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Updated: 4 days 7 hours ago

Deux dates, deux grands artistes, Rilès et Tiken Jah Fakoly à Alger le 27 et le 28 juin 2018 au Théâtre de Verdure

Thu, 06/07/2018 - 23:05

Les Algérois auront la chance unique de faire un véritable voyage musical à travers les deux univers complètement différents mais tout autant géniaux de ces deux artistes qui ont déjà marqué leur temps.

 

Alger le 07 juin 2018, Le 27 et le 28 juin 2018 à partir de 20h30 à Alger, le Théâtre de Verdure, Laadli Flici, accueillera pour la première fois deux artistes exceptionnels pour deux concerts uniques, RILES ET TIKEN JAH FAKOLY, deux chanteurs-compositeurs, des artistes complets aux genres totalement différents, ils font déjà fureur en France, en Afrique et aussi au niveau mondial et maintenant c’est au tour de l’Algérie de les découvrir grâce à deux concerts d’exception. Cet événement compte comme partenaire ; AIGLE AZUR, ROUIBA et HOLIDAY INN ALGIERS – CHERAGA TOWER.

 

TIKEN JAH FAKOLY, de son vrai nom Moussa Doumbia Fakoly est considéré comme le héro du reggae moderne et une icône de la musique africaine, il a prévu une escale lors de sa tournée en Algérie et cela le 28 juin 2018 à partir de 20h30 au Théâtre de Verdure.

Avec plus de vingt ans de carrière dans la musique, il a commencé par conquérir son pays natal qui est la Côte d’Ivoire avant de monter au niveau international où il a collaboré avec d’importants artistes tels que Zebda, Steel Pulse ou encore Akon.

Cet artiste est connu pour sa musique qui reflète ses engagements personnels et qui appelle à la liberté et au changement, c’est une sorte de porte-parole de l’Afrique toute entière, sa musique est surtout destinée à éveiller les consciences en dénonçant les injustices commises à l’égard des peuples africains et à travers ses chansons il est aussi engagé pour l’éducation et la jeunesse africaine.

Vente des billets :

 

Prix du billet : 2000 DA.

VENTE BILLETTERIE : Le 48 Alger Libraire L’Arbre à dires, Sidi Yahia.

Jours et horaires d’ouverture : à partir du 2 Juin 2018
Après le Ramadan : tous les jours de 11h à 19h (sauf le vendredi).

RILES, le nouveau phénomène du rap en France, connait déjà depuis quelques mois un succès fulgurant, va se produire pour la première fois dans le cadre de sa tournée « Jungle Tour » ici en Algérie, d’où il est originaire, au Théâtre de Verdure le 27 juin 2018 à partir de 20h30.

Ce concert va englober les chansons de son nouvel album sorti en 2014 « Vanity Plus Mind », un album exclusivement en anglais ainsi que toutes ses créations et compositions.

Sa tournée a fait guichet fermé sur plusieurs dates en France sur des salles mythiques tel que le Bataclan de Paris, s’en suit après plusieurs dates en Suisse, en Belgique. Au Maroc il a affiché complet en quelques jours au Mégarama ainsi que sur ses deux dates en Tunisie où son concert fut spectaculaire.

Bien qu’il ne chante que du rap en anglais sa musique reste différentes de rap connu, il a su faire de sa musique quelque chose d’authentique et unique en s’inspirant de ses différentes influences tant en matière de genre, en allant de la musique de ses origines, la musique Kabyle, de la capoeira jusqu’aux géants du rap américain tel que Kanye West …etc

Vente des billets :

 

Prix du billet : 2500 DA.

VENTE BILLETTERIE : Le 48 Alger Libraire L’Arbre à dires, Sidi Yahia.

Jours et horaires d’ouverture : à partir du 2 Juin 2018
Pendant le Ramadan tous les jours de 11h à 17h et 22h à 1h (sauf le vendredi)
Après le Ramadan : tous les jours de 11h à 19h (sauf le vendredi)

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Categories: Afrique

Environnement : 10 000 couffins traditionnels distribués à Alger

Thu, 06/07/2018 - 22:06

Pas moins de 10 000 couffins en alfa ont été distribués, hier, au niveau de la capitale pour tenter d’inciter les citoyens à abandonner l’utilisation des sacs en plastique, nuisibles à la santé et à l’environnement.

Il est vrai que ces sacs dits à usage unique sont un véritable fléau dans un pays où le ramassage et la gestion des déchets ne sont pas au même niveau que dans les grandes capitales européennes. D’ailleurs, les Algériens en consomment 5,5 milliards par an, selon la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, qui a d’ailleurs, effectué hier une visite de terrain au niveau de la capitale, accompagnée par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Une visite qui entre dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement dont le thème était «la pollution plastique», un sujet qui tombe à pic avec le Ramadhan. En effet, selon le responsable du département, «cette sortie vise à attirer l’attention du public sur une préoccupation environnementale particulièrement d’actualité». D’autre part, les services de son département ont distribué pas moins de 10 000 couffins en alfa dans différents points qu’elle visités avec le wali. Il s’agissait notamment des marchés populaires du 1er-Mai, de Birkhadem, d’El Harrach ainsi que celui de Bab Ezzouar.
Pour réussir ce pari, le département Zerouati a mis à contribution tous ses collaborateurs et a lancé, depuis des mois, une campagne de communication de grande envergure. Elle ajoutera que «cette action vise aussi à venir en aide aux artisans qui ont du mal à commercialiser leurs produits authentiques faits à la main». Selon elle, «il n’y pas mieux que le bon vieux couffin et les fameuses bouteilles en verre pour mettre fin au massacre du plastique contre Dame Nature».
Poursuivant son intervention, elle affirmera que «la concrétisation de ce projet de couffins, produits à base d’alfa et de feuilles de palmier nain, doit s’étaler sur une période de plusieurs années». Soulignant qu’«il sera réalisé en partenariat avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et celui de l’Environnement». «Le financement de l’opération peut être assuré par le biais du fonds de dépollution», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, le ministère de l’Environnement est, de toute manière, disposé à offrir des incitations, notamment en matière d’exonérations fiscales, à ceux qui s’engagent dans la transition technologique et le recyclage de leur production, a-t-elle ensuite garanti. Pour information, le sachet en plastique noir est pointé du doigt comme facteur de pollution. L’article 53 de la loi de finances pour 2004 a institué une taxe de 10,50 DA/kg sur les sacs en plastique importés ou produits localement. Le produit de cette taxe va au Fonds national pour l’environnement et la dépollution, et la somme collectée sert à financer un système public, appelé «Ecojem», de reprise, de recyclage et de valorisation des déchets d’emballage, qui doit permettre la prise en charge d’une partie importante des déchets recyclables. Selon les chiffres fournis par les services de l’environnement, on peut récupérer jusqu’à 130 000 tonnes de plastique par an.

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Louh : plus de 7000 milliards de DA d’amendes impayés

Thu, 06/07/2018 - 20:37

Le montant des amendes découlant de décisions judiciaires restées impayée, ces dernières années, a dépassé le seuil des 7000 milliards de DA, a déclaré jeudi le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh.

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Categories: Afrique

Poursuivi pour “attroupement illégal” avec quatre autres citoyens : Rachid Nekkaz devant le tribunal d’Akbou aujourd’hui

Thu, 06/07/2018 - 20:03

L’ex-candidat malheureux à l’élection présidentielle du 17 avril 2014 et néanmoins président du Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC), Rachid Nekkaz devra se présenter aujourd’hui, jeudi 7 juin, devant le tribunal correctionnel d’Akbou. Le tonitruant homme politique, qui a publié une copie de sa convocation par la justice sur sa page officielle facebook, comparaîtra ce matin devant le juge d’Akbou, aux côtés de quatre autres personnes. Les cinq mis en cause devront comparaître ce matin devant le juge d’Akbou, pour “attroupement illégal”. “Après l’acharnement policier, voici l’acharnement judiciaire : Tayeb Louh, ministre de la Justice, prépare 48 plaintes dans toutes les wilayas où Rachid Nekkaz a marché. Le 7 juin, Rachid Nekkaz se présentera avec 4 marcheurs à la convocation du juge d’Akbou pour ‘attroupement illégal’ lors de la marche de 669 km de Khenchela à Alger en novembre 2014. Mais le ministre refuse toutes les plaintes déposées par Rachid Nekkaz (Saâdani, piratage, diffamation)”, écrit M. Nekkaz sur sa page facebook. Le fondateur du MJC, qui nous a confirmé par téléphone sa comparution aujourd’hui devant le tribunal correctionnel d’Akbou, tient à dénoncer une “justice à deux vitesses” qui n’hésite pas à s’autosaisir lorsqu’il s’agit de “mater” un opposant au régime ou terroriser toute voix discordante. Néanmoins, quand il faut ouvrir une information judiciaire sur les dossiers de corruption à grande échelle ou ouvrir une enquête sur les affaires de détournement de deniers publics, les autorités judiciaires se confinent au rôle de spectateur. L’on se rappelle du cas de l’ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, qui avait vu, en janvier 2015, le procureur de la République près le tribunal de Sidi-Mhamed (Alger) ordonner l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre, après ses déclarations sur Ahmed Ben Bella, Ali Kafi et Messali Hadj. En revanche, tout le monde aura vu le même appareil judiciaire rester de marbre devant de graves dérapages verbaux, dont ceux de la députée islamiste, Naïma Salhi, qui a osé charger en toute impunité le peuple amazigh et sa culture.

KAMAL OUHNIA

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Categories: Afrique

Cryptomonnaies : aubaine ou marché de dupes ?

Thu, 06/07/2018 - 19:55

Les fous du bitcoin déchantent. Après plusieurs mois de hausse continue des cours,  lesquels ont atteint 20.000 dollars pour un bitcoin à la fin de l’année 2016, la chute de plus de moitié des cours sème le doute. Le premier Krach du marché des cryptomonnaies lève le voile sur une réalité que beaucoup ont choisi d’ignorer : celles-ci ne seraient-elles au final que des monnaies de singes, échappant à toute forme de contrôle, si ce n’est à celui des spéculateurs ?  Des doutes qui ont poussé la Justice américaine à ouvrir une enquête quant à une possible manipulation des cours qui aurait permis à des spéculateurs d’empocher de véritables fortunes. Nombreux sont les Algériens qui ont succombé aux chants de sirènes du bitcoin, et qui s’imaginent déjà brasser des fortunes grâce aux nouveaux marchés virtuels. D’autres restent sur une certaine défiance envers une monnaie que l’on connaît mal, d’autant qu’il n’y a aucun contrôle et aucun cadre réglementaire qui protège les investisseurs. Une question demeure et torture l’esprit de beaucoup de nos concitoyens : les cryptomonnaies sont-elles la poule aux œufs d’or ou tout bonnement une arnaque à grande échelle ? Pour Abderrezak Kerouche, Geek assumé, et investisseur chevronné sur le marché des bitcoins, le marché des bitcoins n’est pas dénué d’intérêt, même s’il faut faire preuve d’une certaine prudence si l’on ne veut pas y laisser des plumes. Celui-ci explique que l’intérêt  des Algériens pour le bitcoin, n’est pas nouveau, mais qu’il date déjà depuis quelques années. C’est ainsi qu’avant la Loi de finances 2018, et l’interdiction formelle de toute transaction, usage ou acquisition de cryptomonnaies, un certain nombre de nos concitoyens « détenteurs de comptes devises  et de cartes Visa et MasterCard, ont eu la présence d’esprit d’investir dans les bitcoins, et d’en acquérir au moment où le cours était au plus bas ». Avec l’explosion de la demande et des cours, ces derniers disposant d’un portefeuille appréciable de bitcoins ont pu non seulement alimenter le marché en cryptomonnaies, dans l’informel, bien entendu, mais aussi de continuer à investir  via différents portefeuilles virtuels. Et d’ajouter qu’une « simple interdiction de l’activité par la Banque d’Algérie, ne changera rien au développement du marché des cryptomonnaies, dans notre pays, dans la mesure où c’est un marché transfrontalier, avec des transactions intraçables ».  « Il y’a plein de personnes qui continuent à investir dans les bitcoins, même aujourd’hui », nous explique, Abderrezak Kerouche. Ce détenteur d’un master en Business Marketing de l’Université d’Annaba est, d’ailleurs, passé maître dans l’art de débusquer les arnaques sur les différentes plateformes d’échange de cryptomonnaies.

PYRAMIDE DE PONZI

Pour notre interlocuteur, il ne faut surtout pas chercher à faire fortune grâce aux monnaies virtuelles, car c’est le meilleur moyen de se faire avoir.  Il explique que dans le cadre de cette activité, un investisseur comme lui peut prétendre à un revenu mensuel raisonnable de 100 dollars, grâce aux placements sur différentes plateformes. Il explique avoir ouvert un portefeuille virtuel  (E-Wallet), sur la plateforme russe Red-X et s’appuyer sur un système de parrainage de nouveaux affiliés pour faire fructifier son portefeuille. La plateforme est une sorte de réseau social du bitcoin qui rémunère ses adhérents selon le nombre de nouveaux affiliés, qu’ils arrivent à apporter au réseau. Un principe qui peut paraître alléchant au premier regard. Pour un œil exercé, celui-ci rappelle néanmoins, la fameuse pyramide de Ponzi , technique qui a causé la perte de traders et banquiers qui ont charrié dans leur sillage investisseurs, fonds de pensions et boursicoteurs.  Qui n’a jamais entendu parler de Bernard Madoff ? Patron de l’une des sociétés d’investissement les plus dynamiques du Nasdaq, Madoff a escroqué 65 milliards de dollars à ses clients en leur faisant miroiter des rémunérations mirobolantes, sur des investissements inexistants,  en se servant sur les capitaux des nouveaux investisseurs. En Algérie, c’est le cas Khalifa Bank qui illustre le mieux les escroqueries de type Ponzi. Notre interlocuteur se défend de prendre part à ce genre de pratiques. Il précise que ses investissements se concentrent sur d’autres plateformes plus sûres, même si son portefeuille initial demeure sur Red-X. Il précise que le fait de disposer d’un portefeuille virtuel permet d’effectuer des transferts sur n’importe quelle plateforme, mais aussi d’en disposer très facilement à condition de détenir une carte de paiement internationale comme Visa ou Master Card. Pour ce faire, il suffit de transiter par une banque spécialisée comme CoinBank en Espagne pour convertir ses bitcoins en devises conventionnelles (euros ou dollars) et effectuer par la suite un virement sur son compte devises.  Le geek explique qu’on peut même disposer de ses fonds en Algérie et en dinars par simple retrait via sa Mastercard ou sa carte Visa au niveau de l’un des distributeurs automatiques de billets de l’une des banques étrangères installées en Algérie, à l’image d’AGB.

CLOUD MINING : HALTE AUX ARNAQUES !

Mais, au-delà des investissements via les plateformes participatives,  le cloud mining  ou minage de bitcoins, via le cloud demeure l’un des canaux favoris pour les mordus de cryptomonnaies pour faire fructifier leurs portefeuilles.  Or, il faut se méfier des apparences, car tout ce qui brille n’est pas or. Notre interlocuteur conseille à ce propos de se méfier de certaines offres de cloud mining qui peuvent au final n’être que des arnaques. Pour éviter de tomber dans une escroquerie, Abderrezak Kerouche recommande d’examiner un certain nombre d’éléments : le service de cloud mining doit être hébergé sur une plateforme connue. Vérifiez également que le même service ne soit pas proposé à plusieurs reprises sur la toile. La rémunération devra intervenir dans un délai de moins d’une année et les sommes à mobiliser doivent être raisonnables et ne pas dépasser un certain seuil. Il est vrai que des arnaques au cloud mining champignonnent sur la toile. C’est ainsi qu’un homme d’affaire originaire de Constantine a pu éviter la mésaventure de justesse, grâce à une certaine aversion au risque. Il nous livre à ce titre son témoignage.  Celui-ci raconte avoir été contacté, il y’a de cela trois ans par un groupe de développeurs établis à Alger. Ayant écouté leurs explication à propos du cloud mining, son fonctionnement et l’attrait que cela pouvait avoir, il a été toutefois refroidi par deux éléments : « 1/ la somme demandée pour l’adhésion ou disons l’investissement était  trop importante, avec un minimum de 1,5 million de DA. 2/ il fallait investir cette somme et l’oublier pendant au moins 5 ans pour pouvoir prétendre à un bénéfice. De plus l’investisseur n’a pas le droit de toucher à ce bénéfice, ni opérer aucune transaction d’e-commerce avec. Il faut se rendre à Dubaï pour pouvoir y toucher ». Un cas édifiant quant aux risques inhérents au marché du bitcoin.

MANIPULATION DES COURS

Une autre alternative s’offre pourtant à ceux qui voudraient faire une incursion dans le marché des monnaies virtuelles : celui des levées de fonds initiales de cryptomonnaies ou Initial Coin Offerings (ICO). La levée initiale de bitcoins a permis aux acquéreurs de démultiplier leurs bénéfices grâce à une cryptomonnaie dont la valeur est passée de quelques cents de plus d’une dizaine de milliers de dollars. Les investisseurs ont pu réaliser une plus-value phénoménale. Un cas de figure qui caractérise le marché des cryptomonnaies et qui le différencie du Forex. Selon Abderrrezak Kerouche, les cryptomonnaies ne peuvent pas être touchées par le phénomène de l’inflation, car il n’ya qu’un nombre limité d’unités d’une devise virtuelle, toutes émises lors de la levée de fonds initiale. C’est ce qui explique d’ailleurs le fait que celles-ci prennent de la valeur à mesure que la demande augmente, dans la mesure où l’offre reste stable. Il ajoute que le marché des cryptodevises présente moins de risques que le Forex, du fait où l’investisseur ne risque en aucun cas de perdre son capital bitcoin initial, même si celui-ci perd en valeur, le plus important étant de ne pas vendre dans un contexte de baisse. « C’est une question de temps, il suffit d’attendre le meilleur moment,  vendre lorsque les cours remontent, pour récupérer sa mise ou même faire des bénéfices », dit-il confiant. Il faut néanmoins comprendre, selon lui, que sur ce marché, quiconque peut émettre une cryptomonnaie. Il s’agit donc pour l’investisseur potentiel de se montrer prudent et préférer les levées de fonds souveraines, ou encore les ICO corporate, étudier les perspective de croissance et d’évolution de la demande dans le secteur pour lequel la cryptodevise est créée, à l’exemple de MedicalChain dans le secteur de la santé pour laquelle les estimations tablent sur la croissance de la demande de 60 à 70 %, avant de se lancer. Mais peu nombreux sont les Algériens qui partagent un tel optimisme, notamment au sein de la diaspora. Une Algérienne établie au Canada depuis de nombreuses années n’y va par quatre chemins pour qualifier ce marché de place pour le blanchiment d’argent. «Au Canada les gens ont perdu leur argent. Au début, le bitcoin a suscité de l’enthousiasme car il augmentait de manière continue. Mais tout d’un coup ce fût la chute. C’est un marché virtuel,  il n’est pas clair et les critiques ne manquent pas. Le statut juridique reste encore flou dans beaucoup de pays et le client peut perdre tout simplement son argent car il n’y a aucune protection et aucune réglementation », témoigne-t-elle. Le krach subite du marché du bitcoin suscite la suspicion et a induit une enquête de la Justice américaine laquelle a de sérieux doutes, selon l’agence Bloomberg, quant à une manipulation des cours du bitcoin, sur les marchés futurs. Le principe est simple : un investisseur peut prendre une option sur l’achat de bitcoins à terme, mais il peut les revendre immédiatement. Il suffit donc pour lui de prendre une option pour les revendre lorsque les cours sont au plus haut. Si au moment de leur paiement à terme le cours du bitcoin a augmenté l’investisseur perd de l’argent, si au contraire le cours baisse, ce dernier réalise une plus-value. D’où les doutes quant aux agissements de certains spéculateurs qui auraient manipulé les cours en les poussant à 20.000 dollars le bitcoin avant de les faire chuter de moitié pour faire d’énormes plus-values. Il semble donc que le marché des cryptomonnaies, nées d’une révolte contre les travers du système bancaire et financier en place, cristallise les travers de celui-ci, mais à plus grande échelle…

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Categories: Afrique

La loi sur les hydrocarbures modifiée sera prête début 2019

Thu, 06/07/2018 - 19:36

ALGER-Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé jeudi que la loi sur les hydrocarbures dans sa version modifiée, en cours d’élaboration, sera fin prête en janvier ou février prochains, précisant que cette loi requiert une étude approfondie en ce sens où elle « concerne l’avenir du pays ».

Lors d’une plénière du Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, le ministre a indiqué que « cette révision est indispensable car cette loi n’est plus attractive pour les opérateurs et investisseurs algériens », ajoutant que tous les pays producteurs ont adapté leurs lois qui ont été reformulées en adéquation avec les changements que connaissent les cours du pétrole marqués par une baisse ces dernières années.

« Il est n’est plus possible de continuer à travailler avec une loi appliquée lorsque le prix du baril était à 140 USD alors qu’il est  actuellement de 30 dollars. Nous ne pouvons restés comme ça figés », a déclaré le ministre.

Le ministre a fait état, dans ce sens, de l’infructuosité de 5 à 6 appels d’offres internationaux, estimant que cette loi « manque d’attractivité ».

Rappelant que le secteur travaille avec les partenaires étrangers dans le cadre d’une relation « gagnant-gagnant », le ministre de l’Energie a déclaré: « nous ne céderons pas nos droits ».

A une question sur l’octroi de l’étude technique relative à la nouvelle loi sur les hydrocarbures à un bureau étranger (américain), le ministre a précisé que « l’octroi de l’étude à un bureau américain ne veut pas dire qu’il n y a pas de compétences en Algérie ». Cependant, « il est inconvenable que le pays se mette dans une situation d’isolement, car de telles lois requièrent une expérience nationale et étrangère », a-t-il ajouté.

Guitouni considère que la nationalité du bureau d’étude n’était pas importante. L’essentiel  est de parvenir à formuler des lois qui soient bénéfiques pour le pays, à attirer les investisseurs et à préserver les stocks nationaux.

« Le plus important est que le secteur bouge, d’autant plus que les investisseurs ont de nouveau confiance en l’Algérie », a soutenu le premier responsable du secteur.

Pour lui, il est essentiel d’œuvrer actuellement à l’attrait des investisseurs eu égard à la diversité des offres et de la concurrence au niveau du marché international.

« Le prix du pétrole change chaque heure et l’investisseur doit trouver un intérêt pour accepter de travailler avec nous. C’est pour cela que Sonatrach a entamé sa restructuration. Si nous n’accordons pas des garanties suffisantes aux investisseurs, ils n’accepterons pas de venir », a-t-il expliqué.

Des négociations en cours sur les accords du partage de la production

Concernant la demande formulée par des sociétés étrangères, dans le cadre des consultations en cours pour l’élaboration de la loi amendée sur les hydrocarbures, pour un retour au travail avec des contrats du partage de la production, le ministre a indiqué qu’il n’est pas pertinent de travailler avec une loi qui « muselle » le secteur, d’ou la nécessité pour cette loi de s’adapter avec toutes les problématiques posées.

Cette demande est en cours d’examen et de négociations avec les sociétés étrangères, et chaque partie défendra ses droits, a-t-il ajouté précisant que la loi qui s’applique au petit bassin ne peut pas s’appliquer au grand bassin au vue de leur rendement et les propositions présentées portent sur le partage de la production à raison de 66%/34% ou 60%/40%, mais elle sont toujours au stade de la négociation.

S’agissant de la règle 49/51 appliquée sur les investissements étrangers contenus dans la loi sur l’investissement en Algérie, le ministre a indiqué que cette règle restera de mise et « notre travail sera dans le cadre de celle-ci ».

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Energie solaire: appels d’offres pour la production de 200 mégawatts

Thu, 06/07/2018 - 19:21

ALGER-Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a rappelé, jeudi à Alger, que le Conseil des ministres a approuvé, lors de sa réunion mercredi dernier, le lancement des appels d’offres programmés pour la réalisation des projets de production de 200 mégawatts en énergie solaire, dont 150 mégawatts seront proposés, pour la première fois, dans le cadre d’appels d’offres internationaux, auxquels participeront les entreprises locales, publiques et privées et des sociétés mixtes.

Dans une déclaration en marge de la séance plénière du Conseil de la Nation, consacrée aux questions orales, M. Guitouni a indiqué qu’il sera procédé, dans le cadre de cette opération, à la détermination d’un prix de départ précisant que le recours à ces techniques modernes de production de l’énergie permet une réduction des coûts de l’ordre 40%.

Sur l’ensemble des 200 mégawatts, 50 ont été réservés au Groupe Sonelgaz dans le cadre d’un programme dédié aux centrales à « fuel » dans le Sud, permettant de réduire de 50% les coûts de son importation et de son transport du nord vers le sud du pays.

Le cahier de charges relatif à ces appels d’offres est en cours d’élaboration pour qu’elles soient prêtes vers la fin 2018.

Affirmant que l’Algérie n’est pas en retard en matière d’investissement dans le secteur de l’énergie solaire, M. Guitouni a estimé que « c’est là, le bon moment pour investir dans ce domaine ».

Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, lancé en 2011 pour la production de 22.000 Mégawatts et dont un programme de 400 Mégawatt actuellement en réalisation à travers 24 wilayas relayées au réseau de Sonelgaz, outre 10 mégawatt en énergie éolienne mises à l’essai à la région de Taberkane (Adrar).

Le ministre estime que l’entrée des investisseurs privés dans la production de panneaux solaires permettra d’atteindre l’objectif tracé à l’horizon 2030 en faisant appel aux compétences nationales disponibles.

Il a ajouté que l’Etat s’oriente vers la production localement des panneaux solaires d’autant que leur prix est inclus dans les coût de production à hauteur de 40 à 50%, permettant un économie d’argent et la création de nouveaux postes d’emploi au profit de la main d’£uvre locale, outre sa formation.

La baisse des prix des panneaux solaires au niveau internationale fait que c’est « le bon moment » pour lancer ces projets, a indiqué M. Guitouni.

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Conférence Afrique-Pays nordiques: Messahel se félicite du renforcement de cet espace

Thu, 06/07/2018 - 19:19

COPENHAGUE- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est félicité jeudi à Copenhague, du renforcement, chaque année, de l’espace de coopération de la Conférence ministérielle Afrique-Pays nordiques dans la vocation que les deux parties lui ont assignée, à savoir celle de cadre de dialogue, de concertation et d’échange sur les questions de paix, de sécurité et de développement durable entre l’Afrique et les Pays nordiques.

Chaque année, a poursuivi M. Messahel lors de son adresse à cette conférence, « il permet (l’espace) à l’Afrique de sensibiliser ses partenaires nordiques sur ses multiples priorités liées tant à la paix et la sécurité qu’à la promotion de son développement socioéconomique, comme il lui permet de faire connaître à ces mêmes partenaires combien sont nombreuses les opportunités d’investissements et d’échanges commerciaux générés par cette dynamique de croissance qui a distingué notre continent durant ces deux dernières décennies ».

Illustrant les réalisations de ce mécanisme de coopération, le ministre s’est référé à l’intérêt porté par les pays nordiques aux cinq axes prioritaires de la stratégie décennale de la BAD pour 2013-2022, à savoir « l’énergie, l’agriculture, l’industrie, l’intégration et l’amélioration des conditions de vie des populations africaines ainsi que leur participation  au Fonds Africain de Développement ».

« Il en est de même de l’appui de ces mêmes pays aux efforts de l’Afrique en matière de construction de sa propre architecture de paix et de sécurité », a soutenu le chef de la diplomatie algérienne.

Abordant les thématiques liées au développement, au commerce et à la promotion des jeunes et du dividende démographique, M. Messahel a souligné que « l’Afrique s’emploie à construire des sociétés moins vulnérables et ambitionnant légitimement de se donner les moyens d’être progressivement toujours plus fortes, et ce, dans un monde dominé par une globalisation porteuse à la fois d’opportunités et de défis ».

« Les dynamiques de démocratisation et de croissance économique enregistrées par notre continent durant les deux dernières décennies attestent de sa volonté de s’inscrire durablement dans cette voie » a-t-il ajouté.

Messahel a, dans le même temps, mis en exergue le fait que « la force des sociétés de demain réside dans la mise en œuvre de programmes qui prônent l’égalité, la promotion des droits de l’homme et des libertés individuelles, l’ancrage de la démocratie et des principes démocratiques tant dans les esprits des citoyens que dans les comportements et les actions des institutions, la promotion de la bonne gouvernance et de la reddition des comptes ainsi que dans la lutte sans répit et sans concession contre les fléaux sociaux dans leur diversité ».

S’appuyant sur l’expérience algérienne, le ministre a fait savoir que « le dialogue social impliquant les institutions publiques, les partenaires économiques publics et privés, les syndicats ainsi que les organisations de la société civile est une condition de la réussite des politiques basées sur ces valeurs ».

« C’est dans cet esprit que mon pays a mis en place, à l’initiative du Président Abdelaziz Bouteflika, d’abord en 2006 puis en 2014, un Pacte national économique et social prônant le dialogue et la concertation dans tous les domaines de la vie économique et sociale du pays et visant à contribuer concrètement au renforcement du processus démocratique dans lequel le pays s’est résolument engagé », a ajouté le ministre.

Ce pacte est venu conforter avec succès, a-t-il expliqué, la politique de concorde civile et de réconciliation nationale qui a permis au pays de « rétablir la paix et la stabilité et de consacrer ses efforts aux défis du développement socioéconomique ».

Messahel a également souligné que « la mise en œuvre de ces approches inclusives facilitent la mobilisation des ressources, des énergies et des moyens de la société dans le cadre d’alliances innovantes, tels que le partenariat public-privé sous ses différentes formules, construits autour d’objectifs communs guidés par la préservation de l’intérêt général dans une logique de gagnant-gagnant et prospérité partagée ».

A partir de cette conviction, l’Algérie, a-t-il déclaré, « a favorisé la signature, pour la première fois, le 23 décembre 2017 de la Charte instituant et organisant le Partenariat public-privé dans l’économie algérienne ».

« C’est aussi partant de cette conviction dans la nécessité d’encourager la société à mobiliser toutes ses ressources que l’Etat algérien a opté pour une approche volontariste de promotion du statut et du rôle de la femme, ce grand partenaire incontournable dans la construction du pays » a conclu le ministre.

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OPEP: l’Algérie œuvrera avec ses partenaires à la stabilisation des prix

Thu, 06/07/2018 - 19:15

ALGER- Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé jeudi à Alger que l’Algérie œuvrera avec les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les pays hors OPEP, durant la réunion qui se tiendra le 22 juin en cours à Vienne, à garantir l’équilibre entre l’offre et la demande pour préserver la stabilité des marchés pétroliers.

Répondant à la presse en marge d’une séance consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation, le ministre a indiqué que des sous commissions suivaient actuellement de près le marché international et élaboraient des rapports qui seront examinés lors de la réunion de Vienne, à l’effet de prendre une série de mesures.

« Ce qui nous importe, c’est qu’il y est un équilibre entre l’offre et la demande pour préserver la stabilité des marchés pétroliers »

Guitouni a fait savoir qu’il y avait des problèmes géopolitiques connus qui ont été pris en compte lors des préparatifs de cette importante rencontre.

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Prise de mesures anticipées pour assurer la sécurité socio-économique du pays

Thu, 06/07/2018 - 19:11
ALGER- Le Premier Ministre, Ahmed Ouyahia a affirmé jeudi que le gouvernement « va de l’avant dans sa démarche pour la prise de mesures anticipées afin d’assurer la sécurité socio-économique du pays ».

Lors d’une séance plénière du Conseil de la Nation, consacrée aux questions orales et présidée par Abdelkader Bensalah, président de cette  instance, M. Ouyahia a indiqué, en réponse à la question du sénateur  Mahmoud Kissari, sur les mesures prises par le gouvernement pour créer des  centres d’études stratégiques, que « le gouvernement va de l’avant dans sa  démarche pour la prise de mesures anticipées et la mise en action de dispositifs et de mécanismes à même de garantir la sécurité socio-économique du pays ».

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre « d’une démarche intégrée et cohérente qui veille à l’implication de toutes les parties concernées dans l’élaboration d’études analytiques et de recherches stratégiques et prospectives, au service du processus de développement national durable et de l’intérêt suprême du pays », a estimé M. Ouyahia.

« Les changements et les développements internationaux et nationaux dans les différents domaines, notamment sur le plan économique, ont souligné le besoin de procéder à des études prospectives, afin d’éclairer les centres de prise de décision », a précisé M. Ouyahia qui a dit que cela a « incité les pouvoirs publics à œuvrer à la réunion de toutes les conditions nécessaires à leur réalisation ».

Dans ce cadre, le Premier ministre a indiqué que les pouvoirs publics s’étaient attelés depuis 1984, à l’institution d’un dispositif de veille, appelé « Institut national d’études de stratégie globale (INESG) », chargé de l’observation de toutes les orientations socio-économique, financière, technologique et culturelle, pour leur permettre d’approfondir et de peaufiner leur vision générale du processus de développement national et d’être au diapason des évolutions afin de préserver l’intérêt suprême du pays ».

Crée par décret n84-392, l’INESG est une institution à caractère scientifique jouissant d`une personnalité morale et de l`autonomie financière, placée sous la tutelle du président de la République ».

Aussi, cet organisme tend « à identifier les facteurs et les mutations qui impactent la vie politique, économique, sociale et culturelle, pour les analyser, en coordination et en concertation avec les différents secteurs et instances concernées ».

L’institut a pour mission d’effectuer des études prospectives sur la société algérienne et son évolution, outre une évaluation globale du développement national, tout en réalisant des études et des recherches à même de contribuer au développement de l`environnement national et à la promotion des relations internationales, à travers l’actualisation de la stratégie nationale globale en matière de développement et des politiques adoptées par les différents partenaires de l’Algérie et l’évaluation de leurs résultats aux niveaux sécuritaire et économique du pays ».

L’Institut a pour rôle également « d’engager une réflexion dans le domaine des relations internationales et les questions de défense et de sécurité en ce qui concerne leur évolution et leur implication sur la politique nationale et internationale de l’Algérie ».

Les missions de cet Institut sont intégrées « dans une démarche globale destinée à déterminer les différentes possibilités ou moyens d’action permettant d’anticiper et de faire face aux événements. Et partant, impulser toute initiative visant à sauvegarder et renforcer l’intérêt national », a affirmé M. Ouyahia.

Il existe, selon le Premier ministre, plusieurs autres structures au niveau des différents départements ministériels, chargés de la mission de prospection et d’anticipation dans des domaines précis, à l’instar de la Direction générale de la prospection et des études au niveau du ministère des Affaires étrangères, chargée du développement des activités de recherche et de développement prospectif, et des évaluations favorisant la prise de décisions concernant les questions internationales d’actualité.

Ces missions consistent aussi à promouvoir la coopération avec les  instances  et institutions internationales, avec l’élaboration d’une stratégie et programmes de travail pour la diplomatie algérienne.

Parmi ces structures également la Direction générale de la prévision et des politiques relevant du ministère des Finances, chargée d’élaborer les prévisions de macroéconomie et une évaluation des politiques budgétaires et fiscales du pays.

Il s’agit aussi de la Direction générale de l’économie numérique relevant du ministère de la Poste, des télécommunications, de la technologie et du numérique qui veille à l’élaboration « d’une politique nationale de promotion de l’économie numérique et des nouvelles technologies » et de la Direction du développement et de la prospection au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en charge des études prospectives visant à promouvoir les activités du secteur.

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Les cas d’agression contre les policiers en exercice sont « quasi inexistants »

Thu, 06/07/2018 - 19:07
ALGER-  Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, jeudi à Alger que les cas d’agression contre les agents de police dans l’exercice de leurs fonctions sont « quasi inexistants », précisant que les cas enregistrés sont « des cas d’agression verbale ».

Lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, M. Bedoui a indiqué que « les cas d’agression contre les agents de police sont quasi inexistants et ne constituent pas un phénomène ou une préoccupation », faisant état de quelque cas d’agression verbale, notamment lors de l’exercice des missions de maintien de l’ordre ».

En réponse à la question d’un membre du Conseil relative à la mis en place de mécanismes de protection des agents de police lors de l’exercice de leurs fonctions, le ministre a assuré que les agents de police disposent de toutes les garanties et exercent pleinement leurs fonctions », affirmant que les auteurs d’agression contre un agent de police sont poursuivis en justice ».

Il a rappelé, à ce propos, que les lois de la République et les dispositions réglementaires en vigueur « réunissent les garanties nécessaires pour l’accomplissement des missions des agents de police et les mécanismes leur permettant de se défendre et de défendre les autres le cas échéant », soulignant que « l’utilisation de la force et des moyens de contraintes ne peuvent avoir lieu qu’en cas de nécessité, notamment en cas d’autodéfense ou de défense de tiers et dans la limite des exigence de l’accomplissement du devoir professionnel en observant les règles du port et d’utilisation d’armes ».

Le ministre a expliqué, à ce propos, que les agents de sécurité doivent, avant le recours à la force et aux moyens de contrainte « privilégier le dialogue et épuiser les moyens le moins répressifs ainsi que stipulé par la Charte d’éthique de la Police de décembre dernier, qualifiant cette dernière de pas qualitatif et d’avancée dans la promotion du rôle de l’agent de police, qui jouit d’une place respectueuse auprès des citoyens.

Bedoui a fait savoir que la DGSN, « consciente du danger qui guette les agents de police lors dans l’exercice de leurs missions, a élaboré des plans sécuritaires en adéquation avec le développement de la criminalité et son modus opérandi afin d’assurer une couverture sécuritaire aux agents de police ».

Le ministre a fait état, en fin d’un plan d’action à même de préserver la sécurité et l’intégrité des agents de police et de développer tous les aspects de leurs compétences, y compris l’esprit de combat, citant, dans ce sens, la création de brigades spécialisées de haut niveau d’entrainement renforcées par des outils utilisés dans les pays développés.

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L’Algérie et le Royaume-Uni ont une « excellente » coopération sécuritaire

Thu, 06/07/2018 - 19:05

ALGER- L’Algérie et le Royaume-Uni entretiennent une « excellente » coopération dans le domaine de la sécurité, a affirmé jeudi à Alger, le secrétaire d’Etat britannique chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Alistair Burt.

Intervenant à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, le ministre britannique a indiqué que les deux pays entretiennent une « excellente » coopération dans le domaine sécuritaire.

« Nous nous sommes entretenus sur les possibilités qu’offre notre partenariat qui existe déjà pour pouvoir l’élargir à d’autres domaines notamment le commerce, l’investissement et l’économie », a-t-il souligné.

M.Alistair a précisé qu’il aura d’autres discussions « plus détaillées » avec d’autres responsables algériens sur « l’excellente » coopération en matière de coopération sécuritaire entre les deux pays, relevant qu’à travers cette visite « nous pourrons également renforcer des liens dans d’autres domaines ».

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Dialogue stratégique algéro-britannique sur les questions de sécurité à Alger

Thu, 06/07/2018 - 18:59

ALGER- L’Algérie et le Royaume Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord tiennent, jeudi à Alger, la 8eme session du dialogue stratégique bilatéral sur les questions de sécurité sous la coprésidence du Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Noureddine Ayadi et le ministre d’Etat pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Alistair Burt.

Les discussions porteront sur « l’état des relations bilatérales ainsi que sur l’évolution des conflits et crises qui persistent dans la région et les menaces que font peser les fléaux du terrorisme et du crime organisé transnational sur la stabilité et la sécurité régionales ».

Ce dialogue est un cadre informel que les deux pays ont mis en place pour promouvoir la concertation et la coopération bilatérale dans les domaines liés aux questions sécuritaires bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

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Examen de fin de cycle primaire 2018: Léger recul du taux de réussite

Thu, 06/07/2018 - 17:01

Par Massiva Zehraoui.

Les quelque 797 812 candidats qui ont été examinés le 23 mai dernier au niveau des différents établissements du pays, ont ainsi pu s’enquérir de leurs notes via Internet dans la soirée d’hier.

Les résultats de l’examen de fin de cycle primaire (5 e) ont été rendus publics hier. Le taux de réussite a atteint 87,25%, a annoncé la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, mardi soir, sur sa page Facebook officielle.
«Les résultats de l’examen de fin de cycle primaire pour la session 2018 seront annoncés mercredi 6 juin à partir de 17h00 sur le site http:cinq.onec.dz», a-t-elle indiqué.
Les quelque 797 812 candidats qui ont passé l’examen le 23 mai dernier au niveau des différents établissements du pays, ont ainsi pu s’enquérir de leurs notes via Internet dans la soirée d’hier. Notons par ailleurs, que le nombre d’élèves ayant réussi leurs épreuves, haut la main, a par le passé, constamment oscillé entre 80 et 90%. Toutefois, si l’on compare le taux de réussite de la session 2018 à celle de l’année écoulée, on remarquera qu’un léger recul a été enregistré.
En effet, en 2017, le taux de succès a atteint 89,38%. Ce même nombre s’était par la suite, établi à 93,91%, soit après le rachat sur la base de la fiche de synthèse. Encore faut-il souligner que cette année, le nombre de candidats à l’examen de passage en première année moyenne a été supérieur à la session précédente, avec une augmentation de près de 4, 8%. Pour ce qui est du déroulement de la 5e, le 23 mai dernier, quelques perturbations, rappelons-le, sont survenues au cours de cette journée. Il s’agit des fuites des sujets sur les réseaux sociaux, des deux matières principales, à savoir les mathématiques et la langue arabe. Cela est arrivé à peine 15 minutes après le début des épreuves dans la matinée. Pourtant, c’est un dispositif rigoureux qui a été installé ce jour là, afin justement de faire face à de tels imprévus. Certes, ce petit couac n’a pas eu d’incidences particulières sur l’examen, qui s’est finalement terminé de façon sereine, mais il a tout de même contribué à perturber le déroulement de ce dernier. Cela a été engendré par des personnes travaillant dans l’enceinte de l’établissement, lesquelles auraient pris des photos pour les diffuser ensuite sur Facebook. Précisons que le nombre des candidats concernés par la session 2018 a été de 797 812 élèves, lesquels ont été répartis sur 7 371 centres d’examens.
En ce qui concerne les résultats de l’examen du brevet de l’enseignement moyen (BEM), ils seront annoncés le 18 juin prochain. Une fois cette date passée, les services du département de l’éducation nationale se prépareront pour la tenue du dernier examen de fin d’année mais aussi le plus important; le baccalauréat qui débutera à partir du 20 juin.
Les derniers préparatifs se peaufinent, avec pour premier objectif, écarter tout risque de fraude. Nouria Benghebrit a ainsi assuré qu’un dispositif draconien est mis au point afin qu’aucun incident grave ne vienne impacter le déroulement des épreuves.

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La coquette à l’heure de l’après-iftar: Annaba ou le Ramadhan by night

Thu, 06/07/2018 - 16:55

Par Wahida BAHRI .

Le shour en bord de mer, balades et discussions interminables tout le long de la corniche caractérisent les soirées des Annabis.

Jadis vécu dans la pure tradition, le mois du jeûne s’offre une petite escapade dans le monde du modernisme, avec les veillées ramadhanesques loin du carcan d’antan où, «essahra» à la maison était la tradition des familles annabies. Depuis quelques années les coutumes et traditions du mois de Ramadhan ont quelque peu évolué, pour ne pas dire changé à la faveur de nouvelles habitudes adoptées par les jeûneurs. C’est le cas de le dire pour Annaba où, en dépit de la conservation jalouse des rites et traditions du mois de Ramadhan, il y a tout de même ces inhabituels comportements intrus au «processus» ramadhanesque, le shour en bord de mer entre autres.

Le bord de mer, un restaurant grandeur nature.
Ainsi, au niveau de la plage Saint-Cloud ou Chapuis ou Aïn Achir, des familles entières avec leurs enfants, des couples et des groupes d’amis se réunissent tous les soirs pratiquement, autour de tables du shour improvisées. Le Front de mer attire de plus en plus de monde. Des jeunes, des moins jeunes et des enfants investissent, en effet, les lieux, une heure environ après le ftour. Les adultes sont chargés de glacières et de couffins de pique-nique où les mets sont gardés au chaud ou au froid. Pendant que ces derniers préparent la table dans une ambiance joyeuse, les enfants jouent au ballon ou sur le sable. Une fois les mets et les couverts disposés sur les tables, les adultes prennent place en papotant gaiement tout en admirant le va-et-vient des vagues. Vu que l’éclairage public n’éclaire pas suffisamment la plage, certains allument des bougies, les mettant dans des verres pour abriter les flammes du vent. Une ambiance très intime et chaleureuse enveloppe les jeûneurs, à peine perturbée par les cris excités des enfants. Au moment du shour, le cliquètement des couverts et les brouhahas ajoutent une note d’intimité. Une fois rassasiés, des groupes se constituent pour débarrasser les lieux avant de prendre un bon café chaud, et enfin reprendre le chemin du retour à la maison. En cours de route, on prend soin de ne pas oublier la dernière gorgée d’eau avant le dernier Adhan. Du Vidro jusqu’au cap de Garde, l’ambiance est de tous les instants. Des parties de jeux de société sont organisées, ici et là, par certains, tandis que d’autres se contentent de discuter en sirotant du thé et en fumant le narguilé. A quelques heures du shor, les jeunes, venus en groupe, préparent un barbecue à la plage pour préparer grillades et brochettes. L’odeur alléchante de la viande envahit aussitôt la plage. Assis parfois à même le sable, ils savourent tranquillement leur viande en profitant de la fraîcheur et des derniers moments de la nuit. Les trépidations de la vie nocturne se font sentir dans toutes les rues de Annaba, le centre-ville, notamment.
Après les premières heures du ftour, le majestueux Cours de la révolution, place emblématique de la ville des Jujubes, doté d’un nouveau look, fait le plein juste après la prière des «tarawih». Ses terrasses qui ont changé de décor et de commodités, sont investies par un public à la recherche de détente et de repos après une journée de jeûne. Les autres sites de la Coquette sont, eux aussi, animés. Les commerces activent sous l’oeil vigilant des services de sécurité, dont les éléments se confondent avec la foule, tel un caméléon qui change de couleur selon les circonstances. Leur présence assure la sécurité et la quiétude des veillées du mois de Ramadhan. Un mois qui semble remonter dans le temps pour transporter la ville des Jujubes vers un jadis pas aussi lointain.
Un passé où les veillées ramadhanesques de Annaba étaient renommées, avec les soirées de Aïssaouia et Hadra. Des soirées de psalmodies et de madaïh coraniques, entre autres traditions et rites du mois sacré.
Bien que ces dernières affichent un retour en force au sein de la société annabie, il demeure toutefois, que les nouveautés tentent de se frayer une place au sein de ces comportements des Annabis, comme la chicha. La chicha, a fini par s’incruster dans la société algérienne, à Annaba notamment où elle fait de plus en plus d’émules. En effet, le narguilé gagne chaque jour de nouveaux adeptes parmi les jeunes Annabis. Les fumeurs de la pipe à eau affirment que «c’est une source de plaisir et de détente». A Annaba, les soirées exclusives sont réservées à la «qaâda à la chicha» arrosées de café et de thé à la menthe, accompagnées de fruits secs, amandes et pistaches entre autres. L’usage de la chicha est presque général, mais un peu plus durant le mois sacré. En bord de mer, dans les salons de thé et café et même en bas des immeubles, les groupes de fumeurs du narguilé se partagent le plaisir de fumer la chicha entre amis. Ils se rassemblent autour d’une partie de cartes ou de dominos pour profiter des veillées du mois de Ramadhan, jusqu’au shour.
Le cas est le même dans les autres villes satellites de la métropole Annaba. El Hadjar, El Bouni, Sidi Amar et Berrahal entre autres, où la même ambiance est observée.

Le narguilé pour égayer les soirées ramadhanesques
Si pour certains habitants de ces localités, la Corniche est la destination familiale par excellence, pour d’autres, les adeptes des places et placettes publiques, celles-ci demeurent le point d’atterrissage pour converser du tout et de rien entre amis et copains du quartier. C’est pour dire que l’ambiance ramadhanesque est la même dans toute la wilaya de Annaba, où les veillées se poursuivent dans le calme. Ainsi Annaba by night in Ramadhan, observe des soirées exceptionnelles et spécifiques que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

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Forets et plages sont prises d’assaut: Un ftour pas comme les autres…

Thu, 06/07/2018 - 16:40

Par Walid AÏT SAÏD.

La monotonie du Ramadhan vous ennuie? Pas de panique, on vous fait découvrir deux expériences qui vous feront voir le Ramadhan d’une autre façon, tout en gardant ses traditions. Appréciez-plutôt!

Les deux premières semaines du Ramadhan se sont écoulées, la chorba et le bourek vous sortent du nez, la routine commence doucement, mais sûrement à s’installer! Comment faire pour casser cette monotonie? Certains ont trouvé la solution en faisant de leur ftour une aventure…et pas seulement culinaire! C’est le cas de Sami et sa bande d’amis. Ces Algérois ont «enfourché» leur véhicule pour un ftour à 1478 m d’altitude! 146 km et deux heures de route, plus tard, ils arrivent à leur «restaurant» du soir qui n’est autre que le Parc national deTikjda. Comme le faisaient leurs ancêtres, il y a quelques siècles, ces citadins ont décidé de rompre le jeûne en pleine forêt, sous un feu de camp qui illumine leur belle soirée. Un campement de fortune y est ainsi installé. Ils commencent par ce qu’ils qualifient d’élément essentiel pour la réussite de leur soirée, à savoir un grand sac-poubelle où ils verseront leurs détritus ainsi que ceux des «campeurs» qui sont passés avant en faisant preuve d’incivilité. «On est venu se réconcilier avec la nature, pas l’agresser…», souligne Sami, avec philosophie. Après, cette étape primordiale commence le partage des tâches. Les hommes vont chercher du bois, pendant que les femmes s’occupent de préparer la cuisine. Plus d’une heure après, les apprentis «bûcherons» reviennent chargés de bois. «C’est du bois mort, on ne touche pas aux arbres», soulignent avec un large sourire les membres du groupe qui s’apprêtaient à «élever» cette flamme «ramadhanesque». Une belle braise reluit soudainement, sous un tonnerre d’applaudissements. L’élément incontournable du camping est là, on peut alors piquer un petit somme en attendant l’Adhan du maghreb. «Que demander de plus. On n’est pas au paradis là? Loin du bruit de la ville, de la pollution. Rien que cette petite sieste vaut de l’or. C’est un véritable moment de plaisir, où l’on se ressource. Un petit quart d’heure, et on est prêt pour affronter toute une autre journée», lance avec des yeux qui brillent, Youba, un autre membre du groupe. Aux alentours de 19h30, les campeurs du Ramadhan, se lèvent les uns après les autres, direction la source d’eau pour se laver le visage et remplir les bouteilles qui étancheront leur soif, pas celle de l’aventure…

Une randonnée pour bien digérer
Il est un peu plus de 20 h, quand les réveils commencent à sonner. C’est l’heure de l’iftar. On réchauffe les bons petits plats sur ce magnifique feu, dont la beauté s’accentue au rythme de la nuit! On mange à même le sol, autour du feu, on se raconte des blagues, on se rappelle des bons moments de la journée en dégustant une chorba qui n’a pas incontestablement le même goût que d’habitude. «C’est notre nourriture, c’est nous qui avons l’habitude de la préparer. On n’a rien changé aux recettes, mais je vous assure que le goût est complètement différent. Ce magnifique panorama nous fait apprécier autrement la nourriture…», assurent les cuisinières attitrées du groupe. Après ce bon moment de dégustation, il faut maintenant digérer! Quoi de mieux qu’une randonnée? Oui, oui vous avez bien entendu, une randonnée nocturne dans les montagnes du Djurdjura, et ce, en toute sécurité. «Un peu de sport ça ne fait pas de mal! On va à la rencontre de Dame nature qui est toute en beauté sous le ciel étoilé», précisent ces jeunes qui refusent d’aller perdre leur temps dans le café du coin. Sami et ses amis ne sont pas les seuls à avoir opté pour ce ftour des plus ludiques. D’ autres petits groupes, venant de plusieurs wilayas du pays ont fait de même. Néanmoins, ce ftour «forestier» reste minime par rapport à la tendance du ftour maritime! En effet, le déjeuner en bord de mer est une tendance qui est apparue ces dernières années avec le Ramadhan en plein été. Malgré, le fait que cette année il n’a pas fait aussi chaud que d’habitude, l’iftar en bord de mer est toujours aussi à la mode. C’est le cas des plages les Canadiennes et Déca -plage à Aïn Taya (côte est d’Alger) qui se transforment en véritables restaurants à ciel ouvert. On trouve de grandes tables dressées comme dans des restaurants étoilés. Elles sont occupées par les familles, des groupes d’amis ou des couples.

Ambiance et sécurité assurées
Les jeunes du quartier qui tiennent le parking proposent des chaises et des tables à louer: 800 dinars la table avec ses quatre chaises.
«Cela peut paraître cher, mais ce prix nous permet d’être tranquille. Car, ces jeunes sont aussi là pour assurer la sécurité», confie Zakaria, un père de famille accompagné de sa femme Narimane et de leurs deux enfants. C’est parfait de ce côté-là, tout comme pour l’éclairage! Une ambiance bon enfant règne au niveau de ces restaurants d’un autre genre. Pendant que les parents s’affairent à préparer la table, les petits en profitent pour aller piquer une tête. «Un bon bol d’air frais, des vagues qui bercent notre fftour, le tout dans une ambiance extraordinaire. Que demande le peuple?» se réjouit Linda, toute heureuse de pouvoir profiter du sable fin doré et de l’eau cristalline de cette magnifique plage des Canadiennes. Le soleil, se couche. El Adhan retentit, certains vont faire la prière alors que d’autres attaquent directement leurs assiettes. «C’est la troisième fois que l’on vient avec ma petite famille, je ne suis jamais déçue», assure Lamia qui s’affairait à chercher un peu de sel à remettre à la famille qui se trouvait à la table voisine. Car, les valeurs du Ramadhan que sont la convivialité, le partage et la bonne ambiance sont au rendez-vous. On échange des denrées qui manquent, on discute, on rigole, le tout dans une ambiance des plus conviviales. Il y a un respect total entre tous les amoureux du ftour maritime et ce quelle que soit leur idéologie. On est face à un vrai modèle du bien-vivre ensemble. Les djellaba font face aux maillots de bain. Certains vont piquer une tête, pendant que d’autres choisissent de préparer la table de la «sahra», où ils s’adonnent à des parties de dominos à même le sable, assorties de «moukasirate» (amuse-gueule), comme ils aiment les appeler. Outre les cacahuètes, il y a aussi la fameuse «chicha» et sa douce odeur que l’air marin colporte à travers la plage. Le temps passe, le shour arrive! Certains sont déjà rentrés chez eux, d’autres ont carrément choisi de continuer leur sahra jusqu’au bout de la nuit! Il y en a même qui ont opté pour des grillades nocturnes. Ils allument leur barbecue pour s’offrir un bon «chewa» en guise de shour. C’est ce que l’on peut appeler un Ramadhan pas comme les autres. Alors n’hésitez pas à «plonger» dans cette expérience…

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Examen du bac: Facebook sera « bloqué »

Thu, 06/07/2018 - 16:36

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information a déclaré, mercredi, que les réseaux sociaux, notamment Facebook, seront systématiquement bloqués pendant la première heure de chaque épreuve du baccalauréat.

S’exprimant en marge d’une visite officielle à Mila, Imane-Houda Faraoun a expliqué que cette mesure préventive s’inscrit dans le cadre du dispositif de sécurisation de l’examen du bac, en l’occurrence empêcher la publication des sujets sur Facebook. Ce dispositif, qui consiste à verrouiller les réseaux sociaux pendant la première heure de chaque examen, a montré cette année son efficacité, tant pour l’examen de cycle primaire que pour le BEM, puisque les épreuves n’étaient accessibles sur Facebook qu’après consommation d’une bonne partie du temps de l’épreuve.

Et du coup rendant vaine toute tentative de fraude. Conséquence de la décision de la ministre annoncée aujourd’hui à Mila : des désagréments inéluctables pour les accro des réseaux sociaux durant tout la période de l’examen du bac, qui va du 19 au 24 juin.Par ailleurs, l’Association nationale des parents d’élèves vient de renouveler son appel aux candidats en leur conseillant de se « concentrer sur leurs révisions et de ne pas se laisser distraire par des faux sujets qui seraient éventuellement publiés sur les réseaux sociaux ».

Par : RAHIMA RAHMOUNI

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Soumaa: Un homme tué dans une altercation

Thu, 06/07/2018 - 16:28

Par Tahar Mansour,

  La circulation automobile dense en certaines heures de la journée et l’impatience d’automobilistes pressés d’arriver chez eux entraînent souvent des disputes qui peuvent se terminer par des drames. C’est ce qui est arrivé avant-hier sur le CW reliant Soumaa à Boufarik quand une altercation s’est produite entre deux conducteurs de véhicule et l’un d’eux se dirigea alors vers son adversaire pour lui porter des coups de couteau.

Les témoins de la scène ont appelé le 1055 et une patrouille de la brigade de gendarmerie de Boufarik s’est rendue sur les lieux où gisait la victime dans son sang. Une enquête a été aussitôt diligentée qui a permis l’identification et l’arrestation du principal suspect ainsi que ses deux complices. Les trois mis en cause ont été présentés aux autorités judiciaires compétentes sous les chefs d’inculpation de constitution d’association de malfaiteurs et assassinat.

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Le projet des 500 logements sociaux en phase d’achèvement: Plus de 4.000 demandes à étudier à Aïn El Turck

Thu, 06/07/2018 - 15:19

Par Rachid Boutlelis,

Le projet des 500 logements sociaux de Aïn El Turck est en phase d’achèvement, a-t-on appris hier de sources proches de la commune. Un quota qui devrait atténuer un tant soit peu le problème du logement dans cette contrée. Toutefois, ces 500 unités ne pourront pas répondre à la forte demande de la population de Aïn El Turck. Nos sources indiquent que pas moins de 4.000 demandeurs attendent l’attribution d’un logement, certains depuis plus d’une décennie. Il est fort probable que la faible offre du quota de logements sociaux, face à la forte demande, constituera en toute vraisemblance un véritable casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la demande s’amplifie encore au gré des familles sinistrées, venues de différentes régions du pays, notamment de l’Oranie, qui se sont installées dans les bidonvilles, essaimés à travers la contrée côtière d’Aïn El Turck et dont les plus importants sont répertoriés dans le chef-lieu.

Le projet de réalisation d’une cité de 500 logements sociaux, dont les travaux ont été confiés à une entreprise chinoise, situé juste en face de l’entrée principale du village Filaoucène, communément appelé El Qaria, à la sortie ouest de la municipalité d’Aïn El Turck et dépendant administrativement de celle de Bousfer, ne sera vraisemblablement pas en mesure de satisfaire la demande considérable des familles postulantes. Cette éventualité, proche de la réalité, à travers le fait qu’un peu plus de 900 familles sinistrées, composant la population du bidonville Oued Namousse, en référence à une rivière desséchée, longeant ledit village, et auxquelles sont destinés, en principe, ces 500 logements sociaux.

Même constat pour les 250 logements sociaux dans le quartier Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon où est répertorié un immense regroupement de constructions illicites, bordant la façade maritime, qui ne cesse de grossir au fil des jours, et, dont les familles occupantes attendent légitimement en toute évidence un hypothétique relogement. Il importe de signaler dans cette même optique qu’un choix de terrain a été établi récemment par la wilaya d’Oran, non loin du village de Cap Falcon, pour le lancement incessamment des travaux de réalisation d’un projet de 1.500 logements, de formule AADL. Toujours est-il qu’en toute vraisemblance l’opération de distribution du logement social ne sera pas une mission de tout repos dans ladite contrée, qui est confrontée à une démographie galopante depuis les deux dernières décennies.

Il faut signaler qu’outre les habitants des bidonvilles et les demandeurs de logement ayant déposé des dossiers il y-a plusieurs années, de nombreuses familles squattent des biens communaux notamment le théâtre de verdure de Trouville et des centres de colonies de vacances. Des familles qu’il faudrait aussi reloger pour permettre a la municipalité de récupérer ses biens. Pour cela, la daïra de Ain El Turck a un besoin pressant de nouveaux programmes de logement a même de prendre en charge une partie des demandeurs, dont certains attendent un logement depuis plusieurs années.

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Constantine – Première quinzaine du Ramadan: Baisse sensible de la criminalité dans les wilayas de l’Est

Thu, 06/07/2018 - 15:15

Par A. Mallem,

  Selon le chef du Bureau régional de la Communication et des Relations publiques, l’inspecteur divisionnaire de police de l’Est, Rachid Baaili, le taux de criminalité a baissé de 20 % dans les 15 wilayas de l’Est, durant les 15 premiers jours du Ramadan, par rapport à la même période de l’année passée. Il en est de même en ce qui concerne les accidents de la circulation dont le nombre enregistré a été de 144, dégâts corporels et dégâts matériels confondus où l’on a comptabilisé 3 morts. L’année passée, toujours à la même période du Ramadan, les services de police de la circulation de la région Est ont compté pas moins de 14 morts. « A titre indicatif et pour la wilaya de Constantine, a souligné M. Baaili, nous avons enregistrés 5 accidents qui n’ont pas occasionné de perte humaine, mais ont fait uniquement 4 blessés, 2 femmes et 2 hommes, et des dégâts matériels ». Et de faire remarquer que ces accidents se comptent pour ceux intervenus dans la circonscription dévolue à la police, en exclusion des accidents survenus dans celle couverte par la gendarmerie nationale.

Dans une conférence de presse qu’il a animée, hier, au siège de l’Inspection régionale de la police de l’Est, située à la zone industrielle Boussouf, cet officier de police a communiqué le bilan des activités de la police de la région, réalisé durant les 15 premiers jours du Ramadan, en les insérant dans 4 domaines principaux : les dispositions prises pour sécuriser directement le mois de Ramadan, à l’Est, qui a nécessité la réquisition de 26.000 fonctionnaires de police. Ceci en plus d’une force d’appoint évaluée à 14.226 fonctionnaires de police. Les repas chauds servis aux voyageurs de passage au niveau des barrages et autres points de la circulation routière et dans les salles d’attente des centres de transit et ce, en collaboration avec les Scouts, l’Association ‘Sécurité routière’, le Croissant-Rouge algérien et d’autres partenaires, et dont le nombre est monté à 3.119 repas, y compris aux postes frontaliers. « L’objectif principal visé par cette initiative de la DGSN est de diminuer les accidents de la circulation, durant cette période de pointe, précédant le ‘f’tour’ où les conducteurs sont pressés et ont tendance à faire de la vitesse», a souligné M. Baaili. Ce dernier a parlé, aussi, des mesures prises par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour sécuriser les examens de fin d’année dans la région Est (6ème , BEM et BAC), opération qui a nécessité la réquisition d’une force constituée de 22.610 agents de police, répartis sur 3.474 centres d’examens, dans la circonscription couverte par la Sûreté nationale.

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