Algérie 360

Une « tentative de coup d’Etat » a échoué au Nicaragua et le gouvernement veut relancer le dialogue pour parvenir à une réconciliation nationale, a affirmé mardi à Bruxelles Paul Oquist, le ministre nicaragayen chargé des politiques nationales. « La bonne nouvelle en provenance du Nicaragua est que le coup d’Etat a échoué, c’est-à-dire que la tentative de coup d’Etat au Nicaragua est déjà vaincue », a soutenu M. Oquist à l’issue d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne avec leurs homologues de la Commmunauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), où M. Oquist représentait le Nicaragua. « Il n’y a plus de barrages routiers », « les étudiants peuvent retourner en cours », a-t-il affirmé.

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RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Le Secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine(OLP), Saeb Erekat, a souligné mardi la nécessité d’unifier les efforts politiques européens et internationaux pour mettre un terme à l’occupation israélienne des terres palestiniennes.

M. Erekat a appelé lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du Monténégro, Srdjan Darmanović à la ville de Jéricho (Est de la Cisjordanie), à soutenir « les initiatives diplomatiques et juridiques de la Palestine », à l’échelle internationale, pour établir l’Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec El-Qods Est pour capitale.

Une intervention internationale « sérieuse » est nécessaire, selon M. Erekat pour dissuader l’occupant israélien et le pousser au respect du droit international.

Il a en outre évoqué les derniers développements politiques et les violations israéliennes à l’encontre des Palestiniens, de leurs terres et des lieux Saints palestiniens.

Dans ce sillage, le responsable palestinien a mis en garde de la gravité « de traiter avec les entreprises impliquées dans le projet militaire colonial », dans le cadre de projets de nouvelles colonies, selon l’agence de presse palestinienne, WAFA.

Les deux parties ont également discuté des relations bilatérales et des moyens de développer les mécanismes de coopération entre les deux pays.

Dimanche, le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a exprimé sa « vive préoccupation » à propos des projets de l’occupant israélien de mettre en place de « nouvelles colonies », indiquant qu’il s’agissait du « plus grand problème » des autorités palestiniennes.

Il a également dénoncé une nouvelle fois le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à El-Qods occupée.

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MASCARA – Les éléments de la 7ème sûreté urbaine de Mascara ont démantelé un réseau international spécialisé dans la falsification des dossiers de base de véhicules, a-t-on appris lundi de la cellule de communication de la sûreté de wilaya.

Agissant sur informations faisant état d’introduction frauduleuse de véhicules et de leur mise en circulation avec de faux papiers, les enquêteurs ont lancé des investigations ayant abouti à l’arrestation d’un élément de ce réseau, composé de 16 personnes, âgés entre 29 et 58 ans et parmi lesquels figurent 8 étrangers.

Sept (7) véhicules de différentes marques ont été saisis lors de cette opération. Deux autres véhicules sont recherchés et l’enquête a révélé l’usage de faux dossiers de base et la contrefaçon de sceaux de l’Etat.

Le mis en cause arrêté a été présenté devant la justice le week-end dernier et placé sous mandat dépôt. Les autres membres du réseau, identifiés, sont activement recherchés, précise-t-on de même source.

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« Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution et de l’article 49 de la loi organique 04-11 du 21 Rajab 1425, correspondant au 6 septembre 2004, portant statut de la magistrature, Son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a décidé ce jour d’un mouvement partiel dans le corps de la magistrature », précise la même source.

Les nouvelles nominations ont touché des présidents de cours, des procureurs généraux, des présidents de tribunaux administratifs et des commissaires d’Etat près de tribunaux administratifs.

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«Au grand stress des révisions du bac, s’ajoute celui de l’attente des résultats», nous déclarent des lycéens et leurs parents. Les candidats de la session 2018 ne savent pas encore quand les résultats seront communiqués. Une situation difficile à gérer alors que la date fatidique approche. «C’est une véritable angoisse sociale», estiment les spécialistes. Avant d’enchaîner : «Des parents risquent bien involontairement d’accentuer ce stress.»
En fait, ils sont influencés par une pulsion purement égoïste, qui s’exprime par des comparaisons pas du tout constructives (pourquoi ça marche pour les autres et… pas pour toi ?). Quoi qu’il en soit, les candidats guelmis au baccalauréat vivent un autre calvaire, celui de l’interminable attente des résultats, mais sous les grosses chaleurs qui sévissent dans la région. «Si j’ai le bac mais pas avec une bonne moyenne, je ferai quoi ?» Comme Sara, ils sont des milliers de lycéens à attendre les résultats sans savoir ce qu’ils feront, l’an prochain, au risque d’aggraver leur stress. «Malheureusement, l’importance de ces dates clés dans la vie d’un élève est le plus souvent sous-estimée», déclare Mohamed, un élève de terminale langues étrangères au lycée 1er-Novembre du centre-ville de Guelma, qui vise une école supérieure et qui est «en attente» pour exprimer ses vœux, en cas de résultat positif. «Tous les matins, je consulte la toile», raconte-t-il, alors qu’il aimerait avoir une précision sur ces résultats, dont l’annonce «ne sera pas faite avant le 20 juillet», selon la ministre de l’Education nationale.
Sa camarade Aya n’a pas non plus de réponse précise. Elle est «en attente» et pas forcément non stressée. «J’aimerais être fixée sur le moment exact de l’annonce des résultats, ça m’enlèverait un gros poids», soupire-t-elle. Renseignement pris, c’est la dernière ligne droite : les résultats du baccalauréat tomberont dimanche 22 juillet 2018. Mais d’ici là, comment gérer le stress de l’attente, les échecs, mais aussi le succès étriqué ?
Noureddine Guergour

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Le calvaire enduré par les malades des services de cardiologie et de réanimation de l’hôpital Ibn Sina relevant du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba par manque de climatisation en cette période de grandes chaleurs a fait réagir le wali, Mohamed Salamani, qui entamait une tournée de travail et d’inspection des différents projets socioéconomiques dans la commune chef-lieu de wilaya et celle de Seraïdi. Il a insisté auprès des responsables concernés à remédier à cette carence dans les meilleurs délais.
Les deux services spécialisés dans la prise en charge de graves problèmes de santé ont pourtant bénéficié ces derniers temps d’importants travaux de rénovation, d’extension et d’équipements, sauf que les climatiseurs déjà installés ne fonctionnent pas encore au grand dam des malades hospitalisés. Ce manque de climatisation peut avoir de graves répercussions sur ceux qui souffrent de pathologies lourdes telles la cardiologie et la réanimation, pour un problème opposant l’entrepreneur en charge des travaux de rénovation et le contrôleur financier (CF). Aux dires du maître de l’œuvre, le CF refuse de valider la dépense de cette rénovation depuis plusieurs mois. «Vous pouvez constater la finition du travail dont j’étais chargé et même l’existence des climatiseurs ; mais malgré tout cela, le CF refuse de valider ce que j’ai accompli depuis des mois pour que je puisse payer mes employés et régler mes dettes envers les fournisseurs », déclare l’entrepreneur. Entretemps, et devant le défaut de climatisation, les parents des malades ne sont pas restés les bras croisés. Ils ont équipé les salles où sont hospitalisés leurs proches de plusieurs ventilateurs, afin d’atténuer un tant soit peu la chaleur insupportable avec ces appareils de dépannage classiques.
Outre le wali qui a rassuré l’entrepreneur pour prendre en charge ce problème, le P/APW, Abdennacer Hamoud, lui a également fixé rendez-vous dans son bureau pour intervenir auprès du CF afin de régler rapidement cette affaire dont les malades hospitalisés en sont les seules victimes.
Poursuivant sa tournée, toujours au chef-lieu de wilaya, la délégation a mis en service et inspecté un terrain équipé de gazon synthétique au quartier Chomarel et une salle de jeux à Oued Kouba, une salle de body-building équipée d’appareils modernes pour le culturisme en faveur des jeunes dont le sexe dit faible en bénéficie également.
Le problème de l’approvisionnement en eau potable n’était pas en reste de cette visite. En effet, une canalisation sur une distance de 5,5 kilomètres reliant la station de pompage de Sidi Harb, dans la plaine Ouest, aux populations des environs a été mise en service. Elle a une capacité de 40 litres/seconde. L’environnement a aussi figuré dans le programme de cette visite.
Profitant de la journée internationale de lutte contre les déchets plastiques, le wali a supervisé une campagne de sensibilisation ayant pour cadre la plage Rizi-Amor de la corniche de Annaba. Le projet touristique par excellence d’une route d’environ 6 kilomètres sur la côte ouest devant relier Ras El Hamra (Annaba) à Oued Bagrat (Seraïdi) a été effectivement lancé par le wali, après avoir souffert d’un retard de plus de dix ans.
Ce projet nécessite, selon les responsables des travaux publics, la réalisation de plusieurs viaducs en raison du tracé devant passer par un terrain escarpé. Dans la commune de Seraïdi, le wali a inspecté les travaux d’amélioration urbaine, en cours, et inauguré une salle multiservices au chef-lieu de la commune, avant de procéder à la mise en service de l’alimentation en courant électrique de 52 logements ruraux dans la localité de Bouzizi, culminant à 900 mètres du niveau de la mer et située dans un cadre verdoyant.
A. Bouacha

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Dans le but d’orienter au mieux les jeunes sur la formation et l’enseignement professionnels pour la prochaine rentrée 2018-2019, la Direction du centre de formation professionnelle (CFPA) Ayad-Benaouda de Aïn-Témouchent a programmé une caravane de sensibilisation et d’information pour les 22 et 24 juillet 2018 sur la plage de Terga, a déclaré à la presse son directeur M. Belhadj Tahar-Abdelkrim.
A cet effet, les conseillers de l’orientation en compagnie des jeunes scouts musulmans (SMA) feront la campagne de proximité sur la plage pour toucher le maximum de jeunes, leur expliquant l’avantage de la formation et le choix du métier qui est la clé de l’avenir de chaque jeune, les modalités d’inscription… Au sujet des prévisions de ce CFPA, il est réservé 200 places pédagogiques en formation résidentielle, 300 places en apprentissage dans toutes les spécialités, 150 places pour la femme au foyer et 90 autres pour les apprenants en milieu carcéral, 6 places en formation conventionnée avec le Centre culturel islamique et 60 places en milieu carcéral. Le directeur M. Belhadj a précisé que ces places pédagogiques sont élaborées en conformité avec la nomenclature des emplois préconisée par le ministère de tutelle qui répond au besoin du marché local de travail et en réponse aux sollicitations des opérateurs économiques dans diverses activités. L’on retrouve en système résidentiel les spécialités suivantes : comptabilité, secrétariat, informatique de gestion, couture, pâtisserie, tourisme et agence de voyages, coupe et mise en plis et brushing.
Concernant les inscriptions, nous avons appris qu’un guichet est ouvert au niveau de son centre du 15 de ce mois jusqu’au 15 septembre pour accueillir les jeunes postulant à la formation professionnelle ,les orienter et les inscrire. La période de sélection est programmée pour les 16,17 et 18 septembre 2018.
Revenant au bilan de la fin de la précédente année professionnelle 2016/2017, le directeur a affirmé que son centre a formé 220 stagiaires et apprenants en apprentissage et résidentiels titulaires de diplômes auxquels s’ajoutent 200 autres stagiaires qualifiants. Il est à noter que les autres CFPA ont également programmé respectivement des caravanes d’information qui balayeront les autres plages autorisées à la baignade de la wilaya, selon un calendrier arrêté par la Direction de wilaya de la formation et l’enseignement professionnels.
S. B.

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Une caravane nationale représentant la Société nationale de distribution de l’électricité et du gaz est en train de sillonner le territoire national et, Mila hier lundi, en est la 14e étape après 13 autres wilayas du Sud, de l’Ouest et de l’Est, déjà visitées. L’objectif de ladite caravane qui a pour slogan «Consommez mieux, payez moins», est la sensibilisation et la vulgarisation des usagers, à la consommation de l’énergie électrique, en leur inculquant une culture plus raisonnable et rationnelle de la consommation, suite à une étude effectuée par la Direction générale de la société, qui a conclu que les consommateurs algériens sont des «énergivores», d’où la décision d’organiser de telles campagnes de sensibilisation, suivies d’autres, locales, qui sillonneront toutes les communes de la wilaya, dans les prochains jours.

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A l’initiative de l’association de la promotion et de la sauvegarde de l’enfance de Khenchela, et en coordination avec le Programme de l’aide des jeunes et de l’emploi «PAGE» chapeauté par l’Union européenne, un forum a été organisé au niveau de la salle de conférences de l’Odej en présence de plusieurs partenaires sociaux et économiques à savoir l’Ansej, Cnac, Anjem, Pépinière des entreprises Kabtane et Aït el Hadj, des chefs d’entreprises privées et plusieurs associations locales bénéficiaires du même programme et autres.
Ce forum dirigé par l’organisation «Humanité et Inclusion» filière Algérie dans le cadre du programme «Nassij» vient pour être au chevet des jeunes exclus et leur tendre la main pour une meilleure sensibilisation et une bonne insertion économique dans le monde de l’emploi. Pour le représentant de l’organisation, le projet Nasije (Nouvelles actions solidaires pour l’insertion socioéconomique des jeunes exclus) vise à mobiliser les acteurs de la société civile autour de dynamiques partenariales et à renforcer leurs capacités à mettre en œuvre des actions concrètes facilitant l’accès des jeunes les plus exclus aux services, programmes nationaux et initiatives locales d’insertion sociale et professionnelle dans quatre wilayas pilotes (Béchar, Oran, Annaba et Khenchela).
Dans ce cadre, M. B. Djemaï président de l’association de l’enfance qui a organisé ce forum, cet évènement va contribuer à atteindre le résultat suivant, à savoir que dans chaque wilaya, un acteur de la société civile est appuyé pour faciliter l’identification des enjeux socioprofessionnels prioritaires des jeunes les plus exclus et qu’une réponse concertée des acteurs impliqués dans le domaine de l’appui à la jeunesse et le développement économique est favorisée.
Pour les organisateurs de ce forum, les représentants des OSC locales, des dispositifs et agences d’aide à l’insertion et d’entreprises privées ou publiques sont sensibilisés aux obstacles que rencontrent les jeunes en situation d’exclusion et échangent sur leurs approches pour accueillir et accompagner ce public vulnérable.
Ils visent un échange de pratiques et une capitalisation qui sont mis en place entre ces acteurs en matière d’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes exclus. Des partenariats opérationnels sont initiés entre les associations, les entreprises et les dispositifs d’insertion afin de faciliter l’insertion professionnelle des bénéficiaires du projet Nasije.
Les représentants de l’Ansej, de la Cnac, de l’Anjem et de la Pépinière ont mis en valeur toutes les dispositions prises par l’Etat et par leurs établissements pour accompagner, assister et venir en aide à ses jeunes porteurs d’idées ou de projets pour une bonne prise en charge et une réussite de ces projets pour le bien-être de la société et l’économie nationale.
Benzaïm Abdelouahab

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Les étudiants qui ont été absents aux examens pour cause de maladie doivent impérativement être soumis au rattrapage pour accéder en classe supérieure, dénoncent les étudiants de 2e année spécialité orientation scolaire et professionnelle de l’université de formation continue de Sidi-Bel-Abbès.
dans leur communiqué, les signataires fustigent l’administration l’accusant de bloquer l’étudiant qui a été malade lors des examens dans son cursus universitaire, car, disent-ils, celui-ci ne pourra prétendre ni aux études de master, ni au doctorat car il a été soumis au rattrapage.
Normalement, déclarent-ils, le candidat malade doit refaire son examen et ne pas passer par le rattrapage.
Les mêmes signataires du communiqué accusent l’administration de tripatouillage de notes ne reflétant en aucun cas les capacités de l’étudiant.
Ils ajoutent qu’aucun module en informatique ne leur a été dispensé et des notes fictives leur sont attribuées à leur grand étonnement.
«Nous avons, disent-ils, fait des recours qui n’ont eu aucune suite. C’est pourquoi nous demandons l’intervention du recteur de l’université.»
Le Soir d’Algérie a pris contact avec le directeur de l’UFC dont dépendent les contestataires.
Concernant l’étudiant malade absent aux examens, il a déclaré qu’effectivement, l’étudiant qui ne s’est pas présenté à ses examens pour cause de maladie sera soumis au rattrapage car le malade doit aviser 72 heures avant l’administration sur son éventuelle absence, ainsi, il passera un autre examen et il ne sera pas concerné par le rattrapage.
Au sujet du module de l’informatique non dispensé, effectivement, il précisera qu’ils n’ont pas eu ce module mais les notes attribuées ne sont pas fictives, elles sont réelles et remontent à bien avant, elles sont une sorte de reliquat qui vient les aider cette année.
pour clore ses déclarations, le directeur a souligné qu’au niveau de l’administration, aucune retouche sur les notes n’a été apportée vu que les listes avec notes sont signées par les professeurs avant d’être affichées.
Il a ajouté que les accusations demandent des preuves et que les portes du dialogue restent ouvertes.
A. M.

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C’est une longue histoire, que tout le monde connaît à Tlemcen, il n’y a pas une seule personne qui ignore, en effet, l’affaire du camping de Mansourah. A vrai dire, elle reste unique dans les annales de la justice. Il est impossible de dresser les contours de cette affaire, tant certaines choses n’ont jamais pu être clarifiées. Le début du cauchemar que vit cet investisseur commence en 1993.
Abdelhafid Benmaâmar était encore un jeune homme âgé de 29 ans, il a cru en ses capacités, car il a travaillé dur dans une société étrangère, il a mis toutes ses économies sur un projet, qui, au début, ne posait aucun problème pour sa réalisation. De quoi il s’agit : l’intéressé avait acquis une assiette de terrain dans la commune de Mansourah pour ériger un motel et une station d’essence.
Après avoir rempli tous les critères imposés par le cahier des charges, il obtient, après un an d’attente, l’accord de l’APC et de la daïra de Mansourah.
Le pays traversait alors une époque sanglante, lors de cette décennie, personne ne pensait à investir le moindre sou, il fallait surtout survivre, certains ont préféré l’exil. Cependant, Abdelhafid Benmaâmar voulait forcer un peu le destin, il a osé, il a cru en ce pays, au moment même où l’Etat encourageait les investisseurs privés à s’impliquer dans l’activité et la promotion du tourisme. Disposant de toutes les autorisations, il sollicite «un prêt bancaire de 1,1 milliard de centimes auprès de la BNA et la BADR, les travaux sont lancés et tout semblait marcher, sans aucune contrainte. En 1995, la moitié du projet était réalisée, avec notamment l’installation complète des équipements de la station d’essence. Cependant, les premières inquiétudes commencent à se manifester quelque temps plus tard, le nouvel exécutif opposa un refus catégorique au projet en voie d’achèvement. Les causes du refus restent tout de même évasives et surtout tardives : on reproche à l’investisseur d’avoir bâti sur un ancien cimetière colonial du village de Mansourah.
Il est vrai qu’à cet endroit, existait un cimetière, mais cet alibi ne peut pas tenir la route pour une seule raison, le cimetière en question était abandonné, il n’y avait presque plus de tombes et la commune de Tlemcen, à l’époque, avait érigé un camping municipal qui a accueilli des milliers de touristes en provenance ou en partance vers le Maroc, pendant plus de 20 ans.
Ceci, d’une part. D’autre part, la cession de ce terrain s’est faite en conformité avec la loi. Il faut dire qu’à l’époque, il y avait la loi du milieu et d’un certain lobby qui pouvait tout se permettre. Si ce projet ne répondait pas aux exigences du terrain, il ne fallait pas délivrer un permis de construire et arrêter les travaux sur-le-champ.
Cet entrepreneur, qui a trouvé refuge avec ses enfants sur les hauteurs d’Alger, est aujourd’hui cloué au lit, atteint d’un triple accident vasculaire cérébral (AVC), il est aujourd’hui âgé de 64 ans, il peut à peine parler. Ruiné, il veut au moins récupérer sa maison à Tlemcen. D’une voix à peine audible, il nous fait part, au téléphone, de son dernier souhait : «Je suis gravement malade, je suis au crépuscule de ma vie, je ne voudrais pas laisser cette affaire empoisonner l’avenir de mes enfants, je souhaite vivre mes derniers jours à Tlemcen, ma ville natale.»
Rappelons qu’en 1997, le Conseil d’Etat a rendu un jugement en sa faveur, jugement qui désavoue la décision des autorités locales. Alors comprend qui peut à ce dramatique feuilleton. On n’a pas voulu s’attarder sur les différentes péripéties et les personnages impliqués dans cette affaire, qui continue à faire l’objet de nombreux commérages à Tlemcen. Au bout de ce tunnel, peut-être qu’il y a un petit espoir, pour que justice soit faite. Le président de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête : Abdelhafid Benmaâmar a été reçu dans la journée du 23 juin par le procureur général de Tlemcen, espérons que son calvaire prendra fin.
M. Zenasni.

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Les éléments de la Sûreté de daïra de Boufarik, dans la wilaya de Blida, viennent d’arrêter quatre personnes pour les griefs de commercialisation de drogue et saisir 1 496 comprimés psychotropes.
L’affaire a été déclenchée suite à des informations parvenues aux policiers et faisant état de la vente à bord d’un véhicule touristique de comprimés psychotropes. Après avoir identifié le propriétaire du véhicule, celui-ci a été filé pendant un certain temps jusqu’à ce que les enquêteurs le prennent en flagrant délit de commercialisation de ces comprimés à deux individus qui ont été aussitôt arrêtés au même titre que le chauffeur et une autre personne qui accompagnait ce dernier. En fouillant le véhicule, il a été retrouvé 1 496 comprimés psychotropes.
Présentés devant la justice, les quatre mis en cause ont été écroués.
M. B.

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Selon une source policière confirmée, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Khemis Miliana, agissant sur informations et plaintes de citoyens du quartier Boutane, au sud de la ville, ont procédé au début de la semaine écoulée, au démantèlement d’un lieu de débauche et de prostitution créé dans une maison de ce quartier.
Après identification du lieu et forts d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République, les éléments de la police judiciaire ont opéré une perquisition dans le domicile d’une femme propriétaire du lieu.
Au cours de l’opération, toujours selon la même source, les policiers ont procédé à l’arrestation d’un groupe de huit individus dont six femmes, âgés de 21 à 31 ans, connus pour la plupart comme des repris de justice. On indique aussi qu’au cours de la perquisition, les agents de sécurité ont découvert sur les lieux un lot de 30 doses de psychotropes et des pilules contraceptives. On indique que les psychotropes se vendaient sur le lieu à la clientèle.
Déférés au parquet de Khemis Miliana, mercredi dernier, les huit individus mis en cause impliqués dans cette activité, après avoir été auditionnés par le magistrat instructeur en charge du dossier, ont été placés en détention provisoire en attendant d’être jugés pour les charges qui sont retenues contre eux.
Karim O.

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Les services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté en juin dernier plus de 3 800 individus impliqués dans des affaires criminelles liées à la détention et à la consommation de drogue et de comprimés psychotropes et au port d’armes blanches prohibées et effectué plus de 3 000 retraits de permis de conduire, a indiqué hier un communiqué de ce corps de sécurité.
Les services de Sûreté ont traité en juin dernier
3 409 affaires entraînant l’arrestation de 3 835 individus et leur présentation devant les juridictions compétentes, ajoute le communiqué, citant 1 813 affaires liées à la détention et à la consommation de drogues et de comprimés psychotropes.
Les mêmes services ont arrêté 285 individus impliqués dans des affaires de port d’armes blanches prohibées et 1 737 autres dans diverses affaires.
Parmi les affaires traitées, 305 concernent l’atteinte aux biens et 700 l’atteinte aux personnes, outre 20 affaires de délits et crimes contre la famille et les mœurs publiques, a indiqué la même source, précisant que 554 autres affaires de crimes et délits contre la chose publique et 118 autres liées aux crimes économiques et financiers ont été traitées.  Concernant le port d’armes blanches prohibées, 293 affaires ont été traitées impliquant 285 individus qui ont été déférés devant la justice.
Dans le cadre de la lutte contre la drogue, les mêmes services ont traité 1 710 affaires impliquant 1 874 individus avec la saisie de 4.578 kg de cannabis et
48 368 comprimés psychotropes et 549 g de cocaïne et 0.45g d’héroïne, précise le document.
En matière de prévention routière, les services de sécurité ont enregistré durant la période considérée 11 436 infractions routières qui ont donné lieu au retrait de 3 013 permis de conduire. 80 accidents de la circulation ont été enregistrés le mois dernier faisant 3 morts et 97 blessés. Ces accidents sont dus principalement au non-respect du code de la route.
Par ailleurs, les forces de police de la wilaya d’Alger ont effectué 1 265 opérations de maintien de l’ordre, contre 205 opérations de contrôle des activités commerciales organisées, ce qui a permis l’exécution de 9 arrêtés de fermeture ordonnés par les autorités compétentes.
Durant le même mois, la Sûreté d’Alger a enregistré 49 574 appels via le numéro vert 15-48 et le numéro de secours 17, ainsi que 911 appels sur le numéro 104.
APS

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Suite à une plainte déposée par les responsables de la station Mobilis située sur la route menant à la wilaya de Batna et suite à des recherches et des investigations, les services de la police du 3e arrondissement de la sûreté urbaine du chef-lieu de la wilaya de Khenchela ont pu mettre fin aux agissements d’une bande de malfaiteurs composée de 4 personnes et qui ont volé un grand compresseur de refroidissement de la station Mobilis et un lot de câbles.
Cette opération réussie suite à des empreintes de l’un des membres de la bande laissées sur le lieu du vol, a permis de récupérer les objets volés lors d’une perquisition établie dans plusieurs domiciles des membres de cette bande de criminels.
Présentés devant les instances judiciaires du tribunal de Khenchela, les voleurs de la station Mobilis ont bénéficié des citations directes en attendant la suite des résultats de l’enquête.
Benzaïm A.

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Le nombre des patients diabétiques pris en charge par la Caisse nationale de sécurité sociale est de l’ordre de 1 779 362 dont 32% sont des assurés sociaux et 62% sont des ayants droit, a affirmé le directeur général adjoint de la Cnas, Dr Mahieddine Ouagnouni, lors des travaux du congrès national de la société algérienne de diabétologie tenu récemment à Alger.
Ce chiffre de la Cnas ne représente que la moitié du nombre réel de cas de diabétiques estimé approximativement à 4 millions d’Algériens, soit 10% de la population du pays, a ajouté le responsable. A ses yeux, ce chiffre nous renseigne sur l’ampleur de cette maladie qui touche une bonne partie d’Algériens.
Dr Mahieddine Ouagnouni a estimé par ailleurs qu’une statistique peut être fiable, si on vient ajouter les diabétiques méconnus, puisque toutes les opérations de dépistage ont montré qu’un diabétique sur deux est méconnu en Algérie, et les assurés sociaux de la Caisse nationale de Sécurité sociale des non-salariés (Casnos).
Plus explicite, il a précisé que les dépenses de la Cnas en 2016 pour les médicaments étaient de 183 milliards de dinars dont 46 milliards pour la prise en charge du diabète, soit 26% de la dépense totale qui est répartie entre les dépenses en médicaments antidiabétiques, avec 71% et 29% des dépenses en bandelettes réactives.
Le représentant de la Cnas a tenu à souligner que le diabète est l’affection la plus fréquente des maladies chroniques prises en charge à 100% par la Cnas. Allant dans les détails, il a précisé que le coût moyen d’une ordonnance de trois mois pour un diabétique de type 2 (non insulino-dépendant) revient entre 7 000 et 10 000 DA. Des chiffres qui nous renseignent sur les efforts importants consentis par les pouvoirs publics pour la prise en charge des diabétiques, affirme de son côté l’endocrinologue Bouab Daeddine qui a révélé que la wilaya de Jijel compte pas moins de 28 000 patients diabétiques pris en charge par la Cnas et la Casnos.
Dr Bouab a indiqué en outre qu’il y a une nette évolution dans la culture sanitaire chez les Jijeliens qui font des dépistages précoces sur la maladie.
Notre interlocuteur attribue cette évolution à la vulgarisation des moyens de communication et l’amélioration du cadre de vie des citoyens et du niveau d’instruction de larges pans de la population locale.
B. M. C.

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L’Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger) élargit son réseau en renforçant de nouveau sa flotte.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Lors d’une cérémonie rehaussée par la présence du ministre des Transports et des Travaux publics, la direction générale de l’établissement a procédé, en effet, à la réception de 60 bus sur une commande de 100 et de 40 microbus pour le transport des personnels d’entreprises.
Du matériel monté localement auprès du constructeur Mercedes pour un montant global de 200 milliards de centimes. Et l’entreprise qui élargira, donc, son réseau ne se contente pas seulement de renforcer son parc par de nouvelles acquisitions puisque, comme le saluera, par ailleurs, Abdelghani Zaâlane dans un point de presse à l’issue de la cérémonie, elle s’est également penchée sur la maintenance. Ce pourquoi, d’ailleurs, une enveloppe de 20 milliards de centimes a été consacrée sur les fonds propres de l’entreprise pour la remise en fonction d’une centaine de bus.
Aussi, et toujours dans le but d’améliorer ses prestations, la direction générale de l’Etusa lancera en septembre prochain une nouvelle carte d’abonnement.
Destiné à toutes les catégories professionnelles, ce nouveau produit appelé Navigui consiste en des abonnements mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels qui feront bénéficier à leurs auteurs des réductions allant jusqu’à 50%, un nombre illimité de voyages à travers l’ensemble du réseau de l’entreprise.
Cette nouvelle carte permettra également de fidéliser davantage la clientèle et de lutter un peu plus efficacement contre le «fléau» de la fraude de nombreux citoyens qui ne s’acquittent pas des frais de leurs déplacements à travers les bus de l’entreprise.
M. K.

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Nous avons appris hier de sources concordantes que le nouveau DGSN, le colonel Lahbiri, a procédé à la nomination d’un nouveau chef de Sûreté de wilaya de Tipasa ainsi que d’un nouveau directeur des renseignements généraux. Ce service sera désormais dirigé par M. Slimane Benyetou, qui remplace ainsi le commissaire Djilali Boudalia.

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On apprend qu’au niveau de l’Ecole polyclinique d’architecture et d’urbanisme d’Alger, le modèle «atelier» dit de projet d’architecture n’est pas compensable et demeure un prérequis pour le passage au palier supérieur.

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On a beau se creuser la tête, on n’arrive pas à comprendre pourquoi l’agence Algérie Télécom de Sedrata, wilaya de Souk-Ahras, ne veut pas vendre les cartes d’abonnement pour la 4G LTE ! On aurait compris s’il y avait une pénurie ! Mais le comble est que le responsable de ladite agence ne voit aucun inconvénient à vous livrer le code d’abonnement mais pas le bon en papier que vous devez être normalement le seul à lire.  Autrement dit, cette agence ne veut pas vous encombrer de… paperasse !

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