You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 10 hours ago

Logements AADL 2013: Marche des souscripteurs de Tizi Ouzou

Wed, 07/25/2018 - 11:40

Ils revendiquent que soient relogés les occupants des bidonvilles se trouvant à Draâ Ben Khedda pour lancer le projet des 500 logements Aadl dans cette ville.

Les retards qu’accusent les différents projets de construction de logements poussent les souscripteurs à investir la rue pour exprimer leurs appréhensions que ces retards s’éternisent. Surtout quand des assurances suffisantes et convaincantes ne leur sont pas données par les responsables concernés. C’est ainsi que les souscripteurs du projet Aadl 2013 de la wilaya de Tizi Ouzou viennent de lancer un appel pour la tenue d’une marche le 28 juillet prochain dans la ville de Tizi Ouzou afin d’attirer l’attention des responsables, au plus haut niveau, quant à la non-satisfaction de leurs revendications maintes fois exprimées. Ainsi, les protestataires appellent les autorités concernées pour qu’elles usent de leurs prérogatives afin de permettre le lancement de tous les projets Aadl 2013 de la wilaya de Tizi Ouzou avant la fin 2018. Les concernés évoquent aussi le problème des litiges sur les terrains destinés à la construction des logements Aadl-2013 ainsi que le cas de 2 300 logements «bloqués par les habitants d’Azazga». Les souscripteurs des logements Aadl 2013 demandent aussi à ce que les autorités récupèrent le pôle d’Irdjen «qui a été déjà destiné à la réalisation des 2 300 logements». Ils revendiquent que soient relogés les occupants des bidonvilles se trouvant à Draâ Ben Khedda pour lancer le projet des 500 logements Aadl dans cette ville située à 11 kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya.
Toujours dans le même sillage, il est demandé l’accélération des études des sols par les bureaux d’études ainsi que l’ouverture des choix de sites pour tous les souscripteurs en septembre 2018 «comme promis». Par ailleurs, les souscripteurs Aadl, qui vont marcher à Tizi Ouzou le 28 juillet prochain, exigent le respect de l’ordre chronologique des souscripteurs et leurs résidences ainsi qu’une meilleure qualité des matériaux: «Dalle de sol, faïence…» et le respect du cahier des charges tel que stipulé sur le Journal officiel. Les concernés exigent, en outre, que soient rendus publics les chiffres officiels des souscripteurs Aadl-2013 pour chaque daïra de la wilaya de Tizi Ouzou et pour les souscripteurs Aadl 2001-2002 de la même wilaya ainsi que la liste des souscripteurs Aadl-2001 avec leurs résidences et dates d’inscription au programme Aadl-2001-2002. «Le renforcement des chantiers par la main-d’oeuvre et le respect des délais de réalisation ainsi que l’intervention et la visite d’urgence du ministère de l’Habitat et le ministre de l’Intérieur dans la wilaya de Tizi Ouzou», sont enfin les derniers points contenus dans la plate-forme de revendication des souscripteurs en question.
Notons que ces derniers jours, les actions initiées par des souscripteurs à des logements de différents types sont devenus fréquentes. Il y a trois semaines, les souscripteurs au projet des 100 logements-LPA de Draâ Ben Khedda ont observé un sit-in de protestation devant la direction de l’Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi) de Tizi Ouzou. Cette action de protestation a été motivée par l’arrêt des travaux du projet en question suite à la défaillance de l’entrepreneur qui avait en charge le chantier. Depuis des mois donc, le projet en question est à l’arrêt. C’est ce qui a poussé les souscripteurs à réagir. Le directeur de l’Opgi a reçu une délégation de souscripteurs et s’est engagé personnellement à suivre ce dossier et à fournir tous les efforts nécessaires pour que les travaux du projet soient relancés afin que les travaux soient achevés avant décembre 2018. Ce qui a encouragé les souscripteurs du projet 100 logements LPA à surseoir à toutes les actions de protestation envisagées.

Par Aomar MOHELLEBI

The post Logements AADL 2013: Marche des souscripteurs de Tizi Ouzou appeared first on .

Categories: Afrique

Au deuxième jour de sa visite à Saïda: Bedoui booste les élus locaux

Wed, 07/25/2018 - 11:33

Par Madjid BERKANE

Tous les chantiers inscrits dans les secteurs de l’habitat, l’industrie, la jeunesse et des sports, le tourisme, seront parachevés.

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire Nouredine Bedoui, a réaffirmé, hier, lors de sa rencontre avec la société civile, que l’Etat va poursuivre, sans relâche, ses efforts visant au développement.. «L’Etat ne ménagera aucun effort pour parfaire les chantiers de développement lancés dans les différents secteurs», assure-t-il. «Toutefois l’Etat ne pourra aller nulle part en solo.

L’adhésion de la société à ses programmes, à sa stratégie, à ses défis, est plus que jamais nécessaire désormais», nuance Bedoui. Avant d’expliquer que «l’Etat a besoin à ce que la question de l’emploi soit relevée ensemble. L’Etat a besoin aussi que l’investissement soit le défi aussi bien de l’Etat que de la société», ajoute-t-il, soulignant que l’introduction de la démocratie participative est la voie que l’Etat a prévue pour coordonner les idées entre l’Etat et la société. S’attardant auparavant, en visitant le chantier des 1200 logements publics locatifs dans la localité de Boukhres, sur le logement, Nouredine Bedoui a affirmé que l’Etat va concrétiser tous les projets de logements inscrits dans le programme du président de la République. «Les projets de logements inscrits dans le programme du président de la République iront tous à leur terme», s’est-il engagé. «L’Etat a prévu toutes les enveloppes financières pour tenir cet engagement. La cadence des travaux de réalisation est repartie de plus belle d’ailleurs», a signifié en outre le ministre, ajoutant que le président de la République suit en personne le dossier du logement. «La distribution du programme aura lieu en fonction des dates nationales et religieuses», souligne-t-il, indiquant qu’un quota important sera livré à l’occasion du 20-Août et du 1er-Novembre prochains.

Le ministre a été, pour rappel, vivement sollicité, avant-hier, par les habitants de plusieurs communes de la wilaya concernant la question du logement et particulièrement dans sa formule habitat rural. Nouredine Bedoui a insisté par ailleurs auprès des responsables en charge du secteur de l’habitat, à l’échelle de la wilaya, quant à la nécessité d’impliquer les jeunes dans la création des espaces commerciaux, des espaces de détente et de distraction pour les familles à même les projets réalisés. La démarche doit être toutefois accompagnée, fera remarquer le ministre, d’un cahier des charges. Saisissant par ailleurs l’occasion de l’inauguration d’un centre CPI dans la localité de Lahssasna, Nouredine Bedoui a indiqué que le recouvrement des impôts sur le foncier au niveau des APC est faible et souffre de la mauvaise gestion. La méthode actuelle de recouvrement des impôts doit être remodelée de fond en comble. Le ministre a fait savoir à ce sujet qu’un contrôleur financier sera affecté au niveau des APC par le ministère des Finances, et ce, pour bien gérer la question des impôts.

L’objectif de cette démarche, selon Bedoui, est d’asseoir une nouvelle politique de gestion des collectivités locales, basée sur la transparence et la lutte contre la corruption et la bureaucratie. Interrogé sur la question de savoir si cette démarche sous-entend un nouveau Code de la fiscalité, le ministre a indiqué que ce(la) ne sera pas un code à part, mais un chapitre dans le nouveau Code communal. Au sujet du nouveau Code communal et de la wilaya, Nouredine Bedoui a mentionné que le projet en question est prêt à hauteur de 90%. «Sa promulgation est ainsi imminente»,a-t-il laissé entendre sur la création de la police municipale, Bedoui a fait savoir que son département a remis le projet au gouvernement.

Ce dernier travaille dessus et il est fort probable qu’il sera prêt au début de 2019. Questionné sur l’avancement du projet et visitant ensuite l’usine de montage de véhicules Suzuki, sise dans la zone d’activité de la wilaya, l’hôte de la ville de Saïda a profité de l’occasion pour appeler les investisseurs installés dans les wilayas du Nord à s’intéresser à l’investissement dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud. «L’Etat a prévu des avantages très intéressants», a-t-il indiqué. La mise sur pied de l’usine Suzuki est un exemple réussi pour le ministre. Le nombre d’emplois créés est très encourageant, concernant la politique de recrutement. L’usine Suzuki produit actuellement 4 460 unités par an. Se rendant par ailleurs à une unité de production de lait pasteurisé du Groupe Giplait, le ministre de l’Intérieur a critiqué sévèrement l’anarchie caractérisant cette filière. Pour Bedoui, l’argent que met l’Etat pour le développement de cette filière est pour l’heure sans résultats.

Le ministre de l’Intérieur a plaidé dans ce sens la redynamisation des commissions de suivi des investissements dans la filière existant par le passé. Le directeur de l’unité de Giplait a souligné de son côté que beaucoup d’éleveurs ne tiennent pas leurs engagements. «Sur 800.000 éleveurs, près de la moitié oriente son lait à d’autres fins», a-t-il expliqué. Inaugurant ensuite une piscine semi-olympique au niveau du chef-lieu de la wilaya, Bedoui a rappelé que le président de la République a pris la décision de doter toutes les communes du Sud algérien en piscines semi-olympiques.

The post Au deuxième jour de sa visite à Saïda: Bedoui booste les élus locaux appeared first on .

Categories: Afrique

Les tensions géopolitiques pèsent sur les prix du pétrole: Le baril flambera-t-il?

Wed, 07/25/2018 - 11:26

Par Mohamed TOUATI

Les tensions irano-américaines qui sont montées d’un cran n’ont paradoxalement pas provoqué d’envolée spectaculaire des cours de l’or noir.

Le président des Etats-Unis Donald Trump, qui fait des pieds et des mains pour faire baisser des prix du pétrole qu’il juge trop élevés, risque cependant de produire l’effet inverse. Les cours de l’or noir qui s’affichaient à la hausse, hier, sur fond de menaces d’une violence inégalée du président américain contre Téhéran, ne semblaient toutefois pas trop influencés par les propos guerriers qu’il a tenus contre la République islamique d’Iran. «Ne menacez plus jamais les Etats-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l’histoire en ont connues auparavant», avait-il écrit dimanche sur Twitter dans un message adressé directement au président iranien Hassan Rohani avant d’en rajouter une couche: «Nous ne sommes plus un pays qui supporte vos paroles démentes de violence et de mort. Faites attention.» Cette animosité sans bornes que voue le successeur de Barack Obama au régime de Téhéran intervient après un discours sans concessions prononcé par son homologue iranien contre la première puissance mondiale. Des propos qui ne sont qu’une réplique aux récurrentes menaces du locataire de la Maison-Blanche qui a promis de rétablir les sanctions contre l’Iran, mettre ses exportations pétrolières sous embargo, après avoir rompu l’accord sur le nucléaire iranien.
Le dirigeant iranien a de nouveau averti que son pays pourrait fermer le détroit stratégique d’Ormuz, qui contrôle le Golfe: couloir maritime de plus d’un tiers du pétrole mondial. «Nous sommes le garant de la sécurité de ce détroit depuis toujours, ne jouez pas avec la queue du lion, vous le regretterez», a-t-il prévenu. Passage obligé par où transitent 40% du pétrole mondial, la manipulation de ce verrou géopolitique provoquerait une flambée des prix du pétrole sans précédent. Elle pourrait atteindre instantanément des dizaines de dollars selon certaines prévisions. On n’en est pas encore là certes, les Iraniens ont entre leurs mains cette arme redoutable. Ils ne resteront pas les bras croisés contre les menaces d’embargo dont est ciblé leur pétrole. Une mesure de rétorsion envisagée par les Américains, avec à la clé une hypothétique attaque militaire dont le scénario est probablement en train de s’écrire. Cette contre-offensive verbale iranienne, tout comme les propos belliqueux du chef de la Maison-Blanche qui n’ont eu pour effet que de doper les cours de l’or noir lundi, semblaient avoir plus d’effet hier. Vers 15h20, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’échangeait à 73,77 dollars sur l’Intercontinental Exchange de Londres, en hausse de 71 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques, le baril de «light sweet crude» pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, se négociait à 68, 89 dollars, enregistrant un gain d’un dollar. Les craintes d’une envolée des prix sont désormais avérées et il est fort possible qu’elle soit déclenchée par la dégradation des relations irano-américaines.
«L’Iran est la clé du marché du pétrole pour les prochains mois», a indiqué Stephen Brennock, analyste chez PVM. Toute déclaration émanant d’un camp ou d’un autre pèsera dans la balance. «A court et moyen terme, l’impact de la guerre commerciale et le constat du fait que le président Trump et son administration sont vraiment prêts à en découdre sur ce sujet commencent à pénétrer les consciences des courtiers et investisseurs dans le pétrole et les autres marchés financiers», explique Greg McKenna, d’AxiTrader. Le baril flambera-t-il? Les cours de l’or noir peuvent envisager un retour assez proche des 80 dollars, prédisent les spécialistes. Les prix du pétrole devraient continuer à évoluer sur une courbe ascendante, stimulés par les menaces américaines persistantes qui pèsent sur Téhéran, que cela soit au niveau du durcissement des sanctions sur le plan économique ou de celui plus «dévastateur» d’une agression militaire. Cela dépendra de l’humeur de Trump…

The post Les tensions géopolitiques pèsent sur les prix du pétrole: Le baril flambera-t-il? appeared first on .

Categories: Afrique

Benmessaoud à Oran: Des conventions «historiques» pour réduire le coût du Tourisme local

Wed, 07/25/2018 - 11:23

Par Sofiane M.

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, qui a effectué une visite de travail, hier, à Oran, s’est déclaré «très surpris par la haute qualité des nouveaux établissements touristiques, réalisés dans la wilaya, qui sont conformes aux référentiels et aux normes internationales».

Le ministre, qui n’a pas caché sa satisfaction, lors d’une conférence de presse improvisée, lors de sa visite à l’hôtel ‘Liberté Express’, a estimé que la concrétisation de ces investissements prouve, une fois de plus, que l’accompagnement public des investisseurs, dans ce secteur, a «produit l’effet recherché et espéré». Abdelkader Benmessaoud a affirmé, par ailleurs, que des progrès ont été réalisés en matière de formation du personnel touristique tout en ajoutant que l’Etat n’a ménagé aucun effort pour hausser le niveau de maîtrise des compétences du personnel hôtelier et touristique. «La formation du personnel est obligatoire pour tous les opérateurs en tourisme qui bénéficient, il importe de le dire, d’exonération fiscale et autres avantages», a déclaré le ministre. A une question sur les tarifs jugés «excessifs» et appliqués par la quasi-totalité des établissements touristiques, le ministre a soutenu que ces prix résultent de l’offre et la demande tout en ajoutant que des conventions «historiques» ont été conclues, cette année, pour la réduction des prix du tourisme local. «Nous avons réduit de 50% le coût d’un séjour dans le Sahara pour les touristes algériens. Des conventions ont été paraphées avec Air Algérie, Tassili Airlines, UGTA, etc.», précise le ministre.

‘Liberté Hôtel Express’, un investissement qui force l’admiration par sa perfection

Le Complexe ‘Liberté Hôtel’ qui prend forme dans la zone des sièges de l’USTO a été la plus importante étape de la visite du ministre du Tourisme à Oran. Le ministre s’est longuement attardé dans cette «étape» de son périple pour visiter scrupuleusement au détail les nouvelles annexes de l’hôtel ‘Liberté’. Il a inauguré l’hôtel ‘Liberté Express’, un établissement hôtelier 4 étoiles, abritant 50 chambres et 4 suites, en plus de 2 salles polyvalentes, 4 salles de séminaires et 1 restaurant avec cuisine internationale. Il s’est rendu ensuite à l’appart-hôtel ‘Liberté Express’, un bâtiment de 14 étages avec 59 appartements de type F2 et F3.

Le propriétaire de ‘Liberté Hôtel’, Affane Mohamed, a révélé lors de cette visite le lancement incessamment des travaux pour la réalisation d’un centre de loisirs composé d’une piscine semi-olympique, un fitness et un SPA hommes et femmes, des ateliers de dance, un espace de détente 800 m² plus un parking de 2.400 m². Le projet devrait être opérationnel en août 2019. Le futur centre de loisirs et de détente sera baptisé au nom du défunt ‘Affane Mimoun’, directeur de l’ex CREPS d’Aïn El Turck et champion d’Afrique de natation dans les années 70-80, ravi aux siens en mars dernier. Le propriétaire de ‘Liberté Hôtel’ a tracé une stratégie, à long terme, pour rendre ses établissements hôteliers plus attractifs, non seulement pour sa clientèle habituelle d’hommes d’affaires et de visiteurs étrangers, mais aussi pour les enfants de la ville.

«Il faut penser aux loisirs et au bien-être de notre clientèle. On compte faire profiter la population locale de notre offre de loisirs. Il y aura des offres d’abonnement pour la clientèle externe, dans notre futur centre de loisirs. Une garderie sera, aussi, ouverte pour permettre à la gent féminine de profiter, pleinement, des activités sportives et artistiques», confie le propriétaire de ‘Liberté Hôtel’. Cet investisseur annonce, également, la prochaine réception d’un hôtel 4 étoiles de 90 chambres, dans la localité de Bethioua. Cet établissement hôtelier baptisé ‘Energy Hôtel’ devrait ouvrir ses portes, en août 2019.

The post Benmessaoud à Oran: Des conventions «historiques» pour réduire le coût du Tourisme local appeared first on .

Categories: Afrique

Le ministre de l’Intérieur à Saïda: Tous les programmes de logements devront être achevés le premier trimestre 2019

Wed, 07/25/2018 - 11:19

Par Ghania Oukazi

En levant la main sur la création de l’emploi, l’Etat a décidé aussi de ne plus réaliser les infrastructures socioculturelles qui accompagnent les quartiers d’habitations nouvellement réalisés.

La déclaration est en évidence de Noureddine Bedoui. Il l’a faite hier lors de son inauguration de trois pôles d’habitations dans la commune de Saïda. Il tiendra en premier, à noter que tous les programmes de réalisation de logements, toutes formules confondues, devront être achevés au plus tard le premier trimestre 2019. «Les demandeurs de logement de la wilaya de Saïda doivent savoir qu’ils l’auront au mois d’août, au plus tard au premier trimestre 2019,» a promis le ministre. Il assure que les programmes en question «doivent suivre une bonne dynamique, l’Etat leur accorde les financements nécessaires, ces programmes doivent être tous achevés dans les délais qui leur ont été impartis». Il avoue que «dans certaines communes du sud de la wilaya de Saïda, les programmes connaissent des retards, ces communes manquent de logements, nous allons déployer des efforts pour les accompagner et permettre à leurs populations d’acquérir leur logement notamment rural».

Il faut dire que lors de son déplacement lundi à trois de ces communes (Ain Skhouna, Ouled Brahim et Hssassna), le ministre a été durement interpellé par les populations au sujet de l’emploi et du logement. Cris, écarts de langage et gesticulations nerveuses ont marqué sa rencontre avec des populations en colère. Et c’est pour les calmer et les rassurer que Bedoui a tenu hier à évoquer les difficultés des communes du sud de la wilaya «pour la résolution desquelles l’Etat déploiera de grands efforts.»

Précisant qu’il est l’envoyé spécial du président de la République, le ministre promettra qu’un nombre important de programmes de logements seront distribués le 1er novembre prochain. Il recommandera aux autorités locales de «se diriger vers les investisseurs privés pour qu’ils aménagent au profit des jeunes, des espaces socioculturels au niveau des lots de logements déjà réalisés (espaces commerciaux, piscine, centres culturels….» A cet effet, il chargera les PAPC d’«élaborer des cahiers des charges» et leur dira-t-il «proposez-les aux investisseurs.»

Lors de sa visite à une laiterie GIPLAIT, le ministre déplorera le fait que «seuls 441 producteurs de lait sur les 800 que compte la wilaya de Saïda, remettent leur lait aux laiteries, alors qu’ils sont tous soutenus par l’Etat, de l’achat de la vache jusqu’à la production de lait». Il interpellera le responsable de la production de lait de GIPLAIT sur cette question pour lui dire «il y a alors dysfonctionnement !» Le responsable lui répond «il y a des producteurs qui refusent de vendre parce qu’ils disent qu’il est péché de vendre le lait de vache.» Etonné, le ministre lui dit «il faut que l’Etat arrête de les aider, de les subventionner». Il note que «la décision du gouvernement de diminuer le plus possible de l’importation du lait en poudre, oblige à ce que la collecte du lait auprès des producteurs soit conséquente, il faut faire tout pour y arriver et convaincre les producteurs réticents».

Le MICLAT s’est dirigé en fin de matinée vers l’usine de montage automobile de l’entrepreneur privé Tahkout. Tout autant qu’au niveau des autres points de visite, il sera accueilli sous les sons des vovozelas, du karkabou, du galal, saxo et barouds. «C’est un acquis pour la wilaya de Saïda pour ce qui est de la création de l’emploi,» dira-t-il à propos de cet atelier de montage qui ressemble à celui érigé à Oued-Tlelat. C’est un simple hangar où s’activent de jeunes agents à monter les pièces ramenées des pays créateurs des véhicules. Après l’avoir activé à la fin 2017, employant aujourd’hui 418 personnes, Tahkout compte produire pour cette année dans cet atelier, 4 460 véhicules. Il a fait savoir au ministre que ses prix sont très compétitifs comparés, bien sûr, à ceux pratiqués par les autres concessionnaires. Il compte ainsi casser les prix dès que le montage «tournera à fond.» Pour le ministre, cette activité privée est «un bon exemple de partenariat avec l’étranger.» Il ne manquera pas d’appeler les créateurs d’emploi à «recruter les universitaires et les jeunes diplômés des centres de la formation professionnelle.»

The post Le ministre de l’Intérieur à Saïda: Tous les programmes de logements devront être achevés le premier trimestre 2019 appeared first on .

Categories: Afrique

Terrorisme routier 41 morts et 1.941 blessés en une semaine

Wed, 07/25/2018 - 11:04

41 personnes ont perdu la vie et 1.941 autres ont été blesséesdans des accidents de lacirculation survenus du 15 au21 juillet dans plusieursrégions du pays, a indiquéhier un bilan établi par lesservices de la Protectioncivile.

La wilaya de Sétif déplore lebilan le plus lourd avec ledécès de 3 personnes, alors que 73 autres ont été blessées,suite à 59 accidents dela route.Par ailleurs et durant la même période, les secours de laProtection civile sontintervenuspour l’évacuation de9.780 malades vers les structuressanitaires et effectué 5.317 opérations d’assistanceaux personnes en danger et opérations diverses.

Par : R. N.

The post Terrorisme routier 41 morts et 1.941 blessés en une semaine appeared first on .

Categories: Afrique

Tractations politiques, alliances, promesses et marchandages: Qu’est-ce qui fait courir Makri ?

Wed, 07/25/2018 - 10:58

Par Saïd BOUCETTA 

Abderezzak Makri réussira-t-il à entraîner le reste de la classe politique dans un scénario à la turque, qui a ouvert à Erdogan les portes de la Présidence de son pays?

Le président du MSP, enchaîne les rendez-vous politiques. A force de rencontres avec tout ce qui compte sur la scène nationale, Abderezzak Makri se taille un costume d’homme de dialogue, voire de consensus. C’est en tout cas, ce qu’il aspire à réaliser, à travers son initiative qui l’a fait voyager du siège de Talaïou El Houriate à celui du FLN, en passant par le FFS. Celui qui revendique l’héritage de Mahfoud Nahnah, tout en affichant une admiration sans limite pour le Turc Tayyip Erdogan, ne compte certainement pas s’arrêter en si bon chemin. Sur son agenda, Makri a coché le RND et d’autres formations, ainsi que pas mal de noms de personnalités nationales. L’homme voit visiblement grand et la conférence de presse commune qu’il a coanimée avec Djamel Ould Abbès, lui confère un statut de «partenaire» du parti présidentiel et le pousse certainement à «déployer» son ambition, à voir plus loin que son actuel horizon.

Après des débuts «poussifs», une mise en route quelque peu retardée par des commentaires pas très «élogieux» sur son initiative, voilà que son projet reçoit une sorte de «quitus» d’un grand parti, en ce sens qu’il a consenti à déléguer son secrétaire général pour prendre langue. Il n’est pas aisé, en effet, de se voir accepté à la table de Djamel Ould Abbès pour évoquer un sujet aussi «sensible» qui n’en est pas un pour le FLN qui considère le processus électoral légal comme seule option à toute ambition partisane de parvenir au pouvoir. C’est dire que si le second personnage du FLN a écouté le président du MSP, ce n’est certainement pas pour enterrer son initiative, mais au contraire, pour trouver un point commun entre les deux approches, du FLN et du MSP. La discussion engagée entre les responsables des deux partis est en soi un gage de reconnaissance de l’effort de «réflexion» des dirigeants du parti islamiste. Plus que cela, le vieux parti donne un nouvel élan au projet de «consensus», mais pose tout de même quelques conditions essentielles.
Il reste que désormais, l’initiative du MSP, même si elle n’est pas encore «recevable», est tout de même frappée du sceau de «sérieux», puisque écoutée par le secrétaire général de la première formation politique du pays, dont le président n’est autre que le chef de l’Etat. De fait, la démarche de Makri est appelée à s’imposer comme une «offre» sensée, mais certainement pas dans sa mouture originelle. Les empreintes du FLN, du RND, du FFS et d’autres formations en «lifteront» les bords, avec au final, l’objectif d’un véritable consensus politique national autour de la gestion de l’après-présidentielle 2019. Un voeu partagé par tous, mais il n’est pas dit qu’il se réalise, à voir les approches souvent contradictoires des projets des uns et des autres.
En tout état de cause, il est évident, à travers l’activisme dont il fait montre ces derniers jours, que Abderezzak Makri passe pour être le «nouvel animateur» d’une scène nationale, laquelle, il y a quelques semaines, ronronnait. L’un des mérites du projet du MSP est d’avoir «réveillé» une classe partisane anesthésiée par un dialogue de sourds entre les différents acteurs, au point que la proximité d’un rendez-vous électoral majeur ne semblait pas constituer une priorité pour nombre de partis. Le réveil, favorisé par l’entrée en scène du FLN, faut-il le souligner, replace la question de la présidentielle au centre des débats, en ce sens que l’initiative du MSP y fait ouvertement référence.
La grande question que se posent les observateurs est de savoir si Abderezzak Makri réussira à entraîner le reste de la classe politique dans un scénario à la turque, où l’ensemble des forces en présence s’était entendu sur quelques grands principes de base permettant à Recep Tayyip Erdogan de prendre les destinées de la Turquie, pour en faire une puissance économique régionale, mais pas du tout exemplaire en termes de libertés démocratiques.
Le rêve de Makri pourrait se fracasser face à une réalité algérienne très différente de celle de la Turquie. Même si le leader du MSP croit y trouver quelques similitudes en affirmant que son parti a été spolié lors de l’élection présidentielle de 1995, comme cela était arrivé à l’AKP d’Erdogan, la comparaison ne tient pas la route, mais Makri y tient. Il se rêve Erdogan.

The post Tractations politiques, alliances, promesses et marchandages: Qu’est-ce qui fait courir Makri ? appeared first on .

Categories: Afrique

Tamanrasset: 17 terroristes se sont rendus en un mois

Wed, 07/25/2018 - 10:55

Par Ikram GHIOUA

On assiste à une véritable dislocation des groupes terroristes complices également des trafiquants de drogue et les contrebandiers.

Les redditions se poursuivent sur un rythme accéléré au sud du pays. En effet, quatre autres terroristes ont déposé les armes, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale, adressé à notre rédaction en début de soirée de lundi dernier, soulignant dans ce contexte «dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la dynamique des efforts de qualité fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, visant à faire régner la sécurité et la quiétude dans l’ensemble du territoire national, quatre terroristes se sont rendus, lundi aux autorités militaires à Tamanrasset au niveau de la 6ème Région militaire». Le MDN précise qu’il s’agit de Ghedir Ahmed Youcef, dit Abou Moatassim Billah, ayant rallié les groupes terroristes en 2015, Belmessaoud Salim Ben Abdelmalek, dit Abou Malek, ayant rallié les groupes terroristes en 2015, Ghedir Mabrouk dit Abou Fares, ayant rallié les groupes terroristes en 2015 et Bouchoul Ismaïl, dit Abou Mouad, ayant rallié les groupes terroristes en 2016. Selon toujours la même source «les terroristes étaient en possession d’un fusil automatique de type FAL, de trois pistolets- mitrailleurs de type Kalachnikov et de huit chargeurs garnis de munitions». Depuis le début du mois de juillet le nombre de terroristes ayant déposé les armes s’élève à 17.

Ces résultats de l’Armée nationale populaire qui réitèrent la ferme détermination de nos Forces armées à venir, définitivement, à bout de ces groupuscules criminels, renseignent également sur l’incapacité des groupes terroristes à poursuivre le chemin dévastateur et criminel dans lequel ils se sont engagés. On assiste à une véritable dislocation des groupes terroristes complices également des trafiquants de drogue et des contrebandiers. Il ne serait pas exagéré de dire que les criminels sont à leur dernier quart d’heure au rythme où vont les choses. Le MDN avait fait état que pas moins de 70 terroristes se sont rendus jusqu’au mois de juin, s’ajoute donc à ce bilan ces 17 autres, soit 87 terroristes. Impressionnant comme résultat. Cela n’est certainement pas le fruit du hasard, puisque l’Armée nationale populaire use de son savoir-faire et son expérience pour convaincre ces terroristes à rompre avec les armes pour reprendre une vie normale.

C’est un signe avant* coureur aussi concernant l’efficacité du dispositif de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, prônée par le président de la République en 2005 et approuvé par la population. Ce processus de paix, malgré les 13 ans passés continue de faire l’actualité dans la lutte antiterroriste. C’est aussi grâce à l’ANP qui a su exploiter cette charte au profit de la paix et la sécurité. Cette même ANP qui affronte de sérieux défis aux frontières suite aux nombreux conflits chez ses voisins. Il va sans dire que le terrorisme venant de ces pays est aussi inquiétant, s’ajoute à cela la lutte contre le crime organisé où il ne s’agit plus de phénomènes internes, mais transnationaux. L’Algérie continue d’affronter seule ces fléaux conjugués à une immigration clandestine effrénée.

The post Tamanrasset: 17 terroristes se sont rendus en un mois appeared first on .

Categories: Afrique

Djamel ould Abbés, sg du FLN: « Nahnah n’a pas marchandé avec Bouteflika »

Wed, 07/25/2018 - 10:53

Le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbès, a,de nouveau, disculpé lefondateur du MSP, le défuntMahfoud Nahnah, de tout »marchandage » politique avecle président de la républiquelorsque ce dernier s’est portécandidat pour la première foisen 1999.

Le chef de file du FLN, qui a reçu hier au siège national de son parti une délégation du MSP conduite par sonprésident, Abderazak Makri, venue présenterson initiative d’un consensus national,est en effet revenu sur le sujet unedeuxième fois après l’avoir déjà évoqué il y a quelques jours déjà.

« Non MahfoudNahnah n’a pas marchandé avec le Président Bouteflika en 1999 » a indiqué Djamel Ould Abbès, qui a tenu, dans une brève allocution avant le début de cette rencontre, à apporter cette clarification. Pour lui, donc, il y a eu juste « un malentendu » sur ses propos. Selon Ould Abbès « Nahnah était une personnalité nationale et j’entretenais une relation d’amitié avec lui. D’ailleurs on s’est rencontré en BosnieHerzegovine et on était ensemble auconseil national de transition ».

C’est a deuxième fois en quelques jours que le secrétaire général du vieux parti intervient sur cette question d’un prétendu « marchandage politique » du défunt Nahnah avec le Président Bouteflika en 1999 qui lui offrait le soutien de son parti en contrepartie del’obtention de nombre de postes ministériels. Des propos attribués à OuldAbbès et rapportés par une partie de la presse nationaleont nécessité une précision et un démenti de ce dernier. Old Abbès, a, par contre, maintenu ses accusations de « marchandage politique » àl’égard de l’ancien premier responsable du RND de l’époque, Tahar Benaibeche en l’occurrence.

Ce qui a d’ailleurs été confirpé par ce parti dans un communiqué rendu public il y a quelques jours. Dans ce communiqué le RND,qui a rappelé son soutien infaillible au Président Bouteflika, a indiqué que c’est justement à cause de cet impair politique que Benbaibeche a été « évincé » de la direction du parti et ce à la veille de l’élection présidentielle de 1999. Tahar Benbaibéche, qui dirige actuellement un parti dénommé Fadjr El Jadid, ne s’est pas dérobé de cette accusation en soutenant, qu’à l’époque, il ne faisait que défendre les intérêts de son parti. Cela dit le MSP, qui fait la promotion de son initiative politique portant sur la nécessité d’un consensus national, a déjà rencontré d’autres partis avant l FLN.

Il a en effet déjà annoncé avoir rencontré le MPA d’Amara Benyounès et Talai El Houriat d’Ali Benflis. Avant-hier Abderazak Makri a été reçu au siège du FFS et, dans le même cadre, il sera chez le RND d’Ahmed Ouyahia le dimanche prochain. L’initiative du MSP tourne donc autour de la nécessité pour l’ensemble de la classe politique de parvenir à un consensus national et ce au regard de la crise politique économique et sociale qui secoue le pays. Il a plaidé pour une période transitoire et un candidat consensuel à la présidentielle de 2019. Une initiative qui nesemble pas avoir de chances de se concrétiser, notent d’ores et déjà de nombreux observateurs.

Par Kamel Hamed

The post Djamel ould Abbés, sg du FLN: « Nahnah n’a pas marchandé avec Bouteflika » appeared first on .

Categories: Afrique

Constantine – Les retraités de l’ANP reviennent à la charge: Des échauffourées et une quinzaine d’arrestations

Wed, 07/25/2018 - 10:50

Par A. El Abci

Près de 300 retraités de l’ANP, selon les estimations des organisateurs, ont tenu, hier, un sit-in sur l’Esplanade du Palais de la Culture ‘Al Khalifa’, au centre ville de Constantine, pour protester contre la «hogra» et le mépris, dont ils se considèrent victimes.

Brandissant des banderoles, ils scandaient «rendez-nous nos droits». Des bouchons monstres se sont formés, tout autour, de l’Esplanade, perturbant la circulation sur plusieurs artères qui y donnent accès. Cette quasi paralysie de la circulation a duré pendant deux bonnes heures, c’est-à-dire depuis le début du rassemblement vers 8h jusqu’à un peu plus de 10h. Les éléments de la police étaient quelque peu dépassés, et sur les nerfs, durant tout ce temps, à telle enseigne qu’à un certain moment, ils voulaient disperser les manifestants, ou du moins les faire quitter l’Esplanade et les cantonner dans l’espace plus réduit en face de l’hôtel ‘Cirta’. Là, il y a eu des échauffourées et même des échanges de coups. Le chef de la Coordination de Constantine, son adjoint et près de 15 autres animateurs ont été interpellés, selon un des organisateurs de la manifestation.

De même, signale-t-on, que certains des retraités ont été interceptés à l’entrée de la ville de Constantine et empêchés, ainsi, de rejoindre le rassemblement. Pour rappel, les retraités observent des mouvements de protestation depuis des années et de façon sporadique, réclamant la satisfaction d’une plate-forme de revendication de plusieurs points, dont le membre du conseil de la coordination nationale des retraités de l’ANP, M. Tria, indiquera les plus importants. Il s’agit surtout de l’augmentation des pensions de retraite, l’alignement de ces dernières en raison de la grande différence qui existe entre ceux partis à la retraite avant 2010 et ceux sortis après cette date, qui est presque de 10.000 DA. Mais aussi le paiement, dira-t-il, des congés non réglés de la décennie noire et le paiement des rappels d’une année, qui ont été annulés. «En outre, nous demandons, ajoute-t-il, le traitement, au cas par cas, de la situation des éléments arbitrairement radiés des rangs de l’armée». Sur le plan social, les revendications concernent l’attribution de quotas pour les retraités en question, de logements sociaux comme les autres corps de sécurité, la prise en charge médicale des retraités, anciens militaires, qui ont contracté des maladies pendant leur service en tant qu’actifs. Sans oublier le droit d’être admis dans les hôpitaux militaires et ce, pour une meilleure prise en charge en la matière, estime-t-il.

The post Constantine – Les retraités de l’ANP reviennent à la charge: Des échauffourées et une quinzaine d’arrestations appeared first on .

Categories: Afrique

Un groupe de travail mis en place: Sonatrach va augmenter les salaires des diplômés «bac+3»

Wed, 07/25/2018 - 10:39

par Yazid Alilat

La grogne, qui couve depuis plusieurs mois, de plus de 11.000 cadres du groupe énergétique algérien Sonatrach, a fait réagir lundi la direction générale, qui a, dans un communiqué, rassuré ces travailleurs quant à la prise en charge de leurs revendications. La «protesta » de ces cadres, des diplômés de niveau «bac+3», est appuyée par un reclassement salarial notamment au même grade que les diplômés de la compagnie ayant le niveau d’instruction «bac+4», c’est à dire une licence classique. Lundi, Sonatrach a ainsi annoncé l’installation d’un groupe de travail «pour examiner les revendications de ses salariés titulaires de diplômes d’étude universitaire bac+3 ans», indique le communiqué du groupe, qui ajoute que «dans le cadre des concertations périodiques, autour de la situation socioprofessionnelle des travailleurs de Sonatrach, entre la direction générale et le syndicat national, des rencontres ont été tenues au niveau de la Direction corporate ressources humaines, qui se sont soldées par la mise en place d’un groupe de travail mixte (syndicat national/direction générale) pour l’examen, entre autres, du dossier Bac+3». Dans le même communiqué, Sonatrach affirme en outre qu’elle «est convaincue du bien-fondé de revoir la cotation des différents diplômes universitaires Bac+3 ans», expliquant que «la direction générale a pris en charge cette revendication et explore, en concertation avec le partenaire social, toutes les solutions permettant de répondre favorablement à cette préoccupation». «La direction générale et le syndicat national ne ménagent aucun effort pour apporter définitivement et dans les meilleurs délais une solution équitable à ce dossier», précise le groupe dans son communiqué.

La diffusion de ce communiqué intervient au lendemain d’un sit-in de protestation devant le siège du groupe, à Hydra, sur les hauteurs d’Alger. «Nous allons investir le siège de la Sonatrach pour réclamer notre droit à la classification », avait affirmé, dimanche, dans des déclarations à la presse Daïd Mohamed, membre de la coordination des travailleurs de Sonatrach détenteurs de licence LMD et du Deua.

Selon lui, ils sont près de 11.000 travailleurs ayant un de ces deux types de diplômes, qui sont victimes de «discrimination » de la part de la direction des ressources humaines. En dépit «des décisions du ministère de l’Enseignement supérieur et le décret présidentiel 14-226 de 2014, qui a redonné la vraie valeur au diplôme Deua et au LMD, la direction n’a pas pris cela en considération», dénonce par ailleurs Daïd Mohamed, selon lequel «des discussions ont été lancées le 6 mai dernier entre la direction et le syndicat pour mettre un terme à ce problème, mais aucune suite n’a été donnée jusqu’à présent» pour résoudre ce contentieux. Plusieurs mesures de protestation ont été menées par les travailleurs concernés, ceux du Sud comme ceux du Nord, notamment des sit-in et un boycott des repas pour faire pression sur les responsables. En fait, ces travailleurs diplômés, classés au même titre que ceux ayant un diplôme de la formation professionnelle, dénoncent leur situation au sein du groupe, relevant que «nous sommes classés sur le même pied d’égalité avec les diplômés de la formation professionnelle pour occuper le poste de technicien, ce qui est inconcevable».

En dépit de plusieurs mouvements de protestation, «la direction n’a réglé que quelques cas seulement, en laissant la plupart livrés à eux-mêmes», se plaint un diplômé «bac+3».

En fait, les travailleurs concernés par cette marginalisation dans leur classement au sein de la compagnie, affirment que Sonatrach doit se soumettre à l’application des dispositions du décret présidentiel N°14-226 par le repositionnement des agents titulaires du Deua et licence LMD dans la catégorie socioprofessionnelle cadre à partir de l’échelle 21 de la grille en vigueur au sein de l’entreprise. Pourtant, les protestations de ces milliers de travailleurs durent déjà depuis plusieurs années, sans que le problème ne soit réglé, même après la promulgation du décret présidentiel N°14-226.

Au mois de juin dernier, présentant aux travailleurs de la raffinerie de Skikda la stratégie 2030 du groupe, le PDG de Sonatrach Ould Kaddour Abdelmoumen, avait notamment déclaré que l’année 2018 sera «celle de la réforme absolue de la ressource humaine». Plus explicite, il a indiqué que «cette année, je veux qu’on s’occupe de la ressource humaine. Je veux définitivement révolutionner le fonctionnement des ressources humaines», avant de crier sa colère: «j’en ai marre de voir el hogra, l’injustice, fatigué de recevoir des emails de tous les gens qui sont maltraités, non respectés».

The post Un groupe de travail mis en place: Sonatrach va augmenter les salaires des diplômés «bac+3» appeared first on .

Categories: Afrique

Beach-volley: Les sélections algériennes éliminées

Wed, 07/25/2018 - 10:30

Les sélections algériennes de beach-volley, filles et garçons ont été éliminées en demi-finales lundi sur les terrains des Sablettes (Alger). Dans le tournoi masculin, les Algériens ont été battus par le Ghana sur le score de 1 set à 2 (18-21, 21-17, 13-15), alors que le Mozambique a dominé la Gambie 2 sets à 0 (21-14, 21-02). Dans le tournoi féminin, les Algériennes se sont inclinées face à leurs homologues mozambicaines (0-2: 13-21, 07-21), alors que le Rwanda s’est imposée devant l’Egypte sur le même score (21-15, 21-17).

The post Beach-volley: Les sélections algériennes éliminées appeared first on .

Categories: Afrique

Tizi-Ouzou : la 4ème édition de ciné-plage aura lieu du 31 juillet au 4 août

Wed, 07/25/2018 - 01:08

TIZI-OUZOU – La 4ème édition de la manifestation « Ciné Plage », destinée à l’animation de la saison estivale, aura lieu du 31 juillet au 4 août 2018, a annoncé mardi la direction de la Culture de la wilaya de Tizi-Ouzou.

Initiée dans le cadre du programme de l’animation de la saison estivale par l’Agence Algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) avec la participation de la direction de la Culture, cette manifestation aura lieu cette année au niveau de la plage d’Azzefoun.

Deux projections, un court et un long métrages, seront programmées chaque soir à partir de 21h000 tout au long des cinq jours que durera cette manifestation. Cinq films sont programmés dans chaque catégorie.

En outre, et dans le cadre de la caravane artistique lancée il y a quelques jours, un gala sera animé par les chanteurs Abdelkader Chaou et Ahcen Ath Zaim, le samedi 28 juillet à partir de 22h00 au niveau du port d’Azeffoun, a indiqué la direction de la Culture.

The post Tizi-Ouzou : la 4ème édition de ciné-plage aura lieu du 31 juillet au 4 août appeared first on .

Categories: Afrique

Les membres de la mission algérienne du hadj  » exhortés à l’abnégation dans leur travail au service des hadjis »

Wed, 07/25/2018 - 01:06

ALGER- Le directeur général de l’Office national du hadj et Omra (ONHO), Youcef Azzouza, a exhorté mardi à Alger les membres de la mission algérienne du hadj à faire preuve « d’abnégation et de loyauté  dans leur travail au service des hadjis ».


Dans une déclaration à l’APS,  en marge de la cérémonie de départ depuis l’aéroport international Houari Boumediene en direction de Médine (Arabie Saoudite) du premier vol de la mission algérienne du hadj 2018 comptant 270 sur un total de 800 membres, M. Azzouza a indiqué que « l’Etat a placé sa confiance dans les membres de la mission qui doivent être à la hauteur de la responsabilité ».

Le directeur général de l’ONHO a relevé que les préparatifs précoces du hadj 2018 ont apporté « des résultats de bon augure » et tous les secteurs concernés s’étaient hâtés de mettre en place les conditions favorables.

Toutes les dispositions ont été prises et tous les besoins ont été satisfaits, a indiqué le même responsable qui a espéré que cette saison de hadj puisse être réussie.

Les membres de la mission algérienne du hadj se répartiront sur les centres de Médine, Mecque et Djedda outre les membres relevant des agences de voyages, a-t-il dit, soulignant qu’une délégation de 30 membres s’est récemment dirigée vers les lieux saints de l’islam pour réceptionner les médicaments au niveau des centres médicaux et obtenir les autorisations pour les membres de la mission algérienne de hadj.

Les 800 membres de la mission algérienne de hadj représentent, a ajouté M. Azzouza, les ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères, des Finances, des Travaux Publics, des Affaires Religieuses, de la Communication et du tourisme ainsi que de la protection civile et de l’ONHO.

The post Les membres de la mission algérienne du hadj  » exhortés à l’abnégation dans leur travail au service des hadjis » appeared first on .

Categories: Afrique

Présidentielle au Mali: la campagne électorale s’acheve vendredi, forte concurrence entre les candidats

Wed, 07/25/2018 - 01:04
BAMAKO – La campagne électorale pour l’élection présidentielle malienne s’achèvera ce vendredi 27 juillet dans un contexte de forte concurrence entre les différents candidats qui avaient multiplié durant trois semaines les initiatives et les actions de proximité afin de convaincre les Maliens d’adhérer à leurs projets de société et de se rendre massivement aux bureaux de vote le jour du scrutin.

Les 24 candidats au premier tour du scrutin présidentiel du 29 juillet avaient mobilisé tous les moyens d’information et de communication, notamment les médias et les réseaux sociaux, pour présenter aux populations leurs programmes électoraux, ont rapporté des titres de la presse malienne.

Les prétendants à la magistrature suprême avaient animé des meetings et effectuaient des tournées dans les différentes régions afin de convaincre les électeurs de l’importance de ce rendez-vous électoral pour le pays.

Le président candidat Ibrahim Boubacar Keita et son principal opposant, Soumaïla Cissé, considéré comme le chef de file de l’opposition, avaient sillonné l’ensemble du pays pour être au plus près des électeurs, de façon à sortir des grandes villes.

La même démarche avait été suivie par d’autres postulants, à l’exemple de Cheick Modibo Diarra, qui avait mené, selon la presse malienne une campagne électorale réussie marquée par des actions originales, telles que des rencontres ciblant des catégories de la société malienne en vue de  s’enquérir de leurs préoccupations et attentes.

Les équipes de campagne des 24 candidats avaient rivalisé également sur les réseaux sociaux et sur les antennes de radio locales. Des médias publics et privés ont organisé pour la première fois au Mali, des débats sur le scrutin avec la présence de certains candidats et de leurs staffs.

Sur le plan organisationnel, les autorités maliennes ont annoncé avoir pris toutes les mesures nécessaires pour le bon déroulement de ce scrutin.

Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a assuré, lundi, à l’issue d’une réunion portant sur les derniers préparatifs, que le gouvernement veille scrupuleusement pour la transparence du processus électoral et la mise en place des moyens nécessaires.

Réagissant à des accusations de l’opposition sur l’existence d’un second fichier électoral, il a affirmé « qu’il n’y a qu’un seul fichier électoral, celui qui a été audité en fin avril et sur la base duquel les listes  électorales et les cartes d’électeurs ont été imprimées ».

Le Premier ministre a invité les électeurs à consulter les listes électorales qui sont maintenant affichées dans les bureaux de vote. « Tout le monde pourra constater qu’il n’y pas d’électeurs fictifs », a défendu M. Maïga qui a également rappelé que les cartes d’électeurs sont distribuées par les représentants des partis politiques.

– Plusieurs organisations internationales dépêchent leurs observateurs

Pour lever toutes sortes d’équivoques, le Premier ministre a annoncé l’ouverture de l’observation de toutes les phases de l’élection, y compris à la centralisation, à la participation de toutes les organisations internationales, dont l’Union africaine, l’Union européenne, la Minusma (mission onusienne), la CEDEAO et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

« Leurs observateurs pourront assister en même temps que les représentants des candidats à la centralisation des résultats », a précisé M. Maïga.

Une rencontre est prévue ce mardi à Bamako, pour rassembler les candidats en lice, le regroupement des partis politiques, les partenaires techniques et financiers et les observateurs internationaux afin d’aborder les derniers préparatifs du scrutin.

De son côté, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Amadou BAH, a souligné que le fichier électoral est fiable pour servir de base à l’organisation des élections de 2018. Ce fichier comportait, a-t-il mentionné, 8 000 462 électeurs pour 23 041 bureaux de vote, tout en assurant que « le Mali a créé les conditions pour des élections apaisées et il est de la responsabilité de chaque acteur de faire en sorte que cet objectif soit atteint ».

La Commission électorale compte au sein de ses structures déployées à travers le pays 4.788 membres permanents en plus du personnel d’appui et des agents de sécurité, a-t-il fait savoir.

S’agissant de la supervision de cette élection, l’Union africaine a annoncé avoir sollicité Thomas Yayi Boni, ancien président du Bénin ayant une longue expérience dans le domaine.

La mission d’observation de l’UA sera associée aux 80 autres observateurs de l’Union Européenne ayant à leur tête Mme Cécile Kyenge, alors que celle de l’OIF elle sera conduite par Dileita Mohamed Dileita.

The post Présidentielle au Mali: la campagne électorale s’acheve vendredi, forte concurrence entre les candidats appeared first on .

Categories: Afrique

Palestine : L’ONU rejette la loi israélienne « l’État-nation du peuple juif »

Wed, 07/25/2018 - 01:04

NEW YORK (Nations unies) – Le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, a dénoncé lundi l’adoption par le Parlement israélien de la loi sur « l’État national du peuple juif », qui définit Israël comme l’État des juifs et El-Qods occupé comme sa capitale.

« Cette loi ancre la discrimination inhérente contre les communautés non-juives, en particulier les citoyens arabes d’Israël et les résidents d’El Qods-Est occupée« , et « risque d’embraser les tensions« , a averti Zeid Raad Al Hussein, lors de son intervention devant le Comité des droits inaliénables du peuple palestinien, réuni au Siège de l’ONU.

M. Raad Al Hussein s’est indigné aussi de l’expansion des colonies de peuplement en Cisjordanie et à El-Qods-est occupées ainsi que les démolitions de structures (366 structures en Cisjordanie en un an, dont onze écoles).

La présumée loi a été également rejetée par le président Palestinien Mahmoud Abbas. Il a appelé la communauté internationale à intervenir et à assumer ses responsabilités en faisant pression pour bloquer cette loi qu’il juge « raciste ».

The post Palestine : L’ONU rejette la loi israélienne « l’État-nation du peuple juif » appeared first on .

Categories: Afrique

France: des mineurs marocains errants à Paris, des centaines placés en garde à vue

Wed, 07/25/2018 - 01:01

PARIS- Des mineurs marocains sont en errance dans un quartier du nord de la capitale française, où 813 d’entre eux ont été placés en garde à vue en 2017 et 482 déférés au parquet, a-t-on rapporté de  sources médiatiques.

Ce sont des enfants des rues, souvent incontrôlables, des jeunes sans-papiers, parfois source de troubles, dans le quartier multiculturel de la Goutte d’Or, dans le nord de Paris. Leur situation  inquiète les autorités depuis l’arrivée des premiers mineurs en 2016.

Souvent très jeunes, abîmés par la drogue et agressifs, ils vivent de larcins et dorment dans des squares, refusant toute main tendue, a rapporté l’AFP.

« Ces jeunes représentent une part très importante de l’activité de la permanence pénale du parquet des mineurs de Paris puisque 813 d’entre eux ont été placés en garde à vue en 2017 et 482 ont été déférés au parquet. 

Ils refusent en général les prises en charge et fuguent des dispositifs de placement », a précisé le ministère de la Justice français.

Selon des informations rapportées par la presse française, des policiers marocains sont « en mission » depuis le 18 juin à Paris pour « identifier, en vue de leur éventuel rapatriement, ces mineurs marocains en errance dans la capitale française, dont la prise en charge inquiète les autorités ».

Selon le ministère français de la Justice, « cette mission se donne pour objectifs de réaliser, sous l’autorité et avec l’appui des services de police et de justice français, l’identification des jeunes » placés en garde à vue ou présentés à un juge.

Elle tentera « de rétablir, en lien avec les autorités au Maroc, les liens familiaux, et quand cela s’avérera possible, d’envisager le retour » de ces jeunes au Maroc.

L’envoi de ces fonctionnaires marocains dans la capitale française suscite néanmoins de vives critiques dans les rangs des défenseurs des mineurs étrangers.

Ils s’interrogent, en effet, et en particulier, sur le devenir  de ces enfants et adolescents si ces derniers retournaient chez eux. Selon les associations, certains de ces jeunes auraient été victimes de violences dans leur famille, voire victimes de réseaux de traite d’êtres humains.

La présence de cette équipe en France suscite des réactions mitigées de la société civile au Maroc qui compte 25 000 enfants des rues, la plupart dans les grandes villes. Isolés après un drame familial, le décès des parents ou une misère profonde, ces enfants arrivés en ville se déplacent en bande et se laissent peu approcher. Le tissu associatif marocain a bien du mal à les réinsérer, souvent violents, toxicomanes et sans aucune attache.

Une étude publique publiée en mai 2018 « Profil de la pauvreté des enfants au Maroc », assure:  » Avec plus du tiers de la population âgée de moins de 18 ans (11 millions selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2014 du HCP), la population marocaine est jeune et a un fort  potentiel ».

Dans cette étude, l’Observatoire national du développement humain a révélé les conclusions de son enquête sur la pauvreté multidimensionnelle chez les enfants, prenant en compte plusieurs indicateurs comme la nutrition, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, la mortalité infantile ou encore la scolarité. En somme, des données inquiétantes, au-delà de la pauvreté monétaire, et qui montrent que ce « fort potentiel » risque de se transformer en bombe à retardement sociale au vu de la réalité socio-économique de l’enfance au Maroc.

The post France: des mineurs marocains errants à Paris, des centaines placés en garde à vue appeared first on .

Categories: Afrique

Affaire Benalla : Les auditions accablent et font monter la pression sur l’Elysée

Wed, 07/25/2018 - 00:59

PARIS – L’affaire Benalla, à travers laquelle le président français Emmanuel Macron semble être la cible principale, est loin de connaître son épilogue avec les auditions menées par la commission parlementaire d’enquête qui font monter la pression sur l’Élysée en l’accablant davantage.

S’érigeant en véritable tribunal politique, la commission d’enquête parlementaire, dans cette affaire d’été qui s’est transformée en affaire d’État, ne donne pas y aller de main morte. Tout passe en peigne fin pour mettre à nu les dysfonctionnements de l’État, notamment de l’exécutif qui ne semble pas, pour le moment, secoué par la tempête.

L’affaire dite Benalla est venu éclabousser la présidence française suite aux révélations faites par Le Monde qui avait montré le « Monsieur sécurité » de l’Élysée, Alexandre Benalla, agresser violemment des manifestants le 1er mai dernier. Un scandale qui a pratiquement mis le monde politico-médiatique dans un contexte d’hystérie totalequi a fait oublier la dernière conquête footballistique française au niveau mondial.

Le Premier ministre Edouard Philippe, au cours d’une réunion à huis clos avec les députés de La République en marche (LREM), a accusé l’opposition d' »obstruction » et d' »instrumentalisation politique » de l’affaire qui relève actuellement de la justice. Les oppositions « veulent nuire, nuire au président de la République, nuire au gouvernement, nuire à la majorité. Et elles vont feuilletonner pour que la polémique dure le plus longtemps possible« , a affirmé Édouard Philippe, selon les propos des participants à cette réunion rapportés par la presse.

D’ailleurs, le dernier baromètre IPSOS pour Le Point, dont les résultats ont été publiés ce mardi, montre que le président Macron recule de quatre points dans l’opinion dans le sillage de cette affaire inédite depuis le début de son quinquennat. Le sondage fait ressortir que le président Macron accuse un recul de quatre points en un mois parmi les sympathisants de son mouvement (LREM, à 75 % d’opinions favorables, et un décrochage de onze points chez les sympathisants Les Républicains (LR, droite), à 32 %.

Après l’audition, lundi, du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qui ont tenté de défendre leurs périmètres d’actions, plusieurs observateurs politiques concluent que le président Macron doit sortir de son mutisme en « assumant sa part d’erreurs » dans ce scandale. En tout cas, ils restent unanimes à penser que beaucoup de zones d’ombres persistent sur le rôle de chaque institution dans la délivrance ou pas de l’autorisation à Alexandre Benalla « d’opérer » lors des manifestations du 1er mai.

Dans son édition de mardi, Le Figaro (droite) a estimé que « la révélation du comportement douteux d’un rouage important du dispositif de la sécurité élyséenne sidère le pays : rien ne changera donc jamais dans les allées du pouvoir », soulignant que la crédibilité du président est désormais « ébréchée » par la « Benallagate ». Au sein de l’opinion de gauche, L’Humanité souhaite l’audition du président de la République, soulignant que les oppositions, face à l’entêtement de l’exécutif, « ont montré combien l’équilibre des pouvoirs est un bien précieux à conquérir et à promouvoir ».

The post Affaire Benalla : Les auditions accablent et font monter la pression sur l’Elysée appeared first on .

Categories: Afrique

Pour assistance à personne recherchée : Un officier et agents de police inculpés à Oran

Wed, 07/25/2018 - 00:55
Le juge d’instruction près du tribunal d’Ain Turc, à Oran, a décidé, de l’inculpation d’un officier et de huit agents de la police de différents grades, dont une femme, impliqués dans l’affaire du baron de la drogue, surnommé « Tiata », arrêté la semaine passée à Sidi Bel Abbes. Les mis en cause sont accusés entre autre d’assistance à personne recherchée et de divulgation de secrets professionnels. Ces policiers ont été arrêtés à la suite de l’analyse du téléphone portable du baron de la drogue qui était apparemment en contact avec eux, alors qu’il était sous le coup de plusieurs mandats d’arrêts, et ce, depuis 2013. C’est avec la complicité de certains agents des services de sécurité que le trafiquant de la drogue circulait « librement » à Oran, mais dans d’autres wilayas de l’Ouest du pays aussi, sans être inquiété. « Tiata », la cinquantaine, a eu plusieurs condamnations par contumace, dont une de vingt ans de prison ferme, pour des affaires liées à la commercialisation de la drogue. Cette affaire a ébranlé la sureté de la capitale de l’Ouest du pays, frappée déjà par le scandale lié à l’affaire des 701 kg de cocaïne, saisie à bord d’un bateau au port d’Oran le 29 mai dernier. Après le « limogeage » du patron de la police, le général-major, Abdelghani Hamel, le chef de la sureté d’Oran, Salah Nouasri, a été l’un des premiers responsables locaux de la sureté national à subir le même sort. Nadine

The post Pour assistance à personne recherchée : Un officier et agents de police inculpés à Oran appeared first on .

Categories: Afrique

Bedoui passe un savon aux maires

Wed, 07/25/2018 - 00:52

Le Ministre de l’Intérieur a appelé les maires à “changer de mentalité”. Et consacrer leurs énergies à développer des stratégies. Et ce, pour attirer les investisseurs, créé des postes d’emplois et partant, des richesses pour leurs communes. “Le Maire se doit de s’investir pour créer des richesses, des emplois. Développer des ressources locales, comme le tourisme, l’agriculture. Et ce, à travers des plans de développements”. C’est sur quoi a insisté Nouredine Bedoui, alors qu’il était en visite, hier mardi 23 juillet, dans la wilaya de Saida. Ainsi, s’adressant à un Maire de la ville, le ministre de l’Intérieur lui lance : “personne mieux que vous ne connait les spécificités de votre commune”. Et de conclure, enfin, que les Maires ne doivent pas attendre à ce que ce soit au niveau Central que soient traitées les questions portant sur l’investissement”.

The post Bedoui passe un savon aux maires appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.