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Updated: 4 days 10 hours ago

Guelma s’entiche des fast-foods

Fri, 08/24/2018 - 00:19

Les fast-foods prolifèrent à Guelma. Et les petits restos pour « casse-croute » sont maintenant rejoints par les grandes enseignes, Le Jasmin, Délice, Big Mac… l’offre de restauration rapide élaborée actuellement à Guelma, est très large, « on nous propose la meilleure qualité et plus de créativité», se réjouissent les riverains gourmets. C’est donc l’évolution des modes de consommation dans le secteur de la restauration, dans cette ancienne cité.
Après avoir conquis les lycéens, et les étudiants, ces fast-foods sont partis à la conquête des familles de toutes les couches sociales, et s’enfoncent partout. Par exemple, Le Jasmin, une structure d’environ 50 places s’intéresse essentiellement aux lycéennes et lycéens de Ben Mahmoud, Chaalal Messaoud et même aux collégiens du CEM Mohamed Abdou.
Ce nouveau resto compte une dizaine d’employés, tous jeunes universitaires. L’offre est suffisante, en termes de produits «phares», on cite les «tacos», les «mexicains» les «grecques»les «Merguez pain-maison»… « Nous allons à présent nous tourner vers la distribution à domicile », explique le gérant. Mais l’engouement pour la restauration rapide à Guelma n’a pas attendu l’arrivée de ces grandes enseignes.
Au boulevard Souidani Boudjemâa du centre-ville, les magasins «frère-Kahia» remplissent les estomacs des riverains depuis des années déjà. « Au début, nous faisions principalement des pizzas, des soufflés, la Mahdjouba… Mais maintenant, nous avons décidé d’élargir notre carte en proposant des sandwichs Chaouarma, viande hachée… Nous étions alors les premiers à proposer ces recettes », explique Mouloud un associé. Et d’ajouter « la matinée, la pizza et les Caldis au fromage et aux anchois ça marche, mais j’ai constaté ces dernières années que l’on me demandait des sandwichs. Maintenant, je trouve mon compte en servant en milieu d’après-midi des hamburgers vite faits et bien faits et qui ont du goût ». Comme au quartier « Route de Belkheir », qui compte cinq restaurants rapides (viande et grillades).
Ces commerces se sont multipliés à Guelma, et bien d’autres encore ont vu fleurir ce type de commerces ces dernières années. Et pour attirer sa clientèle, l’odeur alléchante du méchoui ne suffit pas toujours. « Il faut parfois faire preuve d’improvisation, et renouveler en permanence dans les recettes proposées afin d’éviter l’effet de mode » estiment les adeptes de ce créneau. « Notre clientèle devient de plus en plus familiale. Mais certains, qui veulent manger à la maison, prennent à emporter. Mais le méchoui est succulent sur place, juste après sa cuisson, ce qu’on explique à chaque fois aux clients », déclare le patron d’une « Chouwaya » de la route de Belkheir. « A Guelma, c’est très compliqué de trouver des terrasses le soir, surtout en cette période de canicule », expliquent les habitués de ces restos, en reconnaissant tout de même qu’ils sont accueillis à bras ouverts.
Globalement, les repas rapides hors domicile prennent le pas sur la restauration traditionnelle « service à table », qui a subi une perte considérable selon les spécialistes, contrairement à la restauration rapide qui « se porte aujourd’hui à merveille », révèle la même source.
Noureddine Guergour

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Jijel : Virée au front de mer de Kotama

Fri, 08/24/2018 - 00:13

En ce mois d’août, le front de mer Kotama, dans la ville de Jijel, connaît une ambiance animée dès la tombée de la nuit.

Une simple virée dans cette partie de la ville nous renseigne sur le grand flux d’estivants, essentiellement des familles qui se dirigent vers cet endroit pour profiter de la brise charriée par la mer. Une dizaine de chapiteaux sont dressés tout le long de ce front de mer par des jeunes vendant des produits artisanaux et autres objets décoratifs.
Ce coin longeant la plage de Casino est pris d’assaut quotidiennement par une nuée de visiteurs à la tombée de la nuit.
Jouxtant ces chapiteaux, des villas dont les propriétaires ont transformé le rez-de-chaussé en restaurants et pizzerias avec terrasse pour rentabiliser leurs biens en ces temps où l’argent. De nombreux habitants de ce quartier ont tiré profit de la cession des biens vacants au début des années 1980 au prix symbolique. On doit faire tout une gymnastique pour se frayer un chemin au milieu de la foule déambulant le long de ce front de mer composée essentiellement de familles estivantes à la recherche de fraîcheur et de détente.
La nouveauté de cette saison estivale est que les services de la commune ont réglementé les parkings dans cette partie de la ville. Cependant, certains estivants ont déploré le prix exorbitant de droit de stationnement qui est de 100 da.
Lors de notre passage dans ces lieux,  nous avons été désagréablement surpris par l’insalubrité des lieux : des bouteilles de tous genres et des sachets d’ordures éventrées jonchant le sol à chaque coin de cette partie de la ville dégageant des odeurs nauséabondes. Un peu plus loin en allant vers l’hôtel Kotama, du nom de la tribu berbère dont est issue la population de la région de Jijel, on trouve des jeunes marchands ambulants qui vendent du thé, des beignets et des jouets pour enfants.
Un fait intrigant : prendre une douche coûte 100 DA. Imaginez une famille composée de cinq personnes. Il y a lieu de souligner que de l’avis de nombreux estivants interrogés par nos soins concernant les services, ceux-ci demeurent en deçà de leurs attentes.
Pour ce qui est des prix, ils affirment qu’ils demeurent abordables contrairement aux années précédentes. Par exemple, une bouteille d’eau minérale coûte entre 40 et 50 DA dans les kiosques. Certains gérants de buvette et fast- food dressent des tables et des chaises à même le sable en vue d’offrir plus de plaisir aux clients, essentiellement des familles venues des quatre coins du pays, nous a confié Omar, serveur dans une buvette.
A proximité de la plage, on trouve toutes sortes de jeux pour enfants appartenant à un opérateur privé connu sur la place locale. Et les prix des billets demeurent à la portée des bourses moyennes.
Sur le sable, on croise des jeunes vendeurs à la sauvette dont certains sont des étudiants qui profitent de l’été pour se faire un peu d’argent. Ils dressent des étals de fortune pour vendre thé, beignets, mahdjebs dans des conditions d’hygiène qui laissent à désirer. La location chez l’habitant dans ce quartier très prisé reste chère vu sa proximité de cette splendide plage.
«J’ai loué un étage de villa à 9 000 DA la nuitée à un Algérois», nous a confié un gérant d’une agence immobilière sous couvert de l’anonymat.
La veillée nocturne sur le front de mer Kotama (ex-Casino du nom de l’hôtel durant l’époque coloniale) se poursuit jusqu’à une heure tardive de la nuit avec le va-et-vient incessant de estivants à la recherche d’un peu de fraîcheur et de farniente dans une ville hantée par le silence de la nuit et ses confessions intimes et tournée vers la mer.
Bouhali Mohammed-Cherif

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Categories: Afrique

Cherchell, 20 siècles après Juba : un constat amer !

Fri, 08/24/2018 - 00:09

Il y a quelques années, lorsque j’étais en poste à Damas en tant qu’ambassadeur d’Algérie, mes amis syriens, en mission de travail dans notre pays, m’ont fait part à leur retour de leur grande déception après avoir visité Cherchell, sur ma recommandation… une ville d’Histoire qu’ils souhaitaient découvrir parée de ses plus beaux atours. Inutile de dire qu’à mon tour, j’en étais déçu et plus que confus  en recevant cette volée de bois vert…  qui m’a été distribuée et enveloppée dans le style le plus alambiqué de la langue du Levant.
Ma réaction, de retour dans mon pays, était d’écrire un livre sur ma ville natale, pour dire à ceux qui y vivent aujourd’hui — notamment les jeunes —avec cet esprit de «relativité», en se complaisant dans le vide psychologique, ce qu’était notre cité millénaire dans son histoire, sa culture, ses sciences et ses meilleures traditions, tout au long des siècles.
Mes amis syriens avaient raison de faire ce constat amer, eux qui ont véhiculé une grande civilisation et savent comment aimer et sauvegarder leur patrimoine historique et culturel, contrairement à nous qui, dans la tristesse qu’engendrent la plupart de nos villes, notamment les plus anciennes et les plus illustres dans le passé de notre pays, nous nous identifions volontiers à la désuétude qui les entourent en la considérant comme naturelle ou, mieux encore, en ne la sentant même pas. Ainsi, nous nous comportons comme ceux dont disait Baudelaire, dans Le goût du néant : «La vie n’a pas de but qui puisse la justifier, aucune espérance n’est possible, la seule attitude légitime est l’abandon à l’inertie…»
Cependant, après d’autres attaques de mes amis d’ici, également déçus par l’état de délabrement qui persiste et dans lequel se trouve aujourd’hui Cherchell, je me suis prescrit ce devoir de rappeler à tous certaines de mes réflexions concernant ce climat qui nous est imposé par notre inconscience, tout en les instruisant sur l’ancestralité de ma ville natale, qui s’érigeait, autrefois, comme une perle dans la Méditerranée. Ainsi, mon intervention, cette fois-ci, sur ce sujet précisément, comme ma précédente, publiée le 8 janvier 2013, sous le titre : «Cherchell, une ville convertie à la laideur» et qui n’a pas été appréciée par les autorités locales, procède du sentiment de rappeler constamment cette nécessité de se ressaisir, de prendre le taureau par les cornes et aller vers des mesures drastiques pour redonner le véritable visage à celle qui fut une brillante capitale dans l’Antiquité. De ce fait, j’adhère pleinement à la déception de mes amis qui la visitent souvent et qui, comme nous, les enfants de la cité, sont affligés par son état d’abandon. Nous comprenons même leur pesante exaspération de découvrir une ville subissant pleinement sa péremption, pour ne pas dire traînant péniblement ses dégradations. Ma présente contribution se veut non pas une attaque contre les représentants de l’Etat et les élus locaux, même si la plupart ont failli dans leur devoir de préserver notre passé et exhausser ses acquis et les développer, mais un voyage dans les profondeurs de l’Histoire qui nous transporte de l’Antiquité au présent avec l’intensité d’une course avec le temps. Et c’est là où je dis à ceux qui sont aussi déçus que nous-mêmes, ses enfants, au regard des dégâts causés par les hommes, par leur défaillance et leur indifférence, voilà ce qu’était notre cité dans l’Histoire, voilà ce qu’était Cherchell quand nous vivions pleinement et jalousement notre urbanité avec notre culture que dominaient les valeurs en matière de mœurs et de traditions.
Avant d’introduire ma réflexion sur cet important dossier, permettez-moi de vous recommander ma Trilogie : «La glorieuse épopée de nos ancêtres» où vous trouverez toutes les informations, celles du passé et du présent, en une monographie complète, sur «Iol-Caesarea-Cherchell» qui paraîtra d’ici peu.
Mais avant cette nécessaire parution, laissez-moi faire une rétrospective sur ma cité — pas celle des 245 ou 182 logements et demi, comme s’il n’y a pas de gens illustres pour honorer leurs débaptisations. Et là, mon esprit s’évade en ces moments chargés d’évocation et se mue en machine à remonter le temps. Au loin, les siècles se succèdent et l’Histoire déroule son fil, comme un écheveau à démêler.
Dans ma cité antique vivait, un certain temps, une population qui ne cessait de se réclamer de nobles origines mais aussi de traditions urbaines raffinées, propres et particulières aux autochtones, issues principalement de l’antique Berbérie, des proscrits de l’Andalousie et, pour une minorité non négligeable — d’implantation plus récente — de la puissante dynastie des Ottomans.
Oui, mon esprit me guide à travers les âges et, en remontant le temps tel un mouvement de balancier, mes aïeux m’interpellent pour me dire : «Regarde autour de toi. Comme un livre ouvert, tu as là, en face, tant d’Histoire et d’histoires !» De là, je comprends que d’illustres personnages ont fait la gloire et la réputation de cette cité, et leur royaume dont elle était la capitale, rapporté au contexte de l’époque, était une puissance dans le «concert des nations», pour utiliser le langage moderne. Ainsi, on ne peut occulter notre passé et ne pas remémorer nos ancêtres au temps des rois numides, Juba II architecte, homme de lettres et de sciences, son fils Ptolémée, enfant de Cherchell, le dernier roi de Maurétanie, Amokrane ou Macrin, également enfant de Cherchell — de son nom latinisé «Marcus Opellius Severus Macrinus Augustus» — qui fut empereur de Rome en 217, Priscianus Caesariensis ou Priscien, célèbre grammairien, né à Césarée (Cherchell) qui enseignait à Rome et à Constantinople et dont la scolastique a émerveillé le Moyen Age, et bien d’autres savants qui nourrissaient un véritable intérêt pour la littérature et la culture punique et gréco-romaine. Parmi eux, l’évêque Eméritus, un pur «produit du terroir» né à Caesarea (Cherchell) vers 350, fervent chef donatiste, qui fut un exemple concret de compétence, d’engagement et de rectitude. N’a-t-il pas obligé saint Augustin à venir, plus d’une fois, dans cette imposante capitale, pour discuter de ce qu’il souhaitait être des solutions pendant la résistance des circoncellions, nos combattants berbères du droit et de la liberté, qui ont renversé la situation entre maîtres et esclaves ?
Une époque riche en vie spirituelle, culturelle et artistique, qui ne peut qu’engendrer des chefs-d’œuvre de création. Alors, je ne m’étonne pas qu’elle ait pu enfanter ou adopter, des siècles après, de célèbres combattants, de grands érudits, d’illustres politiciens et hommes de culture. Ceux-là me viennent à l’esprit, un à un, me comblant de fierté et de bonheur. J’ai nommé le saint et éminent savant Sidi-Braham El Ghobrini, docteur en théologie et brillant disciple du cheikh El Bekri de l’université d’El Azhar, l’intrépide combattant Malek El Berkani, fougueux révolutionnaire dans toute la région des Béni-Menaceur jusqu’à Cherchell et au-delà, et son parent Mohamed Ibn Aïssa El Berkani, calife de l’Émir Abdelkader pour la région du Titteri, le docteur Mohamed Ibn Lerbey (ou Benlarbey), premier médecin algérien pendant la colonisation, fervent patriote et militant de la cause nationale, l’ami du non moins illustre Victor Hugo, qui l’a honoré de sa présence à la Sorbonne, le 16 juillet 1884, pour la soutenance de sa thèse de doctorat en médecine. Bien plus tard, ce chapitre des gloires, nous révélera Ahmed Benhamouda, professeur agrégé d’arabe, spécialiste en grammaire et en astronomie, auteur de plusieurs ouvrages en ces matières, comme il nous révélera la grande écrivaine Assia Djebar, que disons-nous la célébrissime…
Comment ne pouvait-elle pas connaître tout cet éclat quand sa destinée se trouvait, il y a plus de 20 siècles, aux mains de Juba II, monarque qui s’adonnait aux travaux scientifiques qui lui conféraient une réputation dans tout le bassin méditerranéen et même au-delà ? Ne possédait-il pas à Caesarea-Cherchell une bibliothèque qu’il a héritée de son grand-père le roi Hiempsal II et qui était aussi riche que celle d’Alexandrie ? N’a-t-il pas érigé, en l’honneur de la science, une université, la plus ancienne au monde ? Ne disait-on pas de lui : «Juba II, dit Pline l’Ancien, fut encore plus célèbre par ses doctes travaux que par son règne» ? N’est-ce pas dans la réflexion, avec sagesse et une grande diplomatie qu’il mena durant des années les destinées de son royaume ?
Enfin, pour nous résumer autant que possible, regagnons un autre passé, récent, celui-ci, qui nous livre quelques belles aventures, dans l’éclat des traditions et des mœurs locales qui, malheureusement, ont disparu des écrans radar de cette course effrénée à l’oubli. Et pourtant, elles étaient là, dans l’atmosphère d’un passé «pas tellement lointain», enserrées par les sentiments forts. Elles étaient là, dans la prairie des souvenirs pour nous donner l’occasion, encore une fois, de revisiter jadis  et retrouver cette magnifique cité millénaire aux traditions tout autant superbes que variées. Oui, de belles traditions qui restent vivaces dans l’esprit des citadins de Cherchell. La cérémonie du «bain du marié», après celle de la mariée, deux cérémonies fortes en couleurs, se pratiquaient, il y a des années avec autant de charme que d’émotion.
Ce sont de très anciennes traditions cherchelloises.
Ainsi, le marié, entouré de ses amis, occupait le hammam pendant un moment et, après ses ablutions – on ne peut les appeler autrement –, tout le groupe, précédé de la fameuse zorna, prenait la route de la maison conjugale, sous les airs de «El madad, el madad, el madad ya Rassoul Allah», une évocation qui nous vient de si loin, du temps du grand poète soufi Jalal Eddine Er-Roumi en implorant l’aide et l’assistance du Prophète que le salut soit sur lui.
Restons dans les fêtes nuptiales et évoquons ce charme du cérémonial de la «mariée de Sidi Maâmar», un décor qui sort d’une autre époque pour accueillir la célébration du mariage selon les préceptes de ce saint homme. Ainsi, la mariée se présente au domicile conjugal dans une tenue très humble à l’image de la tradition soufie. Les pieds nus, habillée d’un burnous, la tête enserrée d’un foulard rouge qui maintient deux bougies allumées de chaque côté du front, peignes et miroirs accrochés aux épaules, elle arrive ainsi dans son nouveau foyer. La mariée, sur une jument dûment préparée, sort de son domicile bien après minuit… plusieurs familles la font sortir peu avant la prière du fedjr, c’est-à-dire aux environs de quatre heures du matin pour rejoindre le domicile conjugal, en un cortège qui s’élance à travers les rues et ruelles de la ville sous le son du bendir, du derbouka et du tambourin.
Maintenant, pour ce qui est de la «mnâra», il s’agit là d’une cérémonie dont Cherchell peut se targuer d’être la seule dans le pays à la célébrer, chaque année, pendant le Mawlid Ennabaoui. Notre célèbre «mnâra» existait depuis des lustres, mais elle a disparu, on ne sait pour quelle raison, de notre paysage culturel. Les gens de la cité étaient passionnément attachés à cette procession derrière la superbe «lanterne», qui est le symbole de l’illumination des esprits par l’avènement de l’Envoyé de Dieu, le Prophète Mohamed que le Salut soit sur lui.
Il y avait aussi une autre procession, celle de Sidi Ali El Ferki, un saint, enterré dans l’îlot Joinville, au port de Cherchell.
Les marins pêcheurs suivaient cette procession, qui parcourait les rues de la ville, précédée d’un bœuf joliment auréolé de foulards, de rubans et de fleurs, généralement des colliers de beau jasmin de la cité. Elle se terminait au port, devant le sanctuaire du saint homme pour remercier Dieu, en signe de reconnaissance pour toute la mansuétude qu’il leur a prodiguée pendant l’année – leur métier étant toujours difficile – et l’implorer pour les préserver des dangers de la mer.
Egalement deux autres belles coutumes ont complètement disparu du décor — j’allais dire de ce paysage traditionnel de Cherchell — mais non de l’esprit des gens de ma génération. Il y a la procession de la sécheresse que l’on appelait chez nous, dans la pure sémantique locale, «Boughendja». Là, les jeunes filles confectionnaient une marionnette, en maquillant une louche d’où le mot berbère «aghoundjey», et passaient de maison en maison, chantant «Boughendja, boughendja, ya rabi aâtina chta» (mon Dieu, donnez-nous de la pluie).
L’autre coutume, non moins célèbre, qui est une tradition commune à certains pays arabes, où la culture s’est avantageusement et joliment incrustée, a aussi disparu de notre paysage. Il s’agit de cet homme, à la voix qui portait, qui passait à travers les quartiers pour réveiller les gens pour le s’hor ou pour annoncer l’Aïd, la veille de sa célébration.
Enfin, pour nous résumer seulement — parce qu’il en reste beaucoup — il y avait la «sortie printanière de Sidi-Yahia», qui est une autre tradition qui s’est éteinte comme plusieurs, malheureusement. Ainsi, au-delà du vivre-ensemble, dans le partage et la convivialité, les familles de Cherchell profitaient du loisir sain dans ce coin paradisiaque, un agréable milieu champêtre, et permettaient à leurs jeunes nubiles de tenir leur rôle dans le jeu merveilleux et «les hasards heureux de l’escarpolette».Voici notre Histoire, de la riche chronologie des rois Juba jusqu’à la période contemporaine ! La voici, celle qui nous rattrape et nous implore de lutter contre l’oubli, le laisser-aller et la froideur qui murent l’antique Iol-Caesarea qui agonise.
Avec toute cette charge et ses potentialités anciennes et présentes, avec ses traditions ancestrales et sa culture aux élans de création… ne mérite-elle pas plus d’attention et de considération ? N’est-ce pas criminel ce qui lui arrive, notamment l’indifférence et le délaissement de ses habitants et de ses responsables, de même que leur capitulation face au progrès ? Pouvons-nous imaginer Rome, Athènes, ou Le Caire sous les affres de l’abandon, du délabrement et de la saleté, ces trois capitales qui louent et glorifient leur passé en permanence ? Quelle insulte à l’Histoire ! Quelle injure à nos ancêtres ! Oui, ces deux mots ne sont pas de trop si l’on revient à 1962, où d’ardents analphabètes se sont précipités – pour ce qui est de notre ville – pour arracher les plaques de rue, qui affichaient des noms célèbres, des noms de nos ancêtres les Berbères, dont j’ai déjà cité les qualités et les exploits, les Juba, Ptolémée, Cléopâtre Sélénée, Macrin et Priscien.
Est-ce parce que ceux-là évoquent, de par leurs noms seulement, les mécréants «d’El Djahiliya», selon la vision étriquée des nouveaux chefs d’alors ? Il y a beaucoup de cela, mais il y a aussi l’analphabétisme politique car, plus tard, dans les années 1980, deux grands personnages connus à travers le monde, que la JFLN de Cherchell avait honorés, à l’occasion du 24 Avril, Journée internationale de la jeunesse contre l’impérialisme, le colonialisme, le néocolonialisme, le sionisme, le racisme et l’apartheid, ont eu le même sort que le roi Juba et les autres. Il s’agit de Menhel Chadid, l’officier palestinien, ayant fait ses études à l’Académie militaire de Cherchell et tombé au champ d’honneur en Palestine et du jeune Nguyen Van Troï, héros national de la République démocratique du Viêtnam, condamné et exécuté par les forces américaines. Ces deux héros de la lutte anti-impérialiste ont disparu des frontons, l’un de l’avenue, l’autre de la rue qui les portaient honorablement à Cherchell, sans aucune explication… !
Ah, cette déprédation qui ne veut pas quitter la Cité des Grands par la faute des petits !  En effet, Cherchell qui était un livre d’Histoire n’est, depuis longtemps, qu’une ville délaissée, soumise aux affres de la démission. Et, ce qui est dramatique, c’est le sempiternel dédain quant à la préservation et la revalorisation de notre patrimoine matériel et immatériel. Tout cela parce que la suffisance prétentieuse et l’ignorance prennent le dessus sur toutes les tentatives de bonne volonté —si elles existent — négligeant royalement l’héritage des ancêtres qui ont été les principaux artisans en l’imprégnant de la marque des civilisations les plus diverses.
En attendant le réveil, je ne peux que vous présenter ce constat amer, plus de 20 siècles après Juba II.
K. B.

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Secteur de la pêche et de l’aquaculture : Encourager les jeunes à se lancer dans ces créneaux

Fri, 08/24/2018 - 00:07

Pourvoyeur d’emploi, le secteur de la pêche et des ressources halieutiques à Mostaganem contribue à la sécurité alimentaire et participe efficacement à la vie économique de la wilaya avec une façade de 126 km de côtes.
La mise en pratique du système d’accompagnement à l’investissement par le biais des dispositifs de soutien de l’Etat dans les différentes filières de la pêche et de l’aquaculture est en exergue dans la wilaya de Mostaganem.  Dans ce contexte, une centaine de jeunes  de la promotion 2018 sortant de l’institut de la pêche de Mostaganem  peuvent à la faveur de ce système bénéficier entre autres de l’encouragement de crédit de financement et des avantages fiscaux.
Ainsi une nouvelle approche est préconisée pour les jeunes par l’injection de petits métiers pour augmenter la production de poissons.
Même les professionnels peuvent prétendre aux investissements dans ces créneaux et ce, grâce à l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), de la Caisse d’assurance chômage (Cnac), de l’Agence nationale de gestion du micro crédit (Angem) et enfin le Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture.
S’agissant des programmes à long terme de développement pour les prochaines années jusqu’à l’horizon 2020, un plan d’action est élaboré et prévoit  la réalisation de plusieurs projets d’investissement dans l’élevage de poissons, la construction d’embarcations, la maintenance et le conditionnement des produits de la mer.
A. Bensadok

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Investissements en Afrique : L’Allemagne se détourne de l’Algérie

Fri, 08/24/2018 - 00:04

Ce n’est sans doute pas le pays qui fait le plus de bruit lorsqu’est évoqué l’investissement étranger en Algérie, mais l’Allemagne n’en constitue pas moins un des partenaires les plus viables… jusqu’à nouvel ordre. Et ce nouvel ordre est apparemment en train d’arriver.
L’Algérie, du point de vue des investissements directs étrangers (IDE), est loin de constituer une destination privilégiée des investisseurs internationaux, comme il ressort des chiffres du World Investment Report de la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (Cnuced) rendu public il y a un peu plus de deux mois. Si l’on doit se fier à une information relayée vendredi dernier par l’agence d’information économique africaine Ecofin, un partenaire risque de réduire sa présence en Algérie dans les mois et les années à venir. Il est fait état, en effet, d’un changement de cap de la politique économique africaine de l’Allemagne.
Une nouvelle orientation qui s’annonce au détriment de certains pays qui constituaient le point de chute des entreprises allemandes en Afrique. Tel que le rappelle le document de l’agence Ecofin, le pays d’Angela Merkel, jusqu’à il y a à peine deux ans, ne s’est particulièrement intéressé qu’à trois pays en Afrique. En effet, sur les 10 milliards de dollars d’investissements allemands sur le continent, chaque année, 89% se concentraient dans trois pays : l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie.
En parallèle, depuis environ trois ans maintenant, ils sont près d’un million de réfugiés à avoir débarqué en Allemagne et instaurer ainsi un débat qui, entre autres, a convaincu la chancelière de stimuler les économies africaines car plus il y a d’opportunités d’emplois sur le continent, moins les Africains auront envie de s’exiler.
Il ne faudrait pas croire que les Allemands aient un soudain accès de philanthropie parce que, comme le souligne la publication de l’Agence africaine d’information économique, cette nouvelle orientation économique qui se dessine est due également, et dans une plus grande mesure, au fait que le premier exportateur européen cherche à rattraper son retard en matière de coopération économique avec l’Afrique par rapport à la Chine, aux Etats-Unis, à la France, à la Grande-Bretagne, et même à certains pays émergents comme l’Inde, le Brésil et la Corée du Sud, d’autant plus que le continent affiche un taux de croissance de 5% par an depuis une quinzaine d’années et que sa classe moyenne représente désormais un marché de plus de 300 millions de consommateurs potentiels.
Des raisons purement économiques donc, étayées par les propos de l’économiste tchadien Antoine Doudjidingao, cité par l’agence Ecofin, qui constatait que «la tournée effectuée par la chancelière allemande en Afrique, en octobre 2016, a permis aux délégations qui l’accompagnaient de constater, d’une part, le retard qu’accuse leur pays en Afrique, en matière d’investissements, et d’autre part, de remarquer l’expansion des investissements et échanges économiques de certaines puissances comme la Chine, l’Inde, la France ou encore la Grande-Bretagne avec le continent».
Il faut dire que ce changement de cap des Allemands se dessinait depuis deux ans déjà, lorsque leur présence s’est étendue au-delà de l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie avec l’ouverture par l’Association des chambres de l’industrie et du commerce allemandes (DIHK) de représentations en Tanzanie et au Kenya pour connecter des entreprises comme Siemens, BASF, Bayer et BMW avec l’Afrique. Puis, affirme l’agence Ecofin, Berlin a pour intention de conclure avec les pays d’Afrique du Nord et du Sahel des accords similaires à celui qu’elle a signé en 2016 avec la Turquie, en vertu duquel Ankara a accepté le retour sur son territoire des migrants arrivés en Grèce, en contrepartie d’une aide financière de 6 milliards d’euros.
Des intentions qui rappellent évidemment la proposition de l’Union européenne faite aux pays de la rive sud, Algérie comprise, de servir de «réceptacle» aux milliers de candidats à la migration vers le Vieux Continent, contre des millions d’euros sonnants et trébuchants.
Azedine Maktour

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Jadis, rendez-vous des cinéphiles : L’ancien “Français”, n’est plus qu’une loque urbaine

Thu, 08/23/2018 - 23:46

La salle de cinéma dépérit à la grande joie  de la secte d’ennemis du beau. Pis encore, l’indifférence de l’autorité a poussé le “Ouarsenis” à s’effacer de l’éphéméride des sorties nocturnes de la capitale.

L’enseigne de la salle de cinéma “Ouarsenis” n’éclaire plus l’agenda de loisirs et de l’animation que le cinéphile est en droit d’attendre de ses élus locaux, en l’occurrence ceux de l’exécutif municipal de Sidi-M’hamed, qui n’ont, malheureusement, ni l’âme d’un marchand de rêves ni l’esprit d’un intermittent du spectacle ! Élimée donc jusqu’aux extrémités des tentures de son écran, l’ancien “Le Français” n’a plus que son porte-enseigne éborgnée qui virevolte au vent comme dans une séquence d’une ville fantôme extraite d’un film western italien dans le genre “spaghetti”. Jeté ainsi en pâture aux chiens et chats errants du souk Rédha-Houhou (ex-Clauzel), “Le Français” dépérit à la grande joie de la secte d’ennemis du beau. Pis encore, l’indifférence de l’autorité a poussé le “Ouarsenis” à s’effacer de l’éphéméride des sorties nocturnes de la capitale. Et depuis, le “Ouarsenis” pleure ainsi, la perte de son statut d’une ancienne annexe de la Cinémathèque d’Alger qu’il était jusqu’à la fin des années 1980, soit en l’an de disgrâce de la décennie noire. Situé sur l’artère Khelifa-Boukhalfa, l’air du “Ouarsenis” s’en trouve gâté, eu égard à l’amas d’ordures ainsi qu’aux restes de beuverie  qui empestent  le hall, où de malheureux SDF trouvent gîte et couvert à l’entrée de ce fleuron du 7e art. Tant de hideuses images d’insalubrité, que cela s’en ressent sur sa façade noircie et poussiéreuse qu’il est pour ainsi dire ardu de redorer à l’identique, notamment quant à la duplication à l’état initial de ses frises et de ses figurines artistiquement sculptées à son fronton. Pour l’histoire, le “Ouarsenis” allait bénéficier d’une seconde opération de rénovation, depuis la première mise en valeur remontant à l’an 1989, lorsqu’il fut versé au patrimoine de la Cinémathèque d’Alger : “Il y eut une convention établie entre une mandature de l’APC de Sidi-M’hamed et la cinémathèque d’Alger, dûment approuvée par le ministère de la Culture. Seulement, la Cinémathèque d’Alger n’a pas honoré ses engagements en matière de maintenance et de redevances de loyers” dixit l’ancien P/APC Mokhtar Bourouina en 2006. Certes, il était convenu ensuite de la levée du voile de l’inculture sur l’écran… noir du “Ouarsenis” qu’avait décidé l’exécutif municipal de Sidi-M’hamed à la faveur d’une résolution votée  par voie de suffrage et en séance plénière durant l’exercice 2015. À ce titre, il y a eu même “la consultation d’opérateurs et l’évaluation des offres techniques et financières, qui avaient abouti au choix de l’entreprise de réalisation”, a-t-on su du secrétaire général M. Salah Oubahi. Seulement, l’équipe d’ouvriers s’en était allé aussi vite qu’elle était venue après avoir amoché à l’aide du marteau et du burin, l’intérieur d’habitude si douillet de l’orchestre et du balcon. C’est en tout cas l’état des lieux que nous avions noté lors de notre intrusion dans un chantier en folie qui n’a pas évolué depuis, d’un iota. Et depuis, le “Ouarsenis” n’est plus qu’une loque urbaine.

Louhal Nourreddine

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Skikda : Un taximan clandestin découvert sans vie

Thu, 08/23/2018 - 23:44

Othmane Dahamri,un père de famille de 43 ans,  qui serait taximan clandestin, a été trouvé, durant la matinée de dimanche, au lieu-dit Béni Kbouche, dans la commune de Bouchetata, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Skikda, sans vie, mains et pieds ligotés. Selon des témoignages concordants, ce père de famille sans problème, qui habite le quartier napolitain de la ville de Skikda, aurait pris des jeunes dans son véhicule avant la découverte macabre. Son véhicule reste toujours introuvable 3 jours après les faits. Selon la Protection civile, qui est intervenue pour évacuer le corps vers le service de la médecine légale de l’ancien hôpital de Skikda, la victime a été étranglée à l’aide d’une corde au vu de la blessure au cou. Outre la Protection civile, des gendarmes, la police scientifique et le procureur de la République se sont déplacés sur les lieux du crime pour la constatation du décès et la prise d’empreintes. Les auteurs de ce crime odieux sont activement recherchés.

A. Boukarine

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Les consommateurs contredisent la direction du commerce : Peu de commerçants ont ouvert à Sétif

Thu, 08/23/2018 - 23:37

Au moment où la Direction du commerce de la wilaya de Sétif affirme que le tableau de permanence a été respecté, les témoignages des consommateurs disent le contraire.

La permanence pour les deux jours de l’Aïd el-Adha n’a pas été respectée par tous les commerçants. Rares sont les boulangeries et les supérettes qui ont ouvert, notamment les boulangeries et les magasins d’alimentation générale. Au centre-ville du chef-lieu de wilaya, toutes les boulangeries étaient fermées, au grand dam des consommateurs. “J’ai sillonné toutes les boulangeries du centre-ville. Elles sont fermées”, nous dira Abbès. Et d’ajouter : “Vous savez ! Je ne crois plus à cette histoire de permanence. Rares sont ceux qui obéissent et qui respectent le tableau établi par les autorités compétentes.” Même constat pour les supérettes. Au chef-lieu de wilaya, durant la première journée et la matinée d’hier, les magasins d’alimentation générale ouverts se comptaient sur les doigts d’une main. Au centre-ville, l’hypermarché “Uno” du centre commercial Park Mall a ouvert ses portes dès les premières heures de la matinée. Le lait était introuvable et heureusement que les gens ont pris leurs précautions en s’approvisionnant avant l’Aïd. Pour la découpe de la viande des moutons, presque toutes les boucheries ont été ouvertes dans l’après-midi du premier jour de l’Aïd jusqu’à une heure tardive de la nuit, et dès le début de la matinée du deuxième jour.
Par ailleurs, l’approvisionnement en eau potable a connu une grande amélioration par rapport à l’Aïd el-Kébir passé. Un dispositif spécial a été mis en place pour distribuer le liquide précieux, notamment la veille et le jour de l’Aïd. “La mise en service du barrage d’El-Maouane a, certes, contribué à l’amélioration de la distribution, cependant, nous avons
mis en place un programme de distribution spécial Aïd dont
30 000 mètres cubes d’El-Maouane, 50 000 d’Aïn Ada et 15 000 d’Oued Berd. Le remplissage des réservoirs a été fait quelques jours avant la fête”, nous dira le directeur régional de l’ADE de Sétif, Abdelaziz Ali Kara.
Sur un autre volet, les services de l’Office national d’assainissement, qui gère un linéaire de réseau d’assainissement de 1 898 km, assuré par 8 centres d’assainissement, ont mené, lundi, une opération de sensibilisation pour la préservation du réseau d’assainissement, des déchets générés à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Adha au niveau de 28 communes de la wilaya de Sétif. Quant aux agents de l’Ecoset, chargé du ramassage des ordures d’une grande partie de la ville de Sétif, ainsi que d’autres communes de la wilaya, ils étaient sur le qui-vive dès la nuit de lundi à mardi, et même dans la matinée et l’après-midi du jour de l’Aïd.

F. SENOUSSAOUI

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Propagande du pouvoir : La mosquée mise à contribution

Thu, 08/23/2018 - 23:34

Pour faire la propagande au profit du chef de l’État et de l’armée, le pouvoir ne s’interdit désormais plus rien.

Après avoir monopolisé les médias publics, utilisé les artistes et profité de la moindre activité pour promouvoir l’idée de la présidence à vie, les autorités recourent désormais à la mosquée pour mettre en avant les “mérites” d’Abdelaziz Bouteflika.
Lors de la prière de l’Aïd, accomplie mardi matin à la grande mosquée de la place des Martyrs, en présence de hauts responsables de l’État, l’imam, qui a prononcé le prêche de circonstance, a consacré une partie de son laïus au chef de l’État. Évoquant la paix entre les hommes, le fonctionnaire de l’État a fait un clin d’œil à celui qui “est à l’origine du retour de la paix en Algérie” que “Dieu le couvre de santé”.
Le chef de l’État a “parié sur le retour de la paix (….) en mettant en place des bases, à commencer par la loi sur la réconciliation nationale”, ajoutera l’imam qui pense, comme les représentants du régime, que cette “réconciliation nationale” est “devenue un exemple pour beaucoup de pays dépourvus de paix”. Comme il est de mode chez les promoteurs du système, rendre hommage à Abdelaziz Bouteflika doit être accompagné d’un discours aussi dithyrambique envers l’armée, grâce à qui “nous voyageons dans ce pays” et “nous découvrons” sa “beauté”. Avant ce discours, les autorités ont déjà exploité les mosquées pour répandre la propagande officielle. À l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’application de la “Charte pour la paix et la réconciliation nationale”, le ministère des Affaires religieuses avait demandé aux imams de consacrer le discours de la grande prière de vendredi à ce sujet.
Cet événement religieux a été souvent utilisé pour faire passer des messages de propagande.
Pourtant, les autorités répètent à l’envi que les discours politiques doivent être bannis des mosquées. “L’imam doit être neutre”, a répété, encore récemment, Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Waqfs. Mais comme pour beaucoup d’autres secteurs, le pouvoir est mis devant ses contradictions. Il interdit aux autres ce qu’il fait lui-même.
C’est le cas de l’université où les interdictions de faire de “la politique” ne sont valables que pour les partis politiques et organisations issus de l’opposition. Les organisations proches du pouvoir s’activent dans l’enceinte universitaire.
Pis encore, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mêle souvent son institution dans des actions en faveur du pouvoir. Mais des conférences données par des figures de l’opposition sont interdites.
C’est le cas du sociologue Nacer Djabi dont la conférence a été interdite l’an dernier au sein de l’Université d’Alger.
La polémique, qui a suivi cette interdiction, a poussé les autorités à limoger un responsable de la Faculté des sciences politiques. Mais l’objectif des autorités a été atteint : Nacer Djabi n’a pas présenté sa communication.
La tendance de tous les espaces publics pour faire la propagande de la “continuité” pour le chef de l’État va certainement se poursuivre au fur et à mesure qu’on s’approche de l’élection présidentielle d’avril 2019.

Ali Boukhlef

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Permanence durant l’Aïd El Adha : le ministère du commerce répond aux déclarations de Bettache

Thu, 08/23/2018 - 23:05

Après les déclarations du maire d’Alger-Centre Abdelhakim Bettache sur le non respect de la permanence de l’Aïd El Adha par les commerçants de la ville d’Alger notamment ceux d’Alger-Centre, le ministère du commerce répond à ces dites déclarations, via son représentant Layachi Dehar de la Direction du commerce de la wilaya d’Alger. Selon ce dernier 5230 commerçants ont été réquisitionnés, 5205 ont observé la permanence et 25 n’ont pas répondu à la réquisition, soit un taux de 99,25%.

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Une récolte d’arrière-saison de 2,5 millions de tonnes à Mostaganem : Qui manipule le prix de la pomme de terre ?

Thu, 08/23/2018 - 22:32
À Mostaganem comme ailleurs, le prix de la pomme de terre s’enflamme et a frôlé les 100 dinars le kilogramme au cours des deux derniers jours de l’Aïd El Adha. En dépit d’une forte production avoisinant les 2,5 tonnes récoltée lors de l’arrière saison (de Mai à Juin), la spéculation semble battre son plein et prive les ménages de ce tubercule si prisé et largement consommé en été.

Avec une superficie cultivée de 12.600 hectares à travers la wilaya de Mostaganem et une récolte estimée  à 2,5 millions de tonnes  pour la dernière arrière-saison, selon la direction de l’agriculture, la pomme de terre se fait tant désirer par les ménages mostaganemois contraints de la payer à 100 dinars le kilogramme durant ces deux derniers jours de l’Aïd El Adha. Alors que  certains fellahs questionnés  sur cette drôle de pénurie, l’ensemble des chambres froides, implantées dans les zones à fort potentiel de pomme de terre dont Mostaganem, regorgent de ce tubercule suite à une très forte production enregistrée à la fin de la période de récolte de juin dernier, le prix  du tubercule affiché sur les étals à travers les magasins de fruits et légumes et autres marchés publics  ne reflète pas cette abondance.  Selon un cadre de la  direction du commerce, contacté par le journal, « le prix du kilogramme de la pomme de terre, compte tenu de la forte production, ne devrait pas dépasser les 60 dinars sur toute la frange du nord du pays mais de là à être affiché à 100 dinars, voire plus, cela veut dire que le marché de la pomme de terre est sous le diktat de spéculateurs sans scrupule ».  Un ex-président de la chambre de l’agriculture affirme à son  tour que depuis quelques jours, les marchés de gros du pays réceptionnent des petites quantités, rendant l’offre très en deçà des capacités réelles de réception des mandataires ». Il a ajouté que « le marché de la pomme de la terre est détenu par une mafia » qui vise à maximiser son gain au détriment du citoyen, en manipulant l’offre émise sur le marché. Selon M.D.H, un ingénieur en agronomie, aujourd’hui en retraite, explique  cette pénurie ‘’montée de toutes pièces’’ et  fortement manipulée par les barons du commerce des fruits et des légumes que des centaines de tonnes de pommes de terre sont  à présent gardées dans des frigos et ne sont distribuées qu’au compte-goutte,  juste pour faire pression sur l’offre et fixer les prix de vente en gros ». En soulignant également : « Avec un prix de gros élevé, qui a son tour, a forcément une répercussion sur le prix au détail ». C’est tout à fait vrai , puisque depuis ces trois derniers jours, les prix n’ont cessé de grimper et plus particulièrement au sein des wilayas  productrices dont Mostaganem, réputée pour  la qualité de son tubercule  et son salon de la pomme.  Si lésés par cette anarchie dominant le  circuit de distribution de la pomme de terre, les  citoyens rencontrés au marché interpellent les pouvoirs publics  pour intervenir en instaurant un prix plafond du détail et débarrasser le marché de tous les parasites qui continuent d’imposer leur diktat, en régulant à leur guise le commerce de la pomme de terre. Le fameux  système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac), lancé en 2008,  semble finalement incapable de mettre un terme à  l’anarchie régnante depuis toujours et ne point parvenir  à produire  la régulation  tant attendue  d’un marché, livré corps et âme  aux  opportunistes  qui font désormais la loi. L.Ammar

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Jaguar Land Rover : Dua Lipa, le nouveau visage de Jaguar

Thu, 08/23/2018 - 22:04

Jaguar et Dua Lipa, auteure-compositrice-interprète, annoncent leur partenariat musical et technologique dans le but de promouvoir la gamme PACE de Jaguar, représentée par la F-PACE, la E-PACE et la I-PACE.

L’artiste anglo-kosovare entamera sa collaboration innovante avec Jaguar lors d’un spectacle exclusif qui se tiendra à Amsterdam le 3 septembre. Ce sera le coup d’envoi de The PACE : Season 1, une série d’évènements qui se dérouleront en Europe pour célébrer le succès des SUV de la marque, les, F-PACE, E-PACE et I-PACE.

Dua Lipa, l’interprète féminine mondialement connue, ne chantera pas en duo avec un autre artiste mais avec la nouvelle Jaguar I-PACE, le SUV sportif électrique zéro-émission capable de couvrir le 0-100km/h en 4,8 secondes.  » J’adore repousser les limites de ma musique et de mes performances et ce partenariat va me permettre d’aller encore plus loin. Il s’agit d’un projet high-tech associant la musique et la technologie Jaguar, et je sais que mes fans vont adorer ce que nous avons créé ensemble. Je suis vraiment impatiente de découvrir ma nouvelle voiture, la I-PACE, et de faire ainsi partie des pionnières de la nouvelle génération électrique », a déclaré à cette occasion la chanteuse.

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Salon de Moscou : Arkana, nom du SUV coupé de Renault

Thu, 08/23/2018 - 22:03

Renault comptera bientôt dans ses rangs un nouveau crossover de segment C dénommé Arkana et dont le showcar sera dévoilé en première mondiale au Salon Automobile International de Moscou 2018.

Long d’environs 4.3 mètres viendrait se situer entre le Captur et le Kadjar et se distinguera par une ligne de toit plongeante dans la lignée des SUV coupé. Renault avait déjà annoncé, via un teaser, l’arrivée de ce SUV qui sera commercialisé dans un premier temps en Russie, pays ou ce modèle représentera « un véritable atout pour la marque ». Renault précise également que bien que construit au sein de l’usine de Moscou, ce SUV est modèle à dimension international, ce qui lui ouvre les portes vers d’autres marchés de par le monde aussi bien pour la commercialisation que pour la production.

Son nom, précise Renault, est issu du Latin « ARCANUM (“secret”), un mot utilisé depuis des siècles à propos d’évènements et de phénomènes mystérieux ». Le nom ARKANA met en avant le caractère original et l’attirance que suscite ce futur modèle.

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Honda TYPE R Challenge 2018 : La Civic Type R reine du Hungaroring

Thu, 08/23/2018 - 22:01

Nouveau record dans l’escarcelle de la Honda Civic Type R sur le Hungaroring cette fois-ci et aux mains du champion du monde F1 en 2009, Jenson Button.

La série des records se poursuit pour la Honda Civic Type R avec un nouveau record comme la plus rapide des tractions de série sur le circuit hongrois avec un temps de 2.10.19, soit de 66 centièmes le record de la précédente Civic Type R.

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Industrie Automobile : Le gouvernement chinois plaide pour l’usine JAC/Emin Auto

Thu, 08/23/2018 - 22:00

Le gouvernement chinois par le biais de son ambassadeur en Algérie plaide la cause de l’usine EminAuto destinée à l’assemblage des véhicules utilitaires de la marque chinoise JAC et qui attend toujours le feu vert des autorités algériennes pour entamer son activité.

En effet et selon une correspondance de l’ambassadeur de Chine au Premier Ministre Ahmed Ouyahia, et dont nous détenons une copie, l’ambassadeur chinois a « précisé que l’Algérie occupe une place particulière pour la République Populaire de Chine et qu’elle représente un marché et un hub stratégique et que de ce fait, les constructeurs chinois ne peuvent d’être absentes ».

Une position qui pousse le gouvernement chinois à plaider la cause de l’usine EminAuto/Jac, le constructeur s’engageant « à contribuer au développement de l’industrie automobile algérienne avec la Production de Moteurs thermiques pour JAC et d’autres marques sur le site de production EMIN AUTO/JAC de Ain Temouchent, la production d’équipements, superstructures, cadres châssis, cabines pour le compte de JAC et d’autres marques automobiles en Algérie sur le même site de production et l’exportation de 30 à 50% de la production nationale de camions, de moteurs et toute sorte d’équipements vers des pays d’Afrique », précise le document en question.

Pour rappel, l’usine EminAuto s’étale sur plus de 34 hectares dont près de 8 hectares pour la première zone de production et disposera d’une capacité de de 10,000 unités pour la première année (6000 camions 1040 S et 4000 Utilitaire Bosseur). Emin Auto avait également annoncé que la capacité totale de 50,000 unités sera atteinte lors de la 5eme année avant d’aller crescendo vers la mise en place de la seconde zone de production et atteindre entre 70,000 et 100,000 unités/an au bout de 10 ans.

Notons également que cette usine devrait également assembler les véhicules sud-coréens SsangYong suite à l’accord signé par le constructeur et EminAuto au mois de janvier 2017.

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Il sera doté de toutes les commodités : Un service de traduction au Premier ministère

Thu, 08/23/2018 - 21:28

Le Premier ministère sera bientôt doté d’un service de traduction simultané mobile. Selon notre source, le département d’Ahmed Ouyahia devrait acquérir un matériel de sonorisation mobile au profit de ses services qui, jusqu’ici, effectuaient la traduction simultanée en mobilisant des moyens physiques. Selon la même source, en plus d’une salle spécifique dédiée, le Premier ministère compte renforcer ses ressources humaines avant de sélectionner une société qui fournira à la fois le matériel technique et le service après-vente.

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Il a boycotté le meeting organisé par son parti à Ouzellaguen : Un cadre du FFS côte à côte avec Ould Abbès à Ifri

Thu, 08/23/2018 - 21:20

La présence remarquée d’un candidat du FFS aux dernières élections locales, aux côtés du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, lors de sa tournée, dimanche 19 août dernier, à la daïra d’Ifri-Ouzellaguen, à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire du congrès de la Soummam, aura surpris plus d’un.
Le revirement politique de cet ancien délégué des Archs de la commune de Beni Djellil, a, en effet, créé une grande surprise parmi les citoyens présents à Ifri, d’autant qu’il a royalement boycotté le meeting populaire organisé la veille par son parti, le FFS, à la Maison de jeunes d’Ouzellaguen.
Nomadisme politique quand tu nous tiens !

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6e édition du festival d’Akfadou : Le projet de classement de la forêt relancé

Thu, 08/23/2018 - 21:18

Arracher le statut de parc national pour la forêt d’Akfadou, tel est l’objectif assigné au festival culturel local qu’organise chaque année l’association Bénévolat Thiziri du village Ferhoune relevant de la commune d’Akfadou, dans la daïra de Chemini.
Selon les organisateurs, cette 6e édition s’étalera du 24 au 26 août, avec au menu, plusieurs activités artistiques, sportives, scientifiques et littéraires.
On notera aussi l’organisation d’une table ronde avec les élus issus des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou, sur lesquelles s’étend ce vaste massif forestier qui recèle d’innombrables espèces fauniques et floristiques, dont certaines protégées au niveau mondial.
Il faut souligner que cette réserve naturelle, qui s’étend sur une superficie globale de 42 hectares, fut déjà classée comme parc national, durant la période coloniale, depuis 1924.

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Radar : Arrêt sur image

Thu, 08/23/2018 - 21:13

Chaque année, au lendemain de la fête de l’Aïd El-Adha, des jeunes s’improvisent bouchers, installent des tables et proposent leurs services aux habitants des cités. Ils apostrophent les passants pour leur demander de ramener leurs carcasses de moutons à découper. C’est le règne de l’improvisation et de la débrouillardise ! Image prise à Bab Ezzouar, Alger.

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Pétrole: recul des stocks de brut américain

Thu, 08/23/2018 - 21:12

Les stocks de pétrole aux Etats-Unis ont reculé plus que prévu la semaine dernière, tandis que la production d’or noir dans le pays a égalé son record, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie. Lors de la semaine achevée le 17 août, les réserves commerciales de brut ont baissé de 5,8 millions de barils pour s’établir à 408,4 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l’agence Bloomberg prévoyaient un recul plus limité de 2 millions de barils.

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