Le maire de la commune de Grand-Popo a procédé, aux côtés des membres du bureau exécutif fédéral de Nonvitcha, a la mise en terre de l'arbre du centenaire. Cette cérémonie fort simple qui a eu lieu à la place Nonvitcha de Grand Popo ce samedi 1er mai 2021, entre dans le cadre de la préparation des festivités des noces d'eau de l'association.
Cet arbre mis en terre symbolise l'unité, la vie et est la résultante de toutes les actions de développement entreprises et à entreprendre par Nonvitcha dans la commune de Grand-Popo. Et comme l'a si bien dit Edmond About, ''...celui qui a planté un arbre avant de mourir n'a pas vécu inutilement, en effet, il a ajouté quelque chose à l'humanité. L'arbre donnera des fruits, au moins de l'ombre à ceux qui naîtront''.Le maire Jocelyn Ayicoué Ahyi a félicité le Président fédéral, Norbert Kassa et tous les membres du BEF pour tout ce qu'ils font pour que le centenaire de Nonvitcha soit une réussite totale.
Cokou Romain COKOU
Quelques images
Le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) présidé par Claudine Afiavi Prudencio a rendu publique une déclaration, samedi 1er mai 2021, suite à l'interception d'une cargaison de munitions de guerre.
L'UDBN a procédé à l'analyse des constatations rendues publiques par le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) sur l'accident de la voie publique survenue dans l'arrondissement d'Atokolibè et qui a permis de retrouver des munitions. Des observations faites après l'analyse, il ressort que le Bénin est en danger mais que la main de Dieu est sur le pays et sur son président. « (...) N'eut été la survenance de cet accident mortel, cette cargaison de munitions de guerre serait allée à destination, prête à être utilisée par les ennemis de la République pour y perpétrer des actes ignobles », a déploré l'UDBN qui « condamne énergétiquement ces actes attentatoires à la sûreté de l'État, à la stabilité et à la paix dans notre pays ». Face à cette situation, le parti « exhorte expressément les autorités étatiques, les forces de défense et de sécurité, à mettre tous les moyens en œuvre pour identifier les caches d'armes qui pourraient exister dans les localités du pays, afin de préserver la vie des citoyens » et « identifier les auteurs, commanditaires et complices de ces actes extrêmement graves, afin que ceux-ci en répondent devant les instances judiciaires (...) à la mesure de leurs crimes contre la Nation béninoise ».
M. M.
Le Directeur de la communication de la présidence de la République est reçu, samedi 1er mai 2021, sur "Le débat" de BBC Afrique-Africa radio.
Le premier mandat a permis au président de la République Patrice Talon de passer à un niveau de réalisation. Mais les Béninois espèrent plusieurs autres réalisations pour les cinq prochaines années. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, Directeur de la communication de la présidence de la République, si le taux de desserte en eau potable est porté de 45% en 2016 à 70% en décembre 2020, soit un bond de 25 points, 100% des Béninois doivent avoir accès à l'eau potable à l'horizon 2023. « Le premier mandat a permis de faire passer la desserte en énergie électrique de 0 Mgw de production propre en 2016 à 181, 5 Mgw à décembre 2020 soit 60% de nos besoins énergétiques en temps de pointe.
Les Béninois s'attendent à ce que d'ici à 2 ans, nous ayons de l'énergie électrique disponible partout, que nous ayons atteint les 100% de nos besoins », a expliqué le Directeur de la communication de la présidence de la République. Les citoyens s'attendent à ce que l'école béninoise renaisse à travers la mise sur orbite de l'enseignement technique et de la formation professionnelle. C'est dans cette perspective que le gouvernement a déjà lancé les consultations pour la construction de 30 lycées agricoles modernes, de 7 écoles de métier et la réhabilitation de 17 lycées agricoles qui existaient déjà. Une place de choix sera accordée à l'agriculture a-t-il fait savoir avant de conclure que le « mandat 2021-2026 va servir à l'amélioration des conditions de vie des Béninois ».
M. M.
Roland Riboux, Président- Directeur général de Fludor Bénin SA et président du Conseil des Investisseurs Privés du Bénin (CIPB) est l'invité du Club de l'Economiste du jeudi 06 mai 2021.
Sur la plateforme économique, l'invité de L'Economiste Roland Riboux abordera avec les professionnels des médias, de la contribution du secteur privé à l'économie du Bénin, du rôle et de la mission du CIPB dans la défense des intérêts des investisseurs et des chefs d'entreprise.
Les questions du développement industriel de l'emploi des jeunes, des PME-PMI seront également abordées à cette rencontre. L'événement sera diffusé en direct sur la page facebook du Club de L'Economiste.
A.A.A
Quand on pense à la communication, on pense à faire acheter à une cible un produit ou un service, ou bien à augmenter sa notoriété. Ce domaine est en pleine mutation, d'une rapidité et évolution considérable surtout avec le digital. Elle est faite efficacement pour la plupart du temps par des agences de communication 360° qui poussent à foison, malgré le challenge du positionnement sur le marché de l'Afrique francophone.
La communication 360° évoque une stratégie qui consiste à solliciter l'ensemble des canaux qui vont permettre de toucher le public cible. Les meilleures agences de communication essentiellement de 360 degrés se distinguent par la qualité de leurs prestations et de leurs ressources humaines. Grâce à la maîtrise de la communication digitale, elles aident les entreprises, les institutions publiques comme privées à s'imposer sur les marchés nationaux ou régionaux, en créant une cohésion entre les différents outils, canaux (modernes et traditionnels), messages, etc.
Cette cohérence est capitale sur l'ensemble des points de contacts et canaux utilisés avec un professionnalisme sur l'ensemble des prestations. C'est la marque distinctive des meilleures agences sur le continent africain francophone.
De l'Afrique de l'ouest à l'Afrique du Nord, elles sont nombreuses à proposer leurs expertises et services. Karoui & Karoui au Maghreb, Voodoo Communication, MW Marketing Services, AG Partners, en Afrique subsaharienne se classent parmi les agences les plus importantes. Dynamiques, elles devancent souvent les majors internationales de la communication implantées ou travaillant en Afrique francophone, comme le groupe Publicis, McCann Erickson, Ogilvy, Grey ou JWT, Blue Lions, Agence VOID. Une situation qui n'a rien de totalement illogique.
Concurremment, d'autres agences africaines ont donc su tirer petit à petit leur épingle du jeu et se logent parmi les meilleures. Ainsi au Sénégal, l'agence Panorama, GRAPHICA - Corporate Communication se sont faites une belle place. Tout comme agence PAR3COM et Saga Communication au Maroc.
Le marché de la communication en Afrique francophone est majoritairement partagé entre ces quatorze agences installées sur le continent. La quinzième place reste le challenge entre trois agences de poigne qui sont Agence221, Sigma Corporation, Ahoko media. Ces dernières essayent de noyauter et de s'incruster dans le réseau des Top 15 en vue d'une présence affirmée parmi les meilleures agences de communication 360°. Cette place constitue la convoitise de chacune.
Somme toute, ces agences de communication 360° doivent continuellement jouer ce rôle d'accompagnatrices des marques et des entreprises, en anticipant les marchés en permanente mutation, en apportant des solutions créatives toujours plus modernes et performantes, plus connectées et intuitives avec les publics et les consommateurs toujours plus exigeants, plus informés et plus avertis.
Oyédji Joël, deuxième adjoint au maire de la commune de Bantè n'est plus libre de ses mouvements.
Il a été procédé à l'arrestation du 2e adjoint au maire de Bantè, vendredi 30 avril 2021, dans la ville de Dassa. Le motif de l'interpellation de Oyédji Joël n'est pas encore connu.
La commune de Bantè a été le théâtre de manifestations violentes enregistrées en marge du processus électoral. Oyédji Joël est connu pour ses liens avec un leader politique natif de la commune qui avait lancé l'appel à des manifestations qui ont débouché sur des violences.
M. M.
Les ministres Gaston Cossi Dossouhoui de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche et José Tonato du Cadre de Vie et du Développement Durable se sont rendus ce vendredi 30 avril 2021, à la station de recherche de l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) situé à Sèmè-Podji. C'est dans le cadre du projet de plantation de cocotiers le long de la côte Atlantique.
La délégation gouvernementale a constaté l'évolution de la pépinière de production de plants de cocotiers productifs et la pépinière de production de plants de cocotiers traités.
Selon le directeur Général de l'INRAB, Adolphe Adjanohoun, trois types de matériels seront utilisés dans la réalisation du projet. Il s'agit du cocotier géant ouest africain (les cocotiers géants ouest-africains traités seront mis sur la Route des pêches et les cocotiers géants ouest-africains productifs seront remis aux communautés) ; du cocotier hybride ( beaucoup plus productif) et des palmiers royaux.
En dehors des palmiers royaux qui viendront du Ghana, les deux autres matériels (cocotier géant ouest-africain et cocotier hybride) sont produits localement.
« Toute la zone côtière et la zone balnéaire seront bien plantées en cocotiers et en palmiers royaux. Sur la côte de l'océan jusqu'à la Route des pêches, nous mettrons du cocotier géant ouest-africain traité. De l'autre côté, nous allons mettre les cocotiers géants ouest-africains productifs et les cocotiers hybrides qui seront rétrocédés aux communautés selon des procédés spécifiques pour que les gens mènent d'autres activités alternatives à la pêche », a expliqué le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, M. Gaston Cossi Dossouhoui
L'INRAB produit une pépinière de 30 000 plants de cocotiers dont 20 000 du géant ouest-africain et 10 000 plants de cocotiers hybrides. Sur un autre site, il est prévu la livraison de 500 000 plants de cocotiers du géant ouest africain. Le dispositif mis en place va permettre de couvrir près de 900 hectares de cocotiers.
« Les activités du plan d'action vont démarrer et j'ai constaté que les choses évoluent », a déclaré le ministre José Tonato. Le gouvernement a défini une période de deux ans pour l'entretien et la mise en terre. La plantation de cocotiers va selon le ministre créer un cadre favorable de développement du tourisme.
A.A.A
70 000 de cartouches de calibre 12 ont été saisies ce vendredi 30 avril 2021 suite à un accident de la circulation sur le tronçon Savalou-Banté. Le procureur spécial de la Criet lors d'une déclaration de presse ce samedi 01 mai a expliqué le contexte dans lequel ces faits interviennent.
Selon le procureur spécial de la Criet, ces faits ont lieu dans un contexte où plusieurs actes de violence, d'attaques et d'agressions ont été planifiés pour empêcher l'élection présidentielle. Certains de ces actes poursuit-il ont été mis à exécution et ont engendré de nombreux blessés graves au sein des forces de défense et de sécurité. Des agents des forces de défense informe le procureur ont été atteints par des balles de calibre 12 et d'armes de guerre dans les localités de Bantè, Gouka, Akpassi, Savè, Papane, Tchaourou, Parakou et autres.
Mario Mètonou rappelle les articles 161 et 162 du code pénal qui précisent les actes de terrorisme. L'accident s'est produit entre un minibus et un autre bus de marque Renault. Le minibus en direction de Gouka roulait à vive allure et a percuté le bus en stationnement au bord de la voie. Le bilan fait état de trois morts et un blessé. Le seul rescapé de l'accident est un Togolais qui aurait été sollicité la veille pour décharger la cargaison à Gouka et à Akpassi, dans la commune de Banté.
70 000 cartouches de calibre 12 ont été retrouvées dans le bus. Une enquête est ouverte en vue d'établir l'origine de la cargaison, le lieu de son chargement, le ou les expéditeurs, les destinataires et l'usage auquel la cargaison est destinée.
A.A.A
Après sa démission du Bloc Républicain, le ministre Jean-Michel Ambibola a adressé ce samedi 01 mai 2021 un message aux militants et concitoyens à travers sa page Facebook.
« Une page se tourne sur le chemin de mon parcours politique vers notre rêve d'un Bénin uni et prospère. Je comprends que l'information de ma démission du Bloc Républicain puisse être perçue pour les uns comme un soulagement, pour certains un étonnement et pour d'autres, une déception, une frustration, voire un sentiment d'abandon », a-t-il écrit.
A en croire M. Abimbola, cette décision de quitter le Bloc Républicain s'est imposée à lui comme une impérieuse nécessité pour la concrétisation des objectifs aux côtés du Président de la République. « Je reste persuadé qu'en politique, la ligne droite n'est pas le plus court chemin », a ajouté l'ex-membre du Bloc Républicain.
Avec le concours des femmes et des hommes de bonne volonté, poursuit-il, je continuerai d'œuvrer pour que les partis politiques issus de la réforme du système partisan, puissent prendre pleinement conscience de leurs responsabilités et de leur rôle dans l'éducation civique et patriotique du citoyen, ainsi que dans l'édification de la nation béninoise. « Ensemble, bâtissons notre nation ! », a-t-il conclu.
Jean-Michel Abimbola a démissionné du Bloc Républicain ce vendredi 30 avril 2021. Membre fondateur et secrétaire général national adjoint du BR, Jean-Michel Abimbola a été suspendu en novembre 2020 de toute participation aux activités du parti.
La décision a été prise par le bureau politique national suite aux manœuvres orchestrées par certains élus communaux du parti ayant abouti à la perte du contrôle de la mairie d'Adja-Ouèrè.
A.A.A
Un accident mortel s'est produit, vendredi 30 avril 2021 aux environs de 5 heures du matin, à hauteur du village Agbon, dans l'arrondissement d'Atokolibé, commune de Bantè.
Un mini bus en provenance de Gouka et en direction de Bantè est entré en collision avec le bus d'une agence de voyage en stationnement au bord de la route inter États (RNIE3) sur le tronçon Savalou-Bantè. Deux (02) des quatre (04) occupants du mini-bus sont morts sur-le-champ. Blessé, le conducteur du mini-bus a été conduit à l'hôpital de zone de Savalou mais il est mort quelques temps après son évacuation.
Un (01) personne est sortie indemne de l'accident.
Arrivée sur les lieux de l'accident pour y effectuer les constats d'usage, la police a découvert après une fouille du mini-bus, des cartons de munitions de calibre 12. Selon le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet), le mini-bus transportait 56 sacs de jute imbibés d'huile rouge dans lesquels étaient dissimulées soixante-dix mille (70 000) cartouches de calibre 12.
Le rescapé de l'accident confie être de nationalité togolaise et était commis pour aider le conducteur, également de nationalité togolaise, à décharger la cargaison à Gouka et à Akpassi dans la commune de Bantè.
Une information judiciaire est ouverte.
M. M.
Le 27 mars 2020, sur deux chaînes de télévision de grande écoute, Antonio Guterres s'épanche sur l'hécatombe réservée par le Covid-19 à l'Afrique : « Il faut absolument faire de l'Afrique une priorité de la communauté internationale. Je crois qu'on aura en Afrique des millions et des millions de personnes infectées. Et même si la population est plus jeune que dans les pays développés, il y aura nécessairement des millions de morts. »
« Nécessairement des millions de morts ». Le chaos. Parce qu'il avait été vu et prévu que, ne pouvant pas se faire soigner, les Africains ne pourraient que se faire enterrer. Or, le 10 avril 2021, l' “African Union Member reporting Covid-19 cases” fait le point et annonce que le Covid-19 a causé en Afrique 115.000 décès en un an. On en déduit que le compte onusien n'y est pas, ce qui n'empêche pas de trembler pour l'avenir. Mais pourquoi les Africains tardent-t-ils à mourir par millions du Covid-19 ? La logique eût été que l'on dépêchât au sud du Sahara des virologues chevronnés accompagnés de climatologues, de sociologues et de nutritionnistes, afin d'étudier sur place pourquoi le Covid-19 semble, pour le moment, frapper moins l'Afrique que le reste du monde. Etant entendu qu'on se servirait des résultats obtenus pour faire baisser dans le reste du monde le taux de mortalité dû au Covid-19. La démarche a peut-être été faite sans tambour ni trompette. Si oui, pourquoi n'en a-t-on pas divulgué les résultats pour que le reste du monde en profite et que l'Afrique elle-même soit amenée à mieux soigner tout ce qui paraît atténuer chez elle les ardeurs du Covid-19 ? Au demeurant, on ne peut pas rester à New-York et à Rome et supputer sur « la drôle de chance des Africains ». Il faut y aller voir, en Afrique, pour le salut du monde. Mais que conclure si, par extraordinaire, la démarche n'avait même pas été du tout envisagée ?
Conclure que ce n'est pas extraordinaire, car il prévaut dans le monde l'idée que l'Afrique est source de ressources naturelles pour le monde et non source de salut pour le monde. « Bizarre ! Les Africains ne meurent pas comme prévu ? Bof, grand bien leur fasse ! » Cela pensé, on repousse avec mépris les traitements anti Covid-19 proposés par le Bénin, le Cameroun et Madagascar. Car le salut du monde ne peut venir de l'Afrique, ses enfants étant normalement condamnés à tous les malheurs et à la mort. Et pas besoin de remonter loin dans l'histoire pour cueillir les preuves de cette normalité. Au siècle XIXème, jouxtant celui des Lumières, un agent de liaison de Liverpool, un peu naïf, s'épouvante des us et coutumes des Belges au Congo-Belge : « Tomber par hasard sur un meurtre doit déjà être assez pénible. J'étais tombé sur une société secrète d'assassins chapeautée par un roi. » Car, pour s'enrichir des richesses naturelles de sa vaste possession le Congo, il fallait bien au bon roi Léopold II, catholique fervent, ce que Adam Hochschild appelle « Un holocauste oublié ». En ce même siècle, suivant celui des Lumières, on créa á Lyon une société missionnaire pour « ouvrir le ciel aux pauvres noirs » (sic). Le 7 février 1881, face à des jeunes Français prêts à l'aventure de la mission d'évangélisation, le père Planque, co-fondateur de la Société, dépeint une Afrique effrayante á tout point de vue et termine sur une note dantesque : « Le Démon et l'Enfer se déchaîneront contre vous. » Le chant du départ, dont la musique est de Gounod, attise et confirme l'effroi. Et Annie Voisin de conclure sobrement : « Ce chant sera longtemps chanté. Même après la seconde guerre mondiale on l'entendra encore. »
Le pandémique mépris de l'Afrique n'est donc pas une fiction, c'est une vaste réserve de cynisme occidental où Antonio Guterres a puisé le 27 mars 2020. Et tous doivent apprendre à présent, avec le Secrétaire général de l'ONU, qu'á trouver normales souffrance et mort de tout un pan de l'humanité, l'humanité n'avance pas. Or l'humanité doit avancer.
Paulin Dossa a été interpellé ce vendredi 30 avril 2021 à Bohicon dans le cadre d'une enquête policière. Il est en garde à vue la Brigade économique et financière.
Les interpellations se poursuivent dans le cadre de l'enquête sur les violences pré-électorales. L'ancien directeur général de la Loterie Nationale du Bénin (LNB) a été interpellé vendredi à Bohicon au domicile de l'ancien ministre Martial Souton. A l'arrivée des enquêteurs, Paulin Dossa aurait tenté de s'échapper en escaladant la clôture et s'est blessé au pied. Il a été conduit à la Brigade économique et financière après son arrestation.
L'ex Dg Paulin Dossa a été chef matériel du Palais de la République sous le président Boni Yayi. Le prévenu est membre du parti d'opposition ”Les Démocrates".
M. M.
Le procureur spécial près la Criet a fait ce jour une déclaration de presse. De ses propos, il ressort qu'une importante quantité de munitions de calibre 12 a été découverte dans la commune de Bantè suite à une collusion entre deux véhicules. Lire l'intégralité
DECLARATION DE PRESSE
Mesdames et messieurs,
Hier vendredi 30 avril 2021, aux environs de 5h du matin, le Commissariat de GOUKA a été saisi d'un cas d'accident mortel de la circulation qui s'est produit à hauteur du village Agbon, dans l'arrondissement de Atokolibé, commune de BANTE.
Les premières constatations ont permis de relever que l'accident s'est produit entre un minibus de marque MAZDA immatriculé BH 0337RB, de couleur rouge, et un bus de marque RENAULT appartenant à la compagnie « Coopérative Transport Voyageurs » (CTV), immatriculé BH 1479 RB sur la Route Nationale Inter États n° 3, (RNIE3) tronçon Savalou - Bantè.
Venant de GOUKA, le minibus qui roulait certainement à très vive allure en direction de BANTE est entré en collision frontale avec le bus qui était en stationnement au bord de la voie.
Des quatre occupants du minibus, deux sont décédés sur le champ et un troisième, le conducteur, a succombé à ses blessures quelques instants plus tard à l'hôpital de zone de Savalou.
La fouille du minibus a permis de découvrir qu'il transportait 56 sacs de jute imbibés d'huile rouge.
Cependant, à l'ouverture des sacs, en lieu et place de l'huile rouge, il a été découvert des cartons de munitions de calibre 12 soigneusement emballés.
Au décompte, ce minibus transportait soixante-dix mille (70 000) cartouches de calibre 12. Tout porte à croire que le marquage des sacs à l'huile rouge est destiné à tromper la vigilance des forces de défense et de sécurité.
Le seul rescapé de l'accident dit répondre au nom de KANKALALA Aziz, de nationalité togolaise, il réside à Aledjo au TOGO. De ses premières déclarations, il ressort qu'il a l'habitude d'aider le conducteur du minibus, également de nationalité togolaise à décharger ses marchandises. Cette fois-ci, il aurait été sollicité la veille aux environs de 20 HEURES à AORO, village situé sur l'axe routier Bassila - Bantè pour aider à décharger la cargaison à GOUKA et à Akpassi dans la commune de Bantè.
Il précise qu'au moment où il prenait place à bord du véhicule, s'y trouvaient déjà deux individus en plus du conducteur.
Mis au courant de ces événements, j'ai fait ouvrir une enquête en vue d'établir l'origine précise de la cargaison, le lieu de son chargement, le ou les expéditeurs, le ou les destinataires, leurs motivations réelles ainsi que l'usage auquel la cargaison est destinée. Les officiers de police judiciaire chargés de cette enquête sont à pied d'œuvre et je garde un contact permanant avec eux.
Je rappelle que ces faits interviennent dans un contexte où plusieurs actes de violence, d'attaque et d'agression ont été planifiés pour empêcher l'élection présidentielle du 11 avril 2021. Certains de ces actes ont malheureusement été mis à exécution et ont engendré de nombreux blessés graves au sein des forces de défense et de sécurité de notre pays dont certains ont été atteints par des balles de calibre 12 et d'armes de guerre dans les localités de Bantè, Gouka, Akpassi, Savè, Papane, Tchaourou, Parakou pour ne citer que celles-là.
Il faut rappeler qu'aux termes de l'article 161 de notre code pénal :
« Constitue un acte de terrorisme, (.....)l'infraction prévue aux articles 162 et 163 ci-après qui, de par sa nature ou son contexte, peut porter gravement atteinte à l'Etat et commise intentionnellement dans le but d'intimider gravement la population ou de contraindre indûment les pouvoirs publics à accomplir ce qu'ils ne sont pas tenus de faire ou à s'abstenir de faire ce qu'ils sont tenus de faire, pervertir les valeurs fondamentales de la société et déstabiliser les structures et/ou institutions constitutionnelles, politiques, économiques ou sociales de la Nation..... »
L'article 162 du même code précise : « Constitue, aux conditions prévues à l'article 161 ci-dessus, un acte de terrorisme :
1- l'atteinte à la sûreté intérieure et/ou extérieure de l'État ;
2- l'atteinte volontaire à la vie des personnes, à leur intégrité, ou à leur liberté, ainsi que l'enlèvement ou la séquestration des personnes ;
(....)
5- la mise au point, la fabrication, le transport, la mise en circulation ou l'utilisation illégale d'armes, d'explosifs, de munitions, de substances explosives ou d'engins, fabriqués à l'aide de telles substances ; »
Je ne manquerai pas, s'il y a lieu, de vous apporter de plus amples informations sur l'évolution de cette enquête.
Je vous remercie
Fait au Parquet Spécial, le 1er mai 2021 Le Procureur Spécial
Jean-Jacques GOLOU, le Directeur Général de Coris Bank International Bénin était, jeudi 29 avril 2021, face aux professionnels des médias. L'invité de « Le Club de l'économiste » a présenté son institution bancaire, les opportunités offertes aux clients et les perspectives.
« Je pense que les clients des institutions bancaires méritent une meilleure qualité de service », c'est ainsi que Monsieur Jean-Jacques GOLOU a conclu l'entretien réalisé avec les professionnels des médias, le Jeudi dernier.
Être une banque de référence au Bénin, dans la sous-région et en Afrique, telle est la vision de Coris Bank International. Pour y arriver, Coris Bank a choisi de miser sur la qualité du service offert à sa clientèle. Le Directeur Général a indiqué qu'un effort constant est fourni dans ce sens. Cela a permis à la banque de recevoir au niveau régional, diverses distinctions et à la filiale du Bénin d'être certifiée conforme à la norme ISO 9001 version 2015 et de devenir ainsi la plus jeune filiale bancaire certifiée dans l'UEMOA.
Malgré la crise du COVID 19, Coris Bank International Bénin a réalisé un résultat positif pour la 4ème année consécutive. Elle a pu atteindre 10.000 clients pour un total bilan au 31 décembre 2020 de 345 milliards FCFA et un résultat d'environ 3 milliards FCFA. Elle rejoint ainsi la 5ème place du classement des banques et compte bien maintenir cette performance à la fin de l'exercice actuel tout en améliorant sa rentabilité.
A la question de l'intérêt de la banque pour les PME/PMI, Jean-Jacques GOLOU a indiqué que l'essence de l'institution est bien l'accompagnement des PME/PMI. La banque s'active donc à jouer un rôle de choix dans ce secteur, moteur de la transformation de l'économie et donc appelé à croître rapidement. Au-delà des PME/PMI, aux dires du Directeur Général, Coris Bank marque aussi un engouement pour le secteur agricole. Diverses initiatives sont déjà financées en partenariat avec le FNDA et ENABEL. La banque reste également ouverte aux opportunités dans les secteurs de l'élevage, de la pêche, du tourisme et de l'artisanat.
Digitalisation…à pas de charges
Pour le Directeur Jean-Jacques GOLOU, la pandémie de la Covid-19 a accéléré la marche vers les moyens digitaux pour faciliter les transactions. A Coris Bank Bénin, sont offerts aux clients ; le SMS Alerte pour les notifications d'opérations sur comptes bancaires, l'E-CORIS pour accéder à son compte en ligne, l'E-Relévé pour les relevés par mail, l'E-Swift pour recevoir ses swift aussitôt que les transferts sont exécutés, de Web Clearing qui permet aux clients de faire des remises de chèque depuis leur bureau plutôt que d'avoir à se déplacer par ces temps de Covid 19. Le banquier reconnait avoir un léger retard sur la digitalisation mais projette le combler avec le lancement prochain d'une offre révolutionnaire CORIS MONEY. « Il s'agit d'une plateforme qui permettra d'opérer avec divers acteurs dans un contexte de digitalisation accrue », a précisé le DG.Image supprimée par l'expéditeur. Retour ligne automatique
Rappelons que Coris Bank International est un groupe bancaire implanté dans tous les pays de l'espace UEMOA sauf en Guinée-Bissau.Image supprimée par l'expéditeur. Retour ligne automatique Installée au Bénin depuis 2016, la banque est aujourd'hui présente à Cotonou, Calavi, Porto-Novo et Parakou. Coris Bank Bénin déploie actuellement un vaste plan d'extension de son réseau qui portera à 12 le nombre d'agences au 30 juin 2021.
M. M.
La saison 3 de « The Voice Afrique francophone », connaîtra sa finale ce samedi 1er mai 2021. Le Bénin est dignement représenté à cette compétition par deux stars.
Gyovanni et Carina Sen sont les deux candidats béninois ayant obtenu leur ticket pour la finale de The Voice Afrique Francophone 2021. La finale de la saison 3 de l'émission sera diffusée ce samedi 1er mai 2021 à partir de 22 heures. Les votes massifs par SMS du public et de leurs fans permettront à l'un ou à l'autre de remporter la compétition.
A travers sa page facebook, le gouvernement du Bénin leur apporte une fois de plus son soutien aux deux ambassadeurs et invite tous les Béninois à voter massivement. Les votes sont valables uniquement durant l'émission.
The Voice Afrique francophone est la version africaine francophone de l'émission de télécrochet international "The Voice" réunissant des talents musicaux venus du monde entier.
A.A.A
Le ministre Jean-Michel Abimbola n'est plus membre du Bloc Républicain (BR).
Jean-Michel Abimbola a démissionné du Bloc Républicain vendredi 30 avril 2021, selon Banouto.
Membre fondateur et secrétaire général national adjoint du Bloc Républicain, le ministre Abimbola a été suspendu en novembre 2020 de toute participation aux activités du parti. La décision a été prise par le bureau politique national suite aux manœuvres orchestrées par certains élus communaux du parti ayant abouti à la perte du contrôle de la mairie d'Adja-Ouèrè.
Pour le moment, aucune information officielle sur les raisons de sa démission, encore moins sur sa prochaine destination partisane.
A.A.A
L'opinion publique en saura davantage ce samedi sur les nombreuses arrestations au lendemain du scrutin présidentiel de 2021.
Il est annoncé pour ce samedi 01 mai 2021, une sortie médiatique du procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Mario Mètonou va donner plus de détails sur les faits reprochés aux présumés auteurs des violences pré-électorales.
A.A.A
L'Union africaine (UA) a adressé des félicitations au président de la République Patrice Talon suite à sa réélection.
La correspondance signée du président de la Commission de l'UA adresse les chaleureuses félicitations de la Commission de l'Union à Patrice Talon pour sa réélection. « La Commission de l'Union africaine réaffirme sa solidarité avec le peuple béninois et réitère sa disponibilité à travailler avec vous pour consolider la paix et la mise en œuvre de l'Agenda continental », a écrit Moussa Faki Mahamat. Le président de la Commission de l'UA rend également « un hommage mérité au peuple béninois qui, par cette élection, confirme une fois de plus sa maturité politique et son attachement aux valeurs démocratiques ».
Le message de félicitations fait suite à ceux de plusieurs autres chefs d'État et de gouvernement ainsi que ceux d'organisations telles que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao), de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
M. M.
Un an exactement après sa publication pour dénoncer le harcèlement sexuel et moral dont elle était victime dans son milieu de travail, la journaliste Angela Kpéidja a accepté de nous accorder un entretien dans lequel elle fait l'état des lieux. Elle confie qu'il y a eu une certaine avancée depuis ce 1er mai 2020. C'est pourquoi, elle invite les femmes à la solidarité. Lisez plutôt...
Ce 1er mai 2021, cela fait exactement un an que vous avez fait votre publication pour dénoncer le harcèlement sexuel et moral dans votre milieu de travail. Avec le recul, est-ce que vous vous dites que vous avez eu raison d'avoir osé briser la glace ?
Bien sûr qu'il fallait sauter les verrous autour de cette problématique. En plus, s'il y a un trait de caractère que je me reconnais, c'est de ne pas regretter ce que je fais. Et puis lorsque j'ai fait cette publication du 1er mai, bien que je me suis attirée des ennuis de part et d'autre, mon post a eu l'avantage de délier les langues de plusieurs autres femmes. Il fallait absolument le faire parce qu'on ne peut pas faire la promotion de la femme dans un contexte de harcèlement sexuel. C'est compromettre notre intelligence, notre bravoure, nos compétences. Quel contraste ! En même temps qu'on dit toutes les filles à l'école, on ne peut pas continuer à nier et à entretenir un phénomène aussi barbare dont les plus grandes victimes sont les femmes.
Un an après, qu'est-ce qui a fondamentalement changé dans votre milieu de travail et dans la communauté ?
Je ne suis plus restée dans la rédaction où j'étouffais du fait du harcèlement sexuel. Il est donc difficile pour moi d'apprécier les changements de façon globale. Mais pour ce que je sais, il y a de nombreuses stagiaires qui discrètement m'ont confié leur joie, leur bonheur après le démantèlement du réseau de harceleurs dans mon milieu de travail. À l'époque, je me souviens que mes collègues avaient convoqué les états généraux du service où j'étais. Une vague de dénonciations au-delà de la maison mère s'en est suivie avec des affectations. La pratique avait cours dans les structures délocalisées de l'ORTB. Dans la foulée, il y a eu aussi la création d'une cellule d'écoute dans l'office. Dans la communauté, de nombreuses femmes ont eu le courage de dénoncer et d'aller loin en portant plainte. De façon éparse, elles ont eu tantôt gain de cause, tantôt les patrons ont dû gérer dans la plus grande discrétion ces affaires de sexe qui n'épargnent pas l'image des entreprises quand elles éclatent.
Personnellement, j'ai été aussi sollicitée pour accompagner des entreprises et des femmes dans le dénouement de ce type de crise. Par ailleurs, il y a des ONG qui n'intervenaient pas dans ce domaine mais qui se sont désormais saisies de la thématique. C'est la preuve qu'il était opportun de jeter un pavé dans la marre.
Selon vous, sur quel levier faut-il appuyer aujourd'hui pour arriver à bout de ce phénomène ?
L'éducation et la formation. Etre une femme ne devrait pas être un handicap à l'épanouissement professionnel. Mais pour ça, la femme a un rôle primordial à jouer. Elle doit se former sans complaisance pour être capable de disputer à armes égales un poste avec un homme. Il faut aussi agir sur l'éducation. Et puisque c'est la femme qui assure l'éducation des enfants, elle doit apprendre à son garçon comment être un vrai homme. Un vrai homme n'utilise pas la violence, son autorité, sa position pour séduire ou obliger une femme à lui accorder des faveurs sexuelles. Mais dans l'urgence, il faut décourager le phénomène en donnant la possibilité au plus grand nombre de femmes de dénoncer sans être inquiétées et d'aller jusqu'au bout d'une poursuite judiciaire si possible. Il faut appliquer les lois en vigueur par rapport au harcèlement sexuel.
Entre-temps, vous avez créé une ONG pour poursuivre la lutte pour l'épanouissement des femmes dans la communauté. Que retenir de vos actions ?
Notre ONG "N'aie pas peur" est avant tout un centre d'écoute et d'accompagnement psychologique des victimes du harcèlement sexuel en milieu professionnel. Nous nous sommes d'abord battus pour exister, c'est à dire pour nous enregistrer. Ensuite à travers de nombreuses vidéos, nous avons donné la parole aux victimes, au personnel juridique et au personnel de santé pour vulgariser la loi relative au harcèlement sexuel, les conséquences et pour briser la peur qui bien souvent entache le mécanisme de riposte contre le harcèlement sexuel. Sur le terrain, nous sommes descendus dans certaines entreprises de la place, dans les milieux scolaire et universitaire pour des formations parce que de nombreuses personnes ont du mal à cerner ce qu'est le harcèlement sexuel compte tenu de son caractère parfois subtile. Nous envisageons dans les jours à venir réaliser un plaidoyer dans le but de susciter une relecture de la loi sur l'embauche.
Un message à l'endroit des femmes en ce jour qui vous est désormais très cher.
Je voudrais inviter les femmes à la solidarité. Nous avons tout pour arracher la place qui est la nôtre. Malheureusement, une seule hirondelle ne fait pas le printemps et bien souvent la plus perfide des guerres est celle qui se mène entre nous. Réduire le taux de harcèlement sexuel en milieu professionnel devrait être notre cause commune. Ensuite, il faut désapprendre coûte que coûte les stéréotypes selon lesquels les femmes devraient la fermer, la boucler. Il faut libérer la parole, c'est déjà un premier pas pour qu'au moins la honte d'être découvert soit dissuasive pour le harceleur.
LA RÉDACTION