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Updated: 3 days 7 hours ago

Festival de la musique et de la chanson Oranaises: Une ouverture en présence d’un important dispositif sécuritaire

Tue, 08/07/2018 - 16:31

Ce dimanche soir, la musique a pris le dessus sur la crainte de voir le festival de la musique et de la chanson oranaises perturbé par des «personnes» qui voudraient imiter ceux ayant manifesté à Ouargla ou bien à Sidi-Bel-Abbès pour empêcher le déroulement de ce type de soirées sous prétexte que l’argent dépensé pourrait servir à l’utilité publique. Le dispositif policier assez important mis en place aux alentours du TRO aura fini par dissuader toute tentative de gâcher la fête.
Prévu du  5 au 9 août 2018, l’inauguration de la 11e édition du festival de la musique et de la chanson oranaises a eu lieu au Théâtre régional d’Oran, Abdelkader-Alloula (TRO) en rendant hommage à titre posthume au chanteur et artiste célèbre Ahmed Wahby (1921-1993).
Présent en tant que représentant du ministre de la Culture, Ismaïl Oulebssir n’a pas éludé la question de l’heure autour des derniers incidents survenus pour empêcher la tenue de soirées festives, sous prétexte que l’argent dépensé pourrait servir à des projets d’utilité publique.
«Ce festival se tient dans des circonstances particulières où la scène artistique et culturelle assiste à un genre d’amalgame entre des revendications socio-économiques et l’acte culturel qui se tient dans le cadre d’un service public qui assure au citoyen le droit à la culture.». L’intervenant tout en rappelant les propos du ministre de la Culture rappelle que ce dernier poursuivra son soutien à la culture à travers tout le territoire national et ceci, dit-il, «selon les moyens mis à disposition, des moyens qui d’ailleurs, ont été réduits de manière assez importante s’adaptant avec la situation financière que traverse le pays».
Le représentant du ministère de la Culture assure et rassure que sa tutelle «veille à rationaliser les dépenses et à préserver l’argent public».
Après ces propos de la «politique culturelle», place à la musique et pas des moindres, des notes musicales du terroir oranais. C’est sous la direction du maestro Kouider Berkane que l’orchestre a accompagné des artistes connus à Oran versant dans le genre oranais traditionnel tels que Maâti El Hadj et Djahida, ou encore l’un des premiers lauréats des premières éditions de ce festival Ada Ayda qui ont brillamment repris des chansons inoubliables de l’un des plus célèbres des artistes oranais Ahmed Wahby. Le public présent était plus que ravi et séduit.
Une trentaine d’artistes animeront les soirées de la 11e édition du festival de la musique et de la chanson oranaises, il s’agit notamment de Houari Benchenet, Souad Bouali, Baroudi Benkhedda, Maâti El-Hadj, Djahida Youcef, Khaldi Abdelkader et bien d’autres.
Cette édition sera marquée  par une plus large participation des troupes artistiques investies dans la chanson bédouine et la poésie populaire, ont indiqué les organisateurs. S’agissant du concours du meilleur artiste, ce dernier a attiré une vingtaine de candidats dont 9 ont été sélectionnés.
Les meilleures prestations seront récompensées à l’issue de cette édition après évaluation par le jury présidé par Bey Bekkaï.
Amel Bentolba

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Cameroun: Au moins 4 gendarmes et 1 policier tués par des sécessionnistes

Tue, 08/07/2018 - 16:30

Au moins cinq membres des forces de sécurité du Cameroun, quatre gendarmes et un policier, ont été tués dimanche dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a appris hierœπ l’AFP de source sécuritaire et auprès de témoins.
A Esu, village du Nord-Ouest situé près de la ville de Wum, quatre gendarmes ont trouvé la mort dans l’attaque d’une brigade locale de gendarmerie, selon une source proche des services de sécurité dans la région.
«L’attaque s’est produite le matin (de dimanche) et de nouvelles recrues ont été surprises par des sécessionnistes», a indiqué cette source en précisant qu’il y avait également eu des «blessés» dont elle n’a pas précisé le nombre.  Les habitants d’Esu ont fui à la suite de l’attaque, selon l’un d’eux.
«Beaucoup ont préféré gagner la brousse par peur, certains tentent de se rendre dans la ville de Bamenda», chef-lieu du Nord-Ouest, a-t-il affirmé.
A Mutengene, près de Buea, chef-lieu du Sud-Ouest, un officier de police, Ekah Njume, a été assassiné à son domicile par des inconnus, selon des témoins. L’information a été confirmée lundi par la presse locale. La sécurité dans les deux régions anglophones du Cameroun s’est considérablement dégradée depuis fin 2017
Plus de 80 membres des forces de sécurité ont perdu la vie depuis le début du conflit qui a également entraîné le déplacement d’environ 195 000 Camerounais fuyant les violences, dont quelque 34 000 ont trouvé refuge au Nigeria voisin.
Les combats et les attaques de groupes armés contre les forces de sécurité y sont devenus presque quotidiens. Les séparatistes, divisés entre divers petits groupes, réclament la création d’un Etat anglophone indépendant.
Ce conflit de plus en plus violent en zone anglophone et la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord du pays risquent de perturber le scrutin présidentiel prévu le 7 octobre. Le président Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, est candidat à un septième mandat consécutif.
Ses partisans estiment qu’il est le mieux à même de répondre à la crise anglophone, ses opposants l’accusent d’en être responsable.

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Recette: Crème d’aubergines au fromage de chèvre

Tue, 08/07/2018 - 16:26

4 aubergines, 3 tomates, 2 oignons, 1 gousse d’ail, 1 fromage de chèvre (ou autre), 10 cl de crème liquide. Assaisonnement : sel, poivre, chapelure, tabasco (facultatif) 
Crème d’aubergines :
Cuire environ 30 minutes les aubergines entières dans une plaque avec un fond d’eau à four moyen. Veiller à ce que le fond d’eau reste pendant la cuisson. Puis les peler. Suer à l’huile d’olive les oignons, les tomates, l’ail et les aubergines coupées grossièrement. Continuer la cuisson à couvert afin de faire ressortir l’eau de la végétation. Puis laisser réduire jusqu’à obtention d’une purée. Mixer,laisser refroidir et assaisonner de façon relevée.
Crème de fromage :
Ecraser le fromage de chèvre et le mélanger avec la crème liquide. Dressage dans l’assiette : réaliser des quenelles de crème d’aubergines puis des quenelles de crème de fromage et les disposer harmonieusement dans l’assiette.

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30 millions de têtes sont disponibles dans le pays: Les éleveurs veulent vendre leurs moutons

Tue, 08/07/2018 - 15:58

«Si l’on veut casser les prix du mouton, lutter contre les intermédiaires et les spéculateurs dans le marché de l’ovin de l’Aïd el-Adha et qu’on permette aux citoyens d’acheter un mouton en bonne santé et moins cher, qu’on nous désigne des endroits avec des contrôles pour permettre aux éleveurs de vendre directement aux consommateurs.»
«Les éleveurs sont prêts à venir en nombre, notamment à Alger pour écouler leur production directement aux citoyens. Le gain par tête se situe en 8 000 et 16 000 dinars. La maîtrise de la commercialisation dans la capitale est extrêmement importante. Elle a, en effet, un impact considérable sur les autres régions du pays.»
C’est l’essentiel du message que voulait faire passer Bouzid Salmi, chargé de la communication auprès de la Fédération nationale des éleveurs qui a coanimé une conférence de presse au siège de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) du président Hadj-Tahar Boulenouar.
Le président de l’ANCA avait convié la presse pour discuter des préparatifs de la fête de l’Aïd el-Adha, mais le débat a tourné essentiellement autour du mouton. Le représentant des éleveurs insiste sur le rôle des pouvoirs publics pour écarter les spéculateurs du circuit de la vente du mouton d’autant plus que la disponibilité est importante.
Selon Salmi, elle se situe entre 29 et 30 millions de têtes que détiennent environ 600 000 éleveurs. «J’ai fait un tour dans quelques marchés d’Alger où j’ai constaté que les prix sont excessivement élevés parfois complétement aberrants. Par ailleurs, c’est vraiment anormal qu’un spéculateur, qui ne fait aucun effort durant toute l’année gagne de 10 000 à 15 000 dinars sur un mouton alors que l’éleveur qui active dans des régions très difficiles et dans des conditions extrême ne gagne que très peu.» Selon lui la désignation en urgence des endroits aux alentours des grandes villes participera à la baisse des prix qui sera bénéfique aux familles.
Le mouton de l’Aïd est un marché, rappelle le conférencier, qui tourne autour de 4 millions de têtes. Malheureusement, c’est autant de peaux de moutons jetées. Salmi préconise le retour aux expériences passées (2015 et 2016) précisant que «dans ces endroits, les vétérinaires pourraient contrôler la bonne santé du cheptel. Elles (les autorités) n’autorisaient à s’y installer que les éleveurs et bien entendu, elles doivent entourer ces endroits d’un minimum de sécurité puisque des montants importants y circulent.»
Pour l’occasion, le représentant des éleveurs algériens n’a pas manqué de fustiger les «gens installés dans des bureaux à Alger» qui importent de la viande et cassent les éleveurs du pays. De plus, il s’étonne que la viande ovine soit vendue à 1 500 voire 1 800 dinars le kilo dans certains endroits d’Alger durant le Ramadhan alors que la même viande est écoulée à moitié prix dans des villes de l’intérieur du pays.

Flambée du poulet inflation à vitesse grand V
De son côté, le président de l’ANCA, Hadj-Tahar Boulenouar, a expliqué les raisons de la récente flambée du poulet qui est écoulé entre 400 et 410 dinars le kilo. D’après lui, il y a au départ un déficit en production annuelle.
Il explique : «Les besoins de l’Algérie sont estimés entre 450 et 500 000 tonnes/an. Or, notre pays ne produit qu’une quantité comprise entre 350 et 400 000 tonnes/an. De plus, comme c’est l’été la production habituelle a diminué car les éleveurs prennent moins de risques en été durant lequel le taux de mortalité est élevé. Mais le facteur le plus important de cette augmentation du prix chez le vendeur de volaille est le coût des intrants et des aliments qui est en constante augmentation. Le poussin coûte désormais 120 dinars l’unité.»
Le poulet était le produit refuge des familles à faibles revenus. Mais il s’éloigne de plus en plus de ces familles terrassées par l’inflation. Ces deux responsables ont fait beaucoup d’efforts pour expliquer comment ramener le prix du mouton vers le bas, un soutien indirect aux familles algériennes. Il y a cependant un handicap qui leur est impossible de franchir : l’érosion du pouvoir d’achat des ménages algériens. Et pour cause, la valeur économique des 50 000 dinars de 2016 – le prix d’un bon mouton en 2016 — a, probablement, diminué de 50%.
Abachi L.

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Éducation: L’apprentissage en crise

Tue, 08/07/2018 - 15:57

Le Conseil national des programmes a du pain sur la planche. Il se penche sur les apprentissages et les méthodes d’apprentissage. Un dossier des plus lourds au regard des défis à relever en la matière. Les résultats des différentes études sont sans appel : les compétences des apprenants sont souvent très limitées. La mémorisation en est la principale raison.
Session ordinaire du Conseil national des programmes. Ses membres ont présenté le rapport d’étape du plan d’action du relatif à l’évaluation des domaines des compétences en matière de la culture mathématique, la culture scientifique et la compréhension de l’écrit.
En assistant à la clôture des travaux, la ministre de l’Education a insisté sur «les efforts à fournir pour améliorer les méthodes d’enseignement et d’apprentissage et une détermination précise des niveaux de compétences à atteindre dans tous les paliers scolaires».

Crise d’apprentissage
Il s’agit essentiellement de prendre en charge les compétences manquantes chez les élèves en difficulté. Les membres du Conseil national se penchent essentiellement sur les connaissances notamment en sciences, en mathématiques, en technologie, en langues et en matière de sciences sociales. Les rapports en la matière sont alarmants. Les résultats d’une enquête élaborée dans le cadre du programme PISA mettent le doigt sur les difficultés rencontrées par les élèves des différents paliers.
L’enquête s’est intéressée aux compétences non scolaires des élèves en ne faisant pas appel à ce qu’ils font de mieux, à savoir apprendre par cœur, mais à d’autres compétences telles que l’esprit de synthèse et la capacité d’élaborer des hypothèses.
Les résultats sont sans appel : l’échantillon concerné par ladite enquête s’est avéré avoir beaucoup de lacunes en mathématiques, incapables d’élaborer une hypothèse scientifique. Ce que font le mieux les apprenants, c’est apprendre et restituer leurs leçons telles que apprises sans faire d’efforts particuliers. Nouria Benghabrit affirmait le jour de la restitution de cette enquête que l’école était aujourd’hui face à «une crise d’apprentissage». Comment en sortir ? En misant sur la formation des enseignants notamment, affirmait la ministre de l’Education pour qui les méthodes d’apprentissage doivent connaître une évolution.

Le Conseil à la rescousse
Les membres du Conseil des programmes ont justement pour mission d’initier la réflexion sur les meilleures méthodes afin de transformer les élèves de simples récepteurs à de véritables acteurs au cours de leurs cursus. Son installation est intervenue en application du décret exécutif n°15-307 du 6 décembre 2015 fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil national des programmes, lequel définit le Conseil comme une «instance nationale compétente pour émettre des avis et faire des propositions au ministère de l’Education nationale, sur toutes les questions liées aux programmes, méthodes, horaires et moyens d’enseignement». Il a pour mission de proposer la conception générale des enseignements, la formulation des objectifs généraux de l’enseignement à partir des finalités de l’éducation. Il est présidé par Cherifa Ghetas, universitaire spécialisée dans la didactique de la langue arabe, et composé de deux responsables de l’administration centrale du ministère de l’Education nationale en charge des enseignements, de l’inspecteur général du ministère de l’Education nationale, de deux praticiens dans le domaine de la pédagogie, du directeur général de l’Institut national de recherche en éducation (INRE), du directeur de l’Observatoire national d’éducation et de formation (Onef), du président du Conseil national d’éducation et de formation (CNEF), des présidents des groupes spécialisés, de cinq membres parmi les universitaires spécialisés dans les langues, les sciences de l’éducation, les sciences humaines et sociales, les sciences exactes et expérimentales et la technologie, les arts et l’éducation physique et sportive et des experts relevant des institutions, outre un expert du Conseil supérieur de la langue arabe, un expert du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), un expert du Haut Conseil islamique (HCI), un expert du Centre national d’études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954. Ils ont la lourde tâche de faire aboutir une réforme qui a trop longtemps souffert des hésitations des uns et des autres.
N. I.

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Projet avorté

Tue, 08/07/2018 - 15:55

Le FLN souhaiterait relancer l’Amicale des Algériens en Europe, l’une de ses organisations satellites disparue à la fin des années 80, indiquent des sources informées. L’idée, suggérée par un député de l’émigration, n’avait cependant pas bénéficié d’un soutien en haut lieu.

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Les exportations de gaz vers ce pays en baisse de 13,5% : Sonatrach perd du terrain sur le marché gazier italien

Tue, 08/07/2018 - 13:05

En termes de volume, les quantités importées d’Algérie par l’Italie se sont établies, sur les six premiers mois de l’année en cours, à 6,48 milliards de m3, contre 7,49 milliards de m3, durant le premier semestre de l’année écoulée.

Dans un environnement où règne une compétition accrue pour vendre son gaz, Sonatrach perd du terrain en Italie, ses exportations gazières marquant le pas. Et, à l’heure qu’il est, elle semble avoir du mal à marquer des points, dans cette compétition, à revenir dans la course, à montrer qu’elle est meilleure que ses principaux concurrents sur ce marché que sont la Russie, la Libye et le Qatar.
En chiffres, les importations italiennes de gaz en provenance d’Algérie, enregistrant une forte baisse durant le premier semestre de l’année en cours, ont reculé d’environ un milliard de m3.
Cela représente, en proportion, 13,5% par rapport à la même période de l’année 2017, selon un communiqué diffusé par ENI, un groupe énergétique italien fortement présent en Algérie. Il y est ainsi mentionné qu’en volume, les quantités importées d’Algérie se sont établies, sur les six premiers mois de l’année en cours, à 6,48 milliards de m3, contre 7,49 milliards de m3, durant le premier semestre de l’année écoulée. Il en résulte ainsi une diminution de l’ordre de 1,01 milliard de m3. Quid des autres fournisseurs ? Pour la Russie et la Libye, la baisse est de moindre ampleur que celle relative aux exportations algériennes. Elle est de l’ordre de 0,57 milliard de m3 pour le premier, et de 0,58 milliard de m3 pour le second.

Pour le moment, c’est le Qatar qui tient le haut du pavé sur le marché gazier italien. Sa part d’exportation a été augmentée de 200 millions de m3.
En résumé, la Russie a exporté, au premier semestre 2018, 13,29 milliards de m3 vers l’Italie, l’Algérie 6,48 milliards de m3. Elle demeure ainsi le deuxième fournisseur en gaz de l’Italie, après la Russie. Il y a quelques années, l’Algérie était le premier fournisseur en gaz de l’Italie couvrant entre 32 et 37% de ses besoins domestiques, contre près de 29% pour la Russie. Et, ces volumes étaient appelés à augmenter dans le cadre du projet Galsi, un gazoduc devant relier l’Algérie à la Sardaigne.
Ce pipeline, important sur le papier, a été cependant mis en veilleuse pour des raisons que seuls les deux pays connaissent. Mais qu’en sera-t-il des perspectives ? Les contrats gaziers à long terme liant l’Algérie à l’Italie expireront en 2019. Et, l’Italie devrait enregistrer un déficit en gaz de l’ordre de 14 milliards de m3, après cette date.
Les deux pays ont déjà commencé à renégocier certains de ces contrats à long terme. Ils mènent les discussions dans un contexte différent de celui ayant prévalu lors de la signature de ces contrats. Aussi, la partie italienne veut poser un préalable dans ce processus, celui de ne pas lier le prix du gaz aux cours du pétrole.
Elle n’a pas l’intention de les annuler mais de les remplacer par des contrats différents dont le prix sera révisé, sans indexation au prix du pétrole. En résumé, les contrats d’approvisionnement en gaz à long terme, signés il y a 20 à 25 ans, devraient être renégociés dans un délai convenable n’excédant pas cinq ans.

Youcef Salami

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Pour contrer l’avancée de la fièvre aphteuse: Un « bataillon » de vétérinaires mobilisés

Tue, 08/07/2018 - 12:56

Par Zakaria ZEMRI

Ils vont sensibiliser les éleveurs aux dangers de cette maladie, ainsi que les conseiller sur les mesures préventives à prendre.

La totalité du cheptel bovin algérien sera vaccinée contre la fièvre aphteuse. C’est ce qu’ont déclaré les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. 2 millions de têtes seront vaccinées dès que la commande de vaccins sera réceptionnée. L’attente ne peut plus durer tant la fièvre aphteuse est une maladie contagieuse, qui peut se répandre vite. 1200 vétérinaires du secteur public, ainsi que 9000 autres du secteur privé, c’est-à-dire un total de 10200 vétérinaires, ont été mobilisés afin de sensibiliser les éleveurs aux dangers de cette maladie, ainsi que pour les conseiller sur les mesures préventives à prendre. Parmi ces mesures, enduire les étables de chaux, ainsi que de mettre de l’eau de javel aux accès de ces dernières.

Cette année, ce sont cinq wilayas qui sont concernées par cette maladie, à savoir les wilayas de Tipasa, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Sétif. Le virus en question est de type O, dont la présence est nouvelle en Algérie. C’est la première fois que la fièvre aphteuse de type O y est découverte, ce qui laisse penser que l’épidémie de cette année n’a rien à voir avec les précédentes, à noter celles de 2014 et 2017. Mais grâce à la prise de conscience des professionnels du secteur, l’épidémie est bien plus contenue cette année que pour les années précédentes. C’est grâce, notamment à l’expérience et au niveau de conscience supérieure quant à cette maladie des professionnels du secteur. Les campagnes de sensibilisation, qui sont encore en cours, portent leurs fruits. Les éleveurs sont plus conscients et plus prudents. L’épidémie de 2014, qui avait fait beaucoup de dégâts, n’a pas été oubliée. Les mouvements de cheptel sont très réduits et l’importation de bovins suspendue jusqu’à maîtrise de la maladie. Surtout que les premiers foyers découverts l’année dernière concernaient du bétail importé d’Europe. Les éleveurs évitent les marchés de bétail pour éviter toute contamination et signalent aux services vétérinaires tout cas suspect.

Les marchés s’en trouvent désertés. Ils préfèrent perdre une tête de bétail plutôt que l’ensemble du troupeau. Surtout que les services concernés ont ordonné l’abattage de toute bête suspectée de contamination, et ce jusqu’à réception des 2 millions de vaccins commandés. Il ne faut pas céder à la panique pour autant. La maladie se transmet extrêmement rarement à l’humain. Le virus étant sensible aux acides gastriques humains, elle ne se contracte pas à la consommation de viande infectée. La prudence reste de mise, mais les choses semblent bien parties grâce à l’action conjointe des éleveurs et vétérinaires.

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Boissons gazeuses : des produits périmés utilisés par des fabricants

Tue, 08/07/2018 - 12:26

La consommation de boissons gazeuses particulièrement recherchées en cette période de grosse chaleur est susceptible de provoquer de sérieux ennuis de santé quand on observe la façon dont celles-ci sont produites par certaines des entreprises peu regardantes sur leur qualité.

Accompagnant, lundi, des contrôleurs de la qualité lors de leur déplacement dans certaines zones de la wilaya d’Alger, un journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne a eu la désagréable surprise de découvrir que les matières premières utilisées par certaines limonaderies étaient périmées.

Tout comme lui, lors de leur déplacement au sein de cette entreprise, les contrôleurs vont aller de surprise en surprise en constatant que les conditions d’hygiène régnant dans les lieux sont « catastrophiques ». Aussi bien le sol, les murs, les bouteilles dans lesquelles sont conditionnés les sodas et jusqu’aux personnel chargés de la manipulation de ces dernières, tout donne à voir l’absence d’un minimum d’hygiène, voire un état de saleté repoussant.

S’intéressant de plus près aux étiquettes apposées sur les bouteilles de limonade produites, un agent du contrôle y découvre que le produit de base  mentionné n’est pas celui qui est réellement utilisé pour confectionner le breuvage.

Après leur visite des lieux sanctionnée par par la rédaction d’un procès verbal signalant les infractions relevées, les contrôleurs décident d’un commun accord de prononcer la fermeture administrative de cette usine.

L’auteur du reportage note que lors des différentes opérations effectuées dans des établissements similaires, les agents de contrôle ont eu plus d’une fois à  constater des déficits en matière d’hygiène, de même que des supercherie dans l’étiquetage des produits fabriqués.

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BMS: Fortes pluies sur l’Est de pays

Tue, 08/07/2018 - 12:22

L’office national de météorologie a annoncé de fortes pluies sur l’Est de l’Algérie.

Les pluies toucheront les six wilayas suivantes: Tébessa, Khenchla, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Batna et Guelma.

Elles débuteront aujourd’hui dans l’après midi et prendront fin le soir.

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Ouyahia: « aucune pression n’est exercée sur le président Bouteflika pour briguer un nouveau mandat »

Tue, 08/07/2018 - 12:08

ALGER – Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a affirmé lundi que l’appel des partis membres de la majorité présidentielle lancé au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika en vue de briguer un nouveau mandat « n’est en aucun cas une pression sur lui ».

« Le parti soutient, avec fierté et détermination, le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour briguer un nouveau mandat » (Ouyahia)

« Le parti soutient, avec fierté et détermination, le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour briguer un nouveau mandat », a précisé M. Ouyahia lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le président du Tajamoue Amel el Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, soulignant qu' »il n’y a aucune pression exercée sur le président » à ce propos.

« Le nombre des partisans du 5ème mandat va s’accroitre durant les prochaines semaines », a indiqué M. Ouyahia, estimant que « la coordination existante entre le reste des partis membres de la majorité présidentielle, soit au parlement ou au gouvernement, a constitué une opportunité pour renouveler leur engagement commun à défendre l’appel à un 5ème mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika et à échanger les vues sur la conjoncture socioéconomique du pays ».

S’agissant de la réaction des partis membres de la majorité présidentielle suite à l’initiative « du consensus national » lancée par le président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), M. Ouyahia a estimé que cette initiative « a créé une dynamique sur la scène politique », soulignant que « le soutien des partis membres de la majorité présidentielle au président de la République avait été dévoilé par le SG du  parti du Front de libération nationale (FLN) depuis près de 5 mois », rappelant que le RND et le FLN « soutiennent le président depuis 20 ans ».

A une question sur la hausse des prix des viandes durant cette période d’été, M. Ouyahia a expliqué que cette hausse est due à la demande croissante », indiquant « qu’en dépit du contrôle adopté par les autorités publiques, ces prix sont soumis à l’offre et à la demande ».

A ce propos, il a exprimé son regret quant à l’impact de cette augmentation sur le pouvoir d’achat des citoyens, notamment chez les personnes à faible revenu.

Concernant les évènements survenus récemment à Ouargla et Sidi Bel-Abbès en signe de protestation contre l’organisation de concerts musicaux, M. Ouyahia a exprimé son « étonnement » quant à ce genre de comportement.

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Salim Jay au « Le Quotidien d’Oran »: « La littérature algérienne est beaucoup plus riche, beaucoup plus vaste et beaucoup plus surprenante que les idées reçues à son sujet »

Tue, 08/07/2018 - 12:02

Par Amine Bouali

Salim Jay est un écrivain et un critique littéraire franco-marocain renommé. Il est né en 1951 à Paris et a vécu à Rabat de 1957 à 1973.

Installé dans la capitale française depuis, il a publié une trentaine d’ouvrages dont le « Dictionnaire des écrivains marocains » en 2005, un livre de référence pour qui veut connaître la littérature du pays voisin. Son ouvrage « L’oiseau vit de sa plume » est une plongée dans le milieu littéraire parisien et « Tu ne traverseras pas le détroit », un texte puissant sur le drame des harragas. Comme journaliste, Salim Jay est connu notamment pour avoir réalisé une série d’entretiens avec le regretté écrivain Mohammed Dib, sur la radio France-Culture.

Actuellement, il anime une rubrique littéraire dans le magazine Qantara et écrit, depuis Paris, une chronique quotidienne qui paraît dans le quotidien casablancais Le Soir Échos. À l’occasion de la publication de son dernier livre « Le Dictionnaire des romanciers algériens », Salim Jay a bien voulu répondre aux questions du Quotidien d’Oran.

Le Quotidien d’Oran.: Salim Jay, vous venez de publier ce mois de mars 2018, chez l’éditeur casablancais La croisée des chemins, un «Dictionnaire des romanciers algériens» qui va ressortir, en octobre prochain, également à Paris.

Pour quelles raisons avez-vous entrepris un tel travail d’analyse et de compilation ? Rappelons que vous avez publié, en 2005, un «Dictionnaire des écrivains marocains», un ouvrage qui fait toujours référence.

Salim Jay : S’il y a compilation dans mon ouvrage, c’est seulement la reproduction d’une partie de mes propres articles consacrés à des écrivains algériens depuis plus de 40 ans, mais la part inédite est largement plus importante. Comme je le disais à Mohammed Dib, lors des entretiens qu’il m’accorda pour l’émission radiophonique de France-Culture «A voix nue», j’avais d’abord découvert son œuvre dans un manuel, durant ma scolarité. J’ai eu ensuite, adolescent, la chance que le metteur en scène marocain Farid Ben M’barek me donne à lire en revue «Mohammed prends ta valise» de Kateb Yacine. La chance a fait que je me suis trouvé en 1969 ou 1970, je ne sais plus, au Théâtre de l’Ouest parisien, observant comment Mohamed Boudia dirigeait des comédiens sur ce texte. Suprême hasard, la dernière fois que je vis Kateb Yacine, j’habitais dans le XIVe arrondissement de Paris, dans ma même rue que son ami sculpteur Bouhadef, et Kateb portait tant bien que mal une énorme valise. Je la lui pris des mains. C’est vous dire que ma relation à la littérature algérienne n’est pas seulement constituée de centaines d’heures de lecture. J’ai même eu la chance d’interviewer Mouloud Mammeri pour la radio marocaine mais ce dont je me souviens avec le plus d’émotion, c’est de m’être trouvé à la terrasse du Balima, à Rabat, et d’avoir conversé avec le poète Moufdi Zakaria dont j’ignorais alors qu’il était l’auteur des paroles de l’hymne national algérien.

C’est vous dire combien la chance a joué son rôle dans ma constante attention à la littérature algérienne ! Pour rédiger ce Dictionnaire, j’ai profité de mes écrits anciens mais j’ai surtout choisi de découvrir des romans d’auteurs perdus de vue ou dont les livres, plus récents, n’ont pas bénéficié de la notoriété qu’ils méritent pourtant, selon moi. Et c’est par dizaines que j’ai ainsi lu et commenté des écrivains doués et demeurés dans l’angle mort.

Q.O.: Votre compagnonnage avec la littérature algérienne est ancien. Quels seraient, selon-vous, les grandes «lignes de démarcation» qui marqueraient son évolution, depuis, disons, les premiers textes de Feraoun, Dib, Kateb, jusqu’aux jeunes romanciers des années 2000 ? Peut-on décrire cette littérature algérienne comme un univers homogène ou, au contraire, donne-t-elle l’image d’une sorte de magma en ébullition ?

S. J.: Un Dictionnaire ne se découpe pas par périodes mais égrène des patronymes dans l’ordre alphabétique. Cependant, il m’arrive de revenir sur certains auteurs dans d’autres entrées que celle qui leur est spécifiquement consacrée. Cela me permet d’indiquer l’influence de tel ou tel ou de comparer la manière que des écrivains ont de traiter des événements ou des situations qui les ont marqués. Ce qui m’a frappé en plongeant si longtemps dans cet océan de mots, c’est, contrairement aux idées reçues, la variété des tempéraments et des univers. Au sein d’une même œuvre, et l’exemple le plus admirable est celui de Mohammed Dib, il peut y avoir un renouvellement constant de l’inspiration. C’est également manifeste, entre autres, chez le romancier de langue arabe Waciny Laredj mais on pourrait citer tout aussi bien Habib Tengour qui écrit en français. Il y a tant de monde dans mon «Dictionnaire des romanciers algériens» que j’éprouve quelque scrupule à citer tel ou tel. Je suis particulièrement heureux d’avoir eu l’occasion de saluer l’œuvre de Myriam Ben et notamment sa longue nouvelle «L’enfant à la flûte» où elle se raconte jeune institutrice mêlée au combat de ses camarades maquisards. Je suis aussi heureux d’avoir pu évoquer longuement Rabah Belamri, Mourad Bourboune et aussi les textes de prose du poète Malek Alloula.

Mais je n’en finirais pas de citer les romanciers que je me réjouis d’avoir évoqués dans mon livre, en plus des noms qui viendront naturellement à l’esprit de chaque lecteur.

Q.O.: Dites-nous quelques mots sur la littérature algérienne d’aujourd’hui et les grands noms qui font sa renommée, les Kamel Daoud, Boualem Sansal, Waciny Laredj, Amin Zaoui…, etc.?

S.J.: Ce que vous appelez les grands noms d’aujourd’hui, ce sont les auteurs bénéficiant de la plus importante couverture médiatique, ce qui n’enlève rien à leur talent, bien sûr, mais je me suis aussi préoccupé de faire connaître des écrivains moins bien défendus dans la presse.

Qui connaît le merveilleux roman de Zadig Hamroune «Le pain de l’exil» ? Lit-on Bachir Mefti autant qu’il le mérite ? Et publiera-t-on un jour en Algérie l’étonnant roman d’Abdel Hafed Benotman «Eboueur sur échafaud» qui date de 2003 ?

Q.O.: Au cours de votre immersion dans la littérature algérienne, vous avez voulu, selon les mots de votre éditeur, «rendre justice à tant de nouvelles voix très originales». L’écriture de votre «Dictionnaire des romanciers algériens» a-t-elle été l’occasion de découvertes littéraires, de belles surprises de lecture?

S. J.: J’ai été particulièrement heureux de lire et de chercher à faire lire Aziz Chouaki, Ali Magoudi, Adlene Meddi, dont le dernier roman «1994» est évoqué seulement dans la réédition de mon Dictionnaire à paraître en octobre à Paris, huit mois après sa publication à Casablanca. J’ai aussi été très heureux de lire Mohamed Sari et de saluer «La Maquisarde» de Nora Hamdi ou encore les romans de Samira Sedira mais il y a tant d’œuvres qui m’ont requis…

Q.O.: Si vous deviez trouver une place, une «enseigne», M. Salim Jay, pour la jeune littérature algérienne sur la scène littéraire mondiale actuelle, quelle serait-elle ?

S. J.: La seule chose dont je sois sûr à propos de la littérature algérienne, c’est qu’elle est beaucoup plus riche, beaucoup plus vaste et beaucoup plus surprenante que les idées reçues à son sujet.

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Comment protéger les travailleurs dans une économie ouverte

Tue, 08/07/2018 - 11:54

Par Robert J. Shiller*

NEW HAVEN – Seulement 39% des Américains approuvent la décision de Donald Trump de taxer bien plus lourdement les importations, et 56% s’y opposent. C’est ce que rapporte un sondage Washington Post/Schar School publié le 11 juillet. L’opposition de la majorité des Américains sur ce sujet sensible est un élément positif, mais cela n’empêche pas Trump d’aller de l’avant, pensant sans doute que l’opinion publique approuvera ces taxes lorsqu’elles seront appliquées. On peut néanmoins se demander pourquoi 39% des Américains approuvent cette mesure. Depuis la Grande dépression, la Deuxième Guerre mondiale et l’Accord général de 1947 sur les tarifs douaniers et le commerce, les USA (tant l’Etat que la population) sont de farouches partisans du libre-échange.

Dans son livre de 1976, La richesse des nations, Adam Smith faisait une plaidoirie convaincante en faveur du libre-échange, par opposition aux distorsions commerciales qu’introduisent les taxes douanières. Le libre-échange permet à l’économie de prospérer, car dans ce cadre les biens et les services proviennent des pays qui sont les mieux à même de les produire ou de les dispenser. Les faits confirment ce point de vue. Deux économistes, Jeffrey Frankel et David Romer, ont montré que c’est le libre-échange qui génère la croissance, et non le contraire.

Dans ces conditions, pourquoi une partie non négligeable de l’opinion publique américaine approuve-t-elle la guerre commerciale que lancent les USA ? Cela tient sans doute à la précarisation de l’emploi qui accompagne le libre-échange, et au sentiment d’injustice ressenti par les perdants. La plupart des gens ne veulent pas de charité. Les électeurs américains se sont montrés favorables à l’idée de «rendre sa grandeur à l’Amérique», mais ils étaient réticents quant à la proposition d’Obama de «diffuser la richesse un peu partout».

En 1982, un politologue, John Ruggie, a défendu l’idée que le multilatéralisme de l’après-guerre et le libre-échange résultaient d’un compromis entre interventionnisme et libéralisme, le «libéralisme intégré». Un système multilatéral et des taxes douanières faibles sont acceptables sur le plan politique dans la mesure où l’Etat intervient pour stabiliser l’économie au profit des citoyens.

En 1998, un autre économiste, Dani Rodrik, a fourni des éléments en faveur de la thèse de Ruggie. A partir de données portant sur 125 pays différents, il a mis en évidence une corrélation positive entre le degré d’ouverture économique d’un pays et la part des dépenses publiques dans son PIB. Autrement dit, plus une économie est ouverte, plus la part du service public dans le pays est importante. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’Etat intervient beaucoup dans les pays les plus ouverts aux échanges commerciaux.

Les dépenses publiques dépassent largement le budget consacré aux indemnités-chomage qui existent dans beaucoup de pays ou au programme américain Trade Adjustment Assistance. Ce dernier permet aux travailleurs qui ont perdu leur emploi en raison du libre-échange de recevoir des indemnités en attendant de retrouver un travail. Obama voulait étendre cette aide qui a commencé avec une loi de 1962 (le Trade Expansion Act) en créant une assurance-salaire. Mais même cette modeste proposition n’a pas été adoptée.

Dans mon livre publié en 2003, The New Financial Order [Le nouvel ordre financier], je propose la création d’une assurance privée contre les pertes de salaire. Son coût dépendrait du métier et de la formation du souscripteur. Elle garantirait un minimum vital à long terme si nécessaire. Cela faciliterait la prise de risque sur le marché de l’emploi et favoriserait la croissance. Mais cette idée n’est pas appliquée.

Il serait difficile à l’Etat d’offrir ce type de garantie, car si elle protège contre les pertes d’emploi liées au libre-échange, cela passerait pour de la redistribution. C’est notamment le cas dans le contexte du libre-échange, car il s’inscrit dans le long terme. Une perte d’emploi dans la métallurgie aux USA en raison d’une fermeture d’usine peut sembler sans espoir. Il est difficile d’imaginer que l’Etat indemnise pendant des décennies les travailleurs licenciés.

Aujourd’hui, avec la mondialisation qui semble installée pour longtemps et les inégalités qui se creusent un peu partout, les gens se sentent de plus en plus en situation d’insécurité économique à long terme. Il faut trouver le moyen de les protéger contre les risques inhérents au marché mondial sans les placer dans une position humiliante.

Heureusement, le plus souvent, une redistribution en nature ne passe pas pour de la charité envers les déshérités. Quand l’Etat investit l’argent des contribuables dans l’éducation publique ou dans la santé, on ne considère généralement pas qu’il s’agit de redistribution, car tout le monde peut bénéficier des services financés de cette manière. En général la population accepte ce type de financement, car il semble patriotique. Dans la mesure où tout le monde peut bénéficier des écoles et des hôpitaux publics, l’opinion publique ne considèr pas la redistribution comme de la charité.

Autre solution, l’Etat pourrait encourager la souscription d’assurances privées contre les pertes de revenus en cas de perte d’emploi liée au commerce extérieur. Les compagnies d’assurances privées en concurrence entre elles et soumises à une réglementation appropriée feraient sans doute preuve de la créativité voulue pour gérer les risques que le libre-échange fait peser sur les travailleurs.

La guerre commerciale lancée par Trump est une tragédie internationale. Mais son issue pourrait être positive si nous prenons conscience des risques que le libre-échange fait courir à la population et si nous améliorons les mécanismes destinés à la protéger.

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz
Prix Nobel d’économie 2013 – enseigne l’économie à l’université de Yale aux USA. Il a écrit avec George Akerlof un livre intitulé Phishing for Phools: The Economics of Manipulation and Deception

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Mostaganem: Le poulet à 450 DA le kilo

Tue, 08/07/2018 - 11:30

Par Djamel Ayache

La viande ovine à 1.200 DA le kg et la bovine à 1.000 DA kg, le poulet n’est, désormais, plus le refuge du consommateur à faible revenu, puisque le kilo de viande blanche a atteint, ces derniers jours, dans la wilaya de Mostaganem, 450 DA, dans plusieurs points de vente, alors qu’il était cédé il y a 3 semaines à 300 DA le kg.

Des consommateurs surpris par la cherté du produit ont souligné ne plus acheter de poulet à ce prix, alors qu’il était considéré, auparavant, comme la viande du pauvre par excellence.

D’aucuns expliquent cette envolée des prix de la volaille, durant cet été, par la forte demande exercée sur ce produit, principalement, sur le littoral mostaganémois, avec notamment le flux important de visiteurs et aussi la forte consommation dans les hôtels, dans les campings et aussi les mariages.

Un ex-aviculteur de la localité de Bouguirat explique, quant à lui, cette flambée, par l’arrêt des élevages de poulet de chair, depuis le mois de juin dernier par les éleveurs ne disposant pas pour la plupart des bâtiments d’élevage répondant aux normes requises (ventilation, aération et autres) afin d’éviter d’enregistrer des pertes sèches dues à la chaleur, à l’intérieur des espaces d’élevage.

Un ex-cadre à l’ORAVIO atteste, quant à lui, que la filière volaille traverse une période de turbulence. L’augmentation du prix du poussin de 30% par rapport à l’année dernière, puisqu’il est cédé à 130 DA l’unité et aussi la flambée du prix de l’aliment de volaille o,t contraint des dizaines de petits éleveurs à abandonner carrément la profession, à défaut de moyens financiers, puisque une bande d’élevage de 4.000 poussins nécessite un investissement d’au moins 60 millions de centimes.

A noter que le poulet rôti est proposé ces jours-ci, à Mostaganem, entre 750 et 800 DA l’unité, une augmentation de 30%, par rapport au mois de juin dernier. Par ailleurs, et à l’approche de l’Aid El-Adha, la demande sur la viande blanche devrait, sensiblement, diminuer et le citoyen se tournera vers la viande rouge, ce qui fera que les prix connaîtront un fléchissement sensible, pendant au moins 15 jours.

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Mascara: Le nouveau Plan de circulation approuvé

Tue, 08/07/2018 - 11:29

Par Mohamed Belkecir

  Le Plan de circulation qui doit soulager la ville de Mascara de ses nombreuses contraintes, vient d’être achevé et approuvé par la wilaya. Il a été réalisé par le ‘Betur’, une filiale de l’entreprise du «Metro d’Alger».

Actuellement, il est pris en charge par les services de l’APC qui se sont lancés dans les travaux pour l’aménagement des tronçons routiers urbains, conformément à la conception du nouveau schéma. Dans la ville, il est remarqué des chantiers qui s’érigent, ici et là, pour prolonger ou diminuer de la longueur des voies, boucher les issues parasites, placer des plaques de signalisation et réglementer le stationnement; en somme, c’est toute la circulation qui est en voie de réorganisation surtout au centre-ville qui suffoque par les encombrements automobiles. Dans ce volet, un second parking sous-terrain, attenant au siège de la wilaya, vient d’ouvrir ses portes pour abriter quelque 300 véhicules.

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Tlemcen: La Sogerhwit sur de bons rails

Tue, 08/07/2018 - 11:27

Par Khaled Boumediene

La Société générale de travaux hydrauliques de Tlemcen (Sogerhwit) a été, récemment, retenue parmi un consortium d’entreprises de grande renommée, tels que Cosider, Tahraoui (Biskra), Chiali (Sidi Bel-Abbès) et Haddad (Alger), pour la réalisation des travaux d’un important projet hydraulique de transfert des eaux albiennes du champ de captage de la région de Béni-Ounif vers le chef-lieu de wilaya de Bechar.

Outre, cette percée dans le sud du pays qui la positionne, incontestablement, sur un socle solide et la place, aujourd’hui, au premier rang des entreprises de travaux hydrauliques, dans le pays, la Sogerhwit (Plus de 1.200 employés et 80 ingénieurs), a décroché, coup sur coup, d’importants marchés de travaux hydrauliques, dans les localités de Sétif, Mila, Tarf, Annaba, Alger, Naâma, Laghouat, Relizane, Méchéria, Ain Sefra, Mascara, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Boutelilis, Bou-Sfer et Tlemcen. Elle s’est vue confiée des travaux d’assainissement, des grands travaux d’adduction en eau potable (AEP), des projets de châteaux d’eau, des stations d’épuration et des stations de lagunage naturel, la rénovation des réseaux AEP, ainsi que d’autres travaux de génie civil, drainage, retenues collinaires et petits barrages.

L’entreprise réalise, aussi, des activités secondaires notamment, la production de divers agglomérés, la production du béton prêt à l’emploi, la fabrication des pièces de chaudronnerie et fabrication mécanique, les prestations de matériels de transport et engins de chantier. Les activités de production sont, essentiellement, développées pour les besoins propres de l’entreprise. Il faut dire, que la Sogerhwit, a échappé au spectre de la disparition et au vent de dissolution qui a soufflé sur de nombreuses entreprises de petite taille de la wilaya de Tlemcen (Socomet, Somewit, Sotrawit, Batiwit, Entrebatp, Siriwit, etc.). « Au début notre seul objectif était d’assurer la survie de l’entreprise, face aux secousses et bouleversements économiques qui nous menaçaient, à chaque stade et à tout moment. On avait de grandes difficultés et il fallait, donc, résister à la transformation radicale de notre environnement économique.

Ça n’a pas été facile, croyez-moi, car il fallait beaucoup de moyens humains, financiers, matériels et tout un ensemble de règles, règlements, méthodes efficaces et des structures pour le faire. Dieu merci, on a pu sauver l’entreprise grâce à la volonté et la mobilisation de tous les dirigeants, cadres, techniciens et employés, qui ont su relever ce défi, dans un contexte de mondialisation et de globalisation irréversible de l’économie et de la concurrence. Dès lors, un deuxième défi devait, nécessairement, être relevé, celui de : comment assurer la pérennité et rendre l’entreprise performante. Il fallait s’insérer, activement, dans le marché national et même concurrencer les entreprises publiques et privées. On oublie, souvent, qu’une bonne gestion, commence par une prise de conscience de tout le personnel, de l’importance de l’existence de l’entreprise, qui assure les salaires et promeut les employés et leurs familles.

Le problème essentiel qui devait être résolu est de trouver de nouvelles ressources, innover, embaucher du nouveau personnel compétent et créatif, entretenir ses réseaux et avant tout confier, voire déléguer, les ressources et les pouvoirs aux personnes les mieux placées, dans l’organisation de l’entreprise pour accomplir les missions attendues.

Il fallait également, entretenir des relations d’affaires avec la clientèle, la banque ou les fournisseurs, et mettre à niveau notre système d’information, de gestion, de production et de l’environnement des affaires.

De même, le développement de la ressource humaine et des valeurs éthiques, reste l’un des principaux moyens d’aller de l’avant, en vue d’assurer une économie productive, et améliorer notre performance et notre compétitivité sur le marché intérieur», a notamment affirmé, à notre journal, le président-directeur général de la Sogerhwit de Tlemcen, Ramdani Mohamed (Titulaire d’un master en management, mathématiques et en informatique, ingénieur d’Etat en informatique), et ce, en marge du 45ème anniversaire de la création de la Sogerhwit.

Par ailleurs, pour contrôler ses méthodes de travail et harmoniser ses pratiques et opérations, la Sogerhwit s’est lancée dans un vaste parcours de certification, en mettant en place un système de management de la qualité. Selon le responsable des ressources humaines, Abdelkader Debbal, et la responsable du management et qualité, Mme Touileb Houria, la Sogerhwit est certifiée à la norme ISO 9001, version 2008 et ISO 9001, version 2015. Selon eux, un audit est en cours par la Sarl ‘MOODY Algérie’ pour la mise en place d’une approche par risque, procédures claires et documents types.

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Sidi Bel-Abbès: Deux postes électriques en cours de réalisation

Tue, 08/07/2018 - 11:22

Par M. Delli

Par ces temps de grande canicule et une demande, sans cesse grandissante, en énergie électrique, Sonelgaz s’efforce de mettre tous les moyens humains et matériels pour lutter contre les coupures et les pannes imprévisibles sur son réseau électrique.

Dans un communiqué, rendu public par la SDC de Sidi Bel-Abbès, il est relaté que «des actions ont été entreprises, en matière d’investissement et d’entretien du réseau». On signale la mise en place «d’une organisation du personnel et une planification dans les interventions».

Ainsi a-t-on précisé « le programme d’investissement 2018, lancé par la direction de Sidi Bel-Abbès a permis de réaliser 29 projets, avec une consistance de réseau de 31 km et la création de 04 postes de distribution pour assurer et améliorer la qualité de service du réseau électrique, pour un montant financier de 100 millions de DA». Toujours dans le cadre de l’investissement et sur le long terme, la direction de Sonelgaz de Sidi Bel-Abbès a prévu, selon les termes du communiqué «la réalisation de nouvelles sources d’alimentation en énergie électrique dont 2 sont en cours de réalisation à savoir: le poste 60/30 kv Pack’ Belarbi et le poste 60/30 kv Pack ‘Benbadis’.

La SDC conclut son communiqué, en indiquant que « les usagers n’ont pas été privés d’électricité, en cette période de canicule », à l’exception de quelques coupures enregistrées en fin de semaine écoulée dans plusieurs quartiers de la ville.

Pour cela, dit-on le risque zéro n’existe pas puisqu’il s’agit de plusieurs facteurs techniques qui peuvent être à l’origine des pannes qu’il faudra réparer en un temps record.

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Cherté du mouton : Les prix dépassent d’au moins 15 000 DA ceux pratiqués dans les zones d’élevage d’ovins

Tue, 08/07/2018 - 11:22
Écrit par Bouzid Chalabi

En prévision de l’Aïd El Adha, le ministère du Commerce vient de finaliser les listes des commerçants qui assureront la permanence durant les jours fériés. Ils sont au total 500 800, dont 5 500, boulangers à être concernés par ce dispositif.

Ces listes, selon le président de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UNCAA), Hadj Tahar Boulanouar, vont être transmises à toutes les grandes communes du pays pour les diffuser sur la voie publique. Le but étant, d’après Boulanouar, de renseigner les consommateurs qui des détaillants et des boulangers seront ouverts dans leur parage pendant les jours de l’Aïd. Ce dernier, lors d’un point de presse, animé hier en son siège à Alger, en compagnie du chargé de la communication auprès de la Fédération nationale des éleveurs d’ovins, Bouzid Salmi, a fait remarquer, toujours à propos des permanences de l’Aïd, que «la diffusion des listes des permanences des commerces sur la voie publique est en soi une initiative louable, puisqu’elle va permettre de savoir où se trouvent les points de vente, notamment les boulangeries, les plus proche. Contrairement aux Aïds précédents où le consommateur devait se déplacer sans pour autant être sûr de s’approvisionner». Concernant la disponibilité des fruits et légumes avant l’Aïd et les jours d’après, le président de l’UNCAA n’est pas allé par quatre chemins. «Il faut s’attendre à une hausse des prix pour la simple raison qu’au niveau des marchés de gros de fruits et légumes l’activité va baisser, comme il est devenu d’usage à la veille de chaque Aïd», dira-t-il, précisant que «les collecteurs qui approvisionnent les marchés cessent toute activité les jours qui précèdent l’Aïd et ne la reprennent que bien plus tard. Un arrêt qui dégarnit les carrés des mandataires et du coup les prix augmentent».

Silence radio sur la mise en place de points de vente

De son côté, le porte-parole de la Fédération nationale des éleveurs d’ovins n’a pas caché, dès l’entame de son intervention, son étonnement sur le fait « qu’à deux semaines de la célébration de l’Aïd, et contrairement aux trois années précédentes, c’est le silence radio sur la mise en place de points de vente de béliers aux alentours des grands centre urbains. Nous espérons que le ministère de tutelle réagisse au plus vite car ces espaces sont d’un double intérêt. Primo seuls les vrais éleveurs sont autorisés à y prendre place et, partant, les acheteurs n’ont pas affaire à des vendeurs occasionnels. Deuxièmement, tous les béliers proposés à la vente ont fait l’objet d’une inspection vétérinaire». Toujours au sujet de l’intérêt de la mise en place de ces points de vente, Salmi a tenu à faire savoir que «de nombreux éleveurs souhaiteraient savoir au plus vite si des espaces de vente seront mis à leur disposition, car sur ces lieux, ils sont sûrs d’écouler un maximum de moutons. C’est d’autant plus primordial dans la mesure où cette année l’offre est très importante. Je peux même avancer qu’elle dépasse d’au moins 600 000 têtes de bélier celle de l’année dernière. A partir de cette donne, j’estime qu’il est urgent que les parties autorisées à ouvrir des points de ventes le fassent au plus vite». Interrogé sur la cherté des mérinos, Salmi a été catégorique dans sa réponse : «Je peux vous affirmer, aujourd’hui, qu’après avoir pris connaissance de visu suite à mes visites dans de nombreux points de vente clairsemés ici et là au niveau de la wilaya d’Alger, que les prix pratiqués dépassent d’au moins 15 000 DA ceux pratiqués dans les zones d’élevages d’ovins. Un écart de prix que j’ai aussi découvert sur les étals des bouchers de la capitale. Le gigot de bélier est affiché dans les zones pastorales autour des 800 DA alors qu’ici, le même quartier de viande est proposé à partir des 1 400 DA, soit presque le double. C’est à n’y rien comprendre.» Et de poursuivre dans ce sens : «Pour ceux qui insistent à dire que même au niveau des zones pastorales le mouton reste cher, je les invite à partager le quotidien des vrais éleveurs pendant quelques jours pour qu’ils réalisent que le coût de revient de l’élevage d’un mouton reste élevé, sans compter la pénibilité et les souffrances que subissent chaque jour les bergers. Des contraintes et parfois des risques qui justifient le prix du mouton en âge d’être proposé à la vente.» Et pour clore ce chapitre de la cherté du mouton, le chargé de la communication de la fédération a indiqué aux médias que «chez nos voisins tunisiens et marocains, le prix du mérinos tourne autour des 200 euros. A vous de déduire si notre mouton est vraiment cher ou pas». Enchaînant sur le même sujet, le président de l’UNCAA considère que les prix pourraient baisser pour peu que notre cheptel ovin augmente en nombre suffisant. «C’est à la portée du pays, compte tenu de l’immensité des terres pastorales dont il dispose, sans compter les hectares à défricher et qui pourraient abriter des zones d’élevage intensif», estime-t-il.

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Au revoir les championnats d’Afrique d’athlétisme au Nigeria, bonjour Alger 2020 : Bouraâda et Lahoulou qualifient l’Afrique à la Coupe intercontinentale 2018

Tue, 08/07/2018 - 10:53
Écrit par Saïd B

L’Algérie a remporté trois médailles dont deux en or grâce à Larbi Bouraâda (décathlon) et Abdelmalik Lahoulou (400 m haies) et une en bronze, œuvre de Mohamed-Yasser Tahar Triki, 3e dans le concours du triple saut,

à l’issue des championnats d’Afrique d’athlétisme qui viennent de prendre fin à Asaba (Nigeria) avec la consécration de l’Afrique du Sud.

Cette moisson de trois médailles seulement dont deux en or est vraiment maigre pour une discipline qui, jadis, constituait, une des fiertés du sport algérien.

D’ailleurs faut-il faire remarquer au passage qu’avec 14 athlètes engagés dans ces joutes, l’Algérie était absente dans plusieurs spécialités dont celles du 1500 m, le sprint, les 5 000, le 10 000 m et la hauteur, qui étaient pourvoyeuses de médailles pour notre pays.

Si les trois athlètes algériens médaillés seront primés comme vient de l’annoncer le Comité d’organisation de cette édition 2018 des championnats d’Afrique seniors d’athlétisme d’Asaba, au Nigeria, deux seulement seront présents à la Coupe intercontinentale à Ostrava les 8 et 9 septembre prochain. En effet, selon les règlements, les deux meilleurs athlètes de chaque épreuve représenteront l’Afrique à la Coupe intercontinentale à Ostrava en République Tchèque.

Ce qui veut dire que Larbi Bouraâda (décathlon) et Abdelmalik Lahoulou (400 m haies) représenteront donc l’Afrique et bien évidemment l’Algérie dans ces joutes en République tchèque qui réuniront quatre équipes continentales, à savoir l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et l’Asie-Océanie.

3 000 dollars de prime pour Lahoulou et Bouraâda et 1 000 dollars pour Triki

Le comité d’organisation de ces championnats d’Afrique a annoncé avoir décidé de primer les athlètes ayant remporté des médailles lors de cette compétition qui a pris fin dimanche à Asaba, au Nigeria.

Ainsi, une médaille d’or sera primée à 3 000 dollars, soit un peu plus de 1 500 000 francs CFA et une médaille d’argent à 2 000 dollars, environ un million CFA, contre 1 000 dollars, environ 500 000 francs CFA, pour une médaille de bronze.

En d’autres termes, les deux médaillés d’or algériens, Larbi Bouraâda (décathlon) et Abdelmalik Lahoulou (400 m haies) recevront 3 000 dollars de prime chacun. Quant à Mohamed-Yasser Tahar Triki, médaillé de bronze au triple saut, recevra une prime de 1 000 dollars. Le comité d’organisation a justifié cette décision d’octroyer des primes aux médaillés par la nécessité de «relever les standards» des compétitions africaines.

Par contre, la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) n’a pas avalisé la décision des organisateurs de primer les athlètes médaillés, arguant d’éviter d’instituer une pratique qui peut devenir un boulet pour les pays candidats à l’organisation des futures éditions des championnats d’Afrique seniors d’athlétisme. Durant cinq jours, les meilleurs athlètes africains de la discipline se sont affrontés à Asaba, capitale de l’État du Delta au Nigeria. Toutes les épreuves prévues au programme ont finalement eu lieu, malgré des débuts difficiles au Nigeria, organisateur de l’événement pour la deuxième fois depuis 1989. A la veille de la compétition, de nombreux compétiteurs ont en effet dû attendre de longues heures, même plusieurs jours pour certains, à l’aéroport de Lagos, faute de vols vers le lieu des championnats. Une situation qui a eu pour conséquence le report du début des épreuves, prévues mercredi matin, alors que neuf délégations n’avaient toujours pas rejoint Asaba. Et c’est l’Afrique du Sud qui a finalement plané sur ces championnats d’Afrique en terminant à la première place du classement général devant, respectivement le Nigeria et le Kenya.

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Planche à billets : Créer de la monnaie sans inflation, le défi de la Banque d’Algérie

Tue, 08/07/2018 - 10:48
Écrit par Hakim Ould Mohamed

Comment continuer à vivre par l’apport de la planche à billets en cash sans provoquer de tensions inflationnistes susceptibles de remettre en cause les scénarios initialement conçus par l’Exécutif ? Telle est le défi auquel est confrontée la Banque centrale à l’heure où la quiétude observée depuis quelques mois sur le marché pétrolier risque d’être perturbée par les tensions géopolitiques et les conflits commerciaux auxquels s’adonnent les principales puissances de la planète.

Après les chiffres alarmants contenus dans les situations mensuelles de la Banque d’Algérie, levant le voile sur des tirages de monnaie culminant à 3 585 milliards de dinars d’octobre 2017 à fin mars 2018, des observateurs pensent que le rythme avec lequel évolue le volume de monnaie créée ne sera d’aucune conséquence sur l’inflation.

D’autant plus que les besoins de financement de l’actuel exercice, les niveaux des déficits et de la dette interne plaident pour une nette hausse du montant des tirages par le moyen de la planche à billets. La Banque centrale le sait très bien. Elle garde la main appuyée sur certains leviers avec lesquels elle compte stériliser les quantités de billets créés si celles-ci venaient à se transformer en facteur d’inflation. La reprise des liquidités et la hausse des réserves obligatoires des banques en sont parmi les leviers. Ils sont déjà actionnés aux fins de limiter le volume des liquidités en circulation dans le circuit bancaire.

Le défi de stabilisation du niveau de la masse monétaire n’est pas si facile à relever à moyen terme, d’autant plus que le gouvernement semble décidé à faire de la planche à billets un instrument de financement sur le court et le moyen termes, en attendant qu’une éclaircie pointe à l’horizon du marché pétrolier. Les économistes n’ont pas manqué de mettre en garde quant à un usage prolongé de la planche à billets. De l’avis des experts du Fonds monétaire international (FMI), le financement monétaire des déficits budgétaires pourrait certes offrir un répit à l’économie à court terme, mais également faire peser des risques considérables sur les perspectives économiques de l’Algérie. Dans le dernier rapport de l’institution de Bretton Woods sur l’Algérie, publié le 16 juillet dernier, les experts de Washington encouragent les autorités à se tenir prêtes à durcir la politique monétaire si des tensions inflationnistes se manifestent.

Ils déconseillent le financement monétaire du déficit, «mais si celui-ci se poursuit», ils soulignent «la nécessité de mettre en place des mesures de sauvegarde pour en atténuer l’impact négatif, dont des limites temporelles et quantitatives», lit-on dans le dernier rapport du FMI sur l’Algérie. Ses experts n’ont pas manqué de saluer l’engagement de la Banque centrale à stériliser, le cas échéant, les liquidités apportées par le financement monétaire. Ils savent que l’effort de stérilisation mené par la Banque d’Algérie est pour le moins vital, à même de contenir l’inflation à des niveaux soutenables. Tout l’enjeu est là.

Et l’institution de Mohamed Laksaci sait qu’elle doit impérativement réussir son exercice afin d’éviter au pays les conséquences néfastes de la planche à billets. Une chose est sûre, le financement non conventionnel n’a pas profité jusqu’ici à la croissance, qui est restée molle au premier trimestre de l’année en cours (1,3%) malgré les budgets qui lui ont été alloués cette année. Quoi qu’il en soit, la planche à billets ne doit pas être une fin en soi, mais doit s’accompagner de réformes budgétaires et économiques.

Le gouvernement est condamné à prendre des mesures d’assainissement des finances publiques, d’amélioration de l’efficience et de la gestion des dépenses publiques, de diversification des ressources de revenus, de réforme des subventions, d’amélioration du climat des affaires… La Banque centrale a fait savoir qu’il était de son devoir de lutter contre d’éventuelles tensions inflationnistes que pourrait provoquer la planche à billets, mais qu’il était néanmoins indispensable de mener des réformes budgétaires.

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Categories: Afrique

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