Victime de viol par le chef du Polisario Brahim Ghali, Khadijatou Mohamed Mahmoud a fait des témoignages devant le Parlement Européen à Bruxelles.
Dans le cadre des auditions de la Commission FEMM de l'institution législative européenne sur « Les violences sexuelles et le viol comme abus de pouvoir », Khadijatou Mohamed Mahmoud, femme sahraouie a témoigné, jeudi 13 octobre 2022, sur le viol dont elle a été victime en 2010 alors qu'elle était encore mineure.
Le souvenir vivace, Khadijatou Mohamed Mahmoud a rappelé comment le chef du groupe séparatiste Brahim Ghali a abusé d'elle alors qu'elle s'est rendue en 2010 à l'ambassade du Polisario à Alger pour obtenir une autorisation de sortie.
Un reportage de la chaîne de télévision franco-israélienne I24News pour sa version web retrace le témoignage de Mme Khadijatou Mohamed Mahmoud au Parlement Européen à Bruxelles.
Khadijatou Mohamed Mahmoud exige que le chef du Polisario ne continue plus à jouir de l'impunité. La jeune femme sahraouie appelle à ce que Brahim Ghali soit arrêté et traduit en justice.
M. M.
Poursuivi dans une affaire de transfert de fonds, et d'appartenance à un groupe terroriste, le sieur A. Ahmad, de nationalité libanaise a été arrêté au Bénin au début du mois d'octobre 2022. En détention à la prison civile de Cotonou, il pourrait être extradé en Allemagne si le Bénin accède à la requête de la justice allemande.
Sous le coup d'un mandat d'arrêt international décerné contre lui par la justice allemande, le libanais A. Ahmad a été arrêté début octobre 2022 à Cotonou.
Le mis en cause selon nos sources, est poursuivi dans une affaire de transfert suspect de fonds. Le montant transféré selon les informations, avoisinerait 1 milliard de francs CFA. L'homme d'affaires serait également recherché pour son appartenance à Hezbollah, un groupe terroriste.
L'inculpé est un acteur de la filière des véhicules d'occasion. Il exerce sous le couvert de plusieurs sociétés au Bénin.
Incarcéré à la prison civile de Cotonou, il pourrait être extradé en Allemagne pour être jugé. Mais la communauté libanaise au Bénin serait hostile à son extradition.
F. A. A.
Poursuivi dans une affaire de transfert de fonds, et d'appartenance à un groupe terroriste, le sieur A. Ahmad, de nationalité libanaise a été arrêté au Bénin au début du mois d'octobre 2022. En détention à la prison civile de Cotonou, il pourrait être extradé en Allemagne si le Bénin accède à la requête de la justice allemande.
Sous le coup d'un mandat d'arrêt international décerné contre lui par la justice allemande, le libanais A. Ahmad a été arrêté début octobre 2022 à Cotonou.
Le mis en cause selon nos sources, est poursuivi dans une affaire de transfert suspect de fonds. Le montant transféré selon les informations, avoisinerait 1 milliard de francs CFA. L'homme d'affaires serait également recherché pour son appartenance à Hezbollah, un groupe terroriste.
L'inculpé est un acteur de la filière des véhicules d'occasion. Il exerce sous le couvert de plusieurs sociétés au Bénin.
Incarcéré à la prison civile de Cotonou, il pourrait être extradé en Allemagne pour être jugé. Mais la communauté libanaise au Bénin serait hostile à son extradition.
F. A. A.
De bouches à oreilles, par les réseaux sociaux, il est distillé dans l'opinion publique que l'eau qui coule des climatiseurs serait un remède efficace contre l'asthme. Une assertion totalement fausse selon les professionnels du froid et les médecins. A contrario, préviennent les spécialistes, l'eau des climatiseurs contient des déchets et expose à d'autres maladies.
‘'Je me rappelle comme si c'était hier. Je suis entré dans ce bureau de service public et je vois des agents qui consommaient cette eau à ma grande stupéfaction'', raconte Yaovi Pascal. « J'ai été plus effrayé quand ils m'ont dit que cette eau était leur ‘'sauveur'' parce que cela leur permettait de faire face aux difficultés de l'asthme. J'avoue que cela m'a paru bizarre mais je ne savais pas quoi dire. J'ai juste demandé le service qui m'avait amené et je suis reparti », ajoute-t-il. Tout comme ces agents, nombreux sont ceux qui ‘'croient'' au miracle de l'eau des climatiseurs. Imelda Ewe, jeune fille souffrant de l'asthme y a cru aussi. ‘'Moi j'ai tellement bu cette eau mais je n'ai eu aucune satisfaction. C'est du pur mensonge cette affaire'', précise-t-elle.
Aussi l'avis des spécialistes sur ce supposé remède relayé dans l'opinion publique révèle autres réalités. Lucien Kouassi Amoussou, Président de l'Association Nationale de Froid et de Climatisation du Bénin (ANFCB) explique comment cette eau s'obtient. « L'eau qui sort des climatiseurs c'est de l'eau de condensation. C'est l'eau que la surface froide de la batterie du climatiseur a récupéré de la vapeur d'eau car il y a de l'humidité dans l'air que nous respirons sous forme de vapeur. Lorsque cette vapeur vient sur la surface froide sous l'effet du ventilateur, l'humidité qu'il y a dans l'air est immédiatement condensée, c'est-à-dire qu'elle devient liquide. C'est ce qu'on draine vers l'extérieur par des tuyaux. »
Sur la qualité de cette, le spécialiste du froid est clair : « Cette eau est donc sale car cela nettoie la surface de la batterie chargé de la poussière et des gaz incondensables qui est dans l'air. Autrement dit, tout déchet polluant en suspension dans l'air y compris les carbones des gaz d'échappement se dépose dans cette eau. »
De même, poursuit le Président de l'Association Nationale de Froid et de Climatisation du Bénin (ANFCB), « la preuve est que quand on laisse un climatiseur à l'arrêt pendant longtemps, l'eau s'évapore et laisse dans le bocal la poussière sous forme de boue endurcie. »
Pour lui, s'imaginer qu'une telle eau peut avoir une vertu thérapeutique est incompréhensible. « Comment peut-on alors s'imaginer que boire une telle eau peut guérir une maladie ?, s'interroge-t-il.
Pas de preuves scientifiques
Cette affirmation n'a aucun fondement scientifique. C'est-à-dire qu'il n'y a eu aucune étude pour le prouver. « Je ne connais aucun patient asthmatique qui aurait utilisé cette eau et qui serait guéri. Mais une chose est sûre, l'asthme est une maladie chronique dont on ne guérit pas. » a répondu, Dr Gilberte Sossa, médecin généraliste interrogé à propos des supposées qualités pharmaceutiques de l'eau coulée des climatiseurs.
Quand on s'expose aux maladies
Autant qu'elle ne peut soigner l'asthme, les spécialistes s'accordent à dire que l'eau qui coule des climatiseurs ne peut rien guérir. Selon Lucien Kouassi Amoussou, « c'est une eau salle qui est seulement bonne à jeter. A la rigueur, cela peut servir d'arroser les fleurs. Ce n'est même pas conseillé d'en donner aux animaux, même pas pour laver quelque chose. » A ce sujet, déconseille le président de l'association des professionnels du froid au Bénin. « Il ne faut jamais laisser quelqu'un boire cette eau. Celui qui consomme cette eau s'expose à toutes les maladies. La diarrhée, la toux… », s'indigne-t-il. D'après l'homme du froid, « quand les climatiseurs ne sont pas entretenus, ils développent un germe appelé la légionnelle qui nait dans l'espace humide et froid des climatiseurs mal entretenus et qui donne la légionellose. C'est un mal qui n'a pas de médicaments. Et ça tue. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est conseillé d'entretenir périodiquement les climatiseurs qui sont régulièrement utilisés. C'est donc une maladie que celui qui consomme cette eau peut attraper ».
« Imaginez qu'un cafard ou un gecko est mort dans le climatiseur et tout ça a été décomposé dans cette eau…vous voyez le nombre de microbes que cette eau peut contenir ? Il faut formellement interdit la consommation de cette eau et informer les gens que c'est une eau très contaminée. », conclut-il.
C'est quoi l'asthme et comment peut-on le traiter ? Des recherches sur des sites qui traitent de question de santé (Qare et santé magazine par exemple) et des avis de médecins ont permis de mieux connaître la maladie et aussi de savoir comment s'y prendre pour vivre avec sans trop de crises.
L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches caractérisée par l'inflammation, le rétrécissement, la contraction des voies respiratoires et la production d'un excès de mucus, rendant la respiration difficile chez un sujet selon Dr Gilberte Sossa. Il se manifeste par :
● des crises d'essoufflement, une toux, une respiration sifflante
● une gêne respiratoire permanente.
L'asthme n'a pas une cause unique. « On a un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux qui interviennent dans la genèse de l'asthme. Ainsi, différents facteurs peuvent déclencher les crises chez les asthmatiques. », précise Dr Gilberte Sossa. On peut lire sur le site santé magazine que l'asthme provient donc de l'association :
● d'une prédisposition génétique à l'allergie. Bien que l'on retrouve souvent une prédisposition familiale à la survenue d'un asthme, sa transmission des parents à leurs enfants n'est pas systématique
● de facteurs environnementaux favorisants, comme les pollens, les acariens, les squames et poils d'animaux, les blattes, les moisissures, etc.
● les infections et irritants respiratoires comme la fumée de tabac, pollution de l'air, l'air froid, l'exercice physique, certains médicaments anti inflammatoires sont autant de facteurs déclenchants de l'asthme.
Les symptômes peuvent être déclenchés ou aggravés par le rhume, la grippe, la pollution, la fumée de cigarette, les parfums, les solvants, l'air froid, ou la pratique d'un sport. Le symptôme de l'asthme le plus fréquent est la crise d'essoufflement aiguë. Mais l'asthme peut également se traduire par :
● une sensation d'oppression au niveau de la cage thoracique,
● une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante,
● un essoufflement à l'effort ou une toux qui ne passe pas.
La sévérité de l'asthme est très différente d'une personne à une autre. On définit quatre stades d'asthme, en fonction de la fréquence des symptômes et de la valeur des mesures du souffle.
● l'asthme est dit « intermittent » ou stade 1, quand le sujet a moins d'une crise d'asthme par semaine (crises brèves et absence de symptômes entre les crises).
● l'asthme est dit « persistant léger » ou stade 2, lorsque l'asthmatique a plusieurs crises d'asthme par semaine (mais pas plusieurs par jour) et si les crises peuvent perturber l'activité physique et le sommeil.
● l'asthme est dit « persistant modéré » ou stade 3, quand le patient a au moins un symptôme d'asthme par jour ou des réveils la nuit assez fréquente (au moins une fois par semaine), si l'usage des bronchodilatateurs d'action rapide (traitement de crise) est quotidien ou si les crises affectent la qualité de vie.
● l'asthme est dit « persistant sévère » ou stade 4 si les symptômes sont fréquents ou permanents, les crises fréquentes, l'activité physique limitée, les réveils nocturnes habituels affectant ainsi la qualité de vie.
On distingue deux types de traitements de l'asthme. Sur le site passeport santé il est décrit les traitements possibles du mal. Ainsi, les personnes asthmatiques doivent également constamment surveiller leur capacité respiratoire, pour s'assurer de l'efficacité des traitements, et éviter de s'exposer aux facteurs qui peuvent déclencher une crise. Parfois, des médicaments contre l'allergie sont également prescrits.
● Le traitement de fond de l'asthme, qui diminuent le risque de développer une crise, se prend régulièrement, tous les jours, même lorsqu'on se sent en pleine forme afin d'éviter les crises d'asthme. Ce type de traitement calme l'inflammation des bronches qui est constamment présente, même faiblement, chez les personnes asthmatiques.
● Le traitement de la crise d'asthme est celui qui doit être pris au début ou pendant une crise d'asthme. Il agit rapidement pour dilater les bronches et ouvrir un plus grand passage pour l'air.
L'asthmatique doit donc prendre beaucoup de précautions. Pour obtenir le contrôle de l'asthme, et donc éviter les crises,il est recommandé de :
● Suivre régulièrement son traitement de fond, même après obtention d'une amélioration. Car cela a pour objectif de contrôler la maladie et de réduire considérablement les symptômes et le nombre de crises d'asthme ;
● Consulter régulièrement son médecin traitant pour son asthme, même si celui-ci paraît contrôlé.
● Eviter l'exposition aux facteurs déclenchant ou aggravant l'asthme (tabagisme actif et passif, contact avec des animaux domestiques responsables d'une allergie, exposition à des irritants pouvant être d'origine professionnelle, etc.) ;
● Prendre, dès l'apparition de symptômes (et sans attendre la survenue d'une vraie crise d'asthme), un traitement de la crise, c'est-à-dire un bronchodilatateur d'action rapide.
Verdict
L'eau qui coule de climatiseurs ne guérit pas l'asthme car l'asthme est une maladie qui ne se guérit pas et persiste toute la vie même si des phases de rémission peuvent durer plusieurs années faisant parfois oublier la maladie. Cela ne signifie pas que la maladie a disparu, mais le sujet a réussi à contrôler son mal et peut rester sans avoir des crises pendant plusieurs années.
Cokou Romain COKOU
Clément Loko, alias ”La panthère”, a battu par KO le nigérian, Félix Ezkwu, samedi 22 octobre 2022 au Nigeria. C'est dans le cadre du gala de boxe organisé par Lewis Promotion, un Nigérian vivant aux États-Unis.
Le pugiliste béninois Clément Loko, alias ”La panthère”, a battu par KO le nigérian, Félix Ezkwu lors du gala de boxe organisé, samedi 22 octobre 2022 au Nigeria par Lewis Promotion, un Nigérian vivant aux États-Unis.
La troisième victoire d'affilée pour le pugiliste béninois qui se prépare au Championnat WBC francophone de boxe.
M. M.
Le Bénin a perdu ce dimanche 23 octobre 2022 face au Soudan dans le cadre du match-aller comptant pour le 2è tour des éliminatoires à la CAN U 23.
2 buts à 0 en faveur du Soudan. C'est le score du match qui a mis aux prises les Ecureuils U 23 du Bénin et les Crocodiles du Nil U23 du Soudan ce dimanche 23 octobre 2022 au Soudan dans le cadre 2è tour des éliminatoires à la Coupe d'Afrique des Nations des moins de 23 ans (Can U23) Maroc 2023. à la CAN U 23.
Le match-retour se jouera dimanche 30 octobre 2022 au Stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
M. M.
Une soirée dinatoire de mets 100% béninois a été organisée, vendredi 21 octobre 2022, dans le jardin de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin).
En ce mois du Consommons local, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) met en lumière les mets locaux. Une soirée de dégustation a été organisée vendredi 21 octobre 2022, dans le jardin de l'institution consulaire. Il s'agit pour la CCI Bénin de manifester son « attachement à la forme " Choose in Bénin" c'est à dire Made in Bénin dans le cadre du mois de consommons local », selon les mots de Casimir Vigan, vice-président de la CCI Bénin. A l'en croire, le ‘'Consommons local'' aboutit à l'industrialisation du Bénin.
Les invités ont savouré des mets et boissons locaux dont l'igname poulet à la viande, du poulet panier au maïs, Atassi, djongoli, banane rôtie au beurre de karité, des roulettes de crêpes manioc au niébé, du Atchiékè , Tchakpalo, Weli, jus de pastèque, d'ananas, d'orange, etc.
Prenant part à la dégustation, Armelle Kouton, cheffe d'entreprise, apprécie : « Je trouve que c'est une très belle initiative à renouveler et à faire dans tous les départements. Elle est très bonne d'autant plus que nous voyons ce que le génie béninois peut faire. On a fait le tour des stands et je peux vous dire : Bénin est en train de se développer. Le Bénin est en train d'innover et je dis félicitation aux organisateurs et promoteurs ».
Pour Wilfrid Gbaguidi, Secrétaire Exécutif de la Fédération Nationale des Associations et Groupements d'Industriels du Bénin, c'est une très belle initiative.
Marc MENSAH
Le 11e forum des agents des douanes de l'espace UEMOA sera organisé en 2023 au Bénin. Le Bénin a été désigné à l'issue de la 10è édition tenue du 19 au 21 octobre 2022 à Niamey (Niger). Plusieurs recommandations ont été formulées à la clôture de la 10è édition.
Le Bénin a été désigné pour abriter le 11e forum des agents des douanes de l'Union Economique Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Le pays du président Patrice Talon a été désigné, vendredi 21 octobre 2022, lors de la clôture des travaux de la 10è édition tenue du 19 au 21 octobre 2022 à Niamey (Niger).
Un forum dont les travaux se sont bien déroulés, selon Boukari Mamane, Secrétaire Général du ministère des Finances, représentant le ministre des Finances du Niger et de Tiekoura Hamadou Daouda, Secrétaire Général du Bureau Exécutif du SNAD-Niger.
Les participants à la 11e édition ont fait des recommandations à la Commission de l'UEMOA ; aux administrations douanières et aux organisations socioprofessionnelles. A la Commission de l'UEMOA, il a été demandé la création d'un cadre régional de travail pour le partage des informations et l'élaboration d'une cartographie des risques sécuritaires ; l'appui des États membres dans la mise en œuvre de la ZLECAF et œuvrer au respect strict des dispositions du protocole additionnel N°003/2001 sur les règles d'origines.
Les administrations douanières ont été exhortées à organiser des formations à l'endroit des agents notamment sur des questions relatives à l'armement, l'identification et la maîtrise des marchandises dangereuses ; d'œuvrer à l'accélération de la dématérialisation des outils et procédures afin de combattre les barrières non tarifaires prévues par la mise en œuvre de la ZLECAF.
Les participants ont invité les organisations professionnelles à organiser des séances de sensibilisation/vulgarisation des textes et directives de l'UEMOA ainsi que des dispositions relatives à l'opérationnalisation de la ZLECAF.
« Pour notre part, en tant que pays organisateur, notre syndicat ne ménagera aucun effort de concert avec le secrétariat permanent du forum pour un suivi adéquat à l'effet de la mise en œuvre dédites recommandations », a assuré Tiekoura Hamadou Daouda, Secrétaire Général du Bureau Exécutif du SNAD-Niger.
M. M.
Une conférence-débat a réuni les promoteurs de Micro Petites et Moyennes Entreprises (MPME) autour du thème « Lumière sur les stratégies pour l'amélioration de la qualité des produits locaux », une initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin). Communications sur les instruments mis en place pour accompagner le développement des produits locaux, partage d'expériences de bénéficiaires des accompagnements, et visite de stands de produits locaux, ont été les moments forts de la conférence-débat tenue, vendredi 21 octobre 2022, à la Salle de conférence de l'Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), Pôle 7 à Abomey-Calavi.
Les Micro Petites et Moyennes Entreprises (MPME) peinent à mettre sur les différents marchés nationaux des produits alimentaires et cosmétiques respectant les normes réglementaires de mise sur le marché. Les MPME pointent du doigt les difficultés (coût-délai-échantillons) liées à l'obtention des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) des produits agroalimentaires et des homologations pour la commercialisation des produits cosmétiques.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a décidé de voler au secours de ces MPME en leur apportant l'information sur les stratégies pour l'amélioration de la qualité de leurs produits.
Dans ce cadre, une conférence-débat a été organisée, vendredi 21 octobre 2022, à la salle de conférence de l'Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), Pôle 7 à Abomey-Calavi.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des actions de la nouvelle mandature de la CCI Bénin qui « s'est donnée pour objectif d'aider les entreprises, les accompagner à se former, à se structurer, leur ouvrir les marchés ». Elle cadre avec la vision du gouvernement du président Patrice Talon de « développer le Consommons local ». « Pour consommer ce que nous produisons, nous devons d'abord transformer. Si nous devons transformer ce que nous produisons et consommer, c'est que nous devons penser d'abord à la qualité de ce que nous consommons. (…) Il faut être sûr que c'est des produits sains et bons pour la santé », a expliqué Christiane Tossou, vice-présidente Régions à la CCI Bénin à propos de l'importance de l'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).
Les entrepreneurs présents à la séance ont été informés des opportunités des filières du Pôle 7 qui couvre 24 communes et plus de 50 % de la population béninoise ainsi que des instruments mis en œuvre pour accompagner le développement des produits dans une communication présentée par Bruno Dadjo, Directeur des Programmes de l'ATDA, Pôle 7.
Le Projet d'appui aux entreprises du Programme CCI Qualité à travers sa sous-composante ‘'Accompagnement des MPME à l'obtention de l'AMM (produits alimentaires) et à l'obtention de l'AC (produits cosmétiques et compléments alimentaires) ‘'a été présentée aux participants.
Le projet vise à « accroître l'accès au marché national, des MPME conformément aux exigences réglementaires fixées par le législateur en renforçant leur compétitivité par la qualité et la traçabilité des produits », selon la communication de Apolline Aho-Glèlè, Chef Service Promotion Economique Région Cotonou à la CCI Bénin.
A l'issue de la conférence-débat, les entrepreneurs ont souhaité que ces genres de formation se déroulent souvent. La formation « permet à la vraie cible de s'y conformer parce que beaucoup de personnes n'ont pas l'information et sont en quête d'information. (…) Le Made in Benin va être une réalité d'ici à 2024 », a confié Suzanne Amoussou, une cheffe d'entreprise spécialisée dans la transformation des produits agroalimentaires, cosmétique et phyto-thérapeutique.
« Cette opportunité a été donnée par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin à tout entrepreneur qui aspire à grandir un jour. (…) Tous les détails ont été donnés en ce qui concerne la certification et l'Autorisation de mise sur le marché. Je suis impressionné par tout ce qui a été dit. (…) Avec tout ce qui a été dit, je pense que beaucoup de produits ont la forte chance d'être exportés partout », a indiqué Hodévè Odile Akowanou, une entrepreneure du secteur agro cosmétique.
Marc MENSAH
Un conducteur de véhicule a tué dans un accident de circulation, samedi 23 octobre 2022, un jeune policier dans la dépression de Pobè, département du Plateau. Après le choc fatal, le conducteur a jeté sa victime dans une brousse.
Un jeune policier, classe 2019 AP2 nommé Abdoulaye Touré est mort fauché par un véhicule dans la soirée du samedi 23 octobre 2022 à Pobè au niveau de la dépression. Le policier qui roulait à moto a cessé tout mouvement après le choc fatal.
Le conducteur du véhicule, sous prétexte de porter assistance à sa victime, a transporté le policier qui ne bougeait plus dans une brousse puis l'a abandonné.
La moto du policier est restée plusieurs heures sur les lieux de l'accident avant que les usagers ne comprennent que le conducteur a pris fuite, selon Le Potentiel.
Une enquête est ouverte.
M. M.
La communauté catholique a célébré samedi 22 octobre 2022, le 10e anniversaire du décès de Mgr René Marie EHOUZOU, ex évêque de Porto-Novo. La célébration eucharistique dite à cette occasion à la cathédrale Notre Dame de Porto-Novo, été marquée par la présence de Louis VLAVONOU, président de l'Assemblée nationale, et son prédécesseur, Adrien HOUNGBÉDJI.
17 octobre 2012- 17 octobre 2022, 10 ans que Mgr René Marie EHOUZOU a rejoint la félicité céleste. L'évêché de Porto-Novo en hommage au prélat a organisé, samedi 22 octobre 2022, une messe d'action de grâce. Pour cette célébration, Mgr Aristide GONSALLO, évêque de Porto-Novo avait à ses côtés, Mgr François GNONHOSSOU, évêque de Dassa et Mgr Bernard Toha WONTACIEN, évêque de Djougou, et une vingtaine de prêtres.
Prières, conversion, justice, amour et paix, sont les valeurs qui ont marqué la vie de Mgr René Marie EHOUZOU.
Mgr Aristide GONSALLO l'a rappelé dans son homélie. Le prélat disparu pendant son ministère, fait-il savoir, a enseigné à l'église un amour infini qu'il convient de garder en héritage, et s'en inspirer constamment.
Cette célébration eucharistique a été marquée par la présence de Louis VLAVONOU, président de l'Assemblée nationale, et de son prédécesseur, Adrien HOUNGBÉDJI.
Les Eudistes, la congrégation de Jésus et de Marie au sein de laquelle militait le prélat honoré étaient également représentés ainsi que des centaines de fidèles catholiques venus rendre hommage à celui que l'église qualifie de « pasteur chevronné ».
F. A. A.
Le corps sans vie d'une femme a été découvert dans sa chambre ce samedi 22 octobre 2022 au quartier Zouzoukanmè , commune de Klouékanmè.
Découverte macabre à Klouékanmè. Selon ‘'Le Potentiel'', le corps d'une quinquagénaire a été retrouvé par les voisins dans la matinée du samedi 22 octobre. C'est suite aux cris de détresse de sa petite-fille d'environ 3 ans. Selon les témoignages de la petite-fille aux éléments du commissariat central de Klouékanmè, elle aurait vu quatre personnes ‘'en train de faire du bruit'' avec sa grand-mère au milieu de la nuit. Sur instruction du procureur du tribunal d'Aplahoué, le corps a été déposé à la morgue de l'hôpital de Klouékanmè. Une enquête a été ouverte.
A.Ayosso
50 statuettes en ivoire finement ouvragées, 11 dents de lions et une queue d'éléphant, des pièces d'espèces en voie d'extinction, formellement interdites à la vente, ont été saisies les 13 et 14 octobre 2022 à Lomé, au cours d'une opération des agents de l'Office Central de Répression du Trafic illicite de Drogue et du Blanchiment (OCTRIDB) et du Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo.
Mamoudou KAMARA et Oumaru KAMARA, de nationalité guinéenne, ont été arrêtées le 13 octobre 2022 à Lomé avec une importante quantité d'ivoire sous formes de pièces sculptées en statuettes. Pour faire la transaction, Oumaru KAMARA s'est déplacé dans un hôtel et a été interpellé au moment où il s'apprêtait à écouler les statuettes en ivoire mis soigneusement dans un sac après avoir emballé le tout dans un linceul blanc. Son complice, Mamoudou KAMARA qu'il avait placé dans la rue pour faire le guet, avait été découvert et arrêté sans qu'il n'ait le temps de prendre la fuite.
Poursuivant l'enquête, le 14 octobre et sur collaboration de Oumaru KAMARA, qui a fourni le nom de son fournisseur pendant son interrogatoire, une équipe de l'OCRTIDB accompagnée du dénonciateur s'est transportée le même jour à la bijouterie du Sénégalais nommé SECK Moustapha, où, sur renseignement, l'équipe est parvenue à identifier ce dernier puis procéder à son interpellation.
SECK Moustapha n'a pas reconnu être le propriétaire des statuettes d'ivoire, mais a admis que c'est une personne dont il n'a pas donné le nom qui lui aurait vendu les cinquante statuettes en ivoire. « Dans l'activité de bijouterie, toute personne vient vendre les articles lorsqu'elle a besoin d'argent. C'est souvent des étrangers qui viennent me vendre et je ne connais pas ses gens et ce sont les blancs souvent qui viennent acheter », s'est-il défendu.
Il a précisé qu'il ne vend pas de l'ivoire. Pourtant, une queue d'éléphant en plus de onze dents de lions, des pièces des espèces entièrement protégées, ont été trouvées dans son atelier pendant la perquisition.
Les trois trafiquants arrêtés ont été reconnus coupables et déférés à la prison civile de Lomé le vendredi 21 octobre 2022. S'ils sont jugés, ils encourent une peine de prison allant d'un à cinq ans et d'une amende d'un (01) million à cinquante (50) millions de Francs CFA.
Rappelons que le Togo a adopté un code forestier, sans oublier les efforts de saisies d'ivoire en provenance des autres pays. Aussi, le nouveau code pénal dans son volet environnement renforce la protection de la faune et la flore dans son article 761 qui réprime d'un maximum de cinq ans de prison et de cinquante millions d'amende, toute personne qui directement ou indirectement commercialise sans droit, une espèce animale protégée.
« En ce moment où l'on dispose de preuves de plus en plus manifestes des liens entre les organisations terroristes et le crime organisé contre l'environnement avec existence de plusieurs modes de financement dudit terrorisme à travers cette criminalité environnementale sous toutes ses formes, tout acteur impliqué dans cette lutte devra doubler d'engagement aux fins de contribuer à l'application stricte de la loi, seul moyen de donner un signal fort et décourager toute autre personne ayant cette intention criminelle », a déclaré le Coordinateur assistant d'EAGLE-Togo.
Le commerce international de l'ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d'éléphants en Afrique sont en baisse. Ce sont chaque année, près de 20 000 à 30 000 éléphants qui sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds Mondial pour la Nature (WWF). Ce qui équivaut à entre 50 à 80 éléphants tués par jour. L'espèce ne compte plus que 415 000 individus en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier. (EAGLE-Togo)
Après plusieurs mois d'échange et de négociation, la Communauté des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et la junte au pouvoir en Guinée se sont entendus sur « un chronogramme consolidé de transition ». C'est le résultat des travaux d'une mission technique conduite par l'ex président Boni Yayi du 17 au 21 octobre 2022 à Conakry.
La junte au pouvoir en Guinée désormais en accord avec la CEDEAO. Un compromis de 24 mois de transition est trouvé. La décision a été prise au terme d'une mission technique qui a travaillé du 17 au 21 octobre 2022 à Conakry.
Selon le rapport publié, vendredi 21 octobre 2022, une période de transition de 24 mois couvrant les 10 points clés en vue d'un retour à ordre constitutionnel a été retenu de commun accord avec les autorités guinéennes.
Le « chronogramme consolidé de la transition » selon Abdel Fatau Musah, commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO, a été obtenu sur le principe d'un compromis dynamique. A l'en croire, il est le fruit de la volonté politique manifeste des autorités de la transition.
Très heureux de ce travail des experts de la CEDEAO, et de la junte au pouvoir, Boni Yayi a réitéré la solidarité de l'organisation sous régionale au peuple guinéen, et remercié le président de la transition pour avoir validé le chronogramme de 24 mois.
La situation sécuritaire à Karimama dans le département de l'Alibori est sous contrôle. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried L. Houngbédji a donné l'assurance, vendredi 21 octobre 2022, lors d'une rencontre avec les médias en ligne.
« La situation est sous contrôle et le gouvernement continue de veiller sur la sécurité des personnes et des biens », a déclaré Wilfried L. Houngbédji se prononçant sur la situation sécuritaire à Karimama vendredi dernier, lors d'une rencontre avec la presse en ligne.
Si les populations continuent de vaquer à leurs occupations, c'est grâce à la détermination de l'armée béninoise engagée à ne céder aucune partie du territoire aux groupes terroristes, a-t-il fait observer.
Tout en rendant hommage aux forces de défense et de sécurité, le porte-parole du gouvernement les rassure de l'appui de l'exécutif béninois à leurs côtés.
Les tentatives répétées des groupes armés ces derniers jours sont de nature à tester le dispositif de l'armée pour voir si elle va céder du territoire. Mais il est constaté fort heureusement que les soldats béninois répondent avec du feu, a signifié le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Plusieurs éléments des groupes armés ont été neutralisés, et des pertes en vies humaines enregistrées dans leurs rangs, il y a quelques jours, a-t-il rappelé.
Comme à Karimama, l'État béninois a déployé des soldats dans toutes les localités touchées par les attaques terroristes au Bénin.
De quoi garantir la sécurité à tous, et permettre aux uns et aux autres, de vaquer normalement à leurs occupations.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre 2022, dans un hôpital de référence du Bénin, une coupure de l'énergie électrique a causé la mort de quatre patients. Aussitôt connu, le drame a entraîné sur les antennes des radios, sur les plateaux de télévision et sur les réseaux sociaux, un déferlement de bons sentiments. Voici, pour l'exemple, trois bons sentiments : « Acte à punir et à décourager à jamais ». « Ça m'a abattu. » « Il faut laisser à Dieu. » Ceci demande une lumière bénino-béninoise : si d'aventure, l'un des éventuels mis en examen devait être un parent ou un ami vous venant parfois en aide, le tribunal s'en remettra à Dieu-de-Toute-Bonté. Dieu est Justice et aussi le seul qui sache faire justice. Dans sa mansuétude infinie, Il absoudra les malheureux fautifs. Dans son ciel, les ayant exonérées du purgatoire, Il prendra les quatre âmes arrachées à leurs corps par une faute humaine non préméditée. Ainsi, les cadavres étant encore frais, les Béninois auront-ils déjà, dans leur bon cœur, renoncé à toute sanction, tout en vitupérant, avec force, les futurs mis en examen.
Au demeurant, face aux quatre décès par inadvertance dans cet hôpital de référence, personne, dans la sphère horizontale et verticale du CNHU, ne s'est senti suffisamment interpellé pour présenter spontanément sa démission afin que l'honneur soit sauf. C'est que le fonctionnaire béninois normal, s'il a parfois la pleine notion de Dieu, ignore pratiquement la notion de mission qui implique celle de responsabilité personnelle. A son poste supposé de travail, il attend son salaire mensuel qui est de toujours à toujours « un salaire de misère ». Actionné par cette misère étale, il s'absente souvent, d'une absence soutenue par ses collègues à travers le mantra « il s'est levé ». Le salaire étant assuré, le miséreux s'en va courir des lièvres ailleurs pour atténuer sa misère. Tout le monde admet qu'il n'a pas à se fatiguer pour une misère reconnue et proclamée telle. Et souvent, on « se lève » à sa suite. D'autant qu'on a des diplômes en poche. Après Dieu, le Béninois normal voue un culte aux diplômes qu'il croit performants en soi. Cette croyance a failli entraîner une vraie guerre entre lui et le Chef de l'Exécutif quand celui-ci a dit voir dans son pays « un désert de compétences ». Et il est vrai que le Béninois normal entretient une intense confusion entre diplôme et compétence, entre savoir et savoir-faire. C'est peut-être pour lui plaire qu'on a créé des licences professionnelles, licences avec compétence à la clé. Mais à quoi sert une licence compétente quand la jeune laborantine licence-pro se dit « obligée de bidouiller les prélèvements » pour s'augmenter le salaire, et que les comptables licence-pro se disent « obligés de fausser les chiffres » pour s'augmenter le salaire ? Misère ! Misère ! Ô Misère !
Il y a six ou sept ans, au cours d'une négociation avec les syndicats, et alors qu'il rechignait à augmenter les salaires éternellement « de misère », le Chef de l'Exécutif s'était entendu dire par quelque membre du corps médical qu'il sera bien obligé de céder « quand les malades commenceront à mourir » pour cause de grève. Il n'y a pas eu grève en la circonstance. Les assassins d'Hippocrate ne revendiquent pas les quatre ci-dessus macchabées. Seule une faute humaine non préméditée les a arrachés à l'affection des leurs. Pour éviter ces non-préméditations donneuses de mort, tous les Béninois savent la recette et la chantent face à tous les micros tendus. Mais dès après la belle ode des bons sentiments devant les micros, ils retrouvent la bonne rengaine des mauvais sentiments, et le Bénin stagne parce que les Béninois restent inchangés. Voilà pourquoi Aimé Césaire préconise la radicalité : « Le matériau humain lui-même est à refondre. » Préconisation désespérée ? Comment peut-on refaire l'homme en profondeur ? Comment peut-il naître à nouveau ? Sur cette question cruciale, Nicodème eut quelque mal à se laisser convaincre par Jésus le Christ.
Leader des opérateurs privés sur le marché de l'Internet très haut débit fixe au Bénin, ISOCEL a annoncé une baisse drastique de ses prix d'installation - de 40.000 F CFA à 15.000 F CFA pour les particuliers ! C'était lors de la Semaine du Numérique (SENUM) organisée par la Ministre du Numérique et de la Digitalisation ; événement mené à l'initiative du Gouvernement pour faire du Bénin la plateforme numérique de l'Afrique de l'Ouest et accélérer la croissance et l'inclusion sociale.
Engagé à fournir une connexion très haut débit en volume illimité et accessible à tous les Béninois, ISOCEL a annoncé officiellement ses nouveaux tarifs d'installation au SENUM, un événement de premier ordre dans le secteur du numérique. En effet, initialement de 40.000 F CFA pour les domiciles, le nouveau prix est fixé à 15.000 F CFA et désormais, de 50.000 F CFA, il est porté à 25.000 F CFA pour les entreprises.
À cette occasion, le Directeur Général d'ISOCEL, Monsieur Robert AOUAD a déclaré : " En tant qu'entreprise proche de son public, nous prenons le temps de recueillir ses attentes afin de nous remettre en question continuellement et de fournir un service plus abordable, plus performant et plus stable.
Ainsi, nous avons identifié que l'une des barrières pour que les clients puissent accéder au service était le coût de l'installation. Ce nouveau prix revu à la baisse est une réponse directe aux souhaits de notre cible. Notre priorité est de rendre nos solutions plus accessibles à tous pour qu'ils puissent profiter de l'accès au numérique, au savoir et à l'information.
La mise en place de ces prix disruptifs est une approche réaliste que toute l'équipe d'ISOCEL et moi-même adoptons pour continuer à démontrer notre engagement envers notre public et démocratiser l'accès à la fibre optique à Cotonou et d'ici quelques mois dans le Grand Cotonou.
De plus, tous nos forfaits mensuels sont en volume illimité, ce qui signifie que la consommation ne dépend pas du volume de données téléchargées. Nos débits restent donc inchangés du début à la fin du mois.”
ISOCEL a terminé de déployer, en septembre dernier, un réseau en fibre optique de plus de 500 Km sur les 13 arrondissements de Cotonou. Marlyse BADA, Directrice Commerciale et Marketing chez ISOCEL, a déclaré : “S'il est évident que le développement du secteur numérique au Bénin repose sur la complémentarité des acteurs publics et privés, la technologie fibre utilisée par ISOCEL est entièrement conçue, financée et contrôlée par l'entreprise ; du câble sous-marin jusqu'aux derniers mètres chez l'abonné. Ce qui nous permet d'offrir les prix les plus compétitifs.
Ainsi, en tant que fournisseur de services internet totalement autonome depuis bientôt 15 ans, offrir la dernière technologie en matière d'internet était une priorité. De plus, l'offrir à un coût d'installation accessible au pouvoir d'achat des Béninois était un devoir pour soutenir réellement l'inclusion. Avec ces nouveaux prix, ISOCEL entend faciliter l'accès à la fibre optique à tous les Béninois. Pour rappel, vous ne payez les frais d'installation que pour le premier mois, ensuite vous payez l'abonnement mensuel selon la formule que vous avez choisie.''
Concrètement, pour les usages intensifs : streaming, téléchargement de photos, musique, films, télétravail, vidéoconférence etc., l'Internet fixe est devenue une solution indispensable.
ISOCEL prend donc le pari aujourd'hui d'offrir au plus grand nombre de Béninois, quel que soit leurs catégorie socio-professionnelles, l'accès à un service internet de très haut débit, en volume illimité et à moindre coût, qui rendra leur utilisation plus agréable, plus rapide à travers ces couts d'entrée revus à la baisse. Pour ISOCEL, l'Internet pour tous est plus qu'un slogan.
Voici en trois étapes, comment profiter des nouveaux prix d'installation des offres ISOCEL :
1) Sur le site web www.isoceltelecom.com , cliquez sur le bouton « Je veux la fibre »
2) Remplissez le formulaire de souscription.
3) Notre équipe commerciale vous rappellera sous 48 heures (jours ouvrables)
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site www.isoceltelecom.com ou appelez-nous au 72 27 (Appel gratuit)
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Comme annoncé, le réseau GSM promu par la Société d'infrastructures numériques du Bénin (SBIN) a été officiellement lancé vendredi 21 octobre 2022. Le ministre d'État en charge de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI et sa collègue du numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé ZOUMAROU ont présidé la cérémonie de lancement.
Un nouveau réseau GSM au Bénin. La marque Celtiis de la SBIN a été officiellement lancé ce vendredi 21 octobre 2022 à Cotonou. La gestion est confiée à une filiale du Groupe Orange.
Plusieurs autorités, notamment le ministre Romuald WADAGNI, et sa collègue du numérique et de la digitalisation étaient au lancement. On note également la présence à cette rencontre riche en couleurs, de Sékou DRAME, directeur général du groupe Sonatel, la filiale de Orange qui aura à gérer Celtiis pour une durée de trois (03) ans.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita a affirmé que les gesticulations et agitations de l'Afrique du Sud autour du Sahara marocain reflètent son incapacité à agir sur le dossier. C'était lors d'un point de presse ce jeudi 20 octobre 2022 au terme d'un entretien avec son homologue belge Mme Hadja Lahbib.
Le chef de la diplomatie marocaine a été interrogé sur l'accueil accordé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa au chef de la milice du polisario. « Qu'un torchon ou un tapis rouge ait été dressé n'altère en rien le dossier mais exprime plutôt l'incapacité à influer », a déclaré Nasser Bourita rapporté par l'agence marocaine de presse (MAP). Le ministre a souligné que « tous les développements qu'a connu le dossier, l'Afrique du Sud se retrouve du mauvais côté de l'histoire » à un moment où il faut une solution dans le cadre de l'ONU.
« Une solution basée sur la légitimité internationale, et qui distingue un Etat d'une milice, un drapeau d'un torchon, c'est ce que les gens attendent d'un pays crédible », a relevé M. Bourita. A l'en croire, « le Maroc continuera à défendre ses intérêts, et à user de tous les moyens en sa possession ». Le ministre a souligné que le comportement de Pretoria sur la question du Sahara marocain « nuit aux relations bilatérales et à tout ce qui a été construit, notamment dans les milieux économiques ».
« Une entreprise sud-africaine ne peut gagner de l'argent au Maroc en restant les bras croisés face aux agissements de son gouvernement », a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a rappelé le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du 20 août. Le Souverain avait affirmé que « le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».
« Le Maroc n'est pas surpris par ce qui se produit (par Pretoria, ndlr) ; c'est quelque chose à laquelle on s'est habitué, et qui n'a aucun effet », a indiqué le ministre. Nasser Bourita a aussi souligné que « tout ce que l'Afrique du Sud a semé par le passé, elle le récoltera à l'avenir, à savoir qu'il n'y aura aucun impact sur le dossier, son évolution et la direction qu'il prend ».
L'Afrique du Sud, poursuit le ministre, a reconnu l'entité fantoche en 2005.
Depuis 2005, 20 pays ont retiré leur reconnaissance, 10 en Afrique, dont 7 dans le voisinage de Pretoria. « Rien n'a changé » bien que l'Afrique du Sud ait rejoint le Conseil de sécurité trois fois depuis 2005 (en 2007, 2011 et 2019), a soutenu le ministre. « L'Afrique du Sud constate que la moitié du continent africain, 23 pays, ont ouvert des consulats dans les provinces du Sud, dont plusieurs pays issus de son voisinage direct et de sa région », a rappelé SEM. Bourita.
90 pays dont la Belgique et près de 10 autres pays européens ont aussi exprimé une position positive par rapport au plan d'autonomie que le Maroc a présenté en 2007. « De ces 90 pays, 30 sont des pays africains qui adoptent la même attitude positive », a indiqué le ministre.
Le chef de la diplomatie marocaine s'est également félicité de l'approche constructive adoptée par l'Union Africaine au sujet du Sahara.
A.Ayosso
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a fait une déclaration, jeudi 20 octobre 2022, au sujet de l'accueil accordé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa au chef de la milice du polisario.
Lors d'un point de presse à l'issue d'un entretien avec son homologue belge Mme Hadja Lahbib, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita s'est prononcé sur l'accueil fait par le président sud-africain Cyril Ramaphosa au chef de la milice du polisario.
« Qu'un torchon ou un tapis rouge ait été dressé n'altère en rien le dossier mais exprime plutôt l'incapacité à influer", a déclaré Nasser Bourita, jeudi 20 octobre 2022. La position qu'affiche Prétoria dans le dossier du Sahara marocain « nuit aux relations bilatérales et à tout ce qui a été construit, notamment dans les milieux économiques », a poursuivi le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.
Alors même que la communauté internationale a opté pour une solution basée sur la légitimité internationale, et qui distingue un Etat d'une milice, un drapeau d'un torchon ; l'Afrique du Sud se retrouve du mauvais côté de l'histoire, a indiqué M. Bourita.
A en croire le ministre, le Maroc n'est pas surpris par ce qui se produit. « C'est quelque chose à laquelle on s'est habitué, et qui n'a aucun effet. (…) tout ce que l'Afrique du Sud a semé par le passé, elle le récoltera à l'avenir, à savoir qu'il n'y aura aucun impact sur le dossier, son évolution et la direction qu'il prend », a expliqué SEM. Nasser Bourita
M. M.