You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 days 13 hours ago

Plus de 8 milliards F d'amendes pénales et frais de justice non recouvrés

Wed, 01/25/2023 - 21:03

Le compte-rendu du rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d'avances au titre de la période 2017-2020 au niveau de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT) a été présenté, mercredi 25 janvier 2023 en Conseil des ministres.

Une mission de l'Inspection générale des finances dépêchée au niveau de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT) a révélé plusieurs irrégularités.
Selon le rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d'avances au titre de la période 2017-2020 présenté au gouvernement en Conseil des ministres, mercredi 25 janvier 2023, il a été noté « la non-représentation de l'AJT à plusieurs audiences au regard du nombre réduit du personnel disponible et déployé au niveau des tribunaux et cours (un seul agent par juridiction sauf à Cotonou avec deux agents) ; la méconnaissance des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales par la plupart des acteurs de la justice, principalement les greffiers en chef ; la mauvaise tenue des répertoires dans la plupart des juridictions ainsi que les minutes des décisions de justice ; la non-transmission des extraits de jugements ou d'arrêts à l'AJT et au Trésor Public par les acteurs de la justice (procureurs de la République et greffiers) ; le défaut de paiement des amendes par les personnes condamnées qui, une fois leurs peines purgées, ne s'en préoccupent plus ; l'encaissement par le Trésor public des fonds sur le compte des recettes budgétaires sous le libellé « Frais et amendes judiciaires », sans distinction des amendes pénales des autres ressources de l'Etat provenant des activités judiciaires ; la mauvaise tenue des documents comptables au niveau de la régie d'avances ».

« Par ailleurs, l'évaluation approximative, au regard de la documentation disponible, du montant des amendes prononcées par les tribunaux et cours de janvier 2017 à décembre 2020, se chiffre à neuf milliards dix-neuf millions deux cent soixante-douze mille cinq cent trente-un (9.019.272.531) francs CFA, avec un taux de recouvrement de 2,64 % seulement correspondant à un montant de deux cent trente-huit millions trente-sept mille cent soixante-trois (238.037.163) francs CFA. Ainsi, le montant non recouvré est estimé à huit milliards sept cent quatre-vingt-un millions deux cent trente-cinq mille trois cent soixante-huit (8.781.235.368) francs CFA. De même, il a été relevé le non-respect rigoureux des conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de la fixation du montant des honoraires et d'allocation de provision sur honoraires d'avocat. Par conséquent, il est apparu que, outre le défaut de référence au barème, vingt et un (21) contrats sur soixante-dix-neuf (79) signés au cours de la période, n'ont pas respecté les dispositions qui limitent le montant de la provision à 30% au maximum des honoraires », a indiqué le Conseil des ministres.
Dispositions urgentes…
Le Conseil a instruit les ministres concernés de « veiller à la mise en œuvre des recommandations y formulées, à savoir la dématérialisation des procédures de recouvrement des amendes pénales et autres frais de justice ; l'appropriation, par les acteurs, des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales et autres frais judiciaires, notamment le décret n° 2012-143 du 7 juin 2012 portant réglementation des frais de justice criminelle, correctionnelle et de police ; le respect des dispositions de l'arrêté relatif aux conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de celui fixant le barème de référence des honoraires des avocats et autres juristes spécialisés et, si nécessaire, sa modification au regard des difficultés éventuelles liées à son application.
Enfin, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation instruira les présidents des tribunaux et cours aux fins de faire recouvrer, en relation avec l'AJT, le montant des amendes pénales et autres frais de justice non encaissés, notamment ceux relevés par le présent rapport ».
M. M.

Categories: Afrique

Une société créée pour la gestion des cultures de grande envergure

Wed, 01/25/2023 - 21:03

En Conseil des ministres ce mercredi 25 janvier 2023, le gouvernement béninois a décidé de la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles S.A.

Au titre du Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026, il est prévu environ 1.016 milliards d'investissements pour des aménagements agricoles structurants. L'objectif visé est l'amélioration de la production, de la productivité, de la résilience ainsi que l'attractivité du secteur.

Le gouvernement béninois a donc décidé de poser de nouveaux fondements d'un developpement efficace et durable dans la gestion des plantations et grandes cultures. Ce, à travers la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles. Selon le Conseil des ministres, elle aura une vocation à la fois agricole, industrielle et commerciale avec l'Etat comme actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, aux côtés d'un partenaire technique privé de grande réputation, détenant 30% du capital.

En termes d'activités, informe la même source, la Société va conduire pour le compte de l'Etat ou de ses collectivités, des bailleurs de fonds, des personnes morales de droit public ou privé, la maîtrise d'ouvrage déléguée, la direction d'opérations ou l'assistance à la maîtrise d'ouvrage dans le domaine des aménagements d'infrastructures agricoles et hydroagricoles.

La Société béninoise des Aménagements agricoles assurera en outre la valorisation des terres cultivables, la promotion des cultures de grande envergure et la sécurisation d'investissements agro-industriels.

A.Ayosso

Categories: Afrique

Le compte rendu du Conseil des ministres du 25 janvier 2023

Wed, 01/25/2023 - 20:34

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 25 janvier 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Réduction des dimensions des bandes de la zone frontalière en République du Bénin.

Aux termes de la loi portant code foncier et domanial, il a été établi le long des frontières du Bénin avec ses pays limitrophes, une portion de terre contiguë à la ligne frontière, appelée zone frontalière et subdivisée en deux bandes successives. La première, la bande de haute sécurité, couvre une largeur de 200 m et la seconde, d'une largeur de 2000 m, est dite bande de sécurité frontalière. Toute cette zone frontalière est déclarée d'utilité publique.
La même loi prévoit toutefois que les dimensions de ces deux bandes peuvent être réduites compte tenu des spécificités de certains espaces frontaliers. Le cas échéant, les nouvelles dimensions sont fixées par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre chargé de l'Intérieur avec l'appui de l'Agence en charge des frontières.
Si la bande de haute sécurité est interdite d'occupation, celle de sécurité frontalière ne l'est pas tant que les conditions légales sont respectées.
Mais, la réalité sur le terrain dans les 36 communes frontalières renseigne que ces prescriptions ne sont pas souvent observées.
Aussi, au regard des données objectives liées à la forte concentration humaine, à l'existence de sépultures dans des maisons, de lieux sacrés, au risque de disparition des villages/quartiers de ville entiers, ou encore à l'existence des activités économiques bien établies, le Conseil a-t-il décidé de procéder à la réduction des largeurs desdites bandes en tenant compte des spécificités des communes frontalières.

I-2. Création de la Société béninoise des Aménagements agricoles S.A.

Dans le but de consolider les performances de notre agriculture depuis 2016, pour en faire un important levier de la transformation structurelle de l'économie, il est prévu au Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026, environ 1.016 milliards d'investissements pour des aménagements agricoles structurants, l'objectif visé étant l'amélioration de la production, de la productivité, de la résilience ainsi que l'attractivité du secteur.
C‘est pourquoi, il a été décidé de poser de nouveaux fondements d'un développement efficace et durable dans la gestion des plantations et grandes cultures à travers la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles.
Celle-ci aura une vocation à la fois agricole, industrielle et commerciale avec l'Etat comme actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, aux côtés d'un partenaire technique privé de grande réputation, détenant 30% du capital.
En termes d'activités, la Société va conduire pour le compte de l'Etat ou de ses collectivités, des bailleurs de fonds, des personnes morales de droit public ou privé, la maîtrise d'ouvrage déléguée, la direction d'opérations ou l'assistance à la maîtrise d'ouvrage dans le domaine des aménagements d'infrastructures agricoles et hydroagricoles. Elle assurera en outre la valorisation des terres cultivables, la promotion des cultures de grande envergure et la sécurisation d'investissements agro-industriels.

I-3Prise de participation de l'État au capital social de la Société de Développement et d'Agrégation des Productions agricoles.

Les transformations en cours dans le domaine agricole ont induit, ces dernières années, une amélioration notable de la production concernant plusieurs filières. S'agissant spécifiquement du riz, la production est passée de 204.000 tonnes de paddy (riz non décortiqué) en 2015 à 519.667 tonnes en 2021, soit un accroissement de 155% et une hausse des rendements de l'ordre de 32% passant de 3,1 à 4,1 tonnes par hectare sur la même période.
Ces performances ont généré un regain d'intérêt des industriels, illustré notamment par la reprise des unités de transformation de Malanville et Glazoué, dotées d'une capacité installée de 430.000 tonnes de paddy par an, ainsi qu'une amélioration des capacités des unités artisanales estimée à plus de 100.000 tonnes. Mais, dans un contexte où l'ambition du Gouvernement est d'atteindre un million de tonnes à l'horizon 2025, il se trouve que la mise en place d'une chaîne d'approvisionnement sécurisée et durable au profit des transformateurs constitue un défi car, actuellement, une proportion de 65% de la production de riz paddy est exportée de façon informelle vers les pays limitrophes.
Pour mettre en place un tel dispositif, d'importants moyens financiers et une ingénierie sont nécessaires que l'Etat, à lui seul, ne saurait mobiliser sans pénaliser d'autres secteurs non moins importants.
Dans la perspective d'une transformation plus accrue du riz produit localement, il s'avère important de promouvoir des chaînes d'approvisionnement sécurisées au profit des industriels, à travers un mécanisme transparent et équitable de collecte et de distribution du riz paddy.
C'est pourquoi, le Conseil s'est prononcé en faveur de la participation de l'Etat, aux côtés d'un partenaire privé de référence, à hauteur de 30% au capital de la Société de Développement et d'Agrégation des Productions agricoles.
Celle-ci aura pour principales activités :
la cartographie et le géoréférencement des producteurs ;
le conseil agricole au profit des producteurs (en termes de formation aux meilleures pratiques agricoles, mise en place d'outils digitaux de support, amélioration de la connaissance des prix par les producteurs, digitalisation des paiements, etc.) ;
la facilitation de l'accès aux matériels et équipements agricoles ;
la collecte et l'agrégation de productions agricoles, principalement le riz paddy ;
toute opération de manutention, stockage, entreposage (développement d'infrastructures
facilitant les achats de commodités agricoles et proches des centres de production, facilitation -de l'agrégation et du traitement logistique des commodités agricoles, etc.) ;
la facilitation de l'approvisionnement des unités locales de transformation agricole en matières premières ;
l'exportation du surplus de production non transformée localement.
En définitive, avec la création de cette société, il est à noter de nombreux avantages aussi bien pour les producteurs, les industriels, que l'État. S'agissant des producteurs, les impacts concernent l'amélioration de la productivité, la garantie d'un prix de vente convenable et stable, l'amélioration des revenus des producteurs et une meilleure visibilité sur les conditions d'achat, l'accès aux opportunités de financement et aux services publics tels que la couverture sociale, les services de proximité, les formations, etc.
En ce qui concerne les industriels, les bénéfices attendus incluent la sécurisation de l'approvisionnement en matières premières de qualité, le développement des activités d'agro-transformation, générant une plus grande valeur ajoutée.
Pour l'Etat, les retombées se traduisent par l'amélioration de la balance commerciale grâce à une meilleure valorisation des exportations et une substitution à certaines importations, la maîtrise de la traçabilité des flux, le renforcement de la sécurité alimentaire et la création d'emplois aussi bien le long des chaînes de valeurs agricoles que dans les services de logistique.
I-4. Mise en place de la Délégation au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur (DCE).
La DCE, rattachée au Conseil national de l'Education, a pour mission de veiller au respect, par les enseignants et les chercheurs, des obligations professionnelles et de la déontologie dans les écoles supérieures et universités publiques, de même que dans les établissements privés d'Enseignement supérieur et au niveau de la recherche scientifique.
A ce titre, elle :
assure le contrôle des enseignements et l'évaluation des enseignants du Supérieur ;
veille à la mise en œuvre et à la qualité des enseignements, y compris ceux en ligne, puis en assure le suivi et l'évaluation ;
instruit les dossiers de manquements présumés à la discipline, aux règles d'éthique et de déontologie professionnelles aussi bien dans les universités et écoles supérieures publiques que privées ;
propose les mesures conservatoires ou les sanctions à l'effet de faire cesser ou punir tout manquement y relatif.
Aussi, le Conseil a-t-il adopté le décret fixant ses attributions, son organisation et son fonctionnement.
Enfin, a été également pris, au titre des mesures normatives, le décret portant conditions de mise en œuvre du programme de vérification de la conformité de produits ciblés, importés ou manufacturés localement.

II- COMMUNICATIONS.
II-1Autorisation de signature de l'accord consacrant la mise en œuvre de l'arrêt du 12 juillet 2005 de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif à l'affaire du différend frontalier Bénin/Niger.
Pour rappel, c'est le 12 juillet 2005 que la CIJ a rendu son arrêt relatif à ce différend, au terme duquel le Bénin étend sa souveraineté sur les neuf (9) îles situées entre la frontière désormais définie et la rive sud du fleuve Niger, soit 1100 km2 au Nord-Ouest.
Les travaux conjoints de démarcation de la frontière ont démarré en août 2008 entre les experts des deux pays et se sont poursuivis jusqu'en 2022 avec la finalisation d'un avant-projet d'instrument juridique consacrant la mise en œuvre effective de l'arrêt de la CIJ.
Le Conseil a approuvé le texte du projet d'accord qui sera transmis à l'Assemblée nationale en vue de l'autorisation de sa ratification. A cet effet, les ministres concernés sont instruits d'organiser une séance d'information préalable à l'intention des députés pour une bonne appropriation du dossier.
De même, en concertation avec les autorités nigériennes, des dispositions nécessaires à la viabilisation et à la sécurisation des localités situées le long de la frontière seront prises.
En conséquence, pour marquer la présence de l'État sur les îles rétrocédées au Bénin ainsi que dans les localités environnantes, il y sera procédé à la réalisation d'infrastructures sociocommunautaires et de sécurité.
II-2. Liquidation des arriérés de salaires du personnel recruté par l'ex Agence béninoise pour la réconciliation et le développement (ABRD).
Une dizaine d'agents recrutés par ladite agence sont concernés. Ils auraient dû être régis par une convention collective, laquelle n'a finalement jamais été mise en place.
De fait, leur situation administrative n'a pu être régularisée et ils ont dû, pendant tout ce temps, se contenter d'avances sur salaires et de primes.
Après les différentes évaluations réalisées par les services compétents, le Conseil a autorisé le paiement de leurs arriérés de salaires ainsi que des droits liés à la rupture des contrats.
II-3. Compte-rendu du rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d'avances au titre de la période 2017-2020 au niveau de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT).
Au terme d'une mission de l'Inspection générale des finances, les principaux constats qui émergent dudit rapport ont trait à :
la non-représentation de l'AJT à plusieurs audiences au regard du nombre réduit du personnel disponible et déployé au niveau des tribunaux et cours (un seul agent par juridiction sauf à Cotonou avec deux agents) ;
la méconnaissance des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales par la plupart des acteurs de la justice, principalement les greffiers en chef ;
la mauvaise tenue des répertoires dans la plupart des juridictions ainsi que les minutes des décisions de justice ;
la non-transmission des extraits de jugements ou d'arrêts à l'AJT et au Trésor Public par les acteurs de la justice (procureurs de la République et greffiers) ;
le défaut de paiement des amendes par les personnes condamnées qui, une fois leurs peines purgées, ne s'en préoccupent plus ;
l'encaissement par le Trésor public des fonds sur le compte des recettes budgétaires sous le libellé « Frais et amendes judiciaires », sans distinction des amendes pénales des autres ressources de l'Etat provenant des activités judiciaires ;
la mauvaise tenue des documents comptables au niveau de la régie d'avances.
Par ailleurs, l'évaluation approximative, au regard de la documentation disponible, du montant des amendes prononcées par les tribunaux et cours de janvier 2017 à décembre 2020, se chiffre à neuf milliards dix-neuf millions deux cent soixante-douze mille cinq cent trente-un (9.019.272.531) francs CFA, avec un taux de recouvrement de 2,64 % seulement correspondant à un montant de deux cent trente-huit millions trente-sept mille cent soixante-trois (238.037.163) francs CFA. Ainsi, le montant non recouvré est estimé à huit milliards sept cent quatre-vingt-un millions deux cent trente-cinq mille trois cent soixante-huit (8.781.235.368) francs CFA.
De même, il a été relevé le non-respect rigoureux des conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de la fixation du montant des honoraires et d'allocation de provision sur honoraires d'avocat. Par conséquent, il est apparu que, outre le défaut de référence au barème, vingt et un (21) contrats sur soixante-dix-neuf (79) signés au cours de la période, n'ont pas respecté les dispositions qui limitent le montant de la provision à 30% au maximum des honoraires.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil a instruit les ministres concernés de veiller à la mise en œuvre des recommandations y formulées, à savoir :
la dématérialisation des procédures de recouvrement des amendes pénales et autres frais de justice ;
l'appropriation, par les acteurs, des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales et autres frais judiciaires, notamment le décret n° 2012-143 du 7 juin 2012 portant réglementation des frais de justice criminelle, correctionnelle et de police ;
le respect des dispositions de l'arrêté relatif aux conditions d'agrément d'avocats et de juristes spécialisés à l'Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de celui fixant le barème de référence des honoraires des avocats et autres juristes spécialisés et, si nécessaire, sa modification au -regard des difficultés éventuelles liées à son application.
Enfin, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation instruira les présidents des tribunaux et cours aux fins de faire recouvrer, en relation avec l'AJT, le montant des amendes pénales et autres frais de justice non encaissés, notamment ceux relevés par le présent rapport.
II-4. Contractualisation pour la réalisation des travaux d'extension du réseau d'eau de la SONEB dans le cadre du projet de promotion immobilière sis à Togbin Daho plage.
En vue de satisfaire les besoins en eau des sites devant abriter diverses infrastructures dans la localité, dont celles prévues dans le cadre de la promotion immobilière, le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des travaux d'extension du réseau d'eau potable de la SONEB et son raccordement aux réseaux existants.
Les ministres concernés accompliront toutes diligences nécessaires à cette fin et veilleront à la conduite du chantier en conformité avec les prescriptions du cahier des charges.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, la présentation du 4ème rapport national sur les droits humains lors de la 42ème session de l'Examen Périodique Universel prévue pour se tenir à Genève en Suisse, du 24 janvier au 2 février 2023.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Ont été prononcées, les nominations ci-après.
A la Présidence de la République
Délégué général au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur : Monsieur Epiphane SOHOUENOU, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégué général adjoint : Monsieur Cyrille GOUGBEDJI, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégués, Madame et Messieurs :
Rose FIAMOHE
Kpé Fo-Koku KPOGO
Norbert HOUNKONNOU
René Xavier PERRIN
Jules DEGILA
Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
A la Chancellerie
Inspecteur général des Services judiciaires : Monsieur A. Christophe ATINMAKAN
Dans les juridictions
Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou
4ème substitut du procureur de la République : Monsieur Herbert SOLEVO
5ème substitut du procureur de la République : Monsieur Yadèlin Justin SEGLE
Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Directeur de la Production halieutique : Monsieur Urbain Thibauthéon Arron Sonagnon BRITO
Au ministère des Infrastructures et des Transports
Directeur général de l'Agence nationale des Transports terrestres : Monsieur Richard DADA.

Fait à Cotonou, le 25 janvier 2023,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.

Categories: Afrique

Voici les nominations prononcées en Conseil des ministres

Wed, 01/25/2023 - 18:35

Le gouvernement a tenu, mercredi 25 janvier 2023, la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs cadres ont été promus à divers postes.

Liste des nominations
A la Présidence de la République

Délégué général au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur
Monsieur Epiphane SOHOUENOU, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégué général adjoint
Monsieur Cyrille GOUGBEDJI, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
Délégués
Madame et Messieurs :
Rose FIAMOHE
Kpé Fo-Koku KPOGO
Norbert HOUNKONNOU
René Xavier PERRIN
Jules DEGILA

Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
A la Chancellerie
Inspecteur général des Services judiciaires
Monsieur A. Christophe ATINMAKAN
Dans les juridictions
Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou
4ème substitut du procureur de la République
Monsieur Herbert SOLEVO
5ème substitut du procureur de la République
Monsieur Yadèlin Justin SEGLE

Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Directeur de la Production halieutique
Monsieur Urbain Thibauthéon Arron Sonagnon BRITO

Au ministère des Infrastructures et des Transports
Directeur général de l'Agence nationale des Transports terrestres
Monsieur Richard DADA

Categories: Afrique

La GDIZ certifiée ISO

Wed, 01/25/2023 - 18:30

La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) certifiée conforme aux normes ISO. La Société d'Investissement et de la Promotion de l'Industrie (SIPI-BENIN SA), en charge de l'aménagement et de la promotion de la zone a informé le public à travers un communiqué ce mercredi 25 janvier 2023.

Bonne nouvelle ! La GDIZ obtient trois certifications de la norme ISO. Il s'agit de la certification ISO 9001 : 2015 en matière de management de la qualité ; de la certification ISO 14001 : 2015 en matière de management environnemental ; et de la certification ISO 45001 : 2018 de Système de management de la santé et de la sécurité au travail. Trois certifications de systèmes de gestion intégrée référencées sur le site internet de l'IAF (Forum International d'Accréditation) dans le cadre des activités d'aménagement, de développement, d'exploitation et de maintenance de la GDIZ.
Ces trois certifications selon un communiqué de la SIPI-BENIN, est le fruit des bonnes pratiques mises en place au sein de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, afin de contribuer à l'industrialisation du Bénin. Elles témoignent selon le directeur général de la SIPI-BENIN, de l'engagement de la GDIZ à fournir des services de qualité et ce, dans le plus strict respect de l'environnement afin de développer la Zone Industrielle la plus compétitive et la plus durable de l'Afrique, et devenir l'accélérateur du développement économique du Bénin. Ces certifications renforcent la volonté de la GDIZ de créer une Zone Industrielle basée sur l'une des valeurs fondamentales de la SIPI-BENIN à savoir, mettre la durabilité au cœur de tout ce qu'elle fait, et de chercher constamment à avoir un impact environnemental et social positif », a souligné Létondji BEHETON.
La GDIZ est une zone industrielle dynamique de 1 640 hectares. La première phase de 400 ha est déjà achevée avec l'installation d'environ 37 entreprises intervenant dans les secteurs du textile, les motos électriques, la transformation de cajou, l'assemblage des ordinateurs, etc.

F. A. A.

Categories: Afrique

Voici les grandes décisions de ce mercredi 25 janvier

Wed, 01/25/2023 - 17:58

Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 25 janvier 2023 sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice. Plusieurs grandes décisions ont été prises lors de cette séance hebdomadaire.

Categories: Afrique

Mise en place de la Délégation au Contrôle et à l'Ethique

Wed, 01/25/2023 - 17:30

Le gouvernement a procédé ce mercredi 25 janvier 2023 à la mise en place de la Délégation au Contrôle et à l'Ethique dans l'Enseignement supérieur (DCE).

Rattachée au Conseil national de l'Education, la DCE a pour mission selon le Conseil des ministres « de veiller au respect, par les enseignants et les chercheurs, des obligations professionnelles et de la déontologie dans les écoles supérieures et universités publiques, de même que dans les établissements privés d'Enseignement supérieur et au niveau de la recherche scientifique ».

La DCE est chargée d'assurer le contrôle des enseignements et l'évaluation des enseignants du Supérieur ; de veiller à la mise en œuvre et à la qualité des enseignements, y compris ceux en ligne, puis en assure le suivi et l'évaluation. Elle instruit les dossiers de manquements présumés à la discipline, aux règles d'éthique et de déontologie professionnelles aussi bien dans les universités et écoles supérieures publiques que privées. La DCE propose aussi les mesures conservatoires ou les sanctions à l'effet de faire cesser ou punir tout manquement y relatif. Le Conseil a adopté le décret fixant ses attributions, son organisation et son fonctionnement.

Au titre des mesures normatives, le Conseil a également adopté le décret portant conditions de mise en œuvre du programme de vérification de la conformité de produits ciblés, importés ou manufacturés localement.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Réduction des largeurs des bandes de les zones frontalières

Wed, 01/25/2023 - 17:00

Le gouvernement beninois a décidé de procéder à la réduction des largeurs des bandes de la zone frontalière. C'est l'une des décisions prises ce mercredi 25 janvier 2023 en Conseil des ministres.

« Aux termes de la loi portant code foncier et domanial, il a été établi le long des frontières du Bénin avec ses pays limitrophes, une portion de terre contiguë à la ligne frontière, appelée zone frontalière et subdivisée en deux bandes successives. La première, la bande de haute sécurité, couvre une largeur de 200 m et la seconde, d'une largeur de 2000 m, est dite bande de sécurité frontalière. Toute cette zone frontalière est déclarée d'utilité publique », informe le Conseil des ministres.

La même loi prévoit toutefois que « les dimensions de ces deux bandes peuvent être réduites compte tenu des spécificités de certains espaces frontaliers ».

Le cas échéant, les nouvelles dimensions sont fixées par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre chargé de l'Intérieur avec l'appui de l'Agence en charge des frontières. « Si la bande de haute sécurité est interdite d'occupation, celle de sécurité frontalière ne l'est pas tant que les conditions légales sont respectées », précise le Conseil des ministres.

Selon le gouvernement, la réalité sur le terrain dans les 36 communes frontalières renseigne que ces prescriptions ne sont pas souvent observées. C'est donc aussi au regard des données objectives liées à la forte concentration humaine, à l'existence de sépultures dans des maisons, de lieux sacrés, au risque de disparition des villages/quartiers de ville entiers, ou encore à l'existence des activités économiques bien établies, que le Conseil a décidé de procéder à la réduction des largeurs desdites bandes. Les largeurs des bandes seront réduites en tenant compte des spécificités des communes frontalières.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Samuel Noutohou remplace Apollinaire Serge Tchina

Wed, 01/25/2023 - 15:18

Par décret en date du lundi 16 janvier 2023, le chef de l'Etat Patrice TALON a nommé le représentant suppléant des magistrats du parquet au Conseil supérieur de la magistrature. Samuel NOUTOHOU remplace Apollinaire Serge TCHINA.

Conformément aux dispositions de l'article 2 de la loi organique n° 94-027 du 15 juin 1999 relative au Conseil supérieur de la Magistrature, telle que modifiée et complétée par la loi n° 2018- 02 du 02 juillet 2018, le chef de l'Etat a procédé à la nomination du représentant suppléant des magistrats du parquet au Conseil supérieur de la magistrature. Samuel NOUTOHOU est nommé pour poursuivre le mandat de Apollinaire Serge TCHINA. Cette nomination fait suite à l'assemblée générale des magistrats tenue le vendredi 16 décembre 2022.
Le mandat des magistrats titulaires et leurs suppléants membres du Conseil supérieur de la magistrature est de 4 ans renouvelable une fois.
Le nouveau représentant suppléant des magistrats du parquet au Conseil supérieur de la magistrature a été Procureur de la République au parquet du Tribunal de première instance de 2e classe de Natitingou, et juge des mineurs au tribunal de première instance de Ouidah.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Maroc incontestablement mieux indiqué pour accueillir la CAN 2025

Wed, 01/25/2023 - 14:52

La CAF a retiré l'organisation de la CAN en 2025 à la Guinée, qui n'est pas prête. Dans la foulée, un appel à candidatures a été lancé dès l'annonce du retrait de la CAN 2025 à la Guinée. À cet effet, l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Maroc, la Zambie et le duo Nigeria-Bénin, sont en lice pour remplacer la Guinée. L'identité de l'heureux élu sera connue le 10 février 2023. Si l'Afrique du Sud, l'Algérie et le Maroc ont des arguments à valoir, pas de débats devant le Maroc qui se présente comme atouts meilleurs et indiscutables, surtout. En effet, le Maroc dispose, à lui seul, des particularités qui font de lui le candidat parfait.

Evrard Fulgérale

Ce n'est plus à prouver, le Maroc est l'une des grandes nations de football en Afrique, même à l'international. Le parcours historique des Lions de l'atlas à la coupe du monde Qatar 2022 est un exemple palpable. Mais, cela n'est pas suffisant pour faire du Maroc le meilleur candidat à l'organisation de la CAN 2025. Ce qui rend le Maroc spécial, ce sont ses atouts hors normes et uniques. La force de l'expérience pour avoir organisé plusieurs grandes compétitions, la disponibilité des infrastructures de qualité, la stabilité politique, la sécurité font, entre autres, les atouts du Maroc.

Le Maroc a déjà fait ses preuves

Le Maroc a une grande expérience en matière d'organisation des grands événements footballistiques. Les demi-finalistes de la coupe du monde 2022 ont été pays hôte avec succès deux éditions de la Coupe du monde des clubs respectivement en 2013 et 2014. Mieux, l'édition 2022 de cette compétition qui a été très bien préparée pour le mois de février 2023. Un peu plus loin, le Maroc a aussi organisé avec brio le CHAN en 2018, la CAN féminine en 2022, qui reste, jusqu'ici, la plus réussie de l'histoire de la compétition. Que dirions nous encore ! Le Maroc a aussi abrité plusieurs autres compétitions d'envergure mondiale avec professionnalisme, notamment les finales de la Ligue des champions, et autres.

Le Maroc a une avance considérable et remarquable

Le Maroc est le seul pays africain qui remplit le cahier des charges de la FIFA pour l'organisation de la Coupe du Monde 2026 à 48 Équipes et était d'ailleurs le seul candidat face à la candidature du trio USA - Canada - Mexique. Une Task Force composée de dizaines d'experts avaient sillonné tout le Maroc pendant plusieurs mois avant de lui attribuer une note au-delà de la moyenne. Ce qui a rendu sa candidature éligible à la coupe du monde sous le nouveau format de 48 équipes. Sachant que la CAN 2025 sera à 24 équipes, le Maroc est bien dans les cordes et dans la gamme.

De plus, le Maroc possède sans conteste la meilleure offre touristique du continent africain, avec des infrastructures de premier plan (hébergements et transports) et des terrains de football répondant aux standards internationaux.

Des infrastructures au top mis plusieurs fois à disposition d'autres pays africains

En raison des exigences de la CAF concernant la conformité des stades pour la réception de matchs internationaux, de nombreux pays se sont tournés vers le Maroc pour jouer leurs matchs à domicile. Entre les enceintes de Casablanca (67 000 places), Rabat (65 000), Marrakech (45 000 places), Fès (45 000), Tanger (45 000) ou encore Agadir (45 000), des stades modernes sont déjà sur place au Maroc. Ces derniers sont régulièrement mis à contribution pour le championnat national.

Le Maroc dispose, en gros, de plus de 200 pelouses synthétiques aux normes, d'une vingtaine de stades avec pelouses naturelles et éclairages aux normes, des centres régionaux de formation ainsi que le fameux Complexe Mohammed VI de Football, infrastructure unique en Afrique. Ces installations offrent des équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, qui font de ce joyau du football marocain l'un des complexes sportifs les plus importants et performants de la planète. Tant d'atouts qui font du Maroc le candidat plus que parfait pour une bonne organisation de la CAN 2025.

N'ayant pas organisé la compétition depuis 1988, voir le Maroc organiser la CAN 2025 suivrait aussi la logique des choses. Le pays qui avait déjà postulé pour l'organisation de plusieurs éditions de la Coupe du monde en vain, peut prendre la CAN 2025 pour faire encore une nouvelle fois ses preuves et dissiper d'éventuels doutes.

Categories: Afrique

La croissance au Bénin devrait atteindre 6,2% en 2023

Wed, 01/25/2023 - 14:30

Le taux de croissance du Bénin pourrait s'établir à 6,2% en 2023 selon les dernières perspectives économiques publiées le 10 janvier par la Banque mondiale.

6, 2 % de taux de croissance en 2023. C'est ce qu'annonce la Banque mondiale dans son document « perspectives économiques mondiales : Afrique subsaharienne ». Le Bénin présente l'une des croissances économiques les plus fortes en Afrique subsaharienne. De 5, 7 % en 2022, le Bénin pourrait afficher un taux de croissance au-delà de 6,4 % projeté en 2023. En dépit des chocs exogènes liés à la Covid-19 et les effets de la guerre en Ukraine, le Bénin a une économie résiliente et dynamique.

En Afrique subsaharienne, la croissance en Afrique subsaharienne s'est ralentie en 2022, pour s'établir à 3,4 %. Les tensions sur « les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie (Covid-19), se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l'approvisionnement aggravées par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, d'une fragilité et d'une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ». La croissance en Afrique subsaharienne devrait accélérer à 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Ces candidats déclarés élus mais visés par des recours

Wed, 01/25/2023 - 14:28

GNONLONFOUN G. Aimée, candidate sur la liste du parti Les Démocrates (LD) à l'élection législative du 08 janvier 2023 conteste l'élection de Cécile AHOUMENOU au poste de candidature exclusivement réservée aux femmes sur la liste du parti Union Progressiste le Renouveau (UPR) dans la 19e circonscription électorale. Elle a déposé un recours à la Cour constitutionnelle vendredi 20 janvier 2023.

Le parti Les Démocrates, principale formation politique opposée au régime du président Patrice TALON conteste les résultats proclamés par la Commission électorale nationale autonome (CENA), et confirmés par la Cour constitutionnel. Outre le recours en invalidation du siège de Benoît DEGLA dans la 10e circonscription électorale, et pour lequel le verdict de la Cour constitutionnelle est attendu jeudi 26 janvier 2023, le parti a déposé plusieurs autres recours contre l'élection de certains candidats. C'est le cas de la vice-présidente de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC). GNONLONFOUN G. Aimée conteste l'élection de Cécile AHOUMENOU. Un recours est déposé à la Cour constitutionnelle.
En dehors de la vice-présidente de la HAAC et l'ancien ministre Benoît DEGLA, le maire de Dassa-Zoumè, Nicaise FAGNON selon nos sources, est également visé. Un recours est introduit à la Cour pour l'invalidation de son élection.
Au niveau de la 6e circonscription électorale, la formation politique de l'opposition demande l'invalidation de deux sièges. Il s'agit selon nos sources, de Viwagnon Jean M. ZANNOU, Nestor NOUTAI, respectivement 3e et 4e titulaires, et déclarés élus sur la liste UPR. Dans cette circonscription, l'UPR selon les résultats obtient 05 sièges, Les Démocrates 02 sièges, et le Bloc Républicain, 01 sièges.
Selon les résultats définitifs de l'élection législative du 08 janvier, l'Union Progressiste le Renouveau arrive en tête avec 53 députés, suivi du Bloc Républicain (BR) 28 députés, et des Démocrates, 28 députés.
Après la publication de ces résultats par la Cour constitutionnelle, le président du parti Les Démocrates, Eric HOUNDETE par un recours demande à la Cour d'enjoindre à la Commission électorale nationale autonome, de lui donner copies des procès-verbaux de compilation des résultats du scrutin du 08 janvier 2023. Une requête qui n'a pas prospéré devant la haute juridiction.

F. A. A.

Categories: Afrique

Gloriana Goreti Nahum signe un premier succès en 2023

Wed, 01/25/2023 - 14:28

La jeune joueuse béninoise de tennis Gloriana Goreti Nahum, a démarré l'année 2023 avec succès.
Agé de 16 ans, Gloriana s'est imposée en deux sets 6-1/6-4 face à la tête de série n°4, Mia Slama, lors de la 58e édition du tournoi Bol De Cafe (ITF J300). C'était lors de sa deuxième tournée en Amérique du Nord, qui a démarré le 22 janvier dernier.
Classée 3ème IT Juniors (Afrique), Nahum a fait honneur au drapeau béninois en se classant 41ème au classement mondial ITF Juniors. Grâce à cette performance, la jeune joueuse s'est rapproché de son objectif à court terme de figurer dans le top 100 ITF Juniors avant la fin de l'année 2023. Elle devient la seule joueuse béninoise à atteindre ce niveau.
Gloriana devrait continuer sa nouvelle étape en Équateur pour une autre compétition dénommée J300 de Salinas qui débutera le 30 janvier prochain. Elle se rendra par la suite en Colombie pour le tournoi J300 de Barranquilla.

Josué SOSSOU

Categories: Afrique

Jordel Dossou réagit après son transfert au FC Sochaux Montbéliard

Wed, 01/25/2023 - 14:27

Annoncé à plusieurs reprises à Saint-Etienne, l'aillier béninois Jordel Dossou a finalement signé au FC Sochaux Montbéliard.
Après Brandon Baiye et Arial Mendy, Jodel Dossou est le troisième joueur à quitter à son tour le Clermont Foot cet hiver.
L'Ecureuil du Bénin a signé au FC Sochaux un contrat de deux ans et demi. Son transfert a été officialisé hier par le CF63. S'il avait encore un an et demi de contrat avec le Clermont Foot, Dossou a pour objectif d'avoir plus de temps de jeu et d'aider Sochaux à remonter en Ligue 1 au terme de la saison en cours.
Après son transfert, l'international béninois, a réagi sur son compte Twitter : « Nouvel arrêt pour le FC Sochaux Montbéliard. Hâte de découvrir Bonal et de débuter cette aventure avec vous. A Clermont foot, j'ai passé deux belles années et demie. De la Ligue 2 à la Ligue 1 malgré tout. Merci », a écrit l'Ecureuil béninois.

Josué SOSSOU

Categories: Afrique

Deux personnes condamnées dans l'affaire Tiens Ds Com

Wed, 01/25/2023 - 11:56

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a condamné mardi 24 janvier 2023, deux personnes impliquées dans l'affaire Tiens Ds Com.

Les dix (10) personnes poursuivies dans l'affaire Tiens Ds Com pour « escroquerie avec appel public à l'épargne et blanchiment de capitaux » sont désormais fixées sur leur sort. A l'audience ce mardi, le juge a requalifié les faits en publicité mensongère. L'épouse du premier responsable et un autre accusé ont été condamnés à une peine de 12 mois de prison assortie de 6 mois de sursis. Les 8 autres ont été purement et simplement relaxés.

Les 10 personnes ont été interpellées en juillet 2022 au siège de la structure Tiens Ds Com en absence de leur responsable Evrard Sossoukpè. La descente des éléments de la police républicaine fait suite à des dénonciations.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Voici comment les groupes parlementaires vont se constituer

Wed, 01/25/2023 - 11:55

Les 109 députés élus au terme de l'élection législative du 08 janvier 2023 entrent en fonction le 12 février 2023. Deux principales réformes introduites dans le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale seront mises en application à partir de la 9e législature.

Les députés de la 8e législature ont modifié le 14 juillet 2020, certaines dispositions du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Celles-ci ont trait aux conditions et modalités de constitution des groupes parlementaires, et au siège des députés suppléants.
Selon les dispositions de l'article 24.1 du Règlement intérieur, « les députés s'organisent en groupe parlementaire par parti politique représenté à l'Assemblée nationale. Les députés d'un même parti politique représenté à l'Assemblée nationale ne peuvent se constituer qu'en un seul groupe parlementaire ». On retient selon la réforme que les députés issus d'un même parti politique, quel que soit leur nombre au parlement, ne peuvent se constituer qu'en un seul groupe parlementaire. Il n'est plus possible aux députés provenant de diverses formations politiques comme par le passé, de se mettre ensemble, pour constituer un groupe parlementaire. Les groupes parlementaires ainsi constitués doivent comporter au moins 10% de l'effectif total des députés, stipule le même article. Avec la 9e législature composée de 109 députés, il faudra au moins 11 députés pour constituer un groupe parlementaire. Les partis Union Progressiste le Renouveau (UPR), le Bloc Républicain (BR), et Les Démocrates (LD) étant les seuls à lever des sièges à la dernière législative, l'on aura selon la réforme, trois groupes parlementaires au cours de la 9e législature.
L'article 24.4 dispose par ailleurs que « les députés qui ne veulent ou qui ne peuvent appartenir à aucun groupe parlementaire peuvent s'apparenter à un groupe de leur choix, avec l'agrément du bureau de ce groupe ».
L'autre réforme introduite par la 8e législature pour le fonctionnement de l'institution parlementaire, est relative à la suppléance d'un député promu à une autre fonction incompatible avec celle parlementaire. Avec l'article 92 nouveau de la Constitution modifiée par la loi n°2019-40 du 7 novembre 2019, « tout député nommé à une fonction publique nationale ou appelé à une mission nationale ou internationale, incompatible avec l'exercice de son mandat parlementaire, suspend d'office celui-ci. Sa suppléance cesse à sa demande ». Ainsi, un député suppléant appelé à remplacer le titulaire du siège promu par exemple à une fonction ministérielle ou autre, doit se préparer à partir à tout moment dès que ce dernier va revenir pour reprendre sa place à l'hémicycle.

Categories: Afrique

Les 20 monnaies africaines les moins performantes sur la décennie 2013-2022

Wed, 01/25/2023 - 11:35

Vingt monnaies africaines ont connu une baisse d'au moins 50 % de leur valeur face au dollar américain sur la période 2013-2022, dont trois se sont presque totalement effondrées. Dans la plupart des cas, cela reflète une mauvaise santé économique résultant d'une mauvaise gouvernance, comme le démontre la présence de plusieurs pays disposant d'importantes richesses naturelles parmi ceux dont la monnaie s'est le plus écroulée.

Sur les 41 monnaies africaines, vingt ont vu leur valeur divisée au moins par deux sur la période de dix années allant de début 2013 à fin 2022 (suivies par le dinar tunisien, qui frôle la barre des 50 %, avec une baisse de 49,9 %). Parmi ces vingt monnaies, dix ont vu leur valeur divisée au moins par trois (talonnées par le birr éthiopien et le naira du Nigeria, dont le cours a été divisé par 2,9).

Trois monnaies se sont presque totalement effondrées, avec une dépréciation proche de 100 % : la livre soudanaise (-99,2 %), le dollar zimbabwéen (-99,2 %) et la livre sud-soudanaise (97,5 %). Deux ont connu une baisse légèrement supérieure à 80 %, soit une division par cinq de leur valeur : le cedi ghanéen (-81,3 %) et le kwanza angolais (-81,2 %). Trois autres monnaies ont perdu environ les trois quarts de leur valeur : le leone de la Sierra Leone (-77,0 %), la livre égyptienne (-74,3 %) et le dinar libyen (-73,5 %). Enfin, quatre ont perdu environ les deux tiers de la leur : le kwacha zambien (-70,8 %), le kwacha malawite (-67,2 %), le birr (-65,9 %) et le naira (-65,2 %), suivis par huit monnaies ayant perdu environ la moitié de leur poids : le franc congolais (-55,0 %), le metical du Mozambique (-53,8 %), le dollar libérien (-53,2 %), le rand sud-africain (-50,3 %), le dollar namibien, le lilangeni de l'Eswatini et le loti du Lesotho (-50,3 % également), suivis par l'ariary malgache (-50,0 %).

Côté francophone, deux monnaies font partie des vingt monnaies ayant été les moins performantes sur cette période, à savoir le franc congolais, de la République démocratique du Congo, et l'ariary de Madagascar. Toutefois, celles-ci n'arrivent qu'à la 13e et 20e place, respectivement, des monnaies ayant connu la plus forte dépréciation.

Par ailleurs, et dans un tout autre registre, 14 de ces 20 monnaies les moins performantes sont fabriquées à l'étranger, comme la grande majorité des autres monnaies africaines.

Parmi les dix pays ayant observé la plus importante chute de leur monnaie, deux ont été marqués par une longue guerre civile (le Soudan du Sud et la Libye), et quatre autres sont connus pour avoir d'importantes ressources naturelles (le Soudan, le Ghana, l'Angola et la Zambie). Par ailleurs, cinq de ces pays font partie des dix pays les plus endettés d'Afrique (le Soudan, la Zambie, le Zimbabwe, le Ghana et l'Égypte), et sept font partie des dix pays africains ayant souffert de la plus forte inflation en 2022 (le Zimbabwe, le Soudan, le Ghana, la Sierra Leone, l'Angola, le Malawi et le Soudan du Sud).

Trois monnaies se sont presque totalement effondrées

La livre soudanaise et le dollar zimbabwéen arrivent donc en tête des monnaies s'étant le plus effondrées sur le continent au cours de la dernière décennie, avec une dépréciation supérieure à 99 % (99,2 % après arrondissement, soit une valeur divisée par 129 !). Malgré ses importantes ressources naturelles, en tant que troisième producteur africain d'or et grâce à l'immense potentiel agricole offert par le Nil, qui le traverse, le Soudan connaît depuis plusieurs années une grave crise économique ayant fait de lui le pays le plus endetté du continent, avec une dette publique estimée par le FMI à non moins de 189,5 % du PIB fin 2022 (soit le deuxième niveau d'endettement le plus élevé au monde, après le Japon).

Ce pays d'Afrique de l'Est a également été frappé par une terrible inflation en 2022, qui aurait atteint environ 155 % selon les dernières prévisions du FMI (après un taux de 359,1 % en 2021). Celle-ci serait ainsi la troisième plus forte inflation au monde, après celles enregistrées au Zimbabwe et au Venezuela. La crise soudanaise a notamment été aggravée par l'instabilité politique dont souffre le pays, et qui s'est encore manifestée par un nouveau coup d'État en octobre 2021.

Quant au Zimbabwe, ce pays d'Afrique australe ne s'est toujours pas remis du chaos économique laissé par l'ancien dictateur Robert Mugabe, qui avait instauré un des régimes les plus corrompus et inefficaces du continent (tout en se faisant passer pour un héros africain…). Chose rarissime dans l'histoire mondiale, la monnaie nationale avait même été purement et simplement abandonnée en 2009, après avoir perdu toute valeur (le dollar américain atteignant jusqu'à 35 millions de milliards de dollars zimbabwéens !). Remplacée par des devises étrangères, et en particulier le dollar américain (USD) et le rand sud-africain, elle fut réintroduite en février 2019, au taux de 0,4 USD pour 1 dollar zimbabwéen (soit 2,5 dollars zimbabwéens pour 1 USD).

Toutefois, celle-ci s'est de nouveau rapidement effondrée, pour ne plus valoir que 0,003 USD (soit un cours divisé par 129 en moins de trois ans). À l'instar du Soudan, le Zimbabwe a connu ces dernières années une très forte inflation, et qui aurait atteint environ 285 % en 2022, faisant du pays le champion du monde en la matière (après un taux de 98,5 % en 2021, et de 557,2 % en 2020). Par ailleurs, le pays est aujourd'hui le sixième pays le plus endetté du continent, avec une dette publique estimée à 92,6 % du PIB.

La livre soudanaise et le dollar zimbabwéen sont talonnés par la livre sud-soudanaise, qui arrive en troisième position des monnaies les moins performantes sur la dernière décennie, avec une baisse de 97,5 % (soit une valeur divisée par 39). Celle-ci aurait d'ailleurs encore plus lourdement chuté, si elle n'avait pas été arrimée au dollar, à partir d'octobre 2017. L'effondrement quasi total de la livre soudanaise s'explique essentiellement par le fait que le pays a été ravagé par une terrible guerre civile, déclenchée peu après son indépendance, obtenue en juillet 2011, et qui aura duré plus de six ans (de décembre 2013 à février 2020). Avec plus de 400 mille morts, ce conflit a été, de très loin, le plus meurtrier du continent au cours de la dernière décennie, et a encore affaibli un pays qui avait déjà été grandement épuisé par deux longues guerres civiles avant son indépendance, à l'époque où il faisait encore partie du Soudan (et qui avaient duré 38 années au total). Le Soudan du Sud a ainsi connu 44 années de guerre depuis le départ des Britanniques, en 1956. Un triste record mondial !

Ce pays d'Afrique de l'Est, zone historiquement la moins stable et la plus pauvre du continent, est aujourd'hui le pays le plus pauvre d'Afrique. Le sous-développement y est si important, que le pays est souvent absent des différents classements internationaux concernant le continent, faute de données disponibles (avec la Somalie, autre pays d'Afrique de l'Est). Ce qui conduit parfois à placer, artificiellement, un pays francophone en dernière position…

Deux monnaies ont vu leur valeur divisée par cinq

En dehors de ces trois cas extrêmes que sont le Soudan, le Zimbabwe et le Soudan du Sud, deux autres pays ont connu un effondrement de plus de 80 % de leur monnaie nationale, à savoir le Ghana et l'Angola, avec une baisse de 81,3 % et de 81,2 % (soit une valeur divisée par 5,4 et 5,3, respectivement). Faute de bonne gouvernance et de diversification (en particulier pour l'Angola), ces deux pays traversent une grave crise économique malgré les très importantes richesses naturelles dont ils disposent. En effet, le Ghana est le premier producteur d'or du continent, et le cinquième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne, tandis que l'Angola est le deuxième producteur africain de pétrole et de diamants (et le quatrième mondial pour ces derniers).

Pourtant, le Ghana est aujourd'hui le huitième pays le plus endetté d'Afrique (avec une dette publique estimée à 90,7 % du PIB fin 2022), et l'Angola était encore le cinquième pays le plus endetté en 2020 (136,5 % du PIB fin 2020). Malgré leurs importantes richesses, ces deux pays ont enregistré une croissance économique décevante sur la dernière période décennale 2013-2022, avec un taux annuel moyen de 4,6 % pour le Ghana et de seulement 0,4 % pour l'Angola, selon la Banque mondiale, contre, par exemple, un taux de 7,0 % pour la Côte d'Ivoire.

Cette dernière a d'ailleurs réussi à les dépasser en richesse produite par habitant, malgré ses faibles richesses naturelles non renouvelables (la Côte d'Ivoire produit trois fois moins d'or et six fois moins de pétrole que la Ghana, et environ 35 fois moins de pétrole que l'Angola). En effet, la Côte d'Ivoire affichait un PIB par habitant de 2 549 dollars fin 2021, contre 2 364 dollars pour le Ghana et 1 953 pour l'Angola (selon les dernières données de la Banque mondiale). Une performance qui lui a également permis de devenir le pays le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale. Par ailleurs, le Ghana et l'Angola ont connu une inflation assez élevée en 2022, estimée à environ 27 % et 22 %, respectivement, et ce après avoir été en moyenne de 12,0 % et de 17,8 %, respectivement, sur la décennie précédente 2012-2021.

Trois monnaies ont perdu les trois quarts de leur valeur

Ces cinq monnaies africaines les moins performantes sont suivies par trois monnaies ayant perdu environ les trois quarts de leur valeur face au dollar, à savoir le leone, la livre égyptienne et le dinar libyen (dont la valeur a donc été divisée par environ quatre). Bien que la terrible guerre civile soit terminée depuis plus de vingt ans (janvier 2002), la Sierra Leone continue à connaître d'importantes difficultés économiques, et qui se sont notamment traduites par le fait qu'elle soit récemment devenue le pays le plus pauvre d'Afrique de l'Ouest, après avoir été dépassée par le Niger (avec une PIB par habitant de 480 dollars fin 2021, contre 591 dollars). Ce dernier devrait d'ailleurs très bientôt devancer également le Liberia, pas anglophone voisin de la Sierra leone, et dont la monnaie s'est dépréciée de 53,2 % au cours de la dernière décennie (se classant à la 15e position des monnaies les moins performantes du continent).

De son côté, la livre égyptienne a continué de pâtir du niveau d'endettement très élevé du pays, évoluant souvent autour de 90 % du PIB, et estimé à 89,2 % fin 2022. Toutefois, et contrairement aux pays précédemment cités, l'Égypte a récemment entrepris d'importantes réformes lui ayant permis de consolider et de dynamiser son économie. Aidée, par ailleurs, par la démographie (pays de 104 millions d'habitants), celle-ci devrait ainsi très prochainement devenir la première économie africaine en termes de PIB nominal, en dépassant celles du Nigeria et de l'Afrique du Sud, tous deux en déclin économique depuis plusieurs années.

Enfin, le dinar libyen a été fragilisé par la guerre civile que connaît la Libye depuis la chute de la dictature de Kadhafi, qui avait régné sur le pays pendant 42 ans, sans lui donner de solides institutions (le pays n'avait même pas de constitution), et sans en diversifier l'économie, toujours extrêmement dépendante des hydrocarbures (plus de 95 % des exportations).

Quatre monnaies ont perdu les deux tiers de leur valeur

Le dinar libyen est donc suivi par quatre monnaies ayant perdu environ les deux tiers de leur valeur face au dollar, à savoir le kwacha zambien, le kwacha malawite, le birr et le naira. Avec une baisse de 70,8 %, l'évolution du kwacha zambien reflète les graves difficultés économiques de ce pays, au sous-sol pourtant très riche (la Zambie étant notamment le deuxième producteur africain de cuivre, et le huitième au niveau mondial), mais qui figure parmi les pays les plus endettés du continent, avec un dette publique qui atteignait 119 % du PIB fin 2021, soit le quatrième niveau le plus élevé d'Afrique (les données pour l'année 2022 n'étant pas encore disponibles auprès du FMI). Le pays s'était même distingué en 2020 en devenant le premier pays africain à faire défaut sur sa dette.

De son côté, l'effondrement du naira (-65,2 %) traduit également les difficultés économiques du Nigeria, faute de bonne gouvernance et de diversification, comme en témoigne le fait que ce pays ait, lui aussi, été dépassé par la Côte d'Ivoire en termes de richesse produite par habitat (avec un PIB par habitant de 2 066 dollars fin 2021), malgré une production pétrolière entre 40 et 60 fois supérieure au cours des dix dernières années. Le Nigeria n'a ainsi enregistré qu'un taux de croissance économique de 2,3 % en moyenne annuelle sur la dernière décennie 2013-2022, soit un taux inférieur à sa croissance démographique (2,5 %).

Et selon de nombreux experts, le pays, qui connaît également une forte inflation (estimée à environ 19 % en 2022, après avoir été de 12,3 % en moyenne sur la décennie précédente), devrait procéder à une nouvelle dévaluation de la monnaie nationale peu après les prochaines élections présidentielles, de février 2023 (sachant qu'elle a déjà perdu plus de 99 % de sa valeur depuis sa création, en 1973). Une dévaluation d'autant plus probable qu'il est nécessaire de réduire l'écart désormais considérable entre le taux de change officiel du naira (1 dollar valant 455 nairas au 20 janvier 2023) et le taux de change sur le marché parallèle (environ 750 nairas pour un dollar).

Quant au birr éthiopien, cette monnaie a notamment été fragilisée par la guerre civile qu'a connue l'Éthiopie entre novembre 2020 et novembre 2022, et qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes en seulement deux ans. Par ailleurs, et après avoir connu une forte croissance économique avant le covid et la guerre civile, amplement facilitée par le fait que ce pays d'Afrique de l'Est était le deuxième pays le plus pauvre du monde début 2012, l'Éthiopie devrait voir sa croissance se tasser au cours des quelques prochaines années, bien qu'elle ne soit encore qu'à la 33e position sur le continent en termes de PIB par habitant (925 dollars fin 2021).

Huit monnaies ont perdu la moitié de leur valeur

Enfin, et parmi les huit autres pays affichant une dépréciation d'au moins 50 % de leur monnaie au cours de la dernière décennie, il est à noter la présence de l'Afrique du Sud, dont le Rand a perdu 50,3 % de sa valeur (se classant à la 16e place de monnaies les plus dépréciées). Là aussi, cette dégradation reflète les graves difficultés économiques de ce pays, disposant, pourtant, de richesses naturelles considérables (premier producteur africain de charbon, de fer, de manganèse ou encore de nickel, deuxième producteur d'or…), mais souffrant d'une très mauvaise gouvernance et d'une corruption élevée.

Ainsi, l'Afrique du Sud a enregistré une croissance économique de seulement 0,9 % en moyenne annuelle sur la décennie 2013-2022, et de surcroît inférieure à sa croissance démographique (1,4 % en moyenne). Et selon les dernières données de la Banque mondiale, l'Afrique du Sud aurait même été l'un des deux seuls pays africains à avoir connu une baisse du taux d'accès à l'électricité en 2020, alors même qu'une partie non négligeable de la population n'est toujours pas connectée au réseau électrique (15,6 % fin 2020, contre, par exemple, moins de 1 % dans chacun des pays du Maghreb).

Par ailleurs, l'importante baisse du rand a entraîné dans son sillage la baisse des trois autres monnaies d'Afrique australe qui lui sont arrimées, à savoir le dollar namibien, le lilangeni de l'Eswatini, et le loti du Lesotho. En effet, ces trois monnaies sont liées au rand par un taux de change fixe, comme le sont quelques autres monnaies du continent avec des monnaies étrangères, à l'instar du franc CFA avec l'Euro. Le franc CFA concerne environ la moitié de la population d'Afrique francophone subsaharienne (54 %) et près des deux tiers des pays francophones subsahariens (13 sur un total de 21, hors Guinée équatoriale, ayant choisi de partager cette monnaie). À ceux-ci, s'ajoutent deux pays qui ont également et librement choisi d'adhérer à cette monnaie unique, plusieurs années après leur indépendance, à savoir l'hispanophone (et partiellement francophone) Guinée équatoriale, depuis 1985, et la lusophone Guinée Bissau (depuis 1997).

Au cours de la dernière décennie, le franc CFA a fait partie des monnaies les plus stables du continent, avec une dépréciation de seulement 18,5 % par rapport au dollar. Par ailleurs, la zone franc a également affiché le niveau d'inflation le plus faible du continent au cours de ces dernières années (environ 2 % en moyenne annuelle sur la décennie 2012-2021, et environ 6% en 2022), ainsi que le niveau de croissance économique le plus élevé (3,5 % en moyenne annuelle sur la décennie 2012-2021, et même 4,2 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale pétrolière, contre seulement 2,3 % pour le reste de l‘Afrique subsaharienne). Une croissance notamment tirée par la zone UEMOA, qui constitue la plus vaste de forte croissance du continent, bien qu'elle n'en soit pas la plus pauvre (5,7 % en moyenne sur la période 2012-2021).

Categories: Afrique

Mise en quarantaine de deux lots d'Immu C-Sachet

Wed, 01/25/2023 - 09:56

À travers un courrier en date du mardi 24 janvier 2023, l'Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP) a ordonné la mise en quarantaine et le retrait de deux lots de la spécialité IMMU-C SACHET B/10.

Alerte de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique. Selon le directeur général Chabi Yossounon, un défaut de fabrication a été constaté sur les lots 1370122 et 1380122 de la spécialité IMMU-C SACHET B/10.

« Ce défaut de fabrication se traduit par la présence d'agrégat de particules jaunâtres collés à la paroi des sachets de ladite spécialité », explique Dr Chabi Yossounon.

Il invite tous les établissements pharmaceutiques et toutes les structures sanitaires à retirer sans délai, les boîtes des lots concernés et à mettre en quarantaine les stocks en attendant une investigation plus approfondie.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

La Loterie Nationale du Bénin change de statuts

Wed, 01/25/2023 - 00:53

La Loterie Nationale du Bénin (LNB) change de forme, dénomination, composition, etc. et devient (LNB S.A.), une société unipersonnelle. C'est à travers le décret N°2022-720 du 7 décembre 2022 portant approbation des statuts modifiés de la Loterie Nationale du Bénin S.A.

La Loterie Nationale du Bénin (LNB) perd son statut d'établissement public à caractères industriel, commercial et social et devient une « Société unipersonnelle, sans recours public à l'épargne, régie par les lois et règlements en vigueur en République du Bénin, notamment l'Acte uniforme de l'OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d'intérêt économique ».
« Le capital social est fixé à la somme de deux milliards (2.000.000.000) de francs CFA et constitué par des apports en numéraires. Il est divisé en deux cent (200.000) actions d'une valeur nominale de dix mille (10.000) francs CFA, numérotée de 1 à 200.000 », stipule l'article 6 du décret N°2022-720 du 7 décembre 2022 portant approbation des statuts modifiés de la Loterie Nationale du Bénin S.A.
La LNB S.A. est placée sous la surveillance économique et financière du Ministère en charge des finances, selon le décret N°2022-720 du 7 décembre 2022 signé du président de la République Patrice Talon et Romuald Wadagni, ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances.
Elle est administrée par un Conseil d'Administration désigné pour une durée de trois (03) ans renouvelables contre 4 ans dans le décret N°2011-268 du 02 avril 2011.
La LNB S.A. est gérée par un Directeur général nommé suivant un contrat d'objectifs conclu avec le Conseil d'Administration (CA). Il peut être assisté d'un adjoint sur décision du CA.
Il est prévu des commissaires au compte (2) et leurs suppléants. Les fonctions peuvent être confiées à des sociétés constituées par des personnes physiques.
Le comité de direction disparaît dans la nouvelle configuration de la LNB S.A.

M. M.

Categories: Afrique

Le Bénin accueille une mission d'entreprises tunisiennes

Tue, 01/24/2023 - 22:56

Le Bénin accueille du 19 au 25 février 2023, une mission économique d'entreprises tunisiennes. Il s'agit d'une initiative de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT).

Une mission d'entreprises citoyennes tunisiennes séjournent au Bénin à partir du 19 février. La mission organisée par le CONECT va durer environ 06 jours. Elle sera une opportunité pour les investisseurs tunisiens et entreprises spécialisées dans les secteurs des services destinés aux institutions, les matériaux de construction, les services numériques, l'enseignement supérieur et l'industrie pharmaceutique. En plus du Bénin la mission de la CONECT va se dérouler au Togo au cours de la même période. Le Bénin et le Togo selon les données du Centre de promotion des exportations (CEPEX), représentent près de 6 % des exportations tunisiennes destinées aux marchés des pays d'Afrique subsaharienne.
Selon une publication de Magazine Entreprises, les exportations tunisiennes vers le Bénin se sont établies à près de 53,8 millions de dinars en 2022, soit une hausse de 52,8% par rapport à 2021.

F. A. A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.