A quelques jours du coup d'envoi de la CAN 2023 en Cote d'Ivoire, la Confédération Africaine de Football (CAF) a conclu un accord avec le diffuseur panafricain New World TV. C'est du moins ce qu'a annoncé l'instance faîtière du football africain ce dimanche 03 Décembre 2023 sur son site officiel.
Il y est écrit que la Confédération Africaine de Football (CAF) a conclu un accord historique avec le diffuseur panafricain New World TV pour les droits médias de la CAF en anglais et en langues locales, en clair et à péage, pour les territoires d'Afrique subsaharienne. L'accord est relatif aux compétitions et événements de la CAF entre 2023 et 2025. Il comprend les droits de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023, qui représente une opportunité passionnante pour le football africain d'atteindre de nouveaux publics en Afrique et dans le monde grâce à un diffuseur panafricain ambitieux et dynamique.
A noter que New World TV avait déjà acquis des droits sportifs majeurs comme les droits de télévision payante dans toute l'Afrique subsaharienne lors de la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar.
La bonne nouvelle est que le nouvel accord avec New World TV, fondé à Lomé au Togo depuis 2015, permettra un accroissement significatif de l'investissement de la CAF dans les produits télévisuels et plus d'investissements financiers dans le développement du football en Afrique
J.S
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné jeudi 30 novembre 2023, 19 cybercriminels à une peine de 07 ans de prison ferme. Plusieurs chefs d'accusation pèsent sur les mis en cause.
07 ans de prison ferme, et 02 millions d'amende, c'est le verdict prononcé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme jeudi 30 novembre 2023, dans un dossier impliquant 19 cybercriminels. Les prévenus sont poursuivis pour des faits d'escroquerie en ligne, faux dons, faux prêts, faux coupons de paris sportifs, etc. Selon les déclarations à la barre, les mis en cause dans leur mode opératoire, se font également passer pour des marabouts.
La CRIET au terme de l'audience du jeudi 30 novembre, a décidé de les retenir dans les liens de la prévention et de les condamner chacun à une peine de 07 ans de prison ferme, et au paiement d'une amende de 02 millions de francs CFA chacun.
En détention provisoire depuis plusieurs semaines, ils retournent en prison purger leurs peines.
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, plusieurs centaines de gaymans ont été condamnés à diverses peines par la CRIET. En Conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023, le gouvernement a décidé de remplacer l'Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), bras opérationnel de la police dans e cadre de la lutte contre la cybercriminalité par le Centre national d'investigations numériques (CNIN).
F. A. A.
Raymond Adékambi, le Président Directeur Général (PDG) de l'Agence d'exécution des travaux d'intérêts publics (Agetip-Bénin) a été placé en détention, vendredi 1er décembre 2023, à la prison civile d'Akpro-Missérété.
Poursuivi pour des faits « d'abus de biens et sociaux et blanchiment », Raymond Adekambi, le Président Directeur Général (PDG) de l'Agence d'exécution des travaux d'intérêts publics (Agetip-Bénin) a été déposé à la prison civile d'Akpro-Missérété, vendredi 1er décembre 2023. C'est à la suite de sa présentation au Procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Le prévenu a été interpellé le vendredi 24 novembre 2023 et gardé à la Brigade Economique et Financière (BEF) pour besoin d'enquêtes.
M. M.
La Cour constitutionnelle n'a pas tranché le différend qui oppose les membres de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH).
Saisie d'une requête portant violation des articles 35 et 114 de la Constitution par le président déchu de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH), la Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente lors d'une session plénière le jeudi 30 novembre 2023.
Le recours a été formé par Clément Capo-Chichi, président de la CBDH destitué le 23 octobre 2023 par huit autres commissaires de l'institution pour des faits présumés de favoritisme dans l'attribution des marchés publics et de mauvaise gestion des ressources financières de l'institution.
Des accusations et une révocation que conteste le président révoqué.
A l'issue de la première audience tenue le 26 octobre 2023, la Cour constitutionnelle a renvoyé l'examen du dossier au 9 novembre après avoir écouté le requérant et 8 autres commissaires de la CBDH.
Les commissaires frondeurs ont même saisi la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
M. M.
Le gouvernement a annoncé la création du Centre d'Investigations Numériques (CNIN) en conseil des ministres mercredi 29 novembre dernier. On en sait un peu plus sur la structure du CNIN et les objectifs du gouvernement à travers sa création.
Le Centre d'Investigations Numériques (CNIN), structure unique qui reprendra les attributions de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) et une partie de celles de l'Agence des Systèmes d'Information et du Numérique (ASIN) en matière de lutte contre la cybercriminalité ne sera « pas une structure entièrement civile », selon le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
« C'est une structure qui vient faire le point de toutes celles qui existaient et qui intervenaient sur la sphère de la lutte contre la cybercriminalité. (…) Lesquelles se retrouvent maintenant dans un pôle commun où on mutualise les moyens, les stratégies, les énergies. Donc, il y aura forcément des agents de l'OCRC, de la police républicaine, peut-être les mêmes qui sont à l'OCRC aujourd'hui, vont s'y retrouver, peut-être qu'il y aura de nouveaux mais dans tous les cas ; c'est une structure qui va regrouper des agents aussi bien de l'ASIN que de l'OCRC et éventuellement d'autres structures qui seraient intéressées à la lutte contre la cybercriminalité et les infractions connexes », a expliqué Wilfried Houngbédji, vendredi 1er décembre 2023 à 24haubenin lors de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias.
« L'objectif, c'est plutôt d'avoir un outil beaucoup plus efficace encore pour aller plus loin en performances que ce que l'OCRC permet de faire ; que ce que l'ASIN permet de faire. On fait se parler maintenant les entités, les technologies de sorte qu'on espère avoir des résultats plus probants sur le terrain de la lutte contre la cybercriminalité », a ajouté le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement a annoncé la création du Centre d'Investigations Numériques (CNIN) en conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023.
M. M.
Le Portail national des services publics a été paramétré pour organiser le contrôle technique des véhicules sur rendez- vous et le paiement en ligne du coût de la prestation payable désormais avec la Taxe sur Véhicule à Moteur (TVM). Voici le processus de paiement en ligne de la visite technique d'un véhicule.
– Accès à la plateforme https://service-public.bj
– Dans la fenêtre où il est écrit "trouver un service", il faut rechercher "Contrôle technique automobile"
– Cliquer sur faire une demande
– Renseigner le formulaire ouvert
– Identification du véhicule et de la validation, le montant des taxes via le formulaire
– Prendre le Rendez-vous
– Paiement
– Récapitulatif de la demande
– Imprimer le récapitulatif à présenter au CNSR
Henry Kissinger, qui a fui l'Allemagne nazie avec sa famille lorsqu'il était adolescent et a œuvré au service de deux présidents américains en qualité de secrétaire d'État, est décédé le 29 novembre. Il était âgé de 100 ans.
Figure imposante et architecte de la politique étrangère des États-Unis de la fin du XXe siècle, Kissinger forçait l'admiration par son intelligence et sa ténacité dans les négociations. Sa diplomatie a mis fin à la guerre du Vietnam et amélioré les relations des États-Unis avec leurs deux principaux antagonistes de la guerre froide, la Chine et l'Union soviétique.
Pour autant, son pragmatisme sans état d'âme ne lui valait pas que des admirateurs. Sa façon d'aborder la politique, baptisée realpolitik, était motivée par la conviction que la politique étrangère devait être guidée par l'intérêt national plutôt que par l'idéologie.
Des débuts modestes
Il a 15 ans, en 1938, lorsque ses parents quittent leur Allemagne natale pour émigrer aux États-Unis avec leurs enfants afin d'échapper à la persécution des Juifs par les nazis. La famille s'installe à New York, où le jeune Henry (qui s'appelait à l'origine Heinz) travaille dans une usine tout en suivant un enseignement secondaire le soir.
Il s'inscrit au City College de New York dans l'espoir de devenir comptable, mais à 19 ans, il est appelé sous les drapeaux dans l'armée américaine au moment où les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale. Il se présente à l'entraînement de base en février 1943 et acquiert la nationalité américaine quatre mois plus tard, à l'âge de 20 ans.
Pendant la guerre, ses officiers supérieurs, impressionnés par son intelligence et sa maîtrise de l'allemand, le dirigent vers la section du renseignement militaire de la 84e division d'infanterie de l'armée, où il assume des fonctions dangereuses pendant la bataille des Ardennes.
Après la guerre, Kissinger s'inscrit au Harvard College, dont il sort titulaire d'une licence en sciences politiques en 1950, avant d'enchaîner, à l'université Harvard, une maîtrise en 1952 et un doctorat en 1954.
Il intègre le corps enseignant de Harvard et rédige un ouvrage sur les efforts déployés par le diplomate autrichien Klemens von Metternich pour rétablir un ordre international légitime en Europe après les guerres napoléoniennes de 1803-1815. Metternich influencera les idées de Kissinger des années plus tard, renforçant sa conviction que même un ordre mondial imparfait est préférable à la révolution ou au chaos.
Sur la scène mondiale
Le président Richard Nixon nomme Kissinger conseiller à la sécurité nationale en 1969. Kissinger prépare le terrain pour la visite de Nixon en Chine en 1972, laquelle contribuera à la normalisation des relations des États-Unis avec ce pays.
En tant que conseiller à la sécurité nationale, Kissinger s'est attaché à sortir l'Amérique de l'impopulaire et coûteuse guerre du Vietnam. Poursuivant une « paix dans l'honneur », il orchestre des initiatives diplomatiques pendant que les États-Unis maintiennent la pression sur les Nord-Vietnamiens en multipliant les raids.
Une stratégie qui connaît un succès en demi-teinte parce qu'elle prolonge le conflit de quatre ans, au cours desquels des milliers de soldats américains et vietnamiens sont tués. Kissinger et son partenaire de négociation nord-vietnamien, Le Duc Tho, se verront attribuer conjointement le prix Nobel de la paix en 1973, mais ce dernier refuse la récompense.
Kissinger sera secrétaire d'État (1973-1977) sous Nixon et le président Gerald Ford. Il joue un rôle déterminant dans le processus de détente du début des années 1970 entre les États-Unis et l'Union soviétique. En 1972, il négocie le traité sur la limitation des armes stratégiques (SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques, apaisant ainsi les tensions entre les deux superpuissances de la guerre froide.
Une influence continue
Lorsqu'il quitte ses fonctions, Kissinger se tourne vers l'enseignement, donne des conférences et écrit des livres, notamment ses mémoires (The White House Years) qui lui valent le National Book Award. Il continue d'apporter ses conseils aux présidents américains.
Avec l'ancien secrétaire à la défense William Perry, l'ancien sénateur Sam Nunn et l'ancien secrétaire d'État George Shultz, Kissinger presse les gouvernements d'adhérer à la vision d'un monde sans armes nucléaires.
Malgré son air sérieux, Kissinger savait faire rire. « Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine. Mon emploi du temps est déjà plein », a-t-il un jour plaisanté.
Henry Kissinger laisse dans le deuil son épouse, la philanthrope Nancy Maginnes Kissinger, qu'il a épousée en 1974, ses enfants, Elizabeth et David (de sa première femme, Ann Fleischer, à laquelle il a été marié de 1949 à 1964), et plusieurs petits-enfants.
Le nouveau chef de file de l'opposition nommé par décret est l'actuel premier vice-président du parti d'opposition Les Démocrates, a annoncé le porte-parole du gouvernement ce dimanche 03 décembre 2023 sur la Radio nationale.
Entre l'ancien président de la République Boni Yayi élu récemment président du parti d'opposition Les Démocrates et Eric Houndété, l'actuel premier vice-président et précédemment président de la formation politique, c'est ce dernier qui a été nommé Chef de file de l'opposition.
L'information a été donnée par Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement ce dimanche 03 décembre 2023 sur la Radio nationale.
« Le parti peut signaler un changement de ses organes en disant qu'il faut que ce soit le président Boni Yayi ou qu'il peut aussi demander qu'on maintienne M. Houndété », a souligné le porte-parole du gouvernement.
Selon la loi, le chef de file de l'opposition est nommé par décret pris par le président de la République. C'est le chef du parti arrivé en tête ou ayant le plus grand nombre d'élus aux dernières élections qui est nommé.
A l'issue des élections législatives de janvier 2023, le parti d'opposition Les Démocrates présidé à ce moment par Eric Houndété a obtenu 28 députés sur les 109 élus. Mais avant même que le décret portant nomination du chef de file de l'opposition ne soit rendu public, un changement a été annoncé à la tête du parti. L'ex président de la République Boni Yayi, président d'honneur du parti depuis sa création, a été élu président des Démocrates et Eric Houndété porté au poste de premier vice-président.
M. M.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné au cours d'une nouvelle audience jeudi 30 novembre 2023, le dossier de l'ex commissaire adjoint d'Abomey-Calavi, deux agents de police dudit commissariat, et un agent du service de renseignement militaire. Ces hommes en uniforme sont mis en cause dans un dossier d'abus de fonction et d'extorsion de fonds relatif à l'interpellation d'un cybercriminel.
Sur renseignements d'un militaire, l'ex commissaire adjoint d'Abomey-Calavi et deux agents de police ont procédé à l'interpellation d'un présumé cybercriminel courant février et mars 2023. L'opération ayant conduit à l'interpellation du gayman, ne se serait pas déroulée dans les conditions régulières prévues par la loi. Les flics après avoir appréhendé le mis en cause, ne l'ont pas conduit au commissariat. Selon les déclarations, ils lui auraient pris une somme estimée à 17 millions de francs CFA, et l'ont relâché dans les encablures du Ceg Zoca.
Le gayman désormais en fuite a dénoncé les faits, et les 04 hommes en uniforme interpellés et placés sous mandat de dépôt le 10 mars 2023.
A l'audience du jeudi 30 novembre 2023, l'ex commissaire adjoint affirme que c'est le militaire qui est venu au commissariat informer de la présence du présumé gayman. Ce dernier s'apprêterait à voyager en direction de Lomé avec une importante somme d'argent. Avec deux agents de police également poursuivis dans le dossier, il se rend au domicile du cybercriminel, l'interpelle puis le relâche dans une zone située entre le Ceg Zoca et le commissariat de police. A la question du juge de savoir pourquoi il ne l'a pas conduit au commissariat, il affirme n'avoir pas d'éléments matériels pouvant permettre de l'interpeller. Le commissaire adjoint justifie également son comportement par ses relations ‘'conflictuelles'' avec le commissaire d'Abomey-Calavi, qui l'accuserait d'amener dans le commissariat, quelqu'un qui ne serait pas un gayman.
Le militaire poursuivi dans le dossier explique à la Cour qu'il a informé la police comme tout citoyen lambda. Et ce, après avoir reçu des informations sur des activités de cybercriminalité du mis en cause. Dans la suite de ses déclarations, il apprend que le gayman aurait prêté son téléphone pour informer sa femme de ce que la police l'a arrêté. Mais plus tard, le présumé cybercriminel l'a appelé pour l'informer que le policier lui aurait pris des millions de francs CFA. Dans ses déclarations, il informe avoir donné un rendez-vous au cybercriminel dans le but de l'interpeller. Fait qui ne relève pas de ses compétences. Plusieurs incohérences ont été relevées dans ses déclarations.
Le juge après cette audience, a renvoyé le dossier au 21 décembre prochain.
F. A. A.
Depuis le début du désastre de la contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes suivi de la compréhension par les partenaires occidentaux de la faillite de leur projet sur le territoire de l'Ukraine, le pouvoir à Kiev s'est retrouvé devant une réalité effroyable : le refus de la continuation des investissements venus des sources qui lui ont assuré auparavant d'être impérissables - le début de la fin du règne de Zelensky et de son entourage.
Pourtant, une telle fin était parfaitement prévisible. Seule l'ignorance de l'histoire et du mode opératoire doctrinal des protagonistes nous condamne à sa répétition. Dans mon analyse datant d'un an « La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit » j'ai déjà mentionné les éléments constitutifs de la future défaite de Kiev :
… Au moment venu, quand le pouvoir américain considérera que le « retour sur investissement » dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à atteindre le seuil de satisfaction est trop faible - il abandonnera le régime de Kiev. L'abandonnera de la même manière que le régime afghan de Ghani a été abandonné et les kurdes en Irak et en Syrie ont été abandonnés après avoir accompli, partiellement, les missions qui leurs ont été attribuées par l'Amérique contre la promesse de la création d'un état kurde. La promesse qui n'engageait que ceux qui l'écoutaient.
De ce fait, et vu que malgré la pression des sanctions occidentales sans précèdent la Russie dispose toujours de finances publiques saines, dette négligeable, balance commerciale excédentaire et aucun déficit budgétaire - le conflit en Ukraine ne peut ne pas être importé par les Russes, dans une forme ou une autre.
De plus que, élément fondamental : pour la Fédération de Russie ceci est un élément existentiel ; pour les Etats-Unis d'Amérique, comme déjà mentionné, il ne l'est pas. …
Les intentions initiales des Russes
Les pseudos experts du camp Occidental n'ont trouvé qu'une parade pour justifier leur grave manque de vision, d'anticipation et d'évaluation du potentiel de Moscou : répéter les mantras sur l'impuissance de la Russie à continuer à mener la guerre, vu qu'elle reste sur ses positions et n'avance guère sur le front depuis un an.
La myopie analytique ne leur permet pas de percevoir la réalité dérangeante. Si la Fédération de Russie a eu l'initiative unilatérale au début de la guerre de proposer la signature de l'accord de paix qui devait avoir lieu à Istanbul, à l'époque quand elle était incontestablement en position de force, y compris selon le point de vue du camp « atlantiste » - cela ne signifie qu'une seule chose : au moment d'entrer dans la négociation Moscou avait déjà obtenu la satisfaction au niveau des acquis territoriaux (les territoires pro-russes récupérés à l'Ukraine) et il ne lui restait qu'à obtenir de Kiev l'engagement sur son statut de neutralité vis-à-vis de l'OTAN, soit l'assurance juridique de la non présence des forces armées du camp ennemi sur le territoire de l'Etat tampon qu'est devenu l'Ukraine pour la Russie depuis 1991.
Aujourd'hui, la Russie reste stationnée d'une manière inébranlable sur ses positions acquises sur le front et ne se contente qu'à épuiser les dernières forces matérielles et humaines restantes de l'armée ukrainienne. Ceci n'est ni un signe de faiblesse, ni, encore moins, un hasard.
Les thèses ukraino-occidentales stipulant que la Russie a visé la disparition de l'Etat ukrainien en tant qu'entité étatique sont, tout simplement, fantaisistes et ne sont que le reflet d'amateurisme déconcertant de leurs auteurs. Les événements qui ont eu lieu à Istanbul au début de la guerre en sont la preuve : si Moscou avait comme objectif la disparition de l'Ukraine - jamais elle ne serait mise autour d'une table de négociation de sa propre initiative au tout début de la guerre, tandis qu'elle dominait la situation sur le terrain et quand ses troupes étaient positionnées dans les faubourgs de Kiev qui se trouvaient en état de chaos. Les troupes qui n'ont été retirées qu'en gage de bonne volonté au moment de la signature de l'accord d'Istanbul par la partie ukrainienne. Signature suivie de l'annulation au lieu de la ratification.
La révélation
Vingt mois se sont écoulés depuis les événements mentionnés. Ce fin novembre 2023, un personnage très controversé de la scène politique ukrainienne a été mis sur le devant de la scène dans l'espace médiatique ukrainien et a fait des révélations qui ont produit l'effet de l'explosion d'une bombe auprès de l'opinion publique ukrainienne. Révélation, considérée par la communauté d'experts ukrainiens indépendants comme la plus scandaleuse de l'année en cours.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ukrainienne « 1+1 » par David Arakhamia, qui n'est personne d'autre que le chef de la fraction parlementaire du parti « Serviteur du Peuple » (parti politique de V. Zelensky), il a évoqué les circonstances des négociations entre la Russie et l'Ukraine qui ont eu lieu à Istanbul en mars-mai 2022 et dont il était à la tête de la délégation ukrainienne.
Arakhamia se souvient de la position des Russes à l'époque : « Ils ont espéré presque jusqu'au dernier moment que nous allions accepter la neutralité. Cela était leur objectif principal. Ils étaient prêts à terminer la guerre si nous prenions la neutralité – comme la Finlande autre fois – et si nous prenions des obligations de ne pas entrer dans l'OTAN ».
Il a également mentionné que les « conseillers à la sécurité » de Washington, de Londres, de Varsovie et de Berlin ont eu accès à l'intégralité des documents discutés sur la table de négociation.
En parlant des raisons de l'annulation de l'accord il en n'a évoqué qu'une seule sérieuse - la visite de Boris Johnson à Kiev : « ...Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que « nous ne signerons rien du tout avec eux. Nous allons, tout simplement, faire la guerre ».
Il est à noter que le parlementaire n'a pas prononcé un seul mot concernant Boutcha. Et, rappelons-nous, l'unique version officielle de Kiev et du camp « atlantiste » de l'époque de la raison de l'arrêt des pourparlers avec les Russes et de l'annulation de l'accord d'Istanbul était le prétendu « massacre de la population civile perpétré par des troupes russes à Boutcha ».
Cet illustre personnage termine son interview avec la grande fierté d'avoir duper la délégation russe : « Nous avons accompli notre mission de faire trainer les choses avec la note 8 sur 10. Ils se sont (les russes) décontractés, sont partis – et nous avons pris la direction de la solution militaire ».
https://www.youtube.com/watch?v=CkLloFfIDs8
Cette révélation télévisée a fait découvrir au grand public ukrainien la réalité de la guerre qui aurait pu aisément être arrêtée dans ses débuts et que ce n'est qu'à l'initiative directe de l'Occident collectif via son émissaire Boris Johnson qu'elle a été relancée d'une manière forcée et a eu comme conséquences des centaines de milliers de morts ukrainiens et encore davantage de blessés graves et de mutilés, ainsi que la destruction quasi totale de l'économie et des infrastructures du pays qui prendront des décennies pour se remettre et revenir au niveau d'avant-guerre qui était déjà tout à fait déplorable.
Le rappel
Etant à l'opposé de tout ce qui était servi par l'appareil de la propagande étatique inégalé agissant en Ukraine et dans les pays occidentaux depuis bientôt deux ans, les informations révélées ce fin novembre 2023 ont provoquées une véritable stupéfaction auprès des masses ukrainiennes auparavant formatées et endoctrinées par des récits de toute autre nature.
Pourtant, pour des esprits non aveuglés par des narratifs « otaniens » les choses ont été d'une évidence flagrante dès le début du conflit en cours.
Lors de mon interview du mois de mai 2023 à la publication française « l'Eclaireur des Alpes », cette réalité était déjà évoquée non pas comme l'une des probabilités, mais comme l'unique évidence avec des conséquences immédiates appropriées :
… L'Eclaireur - La Russie n'a-t-elle pas néanmoins sous-estimé la capacité de résistance des Ukrainiens ?
Oleg Nesterenko - Rappelez-vous les expertises sérieuses qui ont été faites sur la capacité de l'Ukraine à maintenir la résistance contre la Russie. A l'époque, juste avant le déclenchement de la guerre, il était estimé que l'Ukraine ne pouvait tenir qu'un temps très limité face à la Russie.
Contrairement aux informations développées dans les mass médias occidentaux et malgré les événements que l'on observe sur le terrain, j'aimerais souligner que ces experts qui ont prévu que l'Ukraine ne pourrait résister qu'un temps limité n'ont eu nullement tort. Ils ne se sont nullement trompés dans leurs prévisions.
Mes paroles peuvent paraitre étonnantes vis-à-vis de ce qu'on observe depuis plus d'un an. Pourtant il n'y a pas à s'étonner. Il ne faut jamais oublier que le déclenchement de la phase active des hostilités a eu lieu fin février 2022 et que déjà fin mars 2022, il y a eu des pourparlers à Istanbul entre l'Ukraine et la Russie. Pour quelles raisons une partie qui se sent forte et qui sait qu'elle a encore des capacités considérables de résistance se mettrait-elle autour d'une table de négociation pour convenir d'une forme de reddition ? Ça n'arrive jamais ainsi. Les Ukrainiens se sont mis autour d'une table de négociation en étant conscients que leurs capacités de résistance étaient très limitées.
A Istanbul, quand les deux parties ont trouvé un consensus sur la majorité d'éléments clés de l'accord sur l'arrêt des hostilités, quand ils ont été pratiquement à un pas de la ratification du document de l'accord de paix, il y a eu un virage à 180 degrés du côté ukrainien. Pourquoi ? Il ne faut pas avoir une grande expérience dans le monde des affaires pour savoir : dans le cadre de négociation, quand une des deux parties fait volte-face du jour au lendemain, cela ne signifie qu'une seule chose - cette partie a eu une contre-proposition de la part des concurrents de ceux qui sont en face d'elle. C'est comme cela que cela se passe dans le monde des affaires. Dans la politique c'est pareil.
Si l'Ukraine a pu se permettre le luxe de faire une croix sur l'accord de paix, c'est tout simplement qu'elle a reçu une contre-proposition. Et cette contre-proposition ne pouvait venir que du camp occidental. Les évènements qui ont suivi ont dévoilé les éléments de cette proposition : l'Ukraine a reçu une proposition pour l'ouverture d'une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l'Ukraine devait s'engager à s'interdire de conclure un accord d'arrêt de guerre face à la Russie et fournir « la main d'œuvre » combattante. C'était ça l'accord.
Afin de répondre au second engagement de Kiev, les frontières nationales de l'Ukraine pour sortir du pays ont été fermées. En France, on n'en parle pas beaucoup - car c'est une vérité trop gênante - mais au début de la guerre il y a eu un gigantesque exode des populations des territoires ukrainiens, notamment de la population masculine. Les hommes savaient que s'ils ne partaient pas, ils seraient envoyés à la tuerie. Quand on parle à la télévision occidentale de l'héroïsme ukrainien, ça me fait sourire sachant parfaitement que le pays se serait vidé des futurs combattants en un temps très réduit si les frontières n'étaient pas interdites de passage. …
https://eclaireur.substack.com/p/sans-le-coup-detat-de-2014-lukraine
La capitulation et le transfert des responsabilités
Dans cet interview de David Arakhamia, l'une des personnes-clés de la politique de l'Ukraine d'aujourd'hui, en parlant de plusieurs sujets il a également évoqué la nécessite d'organiser un referendum national sur la question des éventuelles concessions territoriales à la Russie en échange de l'accord de paix.
La signification de cette déclaration est d'une importance stratégique : le régime de Kiev prépare auprès de l'opinion publique du pays non seulement sa capitulation, mais également, et surtout, le transfert sur les épaules du peuple ukrainien meurtri depuis bientôt deux ans de la responsabilité de sa politique désastreuse mise en place par le camp occidental américano-centrique qui a provoqué des centaines de milliers de morts et a dévasté le pays.
Ainsi, ce n'est pas le régime en place, mais soi-disant le peuple qui devra prendre la décision et sur la cessation de guerre et sur la perte des territoires nationaux.
Nul doute que ce simulacre de referendum ou une initiative similaire aura lieu. Le fait que Zelensky a déjà annoncé que cela sera à la limite de l'impossible de mettre en place et de réaliser les futures élections présidentielles du 31 mars 2024, car, pour commencer, une partie non négligeable de la population se situant à l'étranger, sur les champs de batailles ou sur les territoires occupés par la Russie n'aura pas l'accès physique aux centres de vote - ce fait ne sera certainement pas un obstacle pour organiser la passation de la lourde responsabilité de la perte de la guerre sur les épaules du peuple ukrainien.
Néanmoins, si son excellence monsieur le président Volodimir Zelensky, étant d'ores et déjà un cadavre politique, n'est pas en train de préparer la passation du pouvoir vers le parlement ukrainien (Verhovna Rada) aussi ultranationaliste et corrompu que lui-même, et ceci est en dehors de tout processus électoral - ce qui est hautement probable - des surprises fort désagréables l'attendent dans un avenir proche.
Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
Les dirigeants mondiaux qui participent à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 à Dubaï ont exhorté vendredi à une réponse qui soit plus globale aux besoins de financement de l'adaptation du continent afin de lutter contre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience.
S'exprimant lors du Sommet sur le financement de l'adaptation pour l'Afrique, au deuxième jour de la COP28, les dirigeants ont déclaré que le financement de l'adaptation au climat, qui représente actuellement 39 % de tous les flux de financement climatique vers l'Afrique, doit rapidement augmenter.
La session de haut niveau réunissait notamment le président des Comores et président en exercice de l'Union africaine, Azali Assoumani, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, le président du Sénégal, Macky Sall, le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Cameron, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ainsi que le philanthrope Bill Gates.
Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a souligné les initiatives prises par son institution pour répondre aux besoins de l'Afrique en matière d'adaptation aux changements climatiques, notamment le lancement d'un Guichet d'action climatique visant à mobiliser jusqu'à 14 milliards de dollars pour soutenir l'adaptation de 37 pays à faible revenu.
« Je suis heureux d'annoncer ici aujourd'hui que l'opérationnalisation du Guichet d'action climatique commence ici même, lors de cette COP, avec le lancement du premier appel à propositions cette semaine », a déclaré M. Adesina.
Il a appelé les donateurs et les investisseurs à rejoindre le Guichet d'action climatique pour fournir des technologies agricoles résilientes au climat à 20 millions d'agriculteurs ; procurer une assurance contre les risques météorologiques à 20 millions d'agriculteurs ; réhabiliter un million d'hectares de terres dégradées ; fournir de l'eau, des services d'assainissement et de santé à 18 millions de personnes, et de l'énergie renouvelable à près de 10 millions de personnes.
La présidente Hassan de Tanzanie a annoncé que le Centre mondial pour l'adaptation allait formaliser des partenariats dans le cadre du Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique pour fournir un soutien technique afin de mobiliser 700 millions de dollars en obligations vertes émises par deux banques commerciales tanzaniennes en vue de financer l'adaptation au climat. « En Tanzanie, nous montrons la voie à suivre sur la manière de générer des fonds pour l'adaptation et l'atténuation », a-t-elle déclaré lors de la session, animée par Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l'adaptation.
Le président sénégalais Macky Sall a proposé que le Fonds monétaire international et d'autres partenaires explorent la possibilité de financer des projets verts, notamment d'adaptation, avec des ressources initialement réservées au remboursement de la dette.
« L'Afrique reste à la traîne dans le processus d'adaptation parce qu'elle bénéficie très peu des financements concessionnels et des investissements verts », a-t-il déclaré. « En conséquence, les pays africains s'endettent lourdement pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins. L'Afrique ne demande pas une faveur spéciale, mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique ».
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a pour sa part insufflé un sentiment d'urgence : « En Afrique aujourd'hui, la question n'est pas de savoir ce qui pourrait être nécessaire à l'avenir, mais ce qui est nécessaire aujourd'hui. C'est aujourd'hui que les récoltes sont mauvaises, c'est aujourd'hui que les sols se dégradent, c'est aujourd'hui que les populations migrent, c'est aujourd'hui que les agriculteurs sont en difficulté, c'est aujourd'hui que l'eau vient à manquer. C'est la raison pour laquelle l'adaptation est si essentielle. »
Il a indiqué que les dépenses du Royaume-Uni en matière d'adaptation en Afrique atteindraient 1,5 milliard de livres sterling (1,89 milliard de dollars) d'ici 2025, une somme qui servira à financer des programmes vitaux tels que les prévisions météorologiques pour les agriculteurs. Il a ajouté que pour intensifier encore davantage leur action, les gouvernements des pays riches doivent collaborer avec les banques multilatérales de développement pour mettre suffisamment d'argent sur la table. Pour aider à combler le déficit de financement, le continent a lancé en 2021 le plus grand programme d'adaptation au monde, le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique de 25 milliards de dollars. Il est dirigé par le Groupe de la Banque africaine de développement, la Commission de l'Union africaine et le Centre mondial pour l'adaptation, afin de concrétiser la vision de l'Initiative d'adaptation pour l'Afrique.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a déclaré que l'adaptation offrait de formidables opportunités d'investissement. Il a exhorté les autres pays à redoubler d'efforts en matière de financement de l'adaptation, ajoutant que la gestion des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses, doit être un élément clé de tout budget national.
Bill Gates a déclaré que, comparée à l'atténuation, l'adaptation était comme « l'enfant orphelin » du financement climatique, car elle est inadéquate et nécessite une action urgente. « Nous avons besoin de fonds supplémentaires pour l'adaptation au climat. La grande majorité des personnes qui souffrent des changements climatiques sont de petits exploitants agricoles. Mais il n'y a aucune raison pour que nous ne soyons pas en mesure de doubler la productivité dans des régions comme l'Asie du Sud ou l'Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré.
En marge de la réunion, le président de la Banque, M. Adesina, a félicité Karen Wanjiru Kimani, ambassadrice kényane de l'environnement âgée de 12 ans, qui a planté à ce jour plus de 10 000 plants d'arbres et prévoit d'ouvrir une usine de production de bouteilles biodégradables.
La COP (conférence des parties) est la plus grande plateforme mondiale permettant aux Etats de négocier un accord sur la marche à suivre pour lutter contre les changements climatiques. Elle réunit également les principaux acteurs engagés dans la lutte contre les changements climatiques : les gouvernements, le secteur privé, la jeunesse et la société civile. Le thème de la conférence de cette année est « S'unir, agir, délivrer ».
La 19e édition de la Coupe du Monde U17 a fermé ses portes ce samedi 02 Décembre 2023 du côté de l'Indonésie. L'Allemagne a fini championne en disposant de la France lors des tirs au buts après un nul de 2 buts partout.
Les moins de 17 ans allemands sont très prometteurs. Les joueurs dirigés par Christian Wück se sont imposés en finale de l'Euro U17 face à l'équipe de France aux tirs au but. Ceci, six mois plus tard jour pour jour, face au même adversaire.
Durant cette finale, les Bleuets de la France ont en vécu une première période cauchemardesque. L'Allemagne pensait ouvrir le score dès la quatrième minute de jeu grâce à une tête de Brunner. Le but de l'attaquant allemand a logiquement été refusé pour une position de hors-jeu. Mais les Allemands ont réussi à débloquer la situation grâce à un penalty transformé par Brunner (29e). Puis dès l'entame de la deuxième période, l'Allemagne a doublé la mise. Sur un long ballon en profondeur, Moerstedt centre pour Darwich qui bat Paul Argney (51e).
À vingt minutes de la fin du temps réglementaire, Winners Osawe a été expulsé pour deux cartons jaune. Avant la France, s'était déjà remise dans la partie en réduisant l'écart par l'intermédiaire de Bouabré (53e). Puis un but de Mathis Amougou à la 85e minute a permis aux Bleuets d'amener l'Allemagne aux tirs au but. Comme lors de l'Euro en juin dernier, la Mannschaft s'est imposée et remporte la plus belle des compétitions (4-3).
J.S
Ce samedi 02 Décembre 2023, l'UEFA a procédé au tirage au sort de l'Euro prévu en Allemagne à l'été 2024.
Le prochain championnat d'Europe de football se tiendra du 14 juin au 14 juillet 2024 en Allemagne avec 24 équipes en lice. Ce samedi 2 Décembre 2023, le tirage au sort de la phase de poules de la compétition a eu lieu. Si le verdict n'est pas encore complet puisque des barrages doivent avoir lieu en Mars 2024 pour connaître les trois derniers qualifiés, le programme est quasiment fixé pour les nations participantes.
Voici le tirage complet de la phase de poules de l'Euro 2024 :
Groupe A : Allemagne, Ecosse, Hongrie, Suisse
Groupe B : Espagne, Croatie, Italie, Albanie
Groupe C : Slovénie, Danemark, Serbie, Angleterre
Groupe D : Vainqueur barrage A (Pologne, Pays de Galles, Finlande, Estonie), Pays-Bas, Autriche, France
Groupe E : Belgique, Slovaquie, Roumanie, Vainqueur barrage B (Israel, Bosnie, Ukraine, Islande)
Groupe F : Turquie, République Tchèque, Portugal, Vainqueur barrage C (Géorgie, Grèce, Kazakhstan, Luxembourg)
J.S
En prélude à la célébration le 2 décembre 2023 du 52ème anniversaire de l'Union, une réception a été offerte à Cotonou par SEM Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Bénin
SEM Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Bénin a organisé une réception à Cotonou, à l'occasion du 52ème anniversaire de l'Union, célébrée le 2 décembre.
La célébration a été rehaussée par la présence de représentants de la Présidence du Bénin et de SEM. Franck Armel Afoukou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Bénin.
Il y avait aussi parmi les personnalités invitées le Doyen du Corps diplomatique SEM. Rachid Rguibi, Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin, des diplomates accrédités au Bénin, ainsi que des représentants d'organismes internationaux et autres.
M. M.
Les innovations technologiques peuvent guérir des maladies, assurer la sécurité sanitaire de notre alimentation et s'attaquer à la crise climatique.
Mais entre de mauvaises mains, elles peuvent aussi perturber les économies, propager de la désinformation et menacer les droits humains.
Les avantages potentiels de la technologie sont la raison pour laquelle l'administration Biden-Harris place la technologie « au premier plan » de sa politique étrangère et de sa vision positive de l'avenir, a déclaré le secrétaire d'État Antony Blinken en 2022.
Voici quelques exemples de la manière dont les États-Unis collaborent avec des groupes des secteurs privé et public du monde entier pour veiller à ce que la technologie soit utile aux populations, aux économies des pays et à la planète et à ce qu'elle n'ait pas d'effets nuisibles.
Favoriser l'innovation dans les soins de santé et le climat
Prévention du cancer : Les États-Unis ont annoncé de nouveaux partenariats avec des pays africains portant sur la prévention du cancer, y compris sous la forme du financement d'équipes de recherche en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda et en Afrique du Sud chargées d'adapter des technologies, d'en concevoir des nouvelles et de les appliquer.
Prévention et traitement de la COVID-19 : Les États-Unis se sont associés notamment à la France, au Sénégal, à l'Afrique du Sud, à la Corée du Sud et à l'Inde pour développer et produire des vaccins et des traitements contre la COVID-19.
Protection de l'environnement : Les États-Unis collaborent avec le Brésil, les nations insulaires du Pacifique et d'autres pays dans le domaine de la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies propres, ainsi qu'avec le Japon en vue de l'élaboration de petits réacteurs nucléaires modulaires dans l'optique du déploiement d'une énergie sûre et durable.
The U.S.-Japan alliance is the cornerstone of peace and stability in the Indo-Pacific region — and our relationship is stronger than ever before. I met with Prime Minister Kishida to deepen our cooperation on security, emerging technologies, clean energy, and more. pic.twitter.com/obC08hiCnO
— President Biden (@POTUS) May 23, 2022
Renforcer les chaînes d'approvisionnement
Les États-Unis travaillent avec le secteur privé, des gouvernements étrangers, des organisations à but non lucratif et d'autres partenaires pour développer et utiliser les technologies les plus récentes capables de faciliter le bon fonctionnement des chaînes d'approvisionnement mondiales, indispensables à l'acheminement des produits alimentaires, des médicaments et d'autres biens de consommation.
Par ailleurs, des chercheurs américains et européens planchent sur la conception de systèmes d'alerte rapide qui signaleraient les perturbations potentielles dans les chaînes d'approvisionnement critiques, comme celle des semi-conducteurs.
Delighted to host the third TTC ministerial at @UofMaryland College Park. Today's discussion demonstrated that democratic and market-oriented approaches to trade, technology, and innovation can expand not just Transatlantic prosperity but global prosperity as well. pic.twitter.com/aJ7Zn6H0MC
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) December 5, 2022
Sécuriser la connectivité pour tous
Pour assurer la sécurité et la sûreté du cyberespace, le gouvernement américain :
– a convoqué 36 pays et l'UE en octobre 2022 afin d'élaborer des actions concrètes visant à stopper la propagation mondiale des logiciels d'extorsion ;
– a lancé une initiative avec 60 pays engagés en faveur d'un internet mondial unique ouvert, favorisant la concurrence et respectueux de la vie privée et des droits humains ;
– a réaffirmé des engagements pris avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) concernant la nécessité de faire respecter un comportement responsable de la part des États dans le cyberespace et de promouvoir un internet ouvert, fiable et sûr ;
- a imposé des sanctions, conjointement avec le Royaume-Uni, aux membres d'un gang de cybercriminels basé en Russie qui a ciblé des infrastructures critiques aux États-Unis et au Royaume-Uni ;
– participera à l'amélioration de l'accès au haut débit dans les pays des îles du Pacifique et au développement d'une connectivité numérique ouverte, fiable et sûre ;
– et a créé le bureau du département d'État chargé du cyberespace et de la politique numérique ainsi que le bureau de l'envoyé spécial pour les technologies critiques et émergentes.
À la suite du premier sommet pour la démocratie organisé par le président Biden en 2021, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Estonie ont réuni 150 partenaires de 40 pays dans le but de développer des initiatives de « technologie pour la démocratie » qui améliorent la connectivité et promeuvent l'inclusion et la transparence en ligne.
La technologie doit servir « à aider les gens à s'en sortir, pas à les enfoncer », a déclaré le chef de l'exécutif américain à l'époque.
Abuja accueille le dimanche 10 décembre 2023, le prochain sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Sommet ordinaire de la CEDEAO le 10 décembre 2023. Les Chefs d'Etat de la CEDEAO se réuniront à Abuja, capitale du Nigéria. L'annonce a été faite à l'issue d'une rencontre mercredi à Abidjan entre le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara et le président de la commission de l'organisation régionale, Omar Alieu Touray.
La CEDEAO a tenu son dernier sommet en août. Les dirigeants de l'organisation ouest-africaine se sont penchés sur la situation politique au Niger après le coût d'État du 26 juillet 2023.
A.A.A
Le chef du quartier de Djougou 2 est en garde-à-vue pour une affaire de vente de parcelle.
Le sieur Ibrahim, chef du quartier de Djougou 2 dans le département de la Donga est en garde-à-vue depuis le mardi 28 novembre 2023 pour des faits qui remontent à dix plus tôt.
L'élu local aurait vendu une parcelle à un citoyen. L'acquéreur n'a pas reçu de convention de vente. Des années plus tard, l'acquéreur découvre lors des formalités que sa parcelle a été vendue à un autre.
L'élu local n'aurait pas répondu aux multiples convocations que lui ont adressées le commissariat.
Le prévenu sera présenté au Procureur près le tribunal de Djougou le mardi 5 décembre prochain.
M. M.
Le directeur général de l'Office béninoise de sports scolaire et universitaire (OBSSU) n'est plus libre de ses mouvements. Il est en garde à vue à la Brigade économique et financière (BEF).
Donald ACAKPO, directeur général de l'OBSSU en garde à vue depuis ce vendredi 1er décembre 2023. Aucun détail sur les motifs réels de son interpellation.
A Ekpè, dans la commune de Sèmè Podji, département de l'Ouémé, deux individus surpris en train d'uriner au poste de péage, ont été interpellés par la police le mercredi 29 novembre 2023, et présentés le lendemain, au juge du tribunal de Porto-Novo. Ils sont poursuivis pour des faits de pollution environnementale.
Deux individus sous le coup de la loi N°2022-04 du 16 février 2022 portant hygiène publique en République du Bénin. Surpris en flagrant délit d'uriner sur le terre-plein central, au poste de péage d'Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji, ils ont été interpellés par la police. Les mis en cause, conformément aux dispositions de la loi, risquent des peines privatives de liberté allant de 12 à 36 mois de prison, et au paiement d'une amende comprise entre 10.000 et 200.000 FCFA.
Au tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo, jeudi 30 novembre 2023, le juge a décidé de proroger leur garde à vue. Ils seront à nouveau présentés lundi 04 décembre 2023.
F. A. A.
Les premières mini stations acquises par le gouvernement béninois sont désormais opérationnelles dans plusieurs quartiers de Cotonou.
Des mini stations en cours de déploiement au Bénin. Dans certains quartiers de Cotonou tels que Fidjrossè, Vodjè, Wologuédé, Ste-Rita, Fifadji, etc, les usagers de la route s'approvisionnent déjà au niveau de ces mini stations. « J'ai commencé à servir les clients avec cet appareil il y a deux semaines. C'est mieux que mon étalage d'essence que j'avais de l'autre côté de la voie », a confié Noël, vendeur d'essence à Fidjrossè.
« Je vends de l'essence depuis des années. Je vis principalement de cette activité. C'est bien de nous permettre de poursuivre cette activité avec moins de risques. J'ai accueilli avec joie l'installation des mini stations. On va faire l'expérience », a affirmé Jean, un bénéficiaire de la mini-station.
Véronique Atindéhoun souhaite l'accélération du projet afin que tous les acteurs du secteur informel bénéficient des mini stations.
« L'essence Kpayo a fait trop de victimes dans ce pays. Avec les mini-stations, il y aura moins d'incendies causés par l'essence frelatée. L'initiative du gouvernement est à saluer », a déclaré un motocycliste rencontré sur une mini-station. Pour son ami Rodrigue, agent de sécurité, le gouvernement doit poursuivre avec l'installation des mini-stations dans les autres quartiers et communes. « Il faut le faire dans toutes les communes. C'est un bon projet qu'il faut encourager », a-t-il ajouté.
Selon les statistiques, 54.000 points de vente d'essence de contrebande appelée communément "Kpayo" ont été recensés sur toute l'étendue du territoire national. Dans l'objectif de réorganiser le secteur de commercialisation informelle de l'essence au Bénin, le gouvernement a entrepris l'installation des mini stations. Une première commande de 5.000 mini stations a été lancée. 2.000 de ces mini-stations acquises sont en cours d'installation.
A l'issue de l'installation, elles sont mises à la disposition des vendeurs des produits pétroliers de contrebande du Grand Nokoué (Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Ouidah et Sème-Podji) qui en font la demande. Les vendeurs d'essence de contrebande seront donc reconvertis dans le secteur formel. Les mini-stations permettent de sécuriser la conservation et la distribution des produits pétroliers. Elles seront aussi déployées dans les communes qui ne disposent pas de stations-service.
Akpédjé Ayosso
Quelques images