Le Paris Saint-Germain est désormais le roi de la France. Le club de la capitale a remporté le trophée de la Ligue 1 pour la onzième fois ce samedi grâce à son nul sur la pelouse de Strasbourg.
Les Parisiens, bien qu'étant accroché en concédant le nul face à Strasbourg, ont remporté le 11e titre de leur histoire ce samedi 27 Mai au terme de la 37e journée de Ligue 1. Un sacre record pour Kylian Mbappé et ses coéquipiers.
Le capitaine de l'équipe de France, a d'ailleurs réagi après le titre. Kylian Mbappé s'est exprimé sur son compte Instagram avec un message clair : "11e titre… Mesdames messieurs, le plus grand club de France est le Paris Saint-Germain."
Félicitations !
J.S
Le Paris Saint-Germain est désormais le roi de la France. Le club de la capitale a remporté le trophée de la Ligue 1 pour la onzième fois ce samedi grâce à son nul sur la pelouse de Strasbourg.
Les Parisiens, bien qu'étant accroché en concédant le nul face à Strasbourg, ont remporté le 11e titre de leur histoire ce samedi 27 Mai au terme de la 37e journée de Ligue 1. Un sacre record pour Kylian Mbappé et ses coéquipiers.
Le capitaine de l'équipe de France, a d'ailleurs réagi après le titre. Kylian Mbappé s'est exprimé sur son compte Instagram avec un message clair : "11e titre… Mesdames messieurs, le plus grand club de France est le Paris Saint-Germain."
Félicitations !
J.S
Au terme d'une dernière journée de championnat folle ce samedi 27 Mai 2023, le Bayern est pour la 11e fois consécutive, champion d'Allemagne devant le Borrussia Dortmund.
En échec à domicile par Mayence (2-2) lors de la 34e et dernière journée de championnat ce samedi, le Borussia Dortmund a laissé filer la Bundesliga et le passe directement au club le plus habitué, le Bayern, qui s'est imposé lui, à Cologne sur le fil (2-1).
La dernière journée de Bundesliga a offert un scénario incroyable pour le titre alors que le Borussia Dortmund était déjà assis sur le trône avant le coup d'envoi, n'attendant plus que sa couronne. Mais club de la Ruhr a-t-il été rattrapé par la pression de l'évènement. Dans la foulée de l'ouverture du score du Bayern Munich à Cologne, sur une merveille de frappe enveloppée de Kingsley Coman (8e), le leader a cédé par deux fois en première période face à Mayence. D'abord sur une tête au premier poteau signée Hanche-Olsen, qui a coupé un corner (0-1, 15e), puis suite à une autre tête d'Onisiwo, qui a profité d'une erreur de marquage pour doubler le score sur un centre de Lee (0-2, 24e). Entre ces deux réalisations, Sébastien Haller a raté un pénalty (19e) qui aurait pu permettre à son équipe de sortir la tête de l'eau.
Dortmund est rentré à la pause avec deux buts encaissés, tandis que le Bayern, lui, regagnait le vestiaire avec un avantage psychologique. Après la pause, ce sont encore les joueurs de Mayence qui se montraient les plus dangereux en contre, frôlant même le troisième but, tandis qu'Haller était trop court sur un centre (59e). Dans le même temps ou presque, Yann Sommer réussissait une parade exceptionnelle (60e), préservant le très court avantage du Bayern.
En marquant du droit à la 69e, avec l'aide du poteau, Raphaël Guerreiro a un peu plus enflammé le volcan local, si c'était possible. Et puis, en égalisant sur un pénalty de Ljubicic (81e), l'adversaire du Bayern lui a offert pendant quelques minutes un neuvième titre de champion d'Allemagne. Mais Jamal Musiala a surgi à la 89e minute pour valider le onzième sacre consécutif du Bayern, au terme d'un après-midi dantesque.
Sadio Mané, le Sénégalais est donc champion d'Allemagne au terme de sa première saison sous les couleurs du Bayern.
J.S
Au terme d'une dernière journée de championnat folle ce samedi 27 Mai 2023, le Bayern est pour la 11e fois consécutive, champion d'Allemagne devant le Borrussia Dortmund.
En échec à domicile par Mayence (2-2) lors de la 34e et dernière journée de championnat ce samedi, le Borussia Dortmund a laissé filer la Bundesliga et le passe directement au club le plus habitué, le Bayern, qui s'est imposé lui, à Cologne sur le fil (2-1).
La dernière journée de Bundesliga a offert un scénario incroyable pour le titre alors que le Borussia Dortmund était déjà assis sur le trône avant le coup d'envoi, n'attendant plus que sa couronne. Mais club de la Ruhr a-t-il été rattrapé par la pression de l'évènement. Dans la foulée de l'ouverture du score du Bayern Munich à Cologne, sur une merveille de frappe enveloppée de Kingsley Coman (8e), le leader a cédé par deux fois en première période face à Mayence. D'abord sur une tête au premier poteau signée Hanche-Olsen, qui a coupé un corner (0-1, 15e), puis suite à une autre tête d'Onisiwo, qui a profité d'une erreur de marquage pour doubler le score sur un centre de Lee (0-2, 24e). Entre ces deux réalisations, Sébastien Haller a raté un pénalty (19e) qui aurait pu permettre à son équipe de sortir la tête de l'eau.
Dortmund est rentré à la pause avec deux buts encaissés, tandis que le Bayern, lui, regagnait le vestiaire avec un avantage psychologique. Après la pause, ce sont encore les joueurs de Mayence qui se montraient les plus dangereux en contre, frôlant même le troisième but, tandis qu'Haller était trop court sur un centre (59e). Dans le même temps ou presque, Yann Sommer réussissait une parade exceptionnelle (60e), préservant le très court avantage du Bayern.
En marquant du droit à la 69e, avec l'aide du poteau, Raphaël Guerreiro a un peu plus enflammé le volcan local, si c'était possible. Et puis, en égalisant sur un pénalty de Ljubicic (81e), l'adversaire du Bayern lui a offert pendant quelques minutes un neuvième titre de champion d'Allemagne. Mais Jamal Musiala a surgi à la 89e minute pour valider le onzième sacre consécutif du Bayern, au terme d'un après-midi dantesque.
Sadio Mané, le Sénégalais est donc champion d'Allemagne au terme de sa première saison sous les couleurs du Bayern.
J.S
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) a tenu du 24 au 26 mai 2023, sa 3e session plénière. Plusieurs sujets d'actualité, notamment l'insécurité et la cybercriminalité
dans le pays étaient au cœur des assises du clergé catholique.
La situation sécuritaire du Bénin marquée par les attaques répétées de groupes armés dans la région septentrionale, la cybercriminalité et la hausse des prix des produits de première nécessité sont entre autres, les sujets abordés par les évêques du Bénin au cours de leur 3e session plénière. Ces différentes questions selon le communiqué publié au terme des assises vendredi 26 mai, méritent selon le clergé catholique, « une profonde réflexion et des actions concrètes ». « Les prises d'otage, le préoccupant fléau de la cybercriminalité au sein de la couche juvénile, la flambée des taxes avec la hausse des prix sur les produits de première nécessité », relève le communiqué signé de Mgr Roger Houngbédji, archevêque de Cotonou, président de la CEB.
Les évêques du Bénin ont par ailleurs salué la mémoire des victimes des attaques, et présenté leurs condoléances aux familles éplorées. Ils n'ont pas manqué de saluer les efforts du gouvernement et des forces de défense et de sécurité pour assurer la sécurité des populations, et l'intégrité du territoire national.
F. A. A.
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) a tenu du 24 au 26 mai 2023, sa 3e session plénière. Plusieurs sujets d'actualité, notamment l'insécurité et la cybercriminalité
dans le pays étaient au cœur des assises du clergé catholique.
La situation sécuritaire du Bénin marquée par les attaques répétées de groupes armés dans la région septentrionale, la cybercriminalité et la hausse des prix des produits de première nécessité sont entre autres, les sujets abordés par les évêques du Bénin au cours de leur 3e session plénière. Ces différentes questions selon le communiqué publié au terme des assises vendredi 26 mai, méritent selon le clergé catholique, « une profonde réflexion et des actions concrètes ». « Les prises d'otage, le préoccupant fléau de la cybercriminalité au sein de la couche juvénile, la flambée des taxes avec la hausse des prix sur les produits de première nécessité », relève le communiqué signé de Mgr Roger Houngbédji, archevêque de Cotonou, président de la CEB.
Les évêques du Bénin ont par ailleurs salué la mémoire des victimes des attaques, et présenté leurs condoléances aux familles éplorées. Ils n'ont pas manqué de saluer les efforts du gouvernement et des forces de défense et de sécurité pour assurer la sécurité des populations, et l'intégrité du territoire national.
F. A. A.
La ville de Ouidah, au Bénin, s'apprête à devenir la principale destination de tourisme mémoriel en Afrique. Près de la porte du non-retour, une grande marina, la réplique d'un bateau négrier et une promenade du souvenir. Et surtout la réhabilitation du patrimoine lié à la traite négrière comme le fort portugais situé en plein centre-ville. Deux Antillais, Coline Toumson-Venite (chargée de mission auprès du président du Bénin) et Willy Rosier (directeur général de Bénin Tourisme) apportent leur expertise au développement du projet.
Le fort portugais abritera le musée international de la mémoire et de l'esclavage. Les travaux ont déjà commencé sur la route des esclaves qui relie Ouidah à la porte du non-retour. C'est le dossier de cette édition, signé Nathalie Sarfati et Hugo Laridon.
La ville de Ouidah, au Bénin, s'apprête à devenir la principale destination de tourisme mémoriel en Afrique. Près de la porte du non-retour, une grande marina, la réplique d'un bateau négrier et une promenade du souvenir. Et surtout la réhabilitation du patrimoine lié à la traite négrière comme le fort portugais situé en plein centre-ville. Deux Antillais, Coline Toumson-Venite (chargée de mission auprès du président du Bénin) et Willy Rosier (directeur général de Bénin Tourisme) apportent leur expertise au développement du projet.
Le fort portugais abritera le musée international de la mémoire et de l'esclavage. Les travaux ont déjà commencé sur la route des esclaves qui relie Ouidah à la porte du non-retour. C'est le dossier de cette édition, signé Nathalie Sarfati et Hugo Laridon.
La Cour de repression des Infractions Economiques et du terrorisme a déposé ce vendredi 26 mai 2023, en prison 8 présumés cybercriminels. Des gardiens penitentiaires sont en garde à vue.
8 présumés cybercriminels sont déposés en prison. 2 sont poursuivis sans mandat et une dizaine de gardiens pénitentiaires sont en garde à vue pour escroquerie, blanchiment et abus de fonction. Selon Bip Radio, deux prévenus continuent d'animer un réseau de cybercriminels depuis la prison. Les présumés cybercriminels se font passer pour des responsables de zone d'un opérateur GSM. Ils escroquent les agents Mobile Money en prétextant une actualisation des données. Une fois sur les lieux, ils communiquent un code aux agents. Leur compte sont ainsi vidés. Près de 70 victimes auraient été recensées. Les enquêtes ont été entamées depuis plusieurs mois.
A.A.A
La Cour de repression des Infractions Economiques et du terrorisme a déposé ce vendredi 26 mai 2023, en prison 8 présumés cybercriminels. Des gardiens penitentiaires sont en garde à vue.
8 présumés cybercriminels sont déposés en prison. 2 sont poursuivis sans mandat et une dizaine de gardiens pénitentiaires sont en garde à vue pour escroquerie, blanchiment et abus de fonction. Selon Bip Radio, deux prévenus continuent d'animer un réseau de cybercriminels depuis la prison. Les présumés cybercriminels se font passer pour des responsables de zone d'un opérateur GSM. Ils escroquent les agents Mobile Money en prétextant une actualisation des données. Une fois sur les lieux, ils communiquent un code aux agents. Leur compte sont ainsi vidés. Près de 70 victimes auraient été recensées. Les enquêtes ont été entamées depuis plusieurs mois.
A.A.A
Après le Sénégal lors de la 5e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023, les Guépards du Bénin pourraient affronter les Black Stars du Ghana en amical.
Très décidé pour aller disputer la CAN en Côte d'Ivoire, le Bénin va croiser le Sénégal le 17 Juin prochain au GMK à Cotonou ceci dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires.
Deuxièmes au classement derrière les champions d'Afrique en titre, déjà qualifiés, les poulains de Gernot Rohr doivent absolument arracher la victoire pour conserver leur chance de faire partir du voyage en pour la Côte d'Ivoire.
Après ce choc, le Bénin pourrait affronter le Ghana. Il s'agit d'une rencontre de gala. L'information a été dévoilée ce vendredi sur la Télévision Nationale. Initiée par l'Association Ghanéenne de Football, il s'agit d'un match amical pour célébrer les retrouvailles entre les Black Stars et les Guépards.
J.S
Après le Sénégal lors de la 5e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023, les Guépards du Bénin pourraient affronter les Black Stars du Ghana en amical.
Très décidé pour aller disputer la CAN en Côte d'Ivoire, le Bénin va croiser le Sénégal le 17 Juin prochain au GMK à Cotonou ceci dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires.
Deuxièmes au classement derrière les champions d'Afrique en titre, déjà qualifiés, les poulains de Gernot Rohr doivent absolument arracher la victoire pour conserver leur chance de faire partir du voyage en pour la Côte d'Ivoire.
Après ce choc, le Bénin pourrait affronter le Ghana. Il s'agit d'une rencontre de gala. L'information a été dévoilée ce vendredi sur la Télévision Nationale. Initiée par l'Association Ghanéenne de Football, il s'agit d'un match amical pour célébrer les retrouvailles entre les Black Stars et les Guépards.
J.S
Dans le cadre de la troisième journée de la phase de Poule à la Coupe du Monde U20, le Sénégal défie la Colombie ce samedi (Groupe C).
Les champions d'Afrique U20 comptent seulement 1 point en deux matchs. L'équipe du Sénégal se classe ainsi dernière du groupe C, derrière la Colombie, le Japon et Israël. Et pour avoir une chance de passer en 8èmes de finale ce samedi soir, les Lionceaux doivent absolument remporter leur dernier match de la phase de poules contre les Colombiens, leaders du groupe.
Le programme de ce samedi à la Coupe du monde U20 en Argentine :
Brésil vs Nigeria à 19h
République Dominicaine vs Italie à 19h
Japon vs Israël à 22h
Colombie vs Sénégal à 22h
J.S
Dans le cadre de la troisième journée de la phase de Poule à la Coupe du Monde U20, le Sénégal défie la Colombie ce samedi (Groupe C).
Les champions d'Afrique U20 comptent seulement 1 point en deux matchs. L'équipe du Sénégal se classe ainsi dernière du groupe C, derrière la Colombie, le Japon et Israël. Et pour avoir une chance de passer en 8èmes de finale ce samedi soir, les Lionceaux doivent absolument remporter leur dernier match de la phase de poules contre les Colombiens, leaders du groupe.
Le programme de ce samedi à la Coupe du monde U20 en Argentine :
Brésil vs Nigeria à 19h
République Dominicaine vs Italie à 19h
Japon vs Israël à 22h
Colombie vs Sénégal à 22h
J.S
Le directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), Létondji BEHETON a procédé vendredi 26 mai 2023 au siège de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA S.A) à Ouidah, à la remise de kits de tracteurs aux producteurs agricoles. L'initiative qui s'inscrit dans le vaste programme de mécanisation agricole au Bénin, vise à aider les producteurs à améliorer les productions.
15 agrégateurs des départements du Zou et des Collines ont reçu de la SIPI-BENIN ce vendredi 26 mai, des kits agricoles composés d'un tracteur (57 CV), d'une charrue à planches (3 fonds), d'un cultivateur (11 dents), d'un multi-semoir (5 lignes), d'une remorque (5 CV), d'un pulvérisateur Knapsac (20 litres - mécanique), d'une sous-soleuse (2 tynes), et d'un semoir. Cette dotation est le fruit d'une collaboration avec la SoNaMA à travers laquelle la SIPI-BENIN s'engage par ailleurs à fournir un soutien de préfinancement de 75 % par kit, payé directement à son partenaire (SoNaMA S.A.) ; soutenir la formation des utilisateurs des machines ; prodiguer des conseils périodiques pour le déploiement de la mécanisation agricole ; soutenir avec les partenaires techniques, l'entretien et les besoins en pièces détachées ; fournir un million (1.000.000) de FCFA par kit, pour aider les producteurs à faire face aux dépenses opérationnelles (carburant, chauffeurs, maintenance, etc.).
Pourvoir les industries en matières premières, une nécessité à la GDIZ
Observant la quantité de matières premières attendue à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le directeur général de la SIPI-BENIN a souligné que cette remise de kits n'est qu'un début. Létondji BEHETON a rappelé au cours de la cérémonie de remise de kits, le rôle important de la SIPI-BENIN auprès des industries en cours d'installation à la GDIZ ; celui de les pourvoir en matières premières de qualité, et en quantité.
A l'en croire, après 22 mois d'exploitation de la zone industrielle, des unités de transformation de matières agricoles notamment le soja (organique et conventionnel) d'une capacité de transformation de 310.000 tonnes sont déjà installées. A ces industries de soja, s'ajoutent plusieurs autres industries de transformation, a fait savoir le DG de la SIPI-BENIN évoquant la nécessité de leur procurer la matière première. « Cette demande de matière première va augmenter avec le temps, et nous travaillons d'arrache-pied pour anticiper les besoins futurs à venir », a confié Létondji BEHETON.
Très heureux de recevoir ces tracteurs, Alidou AKODA, directeur général de CECOTRA SARL au nom des agrégateurs, a exprimé ses remerciements à la SIPI-BENIN. Il a fait la promesse d'un bel usage afin que l'amélioration des productions tant souhaitée, se matérialise.
Formation des agrégateurs et suivi des tracteurs
Selon le Rodrigue ADOGONY, responsable commercial à la SoNaMa, les agrégateurs avant la remise officielle de kits, ont bénéficié d'une formation au cours de laquelle les avantages d'utiliser les machines de la SoNaMA leur ont été expliqués. Au-delà de la mise à disposition des machines, la société joue un rôle d'accompagnement complet et de suivi sur le terrain. Chaque agrégateur sera suivi par un technicien, a rassuré le responsable commercial.
Les tracteurs mis à la disposition des agrégateurs fait savoir Rodrigue ADOGONY, sont dotés d'un système de GPS qui permet de suivre chaque jour son activité, et de produire des rapports à mettre à la disposition de la SIPI-BENIN.
Au total, 40 kits de tracteurs sont prévus pour être distribués. Le reste selon les responsables de la société en charge de l'exploitation, de la promotion et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, sera livré au bureau de la SoNaMA à Parakou.
F. A. A.
Le directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), Létondji BEHETON a procédé vendredi 26 mai 2023 au siège de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA S.A) à Ouidah, à la remise de kits de tracteurs aux producteurs agricoles. L'initiative qui s'inscrit dans le vaste programme de mécanisation agricole au Bénin, vise à aider les producteurs à améliorer les productions.
15 agrégateurs des départements du Zou et des Collines ont reçu de la SIPI-BENIN ce vendredi 26 mai, des kits agricoles composés d'un tracteur (57 CV), d'une charrue à planches (3 fonds), d'un cultivateur (11 dents), d'un multi-semoir (5 lignes), d'une remorque (5 CV), d'un pulvérisateur Knapsac (20 litres - mécanique), d'une sous-soleuse (2 tynes), et d'un semoir. Cette dotation est le fruit d'une collaboration avec la SoNaMA à travers laquelle la SIPI-BENIN s'engage par ailleurs à fournir un soutien de préfinancement de 75 % par kit, payé directement à son partenaire (SoNaMA S.A.) ; soutenir la formation des utilisateurs des machines ; prodiguer des conseils périodiques pour le déploiement de la mécanisation agricole ; soutenir avec les partenaires techniques, l'entretien et les besoins en pièces détachées ; fournir un million (1.000.000) de FCFA par kit, pour aider les producteurs à faire face aux dépenses opérationnelles (carburant, chauffeurs, maintenance, etc.).
Pourvoir les industries en matières premières, une nécessité à la GDIZ
Observant la quantité de matières premières attendue à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le directeur général de la SIPI-BENIN a souligné que cette remise de kits n'est qu'un début. Létondji BEHETON a rappelé au cours de la cérémonie de remise de kits, le rôle important de la SIPI-BENIN auprès des industries en cours d'installation à la GDIZ ; celui de les pourvoir en matières premières de qualité, et en quantité.
A l'en croire, après 22 mois d'exploitation de la zone industrielle, des unités de transformation de matières agricoles notamment le soja (organique et conventionnel) d'une capacité de transformation de 310.000 tonnes sont déjà installées. A ces industries de soja, s'ajoutent plusieurs autres industries de transformation, a fait savoir le DG de la SIPI-BENIN évoquant la nécessité de leur procurer la matière première. « Cette demande de matière première va augmenter avec le temps, et nous travaillons d'arrache-pied pour anticiper les besoins futurs à venir », a confié Létondji BEHETON.
Très heureux de recevoir ces tracteurs, Alidou AKODA, directeur général de CECOTRA SARL au nom des agrégateurs, a exprimé ses remerciements à la SIPI-BENIN. Il a fait la promesse d'un bel usage afin que l'amélioration des productions tant souhaitée, se matérialise.
Formation des agrégateurs et suivi des tracteurs
Selon le Rodrigue ADOGONY, responsable commercial à la SoNaMa, les agrégateurs avant la remise officielle de kits, ont bénéficié d'une formation au cours de laquelle les avantages d'utiliser les machines de la SoNaMA leur ont été expliqués. Au-delà de la mise à disposition des machines, la société joue un rôle d'accompagnement complet et de suivi sur le terrain. Chaque agrégateur sera suivi par un technicien, a rassuré le responsable commercial.
Les tracteurs mis à la disposition des agrégateurs fait savoir Rodrigue ADOGONY, sont dotés d'un système de GPS qui permet de suivre chaque jour son activité, et de produire des rapports à mettre à la disposition de la SIPI-BENIN.
Au total, 40 kits de tracteurs sont prévus pour être distribués. Le reste selon les responsables de la société en charge de l'exploitation, de la promotion et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, sera livré au bureau de la SoNaMA à Parakou.
F. A. A.
Le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités au Bénin a pris une part active, le 25 mai 2023, dans les jardins de Novotel à Cotonou, à la célébration du 60e anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), actuelle Union Africaine (UA). La célébration de cet événement coïncide cette année avec le 48e anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30e anniversaire de la signature à Cotonou du Traité révisé de la CEDEAO. A cette occasion solennelle, l'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, a prononcé un discours plein d'optimisme sur l'avenir du continent.
Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les Chefs de missions diplomatiques et représentants des Organisations Internationales
Mesdames et Messieurs,
J'ai le très grand honneur et l'immense plaisir, en ma qualité d'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, de prendre la parole en cette occasion solennelle de célébration de la journée Mondiale de l'Afrique qui coïncide avec la commémoration du 60ème anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine, ancêtre de notre actuelle Union Africaine.
Aussi, le Groupe des Ambassades Africaines, en coordination avec la Représentation de la CEDEAO au Bénin, a convenu d'organiser en commun cette cérémonie pour fêter le 48ème anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30ème anniversaire de la signature à Cotonou du traité révisé de la CEDEAO.
Ainsi, cette initiative des diplomates africains contribuera à mettre en valeur ce groupement régional, la CEDEAO et saluer son dynamisme et sa volonté de contribuer à l'intégration africaine voulue et préparée par nos pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, depuis la Conférence de Casablanca tenue, du 4 au 7 janvier 1961.
Si la date officielle de la création de l'OUA est le 25 mai 1963, cette structuration a été précédée par des préparatifs et des volontés des pères fondateurs de cette union, qui lors de la Conférence de Casablanca, ont balisé le chemin, avec foi, vision et volonté de créer les conditions d'intégration et de solidarité entre les pays pour le bien-être et la dignité des peuples africains.
Je voudrais, en votre nom, rendre hommage à ces pères fondateurs de cette union de l'Afrique, qui ont répondu en 1961 à l'invitation du Roi du Maroc Feu Mohammed V, pour la Conférence de Casablanca. Il s'agit de Feu Kwame Nkrumah du Ghana, Modibo Keita du Mali, Amadou Sekou Touré de la Guinée Conakry, Jamal Abdel Nasser d'Egypte, Farhat Abbas du Gouvernement provisoire de la République Algérienne et Abdelkader El Allam de la Libye.
Mesdames et Messieurs,
La date du 25 mai porte en elle un double pouvoir d'évocation. Sur le plan mémoriel, elle nous replonge dans la volonté des chefs d'Etat, qui dès les premières indépendances ont pris conscience de la volonté de créer un espace de solidarité, de soutien et de partage. Au niveau géopolitique et institutionnel, cette date nous interroge, nous interpelle en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire cette Afrique tant rêvée par les pères fondateurs.
En ce jour où nous fêtons les 60 ans de notre Organisation, la question est de savoir quel est le degré d'avancement de cette construction africaine, qui est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est arrivé pour qu'elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé et cohérent.
Le monde fait face ces dernières années à un contexte difficile et particulier, et que l'Afrique a subi d'une manière très sévère : Crise sanitaire, Covid, conflits armés, terrorisme et plus récemment, les conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne, qui a bouleversé en profondeur le fragile équilibre mondial et a touché notre continent de plein fouet.
Le signe le plus emblématique de ces fragilités est lié au rétrécissement de l'offre mondiale en produits agricoles et une forte inflation des prix des denrées alimentaires et du prix des produits énergétiques.
On peut considérer qu'aujourd'hui l'UA constitue cet espace qui unit nos ambitions et exprime une vision continentale qui doit rompre avec les approches passées. L'UA est la locomotive d'une Afrique qui va de l'avant, d'une Afrique qui se fait confiance et d'une Afrique qui évolue. Elle est désormais et de plus en plus mieux outillée pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, aux politiques sociales, aux migrations, aux menaces liées à la sécurité et à la défense des souverainetés et intégrités des Etats face au séparatisme et au terrorisme.
Mesdames et Messieurs,
L'Afrique n'est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L'intégration sur notre Continent connaît des modèles avancés qui fonctionnent, qui s'améliorent et qui s'adaptent aux réalités socio-politiques. C'est ainsi que je voudrais citer la CEDEAO, qui fête ses 48 ans et aussi les 30 ans de son traité révisé signé à Cotonou.
Je voudrais en votre nom, présenter nos sincères félicitations aux pays membres de ce groupement qui se distingue par sa capacité à créer l'unité, l'homogénéité et la valeur ajoutée.
Il y a lieu aussi de mettre en valeur, en ce jour d'anniversaire, la volonté d'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF) entrée en vigueur en 2021, et qui fait de l'Afrique le plus grand marché connu du monde et constitue un accélérateur de l'intégration continentale.
Cette zone de libre-échange s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l'Afrique parmi ses principales priorités.
C'est ainsi que le Royaume du Maroc, dont le Roi feu Mohammed V fut parmi les pères fondateurs de l'unité africaine et sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, contribue au renforcement de cette union à travers l'initiative de la tenue de la réunion ministérielle des pays africains de l'Atlantique à Rabat en 2022, pour la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l'amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux défis communs. Cette initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération sud-sud en promouvant les valeurs de l'unité et de la solidarité africaines.
Aussi, le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est un réel exemple de la coopération et de l'intégration régionale. Ce projet permettra de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l'Afrique de l'Ouest et au Maroc pour desservir l'Europe. Ceci permettrait le développement d'industries et d'emplois tout au long des zones traversées.
Ainsi, le Royaume du Maroc est fermement attaché à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n'a jamais changé le cap de cette priorité, depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l'Afrique et à l'unité africaine.
Mesdames et Messieurs,
Pour conclure, on peut dire, avec une note d'optimisme que l'Afrique qui fait face à des défis complexes qui menacent sa stabilité et entravent ses capacités de développement, de paix et de sécurité, met tous les moyens nécessaires pour poursuivre son action commune pour plus de justice, de démocratie, de développement humain, de création de plus d'opportunités de travail pour nos jeunes, et d'accorder une place primordiale à la femme, afin d'atteindre un niveau suffisamment avancé créant les conditions pour un Contient plus prospère et plus audacieux.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont honoré de leur présence cette invitation pour célébrer ensemble la journée mondiale de l'Afrique dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.
Notre force est dans notre union
Vive l'intégration africaine
Merci beaucoup.
Le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités au Bénin a pris une part active, le 25 mai 2023, dans les jardins de Novotel à Cotonou, à la célébration du 60e anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), actuelle Union Africaine (UA). La célébration de cet événement coïncide cette année avec le 48e anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30e anniversaire de la signature à Cotonou du Traité révisé de la CEDEAO. A cette occasion solennelle, l'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, a prononcé un discours plein d'optimisme sur l'avenir du continent.
Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les Chefs de missions diplomatiques et représentants des Organisations Internationales
Mesdames et Messieurs,
J'ai le très grand honneur et l'immense plaisir, en ma qualité d'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, de prendre la parole en cette occasion solennelle de célébration de la journée Mondiale de l'Afrique qui coïncide avec la commémoration du 60ème anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine, ancêtre de notre actuelle Union Africaine.
Aussi, le Groupe des Ambassades Africaines, en coordination avec la Représentation de la CEDEAO au Bénin, a convenu d'organiser en commun cette cérémonie pour fêter le 48ème anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30ème anniversaire de la signature à Cotonou du traité révisé de la CEDEAO.
Ainsi, cette initiative des diplomates africains contribuera à mettre en valeur ce groupement régional, la CEDEAO et saluer son dynamisme et sa volonté de contribuer à l'intégration africaine voulue et préparée par nos pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, depuis la Conférence de Casablanca tenue, du 4 au 7 janvier 1961.
Si la date officielle de la création de l'OUA est le 25 mai 1963, cette structuration a été précédée par des préparatifs et des volontés des pères fondateurs de cette union, qui lors de la Conférence de Casablanca, ont balisé le chemin, avec foi, vision et volonté de créer les conditions d'intégration et de solidarité entre les pays pour le bien-être et la dignité des peuples africains.
Je voudrais, en votre nom, rendre hommage à ces pères fondateurs de cette union de l'Afrique, qui ont répondu en 1961 à l'invitation du Roi du Maroc Feu Mohammed V, pour la Conférence de Casablanca. Il s'agit de Feu Kwame Nkrumah du Ghana, Modibo Keita du Mali, Amadou Sekou Touré de la Guinée Conakry, Jamal Abdel Nasser d'Egypte, Farhat Abbas du Gouvernement provisoire de la République Algérienne et Abdelkader El Allam de la Libye.
Mesdames et Messieurs,
La date du 25 mai porte en elle un double pouvoir d'évocation. Sur le plan mémoriel, elle nous replonge dans la volonté des chefs d'Etat, qui dès les premières indépendances ont pris conscience de la volonté de créer un espace de solidarité, de soutien et de partage. Au niveau géopolitique et institutionnel, cette date nous interroge, nous interpelle en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire cette Afrique tant rêvée par les pères fondateurs.
En ce jour où nous fêtons les 60 ans de notre Organisation, la question est de savoir quel est le degré d'avancement de cette construction africaine, qui est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est arrivé pour qu'elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé et cohérent.
Le monde fait face ces dernières années à un contexte difficile et particulier, et que l'Afrique a subi d'une manière très sévère : Crise sanitaire, Covid, conflits armés, terrorisme et plus récemment, les conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne, qui a bouleversé en profondeur le fragile équilibre mondial et a touché notre continent de plein fouet.
Le signe le plus emblématique de ces fragilités est lié au rétrécissement de l'offre mondiale en produits agricoles et une forte inflation des prix des denrées alimentaires et du prix des produits énergétiques.
On peut considérer qu'aujourd'hui l'UA constitue cet espace qui unit nos ambitions et exprime une vision continentale qui doit rompre avec les approches passées. L'UA est la locomotive d'une Afrique qui va de l'avant, d'une Afrique qui se fait confiance et d'une Afrique qui évolue. Elle est désormais et de plus en plus mieux outillée pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, aux politiques sociales, aux migrations, aux menaces liées à la sécurité et à la défense des souverainetés et intégrités des Etats face au séparatisme et au terrorisme.
Mesdames et Messieurs,
L'Afrique n'est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L'intégration sur notre Continent connaît des modèles avancés qui fonctionnent, qui s'améliorent et qui s'adaptent aux réalités socio-politiques. C'est ainsi que je voudrais citer la CEDEAO, qui fête ses 48 ans et aussi les 30 ans de son traité révisé signé à Cotonou.
Je voudrais en votre nom, présenter nos sincères félicitations aux pays membres de ce groupement qui se distingue par sa capacité à créer l'unité, l'homogénéité et la valeur ajoutée.
Il y a lieu aussi de mettre en valeur, en ce jour d'anniversaire, la volonté d'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF) entrée en vigueur en 2021, et qui fait de l'Afrique le plus grand marché connu du monde et constitue un accélérateur de l'intégration continentale.
Cette zone de libre-échange s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l'Afrique parmi ses principales priorités.
C'est ainsi que le Royaume du Maroc, dont le Roi feu Mohammed V fut parmi les pères fondateurs de l'unité africaine et sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, contribue au renforcement de cette union à travers l'initiative de la tenue de la réunion ministérielle des pays africains de l'Atlantique à Rabat en 2022, pour la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l'amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux défis communs. Cette initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération sud-sud en promouvant les valeurs de l'unité et de la solidarité africaines.
Aussi, le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est un réel exemple de la coopération et de l'intégration régionale. Ce projet permettra de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l'Afrique de l'Ouest et au Maroc pour desservir l'Europe. Ceci permettrait le développement d'industries et d'emplois tout au long des zones traversées.
Ainsi, le Royaume du Maroc est fermement attaché à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n'a jamais changé le cap de cette priorité, depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l'Afrique et à l'unité africaine.
Mesdames et Messieurs,
Pour conclure, on peut dire, avec une note d'optimisme que l'Afrique qui fait face à des défis complexes qui menacent sa stabilité et entravent ses capacités de développement, de paix et de sécurité, met tous les moyens nécessaires pour poursuivre son action commune pour plus de justice, de démocratie, de développement humain, de création de plus d'opportunités de travail pour nos jeunes, et d'accorder une place primordiale à la femme, afin d'atteindre un niveau suffisamment avancé créant les conditions pour un Contient plus prospère et plus audacieux.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont honoré de leur présence cette invitation pour célébrer ensemble la journée mondiale de l'Afrique dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.
Notre force est dans notre union
Vive l'intégration africaine
Merci beaucoup.
(Par Roger Gbégnonvi)
Dans un ouvrage encore inédit, un jeune chercheur béninois vous soumet à une colère sourde en révélant que « La dépigmentation coûte à l'Afrique, selon des études, près de 32 milliards de dollars chaque année ». Quoi donc, cette même Afrique réputée pauvre, que la Banque mondiale et le FM n'ont de cesse de soutenir ? En quête de plus de lumière, vous interrogez Google et tombez sur la page d'une jeune journaliste béninoise qui révèle que, sur le plus grand marché de Cotonou, il se fait « 500.000 f CFA de chiffre d'affaires par jour » en matière de produits de dépigmentation. Son enquête n'a pris en compte aucun autre grand marché du Bénin, et pas davantage les femmes fortunées qui, pour se dépigmenter de façon efficace et durable, vont en pharmacie, et dont certaines prendraient de fortes mesures pour avoir des bébés à faible mélanine. Si l'enquête avait intégré aussi ces données, la part du Bénin aux 32 milliards de dollars annuels serait supérieure aux 500.000 f CFA quotidiens. Et il vous revient à l'esprit l'espèce de révolte du jeune chercheur béninois : « Les usines de production des pommades de dépigmentation ne sont même pas implantées en Afrique pour que l'argent reste sur le continent. Elles sont soit en Asie, soit en Occident ». L'Afrique enrichit les autres.
La quête de « plus de lumière » vous a plongé dans le noir de la colère rentrée. De peur qu'elle ne vienne à s'extérioriser en AVC, vous décidez de vous apaiser en vous appuyant sur la solide logique du monde. En effet, comme la guerre, l'alcoolisme et l'addiction à la drogue, la dépigmentation est un fléau et non un crime. On combat et punit le crime, non le fléau, devant quoi les Etats et les instances morales sont impuissants, quand même ils veulent la fin dudit fléau, qui n'est pas un bien mais un mal. Un mal qui concerne l'individu. Et il est difficile d'amener l'alcoolique ou l'habitué à la drogue dure de renoncer au whisky ou à la cocaïne pour consacrer l'argent au bien-être de sa famille. Il est difficile d'amener la femme noire qui a honte d'être noire – entre 15 et 49 ans, dit l'enquête – à ne plus se dépigmenter pour investir dans l'éducation de ses enfants, qu'elle élève peut-être seule. Et l'on ne blâme pas le soldat qui s'est bien comporté à la guerre en tuant les ennemis en grand nombre : on le couvre de médailles. Si le fléau devient vecteur de crime sur autrui, on punit le crime. L'alcoolique et le drogué basculent parfois dans le crime sur autrui du fait du fléau qui les mine. Or le fléau de la dépigmentation affiche une certaine innocence, il mine l'individu sans déborder sur autrui.
Pour autant l'on doit combattre la dépigmentation, faute de la punir. En quoi faisant ? Il faut expliquer à tous les enfants noirs, garçons et filles, les origines du « Black is beautiful ». Au sortir de l'esclavage (auquel des chefs noirs ont pris part de même que des lettrés noirs ont prêté main forte à la colonisation), de la ségrégation raciale et de l'apartheid, au sortir de ces trois fléaux, que des humanistes requalifieront en crimes contre l'humanité, crimes non punis, le Noir s'est vu enlaidi au moral et au physique, il s'est vu misérable et méprisable et a cru devoir ressembler á ceux qui l'ont le plus enlaidi et méprisé. Et, prenant une sorte de revanche, il énonça que « le Noir est beau ». Aussi ! Comme un inavouable regret de n'être pas blanc.
Regret aussi inavouable qu'absurde, car aucune couleur n'est belle ou laide en soi. « La beauté sera convulsive ou ne sera pas ». Toute beauté se tisse du mélange de plusieurs différences, voire de plusieurs oppositions ou contradictions assumées par l'intelligence. Et il y a négation de la vérité et du réel à vouloir effacer les différences et pousser à l'uniformisme blanc le monde arc-en-ciel. Voilà ce qu'il faut expliquer dès leur bas âge aux enfants noirs de la terre, leur proposer une psychanalyse de la dépigmentation pour les détourner à jamais du fléau de la dépigmentation, un mimétisme porteur d'immobilisme de l'esprit. Dans Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon écrit, à juste raison : « Il ne faut pas essayer de fixer l'homme, puisque son destin est d'être lâché. » Que donc se lâche le Noir ! Comme tout homme.
(Par Roger Gbégnonvi)
Dans un ouvrage encore inédit, un jeune chercheur béninois vous soumet à une colère sourde en révélant que « La dépigmentation coûte à l'Afrique, selon des études, près de 32 milliards de dollars chaque année ». Quoi donc, cette même Afrique réputée pauvre, que la Banque mondiale et le FM n'ont de cesse de soutenir ? En quête de plus de lumière, vous interrogez Google et tombez sur la page d'une jeune journaliste béninoise qui révèle que, sur le plus grand marché de Cotonou, il se fait « 500.000 f CFA de chiffre d'affaires par jour » en matière de produits de dépigmentation. Son enquête n'a pris en compte aucun autre grand marché du Bénin, et pas davantage les femmes fortunées qui, pour se dépigmenter de façon efficace et durable, vont en pharmacie, et dont certaines prendraient de fortes mesures pour avoir des bébés à faible mélanine. Si l'enquête avait intégré aussi ces données, la part du Bénin aux 32 milliards de dollars annuels serait supérieure aux 500.000 f CFA quotidiens. Et il vous revient à l'esprit l'espèce de révolte du jeune chercheur béninois : « Les usines de production des pommades de dépigmentation ne sont même pas implantées en Afrique pour que l'argent reste sur le continent. Elles sont soit en Asie, soit en Occident ». L'Afrique enrichit les autres.
La quête de « plus de lumière » vous a plongé dans le noir de la colère rentrée. De peur qu'elle ne vienne à s'extérioriser en AVC, vous décidez de vous apaiser en vous appuyant sur la solide logique du monde. En effet, comme la guerre, l'alcoolisme et l'addiction à la drogue, la dépigmentation est un fléau et non un crime. On combat et punit le crime, non le fléau, devant quoi les Etats et les instances morales sont impuissants, quand même ils veulent la fin dudit fléau, qui n'est pas un bien mais un mal. Un mal qui concerne l'individu. Et il est difficile d'amener l'alcoolique ou l'habitué à la drogue dure de renoncer au whisky ou à la cocaïne pour consacrer l'argent au bien-être de sa famille. Il est difficile d'amener la femme noire qui a honte d'être noire – entre 15 et 49 ans, dit l'enquête – à ne plus se dépigmenter pour investir dans l'éducation de ses enfants, qu'elle élève peut-être seule. Et l'on ne blâme pas le soldat qui s'est bien comporté à la guerre en tuant les ennemis en grand nombre : on le couvre de médailles. Si le fléau devient vecteur de crime sur autrui, on punit le crime. L'alcoolique et le drogué basculent parfois dans le crime sur autrui du fait du fléau qui les mine. Or le fléau de la dépigmentation affiche une certaine innocence, il mine l'individu sans déborder sur autrui.
Pour autant l'on doit combattre la dépigmentation, faute de la punir. En quoi faisant ? Il faut expliquer à tous les enfants noirs, garçons et filles, les origines du « Black is beautiful ». Au sortir de l'esclavage (auquel des chefs noirs ont pris part de même que des lettrés noirs ont prêté main forte à la colonisation), de la ségrégation raciale et de l'apartheid, au sortir de ces trois fléaux, que des humanistes requalifieront en crimes contre l'humanité, crimes non punis, le Noir s'est vu enlaidi au moral et au physique, il s'est vu misérable et méprisable et a cru devoir ressembler á ceux qui l'ont le plus enlaidi et méprisé. Et, prenant une sorte de revanche, il énonça que « le Noir est beau ». Aussi ! Comme un inavouable regret de n'être pas blanc.
Regret aussi inavouable qu'absurde, car aucune couleur n'est belle ou laide en soi. « La beauté sera convulsive ou ne sera pas ». Toute beauté se tisse du mélange de plusieurs différences, voire de plusieurs oppositions ou contradictions assumées par l'intelligence. Et il y a négation de la vérité et du réel à vouloir effacer les différences et pousser à l'uniformisme blanc le monde arc-en-ciel. Voilà ce qu'il faut expliquer dès leur bas âge aux enfants noirs de la terre, leur proposer une psychanalyse de la dépigmentation pour les détourner à jamais du fléau de la dépigmentation, un mimétisme porteur d'immobilisme de l'esprit. Dans Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon écrit, à juste raison : « Il ne faut pas essayer de fixer l'homme, puisque son destin est d'être lâché. » Que donc se lâche le Noir ! Comme tout homme.