Le tour international cycliste du Cameroun démarre ce mercredi 31 Mai 2023. Il va réunir neuf différentes équipes dont une béninoise.
Le tour cycliste du Cameroun va se tenir du mercredi 31 mai au dimanche 11 juin 2023. Après le pays hôte, l'Algérie, le Maroc, le Rwanda et le Bénin sont les quatre autres nations africaines qui prennent part à la compétition.
A l'occasion, la délégation béninoise a quitté Cotonou, ce mardi 30 mai 2023. L'équipe béninoise est représentée par cinq (05) coureurs. Il s'agit de Rémi Sowou, Soudji Romuald. Lors des Tours du Sahel (Mauritanie) et du Bénin, Fousseni Gairani, Houeto Émile et Lokossou Christian comme c'est d'eux qu'il s'agit, ont émerveillé. Raison de leur présence au Cameroun.
En plus des joueurs, la délégation béninoise est complétée par Hansinon Eugène (Mécanicien), Noutchet Ellenita (Kiné) et Fernand Gandaho (Entraîneur).
Martigues SC (France), Team France Club de la Défense (France) et Global Cycling (Hollande) sont les équipes qui représenteront l'Europe au cours de ce tour international cycliste du Cameroun.
J.S
Le réseau Celtiis lancé le 21 octobre 2022 par la Société béninoise d'infrastructures numériques (SBIN) fait son chemin sur le marché de la téléphonie mobile au Bénin. L'opérateur GSM en un trimestre d'activités a enregistré 599 727 abonnés, soit 4,12% du marché béninois.
Dernier né des réseaux GSM au Bénin, Celtiis parvient à faire une place sur le marché de la téléphonie mobile. Après trois mois d'activités, l'opérateur GSM a réussi à s'adjuger 4,12% de marché, derrière les réseaux MTN et Moov Africa qui se partagent respectivement 60,57% et 39,43% des parts selon les derniers chiffres publiés par l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) pour le compte du dernier trimestre de l'année 2022. Selon les statistiques du régulateur, les réseaux MTN et Moov Africa présents sur le marché depuis plusieurs années ont enregistré respectivement 271 319 et 141 903 nouveaux abonnés sur la même période.
Lire le rapport présenté par l'ARCEP au 4e trimestre de l'année 2022
La ville de Rabat dispose désormais d'une Cité des Métiers et des Compétences (CMC). Ce centre de formation professionnelle de nouvelle génération a été inauguré ce mardi 30 mai 2023 par SM le Roi Mohammed VI.
Le Roi du Maroc a présidé ce mardi 23 mai, à Tamesna, la cérémonie d'inauguration de la Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de Rabat-Salé-Kénitra. Il s'agit d'un établissement de formation professionnelle de nouvelle génération
au service de l'excellence et de l'innovation.
Ce centre de formation s'intègre dans un programme global qui prévoit la réalisation
de 12 CMC dans les différentes régions du Royaume. Le coût prévisionnel de
l'investissement est de 4,4 milliards de dirhams.
La CMC de Rabat-Salé-Kénitra traduit l'intérêt particulier qu'accorde le SM le Roi au secteur de la formation professionnelle, en tant que
levier stratégique de compétitivité économique et voie prometteuse pour l'insertion professionnelle des jeunes.
La Cité a été réalisée par l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) en exécution des Hautes Orientations Royales, et conformément à la nouvelle feuille de route relative au développement de la formation professionnelle garantissant une formation de qualité et une certaine convergence entre les formations dispensées et les besoins réels du marché du travail.
La Cité des Métiers et des Compétences de Rabat-Salé-Kénitra est dotée d'espaces pédagogiques et de vie, garantissant à la fois le développement des
compétences techniques et transversales, ainsi que l'épanouissement des stagiaires.
Elle comprend 6 pôles sectoriels dédiés à l'acquisition des compétences métiers, avec 6 plateformes d'application intégrées pour une formation immersive axée sur le "learning by doing", en permettant des mises en situation complexes, proche de la réalité de l'entreprise, tout au long du processus d'apprentissage.
Le pôle "Industrie" est conçu comme une usine pédagogique avevc une dizaine de spécialités différentes relevant des métiers QHSE, des Génies
Industriel, Électrique et Mécanique, ainsi que des métiers de l'Automobile.
Ce pôle est doté d'une mini-chaîne de fabrication de bornes de recharge pour les véhicules électriques, une plateforme d'application à taille réelle dont la gestion de la production et de la
maintenance est assurée par des équipes pluridisciplinaires de stagiaires relevant des différentes spécialités du pôle.
La Cité des Métiers et des Compétences abrite aussi un pôle "Tourisme & Hôtellerie", doté d'un hôtel et restaurant pédagogiques
pour une préparation adaptée aux conditions réelles d'exercice du métier, un pôle "Agriculture" avec une ferme pédagogique, un pôle
"Gestion & Commerce" comprenant une entreprise virtuelle de simulation, un pôle "Services à la Personne et à la Communauté" avec une crèche et un appartement pédagogiques, ainsi qu'un pôle "Digital et Intelligence Artificielle".
La Cité est aussi dotée de structures communes, dont un Centre de langues et Soft Skills, un Centre d'Orientation Professionnelle, une Chaine d'innovation (Coworking, FabLab,
Digital Factory et Incubateur), un studio des MOOCs permettant de soutenir l'inclusion du Digital Learning via la production de contenus
numériques pour la formation, une Médiathèque et un Centre de Conférences.
Par rapport aux espaces de vie, la nouvelle Cité dispose d'une Maison de Stagiaires d'une capacité de 700 lits et couverts, d'une
cafétéria, d'un foyer, de plusieurs espaces de rencontres et terrains de sport (football, volleyball, handball et basketball).
La Cité occupe un espace de 10 ha et vient combler la demande de formation de l'OFPPT dans la région avec une capacité d'accueil annuelle de 3.560 places pédagogiques, qui sera portée à 4.560 dès l'année prochaine grâce aux deux antennes rattachées à la Cité. Il s'agit de l'Institut de Formation dans les Métiers de la Santé de Rabat (en cours de réalisation et offrant 560 places pédagogiques/an) et l'Institut de
Formation dans les Métiers de l'Agro-Industrie de Kénitra (Projet réalisé avec une capacité de 440 stagiaires/an).
L'offre de formation offerte par la CMC de Rabat-Salé-Kénitra concerne 8 secteurs métiers,
dont 4 nouveaux, choisis en tenant compte des spécificités du tissu économique régional. Elle se déclinera en 105 filières de formation, dont 80 nouvellement créées et 25 autres restructurées et
actualisées.
Les principales familles de métiers retenues concernent les secteurs du Digital et Intelligence Artificielle (22 filières), de la Santé (15 filières), de l'Agriculture (14 filières), du Tourisme & Hôtellerie
(13 filières), de Gestion & Commerce (13 filières), de l'Industrie (11 filières), de l'Agroalimentaire (11 filières) et des services à la personne et à la Communauté (6 filières).
En plus des formations diplômantes ouvertes sur les niveaux Technicien spécialisé, Technicien et Qualification, la carte de formation de la CMC de Rabat-Salé-Kénitra offrira également des
formations qualifiantes, de courtes durées, qui permettront l'acquisition ou l'approfondissement de compétences spécifiques et l'obtention d'un certificat de formation.
Les stagiaires de la CMC bénéficieront également d'un système de passerelles favorisant de meilleures perspectives d'évolution et
d'insertion des jeunes.
Cette infrastructure est le fruit d'un partenariat entre l'OFPPT, le Fonds Hassan II pour le
développement économique et social et le Conseil Régional de Rabat Salé-Kénitra. Le coût de sa réalisation est d'environ 380
MDH. Ce budget ne couvre pas le coût des deux Instituts spécialisés dans les métiers de la Santé et de l'Agro-Industrie rattachés à la nouvelle Cité.
La CMC de Rabat-Salé-Kénitra est la 4ème du genre à ouvrir ses portes pour accueillir les jeunes en
formation, après celles de Souss-Massa, l'Oriental et de Laâyoune Sakia-El Hamra qui ont démarré la formation entre octobre et
novembre 2022.
L'entreprise de téléphonie mobile, MTN Bénin, est heureuse d'annoncer à l'ensemble de la population béninoise son programme de volontariat du personnel, le "21 Days of Y'ello Care". Cette initiative se tiendra du 1er au 21 juin 2023 et verra la participation maximale du personnel sur les activités sélectionnées.
Ainsi, le programme démarre avec la journée nationale de l'arbre au cours de laquelle 2500 plants seront mis en terre sur une superficie d'un hectare par le personnel de l'entreprise dans la localité de Pahou, en collaboration avec le Ministère du Cadre de Vie.
Cette action s'inscrit dans le cadre des initiatives de MTN en matière d'environnement, social et de bonne gouvernance (ESG).
Pour la 16ième édition du 21 Days of Y'ello Care, l'entreprise encourage les employés de MTN à participer à des projets sociaux à fort impact au sein de leurs communautés locales. Cette année, l'accent est mis sur la mise à disposition d'outils numériques et financiers aux entrepreneurs, la facilitation de l'accès aux marchés et l'offre de mentorat et de partage des connaissances.
Le thème de cette année, « Donner aux entrepreneurs les moyens de faciliter la croissance et la création d'emplois pour les communautés », souligne l'engagement de MTN Bénin à conduire la transformation numérique et à favoriser la croissance inclusive et économique au sein du Bénin.
La campagne 2023 verra les employés de MTN Bénin s'impliquer dans le projet baptisé "Handi'Biz". Il vise à autonomiser les entrepreneurs vivant avec un handicap, ce qui s'aligne parfaitement au thème de cette année.
Le projet "Handi'Biz" de MTN Bénin s'engage à fournir un soutien complet aux entrepreneurs vivant avec un handicap. Des outils numériques et financiers essentiels, ainsi que des sessions de mentorat et de partage des connaissances, seront mis à leur disposition pour les aider à établir et à développer leurs entreprises.
Pour la Directrice Générale Uche OFODILE, ”le 21 Days of Y'ello Care démontre l'engagement continu de MTN à susciter des changements positifs au sein des communautés. Cette année, en mettant l'accent sur l'autonomisation des entrepreneurs et la création d'emplois durables, MTN Bénin aspire à favoriser une croissance économique inclusive et à renforcer les capacités entrepreneuriales des personnes vivant avec un handicap.”
MTN Bénin invite donc tous ses partenaires, les médias et le grand public à soutenir cette noble cause. Ensemble, nous pouvons créer un environnement propice à l'autonomisation des jeunes et des femmes, à la protection de l'environnement et au développement durable des communautés.
Pour en savoir plus sur la campagne 21 Days of Y'ello Care et l'initiative "Handi'Biz" lancée au Bénin, visitez www.mtn.bj et suivez-nous sur nos réseaux sociaux.
Evacués à l'hôpital militaire de Percy en France le 6 mai dernier à la suite de l'explosion survenue à la l"Ecole nationale des Officiers de Toffo le 1er mai 2023, deux des quatre soldats béninois sont décédés. Leurs corps seront rapatriés à Cotonou ce mardi 30 mai 2023 pour les obsèques prévus pour mercredi 31 mai 2023.
Deux des quatre soldats béninois évacués en France sur la dizaine de blessés graves dans l'accident pyrotechnique de l'ENO de Toffo sont décédés. Il s'agit du caporal Afoudji Foumilayo Roland âgé de 33 ans et du sergent Fantohou Mevi Jonas âgé de 37 ans qui ont succombé de leurs blessures à l'hôpital militaire de Percy en France respectivement le 9 mai 2023 et le 16 mai 2023.
Le corps des deux soldats seront rapatriés à Cotonou ce mardi 30 mai 2023 à 21 h à bord d'un vol affrété pour la circonstance. Il sera procédé ensuite à la mise en bière des corps à la morgue du Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU-HKM) de Cotonou.
Inhumation mercredi 31 mai
Selon le programme des obsèques, les dépouilles seront transférées du CNHU mercredi 31 mai 2023 à 6 heures pour la Garde Républicaine où des honneurs militaires leur seront rendus à partir de 07 h 08 minutes.
Le corps du caporal Afoudji Foumilayo Roland sera conduit à son domicile à Adjagbo pour des recueillements à partir de 10 h. Le défunt sera inhumé au cimetière d'Adjagbo après un culte au Temple Ebenezer d'Abomey-Calavi.
En ce qui concerne le sergent Fantohou Mevi Jonas, les recueillements auront lieu à son domicile à Pahou à 8 h. La dépouille sera conduite ensuite à partir de 09 h dans village Dayehoue à Klouekanmey où l'inhumation sera faite dans l'intimité familiale, après une oraison funèbre à 11 h.
L'explosion d'une soute à munitions survenue le 1er mai 2023 lors d'un transfèrement à l'Ecole Nationale des Officiers de Toffo avait fait dix blessés graves. Il y a au total 5 morts dont les deux soldats décédés en France. De sources sécuritaires, les trois soldats en soins au CNHU-HKM de Cotonou sont dans un état critique.
M. M.
Un Béninois résident dans la ville de Sfax en Tunisie a été tué dans la nuit du 22 au 23 mai 2023 lors d'une attaque raciste. Plusieurs ressortissants subsahariens ont été blessés au cours de la même attaque.
Un groupe de délinquants tunisiens a attaqué dans la nuit du 22 au 23 mai 2023, un domicile où résidaient des ressortissants subsahariens. Le bilan selon l'information rapportée par diverses sources, fait un mort. La victime serait de nationalité béninoise. 05 autres personnes originaires de divers pays de l'Afrique subsaharienne, ont été grièvement blessées. L'information a été confirmée par les autorités tunisiennes, notamment le procureur de la République de Sfax qui aurait annoncé des poursuites contre les auteurs de l'attaque. Les investigations sont en cours pour élucider les causes réelles de l'incident.
Le quotidien de Wafaa Mokhlis est bien chargé : dès le matin, cette jeune aide sa mère, malade, notamment en s'occupant des tâches ménagères. Puis elle prend le bus, direction Casablanca, où elle suit un stage. Le trajet est long — une heure — mais elle espère que cette formation lui mettra le pied à l'étrier pour une carrière dans le génie civil.
Du haut de ses 20 ans, Wafaa s'imagine, un jour, superviser des équipes de construction, un casque de chantier sur la tête.
« Beaucoup de jeunes femmes comme moi, qui étaient attirées par certains secteurs de la construction comme la peinture et le montage-finition, sont plus que jamais déterminées à se lancer dans d'autres secteurs du bâtiment, en particulier ceux considérés comme trop éprouvants pour les femmes », affirme Wafaa.
Wafaa fait partie des élèves formés à l'Institut spécialisé du bâtiment, à Casablanca, l'un des 15 centres d'enseignement et de formation professionnelle (EFTP) qui participent à des programmes financés, en partie, par la Millennium Challenge Corporation (MCC). La MCC est une agence gouvernementale américaine qui œuvre pour la croissance économique.
Un accord de 460 millions de dollars conclu en 2015 entre le Maroc et la MCC vise à stimuler l'emploi des jeunes et des femmes par la formation.
Au Maroc, seulement 21 % des femmes font partie de la main d'œuvre, et le chômage des jeunes s'élève à 32 %, selon la MCC.
Les 15 centres de formation professionnelle collaborent avec le secteur privé pour mettre en évidence les compétences qui sont nécessaires, puis fournir aux élèves la formation adaptée aux besoins des employeurs. L'un des centres se concentre sur la formation aux arts de la boulangerie et de la pâtisserie, tandis qu'un autre est consacré au tourisme.
Plus de 1 900 Marocains ont trouvé un emploi par le biais de ce programme.
À la fin de ses études, Aziza Ez Zouyny a eu du mal à trouver du travail près de chez elle, dans le centre du Maroc. Elle a déménagé à Tanger pour accroître ses chances.
Après quatre ans de recherche d'emploi, sans succès, elle a commencé à suivre des cours dans un centre professionnel. Elle y a acquis des compétences, notamment en matière de préparation à l'entretien d'embauche, ce qui l'a aidée à décrocher un poste en 2022.
« J'ai appris à définir mes objectifs, à communiquer de manière positive et à gérer le travail en équipe, une compétence que tous les jeunes devraient avoir », explique-t-elle.
La deuxième session criminelle de l'année 2023 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), s'est ouverte mardi 30 mai 2023 avec un dossier d'enlèvement et de séquestration à Ouèssè.
Poursuivi pour des faits « d'association de malfaiteurs, d'actes de terrorisme consistant en un enlèvement, une séquestration et une extorsion de fonds, vols à mains armées d'objets et de numéraires » et en détention depuis le 30 janvier 2020, le sieur T.B. a été jugé, mardi 30 mai 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Selon les faits, le prévenu et cinq autres individus armés ont enlevé deux enfants à bord d'un mini-bus sur la route de Ouèssè, département des Collines, le 5 juillet 2019. Les deux enfants kidnappés ont été relâchés ensuite moyennant le versement d'une rançon de deux millions de francs CFA. Des faits que le prévenu T.B. aurait reconnu au cours de l'enquête préliminaire.
A l'audience, mardi 30 mai, l'accusé qui s'exprime uniquement en langue peulh s'est fait assisté par un interprète. Il n'a pas reconnu les faits qu'ils lui sont reprochés.
Le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou a rappelé à l'accusé ses déclarations selon lesquelles il aurait participé à des enlèvements au Togo. L'accusé a reconnu les faits d'enlèvement et les enregistrements de ses déclarations ont été consignés, précise le procureur.
Dans ses réquisitions, le procureur a demandé la requalification de l'infraction « d'acte de terrorisme » en « enlèvement et séquestration » conformément à l'article 161 du code de procédure pénale. Il a demandé également la condamnation du prévenu à 10 ans de prison pour des faits « d'association de malfaiteurs, d'extorsion de fonds et de vols à mains armées d'objets ».
Quant à l'avocat de la défense, a relevé des insuffisances dans le dossier notamment l'absence de preuves et demande à la Cour une application moins rigide de la loi et tenant compte du temps que l'accusé à déjà passé en détention.
La Cour a condamné l'accusé à 10 ans de prison dont 5 ans ferme pour des faits « d'association de malfaiteurs, d'enlèvement et séquestration, d'extorsion de fonds et de vols à mains armées ».
C'est le premier dossier examiné à la deuxième session criminelle de l'année 2023 de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
M. M.
L'ex-maire Blaise Ahanhanzo Glèlè a été interpelé, mardi 30 mai 2023, dans une affaire de bradage des réserves administratives à Djimè Sud à Abomey. Après son audition à laBrigadecriminelle, il a été placé sous convocation
Interpellation de l'ex-maire et ministre Blaise Ahanhanzo Glèlè. Il a placé en garde à la brigade criminelle après sa présentation à l'antenne régionale à Bohicon, mardi 30 mai 2023. Après son audition, il a été placé sous convocation.
Selon les informations, l'ex-ministre, son ancien collaborateur Victorin Aholou et une dizaine de personnes sont cités dans une affaire de bradage des réserves administratives à Djimè Sud à Abomey. Des domaines ont été cédés à titre onéreux à des élus communaux, cadres techniques de la mairie et à d'autres particuliers. Les mêmes sources précisent qu'une liste de bénéficiaires retenus par arrêté du 10 juin 2011 a été falsifiée. 15 personnes ont été ajoutées sur la liste initiale comptant 75 bénéficiaires.
L'ex-maire d'Abomey, Fortunet Nouatin aurait délivré des certificats de propriété aux bénéficiaires ajoutés à la liste dont l'arrêté a été signé par son prédécesseur Blaise Ahanhanzo-Glèlè.
A.A.A
Vingt-cinq (25) équipes participeront au tournoi olympique de football femmes à Paris en 2024. Ce mardi 30 Mai 2023, les différentes sélections participantes sont fixées quant à leur adversaire pour le 1er tour de la compétition. Le tirage au sort a eu lieu ce jour au Caire en Egypte.
Au terme tirage au sort des affiches du 1er tour du tournoi de qualification olympique africain de football féminin qui aura lieu en 2024 à Paris, le Bénin affrontera la Guinée Bissau. La double confrontation se jouer les 3 et 18 juillet 2023. Les béninoises seront à Cotonou lors du match retour.
Voici le tirage au sort complet du Tournoi de qualification olympique africain de football dames :
1er tour
• Guinée-Bissau - Bénin
• Guinée - Ghana
• Burkina Faso - Mali
• Côte d'Ivoire - Sierra Leone
• Namibie - Guinée équatoriale
• Ouganda - Rwanda
• Éthiopie - Tchad
• Congo - Tanzanie
• Mozambique - RD Congo
2e tour
• Guinée-Bissau ou Bénin - Guinée ou Ghana
• Burkina Faso ou Mali - Zambie
• Côte d'Ivoire ou Sierra Leone - Tunisie
• Namibie ou Guinée équatoriale - Maroc
• Ouganda ou Rwanda - Cameroun
• Éthiopie ou Tchad - Nigéria
• Congo ou Tanzanie - Botswana
• Mozambique ou RD Congo - Afrique du Sud
3e tour
• Vainqueur Guinée-Bissau ou Bénin - Guinée ou Ghana - Vainqueur Burkina Faso ou Mali - Zambie
• Vainqueur Côte d'Ivoire ou Sierra Leone - Tunisie - Vainqueur Namibie ou Guinée équatoriale - Maroc
• Vainqueur Ouganda ou Rwanda - Cameroun - Vainqueur Éthiopie ou Tchad - Nigéria
• Vainqueur Congo ou Tanzanie - Botswana - Vainqueur Mozambique ou RD Congo - Afrique du Sud
4e tour
• Vainqueur 1er match du 3e tour - Vainqueur 2e match du 3e tour
• Vainqueur 3e match du 3e tour - Vainqueur 4e match du 3e tour
J.S
A la prison civile d'Akpro-Missérété dans le département de l'Ouémé, plusieurs policiers ont été arrêtés. Agents de la garde pénitentiaire pour la plupart, ils seraient impliqués dans une arnaque d'opérateurs Mobile money (MoMo).
Depuis sa cellule à la prison civile d'Akpro-Missérété, un détenu est parvenu à vider les comptes de plusieurs opérateurs Mobile money. Les victimes, au nombre de 70 environ, ont saisi le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'enquête ouverte après les plaintes successives, ont permis d'identifier le détenu comme étant le cerveau d'un réseau dans lequel plusieurs policiers seraient impliqués.
Le mode opératoire de ce détenu selon nos sources, consiste à envoyer ses complices auprès des agents marchands pour faire des retraits d'argent. Ce qui lui permet de récupérer leurs numéros marchands. Une fois que les numéros marchands sont récupérés, il appelle ensuite ses victimes en se faisant passer comme le représentant d'un opérateur GSM, et leur demande de valider un code qu'il leur envoie. Dès que l'agent marchand valide ce code, cela prélève automatiquement de l'argent sur le compte marchand pour le compte d'un proche au détenu. Ce dernier aurait profité d'une période de soins au CHD Porto-Novo pour opérer.
Le réseau dirigé par le détenu selon nos sources, cible les opérateurs moins avertis installés hors des grandes villes.
Dans ce dossier, l'épouse du prisonnier, sa sœur et un proche ont été placés sous mandat de dépôt. Plusieurs autres personnes sont poursuivies et placées sous convocation.
F. A. A.
Trois locataires, dont un frigoriste et un styliste, de trois boutiques distinctes sises au quartier Finagnon à Cotonou sont poursuivis en justice pour plusieurs mois de loyers impayés.
Trois maîtres-artisans sont poursuivis par leur bailleur de boutiques devant le Tribunal de commerce de Cotonou pour plusieurs mois de loyers impayés.
Selon le gérant de l'immeuble sis au quartier Finagnon à Cotonou, le frigoriste P. D., locataire d'une boutique au loyer mensuel de 35.000 F reste devoir trois cent cinquante mille (350.000) ; le styliste S.A. doit quatre-vingt mille (80.000) pour un loyer mensuel de 30.000 F et cent cinquante mille (150.000) d'impayés à W.J.H. pour un loyer mensuel de 35.000 F.
Le gérant dit avoir adressé le 17 février 2023 une mise en demeure aux trois locataires aux fins de rentrer en possession de ses loyers dus.
Le propriétaire demande la résiliation du bail respectif des trois locataires, leur expulsion et le paiement de 580.000 FCFA de loyers échus et non payés.
A l'audience du 11 mai 2023, les trois locataires indélicats ont brillé par leur absence.
Pour le tribunal, le frigoriste P. D ; le styliste S.A. et W.J.H. n'ont pas honoré leurs engagements contractuels relatifs au bail professionnel conclu. Par conséquent, le juge a prononcé la résiliation du bail portant sur les bureaux et boutiques dépendant de l'immeuble sis au quartier Finagnon à Cotonou et appartenant aux héritiers de feue MOUTAIROU Rissikatou.
Il a été ordonné l'expulsion des trois locataires.
Selon le jugement N° 038 /2023/CJ1/S3/TCC du 25 mai 2023, P. D est condamné à payer trois cent cinquante mille (350.000) FCFA ; W.J.H. cent cinquante mille (150.000) et S.A. quatre-vingt mille (80.000) F CFA au titre des loyers échus et impayés à la succession MOUTAIROU Rissikatou, représentée par Olawalé Guias AMOUSSA.
La décision est exécutoire par provision mais de moitié en ce qui concerne le paiement, a précisé le Tribunal.
M. M.
Le chanteur béninois Fanicko est désormais un enfant de Dieu né de nouveau. Il s'est fait baptiser, lundi 29 mai 2023, par immersion dans l'eau.
Fanicko de Jésus naît de nouveau. Il entame un nouveau départ dans sa relation avec Dieu. L'artiste a été baptisé d'eau dans une piscine en présence de l'artiste chanteur gospel ivoirien, KS Bloom. « Un enfant de Dieu est né de nouveau ! Aujourd'hui je me suis fait baptiser. Merci JÉSUS, Merci Ks Bloom », s'est-il réjoui sur sa page Facebook. Il cite dans sa publication Jean 3:3 : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ».
Dans son album ‘'Gâteau de Jésus'', sorti récemment, Fanicko propose à ses fans le morceau ‘'Enfant de Dieu''. Il a lancé un challenge sur ce morceau qui a déjà fait près de 30.000 vidéos sur Tiktok.
Akpédjé Ayosso
Le Tribunal de Commerce de Cotonou a tranché, le 11 mai 2023, une affaire de non-paiement de prestations réalisées dans le cadre d'un contrat de transport terrestre de marchandises conventionnelles conteneurisées ou en vrac.
La société Groupe Grande Evolution (2GE) Sarl réclame à la société R-LOGISTIC BENIN SA le paiement d'une créance de vingt-trois millions quatre cent vingt-huit mille neuf cent neuf (23 428 909) FCFA pour divers transports de marchandises vers les pays de l'hinterland et 20.000.000 à titre de dommages-intérêts.
La société R-LOGISTIC BENIN SA s'oppose et justifie avoir effectué un paiement partiel de 7 438 800 francs CFA. Lors d'un transport de marchandises effectué en 2020 par la société Groupe Grande Evolution (2GE), des conteneurs sont devenus irrécupérables à la suite d'un accident de camion sur un pont. R-LOGISTIC BENIN SA demande alors la somme de (1.177.1 18,56) francs CFA au titre de solde restant dû après compensation sur le rachat des conteneurs et (10.640.000) francs CFA au titre de frais de détention des conteneurs. La créance de la société 2GE est donc de 231.200 francs CFA.
La demande de compensation et de paiement formulée par la société RLOGISTIC BENIN SA à l'encontre de la société Groupe Grande Evolution a été rejetée.
Par jugement N° 037 /2023/CJ1/S3/TCC en date du 11 mai 2023, le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné la société R-LOGISTIC BENIN SA à payer à la société Groupe Grande Evolution (2GE) SARL la somme de FCFA dix millions neuf cent soixante-dix mille trois cent trente-neuf (10.970.339) au titre de créance en principal.
M. M.
Ce mardi 30 Mai 2023 démarre la phase à élimination directe de la Coupe du monde des moins de 20 ans en Argentine.
Début des huitièmes de finale du Mondial U20 ce mardi. Sur les huit matchs à suivre dans cette seconde phase de la compétition, deux rencontres sont à suivre ce mardi.
Le programme de ce mardi à la Coupe du monde U20 :
USA vs Nouvelle Zélande à 18h30
Ouzbékistan vs Israël 22h
J.S
Le Port Autonome de Cotonou a lancé un avis de demande de renseignement et de prix pour l'élaboration du schéma directeur informatique du PAC. La date de soumission est fixée au plus tard au 5 juin 2023. Lire critères d'éligibilité les détails.
Pour la première fois depuis son indépendance en 1962, et chose passée largement inaperçue, l'Algérie a affiché le PIB par habitant le plus faible des trois pays du Maghreb en 2021, avant la hausse exceptionnelle et brève du cours des hydrocarbures observée l'année suivante. Les gigantesques richesses naturelles de l'Algérie ne suffisent donc plus à masquer la réalité économique du pays, très en retard par rapport à ses voisins francophones du Maghreb, et qui devrait connaître de graves difficultés vers 2028.
Selon les données de la Banque mondiale, le PIB par habitant de l'Algérie s'établissait à 3 691 dollars en 2021, dernière année pour laquelle les statistiques sont disponibles, contre 3 807 dollars pour la Tunisie et 3 795 dollars pour le Maroc, qui avait jusque-là toujours occupé la dernière place parmi les trois pays du Maghreb, depuis leur indépendance.
Une économie très en retard…
En dépassant l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont ainsi réalisé une remarquable performance, vu leurs faibles richesses naturelles en comparaison avec leur voisin, un des principaux producteurs mondiaux d'hydrocarbures. Premier producteur africain de gaz naturel et troisième pour le pétrole, l'Algérie a en effet extrait 101 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2021 et environ 900 mille barils de pétrole par jour au cours de la même année, soit respectivement 53 fois et 24 fois plus que la Tunisie, dont les maigres richesses en la matière sont pourtant, elles-mêmes, considérablement supérieures à celles, quasi nulles, du Maroc. La production marocaine en hydrocarbures est si insignifiante, que le pays n'a produit, par exemple, que de 250 barils de pétrole par jour en 2021, soit environ 3 600 fois moins que l'Algérie, 150 fois moins que la Tunisie… et même 52 fois moins que la France, réputée être un pays sans pétrole (seulement 13 mille barils par jour).
Cette évolution résulte des politiques économiques inefficaces suivies par l'Algérie depuis son indépendance et la montée en puissance de sa production d'hydrocarbures, alors que le pays était de loin le plus développé du Maghreb, et même de l'ensemble du monde arabe, grâce aux nombreuses et modernes infrastructures construites et laissées par la France (qui avait dépensé dans les pays du Maghreb bien davantage que ceux-ci ne lui ont rapporté, et surtout en Algérie). Ainsi, et faute de diversification, l'économie algérienne est aujourd'hui encore très fortement dépendante des hydrocarbures, qui représentent toujours environ 90% des exportations nationales (88 % an 2022). Et ce, contrairement aux pays pétroliers et gaziers occidentaux, comme le Canada et le Royaume-Uni (respectivement 30 % et 11 %, seulement), et à ses deux voisins du Maghreb, qui sont eux aussi parvenus à faire émerger une économie très diversifiée et compétitive (agriculture, textile, composants automobiles et aéronautiques, industries chimiques, tourisme…).
En effet, et parallèlement à la mise en place d'un cadre favorable aux investissements nationaux et internationaux, la Tunisie et le Maroc ont réussi à constituer de nombreuses filières industrielles, leur permettant notamment d'occuper les premières places au niveau continental en matière d'industrialisation et d'environnement des affaires. Ainsi, et selon le dernier classement publié par la Banque africaine de développement (BAD), en novembre 2022, le Maroc et la Tunisie se classaient respectivement deuxième et quatrième des pays du continent en matière d'industrialisation, alors que l'Algérie n'arrivait à la 11e position, derrière le Sénégal (septième et pays le plus industrialisé d'Afrique de l'Ouest, devant être bientôt rejoint par la Côte d'Ivoire, qui a récemment dépassé le Ghana), ou encore le Kenya (neuvième, et pays le plus industrialisé d'Afrique de l'Est continentale).
Le Maroc devrait d'ailleurs très prochainement accéder au premier rang du classement, en dépassant l'Afrique du Sud avec laquelle l'écart est désormais inférieur à 1 %, après avoir été divisé par 17 depuis 2010 (scores actuels de 0,8327 et 0,8404, respectivement). Une évolution qui s'explique également par le déclin économique constant de l'Afrique du Sud, comme en témoigne la croissance quasi nulle enregistrée au cours de la dernière décennie (0,9 % en moyenne annuelle sur la période de 2013-2022), ou encore le fait qu'elle soit l'un des très rares pays africains à connaître une baisse du taux d'accès à l'électricité, alors même qu'une partie non négligeable de la population n'y est toujours pas connectée au réseau électrique (15,6 % fin 2020, contre moins de 1 % dans chacun des pays du Maghreb, selon la Banque mondiale). Cette régression s'accompagne, par ailleurs, de délestages désormais quotidiens et dépassant parfois les dix heures par jour, alors que les pays maghrébins ne connaissent presque jamais de coupures de courant (l'Algérie étant la seule à en connaître, mais assez rarement).
La deuxième place actuelle du Maroc avait d'ailleurs longtemps été occupée par la Tunisie, qui a récemment reculé à la quatrième position, derrière l'Égypte, suite aux difficultés qu'elle traverse depuis sa révolution de 2011. Quant à l'environnement des affaires, le Maroc et la Tunisie a se distinguent également par les grandes avancées réalisées, comme le démontre le fait que ces deux pays se soient placés, respectivement, à la troisième et à la cinquième place continentale dans le dernier classement publié en la matière par la Banque mondiale, juste avant le Covid-19, alors que l'Algérie n'occupait que la 33e position (et la 162e au niveau mondial), arrivant même très loin derrière de nombreux pays d'Afrique sub-saharienne (comme les très dynamiques Côte d'Ivoire, Sénégal et Togo). À cela, s'ajoute également un certain isolement économique de l'Algérie, qui est aujourd'hui est un des très rares pays au monde, hors minuscules États insulaires, à ne toujours pas être membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
… en contraste avec le décollage économique du Maroc
Les politiques économiques judicieuses suivies par les deux principaux voisins de l'Algérie leur ont ainsi permis de réaliser un bond considérable au cours des dernières décennies. Si la Tunisie a été pionnière, le Maroc a véritablement décollé au cours des vingt dernières années, et s'illustre aujourd'hui en étant notamment le seul pays arabe à avoir une véritable industrie automobile (et l'un des deux seuls sur le continent, avec l'Afrique du Sud, qu'il talonne désormais avec une production de près de 470 000 véhicules en 2022, essentiellement destinée à l'export, contre seulement 25 000 pour l'Égypte, pays le plus peuplé du monde arabe), et l'unique pays africain à être doté de trains appartenant à la catégorie des trains à grande vitesse, roulant à environ 300 km/h (et le seul au niveau arabe, avec la richissime Arabie saoudite). Par ailleurs, le Maroc est également devenu un acteur incontournable sur la scène africaine, en se hissant au rang de deuxième investisseur africain sur le continent (après l'Afrique du Sud, notamment présente dans les industries minières), en disposant d'un réseau bancaire particulièrement développé (à tel point que les agences bancaires marocaines sont désormais deux fois plus nombreuses que les agences françaises en Afrique subsaharienne francophone), ou encore en ayant fait de la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc, un acteur majeur du ciel africain.
De même, le dynamisme de l'économie marocaine se reflète également à travers le nombre d'entreprises nationales présentes parmi les plus grandes entreprises du continent. En effet, et selon le dernier classement annuel publié par le magazine Jeune Afrique, en mars dernier, le Maroc en comptait non moins de 56 parmi les 500 plus grandes entreprises africaines en 2021, contre seulement 12 pour l'Algérie, ou encore 46 pour l'Égypte, pays arabo-anglophone d'Afrique du Nord ayant une population 2,8 fois plus nombreuse (et qui devrait donc, théoriquement, être largement mieux représenté que le royaume chérifien). Il est d'ailleurs à noter que l'Algérie arrive même assez loin derrière la Tunisie (21 entreprises) ou encore la Côte d'Ivoire (27), et ce, malgré leur population largement inférieure (la Tunisie étant même près de quatre fois moins peuplée).
Mais si les bonnes performances du Maroc résultent, d'abord, des bonnes stratégies économiques adoptées, ainsi que de la taille de son marché intérieur (trois fois plus important que celui de la Tunisie, mais un cinquième plus petit que celui de l'Algérie), elles s'expliquent également par l'appartenance du pays à l'espace francophone, qui lui a permis d'attirer de très importants investissements français et de bénéficier d'un accès privilégié à la vaste et voisine Afrique subsaharienne francophone. Rassemblant 22 pays, celle-ci constitue, d'ailleurs, la partie globalement la plus dynamique économiquement, la plus stable, la moins endettée et la moins inégalitaire du continent (dont elle a notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 – et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne). Du fait de sa proximité géographique et linguistique, de son dynamisme et de sa plus grande stabilité, l'Afrique subsaharienne francophone fut ainsi le point de départ de l'expansion internationale des entreprises marocaines, qui ont ainsi pu gagner en taille et en expérience, avant de pouvoir ensuite s'étendre au-delà de ce vaste ensemble (dont la superficie est d'ailleurs bien plus importante qu'indiqué par la plupart des cartes géographiques en circulation, qui divisent parfois par trois ou quatre la taille du continent).
Un risque réel de faillite algérienne d'ici 2029
Alors que le Maroc a vu ses réserves de change augmenter régulièrement au cours des dernières années, pour atteindre un plus haut historique de 35,5 milliards de dollars fin mars 2023 (contre seulement 19 milliards début 2014, et grâce à la robustesse de son économie diversifiée), la forte dépendance de l'Algérie aux hydrocarbures a entraîné un effondrement des réserves de change du pays, parallèlement à une explosion de son endettement. Et ce, dans un contexte international marqué par la tendance baissière du cours des hydrocarbures, de plus en plus largement remplacés par les énergies renouvelables. En effet, les réserves de change sont passées de 193 milliards de dollars début 2014 à 45,3 milliards fin 2021, soit une baisse annuelle de 18,5 milliards de dollars en moyenne sur cette période de huit années (avant de remonter très provisoirement à 66,1 Mds fin mars 2023, suite à la hausse exceptionnelle et brève du cours des hydrocarbures après le déclenchement de la guerre en Ukraine). Et malgré les importantes restrictions imposées sur les importations, qui se situent désormais à environ 40 milliards de dollars par an (38 milliards en 2022, contre 58 milliards en 2014), les réserves de change ont tout de même continué à baisser de 13,2 milliards de dollars par année, en moyenne, sur la deuxième moitié de la période, entre début 2018 et fin 2021 (contre 23,7 milliards au cours de la première moitié).
Dans le même temps, et selon les dernières données fournies par le FMI, la dette publique du pays a considérablement augmenté, passant de seulement 7,7 % du PIB fin 2014 à 62,8 % fin 2021 (avant de redescendre, provisoirement, à 52,4 % fin 2022). Alors que l'Algérie était le pays le moins endetté des 54 pays du continent en 2014, elle est ainsi passée à la 26e place des pays africains les plus endettés en seulement sept ans, et devrait bientôt faire partie des 10 pays les plus endettés, selon les prévisions en la matière (d'autant plus qu'elle affiche un des déficits budgétaires les plus abyssaux au monde, ayant atteint 12,3 % du PIB en 2022, selon la Banque mondiale).
En effet, et à cause d'une diversification encore embryonnaire en comparaison avec les voisins du Maghreb, la situation économique du pays va continuer à s'aggraver, compte tenu du retour du prix des hydrocarbures au niveau qui était le leur avant la guerre en Ukraine (et même globalement en dessous), et de la tendance durablement baissière de leur cours, du fait de la montée en puissance des énergies renouvelables. Celles-ci connaissent d'ailleurs un tel essor, que les sources non fossiles, tirées par le solaire et l'éolien, viennent de battre un nouveau record en étant à l'origine de non moins de 39 % de la production mondiale d'électricité en 2022, et que la demande planétaire en énergies fossiles pour ce secteur devrait même commencer à décliner dès cette année, et ce, malgré la double croissance économique et démographique mondiale. Une évolution qui touche également de plus en plus le secteur automobile, avec le succès grandissant des véhicules électriques ou hybrides, dont la part a même dépassé la barre des 50 % des nouvelles ventes de véhicules en décembre dernier sur le marché allemand (55 %).
Par ailleurs, il est également à noter que la tendance à la baisse du cours des hydrocarbures est également soutenue par l'augmentation de l'offre mondiale, avec l'apparition de nouveaux gros producteurs (Canada, Brésil, Guyana…) et la multiplication des petits pays producteurs (comme le Sénégal, à partir de cette année 2023). La montée en puissance des énergies renouvelables et la hausse parallèle de l'offre mondiale en hydrocarbures constituent, justement, les raisons qui expliquent la perte d'influence de l'OPEP+, dont les dernières décisions de réduction de production n'ont absolument eu aucun impact sur les cours (revenus à chaque fois à leur niveau initial, seulement quelques jours plus tard).
Faute de profondes réformes économiques, en s'inspirant notamment de ses voisins francophones du Maghreb, les réserves de change de l'Algérie devraient donc repartir à la baisse à un rythme de plusieurs milliards de dollars par an. En effet, la timide politique de diversification en cours ne pourrait suffire qu'à couvrir la baisse future des revenus tirés des hydrocarbures, résultant à la fois de la chute durable de leur cours et de la baisse des exportations du pays en la matière (suite à la hausse de la consommation intérieure). Parallèlement, il sera difficile de réduire davantage le niveau des importations, compte tenu de l'importance des restrictions déjà imposées et de la croissance démographique du pays.
Avec des réserves de change atteignant 66,1 milliards de dollars fin mars 2023, et en supposant une baisse annuelle ramenée à seulement 10 milliards de dollars par année, contre 13,2 milliards sur la période 2018-2021 (et qui pourrait nécessiter de commencer à réduire un certain nombre de prestations sociales), l'Algérie ne devrait alors plus pouvoir couvrir que quatre mois d'importations mi-2028, soit le niveau à partir duquel un pays est considéré comme étant proche de la faillite (comme actuellement le Kenya, qui ne parvient plus à payer tous ses fonctionnaires). Cette situation, qui paraît difficilement évitable, compte tenu de la modeste politique de diversification actuellement menée, mais également du fait qu'il est peu probable que l'Algérie puisse réaliser en seulement cinq ans ce que la Tunisie et le Maroc ont mis de nombreuses années à mettre en place, obligerait alors le pays à se tourner vers les institutions financières internationales et à mettre en œuvre de douloureuses réformes, afin d'éviter une faillite complète dès l'année suivante, et un scénario semblable à celui qu'avait connu le Venezuela, autre grand pays producteur d'hydrocarbures et allié de l'Algérie. En effet, et malgré de considérables richesses naturelles, ce pays d'Amérique du Sud s'était totalement effondré au milieu de la dernière décennie, provoquant l'exode de plus de 6 millions de personnes depuis 2015, soit le cinquième de la population vénézuélienne et une des plus grandes catastrophes humanitaires de l'histoire.
https://www.cermf.org/lalgerie-devient-le-pays-le-moins-riche-du-maghreb
Blackstone eIT, leader dans l'industrie des services professionnels, participe à la première édition du salon "GITEX Africa 2023" au Maroc, qui se tiendra du 31 mai au 2 juin à Marrakech. Ce salon, se concentre sur l'entrepreneuriat au Moyen-Orient et en Afrique, et vise à promouvoir l'économie numérique et à renforcer l'engagement dans la société des technologies de l'information et de la communication.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, "GITEX Africa 2023" positionnera le Maroc parmi les leaders internationaux de la Technologie de l'information et de la communication. Avec plus de 900 exposants, et des participants issus de plus de 95 pays, dont les plus grandes entreprises technologiques, start-ups et organismes gouvernementaux, Blackstone eIT attirera des dizaines de milliers de visiteurs, venus du monde entier, pour découvrir les dernières solutions et conceptions innovantes pour automatiser les processus humains et les processus à forte intensité d'informations et les transformer numériquement.
Blackstone eIT redéfinit la manière dont les personnes interagissent avec la technologie en concevant une gamme de solutions et d'outils de nouvelle génération utilisés comme plateforme pour transformer les entreprises traditionnelles en entreprises intelligentes et modernes. M. Wajih Yahyaoui, PDG de Blackstone eIT, a déclaré que : « l'avenir de la numérisation réside dans l'automatisation du processus d'intelligence artificielle. »
Fondée en 2010 à Washington D.C., aux États-Unis, Blackstone eIT fait partie de l'industrie des services professionnels. Après Washington, la société a ouvert plusieurs succursales à Dubaï et en Arabie saoudite, travaillant pour de grandes entreprises et institutions, dont le ministère de l'Éducation et le ministère de la Défense, et elle est devenue une entreprise de référence après avoir concentré son attention et son travail sur la région du Golfe. Blackstone eIT vise désormais à pénétrer le marché africain grâce au salon GITEX Africa 2023.
African Parks a nommé un nouveau directeur des opérations pour la région Afrique de l'Ouest. L'ONG sud-africaine en charge de la gestion des parcs naturels frontaliers de la Pendjari et du W, a promu le Béninois Hugues Akpona à ce poste.
Un béninois nommé directeur des opérations de la région Afrique de l'Ouest de African Parks. Hugues Akpona, ingénieur agronome a été nommé début mai 2023. Le nouveau directeur des opérations occupait jusqu'à sa nomination, le poste de directeur pays de African Parks. A ce poste, il a travaillé à l'élaboration d'une stratégie sécuritaire au sein du complexe des parcs transnationaux W-Arly-Pendjari (WAP).
Promu au poste de directeur régional, il aura pour défi, de relancer les négociations relatives à l'implantation d'African Parks en Côte d'Ivoire. Les discussions entamées avec le ministère ivoirien des eaux et forêts interrompues courant 2022, devraient être relancées.
Hugues Akpona succède ainsi à Erik Mararv, un ressortissant suédois originaire de la Centrafrique. De sources proches de l'ONG, ce dernier devrait superviser au Tchad les trois parcs administrés par African Parks, notamment le parc national de Zakouma, situé entre les villes de Sarh et Am Timan.
F. A. A.
Spiro, la principale entreprise de mobilité électrique en Afrique, célèbre fièrement son premier anniversaire en annonçant une étape importante dans son parcours vers des transports durables. La société a réalisé un exploit remarquable en déployant 7000 motos électriques dans la région, marquant ainsi une avancée majeure dans l'adoption de solutions de transport écologiques.
De plus, en tant que fournisseur d'énergie durable, Spiro a réalisé plus d'UN MILLION d'échanges de batteries au cours de sa première année d'activité. En tant que pionnier de l'industrie de la mobilité électrique, Spiro continue de révolutionner les transports en Afrique, et cette étape reflète son engagement à fournir des options durables et accessibles au plus grand nombre. Le déploiement de 7000 motos électriques souligne la dévotion de Spiro à transformer la mobilité urbaine et à réduire les émissions de carbone, contribuant ainsi à un avenir plus propre et plus vert.
Les motos électriques de Spiro offrent de nombreux avantages aux cyclistes et aux communautés. Ils offrent un mode de transport économique et efficace, en particulier pour les trajets de courte distance. Sans émissions d'échappement, ces motos électriques contribuent de manière significative à la réduction de la pollution de l'air et à l'amélioration de la qualité de l'air. Le fonctionnement silencieux de ces motos contribue également à créer un environnement urbain plus calme et paisible.
"Nous sommes ravis de célébrer le déploiement de 7000 motos électriques sur les routes", a déclaré Jules Samain, PDG de Spiro. "Cette étape est la preuve de notre engagement indéfectible envers une mobilité durable et notre vision de transformer le transport en Afrique. Nous croyons en la puissance de la mobilité électrique pour avoir un impact positif sur la vie des gens et sur l'environnement. Nous continuerons d'innover et d'étendre notre offre pour fournir des solutions de transport pratiques et respectueuses de l'environnement dans toute la région".
Les motos électriques de Spiro sont conçues pour être conviviales, fiables et sûres. Équipés d'une technologie de batterie avancée, ces motos offrent une conduite confortable et fluide, garantissant une expérience sans heurts pour les cyclistes. Avec le vaste réseau de stations de recharge de l'entreprise et son service client dédié, les utilisateurs peuvent profiter de la commodité et de la tranquillité d'esprit offertes par l'écosystème des vélos électriques de Spiro.
La réalisation du déploiement de 7000 motos électriques n'aurait pas été possible sans le soutien et l'enthousiasme des clients, des partenaires et de l'équipe dévouée de Spiro. Spiro exprime sa gratitude à tous ceux qui ont adopté la mobilité électrique et se sont joints au mouvement vers un avenir durable.
À l'avenir, Spiro reste déterminé à étendre sa flotte de motos électriques, à accroître l'accessibilité aux transports propres et à continuer de mener la révolution de la mobilité électrique en Afrique. La détermination de l'entreprise en matière d'innovation, de durabilité et de satisfaction de la clientèle prépare le terrain pour de futures étapes et renforce sa position de moteur de la mobilité électrique.
Spiro/ Com