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Updated: 3 days 21 hours ago

Forcés de fuir la Ghouta : Des Syriens échouent dans les maisons d’autres déplacés

Thu, 05/31/2018 - 16:54

Contraints de quitter la Ghouta orientale, Oumayma al-Cheikh et sa famille ont trouvé dans le nord-ouest syrien le calme et la sécurité qu’ils recherchaient. Mais leur nouveau domicile appartient à une famille qui a elle aussi été poussée à fuir. «Personne n’aime vivre dans une maison qui n’est pas la sienne, ou utiliser les affaires d’un autre», confie cette mère de deux enfants, vêtue d’un niqab noir qui ne dévoile que ses yeux.

La ville kurde d’Afrine ainsi que la province du même nom ont été la cible d’une offensive d’envergure menée en début d’année par la Turquie. Ankara nie avoir visé la population mais l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a évalué à plus de 280 le nombre de civils tués. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir. Aujourd’hui, une atmosphère détendue règne dans la ville. Devant des immeubles éventrés lors de l’opération militaire turque, des enfants ont pris d’assaut les balançoires, et sur les trottoirs les vendeurs ont réinstallé leurs étals. «On est venu ici pour épargner à nos enfants souffrances et bombardements», dit Mme Cheikh, lors d’une promenade dans un jardin public. Après un siège asphyxiant de plusieurs années et une campagne de frappes ayant dévasté l’ancien fief rebelle de la Ghouta, le régime de Bachar al-Assad a fini par s’emparer en avril de cette région en périphérie est de Damas dont la famille al-Cheikh est originaire, poussant là aussi des milliers d’habitants sur les routes. Quelque 36 000 déplacés ont trouvé refuge à Afrine et dans sa région, selon l’OSDH. Certains vivent dans des camps –environ 10 000 selon l’ONU–, mais d’autres se sont installés dans les maisons abandonnées.

«Si le propriétaire revient?»
Depuis le début du conflit en 2011, la moitié de la population syrienne a été contrainte de quitter son foyer, soit environ 11 millions de personnes, dont six millions de déplacés internes. «Les maisons que nous avons abandonnées sont habitées par d’autres personnes. C’est le cas de tout le monde en Syrie. Nous ne sommes pas les seuls», se défend Oumayma al-Cheikh. «Des groupes rebelles nous ont aidés à habiter ici. On est épuisés par les bombardements du régime, on veut un peu de repos», ajoute Ahmed Al-Bouri, qui a fui la Ghouta avec ses parents. «Si le propriétaire revient, on ne sait pas ce qu’on va faire», reconnaît-il. «On va devoir partir, aller dans les camps (de déplacés) ou chercher une autre maison». Pour le jeune homme de 19 ans à la silhouette frêle et à la barbe fine, l’heure n’est pas vraiment au départ. Il a postulé pour rejoindre la police locale mise en place par les rebelles qui, avec les soldats turcs, contrôlent désormais la région. Mehdi Haymur et son fils fouillent dans un tas de débris à l’entrée d’un appartement criblé de balles, à la recherche d’objets qui puissent leur être utiles. Ils trouvent une paire de coussins déchirés. «Nous avons perdu nos maisons, nos terres et notre travail. Nous avons été forcés de quitter la Ghouta et nous sommes également venus ici de manière forcée», déplore M. Haymur.

«Des inconnus»
Cette situation inquiète les habitants d’Afrine même s’ils n’expriment leur exaspération qu’à demi-mots. «Des inconnus se sont installés dans la maison de mon cousin et ne veulent pas en sortir», lâche Mahmoud Hassan, un keffieh sur la tête. Cet agriculteur de 58 ans s’empresse toutefois de tempérer: «Les gens de la Ghouta sont très bien, on s’entend avec eux». Plus de 137 000 personnes ont fui la région d’Afrine et se trouvent toujours déplacées dans les régions environnantes, selon l’ONU, tandis que 135 000 autres ont choisi de rester dans la région, dont un tiers dans la ville d’Afrine. Pour ces déplacés, «la liberté de mouvement reste limitée», a récemment déploré le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (Ocha), estimant que cela «empêchait» certains de rentrer chez eux. Des responsables kurdes accusent Ankara d’entraver leur retour pour imposer un changement démographique à l’enclave kurde. La Turquie, elle, n’a jamais caché son hostilité face à l’autonomie de facto acquise par les Kurdes de Syrie dans de vastes territoires proches de sa frontière, et considère comme «terroriste» la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qu’elle a chassée d’Afrine. Othmane Khalil ne cache plus sa frustration. «Des familles de la Ghouta se sont installées dans notre rue, ils sont entrés dans la ville alors que les (habitants d’Afrine) ne sont pas autorisés à revenir», lâche cet ouvrier de 57 ans à la barbe rêche. «Si la route était ouverte, tout le monde rentrerait».

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Irak : La confusion règne autour de possibles fraudes aux législatives

Thu, 05/31/2018 - 16:44

Près de trois semaines après les législatives, la confusion règne en Irak: les accusations de fraudes électorales sont de plus en plus nombreuses alors que les tractations gouvernementales sont déjà bien entamées.

Depuis la victoire de listes anti-système, des personnalités occupant la scène politique depuis des années mais victimes du «dégagisme» ambiant réclament un recompte des voix, voire une annulation du scrutin. Les autorités ont accepté de réexaminer les résultats mais n’ont encore pris aucune mesure concrète. Selon des experts, les accusations de fraudes qui se multiplient s’apparentent toutefois plus à un baroud d’honneur de politiciens frustrés par leur éviction du pouvoir qu’à un potentiel séisme politique dans un pays bien décidé à tourner la page après trois années de lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Le 12 mai, à la surprise générale, la liste du populiste et religieux chiite Moqtada Sadr, allié aux communistes, s’est imposée devant celle d’anciens combattants anti-EI, proches de l’Iran chiite. «Annuler ces résultats n’est pas possible, cela mènerait à une crise et peut-être à des affrontements armés», affirme à l’AFP le politologue Essam al-Fili. Selon lui, les forces chiites «ne sont pas prêtes à abandonner ce qu’elles ont gagné» alors qu’elles sont en position de force dans les tractations gouvernementales en cours, qui ont commencé dès le lendemain du scrutin. Avec la percée électorale d’outsiders, de nombreuses personnalités quasi inamovibles depuis la chute il y a 15 ans de la dictature de Saddam Hussein ont perdu leur siège. Ce sont elles –le président du Parlement Salim al-Joubouri en tête– qui sont aujourd’hui à la pointe de la contestation électorale.

«12.000 voix»
Ces politiciens, qui ont jusqu’à jeudi pour formaliser leurs plaintes, sont ainsi parvenus à faire voter lundi au Parlement l’annulation des résultats du vote des expatriés et des déplacés. Ils ont également voté pour un recompte manuel de 10% des urnes qui, s’il différait de plus de 25% des résultats annoncés par la commission électorale, mènera à un recompte manuel des quelque 11 millions de bulletins. Non contraignant, ce vote devrait toutefois rester à l’état de symbole. Face aux accusations de fraude, les services de renseignement ont annoncé avoir testé les machines de vote électronique et être parvenus à faire varier les résultats, semblant accréditer la possibilité de fraudes. Le gouvernement a donc ordonné de reprendre l’examen des résultats, alors que médias et réseaux sociaux n’en finissent pas d’égrainer les accusations, qui portent majoritairement sur les bureaux de vote à l’étranger, soit une part très mineure des votants. Le sulfureux député sortant Mechaan al-Joubouri, battu, a ainsi assuré avoir vu à Damas «le responsable de la commission électorale pour la Syrie et la Jordanie vendre à un dirigeant politique 12.000 voix d’expatriés irakiens en Syrie et 4.000 voix dans un autre pays». M. Joubouri aussi a dénoncé des fraudes à Amman, où vit sa famille et où il assure avoir mené une intense campagne pour ne finalement recueillir officiellement que… 19 voix. «J’ai l’impression qu’il y a un complot clair contre moi», dit-il, affirmant n’avoir été crédité par les machines de vote que de 5.000 voix sur les 24.000 qu’il dit pouvoir prouver avoir recueillies.

«Incongruités»
Mais c’est dans la province multi-ethnique et pétrolière de Kirkouk que la contestation des résultats est la plus forte -et la plus explosive. Là, Kurdes –majoritaires–, Arabes et Turkmènes se sont menacés du pire, forçant les autorités à déclarer une nuit de couvre-feu. Au final, le résultat reflète bien l’équilibre communautaire: six élus kurdes, trois arabes et trois turkmènes. Mais il y a deux «incongruités», note l’International Crisis Group (ICG).
L’Union patriotique du Kurdistan (UPK) a emporté l’ensemble des sièges kurdes mais «a gagné dans plusieurs zones non kurdes qui ne sont pas connues pour lui être acquises», selon un rapport de ce think-tank. Or la participation chez les Kurdes «a été plus basse que lors des scrutins précédents et (…) que celle des quartiers turkmènes et des camps de déplacés où se trouvent de nombreux Arabes», poursuit l’ICG. Dans certains cas toutefois, la commission électorale a vite répondu aux candidats parfois un peu trop prompts à dénoncer des fraudes. Ainsi quand la très loquace Hanane el-Fetlaoui, tête de liste éconduite dans son bastion de Babylone, a affirmé que sa voix et celles de ses enfants avaient été «volées», la commission a publié le dépouillement de son bureau de vote pour montrer que sa famille n’avait pas été empêchée de s’exprimer. Résultat: 19 voix en sa faveur !

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Tunisie : Un procès inédit qui dessine le visage de la torture

Thu, 05/31/2018 - 16:40

Détenus ligotés nus, suspendus aux fenêtres, violés…: le procès inédit qui s’est ouvert mardi dans le cadre de la justice spécialisée devant juger les crimes de la dictature en Tunisie a longuement abordé les ressorts du recours à la torture, une démarche rare.

Parmi ces sévices ont aussi été évoqués les détenus contraints de s’asseoir, nus, sur une bouteille, et frappés jusqu’à ce que mort s’ensuive: ces descriptions des exactions du régime policier de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011) ont été rapportés par plusieurs témoins, devant un tribunal de Gabès (sud). Pendant plus de cinq heures, les cinq juges de la Cour –formés au processus de justice transitionnelle lancé après la révolution de 2011–, ont prêté une oreille attentive à ces témoignages et à la famille d’un militant islamiste, Kamel Matmati, ayant succombé sous la torture en octobre 1991. «Trois policiers, Riadh, Mustapha et Anouar, ont commencé à le frapper brutalement avec des grands bâtons», a détaillé Ali Ameur, médecin membre du mouvement Ennahdha, arrêté en même temps que la victime et témoin de «trois à quatre heures» de tortures. «Je leur ai dit qu’il avait deux fractures au bras, qu’ils devaient arrêter (…) mais le chef d’unité, Samir Zaatour, a dit «il fait de la comédie» et il a commencé lui-même à le frapper jusqu’à qu’il perde connaissance», a poursuivi ce médecin. «Quand j’ai dit aux policiers qu’il était mort, ils l’ont fait directement sortir de la chambre,» s’est encore souvenu le docteur Ameur, s’excusant toutefois de ne pouvoir répondre à toutes les questions: les faits sont anciens, et lui même a été torturé à l’époque.

«Descriptif très sommaire»
Fait inhabituel, le juge a relancé les témoins pour comprendre l’enchaînement des évènements: en dépit des quasi trois décennies écoulées, et du déni des policiers appelés à la barre, la cour a cherché à faire la lumière sur les procédés. Jusque-là, ces crimes avaient surtout été évoqués dans quelques médias ou lors des auditions publiques organisées à partir de 2016 par l’Instance vérité et dignité (IVD), créée deux ans plus tôt pour mener à bien ce processus de justice transitionnelle et solder les comptes des crimes du passé. Dans les procès pour torture ou brutalités policières devant les juridictions de droit commun, «il y a en général beaucoup de procédure et très peu de débats de fond», explique à l’AFP Camille Henry, de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). «Le descriptif des faits reste très sommaire». La torture, qui n’a été criminalisée qu’en 1999, «n’a jamais vraiment été au centre d’un procès, les juges ne cherchent pas à en décortiquer les mécanismes», renchérit Amna Guellali, responsable de Human Rights Watch (HRW). Une démarche pourtant essentielle pour éradiquer ces pratiques, qui restent présentes, malgré des avancées.

«Violence légère»
Lors de l’audience de mardi, les témoignages de policiers ont mis en lumière une culture de violence –ils ont souligné n’avoir vu que des coups sur les pieds ou des gifles, qu’ils considèrent aujourd’hui encore acceptables. «Il n’y avait pas de violence méthodique, c’était de la violence légère pour obtenir la vérité», a argué un policier ayant travaillé dans le service où Kamel Matmati a été battu à mort, témoignant derrière un panneau pour protéger son anonymat. «Il est très rare d’avoir, lors des procès, des témoignages venant de l’intérieur de la machine sécuritaire» souligne Amna Guellali. «Le déni, l’absence de remord, la banalisation de la violence tracent un portrait en creux» du système répressif, note-t-elle. «L’audience a révélé par exemple l’existence de rapports minutieux: cela montre que tout le monde savait», souligne encore Mme Guellali. «En révélant ces mécanismes, et à quel point ils sont enracinés dans la culture policière, on peut les comprendre et les désamorcer», juge-t-elle, «même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire». L’OMCT espère que ce procès, suivi par au moins une trentaine d’autres devant les juridictions spécialisées, créera «par effet domino un cadre plus favorable dans les juridictions classiques» pour juger torture et violences policières. Reste à savoir si la justice transitionnelle réussira à mettre fin à l’impunité, alors qu’aucun accusé ne s’est présenté ni ne s’est fait représenter au tribunal mardi. Jusque-là, une seule condamnation a été prononcée en Tunisie sur la base de l’article 101 bis condamnant la torture. Elle a abouti à une peine de sursis.

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En prévision de la saison estivale : La Sonelgaz met en œuvre un plan d’urgence à Tipasa

Thu, 05/31/2018 - 16:34

La direction de distribution de gaz et d’électricité de la wilaya de Tipasa a annoncé, mardi, la mise en œuvre d’un plan d’urgence en perspective de la saison estivale 2018.

Lancé en janvier dernier, ce plan a porté, notamment sur la réalisation et équipement de cinq centres transformateurs de moyenne et basse tension, parallèlement à la mise en place d’une brigade spécialisée dans l’entretien du réseau électrique, sans avoir recours aux coupures d’énergie aux dépends des abonnés, au nombre de
173 000 dans la wilaya, a indiqué à l’APS le directeur de l’entreprise, Ahmed Brahimi. Toujours en perspective de l’été, connu pour les pics de consommation électrique, à l’origine des coupures intermittentes d’énergie, ceci d’autant plus que la wilaya de Tipasa est réputée pour sa vocation touristique par excellence, faisant d’elle le point de convergence de plus de cinq millions de visiteurs en saison estivale, un nouveau transformateurs d’une capacité de 80 mgt a été réalisé dans la ville de Hadjout, au moment où la ville de Damous a bénéficié d’un transformateur mobile d’une capacité de 20 mgt, a ajouté le même responsable. M .Brahimi a rappelé, à l’occasion, la réalisation, au titre du plan d’urgence de l’été 2017 , de 13 nouveaux centres transformateurs dans la wilaya, dont sept de basse et moyenne tension, et trois transformateurs aériens. Le même responsable a souligné l’impératif de «rationaliser» de la consommation énergétique, qui selon lui, consiste «dans l’utilisation idoine de l’énergie électrique nécessaire pour la consommation des ménages, sans porter atteinte au confort des utilisateurs, ni à la sécurité des équipements». Il a, également, mis l’accent sur la contribution de la rationalisation de la consommation énergétique dans la réduction de la facture d’électricité, et des coupures d’énergie, tout en participant, aussi, à la baisse de la charge sur les stations de production et des réseaux de distribution d’électricité.

Parallèlement à la mise en œuvre de ce plan d’urgence, la Sonelgaz de Tipasa a lancé une campagne de sensibilisation pour inciter ses abonnés à la rationalisation de leur consommation énergétique, en mettant à contribution les Imams au niveau des mosquées. Le responsable a axé à ce propos, sur l’existence de reflexes «simples» et «peu couteux» que le consommateur peut aisément adopter dans sa vie quotidienne (lavage en machine, cuisine, climatisation, chauffage, repassage, éclairage …). Il a assuré que l’adoption de ces reflexes peut contribuer à une économie de 25 à 45 % de l’énergie électrique, notamment durant les périodes de pics de consommation (entre 18h et 22 h).

S’exprimant sur la campagne de coupure d’énergie, lancée dernièrement par son entreprise pour inciter certains abonnés à régler leurs dus auprès de la Sonelgaz, estimés à prés de 1 700 millions de DA, M. Brahimi a signalé qu’elle se poursuit toujours, et qu’elle enregistre des résultats divergents d’une région à une autre.
Ces créances se répartissent à raison de 891 millions de dinars chez la clientèle privée, soit un taux de 53%, contre un taux de 47% des créances chez les administrations, les entreprises publiques et les opérateurs économiques, équivalant à 803 millions de DA, selon les chiffres annoncés précédemment par l’entreprise.

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Mercato estival : Le MCA, l’ESS et la JSK entament le marché en force

Thu, 05/31/2018 - 16:30

Avant même l’ouverture officielle de la période des transferts d’été fixée du 1er juin au 8 août, le MC Alger, l’ES Sétif et la JS Kabylie ont entamé en force l’opération de recrutement, affichant d’emblée leurs ambitions de jouer les premiers rôles lors du prochain exercice dont le coup d’envoi sera donné le week-end du 10 et 11 août.

Le MCA, 5e au classement final de la saison 2017-2018, a ouvert le bal jeudi dernier en s’attachant les services du milieu de terrain de l’ES Sétif Zakaria Hadouche pour un contrat de deux saisons, suivi deux jours plus tard par le défenseur international Islam Arous, prêté pour une saison par le Paradou AC. Le «Doyen», qui reste engagé en phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, a poursuivi lundi son opération en faisant signer le jeune attaquant algérien du Club Africain (Ligue 1/ Tunisie) Mansour Benothmane (21 ans) pour deux saisons. Assoiffé de titres après deux années de disette, le Mouloudia a également conclu avec le gardien de but international Abdelkadir Salhi, en fin de contrat avec le CR Belouizdad et qui devrait s’engager à l’issue des deux matchs amicaux que doit livrer l’équipe nationale face au Cap-Vert (1er juin à Alger) et au Portugal (7 juin à Lisbonne).

De son côté, l’ES Sétif, qui a bouclé la saison dernière à une triste 8e place au classement, veut à tout prix reconquérir son titre perdu au profit du CS Constantine. Le président du club Hacen Hamar a déjà engagé trois nouvelles recrues et non des moindres : les deux sociétaires du CR Belouizdad Zakaria Draoui (milieu) et Sid-ali Lakroum (attaquant), ainsi que le défenseur de la JS Kabylie Houari Ferhani, signataires d’un contrat de deux saisons chacun. La JS Kabylie, finaliste malheureux de la Coupe d’Algérie, s’est également mise de la partie. Deux joueurs se sont engagés pour trois saisons en provenance du RC Boumerdès (Div. amateur). Il s’agit du gardien de but Abdelhak Mouissi et du milieu de terrain Mohamed Nadjib Berrabah. Le président du club Chérif Mellal, invité lundi soir sur le plateau de la chaîne Berbère TV, a annoncé avoir conclu avec quatre éléments : le gardien de but du CRB Abdelkadir Salhi, proche cependant de rejoindre le MCA, ainsi que les trois sociétaires du Paradou AC, le défenseur Islam Chahrour, le milieu de terrain Benkhelifa Tahar et l’attaquant Tayeb Meziani. «Salhi, Chahrour, Benkhelifa et Meziani sont avec nous. On a tout conclu avec eux et il ne reste que la signature de leurs contrats respectifs. On a eu leur accord, pour mois ils sont avec nous», a indiqué le responsable kabyle.
Paradou AC, pourvoyeur par excellence.

Réputé pour son académie JMG (Jean-Marc Guillou, créateur des académies JMG), le Paradou AC est cité pendant chaque période de transferts en sa qualité de pourvoyeur par excellence. Pour cette intersaison, le club algérois ne compte pas déroger à la règle, puisque plusieurs de ses éléments sont annoncés un peu partout, souvent sous forme de prêt comme il est d’usage depuis quelques saisons. Le premier à quitter le club est le défenseur international Islam Arous, prêté pour une saison renouvelable au MC Alger.
Son coéquipier et compère en sélection, le milieu de terrain offensif Farid El-Mellali est également sur le départ entre le MCA et l’étranger. La JSK, séduite la saison dernière par le milieu offensif «paciste» Lyes Benyoucef, a décidé de faire son marché au Paradou avec l’arrivée imminente des trois joueurs sus-cités. Le PAC ne s’est pas contenté de transférer ses joueurs sur le plan national, puisque le club commence à se faire un label sur le plan international. Lors du précédent exercice, deux joueurs ont été «exportés» à titre de prêt : le défenseur Youcef Attal (KV Courtrai/ Belgique) et Tayeb Meziani (Le Havre/ France).

La politique prônée par le Paradou a permis à plusieurs clubs de bénéficier de ses «bijoux», comme c’est le cas pour l’USM Alger (Abderraouf Benguit), le MC Alger (Abdellah El-Mouden), ou encore le MC Oran (Zakaria Mansouri). Devenu un club formateur par excellence en Algérie depuis le lancement de la fameuse académie JMG, le PAC avait débuté son «exportation» en prêtant le défenseur international Ramy Bensebaïni à Lierse (Belgique) puis à Montpellier (France) avant de le céder définitivement au Stade rennais (France) en 2016 pour un contrat de quatre ans.

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Circoncision : les mise en garde du ministère de la Santé

Thu, 05/31/2018 - 16:13
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé jeudi les familles s’apprêtant à circoncire leurs garçons à se rapprocher des services de chirurgie des établissements hospitaliers publics et des cliniques privées à travers le territoire national, mettant en garde contre le recours à des médecins généralistes pour une telle opération, indique un communiqué du ministère. Concernant les initiatives de certaines associations caritatives et de certaines entreprises d’organiser des circoncisions collectives au profit des enfants des travailleurs en faisant appel à des médecins généralistes, le ministère de la Santé tient à rappeler qu’en vertu de la réglementation en vigueur, la circoncision doit être pratiquée par un chirurgien en milieu hospitalier réunissant toutes les conditions nécessaires. Le ministère souligne, par ailleurs, que la circoncision, que de nombreuses familles choisissent d’effectuer durant le Ramadhan, nécessite des analyses médicales préalables pour permettre au chirurgien d’évaluer l’état de l’enfant concerné.

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Construction anarchique: aucune prorogation de la loi relative à la mise en conformité

Thu, 05/31/2018 - 16:08

  Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé mercredi à Tipasa que le gouvernement ne procédera à aucune prorogation de la loi N 08-15 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, annonçant la préparation d’une nouvelle loi sur l’urbanisme. »La loi N 08-15, en vigueur jusqu’à fin 2019, ne sera pas prorogée », a déclaré le ministre en réponse à une question de l’APS à l’issue de sa visite de travail dans la wilaya de Tipaza. Annonçant la préparation d’une nouvelle loi sur l’urbanisme intégrant les mesures de mise en conformité des constructions, M. Temmar a rappelé que le texte en vigueur n’a pas été revu depuis 1990, date de sa promulgation.

Il s’agit dans la nouvelle loi, a-t-il précisé, de l’obligation d’adapter les constructions aux exigences des personnes aux besoins spécifiques et du respect des normes écologiques et sociologiques, affirmant que l’Algérie tient à respecter ses engagements notamment internationales dans ce domaine, citant l’ONU-Habitat et la convention de Kyoto qui comprend 159 clauses que l’Algérie doit respecter. Le ministre a fait état de l’installation, au niveau de son département, d’une commission composée de techniciens, de spécialistes et d’experts dans divers domaines pour la révision de la loi de l’urbanisme de 1990 en collaboration avec les différentes instances et départements ministériels.

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Syrie : Al-Assad menace d’user de la force contre les rebelles au service de Washington

Thu, 05/31/2018 - 15:58

Le président Syrien, Bachar al-Assad, tout en se déclarant ouvert aux efforts de réconciliation dans son pays ravagé par plus de sept ans de guerre, n’a cependant pas exclu de recourir à la force contre les forces Kurdes soutenues par les Etats-Unis, pour reprendre les régions qu’elles contrôlent.

Dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today, le chef de l’Etat de Syrie a estimé que le seul problème qui subsiste aujourd’hui en Syrie, est représenté par les rebelles des Forces démocratique Syriennes (FDS), a dit le président Syrien, dont les troupes ont repris plus de 60% du territoire.

« Nous avons, dit-il, deux options pour régler ce problème : nous avons d’abord ouvert la voie à des négociations car la majorité des membres (des FDS) sont des Syriens. Si cela ne marche pas, nous allons libérer nos territoires par la force. Nous n’avons pas d’autre choix », a-t-il ajouté.

Soutenues militairement par les Etats-Unis, les FDS se présentent sous la forme d’une coalition d’éléments rebelles Arabes et Kurdes implantée dans une partie de la province orientale de Deir Ezzor.

« C’est notre terre et c’est notre droit et notre devoir de la libérer. Les Américains doivent partir et ils partiront d’une façon ou d’une autre », a ajouté le chef d’Etat Syrien. « Après la libération d’Alep, de Deir Ezzor, Homs et Damas, ils sont en train de perdre leurs cartes », a-t-il observé.

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Sonatrach: 7 offres techniques pour la réalisation de la raffinerie de Hassi-Messaoud

Thu, 05/31/2018 - 15:48

Sept (07) sociétés ont présenté des dossiers techniques suite à l’appel d’offres émis par la Sonatrach pour la réalisation d’une nouvelle raffinerie de pétrole brut à Hassi-Messaoud (Ouargla) a indiqué mercredi un communiqué de la compagnie pétrolière nationale.

D’un total de18 sociétés qui ont retiré le dossier d’appel d’offres national et international restreint, publié le 13 novembre 2017, par le bulletin des appels d’offres du secteur de l’Energie et des mines (BAOSEM), 07 sociétés ont présenté des dossiers techniques, a précisé la même source.

Il s’agit du Groupement SINOPEC/CTI, le Groupement PETROFAC/GS, le Groupement TECNICAS REUNIDAS / SAMSUNG Engineering, la société China Huanqui Contracting & Engineering (HQC), la société HYUNDAI Engineering, MAIRE TECNIMONT/PETROJET et HUALU Ingineering.

La Commission d’ouverture des plis de la Sonatrach qui s’est réunie aujourd’hui devrait transmettre ces dossiers au Comité d’évaluation des offres techniques, selon le communiqué.

Pour rappel, cette nouvelle raffinerie de pétrole brut à conversion profonde d’une capacité de 5 millions de tonnes par an devrait se situer à Haoud El Hamra à Hassi-Messaoud dans la wilaya de Ouargla.

Ce projet s’inscrit dans le projet de transformation « SH 2030 », il permettra d’augmenter la capacité de raffinage du Pays, et de couvrir davantage les besoins nationaux en produits raffinés.

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Basketball (finale) : le GS Pétroliers remporte la 1ère manche

Thu, 05/31/2018 - 15:40

Les basketteurs du GS Pétroliers ont remporté la 1ère manche de la finale du Championnat d’Algérie 2017-2018,  Nationale 1 messieurs, devant leurs homologues du NB Staouéli sur le score de 103 à 73, mercredi soir à la salle Hocine-Chalane de Blida.

Le deuxième acte de cette finale, qui se joue en deux manches gagnantes, est prévu jeudi à 23h00 dans la même salle.

En cas d’égalité, une belle est programmée vendredi à 23h00, toujours à Blida.

Résultats de la première manche :

NB Staouéli – GS Pétroliers  73-103

Reste à jouer / 2e manche (Jeudi 31 mai) :

A Blida : GS Pétroliers – NB Staouéli (23h00)

Vendredi 1er juin (23h00):

A Blida : GS Pétroliers – NB Staouéli (belle si nécessaire).

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Algérie – Fatiha Benabbou : « Nous ne pouvons pas exclure un cinquième mandat »

Thu, 05/31/2018 - 15:24
ENTRETIEN. Fatiha Benabbou est constitutionnaliste. Cette juriste fait partie des quatorze signataires d’une lettre ouverte adressée au président Abdelaziz Bouteflika pour lui demander de renoncer à un cinquième mandat. PROPOS RECUEILLIS PAR HADJER GUENANFA, À ALGER

À moins d’une année de l’élection présidentielle de 2019, un groupe de personnalités dont l’écrivain Yasmina Khadra, l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour et le président de Jil Jadid Soufiane Djilali demandent au président de la République de renoncer à un cinquième mandat, qui serait une « erreur dramatique », selon eux. Abdelaziz Bouteflika, qui dirige le pays depuis 1999, ne s’est toujours pas prononcé. Mais ses partisans l’appellent d’ores et déjà à se représenter. La constitutionnaliste Fatiha Benabbou fait partie des signataires de la lettre ouverte. Elle s’est confiée au Point Afrique.

Le Point Afrique : Vous faites partie des signataires de la lettre ouverte adressée au président Abdelaziz Bouteflika où vous lui demandez de renoncer à un cinquième mandat. Pourquoi avez-vous adhéré à cette initiative ?

Fatiha Benabbou : J’ai adhéré à cette initiative parce que je sais que le président de la République joue un rôle très important. Selon l’article 84 de la Constitution, le président de la République incarne l’unité de la nation. Il incarne l’État dans le pays et à l’étranger. Autrement dit, il représente le peuple en sa personne et en son corps. La Constitution en fait un symbole vivant qui prête corps et voix à la nation algérienne unie. N’étant pas totalement formée, la nation algérienne a, encore, besoin d’un pouvoir incarné en une personne. Le peuple n’a pas vraiment le sens de l’abstraction. C’est-à-dire qu’il ne saisit pas très bien le pouvoir abstrait des normes. C’est un peuple d’oralité. Pour lui, le pouvoir doit encore être représenté par une personne qui lui parle et qui le rassure dans les moments de crise. Mais aujourd’hui le président est malade et ne peut plus assumer cette fonction. Le risque alors est de se trouver face à une défaillance présidentielle.

Y a-t-il aujourd’hui une défaillance présidentielle selon vous ?

Le président de la République ne s’adresse plus à la nation depuis 2012. Des ressorts se sont cassés. Il n’y a plus ce message présidentiel qui a cette fonction de cohésion sociale. Le peuple se retrouve en quelque sorte désemparé. Car personne ne peut prendre la place du président de la République. Il n’y a que lui qui peut s’adresser directement à la nation, et par ce biais, le peuple retrouve le fantasme de l’unité nationale en la personne du président. Actuellement, la société est devenue anomique. Personne ne respecte la loi.

Le président Bouteflika ne s’est toujours pas exprimé sur la présidentielle de 2019. Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il va briguer un cinquième mandat ?

Nous ne pouvons pas exclure un cinquième mandat. Et ce qui est en train de se passer dans le pays nous fait peur. Nous sommes en train d’assister à des confrontations entre différents clans du pouvoir. Tout le monde a pu constater les décisions contradictoires prises par les uns et les autres. Le président a toujours eu cette fonction de suprême arbitre. Tout remonte vers lui et c’est lui qui arbitre entre les différents clans du pouvoir. C’est lui qui imposait un compromis entre eux pour éviter des situations d’affrontements. Son absence devient donc un facteur de risque. Au sein de notre système, le président est le centre de gravité du pouvoir. Quand il est absent, tout se paralyse ; d’autant plus qu’en Algérie, aucun clan du pouvoir n’est en mesure d’assurer l’hégémonie politique. Dès lors, face à un président qui n’assume plus son rôle, il y a des risques de turbulences qui peuvent mener le pays vers le chaos.

Rappelez-vous ce qui s’est passé dans les décennies 1980 et 1990. L’histoire retient que le président Chadli Benjedid, n’ayant pas réussi à assumer son rôle charismatique et à s’ériger, donc, en arbitre suprême, a échoué à stabiliser le système. Cette situation a provoqué des désordres qui étaient susceptibles de désintégrer le tissu social. Ce qui a entraîné l’arbitrage par l’armée en 1988, en 1990 et en 1992. Elle a été obligée d’intervenir parce qu’il y avait justement une défaillance présidentielle. Donc, partant de l’expérience précédente, on n’a pas droit à un remake.

L’armée peut-elle encore intervenir aujourd’hui pour arbitrer ?

L’armée va finir par entrer en jeu et arbitrer. La société algérienne est très hétérogène. Elle a besoin de s’identifier à la personne du président. Et celui-ci doit être assurément une personne physique et ostensible surtout. Il faut garder présent à l’esprit que nous sommes encore une société pré-moderne.

En quoi un cinquième mandat pourrait constituer une « erreur dramatique » comme vous l’écriviez dans la lettre ouverte au président ?

Le président de la République est malade. Par conséquent, nous allons nous retrouver dans une situation de défaillance présidentielle qui serait un facteur de risque. Il peut y avoir des turbulences comme dans les années 1990. Donc la menace de désintégration de la société n’est pas une vue de l’esprit.

J’ajoute que le cinquième mandat serait inconstitutionnel. En 2016, le président a fermé le verrou des mandats après l’avoir ouvert en 2008. Désormais, la Constitution ne parle que de deux mandats pour chaque président. Car il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas eu de nouvelle Constitution en 2016, mais une simple révision, de surcroît, adoptée par un pouvoir constitué, et non par le pouvoir constituant, qui appartient exclusivement au peuple. Si le président se représente, alors, pour un cinquième mandat, il risque de se retrouver dans une situation inconstitutionnelle.

Comment le renoncement au cinquième mandat pourrait-il réellement ouvrir une ère nouvelle pour le pays ?

Le renoncement à un cinquième mandat pourrait ouvrir une ère nouvelle si la personne élue représente réellement le peuple et reflète son choix. Il faudrait que la personne puisse avoir le maximum de voix et faire le consensus. Il ne faut pas que le choix se fasse ailleurs et qu’on demande au peuple de le ratifier.

Nous avons un système qui a besoin d’un homme avec une forte personnalité et une aura, qui soit en mesure de s’imposer et d’arbitrer entre tous les clans du pouvoir. Et si la personne élue n’a pas ces qualités, nous serions, à nouveau, confrontés à une situation périlleuse.

Pensez-vous que votre appel sera entendu ?

Non, je ne pense pas que cet appel soit entendu. Quand on prend le pouvoir, on ne le lâche pas et ce n’est pas propre au président Bouteflika. C’est pour cela que Montesquieu avait dit que celui qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il est rare de voir quelqu’un lâcher le pouvoir. Cet appel est surtout une prise de position par rapport à l’histoire ; ce que tout intellectuel ou tout universitaire se doit de faire. Vis-à-vis de notre conscience et de notre société, on a essayé de sensibiliser l’opinion publique et faire prendre conscience du danger.

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Près de 10 000 personnes présentes à la soirée artistique à El-Kseur: Une pléiade de stars au gala en hommage au chanteur Karim Tizouiar

Thu, 05/31/2018 - 15:21

Initié par l’association Les sentiers de l’amitié d’El-Kseur en collaboration avec la municipalité de la localité, l’hommage rendu au grand chanteur kabyle, Karim Tizouiar, a connu un franc succès. Ce rendez-vous hommage a permis de sortir de sa torpeur la région l’espace d’une soirée musicale.

Dans une parfaite organisation grâce à la mobilisation de plusieurs dizaines de jeunes bénévoles par la jeune dynamique association Les sentiers de l’amitié, près de 10 000 personnes venues des différentes localités de la wilaya de Béjaïa se sont amassées au niveau de la place dite «Lotissement», à côté de la salle des fêtes Prestige, pour assister à ce gala hommage à Karim Tizouiar.
Les familles étaient également présentes pour partager ces moments d’ambiance et de bonheur ramadhanesques et rendre hommage à ce grand chanteur-compositeur, possédant un répertoire riche et varié. Les qualités humaines du chanteur, qui lutte contre la maladie depuis plusieurs années, sont également soulignées par l’ensemble des personnes qui le connaissent. Le plateau artistique proposé valait bien cette virée nocturne.
Au menu, une pléiade de stars de la chanson kabyle, à l’image d’Amour Abdenour, Kaci Boussaâd, Abbès Naït Rzine ou encore Malika Domrane et Rachid Mesbahi venus spécialement de France avec le grand musicien Allaoua Bahlouli.
Une ambiance extraordinaire a régné tout au long de la soirée. Une communion sans pareille entre ces icônes de la chanson kabyle et le public. Ces instantanés de joie ont été absolus. «En plus de son immense talent artistique reconnu de tous, Karim est un personne très éduquée et respectueuse. Ses qualités humaines font que toutes les personnes qui l’ont côtoyé gardent de l’homme une très bonne image.

Ce nombreux public présent témoigne de ce respect pour l’homme et d’une reconnaissance pour son immense talent. Le respect et la reconnaissance de ces milliers de fans vont également l’aider à lutter contre sa maladie. Karim mérite tous les égards et nous lui souhaitons un prompt rétablissement», ont souligné, dans une déclaration au Soir d’Algérie, Amour Abdenour et Malika Domrane et le musicien Allaoua Bahlouli. Lors de la même soirée hommage, une brochette de nouvelles étoiles montantes de la chanson, à l’instar de Zoubir Moussaoui, Zouaoui Yacine, Achouri Mokhtar, Mamou Benzaïd, Sofiane Atou, Groupe Iwal, Ghilas Terki, Arezki Methia Mamoi Mouhoubi, Krise Jack, Ferhat Hamdi, Saïd Alioui, Cylia Ould-Mohand, Groupe Talsa et la chorale scoute ont subjugué l’assistance par les belles chansons reprises en chœur par le public. Karim Tizouiar, malgré la fatigue et la maladie, a tenu à interpréter une chanson au grand bonheur de son nombreux public présent.

Très ému par toutes ces marques de respect et de reconnaissance de milliers de fans et de plusieurs artistes, Karim Tizouiar a tenu dans une intervention à leur exprimer ses remerciements. «A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cet événement qui constitue pour moi surtout un hommage à l’art en général, je ne trouve pas les mots pour décrire tous ces sentiments profonds que je ressens», a déclaré, avec une voix chargée d’émotion, Karim Tizouiar, qui a été longuement et chaleureusement applaudi par le public. L’artiste malgré la fatigue s’est ensuite prêté avec sa modestie légendaire à une interminable séance photos avec ses fans qui entendent immortaliser ce moment avec leur idole. Il convient aussi de signaler la présence du wali de Béjaïa, le premier responsable de l’institution élue de wilaya, le directeur de la culture et le maire d’El-Kseur, le directeur régional de l’Onda.
Des cadeaux ainsi qu’un chèque de l’Onda ont été remis à l’occasion à l’artiste. Né le 2 mars 1963 à Sidi M’hamed (Alger), Karim Tizouiar est originaire de Cap Sigli et a grandi à Thala Tazert, village situé à 8 km d’El-Kseur, dans la wilaya de Béjaïa. A 13 ans, Karim maîtrisait bien la mandoline et était déjà invité à toutes les fêtes.
La vingtaine bouclée, Karim arrive à Paris et fait connaissance avec de nombreux artistes et musiciens comme Hamidouche, Sofiane, Matoub, Takfarinas et le trio Arezki Baroudi, Hachemi Bellali et Rabah Khalfa.
En 1985, après la sortie de Takfarinas, il rejoint le groupe Agraw pour lequel il a composé la chanson uliw yedekous.

Deux années plus tard, il entame une carrière artistique en solo pour enregistrer son premier album Aya guitar qui a connu un très large succès. Karim Tizouiar a depuis produit plusieurs albums qui connaîtront un immense succès à l’image de l’album Attan Truh. Après une absence de près de dix années, Karim Tizouiar s’apprête à sortir prochainement un nouvel album, a-t-il confié.
A. Kersani

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Finale Seniors-dames, GS Pétroliers-HBC El-Biar (vendredi à la salle Harcha, 22h): Sous le signe de la revanche

Thu, 05/31/2018 - 15:12

Le HBC El-Biar et le GS Pétroliers vont se retrouver une nouvelle fois en finale de la Coupe d’Algérie de handball (dames), vendredi à la salle Harcha (Alger, 22h) dans un choc «explosif» placé sous le signe de la revanche.

Pour cette finale, la 11e dont 6 de suite entre les deux grosses cylindrées du handball féminin, le HBCEB aura un ascendant psychologique indéniable après avoir remporté le titre national de la saison 2017-2018 au détriment du champion sortant le GSP, battu au goal-average particulier après que les deux clubs eurent terminé le championnat ex æquo en tête. Ce sera donc la 11e finale entre ces deux teams habitués aux honneurs, le GSP (ex-MC Alger) possédant un léger avantage avec 6 victoires (2004, 2006, 2009, 2011, 2012 et 2017) contre 4 pour le HBCEB, consécutivement en 2013, 2014, 2015 et 2016. D’ailleurs, le GSP et le HBCEB sont les seuls détenteurs de la Coupe d’Algérie depuis 1998 à ce jour.

Le club pétrolier compte un total de 18 coupes contre 5 pour les El-Biaroises. Il est à souligner que le club el-biarrois n’a été créé qu’en 2007, sorti des cendres de la JS El-Biar qui avait animé la finale de l’édition 2004 perdue face à l’ex-MC Alger (23-29). Les camarades de la gardienne de but d’El-Biar Samia Sahabi, encore auréolées du second titre de champion après celui de 2015, visent tout simplement un second doublé de leur jeune histoire. Mais pour les protégées de l’ancienne internationale Nassima Dob, l’heure est à la revanche. Ayant perdu le titre national, les Pétrolières entendent sauver leur saison en s’adjugeant le trophée de Dame Coupe pour la 19e fois (en comptabilisant ceux remportés sous la bannière de l’ex-MCA). Pour atteindre l’ultime étape de cette belle épreuve, le HBCEB s’est qualifié aux dépens du HHB Saïda par forfait et difficilement devant la JS Awzellaguen (22-20), alors que le GSP a écarté le Machaâl d’Akbou (39-13) et l’US Akbou (27-25). Sur les cinq dernières finales disputées entre les deux formations, les El-Biaroises en ont remporté quatre. Celles des éditions 2013 (26-23), 2014 (18-17), 2015 (22-20) et 2016 (15-11). En revanche, le GSP s’est adjugé le trophée devant le HBCEB en finales de 2004 (29-23), 2006 (25-24), 2009 (27-22), 2011 (27-19) et 2017 (25-22). Ces statistiques prennent en considération les titres des ex-MC Alger et JS El-Biar.

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Recette: Poulet à la libanaise

Thu, 05/31/2018 - 15:04

3 c. à s. d’huile végétale, 2 c. à s. de yaourt nature, 2 c. à s. de ketchup, 2 c. à s. de moutarde, 1 c. à dessert de paprika, 1/2 c. à thé de mélange quatre-épices, 1/2 c. à c. de poivre noir, 1/4 c. à c. de cannelle en poudre, 1/4 c. à c. de curry en poudre (facultatif), blanc de poulet sans peau, désossé et coupé en dés.
Pour la sauce : 100 g de mayonnaise, yaourt nature, 3 gousses d’ail émincées, 1/4 c. à c. de sel

Dans un bol de taille moyenne, mélanger l’huile, le yaourt, le ketchup et la moutarde. Ajouter le paprika, le quatre-épices, le poivre noir, la cannelle et le curry. Ajouter le poulet et bien enduire de marinade sur tous les côtés. Couvrir le bol et laisser une nuit au réfrigérateur. Pour faire la sauce, mélanger la mayonnaise, le yaourt, l’ail et le sel. Couvrir et mettre au réfrigérateur. Préchauffer le four sur 200 C°. Mettre les morceaux de poulet dans un plat creux allant au four. Faire cuire dans un four préchauffé pendant 30 minutes

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Loi organique relative aux lois de finances: «Un texte bêtement importé», accuse Hanoune

Thu, 05/31/2018 - 14:52

La secrétaire générale du Parti des travailleurs n’a pas du tout ménagé le ministre des Finances qu’elle accuse d’avoir «bêtement importé» le projet de loi organique relative aux lois de finances.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Louisa Hanoune qui animait, hier, une conférence de presse, s’est appesantie sur ce texte passé dernièrement en plénière de l’Assemblée populaire nationale dans l’attente de son adoption prévue la semaine prochaine au même titre que d’autres projets de loi.

«C’est le projet de Abderrahmane Benkhalfa. Comment un ministre peut épouser un projet dont il n’est pas le promoteur, n’est pas l’auteur, il l’épouse et peut-être qu’il ne l’a pas vu de près ; vu son contenu ? C’est une dérive très grave. Nous n’allons pas nous taire», tonne Hanoune qui qualifie ce texte de «pâle copie de sa similaire française dont on parle depuis 15 ans». Et de s’interroger : «Pourquoi l’avoir programmé en plein Ramadhan ? Maintenant, personne ne sait, même des responsables ne savent pas de quoi il en retourne, si les responsables ne l’ont pas lu.
Pour elle, «c’est un putsch permanent qui permet au ministre des Finances d’intervenir au courant de l’année budgétaire et de transférer d’un secteur à un autre secteur». Ce qui lui fera dire qu’«il ne sert à rien d’élaborer des lois de finances annuelles, de les soumettre au débat au sein des commissions, en plénière du Parlement, que le Président signe la loi de finances».

Et pas que cet aspect que Hanoune soulève puisqu’elle fait part de cette autre «anomalie» à ses yeux, celle portant fixation d’objectifs aux budgets sectoriels. «Benghabrit doit-elle demander aux enseignants de gonfler les notes, puisque son objectif principal est le taux de réussite ? Quel est l’objectif des gérants des hôpitaux, le nombre de malades auscultés ou l’argent qu’on fait entrer puisque les gens doivent payer ?» s’interrogera-t-elle encore faussement.
Pour la secrétaire générale du PT, avec ce texte de loi, «ça devient durable, un cadre triennal avec plafonnement des budgets alloués». «C’est un texte anticonstitutionnel, aventurier et totalitaire», tonne encore Hanoune qui soupçonne une volonté de le faire passer «coûte que coûte et au plus vite». D’où, d’ailleurs, sa programmation en plein mois de Ramadhan, suffisant pour elle de déduire cette arrière-pensée, faisant remarquer que «dans tous les pays, c’est durant l’été qu’on fait passer les pires lois comme celle-ci».

Réclamant le report après l’Aïd de sa séance d’adoption, la secrétaire générale du PT affirme, enfin, que ce projet de loi organique relative aux lois de finances «modifie la nature de l’Etat algérien puisque n’étant conforme ni à nos besoins ni à notre histoire, importé qu’il est de pays auxquels on ne ressemble en rien», citant le Canada.
Abordant la prochaine élection présidentielle, la secrétaire générale du PT a, prenant l’exemple de bien de pays notamment latino-américains, averti quant aux velléités américaines et de «leurs valets européens et même arabes, d’imposer des présidents et des candidats à leurs seuls services et ceux d’une minorité de nouveaux riches». «Nous sommes censés aller vers une élection présidencielle dans une situation dangereuse et de crise.»
Estimant que «les peuples peuvent résister aux situations les plus atroces dès lors que ceux qui dirigent leurs pays défendent les intérêts de la nation et de la majorité du peuple et non ceux de la minorité très riche et des multinationales», Hanoune invite le pouvoir en place à adopter la même démarche que celle du Président vénézuélien qui vient d’être réélu pour un second mandat au grand dam de Washington et de ses affidés, soit mettre en branle une «politique conforme aux aspirations du peuple et de la nation algériens».

Un peuple qui, ajoute-t-elle, «prêt à résister n’acceptera jamais un Président imposé de l’extérieur», recommandant, «si l’on veut réellement résister aux menaces extérieures, préserver l’intégrité territoriale du pays et immuniser le pays, à renforcer le front intérieur». Ce qui ne saurait se matérialiser sans «l’arrêt de cette politique antisociale et antinationale, des atteintes aux libertés pour permettre aux ressorts de la société de se renforcer, grippés actuellement et pour que la mobilisation populaire se dresse en toute indépendance».
M. K.

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Commerce extérieur: Une gestion tâtonnante

Thu, 05/31/2018 - 14:36

Acculés, les pouvoirs publics se sont mis à décider d’une chose et son contraire en l’espace de quelques mois, voire quelques semaines.

Le gouvernement a, au bout du compte, décidé de  faire machine arrière concernant sa politique de restriction des importations. En effet, selon le ministre du Commerce, Saïd Djellab, l’interdiction des importations sera remplacée par un nouveau mécanisme de contrôle, prévu par l’avant-projet de loi de finances complémentaire (LFC-2018).
S’exprimant mardi lors, d’une visite à Bouira, le ministre du Commerce a précisé que, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2018, “nous avons ainsi proposé le droit additionnel qui est le seul instrument prédominant”, ajoutant, “il n’y aura pas de produits interdits puisque tous les produits interdits à l’importation auparavant seront versés dans le droit additionnel, c’est-à-dire, qu’ils seront découragés par des taxes allant de 30 à 200%”. Il s’agit d’un énorme revirement dans la politique du gouvernement dite d’encadrement des importations, choix censé faire économiser au pays des devises.
Depuis le début de l’année en cours, le gouvernement Ouyahia avait introduit plusieurs mesures de restriction aux importations en substitution au dispositif des licences. Parmi ces mesures, l’interdiction provisoire de l’importation de 851 produits.

Une liste qui, paradoxalement, a été élargie à 877 produits il y a quelques jours. Par ailleurs, au moment où, en début de ce mois, le ministre du Commerce évoquait pour la première fois l’introduction dans la LFC-2018 d’une taxe douanière supplémentaire provisoire sur les importations des marchandises finies, il a gelé les opérations d’importation des produits cosmétiques. Pour faire face à la chute des cours du pétrole et limiter les importations, les pouvoirs publics ont fait une fixation sur le commerce extérieur national en instituant une gestion purement administrative pour le contrôler, faite essentiellement d’interdiction. Cela a commencé par les licences d’importation pour ensuite passer aux listes de produits interdits d’importation. En somme, une interdiction remplace une autre. Acculés, les pouvoirs publics se sont mis à décider d’une chose et son contraire en l’espace de quelques mois, voire quelques semaines. Et à chaque remise en cause, le même argumentaire est avancé, à savoir que le dispositif est conjoncturel ou qu’il n’a pas atteint ses objectifs.
C’était le cas avec la suppression des licences d’importation en début d’année et c’est aujourd’hui le cas avec la suppression de la liste des produits interdits à l’importation. Cette façon de procéder faite de tâtonnement et d’approximation, autant elle l’était avec la suppression des licences d’importation. Cette levée de l’interdiction d’importation semble logique, d’abord, de par les résultats médiocres obtenus, ensuite, parce que contraire aux principes du libre exercice du commerce mondial.

Il faut signaler que dès le début, de nombreux experts et opérateurs économiques ont affiché clairement leur défiance vis-à-vis des solutions administratives et plaidaient en faveur d’un traitement économique de l’envolée des importations. La plupart d’entre eux exprimaient leur scepticisme à propos des décisions administratives, licences et autres interdictions, en soulignant qu’une modulation des droits de douane et des taux de TVA serait l’option la plus appropriée pour orienter la consommation vers la production nationale et décourager l’importation de produits de luxe ou jugés “superflus”. Ils sont aujourd’hui rejoints, partiellement, par le ministre du Commerce lui-même. Mais, après combien de temps perdu.

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Le concert aura lieu à Boudjima (Tizi Ouzou): Mohamed Allaoua chantera ce soir

Thu, 05/31/2018 - 14:27

Il a choisi, pour la deuxième fois consécutive, le chef-lieu de la commune de Boudjima, pour s’y produire à partir de 22 heures. Le spectacle se tiendra en plein air au lieu-dit Lekhmis.

Ayant réussi à conquérir les coeurs de toutes les nouvelles générations de mélomanes et plus particulièrement les femmes, toutes tranches d’âge confondues, Mohamed Allaoua est considéré actuellement comme le chanteur kabyle qui draine le plus de monde durant ses spectacles et tournées aussi bien en Algérie qu’à l’étranger. Surtout que son style rythmé invite à l’éclatement et à la danse. A chaque nouveau rendez-vous avec Mohamed Allaoua, des dizaines de milliers de spectateurs affluent sur le lieu où doit se tenir le spectacle. Aujourd’hui, jeudi, 31 mai, Mohamed Allaoua a choisi, pour la deuxième fois consécutive, le chef-lieu de la commune de Boudjima, près de Tigzirt sur mer, pour s’y produire à partir de 22 heures.
Le spectacle se tiendra en plein air au lieu-dit Lekhmis, au niveau des établissements Saci. En fait, le gala de Mohamed Allaoua est organisé par une boîte privée, «Hakim Dj Events». Depuis plusieurs années, Mohamed Allaoua, étant en conflit avec les autorités culturelles, a choisi de ne plus se produire dans les établissements culturels publics comme la Maison de la culture Mouloud-Mammeri ou les stades de Tizi Ouzou où il avait l’habitude de rencontrer son public. Depuis le succès de son spectacle de Ramadhan 2017 organisé aussi à Boudjima par la même boîte, Mohamed Allaoua semble avoir définitivement adopté cette formule qui lui permet du coup de garder sa liberté d’artiste qu’il ne semble pas prêt à soumettre à concession. Il y a lieu de rappeler qu’hier, mercredi, tout était déjà fin prêt, à Boudjima, pour accueillir les milliers de personnes et surtout de familles qui seront au rendez-vous, ce soir, avec le nouvelle étoile montante de la chanson kabyle.

Les dizaines d’organisateurs ont dû affronter quelques difficultés, ces derniers jours, à cause des intempéries ayant même affecté un peu le matériel de sonorisation. Mais, selon les dernières informations obtenues auprès des organisateurs, tout a été rétabli et le concert-événement de Mohamed Allaoua aura lieu dans les meilleures conditions possibles. Toutes les dispositions ont été prises afin de permettre un cadre serein plus particulièrement aux personnes qui se déplaceront en famille. D’ailleurs, rassurent les organisateurs, un espace spécial famille est aménagé juste en face de la scène. De même que plusieurs parkings avec une capacité qui dépasse les 1000 places pourront accueillir tous les véhicules qui transporteront les spectateurs de ce spectacle organisé en partenariat avec Berbère télévision (Brtv). Il y a lieu de rappeler que, depuis le 25 mai dernier, la localité de Boudjima abrite presque chaque soir, en plein air, des galas artistiques avec la participation d’artistes célèbres. Après Mohamed Allaoua aujourd’hui, un autre artiste est très attendu dans cette même région. Il s’agit de Zedek Mouloud prévu pour le 7 juin prochain dans le même espace «Les établissements Saci». Pour rappel, Zedek Mouloud avait fait un tabac pendant une soirée de Ramadhan de l’année dernière au même endroit. Son gala s’est déroulé en présence de milliers de ses fans venus des quatre coins de la Kabylie.

Demain aussi, un autre chanteur très célèbre fixe un rendez-vous à ses admirateurs dans la commune de Boudjima. Il s’agit de Rabah Asma qui montera sur scène demain vendredi dès 22 heures. Les soirées de Ramadhan de Boudjima se poursuivront jusqu’au 13 juin prochain. D’autres artistes sont annoncés par les organisateurs à l’instar de Ali Ferhati (le 3 juin), Samir Sadaoui, Massa Bouchafa et Taoues (le 5 juin), Ali Irsan (le 8 juin)… Tous les galas commencent à 22 heures.

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Attentat de liège: l’une des victimes est d’origine algérienne

Thu, 05/31/2018 - 14:24

Mardi la ville de Liège a été témoin d’un attentat, causant de nombreux décès. L’une des victime était d’origine algérienne, en effet selon les informations fournies par l’ambassade de la Belgique en Algérie, il s’agit de Soraya Belkacemi, policière de la ville de Liège.

« L’Ambassade met tout en œuvre pour faciliter la venue en Belgique de son père afin qu’il puisse rendre un dernier hommage à sa fille. Avant son départ, l’Ambassadeur recevra M. Belkacemi et lui exprimera ses sincères condoléances », indique l’ambassade de la Belgique.

Soraya Belkacemi était mère de jumelles de treize ans, sa mère a déclaré : « Elle aimait ses enfants. Elle aimait son métier. Elle a trop aimé son métier. Elle avait le sens du devoir et n’a pas été récompensée ». Son frère Kamel ajoute : « C’était une fille bien qui n’avait pas beaucoup d’importance que ça dans la police. Elle mettait des PV et c’est tout. C’est un lâche qui s’en est pris à deux policières, voilà »

LDJ. Sarah

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Coupole du 5-juillet, Alger: Aït Menguellet en concert le 1er juin

Thu, 05/31/2018 - 14:21

Aït Menguellet sera en concert à Alger en ce mois de Ramadhan, plus précisément le 1er juin, en partenariat avec Berbère Télévision.

Le chanteur animera, en effet, une soirée ramadanesque à la Coupole du complexe du 5- Juillet le 1er juin dès 22h. Les fans de Lounis résidant à Tizi-Ouzou pourront acheter leursbillets sur place.

Les points de vente sont commesuit : Maison de la culture de Tizi-Ouzou du 20 mai au 1er juin La Coupole d’Alger les 30, 31 mai et 1er juin Le prix du billet est fixé à 1.000 DAet 1.500 DApour des places VIP.Pour plus d’informations, appelezle numéro 0550 51 12 47.

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Fin, hier, de l’examen du BEM: Place au baccalauréat!

Thu, 05/31/2018 - 13:50

Nouria Benghebrit a affirmé n’avoir rien laissé au hasard afin d’assurer un climat propice au bon déroulement de cet examen.

La journée d’hier a marqué le terme de l’examen de fin de cycle moyen (BEM). Ce dernier s’est dans l’ensemble, relativement bien déroulé. Mis à part quelques petites contrariétés, rien de bien grave n’est venu perturber le cours des épreuves.
A présent, tous les regards sont rivés vers l’ultime examen, à savoir celui du baccalauréat, dont l’enjeu n’est pas des moindres. Et c’est non sans une certaine appréhension, faut-il le dire, que les principaux concernés attendent de voir dans quel climat se dérouleront les épreuves. Mais surtout, comment les services du ministère de l’Education nationale comptent écarter ou du moins limiter le risque de fraude, dont le spectre ne cesse de planer à chaque nouvelle session du bac.

Cette crainte demeure perceptible, bien que le département de l’Education tente de rassurer et de faire bonne figure dans le but de certifier à l’opinion publique que tout est sous contrôle. La première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, se voulant rassurante à ce propos, avait indiqué que les mêmes mesures rigoureuses de l’année passée seront retenues pour le 20 juin prochain, dès le premier jour de l’examen. Elle a ainsi affirmé que «toute fraude durant cet examen sera évitée.» Et ce, à travers la mise en place d’un dispositif qui consiste en la mise en place d’appareils sophistiqués, comprenant les caméras de surveillance et les appareils de brouillage. Sans compter les moyens humains, déployés pour l’occasion, (agents de police, surveillants, encadreurs…) On fera remarquer qu’en dépit de la mise en place d’un tel arsenal, des fuites ont bien eu lieu l’année dernière, quoique formellement démenties par le ministère de l’Education. Cela dit, ce couac a tout de même incité Nouria Benghebrit à recourir au blocage des réseaux sociaux durant la tenue des examens, ce qui a laissé place à nombre d’interrogations de la part de la population.
D’un autre côté, il faut en convenir, la triche aux examens est une pratique courante partout dans le monde. Ce n’est là, pas une tare propre au déroulement des examens en Algérie. Cependant, la différence subsiste dans les proportions que tendent à prendre les conséquences de tels faits. Ils prennent ainsi une toute autre dimension quand l’enjeu est purement idéologique.

Il est par ailleurs vrai que dans ce sens, tout le monde attend Nouria Benghebrit au tournant. Certains pour de bonnes raisons tandis que pour d’autres obscurantistes, il s’agit uniquement de faire barrage, à la réforme de l’école algérienne, engagée par la ministre. Et ce, en usant de tous les moyens possibles.
Ces derniers n’acceptant pas l’idée que l’école fasse un pas en avant, et que celle-ci soit lavée de tout raisonnement rétrograde empêchant son évolution dans le bon sens. En revanche, pour certains experts et autres spécialistes du domaine, même si cet argument tient la route, cela ne dédouane pas pour autant le ministère de l’Education nationale de toutes responsabilités quant aux dépassements enregistrés ces dernières années lors de la tenue de l’examen du baccalauréat.
Après l’épisode du bac 2017, où une session de rattrapage a dû être organisée sur instruction du chef de l’Etat, après avoir enregistré lors de la session ordinaire des épreuves du baccalauréat, un taux d’absentéisme important de candidats, mais aussi des retardataires, certains se sont demandés à ce moment-là, quel est au final, le rôle de celle qui représente ce secteur.

Laquelle s’est pourtant montrée intransigeante à l’égard des candidats qui ne se conformeraient pas aux règles. En attendant, Nouria Benghebrit a assuré n’avoir rien laissé au hasard afin d’assurer un climat propice au bon déroulement de cet examen. Se disant intraitable, elle prévient par conséquent contre toute tentative de fraude, laquelle serait suivie d’une sanction sévère. Elle a encore fait savoir que pour ne laisser aucune chance aux «fraudeurs», un logiciel des plus modernes a été installé avec les appareils adaptés, en sus d’une équipe de cybergendarmes pour veiller au grain.

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Categories: Afrique

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