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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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L'édition 2K23 démarre vendredi prochain

Wed, 07/26/2023 - 22:43

Une initiative de l'association THE FUTURE, le tournoi The Big Blast est de retour cette année 2K23 pour sa deuxième édition. Le coup d'envoi est prévu pour vendredi 28 juillet.

The Big Blast est de retour cette année. Un tournoi annuel de Basketball qui constitue une occasion unique de promouvoir le sport et de faire une différence positive dans notre communauté. Ceci, en utilisant le sport et plus précisément le basketball comme vecteur de développement économique et social du Bénin tout en misant sur la jeunesse.

Cette deuxième édition se tiendra les 28, 29 et 30 juillet 2023 au Centre Communautaire Eya de Cotonou. Dans un programme rythmé, le BB2K23 va connaître la présence des professionnels et amateurs de basketball de différents horizons. Les athlètes viendront du Togo, du Maroc, de la France, de la Côte d'Ivoire, du Rwanda, du Canada, des Etats-Unis et du Bénin.

Le BB2K23 a le soutien insitutionnel de la Fédération béninoise de basket, du ministère des sports ainsi que du ministère des affaires sociales et de la micro-finance. Alors, que la fête soit belle.

J.S

Categories: Afrique

Patrice Talon attendu dans la mission de médiation de la CEDEAO à Niamey

Wed, 07/26/2023 - 22:14

Le président béninois a quitté Abuja (Nigéria) dans la soirée de ce mercredi 26 juin 2023 où il s'est entretenu avec Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de la CEDEAO.
La situation confuse qui prévaut à Niamey depuis la matinée de ce mercredi 26 juillet 2023 à la suite de la tentative de coup d'Etat contre le président nigérien Mohamed Bazoum préoccupe la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Le président en exercice de la CEDEAO, le chef d'Etat du Nigéria, Bola Ahmed Tinubu a mandaté le président béninois Patrice Talon pour une mission de médiation à Niamey.

Patrice Talon va se rendre à Niamey au Niger dans les heures qui viennent

Nous y reviendrons

Categories: Afrique

L'ONU adopte une Résolution marocaine

Wed, 07/26/2023 - 21:06

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté, mardi, à l'unanimité de ses 193 membres, une Résolution présentée par le Maroc contre l'Autodafé du Saint Coran et le discours de haine.

La résolution adoptée par l'ONU sur initiative du Royaume duMaroc "déplore vivement tous les actes de violence visant des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, et tous ceux visant leurs symboles religieux et Livres Saints …ce qui constitue une violation du droit international''.

L'adoption à l'unanimité de cette résolution historique et extrêmement importante, intervient dans un contexte mondial marqué par l'exacerbation exponentielle du discours de haine sous diverses formes.

L'initiative du Maroc témoigne du respect et de l'estime du rôle du Royaume en tant que leader régional et mondial pour la promotion des valeurs de paix, de tolérance et de dialogue interreligieux et interculturel.

Elle traduit aussi le rôle de premier plan dont s'acquitte le Maroc dans le concert des Nations Unies conformément aux Hautes orientations et à la Vision éclairée et humaniste de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Lors de la présentation de la résolution devant l'Assemblée générale de l'ONU, l'ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a souligné que cette nouvelle résolution est le continuum de la résolution historique de l'Assemblée générale (73/328), la première du genre sur le discours de haine, adoptée en 2019, ainsi que la résolution ultérieure (75/309) ayant proclamé, en 2021, le 18 juin de chaque année en tant que ‘‘Journée internationale de la lutte contre les discours de haine''.

SEM. Omar Hilale a indiqué que l'adoption de cette résolution s'inscrit dans le cadre de la vision avant-gardiste, solidaire et humaniste de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, de lutter contre le danger des discours haineux véhiculés par l'extrémisme violent, l'obscurantisme, le populisme, ainsi que le racisme de tous genres.

Le Représentant de Sa Majesté le Roi a rappelé le discours royal à l'ouverture du 9ème Forum mondial de l'Alliance des Civilisations des Nations Unies, tenu à Fès en novembre 2022.

‘‘Jamais notre civilisation n'a été aussi exposée, jamais le vivre-ensemble n'a été aussi menacé au quotidien ; rarement l'Autre n'a été autant associé à la suspicion ou n'a été utilisé pour attiser la peur et fomenter la haine. Ainsi, les extrêmes saturent le débat et disqualifient les discours modérés ; les religions sont trop souvent instrumentalisées, lorsqu'elles ne sont pas stigmatisées. Le populisme agite les sociétés, inventant des questions sans y répondre, brandissant la migration, tel un épouvantail dans les contextes d'élection et érigeant le migrant en bouc-émissaire'', avait alerté Sa Majesté le Roi.

L'Ambassadeur a rappelé qu'afin de faire face à ces multiples dangers, le Souverain a plaidé en faveur d'une politique solidaire du monde.

Dans Son message Royal à la Conférence parlementaire, tenue à Marrakech en juin 2023, Sa Majesté le Roi a indiqué que ‘‘Le tableau morose d'un monde prenant acte de ce conflit des croyances ne doit pas occulter une réalité plus radieuse : les initiatives audacieuses qui cherchent à favoriser la communication et l'interaction entre les composantes de la communauté internationale et les adeptes des différentes confessions, contribuant à cultiver ainsi, auprès des unes et des autres, un esprit de tolérance, un climat d'entente : l'idéal du vivre-ensemble''.

Promouvoir une culture de paix et de non-violence

Selon le diplomate marocain, cette nouvelle résolution vise, principalement, à renforcer l'engagement collectif à promouvoir une culture de paix et de non-violence pour le bien de l'humanité et des générations à venir.

Cette résolution marocaine vient à point nommé surtout que depuis quelques mois, on assiste à une montée alarmante des actes haineux et offensifs en Europe contre les croyances de plus d'un milliard de musulmans.

M. Hilale dénonce des manifestations haineuses ciblant une religion et une ethnicité particulière, et un irrespect flagrant des minorités religieuses dans ces pays.

La nouvelle résolution constate avec une profonde inquiétude l'augmentation du nombre de cas de discrimination, d'intolérance et de violence visant les membres de nombreuses communautés religieuses, notamment des cas motivés par l'Islamophobie, l'antisémitisme, la Christianophobie, ainsi que des actes de violence motivés par la discrimination à l'égard de personnes appartenant à des minorités religieuses.

M. Hilale devant l'ONU a indiqué trois actions concrètes de l'engagement multilatéral pour lutter contre le discours de haine.

Il s'agit de l'importance d'élaborer une définition du discours de haine convenue au niveau intergouvernemental, qui puisse contribuer à lutter contre celui-ci, conformément au droit international ; la convocation, en 2025, d'une conférence mondiale sur la lutte contre le discours de haine ; l'appel adressé aux Etats membres et media sociaux à appuyer des systèmes actives pour lutter contre les discours de haine et empêcher leur propagation croissante, et de promouvoir l'accès des utilisateurs à des mécanismes de signalement efficaces, d'une manière compatible avec le droit international des droits de l'homme.

L'adoption de la résolution marocaine a été marquée par une tentative de l'Union européenne de supprimer la référence à la violation du droit international lorsque des actes de violence sont dirigés contre les symboles religieux et les livres saints, ce qui aurait affaibli la résolution. Mais, grâce à l'insistance et le leadership du Maroc, l'amendement européen a été rejeté par une large majorité.

En fin de compte, l'Union européen a rejoint le consensus sur l'ensemble de la résolution.
Ce qui constitue une grande victoire pour le Royaume du Maroc et toutes les communautés victimes d'autodafé et de discours de haine.

Categories: Afrique

Test et entretiens individuels prévus pour 528 candidats

Wed, 07/26/2023 - 19:20

Le gouvernement a autorisé, en Conseil des ministres du mercredi 26 juillet 2023, l'organisation d'un test suivi d'entretiens individuels, dans le cadre de la quatrième campagne d'inscription au fichier national d'admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques.

Les résultats de la première étape de la quatrième campagne d'inscription au fichier national d'admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques ont été dévoilés. « A l'issue de la collecte des dossiers et de leur étude par les jurys constitués à cet effet, sur les 1085 candidatures enregistrées en ligne dont 857 ont été confirmées, 528 candidats remplissent les conditions requises pour accéder à l'étape de l'évaluation proprement dite », a indiqué le Conseil des ministres du mercredi 26 juillet 2023.
Selon le processus, les 528 candidats remplissant ainsi les conditions requises pour accéder à l'étape de l'évaluation proprement dite « seront soumis à un test suivi d'entretiens individuels ».
Le Conseil a autorisé l'organisation de la sélection et instruit les ministres concernés de veiller à la bonne conduite des opérations dans la transparence.
Le gouvernement a fait le point des trois précédentes campagnes d'inscription au fichier national d'admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques. « La mise en place dudit fichier a déjà connu l'organisation réussie de trois campagnes de sélection de cadres de différents profils avec un effectif total de 193 récipiendaires répartis à raison de 79 pour le poste de Directeur de l'Administration et des Finances (DAF), 16 pour le poste de Directeur des Systèmes d'Information (DSI), 28 au titre de Spécialiste en Gestion de Projets (SGP) et 70 de la catégorie de Spécialiste des Marchés publics (SMP). Après le déploiement dans diverses administrations, conformément au processus établi, des besoins restent à couvrir ; d'où l'organisation d'une quatrième campagne pour laquelle un appel à candidatures en ligne a été lancé sur la période du 7 au 28 février 2023 », a précisé le Conseil des ministres.
M. M.

Categories: Afrique

Des travaux de réfection annoncés dans les lycées et écoles normales supérieures

Wed, 07/26/2023 - 19:19

En Conseil des ministres ce mercredi 27 juillet 2023, le gouvernement a annoncé des études d'impact environnemental et social, et autres prestations sur les sites des travaux de construction/réhabilitation plusieurs lycées, et dans 02 écoles normales supérieures.

15 lycées techniques professionnels, 6 lycées scientifiques, 1 lycée des jeunes filles et 2 écoles normales supérieures seront réfectionnés. Les études d'impact environnemental et social, et autres prestations y afférentes ont été autorisées ce mercredi 27 juillet en Conseil des ministres. Les études et prestations selon le Conseil des ministres, seront réalisées sur les sites de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Kpondéhou, Porto-Novo, Kandi, Bopa, Ina et Pobè. Les sites des travaux de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Abomey-Calavi, Lokossa, Bohicon et Cotonou (Lycée Coulibaly) ; de même que ceux des lycées techniques professionnels à Tchaourou, Ouidah, Djakotomey, Djougou et Natitingou sont également concernés. Il en est de même de l'Ecole normale supérieure et du lycée de jeunes filles d'Abomey, Lokossa et des lycées scientifiques de Porto-Novo, Parakou, et de l'Ecole normale supérieure de Parakou.

Categories: Afrique

Un nouveau décret régit l'importation et la distribution de produits pétroliers

Wed, 07/26/2023 - 19:18

Le gouvernement a adopté ce mercredi 26 juillet 2023 en Conseil des ministres, un décret pour réguler l'activité d'importation et de distribution de produits pétroliers raffinés, et de leurs dérivés en République du Bénin.

Sur la soixantaine d'entreprises agréées pour importer, stocker des produits pétroliers et leurs dérivés au Bénin, seulement une dizaine d'entre elles exerce effectivement l'activité. Ceci, en raison des difficultés qu'elles éprouvent et qui expliquent selon le gouvernement, la léthargie observée dans leur développement, ou même leur conversion dans la distribution ou l'importation de lubrifiants. Ayant fait le constat, le gouvernement a adopté en Conseil des ministres mercredi 27 juillet 2023, un nouveau décret pour régir l'activité d'importation et de distribution de produits pétroliers au Bénin.
Le nouveau décret selon le communiqué du Conseil des ministres, permettra de « fixer un nouveau cadre juridique qui prescrit une catégorisation des activités du secteur en vue de faciliter les investissements tant en ce qui concerne l'importation et le stockage que la distribution des produits pétroliers ». Il présente par ailleurs plusieurs avantages. Il s'agit entre autres, de clarifier le rôle et les activités de chaque acteur dans le secteur ; de séparer les activités d'importation et de stockage de celles de distribution ; de permettre la spécialisation par produit suivant les intérêts des sociétés ; d'alléger la procédure et les formalités d'obtention des agréments ; d'assurer une couverture intégrale du territoire national en infrastructures de distribution des produits pétroliers et définir un mécanisme de collecte et de destruction des lubrifiants en fin de vie.
Pour assurer la disponibilité en quantité et en qualité des produits partout sur le territoire national, l'Etat s'engage à organiser l'approvisionnement du pays par des appels d'offres couvrant une période déterminée de l'année. Ces appels d'offres sont ouverts aux sociétés pétrolières installées au Bénin et concernent les produits essentiels mis en consommation. S'agissant des autres produits pétroliers, l'approvisionnement du pays sera assuré par les acteurs privés agréés, renseigne le communiqué du conclave hebdomadaire de l'exécutif. La nouvelle réglementation selon le gouvernement, établit une séparation des agréments par métier selon qu'il s'agisse d'importation, de stockage ou de distribution, sachant qu'un acteur privé peut obtenir un ou plusieurs agréments. La possibilité est accordée aux sociétés agréées pour la distribution, de construire des mini-stations à hauteur de 20% de leurs infrastructures dédiées dans les zones à faible rentabilité.

Categories: Afrique

Le gouvernement annonce la réhabilitation de centres hospitaliers

Wed, 07/26/2023 - 19:18

En Conseil des ministres, mercredi 26 juillet 2023, le gouvernement béninois a décidé de la réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires, 4 centres hospitaliers départementaux, 15 hôpitaux de zone et construction de 7 hôpitaux de 65 lits.

Des travaux annoncés dans les hôpitaux. Selon le Conseil des ministres, l'objectif est d'améliorer les capacités d'accueil, la qualité des soins offerts aux populations. A cela s'ajoutent « un développement des pôles de spécialités, une facilitation de la référence et la contre référence, de même qu'un cadre de travail plus convenable pour le personnel de santé ; toutes choses qui favoriseront une fonctionnalité optimale de ces établissements hospitaliers ».
Il s'agit en l'occurrence du Centre national hospitalier et universitaire de pneumo-phtisiologie de Cotonou, du Centre hospitalier et universitaire de Zone d'Abomey-Calavi, du Centre hospitalier et universitaire départemental de l'Ouémé, du Centre de pneumo-phtisiologie d'Akron, des hôpitaux de zone de Sakété, Pobè, Kétou, Ouidah et de ceux de Cotonou I et IV.

Les travaux concernent aussi le Centre hospitalier départemental du Zou, celui du Mono, les hôpitaux de Zone de Comè, Aplahoué, Klouékanmè, Covè, Djidja, Lokossa, Savalou et Dassa. Sans oublier les Centres hospitaliers et universitaires départementaux du Borgou, de l'Atacora, de la Donga, l'hôpital d'instruction des Armées de Parakou, les hôpitaux de zone de Natitingou, Kouandé, Bassila, Djougou, Malanville, Kandi et Banikoara.

« Les études techniques, d'impact environnemental et social, de conceptions architecturales, ainsi que la surveillance et le contrôle des travaux doivent être réalisés avec le plus grand professionnalisme », informe le Conseil des ministres.

A.A.A

Categories: Afrique

2476 agents occasionnels régularisés bientôt

Wed, 07/26/2023 - 19:13

Au service de l'administration publique depuis le 31 décembre 2007 mais non rémunérés, deux mille quatre cent soixante-seize (2476) agents occasionnels et autres connaîtront de meilleurs jours. Le gouvernement a annoncé en Conseil des ministres, mercredi 26 juillet 2023. Le gouvernement a annoncé en Conseil des ministres, mercredi 26 juillet 2023, l'achèvement des travaux de régularisation de leur situation administrative.

Fin des travaux de régularisation de la situation administrative des deux mille quatre cent soixante-seize (2476) agents occasionnels et autres restés au service de l'Administration depuis le 31 décembre 2007 mais non rémunérés. L'annonce a été faite à l'issue du Conseil des ministres mercredi 26 juillet 2023.
Les résultats des travaux de la commission ad 'hoc constituée de cadres de différents ministères et de représentants des centrales syndicales ont été présentés au Conseil des ministres. Il ressort que « 1860 agents occasionnels ont rempli les conditions requises et ont bénéficié des contrats de travail administratifs ainsi que du mandatement de leurs salaires ; pour des raisons non encore élucidées, les dossiers de 255 agents figurant dans le répertoire, n'ont pas été transmis par les administrations dont ils relèvent, malgré les relances ; les dossiers de 361 autres agents occasionnels ne comportent pas la preuve de leur présence dans l'administration avant le 1er janvier 2008 et ont été par conséquent rejetés par la commission. En somme, sur les 2476 agents concernés, 1860 ont eu leur situation régularisée ».
Le gouvernement a autorisé également l'examen des cinq cent soixante-douze (572) dossiers complémentaires par la commission ad'hoc.
M. M.

Categories: Afrique

Patrice Talon quitte Cotonou pour Abuja ce mercredi

Wed, 07/26/2023 - 19:11

Le Chef de l'Etat béninois Patrice Talon vient de s'envoler de Cotonou pour Abuja (Nigéria)

Patrice Talon s'est rendu à Abuja au Nigéria ce mercredi 26 juillet 2023. Il s'agit d'un voyage aller-retour, selon les informations de Bip radio.
Ce voyage du chef de l'Etat béninois vise probablement à échanger avec le président du Nigéria Bola Tinubu, président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la situation qui prévaut actuellement à Niamey.
Une tentative de coup d'Etat est annoncée au Niger ce mercredi. Le président Mohamed Bazoum est retenu par des membres de la garde présidentielle.
Un coup de force que la CEDEAO condamne.
M. M.

Categories: Afrique

12 centres de santé bientôt réhabilités à Bantè

Wed, 07/26/2023 - 18:09

Le gouvernement béninois a annoncé, mercredi 26 juillet 2023, en Conseil des ministres des travaux de réhabilitation et de reconstruction de 12 centres de santé dans la commune de Bantè.

Des centres de santé de la commune de Santé seront bientôt réhabilités. Les travaux prendront en compte les centres de santé des localités de Bobè, Atokolibè, Gouka, Lougba, Pira, Koko, Banon, Djagballo, Galata, Okouta Ossè, Agoua et Akpassi. Selon le gouvernement béninois, l'objectif des travaux est d'améliorer les capacités d'accueil et la fonctionnalité des centres, la qualité des soins offerts aux populations et de créer un cadre de travail plus convenable pour le personnel. Les ministres concernés sont chargés de veiller à l'aboutissement de la procédure de sélection et à la bonne exécution des travaux dans les délais prescrits.

A.A.A

Categories: Afrique

Le gouvernement recrute 1100 élèves-agents pour 7 communes

Wed, 07/26/2023 - 18:02

Un recrutement de mille cent (1100) élèves-agents au profit de la Police municipale a été annoncé à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 26 juillet 2023.

Le gouvernement a autorisé l'organisation du recrutement de mille cent (1100) élèves-agents au profit de la Police municipale. Les recrues de cette première vague seront formées avant d'être déployées dans les communes d'Abomey-Calavi (250 agents) ; Cotonou (250 agents) ; Djougou (100 agents) ; Ouidah (150 agents) ; Parakou (100 agents) ; Porto-Novo (150 agents) et Sèmè-Podji (100 agents), selon le Conseil des ministres du mercredi 26 juillet 2023.
La Police municipale se charge principalement de la régulation de la circulation. Elle veille aux stationnements, à la réglementation de l'hygiène publique, du bruit, des funérailles et la sécurité des places publiques.
M. M.

Categories: Afrique

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 JUIL. 2023

Wed, 07/26/2023 - 17:53

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 26 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Modalités d'importation, de stockage, de distribution des produits pétroliers raffinés et de leurs dérivés en République du Bénin.
Le constat fait révèle que sur la soixantaine d'entreprises agréées pour importer, stocker des produits pétroliers et leurs dérivés dans notre pays, seule une dizaine d'entre elles exerce effectivement cette activité. Les difficultés qu'elles éprouvent expliquent, entre autres, la léthargie observée dans leur développement ou même leur conversion dans la distribution ou l'importation de lubrifiants.
En conséquence, les plans d'investissement prévus ne sont pas réalisés ; d'où le déséquilibre dans la couverture du territoire national. Il s'avère donc indispensable de procéder à une relecture de la règlementation en vigueur.
Aussi, le présent décret permettra-t-il de fixer un nouveau cadre juridique qui prescrit une catégorisation des activités du secteur en vue de faciliter les investissements tant en ce qui concerne l'importation et le stockage que la distribution des produits pétroliers.
Par ailleurs, pour assurer la disponibilité en quantité et en qualité des produits partout sur le territoire national, l'Etat s'engage à organiser l'approvisionnement du pays par des appels d'offres couvrant une période déterminée de l'année. Ces appels d'offres sont ouverts aux sociétés pétrolières installées au Bénin et concernent les produits essentiels mis en consommation. S'agissant des autres produits pétroliers, l'approvisionnement du pays sera assuré par les acteurs privés agréés.
En outre, la nouvelle réglementation établit une séparation des agréments par métier selon qu'il s'agisse d'importation, de stockage ou de distribution, sachant qu'un acteur privé peut obtenir un ou plusieurs agréments.
Il est à signaler que les sociétés agréées pour la distribution auront la possibilité de construire des mini-stations à hauteur de 20% de leurs infrastructures dédiées dans les zones à faible rentabilité.
Au total, le nouveau dispositif a l'avantage de :
clarifier le rôle et les activités de chaque acteur dans le secteur ;
séparer les activités d'importation et de stockage de celles de distribution ;
permettre la spécialisation par produit suivant les intérêts des sociétés ;
alléger la procédure et les formalités d'obtention des agréments ;
assurer une couverture intégrale du territoire national en infrastructures de distribution des produits pétroliers et définir un mécanisme de collecte et de destruction des lubrifiants en fin de vie.
Ont été par ailleurs adoptés sous cette rubrique, les décrets portant :
modalités d'exercice des fonctions des agents de contrôle des activités de commerce en République du Bénin ;
conditions d'agrément des personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail ou à exercer la profession de commissionnaire en douane ;
modification des statuts de l'Agence nationale de Gestion des Marchés ;
nomination des commissaires aux comptes près l'Agence nationale de la Maintenance hospitalière ;
attributions, organisation et fonctionnement du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts ;
modalités d'inventaire des matières de l'Etat et des autres organismes publics soumis aux règles de la comptabilité publique ;
modification du décret n° 2018-385 du 29 août 2018 relatif aux modalités d'exercice des fonctions spécifiques des comptables des matières en République du Bénin ;
modification des statuts de l'Agence béninoise de Régulation pharmaceutique ;
attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de Régulation du secteur de la Santé ;
attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de l'Éducation ;
création de l'Agence nationale de l'Alimentation et de la Nutrition et approbation de ses statuts ;
attributions, organisation et fonctionnement du Cabinet du vice-président de la République et des Services de la Grande chancellerie du Bénin ;
transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant création des Ordres nationaux du Bénin ;
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Organisation d'un test suivi d'entretiens individuels, dans le cadre de la quatrième campagne d'inscription au fichier national d'admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques.

La mise en place dudit fichier a déjà connu l'organisation réussie de trois campagnes de sélection de cadres de différents profils avec un effectif total de 193 récipiendaires répartis à raison de 79 pour le poste de Directeur de l'Administration et des Finances (DAF), 16 pour le poste de Directeur des Systèmes d'Information (DSI), 28 au titre de Spécialiste en Gestion de Projets (SGP) et 70 de la catégorie de Spécialiste des Marchés publics (SMP).
Après le déploiement dans diverses administrations, conformément au processus établi, des besoins restent à couvrir ; d'où l'organisation d'une quatrième campagne pour laquelle un appel à candidatures en ligne a été lancé sur la période du 7 au 28 février 2023.
A l'issue de la collecte des dossiers et de leur étude par les jurys constitués à cet effet, sur les 1085 candidatures enregistrées en ligne dont 857 ont été confirmées, 528 candidats remplissent les conditions requises pour accéder à l'étape de l'évaluation proprement dite.
Comme pour les campagnes précédentes, ils seront soumis à un test suivi d'entretiens individuels.
Aussi, le Conseil a-t-il autorisé l'organisation de la sélection et instruit les ministres concernés de veiller à la bonne conduite des opérations dans la transparence.
II-2. Recrutement, formation et déploiement de mille cent (1100) élèves-agents au profit de la Police municipale.
Cette première vague de recrutements se fera pour le compte des communes suivantes avec les effectifs ci-dessous :
Abomey-Calavi : deux cent cinquante (250) agents ;
Cotonou : deux cent cinquante (250) agents ;
Djougou : cent (100) agents ;
Ouidah : cent cinquante (150) agents ;
Parakou : cent (100) agents ;
Porto-Novo : cent cinquante (150) agents ; et
Sèmè-Podji : cent (100) agents.
Le Conseil a marqué son accord pour l'organisation de ce recrutement et la mise en formation des recrues.
II-3. Travaux de réhabilitation/reconstruction de 12 centres de santé dans la commune de Bantè puis prestations de surveillance et de contrôle desdits travaux.
Prévus au Programme d'Action du Gouvernement, ils concernent les centres de santé des localités de Bobè, Atokolibè, Gouka, Lougba, Pira, Koko, Banon, Djagballo, Galata, Okouta Ossè, Agoua et Akpassi.
Ils ont pour finalité d'améliorer les capacités d'accueil et la fonctionnalité des centres, la qualité des soins offerts aux populations et de créer un cadre de travail plus convenable pour le personnel.
Les ministres concernés veilleront à l'aboutissement de la procédure de sélection des prestataires et à la bonne exécution des travaux dans les délais prescrits.
II-4. Réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires, 4 centres hospitaliers départementaux, 15 hôpitaux de zone et construction de 7 hôpitaux de 65 lits.
Il s'agit en l'occurrence du Centre national hospitalier et universitaire de pneumo-phtisiologie de Cotonou, du Centre hospitalier et universitaire de Zone d'Abomey-Calavi, du Centre hospitalier et universitaire départemental de l'Ouémé, du Centre de pneumo-phtisiologie d'Akron, des hôpitaux de zone de Sakété, Pobè, Kétou, Ouidah et de ceux de Cotonou I et IV.
Sont également pris en compte, le Centre hospitalier départemental du Zou, celui du Mono, les hôpitaux de Zone de Comè, Aplahoué, Klouékanmè, Covè, Djidja, Lokossa, Savalou et Dassa.
Il s'agit aussi des Centres hospitaliers et universitaires départementaux du Borgou, de l'Atacora, de la Donga, l'hôpital d'instruction des Armées de Parakou, les hôpitaux de zone de Natitingou, Kouandé, Bassila, Djougou, Malanville, Kandi et Banikoara.
Une fois achevés, ils induiront une amélioration des capacités d'accueil, de la qualité des soins offerts aux populations, un développement des pôles de spécialités, une facilitation de la référence et la contre référence, de même qu'un cadre de travail plus convenable pour le personnel de santé ; toutes choses qui favoriseront une fonctionnalité optimale de ces établissements hospitaliers.
Dans cette perspective, les études techniques, d'impact environnemental et social, de conceptions architecturales, ainsi que la surveillance et le contrôle des travaux doivent être réalisés avec le plus grand professionnalisme.
II-5. Contractualisation pour la réalisation des études en vue la réhabilitation de six cent quatre-vingt-huit (688) centres de Santé.
Au terme d'un inventaire réalisé, 725 centres de santé répartis dans les douze départements sont retenus comme centres prioritaires pour faire l'objet de réhabilitation ou de reconstruction. Au nombre de ces centres, 37 sont déjà en chantier.
En vue d'améliorer les conditions de travail du personnel et de favoriser une bonne prise en charge des patients, le Gouvernement a prévu la réhabilitation des 688 restants répartis à raison de 67 dans l'Alibori, 68 dans l'Atacora, 42 dans l'Atlantique, 117 dans le Borgou, 60 dans les Collines, 56 dans le Couffo, 19 dans la Donga, 15 dans le Littoral, 64 dans le Mono, 68 dans l'Ouémé, 59 dans le Plateau et 53 dans le Zou.
A cet effet, le Conseil a autorisé la réalisation de ces études en prélude aux travaux physiques.
II-6. Réalisation des études de faisabilité et de dimensionnement du projet de création d'un centre funéraire, d'une morgue, d'un crematorium et d'une école de formation de thanatopraxie au Bénin.
A la suite des réformes structurelles déjà engagées dans le secteur de la santé, il est nécessaire de réorganiser la gestion des dépouilles mortelles qui, jusqu'ici, se limite à leur conservation à la morgue avant les enterrements.
Il sera ainsi question de construire un centre funéraire, un crématorium, une morgue avec pour but de moderniser la prise en charge des défunts jusqu'à leur dernière demeure.
Afin d'optimiser les gains de cette démarche, il est apparu pertinent d'intégrer une école de formation de thanatopraxie pour disposer, à moyen terme, du personnel qualifié pour délivrer les soins de conservation.
Ce faisant, il est visé l'amélioration de la conservation des corps, la modernisation des commodités de gestion des différentes activités adéquates en lien avec les enterrements, de même que le développement de ce nouveau mode de soins de conservation des corps des personnes décédées.
Les présentes études de faisabilité permettront alors de disposer d'un agenda pour la mise en œuvre de ce projet.
II-7. Réalisation des études d'impact environnemental et social, et autres prestations sur les sites des travaux de construction/réhabilitation de 15 lycées techniques professionnels, 6 lycées scientifiques, 1 lycée des jeunes filles et 2 écoles normales supérieures.
Toutes ces études et prestations seront réalisées sur les sites de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Kpondéhou, Porto-Novo, Kandi, Bopa, Ina et Pobè.
Sont également concernés, les sites des travaux de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Abomey-Calavi, Lokossa, Bohicon et Cotonou (Lycée Coulibaly) ; de même que ceux des lycées techniques professionnels à Tchaourou, Ouidah, Djakotomey, Djougou et Natitingou.
A ces divers emplacements s'ajoutent ceux de l'Ecole normale supérieure et du lycée de jeunes filles à Abomey, Lokossa puis ceux des lycées scientifiques de Porto-Novo, Parakou et de l'Ecole normale supérieure de la même ville.
II-8. Régularisation de la situation administrative des 2476 agents occasionnels et autres restés au service de l'administration depuis le 31 décembre 2007 mais non rémunérés et autorisation de l'examen des 572 dossiers complémentaires.
En application des décisions prises par le Conseil des Ministres en sa séance du 11 septembre 2019, une commission composée de cadres de différents ministères et de représentants des centrales syndicales a été mise sur pied pour prendre en charge le dossier.
Aux termes de ses travaux, il ressort que :
1860 agents occasionnels ont rempli les conditions requises et ont bénéficié des contrats de travail administratifs ainsi que du mandatement de leurs salaires ;
pour des raisons non encore élucidées, les dossiers de 255 agents figurant dans le répertoire, n'ont pas été transmis par les administrations dont ils relèvent, malgré les relances ;
les dossiers de 361 autres agents occasionnels ne comportent pas la preuve de leur présence dans l'administration avant le 1er janvier 2008 et ont été par conséquent rejetés par la commission.
En somme, sur les 2476 agents concernés, 1860 ont eu leur situation régularisée.
Par ailleurs, il est à signaler qu'à la suite de ces travaux, des ministères et institutions de la République ont fait parvenir au ministère du Travail et de la Fonction Publique, de nouveaux cas concernant 572 agents occasionnels non répertoriés en 2019, aux fins de l'examen de leur situation administrative et en vue de leur reversement, le cas échéant, en agents contractuels de l'Etat.
En raison de la dimension sociale de ce dossier et pour procéder à son règlement global et définitif, le Conseil a marqué son accord pour que ces cas qui s'ajoutent soient soumis à l'appréciation de la commission ad hoc.
Les ministres concernés sont instruits à cette fin.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé la participation du Bénin :
à la dernière réunion préparatoire de la Conférence mondiale des Radiocommunications de l'Union Africaine des Télécommunications du 7 au 11 août 2023 à Yaoundé au Cameroun ;
au Salon de production agricole carrefour européen, au parc Expo de Rennes, en France du 12 au 14 septembre 2023 ;
au deuxième sommet des Chefs d'État et de Gouvernement sur les Objectifs de Développement Durable, édition 2023, les 18 et 19 septembre 2023 à New York, aux États-Unis d'Amérique.
Il a été également autorisé la participation d'une délégation du Bénin du 28 août au 1er septembre 2023 à Gaborone au Botswana, au 73ème comité régional de l'Organisation mondiale de la Santé pour l'Afrique ; ainsi que l'organisation à Cotonou :
du 12 au 14 septembre 2023, du "First Foods Business Forum" ; et
du 14 au 16 septembre 2023, des quatrièmes journées scientifiques du Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées :
A la Présidence de la République
Membres du Comité d'installation de la nouvelle mandature du Conseil national de l'Education (CNE)
Mesdames et messieurs :
Elisabeth J. DAVID épouse ELEGBE
Ida Marie-Joséphine TCHIBOZO-LAINE
Rémy GUEDEGBE
Onésime Honorat Flavien SATOGUINA
Emmanuel DAVID GNAHOUI
Aimé DEGUE
Dossou Flavien LANMANTCHION
Pierre Chellon HOUNKANDJI
Au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines
Conseiller technique juridique : Madame Samirath BIO NINGUI
Inspecteur général du ministère : Monsieur Mesmin Sègbégnon HOUNGNI
Directrice de la Planification, de l'Administration et des Finances : Madame Afia Marcelle MADINDE OKE
Directeur adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Tossou LASSA
Directrice des Systèmes d'Information : Madame Eunice France Eurydice PEDRO

Au Secrétariat d'Etat à l'Energie
Chef de cabinet du Secrétaire d'Etat : Monsieur Rufin Marius Franck TIGRI
Conseiller technique à la Production énergétique et au Transport électrique : Monsieur Fabrice Emilien Adéoyé MARCOS
Conseiller technique à l'Electrification rurale :Monsieur Alidé PEDRO
Directeur général de la Planification énergétique, de l'Electrification rurale et de la Règlementation : Monsieur Todéman Flimso ASSAN
Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance
Directrice adjointe de Cabinet : Madame Agnès Oladoun BADOU SAVI
Secrétaire général du ministère : Monsieur Gérard KPATINDE.

Fait à Cotonou, le 26 juillet 2023,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.

Categories: Afrique

Le lamantin d'Afrique sur la Liste rouge des espèces en danger : une espèce à protéger

Wed, 07/26/2023 - 17:42

Bien que figurant dans la catégorie « Vulnérable » sur la Liste rouge des espèces en danger de l'UICN, le Lamentin d'Afrique souffre toujours de la pollution des cours d'eau et de la proximité toujours plus écrasante des activités humaines. Ajouté à ça, la chasse et la déforestation entraînent le déclin préoccupant du lamantin.
Si le lamantin n'a aucun prédateur naturel, l'aménagement des littoraux et le développement des activités touristiques ne cessent de grignoter son territoire. Après avoir disparu de certaines îles telles que la Guadeloupe ou la Martinique, le mammifère marin est aujourd'hui lourdement impacté par la proximité humaine, dans toutes les régions qu'il occupe encore.
La pollution des zones humides constitue une autre menace. La perturbation, la disparition ou la perte des habitats due à l'ensablement et à l'occupation des zones d'épandage par les aménagements hydro-agricoles, la pollution, l'ingestion de crevettes par voie respiratoire sont autant de menaces sur les lamantins en général. Encore victimes de la pêche industrielle accidentelle, au Sénégal, comme en Guinée Bissau, des lamantins auraient été capturés dans des filets pour requins.
La localisation du lamantin d'Afrique est limitée aux fleuves et rivières de la côte ouest de l'Afrique, du Sénégal à l'Angola. Le lamantin vit dans les cours d'eau saumâtre, douce ou salée, mais peu profonds, là où la végétation peut pousser grâce au soleil qui pénètre dans l'eau. Cela comprend les estuaires, les fleuves, les rivières les lacs et les baies, et les lagunes en période de migrations. Exclusivement herbivore, le lamantin vit avant tout dans les eaux douces (cours d'eau lents, anses de rivières tranquilles) mais il fréquente également les eaux saumâtres des estuaires, les lagunes et pénètre dans la mer, le long des côtes. Il peut demeurer plusieurs minutes sous l'eau et se repose en surface, avec le dos arqué.
Le domaine vital de cet animal est peu connu et l'on suppose qu'il est sédentaire bien qu'il puisse se déplacer sur d'assez grandes distances à la recherche de nourriture. Grégaire, social, il forme des groupes familiaux comportant un mâle, une femelle et un ou deux jeunes. Plusieurs familles peuvent partager le même territoire et former ainsi des rassemblements importants. Certains auteurs pensent que le lamantin est davantage solitaire mais qu'il peut former des groupes plus ou moins stables. Les jeunes mâles restent parfois solitaires.
D'apparence pratiquement identique à son cousin d'Amérique, Le lamantin d'Afrique de l'Ouest (Trichechus senegalensis) peut se différencier de ce dernier par la courbe descendante de son museau, moins prononcée et à la proéminence de ses yeux. Le lamantin présente une silhouette fusiforme et lourde. La peau, variant du brun au noirâtre, plus claire sur le ventre, est pratiquement nue à l'exception des vibrisses rigides et noires de chaque côté de la bouche, plissée et épaisse (5 cm) avec une importante couche de graisse. Des mouvements de la queue dans le plan vertical permettent à l'animal de progresser dans l'eau. Des nageoires terminées par cinq doigts aux ongles réduits remplacent les membres inférieurs. La tête est massive, sans oreilles externes, avec des petits. Le cou est court.
Il suffit de sillonner les lagunes côtières, les fleuves et les lacs du Togo et du Bénin en passant par le Sénégal, la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone, tout comme le Nigeria et le Niger pour constater l'ampleur de la menace qui pèse sur les lamantins. Des filets non conventionnels sont jetés chaque fois dans les eaux par les pêcheurs. Conséquences, les espèces en voie d'extinction dont les lamantins sont capturés malgré leur régime de reproductivité très lente.
Le lamantin ouest-africain vulnérable et inoffensif fait partie de la famille des Siréniens, composée de 6 espèces différentes. Comme les autres espèces, le lamantin d'Afrique de l'ouest est particulièrement menacé et se trouve en constante régression dans toute son aire de répartition. Il n'y a malheureusement aucun mécanisme officiel régional pour la conservation du lamantin d'Afrique, aussi les législations et les coutumes nationales et locales dans de nombreux Etats de l'aire de répartition ne s'occupent pas d'une manière adéquate des besoins de conservation de l'espèce.
Des efforts ont été faits par les différents gouvernements et la société civile de la sous-région en faveur de la conservation de l'espèce, mais même dans les pays où il est protégé par une loi nationale, elle n'est pas correctement appliquée. Ainsi, les populations de lamantins dans leur aire de répartition sont menacées par la capture dans les filets de pêche, la chasse, le commerce, les modifications de son habitat, dont la coupe des mangroves et les travaux d'aménagement tels que les barrages.
Aussi, des pressions croissantes sur les ressources naturelles dues principalement à la croissance numérique de la population humaine et à l'utilisation et au développement des zones humides qui en découlent, ainsi qu'à l'utilisation croissante de nouvelles technologies, constituent de graves menaces d'extinction du lamantin. Pourtant le lamantin contribue à un contrôle de la croissance des plantes dans les fleuves et autres cours d'eau. Par exemple, il débarrasse les canaux d'une végétation surabondante tout en jouant aussi le rôle de contrôle biologique contre la prolifération de la jacinthe d'eau dans les fleuves et les rivières d'Afrique de l'Ouest.
Au Togo comme dans les autres pays de l'Afrique occidentale, le lamantin a eu une valeur économique pour sa viande et autres produits, notamment pour les parties utilisées dans la médecine traditionnelle. La viande du lamantin est très prisée et représente également une forte valeur culturelle, ce qui a conduit à de nombreux endroits à la surchasse, avec un déclin des populations au sein de leur aire de répartition. La viande et la graisse du lamantin font aussi l'objet du commerce illégal qui se passe entre le Tchad et le Cameroun.
Le ministère de l'environnement et des ressources forestières (MERF) en vue de conserver les aires protégées a mis en place en 2013, le Projet de Renforcement du rôle de conservation du système national des Aires Protégées du Togo (PRAPT) afin d'améliorer le cadre juridique, politique et institutionnel pour le patrimoine des Aires Protégées et du coup protéger les espèces menacées dont les lamantins.
Le lamantin vivant dans les fleuves, les marres de Kpéssi, Agbodrafo, Abaékopé (proche d'Aného) et dans le lac Togo, Ekpui, Togoville et Kéta, est dans la classe A, Annexe I de la loi du 16 janvier 1968, réglementant la protection de la faune et l'exercice de la chasse au Togo. Ce qui en fait un animal intégralement protégé par les lois togolaises. Mais l'espèce est toujours menacée au Togo, car plus d'une centaine de lamantins sont accidentellement capturés chaque année dans le pays. Au Sénégal, au Niger ou en Côte d'Ivoire, le nombre de captures accidentelles de lamantins prend beaucoup d'ampleur. (EAGLE-Togo/juillet/EAGLE-Togo)

Categories: Afrique

Régulation de la circulation sur la voie de contournement- parkings Collara

Wed, 07/26/2023 - 17:15

Le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou informe les usagers du Port de Cotonou, que dans le cadre des Grands Travaux, le trafic sur la voie de contournement passant devant les parkings Collara est régulé à partir du 1 août 2023.

Categories: Afrique

Un défilé aérien annoncé le 1er août

Wed, 07/26/2023 - 17:14

Les béninois auront droit à un défilé aérien le mardi 1er août 2023, jour de la fête de l'indépendance. L'annonce a été faite mardi 25 juillet 2023 par les responsables des forces de défense et de sécurité lors d'une rencontre avec la presse.

Une nouveauté à la 63e édition de la fête de l'indépendance du Bénin. En plus du défilé des différentes composantes des forces de défense et de sécurité, les populations auront droit à un défilé aérien.
Les hélicoptères et les aéronefs acquis dans le cadre du renforcement des équipements militaires du pays pour faire face à la menace terroriste dans le Nord-Bénin, vont défiler. Selon le colonel Didier Ahouanvoèdo, conseiller technique à la logistique et à la communication du ministre de la défense, ces appareils acquis cette année 2023 vont survoler l'Esplanade de l'Amazone, retenue pour le défilé, en décollant de la fin des pavés de Fidjrossè. Au cours de leur défilé, ces appareils nouvellement acquis feront une parade au-dessus de la tribune officielle, a informé le porte-parole des Forces armées béninoises. Dans ses explications, il apprend que pour garantir la sécurité des populations et des autorités au cours des festivités, 03 autres aéronefs seront en patrouille aérienne.
Les véhicules avant-blindés acquis au profit des unités terrestres dont l'Armée de terre et la Garde nationale vont également défiler ce 1er août.

F. A. A.

Categories: Afrique

19 nominations en Conseil des ministres

Wed, 07/26/2023 - 17:14

Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres ce mercredi 26 juillet 2023. 8 à la Présidence de la République du Bénin ; 5 au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines ; 4 au Secrétariat d'Etat à l'Energie ; 2 au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance.

A la Présidence de la République

■ Membres du Comité d'installation de la nouvelle mandature du Conseil national de l'Education (CNE)

Mesdames et messieurs :

Elisabeth J. DAVID épouse ELEGBE

Ida Marie-Joséphine TCHIBOZO-LAINE

Rémy GUEDEGBE

Onésime Honorat Flavien SATOGUINA

Emmanuel DAVID GNAHOUI

Aimé DEGUE

Dossou Flavien LANMANTCHION

Pierre Chellon HOUNKANDJI

Au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines

Conseiller technique juridique

Madame Samirath BIO NINGUI

Inspecteur général du ministère

Monsieur Mesmin Sègbégnon HOUNGNI

Directrice de la Planification, de l'Administration et des Finances

Madame Afia Marcelle MADINDE OKE

Directeur adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances

Monsieur Tossou LASSA

Directrice des Systèmes d'Information

Madame Eunice France Eurydice PEDRO

Au Secrétariat d'Etat à l'Energie

Chef de cabinet du Secrétaire d'Etat

Monsieur Rufin Marius Franck TIGRI

Conseiller technique à la Production énergétique et au Transport électrique

Monsieur Fabrice Emilien Adéoyé MARCOS

Conseiller technique à l'Electrification rurale

Monsieur Alidé PEDRO

Directeur général de la Planification énergétique, de l'Electrification rurale et de la Règlementation

Monsieur Todéman Flimso ASSAN

Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

Directrice adjointe de Cabinet

Madame Agnès Oladoun BADOU SAVI

Secrétaire général du ministère

Monsieur Gérard KPATINDE.

Categories: Afrique

19 nominations en Conseil des ministres

Wed, 07/26/2023 - 17:14

Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres ce mercredi 26 juillet 2023. 8 à la Présidence de la République du Bénin ; 5 au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines ; 4 au Secrétariat d'Etat à l'Energie ; 2 au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance.

A la Présidence de la République

■ Membres du Comité d'installation de la nouvelle mandature du Conseil national de l'Education (CNE)

Mesdames et messieurs :

Elisabeth J. DAVID épouse ELEGBE

Ida Marie-Joséphine TCHIBOZO-LAINE

Rémy GUEDEGBE

Onésime Honorat Flavien SATOGUINA

Emmanuel DAVID GNAHOUI

Aimé DEGUE

Dossou Flavien LANMANTCHION

Pierre Chellon HOUNKANDJI

Au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines

Conseiller technique juridique

Madame Samirath BIO NINGUI

Inspecteur général du ministère

Monsieur Mesmin Sègbégnon HOUNGNI

Directrice de la Planification, de l'Administration et des Finances

Madame Afia Marcelle MADINDE OKE

Directeur adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances

Monsieur Tossou LASSA

Directrice des Systèmes d'Information

Madame Eunice France Eurydice PEDRO

Au Secrétariat d'Etat à l'Energie

Chef de cabinet du Secrétaire d'Etat

Monsieur Rufin Marius Franck TIGRI

Conseiller technique à la Production énergétique et au Transport électrique

Monsieur Fabrice Emilien Adéoyé MARCOS

Conseiller technique à l'Electrification rurale

Monsieur Alidé PEDRO

Directeur général de la Planification énergétique, de l'Electrification rurale et de la Règlementation

Monsieur Todéman Flimso ASSAN

Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

Directrice adjointe de Cabinet

Madame Agnès Oladoun BADOU SAVI

Secrétaire général du ministère

Monsieur Gérard KPATINDE.

Categories: Afrique

Les grandes décisions du Conseil des ministres

Wed, 07/26/2023 - 16:11

Le Conseil des ministres s'est réuni, mercredi 26 juillet 2023, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.

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Russie, Ukraine, Afrique : Les quatre semaines qui ont ébranlé Wagner

Wed, 07/26/2023 - 15:06

Le psychodrame russo-russe du 24 juin dernier autour de la mutinerie avortée de Wagner, et sa tentative de marcher sur Moscou, a laissé des traces à des milliers de kilomètres du Kremlin. Chez les alliés africains de la Russie, la présence de Wagner a tourné au casse-tête jusqu'à l'annonce, le 20 juillet, du redéploiement en Afrique des combattants engagés en Ukraine.

« Le problème du Mali n'est pas Wagner », assurait Abdoulaye Diop, ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale au sein du gouvernement de transition à Bamako, le 12 juillet dernier. Attention cher lecteur, il est une règle d'or en communication politique : quand le chef demande à ses seconds couteaux de sortir du bois pour éteindre un incendie, c'est que le problème qu'il tente d'atténuer est un gros problème.

Commençons par un rappel des faits. Dès son arrivée au pouvoir suite à son coup d'État de mai 2021, la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta avait choisi son camp : elle a fait appel au groupe paramilitaire russe Wagner, puis poussé vers la sortie l'opération française Barkhane. Tant que l'idylle entre Vladimir Poutine et Evgueni Prigojine – le patron de Wagner – était parfaite, les dirigeants africains attirés par les promesses sécuritaires russes n'avaient pas à se poser de questions.

Mais depuis, les masques sont tombés. Tout comme la cordiale entente entre Poutine et son ex-meilleur ami Prigojine, ce dernier n'ayant jamais mâché ses mots sur la stratégie russe, y compris en Afrique : « On se bat en Afrique parce qu'on nous a dit qu'on avait besoin de l'Afrique. Et, après ça, ils l'ont abandonnée. Ils [l'État-major russe] ont volé tout l'argent qui devait être utilisé pour aider les pays africains », avait dénoncé le patron de Wagner au moment de son coup de force le 24 juin. Un mois plus tard, les choses ont bien changé.

Cartes rebattues ?
Fin juin donc, les cartes ont semblé être rebattues : les colonnes de blindés de Prigojine – mécontent du sort de ses miliciens en Ukraine – fonçaient sur Moscou avant que le patron du groupe Wagner ne se ravise. Depuis, Poutine et Prigojine ont entretenu le flou sur leurs stratégies respectives. Et ces dissensions ont vite dépassé les plaines ukrainiennes. Soudain, les pays africains, friands des pseudo exploits sécuritaires de Wagner, n'ont plus su à qui ils devaient leur allégeance. Car il ne faut pas se leurrer : aux premiers jours de la crise, et ce malgré leurs démentis, le Mali de Goïta, la Centrafrique de Touadéra et même le Faso du capitaine Traoré étaient bien embêtés. Qu'allait donc devenir Wagner en Afrique désormais ? D'autant que dans les pays voisins, les agissements du groupe paramilitaire étaient scrutés de près. Au Tchad surtout, où les rumeurs allaient bon train concernant une tentative de déstabilisation du pouvoir de Mahamat Idriss Déby.

Début juillet, qui donnait les ordres ? Officiellement, la Russie avait reconnu – par la voix de son ministre des Affaires étrangères Sergeï Lavrov – la « présence des instructeurs russes » de Wagner déployés dans le Sahel. Comprenez « des bataillons de mercenaires » et pas de simples formateurs censés conseiller les forces armées régulières. Nous les avons vu à l'œuvre d'abord en Centrafrique où ils sont grassement payés par le régime du président Faustin-Archange Touadéra, en monnaie sonnante et trébuchante mais aussi en contrats d'exploitation miniers et forestiers. Ensuite au Mali où ils ont fait du zèle à plusieurs reprises contre les jihadistes, aux côtés des FAMa, allant même jusqu'à perpétrer des massacres contre la population civile. Une question se posait donc : qui tirait vraiment les ficelles de la présence russe ? Que restait-il de l'agenda de Wagner en Afrique ? Et de celui du Kremlin ?

La Russie veut rester sous une forme ou sous une autre
Il ne faut évidemment pas chercher trace d'une quelconque critique à l'égard du groupe Wagner dans la presse des pays du Sahel où les oppositions sont muselées et où les voix dissidentes sont poussées à l'exil ou emprisonnées. Début juillet, plusieurs rumeurs ont d'abord relayé de grandes manœuvres en République centrafricaine, avec le départ de plusieurs dizaines d'hommes du groupe paramilitaire russe – jusqu'à 500 selon certains médias, partis vers la Libye puis la Biélorussie. Ces hommes auraient quitté 14 des 47 camps que Wagner tient dans le pays.

Tandis que le porte-parole de la présidence de la République Albert Yaloké-Mokpem minimisait l'événement en parlant d'un « mouvement de rotation et non de départ », d'autres observateurs voyaient là un changement notoire dans la stratégie russe : Moscou avait initialement envoyé un intermédiaire au front, Moscou est désormais en train de reprendre la main. Le choix a alors été laissé aux mercenaires de Wagner, dans le cadre de la réorganisation express des forces russes par le ministère de la Défense : soit vous intégrez le contingent russe présent sur place, soit vous partez. Poutine reprenait la main. « La République Centrafricaine a signé un accord avec le gouvernement russe, a alors expliqué une source gouvernementale au site d'informations Oubangui Medias. Même si les Wagner partent, la Russie sera toujours là et occupera les mêmes dispositifs. D'ailleurs, le gouvernement russe a rassuré ses partenaires qu'il sera toujours là. » Circulez, y a rien à voir. La situation sécuritaire en Centrafrique – à quelques jours du référendum constitutionnel du 30 juillet – ne laissera pas le choix au président Touadéra : il aura besoin des Russes pour sécuriser le scrutin. Et mieux en contrôler le résultat final, car ils sont également très efficaces dans ce domaine.

À Bamako, évidemment, on a regardé de près ce qui se passait à Bangui. Le colonel Assimi Goïta, qui n'a jamais caché sa satisfaction d'avoir fait appel à Wagner fin 2021, s'était retrouvé en porte-à-faux à cause des liens – tant au niveau sécuritaire que financier – tissés entre son pouvoir et le groupe paramilitaire dont le modèle financier est de se nourrir sur la bête. De l'obtention douteuse de permis miniers au trafic de drogue vers les Émirats du Golfe en passant par la création de société locales, les hommes de Wagner se sont rendus à la fois indispensables à la survie de la junte – quoi qu'elle en dise – et bien encombrants, suite au coup de force raté de Prigojine. Goïta et sa junte allaient bien sûr choisir leur camp. Et il y avait fort à parier que le scénario centrafricain se reproduise.

Wagner a encore des cartes à jouer
Dernier acte de cette pièce de théâtre qui se joue devant nos yeux : le 20 juillet, Evgueny Prigojine – alors en Biélorussie – a annoncé que ses hommes quitteraient le front ukrainien pour se redéployer… en Afrique. Finalement, le groupe Wagner demeure un outil essentiel dans l'arsenal du Kremlin. L'avenir dira sous quelle forme son influence perdurera : Poutine ne peut ni se permettre de laisser une trop grande indépendance au groupe Wagner, ni se départir de ses cruciaux atouts liés aux montages financiers de Prigojine. Le patron de Wagner semble irremplaçable : les bénéfices réalisés par ses opérations militaires alimentent l'effort de guerre russe et permet au Kremlin d'alléger les retombées financières de « l'opération spéciale » en Ukraine. Car le nerf de la guerre, comme toujours, reste l'argent : et il faut bien reconnaître que le fonctionnement mafieux de Wagner a largement démontré son efficacité. Impossible dans ces conditions pour Vladimir Poutine de s'en séparer. Le chef du Kremlin a donc décidé de composer avec. Et de recomposer son dispositif militaire, tant en Ukraine qu'en Afrique.

Au Sahel, les grandes manœuvres ne font donc que commencer. Nos frères maliens ont même vu des panneaux d'affichages – en français – appelant au recrutement par Wagner de nouveaux éléments. Dans une interview exclusive à AfriqueMediaTV, Evgueny Prigojine a d'ailleurs rappelé ses priorités : « Bien sûr, nous allons continuer de travailler dans tous les pays d'Afrique où nous avons commencé à le faire. Il n'y aura pas de réduction de nos programmes en Afrique. » Quelle que soit sa forme ou sa hiérarchie militaire, la présence russe poursuivra donc ses objectifs initiaux : déstabiliser les régimes affaiblis, mettre sous tutelle ceux qui sont en demande de sécurité, séduire les militaires arrivés au pouvoir suite à des coups d'État, et surtout… mettre la main sur les ressources naturelles pour financer les efforts de guerre de Moscou. Les peuples d'Afrique et le développement de leur économie et de leur agriculture, eux, n'apparaissent jamais dans l'équation.

Ibrahim Touré

Categories: Afrique

« Il n'y a pas de prison au CHU-MEL »

Wed, 07/26/2023 - 14:09

Une « prison » existerait au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l'Enfant Lagune (CHU-MEL » pour contraindre les femmes n'ayant pas les moyens à solder les frais sanitaires après accouchement. C'est une « information calomnieuse et diffamatoire », selon la Direction Générale du CHU-MEL.

Faux ! Il n'y a pas « une prison, un violon, une pièce dans laquelle on enferme les cas sociaux, les bonnes dames, nos sœurs qui ont accouché et qui n'ont pas les moyens d'honorer les frais des soins, de maternité, … », au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l'Enfant Lagune (CHU-MEL », a clarifié la Direction Générale du CHU-MEL.
LIRE LE COMMUNIQUE

Categories: Afrique

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