Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 17 juillet 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- Mesures normatives
I-I. Création de l'Agence béninoise de Protection civile, approbation de ses statuts et détachement auprès d'elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers.
L'Agence nationale de Protection civile et le Groupement national des Sapeurs-pompiers sont deux structures concourant toutes à la mise en œuvre de la politique de l'Etat en matière de protection civile.
La cartographie des différents aléas, la connaissance des risques quotidiens et l'anticipation sur les nouveaux risques constituent des défis qui nécessitent un travail en synergie.
Une réforme du secteur de la protection civile s'est avérée indispensable, pour plus d'efficacité, avec la mutualisation des moyens et des ressources. L'objectif visé est de permettre aux équipes de s'affranchir de la posture de gestionnaire des risques et catastrophes pour s'inscrire dans la dynamique d'être des acteurs de réduction des risques de catastrophe.
C'est pourquoi, le Conseil a autorisé la création de l'Agence béninoise de Protection civile et approuvé ses statuts. Elle est placée sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique.
Pour rendre efficace cette réforme, il a été décidé du détachement auprès de cette agence, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers. Ceux-ci continueront de bénéficier de leurs droits à l'avancement et à la retraite conformément aux textes de leur corporation d'origine mais seront soumis aux règles propres à l'Agence pour ce qui concerne leur emploi.
Enfin, un plan de recrutement progressif sera mis en œuvre pour doter la nouvelle structure d'un personnel dédié, qualifié et apte à affronter les défis émergents notamment les risques liés au développement technologique et industriel.
I-2. Création du Fonds d'Investissement et de Garantie des Petites et Moyennes Entreprises et approbation de ses statuts.
Il s'agit d'un établissement financier à caractère bancaire qui bénéficie d'une dotation initiale de cinq (5) milliards de FCFA. Il vient compléter le dispositif de promotion et de développement des micro, petites et moyennes entreprises ou industries. La finalité est de leur faciliter l'accès aux crédits, d'une part et d'apporter aux banques et institutions de microfinance, des solutions en matière de couverture des risques qu'elles prennent, d'autre part.
Aussi, importe-il de souligner qu'un tel mécanisme de garantie des crédits destiné aux PME/PMI contribue notablement à pallier la principale défaillance qui handicape leur développement, en l'occurrence le manque de sûretés. Dès lors, les garanties de crédit, en permettant le partage du risque avec les prêteurs, offrent un accès au financement à des entreprises ne disposant pas d'un historique de crédit suffisant.
Au titre d'autres mesures normatives, le décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale de l'Aviation civile a été également adopté.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Contractualisation pour la réalisation de forages d'exploitation dans le cadre du Projet d'alimentation en eau potable dans les villes de Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki.
Au total, cent dix-huit (118) forages d'exploitation et onze (11) piézomètres seront réalisés dans ces villes en vue d'augmenter le niveau de production pour renforcer la fourniture d'eau potable aux populations.
A cet effet, les études d'avant-projet sommaire ont été déjà réalisées et les études techniques détaillées engagées.
Les appels d'offres relatifs à l'exécution de ces projets s'étant révélés infructueux, le Conseil a autorisé la contractualisation avec des sociétés expérimentées ayant déjà fait leurs preuves pour l'exécution des travaux, à charge pour le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines de veiller au respect des délais contractuels.
II-2. Acquisition d'équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du plan triennal 2022-2024 de la Société nationale de Mécanisation agricole (SoNaMA) S.A.
Dans le cadre de l'amélioration des performances de notre agriculture avec en perspective de meilleurs rendements, le Gouvernement a mis en place en 2021, le Programme national de développement de la mécanisation agricole, le Programme national de développement de l'irrigation et créé la SoNaMA S.A.
Le volet mécanisation a permis de déployer plusieurs milliers de kits tracteurs et motoculteurs avec des résultats encourageants.
Tenant compte des besoins exprimés par les producteurs bénéficiaires, des attentes pour les grandes plantations sans oublier l'engouement pour les nouvelles filières promues par le Gouvernement, il s'est avéré important de compléter le parc de la SoNaMA S.A. par l'acquisition de 2.900 kits d'équipements agricoles au titre de l'année 2024.
Il s'agit notamment de tracteurs et motoculteurs, de remorques, semoirs conventionnels, outils de préparation du sol et d'installation de cultures, de semoirs semis directs.
Seront également acquis, des équipements complémentaires nécessaires pour l'essouchage, des broyeurs forestiers et de végétaux, des outils agricoles attelés, des matériels de désherbage, des planteuses d'ananas, des chargeurs frontaux, de petits outillages, des pièces détachées ainsi que divers autres équipements pour la production animale, halieutique et post-récolte.
Ces acquisitions représentent un investissement de plus de 21 milliards de FCFA du budget national.
II-3. Renforcement de la production et de la retransmission des événements sportifs et culturels.
Après la construction de 22 stades modernes omnisports dans nos communes, le Gouvernement avait acquis une unité de production et de diffusion de contenus sportifs dotée de moyens modernes dont un car régie neuf de production en haute définition de 10 caméras (précâblé pour 12) ainsi que cinq unités mobiles en vue de la captation des événements sportifs, culturels et des manifestations officielles dans les standards internationaux.
Pour faire face à la nécessité d'avoir une liaison fiable s'agissant de la retransmission en direct des matchs dans ces stades et de renforcer les outils techniques de cette unité de production, il y a lieu, en plus de la disponibilité de la connexion internet, d'acquérir des équipements complémentaires pour la production simultanée des matchs.
Lesdits équipements comprennent notamment des outils de maintenance préventive, des kits de stockage et de montage vidéo, des systèmes de transmission dédiés.
II-4. Contractualisation pour la réalisation des travaux de resurfaçage de la route Biro-Pèrèrè.
Les travaux de réhabilitation de la route N'dali-Nikki-Chicandou, longue de 77 km, sont actuellement en cours.
Il convient de soutenir la dynamique des activités économiques et d'améliorer la mobilité des populations sur l'axe Biro-Pèrèrè long de 13,20 km, qui est une bretelle importante de la route en chantier. C'est à cette fin que le Conseil a marqué son accord pour qu'il y soit procédé aux corrections nécessaires sur ce tronçon, afin de capitaliser les investissements consentis pour éviter la détérioration totale du corps de chaussée qui présente déjà de sérieuses dégradations.
A cet effet, l'entreprise en charge de la réhabilitation de la route N'Dali-Nikki-Chicandou a été retenue dans un souci d'optimisation et de gain de temps, les travaux devant être achevés dans un délai de 8 mois.
II-5. Elaboration d'un modèle de contrat-type d'exploitation d'or.
Les activités de recherches menées par diverses sociétés ont révélé un potentiel en or susceptible de faire l'objet d'exploitation au point de susciter l'intérêt, pour cette ressource minière, des opérateurs qui y ont travaillé dans les départements de l'Atacora (Perma), de la Donga (Tansa) et de l'Alibori (Yankpa).
Dans le but de permettre à notre pays de disposer d'un cadre harmonisé et transparent qui favorise la préservation des intérêts de l'Etat, le Gouvernement a décidé de recourir à un modèle de contrat-type d'exploitation d'or.
Le Conseil a donc autorisé la contractualisation avec un cabinet expérimenté pour l'élaboration de ce référentiel qui servira de cadre juridique du partenariat entre l'Etat et les sociétés minières.
II-6. Mission de maîtrise d'œuvre complète dans le cadre du projet de construction de centres intégrés économique, social et numérique.
Pour rappel, la mise en œuvre du Programme de filets de protection sociale productifs a pour objectif de réhabiliter les infrastructures existantes en vue de les conformer aux normes, dans leur mission de délivrance des services et prestations sociales. Il intègre la construction de nouvelles infrastructures afin d'accroître leur nombre pour faciliter l'accès des populations aux services sociaux de base.
Le Programme envisage également la modernisation de l'environnement de prise en charge des vulnérabilités par la transformation des centres de promotion sociale en guichets uniques de protection sociale.
Enfin, il vise, de par son contenu, à soutenir la capacité de production et d'autonomisation des ménages pauvres extrêmes de même que ceux victimes de chocs divers aux fins de leur relèvement économique à travers l'appui et l'accompagnement financier progressif pour le développement d'activités génératrices de revenus.
Une analyse plus englobante permet d'envisager la mutualisation des services sociaux et les services postaux créant ainsi les centres intégrés économique, social et numérique. Ces centres offriront dans un même environnement des services et des prestations aux populations tout en développant un microcosme convivial pour combler certains besoins non satisfaits.
Cette première phase prend en compte la construction de 35 centres composés de Guichets uniques de Protection sociale (GUPS) et des agences de la Poste du Bénin, dans 26 communes réparties dans les 12 départements.
Le Conseil a marqué son accord en vue de la contractualisation avec un cabinet chargé d'en assurer la maîtrise d'œuvre complète.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique, l'organisation à Cotonou :
du 1er congrès de la Société africaine des infirmiers et techniciens anesthésistes et du 4ème congrès de l'Association des infirmiers et sage-femmes anesthésistes réanimateurs du Bénin, du 18 au 20 juillet 2024 ;
du 5ème Forum international de la Démocratie participative en Afrique, de l'Observatoire international de la Démocratie participative, du 8 au 10 août 2024 ; ainsi que la participation du Bénin :
– à la 46ème session des comités consultatifs interafricains en juillet 2024 à Libreville, au Gabon, et au 22ème Concours d'agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du CAMES, en novembre 2024, à Conakry en Guinée ;
– aux célébrations marquant les 25 ans de coopération militaire bénino-belge en Belgique et au Bénin, du 17 juillet au 3 août 2024.
Fait à Cotonou, le 17 juillet 2024,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki. Ces communes du Bénin bénéficieront bientôt de forages d'exploitation dans le cadre du Projet d'alimentation en eau potable dans les villes. Pour leur réalisation, le Conseil des ministres a autorisé, mercredi 17 juillet 2024, la contractualisation avec des sociétés expérimentées.
Au total, cent dix-huit (118) forages d'exploitation et onze (11) piézomètres seront réalisés dans ces villes de Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki en vue d'augmenter le niveau de production pour renforcer la fourniture d'eau potable aux populations, a annoncé le gouvernement à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 17 juillet 2024.
Selon le Conseil, les études d'avant-projet sommaire ont été déjà réalisées et les études techniques détaillées engagées.
« Les appels d'offres relatifs à l'exécution de ces projets s'étant révélés infructueux, le Conseil a autorisé la contractualisation avec des sociétés expérimentées ayant déjà fait leurs preuves pour l'exécution des travaux, à charge pour le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines de veiller au respect des délais contractuels ».
M. M.
En Conseil des ministres, ce mercredi 17 juillet 2024, le gouvernement béninois a marqué son accord en vue de la contractualisation avec un cabinet chargé d'assurer la mission de maîtrise d'œuvre complète dans le cadre du projet de construction de centres intégrés économique, social et numérique.
Le gouvernement béninois a prévu la mise en œuvre du Programme de filets de protection sociale productifs. Ce programme a pour objectif « de réhabiliter les infrastructures existantes en vue de les conformer aux normes, dans leur mission de délivrance des services et prestations sociales ». Selon le Conseil des ministres « il intègre la construction de nouvelles infrastructures afin d'accroître leur nombre pour faciliter l'accès des populations aux services sociaux de base ».
« Le Programme envisage également la modernisation de l'environnement de prise en charge des vulnérabilités par la transformation des centres de promotion sociale en guichets uniques de protection sociale », informe le Conseil des ministres. L'objectif aussi est de « soutenir la capacité de production et d'autonomisation des ménages pauvres extrêmes de même que ceux victimes de chocs divers aux fins de leur relèvement économique à travers l'appui et l'accompagnement financier progressif pour le développement d'activités génératrices de revenus ».
« Une analyse plus englobante permet d'envisager la mutualisation des services sociaux et les services postaux créant ainsi les centres intégrés économique, social et numérique. Ces centres offriront dans un même environnement des services et des prestations aux populations tout en développant un microcosme convivial pour combler certains besoins non satisfaits », informe la même source.
La première phase prend en compte la construction de 35 centres composés de Guichets uniques de Protection sociale (GUPS) et des agences de la Poste du Bénin, dans 26 communes réparties dans les 12 départements. Un accord sera signé avec un cabinet chargé d'en assurer la maîtrise d'œuvre complète.
A.A.A
Le gouvernement a autorisé, en conseil des ministres du mercredi 17 juillet 2024, l'acquisition d'équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du plan triennal 2022-2024 de la Société nationale de Mécanisation agricole (SoNaMA) S.A.
2.900 kits d'équipements agricoles au titre de l'année 2024 seront acquis sur financement du budget national. Il s'agit notamment de tracteurs et motoculteurs, de remorques, semoirs conventionnels, outils de préparation du sol et d'installation de cultures, de semoirs semis directs.
« Seront également acquis, des équipements complémentaires nécessaires pour l'essouchage, des broyeurs forestiers et de végétaux, des outils agricoles attelés, des matériels de désherbage, des planteuses d'ananas, des chargeurs frontaux, de petits outillages, des pièces détachées ainsi que divers autres équipements pour la production animale, halieutique et post-récolte », a indiqué le Conseil des ministres du 17 juillet 2024.
Ces acquisitions d'équipements agricoles s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration des performances de notre agriculture avec en perspective de meilleurs rendements, le Gouvernement a mis en place en 2021, le Programme national de développement de la mécanisation agricole, le Programme national de développement de l'irrigation et créé la SoNaMA S.A.
Elles tiennent également compte des besoins exprimés par les producteurs bénéficiaires, des attentes pour les grandes plantations sans oublier l'engouement pour les nouvelles filières promues par le Gouvernement.
« Il s'est avéré important de compléter le parc de la SoNaMA S.A. par l'acquisition de 2.900 kits d'équipements agricoles au titre de l'année 2024 », a précisé le communiqué du Conseil des ministres.
M. M.
GOZEM Bénin a organisé une journée porte ouverte le vendredi 12 juillet 2024, au profit des créateurs de contenus et des influenceurs sur les réseaux sociaux. Les services développés par la société spécialisée dans le transport et le Ecommerce ont été exposés à ces influenceurs qui à leur tour, iront informer leurs différentes communautés.
Influenceurs et créateurs de contenus désormais au cœur de l'activité de GOZEM. Suites aux nombreuses plaintes enregistrées sur la toile, l'administration de GOZEM a organisé une journée porte ouverte en leur intention. Une bonne quarantaine d'entre eux ont participé à la journée qui a eu pour cadre, le siège de la direction générale à Cotonou, le vendredi 12 juillet 2024.
Le directeur général adjoint de GOZEM a présenté au cours de la séance d'échanges qui a précédé la visite guidée, les services de GOZEM. Il s'agit selon Ange AMEGNIKOU, du Transport, le service de Food, le Ecommerce, la Billetterie, et le service de Coursier. Le Transport à l'en croire, est subdivisé en trois sous services à savoir, le taxi-moto communément appelé ‘'zémidjan'', qui est un service de base, le tricycle et le taxi.
L'objectif de la rencontre, dira le directeur général adjoint, est d'amener ces influenceurs et créateurs de contenus, à s'imprégner des efforts que l'administration de GOZEM déploie au quotidien pour fournir non seulement des services de qualité aux utilisateurs, mais aussi et surtout, de les améliorer. « Les retours que ces influenceurs font, ont été pris en compte pour pouvoir améliorer ce qui se fait au jour le jour pour la communauté », a rappelé Ange AMEGNIKOU.
Les influenceurs et créateurs de contenu ont visité au cours de la journée, les services de coaching, l'onboarding, et le service client ou service support. Selon les explications de Mélinda PRUDENCIO, agent à GOZEM, l'onboarding est le premier service qui accueille les Champions dès qu'ils arrivent à GOZEM. Là se déroulent les opérations de vérification du permis de conduire, la carte grise, le véhicule lui-même, etc. Après cette étape de vérification, suit celle de l'enregistrement du Champion.
Au niveau du Coaching, l'on s'occupe du traitement des plaintes, des requêtes et de tout ce qui peut advenir lorsque le Champion se retrouve sur la route (panne, plainte, etc).
Enfin, le service client ou service support est ce service qui reçoit toutes les requêtes, plaintes, avis positifs, commentaires, demande de renseignement, etc, a expliqué Mélinda PRUDENCIO.
« La vérité n'a pas besoin d'un avocat, les preuves sont là. Mes impressions sont très bonnes. C'est la première fois que nous assistons à cette journée porte ouverte. Les responsables ont eu le temps de tout expliquer de long en large, et les dispositions prises pour que les plaintes ne surviennent plus dans les jours à venir », a confié le président Djangoun, l'un des créateurs de contenu les plus influents au Bénin. Les preuves à GOZEM d'après lui, c'est cette jeunesse dynamique qui s'efforce chaque jour pour satisfaire les clients. « Lorsque vous appelez un Champion, vous constatez que c'est un jeune qui vient. Au niveau de l'administration, du plus petit agent au plus grand responsable, ce n'est que des jeunes », a-t-il ajouté fier de GOZEM ; « une maison de jeunes, qui encourage la jeunesse et qui fait la promotion de la jeunesse ». Chose rare au Bénin selon le président Djangoun.
Au Bénin depuis environ 05 ans, GOZEM selon le directeur général adjoint, dispose à son actif, de 2000 Champions pour 2000 motos déployées, 150 tricycles, et une centaine de voitures dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Bohicon, Abomey, Parakou, et Natitingou.
F. A. A.
L'inscription est ouverte dès ce mercredi 17 juillet aux enseignants de la maternelle et du primaire désireux de participer à l'Université de Vacances, édition 2024.
L'Université de Vacances, édition 2024 aura lieu en deux vagues dans la période du 05 au 16 août 2024 à Bembèrèkè.
Les enseignants de la maternelle et du primaire désireux d'y participer sont invités à s'inscrire du 15 au 24 juillet 2024, en ligne sur le lien https://www.infrebenin.org/actualites/universit%C3%A9-de-vacances-2024.html
Le dossier d'inscription est composé de : un formulaire d'inscription (à renseigner en ligne) ; un récépissé de versement d'une somme de dix mille (10.000) Francs CFA de frais d'inscription dans le compte TRESOR PUBLIC Numéro BJ6600100100000104754857 intitulé INFRE MEMP (à soumettre en ligne).
Selon le communiqué du Ministre des enseignements maternel et primaire en date du 15 juillet, les références de la quittance de versement des frais d'inscription au Trésor public seront d'une grande utilité pour l'inscription en ligne.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE DU MINISTRE
C'était dans les coulisses depuis quelques jours. Ce mercredi 17 juillet 2024, c'est désormais officiel. Andréas Hountondji quitte Caen et s'engage avec le club anglais Burnley.
Un peu plus de cinq ans après son arrivée au centre de formation du Stade Malherbe Caen, Andréas Hountondji ouvre une nouvelle page dans sa carrière de footballeur dès ce mercredi. L'international béninois s'est en effet engagé avec Burnley, club anglais situé non loin de Manchester. Il a paraphé un contrat de quatre ans.
"J'ai choisi de venir à Burnley en raison du grand intérêt manifesté. C'est un club qui donne des opportunités aux jeunes joueurs, c'est donc l'une des principales raisons pour lesquelles j'ai choisi d'être ici, et j'aime le football anglais", a-t-il déclaré à la signature de son contrat.
Révélation de la Ligue 2 BKT lors de son prêt à Rodez, Andréas Hountondji a inscrit 16 buts et délivré 7 passes décisives sous les couleurs du RAF. Selon nos informations, le club de D2 Anglaise, relégué de Premier League, a déboursé pas moins de 5 millions d'euros, associé à un montant équivalent à 15 % sur une éventuelle future revente, pour le SMC.
J.S
L'ex Directeur général de l'Agence Béninoise de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA), Epiphane Sètondji Hossou, l'un de ses collaborateurs et un exportateur d'ananas ont comparu, lundi 15 juillet 2024, devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), dans le dossier des ananas béninois rappelés des supermarchés en France.
En détention provisoire dans le dossier des ananas béninois rappelés de France, Epiphane Sètondji Hossou, l'ex Directeur général de l'Agence Béninoise de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA), l'un de ses collaborateurs et un exportateur d'ananas sous convocation, ont comparu devant la CRIET, dans le dossier des ananas béninois rappelés des supermarchés en France.
Les prévenus sont poursuivis pour « abus de fonction et fausse attestation ».
A la barre, lundi 15 juillet 2024, l'ex DG de l'ABSSA a plaidé non coupable.
Epiphane Sètondji Hossou et ses deux co-accusés ont rejeté les faits mis à leur charge. Me Raymond Gbessemehlan et Me Omer Sylvain Tchiakpè assurent la défense de l'ex DG de l'ABSSA au procès.
La Cour a renvoyé le dossier au lundi 22 juillet 2024.
Les faits remontent au 1er juin 2024. 250 cartons soit 3,35 tonnes d'ananas fruits du Bénin ont été retirés des rayons de supermarchés en France pour ‘' concentration élevée de résidus de pesticide''. Dans la foulée, le DG de l'ABSSA a été suspendu de ses fonctions le 28 juin 2024 pour ‘'faute lourde''. Il sera placé en garde-à-vue avant d'être déposé en prison.
M. M.
Dans un esprit d'écoute et de dialogue, plus de 150 représentants de 30 pays et organisations internationales se sont réunis à Berlin le 16 juillet 2024, à l'occasion de la 5ème Assemblée générale de l'Alliance Sahel. Des représentants des pays du Sahel ont également participé à l'évènement.
Dans son discours, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, ministre mauritanien de l'Economie et du Développement Durable, a rappelé aux participants que le Sahel continue à faire face à des défis complexes et multiples qui affectent la paix, la sécurité et le développement. Il a également souligné l'importance d'un engagement continu et d'un soutien international pour aider les populations de la région à assurer leur sécurité alimentaire et à renforcer leur résilience face au changement climatique et à la crise des réfugiés.
Au cours de l'Assemblée générale, les membres de l'Alliance Sahel ont réitéré leur engagement collectif à répondre aux priorités de développement de la région. Malgré la complexité de la situation, les membres ont exprimé leur volonté de rester engagés à long terme auprès des populations des pays du Sahel, en mettant l'accent sur la jeunesse. Dans ce contexte, les membres de l'Alliance ont financé des projets de développement, pour un montant total de près de 23 milliards d'euros, avec l'éducation, l'emploi et la jeunesse comme secteur d'intervention important.
De 2017 à 2022, grâce au soutien des membres de l'AS,
– 22,5 millions de personnes ont bénéficié d'un soutien aux moyens de subsistance
et/ou d'une assistance alimentaire,
– 8 millions de personnes ont bénéficié d'un meilleur
accès aux services d'approvisionnement en eau potable et
– plus de 5 millions d'enfants ont été vaccinés.
– En outre, 1,5 million de personnes ont bénéficié d'une formation professionnelle et/ou de renforcement de leurs compétences.
Cette 5ème Assemblée générale était présidée par la ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze. Dans son discours d'ouverture, Madame la ministre Schulze a souligné que « depuis la dernière Assemblée générale de l'Alliance Sahel, qui s'est tenue à Nouakchott en juillet dernier, la région a connu de profonds changements politiques et les défis continuent d'être gigantesques : changement climatique, gouvernance, chômage, terrorisme et désertification. Dans toute la région, j'ai pu constater que notre soutien parvient jusqu'aux populations. Tous les efforts que nous déployons sont justifiés pour chaque nouvelle personne qui bénéficie d'une éducation, qui peut mieux s'adapter aux effets du changement climatique ou qui peut nourrir sa famille. Je suis convaincue qu'en ces temps difficiles, il est particulièrement important de poursuivre notre engagement et notre dialogue. Au cours de mon second mandat en tant que présidente de l'Alliance Sahel, je souhaite tout particulièrement être à l'écoute de la jeune génération sahélienne et me concentrer sur l'amélioration de l'éducation et de la formation des jeunes dans cette région. »
Priorités réaffirmées et nouvelles initiatives
Dans un effort concerté pour renforcer leur impact, à l'échelle, les membres de l'Alliance Sahel s'emploient actuellement à faire progresser des initiatives conjointes centrées sur trois priorités stratégiques* :
1-créer des opportunités d'emploi et de revenus pour les jeunes par l'éducation, la formation, le développement des compétences et l'entrepreneuriat ;
2- renforcer la résilience aux chocs, notamment par la protection sociale, la restauration des écosystèmes et la sécurité alimentaire ;
3- promouvoir le développement territorial et l'accès aux services de base.
Un nouveau partenariat entre la Banque mondiale et l'Allemagne a été instauré pour mobiliser des ressources en faveur de l'initiative régionale commune RELANCE, qui vise à soutenir l'éducation et le développement des compétences.
« La complexité et l'urgence des défis auxquels est confronté le Sahel exigent une collaboration constructive entre les partenaires du développement et les autres parties prenantes clés », a déclaré Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et Centrale, reconnaissant le pouvoir de transformation du partenariat lorsque de nouvelles idées, perspectives et expériences sont combinées avec les ressources financières nécessaires. « Nous devons innover et intensifier nos efforts collectivement pour pérenniser les acquis du développement, renforcer la résilience des populations et les faire sortir des situations d'extrême pauvreté au Sahel ».
Les membres de l'Alliance Sahel ont également salué la création du Fonds fiduciaire pour le Sahel et les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, qui servira de nouveau véhicule de financement pour soutenir les initiatives conjointes et les approches coordonnées. Des efforts sont engagés pour promouvoir d'autres initiatives conjointes, en particulier pour renforcer la résilience aux chocs.
Après l'Assemblée générale, un échange a été organisé dans l'après-midi avec des organisations de la société civile et des gouvernements locaux des pays du Sahel. Les membres de l'Alliance Sahel y ont reconnu le rôle essentiel des organisations de la société civile (OSC) et des acteurs locaux dans la promotion de la paix, du développement et de la cohésion sociale dans la région du Sahel. Ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer les partenariats avec les OSC et à soutenir leurs efforts pour autonomiser les communautés et promouvoir les droits humains.
Lors de la conclusion de l'Assemblée, l'assemblée a confirmé la ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du Développement pour une deuxième année à la présidence de l'Assemblée générale de l'Alliance Sahel et, de même, a confirmé le mandat du Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et Centrale à la présidence du Comité de pilotage opérationnel pour une troisième année.
Ces trois priorités ont été reconfirmées pour l'année à venir.
Recommandations des membres de l'alliance Sahel lors de la 5e Assemblée générale
1. Renforcer le dialogue sur les priorités de développement du Sahel.
2. Soutenir l'engagement et faire progresser les priorités stratégiques de l'Alliance Sahel par des initiatives conjointes.
3. Reconnaître le rôle important des organisations de la société civile (OSC) dans la promotion de la paix, de la redevabilité et du développement dans la région du Sahel.
4. Intégrer l'expansion de l'instabilité (spillover) du Sahel vers les pays côtiers de la région dans la réflexion stratégique de l'Alliance Sahel
Retour sur la 5ème Assemblée générale de l'Alliance Sahel
Fédérant l'action de 27 partenaires bilatéraux et multilatéraux du développement (18 membres à part entière et 9 observateurs), l'Alliance Sahel est aujourd'hui le principal cadre de coordination renforcée des initiatives de coopération au développement dans le Sahel. (alliance-sahel.org) La 5ème Assemblée générale de l'Alliance Sahel, présidée par Mme Svenja Schulze, ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du Développement, s'est tenue à Berlin le 16 juillet 2024, avec une participation de haut niveau de ses membres et partenaires.
Source : www.alliance-sahel.org
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 17 juillet 2024, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Le programme international de Russie propose un vol gratuit et une chance de bien gagner sa vie même sans expérience de travail.
Changer sérieusement sa vie, maîtriser de nouveaux savoir-faire et bien gagner de l'argent en Russie - de telles possibilités propose aujourd'hui le programme international Alabuga Start. Les représentantes du beau sexe peuvent déménager gratuitement en pays et devenir des spécialistes hautement qualifiés, maîtrisant des compétences de gestion nécessaires. Quels horizons ouvre en plus le programme international et pourquoi il n'est disponible que pour les femmes est dans notre article.
Qui peut devenir participant du programme ?
Il y a quelques années, la ZES Alabuga a lancé le programme international Alabuga Start qui est aujourd'hui très populaire parmi les jeunes femmes du monde entier. L'essence du programme est de déménager gratuitement en Russie, où on propose aux jeunes femmes à l'âge de 18 à 22 ans de maîtriser des métiers demandés sur le marché du travail. Les participantes du programme passent une formation dans un court délai et commencent à travailler, à se développer et à gagner au début depuis 655 $. En fonction du développement des compétences, le salaire s' augmente.
Aujourd'hui, selon les organisateurs du programme, les participantes ont quatre filières de formation professionnelle : Opérateur de production, Service et hospitalité, Catering et Logistique.
« On invite les jeunes femmes sans expérience professionnelle aussitôt après avoir terminé 9 années à l'école. Le déménagement se fait aux frais de la société. Les jeunes femmes n'ont besoin que de rassembler un dossier de documents nécessaire, dit on à Alabuga. Pourquoi seulement les jeunes femmes ? Tout est facile : une série de métiers exige la minutie et la délicatesse de femme qui ne sont pas typiques pour les hommes ».
L'équipe de la ZES Alabuga assiste les futures participantes du programme depuis le moment du dépôt d'une demande. Les spécialistes des ressources humaines aident à collecter les documents et à obtenir un visa de travail, ils consultent, viennent chercher les participantes à l'aéroport et organisent le transfert jusqu'au lieu de résidence.
On garantit à toutes les participantes du programme un logement préférentiel dans des résidences d'Alabuga. Ils comprennent, à propos, des appartements complètement équipés avec des appareils électroménagers (réfrigérateur, lave- linge, cuisinière), des meubles (lits, placards, ensemble de cuisine) et une zone de travail éqiupée (bureau, chaise, table de nuit). Des terrains de sport, des parcs pour les promenades sont aussi aménagés sur le territoire des résidences.
Le logement pour le personnel de la ZES Alabuga se distingue non seulement par le confort, mais aussi par la sécurité : l'accès à la résidence se fait à travers le système Face ID et le territoire est surveillé 24h/7 jours.
Comment la carrière se développe-t-elle à Alabuga Start ?
Les participantes du programme Alabuga Start ne reçoivent pas seulement une formation en leur filière de travail, mais elles étudient également la langue russe, l'histoire de la Russie et l'initiation à la législation russe. À la fin de leur formation, les participantes obtiennent les certificats correspondants.
Les jeunes femmes suivent aussi une formation initiale dans le domaine de la filière choisie. Ainsi, par exemple, la filière professionnelle d'opérateur de production dure deux ans et consiste de quatre étapes. Les jeunes femmes commencent par des opérations simples de réparation et maintenance d'équipements technologiques.
Il est à noter que chaque 6 mois les participantes du programme ont la possibilité d'être promues au travail à la suite des réussites au travail et aux études. À la dernière étape, les jeunes femmes deviennent des techniciennes principales : elles dirigent une équipe, contrôlent un procédé industriel et respect des exigences de la sécurité industrielle, elles lisent aisément des dessins techniques et de la documentation technologique.
La formation dans les domaines du service et hospitalité et du catering dure également deux ans. En revanche, la logistique prend quatre ans en raison d'un programme de formation professionnelle plus sérieux et étendu, à la fin duquel les jeunes femmes obtiennent le permis de conduire des catégories A(III), B, C, D, E.
« Partir dans un autre pays n'est pas effrayant. Ce qui est effrayant, c'est de ne pas se trouver dans la vie »
Aujourd'hui, le programme est largement populaire parmi les jeunes femmes du monde entier. Les ressortissantes d'Ouganda, d'Éthiopie, du Nigeria, de Tanzanie, de Colombie et d'autres pays du monde sont déjà venues en Russie.
Les participantes elles-mêmes remarquent qu'elles n'ont pas regretté le chemin choisi. Ainsi, Victoria Kilani du Nigeria avoue que toute sa vie, elle a rêvé de visiter la Russie. « Mon voyage ici a commencé par la connaissance avec le personnel d'Alabuga, une petite visite guidée et l'installation aux résidences confortables. L'ambiance, là-bas, était très agréable et aimable. Il y a tous dans les résidences : une cuisine spacieuse, une chambre charmante et des terrains de sport, a partagé la jeune femme. L'adaptation ici n'a pas pris beaucoup de temps. Je me suis rapidement liée d'amitié avec mes colocataires, qui m'ont aidée à m'habituer à un nouveau rythme de vie ».
D'après elle, elle travaille maintenant en tant que gestionnaire dans un restaurant. Elle a tout un groupe de personnes dans sa soumission. « Je suis venue ici sans grandes connaissances dans ce domaine. J'ai commencé en cuisine, ensuite, j'ai été serveuse. Mon management a bien apprécié mon assiduité et on m'a proposé de m'essayer dans un nouveau rôle. Je me débrouille bien. Maintenant, j'aide les nouvelles participantes à grandir et à se développer ici ».
Aïrousalèm d'Éthiopie dit qu'elle a rejoint Alabuga Start pour maîtriser un nouveau métier : « On suit une formation sur un équipement industriel moderne et reçoit une expérience professionnelle, a communiqué la jeune fille. Je recommande de ne pas manquer la possibilité et de rejoindre le programme.
Elle avoue que ce n'était pas facile pour elle de déménager à des milliers de kilomètres, mais elle a réussi : « Évidemment, j'ai eu du mal à quitter la maison. J'ai beaucoup de frères et soeurs qui ont soutenu mon choix. J'ai réalisé seulement ici que partir dans un autre pays n'est pas effrayant. Ce qui est effrayant, c'est de ne pas se trouver dans la vie ».
Les conditions proposées par la société attirent un grand nombre de personnes. Beaucoup d'entre eux aimeraient rester en Russie pour toujours.
« Après la fin du programme, j'aimerais rester à Alabuga et profiter du maximum d'opportunités », avoue Redemptor d'Ouganda.
Je n'ai pas encore de telles opportunités de gagner autant d'argent à 20 ans dans mon pays. Ma soeur très bientôt terminera la 9-ème année à l'école. Elle a aussi l'intention de venir ici. Ce sera beaucoup plus facile pour elle et pour d'autres participantes. Après tout, nous sommes ici, et nous pouvons tout raconter et les aider à s'adapter ».
Environ 600 parties prenantes, provenant de plus de 30 pays d'Afrique et d'ailleurs, se sont réunies du 8 au 10 juillet lors de la première conférence EdTech de la Mastercard Foundation à Abuja, au Nigeria, pour discuter des technologies de l'éducation en vue d'un apprentissage résilient et inclusif en Afrique. Les participants sont parvenus à un consensus sur le fait que l'intégration de la technologie dans les systèmes d'apprentissage en Afrique est désormais une nécessité, et non plus un luxe. Organisée en partenariat avec le gouvernement fédéral du Nigeria, la conférence s'est conclue par un appel collectif à l'action sur 10 recommandations à l'intention des gouvernements et des autres parties prenantes de l'EdTech.
« Investir dans l'éducation en Afrique ne concerne pas seulement l'Afrique ; il s'agit plutôt d'investir dans le capital humain pour le monde entier. Il s'agit également de renforcer la résilience de nos systèmes d'apprentissage afin de mieux nous préparer aux chocs futurs, tels que la récente pandémie de COVD-19. C'est la raison pour laquelle la Mastercard Foundation s'est engagée à travailler avec des partenaires pour développer des initiatives dans le domaine de l'éducation et permettre des innovations qui favorisent l'intégration de la technologie dans les systèmes d'apprentissage », a déclaré Peter Materu, Chief Program Officer à la Mastercard Foundation, aux participants, tout en soulignant que l'éducation est la clé de la construction d'une société inclusive et résiliente et qu'il est urgent d'investir dans l'éducation pour qualifier les jeunes Africains.
Le ministre fédéral de l'éducation du Nigeria, le professeur Tahir Mamman, a déclaré que « la technologie n'est pas seulement un outil ; c'est une incitation puissante qui responsabilise les étudiants et ravive leur passion pour l'apprentissage ».
« L'inclusion est la pierre angulaire des EdTech », a ajouté Bosun Tijani, ministre fédéral nigérian des communications, de l'innovation et de l'économie numérique. Si nous ne parvenons pas à atteindre tous les apprenants, nous ne parviendrons pas à réaliser notre potentiel de révolution de l'éducation ».
Les participants ont proposé les recommandations suivantes pour guider la prise de décision au niveau national afin de faire progresser la construction d'un écosystème EdTech efficace en Afrique.
– Promouvoir l'innovation locale par le biais de politiques de soutien aux EdTech, les gouvernements étant des leaders, des facilitateurs proactifs et des consommateurs de contenus et de mécanismes de diffusion de qualité.
– Harmoniser les politiques intersectorielles en coordonnant les stratégies, les plans et les initiatives interministériels sur l'accès à l'éducation pour tous grâce à la technologie.
– Garantir l'infrastructure de base par une utilisation créative de ressources telles que les fonds de service universel pour investir dans l'électricité, l'internet, les appareils et l'infrastructure dédiée aux programmes d'éducation.
– Prendre des décisions à partir de données en investissant dans les systèmes et les capacités du gouvernement pour la collecte, l'analyse et la prise de décision en temps utile.
– Renforcer les capacités de prestation tout au long de la chaîne de valeur EdTech en formant les enseignants à l'utilisation des EdTech et en aidant les responsables des systèmes éducatifs à travailler avec des processus et des données basés sur les technologies.
– Systématiser l'intégration des EdTech en introduisant (là où elles n'existent pas) et en appliquant des normes claires et adaptées au contexte pour l'intégration des technologies dans les programmes d'enseignement.
– Guider l'innovation contextuelle par des lignes directrices claires et opportunes et des processus d'approbation du contenu, des outils et des licences afin d'encourager l'innovation, l'investissement et l'intégration de la technologie.
– Diversifier les parcours d'apprentissage pour les jeunes non scolarisés en développant des alternatives technologiques flexibles pour l'apprentissage, la certification accréditée et la réintégration dans le système éducatif formel.
– Réduire les obstacles à l'accès aux technologies de l'information et de la communication grâce à des partenariats stratégiques entre le secteur privé et le secteur public qui soutiennent des politiques réactives et fondées sur des données probantes, ainsi que des solutions abordables pour tous.
Intégrer l'inclusion réactive (égalité des sexes, personnes handicapées, réfugiés et personnes déplacées) dans les processus de politique et d'innovation, en mettant l'accent sur la diversité
En référence à l'Année de l'éducation 2024 de l'Union africaine, les discussions de la conférence ont porté sur l'état des EdTech en Afrique, l'évaluation des solutions technologiques aux défis éducatifs du continent, les données probantes, les collaborations, le financement et les possibilités d'exploiter les technologies émergentes pour accélérer l'acquisition de compétences par les jeunes, en particulier les jeunes femmes.
A ajouté Jamila Bio Ibrahim, ministre fédéral du développement de la jeunesse du Nigeria, a souligné la nécessité de donner la priorité à l'inclusion dans la réforme de l'éducation. « Toutes les voix, en particulier celles des jeunes femmes, doivent être prises en compte dans la formulation des politiques pour qu'elles soient efficaces », a-t-elle fait remarquer.
L'envoyé spécial de l'Union africaine pour la jeunesse, Chido Mpemba, a fait remarquer que « les innovations accessibles peuvent avoir une portée mondiale tout en étant profondément enracinées dans les besoins de la jeune population africaine ».
Des entrepreneurs EdTech dirigés par des Africains ont exposé leurs solutions lors de la conférence afin de démontrer comment les efforts visant à encourager une innovation éducative percutante peuvent déboucher sur l'avenir de l'apprentissage.
Les recommandations de la conférence ont été partagées lors du troisième forum ministériel sur les technologies de l'information et de la communication en Afrique, qui s'est tenu à l'issue de la conférence. Trois d'entre elles ont été classées prioritaires en vue d'une action concrète d'ici le prochain forum :
– Développer des stratégies et des politiques pour intégrer les technologies de l'information et de la communication dans les systèmes d'apprentissage.
– Améliorer la qualité des données sur l'éducation et les compétences analytiques qui les accompagnent pour une prise de décision fondée sur des données probantes.
– Relever le défi des enfants et des jeunes non scolarisés en Afrique, dont le nombre s'élève actuellement à 108 millions et ne cesse d'augmenter.
Par l'intermédiaire de son Centre pour l'enseignement et l'apprentissage innovants, la Mastercard Foundation s'associe stratégiquement pour encourager l'innovation, partager les meilleures pratiques, mener des recherches et organiser des événements tels que la conférence EdTech afin de faire progresser l'éducation inclusive, en particulier pour les apprenants mal desservis. S'exprimant sur la conférence qui vient de s'achever à Abuja, Joseph Nsengimana, directeur du Mastercard Foundation Centre for Innovative Teaching and Learning, a déclaré, "L'engagement collectif à faire progresser l'éducation grâce au pouvoir de la technologie promet de transformer considérablement le paysage éducatif, assurant ainsi que les jeunes Africains soient préparés pour l'avenir".
La prochaine conférence EdTech est prévue pour 2026, année du 20e anniversaire de la Mastercard Foundation.
A propos de la Mastercard Foundation
La Mastercard Foundation est une organisation caritative canadienne enregistrée et l'une des plus grandes fondations au monde. Elle travaille avec des organisations visionnaires pour faire progresser l'éducation et l'inclusion financière afin de permettre aux jeunes d'Afrique et aux communautés indigènes du Canada d'accéder à un travail digne et épanouissant. Créée en 2006 grâce à la générosité de Mastercard lorsque celle-ci est devenue une société publique. La Fondation est une organisation indépendante dont les politiques, les opérations et les décisions relatives aux programmes sont déterminées par son propre conseil d'administration et son équipe de direction. Il s'agit d'une organisation caritative canadienne enregistrée qui possède des bureaux à Toronto, Kigali, Accra et Nairobi, Kampala, Lagos, Dakar et Addis-Abeba.
A propos du centre de la Mastercard Foundation pour l'enseignement et l'apprentissage innovants
Le Centre pour l'enseignement et l'apprentissage innovants de la Mastercard Foundation (CITL) soutient la croissance d'un écosystème EdTech africain qui peut catalyser l'innovation et faire progresser les pratiques prometteuses dans l'utilisation des TIC dans l'apprentissage et l'enseignement au profit des apprenants, des éducateurs et des décideurs africains. Pour ce faire, il aide les pays d'Afrique à créer une approche d'apprentissage mixte et un réseau d'entreprises EdTech locales pour soutenir les apprenants à tous les niveaux.
La conférence EdTech de la Mastercard Foundation
La conférence EdTech de la Mastercard Foundation est un événement biennal organisé par le Centre for Innovative Teaching and Learning de la Fondation pour transformer l'avenir de l'apprentissage en Afrique en utilisant la technologie comme catalyseur. La conférence, dont le coup d'envoi a été donné en juillet 2024, vise à réunir les parties prenantes de l'EdTech pour partager les meilleures pratiques et accroître l'accès à une éducation pertinente, de qualité et inclusive en Afrique.
Un couple à moto a été percuté, lundi 15 juillet 2024, par la voiture d'un Klébé (aide-douanier) lancé contre un contrebandier. La mère de famille portait au dos un bébé qui est mort dans l'accident.
Lancée dans la course-poursuite d'un contrebandier, la voiture d'un Klébé (aide-douanier) a percuté une motocyclette à hauteur de Massè dans la commune d'Adja-Ouèrè.
Le couple sur la moto a été grièvement blessé. Leur bébé d'à peine 6 mois est mort dans l'accident. Selon les informations, le couple revenait de la vaccination avec le bébé lorsque l'accident est survenu.
Le drame est survenu, lundi 15 juillet 2024.
M. M.
Le gouvernement marocain et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé mercredi à Rabat, quatre accords de financement d'un montant total de 604 millions d'euros en faveur de la numérisation des universités, de la compétitivité des territoires et de la valorisation des forêts du Royaume.
Ces financements permettront de mettre en œuvre des programmes d'appui pour accompagner la transition des universités vers une dynamique plus digitale, entrepreneuriale et inclusive, pour améliorer la compétitivité territoriale et pour renforcer le développement intégré et durable des zones forestières, tout en finançant la construction d'une autoroute entre Guercif et Nador.
La cérémonie de signature a réuni le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim avec le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka ; le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui ainsi que Ryad Mezzour (Industrie et Commerce), Mohcine Jazouli (Investissement, Convergence et Évaluation des politiques publiques), Fouzi Lekjaa (ministre délégué chargé du Budget) et le directeur général de l'Agence nationale des eaux et forêts, Abderrahim Houmy.
« La signature de ces quatre accords est importante. Elle témoigne de l'excellence du partenariat entre le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement. Des relations historiques qui se poursuivent aujourd'hui », a déclaré le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
« Parce qu'ils agiront en synergie, ces quatre nouveaux projets auront un impact important. Les opérateurs économiques bénéficieront d'un meilleur climat des affaires, de compétences plus adaptées à leurs besoins et d'une plus grande mobilité et fluidité logistique qui les rendra plus compétitifs. Le tout dans une approche respectueuse de l'environnement. Ces opérations structurantes démontrent l'excellence de nos relations avec le Maroc, un pays qui avance à pas de géant sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a salué Achraf Tarsim.
D'un montant de 120 millions d'euros, le premier accord de prêt financera le Programme d'appui à la transformation pour une université digitale, entrepreneuriale et inclusive. Il soutiendra les objectifs du Plan d'accélération de la transformation de l'écosystème de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation (ESRI 2030) qui prend en compte les besoins des secteurs, introduit l'entreprenariat dans les cursus, inclut les territoires pour encourager l'excellence et l'innovation.
Le deuxième accord, d'un montant de 200 millions d'euros, mettra en place le Programme d'amélioration de la compétitivité territoriale. Il contribuera à dynamiser et à densifier les bases industrielles locales, à attirer davantage d'investisseurs et à créer plus d'emplois locaux.
Financée à hauteur de 200 millions d'euros, la troisième opération soutiendra la construction de l'autoroute Guercif-Nador, longue de 104 kilomètres. Elle permettra de renforcer la connectivité et l'attractivité de la région de l'Oriental en reliant le futur port de Nador West Med et la zone d'activité industrielle et logistique de Betoya.
Le quatrième accord, d'un total de 84 millions d'euros, permettra de lancer le Projet d'appui au développement intégré et durable des zones forestières. Il agira non seulement sur le cycle de l'eau en période de grande sécheresse mais renforcera également les chaînes de valeur, soutiendra l'entreprenariat forestier et aquacole et préservera la biodiversité, tout en améliorant les capacités de séquestration du carbone.
La Banque africaine de développement intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Elle intervient dans les secteurs clés de la santé, du développement humain, de l'eau, de l'agriculture, de l'énergie, des transports, et de la finance.
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 31 pays africains et dotée d'un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.
Source : Banque africaine de développement
Les évasions de détenus sont devenues monnaie courante et appellent à la mise en place de surveillance électronique. Le Bénin peut aller à l'école des pays qui ont opté pour le bracelet électronique.
Les faits sont récents. Deux policiers ont été placés en détention à Natitingou le 11 juillet 2024 à la suite de l'évasion d'un détenu de la prison civile. Le fugitif a quitté le Centre Hospitalier Départemental de l'Atacora (CHD Atacora) où il était admis pour des soins.
Le cas n'est pas isolé. Au Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM de Cotonou), l'ex maire de la commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada, s'est évadé dans la nuit du 18 mars 2022, alors qu'il purgeait une peine de 6 ans de prison dans un dossier de bradage de domaine public.
Des évasions ont été enregistrées même dans des maisons d'arrêt comme ce fut le cas à la prison civile d'Abomey-Calavi en 2021 ou encore la tentative d'évasion à la prison civile d'Apkro-Missérété en mai 2024.
La récurrence des évasions suivie d'arrestation de policiers appellent à repenser la surveillance des détenus.
Avec les nouvelles technologies et la digitalisation, l'installation d'un système de surveillance électronique dans les lieux pénitentiaires s'impose.
Plusieurs technologies existent dans le cadre de la mise en place de la surveillance électronique. La plus connue est le bracelet électronique, qui contient une puce électronique pouvant être repérée à distance, grâce à un système de géolocalisation (GPS), par les autorités policières ou pénitentiaires. Ce dispositif ne peut pas être facilement retiré ou désactivé par la personne sous surveillance car l'autorité de surveillance reçoit une alarme le cas échéant.
Le dispositif est souvent placé à la cheville ou à la main et permet d'avoir à l'œil le détenu. Plusieurs pays dont les Etats-Unis (depuis 1983), la Suède (1994), les Pays-Bas (1995), la France (1996), la Belgique (1998), le Canada (depuis 1999) expérimentent cette forme de surveillance. Le Bénin doit aller à l'école de ces pays.
M. M.
La gastronomie marocaine a été élue meilleure du monde après un vote des internautes sur Instagram. Le concours a été lancé par Pubity, une des plus grandes pages d'actualités et de divertissement de ce réseau social.
La culture séculaire du Royaume continue de briller dans les quatre coins de la planète. Cette fois-ci, c'est la gastronomie marocaine qui a été à l'honneur après avoir remporté le concours des meilleures cuisines du monde devant une liste de plusieurs pays.
C'est la page Instagram Pubity, avec 39 millions d'abonnés, qui a organisé ce concours. Les organisateurs ont dressé une liste de 36 pays connus pour leurs gastronomies. Parmi eux il y a, entre autres, l'Italie, l'Inde, le Japon, l'Espagne, le Mexique, la Turquie ou encore la France. Et ce sont les internautes qui élisaient un vainqueur à chaque tour de ladite compétition.
La cuisine marocaine est venue à bout de celles du Nigeria au premier tour, de l'Afrique du Sud au second tour (quart de finale) avant d'affronter à la gastronomie Italienne. Sans surprises, c'est le Maroc qui a remporté la demi-finale face au Japon.
La gastronomie royale s'est retrouvée au dernier tour face au Mexique. Deux cuisines particulièrement épicées. Mais au final, c'est le Royaume qui a triomphé avec pas moins de 2.5 millions de votes.
“Nos fans ont voté pour la cuisine marocaine en tant que “meilleure cuisine du monde” avec près de 60% contre 40% par rapport au Mexique”, lit-on sur la publication de Pubity. Et pour l'annonce du gagnant, c'est le célèbre chef Gordon Ramsay qui s'en est chargé à travers une vidéo.
“Après des millions de votes, la meilleure cuisine de la planète est la cuisine marocaine. Elle a été sacrée championne. Félicitations à la cuisine marocaine”, a déclaré Ramsay.
Ce dernier est également revenu sur sa dernière expérience au Royaume : “Lors de mon dernier séjour au Maroc, dans les montagnes de l'Atlas avec les Berbères, j'ai eu la chance inouïe de cuisiner la délicieuse “Rfissa au poulet”, l'un de mes plats préférés de tous les temps. Toutes mes félicitations au Maroc”.
Yannick Aguemon, ailier béninois natif de Cotonou et libre de tout contrat, a officiellement signé avec l'US Créteil Lusitanos ce mardi soir.
Capable d'évoluer sur les deux ailes, Yannick Aguemon va renforcer le secteur offensif des Cristoliens et va certainement offrir des alternatives intéressantes sur le front de l'attaque. Formé à l'INF Clairefontaine, puis à Toulouse ou encore au RC Strasbourg, l'attaquant a fait la majeure partie de sa carrière dans les clubs belges comme l'Union Saint-Gilloise, l'OH Leuven et RE Virton.
Natif de Cotonou, Aguemon compte sept sélections avec les Guépards du Bénin.
J.S
Une vaste opération de recrutement au profit des unités de transformation opérant dans le secteur du textile à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a drainé un monde impressionnant de jeunes du 12 au 13 juillet 2024, à l'ex CPR de la mairie de Natitingou. L'opération initiée pour l'enregistrement des jeunes des départements de l'Atacora et de la Donga, a connu également la participation des jeunes des autres départements de la région septentrionale du pays.
Des opportunités pour les jeunes en quête d'emploi à la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Les unités de transformation de coton au sein de la zone économique spéciale procèdent au recrutement de personnel. Une opération d'enregistrement a permis de recenser des milliers de jeunes du 12 au 13 juillet 2024, à Natitingou. Le but visé est d'insérer ces jeunes en quête d'emplois dans le secteur textile de la GDIZ, grâce au dispositif AZOLI de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).
Outre les jeunes de la Donga et de l'Atacora, ceux des autres départements du Nord-Bénin, ont également fait le déplacement de l'ex CPR de Natitingou, pour tenter leur chance.
L'Agence nationale pour l'emploi à travers une publication évoque le cas de Asséli, une jeune fille peulh. Elle aurait parcouru plus de 90 km depuis Kouandé, pour participer aux tests de recrutement avec son cousin Dembo. Leur espoir selon l'ANPE, est désormais tourné vers la GDIZ pour une stabilité professionnelle.
L'opération lancée par le conseiller technique, Eric Nata, représentant le ministre Modeste Kérékou, a connu la présence du secrétaire technique du ProDIJ, Wilfreed Gbessi, et du chef antenne de l'ANPE de l'Atacora, Engèle Gangbè.
Mohamed Aminn Bouraima, directeur adjoint des ressources humaines de Bénin textile (Btex), l'une des unités intégrées de textile à la GDIZ était également présent au lancement de l'opération. Ce dernier a mis l'accent sur le sérieux et la transparence qui caractérisent l'opération.
Dans le cadre de la transformation du coton au Bénin, la GDIZ a décroché pour la Société des Textiles du Bénin (STB), une des unités opérant dans le secteur textile, un financement de 52,3 milliards de francs CFA auprès d'un consortium de banques.
En 02 ans d'exploitation de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, c'est plus de 12.000 emplois déjà créés, pour des projections estimés à plus de 35.000 emplois d'ici à fin 2024.
F. A. A.
Les fonctionnaires des administrations douanières du Bénin, de la Côte d'Ivoire et du Togo, prennent part depuis ce mardi 16 juillet 2024 à Cotonou, à un atelier de formation des formateurs du Programme PGS. La session de formation qui s'inscrit dans le cadre du Projet sur la sécurité en Afrique de l'Ouest (PSAO phase II), vise à renforcer les capacités des douaniers pour lutter efficacement contre le trafic illicite de marchandises.
Les engins explosifs improvisés, c'est la thématique au cœur d'une nouvelle session de formation des fonctionnaires des administrations douanières des pays impactés par le Projet sur la sécurité en Afrique de l'Ouest. Les travaux ont été lancés mardi 16 juillet 2024, par le directeur général adjoint des douanes béninoises, Aimé Y. KAREGIRE, représentant la directrice générale.
L'objectif de ces assises selon le point de Contact national du PSAO, est de former, d'outiller et de renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux sur une thématique d'actualité. « Les engins explosifs improvisés », a précisé Gildas O. SEHLIN. Pour lui, intégrer ce programme de formation des formateurs aux actions du Projet sur la sécurité en Afrique de l'Ouest, relève « d'un choix judicieux » de l'équipe de projet pour une transmission future à tous les niveaux des forces de sécurité, des connaissances et compétences acquises par les participants. Il a par ailleurs émis le vœu que l'atelier de formation apporte des actions positives pour la sécurité au Bénin, et dans la sous-région.
Pour Junginger MORITZ, chef de mission adjoint à l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne au Bénin, il s'agit principalement d'améliorer la sécurité de la chaîne logistique et les procédures liées au commerce en vue d'un contrôle efficace de la chaîne d'approvisionnement des marchandises, y compris les marchandises utilisées par les terroristes. Le terrorisme dira le chef de mission adjoint, est un véritable défi lié à la sécurité et à la sureté des personnes, au développement économique et à l'instabilité politique en Afrique de l'ouest. Raison pour laquelle l'Allemagne à travers son ambassade au Bénin, déploie tous les efforts pour accompagner tous les pays partenaires concernés par ce projet à contrer la menace causée par les terroristes et d'autres organisations criminelles. Ces efforts, souligne Junginger MORITZ, visent à limiter la prolifération transfrontalière des armes et matériels de destruction de trafic d'armes légères et de petites calibres, et le détournement illicite de précurseurs d'explosifs à double usages.
Avant de procéder au lancement officiel des travaux de cette formation, le directeur général des douanes béninoises, Aimé Y. KAREGIRE, a souligné qu'en choisissant de mieux outiller et accompagner les formateurs des administrations douanières des pays concernés par le projet sur engins explosifs improvisés, le PSAO franchit une étape cruciale assurant la transmission efficace et pérenne des connaissances et compétences nécessaires à la fin du projet. « Cette initiative permet ensemble de construire un réseau de formateurs qualifiés, capables de former à leur tour les agents douaniers et autres acteurs de la sécurité à travers toute la région », a-t-il laissé entendre. « En formant les formateurs, nous nous assurons que le savoir et les compétences nécessaires à la mise en œuvre efficace du Programme Global Shield se répandent de manière exponentielle à travers nos administrations douanières et au-delà. Mais pour que cela soit effectif, il faudra étudier la possibilité d'intégrer ces formations dans nos curriculums de formation à tous les niveaux pour une dissémination effective », a poursuivi le représentant de la directrice générale des douanes. Il n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements au Programme Global Shield de l'Organisation mondiale des douanes et à l'ambassade de l'Allemagne pour l'appui financier. Aux participants, il a souhaité « un apprentissage fructueux et enrichissant », convaincu qu'ils relèveront le défi, et contribuant ainsi à renforcer la sécurité des frontières et à protéger les concitoyens. Il a, pour finir, réitéré l'engagement de l'administration douanière du Bénin, à poursuivre ses efforts pour améliorer la sécurité et la sûreté du pays. Les travaux s'achèvent le 25 juillet prochain.
F. A. A.
Le gouvernement du Bénin, en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, a organisé le 16 juillet 2024 à Cotonou une table ronde internationale centrée sur l'accroissement des mécanismes de financement climatique pour le pays.
Des partenaires de développement ainsi que des représentants du secteur privé ont pris part à cette rencontre. L'objectif était de mobiliser le soutien des banques multilatérales de développement (BMD), des institutions financières internationales, et du secteur privé pour augmenter le financement climatique par le biais de réformes politiques, du développement des capacités et de solutions de financement innovantes. Les discussions ont porté sur les moyens d'augmenter les financements pour l'adaptation et l'atténuation des effets du changement climatique au Bénin, notamment à travers des approches programmatiques pour catalyser l'accès au financement.
Contexte et Besoins Financiers
Le Plan national d'adaptation (PNA) 2022 du Bénin cible plusieurs secteurs vulnérables, notamment l'agriculture, l'eau, la foresterie, l'érosion côtière, la santé, et le tourisme. La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) 2021 actualisée se concentre sur l'énergie, l'agriculture, l'industrie manufacturière, les déchets, l'utilisation des terres, et la sylviculture.
Le Rapport national sur le climat et le développement (RNCD) du Groupe de la Banque Mondiale estime que les besoins en financement additionnels pour l'adaptation et l'atténuation des changements climatiques s'élèvent en moyenne à 0,3 % du PIB annuel sur la période 2030-2050, et à 2,7 milliards USD d'ici 2032. Les besoins d'investissement pour l'atténuation sont estimés à environ 8,6 milliards USD, avec environ 60 % attendus du gouvernement et du secteur privé, et 1,8 milliard USD pour l'adaptation, avec environ 70 % provenant du soutien international.
Soutien et Initiatives
Le FMI, la Banque Mondiale et d'autres partenaires soutiennent les réformes politiques liées au climat par le biais d'un appui budgétaire. En décembre 2023, le gouvernement béninois a conclu avec le FMI un accord de 200 millions USD via une Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Cet accord vise à soutenir la résilience socio-économique du pays, intégrer le changement climatique dans les politiques publiques, et relever les défis structurels exposant le Bénin aux chocs climatiques.
Le Groupe de la Banque Mondiale et d'autres partenaires financent des projets d'investissement dans divers secteurs, principalement l'énergie, les transports et l'agriculture. Les priorités du RNCD incluent l'agriculture, la gestion urbaine, l'énergie, les transports, la sylviculture, l'eau et la gestion côtière.
Trois Piliers pour Accélérer les Investissements Climatiques
Les discussions ont abouti à l'identification de trois piliers essentiels pour accélérer les investissements climatiques au Bénin :
1. Réformes Politiques :Renforcer la coopération et la planification interministérielles, ainsi que le cadre des partenariats public-privé (PPP).
2. Renforcement des Capacités : Offrir plus d'assistance technique (de l'UE et de la BEI) via des programmes de formation pour les fonctionnaires, le secteur privé et les organisations de la société civile sur le financement climatique, la gestion de projets, et les pratiques agricoles intelligentes face au climat. Cela inclut aussi l'assistance technique pour le développement du marché des capitaux.
3. Opportunités de Financement : Plusieurs options ont été proposées, telles que la création d'un mécanisme de financement privé basé sur la vente de crédits carbone, le développement d'une facilité de financement vert dans le cadre de l'Initiative des banques vertes africaines (AGBI) de la BAD, l'émission de prêts souverains et d'obligations vertes, et des options de financement en monnaie locale.
Ces options visent à diversifier les sources de financement et à impliquer davantage de partenaires et de programmes pour relever les défis climatiques du Bénin.