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24 Heures au Bénin

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Updated: 4 hours 34 min ago

La mairie de Savalou apporte de l'aide à la zone sanitaire

Wed, 05/23/2018 - 19:56

Le maire de la commune de Savalou Prosper Yao Iroukora, a offert ce mardi 22 mai, quatre ambulances et plusieurs autres matériels à la zone sanitaire Savalou-Bantè. La cérémonie s'est déroulée dans l'enceinte de la mairie, en présence du directeur départemental des Collines, des élus communaux et des populations de Savalou.
Le don est composé entre autres de deux groupes électrogènes, quatre ambulances entièrement équipées, soixante-seize matelas, quatre cent tables et bancs et un bureau directeur. Selon le maire, les ambulances ont été offertes à la mairie de Savalou par l'Association française des ambulanciers humanitaires (Afah) avec qui il a été mis en contact par le docteur Laurent Assongba, natif de Savalou. Le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Savalou-Bantè a apprécié l'utilité de ces matériels car dorénavant les femmes en situation d'urgence seront référées aisément. Les matériels roulants réduiront les cas de mortalité néo natale, a indiqué Dr Jacques Akpovi Houngnonvi. Il profite de l'occasion pour solliciter les cadres de Savalou et de Bantè à apporter un appui financier pour assurer la gratuité de la référence des cas urgents. L'une des quatre ambulances a été remise aux sapeurs-pompiers. Le responsable de la base M. Razak a remercié le maire et l'Afah au nom du commandant départemental du groupement des sapeurs-pompiers et a affirmé que le maire vient d'honorer une promesse qu'il avait faite auparavant à leur unité. Dr. Codjo Dandonoigbo, directeur départemental de la santé des Collines, a promis rendre compte fidèlement au ministre de la santé de cette donation que le maire de Savalou a fait à l'endroit des populations. M. Iroukora a rendu hommage au conseil communal qui a su donner son accord favorable pour son voyage en France dont le présent geste est l'un des nombreux fruits. La santé est l'une des plus grandes priorités de son action, affirme-t-il. En précisant que les quatre cent tables et bancs offerts sont acquis sur financement du gouvernement, au profit des écoles primaires publiques de Savalou, il a exhorté ses administrés à une plus grande mobilisation de ressources financières locales.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La conservation de la biodiversité préoccupe les acteurs

Wed, 05/23/2018 - 19:51

Le ministère du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato, a présidé, ce mardi 22 mai, la cérémonie de lancement de la semaine de la biodiversité et de la recherche forestière dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la biodiversité. Ladite cérémonie s'est déroulée à la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasses à Cotonou en présence des cadres du ministère, des forestiers et des membres des organisations de la Société civile.
« Célébrer 25 ans d'actions pour la biodiversité », c'est le thème choisi pour la semaine de la biodiversité et de la recherche forestière. Pour le directeur général du Centre d'études et de recherches forestières (Cerf), Gaston S. Akouèhou, maître de conférences du Cames, le thème fait appel à tous les acteurs impliqués dans la conservation de la diversité biologique. Depuis vingt-cinq ans, plusieurs actions ont été menées pour la conservation et la valorisation de la biodiversité. Les Osc et des garants de la tradition ont œuvré dans le but de préserver les valeurs des plantes. Pourtant, le problème de la biodiversité persiste toujours au Bénin. Les changements climatiques, la sécurité d'approvisionnement en eau, la sécurité alimentaire, la santé publique sont autant de défis à relever. Toutes les actions doivent être menées pour mettre fin à la destruction de la biodiversité, a-t-il ajouté. Séverin K. N'Sia, directeur général des Eaux, Forêts et Chasse a mentionné que la conservation de la biodiversité, permet à l'humanité d'avoir de l'eau. Elle constitue une source de revenus pour les entreprises. Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato, a souligné que les projets du Pag sont et seront exécutés en vue de la conservation de la biodiversité, notamment la mise en concession du parc de la Pendjari. L'Afrique, affirme-t-il, dispose de forêts et fleuves sacrés qui ont leur importance. Il faut donc renforcer les actions et les partenariats pour combattre la dégradation des terres et permettre la conservation de la biodiversité.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Bientôt un plan directeur d'aménagement du Pôle-Sud

Wed, 05/23/2018 - 18:05

Le ministre du cadre de vie et du développement durable, Didier José Tonato, a procédé au lancement, ce Mardi 22 Mai 2018, des travaux d'élaboration du plan directeur d'aménagement du Pôle-Sud qui couvre les départements de l'Atlantique et du Littoral plus la commune de Sèmè-Podji.

Selon Salomon Okiri, délégué à l'aménagement du territoire, c'est un document qui mettra en cohérence toutes les interventions dans l'espace Pôle-Sud. C'est aussi l'un des six pôles régionaux de développement définis dans le schéma national d'aménagement du territoire, a précisé le délégué à l'aménagement du territoire. Pour lui, il s'agit de doter progressivement les pôles d'un plan directeur d'aménagement qui oriente les interventions de l'espace et permette une bonne planification spatiale. Il s'agit de faire en sorte que « tout ce qui se fera par la suite puisse entrer dans un cadre de cohérence pour que nous ayons un territoire mieux aménagé, plus attractif et plus compétitif », a-t-il ajouté.
Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, Didier José Tonato, après avoir exhorté, les différents acteurs à accompagner le processus pour que le Pôle-Sud soit doté de son plan directeur d'aménagement, a rappelé les objectifs de ce plan directeur. Pour le ministre, il s'agit de « fixer au regard des vocations retenues dans l'agenda spatial, les orientations spatiales de chaque pôle, compte tenu de l'équilibre qu'il convient de préserver entre l'extension urbaine, l'exercice des activités agricoles, des autres activités économiques et la préservation des sites naturels ». A cet effet, « les acteurs devront proposer un schéma d'organisation et d'occupation de l'espace qui met en cohérence les infrastructures et équipements structurants du pôle, et prend en compte les grands programmes et projets de l'Etat ainsi que ceux des collectivités locales et des établissements et services publics ».
Ces travaux impliquent en premier lieu, les acteurs de l'aménagement du territoire, donc des élus locaux. Leur implication permet de les mobiliser pour qu'après, le plan d'aménagement directeur soit leur bréviaire pour une meilleure orientation de leur schéma directeur d'aménagement de façon à ce que du niveau national et au niveau local, il y ait une cohérence dans tout ce qui se fait, a souligné Salomon Okiri.
Les travaux sont prévus pour durer six mois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Société civile et professionnels informés sur les règles de concurrence

Wed, 05/23/2018 - 13:59

Le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou, a procédé ce mardi 23 mai à Cotonou, à l'ouverture des travaux du séminaire national d'information et de sensibilisation, sur la législation communautaire de la concurrence.
Le but visé par cet atelier est d'amener les membres de la société civile et tous les professionnels concernés par les règles de concurrence, à développer la culture de la concurrence. Pour le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou, la concurrence est très primordiale pour le développement économique. Ado Olivier Andaman, directeur de la concurrence à la commission de l'UEMOA, après avoir expliqué l'importance de l'atelier, a affirmé que les différents acteurs du secteur du commerce, les juristes, les économistes ainsi que les membres de la société civile doivent être informés de l'existence des règles de concurrence. Le développement de la culture de la concurrence dans les huit États membres de l'UEMOA, passe par l'accompagnement des structures nationales de concurrence, a-t-il ajouté. Durant cet atelier de cinq jours, les communications seront axées sur les ententes interdites, l'introduction au droit communautaire de la concurrence et les abus de position dominante et les pratiques assimilables.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Près de 2 milliards F pour le budget du Cos-Lépi

Wed, 05/23/2018 - 13:49

Les membres du Cos-Lépi réunis en plénière ce mardi 22 Mai 2018, ont procédé à l'élaboration du projet de budget de l'institution.
De sources proches du Cos-Lépi, ce budget tourne autour de 1,7 milliard de francs CFA et prend en compte le crédit de fonctionnement, d'investissement et de réalisations des opérations d'actualisation du fichier électoral. Selon la même source, ce budget ne prend pas en compte celui de l'Agence nationale de traitement (Ant), bras technique opérationnel du Cos-Lépi.
En prélude aux travaux d'actualisation de la Lépi, les deux derniers membres, à savoir le député Guy Dossou Mitokpè et le directeur général de l'état civil, Abdon Marius Mikpon'Aï qui, jusque là n'avaient pas prêté serment, l'ont fait devant les sept (7) sages de la Haute juridiction ce mardi, à l'occasion d'une audience solennelle. Conformément à l'article 330 du Code électoral, ils ont juré de remplir leurs fonctions avec loyauté et probité et de « les exercer avec impartialité et en toute indépendance dans le respect de la loi et d'assurer sans défaillance » les devoirs qu'elle leur impose. Le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo, prenant acte de leur serment, les a renvoyés à l'exercice de leurs fonctions. Ils ont rejoint les neuf autres membres à savoir les députés Janvier Yahouédéhou, Sabaï Katè, Gildas Agonkan, Léon Ahossi, Corneille Padonou, Justin Adjovi, Valère Tchobo et Abiba Dafia ainsi que Armelle Ahamidé, directrice générale par intérim de l'Institut national de la statistique et de l'analyse économique (Insaé) au siège du Cos-Lépi à Agblangandan, commune de Sèmè-Kpodji pour les travaux entrant dans le cadre de l'élaboration du projet de budget.
Cette première séance des membres du Cos-Lépi a été dirigée par le président, Janvier Yahouédéou entouré des deux autres membres de son équipe dirigeante, Justin Adjovi et Sabaï Katè, respectivement vice-président et rapporteur.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

L'accouchement à domicile, une pratique qui perdure

Wed, 05/23/2018 - 13:04

L'accouchement à domicile est encore monnaie courante dans certaines localités du département du Mono. Dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, si bon nombre de femmes reconnaissent les bienfaits d'accoucher dans un centre de santé, d'autres par contre continuent de donner vie à la maison, exposant ainsi leur propre vie et celle du nouveau-né.

‘'Donner vie reste le mystère le plus grand dans ce monde des humains qui résiste encore à la curiosité. En effet, la science a pu faire connaître le processus depuis l'accouplement jusqu'à l'accouchement, mais ne parvient pas encore à savoir ce qui peut se passer exactement au cours d'un accouchement. Il apparaît donc clairement que l'accouchement, le moment où le nouveau-né sort des entrailles de sa mère reste un moment incertain où pour les professionnelles, tout peut arriver, même le pire, c'est-à-dire la mort. Face à cette incertitude, il est recommandé un suivi rigoureux de la grossesse depuis la gestation jusqu'à l'étape fatidique, l'accouchement. Personne ne sait ce qui peut arriver à l'accouchement, même pas nous sages-femmes. C'est un moment d'incertitude totale. C'est pourquoi, nous prenons les mesures d'hygiène et de santé maximales pour éviter le pire. C'est donc suicidaire l'idée même de penser accoucher à la maison loin de toutes mesures d'hygiène'', explique Pulchérie Oza, sage-femme diplômée d'Etat et responsable de la maternité de l'Hôpital de zone de Lokossa.
Mais force est de constater que malgré tout le risque que cela peut drainer, il y a encore des femmes qui, non seulement ne font pas suivre leur grossesse par des professionnels de la santé, mais accouchent aussi à la maison.
Les raisons d'un tel comportement sont souvent d'ordre économique mais parfois d'ordre culturel.

Les raisons majeures

Si l'on s'en tient aux différentes témoignages des femmes qui se rendent dans un centre de santé pour accoucher, on aurait dit que leurs sœurs qui continuent de donner vie à la maison le font par ignorance. Mais, apparemment, il y a d'autres raisons qui sous-tendent de tels comportements. Au nombre de ces raisons, il y a fondamentalement le facteur économique. Du fait que les maris soient incapables de remplir leur devoir, les pauvres dames, vivant souvent dans des villages reculés, n'arrivent pas à aller en consultation prénatale, mais accouchent à la maison pour ne pas être humiliées par les agents de santé pour leur incapacité à régler les factures.
‘'La première raison est financière. Les dames n'ont pas les moyens pour se faire suivre dans un centre de santé et du coup préfèrent accoucher à la maison.'', reconnaît Diane Kiki, sage-femme diplômée d'Etat. C'est une situation qui, malheureusement perdure encore dans nos sociétés.
Une gynécologue en consultation dans un hôpital moderne (hôpital de zone de Lokossa)
En dehors de cette raison économique, il y a parfois la situation géographique qui empêche certaines femmes à se rendre dans un centre de santé. Celles-ci sont contraintes d'accoucher à la maison du fait que, soit il n'y a pas de centre de santé proche de la concession, soit pas parce que la voie d'accès est tellement impraticable qu'elles préfèrent avoir recours à une matrone, au risque de leur vie. ‘'Moi, j'ai accouché quatre de mes six enfants à la maison. Mais je fais suivre ma grossesse dans un centre de santé. J'ai toujours accouché sans problème à la maison du fait que le centre de santé est éloigné et souvent quand j'entre en travail, je ne tarde pas avant de mettre l'enfant au monde. En ce moment là, il n'y avait pas de centre de santé à Adohoun. Donc, il fallait se rendre à Athiémé, à 7 kilomètres environs. Aujourd'hui, il y a un centre de santé et on voit de moins en moins de femmes accoucher à la maison. Mais certaines le font quand elles sont surprises par le travail, ou c'est en allant à l'hôpital qu'elles enfantent en chemin'', confesse dame Kouessiba Loko. D'autres disent que chez eux, c'est ce qui se fait et cela n'a jamais tué quelqu'un. ‘'C'est simple et moins coûteux'', soutiennent-elles.
L'autre raison qu'on ne saurait négliger est culturelle. Les femmes qui sont dans les couvents et sont interdites de tout contact extérieur, se voient bien obligées d'accoucher dans ces lieux sous la bénédiction d'un guérisseur traditionnel commis à cet effet. Mais de plus en plus, selon dame Philomène Avogniha, cette pratique tend à disparaître. ‘'Si la femme est enceinte avant d'entrer au couvent, quand le moment approche, on précipite les cérémonies pour lui permettre d'aller accoucher en toute sécurité à l'hôpital'', confie-t-elle.
La pratique de l'accouchement à domicile perdure dans certaines localités du département du Mono, même si les professionnels de la santé reconnaissent que le phénomène est en régression.
Les risques que courent les femmes qui s'adonnent à cette pratique sont énormes et parfois çà peut être fatal non seulement pour la maman mais aussi pour l'enfant qui va naître.

Quand on accroît le risque de mourir en donnant vie

Les praticiens de la médecine moderne sont unanimes là-dessus : c'est simplement dangereux d'accoucher à la maison. Cela expose la mère à de graves préjudices. Les conditions dans lesquelles l'accouchement se fait à la maison n'offrent aucune garantie hygiénique et sanitaire. ‘'Souvent, c'est sur des nattes sales non désinfectées ou sur des pagnes de mêmes caractéristiques. Il faut dire que beaucoup de paramètres de premiers soins échappent aux accoucheuses traditionnelles, n'étant pas du domaine'', témoigne Pulchérie Oza.
Une femme en plein travail prête à accoucher
Selon la sage-femme, les risques que courent ces femmes sont nombreux et multiformes. ‘'D'abord, l'hémorragie de la délivrance peut entraîner la mort de la mère et de l'enfant, si elle n'est pas maîtrisée à temps. Or, quand on accouche à la maison, on n'a pas les outils nécessaires pour vite l'arrêter. Ensuite, les soins appropriés à donner à la mère après l'accouchement ne sont souvent pas observés. Ce qui peut provoquer l'anémie chez la femme et la conduire dans un état clinique critique. Les femmes qui accouchent à la maison peuvent aussi développer des infections graves du fait que les conditions dans lesquelles l'accouchement a eu lieu ne sont pas propices et indiquées à cause du manque d'hygiène. L'enfant aussi peut être infecté et même mourir de cette infection. Et si ces infections sont mal traitées chez la femme, elle peut avoir les trompes bouchées entraînant ainsi sa stérilité. Enfin, une conséquence qui rend la vie difficile à l'enfant plus tard, est relative à son état civil. Les enfants nés à la maison ne sont ni enregistrés, ni déclarés et des fois les parents eux-mêmes se perdent dans la date de naissance de leur progéniture. Ces enfants sont donc sans acte de naissance et c'est quand sonne l'heure de les inscrire pour examen que tous les problèmes se posent à lui'', poursuit-elle.
Il apparait donc clairement qu'accoucher à la maison, c'est accroître considérablement les risques de mourir en voulant donner vie. Car si la mère et/ou l'enfant ne meurent pas à l'accouchement, on « tue » de toute façon l'enfant qui n'existe pas parce que n'ayant pas été déclaré et donc sans acte de naissance. ‘'Nous n'avons jamais reçu des déclarations de naissance des enfants nés à domicile. Donc, visiblement ils ne sont pas enregistrés. C'est un peu comme des enfants qui n'existent pas. Les déclarations nous viennent des centres de santé et parfois nous allons nous-mêmes, sur instruction de l'actuel chef d'arrondissement de Lokossa, récupérer les fiches de naissances afin d'établir les actes dans les 24 heures'', a expliqué Adrien Togbé, secrétaire à l'état civil à l'arrondissement de Lokossa.
Face à toutes ses conséquences fâcheuses, les professionnels de la santé maternelle proposent qu'à côté des efforts que le gouvernement fournis déjà en rapprochant les unités villageoises de santé des populations, des séances de sensibilisation s'intensifient pour que tombent les barrières de tous ordres qui empêchent les femmes de se faire suivre de la grossesse jusqu'à l'accouchement. Car, la qualité de la santé et l'avenir à assurer aux enfants doivent prévaloir sur toutes autres raisons.

Un phénomène en nette régression
Aujourd'hui, le phénomène n'a plus la même ampleur que par le passé dans la zone Lokossa-Athiémé. Les populations ont suffisamment pris conscience et essaient tant bien que mal de respecter les conseils des sages-femmes de leur localité. ‘'Avec la proximité des centres de santé, on assiste de moins en moins à ce phénomène. Les femmes y vont accoucher sans problème. C'est un grand soulagement. Car si moi personnellement, je n'ai pas eu de problème en accouchant quatre fois de suite à la maison, j'en connaissais qui y avaient laissé leur peau et même perdu leur enfant'', confesse dame Loko, soudainement plongée dans la tristesse en se remémorant certains événements dramatiques.
Une matrone en consultation, mais ce phénomène tend à disparaître
‘'Nous recevons de moins en moins ces cas. Mais des poches de résistance existent. C'est aussi vrai que nous avons des fois recours à des matrones qui les accompagnent pour la délivrance. Mais, on peut toujours dire que les femmes ont compris et que le phénomène prend de recul dans cette zone'', souligne une des responsable de la maternité d'Adohoun qui a requis l'anonymat. ‘'C'est la preuve que les multiples sensibilisations en la matière et le rapprochement des centres de santé des populations ont été d'une efficacité certaine et le gouvernement doit pouvoir continuer le combat'', recommande-t-elle.
D'une façon générale et selon les témoignages concordants, il apparaît que le phénomène d'accouchement à domicile est en train d'être conjugué au passé dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé.
Cette pratique que certains qualifieraient d'imprudent et ancestral, est en voie de disparition. Mais tant qu'une seule femme continue d'accoucher à la maison, au mépris des règles élémentaires en matière de santé et d'hygiène, il reste à faire et les autorités compétentes ne doivent pas baisser la garde.

Cokou Romain AHLINVI

Categories: Afrique

Lettre de plaidoyer Plus d'enfants mendiants dans nos rues

Wed, 05/23/2018 - 12:13

83 lettres reçues ce jour et une seule venant du nord du Bénin. Et c'est aussi celle qui a intéressé les membres du jury. Mobinatou, en classe de 5e au complexe scolaire privé Solidarité de Kandi, nous demande d'agir urgemment afin qu'il n'y ait plus d'enfants mendiants dans nos rues. Revendication légitime chère Mobinatou, et nous nous faisons le devoir de la vulgariser :

*CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS*

Mobinatou, depuis Kandi dans le département de l'Alibori au Bénin

Ma lettre de plaidoyer :

J'écris pour le Maire de la Commune de Kandi

Objet : Plus d'enfants mendiants dans nos rues

J'ai écrit cette lettre avec des amis de mon Collège qui sont aussi soucieux comme moi.
Chaque jour dans notre localité, nous constatons un bon nombre d'enfants qui mendient toute la journée. Ces enfants mènent une vie difficile. Ce sont souvent des enfants de parents pauvres ou très très âgés. Des fois, quand ils tombent malades, on les voit se coucher dans des coins des rues, des marchés, sauf si quelqu'un les amène à l'hôpital pour être soignés. Tout cela nous rend très soucieux car leur place doit être, comme moi, à l'école. Pourquoi c'est comme ca ? Nous ne savons pas.
Mais nous sommes sûrs que notre Maire peut régler cette situation.
Nous attirons votre attention sur ce fléau afin de faire bénéficier à tous les enfants du « droit à l'éducation », parce que la commune de Kandi nécessite une attention particulière.
Nous prions les gens qui financent les projets d'aider ces enfants et leurs parents.
Je vous remercie.

PORON'DOURO Mobinatou, Elève en classe de 5e au Complexe Scolaire Solidarité de KANDI

Lu et autorisé pour large diffusion
@ANACEB
Mail : conseilenfant@gmail.com
Tel : +229 96779473

Categories: Afrique

Mise en service d'un bureau d'état civil à l'Uac

Wed, 05/23/2018 - 11:21

Les usagers de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) n'auront plus de peine à se faire établir les actes d'état civil. Ceci est le fruit des démarches menées par le recteur de l'UAC, le professeur Maxime da Cruz.

C'est à travers un arrêté en date du 16 mai 2018 et portant mise à disposition d'un local que le recteur de l'UAC, le Professeur Maxime da Cruz porte à l'attention du maire de la Commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada qu'après étude de la demande de la mairie, que le rectorat a décidé de mettre au profit du service d'état civil de ladite municipalité, un bureau sur le campus universitaire. Ce bureau localisé au niveau du bâtiment Jean Pliya servira de cadre pour l'établissement des actes d'état civil de la mairie d'Abomey-Calavi.
Le Professeur Maxime da Cruz voudrait prier le maire de prendre contact avec les services compétents de l'UAC, notamment le service de la Maintenance et du Matériel du Rectorat, afin de récupérer les clés dudit local. Un local qui permet à la mairie de satisfaire les usagers de l'Université pour les services d'état civil. Il s'agit donc d'une bonne nouvelle pour tous les usagers du campus universitaire d'Abomey-Calavi. Par cet acte du recteur et du maire Georges Bada, les étudiants pourront désormais souffler un tout petit peu contre les lourdes tracasseries dans l'établissement de certains de leurs actes d'état civil.
G. A.

Categories: Afrique

Patrice Talon appelle à des actions concrètes

Wed, 05/23/2018 - 11:17

En marge de la Conférence internationale sur l'accès aux médicaments de qualité en Afrique francophone qui se tient à Genève depuis mardi 22 mai 2018, le président de la République du Bénin, Patrice Talon a adressé son message à la communauté internationale. Il interpelle sur la guerre contre les faux médicaments et la discrimination dans la commercialisation en Afrique de certains médicaments interdits dans les pays développés.
« La cause qui nous réunit ce jour en cette conférence est d'un paradoxe incroyable, si l'on convient qu'un produit destiné à soulager, à guérir et à sauver la vie ne peut être que de qualité », annonce-t-il. Il estime qu'un « médicament ne devrait faillir que par erreur ou ignorance humaine ». Pour le chef de l'Etat « l'homme ne pouvait en toute conscience, commercialiser un poison pour un médicament ». Il fait savoir à l'opinion internationale que « en nos temps (...) des produits fabriqués et commercialisés comme médicaments ne sont destinés ni à soulager, ni à guérir, si ce n'est exclusivement pour enrichir illégitimement et illicitement leurs auteurs ». Le président de la République souligne que « le grand malheur est que ces pseudo médicaments tuent en masse, compromettent l'efficacité des médicaments de qualité et ciblent sans pitié les plus pauvres ». Il faut donc mettre un terme aux produits qui au lieu de guérir deviennent des nids de production d'autres microbes. « Le fléau des faux médicaments est l'un des défis majeurs de notre génération, toute nations confondues, parce qu'à terme, si rien n'est fait, les maladies et les microbes invaincus et aguerris dans les milieux pauvres ne manqueront pas de sévir partout dans le monde », prévient Patrice Talon. Interpellant la conscience de tous, il pense que « la réflexion à laquelle nous invite la présente rencontre est un impératif ». Selon lui, « trouver coûte que coûte les voies et les moyens pour un meilleur accès aux médicaments et aux produits médicaux de qualité dans les pays en développement, notamment africains est désormais une urgence car, malgré les mesures conventionnelles internationales, le fléau du faux médicaments continue de faire des ravages au sein des populations pauvres en s'intensifiant ».
Les difficultés n'ont cessé d'accroître depuis le déclenchement de cette lutte au regard du circuit de trafic de ces produits. « Plus d'une décennie après ''l'Appel de Cotonou'' pour la lutte contre ce fléau, le trafic des médicaments et produits contrefaits ne s'est pas essoufflé sur le continent africain, bien au contraire ; ceci à la faveur d'une meilleure organisation des réseaux criminels spécialisés et le coût souvent trop élevé, il faut le reconnaître, des produits de qualité », déplore M. Talon.

Des réflexions aux actions

La présente conférence est une occasion privilégiée selon le président de la République du Bénin pour parvenir à l'adoption de mesures concrètes permettant enfin d'inverser la tendance. Il pense que l'Appel dit de Cotonou n'était pas chose de hasard mais « c'est parce que la capitale économique de mon pays le Bénin figurait, en raison de sa situation géographique favorable, sur la liste des plateformes répertoriées dans le trafic de faux médicaments ». L'engagement des gouvernants cette fois-ci après quelques années de léthargie donne ses fruits. « S'il est malheureusement établi que malgré le choix de Cotonou pour le lancement solennel de la lutte en Afrique, le Bénin n'a pu faire grand-chose jusqu'en 2016, il convient aujourd'hui de signaler que depuis bientôt deux ans, mon pays s'est courageusement engagé dans l'éradication des circuits illicites de distribution de médicaments par une lutte implacable contre les trafiquants à qui notre arsenal d'investigation, de contrôles, de saisies, de condamnation des concernés et de destruction systématique des produits illicites ne laisse plus aucun répit », explique Patrice Talon à la communauté internationale. Il reste confiant de la réussite de cette lutte implacable lancée par son gouvernement. « La guerre que nous menons est loin d'être gagnée, mais je peux vous assurer que nous avons déjà remporté de grandes victoires qui nous encouragent à aller beaucoup plus loin », se réjouit-il. C'est alors que des mesures sont prises pour remédier au déficit créer par cette lutte. Ainsi donc « le gouvernement du Bénin a entrepris de réformer tout le secteur des médicaments et de procéder aux investissements nécessaires en vue de garantir la qualité des produits entrant sur son territoire ». Il souligne que « le prix à payer est énorme, mais notre détermination est irréversible et c'est tout le sens de ma présence ici parmi vous ». Le chef de l'Etat invite à la création d'un cadre plus large pour cette lutte qui ne peut être exclusivement celle du Bénin. « Je n'ai ni la prétention, ni l'illusion de croire que le Bénin, dans une démarche solitaire, gagnera cette guerre car la lutte contre les faux médicaments est une lutte qui déborde largement nos cadres nationaux et qui doit s'inscrire dans une coopération internationale proactive en matière d'information, de renseignement, d'expertise, de formation, d'investissement et de sincérité », insiste-t-il. Il pense qu'il est important que la lutte soit désormais « sincère à tout point de vue et que les grands laboratoires cessent de développer des chaînes de production exclusivement dédiées aux pays pauvres » puisqu'une telle discrimination est selon lui « immorale, viole l'éthique, côtoie pour le moins l'illicite et fragilise dans tous les cas notre lutte ». « Est-il d'ailleurs possible que dans un même pays, il y ait des médicaments produits pour les pauvres exclusivement et non recommandés pour les riches ? Pourquoi est-il permis qu'au plan international, certaines productions soient dédiées exclusivement aux pays pauvres et interdites de vente dans les pays développés ?', se questionne-t-il. Confiant que la présente conférence soit un cadre qui incite à « des échanges francs débouchant sur des recommandations concrètes et susceptibles d'efficacité afin qu'il ne s'agisse pas simplement d'une conférence de plus », Patrice Talon pense qu' « au terme de nos travaux des actions concrètes seront programmées pour la suite ».
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

E-visa

Wed, 05/23/2018 - 02:11
Categories: Afrique

Sponsor

Wed, 05/23/2018 - 01:29
Categories: Afrique

« Flash Tour 2018 » : Richard Flash expose l'objectif de son projet

Tue, 05/22/2018 - 21:46

L'artiste chanteur béninois Richard Flash, était face aux hommes des médias dans l'après-midi de ce mardi 22 mai à Africa Sound City pour faire connaître les objectifs de son Flash live tour qui va couvrir les 77 communes du Bénin.
Dénommé « Flash Tour 2018 », l'objectif principal de ce projet est d'apporter du divertissement à toutes les populations du Bénin, quelle que soit leur commune. La plupart des concerts se font à Cotonou et beaucoup de Béninois n'ont pas la possibilité d'y participer. Cette tournée de spectacles dans les soixante-dix-sept communes, vise à aller au contact des gens et leur donner la joie de vivre. L'artiste est le seul qui a cette magie de transformer par son chanson le visage d'un être humain. C'est un rôle qu'il doit jouer dans la société d'une façon permanente. On ne va pas attendre le 1er août avant de faire de grands concerts pour divertir les gens, a déclaré l'artiste chanteur Richard Flash. Cette tournée permettra la promotion de certains artistes béninois comme Sessimè, Nikanor, Vano Baby, Tyaf , Kamal Radji, WilF Enigma et plusieurs autres comédiens. Il compte aussi associer dans chaque commune des artistes locaux qui ont eux aussi besoin de promotion, a ajouté Richard Flash. Les artistes lors de leur prestation auront à faire passer des messages de sensibilisation sur les violences faites aux femmes, les grossesses non désirées, la scolarisation des filles, les avortements et le planning familial. Pour cette série de spectacles, le staff a pris le soin de travailler pendant plus d'un an et demi. Parmi les sponsors qui accompagnent ce projet, il y a Dongaco, l'Africaine des assurances. Il y aura aussi d' partenaires, sans oublier le ministère de la culture qui a donné son appui favorable à la réussite de l'évènement.
La tournée démarre à Tori-Bossito le 24 juin prochain pour une durée de six mois. Richard Flash invite tous les acteurs concernés à y apporter leurs contributions pour la projet réussite du projet.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le nouveau DG Soneb entre en fonctions

Tue, 05/22/2018 - 21:44

La cérémonie de passation de charge marquant l'entrée en fonction du nouveau DG de la Soneb a lieu ce jour mardi 22 mai 2018 à la direction générale de la société. Gougbé Camille Dansou a officiellement pris les rênes de l'entreprise en charge de l'eau potable au Bénin.
C'est sous la présidence du Directeur de Cabinet du Ministère de l'Eau et des Mines, M. Emmanuel Lawin, en présence du Secrétaire Général adjoint du Ministère Youssouf Abou et du PCA de la Soneb Corneille Ahouansou que Lucien Avohouémè directeur général par intérim a remis les clés de la Soneb à Gougbé Camille Dansou, nouveau Directeur Général de la Soneb. Tout en remerciant le Chef de l'Etat et le Ministre de l'Eau pour la confiance placée en lui, il s'est dit convaincu de la tâche à lui confier. Il reste déterminé à relever les défis de sa tâche et la mission attendue de lui par le Gouvernement et les populations. Gougbé Camille Dansou se dit apte pour l'atteinte des résultats dans la qualité et la performance. Un engagement qu'il a réitéré devant les membres du Conseil d'administration de la société. "Je peux dire que je suis un étranger qui connaissait le salon de la maison. A présent, je vais en connaître toutes les chambres et travailler au rayonnement de notre entité commune, dans le respect des ambitions voulues par le Gouvernement", a-t-il affirmé. Le nouveau directeur de la Soneb devra se lancer dans la dynamique de son prédécesseur qui a su aider le Bénin à atteindre l'Objectif du millénaire pour le développement. C'est le tour de Gougbé Camille Dansou d'en faire autant pour atteinte des ODD.
G. A.

Categories: Afrique

Le procès de Mètongnon et consorts reporté au 5 Juin prochain

Tue, 05/22/2018 - 19:23

Prévu pour se tenir ce mardi 22 Mai 2018 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, le procès de Mètongnon et ses coaccusés a été reporté au 05 Juin prochain. C'est la décision prise par le juge Azo lors de l'audience de ce matin, après avoir rejeté leur demande de mise en liberté provisoire. A l'audience de ce mardi, deux faits importants sont à noter. Il s'agit du rejet des exceptions d'inconstitutionnalité formulées par les avocats de la défense et du rejet de la demande de liberté provisoire des accusés.
L'accès aux nouvelles informations sur le dossier demandé par les avocats de la défense, leur seront communiquées sous huitaine, renseigne-t-on.
F. A. A.

Categories: Afrique

La Suisse octroie 47 milliards FCFA au Bénin

Tue, 05/22/2018 - 19:20

Deux accords ont été signés ce mardi 22 Mai 2018 à Berne (Suisse) pour la mise en œuvre de la stratégie de coopération suisse au Bénin (2017 -2020). Il s'agit d'un Accord Entrepreunariat Stratégiques pour des Opportunités d'Investissements Renforcés (ESPOIR) et d'un Accord du Programme d'appui au Plaidoyer des Faitières des Organisations Socio-professionnelles Agricoles (AP/OSP) dont le montant total est estimé à environ 47 milliards de francs CFA.
Ces deux accords ont été signés par Aurélien Agbénonci, ministre béninois des affaires étrangères et de la coopération et Ignazio Cassis, conseiller fédéral des affaires étrangères suisse en présence des Présidents Patrice Talon du Bénin et Alain Berset de la Confédération Suisse.
La coopération entre la Suisse et le Bénin se développe autour de 3 axes d'intervention à savoir, le développement économique et rural, l'éducation et la formation professionnelle et enfin, la gouvernance locale et la décentralisation.
F. A. A.

Categories: Afrique

L'Union Européenne vient au secours de la jeunesse

Tue, 05/22/2018 - 19:15

Il se déroule depuis ce mardi 22 mai 2018, à Abomey-Calavi, une formation sur la création et la gestion des entreprises d'énergies renouvelables. Ils sont au total 120 jeunes Béninois à bénéficier de cette formation de deux semaines soutenue financièrement par l'Union Européenne. Cette formation permettra de faciliter l'accès à l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans les énergies renouvelables. Le Chef de la Coopération de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, M. Yves Gillet, s'est dit convaincu de la pertinence du thème choisi étant donné que « les projets prioritaires du Programme d'Actions du Gouvernement rentrent dans leur phase de mise en œuvre, ce qui devrait permettre de nombreuses créations d'emplois sur les projets phares du volet Energie ». La cérémonie de lancement de cette formation s'est déroulée en présence du Chef de la Coopération de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, du Ministre de l'Economie et des Finances, du Ministre de l'Energie et du responsable de l'Unité Chargée de la Politique de Développement des Energies Renouvelables (UC/PDER). Les délégations vont se retrouver le 2 juin prochain pour faire le point et remettre les attestations aux ayant droits. C'est à travers un communiqué de presse que cette initiative est rendue publique.
G. A.

Categories: Afrique

Plusieurs engins lourds réceptionnés à Parakou

Tue, 05/22/2018 - 17:57

Au total, 32 engins composés de 03 niveleuses Caterpillar 140 G, 02 bulles, 02 bulldozers Caterpillar D7H, 02 compacteurs à rouleaux, 02 pelles mécaniques 320 et 330, 02 chargeuses, 10 camions de 10 roues Renault, 02 portes engins, 01 camion foreurs de 150 mètres de profondeur, 03 camions vidangeurs, 02 camions citernes et 01 camion relais ont été réceptionnés ce samedi 19 Mai 2018, au profit de la municipalité de Parakou. Une première dans l'histoire de la cité des ‘'Koburu'' qui facilitera la réalisation de grands travaux de développement. Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé, très satisfait de cet important pas de développement, a salué la détermination, le pragmatisme, l'objectivité et le dynamisme des autorités politico-administratives de la commune de Parakou. « Soyez prêts à prendre des décisions, car c'est la qualité la plus importante d'un bon leader », a exhorté l'autorité préfectorale.
Le maire de la ville de Parakou, Charles Toko, a rappelé à l'assistance, l'importance du trio Gbadamassi – Adambi – Toko. Un trio capable de booster le développement de la troisième ville à statut particulier du Bénin.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le cri de détresse d'un enfant

Tue, 05/22/2018 - 14:43

Les enfants,parents et proches collaborateurs des personnes condamnées dans le cadre de ce qu'il convient d'appeler l'affaire des faux médicaments sont en détresse. En attendant le démarrage du procès en appel, votre journal relaie ici l'angoisse d'enfant dont le géniteur se trouve parmi les personnes incarcérées.
Lire

J'ai essayé de rester silencieuse et ne pas me prononcer sur le sujet but ENOUGH IS ENOUGH. Aujourd'hui ça fait 3 mois que mon père est enfermé à la prison de civile de Cotonou. Cet homme a donné 35 ans de sa vie à cette profession et à ce pays. Il a toujours lutter contre le commerce des faux médicaments, que ça soit contre ceux au marché ou certaines pharmacies qui se livrent aussi à ce commerce dans l'informel.
Un procès bogus, des preuves non existantes mais une condamnation, et oui c'est ça “mon” pays .

Tout ça parce que votre personne veut mêler les affaires à la filière pharmaceutique. Je n'en parle pas depuis parce que je connais le pouvoir des mots, la langue est une arme très puissante et il a des enfants. La seule chose que je lui dirai c'est que la fête des pères est dans 1 mois.

De lui à tous ces pharmaciens véreux qui aveuglés par l'argent avaient déjà commencé leur “jongleries” , Karma is a modafuckin bitch

Dieu vous voit et il n'aime pas l'injustice.

Abikê Faoziath ADEBO
Écrit et publié sur FB

Categories: Afrique

L'élaboration du budget du Cos-Lepi démarre ce mardi

Tue, 05/22/2018 - 14:08

Les membres du Cos-Lepi se retrouvent ce mardi 22 Mai 2018 en plénière pour démarrer l'élaboration du budget de la structure en charge de l'actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lepi). Un budget qui prendra en compte, comme par le passé, les dettes de la structure via ses prestataires, la gestion du personnel et le budget fonctionnel de l'Ant (Agence national de traitement).
Dans le processus d'actualisation de la liste électorale permanente informatisée, l'équipe présidée par Janvier Yahouédéou s'inspirera des données techniques des équipes précédentes.
Le député Guy Mitokpè et le directeur général de l'Insae ont prêté serment ce matin devant les sages de la cour constitutionnelle.

F. A. A.

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L'Uac abrite les travaux du 30ème congrès

Tue, 05/22/2018 - 13:13

Les membres de l'Association internationale de pédagogie universitaire ont démarré, ce lundi 21 mai, à l'amphi Idriss Deby Itno, les travaux du 30e congrès de leur organisation. Le thème de la rencontre porte sur ‘'l'enseignement supérieur et sa pertinence aujourd'hui''.

Au cours de ce congrès, les universitaires auront à partager des expériences, dans le but d'analyser les obstacles à la réalisation des objectifs à atteindre. Il s'agit également, d'aborder les causes des crises tout en situant la responsabilité des acteurs pédagogiques et de toutes structures opérant dans le secteur de l'enseignement de la pédagogie. Pour le recteur Maxime da Cruz, l'Université d'Abomey Calavi vit des difficultés, des influences et des mutations qu'il faut gérer. Il y a des événements qui impactent négativement et du coup remettent en cause l'organisation structurelle de l'Université. Les conséquences de ces évènements modifient le plus souvent le niveau de performance que l'Uac croyait avoir atteint, a-t-il ajouté. Il a invité les participants à réfléchir sur ces dysfonctionnements, dans le but d'apporter des solutions pour mieux appréhender les méthodologies d'enseignement et d'apprentissage. Le vice-président de l'Association internationale de pédagogie universitaire, Aziz Attahir, s'est penché sur l'enseignement dans les pays subsahariens. Pour lui, enseigner dans ces pays, c'est prendre des risques parfois vitaux. « Souvent, les mots caractérisent mal ces situations, en laissant croire que la route du pire vers le meilleur est linéaire et balisée », a-t-il souligné.
Ce congrès qui va se dérouler sur quatre jours sera meublé de débats sur plusieurs sujets à travers 160 communications, 6 symposiums et 6 ateliers.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

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