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24 Heures au Bénin

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Malick Gomina dément un supposé détournement de projet de barrages

Wed, 03/23/2022 - 13:26

À avers un communiqué, en date du mercredi 23 mars 2022, le maire de Djougou Malick Gomina a apporté un démenti suite aux publications faisant état de détournement de projet de barrages par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané.

Le projet de barrages à Djougou suit son cours normal dans les règles strictes de gestion des finances publiques. C'est l'assurance donnée par le maire Malick Gomina après « des publications de journaux au sujet de prétendus barrages dans la commune de Djougou qui auraient été détournés de leurs objectifs ».

Djougou bénéficie d'un projet d'implantation de deux retenues d'eau afin de servir non seulement d'abreuvoir pour le cheptel des éleveurs de la commune mais aussi et surtout pour limiter les conflits entre éleveurs et producteurs. Selon les journaux, le ministre d'Etat chargé du développement aurait détourné le projet de barrages au profit de ses fermes. A en croire le maire de Djougou, « à ce jour, les études techniques sont en cours pour déterminer les lieux d'implantation de ces retenues d'eaux ».

A.Ayosso

Categories: Afrique

L'Africa Investment Forum, catalyseur de financement pour l'autoroute Abidjan-Lagos

Wed, 03/23/2022 - 12:03

L'autoroute Abidjan-Lagos, longue de 1081 kilomètres, est l'un des principaux projets de connexion par la route de cinq pays d'Afrique de l'Ouest : Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigéria. Ce projet a été discuté lors d'un boardroom (salles de transactions) de l'African Investment Forum qui s'est déroulé le 16 mars 2022.

L'Africa Investment Forum est une plateforme transactionnelle, multipartite et multidisciplinaire conçue pour lever des capitaux pour des investissements d'envergure en Afrique. En prélude à l'événement proprement dit, prévu pour le mois de novembre prochain à Abidjan (Côte d'Ivoire), la Banque africaine de développement et ses sept partenaires ont organisé des sessions de boardrooms du 15 au 17 mars pour discuter et faire avancer les transactions qui étaient dans le pipeline pour l'édition 2021. Cette édition avait connu un report à cause de l'apparition de la variante Omicron du Covid-19.

Parmi les quarante-cinq transactions attendues, l'autoroute Abidjan-Lagos a suscité l'appétence des investisseurs privés, publics et institutionnels. Dans son allocution à cette boardroom, Dr Akinwunmi A. Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement a souligné que le projet d'autoroute du corridor Abidjan-Lagos est le projet d'infrastructure le plus important en Afrique de l'Ouest, qui facilitera la libre circulation et le commerce dans la région.

Long de 1081 kilomètres, le corridor partira de Bingerville, dans la banlieue Est d'Abidjan, pour se terminer à Mile 2 (Eric Moore) à Lagos. Trois tronçons sont prévus pour la construction de cette autoroute à deux fois trois voies : Abidjan (Côte d'Ivoire) - Takoradi (Ghana), 295 km ; Takoradi (Ghana) - Akanu (Ghana), 466 km et Noepe (Togo)- Cotonou (Bénin) Lagos (Nigeria), 320 km. Huit postes frontières seront également construits sur le corridor.

L'autoroute Abidjan-Lagos a déjà suscité l'intérêt de la Banque africaine de développement, qui a accordé une aide de 22,4 millions d'euros de financement des études préparatoires à la mise en œuvre et à la gestion du projet de corridor.
Le président de la Commission de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Jean-Claude Kassi Brou, a co-présidé une boardroom virtuelle pour attirer des investisseurs pour financer la construction de l'autoroute aux côtés de Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement chargé du Secteur privé, de l'Infrastructure et de l'Industrialisation.

Le président Brou tout en remerciant les participants a souligné l'importance du projet d'autoroute du corridor Abidjan-Lagos. « Le Corridor Abidjan-Lagos est l'un des principaux instruments qui assurera le développement de notre région et consolidera la résilience économique de l'Afrique de l'Ouest. Il fait partie intégrante des grands projets de développement routier continental de l'Union africaine et de l'Agence AUDA-NEPAD », a-t-il déclaré.

Dynamiser les transport de l'Afrique de l'Ouest

Au total, 15,6 milliards de dollars ont été mobilisés pour ce projet majeur qui sera exécuté sur une période de 4 à 6 ans. L'importance stratégique de ce projet n'est plus à démontrer. L'axe Abidjan-Lagos concentre près de 75% des activités commerciales de l'Afrique de l'Ouest. Le secteur des transports représente 5 à 8% du produit intérieur brut de la région et joue un rôle essentiel dans le développement économique et la création d'emplois, notamment pour les femmes et les jeunes. L'autoroute Abidjan-Lagos figure parmi les 16 projets du Plan d'actions prioritaire du Programme continental de l'Union Africaine pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) dont la Banque africaine de développement assure la mise en œuvre. C'est également une priorité dans le cadre de la nouvelle Vision 2050 de la CEDEAO qui, entre autres objectifs, vise à « faire de la CEDEAO une région économique pleinement intégrée et interconnectée ».

L'autoroute Abidjan-Lagos est un tronçon de la côtière transfrontalière Dakar - Abidjan - Lagos. Elle aura donc un impact direct sur 14 des 16 pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, et Togo). Elle viendra compléter le corridor Enugu-Bamenda, qui relie le Sud-est du Nigéria en Afrique de l'Ouest au sud-ouest du Cameroun, en Afrique centrale. Cette autoroute, longue de 443 kilomètres et dont le coût s'élève à 430 millions de dollars environ, bénéficie d'un financement de la Banque africaine de développement et est en phase de finalisation.

Ce corridor intégrateur, reliera les villes et ports les plus dynamiques sur le plan économique et les agglomérations les plus densément peuplées d'Afrique de l'Ouest (Lagos, Abidjan, Accra, Cotonou et Lomé). Il permettra aussi de densifier les échanges et l'intégration en Afrique de l'Ouest, notamment en offrant un accès maritime aux pays enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad) grâce à sa jonction avec d'autres corridors le long de l'axe Nord-Sud.

L'autoroute Abidjan-Lagos permettra de dynamiser les transports (routes, voies ferrées, ports et aéroports) de l'Afrique de l'Ouest et contribuera à accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un des plus grands marchés mondiaux avec 1,3 milliard de consommateurs et un PIB combiné d'environ 3000 milliards de dollars.

Le Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

Categories: Afrique

La FBF annule les licences de 04 joueuses

Wed, 03/23/2022 - 11:58

Conformément aux dispositions de l'article 15 alinéa 3 du règlement du championnat national de première division, la Fédération béninoise de football (FBF) a procédé à l'annulation des licences de 04 joueuses évoluant dans le championnat national de première division. Les joueuses en cause ont fraudé.

Pour fraude avérée dans le championnat national féminin de première division, la FBF a retiré les licences de Sourigui Léontine Bourou, Joyce Yèyinou Sessou, Rosine Guera et Marie-Belle Ahlonsou. Il s'agit de deux joueuses qui se sont fait enregistrer dans deux autres clubs avec deux identités différentes.
Sourigui Léontine Bourou de l'Association Galaxie née le 10 novembre 1993, a la licence N°5115F93 avec une carte nationale d'identité N°500496223. Elle est encore enregistrée par le club Asso Les Tigresses sous le nom de Joyce Yèyinou Sessou, née le 13 avril 2003, et a la Licence N°3091F03 avec un certificat d'identification personnelle (CIP) N° 3454695157.
Il en est de même pour la joueuse Rosine Guera de l'AS Galaxie. Née le 11 mars 1989, elle a la licence N°5114F89 avec une carte nationale d'identité N°500577528. Elle est également enregistrée par l'Asso Les Tigresses sous le nom Marie-Belle Ahlonsou née le 05 mai 2003, et a la licence N°3058F03 avec le CIP N°3474695153.
Le secrétaire général de la FBF à travers une lettre adressée aux présidents des clubs du championnat féminin, a rendu l'information publique.
L'article 15 alinéa 3 du règlement du championnat national de première division stipule : « Si la Commission de football féminin est saisie d'un cas de fraude ou de falsification des documents exigés pour l'obtention de licence, ou de la licence elle-même, elle a l'obligation, après avoir constaté, la matérialité de l'infraction, de faire annuler par la FBF cette licence et de faire prononcer les sanctions prévues par le Code de discipline de la FBF ».
Le dossier des joueurs inculpés sera transmis à la Commission de discipline qui va statuer sur la suite à donner à ce dossier.

Categories: Afrique

Grâce Lawani inhumée ce jeudi

Wed, 03/23/2022 - 10:36

Décédée ce mardi 22 mars, Grâce Lawani, Consul honoraire d'Israël près le Bénin sera inhumée au cimetière de Danto, Porto-Novo ce jeudi 24 mars 2022.

Grâce Lawani s'en est allée. Consul honoraire d'Israël près le Bénin, elle est décédée ce mardi 22 mars des suites d'une courte maladie. Selon l'un des ses fils Kader Lawani joint par Frissons Radio, l'octogénaire sera inhumée le jeudi 24 mars 2022 au cimetière de Danto, Porto-Novo. De son vivant, Grâce Lawani a exprimé le souhait d'être inhumé au plus dans les 72 heures après son décès. La défunte a été présidente directrice générale de l'hôtel “GL'' et aussi vice-présidente de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB).

A.Ayosso

Categories: Afrique

La Banque Mondiale appelle les pays africains à coopérer

Wed, 03/23/2022 - 06:32

Les pays africains doivent coopérer dans le domaine des ressources en eau. C'est ce qu'a déclaré, mardi 22 mars 2022, le président de la Banque Mondiale, David Malpass, lors du 9e Forum mondial de l'eau organisé dans la ville sénégalaise de Diamniadio.

"En Afrique, seuls 80% des habitants ont accès à l'eau potable. Une eau de mauvaise qualité est à l'origine de maladies sur le continent qui affectent la vie des jeunes filles", a-t-il déclaré relayé par l'Agence de presse sénégalaise (APS). M. Malpass s'est prononcé en faveur d'une "coopération entre les pays d'Afrique, où 90% des ressources en eau sont transfrontalières". "L'eau est importante pour l'agriculture, l'élevage et la production industrielle, une bonne gestion de l'eau basée sur des données est donc essentielle", a-t-il ajouté.

David Malpass a souligné l'importance de "mettre en place des réformes pour changer les mentalités afin de mieux gérer et répartir les ressources en eau, réduire les pertes, planifier plus efficacement l'approvisionnement en eau des villes".
"Notre avenir dépend de l'eau. D'autant plus que le monde traverse de sérieuses difficultés liées, par exemple, à la croissance démographique qui entraîne une augmentation des besoins en eau et des tensions exacerbées par le changement climatique en Afrique. À cela s'ajoutent l'inflation et les taux d'intérêt élevés qui appauvrissent encore plus les démunis et exacerbent les inégalités", a conclu le président de la Banque mondiale.

Environ 5.500 délégués, dont des représentants d'organisations internationales et des experts, des chefs d'État et de gouvernement, participent au travail du forum. Parmi eux figurent les dirigeants de la République du Congo, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, de l'Éthiopie, les dirigeants du Conseil mondial de l'eau, de la Banque Mondiale, de l'Unesco, ainsi que d'autres structures.

Source : Tass

Categories: Afrique

Les Écureuils en Turquie pour 03 matchs amicaux

Wed, 03/23/2022 - 06:28

Les Écureuils du Bénin ont entamé, ce lundi 21 mars 2022, leur stage de préparation dans le cadre des matchs amicaux de la journée FIFA du mois de mars 2022 à Antalya en Turquie. Trois rencontres sont prévues et se joueront les 24, 27 et 29 mars prochain.

Dans le cadre de la journée FIFA du mois de mars 2022, les Écureuils du Bénin feront trois matchs amicaux. Une rencontre avec le Liberia, une autre avec le Soudan, et la 3ème avec le Togo.
Le sélectionneur national par intérim, Moussa Latoundji, va rejoindre les joueurs évoluant à l'étranger avec les deux locaux convoqués pour ces 03 matchs. Il s'agit du gardien de but Guillaume Agbegninou et de Roland Beakou. D'autres membres du staff technique feront partie de la délégation.
Selon les indiscrétions, le match contre les Crocodiles du Nil pourrait ne pas avoir lieu. Le Soudan selon les informations, serait sur le point d'annuler le voyage en Turquie des joueurs.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un élève vole 300.000 à parents pour célébrer l'anniversaire de son camarade

Wed, 03/23/2022 - 06:26

Un élève en classe de 6ème au Collège d'Enseignement Général de Titirou, situé dans le deuxième arrondissement de Parakou a volé une somme de 300 000 Francs CFA, appartenant à ses parents. L'élève présumé voleur voulait célébrer l'anniversaire de son camarade de classe en compagnie de 22 autres.

A 11 ans, et en classe de 6ème, un élève vole la somme de 300.000 francs à ses parents avec pour objectif, la célébration de l'anniversaire de son camarade. Les parents l'ayant su, ont porté l'affaire devant les responsables de l'établissement. L'élève présumé voleur, et les 22 autres camarades ont été aussitôt interpellés. Soumis à l'interrogatoire, ils ont reconnu les faits.
En présence des responsables de l'établissement, les parents des 22 autres élèves ont pris l'engagement de rembourser les sous. Selon les informations, chacun devraient payer 5000 FCFA.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des morts et des dégâts dans un conflit de transhumance à Bantè

Tue, 03/22/2022 - 19:23

Depuis dimanche 20 mars dernier, la commune de Bantè traverse une crise entre agriculteurs et éleveurs. D'importants dégâts matériels et des morts auraient été enregistrés.

Véritable confit de transhumance à Bantè, dans le département des Collines. Dimanche 20 mars dernier, un agriculteur est décédé des suites d'une bagarre avec un éleveur peuhl dans le village d'Akatakou. Selon les informations, la victime a réagi après que son agresseur a fait irruption dans son champ avec un troupeau de bœufs, qui a décimé son champ d'igname.

En dépit de l'intervention du maire et de la police, les populations de Gouka auraient décidé de se venger. Elles ont pris d'assaut les villages d'Akatakou, de Koko et de Malomi. Plusieurs camps d'éleveurs ont été vandalisés, et un important troupeau de bœufs décimé. Une dizaine de morts auraient été enregistrés, selon nos sources.

F. A. A.

Categories: Afrique

La SBEE lance "Recouvrement Commando" dès lundi

Tue, 03/22/2022 - 15:18

La Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) lance à partir du lundi 28 mars 2022 sur toute l'étendue du territoire national une campagne de recouvrement des créances dénommée ‘'Recouvrement Commando ".

Vaste campagne de recouvrement des créances au Bénin. Elle concerne les clients de la SBEE, Moyenne et Basse Tension (MT-BT), qui détiennent encore des factures de consommation d'énergie électrique impayées. A travers un communiqué de la direction générale, la SBBE invite tous les clients concernés à se rapprocher au plus tôt de ses guichets pour s'acquitter de leurs factures, afin d'éviter tout désagrément.
La SBEE rassure ses clients que plusieurs mesures sont prévues dans ses agences et guichets pour faciliter le paiement

A.Ayosso

Categories: Afrique

Une dizaine de personnes interpellées dans l'affaire Bada

Tue, 03/22/2022 - 14:45

La liste des personnes interpellées suite à l'évasion du prisonnier Georges Bada du CNHU de Cotonou continue de s'allonger.
En dehors des personnes, qui étaient auprès du prisonnier au moment de son évasion et des deux policiers en charge de sa garde, cinq autres personnes notamment des agents de santé ont été interpellées. Il s'agit de deux médecins et un infirmier du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, qui ont été auditionnés à la brigade criminelle et placés sous convocations. Deux autres médecins ont été également convoqués à la brigade.
Au total, quatorze (14) personnes ont été interpellées à la suite de l'évasion de l'ex maire Georges Bada au Cnhu-Hkm de Cotonou dans la nuit du jeudi 17 mars au vendredi 18 mars 2022. La police a lancé des avis de recherche pour retrouver le fugitif.
M. M.

Categories: Afrique

7 membres pour administrer les hôpitaux universitaires

Tue, 03/22/2022 - 14:38

De nouveaux statuts pour les hôpitaux universitaires. C'est à travers le décret N°2022-121 portant approbation des statuts des Centres Hospitaliers Universitaires adopté le 23 février 2022.
Le fonctionnement des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) est assuré par : un organe délibérant en l'occurrence le Conseil des ministres ; un Conseil d'Administration (CA) ; des Organes de gestion (Directeur général, Direction générale composée du directeur de l'administration et des finances, de la personne responsable des marchés publics, du directeur des équipements et de la maintenance, du pharmacien responsable, du président de la Commission médicale d'établissement et du président de la Commission d'hygiène et de sécurité) ; d'une Cellule de contrôle de gestion ; des directeurs techniques et chefs services.
Selon le décret N°2022-121 portant approbation des statuts des Centres Hospitaliers Universitaires adopté le 23 février 2022, le centre hospitalier universitaire est administré par un Conseil d'administration.
Le CA des Centres Hospitaliers Universitaires est composé de sept (07) membres désignés pour un mandat de trois (03) ans renouvelable. « Le Conseil d'administration des centres hospitaliers universitaires est composé de sept (7) membres, à savoir : un (1) représentant du ministère en charge de la Santé ; un (1) représentant du ministère en charge des Finances ; un (1) représentant du ministère en charge de l‘Enseignement supérieur ; un (1) représentant du ministère en charge du Travail ; un (1) représentant du ministère en charge des Affaires sociales ; un (1) représentant de la Mairie de la Commune abritant le Centre ; un (1) représentant de la Commission médicale d'établissement du Centre », précise le décret.
Pour le cas particulier du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou MAGA de Cotonou, le Conseil d'administration est composé ainsi qu'il suit : un (1) représentant du ministère en charge de la Santé ; un (1) représentant de la Présidence de la République ; un (1) représentant du ministère en charge des Finances ; un (1) représentant du ministère en charge de l'Enseignement supérieur , un (1) représentant du ministère en charge du Travail ; un (1) représentant de la Mairie de Cotonou ; le président de la Commission médicale d'établissement.
Les membres du CA sont nommés en Conseil des ministres, sur proposition du ministre de la santé, après leur désignation par les autorités ou structures représentées.
Missions du Conseil d'Administration (CA)
Le CA est chargé notamment de : définir les objectifs du Centre et l'orientation qui doit être donnée à son administration ; adopter l'organigramme et les procédures du Centre ; adopter le budget, les plans d'investissement et plans stratégiques de développement du Centre ; assurer le contrôle permanent de la gestion du Directeur général ; examiner les rapports d'activités du Centre ainsi que les rapports annuels de performance ; arrêter les états financiers établis après chaque exercice par le Directeur général ; adopter les plans de passation en ce qui concerne les marchés publics et autoriser les autres conventions d'importance significative passées par le Directeur général ; approuver le règlement intérieur proposé par le Directeur général ; approuver la grille de rémunération du personnel du Centre ;- recruter le Directeur général et décider de sa révocation en cas de manquement ou insuffisances de résultats ; proposer à l'autorité de tutelle, le cas échéant, la transformation ou la dissolution du Centre ainsi que toute modification des statuts ;- autoriser les dons et legs.
M. M.

Categories: Afrique

Coris Bank International passe de la 15è à la 4è Banque au Bénin

Tue, 03/22/2022 - 14:31

15ème sur le marché bancaire béninois à son arrivée en décembre 2016, Coris Bank International Bénin (CBI) au terme des 05 premières années d'activités occupe désormais le 4ème rang. La banque a clôturé l'exercice comptable de l'année 2021 avec un total de bilan de 589 milliards de francs CFA pour une part de marché de 11,2%. Les performances de CBI Bénin ont été exposées aux journalistes au cours d'une conférence de presse animée, lundi 21 mars 2022, dans le cadre de la célébration des 05 premières années d'exercice de la banque au Bénin.

En 05 ans d'activités, Coris Bank International Bénin s'est hissé au rang des meilleures banques exerçant sur le territoire national. De la 15ème place à son arrivée, elle occupe désormais le 4ème rang au classement des banques du Bénin.

Performances de Coris Bank International Bénin en 05 ans
A la date du 31 décembre 2021, CBI Bénin selon le président du Conseil d'administration a contribué au financement de l'économie nationale à hauteur de 308 milliards de francs CFA y compris les titres. Les charges fiscales cumulativement payées depuis son implantation en 2016 d'après Bienvenu Comlan, s'élèvent à 3,5 milliards FCFA.
En dépit de la crise sanitaire de la pandémie du Coronavirus, Coris Bank International Bénin affiche un produit net bancaire de 17,186 milliards FCFA en 2021 contre 1,890 milliards FCFA au terme de son premier exercice en 2017, soit un accroissement de 809% ; un résultat net bénéficiaire de 6,291 milliards FCFA en 2021, soit 37 fois la réalisation à fin décembre 2017. Le taux de dégradation à fin décembre 2021 est de 0,91% pour un niveau admis de 5% maximum ; tandis que le coefficient d'exploitation ressort à 45% au 31 décembre de la même année, contre une norme généralement admise de 60%, a expliqué le président du Conseil d'administration.
Fidèle à son engagement à « Faire la banque autrement », Coris Bank International Bénin s'emploie activement à être le partenaire privilégié des grandes entreprises, des institutions publiques et parapubliques, des PME/PMI, des particuliers, des salariés et le secteur informel. Avec le lancement en juin 2018 de la branche de financement islamique CBI Baraka, l'offre de Coris Bank International s'est élargie à des solutions de financement islamique, a rappelé Bienvenu Comlan. Un effort d'inclusion financière qui, souligne-t-il, a permis à une frange non négligeable de la population d'accéder à des produits conformes à leurs convictions religieuses, et fait de Coris Bank, la pionnière de la finance islamique au Bénin.
Avec le soutien constant du groupe Coris Bank International, la filiale du Bénin a procédé à l'augmentation de son capital social de 10,5 milliards de francs CFA à 15,5 milliards de francs CFA au 31 décembre 2021. Ce qui lui confère la juste solidité financière pour porter les ambitions de la CBI Bénin pour les prochaines années, a informé Bienvenue Comlan.

Autres réalisations de Coris Bank International Bénin
Coris Bank International justifie de plusieurs autres réalisations qui contribuent à construire sa notoriété sur le marché. Il s'agit entre autres de :
la certification ISO 9001 version 2015 obtenue en février 2020, faisant de la CBI Bénin la plus jeune filiale bancaire certifiée à ladite norme dans l'UEMOA ;
le port du pagne tissé le jeudi initié par la direction générale de la banque en soutien à l'économie textile locale ;
l'adoption d'un Plan de continuité des affaires qui, en situation de crise, alloue à la banque l'organisation et les ressources nécessaires et adéquates pour la poursuite du service, en toute sérénité ;
l'adoption d'une politique de responsabilité sociétale d'entreprise avec des initiatives comme le projet de construction d'un module de salle de classes dans la commune de Nikki, divers dons et soutiens aux populations vulnérables, la participation active à des initiative d'éducation financière, civique et d'éveil de la conscience citoyenne collective.
Au titre de son engagement citoyen, l'institution financière a engagé 213 millions FCFA. Sa dernière action est la récente dotation de 50 millions FCFA au Fonds d'appui Catalytique et de solidarité en vue du renforcement de l'écosystème financier au profit des créateurs et développeurs d'entreprises innovantes.
Depuis ce lundi 21 mars, Coris Bank International célèbre ses 05 premières années d'existence au Bénin. Plusieurs manifestations sont prévues dans ce cadre à travers plusieurs villes dont Cotonou, Porto-Novo, Bohicon

F. A. A.

Categories: Afrique

Un chef-couvent Egoun-Egoun déposé en prison

Tue, 03/22/2022 - 14:21

Un chef-couvent des Egoun-Egoun (culte des revenants) du 9ème arrondissement de Cotonou n'est plus libre de ses mouvements depuis, samedi 19 mars 2022, pour « manifestation non autorisée ».
Une patrouille des éléments de la Police républicaine du 9ème arrondissement de Cotonou à Fifadji et à Zogbo, samedi dernier, a permis d'interpeller un chef-couvent du culte des revenants communément appelé Egoun-Egoun lors d'une manifestation. Au total, trois personnes dont une femme ont été arrêtées lors de la manifestation non autorisée, selon Frissons radio. Les mis en cause ont été placés en garde-à-vue en attendant leur présentation au Procureur de la République près du tribunal de Cotonou.
M. M.

Categories: Afrique

Le Nigeria abrite la plus grande usine d'engrais d'Afrique

Tue, 03/22/2022 - 14:00

Le président nigérian Muhammadu Buhari a inauguré mardi dans la banlieue de la capitale économique du pays, Lagos, la plus grande usine d'Afrique de production d'engrais agricoles.

"L'usine offrira au Nigeria la possibilité de renforcer la sécurité alimentaire en ces temps difficiles", a déclaré le chef de l'État.

Le complexe de production dont la création a nécessité 2,5 milliards de dollars américains peut produire jusqu'à 3 millions de tonnes d'engrais par an, principalement des engrais azotés. L'usine appartient à l'un des plus grands conglomérats industriels nigérians, Dangote Group.

À ce jour, selon la Banque mondiale, le Nigéria a l'un des taux d'utilisation d'engrais les plus bas du secteur agricole national : environ 20 kg par hectare. Les experts recommandent d'utiliser jusqu'à 100 kg par hectare pour une agriculture efficace. Le Nigéria importe actuellement jusqu'à 80% de ses besoins en engrais minéraux. Cela entraîne une hausse du coût des denrées alimentaires et une augmentation du déficit du pays en devises fortes. Avec le lancement de la nouvelle usine, le Nigeria satisfera pleinement ses besoins en engrais et pourra en même temps devenir leur exportateur.

TASS

Categories: Afrique

Un octogénaire meurt dans un accident à Lalo

Tue, 03/22/2022 - 13:23

Un vieil homme a trouvé la mort, ce lundi 21 mars 2022, à Lalo, département du Couffo. L'accident est survenu sur l'axe Lalo-Hlassamè actuellement en chantier.
Le vieil homme selon Frissons radio revenait du marché et se rendait à Lalo quand il a chuté de sa moto, et ne s'est plus relevé. Il est âgé de 80 ans environ.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un mort dans un accident à Djakotomey

Tue, 03/22/2022 - 13:17

Un homme a été tué dans un accident de circulation, ce lundi 21 mars 2022, à Djakotomey. Le drame est survenu sur l'axe Azové-Dogbo.

La victime selon Frissons radio, est un gardien âgé de 33 ans. Il a été percuté par un automobiliste. Pour éviter un choc sur son passage, il dévie et percute le gardien qui meurt sur-le-champ. Le fonctionnaire auteur de cet accident est en garde à vue.

F. A. A.

Categories: Afrique

IFC et des partenaires s'allient pour soutenir le développement du secteur privé

Tue, 03/22/2022 - 13:14

Un groupe d'institutions africaines, européennes, multilatérales et bilatérales a lancé, ce mardi 22 mars 2022, l'Alliance pour l'entrepreneuriat en Afrique. L'initiative a pour objectif de soutenir le secteur privé, l'entrepreneuriat et le développement des petites et moyennes entreprises (PME) à travers le continent.

L'Alliance permettra de mettre en commun et d'orienter les ressources techniques et financières de ses membres afin d'améliorer le climat des affaires en Afrique et de soutenir le développement et la réussite des PME, des entreprises détenues par des femmes et des jeunes entrepreneurs. Outre ses membres initiateurs, l'Alliance entend associer des banques de développement multilatérales et bilatérales, des bailleurs bilatéraux et des banques de développement nationales africaines. La création de l'Alliance avait été annoncée lors du Sommet sur le financement des économies africaines, qui s'est tenu à Paris en mai 2021.

Les membres initiateurs de l'Alliance sont les suivants : la Banque africaine de développement (BAD) ; la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ; la Banque européenne d'investissement (BEI) ; l'Association des institutions européennes de financement du développement (EDFI) ; le Trésor français ; la Société financière internationale (IFC) ; et Proparco, la branche de l'Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé.

Le lancement de l'Alliance intervient au moment où les économies africaines commencent à se remettre des effets de la pandémie de COVID-19 et alors que les petites entreprises sont considérées comme des moteurs clés de la création d'emplois, de l'innovation et de la fourniture de biens et services essentiels sur le continent.

Cette initiative témoigne du ferme engagement des institutions africaines, européennes, multilatérales et bilatérales, en coordination avec l'Union Africaine, la Commission Européenne et d'autres partenaires, à soutenir le secteur privé en Afrique dans un contexte économique régional et mondial difficile. Les membres de l'Alliance ont signé aujourd'hui le protocole qui régira le fonctionnement de l'Alliance. IFC assurera le secrétariat de l'Alliance et contribuera à la coordination de ses activités et à sa mise en œuvre, en partenariat avec le Trésor français.

« En Afrique, les petites entreprises et les entrepreneurs sont des moteurs de croissance inclusive, de stabilité économique et de résilience. Soutenir leur croissance est essentiel pour créer des emplois et aider l'Afrique à se remettre de l'impact de la pandémie de Covid-19. L'Alliance pour l'entrepreneuriat en Afrique a été créée pour cela. IFC est fière de prendre part à cette initiative qui renforce la coopération entre les partenaires internationaux afin de donner aux petites entreprises le soutien dont elles ont besoin et qu'elles méritent », a déclaré Makhtar Diop, directeur général d'IFC.

Selon Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement pour le secteur privé, l'infrastructure et l'industrialisation « les micro, petites et moyennes entreprises sont essentielles à la prospérité de l'Afrique ». « Elles représentent 90% de toutes les entreprises et génèrent plus de la moitié des emplois. Le soutien aux entreprises existantes et à l'écosystème permettant aux entrepreneurs de créer de nouvelles entreprises innovantes est au cœur de notre stratégie pour le développement du secteur privé. La Banque africaine de développement est engagée en faveur de l'Alliance pour l'entrepreneuriat en Afrique. Nous voulons faire en sorte que les entrepreneurs africains aient les moyens de prospérer et puissent jouer un rôle important dans la résolution des défis liés au développement de l'Afrique », a-t-il ajouté.

La présidente de la BERD, Odile Renaud Basso, a soutenu que « la BERD est engagée à apporter une aide financière et technique aux petites entreprises dans les pays d'Afrique du Nord où elle investit : Égypte, Maroc, Tunisie et bientôt Algérie. Nous offrons, poursuit-elle, une vaste gamme d'outils financiers et de services de conseil en faveur des PME. En unissant nos forces à celles de nos partenaires de l'Alliance, nous pouvons avoir un plus grand impact sur la croissance économique de ces pays.

« Il est essentiel de faire en sorte que les entrepreneurs et les entreprises africaines puissent accéder au financement pour favoriser la croissance et créer des emplois. Au cours des deux dernières années, la BEI a soutenu activement les institutions financières qui aident les PME particulièrement touchées par la pandémie de COVID-19. Nous sommes heureux d'être l'un des membres initiateurs de l'Alliance pour l'entrepreneuriat en Afrique. Cette initiative associe les ressources financières et techniques et la connaissance du terrain de partenaires africains et internationaux. Ensemble, nous pouvons assurer un avenir meilleur aux entreprises africaines », a affirmé Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d'investissement.

L'Association des institutions européennes de financement du développement s'est réjouit de l'occasion qui lui est donnée de s'associer à des partenaires internationaux et africains pour favoriser la croissance des entreprises en Afrique. Pour Søren Peter Andreasen, directeur général de l'EDFI, les membres de l'EDFI ont été en mesure d'accroître leurs financements en faveur des PME sur tout le continent, démontrant ainsi leur attachement à cette importante priorité. A l'en croire, le renforcement de la collaboration, à travers cette nouvelle alliance, peut contribuer à mobiliser encore plus d'investissements en faveur du développement inclusif du secteur privé africain.

« Proparco est fier de compter parmi les membres fondateurs de l'Alliance pour l'entrepreneuriat en Afrique. Partenaire de longue date des entrepreneurs africains, Proparco s'appuiera sur l'expertise acquise grâce à l'initiative française Choose Africa pour contribuer à cette nouvelle alliance mondiale », a déclaré Grégory Clemente, directeur général de Proparco.

Emmanuel Moulin, directeur général du Trésor (France), a rappelé qu'en mai dernier, la communauté internationale s'est réunie à Paris à l'occasion du Sommet sur le financement des économies africaines pour définir ensemble des actions qui contribueront à favoriser une reprise forte et inclusive en Afrique, tirée par un secteur privé dynamique. « Aujourd'hui, nous sommes fiers d'annoncer le lancement officiel de l'Alliance pour l'entrepreneuriat en Afrique, qui réunit d'éminents partenaires au développement pour soutenir le développement du secteur privé en Afrique, principal moteur de croissance et de création d'emplois. Nous resterons engagés dans la phase de mise en œuvre pour intervenir sur le terrain, mobiliser des financements supplémentaires et promouvoir les projets tangibles et à forte valeur ajoutée portés par les membres initiateurs de l'Alliance, afin de produire des résultats concrets pour les PME africaines grâce à des produits financiers innovants », a -t-il indiqué.

Grâce à une plateforme de coopération axée sur le secteur privé, l'Alliance soutiendra le lancement de nouvelles initiatives visant à élargir les options de financement en faveur des PME africaines, qui citent le manque d'accès au financement comme un obstacle majeur à leur croissance. Selon la Banque mondiale, les PME représentent près de 90% des entreprises d'Afrique subsaharienne et 38% du PIB régional. Avant la pandémie de COVID-19, IFC estimait à 331 milliards de dollars le déficit de financement des PME africaines.

Outre le financement de projets, l'Alliance soutiendra les réformes visant à améliorer le climat des affaires et des investissements en Afrique et à faciliter le développement d'initiatives du secteur privé dans des secteurs verts et numériques plus durables.

Des institutions financières bancaires et non bancaires, d'autres organisations des secteurs public et privé (telles que des fondations, des organisations philanthropiques, des sociétés de capital-risque) et des prestataires de formation en matière de gestion d'entreprise et d'innovation (incubateurs, accélérateurs, universités) pourraient également rejoindre l'Alliance.

À propos d'IFC

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 2020, elle a investi 22 milliards de dollars dans des sociétés privées et dans des institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

La Banque africaine de développement en question

Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Il est composé de trois entités : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 41 pays africains et disposant d'un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique durable et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. À travers l'initiative « Affirmative Finance Action for Women in Africa » (AFAWA), la BAD vise à combler le déficit de 42 milliards de dollars en matière d'accès au financement et à stimuler l'esprit entrepreneurial des femmes sur le continent.

Quid de la BERD

La BERD est une banque multilatérale qui encourage le développement du secteur privé et de l'initiative entrepreneuriale dans 38 économies sur trois continents. La Banque est détenue par 71 pays ainsi que par l'UE et la BEI. Les investissements de la BERD visent à rendre les économies plus vertes, mieux gouvernées et plus inclusives, résilientes, intégrées et compétitives.

À propos de l'EDFI

L'EDFI-l'Association des institutions européennes de financement du développement a été créée en 1992 pour soutenir et promouvoir l'action des institutions bilatérales de financement du développement. Avec un portefeuille total de 44 milliards d'euros, dont plus de 10 milliards d'euros de financements climatiques, les 15 institutions membres d'EDFI partagent la vision d'un monde où le secteur privé offre aux populations des pays à revenu faible et intermédiaire des possibilités de travail décent et d'amélioration de leurs conditions de vie, et où les flux d'investissements privés sont alignés sur les Objectifs de développement durable et l'accord de Paris sur le climat. La mission de l'EDFI est de promouvoir les intérêts communs de ses membres, de guider les politiques publiques et de stimuler l'innovation dans les normes du secteur. Ses membres sont les suivants : BIO (Belgique), CDC Group (Royaume-Uni), Cofides (Espagne), DEG (Allemagne), Finnfund (Finlande), FMO (Pays-Bas), IFU (Danemark), Norfund (Norvège), OeEB (Autriche), Proparco (France), SIFEM (Suisse), Simest et CDP Development Finance (Italie), SOFID (Portugal) et Swedfund (Suède).

À propos de Proparco

Filiale du Groupe Agence française de développement (Groupe AFD) dédiée au secteur privé, Proparco intervient depuis plus de 40 ans pour promouvoir un développement durable en matière économique, sociale et environnementale. Proparco participe au financement et à l'accompagnement d'entreprises et d'établissements financiers en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou encore au Moyen- Orient. Son action se concentre sur les secteurs clés du développement : les infrastructures avec un focus sur les énergies renouvelables, l'agro-industrie, les institutions financières, la santé, l'éducation... Ses interventions visent à renforcer la contribution des acteurs privés à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par la communauté internationale en 2015. Dans ce but, Proparco finance des sociétés dont l'activité participe à la création d'emplois et de revenus décents, à la fourniture de biens et de services essentiels, ainsi qu'à la lutte contre le changement climatique. Pour un monde en commun.

DG Trésor

La Direction générale du Trésor (DG Trésor) est une direction de l'administration publique centrale française, rattachée au ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, en charge de l'analyse économique et du conseil du gouvernement dans l'élaboration et la conduite de la politique économique, commerciale et financière

Categories: Afrique

L'Eau et l'Assainissement sont avant tout une question humaine

Tue, 03/22/2022 - 12:59

Un approvisionnement en eau potable, des toilettes décentes et de bonnes pratiques d'hygiène sont des éléments fondamentaux et essentiels pour tous. Malheureusement, tous ces éléments ne sont que des concepts théoriques, surtout en 2022, et encore plus en Afrique où seul un Africain sur quatre bénéficie d'une source d'eau potable, où plus de 200 millions de personnes ne disposent pas de toilettes et où plus de 80 % des excréments humains sont déversés dans l'environnement sans aucun traitement.

L'accès à l'eau potable et à l'assainissement est à la fois un droit humain fondamental reconnu par les Nations unies et amplifié par l'objectif 6 des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Par conséquent, le rôle du plaidoyer est essentiel pour tenir les gouvernements responsables et orienter leurs politiques, augmenter la visibilité de l'assainissement tout en mettant en exergue quatre composantes clés : le développement de partenariats, la construction d'infrastructures durables, le financement et enfin l'aspect humain. Bien que l'assainissement ait ses composantes techniques et politiques, il demeure fondamentalement une question humaine.

L'absence actuelle de politiques nationales cohérentes et inclusives en matière d'assainissement est un obstacle actif à la gestion de l'assainissement sur le continent. La mise en place de lois, de politiques et de réglementations est une première étape, mais elle prend du temps - et le temps ne joue pas en faveur de l'Afrique.

L'accès à l'eau et à l'assainissement est une question extrêmement dynamique pour les populations d'Afrique. Le processus d'amélioration des politiques africaines en matière d'accès à l'eau et à l'assainissement doit refléter ce dynamisme. L'élaboration des politiques et leur mise en œuvre doivent se faire simultanément dans tous les domaines en encourageant la participation des communautés à chaque niveau de la société.

Le chemin à parcourir est encore long. La question centrale est que tous les pays africains n'ont pas encore reconnu l'assainissement comme un droit humain fondamental. Dans certains pays, il est donc difficile de faire respecter le droit des populations à l'assainissement. Dans d'autres pays, le droit à l'assainissement a été " constitutionnalisé ", rendant sa mise en œuvre beaucoup plus facile. Toutefois, même lorsque le droit à l'assainissement est légiféré, il reste à créer des politiques cohérentes, dynamiques, actualisées et inclusives. Les politiques d'assainissement sont en effet complexes, et les pays africains en sont à des stades différents d'élaboration ou de mise en œuvre de leurs politiques et réglementations, de construction d'infrastructures et d'implication du secteur privé. Cette complexité a été accentuée par une faible implication des parlements nationaux qui devraient contrôler le processus.

Ce qu'il convient de faire

En ce qui concerne la résolution de ces distorsions, l'important est de développer des plans nationaux, de renforcer les capacités, de créer des synergies, d'allouer des budgets pour la mise en œuvre et de renforcer le plaidoyer. Le Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW) a élaboré des Lignes directrices pour les politiques d'assainissement en Afrique, qui peuvent être facilement adaptées à chaque pays africain. L'idée d'avoir un ensemble de lignes directrices uniformes pour tous les pays étant née, les parlementaires, par exemple, ont un rôle clé à jouer dans le contrôle de l'action gouvernementale et le vote de lois telle que le budget.

L'ASPG fournit une plateforme pour que les ODD de l'Afrique en matière d'assainissement soient enfin atteints. La cause première de ce retard est que l'assainissement n'est pas encore pleinement compris par de nombreux gouvernements, dont certains n'ont même pas de ministère dédié à l'assainissement. Si les gouvernements ne voient pas de potentielles synergies avec les autres secteurs et le secteur privé, ils resteront aveugles à la rentabilité inhérente du secteur de l'assainissement.

Niyel mène une initiative de plaidoyer sur l'assainissement depuis 2017 afin de persuader les principaux décideurs des gouvernements nationaux du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Sénégal. L'objectif de notre plaidoyer est de collaborer avec les gouvernements pour qu'ils accordent une plus grande priorité à l'assainissement et augmentent l'utilisation de l'assainissement autonome
par opposition à l'assainissement connecté qui nécessite des infrastructures coûteuses, améliorant ainsi les résultats en matière de santé, d'économie et d'égalité des sexes pour les populations mal desservies de la région.

Pour ce faire, nous invitons par exemple les décideurs à rencontrer les communautés dans un forum ouvert pour répondre aux questions de la communauté et vice versa lors du Forum mondial de l'eau à Dakar. L'objectif est de briser la perception d'une hiérarchie et de faire naître l'idée que les dirigeants répondent à leur population et d'établir un cadre de compréhension de ce que le gouvernement peut et ne peut pas faire et le rôle de la population. Pour les décideurs, ces personnes ne sont plus des numéros sans visage, mais leurs voisins et des personnes qu'ils connaissent désormais.

Dans le cadre des insuffisances des politiques qui ne relèvent pas uniquement de la responsabilité de nos décideurs, nous avons créé un outil permettant de tester les connaissances des parties prenantes en matière d'assainissement, de mettre en évidence les problèmes liés à la chaîne de valeur, aux politiques et aux systèmes en place, mais surtout de fournir des recommandations pour un meilleur assainissement : Le championnat africain de l'assainissement. Ce championnat se décline en deux versions, une version en ligne plus populaire appelée Poop Trivia et une version hors ligne. La deuxième édition de la version hors ligne se tiendra pendant le forum mondial de l'eau à Dakar où 6 groupes d'acteurs du secteur de l'assainissement s'affronteront : parlementaires, ministères, offices nationaux, vidangeurs, jeunes professionnels de l'eau et société civile.

À la suite d'un webinaire que nous avons organisé avec le réseau africain de parlementaires pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement autour des ASPG et du rôle des parlementaires pour assurer leur mise en œuvre, les parlementaires burkinabè présents ont demandé au ministre burkinabè d'intégrer ces lignes directrices dans une stratégie sur les eaux usées et les excréta qui était en cours d'élaboration. Cette initiative témoigne de l'affirmation croissante des parlementaires sur les questions d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Sur cette base, nous organisons une réunion des parlementaires pendant le Forum mondial de l'eau à Dakar afin de réfléchir au rôle qu'ils jouent et de définir les actions futures pour assurer le développement et la mise en œuvre de politiques inclusives au niveau national dans les différents pays. De cette manière, nous souhaitons introduire une politique nationale plus nuancée que les grandes lignes de l'ASPG.

Nous appelons tous les gouvernements africains, en plus de la mise en œuvre de politiques inclusives, à garantir un environnement favorable où le secteur privé, les communautés et les médias contribuent pleinement à faire en sorte que chaque Africain ait accès à l'eau potable, à des toilettes décentes et à une bonne hygiène.

Laetitia Sadiya Delaunay/Badolo ,responsable de la planification et de la réalisation de projets de plaidoyer et d'affaires publiques, Niyel.

Categories: Afrique

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