Une petite fille est morte électrocutée, ce dimanche 17 avril 2022, à Ouedo dans la commune d'Abomey-Calavi. La fillette aurait marché sur un fil électrique.
Les toiles d'araignée longtemps combattues dans le système d'alimentation électrique des ménages continue de faire des victimes. Une fillette est morte électrocutée, ce dimanche 17 avril, jour de Pâques à Abomey-Calavi. Alors qu'elle allait acheter une recharge téléphonique pour ses parents, la petite fille âgée de 07 ans marche par inadvertance sur un fil électrique. Ce qui lui a été fatal.
F. A. A.
Le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a placé sous mandat de dépôt, vendredi 15 avril 2022, 35 présumés cybercriminels.
Des présumés cybercriminels en détention provisoire. Selon Frissons Radio, 44 présumés cybercriminels ont été présentés au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Au terme de leur audition, 35 mis en cause ont été déposés en prison à Akpro-Missérété. Ils sont poursuivis pour des faits" d'escroquerie via internet".
A.Ayosso
Dans le cadre de la réforme du secteur de la décentralisation liée à la constitution d'un fichier national, des candidats ont été tirés au sort pour les principales fonctions administratives et techniques des communes. Cliquez sur ce lien pour consulter les listes des candidats retenus : https://www.gouv.bj/fonctions-mairies/.
Au nom de la tradition, l'infanticide rituel fait de nombreuses victimes parmi les enfants mal nés ou qui font mal leur dentition dans certaines localités, surtout au Nord du Bénin. Face à ce crime contre l'humanité, la conscience collective n'est pas restée indifférente. En dépit des actions menées pour l'éradiquer, la pratique qui était vivace hier, a lieu aujourd'hui dans la clandestinité. Mais, ce n'est pas pour autant que la lutte engagée sur le front va connaître un relâchement.
Par Nazaire TAHOUE
Pendant qu'ailleurs, le cercle de famille applaudit à grands cris lorsque l'enfant parait, chez les Baatonu, Boo et Peulh au Nord du Bénin, dans les départements de l'Atakora, de la Donga, du Borgou et de l'Alibori, les naissances ne sont souvent pas sources de gaieté. Malheur aux enfants « mal nés » ou qui « font mal leur dentition ». Ils ne sont pas tolérés. Dans les régions de Kalalé, Pèrèrè, Sinendé, Nikki, Sègbana, Kérou, Kouandé, Djougou, N'Dali, Bembèrèkè, Karimama et Gogounou, ils sont victimes de l'infanticide rituel qui est une réalité. Et pourtant, un enfant que l'on sacrifie est un adulte de demain, un bras valide dont le pays aura certainement besoin.
L'état des lieux
Les Baatonu, Boo et Peulh sont victimes d'une tradition qui continue de s'imposer douloureusement à eux. Il s'agit de l'infanticide rituel qui, contrairement à ce qu'aura été sa pratique par le passé, n'est plus vivace aujourd'hui.
En effet, l'infanticide rituel n'a jamais pris fin dans la plupart de ces localités au nord du Bénin, informe le père Pierre Bio-Sanou qui a consacré plus de 40 ans de son apostolat pour le combattre. « Il a désormais lieu sous une forme plus discrète », alerte-t-il. Au moment où il engageait la lutte contre le phénomène vers les années 1968, le prélat se souvient que c'était une question taboue.
Il ne sera pas contredit par le directeur exécutif de l'Association pour la protection de l'enfance malheureuse (APEM), Mohamed Alidou. La soixantaine, ce dernier n'a pas constaté une grande régression dans la pratique de l'infanticide rituel. « Malgré nos sensibilisations et campagnes, il se poursuit et n'a guère diminué », confie-t-il. Le silence qui l'entoure, fait-il également observer, entrave les efforts déployés par les organisations chargées de la protection de l'enfant et l'Etat pour l'éradiquer.
« La pratique est malheureusement encore présente et de façon un peu plus subtile. Il ne faut pas se voiler la face », fait remarquer quant à lui, le père Patrick Sabi Sika qui a dirigé l'Ong Espoir lutte contre l'infanticide au Bénin (ELIB), après que le père Pierre Bio-Sanou, accusant le poids de l'âge, lui ait passé la main. « Le phénomène persiste, parce que beaucoup ont récupéré le travail qui a été fait, en créant tous azimuts des Ong. Pourvu qu'elles ne se soient pas jetées dans la danse, pour s'engraisser sur le dos des enfants concernés. Nous aurions pu fédérer nos forces pour une unité d'actions », regrette-t-il.
Mohamed Alidou et l'APEM ont sauvé de nombreux enfants de l'infanticide rituel au
nord du Bénin
Changer une culture, confie quelques responsables de l'Ong Franciscains-Bénin, demande du temps. Selon une étude menée par cette organisation en 2017, Sinendé, Pèrèrè et Kalalé sont les trois communes où la prévalence du phénomène est encore élevée. Sur 914 enfants, la même étude a révélé que 410 présentaient des signes d'enfants taxés de sorciers.
Aujourd'hui, ces enfants sont de plus en plus abandonnés, envoyés dans les orphelinats ou confiés à des guérisseurs traditionnels. Ils sont souvent rejetés par les membres de leur famille.
Le nombre d'enfants sauvés de l'infanticide rituel ne se compte plus. Quant aux bourreaux, ils ne courent plus aujourd'hui les rues. Ils ne sont plus nombreux et ne peuvent plus se faire reconnaître ou montrer en public.
Des actions initiées
Désavouant la pratique qui consiste à ôter la vie aux enfants taxés de « sorciers », le prêtre Pierre Bio-Sanou a créé l'Ong ELIB en 1983. Il est le témoignage vivant et le symbole de ce combat qui, au vu de tous les risques qu'il fait courir, peu de personnes mènent.
« Cette lutte, c'est dans ma propre famille que je l'ai commencée en septembre 1968. Je ne peux jamais l'oublier. Des bourreaux s'étaient emparés d'un bébé né par présentation du siège. Informé tardivement, je n'ai rien pu faire. Estimant que c'était là une survivance d'une coutume en voie d'extinction, j'ai été traumatisé. Pour moi, le serment était fait. Je ne serai plus témoin de cela », confie le septuagénaire qui, aujourd'hui, s'est retiré à Tanguiéta.
Cinq ans plus tard, se souvient-il, c'était le tour de l'une de ses nièces. « Heureusement, j'ai réussi à la sauver. Mais, c'est à mon corps défendant que je me suis retrouvé dans l'obligation de menacer son oncle maternel, avec mon fusil », poursuit le père. Mais il a par la suite changé de stratégie en procédant avec souplesse, ténacité, dialogue et persuasion. Tout en montrant fièrement leurs photos, il se réjouit d'avoir sauvé plusieurs dizaines d'enfants d'une mort certaine.
Comme les prêtres Pierre Bio-Sanou et Patrick Sabi Sika, sous le sceau de leur Ong ELIB, la congrégation des Franciscains-Bénin s'est également impliquée dans cette lutte, à travers diverses actions et plaidoyers. Depuis 2012, elle a pris l'habitude d'organiser des campagnes de sensibilisation dans les régions les plus touchées par la pratique au Bénin. Elle était à Pèrèrè, dans le cadre de la 7e édition de ladite campagne. Pendant près d'une semaine en avril 2018, elle a parcouru Pèrèrè-centre et les villages de Bougnankou, Sountou et Gnynsi. C'est pour rencontrer les autorités politico-administrative, les chefs traditionnels et autres dignitaires religieux, les sages-femmes, les responsables de centres de promotion sociale et les populations, puis à échanger avec eux sur le thème « infanticide rituel dans le nord Bénin ».
Aux côtés de l'église catholique et de quelques bonnes volontés, des Organisations de la société civile comme l'Association pour la protection (APEM) de Mohamed Alidou sont également présentes sur le terrain. Leur contribution est appréciable.
Par ailleurs, Mohamed Alidou rapporte le cas du regretté Omar Ky-Sama, un chef traditionnel qui a sauvé de nombreux enfants à Sègbana. « Après les avoir récupérés, il leur a redonné le goût de vivre. Ces rescapés de l'infanticide rituel vivent aujourd'hui en paix à Ségbana, dans un grand quartier au niveau de l'ancien site royal. D'autres enfants doivent leur survie aux Peulhs qui ont bien voulu les élever ou aux enseignants alors en poste dans la localité de Ségbana », précise-t-il. « Les paysans, en se rendant au champ ou les bonnes femmes, au marché, ramassent régulièrement sur leurs routes des nouveau-nés abandonnés, qu'ils nous apportent. C'est un drame », renchérira à sa suite, Justin Zossoungbo qui dirige le Centre d'accueil et de sauvegarde de l'enfant (CASE) avec son épouse, à Parakou.
Mais, quelle est cette tradition qui n'accorde aucune importance au droit à la vie de ces innocents enfants ? Si, à défaut de les aider à affirmer leur identité, elle bride leur développement au mépris du respect de la dignité humaine, Quel est alors son utilité pour les communautés auprès desquelles l'infanticide rituel continue d'avoir pignon sur rue ?
L'ignorance et la peur de l'inconnu
Embrigadées par la tradition, les populations des localités où l'on s'adonne à cette pratique, explique Mohamed Alidou de l'APEM, n'ont aucun égard envers leurs enfants qui ne sont pas nés normalement. Non satisfaites de les qualifier d'enfants « sorciers », elles voient également en eux des « mangeurs d'hommes », des « malfaiteurs » ou des « enfants maudits ». Elles préfèrent ne pas avoir d'enfants, que de vivre avec des enfants sorciers. Autant de préjugés socio-cultuels qui les poussent à leur ôter la vie ou se débarrasser d'eux, sans aucune forme de procès. C'est pour éviter les commentaires de l'entourage, d'avoir à connaître la honte ou supporter le regard des autres.
Au-delà de la peur, il y a également un souci d'orgueil, de fierté personnelle, sinon de préservation. Les membres des ères cultuelles Baatonu et Boo tiennent, par exemple, à leur pureté. Ils n'admettent pas que ces enfants, surtout ceux souffrant de malformations congénitales, deviennent pour eux des charges durant toute leur vie.
Pour le père Patrick Sabi Sika, c'est la peur née de l'ignorance, ainsi que le poids de la tradition, qui poussent les membres de ces communautés à commettre l'extrême. « Il faut essayer de les comprendre, puis les amener à se corriger par la sensibilisation », conseille-t-il.
L'implication des Franciscains-Bénin dans la lutte contre l'infanticide rituel n'est plus à démontrer
« La mère a peur de son enfant. Elle pense qu'il va la tuer. Même si parfois, certains parents veulent bien garder leur enfant, ils craignent la réaction des membres de leur entourage. Chaque fois qu'un malheur s'abattra sur leur famille, ils n'hésiteront pas à le montrer du doigt, puis à l'accuser d'en être le responsable », soutient Amidath Chérifatou B. En service dans une quincaillerie à Banikoara, elle l'a échappé belle. Agée de 27 ans, elle avoue avoir fait sa dentition par le haut. Elle s'en est sortie, après avoir été récupérée par sa tante maternelle qui finalement, a perdu la vie dans un accident de la circulation. Deux mois plus tard, c'est la maladie qui emportera un de ses oncles maternels. « J'avais à peine 3 ans. Rapidement, on n'a commencé par me soupçonner de sorcellerie. Les démarches étaient déjà en cours pour procéder à mon élimination. Je dois la vie aujourd'hui à une structure de protection de l'enfance », reconnait-elle.
En effet, dès qu'un enfant naît dans des conditions inhabituelles, raconte Mohamed Alidou, les femmes âgées, les vieilles tantes et celle qui vient de le mettre au monde, prennent leurs jambes à leur cou. Mais avant, elles prennent le soin de barricader la porte avec des troncs d'arbres pour l'empêcher de s'enfuir. Pendant ce temps, le nouveau-né est abandonné à même le sol jusqu'à l'arrivée du bourreau qui se chargera de son sort. C'est le chef de la collectivité qui, mis au courant de la situation, est allé le chercher. A son arrivé sur les lieux, ce dernier ouvre la porte et amène l'enfant vers une destination d'où il ne reviendra plus jamais. Une corde attachée autour des chevilles du nourrisson, il va le tournoyer plusieurs fois, avant de lui fracasser le crâne contre le tronc d'un arbre. C'est pour se faire récompenser, une fois sa lugubre et macabre besogne de « réparation d'une anomalie de la nature » accomplie. En dehors de l'argent et des vêtements, il reçoit parfois un taureau lorsque l'enfant exécuté est du sexe masculin, ou une génisse, s'il est une fille. Très souvent, c'est de l'argent, un pagne noir, une chèvre noire et tout ce qui avait été préparé pour la naissance de l'enfant. Quel paradoxe, s'exclame le père Pierre Bio-Sanou, si les parents de l'innocent enfant que l'on a fait passer pour un monstre, doivent encore récompenser son bourreau.
Victimes de la tradition
Lorsqu'un enfant naît soit prématuré, sans avoir poussé de cris, avec les dents, par le siège, les pieds, l'épaule, la face contre terre, avec des malformations, ou que sa mère décède en couche, la tradition dans certaines régions au nord du Bénin suppose qu'il y a des préjugés qui pèsent sur lui. Elle le taxe d'enfant « sorcier » qu'il ne faut pas laisser vivre. De même, l'enfant sera condamné, si sa première dent apparaît par la mâchoire supérieure ou avant l'âge de huit mois. C'est par égorgement, noyade, empoisonnement, envoûtement, privation alimentaire, fracas de la tête contre le tronc d'un arbre et abandon dans la forêt, explique le père Pierre Bio-Sanou, qu'ils sont condamnés à mort par leurs propres géniteurs.
Chez les Peulhs, les jumeaux sont également logés à la même enseigne. A leur naissance, leurs parents se séparent d'eux. C'est tout le campement qui déménage, les abandonnant sur les lieux, jusqu'à ce qu'ils meurent ou soient sauvés par d'autres personnes.
Quelques soient les conditions dans lesquelles un enfant nait, il demeure avant tout un être humain et sa vie est sacrée. Un avis que ne partage pas la septuagénaire Fazia Mama Foudounga, une vendeuse de feuilles médécinales au marché de Kandi. Selon elle, ce n'est pas à dessein que la tradition a été établie. Baatonu d'origine, elle fait partie de ceux qui croit que l'enfant qui naît avec les dents est venu pour "dévorer" des êtres humains. « Si c'est une fille, elle va tuer ses parents maternels sans oublier sa propre mère. Quant au garçon, il s'en prendra aux membres de sa famille paternelle, en commençant par son père », soutient avec insistance la vieille dame.
Par rapport aux bébés qui présentent le siège à leur naissance, la tradition laisse entendre, selon le sociologue Candide Adjagbénon, qu'ils ne pourront pas retenir leur soif de s'asseoir sur le monde, pour le dominer. Quant à ceux qui sortent avec les pieds, leur intention est de marcher sur le tout le monde. La pire de toutes les positions redoutées, poursuit-il, c'est celle où l'enfant sort à plat ventre. « Elle augure d'un mauvais présage et ferme la porte du bonheur aux membres de l'entourage de l'enfant », souligne le sociologue. « En tenant compte de ces réalités, ce n'est pas facile pour les membres desdites communautés de se détacher de leurs traditions, en acceptant ces genres d'enfants parmi eux », fait-il remarquer.
Dans la majorité des cas, explique la sage-femme Germaine Alitonon, c'est au cours de la période embryonnaire que les malformations interviennent. « C'est à ce moment que tous les organes se mettent en place et les malformations peuvent survenir. Pendant celle fœtale, elles n'intéressent seulement que le système nerveux et les organes génitaux », assure-t-elle. Les causes de malformations sont, poursuit-elle, parfois génétiques et héréditaires. Elles sont gamétiques et non héréditaires avec les facteurs familiaux liés par exemple à l'âge avancé de la mère de l'enfant. Il faudra également ajouter, selon elle, les causes infectieuses telles que le virus rubéole, ainsi que les malformations associées entre autres à l'arriération mentale et à l'hydrocéphalie. Viennent ensuite les malformations dentaires, ainsi que les tentatives d'avortements provoqués ou répétés. De même, déplore la sage-femme, il y a le cas des femmes qui ne viennent pas aux consultations prénatales. « Pour celles qui y viennent, nombreuses ne respectent pas les périodicités. Ce qui peut également provoquer des malformations et des anomalies lors des accouchements », prévient-elle.
Aussi, les Franciscains-Bénin recommandent-ils que la sensibilisation sur le terrain vise également à orienter les femmes enceintes vers les maternités, puis à les entretenir souvent sur les comportements à adopter pendant la grossesse. Abondant dans le même sens, le père Patrick Chabi Sika estime que le problème serait en partie résolu, si les parturientes reçoivent des soins médicaux appropriés.
Des stigmatisés à vie
Les conséquences de l'infanticide rituel sont dramatiques. Que de foyers et de familles disloqués, à cause de cette pratique. Des femmes ont été répudiées parce qu'elles se sont opposées à ce que l'on les dépossède de leur enfant, pour aller leur supprimer la vie.
Mbouké Assani, la cinquantaine révolue, mérite bien que l'on s'apitoie sur son cas. Après avoir vu les deux enfants qu'elle a eu taxés de « sorciers », puis éliminés, les membres de la famille de son époux l'on renvoyée de son foyer. Elle ne s'en est jamais remise et n'arrive plus à retrouver le goût à la vie.
Peu enviable parait également le sort réservé aux enfants rescapés de cette pratique. Même devenus adultes, soutient Mohamed Alidou, ils traînent avec eux les préjugés néfastes d'enfants sorciers et sont stigmatisés par leur communauté. « A jamais traumatisés, ils sont marqués par un sentiment de culpabilité. Leur intégration dans leurs milieux d'origine est souvent difficile. Poursuivis, ils sont l'objet de menaces de mort. Le danger plane sur leur tête de façon permanente », ajoute le père Patrick Sabi Sika.
A plusieurs reprises, le père Pierre Bio-Sanou a tenté de mettre certains en contact avec leurs véritables parents. Mais il n'a pas eu la tâche facile. Aussi bien pour les enfants et que sa propre personne, l'entreprise s'est avérée à risques. Combien de fois ne l'a-t-on pas menacé, s'il persistait dans sa démarche.
Le père Patrick Sabi Sika souhaite une unité d'actions contre la pratique
Toutefois, grande est aujourd'hui sa satisfaction de constater que ces enfants qu'il a sauvés, sont devenus des adultes. Dans la vie active, ils n'ont tellement pas à se plaindre, même si à leur âge, certains continuent encore de tout ignorer par rapport à leur passé. Pour ceux qui le connaissent, c'est comme un boulet qu'ils traînent à l'un de leurs pieds.
Au-delà de la sensibilisation
L'infanticide rituel est une pratique traditionnelle qui, malheureusement, ôte la vie à des enfants innocents. A ce titre, il doit être condamné et puni.
Les textes nationaux et internationaux engageant le Bénin reconnaissent à tous les enfants, le droit à la vie. Mieux, il y a eu des avancées au Bénin en 2015, avec la criminalisation de l'infanticide sous sa forme rituelle par le législateur. C'est à travers les dispositions de l'article 340 de la loi No 2015-08 du 8 décembre 2015 portant Code de l'enfant en République du Bénin.
En effet, pour réprimer l'infanticide rituel, les lois et la force de l'État doivent être appliquées sans complaisance. Mais, avec la pratique qui est devenue clandestine, puis en l'absence de plaignants, les parents préférant garder leur silence, ce n'est pas le cas.
Tel un paradoxe, en déduit le père Pierre Bio-Sanou, les enfants qualifiés de « sorciers » sont livrés par leurs propres parents censés porter plainte. Ils deviennent des complices. Ce qui fait que, très peu de bourreaux aient été interpellés et condamnés par la justice. Au passage, le prêtre dénonce la complicité de certaines autorités locales.
En attendant, les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la pratique sont unanimes sur un fait. Puisque ce n'est souvent pas facile de s'attaquer à la tradition, tous appellent à la poursuite de la sensibilisation. Selon eux, l'accent doit également être mis sur l'éducation et l'enseignement de la dignité humaine.
Une autre alternative de taille que les pères Pierre Bio-Sanou et Patrick Sabi Sika ont envisagé pour pouvoir éradiquer le phénomène, c'est la construction des maternités et centres de santé dans les localités où il sévit. C'est selon eux, un moyen pour empêcher les traditionalistes de déclarer qu'un enfant est « mal né ». N'ayant pas été autorisé à accéder dans la salle, ils ne savent pas comment est-ce que l'enfant est né. Ce qui protège ce dernier contre les préjugés et autres accusations de sorcellerie.
En effet, les sages-femmes admettent de moins en moins les parents dans les salles d'accouchement. Le devoir s'impose également à elles, de garder le secret par rapport à la position dans laquelle l'enfant est sortie, ainsi que ses malformations non perceptibles.
« Mais encore faudrait-il que, les femmes enceintes acceptent de fréquenter les maternités pour les consultations prénatales. Qu'elles évitent d'accoucher à la maison », prévient le père Patrick Sabi Sika. C'est dans ce cadre, poursuit-il, que l'association ELIB avait d'ailleurs fait construire en 1994 la maternité du village de Sékogourou, à Kouandé, qui a permis à de nombreux enfants d'échapper aux regards malveillants qui voient en certains parmi eux, des bébés « mal nés ». « C'est une Ong française qui nous a aidé à la construire. L'Etat béninois prend en charge la paye de l'infirmier et de la sage-femme », rappelle le père Pierre Bio-Sanou.
Toutefois, ce n'est pas parce que l'enfant est né dans une maternité, qu'il ne peut plus être victime de l'infanticide rituel. Il n'en sera à l'abri que, lorsqu'il n'aura pas fait sa dentition par la mâchoire supérieure. Mais qu'à cela ne tienne, Mohamed Alidou propose que tous les enfants nés soient désormais recensés et suivis jusqu'à leur dentition. De même, que soit signalé leur décès, puis précisées les conditions dans lesquelles il est survenu. Pour démystifier le phénomène, il souhaite que les cas d'enfants déclarés « sorciers » ayant réussi dans la vie ou qui font la fierté de leurs parents adoptifs, soient montrés en exemple. A ce titre, le Dahomey devenu Bénin peut être fier d'avoir eu parmi ses anciens hommes d'Etat, quelqu'un qui était né avec des dents.
L'International Africa Gaming Cup aura lieu en juillet 2022 à Cotonou. Ce mardi 12 avril 2022, le Directeur Général de Nicecactus Mike Hessabi et Médard Djékété, Président de AfriGamers ont dévoilé lors d'une conférence de presse les différentes étapes de la compétition.
La compétition "International Africa Gaming Cup" sera officiellement lancée le 23 avril à Sèmè One selon le directeur Général de Nicecactus Mike Hessabi. Les phases régionales se dérouleront en ligne dans les pays du continent. La phase finale aura lieu en présentiel à Cotonou en juillet. Les catégories de joueurs qui prendront part à cette compétition sont : les amateurs, les semi-professionnels et les professionnels.
L'organisation de l'International Africa Gaming Cup a été autorisée en Conseil des ministres le 24 novembre 2021.
A.Ayosso
International Africa Gaming Cup : Le Bénin se prépare à accueillir la crème du e-sport africain.
Conférence de presse du comité d'organisation le mardi 12 avril 2022 => https://t.co/Df78pMopjH#BeninNumerique pic.twitter.com/PHK7138iOt
— Ministère du Numérique et de la Digitalisation (@numeriquebenin) April 13, 2022
La première prime de la prestigieuse compétition entre les grands orchestres du Bénin a été lancée à Comé. C'est à l'occasion de la célébration de la 63ème anniversaire de la fête identitaire des waci que Castel beer, sponsor officiel de la compétition, a donné le top ce samedi 16 avril 2022. Les orchestres Pigeon Vert de Comé et Mélo Sound de Cotonou étaient en compétition pour cette première prime.
C'est devant un public surexcité de Comé que les deux orchestres en compétition ont presté sous le regard vigilant du jury composé d'hommes avertis en matière de musique. Chacun des orchestres en compétition a eu 45 minutes. Et pendant 90 minutes ils ont tenus en haleine une population friande du bon spectacle. Des moments d'intense bonheur partagés avec les habitants de Comé et environ venus nombreux pour ne pas se faire conter l'événement. L'orchestre Pigeon Vert de Comé a enchainé des sonorités exquises pour séduire le jury. Mélo Sound en a fait de même et même plus ce qui a suscité les ovations très nourris au sein des spectateurs. Et à la dernière décision du jury, c'est l'orchestre Mélo Sound de Cotonou qui l'a emporté et peut donc continuer l'aventure avec Stars Live.
Il faut rappeler que la décision du jury est motivée par des critères bien définis : le sérieux sur scène, la prestation des artistes, la communication avec le public, l'habillement et enfin l'ovation du public.
Signalons pour finir cette première prime vient donner le top d'une aventure de 6 semaines de compétition à travers plusieurs villes du Bénin telles que Bohicon, Parakou, Cotonou…et à chaque rendez-vous, Castel Beer sera présent pour étancher la soif des spectateurs.
Cokou Romain COKOU
Les mélangeurs de Bitcoins sont des outils spécialisés permettant de préserver l'anonymat de vos transactions. Voici comment ils fonctionnent et pourquoi les experts les recommandent.
La transparence et la sécurité sont quelques-uns des éléments fondamentaux du Bitcoin qui le font apparaître comme une monnaie de transaction plus fiable et plus sûre que la monnaie fiduciaire. Cependant, certaines personnes s'inquiètent également du fait que le grand livre numérique public du Bitcoin constitue un défaut de confidentialité. C'est pourquoi des inventeurs ont développé des moyens uniques pour permettre aux utilisateurs du Bitcoin qui souhaitent rester anonymes de garder leurs transactions privées.
Un mélangeur de Bitcoin ou un tumbler est l'un des mécanismes les plus populaires pour masquer les transactions en Bitcoins ou rester anonyme sur le réseau. Il s'agit d'un outil qui mélange une quantité de pools mystérieux de Bitcoins avant de les répartir entre les destinataires prévus. Néanmoins, il y a beaucoup de choses que vous devez savoir sur ces outils avant de les utiliser.
Comment fonctionnent les mélangeurs de Bitcoins
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Problèmes liés à l'utilisation des Mélangeurs de Bitcoins
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La légalité des mélangeurs de Bitcoins
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Selon les experts, les nouvelles réglementations contre le blanchiment d'argent, telles que la règle de voyage et la directive AMLD-5 de l'Union européenne, rendront le blanchiment d'argent plus complexe et rendront potentiellement les mélangeurs de Bitcoins moins viables pour les nouveaux utilisateurs de crypto-monnaies.
Un mélangeur de Bitcoins vous permet d'envoyer et de recevoir des Bitcoins de manière anonyme. Toutefois, son utilisation peut également entraîner des risques et des inconvénients imprévus en matière de sécurité.
La communauté chrétienne célèbre, ce dimanche 17 avril 2022, la fête de Pâques. A l'occasion de cette célébration, le secrétaire exécutif national du parti Bloc Républicain (BR), Abdoulaye Bio Tchané, a adressé un message aux chrétiens.
Abdoulaye Bio Tchané en communion avec les chrétiens à l'occasion de la célébration de la Pâques. A travers un message, il a formulé ses « vœux les meilleurs » a toute la communauté chrétienne.
« En ce dimanche de Pâques, la fête centrale de votre foi, vous célébrez la victoire définitive de la Vie sur la Mort. En joignant mes mains pour citer cette prière, je vous offre mes vœux les meilleurs. Que ce jour béni vous inonde de bonheur, vous apporte joie et réconfort ». « Pâques, c'est une fête qui rassemble », a écrit le secrétaire exécutif national du Bloc Républicain.
Regrettant la crise sanitaire de Covid-19, qui avait mis à mal cette célébration, Bio Tchané a rendu grâce car, souligne-t-il, « la maladie s'éloigne progressivement avec son cortège de mauvais souvenirs ». « La mort a été engloutie », nous rassure la Sainte Bible, et c'est d'ailleurs toute la raison d'être de cette célébration pascale, symbole de renaissance à la vie au terme de la semaine sainte et de quarante jours de jeûne et prières », a rappelé Bio Tchané.
« A l'œuvre contre vents et marées, la tâche n'est pas sans souffrances. Que Dieu nous donne de continuer à l'assumer sans crainte, comme du grain semé, tout entier donné au terreau d'où il germera en épi, source de pain pour la communion fraternelle », a-t-il poursuivi. Le ministre d'Etat formule souhaite que Pâques marque pour chacun, la réalisation de ses vœux les plus nobles et donne l'occasion de passer d'agréables moments en compagnie de sa famille et de ses proches.
F. A. A.
Pour une affaire de loyers impayés, un propriétaire a saisi la sauce au poulet de son locataire. Le fait divers s'est produit à Abomey-Calavi, département de l'Atlantique.
Une affaire de sauce au poulet agite la toile. Pour des arriérés de loyers, un propriétaire a saisi la sauce de son locataire. Selon les informations, le locataire doit 06 mois d'arriérés de loyers à son propriétaire. Alors que la sauce de poulet était au feu, le propriétaire qui habite la même concession que ses locataires l'a saisie. « Ils ont l'argent pour la bonne sauce, mais ne veulent pas payer les loyers », s'est offusqué le propriétaire.
Par arrêté en date du 15 avril 2022, le ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, a procédé à la nomination de nouveaux Conseillers Pédagogiques de zone.
Voici la liste des conseillers pédagogiques nommés
Le Médiateur de la République a un nouveau secrétaire général. Mouhamadou Moussa a été installé dans ses fonctions, jeudi 14 avril dernier, au cours d'une cérémonie présidée par le directeur de cabinet de l'institution.
Le nouveau secrétaire général du Médiateur de la République est un membre influent du parti Bloc Républicain (BR). C'est un ancien préfet de l'Alibori (2016-2021). Il a également servi au sein de la Cellule de l'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP).
Exprimant sa reconnaissance pour la confiance placée en sa personne, Mouhamadou Moussa a promis de ne pas décevoir.
Il succède ainsi à Vincent Lèzinmè, ex directeur de publication du quotidien La Tribune de la capitale, et ancien chargé de communication et SG de l'institution, nommé à ce poste par Joseph Gnonlonfoun, ancien Médiateur de la République.
F. A. A.
Conférence de presse à Ouidah le 12 avril 2022 en vue de l'organisation de la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA). C'est tous les 23 août face à la Porte du Non-Retour. Et les Béninois se souviennent sans penser à abolir les vestiges des guerres esclavagistes d'Abomey. Souvenir sans prise de conscience du mal.
Or l'histoire témoigne que l'esclavagiste portugais n'a fait que prêter main forte à l'esclavagiste dahoméen. Ce qui fait dire à l'historien Félix Iroko que ce fut « une affaire conclue à deux ». La traite humaine était connue et pratiquée sur l'aire régentée par Abomey. Aussi, à l'ère de l'esclavagisme européen, allait-il de soi que, à un jet de pierre de la sinistre Place des Enchères à Ouidah, on imposât un arrêt aux convois d'esclaves devant le vodun Aïzan, « arrêt au cours duquel des offrandes étaient données à cet Aïzan pour le supplier à faire de la vente un succès ». Aïzan bénissait la vente. La Croix bénissait l'achat.
Mais après quatre siècles de terreur et de malheur, les acheteurs, non sans hésiter, remplacèrent la déportation par la colonisation, esclavage à domicile, qu'ils remplaceront plus tard par les indépendances données, dont ils s'autoriseront pour exploiter sols et sous-sols des ‘‘indépendants'', sous-couvert de l'Aide au Développement, opium pour endormir á vie ceux qui ont reçu les indépendances en cadeau. L'Europe garde donc la main et, en sus, cultive du Nègre un mépris qui frise la haine. Ce qui, du reste, s'explique : on ne peut pas avoir traité le Nègre en animal pendant quatre siècles et se mettre soudain à le traiter en être humain digne de respect. Ni abolition, ni colonisation, ni indépendance donnée ne conduisent à pareil retournement, à pareille conversion. Cela s'explique et se comprend.
Comme il s'explique aussi que le Dahoméen devenu Béninois ne songe à rien abolir. Le régime esclavagiste sur les terres d'Abomey, « ce royaume militaire remarquablement organisé », a habitué le Dahoméen à ce que les puissants vendent et achètent les faibles. En conséquence de quoi le Daho-Béninois ne se laisse interpeller par aucune des abolitions de l'esclavage, et qu'il est resté comme aveugle devant les vestiges, les plaies ouvertes laissées par ces temps de terreur et de malheur. Ici le trône d'un roi « repose sur les quatre crânes de quatre ennemis vaincus ». Dont acte ! Là-bas, sous le tertre, les généraux Kposu et Gahu : venus dans la région reconnaître les lieux en vue d'une razzia esclavagiste, mal leur en prit, reconnus, ils furent enterrés vivants, et l'on fit vodun le tertre au-dessus d'eux. Dont acte !
En 1996, quelques Béninois se dirent que ces vestiges des guerres esclavagistes d'Abomey constituaient des plaies véritables sur le flanc de la nation et un véritable handicap pour son unité. Ils entreprirent des démarches discrètes pour qu'on retourne les crânes á leur ethnie d'origine et qu'on retourne à leurs parents la poussière des généraux Kposu et Gahu. On leur répondit poliment de part et d'autre que c'était impossible, que les crânes symbolisaient la puissance du roi vainqueur, que le vodun érigé sur les généraux enterrés vivants symbolisait la vengeance de l'ethnie martyrisée. Recevable ! Logique !
Pour atténuer la logique des gardiens du temple PUISSANCE et VENGEANCE, on dira « La République du Bénin, une et indivisible… ». Et que sa devise, celle de tous les Béninois, commence par FRATERNITE. Et que les guerres terminées, les six guerriers ci-dessus ne sont plus trophées à garder mais prisonniers de guerre à libérer. Et que si les adorateurs d'Aïzan et de la Croix ont crucifié la fraternité humaine en vendant et en achetant les hommes, la République bâtie ensemble par les Béninois réparera le crime contre l'humanité en portant haut le flambeau de la fraternité humaine afin qu'à chaque célébration de l'abolition de l'esclavage, la haine recule un peu plus devant l'amour éclairant la restauration de l'homme.
Le Secrétaire général de la HAAC Julien Akpaki a réagi suite à l'annonce de la démission du Directeur administratif et financier (DAF) de l'institution.
Lire les clarifications apportées par le SG dans une lettre adressée à "Le Potentiel".
''C'est avec grande surprise et beaucoup d' interrogation que j'ai lu à la une de votre Journal la publication de votre article intitulé : << EXCLUSIVITÉ >> Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication : la démission d'un Directeur chez Moretti
En ma qualité de Secrétaire Général de cette Institution et après les explications du supposé démissionnaire au poste de Directeur des Affaires Financières, je voudrais apporter les clarifications suivantes :
1- Monsieur Abdoul Raïmi Moussa BATOKO est toujours le Directeur Administratif et Financier de la HAAC. Il n'a jamais déposé une lettre de démission à ce poste.
2- Monsieur Abdoul BATOKO, assure l'intérim de la Personne Responsable des Marchés Publics. Il est donc la PRMP pi de l'institution.
3- L' Autorité de Régulation des Marchés Publics s'est auto saisie d'une plainte relative à un contrat de passation de marchés publics. Le dossier est donc en instruction au niveau de cette Autorité de Régulation des Marchés Publics.
4- La PRMP pi qu'est Mr BATOKO a estimé qu'il est descent d'adresser une lettre à l'autorité contractante qu'est le Président de l'institution pour le décharger de cette fonction de PRMP pi en attendant la suite qui sera réservée à cette plainte par L'ARMP. Il a donc tout simplement pris du recul pour ne pas entraver les enquêtes en cours.
Quoi de plus élégant et de plus responsable !!
Je voudrais donc, vous apporter cette précision pour vous permettre de donner la vraie information et éclairer vos lecteurs, et les nombreuses personnes qui s'interrogent.''
Le réseau de télécommunications MTN Bénin offre des achats gratuits dans un supermarché aux heureux gagnants de la deuxième édition du jeu ‘'Minute Shopping Spécial Pâques''. La première minute shopping a eu lieu vendredi 15 avril 2022, au supermarché Franc Prix sis à Vodjè, Cotonou.
MTN Bénin met la joie dans le cœur de ses abonnés en cette période de fête de Pâques 2022. Le réseau a fait des heureux gagnants à travers le jeu ‘'Minute Shopping Spécial Pâques'' qui a eu lieu sur sa page Facebook. Il consiste à aimer la page Facebook de MTN Bénin, trouver et poster la bonne réponse à une charade puis partager la publication. La première personne et la dernière avec la bonne réponse sont les gagnants du jeu. « C'est la période de Pâques, il faut célébrer la Pâques avec les abonnés de MTN. Nous aimons tous ceux qui sont dans notre communauté et aussi ceux qui sont avec nous sur le digital », a déclaré Elisée Sossoukpè, Spécial event & sponsoring MTN Bénin.
L'heureux gagnant Henri Allowakinnou a eu comme récompense un shopping gratuit au supermarché Franc Prix. Selon les règles, le gagnant a 60 secondes pour faire des emplettes (250.000 FCFA au plus) dans le rayon des produits alimentaires. « Vous faites le tour, vous choisissiez ce que vous voulez mais vous ne prenez pas plus de deux articles d'une même marque. Tout produit endommagé est compté dans vos achats », a expliqué Elisée Sossoukpè.
Au terme des 60 secondes, Henri Allowakinnou a pu faire des emplettes d'une valeur de 232.800 FCFA. Il a mis la main sur des sacs de riz et des bidons d'huile. « Quand j'ai vu mon nom parmi les gagnants, j'étais vraiment content. Hier, le numéro 97 97 00 01 de MTN Bénin m'a appelé pour m'informer que le shopping minute aura lieu ce jour. A 7 heures, j'étais déjà à Cotonou », a confié l'étudiant qui a fait le déplacement d'Avrankou. Il a invité tous les clients à s'abonner à la page Facebook de MTN Bénin pour ne rien rater. « Je suis abonné à la page et dès qu'il y a un jeu je participe », a ajouté Henri Allowakinnou.
Paiement par Mobile Money
« La Pâques, c'est la fête en famille. C'est pour ça on a choisi le rayon alimentaire (…) on veut en faire profiter aux autres membres de la famille », a ajouté le Spécial event & sponsoring MTN Bénin. Les achats effectués par le gagnant ont été payés par Mobile Money (MoMoPay). MoMoPay permet aux clients de Mobile Money de payer des biens et des services instantanément et en toute sécurité avec les appareils mobiles. « Au niveau du supermarché Franc Prix, vous pouvez acheter et payer par mobile money. Ça ne vous coûte rien. Vous pouvez venir en toute sécurité dans votre supermarché faire le paiement électronique. Les transactions MTN MoMo c'est chap chap ! », a affirmé Elisée Sossoukpè. D'autres gagnants du jeu « Minute Shopping Spécial Pâques » feront leurs achats gratuits ce samedi 16 avril 2022 dans un autre supermarché de Cotonou.
A.Ayosso
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a rendu publics les résultats de son test de recrutement d'agents de santé ce vendredi 15 avril 2022.
Une liste de dix-huit (18) candidats a été retenue pour la phase d'entretien du test de recrutement d'agents de santé organisé par la CNSS. C'est à l'issue des épreuves écrites dont les résultats sont publiés ce vendredi 15 avril 2022.
Appolinaire Cadete Tchintchin, Directeur général de la CNSS invite les candidats présélectionnés à se présenter au siège de la CNSS au quartier Cadjèhoun à Cotonou, mercredi 20 mars 2022, à 08 précises. Les candidats doivent être munis de leur pièce d'identité.
M. M.
LISTE DES 18 CANDIDATS RETENUS POUR LA PHASE D'ENTRETIEN
Les candidats au recrutement de 1000 jeunes employés dans le secteur du textile à la Zone Industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) planchent depuis, ce jeudi 14 avril 2022, pour un test. 5717 candidats présélectionnés prennent part à cette phase du processus de sélection dans les antennes départementales de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).
Le processus de recrutement de 1000 jeunes employés aux profit des industries textiles de la GDIZ lancé par la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI), l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) en collaboration avec l'ANPE suit son cours. Le test de présélection a démarré sur toute l'étendue du territoire national.
Selon le directeur du suivi évaluation, de l'informatique et de la communication (DSEIC-ANPE), les candidats retenus pour cette phase vont subir 04 séries de tests. La première est destinée à apprécier la connaissance du candidat sur le domaine du textile. Au cours de la seconde série, on lui montre des cartes pour apprécier son acuité visuelle. Le même exercice est répété à la 3ème série où on lui montre encore des couleurs pour tester également la capacité de ses rétines, voir s'il a une bonne acuité visuelle car, souligne Maurice Zannou, dans le secteur du textile, il faut du doigté au niveau de la vue pour pouvoir être efficace sur le terrain. La 4ème série enfin, est consacrée à des opérations de calculs. Et ce, pour tester le niveau du candidat, voire s'il peut faire quelques calculs élémentaires, a expliqué le DSEIC-ANPE. Il a par ailleurs souligné que le test doit se faire en 05 mn, et qu'en cas de dépassement, les tablettes renseignent sur l'heure de départ et l'heure de fin. Ce qui selon lui, permettra de procéder à d'éventuelles éliminations.
A terme, 2000 à 2500 candidats seront retenus pour franchir une deuxième phase de sélection. Et c'est après cette dernière étape que les 1000 jeunes qui seront recrutés vont être déployés dans les industries de textile en cours d'installation dans la zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè.
Pari gagné pour la GDIZ
La GDIZ au départ a promis créer des empois, et le test en cours ne fait que confirmer cet engagement, a fait savoir Irmine Gnidehou, chargée de communication. « Il faut que tous les Béninois et les Béninoises soient fiers de cette révolution industrielle quî s'opèrent dans notre pays », a-t-elle ajouté avant de préciser qu'au-delà de la promotion des matières premières, avec la GDIZ, c'est aussi la création des milliers d'emplois.
La chargée de communication a annoncé la publication de la liste dans les prochaines semaines sur divers canaux (presse, réseaux sociaux, et autres) ; et les candidats qui seront retenus vont démarrer avec la ‘'phase de training'', ou de formation avant d'être insérés dans les entreprises.
La GDIZ poursuit Irmine Gnidehou, ne compte pas s'arrêter là. Elle va continuer avec les recrutements pour tous les investisseurs qui viendront s'installer.
La chargée de communication invite tous les Béninois à se connecter aux divers canaux de la GDIZ pour avoir l'information en priorité.
Sur les 5717 candidats répartis sur le territoire national, 3051 proviennent du département de l'Atlantique, et planchent dans la commune d'Abomey-Calavi. Selon le DSEIC-ANPE, cela est fait à dessein. La zone industrielle de Glo-Djigbé Zè est située dans le département de l'Atlantique. Au cours de la présélection, un dispositif de proximité est mis en place. Des agents enregistreurs ont été déployés dans tous les arrondissements pour être plus proche de la cible pour l'enregistrement d'un très grand nombre. Ce qui a permis au cours de cette phase, de recevoir un très grand nombre de personnes contrairement aux autres départements où l'opération a eu lieu avec des conseillers.
Quelques images
F. A. A.
L'ambassadrice du Royaume des Pays-Bas S.E Tjoelker-Kleve, a été reçue en audience, ce vendredi 15 avril 2022, par le président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou.
La réforme partisane, sa mise en œuvre, la représentativité des femmes à la prochaine législature, les lois relatives à la parité homme-femme, les lois contre les violences basées sur le genre et autres ont été passées en revue, vendredi 15 avril 2022, lors des échanges entre l'ambassadrice du Royaume des Pays-Bas S.E Tjoelker-Kleve et Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l'Assemblée nationale. « L'accueil était très chaleureux et ouvert. On est parti dans l'histoire du Bénin et on est retourné ici maintenant dans le futur », a indiqué l'ambassadrice du Royaume des Pays-Bas à l'issue de l'audience.
M. M.