Demander aux pays en développement d'ignorer le gaz naturel revient à leur demander d'ignorer la moitié de leur capacité de production d'électricité
Par NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (https://EnergyChamber.org).
Les dirigeants occidentaux exhortent souvent les pays africains à passer rapidement des combustibles fossiles aux sources d'énergie renouvelables. Ils semblent penser que les nations africaines peuvent passer aux sources d'énergie renouvelables assez facilement, comme si une bonne infrastructure énergétique était déjà en place.
Mais ce n'est pas le cas en Afrique, où près de la moitié de la population n'a pas accès à l'électricité. Beaucoup trop de nos concitoyens ne peuvent pas acheter du lait dans un rayon réfrigéré, faire leurs devoirs après le coucher du soleil ou passer une radiographie à l'hôpital local. À l'heure actuelle, ces 620 millions d'âmes n'ont pas besoin d'électricité verte - elles ont besoin d'électricité, tout court. Il y a aussi les 900 millions d'Africains qui n'ont pas de combustible de cuisson propre. Pour eux, cuisiner avec du bois, du charbon de bois, voire des déchets, fait partie de la vie quotidienne. Il en va de même pour la marche, qui peut durer jusqu'à 20 heures par semaine, pour aller chercher ces combustibles, et pour les risques sanitaires considérables associés à l'inhalation de la fumée de cuisson.
L'urgence même de ces situations exige que nous donnions la priorité à un réseau fiable et à tout le reste ensuite.
Des délais différents
Cette situation contraste avec celle du Royaume-Uni et des États-Unis, où la majorité des foyers sont alimentés en électricité depuis 1930 et 1960, respectivement. Actuellement, la Grande-Bretagne produit 41 % de son électricité à partir de sources renouvelables, et les États-Unis ont récemment vu leur production d'énergie renouvelable dépasser celle du charbon. Ces étapes sont dignes d'intérêt, mais il ne faut pas oublier que ces deux pays profitaient déjà de leurs réseaux basés sur les combustibles fossiles depuis près d'un siècle et qu'ils les développaient. Ils ont passé des décennies à s'industrialiser et à construire des infrastructures solides avant de mettre en œuvre des politiques vertes efficaces. Je ne pense pas que chaque État africain doive suivre le même calendrier, surtout à mesure que les technologies renouvelables s'améliorent. Je demande toutefois aux pays industrialisés de longue date de tenir compte des grandes différences entre leurs paysages énergétiques et les nôtres.
Des besoins différents
De nombreux États occidentaux complètent leur réseau avec de l'énergie éolienne ou solaire, mais dépendent en fin de compte du gaz naturel, du pétrole ou du charbon. Prenons l'exemple des États-Unis, qui produisent 60 % de leur électricité à l'aide de combustibles fossiles et 21 % à l'aide de sources d'énergie renouvelables. La dure réalité demeure : Les combustibles fossiles restent plus fiables.
Jusqu'à quel point ? Le gaz naturel a un facteur de capacité de 65 %, ce qui signifie que les centrales au gaz fonctionnent à pleine puissance 65 % du temps. À l'inverse, l'éolien et le solaire fonctionnent respectivement à 36 % et 25 %. En d'autres termes, ces énergies renouvelables sont environ deux fois moins fiables que le gaz naturel.
Demander aux pays en développement d'ignorer le gaz naturel revient à leur demander d'ignorer la moitié de leur capacité de production d'électricité. C'est déclarer que les Africains méritent la moitié de l'énergie, la moitié du niveau de vie et la moitié de la sécurité de leurs pairs occidentaux.
Il est admirable et avant-gardiste que de nombreux États modernes complètent leurs réseaux avec de l'énergie éolienne ou solaire. Toutefois, lorsque les panneaux se fissurent ou que les parcs éoliens tombent en panne, leurs habitants ont le luxe de pouvoir se rabattre sur un réseau de combustibles fossiles sûr, fiable et bien établi. Il est beaucoup plus facile de rendre un réseau existant écologique que de construire un réseau vert à partir de zéro. Une fois que les Africains auront un accès universel à l'électricité, les conversations sur le climat seront mieux accueillies.
Des coûts différents
L'Afrique compte 70 % des nations les moins développées du monde. Un seul État - l'Afrique du Sud - est totalement industrialisé. C'est une chose d'entendre ces statistiques, et c'en est une autre de prendre des décisions sur le terrain d'un pays en développement. Je pense que de nombreux penseurs occidentaux talentueux et bien intentionnés ne sont tout simplement pas habitués à l'environnement fiscal dans lequel évoluent les dirigeants africains.
Prenons par exemple la logistique des panneaux solaires. Aux États-Unis, l'achat et l'installation d'un panneau peuvent coûter entre 15 000 et 35 000 USD, sans compter les coûts initiaux de réparation d'un toit qui n'est pas adapté à l'énergie solaire, les frais récurrents de nettoyage et d'entretien, ou le remplacement des panneaux tous les 20 à 30 ans.
Et pour les zones non développées, ces frais ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Même dans un scénario où chaque panneau est subventionné, leur transport (par des moteurs à essence, puisque nous ne disposons pas du réseau nécessaire aux véhicules électriques) jusqu'à leur destination devient ruineux - il n'y a pas de trains ou de routes fiables dans nos régions les plus pauvres. Les coûts de main-d'œuvre pour trouver des personnes capables d'installer, de réparer et de remplacer les panneaux s'accumulent également.
Une fois ces panneaux achetés, installés et réparés comme par magie, les plus gros problèmes subsistent : Le stockage et la transmission de l'énergie. Même les pays du premier monde n'ont pas surmonté les obstacles technologiques liés à la création de batteries fiables à long terme et à la transmission sur de longues distances pour les installations renouvelables. Le développement, et a fortiori la mise en œuvre, de cette infrastructure entraînera des dépenses faramineuses, même pour un pays industrialisé.
Je ne dis pas cela pour décourager les solutions solaires dans leur ensemble - la technologie a un grand potentiel pour l'Afrique, qui contient 60 % des meilleures ressources solaires du monde. Ce que je veux dire, c'est qu'à l'heure actuelle, l'utilisation généralisée des énergies renouvelables n'est pas réaliste pour la plupart des pays en développement. Notre capital est limité et nous devons l'investir dans des solutions plus éprouvées.
Des investissements différents
Attirer des investissements étrangers en Afrique est déjà difficile dans les meilleures circonstances. Malgré l'énorme potentiel de nos ressources naturelles et la croissance de notre population, les investisseurs mettent souvent les projets africains sur la sellette en premier. Comme nous le soulignons dans notre rapport sur les perspectives pour 2024, le ratio entre les investissements réels dans des projets de création d'entreprises et les investissements potentiels reste inquiétant. Et ces chiffres ne concernent que les investissements dans l'exploration des combustibles fossiles, qui ont fait leurs preuves - verser des milliards de dollars de capitaux uniquement dans les énergies renouvelables est une entreprise encore moins réalisable. En ce qui concerne les énergies renouvelables, nous avons affaire à une technologie relativement fragile et peu fiable, ainsi qu'à des coûts de démarrage élevés, à une infrastructure médiocre et à des besoins énergétiques urgents.
Pour les activistes qui refusent de croire à cette réalité économique, je les invite à relire les engagements financiers pris par les pays développés lors de la COP15. Les nations riches ont reconnu les défis de transition auxquels sont confrontées les nations en développement et se sont engagées à verser 100 milliards de dollars d'ici 2020 pour les aider à lutter contre le changement climatique. Treize ans plus tard, la valeur réelle des dépenses s'est élevée à environ 24,5 milliards de dollars. Les promesses en matière de climat ne survivent pas souvent au premier contact avec un chéquier.
L'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, l'hydrogène vert et l'énergie géothermique ont un rôle vital à jouer dans l'avenir de l'Afrique, mais il est ridicule de suggérer que nos pays en développement se tournent à 100 % vers les énergies renouvelables avant que les pays occidentaux n'y parviennent les premiers. Nos situations humanitaires, infrastructurelles et financières actuelles exigent des solutions concrètes qui récompenseront les investisseurs.
Le gaz naturel a alimenté les épiceries, les hôpitaux et les écoles de l'Occident pendant des décennies - utilisons nos abondantes réserves pour faire de même.
Priorités
Les dirigeants mondiaux ont vu environ 2,3 millions de personnes mourir chaque année du COVID-19 et ont agi en conséquence. Des pans entiers de la planète se sont verrouillés pendant des mois, ont fermé des entreprises et ont modifié leurs habitudes sociales. Aujourd'hui, les nations continuent de consacrer des millions de dollars à la modernisation de leurs infrastructures de santé publique. Les décideurs politiques préconisent des changements dans la médecine, le droit et même la culture pour faire face à la crise.
Pendant ce temps, environ 1,1 million d'Africains meurent chaque année des suites de l'utilisation de combustibles de cuisson dangereux. En d'autres termes, entre 2020 et 2023, les combustibles dangereux ont causé au moins deux fois moins de décès que le COVID. Pourquoi les dirigeants mondiaux ne sont-ils pas plus nombreux à traiter la pauvreté énergétique avec une fraction de l'urgence, de la compassion et des ressources qu'ils consacrent à l'endiguement du COVID ?
En termes simples, la pauvreté énergétique est une crise humanitaire. C'est pourquoi les dirigeants africains continueront à plaider en faveur des solutions les plus pragmatiques possibles, en particulier le gaz naturel. Cette ressource abondante, propre et éprouvée reste notre meilleur outil pour lutter contre la pauvreté énergétique. J'invite les investisseurs à se tourner vers le gaz et j'encourage la communauté internationale à respecter l'engagement des dirigeants africains à utiliser tous les moyens possibles, y compris nos ressources pétrolières, pour répondre aux besoins des Africains.
Il s'est ouvert mardi 05 décembre 2023 à Lomé, la 24è Session Ordinaire de l'Assemblée Générale de la Chambre Consulaire Régionale de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CCR-UEMOA) dont la mission est d'examiner et d'adopter les conclusions et recommandations des Commissions Techniques et ad' hoc, du rapport d'activités, du rapport financier, et de toute décision prise par le Bureau à la précédente session de Cotonou.
La rencontre dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par la ministre togolaise du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation Locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, est une réunion annuelle importante où les représentants des chambres de commerce et d'industrie des pays membres se réunissent pour discuter des opportunités pour les entreprises privées. C'est une occasion de partager des idées et de renforcer la coopération économique dans l'espace UEMOA. Cette Assemblée Générale Ordinaire, la dernière de la mandature 2021-2024, selon le Président de la Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA, Daouda Coulibaly, « intervient dans un contexte général marqué entre autres par des tensions sociopolitiques et sécuritaires dans notre sous-région dont certaines compromettent l'efficacité et les performances du secteur productif de notre Union ; des niveaux de prix à la consommation élevés pour de nombreux produits de bases, conduisant les États membres à agir pour maitriser l'inflation, et éviter des pénuries sur les marchés locaux de certains biens vitaux ; un resserrement des conditions de crédit avec le relèvement des taux directeurs de la Banque centrale ; et l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui expose le secteur productif du continent tant à des possibilités d'accroissement notable des flux d'affaires, qu'à de réels défis à relever en matière de capacités productives, de qualité, etc. » Ces réalités constituent de réels défis aux pays de la sous-région car elles emportent pour les États membres de l'Union, dans le cadre de leur développement économique et social, de nombreux challenges, notamment la transformation structurelle de leurs économies par l'industrialisation, la digitalisation et l'innovation ; l'amélioration de la compétitivité et le renforcement de la résilience ; et la diversification des sources de financement et du financement adéquat des capacités productives. « Dans la logique d'œuvrer aux côtés de la Commission de l'UEMOA, au cours de cette mandature, pour renforcer la compétitivité et la résilience du secteur productif communautaire, et dans le cadre des travaux de nos Commissions Techniques, nous avons porté nos réflexions sur des sujets en liaison avec ces différents défis. Les fruits de nos réflexions sur l'ensemble de ces questions, esquissent une diversité d'options stratégiques à la disposition des différents groupes de décideurs de notre Union pour relever les défis que j'ai tantôt soulignés. », a expliqué le président de la CCR-UEMOA.
Poursuivre les objectifs d'efficacité
La rencontre qui se tient du 05 au 07 décembre 2023 à l'hôtel 2 Février s'inscrit dans la poursuite des objectifs d'efficacité de la chambre consulaire régionale. Pendant trois, les parties prenantes se pencheront donc sur les principaux événements qui ont rythmé la vie de l'institution au cours de l'année 2023. Il sera question de faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la 23ème Assemblée Générale de décembre 2022 à Cotonou, avant d'examiner entre autres, les conclusions et recommandations des travaux des Commissions Techniques et Ad'hoc, le rapport d'activités et la situation financière de l'Institution, le rapport du Comité d'Audit de Conformité (CAC), le rapport du Comité de Suivi et de Pilotage (CSP) du Plan d'Actions de la Mandature 2021-2024, ainsi que le Plan d'Actions et le Budget de l'année 2024. Pour ce faire, la cérémonie d'ouverture a été suivie du panel inaugural des assises de cette session, sous le thème, « Quels outils innovants pour répondre aux besoins de financement adéquat des PME/PMI de l'Union ? » Dans son discours d'ouverture, Madame le ministre du commerce, après s'être réjouie du choix porté sur Lomé pour la tenue de cette session, a félicité la Chambre Consulaire Régionale qui constitue aujourd'hui, un modèle réussi dont l'UEMOA peut être fière. « La Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA qui regroupe les organisations du secteur privé de l'Union, est un outil puissant au service de l'intégration régionale et ses actions au quotidien sont orientées vers l'amélioration du climat des affaires dans notre espace communautaire. Aussi, au-delà de sa participation aux réflexions sur le processus d'intégration économique régionale, la CCR-UEMOA doit s'impliquer de plus en plus, dans les actions et projets concourant à renforcer les capacités des acteurs économiques, afin qu'ils soient capables de faire face à la mondialisation, surtout avec l'entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) », a-t-elle déclaré.
Faire du Togo, une plateforme d'affaires
Pour sa part, la présidente de la Délégation Spéciale Consulaire de la Chambre du commerce et d'industrie du Togo (CCI-TOGO), Mme Nathalie Bitho, a souligné dans son mot de bienvenue que la Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo, s'inscrit dans la dynamique visant à faire du Togo, un hub logistique d'excellence et une plateforme d'affaires de premier ordre, en contribuant à attirer des investisseurs au Togo, et en facilitant la mise en commun d'intérêts privés étrangers et nationaux, en vue de créer des partenariats pérennes, capables de générer de la croissance et des emplois durables mutuellement bénéfiques. « Pour se faire, nous avons entrepris des actions stratégiques notamment à travers le développement et l'amélioration des services d'appui aux entreprises, ainsi que le renforcement de la coopération avec d'autres institutions et partenaires publics et privés, acteurs clés du développement. Il convient donc de relever que grâce à un environnement des affaires propice à l'investissement, la création d'entreprises est chaque année en augmentation au Togo. », a-t-elle résumé.
Interpellé et placé en garde à vue depuis le vendredi 1er décembre 2023,
Donald Acakpo, DG de l'OBSSU est placé sous mandat de dépôt ce vendredi 08 décembre 2023 par le Parquet de la CRIET avec deux autres personnes :
Il est poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers public . Son procès est fixé pour le 18 décembre.
L'Association National des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPOBAR) a procédé à l'élection d'un nouveau Bureau Directeur National. C'est à l'issue du cinquième Congrès ordinaire de l'Association tenu, vendredi 08 décembre 2023, à l'hôtel le Cyclope à Akpakpa (Cotonou). Voici la composition du nouveau bureau de l'ANAPROBAR.
Président : Charlemagne ADJANOHOUN (Littoral)
1er Vice-Président : Justin FANOU (Mono)
2eme Vice-Président : Honoré DJOSSOU (Ouémé)
Secrétaire Général : Claude Firmin GANGBE (Littoral)
1er SG adjoint : Fréjus SALOU (Littoral)
2ème SG adjoint : Cosme HOUESSOU (Littoral)
Trésorier Général : Darius AGBESSI (Littoral)
1ère TG adjointe : Mme Virginie de SOUZA (Littoral)
Secrétaire à l'Organisation : Jean-Luc SOSSA (Littoral)
1ère SO adjointe : Mme Nina Rafath KONOU (Littoral)
2ème SO adjoint : Koffi BLEOSSI (Couffo)
Secrétaire à l'Information et
à la Formation : Rodrigue BADOU (Ouémé)
1er SIF adjoint : Raïmï LASSISSI (Atlantique)
2ème SIF adjoint : René TOGNIHOUN (Plateau)
Secrétaire aux Affaires Sociales : Mme Fatou FALL CHESSY (Littoral)
1ère SAS adjointe : Mme Antoinette GNIMASSOU (Borgou)
1er Conseiller : Victor LIMA (Littoral)
2 Conseiller : Mme Marcelline DARATE (Atacora)
NB : Les Commissaires aux Comptes seront désignés ultérieurement suivant les textes fondamentaux
Quid de l'ANAPROBAR
L'Association National des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPOBAR) à travers son Bureau Directeur National est un creuset de concertation, de sensibilisation, d'échanges d'expériences qui permet de mobiliser les membres pour la défense de leurs intérêts. L'Association nourrit l'ambition de trouver avec les autorités les réponses aux questions devant conduire au développement, à la promotion du secteur du Tourisme et de la Restauration pour la prospérité de ses membres. Elle a des délégués dans les départements du Bénin.
Les députés de la 9e législature ont examiné et adopté ce vendredi 08 décembre 2023, la proposition de loi des finances gestion 2024. Les députés du parti Les Démocrates, principale formation politique opposée au régime du président Patrice TALON, ont voté contre le budget de l'Etat, gestion 2024 qui s'élève à 3199,274 milliards FCFA.
82 voix pour, et 27 contre (22 présents et 5 procuration), c'est le résultat qui a sanctionné le vote de la proposition de loi des finances gestion 2024 ce vendredi 08 décembre 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Les députés du parti Les Démocrates ont rejeté le projet de budget qui s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de francs CFA contre 3.033,337 milliards de francs CFA en 2023, soit un accroissement de 5,5%. Le document soumis à la représentation nationale prévoit un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% en 2023.
Le gouvernement à travers le projet de loi des finances 2024, entend poursuivre les nombreux programmes et projets inscrits au Programme d'action du gouvernement (PAG 2021-2026), dans les divers secteurs pour le bonheur des populations. Le document soumis à la représentation nationale prévoit également la poursuite de la politique de redressement des comptes publics au service de l'équité, de la justice sociale et de l'investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l'économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.
Ce vendredi 08 décembre 2023 au palais des gouverneurs, les députés du parti Les Démocrates ont rejeté le document de budget, s'opposant ainsi aux infrastructures et diverses actions annoncées pour la prochaine année pour soulager les peines des populations. Chose curieuse, les députés démocrates ont participé et voté en commission tous les rapports d'étape y compris le rapport général. Dès lors la question se pose de savoir pourquoi ils ont rejeté en plénière le même document qu'ils ont adopté en commission dans la mesure où tous leurs amendements ont été adoptés ?
Comme on peut l'imaginer, la nouvelle ligne législative du parti Les Démocrates est le Non Systématique. De manière concrète, un Non Politique qui voudra dire, non au processus d'électrification rurale, Non au programme d'eau potable pour tous, non pour les cantines scolaires, non pour les 29 lycées techniques à construire, non pour le projet asphaltage dans nos villes, non pour la construction des infrastructures routières, non pour la construction des salles de classe, non pour la lutte contre l'insécurité , non contre l'assainissement des finances publique, non à la lutte contre la corruption , non pour tout . Non et non . Ainsi le pays pourra se développer.
Judicaël ZOHOUN
L'Assemblée nationale a examiné et adopté, vendredi 08 novembre 2023, le budget de l'Etat au titre de l'année 2024.
Le budget de l'Etat, exercice 2024 a été adopté par les députés de la 9è législature dans l'après-midi du vendredi 08 novembre 2023. Les députés du parti d'opposition Les Démocrates ont voté contre.
82 députés ont voté pour l'adoption du Budget et 27 députés (Les Démocrates) ont rejeté la Loi des finances 2024.
La loi de finances 2024 s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de francs CFA contre 3.033,337 milliards de francs CFA en 2023, soit un accroissement de 5,5%.
Il est prévu un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% en 2023.
En 2024, le Gouvernement entend poursuivre la politique de redressement des comptes publics au service de l'équité, de la justice sociale et de l'investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l'économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.
Un accent est mis particulièrement sur des actions « hautement social ».
M. M.
Dans la nuit de jeudi 07 Décembre 2023 au vendredi, le tirage au sort de la Copa America 2024 s'est tenu à Miami enx Etats Unis.
La 48e édition de la Copa América 2024 se déroulera aux États-Unis du 20 juin au 16 juillet 2024. La compétition était initialement prévue en Équateur mais, tout a finalement tourné en faveur du pays dirigé par Joe Biden. Cette nuit avait eu lieu le tirage au sort de la phase de poules.
L'Argentine de Lionel Messi se retrouve avec le Pérou, le Chili et le vainqueur du match (barrages) Trinidad et Tobago-Canada. Invités au tournoi, les États-Unis devront faire face à l'Uruguay de Marcelo Bielsa, au Panama et à la Bolivie. Le Brésil lui, a hérité de la Colombie, du Paraguay et du vainqueur du duel Honduras-Costa Rica.
Voici les groupes de la Copa America :
Groupe A : Argentine, Pérou, Chili, Canada ou Trinité-et-Tobago
Groupe B : Mexique, Équateur, Venezuela, Jamaïque
Groupe C : États-Unis, Uruguay, Panama, Bolivie
Groupe D : Brésil, Colombie, Paraguay, Costa Rica ou Honduras
J.S
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) a annoncé des interruptions dans la fourniture de l'énergie dans plusieurs localités. Les coupures sont programmées pour ce samedi 09 décembre 2023.
En raison des travaux d'entretien annuel de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), la fourniture de l'énergie électrique sera interrompue le samedi 09 décembre 2023 de 7 à 17 heures dans plusieurs localités du Bénin, selon un communiqué de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE).
Les zones concernées sont Lokossa, Bopa, Sê, Possotomè, Dogbo, Djakotomey, Azovè, Toviklin, Lalo, les industries Sitex et Ctb.
L'heure de la coupure et de la remise de l'énergie peuvent être différée. La SBEE invite alors les usagers à considérer le réseau électrique toujours sous tension malgré l'avis d'interruption.
M. M.
Trois (03) hommes de nationalité béninoise ont été interpellés en France dans une affaire d'escroquerie au bois de chauffage. L'annonce a été faite jeudi 7 décembre 2023, par le Procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.
Démantèlement d'un réseau d'escroquerie à la fausse vente de bois de chauffage sur internet. Une enquête préliminaire du parquet de Quimper a été ouverte en avril 2022, après la plainte d'une victime. L'enquête a été ensuite confiée à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes. Selon le procureur de la République Philippe Astruc, « les auteurs créaient de faux sites marchands d'excellente facture et amélioraient leur référencement Internet par des moyens artificiels, crédibilisant ainsi leurs sites ». Ils proposent du bois de chauffage à des prix défiant toute concurrence puisque le marché était en pénurie. A en croire le procureur, les victimes paient par virements sur des comptes qui changeaient régulièrement. Les fonds sont ensuite transférés vers des plateformes de transfert d'argent via d'autres comptes rebonds. Les clients n'ont jamais été livrés. Les enquêtes révèlent que cet argent alimente des portefeuilles numériques supportés par un opérateur mobile, ou était retiré dans des distributeurs de billets essentiellement au Bénin. Pendant une année, les auteurs ont escroqué sur un seul site 30.000 euros (plus de 19 millions de FCFA). Les comptes rebonds utilisés pour blanchir les fonds frauduleux, ont drainé plus de 100 000 euros (plus de 65 millions FCFA).
L'enquête a permis d'identifier trois personnes de nationalité béninoise comme auteurs de cette escroquerie. Il s'agit d'un donneur d'ordre localisé au Bénin et en Turquie, son frère, ainsi qu'un de leurs amis, résidant en France. Le donneur d'ordre a été interpellé le 30 novembre 2023, à son arrivée sur le sol français ainsi que les deux autres prévenus. Les deux principaux accusés sont âgés de 32 et 28 ans. Le donneur d'ordre a été placé en détention provisoire. Son frère a été placé sous contrôle judiciaire. Le troisième accusé est mis sous convocation. Ils seront tous devant le tribunal correctionnel le 9 janvier 2024. Les mis en cause risquent une peine de dix ans d'emprisonnement.
A.A.A
L'Association Nationale des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPROBAR) a tenu son 5è Congrès ordinaire, vendredi 08 décembre 2023 à l'hôtel le Cyclope de Cotonou. Une réunion statutaire consacrée entre autres à l'examen et l'appréciation des rapports moral, d'activités et financier ; du compte rendu des travaux de mise en conformité des statuts et règlement de l'Association et au renouvellement du Bureau Directeur National.
Les délégués des bureaux dans les départements et les membres du Bureau Directeur National de l'Association Nationale des Promoteurs de Bars-Restaurants du Bénin (ANAPROBAR) ont pris part au 5è Congrès ordinaire de l'organisation.
A l'ouverture de la réunion statutaire qui a eu pour cadre l'hôtel le Cyclope de Cotonou, une minute de silence a été observée en mémoire des regrettés membres de l'Association. Le président de l'ANAPROBAR a exprimé la reconnaissance du Bureau Directeur aux participants pour leur présence et l'intérêt accordé aux activités.
Le 5è Congrès ordinaire intervenant à quelques mois de la célébration des 30 ans d'existence de l'ANAPROBAR, le président a saisi l'occasion pour inviter les membres à se « tenir prêts » pour une célébration avec faste en 2024. Charlemagne Adjanohoun a fait savoir que le secteur du Tourisme de l'Hôtellerie et de la Restauration constitue un facteur de développement et de richesse qui mérite d'être valorisé. C'est ce qu'a si bien compris le gouvernement du président Talon qui œuvre pour la construction des infrastructures routières et touristiques sur toute l'étendue du territoire national.
Le président de l'ANAPROBAR a déploré la faible contribution du sous-secteur de la restauration au développement du tourisme. « Nous constatons que sa contribution au développement du tourisme est limitée par son caractère majoritairement informel et par le faible niveau de qualification professionnelle de la plupart des acteurs », a-t-il indiqué.
Le Congrès permettra aux participants d'« explorer de nouvelles pistes devant conduire à des perspectives heureuses et encourageantes pour l'Association », selon Claude Firmin Gangbé, le Secrétaire Général de l'ANAPROBAR. Il y aura également un partage d'expériences pour permettre une plus grande visibilité du secteur de la restauration, une « filière essentielle pour le développement touristique du Bénin ».
Les congressistes ont examiné les rapports moral, d'activités et financier ; le compte rendu des travaux de mise en conformité des statuts et règlement de l'ANAPROBAR.
Selon le point des activités, il ressort entre autres que le Bureau Directeur National a tenu les différentes réunions conformément aux dispositions statutaires ; mis en application les différentes recommandations du 4è congrès tenu le 11 septembre 2018 ; procédé au renouvellement et à l'installation des bureaux de l'ANAPROBAR dans les départements ; la délivrance et le renouvellement des cartes des membres ; l'organisation des formations. Un point qui a suscité l'acclamation nourrie des congressistes.
Tout n'a pas été rose. Le bilan révèle que le bureau départemental des Collines n'a pas été installé ; plusieurs autres installés n'ont pas fonctionné comme prévu.
Les perspectives
L'ANAPROBAR entend mener ses activités en synergie avec le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Des démarches sont en cours dans ce sens, selon Charlemagne Adjanohoun, le président de l'ANAPROBAR.
« En matière de stratégie, les appuis financiers sont nécessaires pour accompagner le renforcement des capacités, et les sensibilisations sur les comportements exemplaires à avoir vis-à-vis de nous-mêmes et de nos usagers », a indiqué le président de l'ANAPROBAR.
L'Association s'inscrit également dans une vision de développement et de formation professionnelle, pour élaborer avec l'appui des partenaires et formateurs, des outils didactiques de formation et de renforcement de capacité des promoteurs et leurs employés.
Les congressites ont dégusté les nouveaux produits de la Société Béninoise des Boissons Rafrichissantes (SOBEBRA).
Marc MENSAH
Les prévenus déposés en prison dans l'affaire de surfacturation de matériels à la Poste SA du Bénin ont été écoutés, ce jeudi 7 décembre 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Une affaire de surfacturation de matériels à la Poste SA devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Le Directeur administratif et financier, la Personne responsable des marchés publics (Prmp) et un prestataire de la Poste SA sont cités dans cette affaire. Il est reproché à ces personnes d'avoir fait de la surfacturation dans l'achat de matériels pour la Poste SA notamment des clés de coffre-fort. 60 clés dont l'unité s'élève à 160.000 FCFA ont été achetés pour un montant total de 9.600.000 de FCFA. La pose des clés a nécessité 1.500.000 FCFA soit 25 000 FCFA par pose. Le montant total des opérations est de 11.100.000 FCFA. Selon Banouto, la directrice générale de la Poste a confié à la barre ce jeudi, que les clés ont été commandées pour renforcer le système de sécurité. Chez d'autres vendeurs, les mêmes clés seraient au prix de 5000 FCFA. Dans ses propos, la directrice a affirmé avoir reçu 3 clés alors que les accusés auraient acheté une serrure à 5 clés.
Le DAF a reconnu que les clés ont été achetés à 160.000 FCFA l'unité. Le prestataire affirme avoir proposé au DAF, 1.000.000 FCFA dans cette affaire. Le DAF n'aurait pas accepté les sous. Selon la Personne responsable des marchés publics de La Poste du Bénin, dans le répertoire de la base de données de la commande publique, le prix indiqué est entre 20 000 et 53 000 FCFA. Selon la Cour, certains points doivent être clarifiés dont entre autres la composante de la serrure. Le dossier a été renvoyé au 18 janvier 2024.
A.A.A
Le directeur général de l'Office béninois du sport scolaire et universitaire (OBSSU), Donald ACAKPO sera présenté au procureur de la République près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce vendredi 08 décembre 2023. En garde à vue depuis environ une semaine, il serait impliqué dans une affaire de malversation financière.
Donald Acakpo, DG de l'OBSSU devant le procureur spécial près la CRIET ce vendredi 08 décembre 2023. Interpellé et placé en garde à vue depuis le vendredi 1er décembre 2023, il devra s'expliquer sur des faits présumés de détournement de deniers publics. On lui reproche la sortie d'importante somme de la caisse de la structure qu'il dirige, et sans justificatifs. Le préjudice causé d'après nos sources, est estimé à des centaines de millions de francs CFA.
Un militaire de la Marine a été jugé, jeudi 07 décembre 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) pour des faits d'escroquerie portant sur une somme de 26 millions FCFA.
Vingt-six (26 000 000) FCFA. C'est la somme qu'un militaire a pris à son collègue qu'il entend aider à obtenir une bourse académique de stage. La bourse devait permettre au collègue d'obtenir une promotion, selon Bip radio.
Le collègue à son tour a fait un prêt auprès de sa mère. Celui-ci a fait croire à sa mère que l'argent servirait à la commercialisation du maïs.
Poursuivi pour des faits d'« escroquerie », le militaire a été présenté à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) le jeudi 07 décembre 2023.
Le ministère public a demandé à la Cour de se déclarer incompétente.
Le jugé a renvoyé le dossier au 29 février 2024.
M. M.
Avec ses valeurs fondamentales de solidarité, de respect, d'intégrité, de passion et de discipline, le rugby favorise un environnement qui protège les droits de tous les individus et s'aligne sans effort sur les principes des droits de l'homme
— Par le président de Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com), Herbert Mensah.
Le dimanche 10 décembre marque la Journée des droits de l'homme. En tant que président de Rugby Afrique, l'instance dirigeante du rugby en Afrique, je pense qu'il est crucial pour nous de réfléchir à la question de savoir si nous avons, en tant que collectivité, cultivé des environnements qui promeuvent les droits fondamentaux des générations futures, indépendamment du sexe, de la religion, de la race ou de tout autre facteur. Selon les Nations unies, l'Afrique devrait représenter 40 % de la population mondiale d'ici 2100, ce qui signifie que près de la moitié de la jeunesse mondiale sera africaine. Compte tenu de ces statistiques, je considère qu'il est essentiel d'inculquer des valeurs aux jeunes Africains, afin de jeter les bases d'une société plus équitable et plus juste. Aujourd'hui, alors que nous réfléchissons à nos efforts collectifs, reconnaissons l'impact positif du rugby, avec ses valeurs fondamentales de promotion de l'égalité, de l'inclusion et de l'autonomisation des jeunes en Afrique.
Avec ses valeurs fondamentales de solidarité, de respect, d'intégrité, de passion et de discipline, le rugby favorise un environnement qui protège les droits de tous les individus et s'aligne sans effort sur les principes des droits de l'homme. La solidarité dans le travail d'équipe crée une atmosphère de collaboration où la diversité est acceptée et où les individus travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun. Le respect, pierre angulaire du rugby, constitue une barrière contre la discrimination, les joueurs honorant les différences de chacun. L'intégrité garantit que les individus sont régis par des normes éthiques et morales, empêchant toute tentative de compromettre les droits d'autrui. La passion devient une force motrice pour l'égalité en dehors du terrain. La discipline cultive un engagement à maintenir une intolérance à l'égard de toute atteinte aux droits de tous les individus. Ces valeurs constituent le fondement d'une culture où les droits de l'homme sont non seulement respectés, mais aussi activement protégés.
Le rugby est une plate-forme dynamique où les individus de tous les sexes, de toutes les origines et de toutes les tailles peuvent s'unir. Ce sport remet en question les stéréotypes et fait tomber les barrières, créant un environnement où une femme peut s'épanouir sur le même terrain qu'un homme, en apprenant les mêmes valeurs et en suscitant la même passion. Ces valeurs partagées mettent en évidence un sentiment d'appartenance à une communauté qui transcende les frontières sociétales. Grâce à l'égalité des chances, le rugby démantèle les préjugés sexistes et offre un modèle d'inclusion. Grâce à l'enseignement des valeurs fondamentales du rugby et aux expériences personnelles sur le terrain, les individus développent un sentiment d'empathie et de compréhension les uns envers les autres, jetant ainsi les bases d'une société qui respecte et défend les droits fondamentaux de tous les êtres humains.
Forger un avenir où les droits fondamentaux de tous les individus sont protégés avec une forte intolérance contre la discrimination commence par un investissement dans l'autonomisation de la jeunesse en Afrique. L'utilisation du rugby comme outil de responsabilisation des jeunes créera des changements positifs pour les décennies à venir. Ce sport devient un terrain d'entraînement qui permet aux jeunes d'intérioriser les principes fondamentaux des droits de l'homme, en les dotant de compétences essentielles pour naviguer dans ce monde plein de défis. En devenant adultes, les jeunes ainsi responsabilisés sont mieux placés pour apporter une contribution positive à leur communauté. Grâce à l'autonomisation des jeunes, nous cultivons une génération en phase avec les principes d'égalité, de dignité et de justice.
L'impact du rugby s'étend au-delà du terrain, contribuant à un changement culturel plus large vers la reconnaissance et la protection des droits de l'homme à l'échelle mondiale. En tant que président de Rugby Afrique, je pense qu'il est de la responsabilité collective des parties prenantes et des dirigeants de continuer à utiliser le sport comme une force de changement positif. Alors que nous commémorons la Journée des droits de l'homme, reconnaissons la nécessité d'investir dans les valeurs du rugby, en réaffirmant notre engagement envers les organisations qui défendent les valeurs d'inclusion et d'unité pour les générations futures. Au-delà du plaisir du sport, le rugby a le pouvoir de favoriser une culture du respect et de la dignité où la prochaine génération est habilitée à remettre en question les préjugés, les stéréotypes et les pratiques discriminatoires enracinés. La Journée des droits de l'homme doit nous rappeler que lorsque les droits fondamentaux des êtres humains sont négligés, nous courons tous collectivement un grand risque. Ensemble, unissons-nous derrière la vision d'un monde où les droits de chaque individu sont sauvegardés, le rugby étant l'une des forces motrices du changement positif.
Distribué par APO Group pour Rugby Africa.
A propos de Rugby Afrique :
Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com) est l'organe directeur du rugby en Afrique et l'une des associations régionales de World Rugby. Elle réunit tous les pays africains qui pratiquent le rugby à XV, le rugby à sept et le rugby féminin. Rugby Afrique organise diverses compétitions, notamment les tournois de qualification pour la Coupe du monde de rugby et l'Africa Sevens, une compétition de qualification pour les Jeux olympiques. Avec 39 syndicats membres, Rugby Afrique se consacre à la promotion et au développement du rugby sur tout le continent. World Rugby a désigné le Ghana, le Nigeria et la Zambie comme trois des six nations émergentes connaissant une forte croissance dans le domaine du rugby.
Les cryptomonnaies ont émergé au cours de la dernière décennie en tant que force perturbatrice dans le secteur financier. Alors que certaines personnes les considèrent simplement comme des actifs volatils, d'autres voient en elles un potentiel révolutionnaire pour l'inclusion financière. Cet article explore la manière dont les cryptomonnaies pourraient jouer un rôle crucial dans l'amélioration de l'inclusion financière à travers le monde.
La nature décentralisée des cryptomonnaies
La première caractéristique qui distingue les cryptomonnaies des monnaies traditionnelles est leur nature décentralisée. Contrairement aux devises émises par les gouvernements, les cryptomonnaies fonctionnent sur des réseaux décentralisés de blockchain. Cette décentralisation élimine le besoin d'intermédiaires tels que les banques, offrant ainsi un accès financier direct aux amoureux de trading sur immediate bitwave et à des millions de personnes qui étaient auparavant exclues du système bancaire.
L'accès financier pour les non-bancarisés
Dans de nombreuses régions du monde, un pourcentage significatif de la population n'a pas accès aux services bancaires traditionnels. Les cryptomonnaies offrent une alternative prometteuse en permettant aux individus non-bancarisés d'effectuer des transactions financières, de recevoir des paiements et même d'accéder à des services d'épargne. Cette approche sans intermédiaire élargit l'accès aux services financiers de base, contribuant ainsi à l'inclusion financière.
Les transferts transfrontaliers sans friction
Les cryptomonnaies facilitent les transferts d'argent transfrontaliers de manière rapide et économique. Contrairement aux transferts traditionnels qui impliquent des frais élevés et des délais prolongés, les transactions cryptographiques peuvent être effectuées en temps réel avec des frais de transaction minimes. Cette facilité de transfert est particulièrement avantageuse pour les travailleurs migrants qui envoient de l'argent dans leur pays d'origine, réduisant ainsi la dépendance à l'égard des services de transfert d'argent coûteux.
La protection contre l'inflation et la volatilité monétaire
Dans de nombreux pays en développement, l'inflation et la volatilité monétaire sont des défis constants. Les cryptomonnaies, en particulier celles qui sont conçues pour être stables, offrent une alternative attractive. Les individus peuvent conserver leur valeur sans craindre la dépréciation due à l'inflation. Cette caractéristique peut être cruciale pour préserver le pouvoir d'achat des personnes dans des économies instables.
L'essor des projets de financement décentralisé (DeFi)
L'émergence des projets de financement décentralisé (DeFi) représente une évolution importante dans l'espace des cryptomonnaies. Ces projets exploitent la technologie blockchain pour fournir une gamme de services financiers, tels que les prêts, les emprunts et les assurances, sans l'intervention d'intermédiaires. Les DeFi ouvrent de nouvelles opportunités pour l'inclusion financière en permettant à quiconque avec une connexion Internet d'accéder à des services financiers sophistiqués, éliminant ainsi les barrières traditionnelles.
Les défis à relever pour une inclusion financière réussie
Bien que le potentiel des cryptomonnaies pour favoriser l'inclusion financière soit indéniable, il existe des défis à relever. La volatilité des prix, les préoccupations en matière de sécurité et les réglementations fluctuantes sont autant d'obstacles qui peuvent entraver la réalisation complète de cet objectif. Il est primordial d'élaborer des cadres réglementaires clairs et de mettre en place des mesures de sécurité robustes pour garantir la confiance du public dans l'utilisation des cryptomonnaies.
Ce qu'il faut retenir
Les cryptomonnaies présentent un potentiel révolutionnaire pour améliorer l'inclusion financière à l'échelle mondiale. Leur nature décentralisée, combinée à la facilité de transfert et à la protection contre l'inflation, ouvre de nouvelles opportunités pour des millions de personnes. Cependant, il est impératif de relever les défis actuels et futurs, notamment en matière de réglementation et de sécurité, pour maximiser les avantages de cette révolution financière. Si ces défis sont relevés avec succès, les cryptomonnaies pourraient jouer un rôle essentiel dans la création d'un système financier plus inclusif et équitable pour tous.
La Société béninoise des boissons rafraichissantes (SOBEBRA) organise le samedi 16 décembre 2023, un Spécial Booster Party à la plage de Fidjrossè. Plusieurs animations sont prévues au cours de la soirée qui démarre à 19h.
Du show à la plage de Fidjrossè le samedi 16 décembre 2023. Whisky Cola et Gin Tonic, deux marques de la SOBEBRA organisent un Spécial Booster Party. L'évènement démarre à partir de 19h. Réseautage, Shooting, Divertissement, Mix Party, et Dégustation de Boissons Booster sont les principales animations prévues.
Famouz DJ, M'rick DJ, et Aren B DJ sont annoncés pour un spectacle qui s'annonce époustouflant.
Ce Spécial Booster Party est un grand moment de détente et de distraction que la SOBEBRA à travers ces deux marques, offre au public de Cotonou en cette période de fin d'année.
Lors du Sommet mondial sur l'économie verte (WGES), une table ronde ministérielle s'est déroulée sous le patronage de SA Cheikh Mohammed ben Rashid Al Maktoum, vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis et souverain de Dubaï. Y ont participé SE Surangel Whipps Jr., Président de la République des Palaos ; SE Patricia Scotland KC, Secrétaire générale de la Communauté des Nations (Commonwealth des Nations) ; James Grabert, Directeur de la Division de l'atténuation de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ainsi que des ministres et des représentants officiels du monde entier.
Dans son discours inaugural, SE Saeed Mohammed Al Tayer, Président de l'Organisation mondiale de l'économie verte (World Green Economy Organization - WGEO), a déclaré : « L'Organisation mondiale de l'économie verte reconnaît l'urgence de la situation, tout en s'efforçant de faciliter une transition qui soit non seulement écologiquement durable mais économiquement viable. En septembre 2022, WGEO a lancé l'Alliance mondiale pour l'économie verte (GAGE), qui représente la pierre angulaire de notre stratégie. Depuis sa création, GAGE est devenue un mécanisme crucial visant à favoriser les partenariats et libérer le potentiel entre les pays. Elle tient également à renforcer les capacités des pays à passer à une économie verte grâce à une assistance technique et technologique, établir une plateforme de soutien pour connecter les développeurs de projets aux bailleurs de fonds et améliorer les échanges entre les pays sur la mise en œuvre des meilleures pratiques et les enseignements tirés ».
« Les pays, en particulier les pays en développement et les petits États insulaires, font face à certains défis lors de cette transition, y compris des obstacles financiers et technologiques. GAGE joue un rôle primordial pour surmonter ces obstacles, avec 85 pays actuellement réunis au sein de cette alliance. Ce nombre ne reflète pas uniquement notre force croissante, mais également la confiance que les pays placent dans ces efforts de collaboration », a-t-il ajouté.
Et de conclure, « Inspiré de cet esprit de coopération mondiale, je vous invite tous à rejoindre l'Alliance mondiale pour l'économie verte. Outre le soutien de GAGE, nous aspirons également à obtenir un engagement actif des parties prenantes non affiliées à WGEO, y compris le secteur privé, pour stimuler les investissements qui accélèrent la transition vers une économie verte. Nous invitons toutes les entités du secteur privé qui ne sont pas actuellement engagées aux plateformes de WGEO à nous rejoindre pour façonner un avenir vert et prospère pour tous ».
Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Les députés de la 9e législature vont procéder à l'examen et à l'adoption du projet de budget de l'Etat, exercice 2024 ce vendredi 8 décembre 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Le projet de loi de finances pour la gestion 2024 s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de FCFA contre 3.033,337 milliards de FCFA pour l'exercice 2023, soit un accroissement de 5,5%. Il sera examiné et voté par les députés ce vendredi.
Ce budget permettra à l'Etat béninois d'accélérer la transformation structurelle de l'économie et d'opérer concomitamment, une meilleure répartition des fruits de la croissance. Il est prévu un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% attendu à fin décembre 2023. Le déficit budgétaire s'établirait à 3,7% du PIB contre 4,3% projeté pour la fin de l'année 2023.
A.A.A
Un sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) aura lieu ce dimanche 10 décembre 2023, à Abuja au Nigéria.
Sommet ordinaire de la CEDEAO ce dimanche à Abuja. Selon les informations, le sommet ordinaire prévu pour le 10 prochain va permettre aux dirigeants d'aborder la situation politique dans les pays de transition (Mali, Burkina-Faso, Niger). Il pourrait y avoir la levée des sanctions contre le Niger.
Lors du dernier sommet tenu en août 2023 les Chefs d'Etat ont discuté de la situation politique au Niger après le coup d'État du 26 juillet 2023.
L'organisation ouest-africaine avait décidé des sanctions contre le Niger notamment la suspension de toutes les transactions commerciales et financières avec les États de la CEDEAO, la fermeture des frontières terrestres et aériennes et un gel des avoirs pour les responsables militaires impliqués dans le coup d'Etat. La CEDEAO avait aussi demandé la libération immédiate du président déchu Mohamed Bazoum et le retour complet à l'ordre constitutionnel au Niger. Ces sanctions continuent d'avoir de lourdes conséquences sur la population nigérienne.
A.A.A
Les matchs comptant pour la 10e journée de la Ligue Professionnelle béninoise ont livré leur verdict ce jeudi 07 Décembre 2023.
Cette 10e journée de championnat a été marquée par la lourde défaite du champion en titre, Coton FC. Face à Requins FC, le club de Lionel Talon a vu noir sous une pluie venue d'on ne sait où ce jeudi. Score final, 3-1.
Voici tous les résultats des matchs de la 10e journée :
DYNAMO P 0-4 DAMISSA FC
CAVALIERS FC 1-0 PANTHÈRES FC
DYNAMIQUE FC 1-0 BUFFLES FC
TAKUNNIN FC 1-0 BANI GANSÉ FC
LOTO-POPO FC 1-0 DYNAMO D'ABOMEY
AS TONNERRE 1-4 DADJÈ FC
RÉAL SS 0-1 ABEILLES
FC
SOLEIL FC 1-0 ESPOIR SAVALOU
AZIZA FC 1-0 ASPAC FC
AÏNONVI FC 1-0 ÉTOILES FILANTES FC
ADJIDJA FC 0-1 AS COTONOU FC
JAK 6-4 AVRANKOU OMN FC
SOBEMAP FC 0-1 AYEMA FC
DJEFFA FC 1-1 ASVO
JSO 0-2 DRAGONS FC
REQUINS FC 3-1 COTON FC
Le classement provisoire par zone à l'issue de la 10e journée sous réserve d'homologation des résultats :
Zone A
1er Damissa FC 17 pts +10
2e Bani Gansè FC 17 pts +08
3e AS Takunnin 14 pts +00
4e Buffles FC 13 pts +03
5e Dynamique FC 12 pts -01
6e US Cavaliers FC 11 pts -01
7e Panthères 11 pts -04
8e Dynamo Pk 08 pts -08
9e Béké FC 05 pts -07
Zone B
1er Dadjè FC 21 pts +04
2e Loto-Popo FC 20 pts +13
3e Dynamo d'Abomey 14 pts -02
4e Abeilles FC 12 pts +01
5e AS Tonnerre 12 pts -02
6e Espoir FC 10 pts -03
7e Hodio FC 09 pts -02
8e Soleil FC 08 pts -06
9e Réal Sport FC 05 pts -04
Zone C
1er AS Cotonou 20 pts +07
2e ASPAC FC 19 pts +04
3e Coton FC 14 pts +03
4e Requins FC 14 pts +03
5e Adjidja FC 12 pts -01
6e AS Police 11 pts +01
7e Aïnonvi FC 09 pts -02
8e Étoiles Filantes Omn 09 pts -07
9e Aziza FC 05 pts -08
Zone D
1er Ayema FC 20 pts +06
2e SOBEMAP FC 17 pts +03
3e ASVO FC 13 pts +00
4e JA Kétou FC 13 pts +00
5e Dragons FC 12 pts +05
6e JS Pobè 11 pts +00
7e JS Ouidah FC 09 pts +01
8e Avrankou Omn 09 pts -03
9e Djeffa FC 04 pts -12
J.S