Suite à la triste nouvelle du décès de l'artiste béninois Stan Tohon le 26 février 2019, à Paris, les grandes icônes de la musique béninoise et africaine lui rendent des hommages.
Le gouvernement béninois a aussi pleuré la mort de cette figure emblématique de la musique.
De son vrai nom, Mohammed Ibitoch Stanislas Tohon, reçoit de part et d'autres des hommages depuis l'annonce de son décès. C'est à travers un tweet que le gouvernement béninois a manifesté sa désolation. « C'est avec peine que nous apprenons ce jour, le décès de l'artiste béninois Stan Tohon. Figure emblématique de la musique béninoise et roi du style musical qu'est le « Tchink System » tu as porté haut le nom du Bénin aussi loin que possible. Merci, hommage et salut l'artiste », a réagi le gouvernement.
Le monde artistique et culturel béninois n'est pas resté insensible face à la disparition de la légende. Des artistes comme Vivi l'internationale, Madou, Vincent Ahéhéhinnou, Rek Souza, Neil Oliver, Sèna Joy, et bien d'autres lui ont rendu des hommages.
« Stan Tohon est mort. Vive Stan Tohon. Mon collège, le Cemg Gbégamey a donné au Bénin, un artiste inspiré avec un style musical fantastique “le Tchink system”. Un baobab de la musique béninoise s'en est allé. Tohon Stan a bien joué sa partition ! Qu'il repose en paix. Rest in peace à la légende !! », a publié l'artiste Madou sur Facebook.
L'artiste Nel Oliver dit avoir perdu un grand ami. « Il s'en est allé, mon cher ami, mon cher compagnon, mon frère. Stan Tohon n'est plus. Grande est ma douleur et mon amertume. L'artiste ne meurt jamais. Que Dieu Tout Puissant, dans sa miséricorde, t'accueille dans sa maison. Repose en Paix, “Ahoo” », se désole-t-il.
« Il a fait nuit le jour. Un gros arbre est tombé. Un monument de la musique béninoise s'en est allé ; Papy grandé a tiré sa révérence ! Stan Tohon s'en est allé !!! Le voyage a été long et très long, mais l'escale de Djougou continue de retenir mon attention ! Va chercher ami, va et repose en paix Stan ! », a déclamé le journaliste culturel Tometin Tognidaho Emmanuel.
Aussi, Manu Dibango, star de la musique africaine d'origine camerounaise et ami de longue date du défunt lui a-t-il rendu un hommage mérité. « (...) A chaque fois qu'il venait à Paris, il me téléphonait, il venait manger à la maison et puis on allait chez les spectros makossa avec Ayidi, beaucoup d'autres amis qui ne sont pas forcément Béninois parce qu'il était au-dessus du Bénin ».
Manu Dibango atteste que Stan Tohon était un grand artiste. « Tohon, tu n'es pas parti évidemment puisqu'on t'entendra toujours », a énoncé le chanteur camerounais.
Ayidi, le manager de Fela Kuti, a également regretté la disparition de la grande icône de la musique béninoise. « Tohon Stan avec ses blagues (...) on ne peut pas oublier ça », a-t-il confié.
Les hommages de Claudy Siar et Couleurs Tropicales
Le roi du Tchink System qui a modernisé le rythme traditionnel Tchinkoumè, s'est révélé au-delà des frontières béninoises grâce à sa musique. Des hommages lui ont été rendus ce vendredi 01 mars 2019, au cours de l'émission Couleurs Tropicales de Claudy Siar sur RFI. Ses débuts, son parcours ont été exposés sur cette émission.
‘'Yallow'', ‘'Yampata'', ‘'Voté té o covo'' et ‘'Dévaluation'', sont quelques titres figurant dans le répertoire de Stan Tohon. Né le 30 décembre 1955 à Abomey, l'artiste grâce à sa musique a bâti la réputation du monument musical du Bénin.
Claudy Siar note que le défunt a toujours été inspiré par la tradition et la modernité qui sont d'ailleurs liées dans son répertoire.
Ces dernières années, les thèmes de prédilection de Stan Tohon furent souvent les élections électorales.
Son épouse Khadija Tohon qui partageait la passion de son mari a raconté les circonstances du décès. Selon elle, Stan Tohon a des problèmes de santé et n'a pas survécu lors d'une opération pour laquelle il s'est rendu en France. Il décrit son mari comme quelqu'un d'« extraordinaire, sociable qui aimait tout le monde et aidait les gens »
Khadija Tohon informe que les formalités sont en cours pour rapatrier le corps de l'artiste au Bénin pendant cette semaine.
Le dimanche 03 mars 2019, une cérémonie d'hommages initiée par Mme Nissiba Inès Kérékou, consul général du Bénin à Paris a eu lieu en France pour célébrer l'icône de la musique béninoise.
L'organisation a été faite par son frère spirituel Romain da Costa qui a connu Stan Toho en 1990 grâce à sa musique.
Cette figure des musiques populaires qui a une riche discographie est décédée dans sa 63ème année. Marquant l'univers de la musique béninoise, Stan Tohon est apprécié en Afrique et même au-delà du continent.
Sa disparition est une grande perte pour le patrimoine culturel national.
Akpédjé AYOSSO
L'Observatoire africain des migrants de Rabat sera bientôt opérationnel. L'annonce a été faite la semaine écoulée par le directeur des Affaires consulaires et sociales du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Royaume du Maroc, Mohamed Basri.
En effet, dans le cadre du mandat à lui confié par les chefs d'État africains, le Roi Mohammed VI avait présenté en janvier 2018 au 30ème Sommet de l'Union africaine (UA), l'Agenda africain pour la migration. Un agenda qui comprend deux propositions majeures à savoir : la création d'un Observatoire africain pour la migration, et d'un poste d'envoyé spécial de l'UA chargé de la migration pour coordonner les politiques africaines dans ce domaine.
A l'occasion de la cérémonie d'ouverture des travaux de la réunion des fonctionnaires de haut niveau du processus de Rabat sur le lancement du plan d'action de Marrakech, le directeur des Affaires consulaires et sociales du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a rappelé que l'accord de siège relatif à la création de l'Observatoire africain des migrations et son établissement à Rabat, a été signé le 10 décembre à Marrakech, en marge de la Conférence intergouvernementale chargée de l'adoption du Pacte, par le président de la Commission de l'UA et le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
Le projet de loi endossant cet accord de siège, souligne-t-il, a été adopté par le Conseil de gouvernement, le 24 janvier, et par le Conseil des ministres, le 7 février 2019.
Pour Mohamed Basri, la création de cet Observatoire sera placée sous l'égide de l'UA, qui en fera un instrument efficace et opérationnel pour développer la collecte, l'analyse et l'échange de données entre les pays africains, et favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Face à la situation socio-politique qui prévaut en ces périodes pré-électorales, le réseau Social Watch Bénin affiche ses inquiétudes. Par une déclaration, il appelle toutes les parties prenantes à une concertation pour trouver un consensus dans l'intérêt supérieur de la Nation.
(Lire l'intégralité de la déclaration présentée par la Présidente du Conseil d'Administrationde Social Watch Bénin, Blanche SONON)
Alors que nous venons de célébrer le 29è anniversaire de la conférence nationale des forces vives de la Nation au cours du mois de février qui consacre la fin de la confiscation du pouvoir, de l'injustice, de l'arbitraire et de la dictature, notre pays le Bénin traverse une situation très préoccupante en pleine période électorale. Pour la première fois et ceci depuis le renouveau démocratique, les principaux partis politiques de l'opposition viennent d'être écartés de façon surprenante d'une consultation électorale.
En effet, la Cour Constitutionnelle par sa décision EL 19-001 du 1er février 2019 relative aux conditions à remplir par les partis politiques, pour participer aux élections législatives du 28 avril 2019, a décidé que les partis politiques doivent présenter un « certificat de conformité » à la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en Républiques du Bénin. Se fondant sur cette disposition non-prévue par le Code Electoral, le Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique a délivré un certificat de conformité pour les uns et de non-conformité pour les autres. Curieusement, seuls les partis politiques proches du pouvoir ont eu le précieux sésame pour prendre part aux élections législatives du 28 avril 2019. Cette situation inédite et contraire à notre culture démocratique vient de jeter un discrédit sur le processus électoral en cours.
Il apparait que la Cour Constitutionnelle, par sa décision EL 19-001 du 1er février 2019, a créé une nouvelle pièce, le « certificat de conformité », qui n'est ni prévue par la nouvelle Charte des Partis ni par le Code Electoral comme condition de participation des partis politiques aux élections dans la période transitoire de six (06) mois. Plus surprenant, cette décision de la Cour viole le protocole de la CEDEAO qui interdit toute modification des lois électorales dans une période de 6 mois avant le scrutin.
La décision EL 19-001 vient de changer les règles du jeu en cours du jeu. Le Réseau Social Watch Bénin déjà très préoccupé par le flou qui entoure l'article 242 du Code Electoral attire l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur des risques de manœuvres de nature à impacter très négativement les acquis de notre démocratie. En effet, l'article 3 du Code Electoral dispose ‘‘L'élection est le choix libre par le peuple du ou des citoyens appelés à conduire, à gérer ou à participer à la gestion des affaires publiques''. Par la décision de la Cour Constitutionnelle et le refus du certificat de conformité aux partis de l'opposition, les citoyens-es n'auront plus la chance de faire le libre choix indiqué dans l'article 3 du code électoral.
Rappelant l'engagement du Chef de l'Etat dans son discours d'investiture du 06 avril 2016
le Réseau Social Watch Bénin appelle toutes les institutions impliquées dans le processus électoral à trouver des voies et moyens pour aboutir à des élections législatives inclusives et surtout, apaisées.
En tout état de cause, comme stipulé dans le préambule de la Constitution du 11 Décembre 1990, « nous peuple béninois, réaffirmons notre opposition fondamentale à tout régime fondé sur l'arbitraire, la dictature, l'injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, le népotisme, la confiscation du pouvoir et le pouvoir personnel ».
Par ailleurs, Social Watch Bénin recommande l'organisation d'une concertation de toutes les parties prenantes afin de trouver un consensus dans l'intérêt supérieur de la Nation.
Enfin, Social Watch Bénin profite de la même occasion pour appeler les partis politiques écartés et les populations à s'abstenir de tout acte ou tous propos susceptibles de complexifier une situation politique déjà très tendue.
Blanche SONON
La Présidente du Conseil d'Administration
La réunion signalée pour ce lundi 4 mars 2019, entre les responsables de FCBE et la commission spéciale de la CEDEAO n'a pas eu lieu au siège du parti. Convoqués pour 7 heures, c'est au-delà de 11 heures que les militants ont été reçus avec une annonce des députés Noureini Atchadé et Justin Adjovi, selon laquelle la réunion ne pourra se tenir. D'après les informations, certains participants se sont mis en colère lorsqu'il a été proposé de payer les frais de déplacement des militants, fixés à 2.000 FCFA.
Le parti FCBE avait lancé d'urgence un appel à tous ses militants dans la soirée de dimanche 03 mars 2019, sur les réseaux sociaux. Selon le message, tous les leaders du parti FCBE de Cotonou et environs doivent prendre part ce lundi à une rencontre avec la délégation de la CEDEAO venue au Bénin dans le cadre d'une mission pré-électorale et d'évaluation de la situation politique. Mais, aucun membre de la commission de la CEDEAO n'était présent à cette rencontre. Face à cette situation, les députés à cette séance n'ont présenté que des excuses aux militants. Certains d'entre eux ont condamné la démarche des leaders FCBE.
Selon les informations, la plupart des militants ont été informés de la séance tard la nuit vers 1 heure du matin.
Au siège du parti ce lundi matin, il n'y avait que quelques militants dans la salle de réunion. Les interventions ont tourné autour d'un “mot d'ordre” que doivent donner les leaders FCBE afin que les populations passent à la désobéissance civile.
Mais rien n'y fit.
Aux dernières nouvelles, la rencontre de la commission spéciale de la CEDEAO avec les Fcbe et les autres partis de l'opposition est reportée dans l'après-midi de ce lundi ou dans la journée de mardi.
Akpédjé AYOSSO
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La mission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en visite au Bénin dans le cadre du scrutin du 28 avril prochain, a rencontré dans la matinée de ce lundi 04 mars 2019, le ministre de l'économie et des finances, le Garde des sceaux, ministre de la justice chargé des relations avec les institutions et enfin, la Cour constitutionnelle. A ces différents endroits, les autorités béninoises ont rassurés la mission conduite par la vice-présidente de la Cedeao, que tout est mis en œuvre pour que les élections se passent bien.
Selon le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'organisation sous régionale, conformément au protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et la démocratie, à chaque fois qu'il y a élection dans l'un des 15 Etats membres dont le Bénin, la Commission envoie une mission d'information qui s'intéresse aux préparatifs desdites élections.
Le premier aspect de la mission, souligne le Commissaire, est de voir comment les élections législatives sont préparées dans le pays. Et par rapport à cela, s'il y a quelques remous sociopolitiques, elle déploie « Une diplomatie préventive ». Pour lui, la mission a un double aspect. Il s'agit premièrement de visiter les préparatifs de ces législatives et, deuxièmement, s'il y a des difficultés de compréhension sociopolitique, elle dresse le lit d'une diplomatie préventive pour éviter qu'il y ait des conflits après.
Selon le général Francis A Béhanzin, l'organisation sous-régionale a un cadre de prévention, de gestion des conflits. Ce qui fait que la paix règne un peu dans la sous-région. Il souligne que les élections ont toujours été des points d'achoppement pour les Etats. Pour le scrutin du 28 avril prochain, la Commission de la CEDEAO est entrain de voir comment elle peut les gérer de façon régionale afin que cela soulève moins de difficultés pour que la paix, la sécurité et l'Etat de droit règnent et que le développement accompagne.
Le Commissaire a annoncé que dans l'après-midi ou dans la journée du mardi 05 mars, la mission va rencontrer les organes de gestion des élections (la Cena, le Cos-Lépi), le chef de l'Etat Patrice Talon si possible ainsi que les partis de la mouvance présidentielle et ceux de l'opposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Au terme de l'examen de la loi portant statut du personnel parlementaire, la situation de centaines d'agents actuellement en fonction au sein de l'institution parlementaire, a été occultée.
Préoccupé par la situation de ces derniers, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a vite interpellé les députés. « Que faisons-nous des agents parlementaires actuels qui servent l'institution depuis des années ? C'est des droits acquis puisqu'ils ont été recrutés. On ne peut pas les mettre à la porte. Leur situation doit être réglée dans les dispositions transitoires de la loi en examen », c'est par ces termes que le président de l'Assemblée nationale a lancé les discussions particulières relatives à l'examen de la proposition de loi portant statut du personnel parlementaire dont les travaux en plénière ont démarré jeudi.
Les dispositions transitoires de cette loi visent la sauvegarde par la loi, des emplois et les acquis de tous les agents recrutés au profit de l'institution parlementaire et qui sont en fonction actuellement.
Selon le président de l'Assemblée nationale, la situation de ces derniers doit être clairement réglée dans les dispositions transitoires et finales de la loi en examen afin de rassurer ces fonctionnaires parlementaires.
Suivant les dispositions de la loi en étude au parlement, c'est le Brevet d'études du premier cycle (Bepc) qui est retenu pour travailler dans l'administration parlementaire, et le Master, le diplôme le plus élevé. Or, il est observé que dans l'administration parlementaire, il y a des agents qui travaillent avec le Cep et des huissiers parlementaires qui n'auraient même pas le Bepc alors qu'ils doivent désormais être titulaires au moins du Baccalauréat. Il ressort des débats en plénière, que la loi en examen devra tenir compte de la situation particulière de ces agents dont certains ont acquis plusieurs décennies d'expériences au poste, pour éviter des foyers de frustrations.
Le cas des huissiers parlementaires, semble être réglé par la loi en examen. Leur situation est prise en compte à l'article 108. Selon cet article, « Les agents parlementaires exerçant la fonction d'huissier qui sont titulaires de diplômes correspondant à cette fonction à la date de la promulgation de la présente loi sont d'office reversés dans cette catégorie. Ceux qui ne sont pas titulaires de l'un des diplômes prévus par le présent texte sont maintenus dans cette fonction avec le niveau salarial correspondant à leur diplôme ».
Pour Me Adrien Houngbédji, il faudra aller loin dans les dispositions afin de garantir les emplois et les droits acquis de tous les fonctionnaires parlementaires. « Les choses doivent être clairement définies dans les dispositions transitoires pour qu'il n'y ait pas des grincements de dents et que des agents soient mis à la porte, du fait des effets de la loi en examen, après avoir servi des années durant l'institution parlementaire », a-t-il indiqué avant de suspendre les travaux.
Les travaux en plénière se poursuivent ce lundi 04 mars 2019 à l'hémicycle.
F. A. A.
Positionné comme troisième titulaire dans la 11ème circonscription électorale, le Ministre Oswald Homeky, membre fondateur de l'Union Progressiste était descendu sur le terrain, pour une tournée d'échanges avec les jeunes des six communes du Couffo. Il était dimanche dans la commune de Djakotomey, où il s'est entretenu avec les jeunes de cette contrée.
Vénus nombreux des 10 arrondissements de la commune de Djakotomey, environ un millier de jeunes ont répondu présents à l'appel du ministre. Accompagné de son assistant, le ministre était au volant de son véhicule pour donner un exemple à ses pairs. Ils étaient accompagnés de quelques directeurs centraux tous jeunes promus par le ministre. Oswald Homeky a initié cette tournée au regard de l'actualité avec le retrait des barons de la politique dans le Couffo.
Au regard des positionnements sur les listes pour le compte des prochaines élections législatives, la descente sur le terrain s'impose donc au jeune ministre. Il est à noter que la réforme du système partisan qui impose le regroupement des forces politiques, même s'il a l'avantage indéniable de constituer des ensembles plus représentatifs, fait des mécontents. Des frustrés, en ceci qu'il ne peut prendre en compte tous les aspirants aux postes électifs, dans des positions souhaitées par leurs militants et sympathisants, car les places sur les listes étant limitées.
Il a su apaiser les quelques tensions au sein des jeunes avec qui il a échangé en toute sincérité. Laissant de côté le français, le ministre comme un bon fils de la localité s'est entretenu avec ses frères en langue locale. Il a su convaincre l'auditoire, que sa troisième position, loin d'être un mauvais casting, une humiliation pour la commune, sonne plutôt comme un défi lancé aux électeurs. Ils ont été invités à unir leurs forces afin d'offrir dans la 11ème circonscription électorale, les 03 sièges à la liste de l'Union Progressiste (UP), au soir du 28 avril 2019.
G.A.
Le parti Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé ne sera pas de la bataille pour les prochaines législatives. C'est ce qu'on peut retenir au terme du dépôt des dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Si la difficulté à participer à cette élection pour certaines formations politiques telles que les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Restaurer l'espoir (Re) est liée à l'obtention de pièces constitutives de dossiers, le certificat de conformité notamment, tel n'est pas le cas pour la parti du 1er questeur de l'Assemblée nationale.
Selon des sources proches du parti, l'une des raisons qui justifient le retrait de Houdé est liée au nombre de signatures requises au plan national pour constituer un parti, conformément aux exigences de la nouvelle loi portant Charte des partis politiques au Bénin.
Au terme des réflexions des membres du bureau politique sur l'article 242 du code électoral relatif à l'attribution des sièges, ces membres se seraient rendus compte de l'impossibilité pour eux d'obtenir les 10% de suffrages exigé au plan national, pour prétendre à lever des sièges.
Ainsi, point nécessaire pour eux de libérer la caution de 249 millions de francs CFA exigée pour le dépôt des dossiers de candidature.
On retient alors que c'est par prudence que le baobab de la 6ème circonscription électorale et sa troupe se retirent de la course pour les élections législatives d'avril 2019.
Des calculs internes au parti DUD qui ont suscité beaucoup de remous dans l'opinion.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le nommé Ganiou Gandonou, taximan béninois a été poignardé et tué dans la nuit de samedi 02 mars 2019, à New- York, aux États-Unis. Le crime a été commis par un client qu'il conduisait.
Selon les informations rapportées par les médias new-yorkais, ce sont les policiers américains qui ont retrouvé le corps de la victime âgée de 27 ans, sur Hutchinson River Parkway East dans une Toyota Camry noire. Il était assis et avait des coups de couteau à la nuque et au corps. Emmené à l'hôpital Jacobi, il y a été déclaré mort.
Selon sa femme Latifatou Alimi, le sieur Gandonou a quitté sa résidence du Bronx à 19 heures. A 3 heures du matin, s'étant réveillée pour appeler son mari, elle a eu la visite des agents de la police qui lui ont annoncé la triste nouvelle. La victime Gandonou laisse derrière lui un fils de 2 ans.
Pour la fédération des chauffeurs de taxi de l'Etat de New York, c'est un acte horrible. « Il s'agissait d'une attaque sauvage dirigée contre un jeune homme qui tentait de gagner sa vie. Il faut être un animal, quelqu'un qui n'a aucun type de remords pour poignarder brutalement quelqu'un à mort pour le voler », déclaré la fédération dans un communiqué.
Un porte-parole d'Uber a également annoncé dans un communiqué : « Il s'agit d'un incident horriblement tragique et notre cœur va à la famille en deuil. Nous sommes prêts à collaborer avec les forces de l'ordre pour assister leur enquête de toutes les manières possibles ».
Aucune arrestation n'a été encore signalée dans cette affaire.
La fédération offre une récompense de 3 000 dollars pour les informations pouvant aboutir à une arrestation.
Akpédjé AYOSSO
Tous les coordonnateurs FCBE de Cotonou et environs et les candidats de l'opposition aux élections législatives du 28 avril 2019 sont invités à prendre part ce lundi 04 mars 2019 à une rencontre avec la Commission spéciale de la CEDEAO à Cotonou.
Cette rencontre intervient dans le cadre de la mission pré-électorale et d'évaluation de la situation politique au Bénin qu'éffectue la commission de la CEDEAO à Cotonou du 03 au 06 mars 2019. Lors du séjour de la délégation de la CEDEAO, des discussions seront menées avec les différents acteurs politiques béninois sur les enjeux des élections législatives ainsi que sur la nécessité de maintenir un climat de paix, de participation inclusive et de transparence démocratique.
La délégation de la CEDEAO est conduite par le général Francis A. Béhanzin, commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO.
Akpédjé AYOSSO
Desservir toutes les populations en eau potable. Tel est le combat de l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) selon la vision du gouvernement. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette structure s'est rendue dans les communes de Lalo et d'Agbagnizoun, ce samedi en compagnie de la mission d'appui à la mise en œuvre du PEPRAU et du programme AQUA-VIE.
Une visite qui a permis de constater entre autres, l'achèvement des travaux de la réalisation du branchement de l'EPP de Ahissatogon. Donner à tous les Béninois de l'eau potable d'ici 2021. C'est la vision que poursuit le gouvernement à travers l'érection dans tous les villages en manque du liquide vital dans le but de l'atteinte des Objectifs du développement durable. Et c'est l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR), qui, touchée par la situation des écoliers de l'EPP Ahissatogon dans la commune d'Agbangnizoun a voulu mettre fin à leur calvaire. Ils tournent ainsi définitivement la page de la consommation de l'eau impropre à la santé. Les apprenants ont bénéficié d'un branchement spécial suivant la ligne directive de la structure d'exécution des projets du PAG en matière de fourniture en eau potable. La réalisation de cette infrastructure a été possible grâce au financement de la Banque mondiale qui approuve à sa juste valeur, les ambitions du gouvernement.
Se réjouissant de cette réalisation, le directeur de l'EPP Kinta Ahissatogon, Hilaire Agbassè, explique que le calvaire des écoliers remonte à 1982, année de création de cette école. Il précise par ailleurs que les populations de cette localité du département du Zou sont abonnées malgré eux à la consommation de l'eau recueillie des puits souvent de moins de 10 mètres de profondeur ou de l'eau du marigot. Ce qui n'est pas exempt de plusieurs maladies hydriques dont le choléra et l'ulcère de Burili.
Le directeur fait comprendre que des drames surviennent parfois. C'est le cas dira-t-il d'un écolier noyé dans un puits, il y a deux ans. Ne sachant comment remercier à juste titre le gouvernement et ses partenaires, il dit son satisfecit au gouvernement à travers l'ANAEPMR qui a définitivement mis fin à leur souffrance à travers ce branchement particulier fonctionnel de quelques semaines. Il promet entretenir l'infrastructure pour les générations futures.
La joie à Lalo
La délégation a fait escale dans le département du couffo précisément à Lalo avant l'étape du Zou. Elle a visité le site de forage de Zalli et de l'adduction d'eau villageoise existant pour le compte du système d'approvisionnement en eau potable muliti-villages de Banigbé. C'est le maire de la commune de Lalo, William Fangédji qui a accueilli la délégation. Très honoré, il a remercié le gouvernement qui a inscrit sa commune au rang des localités prioritaires dans le cadre de son projet d'accès universel à l'eau potable. Le directeur général de l'ANAEPMR, Sylvain Adokpo Migan, a dit l'engagement du gouvernement de mailler tout le territoire. Il pense à cet effet, organiser de façon très rapide l'accès à l'eau potable au profit de la population béninoise à très court terme. « Vous avez été habitués aux AEV et à la date d'aujourd'hui, ce n'est plus des AEV simples dont il s'agit mais des AEV multi-villages dont les systèmes seront assez étendus pour couvrir de façon organisée l'étendue d'un ou de plusieurs arrondissements », a-t-il déclaré. Il confie que le travail de l'ANAEPMR consistera à installer dans les années à venir, 652 systèmes d'approvisionnement en eau potable au profit des populations béninoises sur toute l'étendue du territoire nationale. Pour une grande efficacité de la phase expérimentale dans la commune de Lalo, il invite à la bonne collaboration de tous. Toute chose que le population a compris à sa juste valeur au regard des actions du gouvernement dans leur localités. L'occasion pour la directrice sectorielle du pôle de compétences eau pour l'Afrique de l'ouest, Yogita Mumssem, d'exprimer sa joie d'être au Bénin. Confiante de la grande révolution qui s'observe dans le secteur de l'eau, elle a réitéré l'accompagnement de la Banque mondiale tout en invitant les bénéficiaires de ces infrastructures à en faire un bon usage.
Après les différentes interventions des autorités, une brève présentation de l'état de la commune en matière d'approvisionnement en eau potable et une autre sur le projet du système d'approvisionnement en eau potable multi-village de l'arrondissement de Banigbé a été faite.
Au regard de l'engagement du gouvernement, la mission s'est rendue compte que les travaux avancent réellement dans la commune de Lalo. Ce qui réjoui la délégation conduite par l' ANAEPMR. PEPRAU et AQUA-VIE sont deux des sept projets inscrits au portefeuille de l'ANAEPMR pour que d'ici 2021, environ 4,5 millions de Béninois aient accès à l'eau potable.
G.A.
Invités sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 03 mars 2019, Steve Kpoton, doctorant en droit public, Jacques Migan juriste et membre du Bloc Républicain et Joël Ataï Guèdègbé, ont donné chacun, leur point de vue sur la polémique autour de l'absence de l'opposition aux élections législatives du 28 avril prochain.
Pour Steve Kpoton, il y a une solution juridique. Cette solution selon lui, se trouve au niveau de la Cour constitutionnelle. Selon le juriste, la Cour avait utilisé l'article 122 pour rendre sa décision et la décision est allée trop loin. La haute juridiction peut maintenant utiliser l'article 114 pour revenir sur sa décision et repréciser les choses, a-t-il expliqué. Se référant à la loi sur la CRIET, Steve Kpoton a rappelé que cette loi est passée sur le scanner de la Cour, et après, elle est encore revenue rétorquer un article de la loi pour dire que le double degré de juridiction est contraire à la constitution, alors qu'elle avait déjà validé la loi. Il n'y a donc pas de souci selon le doctorant, à chercher à mieux faire et à réparer les erreurs.
Dans la même perspective, Jacques Migan, juriste et membre du bureau politique du Bloc Républicain, a indiqué que dans un pays, quand les textes sont votés, quand ils sont promulgués, il y a encore des moyens pour y revenir. Evoquant l'exemple de la CRIET, il a souligné que tout peut se faire. Pour lui, si les compatriotes peuvent aller à la Cour conformément à l'article 122 pour chercher à comprendre, pour voir la conformité, ça permet de s'agrandir et d'évoluer.
Si les juristes estiment un retour aux textes pour corriger le tir, Joël Ataï Guèdègbé, expert en gouvernance et membre de l'Association ‘'Nouvelle éthique'' pense pour sa part, qu'une médiation entre acteur politique est encore possible. « Il faut nous dépasser nous mêmes, pour sortir du pétrin », a-t-il indiqué. Les moyens d'y aller supposent, selon lui la volonté des uns et des autres. S'interrogeant sur l'existence réelle d'une telle volonté, il a ajouté que le médiateur devrait d'abord procéder à cela avant de travailler à la conciliation. Pour Joël Ataï Guèdègbé, il y a toujours une place pour des arrangements pour nous sortir d'affaire. On ne peut pas selon lui, se cantonner à une lecture rigide de la loi. « Nous nous mentons si nous disons cela », a-t-il déclaré. Selon l'expert en gouvernance, ce n'est pas du laxisme, on peut en demandant qu'on continue, examiner les pistes possibles.
F. Aubin HEHEHINNOU
Invité sur l'émission "Ma part de vérité" de ce dimanche sur Golfe Tv, le Directeur général de la police républicaine (DGPR), Nazaire HOUNNONKPE a exposé les actions du gouvernement pour permettre aux fonctionnaires de la police de faire leur travail en toute quiétude. Il n'a pas manqué de mettre l'accent sur le rôle qu'elle joue pour la protection de la population.
" La police n'est pas là pour faire peur à la population. Elle travaille pour la population et c'est en cela qu'on s'attèle", précise le général de brigade Nazaire Hounnonkpè. Il rappelle qu' "A l'avènement de ce régime, la sécurité était assurée par la police nationale et la gendarmerie nationale.
La gendarmerie qui devrait être sous l'autorité fonctionnelle du ministère de l'intérieur ne l'était pas". " Non seulement cela a été corrigé grâce à ce régime mais le gouvernement a aussi doté les unités de sécurité de matériels roulants et d'une dotation spéciale", a-t-il ajouté.
Evalué à 4 milliards FCFA par an, le gouvernement s'emploie à donner à la police ses moyens.
Le général Hounnonkpè explique qu'il " faudrait ne plus voir la police républicaine comme une fusion des ex police nationale et gendarmerie mais la voir plutôt comme un autre corps de sécurité qui a été créé et qui est en train de se doter graduellement de ses textes et de ses attributs". Et pour cela, il ne doit en avoir de doute. Son rôle aujourd'hui va au-delà de deux corps fusionnés. C'est d'ailleurs ce qui fait que pour le général, "Notre pays est ainsi passé de l'ère ou nos populations devaient débourser par elles-mêmes les fonds nécessaires pour toute intervention sécuritaire devant leur profiter à l'ère du fonctionnement normal d'une nation. Aujourd'hui, l'État prend en compte effectivement et systématiquement la sécurité des populations". Plusieurs avantages des forces de la police republicaine sont en finalisation. Pour le directeur général de la police republicaine, "S'agissant de la reconstitution de la carrière des agents, nous savons qu'on ne peut rien attendre d'un agent frustré et nous travaillons à cela sur la base des statut". En cela tout est fin prêt. Ainsi donc, "Il ne s'agit pas de se baser sur la comparaison entre ce que vaut un ex-policier et ce que vaut son homologue de l'ex-gendarmerie mais il est plutôt question de se baser sur le point d'ancrage qui est établi par les textes de droit qui régissent la police républicaine pour accorder à chacun ce qu'il mérite". " Le commandement n'a aucun intérêt à se baser sur les jugements avec le risque de brimer les agents, il travaille plutôt à appliquer les textes tels qu'ils se doivent de l'être", a précisé le général Hounnonkpè.
Le numéro 1 de la police fait comprendre que "La création de la police républicaine a permis de mettre fin à cette situation qui se caractérisait par la présence d'une unité de police et d'une unité de gendarmerie dans une même localité alors que plusieurs autres localités n'en ont aucun". Mieux, il signale que "la Police Républicaine est dans la phase de réalisation d'un vaste programme qui permettra de doter chacun des arrondissements de notre pays d'un base de sécurité".
Là dessus, Nazaire Hounnonkpè dévoile que " 150 arrondissements ont déjà été pris en compte et les autres arrondissements seront pris en compte avant la fin du quinquennat".
Des réformes positives
"Nous avons désormais 24h sur 24h les équipes sur les corridors béninois de l'est à l'ouest et du Nord au Sud. Tout cela est le fruit des réformes et participe de la sécurité de nos concitoyens", se réjouit le général de brigade. Il ajoute que "Désormais, il faut être titulaire du Baccalauréat pour devenir agent de police, d'une licence pour devenir brigadier et d'un master pour devenir officier". Il faut dire donc que " La police républicaine est désormais un corps d'élite parce que la sécurité est un domaine suffisamment sensible dans la vie d'une nation". Il souligne par ailleurs que des efforts restent certainement à faire. " mais avec l'avènement de la police républicaine notre pays cerne aujourd'hui de plus en plus la question de la sécurité".
L'autre chose importante dont a fait cas le directeur général de la police republicaine est le numéro vert et l'enregistrement des plaintes où que la personne se trouve. Pour lui, "En dehors du numéro vert ( 166 : appel gratuit) qui permet aux populations de faire prendre en compte leurs préoccupations, la Police peut aujourd'hui enregistrer les plaintes des population où qu'elles soient et même depuis l'étranger. Il estime que "La philosophie de la police est de rassurer les populations".
Il renchérit que " Notre crédo aujourd'hui est d'inspirer confiance à nos concitoyens dans l'optique de la coproduction de la sécurité".
Le général martèle que "C'est un devoir citoyen que de travailler à la sécurité et à la quiétude de sa communauté". "Nous avons toiletté les curricula de formation de manière à ce que les policiers soient bien formés, qu'ils cultivent le plus possible les valeurs morales et éthiques et qu'ils soient bien préparés aux nouvelles formes d'agression", assure le DGPR. Aujourd'hui, il se dit convaincu qu'avec les réformes, "L'argent ne doit pas être la première source de motivation dans la décision d'embrasser une carrière". Il faut pour cela, ajoute-t-il la quête de la satisfaction morale par rapport au service bien rendu. Selon lui, "La police républicaine à l'obligation d'assurer la sécurité publique et intérieure du pays, de protéger les institutions et les installations de l'État, de veiller aux respect des lois et des textes, de préserver l'ordre puclic".
Les vrais actes
Le directeur général des forces de sécurité souligne que "La police travaille à ce que les perturbations soient prévenues mais elle a aussi et surtout le rôle de circonscrire et de maîtriser en un temps record les troubles lorsqu'ils surviennent''.
Et c'est témoigne le ''rôle que nous avons joué dans le cas des incidents survenus ces derniers jours à Tchaourou et à Kilibo", évoque le général. Il précise aussi que "dans le cas des troubles survenus à Tchaourou et à Kilibo, les fonctionnaires de la police républicaine ont fait preuve de beaucoup de retenue pour ne utiliser que la force minimale nécessaire pour régler le problème en dépit des traitements inhumains dont ils ont fait l'objet de la part des populations qui étaient dans une disposition de créer un incident sans précédent dans notre pays". Pour Nazaire Hounnonkpè, "Rien ne peut justifier le fait que des Béninois prennent des fusils de chasse et qu'ils tirent à bout portant sur les policiers, des Béninois comme eux qui étaient venus juste pour leur demander d'agir dans le respect des textes que notre nation s'est librement donnés". A cela, il pense qu'il est important "que chacun comprenne et intègre le fait que la police ne doit en aucun cas être pris pour cible puisque sa mission est de servir pour la sécurité des personnes et des biens dans la nation, sans parti pris et dans le strict respect des textes de la République". Selon le directeur, "Le policier doit être une personne digne. Nous sommes fiers de savoir qu'aujourd'hui certaines qualifications du genre ''deux cents avec tes pièces'' ( descends avec tes pièces) ont considérablement régressé avec l'avènement de la Police Républicaine". Il n'a pas manqué de louer la bravoure de ses éléments notamment leur professionnalisme. "Je salue une fois encore le courage et le professionnalisme dont les forces de sécurité ont fait preuve lors des incidents de Kilibo et de Tchaourou".
Pour le chef de la police republicaine, " Elles ont tout fait pour ne pas tirer le moindre coup de feu en dépit de la détermination des populations armées de fusils de chasse qui n'ont pas hésité à tirer à bout portant sur eux". Il déplore néanmoins que " Certains de nos éléments se trouvent encore à l'hôpital actuellement avec du plomb dans le corps mais je suis très heureux de dire que notre nation ne déplore aucune perte en vie humaine des suite de cet incident".
L'appel au dialogue
A travers les textes et les matériels de travail aujourd'hui, le directeur pense que la police doit jouer convenablement son rôle pour décourager les faussaires. "Il me paraît important de souligner que la période d'imprescribilité de ces délits est de 10 ans", indique-t-il. En la matière, le directeur informe que " la police républicaine dispose déjà des vidéos qui retracent les faits et elle se réserve donc le droit de poursuivre aussi bien les auteurs, les commanditaires que les complices de ces actes qui ont consisté à tirer à bout portant sur des forces de sécurité qui étaient dans l'exercice de leur mission républicaine". Nazaire Hounnonkpè précise que " Ceci n'est pas une affaire d'individu à individu. Il s'agit plutôt d'une affaire d'institution et les concernés devront en son temps répondre de leurs actes devant la justice". Le directeur général de la police republicaine pense que " Le dialogue est le seul instrument et doit demeurer notre arme privilégiée pour la résolution des différends et malentendus". Et cela ne peut pas manquer de survenir dans nos relations en tant qu'humains. "Faisons donc en sorte d'éviter toute forme de violence et plus particulièrement, celles qui pourraient nous amener à détruire les édifices publiques ou à nous en prendre à l'intégrité physique de nos concitoyens ", conseille-t-il.
G.A
« Il faut que la classe politique se ressaisisse », invite Elvis Dagba
L'invité de l'émission Zone franche de ce dimanche 3 mars 2019 est le pasteur Elvis Dagba. Sur la situation politique actuelle avec le dépôt des dossiers à la CENA, le pasteur a démontré le faux entretenu par les opposants tout en exposant les bienfaits du gouvernement. Il a par ailleurs laissé franc jeu à l'ambition du chef de l'État pour le Bénin même s'il estime que le péché du gouvernement est l'insuffisance de communication sur ses actions.
« Dans la vie il faut savoir faire des bilans. Il faut prendre des résolutions », dira le pasteur sur son absence sur les médias depuis quelques années. Maintenant plus en politique, il affirme « Je suis un homme de Dieu. Je suis attaché à mon ministère et j'interviens aussi en politique quand il y a lieu. Je crois en Patrice Talon et en sa vision ». A l'en croire, « Les choses se passent comme cela devrait l'être. Les choses se passent suivant les textes. Nous sommes à un moment où chacun doit démontrer son attachement au pays. Chacun est dans son rôle et il faut laisser les institutions jouer leur rôle. Quand on est important il faut faire ce qu'il y a à faire. Il faut respecter les textes ». Selon lui, la situation que rencontrent les opposants n'est pas bien mais ils ont voulu. « A qui la faute ? », Se demande-t-il. Le pasteur pense que
« Ce n'est pas parce que quelqu'un ne va pas aux élections qu'il y aura problème. Quand vous passez votre temps à vous promener. Vous passez votre temps à parcourir les lieux où il ne faut pas aller. Vous passez à vous promener de maison mortuaire en maison mortuaire. Vous passez votre temps à vous plaindre, au lieu de vous y prendre très tôt pour vous conformer ». Il jette le tort sur les députés de l'opposition qui selon lui ne s'imprègnent pas des textes de lois à voter. « Les députés ne lisent pas forcément les lois qu'ils votent. Les députés de l'opposition disent de ne pas voter telle ou telle loi pourtant adoptée et promulguée. Mais le non aussi est un vote. Pour voter une loi, il faut lire avant de voter. Nos députés ne lisent pas la loi sinon ils n'allaient pas voter contre parce que cela porte des choses positives pour le pays. Ils rejettent même sans lire », martèle l'homme de Dieu.
Selon Elvis Dagba, « L'idée de la réforme dérive d'un constat. Il n'y a aucun mal en cela. La réforme du système partisan est là pour régler les problèmes des partis politiques. Le Bénin est entrain de démontrer aujourd'hui qu'il peut faire de grandes choses. Quand nous parlons de réformes, il y aura forcément des grincements de dents ». Il estime qu'il n'y a pas péril en la demeure car souligne-t-il, « Ce qui se passe est normal ». Les soulèvements parfois n'ont pas de sens selon lui. Il faut que chacun comprenne ce qu'il a à faire. Il pense que « Les politiciens doivent dire la vérité à leurs manifestants. Il y a des gens qui manifestent sans savoir pourquoi ils manifestent. Est-ce qu'il faut soulever la population pour une faute commise soi-même ? Est-ce qu'il faut inviter à la rébellion alors qu'on n'est pas dans son droit ? », s'interpelle l'invité. Il pense simplement que « L'opposition est dans la diversion. Au lieu de se concentrer sur ce qu'il y a à faire, elle ne le fait pas ». Pour lui, certains sont allés en congrès. Certains ont déposé des listes non signées alors qu'ils devaient bien lire les textes pour se conformer. « Pour moi, il y a une volonté manifeste de jeter de l'opprobre sur ce que le Chef de l'État fait. Il y a des cas par exemple sur ceux qui sont à l'extérieur. Ils ont commis des erreurs. Le cas Djènontin qui a publié sur les réseaux sociaux, un document administratif qui est contre la loi. Le peuple est intoxiqué. Il faut que la classe politique se ressaisisse. Il ne faut pas regarder la tête de celui qui dirige le pays pour tout refuser », estime Elvis Dagba. Même s'il pense que « La loi c'est la loi et elle s'applique à tout le monde et que les gens (ministère, Cena) se basent sur les textes. Certains peuvent ne pas être d'accord ». Pour cela, il estime qu'il faut qu'on pense à envoyer à l'Assemblée des gens qui ont un certain niveau donné et limiter le nombre de temps à faire. A la question d'expliquer le mobile du retour de presque tous les anciens députés de la mouvance en tête de liste des deux grands partis de la mouvance, il demande « Est-ce que tous les soutiens du chef de l'État sont positionnés. Non ? Est-ce qu'il y a des jeunes ? Oui ». Il fait savoir que « Le président est un homme méthodique. Même si on ne le comprend pas maintenant, on va le comprendre demain. Je voulais saluer les actions du Chef de l'État. Nous voyons les actions aujourd'hui alors qu'il y a un an ce n'est pas pareil ». Il ajoute que « Le président est resté dans la logique de ne pas faire la propagande inutilement ». Malheureusement il indique que, « On a tellement mélangé le peuple, les choses ont été dites méchamment contre le gouvernement ». A comprendre les actions du chef de l'État qui lui donne autant de courage, Elvis Dagba laisse entendre, « Nous avons un président bâtisseur, engagé. Vous avez vu le projet Arch a commencé. Ce qui m'impressionne quand vous suivez le président, il travaille pour un grand nombre. Il a de la vision et il est décidé à mettre de l'ordre ». Il n'a pas manqué d'apporter des arguments pour défendre la lutte contre la corruption engagée par le Chef de l'État surtout avec la promulgation de la loi sur la CRIET. Un vrai instrument contre l'impunité selon lui.
La seule chose que déplore le pasteur est le défaut de communication autour des actions du gouvernement. Pour lui, « La communication n'est pas bien faite. Il n'y a pas une réelle communication sur les actions. Il a laissé le temps à l'intoxication. Mais c'est le choix du chef de l'État ».
Giscard Amoussou
Grand soulagement pour les populations de Hoky et de Lonkly dans la commune d'Aplahoué. L'énergie électrique tant attendue est désormais à leur porté. Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU a procédé à l'inauguration dans ces deux localités, d'ouvrages électriques et leur raccordement au réseau de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) ce vendredi 28 février 2019.
Dans la ferveur et la liesse populaire, les populations à travers les élus locaux, ont témoigné toute leur reconnaissance au gouvernement du chef de l'Etat Patrice Talon. « Ce jour de joie, est un jour que nous attendions il y a des décennies », ont-ils fait savoir.
Le directeur général de l'ABERME, Francis TCHÈKPO a présenté les caractéristiques des ouvrages réalisés. A Hoky, renseigne-t-il, l'ouvrage réalisé a une « Longueur réseau HTA 4000 m, Longueur réseau mixte 300 m, Longueur réseau BT 1500 m, Transformateur 100 KVA, 10 Lampadaires ». Les populations qui seront impactées par cet ouvrage sont estimées à 1000, pour un coût global de 100 millions de francs CFA, a précisé le directeur général de l'ABERME. A Lonkly, poursuit-il, l'ouvrage mis en service a une « Longueur réseau HTA 15900 m, Longueur réseau mixte 700 m , Longueur réseau BT 1000 m, Transformateur 160 KVA, 10 Lampadaires ». La population impactée par ce projet est estimée à 1500 pour un coût global de 200 millions de francs CFA. Francis TCHÈKPO pour finir a informé les populations du coût promotionnel de branchement qui s'élève à 90.000 F CFA.
« Quand Patrice TALON dit, il le fait. Il veut que vous ayez l'énergie électrique et c'est fait », a souligné le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU mettant l'accent sur le respect de la parole du chef de l'Etat. L'énergie que vous venez d'avoir, explique le ministre, va chasser définitivement l'obscurité, réduire considérablement le taux d'insécurité et permettre l'amélioration de vos conditions de vie et de travail.
Pour le ministre, « l'énergie constitue le socle de tout développement socio-économique ». Promettant aux populations de revenir très prochainement pour d'autres ouvrages, il les a invitées à prendre soins des ouvrages mis en service.
Pour l'inauguration de ces ouvrages, le ministre de l'énergie avait à ses côtés, le préfet du Couffo, Christophe Mègbédji et le maire par intérim de la commune d'Aplahoué, Sylvain DAHOUE.
Après l'étape d'Aplahoué, Dona Jean-Claude HOUSSOU et sa suite ont mis le cap sur le Togo pour la visite du chantier en cours sur le barrage de Nangbéto.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le court-métrage de fiction de 6 minutes intitulé « Incompris », du réalisateur béninois Jaurès Koukpémédji en compétition pour le Fespaco 2019 a remporté le premier prix dans la catégorie des films d'école.
Le Bénin vient ainsi d'être honoré à la 26eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui s'est déroulé du 23 février au 02 mars 2019 au Burkina-Faso.
Le lauréat provenant de l'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA) du colonel Marcellin Zannou, à remporté un trophée et une enveloppe de deux millions de FCFA.
La 26eme édition du FESPACO a été marquée par la célébration des 50 ans d'existence du Festival et a eu pour thème : « Mémoire et avenir des cinémas africains ».
Akpédjé AYOSSO
Les positionnements sur les listes des partis politiques révèlent bien de surprises. Comme pour ne pas envoyer n'importe qui à l'Assemblée, le chef de l'État en dehors des anciens connus a fait le choix de certains cadres et personnalités religieuses de haut rang.
Dans la 16ème circonscription électorale, le Chef de l'Etat a placé sa confiance en un homme particulier. Il s'agit de l'Imam de la mosquée centrale Cotonou-Jonquet, El Hadj Ibourahima Soumanou. Reconnu par les fidèles comme un homme de foi et grand conciliateur, le choix porté sur lui dérive de son intégrité, son dynamisme et son sens élevé de rassemblement. Les informations sur la qualité du religieux montrent qu'il est capable de fédérer les populations de la 16ème circonscription électorale.
Il conduit le cheval gagnant dans la 16ème circonscription électorale avec d'autres hommes de grande influence. Il s'agit de Balikissou Ali qui est sa suppléante pour le combat. Chantal Eugénie Ahyi et Euloge Beo Aguiar prennent la place de deuxième titulaire et suppléant.
Alain Orounla, Auguste Videgla et Léopold Gbenou conduisent la barque en troisième, quatrième et cinquième titulaire.
La tête de lice est un personnage rompu qui peut donner un coup d'accélérateur remarquable au cheval républicain.
El Hadj Ibourahima Soumanou donnera une touche particulière à cette équipe dans la seizième.
Le cheval républicain est donc bien en forme pour la course du 28 avril prochain.
G.A.
Le président du Conseil d'Administration de l'Agence pour la promotion des investissements et des exportations (Apiex), Alain Hinkati, et son directeur général, Laurent Gangbes, ont organisé ce vendredi 1er mars 2019 à l'Hôtel Golden Tulip de Cotonou, une séance de communication. Objectif de cette séance, expliquer aux opérateurs économiques, les réformes engagées par le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture pour améliorer le climat des affaires.
Dans leurs communications, les deux premiers responsables de l'Apiex ont également expliqué aux personnalités présentes à cette séance, le dispositif mis en place par le gouvernement tant au niveau stratégique avec la mise en place du comité interministériel des investissements, qu'au niveau opérationnel avec l'Apiex comme interlocuteur unique des investisseurs.
Eric Akoutey, directeur des études et projets d'investissement a présenté en détails ce dispositif mis en place pour conduire les réformes relatives au climat des affaires.
Ce dispositif selon le directeur des études et projets d'investissement, porte sur les indicateurs « Doing business ».
Les directeurs généraux de services publics et privés présents à cette séance ont présenté les principales réformes intervenues dans leurs administrations. Au terme des échanges entre acteurs du privé et du public, les cadres de l'Apiex ont rassuré de leur disponibilité aux côtés des opérateurs économiques, pour lever les freins à l'investissement.
Cette séance de communication s'est déroulée en présence du directeur de l'Agence national du domaine et du foncier (Andf), Jules Kouglénou, du directeur général des douanes et droits indirects, Charles Sacca Bocco, du directeur adjoint de cabinet du ministre de l'énergie, M. Tigri, du président du tribunal de commerce de Cotonou, du secrétaire permanent du Camec et du directeur pays du crédit Info Volo.
F. Aubin AHEHEHINNOU