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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 22 hours ago

Blatter : « Le Qatar a gagné grâce à Sarkozy et Platini »

Tue, 07/31/2018 - 20:20

L’ex-patron de la Fifa Sepp Blatter a accusé les anciens présidents de l’UEFA Michel Platini et de la République française Nicolas Sarkozy d’être à l’origine de la nomination du Qatar pour l’organisation de la Coupe du Monde 2022.

Sepp Blatter continue de régler ses comptes. Suspendu de toute activité liée au football pour une durée de six ans, l’ancien président de la Fifa a directement mis en cause son vice-président de l’époque Michel Platini et Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République. Dans un tweet publié ce dimanche, le Suisse les accuse d’avoir effectué «une intervention politique» pour permettre au Qatar d’organiser la Coupe du Monde 2022.

Bad news: Qatar accused of denigration of other bidders! Fact is Qatar won after a political intervention by the former French President Sarkozy to FIFA Vice-President Platini. More information in my book ‚Ma verité‘ chapter 10. #Qatar #FIFAWorldCup2022 #FIFA #AFC

— Joseph S Blatter (@SeppBlatter) 29 juillet 2018

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L’Europe en passe d’être un continent de vieillards

Tue, 07/31/2018 - 19:56

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell, estime que l’Europe risque de se transformer en un continent de vieillards si les migrants ne lui apportent pas du « sang neuf » , relatent des médias. L’opinion publique est « préoccupée » par le caractère « chaotique » de la migration, « mais le nombre de migrants se ruant vers l’Europe est incomparable avec les 1,3 million de réfugiés qui sont accueillis par la Jordanie », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse commune avec son homologue jordanien Ayman Safadi.

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Grève à la Royal Air Maroc

Tue, 07/31/2018 - 19:46

La grève des pilotes de la Royal Air Maroc (RAM), entamée le 18 juillet pour protester contre les mauvaises conditions de travail et exiger une revalorisation salariale, se poursuit mardi causant une perturbation du trafic aérien avec l’annulation de dizaines de vols, ont rapporté les médias. La crise opposant la RAM à son personnel navigant persiste, pas moins de 13 vols ont été annulés pour ce mardi, ce qui porte le nombre de vols annulés à plus d’une centaine, rapportent des médias. Lundi, ce sont aussi 13 vols qui ont été annulés « en raison de tensions sociales », comme l’indique la compagnie sur son compte Twitter et sur son site Internet.

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La Chine touchée par une vague de chaleur

Tue, 07/31/2018 - 19:44

Une vague de chaleur est en train de sévir dans la plupart des zones en Chine, alors que plusieurs régions ont émis des alertes aux températures élevées, a indiqué mardi le Centre météorologique national (CMN) du pays. De vastes régions du pays, y compris le Liaoning, le Jilin, Chongqing, le Hubei, le Xinjiang et la Mongolie intérieure, ont connu des températures comprises entre 37 et 39 degrés, a précisé le centre. L’alerte jaune aux températures élevées a été émise mardi par le CMN pour le 18e jour consécutif.

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Un navire italien reconduit des migrants en Libye

Tue, 07/31/2018 - 19:43

Des ONG et des politiques italiens ont accusé mardi un navire commercial italien d’avoir enfreint le droit international en reconduisant en Libye 108 migrants secourus dans les eaux internationales. Le ravitailleur Asso Ventotto a récupéré ces migrants sur un canot lundi soir à environ 60 milles nautiques au nord-ouest de Tripoli, selon son parcours sur les sites de suivi du trafic maritime. Ces dernières années, les gardes-côtes italiens coordonnaient ces opérations et les migrants étaient conduits en Italie. Mais depuis juin, Rome se défausse les gardes-côtes libyens, qui ont demandé au navire de ramener les migrants à Tripoli. « La Libye n’est pas un port sûr et cela peut conduire à une violation du droit international », a commenté le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), en précisant qu’il était encore en train de recueillir des informations sur cette affaire.

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Le FMI inquiet de l’ampleur de la dette grecque

Tue, 07/31/2018 - 19:42

La Grèce a renoué avec une croissance modeste qui va se poursuivre en 2019, mais les risques d’une détérioration restent importants, selon le FMI, qui doute toujours de la viabilité de la dette grecque à long terme. L’économie grecque, qui est sortie de la récession en 2017 avec une expansion de 1,7%, devrait croître de 2% cette année et 2,4% en 2019, selon l’examen annuel de l’économie du pays publié mardi par le FMI. Le fort taux de chômage devrait lentement régresser passant de 21,5% l’année dernière, à 19,9% en 2018 et 18,1% en 2019. Mais ces progrès font face à des risques importants, souligne le Fonds Monétaire international citant le resserrement des conditions financières, le calendrier politique intérieur et le risque d’une « fatigue des réformes ».

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Zekri :”Même Mourinho ne peut rien apporter à l’EN”

Tue, 07/31/2018 - 19:25

Le technicien national Noureddine Zekri a avoué que la situation de la sélection nationale est tellement difficile que même le coach portugais, José Mourinho ne pourrait rien, imputant cette situation aux erreurs successives de “casting” des entraîneurs, absence de continuité et d’un projet technique.

En outre, il s’est dit étonné quant aux critères du choix de l’entraîneur, dont la FAF a fixé comme condition sine qua non qu’il maîtrise la langue française.

L’invité du forum de Echorouk a déclaré, lundi, que la situation de l’équipe nationale est très compliquée. “La situation des Verts est tellement compliquée que même Mourinho ne peut rien apporter dans de telles circonstances…tu sais pourquoi ?”, a dit Zekri avant d’ajouter: “Parce que l’équipe nationale n’a pas de projet. En 1982, nous sommes qualifiés pour le Mondial d’Espagne et puis nous avons connu des années de disettes. En 1990, nous avons remporté la Coupe d’Afrique des Nations et puis l’équipe a disparu, avant de se qualifier pour le Mondial 2010 et pour les demi-finales de la CAN (2010). En 2014, nous avons atteint le deuxième tour et puis il s’est passé des choses”.

Par ailleurs, le coach s’est attardé sur les critères du choix de l’entraîneur de l’équipe nationale. “Nous ignorons les critères que l’on prenne pour la sélection du nouvel entraîneur…A mon avis, l’entraîneur adéquat, c’est celui qui connaît la mentalité des joueurs, l’environnement de l’équipe à l’intérieur et à l’extérieur du groupe ainsi que celui qui gère au mieux son vestiaire, car c’est le vestiaire qui était derrière le limogeage de Rajevac”, a indiqué l’ancien entraîneur du Mouloudia Club d’Alger (MCA). Et Zekri d’enchaîner : “L’entraîneur qui réussira, c’est celui aura de l’autorité sur les joueurs”.

En outre, il a avoué ne pas aimer la façon dont Rabah Madjer a été remercié. “J’ai été le premier à critiquer le choix de Madjer comme entraîneur…Il n’est pas entraîneur, il n’a ni de l’expérience, ni des attestations et non plus un titre dans ce domaine…Sa désignation était une grave erreur”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter en revanche :”Toutefois, il a été limogé de manière humiliante car son contrat devrait arriver à échéance après la CAN 2019″.

“Or, il était préférable de le laisser en poste jusqu’à cette date pour lui demander des comptes…Madjer est une légende et il a beaucoup donné pour l’Algérie. Il méritait des considérations en drivant les Verts. Ses détracteurs auraient dû éviter d’évoquer les questions relatives à sa vie privée et limiter leurs critiques au volet tactique et technique”, a-t-il insisté.

En effet, le coach n’a pas manqué de parler de la participation des clubs engagés en ligue des champions d’Afrique, en l’occurrence le MCA et l’ESS.

Zekri s’est montré très critique à l’égard du coach du MCA, Bernard Casoni. “J’ai suivi le match MCA – TP Mazembe. La prestation du Mouloudia était médiocre et il n’y avait plus de solutions…le problème réside dans le coach Casoni qui n’a donné aucune solution technique ou tactique. D’ailleurs, je me demande comment on lui a renouvelé son contrat lui qui n’a récolté aucun titre la saison écoulée. Même son CV est vierge et n’a pas réussi lors de ses précédentes aventures”, a-t-il souligné.

Quant à l’ES Sétif, il a salué son retour en force lors des deux journées précédentes, estimant que celle-ci rivalisera avec le MCA pour le deuxième ticket qualificatif pour les ¼ de finale de la plus prestigieuse compétition africaine.

Noureddine Zekri n’a pas non plus manqué de prendre la défense du directeur sportif de l’USMA engagée dans la coupe de la CAF, à savoir Abdelhakim Serrar. “Serrar travaille dans des conditions différentes à l’USM Alger, car lors des exploits qu’il a réalisés avec l’Entente, le marché des joueurs était alors plein de joueurs de talent ce qui n’est plus le cas aujourd’hui…Je le rejoins en disant que le marché algérien manque de joueurs talentueux”, a-t-il indiqué.

Toufik Amara / Traduit par: Moussa. K.

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Tlemcen: Alerte à la pollution

Tue, 07/31/2018 - 17:23

Encore une affaire de pollution qui fait réagir, les riverains et l’ensemble des opérateurs économiques, qui activent dans la zone industrielle, dans la commune de Chetouane. De quoi s’agit-il en fait et qu’est-ce qui a fait réagir le président de l’Association de wilaya des industriels de Tlemcen ? Ce dernier lance un véritable appel de détresse aux autorités concernées et spécialement à ceux qui ont en charge la protection de l’environnement. Dans une correspondance, le président de l’Association des industriels de Tlemcen (AWIT) lance en effet un véritable S.O.S pour la préservation de l’environnement au niveau de la zone industrielle pour le respect tout simplement du cahier de charges, pour un environnement non polluant et ce, dans l’intérêt de tous. Au niveau des dessertes 7 et 8, l’air est à peine respirable et les axes routiers sont recouverts de poussière ,provenant des engins qui s’approvisionnent en béton auprès de deux unités de production de ce matériau de construction.
Il y a là un sérieux problème que les responsables doivent régler, comment peut-on permettre une activité aussi polluante à proximité d’une unité spécialisée dans l’agro-alimentaire et une autre près d’un laboratoire de produits pharmaceutiques ?
Selon certains chefs d’entreprises, il y a un risque sur le plan sanitaire, la poussière du ciment contient de la silice cristalline, qui peut être à l’origine de maladies pulmonaires et parfois de cancers. Cette situation nous rappelle si besoin est le danger, que faisait planer la fumée dégagée par le complexe de Ghazaouet sur la population, il y a quelques années, il a fallu l’intervention de l’Etat pour la pose d’un équipement (filtre) pour atténuer le danger.
Cette situation n’est pas sans conséquences, des unités de production ont fermé pour éviter de porter la responsabilité de leurs travailleurs en cas de graves maladies. Mais que peut-on faire dans ce cas précis, la responsabilité incombe en premier lieu aux pouvoirs publics, car ces unités polluantes ne travaillent pas dans la clandestinité, elles ont été autorisées, ne faut-il pas envisager leur transfert vers des lieux un peu isolés de la population du village de Aïn Defla. Toutes les activités sont utiles pour le développement local, certes, mais il faut faire la part des choses, la protection de l’environnement est l’affaire du 21e siècle à travers le monde et l’Algérie reste un partenaire avec lequel il faut compter. Dès son installation, le wali de Tlemcen s’est intéressé de près (de très près) à ces zones d’activités industrielles, il a même entamé une opération d’assainissement sur des assiettes de terrains et aussi sur la nature des activités dans la zone industrielle.
Face à cet épineux problème, une décision responsable et courageuse s’impose : M. Ali Benaïche est à même de prendre une telle… décision.
M. Zenasni

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Jijel: La Sonelgaz va couper l’électricité à 11 communes

Tue, 07/31/2018 - 17:21

La Sonelgaz va procéder à la coupure d’électricité à 11 communes sur un total de 28 qui n’ont pas payé leurs créances, a-t-on appris auprès de cette société. La même source a ajouté que cette opération s’inscrit dans le cadre des actions visant le recouvrement des créances de cette entreprise auprès des clients, soulignant par ailleurs que les communes concernées par cette procédure sont : Jijel, Taher, Chekfa, Settara, Gheballa, Sidi Abdelaziz, El Aouana, Selma, Ouled Rabah, Chahna pour un montant de 19 milliards de centimes. Il y a lieu de souligner que l’éclairage public constitue un vrai gouffre financier pour la trésorerie des communes, ce qui a incité les pouvoirs publics à chercher des alternatives en vue d’atténuer un tant soit peu cette charge sur les finances des communes dont de nombreux responsables ont du mal à se débarrasser de la logique beylik dans la gestion des affaires des citoyens en dépit des efforts consentis par le département de l’intérieur et des collectivités locales et de l’aménagement urbain relatif à la tenue des cycles de formation au profit des présidents des Assemblées populaires communales dont certains d’entre eux n’ont jamais vu une pièce comptable.
Bouhali Mohammed Cherif

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Lutte contre la criminalité à Mostaganem: 447 présumés coupables écroués durant le 1er semestre

Tue, 07/31/2018 - 17:16

3 425 affaires criminelles et délictuelles attentatoires aux personnes et aux biens ont été enregistrées durant le 1er semestre de l’année 2018, à travers les Sûretés urbaines et de daïra de la wilaya de Mostaganem, a-t-on relevé dans le dernier communiqué dressé par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Des affaires solutionnées à hauteur de 88,29%, dans lesquelles 3 723 personnes étaient impliquées.
Parmi les inculpés, 447 présumés coupables ont été écroués à l’issue de leur présentation devant les procureurs de la République près des trois tribunaux tandis que 154 prévenus ont été cités à comparaître le jour de l’audience, 84 personnes ont bénéficié d’un non-lieu et 29 personnes demeurent en fuite. Au registre de la lutte contre la toxicomanie, en sus des arrestations de 1 199 individus, les services de Sûreté ont procédé à la saisie de 8,800 kilogrammes de kif traité, 303 cigarettes enroulées de cannabis et 6 234 comprimés psychotropes, détournés de leur destination médicamenteuse. Concernant le commerce illicite des boissons alcoolisées, les services de police ont saisi quelque 11 938 bouteilles de bière et de vin chez 48 revendeurs illégaux dont 15 ont été mis en détention préventive.
Abder Bensadok

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Respect du temps de scolarisation: Un objectif difficile à atteindre

Tue, 07/31/2018 - 17:14

C’est le 5 septembre prochain que les élèves des trois paliers de l’éducation reprennent les cours. La rentrée scolaire se fait depuis quelques années dès les premiers jours de septembre avec comme objectif de faire respecter le nombre de semaines de scolarisation. Un défi difficile à relever. Les 32 semaines requises ne sont que très rarement respectées par des chefs d’établissements pressés d’écourter l’année scolaire.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le ministère de l’Education rend public le calendrier de la rentrée des classes. La reprise pour les élèves a été fixée au 5 septembre et au 2 septembre pour les enseignants.
Les travailleurs de l’administration centrale rejoindront, quant à eux, leurs postes dès le 19 août prochain, alors que la reprise pour les enseignants et l’administration est prévue le 26 août. Le département de Nouria Benghabrit a donné des instructions afin que la vente des livres soit assurée dès la reprise des élèves et qu’elle soit clôturée avant le 10 octobre.
Le ministère de tutelle a également sommé les gestionnaires des ressources financières relevant du ministère d’exploiter les stocks disponibles de manuels scolaires afin d’assurer la distribution au niveau de l’ensemble des établissements scolaires.
Des directives ayant pour seul objectif d’assurer un début effectif de la rentrée dès les premiers jours et éviter la perte de temps qu’engendre la vente des livres et l’achat des fournitures scolaires. L’objectif du ministère de l’éducation est clair : assurer enfin une année scolaire aux normes.
Les 32 semaines requises ne sont jamais respectées. Et pour cause, l’année scolaire est écourtée en dépit des directives de la tutelle.
Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education, Nouria Benghabrit n’a eu de cesse d’expliquer que ce n’est pas le programme national qui est surchargé mais que c’est le nombre de semaines requises pour son exécution qui n’est pas respecté. L’année scolaire en Algérie est en pratique l’une des plus courtes. Très souvent, dès le mois de mai, les chefs d’établissements prennent la décision d’écourter l’année scolaire en violation des instructions ministérielles.
Résultat : l’année scolaire est rétrécie et le programme est exécuté de manière accélérée en étant rarement achevé. Il n’est, assurent les pédagogues, pas plus dense que dans d’autres pays.
La moyenne du nombre d’heures de cours hebdomadaires au sein des pays de l’OCDE est de 23h30 pour l’école primaire et de 26h pour le secondaire, selon une étude de l’organisation internationale. Une moyenne inférieure à celle des établissements algériens, où, pour l’école primaire par exemple, le nombre d’heures d’enseignement est de 27 heures.
Dans plusieurs pays relevant de l’Union européenne, la durée de l’année scolaire varie de 38 à 40 semaines. Un délai suffisant pour mener à bien le programme tracé et auquel espère arriver un jour le ministère de l’Education une fois que l’ensemble de la famille de l’éducation en aura saisi les enjeux.
N. I.

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Les amas de déchets s’y amoncellent: Alger vaincue par la saleté

Tue, 07/31/2018 - 17:14

Cet été, et plus que jamais, Alger renvoie l’image d’une capitale croulant sous les ordures. Image insupportable, honteuse, qui renvoie à l’évidence à des problèmes bien plus profonds qu’on ne pourrait le supposer.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Le fait est régulièrement signalé depuis l’ouverture de la saison, la situation visible, odorante, gênante à tout point de vue, et surtout inquiétante en ces temps de canicule où les germes trouvent matière à prolifération. Qui n’a pas remarqué l’amoncellement des ordures dans différents quartiers de la capitale ? Alger, Bir-Mourad-Raïs, Bab-el-Oued, Hussein-Dey… Les Bananiers, Bab-Ezzouar, Bordj-el-Kiffan sur la côte-est, les sachets d’ordures éventrés s’entassent à n’en plus finir, même les coins de rues, s’accumulent au pied des poteaux électriques. Même les zones où le ramassage s’effectuait tout au long de l’année de la manière la plus régulière qui soit sont en souffrance.
Des citoyens alertés ont pris l’initiative de se rendre auprès des services concernés lesquels promettent d’intervenir, mais sans grand succès. D’autres ont pris contact avec des rédactions pour se plaindre de la situation prévalent dans certains marchés, comme celui de Bab-el-Oued, «une infection, un scandale», décrie une dame habituée à y faire ses courses depuis de très longues années. «Il faut se boucher le nez pour entrer dans ce lieu, l’odeur des ordures, de la pourriture, du poisson faisandé est insupportable. Il faut bien s’accrocher pour ne pas glisser sur des fruits pourris ou des sachets gluants qui traînent par terre.»
Aux Bananiers, les habitants regrettent que des tas de gravats résultant de travaux effectués par des riverains n’aient pas été ramassés depuis plus d’une dizaine de jours. A qui incombe la faute ? Quelle explication donner au phénomène ? Citoyens et services chargés du ramassage se renvoient la balle. Dans plusieurs quartiers, les premiers affirment avoir effectué plusieurs déplacements auprès des APC mais en vain. Les démarches ne portent pas leurs fruits. Netcom et Extranet soutiennent le contraire et donnent leur version des faits.
Les deux entreprises déclarent ainsi que la «collecte n’a jamais cessé et qu’elle s’effectue le plus normalement du monde» mais reconnaissent toutefois «qu’il y a beaucoup plus d’ordures qu’auparavant».
Principale raison évoquée : «L’absence de civisme.» Ainsi, nous dit-on, les pratiques de nombreux citoyens ont fait naître «des décharges sauvages auxquelles les services de nettoyage sont dans l’obligation de faire face, et cela se fait le plus souvent au détriment des points officiels, c’est-à-dire les lieux où se situent les poubelles».
Les quartiers de Gué-de-Constantine et de Hussein-Dey sont cités en exemple. Netcom comme Extranet se disent carrément débordées «dans cette période d’été où la consommation en eau, en sodas (et donc les emballages) en fruits augmente (…) cela peut vous paraître comique, mais les écorces de pastèque sont un vrai fléau par exemple, on en trouve partout, y compris sur l’autoroute, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que ce lieu comporte comme ordures et nous sommes obligés de nettoyer encore une fois au détriment des points officiels».
Interrogés au sujet du marché de Bab-el-Oued, les services concernés décrivent une situation dramatique : «Il nous est impossible de pénétrer ce marché durant la journée, aucun camion ne peut garer aux alentours, le nettoyage se fait la nuit, mais la situation est tellement délicate dans ces lieux qu’il en faudrait plus pour venir à bout de l’insalubrité des lieux.» Des sources bien informées rappellent qu’il s’agit d’un marché informel auprès duquel il est bien délicat d’agir.
Pour garder leurs tables, les vendeurs sont prêts à tout. Par crainte d’émeutes, les autorités préfèrent fermer les yeux…
A. C.

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Ces ambassadeurs qui nettoient nos plages !

Tue, 07/31/2018 - 17:06

Il y a quelques jours, des jeunes bénévoles ont mené une campagne de nettoyage sur la plage de Sidi Fredj, à l’Ouest d’Alger. Une initiative fort à saluer. Surtout, en ces temps où le manque de civisme chez des estivants n’aide pas à préserver la salubrité du rivage. Sinon, de tout l’environnement. Une telle opération nous fait penser à bien des amis de la nature en Algérie. Soit dit en passant, un nom est sur toutes les lèvres: Amar Adjili, dont les actions contre la pollution et les incivilités, font de lui un infatigable écologiste. Un militant connu et qui jouit du respect de tous. D’autres noms par contre sortent du lot. Oui, et ce sont trois… ambassadeurs accrédités en Algérie, représentants de la Croatie, de l’Afrique du Sud et de la Norvège, qui ont prêté main forte à l’opération de bénévolat de Sidi Fredj.
Ainsi, dans une photo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, on peut voir les trois hauts diplomates, munis de râteaux et de sacs à ordures, et qui posent sur la plage. Une contribution, aussi symbolique et humble fût-elle passée l’action à leurs yeux, les honore et honore les pays qu’ils représentent. Quant à nos yeux, le geste doit surtout interpeller les consciences et servir de leçon !
F. G.

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Le premier appel d’offres de 100 MW lancé avant la fin de l’année: Guitouni: « Nous serons au rendez-vous de 2030! »

Tue, 07/31/2018 - 17:03

Par Walid AÏT SAÏD

Le ministre de l’Énergie, qui reconnaît le retard accumulé, estime toutefois que l’Algérie est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif tracé par le chef de l’État, qui est de 22 000 MW d’énergie renouvelable à l’horizon 2030. Un voeu pieux ou une vraie stratégie?

«On commencera par 100 MW!». C’est avec cette phrase qui a laissé dubitatif plus d’un que le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a lancé le Forum national de préparation du lancement d’un appel d’offres national de développement des énergies renouvelables par voie de mise aux enchères. Le scepticisme des présents à cet événement qui s’est tenu, hier à l’hôtel El Aurassi d’Alger, s’explique par le retard de plus de trois ans qu’a pris cet appel d’offres, mais surtout par la réduction significative de la taille des projets concernés. En l’espace d’une année, on est passé de 4025 MW à 1300 MW avant de finir par un petit projet de 100 mégawatts. Un aveu d’échec qui remet en cause l’ambitieux projet des 22.000 MW à l’horizon 2030? «L’essentiel est de commencer…», réplique le ministre de l’Énergie non sans assurer que l’Algérie sera au rendez-vous de 2030. «Il n’y a ni manque d’ambition ni remise en cause du plan de développement des énergies renouvelables que le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a érigé en priorité nationale», souligne-t-il avant de rappeler les raisons du retard. «On devait développer 4025 MW d’un seul coup. Leur coût est estimé entre 8 et 10 milliards de DA. La crise financière est passée par là, on a donc cherché la meilleure solution pour mener à bien le projet des 22.000 MW sans faire mal aux finances du pays», a-t-il expliqué. «On a alors décidé, en impliquant le secteur privé, de se lancer d’abord dans la fabrication des composants des centrales solaires. On ne voulait pas que les devises du pays partent à l’étranger», a-t-il poursuivi. «Grâce à certaines entreprises qui y ont cru, comme Condor et Enie, nous avons commencé à fabriquer des panneaux photovoltaïques «made in bladi». On peut maintenant se lancer dans le développement des ENR», a-t-il soutenu. Guitouni a donc décidé de commencer par le…commencement.

Cela, pour lui, passe par le développement d’une industrie des énergies renouvelables avec un réseau de sous-traitants et des PME locales. «Il faut mettre le pied à l’étrier. C’est un premier appel d’offres qui devra être lancé avant la fin de l’année en cours. Mais d’autres plus gros suivront», assura-t-il en insistant sur les enseignements qui seront tirés de cette première expérience. «Nous lançons un appel à tous les investisseurs privés qui voudront prendre le train en marche. Nous allons leur accorder de grandes facilités, à l’instar du terrain, de l’exonération de certains impôts, de prêts bancaires. Mais surtout l’énergie renouvelable produite, sera directement achetée par la Sonelgaz. Leur production est vendue d’avance», atteste le ministre. Mustapha Guitouni a assuré dans ce sens, que les terrains accordés seront proches des réseaux électriques afin que l’électricité produite soit directement versée dans le réseau national. «Le chef de l’État nous a dicté une stratégie claire que nous suivrons pour être au rendez-vous des 22.000 MW à l’horizon 2030», a-t-il garanti. «En adoptant, en 2011 son programme national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, et en procédant à sa mise à jour en 2015, l’Algérie a confirmé son choix de valorisation optimale et de diversification de ses ressources énergétiques», met-il en avant.

Il faut rappeler que bon nombre d’ouvrages de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, ont été réalisés, avant et après l’adoption du programme national, avec la mise en service de la centrale électrique hybride solaire-gaz de Hassi R’mel en mai 2011, suivie de deux autres projets pilotes, à savoir la centrale expérimentale de Ghardaïa de 1,1 MWc et le parc éolien d’Adrar de 10,2 MW. «Aujourd’hui, nous pouvons compter, grâce aux projets réalisés par la société Sktm, filiale de la Sonelgaz, plus de 343 MW de capacité installée en renouvelables, localisée dans les régions des Hauts-Plateaux et du grand sud du pays», précise le ministre de l’Énergie. «Sonatrach compte, pour sa part, lancer des projets pour l’installation d’une capacité solaire d’environ 1,3 GW pour couvrir 80%de ses besoins sur site», a-t-il annoncé. «Les sites connectés au réseau électrique et à un gazoduc ont les meilleures conditions pour accueillir des installations solaires à court terme, avec un gain net estimé d’environ 2 milliards de dollars d’ici 2040», a-t-il conclu avec beaucoup d’ambition. Guitouni et ses 100 MW tiendront-ils le pari de 2030? Wait and see…

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Présidentielle au Mali : les premiers résultats mardi 31 juillet, le second tour le 12 août

Tue, 07/31/2018 - 17:02

Les Maliens étaient appelés, dimanche, à voter pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord du pays.

Les quelque 23.000 bureaux de vote ont commencé le dépouillement des bulletins à partir de 18H00 GMT, les premiers résultats étant attendus dans les 24 heures, les résultats officiels provisoires d’ici au 3 août, avant un éventuel second tour le 12 août.

Plus de huit millions d’électeurs étaient convoqués pour reconduire le  président Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, ou choisir un de ses 23 concurrents, dont le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, 68 ans, et une seule femme, Djeneba N’Diaye

Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a qualifié la situation de « satisfaisante », dans un communiqué, « en dépit d’incidents sécuritaires mineurs ou de cas de force majeure liés à la météo ayant empêché la tenue du vote dans quelques endroits très localisés ».

Selon un bandeau déroulant diffusé dans la soirée par la télévision publique ORTM, citant le ministère de la Sécurité intérieure, « les incidents ont empêché le vote dans 105 bureaux » sur plus de 23.000.

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Vacances estivales: Demain se prépare aujourd’hui

Tue, 07/31/2018 - 16:56

Par Slimane SEBA

L’été déchaîne les passions. Toujours. Et comment pourrait-il en être autrement?

La chaleur estivale, les vacances scolaires, les congés annuels, l’effondrement physique après une année de labeur… Tout concourt pour faire de cette période de l’année, une période d’espérance, de détente, de récupération, de décompression. Des moments privilégiés pour des retrouvailles en famille. Pour se détendre, mais aussi pour une rétrospective de l’année. Des moments clés dans la vie.
C’est aussi un moment redouté, ce moment où il va falloir consulter les offres, apprécier les tarifs, choisir, se décider pour sa destination de vacances.
Il n’y a rien de scandaleux, d’arrogant et encore moins d’antipatriotique d’opter pour des séjours à l’étranger. Des centaines de millions de personnes passent leurs vacances hors des frontières de leurs pays chaque année. C’est un signe d’aisance matérielle ou un sens de l’économie des ressources durant l’année pour les instants magiques d’un voyage à l’étranger.
L’évasion est plus évidente, plus assurée, loin de son pays, de sa ville, de son quartier, échappant au train-train quotidien. Mais cette option n’est pas aussi évidente. Des obstacles? Oui, quelques-uns. Le visa pour les destinations les plus prisées, l’éloignement pour les plus exotiques, les tarifs ou les conditions d’accès pour d’autres, les plus proches.
La dévaluation tant officielle qu’informelle du dinar rend, de prime abord, cet accès aux vacances à l’étranger plus complexe et anéantit les velléités des uns et des autres. Ce qui réduit considérablement le pouvoir d’achat des touristes algériens, devant des tarifs, en devises, qui sont restés, quant à eux, au même niveau quand ils n’ont pas augmenté par rapport aux années précédentes.
La Turquie reste assez inaccessible compte tenu de ses tarifs. Elle ne draine, pour preuve, qu’une centaine de milliers de touristes algériens, à peine 2% des départs à l’étranger. Le Maroc, handicapé par la fermeture des frontières terrestres et limité par les capacités de transport aérien, aurait pu constituer la destination idéale des Algériens pour la qualité de ses prestations et débarrassé, qu’il est, des rumeurs d’accueil discriminatoire et des humeurs changeantes qui affectent la Tunisie, au gré des retours de ses marchés émetteurs traditionnels. Les statistiques d’entrées d’Algériens dans ce pays, la Tunisie, pour cette année nous renseigneront sur le degré de rancoeur vis-à-vis de l’ingratitude supposée des Tunisiens et décriée par un grand nombre d’Algériens.
42% environ des Algériens ont choisi jusqu’à ces dernières années d’aller dans ce pays. Attendons pour voir.
Mais faire le choix d’aller passer ses vacances à l’étranger est une chose et s’en résigner en est une autre. Cette résignation serait la conséquence de l’incapacité de l’offre hôtelière à répondre à la demande nationale. Autant sur le plan quantitatif que qualitatif.
En termes de capacités physiques, l’offre ne dépasserait pas la cinquantaine de milliers de lits. Ce qui est loin de faire face aux besoins des 40 millions des nationaux qui aspirent légitimement aux vacances en bord de mer. Même l’apport de l’hébergement «chez l’habitant», entré comme par effraction dans le paysage touristique ne représenterait que peu de chose.
Les tarifs en rajouteront au désarroi des estivants potentiels. Dans toutes les catégories d’hébergement, ils sont considérés comme trop élevés et constituent un facteur de dissuasion massive.
Quant à la qualité, elle constitue le point focal des appréhensions des candidats aux vacances balnéaires. Environnement, qualité de service, animation…tout est sujet à mécontentement. A quelques exceptions près. Les quelques unités balnéaires dépendant, pour la plupart, du Groupe Hôtellerie, Tourisme Thermalisme, qui tentent, autant que faire se peut, d’assurer dans la mesure de leurs capacités litières, un service aux standards internationaux. Du reste, les efforts déployés en cette saison estivale aux côtes de l’institution ministérielle en charge du tourisme renseignent sur la volonté, sans équivoque, d’aller de l’avant et d’inverser la tendance actuelle des départs en vacances. Bien conscients qu’ils sont, nous semble-t-il, que demain se prépare aujourd’hui.

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Cela s’est passé au village Ahrik de Bouzeguene: Les femmes construisent une unité de soins

Tue, 07/31/2018 - 16:55

Par Kamel BOUDJADI

Ce projet ne se mesure pas à l’argent qu’il a coûté, mais plutôt à la haute considération des femmes du village Ahrik.

L’initiative est unique et grandiose, mais pas étonnante connaissant les capacités de la femme kabyle. Cela s’est passé dans un beau village de Kabylie, situé dans la daïra de Bouzeguène. Les femmes du village Ahrik viennent de terminer les travaux de construction d’une unité de soins qui couvrira les besoins sanitaires des villageois et des citoyens des villages environnants. A la cérémonie d’inauguration qui a été organisée samedi, les villageois ont exprimé toute leur admiration pour le courage des femmes du village Ahrik qui ont réalisé cet exploit unique en son genre. Des représentants des pouvoirs publics ont également marqué par leur présence la cérémonie à l’instar des élus locaux ainsi que du chef de daïra de Bouzeguène. Profitant de cette tribune, ces derniers ont exprimé leur disposition à accompagner la mise en place du personnel et les moyens techniques pour le lancement de ce centre.
Au début, les femmes qui ont lancé l’initiative étaient les seules à croire à la faisabilité sur le terrain. C’était un rêve presque impossible à réaliser pour deux raisons. D’abord, construire un centre de soins par ses propres moyens, alors que certaines communes ne peuvent le faire, relevait du défi. Il aura fallu que les initiatrices usent d’arguments pratiques sur le terrain pour que le nombre de personnes qui y croyaient commence à grandir. Mettre le pied dans le tas était nécessaire pour montrer que les femmes étaient décidées à construire ce centre malgré les difficultés.
Autre raison qui a fait que le projet a eu de la peine à convaincre est que l’initiative soit venue de la gent féminine. Le projet commence à convaincre peu à peu et la catégorie masculine commence enfin à mettre du sien et à encourager les femmes à aller de l’avant. Ce fut un véritable atout pour la réussite. De leur côté, les pouvoirs publics ont décidé d’accompagner ce projet grandiose et unique. L’APW a mis une enveloppe financière symbolique pour ce projet d’un coût global de deux milliards de centimes.
En fait, ce projet ne se mesure pas à l’argent qu’il a coûté, mais plutôt à la haute considération des femmes du village Ahrik. Ces femmes ont réalisé quelque chose d’unique et rare dans le monde. En construisant cette unité de soins, les femmes d’Ahrik ont montré de quoi sont capables les femmes kabyles. La réussite dans ce projet ouvrira la voix à d’autres réalisations allant dans le sens du bien de la communauté, mais pas seulement. La réalisation de ce projet grandiose mettra à mal les arguments de ceux qui continuent de considérer la femme comme un être mineur à vie.Enfin, la réussite des femmes d’Ahrik à construire ce projet est un signe que la société kabyle va toujours bien. Malgré les multiples problèmes sociétaux vécus actuellement, il n’en demeure pas moins que la société garde encore ses repères. Les femmes d’Ahrik viennent de le prouver. Et de quelle manière!

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11e édition du FIOFA: Bataille des docs sur le film « La bataille d’Alger »à Oran

Tue, 07/31/2018 - 16:48

Par Oran Salim Bey

Plus de cinquante ans après la sortie du film «La bataille d’Alger», le réalisateur Salim Aggar a retrouvé les comédiens, figurants et techniciens qui ont travaillé sur le film.

Le Festival du film arabe d’Oran est le théâtre d’une bataille cinématographique féroce entre une production algérienne et une production française. En effet, la compétition documentaire abritera deux productions sur le thème du film «La bataille d’Alger» réalisé par Gillo Pentecorvo. L’une est algériene l’autre est française. «La bataille d’Alger, un film dans l’histoire» de Malek Bensmaïl qui est produit par la France et «L’histoire du film la bataille d’Alger» de Salim Aggar, qui est produit par l’Algérie.
L’un est financé par l’INA (Institut français des archives) avec le soutien de plusieurs télévisions étrangères: Canal +, télévision suisse, télévision canadienne et la chaîne El Jazeera. Et l’autre est financé uniquement par la télévision algérienne (eptv).
L’un traite des dessous politiques et historiques du film «La bataille d’Alger» et l’autre traite du tournage du film exclusivement sur le plan cinématographique, en donnant notamment la parole à plusieurs comédiens et figurants qui ont travaillé dans le film.
Plus de 50 ans après la sortie du film «La bataille d’Alger» dans les salles en juin 1966, le réalisateur Salim Aggar a retrouvé au bout d’une recherche qui a duré plus d’une année et demie, les comédiens, figurants et techniciens qui ont travaillé sur le film réalisé par Gillo Pentecorvo et produit par Yacef Saâdi.
Dans ce documentaire, truffé d’anecdotes et d’histoires sur le tournage du film, le réalisateur algérien a retrouvé la comédienne qui a joué le rôle de Hassiba Ben Bouali, la jeune comédienne de 17 ans qui a joué la femme du martyr Bouhamidi mais surtout certains figurants importants du film qui avaient parfois à peine 10 ans à l’époque du tournage et que personne ne reconnaîtra aujourd’hui. Au-delà du volet historique important du film, le documentaire s’est intéressé surtout sur l’aspect social, cinématographique et culturel du film et son impact sur une génération qui venait juste de recouvrir l’indépendance. L’auteur de «L’histoire du film La bataille d’Alger», a misé sur le directeur de production Nouredine Brahimi, qui a suivi le tournage du film de la préparation au festival de Venise.
L’autre documentaire «La bataille d’Alger, un film dans l’histoire» de Malek Bensmaïl a inséré une trentaine d’interviews sans utiliser une seule image du film de Pentecorvo, et s’est perdu dans un doc plus long que le film et qui passe des coulisses du tournage vers l’impact du film sur certaines organisations de résistance comme les Blacks Panter et le mouvement palestinien Fath. De plus, le réalisateur Malek Bensmaïl a préféré donner la parole à des analystes anti-Palestiniens et contre-révolutionnaires comme Elie Tenenbaum, un expert anti-bataille d’Alger qui avait rédigé une thèse sur l’influence française sur la doctrine et les pratiques américaines de guerre irrégulière, de 1945 à nos jours, ou encore John Nagl lieutenant-colonel de l’armée américaine expert en contre-insurrection.
Le réalisateur algérien installé en France, Bensmaïl a notamment voulu offrir la vision française du film de Yacef Saâdi allant même jusqu’à diffuser les messages des partisans de l’Algérie française qui s’opposaient à la projection du film de Gillo Pentecorvo en France. En revanche, le réalisateur algérien Salim Aggar a choisi de donner une vision algérienne, plus nationaliste en insérant une dizaine d’interviews, exclusivement algériens avec quelques images du film et qui seront d’un apport important dans la trame de l’histoire surtout pour la qualité artistique du doc. Le film nous plonge avec émotion dans le coeur de l’action avec les comédiens de l’époque. Il s’ouvre et se ferme avec un message pour l’avenir du producteur du film Yacef Saâdi. Mais les coulisses du tournage sont soigneusement racontées par Nouredine Brahimi, le directeur de production du film à l’époque.
Une nouvelle bataille d’Alger s’est installée à Oran entre une production française et une production algérienne. Les deux docs sont en compétition pour le Prix du meilleur documentaire au Festival du film arabe d’Oran.

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Décès de la moudjahida Leïla Mekki

Tue, 07/31/2018 - 16:46

La moudjahida Oumdjilali Belhadj, dite Leïla Mekki est une militante anticolonialiste, communiste, nationaliste, féministe et culturelle, elle est morte, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2018 à l’âge de 93 ans.

Son mari Mekki Bachir, enseignant et militant communiste lui assurera une éducation politique et culturelle. Au déclenchement de la Guerre de Libération nationale, elle se retrouvait aux avant-postes, dans ce qui était appelé «le maquis rouge». En 1949 elle intègre le parti communiste algérien (PCA), et participe activement à la grève historique des dockers d’Oran, elle s’élève contre la guerre du Vietnam et l’arrestation des syndicalistes.

A la fin de sa vie, elle désirait se rapprocher des jeunes pour leur passer le flambeau. Dans un communiqué, les représentants de l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ) rendent hommage à cette femme qui, selon leurs mots, était «courageuse, engagée, déterminée et qui porte une grande confiance en la jeunesse algérienne afin de relever le défi et de continuer la lutte pacifique pour la construction d’un Etat de droit et de justice sociale».

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Né et décédé en juillet: Le double anniversaire d’El Hasnaoui passe inaperçu

Tue, 07/31/2018 - 16:44

Par Aomar MOHELLEBI

C’est l’un des plus grands maîtres de la chanson algérienne en général et kabyle en particulier. Avec Slimane Azem, il constitue le deuxième pilier de la chanson kabyle élaborée et à texte.

Pourtant, cette année, tout le monde semble l’avoir oublié. Cheikh El Hasnaoui, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est pourtant un artiste qu’une infinité de mélomanes continue d’écouter avec le même plaisir qu’il y a cinquante ans. Ses chansons d’amour ou sur l’exil sont immortelles. Le mystère qui entoure le succès inaltérable des chansons de Cheikh El Hasnaoui a connu des tentatives pour être percé par de nombreux chercheurs et universitaires, notamment dans des livres et des essais lui ayant été consacrés. Les générations de chanteurs qui sont venues après se sont toutes inspirées, d’une manière ou d’une autre, de l’oeuvre de Cheikh El Hasnaoui, aussi bien musicale que poétique. Ce mois de juillet, on devait donc commémorer aussi bien l’anniversaire de la naissance que celui du décès de ce maître incontesté. Malheureusement, l’amnésie semble commencer à gagner les esprits puisqu’aucune activité, aussi petite soit-elle, n’a été organisée en ce double anniversaire.

Et ce, pour la première fois depuis le décès de Cheikh El Hasnaoui le 6 juillet 2002 à l’Ile de la Réunion. Cheikh El Hasnaoui a vu le jour également durant ce mois, plus exactement le 23 juillet 1910 au village Taddart Tamokrant dans El Arch Ihesnawen à quelques encablures de la ville de Tizi Ouzou. Le fait que Cheikh El Hasnaoui a chanté beaucoup sur la région d’Ath Douala et sur ses saints tutélaires a fait croire, pendant très longtemps, que cet artiste discret était originaire d’Ath Douala. Mais, il s’est avéré qu’il s’agit d’une rumeur. Ceci dit et compte tenu de la stature de Cheikh El Hasnaoui, on peut dire aujourd’hui qu’il est originaire de toute l’Algérie et même au-delà des frontières du pays. Puisque de l’avis de tous ceux qui ont écrit sur son oeuvre, sa musique revêt un caractère universel. Même si elle est largement basée sur le style populaire algérois appelé le chaâbi, il n’en demeure pas moins que la musique de Cheikh El Hasnaoui a fait l’objet d’innovations et a été enrichie avec de nombreuses autres touches de styles mondiaux divers.

Le vrai nom de Cheikh El Hasnaoui est Mohamed Khelouat. A l’instar de nombreux artistes de l’époque, il a choisi un nom d’artiste pour se lancer sur le chemin sinueux de la chanson. Cheikh El Hasnaoui a eu une vie très difficile dès sa naissance puisqu’à l’âge de deux ans, il se trouve sans père ni mère. Il est élevé par des proches. Il quitte précocement son village natal pour aller vivre et travailler à Alger où il côtoya les artistes chaâbis, dont le Cardinal Cheikh M’hamed El Anka. A partir de là, son chemin est clairement tracé et devient incontournable. C’est la chanson. Il prend la route de l’exil car les souvenirs douloureux de son enfance au village le hantent et deviennent insupportables. Mais l’exil n’est pas vraiment une solution, car Cheikh El Hasnaoui a continué à pleurer son pays l’Algérie, jusqu’à sa mort. Son oeuvre est d’ailleurs basée essentiellement sur les complaintes de l’exil: «El ghorba.» Les plus belles chansons sur l’amour de la patrie et la douleur de l’exil ont été chantées par Cheikh El Hasnaoui dans les deux langues: kabyle et arabe.

En langue arabe, la chanson «Ya noudjoum elil» reste l’une des chansons phares sur l’exil aux côtés de «Yarrayah» de Dahmane El Harrachi et «A Moh a Moh» de Slimane Azem. Parmi les autres chansons composées et chantées par El Hasnaoui sur l’exil on peut aussi citer les célèbres et formidables:
«La Maison Blanche», «Ad ruhegh», «Aqlagh nesbek», «Truhed tedjidh-iyi», «Intas madyas»… L’amour est aussi un thème récurrent chez le mystérieux El Hasnaoui qui a même cassé les tabous en la matière. Contrairement à Slimane Azem, qui n’a chanté qu’une seule chanson d’amour durant toute sa carrière empreinte de pudeur en plus, El Hasnaoui a fait preuve de beaucoup d’audace concernant la manière d’aborder ce thème. En plus de l’importance numérique, El Hasnaoui est allé très loin en abordant la thématique sentimentale. El Hasnaoui a même évoqué ce sujet sous l’angle purement érotique.
Ce qui n’était pas du tout évident à l’époque. Parmi ses meilleures chansons d’amour, on peut citer en kabyle et en arabe: «Ma tevghid anrouh», «Rwah Rwah», «Fadhma», «Bu laâyoun tiberkanin», «Zahia», «Madjitinich waâlach», etc. El Hasnaoui a aussi composé des dizaines de chansons où le thème de l’amour et celui de l’exil se fondent et se confondent. C’est le cas «Truhed tedjid-iyi», «Ayen ur dyusi», «Tenghid-iyi», etc. De nombreux livres ont été écrits sur l’oeuvre de Cheikh El Hasnaoui dont les plus connus sont: «Cheikh El Hasnaoui, chanteur algérien moraliste et libertaire» de Mehenna Mahfoufi ainsi que «El Hasnaoui le maître» de Ajgu Abelqas.

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