L'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) connait une réorganisation à compter de cette année 2024. Ainsi les candidats (Moderne long ou Moderne court) vont composeront dans toutes les matières.
Voici l'arrêté portant réorganisation du Brevet d'études du premier cycle (BEPC)
Le nombre d'entreprises créées au 3ème trimestre de 2023 au Bénin s'élève à 13 720 contre 13 928 au 2ème trimestre 2023, selon le rapport statistique sur la création d'entreprises produit par l'Agence de la Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx). (Les détails)
Au Bénin, une légère baisse a été enregistrée au 3ème trimestre 2023 en matière de création d'entreprises. 13 720 entreprises ont été créées contre 13 928 au 2ème trimestre 2023. Cette baisse s'explique par le faible nombre d'entreprises individuelles (12 466) créées dans divers secteurs.
Les statistiques sur les entreprises individuelles par secteur affichent pour le commerce (84/1,3%) ; l'agroalimentaire (- 46/- 18,5%) ; l'artisanat (-21/-11,5%) ; l'hébergement et la restauration (-20/-9,5%) ; les télécommunications et le numérique (- 18/-0,5%), ainsi que l'élevage (-15/ 17,8%).
Une augmentation est toutefois observée en ce qui concerne les entreprises individuelles du secteur de la construction (+11/+2,3%), passant de 480 au 2ème trimestre 2023 à 491 au 3ème trimestre
2023.
En ce qui concerne la forme juridique des entreprises, le nombre de Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) créées au 3ème trimestre s'est établi à 1 196 (8,7%).
Les Sociétés par Actions Simplifiée (SAS) sont ressorties à 20 (0,1%) au 3ème trimestre 2023 contre 24 (0,2%) au 2ème trimestre 2023, soit une baisse (-4/-16,7%). En rythme annuel, elles ont progressé de +5/+33,3% par rapport au niveau enregistré au 3ème trimestre 2022.
Les Sociétés Anonymes (SA), sont ressorties à 17 (0,1%) au 3 ème trimestre 2023 contre 12 (0,1%) au 2 ème trimestre 2023, soit une progression trimestrielle de +5/+41,7%. En glissement annuel, ce nombre connait un accroissement de +4/+30,8% par rapport au niveau (13 (0,1%)) affiché au 3ème trimestre 2022.
Selon le rapport statistique sur la création d'entreprises au Bénin, trois (03) types d'entreprises ont enregistré une progression notable notamment les Groupement d'Intérêt Économique (GIE) (+1/+50%) ; les Société Anonyme (SA), (+5/+41,7%) et les Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) (+11/+0,9%).
Au 3ème trimestre 2023, trois (03) créateurs d'entreprise sur dix (10) sont des femmes. Les femmes créatrices d'entreprise sont ressorties à 5 057 (36,4%) au 3ème trimestre 2023.
Quant aux hommes créateurs d'entreprise, ils s'affichent à 8 819 (63,6%) au 3ème trimestre 2023.
S'agissant de l'âge des créateurs d'entreprise, en
comparaison au 2ème trimestre 2023, l'âge moyen des créateurs d'entreprise tous sexes confondus est resté stable au 3ème trimestre 2023 en s'affichant à 34 ans contre 33 ans au 3ème trimestre 2022. Au cours de ce trimestre, les hommes ont un âge moyen de 34 ans contre 35 ans pour les femmes.
Globalement, cette performance en termes du nombre d'entreprises créées observée depuis 2020 s'explique par les diverses réformes mises en œuvre par le Gouvernement, notamment la mise
en place de la plateforme de création d'entreprises en ligne « monentreprise.bj », la gratuité du raccordement des PME/PM à l'eau et à l'électricité, l'exonération fiscale pour toute entreprise sur les 12 premiers mois d'activités.
M. M.
Les artistes béninois Tyaf et Axel Merryl ont collaboré sur une nouvelle chanson intitulée ‘'Rosalinda''. Le clip officiel a été diffusé dans l'après-midi de ce vendredi 9 février 2024.
Rosalinda, c'est la nouvelle chanson du rappeur béninois Tyaf en collaboration avec Axel Merryl. Le clip a été dévoilé sur la plateforme YouTube ce vendredi.
La chanson ‘'Rosalinda'' explore « les méandres d'un triangle amoureux palpitant ». Tyaf et Axel Merryl emportent dans « un voyage musical tumultueux avec ‘'Rosalinda'' ».
La présidente du Parti Renaissance Nationale Claudine, Afiavi Prudencio s'est prononcée sur le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. Dans une publication sur sa page Facebook ce jeudi 8 février 2024, elle invite les présidents de ces pays à faire preuve de grandeur d'esprit, de patience et de compromis.
La décision du Mali, du Niger et du Burkina-Faso de quitter la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est un sujet de préoccupation majeure selon la présidente du Parti Renaissance Nationale. Claudine Prudencio s'est adressée aux présidents de ces pays en les invitant à écouter l'appel du Président béninois Patrice Talon, celui de revenir à la table de négociation et à reconsidérer cette décision. Pour la présidente, si la décision de retrait, est maintenue, elle risque de compromettre la stabilité régionale, le développement économique de nos pays et surtout le bon vivre ensemble de nos peuples.
« Cet appel lancé par le Président béninois, Son Excellence Patrice Talon, est un geste de sagesse et de responsabilité. Il nous rappelle que, malgré nos divergences politiques et nos différences de perspective, nous partageons tous le même continent et les mêmes aspirations à la paix, à la prospérité et au développement », a-t-elle relevé. Claudine Prudencio implore les présidents du Mali, du Burkina-Faso et du Niger de mettre de côté les considérations politiques et de prioriser l'intérêt supérieur de nos concitoyens. Elle soutient que « les différends et les désaccords peuvent être résolus par le dialogue et la diplomatie ».
La présidente du Parti Renaissance Nationale reste persuadée que des solutions pacifiques et durables peuvent être trouvées aux problèmes communs de l'Afrique. A l'en croire, les leaders africains, ont la responsabilité de promouvoir l'unité, la solidarité et la coopération entre nos nations. « Je vous invite à vous inspirer des valeurs du panafricanisme que vous prônez et à agir avec sagesse et compassion envers vos frères et sœurs africains. Je vous prie d'écouter chers leaders les cris de désespoir et les lamentations de ces peuples de part et d'autre de ces frontières depuis le début de ce bras de fer entre vos États et la CEDEAO », a-t-elle ajouté. Pour elle, la réconciliation et le pardon sont des pierres angulaires de notre culture et de notre identité. « En suivant cet exemple, nous pouvons surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin et bâtir un avenir meilleur pour nos enfants et les générations futures », a conclu Claudine Prudencio.
A.A.A
La Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de l'Université d'Abomey-Calavi a inauguré un site de production et d'expérimentation de son pôle entrepreneurial à Sèdjè Dénou dans la commune de Zè. La cérémonie s'est déroulée, jeudi 8 février 2024, en présence des ministres de l'enseignement supérieur ; de l'agriculture ; du ministre des PME ainsi que de l'ambassadeur de France près le Bénin.
Fruit de la collaboration entre l'Université d'Abomey-Calavi ; la commune de Zè et le soutien financier de PEA Biovalor, de l'Agence Française de Développement (AFD), le site de production de 10 et d'expérimentation de la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de l'Université d'Abomey-Calavi a été inauguré, jeudi 8 février 2024 à Sèdjè Dénou dans la commune de Zè.
Le site de 10 hectares est bien « plus qu'un simple lieu de production agricole », selon le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, Professeur Félicien Avlessi. Le projet incarne l'engagement de l'université pour « une éducation de qualité, une recherche axée sur les maillons technico-économiques, et surtout il représente un véritable levier pour la promotion de l'entrepreneuriat dans le secteur agricole », a ajouté le recteur.
Subventionné à hauteur de 2,8 millions d'euros au départ, le montant du projet a été porté ensuite à 3,2 millions d'euros, selon Marc Vizy, l'ambassadeur de France près le Bénin.
Pour le ministre de l'agriculture, « c'est une initiative destinée à réinventer l'agronome d'aujourd'hui ». Gaston Cossi Dossouhoui précise que « pour le développement de la bio-économie au Bénin, on doit travailler le renforcement de la démarche compétences et des cultures entrepreneuriales dans la formation supérieure agronomique au Bénin ».
Le projet « est destiné à renforcer le savoir-faire, les connaissances des uns et des autres et à accompagner les étudiants », a fait savoir Eléonore Yayi Ladékan, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Le site inauguré dans le cadre du projet Biovalor est doté de laboratoires et de nouveaux équipements.
M. M.
Les sanctions prises par la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) contre le Niger ont déjà trop duré, et il faudra faire table rase de tout ce qui s'est passé si les autorités du Niger prennent langue avec les chefs d'Etats de l'organisation sous régionale et expriment leurs ambitions. C'est la position exprimée par le chef de l'Etat Patrice TALON sur la crise que connait le pays depuis quelques mois. C'était ce jeudi 08 février 2024 lors d'une rencontre avec la presse nationale.
« Moi personnellement, je suis prêt au sein de la conférence chefs d'Etat à défendre la position qui est la mienne aujourd'hui en disant-UEMOA- il est arrivé un moment qu'on fasse trêve de tout […] et qu'on parte de zéro, qu'on prenne acte de tout ce qui s'est passé si les autorités du Niger nous disent ce qu'ils veulent », c'est ce qu'a laissé entendre le chef de l'Etat Patrice TALON ce jeudi 08 février s'exprimant sur les sanctions de la CEDEAO contre le Niger depuis quelques mois. Et ce, parce que selon lui, « personne au sein de la conférence des chefs d'Etat ne peut dire au nom des nigériens ce qu'ils veulent » car, dit-il, la responsabilité impose aux dirigeants de la sous-région, de ne pas statuer dans le vide. « Pour statuer, il faut quelque chose », a précisé Patrice TALON exprimant la volonté d'accompagner les nouveaux dirigeants nigériens.
A l'en croire, les chefs d'Etat de la CEDEAO sont les premiers à vouloir de la levée des sanctions contre le pays. Patrice TALON dit être « pressé d'enlever les sanctions », mais pas parce que ça pose de préjudices graves au Bénin. « Non ! Ça pose des préjudices au Bénin, c'est sûr, mais ça pose plus de préjudices au Niger qu'au Bénin », a fait savoir le chef de l'Etat qui éprouve de la peine dans cette situation que vivent les nigériens. « Il est temps pour nous de lever ces mesures-là qui n'étaient pas destinées à durer », a-t-il insisté avant de se prononcer sur le retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO.
https://www.24haubenin.info/?TALON-exprime-son-attachement-a-la-preservation-de-la-CEDEAO-des-peuples
F. A. A.
La mise à la retraite d'office de fonctionnaires de l'Etat est l'un des sujets sur lequel est revenu le président de la République Patrice Talon, jeudi 08 février 2024 en conférence de presse.
« Tous ceux qui sont concernés » par la mise à la retraite d'office ont droit à « un traitement particulier de sorte que personne n'ait une chute de revenus pendant les 2 ans qui vont suivre (…) », selon les explications du président Patrice Talon, jeudi 8 février 2028.
Le modèle est mis en place de sorte que l'agent mis à la retraite commence à toucher immédiatement sa pension mais reçoit tous les mois une compensation financière. Les deux premières années, le fonctionnaire touche un revenu plein tout en étant à la maison et la moitié du revenu à partir du temps qu'il reste s'il n'y avait pas eu mise à la retraite d'office.
« Pendant deux (02) ans, il n'y a pas de perte de revenus », indique le président. Patrice Talon a ajouté à titre d'exemple que : « si un fonctionnaire va à la retraite avec 200.000 de pension mensuelle pour un salaire mensuel qui était de 300 000, pendant les deux premières années, il va toucher en plus de sa pension normale un montant de 100 000 qui est la différence entre la pension et le salaire ».
Le Bénin n'est pas le premier pays à décider de la mise à la retraite d'office des fonctionnaires de l'Etat, a reconnu le Chef de l'Etat mais aucun pays au monde n'a mis en place des mesures compensatoires « en termes financier ». « (…) Moi je n'ai vu dans aucun pays, un Etat faire ça, quand bien-même la mise à la retraite d'office n'est pas quelque chose que le Bénin a inventé », a indiqué Patrice Talon.
En ce qui concerne le bien-fondé de la mesure portant la mise à la retraite de centaines de policiers, douaniers, militaires, garde-forestiers, plusieurs critères ont prévalu. Il s'agit, entre autres, d'aptitude physiques, de disponibilité, régularité et le souci d'avoir des effectifs capables d'aller au front face aux défis sécurités car à en croire le président de la République, la pyramide est renversée au sein des Forces de défense et de sécurité. Il y a plus de gradés que d'agents à commander. « Nous avons besoin de jeunes pour constituer notre réelle force de sécurité et de défense. Des jeunes qui forts vaillants, agiles qui sont encore dans les forces de l'âge », a expliqué le Chef de l'Etat.
M. M.
Un Libanais, propriétaire d'un restaurant à Cotonou, a été jugé, jeudi 08 février 2024, par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est poursuivi pour vol de courant de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE).
Des expatriés se mêlent à la pratique malsaine de vol de courant de la SBEE. Un Libanais, promoteur d'un restaurant à Cotonou, est poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Il a été jugé ce jeudi 08 février 2024.
Selon le représentant de la SBEE rapporté par Banouto, l'accusé utilise l'énergie électrique de la SBEE sans payer les réels montants de sa consommation ; et ce, sur une période estimée à 06 mois (juillet à décembre 2023). Les vérifications effectuées ont révélé que malgré que le compteur qui alimente les installations de son commerce soit disjoncté, les lumières sont toujours allumées.
Le Libanais selon les déclarations du représentant de la société distributrice de l'énergie électrique, dispose de réfrigérateurs, de climatiseurs et de pleins appareils de grande consommation d'énergie électrique.
A la barre ce jeudi 08 février 2024, l'accusé n'a pas reconnu les faits mis à sa charge. Il a expliqué à la Cour qu'il n'est pas le propriétaire de l'emplacement que son restaurant occupe. Il l'aurait loué auprès d'un de ses compatriotes qui serait introuvable.
La SBEE réclame des millions de francs CFA pour préjudices.
Selon le représentant de la SBEE, le montant des préjudices causé par le Libanais est estimé à des millions de francs CFA.
La consommation relevée sur le compteur pendant la période indiquée, est de 16 millions de francs CFA, auxquels s'ajoutent les pénalités qui s'élèvent à 04 millions de francs CFA, soit au total 20 millions de francs CFA.
Sur ce montant, la défense informe que l'accusé a déjà payé 03 millions de francs CFA, et il aurait même entrepris des démarches pour payer les 17 millions FCFA restants avec des possibilités de réduction.
Le dossier et renvoyé au 04 avril prochain.
L'École de Formation des Professions Judiciaires (EFPJ) lance un cycle préparatoire de neuf (09) mois, ouvert à toute personne aspirant aux corps des auditeurs de justice (élèves magistrats) et des greffiers (élèves greffiers). L'objectif est d'assurer une meilleure préparation intellectuelle des candidatas aux concours d'accès à ces corps. Le dépôt des dossiers se fera du 12 au 19 février 2024. Voici les conditions d'accès, les frais de formations et les pièces à fournir.
Face à la presse ce jeudi 8 février 2024, le Chef de l'Etat Patrice Talon s'est prononcé sur la question de la révision de la Constitution béninoise qui alimente des doutes sur un 3e mandat.
« Désormais on soupçonne tout le monde (les présidents africains, ndlr) à la fin du 2e mandat de chercher les voies et moyens pour contourner les dispositions constitutionnelles », a relevé le Chef de l'Etat, Patrice Talon. Selon lui, cette question est réglée au Bénin depuis la dernière modification de la Constitution en 2019 à son initiative. « Nous avons précisé dans la Constitution que nul ne peut de sa vie exercer plus de deux mandats. Que la constitution soit nouvelle, qu'il s'agisse d'une nouvelle République, qu'il s'agisse de quoi que ce soit, aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président de la République », a-t-il déclaré. Pour Patrice Talon, ce sont les « acteurs politiques qui agitent cela (le débat de 3e mandat, ndlr) juste pour se donner une raison d'exister, pour créer de la polémique, pour animer le débat politique avec un sujet qui en fait n'en est pas un ».
Le sujet sur la révision de la constitution intervient après une décision de la Cour constitutionnelle relative à la relecture du code électoral. Par décision en date du 4 janvier 2024, la Cour constitutionnelle a invité l'Assemblée nationale à modifier le code électoral pour, d'une part, rétablir l'égalité du pouvoir de parrainer à l'égard de tous les maires et, d'autre part, rendre conformes à l'article 49 de la Constitution les dispositions de l'article 142 alinéa 6 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral.
Le député du Bloc républicaine Assan Séibou a introduit une proposition de loi portant révision de la Constitution au parlement le 26 janvier dernier.
« J'ai lu la proposition de loi en question et je n'ai pas vu dans sa proposition de loi qu'il souhaite qu'on extirpe, qu'on sorte de la constitution cette phrase là que nul ne peut de sa vie exercer plus de deux mandats, de sa vie, qu'il s'agisse d'une nouvelle constitution ou non », a confié le Chef de l'Etat. Tant que cette phrase demeure dans la Constitution, poursuit-il, il n'y a aucune raison qu'on me soupçonne de vouloir faire comme tout le monde, comme ça se passe ailleurs.
Patrice Talon soutient qu'aucun Béninois de son vivant ne pourra enlever cette phrase de la Constitution. « Est-ce qu'à l'occasion de l'examen d'une retouche technique, les uns et les autres, ne seraient pas tentés d'enlever cette phrase-là ? Je crois que personne au Bénin ne pourra le faire, personne au Bénin. Il n'y a pas un Béninois qui veuille bien que cela se passe, personne, à commencer par moi-même », a-t-il affirmé.
Ce que souhaite Patrice Talon
Le Chef de l'Etat est également contre le fait de toucher à la Constitution pour régler le dysfonctionnement constaté dans le cadre de l'élection présidentielle d'avril 2026 relatif aux parrainages. « Je ne veux pas qu'on touche à une virgule de la Constitution. Il ne faut pas le faire. Et je l'ai dit déjà aux députés qui se réclament de mon bord (Bloc Républicain et Union Progression- Le Renouveau », a-t-il confié. Patrice Talon souhaite que les tous les partis s'entendent pour modifier le code électoral. « Que les modifications à faire soient conformes à l'esprit de la Constitution et à l'éthique. C'est mon souhait », a-t-il ajouté.
Selon les dispositions actuelles, les élections couplées législatives et communales sont organisées le deuxième dimanche du mois de janvier de l'année électorale soit le dimanche 11 janvier 2026. L'élection du président de la République est organisée le deuxième dimanche du mois d'avril de l'année électorale soit le dimanche 12 avril 2026. Des députés de la 9e législature ne seront plus en mesure de parrainer les candidats à l'élection présidentielle 2026 puisque de nouveaux députés seraient déjà élus le 11 janvier. Les députés élus le 11 janvier ne pourraient être aussi habiletés à parrainer les candidats à la présidentielle de 2026. La clôture du dépôt des dossiers pour l'élection présidentielle est fixée au jeudi 5 février alors que les nouveaux députés ne seront installés que le dimanche 8 février. De même, tous les maires ne seront pas encore installés pour délivrer les parrainages.
Dans la proposition de la loi portant révision de la Constitution introduit au parlement, il est suggéré « la modification de l'article 153-1 alinéa 1 afin que l'élection du duo président de la République et vice-président de la République soit organisée avant celles des députés et des conseillers communaux ».
A.A.A
Amadou Diongue, représentant résident de la CEDEAO salue la transformation économique qui s'opère au Bénin grâce à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Au terme d'une visite mercredi 07 février 2024, le diplomate s'est dit très impressionné par ce projet d'envergure du Programme d'action du gouvernement.
C'est formidable ce qui se passe à la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Le représentant résident de la CEDEAO a exprimé sa fierté après une visite mercredi 07 février 2024. « C'est un plaisir de voir comment un pays se transforme en quelques années par la vision d'un Etat, de son gouvernement et de son président », a confié Amadou Diongue.
Le diplomate a noté au cours de sa vite que le Bénin à travers la GDIZ, procède à la combinaison des deux principaux facteurs : transformer les produits agricoles et profiter de sa position pour les placer sur le marché étranger et le marché régional. « C'est un défi de voir que le Bénin passe en quelques années, d'une économie d'importation et de réexportation, à une économique de production », a félicité le représentant résident de la CEDEAO. Ce qui, selon lui, permet « d'amorcer le développement d'un pays ».
Amadou Diongue s'est par ailleurs dit très impressionné par « une présence nationale et régionale dans les investissements » à la GDIZ (46%). Fait peu courant dans les zones économiques spéciales en Afrique et qui dénote « d'un excellent début ».
Le représentant résident de la CEDEAO s'est engagé à promouvoir la GDIZ, zone où « la rentabilité et les facilités sont les mieux offertes ».
Située à environ 45 Km de Cotonou, la Zone industrielle de Glo-Djigbé, fruit de la Joint-venture entre le gouvernement du Bénin et le groupe ARISE II a connu un succès fulgurant en l'espace de 02 ans d'exploitation. Selon les responsables de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et de la promotion de la zone, 36 investisseurs opérant dans divers secteurs (transformation du coton, du soja, de cajou, etc), se sont installés au terme de la 1ère phase de 400 ha.
Quelques images
F. A. A.
Des dégâts estimés à des centaines de millions de FCFA ont été enregistrés dans l'incendie d'une unité de fabrication de matelas survenu jeudi 08 février 2024 à Godomey, Togoudo, dans la commune d'Abomey-Calavi.
Un incendie s'est déclenché dans une usine de fabrication de matelas jeudi dernier à Godomey Togoudo, dans la commune d'Abomey-Calavi, département de l'Atlantique.
Plus de 70 tonnes de mousse seraient parties en fumée.
D'autres biens dont des équipements, de l'argent, des motos, téléphones portables, et autres matériels ont également brûlés dans l'incendie.
Les flammes se sont propagées aux habitations proches de l'unité de fabrication de matelas.
Il n'y a pas eu de perte en vies humaines. Mais un blessé a été enregistré dans une maison jouxtant l'atelier de fabrication de matelas.
Un court-circuit électrique aurait provoqué l'incendie dévastateur, selon le propriétaire de l'usine de fabrication de matelas.
M. M.
A la recherche de 20 milliards sur le marché de l'Union Monétaire Ouest Africaine, le Bénin obtient 70 milliards et retient 13 milliards FCFA.
L' Etat béninois a fait une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables (BAT-BAT-OAT), jeudi 08 février 2024 sur le marché financier de l'UMOA.
Le Montant global des soumissions s'élève à 70 884,220 milliards de FCFA et le Bénin a retenu 13 183,2200 milliards de FCFA.
La maturité est respectivement de 91 jours pour le BAT dont l'échéance est le 09 mai 2024 et de 182 jours pour une échéance fixée au 08 août 2024. Leur valeur nominale unitaire respective est un million.
L'OAT a une durée de 3 ans pour une valeur unitaire de dix mille francs au taux de 5,75%. La date d'échéance est le 19 janvier 2027.
M. M.
Face à la presse nationale ce jeudi 08 février 2024, le chef de l'Etat Patrice TALON s'est prononcé sur plusieurs sujets d'actualité. S'exprimant sur la situation politique dans la sous-région, notamment la sortie annoncée du Mali, du Burkina, et du Niger de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), il dit être très peiné de cette décision prise par les dirigeants de ces trois pays.
La crise politique que connait l'Afrique de l'ouest avec la situation au Niger, au Burkina Fao et au Mali, a déjà trop duré et il faudrait selon Patrice TALON, « tout laisser tomber » et satisfaire aux aspirations de ces trois peuples afin que « la décision de se retirer de la CEDEAO n'aille pas plus loin que l'intention ou la déclaration ». Le chef de l'Etat l'a fait savoir jeudi 08 février 2024 lors d'une rencontre avec la presse nationale.
Peiné par la décision de retrait de l'organisation sous régionale prise par les dirigeants de ces trois pays, il confie avoir eu un entretien téléphonique avec l'un d'entre eux. Avec ce dernier, le chef de l'Etat informe avoir dit : « ce n'est pas bien ». « Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser. Le rôle des dirigeants de la sous-région, c'est de conduire le destin pendant un temps de la communauté de la CEDEAO, de l'UEMOA, mais la volonté des peuples, c'est de s'intégrer » a-t-il expliqué lors de l'entretien téléphonique.
Pour le président de la République, « il n'y a pas de conflit entre le peuple du Bénin et le peuple du Niger. Il n'y a pas de conflit entre le peuple du Burkina ni du Mali. Il n'y a aucun problème entre les peuples de la communauté de l'UEMOA et de la CEDEAO. Aucun problème ! », a-t-il insisté avant de préciser que c'est au niveau des organes de la CEDEAO qu'il y aurait des malentendus entre les responsables.
« La CEDEAO des peuples n'est pas en difficulté. Il n'y a aucun problème dans la CEDEAO des peuples. C'est au niveau de la conférence des chefs d'Etat, au niveau de la commission de la CEDEAO aussi bien que de l'UEMOA qu'il y a un problème ; parce que ceux-là sont en charge du respect des règles, notamment par les autorités de ces pays-là », a clarifié le président de la République. La conférence des chefs d'Etat de l'UEMOA et de la CEDEAO, le conseil des ministres de la CEDEAO et de l'UEMOA, la commission de la CEDEAO, la commission de l'UEMOA poursuit-il, sont chargés de veiller au respect des règles par les autorités de ces pays-là. D'après lui, nul n'a accusé le peuple burkinabè, nigérien, malien ou guinéen, d'avoir posé un acte qui soit contraire aux règles. « Non ! Qu'il y ait un problème au niveau des responsables, et que leurs homologues, leurs pairs constatent et disent que ce n'est pas bien, ce n'est pas conforme aux règles, qu'entre eux qu'ils ne s'entendent pas et qu'il y ait conflit, des heurts voire même des bagarres, ce n'est pas l'affaire du peuple », a expliqué le président TALON. Pour lui, si ces conflits, ces différends persistent, il ne faut pas que ça aboutisse à la division des peuples.
Dans la situation de crise, les présidents du Niger et du Burkina Faso selon lui, pouvaient suspendre leur participation aux organes de ces institutions-là. « Mais vouloir détacher le peuple burkinabè, malien, nigérien du peuple béninois, togolais, ou sénégalais, etc, sont des décisions qu'ils ont prises et ce sont des décisions qui séparent les peuples. Et ça, ce n'est pas normal », a-t-il fait savoir avant de souligner que la décision de retrait « est allé trop loin ». « Il faut qu'on se revoit et quel que soit ce qui s'est passé, on arrête tout, et on préserve l'essentiel qui est la communauté des peuples », a suggéré le chef de l'Etat. Pour lui, « ce qui est reproché aux uns et aux autres, les sanctions etc, tout ce qui se passe, est mineur par rapport à l'intérêt des peuples, à la communauté des peuples. C'est mineur. Donc, il faut plutôt regarder ce qui est important, ce qui est majeur à un moment donné, et laisser tomber ce qui n'est pas plus important que l'intérêt des peuples », a confié le chef de l'Etat.
F. A. A.
Pour production de fausse attestation de travail suite à une dénonciation, la société AGMF SARL et son gérant, Monsieur AGLETE MARTIN ont été exclu de la commande publique à compter du 1er février 2024 pour une durée de 02 ans. Le Directeur technique de ladite société, Monsieur ATCHIKPA WILFRIED a été exclu pour une durée de 05 ans. C'est à travers une décision de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) en date du 25 janvier 2024.
L'entreprise AGMF SARL a fourni une attestation de travail pour justifier la capacité technique de son Directeur Technique dans le cadre de l'appel d''offres international relatif aux travaux de construction de modules de salles de classes, laboratoires et blocs de latrines (Projets Japon KR1) lancé par l"Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur de l'Education (ACISE). Mais l'authenticité de l'attestation n'est pas avérée.
L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), a exclu de la commande publique à compter du 1er février 2024 pour une durée de 02 ans. Le Directeur technique de ladite société, Monsieur ATCHIKPA WILFRIED a été exclu pour une durée de 05 ans.
M. M.
L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a exclu de la commande publique en République du Bénin la Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) de la commune de Bohicon, l'Assistant de la PRMP et la Cheffe de la Cellule de Contrôle des Marchés Publics (C/CCM) de la même commune. C'est par décision en date du 1er février 2024.
Pour violation des principes de transparence des procédures et d'égalité de traitement des soumissionnaires exigés par la loi n°2020-26 du 29 septembre 2020 portant Code des marchés publics en République du Bénin, l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a sanctionné trois cadres de la commune de Bohicon. Il s'agit de Monsieur BIAOU ISSAC DIMON LABITIN, Personne responsable des marchés publics de la commune ; Monsieur HODONOU ISSIAKA, assistant de la personne responsable des marchés publics de la Commune et de Madame KOSSOUHO GLORIA JUOVANIE ANICETTE FIFAME, Cheffe de la Cellule de contrôle des marchés publics de la commune qui ont été exclus de la commande publique en République du Bénin pour une durée de cinq (05) ans à compter du 07 février 2024 au 06 février 2029.
Les irrégularités ont été relevées dans la procédure de passation de l'appel d'offres relatif à l'acquisition de matériels informatiques et accessoires au profit de la mairie et de la RAGIEM-B (FP) dans la commune de Bohicon.
Selon l'ARMP, la PRMP et la Cheffe CCMP de la commune de Bohicon ont œuvré à déclarer attributaire un soumissionnaire qui n'a pas rempli les conditions exigées par le Document d'Appel d'Offres (DAO) notamment en ce qui concerne le certificat d'origine.
M. M.
Le Chef de l'État a fait ce 8 février 2024, un tour d'horizon des questions d'actualité nationale et sous-régionale notamment la situation politique nationale, la question de la révision constitutionnelle, le retrait du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, la crise politique au Sénégal et bien d'autres sujets.
Voici en intégralité les déclarations. du Président de la République
L'UEFA a procédé dans la soirée de ce jeudi 08 février au tirage au sort de la Ligue des Nations 2024-2025.
Le tirage au sort de la prochaine édition de la Ligue des Nations a livré son verdict. La France de Didier Deschamps est placée dans le groupe 2 en compagnie de l'Italie, de la Belgique et d'Israël.
Les premiers matches de cette Ligue des Nations auront lieu du 5 au 7 septembre prochain, les derniers entre le 17 et le 19 novembre.
Découvrez le tirage au sort complet :
Groupe 1 :
Croatie
Portugal
Pologne
Écosse
Groupe 2 :
Italie
Belgique
FRANCE
Israël
Groupe 3 :
Pays-Bas
Hongrie
Allemagne
Bosnie
Groupe 4 :
Espagne
Danemark
Suisse
Serbie
J.S
Le Béninois Gilles FAGNINOU est le nouveau Directeur Régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF).
Gilles FAGNINOU a été nommé Directeur Régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF). Le nouveau Dg aura à sa charge 24 bureaux dans des pays de la région subsaharienne.
Avant sa nomination, Gilles FAGNINOU a occupé le poste de Directeur Régional Adjoint (DRA) de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Il a été Secrétaire du Conseil d'Administration du Fonds avec plus de deux décennies d'expérience.
Félicitations à notre compatriote, M. Gilles FAGNINOU (@fagninou) pour sa nomination au poste de Directeur Régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre à @UNICEFAfrica.#Wasexo pic.twitter.com/j45cZ7cxWD
— Bénin Diplomatie (@BeninDiplomatie) February 8, 2024
« Le Bénin est fier de son fils @fagninou et compte sur son dévouement ainsi que sur son impact continu pour assurer le bien-être et le développement des enfants dans notre région », s'est réjoui le Ministère béninois des Affaires étrangères dans une publication sur le réseau social X (Tweeter) ce jeudi 08 février 2024.
Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) est une agence de l'Organisation des Nations unies (ONU) consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants dans le monde.
M. M.
vna
Le Millennium Challenge Corporation (MCC), agence d'aide du Gouvernement des Etats-Unis, partenaire au développement du Bénin depuis 2004, fête 20 années d'actions à impact sur les populations. C'est le Port Autonome de Cotonou, plateforme modernisée grâce au premier Accord du MCC avec le Bénin, qui a abrité les célébrations, jeudi 08 février 2024.
Les « 20 années de partenariat fructueux entre le Bénin et le MCC », ont été marqués, jeudi 08 février 2024, par une célébration à la caserne des pompiers du Port Autonome de Cotonou. Les actions à impact réalisées grâce aux trois Accords conclus entre le Bénin et cette Agence indépendante d'aide au développement du gouvernement des Etats-Unis ont été passés en revue. C'est en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin, Brian Shukan ; du Représentant Résident du MCC, Christopher Brought ; du Ministre d'Etat en charge du développement et de la coordination de l'action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané et de représentants du Port.
Les programmes du MCC ont impacté « presque toute la population du Bénin », selon le Représentant Résident du MCC. Christopher Brought a saisi l'occasion pour remercier tous les partenaires qui ont contribué à la conception et la mise en œuvre desdits programmes.
Le Millennium Challenge Corporation (MCC) est mis en œuvre sans interruption au Bénin depuis 2004. Un exploit réalisé grâce à la coopération vieille de soixante ans entre les Etats-Unis et le Bénin dans plusieurs domaines. « Les subventions des Etats-Unis accordées par le MCC sont des dons sans intérêt permettant (…) au Bénin d'investir dans les secteurs de l'eau, de la santé, de l'éducation et d'autres domaines d'intérêt public. Depuis 2004, le Bénin a bénéficié de plus de 540 milliards de francs CFA, soit 900 millions de dollars américains de la part du Gouvernement et du peuple américain dans le cadre de trois accords de don du MCC », a indiqué Brian Shukan, l'ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin.
L'ambassadeur a salué le gouvernement du Bénin pour sa contribution à hauteur de 156 milliards francs CFA soit 260 millions de dollars à la mise en œuvre des programmes du MCC.
3 programmes à triple impact
Le premier accord (2006-2011) exécuté dans le cadre du MCC a contribué à améliorer les infrastructures portuaires pour accueillir des navires plus larges ; améliorer la sécurité et le système de contrôle des incendies, les opérations douanières et le trafic des véhicules dans l'enceinte portuaire. « Il a également permis au peuple béninois d'avoir un meilleur accès à la justice grâce aux tribunaux de première instance construits à Savalou, Abomey-Calavi, Allada et Pobè », a indiqué SEM Brian Shukan.
« (…) La capacité du réseau électrique du Bénin a triplé, et plus de 200 000 personnes ont eu accès à l'énergie pour la toute première fois » grâce à la mise en œuvre du deuxième accord (2011-2017).
L'accord de don Bénin Régional du MCC a été signé en 2023. Il sera mis en sur la période 2025-2030 pour promouvoir l'intégration économique à travers la reconstruction de la route Bohicon-Dassa Zoumè en quatre voies (2×2) et mettre en place d'importantes réformes du secteur des transports.
« A travers des investissements dans les infrastructures énergétiques et routières, la réforme des politiques, et le renforcement des institutions dans des secteurs tels que le foncier, la justice, le micro-crédit, l'énergie et le secteur du transport, le MCC a accompagné le gouvernement et le peuple du Bénin dans leur marche vers le développement durable », a ajouté l'Ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin.
Gratitude et engagement du Bénin
Au nom du président du Bénin, son excellence Patrice Talon, le ministre d'Etat en charge du développement et de la coordination de l'action gouvernementale a exprimé la « gratitude » de tout le peuple béninois au Gouvernement et au peuple américain pour cette « place d'honneur qui est réservée à notre pays le Bénin, à travers les programmes du MCC ».
Pour Abdoulaye Bio Tchané, le Bénin a bénéficié sans discontinuité des programmes du MCC en raison de bonnes performances réalisées dans certains domaines dont « la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques ; la création d'un environnement favorable à l'initiative privée et l'engagement de l'Etat à faire des investissements conséquents dans le capital humain ».
Le ministre d'Etat en charge du développement et de la coordination de l'action gouvernementale a réitéré l'engagement du Bénin de « maintenir la dynamique des réformes afin de confirmer la nature même de ce partenariat, celle de de catalyseur de développement ».
« Nous ferons en sorte que le Gouvernement et le peuple américain soient fiers d'avoir contribué au développement de notre pays. Nous travaillerons aussi en sorte que ce partenariat dure et couvre beaucoup d'autres domaines tout aussi importants pour nos deux pays », a rassuré le ministre d'Etat.
Depuis 2004, le MCC a apporté près de 17 milliards de dollars américains d'aide à 47 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur sur six continents.
M. M.