A.Ouélaa
Ironisant un peu sur cette fameuse vanne d’eau douce aux relents d’un miracle pour les deux grandes communes de l’ouest de la wilaya d’El-Tarf, Dréan et Besbès, où les habitants continuent d’acheter l’eau douce auprès des camions-citernes à raison de 03 DA le litre. L’eau douce ne coule pas encore dans les robinets.Pourtant cette fameuse vanne, point de départ du dédoublement de la conduite qui s’étend sur 23 km, à partir de la station de traitement de Bougous jusqu’à H’Nichet dans la commune de Boutheldja, a été inaugurée à deux reprises le 05 juillet passé et ce 1er novembre.
Supposée acheminer l’eau douce vers Besbès et Dréan à partir de la station de traitement des Salines, non loin de l’aéroport Rabah Bitat d’Annaba, rien n’a encore changé et l’eau saumâtre est toujours là.
Selon la directrice de l’ADE, les essais se poursuivent encore et l’écueil majeur c’est la réparation des fuites dans cette conduite qui aura coûté presque 300 milliards de cts. Cette conduite va renforcer les besoins en eau de la wilaya de Annaba. Les habitants des communes concernées se demandent s’il faut encore attendre une autre fête nationale, le 11 décembre par exemple, pour inaugurer encore une fois cette vanne.
Dans cette histoire, l’acquis c’est la conduite qui va acheminer l’eau douce, depuis les Salines jusqu’à Dréan, en passant par Besbès.
Pour une répartition équitable de cette eau douce qui profitait beaucoup plus à Besbès avec l’ancienne conduite, la directrice de l’ADE a bien admis à la retraite le chef de centre ADE de Besbès et adressé une sévère mise en garde contre ceux qui travaillent à la station de traitement des Salines, qui auraient par le passé détourné le quota d’eau de Dréan et Besbès vers Annaba.
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Ali Chabana
A l’orée de la saison hivernale, les écoles rurales auront-elles l’occasion tant espérée de dire adieu au poêle de mazout ? De toute manière, le directeur de l’éducation avait indiqué que le raccordement aux citernes de gaz avait débuté et que 126 établissements éducatifs du primaire sont concernés.Déjà 37 écoles sont dans la phase de l’installation interne de branchement au réseau. Les agents de NAFTAL ont visité les écoles avant de donner leur aval de mise en service d’alimentation en gaz. De son côté, le wali, Attallah Moulati, dit accorder une importance à tout ce qui concerne l’éducation. Il estime à 1 milliard de dinars le besoin de la wilaya pour que les écoles puissent atteindre un niveau acceptable en matière de dotation et encadrement en ressources humaines.
Pour sa part, le DAS a annoncé que ses services suivent de près les procédures administratives avant le démarrage de la rénovation et réparation de certains établissements scolaires. Une enveloppe financière de 50 millions de dinars a été allouée à ces opérations.
Si le programme d’équipement et de réhabilitation des écoles semble sur la bonne voie, qu’en est-il de la gestion administrative, pédagogique et financière de ces établissements ? Car l’un ne va guère sans l’autre, si vraiment on pense à optimiser les conditions de scolarisation des élèves.
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Khaled Boumediene
Les participants aux 5èmes journées de l’Association de Médecine interne universitaire de la wilaya de Tlemcen (Amiwit), sur le diabète et les maladies vasculaires, organisées, hier, à la faculté des Sciences de la nature et de la vie et Sciences de la terre et de l’univers (Rocade Imama), ont cerné et mis, en avant, pas moins de cinq axes prioritaires de santé publique et de recherche universitaire, portant sur l’ importance du typage précis du diabète au diagnostic, l’anti- agrégation plaquettaire, la chirurgie bariatrique, la chirurgie vasculaire et l’AVC.Mais, les ressources et compétences locales peuvent-elles faire face à la prévalence du diabète qui est en augmentation rapide ? Pourquoi les stratégies thérapeutiques disponibles n’arrivent-elles pas à arrêter la progression de la maladie ni prévenir le développement des complications chroniques du diabète ? Une explication de cet échec est que le diagnostic du diabète est basé, uniquement, sur la mesure de la glycémie, alors que la maladie est très hétérogène sur le plan présentation initiale et progression. L’aspirine à faible dose pour la prévention cardiovasculaire est-elle nécessaire, en cas de maladies cardiovasculaires connues (IDM, AVC ) ? La dose de 100 mg, par jour, est-elle suffisante pour les patients ? La chirurgie bariatrique dite aussi métabolique est-elle recommandée chez les adultes diabétiques très obèses ? Pour faire bénéficier les patients diabétiques de cette possibilité thérapeutique importante, l’équipe de chirurgie «A» du Pr Chakib Abi Ayad, assisté par le Pr Abidou Bedjaoui projettent de développer cette option. Un dépistage ciblé, un traitement médical optimisé et un geste chirurgical bien indiqué à temps, permettront-ils d’éviter un grand nombre d’amputations des membres inférieurs? Quelle place pour l’imagerie et quelle prise en charge pour l’AVC hémorragique ? C’est à certaines de ces questions et à beaucoup d’autres qu’ont répondu, sous des formes diverses, les différents intervenants. Ainsi, Pr. A. Lounici a mis en relief l’importance du typage précis du diabète au diagnostic. «Le but est de réaliser un typage précis de tous les nouveaux cas de diabète déclarés dans la wilaya de Tlemcen, avec un quadrillage par les praticiens du service de médecine interne du CHU Tlemcen, en collaboration avec les établissements publics de santé (EPSP et EPH) et le service de biochimie représenté par Dr Klouche Yacine et Dr Brixi.
Ce qui permettra d’identifier les 2 formes sévères chez nos patients, qui doivent bénéficier, le plus précocement, d’un traitement intensif. Nous disposons de preuves scientifiques formelles suggérant que le traitement précoce est capital pour la prévention des complications car les cibles tissulaires semblent mémoriser, des décennies plus tard, le mauvais contrôle métabolique. C’est le concept nommé mémoire métabolique». Pr. A Lounici a, en outre, indiqué que pour répondre à la question de l’anti-agrégation plaquettaire, son service a mis en place un projet de recherche collaboratif dirigé par deux conférenciers à savoir : Dr Mohamed Hadi Bestaoui et Pr Katia Taouli chef de service d’hémobiologie. L’autre aspect, non moins important, abordé par les conférenciers est la chirurgie bariatrique recommandée chez les adultes diabétiques très obèses qui permet de réduire considérablement les comorbidités associées, et parfois obtenir une réversibilité des complications micro-vasculaires du diabète et le besoin en médicaments.
Par ailleurs, un autre axe que le service de médecine interne du CHU est la chirurgie vasculaire par un travail collaboratif regroupant Dr Mohammed El Amine Ghembaza, chef d’unité HAD, dédié au pied diabétique et les chirurgiens vasculaires le Pr Bouayed (Oran) et Dr Zakaria Boughrara (Sidi Bel-Abbès). Un dépistage ciblé, un traitement médical optimisé et un geste chirurgical bien indiqué à temps, permettront d’éviter un grand nombre d’amputations des membres inférieurs.
De son côté, le Pr. Si Mohammed Abderrahmane et le Pr. Si Saber Mohammed du service de neurochirurgie, ont fait une mise au point sur l’imagerie et la prise en charge de l’AVC hémorragique. A noter, que pour encourager la production scientifique, l’AMIWIT a attribué le Prix du meilleur praticien résident de l’année 2018, au Dr. Beghdadi Farah (Résidente 3ème année) pour ses communications orales internationales. Un hommage posthume a été également rendu au défunt recteur de l’Université de Tlemcen, Djaafour Mustapha, décédé le 24 octobre 2018.
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L’intensification de la production agricole a entraîné une utilisation croissante des antibiotiques causant une résistance aux antimicrobiens, a indiqué l’Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur son site web.
« L’ utilisation croissante des antimicrobiens dans l’agriculture -qui devrait plus que doubler en 2030- entraine de plus en plus de résistances aux antimicrobiens (RAM),ce qui représente une importante menace mondiale pour la santé publique, la sécurité alimentaire et la salubrité des aliments, ainsi que pour les moyens d’existence, la production animale et le développement économique et agricole », a prévenu l’organisation onusienne, à l’occasion de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotique prévu du 12 au 18 novembre.
Soulignant l’ampleur de ce phénomène, la FAO avance que 700.000 personnes meurent chaque année d’infections résistantes aux antimicrobiens (RAM) et un nombre « incalculable » d’animaux malades ne répondent plus aux
traitements du fait de l’utilisation excessive de ses antibiotiques.
Tout en concédant que les antimicrobiens sont vitaux pour la défense des personnes, des animaux et des plantes contre les infections, les experts de la FAO mettent en garde contre leur utilisation « excessive » ou « inadaptée »
qui peut les rendre inefficace « du fait que les microbes, explique-t-ils, développent une résistance à ces traitements qui sont d’importance vitale.
Aussi, pour enrayer le propagation de la résistance aux antimicrobiens et faire en sorte que ces médicaments restent efficaces le plus longtemps possible, ces experts préconisent d’investir dans de bonnes pratiques agricoles qui mettent l’accent sur la prévention des infections et mettre en place des politiques adéquates pour promouvoir ces pratiques agricoles durables.
« Il faut adopter de bonnes pratiques d’hygiène dans le secteur de l’agriculture, de la production, de la transformation et de la distribution alimentaires pour préserver la sécurité sanitaire des aliments et prévenir autant que possible la transmission d’une résistance aux antimicrobiens à l’homme, à travers la chaîne alimentaire », ont -il recommandé, en prévenant que le traitement des organismes résistants aux antimicrobiens peut être plus difficile et plus coûteux.
La FAO a fait constater que »tous les pays n’ont pas mis en place des réglementations et des contrôles pour garantir une utilisation responsable des antimicrobiens dans les secteurs de la production animale et végétale ne sont pas généralisé dans tous les pays du monde ».
« Or l’utilisation d’agents antimicrobiens de mauvaise qualité ou falsifiés ou inappropriés pour traiter certaines causes de maladie peut accélérer le développement d’une résistance », a-t-elle prévenu. De plus, ces médicaments ne s’achètent pas toujours sur ordonnance, de sorte qu’ils peuvent être employés par des personnes non informées alors qu’ils ne sont pas du tout nécessaires, a-t-elle poursuivi, d’où importance, selon elle, de solliciter une formation et des avis d’experts
de la part de professionnels qualifiés de la santé animale.
Dans ce sens l’organisation onusienne conseille aux éleveurs de travailler avec les vétérinaires pour renforcer immunité des animaux et réduire les besoins d’antimicrobiens.
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Arborant fièrement le drapeau national vendredi soir au stade Radès à l’issue de la consécration de son équipe l’ES Tunis en finale (retour) de la Ligue des champions d’Afrique de football face aux Egyptiens d’Al-Ahly (3-0), le milieu offensif algérien Youcef Belaïli aura réussi à remonter la pente, alors qu’il s’était retrouvé trois ans plus tôt au bord du gouffre pour une histoire de dopage.
Rares sont ceux qui ont misé sur un retour au premier plan de Belaïli. Mais ce dernier a surpris tout le monde en arrachant ce prestigieux trophée continental qui va lui permettre de disputer la prochaine Coupe du monde des clubs aux Emirats arabes unis (12-22 décembre 2018), où il croisera le fer avec des vedettes mondiales du football.
Le destin de l’enfant d’Oran (26 ans), dont les qualités intrinsèques n’ont pas laissé insensibles aussi bien coéquipiers qu’adversaires, a été fabuleux. Sa carrière a été bouleversée en octobre 2015 quand l’ancien sociétaire de l`USM Alger avait été contrôlé positif lors du match MCE Eulma-USMA (0-1) disputé le 7 août de la même année dans le cadre de la phase de poules de la C1.
Deux mois plus tard le verdict est tombé tel un couperet : le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a constaté une violation des règles antidopage et prononcé la suspension du joueur pour quatre ans.
Reconnaissant avoir pris un produit prohibé, Belaïli a dès lors entamé un véritable combat en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne dans l’espoir de voir sa suspension être réduite.
En novembre 2016, le TAS annonce avoir réduit la suspension de Belaili, deux années au lieu de quatre. A ce moment-là, le joueur, qui a déjà purgé une année de suspension, devrait refouler les terrains à partir du mois de septembre 2017.
Angers lui tend la main
Convoité par plusieurs formations algériennes, dont l’USMA, Belaïli a préféré opter pour le club français d’Angers dirigé par le Franco-Algérien Saïd Chaâbane, s’engageant en septembre 2017 pour un contrat de quatre saisons.
Ayant été confronté à des problèmes d’adaptation, l’expérience de Belaïli en France a tourné court, se contentant d’une seule apparition chez l’équipe première lors de la réception du FC Metz (1-0) en 1/8 de finale de la Coupe de la Ligue française.
Il avait également effectué quelques apparitions avec l’équipe des réserves en prenant part à des matchs de National 3. Lors du dernier mercato hivernal, Belaïli avait clairement exprimé son désir de mettre fin à son aventure avec Angers.
Le MC Alger, par le biais de son directeur général sportif Kamel Kaci-Saïd, a sauté sur l’occasion pour essayer de convaincre Belaïli d’opter pour le « Doyen ». Mais alors que le MCA a réussi à arracher l’accord du joueur, la direction d’Angers s’y est opposée catégoriquement.
Saïd Chaâbane n’avait pas admis que les dirigeants du Mouloudia entrent en contact avec le joueur sans passer par son club employeur. Après plusieurs jours de suspense, Belaïli décida de retourner à l’ES Tunis, club avec lequel il avait connu sa première expérience à l’étranger en 2012, alors âgé de 20 ans.
Retour gagnant à l’EST
En janvier 2018, Belaïli signe un contrat de deux ans et demi avec l’Espérance pour un retour qui avait été chaleureusement accueilli par les supporters des « Sang et Or ». Désormais dans un milieu qu’il connaît parfaitement, l’Algérien a commencé progressivement à retrouver sa forme optimale, enchaînant les performances avec son ancien-nouveau club.
Six mois plus tard, Belaïli est champion de Tunisie avec l’EST, troisième titre remporté avec le club tunisois après 2012 et 2014. Cette saison, le joueur formé au RCG Oran a confirmé son retour en forme, contribuant au succès des siens en Ligue des champions. Le but qu’il a inscrit en finale (aller) de la Ligue des champions sur penalty à Alexandrie face au Ahly (défaite 3-1) aura été finalement déterminant.
Les efforts fournis par Belaïli depuis quelque temps ont fini par faire tomber sous le charme le sélectionneur national Djamel Belmadi qui l’a convoqué pour le prochain match des Verts en déplacement le 18 novembre à Lomé face au Togo, en qualifications de la CAN-2019.
La dernière apparition de Belaïli sous le maillot national remonte à mars 2015 sous la houlette de l’ancien coach Christian Gourcuff.
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Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a affirmé, samedi à Alger, que les travaux de réalisation de la Grande mosquée d’Alger avançaient « à un rythme respectable », conformément au calendrier et aux délais fixés.
Lors d’une visite d’inspection des chantiers de la mosquée, en compagnie du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, et du ministre palestinien des affaires religieuses et des Wakfs, M. Youssef Adeis, M. Temmar a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que le rythme des travaux de réalisation respecte et se conforme au calendrier et aux délais fixés, le qualifiant de « respectable ».
Le ministre palestinien a exprimé son admiration quant à cette mosquée, qui représente, a-t-il dit, « un édifice religieux gigantesque » qui vient enrichir l’histoire de l’Algérie et qui compte des monuments reflétant l’histoire de la nation arabo-musulmane, affirmant que sa visite sur la terrain des chantiers du projet lui a permis de découvrir la beauté de la mosquée qui l’a qualifiée d’œuvre d’art architecturale ».
« J’ai relevé en compagnie des autres ministres, le respect rigoureux du calendrier lié à la cadence des travaux », a soutenu M. Aissa, ajoutant que « les préparatifs complémentaires incombent au ministère de l’Habitat qui respecte les délais, ce qui permettra d’accomplir les autres missions complémentaires relevant des autres départements ministériels, censées conférer une dynamique religieuse, touristique, culturelle et scientifique à cet édifice.
A noter qu’il a été procédé à l’installation du lustre principal au milieu de la salle de prières et qui est située sous 8 projecteurs, relié au plafond par 30 câbles métalliques, en sus de l’installation de 89 petits lustres répartis à travers toute la mosquée.
La décoration du Mihrab est en cours de parachèvement, tandis que la réception de la salle de prière est prévue pour le 15 de ce mois.
Il a été procédé, en outre, au parachèvement des travaux de dallage au niveau des étages du minaret, et à la réalisation des bassins, des fontaines (16 bassins et 10 fontaines réalisées avec une architecture islamique) et du plan du jardin extérieur de la mosquée.
Au niveau des étages du minaret, les travaux portent actuellement sur la valorisation de cette structure avec, notamment, des salles d’exposition, des centres d’études et de traduction devant permettre aux visiteurs étrangers de s’informer facilement sur cet édifice architectural islamique.
Réalisée sur une superficie de 27 hectares, la Grande mosquée d’Alger compte une salle de prière d’une superficie de 20.000 M2, un minaret long de 267 M, une bibliothèque, un centre culturel, une maison du Coran, ainsi que des jardins, un parking, des blocs administratifs et des postes de protection civile et de sûreté et des espaces de restauration.
Dans la partie sud du site est prévu un centre culturel composé d`une grande bibliothèque, de salles de cinéma et de conférence pouvant accueillir 1.500 participants.
La bibliothèque a, quant elle, une capacité d’accueil de 3500 personnes et compte un million de livre. Le centre culturel peut accueillir 3000 personnes, la maison du Coran 300 étudiants et le parking automobile 4.000 véhicules.
Concernant les deux niveaux du sous-sol comportant des systèmes antisismiques (qui permettront d’atténuer la puissance d’un séisme de 2,5 à 4 fois), leur réalisation est achevée à 100%.
Lancé début 2012, le projet de réalisation de la Grande mosquée d`Alger, a été confié à l`Entreprise chinoise « CSCEC ».
La grande mosquée d’Alger qui sera livrée fin 2018, est la plus grande mosquée d’Afrique et la troisième plus grande au monde après Masdjid Al-Haram de la Mecque et Masdjid Al-Nabawi de Médine.
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Pas moins de 84% des marques nationales de café sont non conformes aux normes requises par la législation, a indiqué samedi le président de l’Organisation algérienne pour la protection et l’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi.
Soumises par l’APOCE à trois laboratoires algériens différents, les analyses ont concerné le taux de sucre additionnel dans le café et son étiquetage réglementaire concernant douze marques de café produites localement, a fait savoir M. Zebdi lors d’une conférence de presse.
Ainsi, l’absence de conformité concerne soit le taux de sucre élevé, soit le non respect de la mention des matières ajoutées et leurs taux sur l’emballage comme exigé par le décret exécutif de février 2017 fixant les caractéristiques du café ainsi que les condition et les modalités de sa mise à la consommation.
Selon l’article 19 du texte de loi, les producteurs qui incorporent du sucre, du caramel ou de l’amidon au cours du processus de torréfaction doivent indiquer de manière lisible, visible et indélébile la dénomination « café torréfié au sucre » ou « café moulu torréfié au sucre ».
Le décret précise aussi le taux de matière additionnelle ne doit pas excéder 3% du produit final. Le résultat des analyses a démontré que parmi les 12 marques, cinq (5) contiennent un taux de sucre « satisfaisant » du point de vu sanitaire (- 3%), cinq autres ont été décrites comme « acceptables » (autour de 3%) et deux (2) ont été citées comme des « tromperies » (10 et 14%).
Ainsi, M. Zebdi a appelé les propriétaires des deux marques, parmi les plus commercialisées sur le marché national, à se conformer à la législation sous peine de citer leurs noms lors de prochaines analyses de l’APOCE.
« Durant les trois (3) prochains mois, nous allons répéter ces analyses et nous citerons le nom des deux marques qui ne respectent pas la réglementation pour qu’elles n’empoisonnent pas le citoyen algérien », a affirmé le président de l’APOCE.
En effet, selon le même responsable, les matières additionnelles ajoutées peuvent contenir de l’acrylamide, une matière considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme représentant un risque pour la santé humaine.
« Bruler le sucre génère de l’acrylamide qui est cancérigène lorsqu’il est consommé à un certain taux », explique M. Zebdi ajoutant que cette matière est également présente dans les chips et la viande grillée notamment.
Pour empêcher les excès de matières additionnelles dans la torréfaction de café, M. Zebdi a appelé à l’annulation du décret exécutif de février 2017 qui, avec l’autorisation des matières additionnelles dans la production de café, a laissé « un grand vide juridique ».
Il a expliqué que ces excès sont permis du fait de la difficulté pour les laboratoires nationaux d’évaluer le taux d’acrylamide dans le café.
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zahra Zerouati, a assuré, samedi à Chlef, que la création du prix de la Ville verte a instauré l’ »esprit environnemental » chez le citoyen.
« Le prix de la Ville verte a insufflé l’esprit environnemental chez le citoyen », a soutenu la ministre dans une déclaration à la presse, en marge de la caravane « Ville verte », tout en soulignant que « nous sommes tous responsables de la sauvegarde de l’environnement ».
Mme. Zerouati, qui a relevé que l’esprit environnemental est « une affaire de société », a expliqué, par là, la démarche de ses services visant, à travers cette caravane, à « impliquer toutes les franges de la société », parallèlement à la diversification de ses activités (culture, sport, environnement, information).
La ministre a mis l’accent sur l’ancrage d’une « véritable culture environnementale », comme étant le « le défi majeur » imposé à ses services, dans l’objectif de consacrer le rêve du citoyen, d’un environnement propre et sain.
La ville de Chlef est la deuxième escale de cette caravane de la « Ville verte », lancée la semaine dernière à partir de la wilaya de Bordj Bou Arerridj.
Le coup d’envoi de cette caravane a été donné à partir de Hai (quartier) El Baradaii de Chlef, qui a été, à l’occasion, le théâtre d’une large opération de reboisement et de nettoyage, ayant impliqué tous ses habitants.
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables s’est rendue, par la suite, au parcours de cross country « Ahmed Kellouche », où des exhibitions folkloriques ont été données, avant de prendre part à une campagne de boisement.
Le programme de cette caravane, comptant nombre d’artistes, journalistes et sportifs, a également englobé un match de football ayant réuni d’anciens joueurs d’Alger et de Chlef au stade de proximité de Hai Chorfa, des actions de boisement et de nettoiement dans la commune d’Oued Fodda, avec la participation d’éléments scouts et d’associations locales.
La caravane de la « Ville verte » à Chlef a été clôturée par une rencontre avec la société civile. A noter que cette caravane de sensibilisation se poursuivra jusqu’au 21 mars prochain, sillonnant l’ensemble des wilayas du pays, pour clore ainsi la première édition du prix du Président de la République de la Ville verte.
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Certes, la médecine reste une science des plus nobles et des plus longues à étudier, mais certains de ces praticiens, surtout certains spécialistes, une fois installés, ne semblent être intéressés que par le gain, en spéculant sur les honoraires. Une anarchie des tarifs s’est instaurée dans ce milieu médical et ce, d’un cabinet à un autre, sans qu’il n’y ait aucune réaction de ceux censés régir cette noble activité, aujourd’hui prise en otage par certains médecins peu scrupuleux et qui ne se soucient point de l’état social du malade qu’ils déplument de consultation en consultation.
La cité du « O5 Juillet » est fort réputée par le foisonnement de médecins spécialistes activant au bas de ses immeubles ,en placardant en gros caractères, des enseignes marbrées où toute publicité est exposée avec des références de taille, comme un diplôme d’études spécialisées en médecine ,obtenu au sein de l’une des facultés allemandes ou françaises . Presque toutes les spécialités sont représentées, au sein de ces cabinets trop exigus, mal entretenus, dégageant des fois des odeurs malsaines, les toilettes sont presque toujours fermées, des lieux qui ne reflètent nullement la noble mission qui leur est dévolue, des locaux sans aucune esthétique où on étouffe des fois. Aucune considération ne semble être accordée aux malades, qui souvent se tiennent assis sur les marches d’escaliers, ou sont en dehors du cabinet, adossés sur la façade du bâtiment, le manque de chaises fait souvent défaut et celles qui existent sont tôt le matin occupés par les malades qui se pointent aux premières heures matinales (de 5 à 6 heures). Le personnel paramédical exerçant au sein de ces cabinets, a fini par n’adopter qu’une seule règle, celle qui consiste à offrir les premiers numéros à ceux qui savent bien « graisser la patte »,selon une vieille Hadja, qui vient pour des consultations périodiques chez un cardiologue, où un jour ,elle a eu la désagréable surprise de recevoir le ticket n° 12, en descendant juste du véhicule de son fils à la vue de l’infirmière qui venait d’ouvrir le cabinet , mettre sa blouse et se diriger avec ses tickets à la salle d’attente où ils n’étaient que trois malades, elle ,unique femme dans la salle des femmes et 2 autres hommes en l’autre salle réservée aux hommes .Quant aux consultations ,c’est tout une autre histoire de tarif ,qui semble être fixé par les praticiens spécialistes, selon les différentes branches de spécialités médicales, l’honoraire varie de 1000 à 1500 dinars d’un cabinet à l’autre ,l’examen médical le plus long ne dure que 5 minutes, avec la prescription d’une ordonnance médicale . D’autres spécialistes, pour gagner un peu plus d’argent, n’ont pas hésité à équiper le cabinet avec des moyens radiologiques pour des investigations médicales qui des fois, ne sont nullement indiquées, et qui ne font que soustraire de l’argent aux pauvres malades. Le plus étrange, reste ces consultations de contrôle qui sont payantes quelque soit la fréquence de ces dernières, nos spécialistes n’hésitent jamais à se faire ces contrôles, qui, sont totalement gratuites chez d’autres spécialistes du pays et à l’étranger. Afin d’en savoir plus sur la pratique de ces tarifs qui sont jugés excessifs par les malades, nous sommes partis à la recherche des concernés dont nous avons rencontrés un parent d’une malade, revenant de chez un psychiatre, tout étonné de le voir encore percevoir son honoraire pour la troisième fois et prescrire le même traitement à son enfant qui traite depuis presque deux mois. Notre second concerné fut un médecin, faisant partie de l’ordre des médecins, un cercle qui ne semble se réunir qu’une fois par an, et qui ne discute plutôt que sur des sujets qui ont trait à la profession (évolution de carrière, formation à l’étranger) ; ce dernier me confirma que les tarifs sont libres et chacun décide de l’honoraire qu’il veut toucher. En dernier, un cadre de la direction de la santé et de la protection sociale, nous déclare que les honoraires des médecins généralistes et des spécialistes sont soumis à une anarchie totale, aucun code ou texte ne les régit depuis des années. Selon des échos qui sont parvenus à la direction, les consultations générales vont de 400 à 500 dinars selon les milieux (elles restent trop élevées en milieu rural où la concurrence entre médecins est moindre). Les consultations spécialisées varient de 1000 à 1500 dinars et des fois plus selon les spécialistes et les spécialités. Il parait qu’un seul texte a été promulgué pour régir la tarification médicale, qui date des années 70 et qui est totalement dépassé, car il prête tant à rire. La consultation générale est à 30 dinars, alors, que la spécialisée est à 60 dinars, des tarifs de rêves qui malheureusement ne sont plus de cours. Aujourd’hui, beaucoup de parents de malades et de vieux malades chroniques qui ne disposent que d’une maigre pension, ne peuvent satisfaire les honoraires de plus en plus chers de certains médecins, surtout les spécialistes, qui n’ont aucune pitié ,ni un brin d’humanisme à exiger des tarifs excessifs sans veiller à l’état social des malades qui les font vivre par les consultations qu’ils subissent, il est temps que la sagesse de la noble médecine domine ces esprits qui ont tendance à s’égarer dans des batailles spéculatives qui nuisent abondamment au serment d’Hippocrate ,qu’ils se sont engagés à respecter vaille que vaille… !The post Fortes honoraires des consultations médicales: Nos médecins manquent-ils ‘’d’humanisme’’ ? appeared first on .
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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali a déclaré hier que 9843 demandeurs d’emploi ont rejeté des offres d’emploi, alors que 269.993 demandeurs ont été placés dans le cadre de l’emplacement classique, entre janvier et septembre 2018.
Animant une conférence à l’Ecole Supérieure de la Sécurité Sociale, le ministre a expliqué que parmi ces demandeurs qui ont rejeté les offres, 83% sont des hommes et 16% sont des diplômés universitaires. Par ailleurs, le ministre a annoncé qu’un budget de 735 milliards de dinars a été consacré à la création d’emploi. entre autres, il a souligné que 20 950 jeunes demandeurs d’emploi ont été placés, dont 11065 ont été placés par des organismes privés de placement. Pour rappel, le ministre avait déclaré, lors de la clôture de la 7e édition du Salon national de l’emploi (Salem-2018), qui s’est tenu du 21 au 27 mars dernier, que 500.000 demandeurs d’emploi seraient placés cette année. Ils se répartissent sur 400 000 placements classiques et 100 000 dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP). À ces prévisions s’ajoute l’objectif de création de 23 000 micro-entreprises. Évoquant la semaine dernière le déficit de la caisse nationale des Retraites, M. Zemali a indiqué que ce déficit était dû à la non-déclaration des travailleurs au système de sécurité sociale et les déséquilibres que connaît le système des retraites, en précisant que le taux des travailleurs qui ne sont pas déclarés au système de sécurité sociale était de 43,21%. A ce propos, le ministre a déclaré, jeudi dernier, le projet de loi de Finances 2019 autorisait le Fonds national d’Investissement (FNI) à octroyer des crédits au profit de la Caisse nationale des retraites (CNR) en vue de soutenir ses capacités de couverture des pensions de retraite et lui permettre de préserver ses équilibres financiers.The post Plus de 9800 chômeurs rejettent des propositions d’emploi ! appeared first on .
Environ 41 personnes ont été tuées et 40 autres blessées vendredi dans l’explosion de deux voitures piégées placées par les terroristes Shebab et d’un kamikaze près d’un hôtel très fréquenté de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, selon un nouveau bilan communiqué samedi par la police somalienne.
Un précédent bilan faisait état de 20 morts et 40 blessés suite à cette attaque qui a ciblé un célèbre établissement hôtelier de la capitale somalienne, à l’aide de deux voitures piégées conduites par des kamikazes.
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Treize personnes ont perdu la vie et 44 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation, survenus au cours des dernières 48 heures, dans plusieurs régions du pays, indique samedi un bilan établi par les services de la Protection civile.
Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 17 personnes incommodées par une fuite de monoxyde de carbone, émanant des appareils de chauffage à l’intérieur de leurs domiciles, dans plusieurs wilayas du pays.
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Il y a cent ans, la signature de l’armistice dans un wagon-restaurant à Compiègne (87 km au nord-est de Paris) marque la fin de la Première Guerre mondiale à laquelle des milliers d’Algériens ont pris part au côté de la France et ses alliés. L’armistice, qui a été signé le 11 novembre 1918 à 5h15 par les généraux allemands et les alliés, entre en vigueur à 11h12 avec un cessez-le-feu.
La Première Guerre mondiale, qu’on appelle la Grande Guerre, a fait pour l’ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d’invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.
On compte environ 9 millions de morts, dont beaucoup d’Algériens qui avaient participé aux différentes batailles, dont la plus célèbre celle de Verdun.
Les historiens dénombre environ 500 000 soldats morts après la guerre des suites de blessures ou de maladies contractées pendant la guerre, soulignant que des millions de décès ont été provoqués par l’épidémie de grippe qui s’est propagée dans tous les continents de 1918 à 1920.
Il y avait en tout quelques 6 millions de blessés: invalides, aveugles, gazés, amputés ou handicapés. Cette situation d’après-guerre a engendré, selon les historiens, un déséquilibre entre les sexes au profit du sexe féminin et un vieillissement de la population.
Dans cette guerre, l’Algérie a fourni à la France coloniale, qui exploitait les richesses de ses territoires, un soutien matériel et logistique et, surtout, des milliers de soldats « indigènes » soumis au service militaire obligatoire et, le plus souvent, envoyés au front dans des sections d’assaut.
L’Algérie avait nourri la France, les soldats algériens les mieux décorés
Durant toute la période de la guerre, c’était l’Algérie qui nourrissait la France. Les soldats algériens, des Tirailleurs, embarqués le 5 août 1914 à Alger, arrivèrent le 15 août à la frontière belge.
Ils étaient encensés pour leur bravoure et courage et c’est eux qui ont reçu plus de 20 % des plus hautes distinctions décernées.
Selon des témoignages et des écrits d’historiens, les Tirailleurs algériens étaient reconnus comme des hommes qui combattaient « avec ardeur et avec beaucoup de bravoure », relevant qu’ils « méprisaient la mitraille et avaient la furie dans les combats à la baïonnette ».
Le professeur d’histoire contemporaine, Pierre Vermeren, a indiqué, mardi dernier dans une interview à Paris Match, que les Zouaves (zouaoua en tamazight) ont été les meilleurs soldats, relevant au passage qu’il y a eu une prise de conscience du nationalisme algérien pendant la guerre, dans les tranchées et les usines.
Les Zouaves sont avec les régiments de Tirailleurs algériens parmi les plus décorés de l’armée française. Ils tenaient leur nom d’une armée algérienne en Kabylie presque entièrement massacrée lors de la conquête coloniale de l’Algérie par la France.
Parmi les armées les « plus distinguées » sont des troupes d’Algérie, a souligné, mardi dernier, le professeur d’histoire contemporaine, Pierre Vermeren, dans une interview à Paris Match, rappelant par ailleurs que la France a entrepris la construction de la Grande Mosquée de Paris dans les années 1920 pour « honorer la mémoire des 70 000 morts musulmans ».
« La Goutte-d’Or est née comme quartier algérien pendant la Première Guerre mondiale et l’est restée, avec une population ouvrière qui s’y est ancrée. Les ouvriers se sont appuyés sur le sacrifice des soldats pour demander des droits.
Ils ont commencé à en obtenir partiellement en 1920 suite à des promesses de Clemenceau », a-t-il précisé. Par ailleurs, une étude sur la base de données Mémorial Genweb vient de révéler que parmi les morts pour la France, il y avait plus de Mohamed que de Martin.
La base de données montre que dans les variantes des prénoms Mohamed, Mohammed, Ben Mohamed et Ben Mohammed, ce ne sont pas moins de 1717 soldats qui sont tombés au combat pour la France.
C’est le prénom qui figure dans liste des 50 prénoms qui ont versé le plus lourd tribut au conflit. 1204 d’entre eux étaient nés sur le territoire algérien, 467 au Maroc et 18 en Tunisie.
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Les progrès enregistrés par l’Algérie en matière de développement technologique de l’imagerie médicale nécessitent davantage d’efforts dans le domaine de la formation, a estimé, samedi à Oran, le président de l’Association algérienne des manipulateurs en imagerie médicale.
« L’Algérie enregistre d’importantes avancées en matière de développement technologique des équipements de l’imagerie médicale. Toutefois, ces progrès nécessitent davantage d’efforts de formation continue et adéquate », a souligné, à l’APS, Samir Kechout, en marge de la 1ère journée régionale de l’ouest sur « la radioprotection ».
Le même responsable a estimé que les personnels s’occupant de l’imagerie médicale dans les établissements de santé publics et privés, restent insuffisants et ne couvrent pas les besoins en la matière, d’où la nécessité de renforcer la formation.
« La manipulation de l’imagerie médicale est une technologie de pointe qui nécessite une formation appropriée et continue. Elle doit se faire en diapason des technologiques acquises », a-t-il relevé, appelant les instituts de médecine et les écoles paramédicales à développer leurs capacités de formation et à prendre en charge le recyclage des personnels en exercice.
« L’harmonie entre le niveau de la formation et la propriété technologique de l’équipement garantit une qualité d’imagerie médicale interprétable », a soutenu le président de cette association, créée en 2017, ajoutant qu’il s’agit également d’une mesure de protection aussi bien pour le manipulateur que pour le patient.
Regroupant des spécialistes de radiologie et d’imagerie médicale et des experts en équipements technologies dédiés à ce domaine médical, cette rencontre, coïncidant avec la journée internationale de la radiologie et l’imagerie médicale, a pour objectif de contribuer à la formation continue des manipulateurs des équipements.
Le contrôle qualité en radiologie, la protection du personnel féminin et des grossesses contre les radiations dans le milieu médical et les diapositifs de radioprotection en médecine nucléaire, sont parmi les thèmes abordés lors de cette rencontre, abritée par l’EHU « 1er novembre » d’Oran.
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De nouveaux métiers d’artisanat suscitent un engouement remarquable des inscrits à la chambre d’artisanat et des métiers (CAM) de la wilaya d’Ouargla répondant aux exigences du marché local de l’emploi, a-t-on appris des responsables de cet organisme.
Les nouveaux inscrits s’intéressent de plus en plus aux spécialités très sollicités sur le marché local dont entre autres, la plomberie sanitaire, réparation de téléphones portables, techniques de peinture et ravalement des façades, l’esthétique et la pâtisserie traditionnelle, a précisé le chef de département de l’organisation, de la communication à la CAM.
Près de 600 nouveaux artisans se sont immatriculés depuis le début de l’année en cours à la CAM, dont 80% ont été orientés vers des nouvelles activités artisanales qui leur ouvrant de larges perspectives de travail, a indiqué M. Rached Kadri, ajoutant que la chambre offre à ces artisans les possibilités de participation dans les différentes manifestations spécialisées locales, régionales et nationales.
La dynamique qu’a connue le secteur de l’artisanat ces dernières années dans la wilaya de Ouargla s’est traduite par l’immatriculation, entre 1999 et l’année actuelle, de pas moins de 8.000 artisans à la CAM, ayant permis la création de près de 26.000 emplois pratiquement versés dans les activités traditionnelles artistiques, a-t-il souligné.
Cet engouement pour les nouvelles activités d’artisanat ne peut, toutefois, occulter l’attachement des artisans aux autres activités, dont la broderie sur tissu et laine, la pâtisserie, la literie, la vannerie, et sculpture sur bois de palmier, à la faveur notamment des facilités et avantages accordées aux artisans dans le but de préserver et pérenniser le legs ancestral, a relevé M. Kadri.
La CAM s’emploie à apporter l’aide aux artisans à travers la participation aux diverses activités afférentes au développement du tourisme saharien, par l’organisation, en coordination avec la direction du tourisme et de l’artisanat, des expositions et manifestations, dont le mois du patrimoine notamment, devant servir de vitrines d’exposition et d’écoulement des produits d’artisans et de promotion du produit local.
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L’artiste américain, Jean Lamore, a dénoncé samedi l’ingérence marocaine dans les activités du Centre Pompidou de Paris ayant abouti à la suspension de la présentation de son ouvrage, une décision qu’il qualifie « d’inacceptable ».
Le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris avait programmé une manifestation dans laquelle le livre « Necessita dei volti » (Nécessité des visages), oeuvre d’artistes dont Jean Lamore, était présenté au public. Sur injonction des autorités et de la presse marocaines, le livre a été retiré par la direction du centre étatique français.
Plusieurs observateurs n’ont pas manqué de relever que cette décision coïncide avec l’anniversaire de l’envahissement et l’occupation du Sahara occidental par les Marocains suite à la « marche verte » et avec la visite mercredi du président Emmanuel Macron au Maroc.
« C’est lamentable qu’au 21esiècle, en France, des oeuvres d’art sont censurées et retirées d’une présentation sur la base d’une pression d’un Etat étranger. C’est inacceptable », s’est indigné l’artiste-peintre, sculpteur, écrivain et cinéaste Jean Lamore dans un entretien à l’APS.
Incriminant en premier lieu la direction du centre Georges-Pompidou, qui a été à l’origine de cette manifestation, il a qualifié cette décision, sur laquelle il n’a pas été mis au courant, de « censure inacceptable ».
« C’est une censure inacceptable. La manière unilatérale dont elle s’est faite, on envoie des ordres (du Maroc) et Paris se plie. Tout ceci me laisse croire que nous ne sommes pas au 21esiècle. On revient au 19e et au 18e siècles », a-t-il expliqué, ajoutant que c’est d’autant « inacceptable » surtout lorsqu’il s’agit d’un projet culturel.
Il a indiqué que c’est le centre qui a décidé de montrer au public ce projet, tout en sachant au préalable qu’il concerne le conflit du Sahara occidental.
== Une lettre ouverte sera publiée ==
« Nous ne sommes pas venus pour vendre des bonbons ou de la vaisselle, mais présenter un sujet sensible. Il y a une grande maturité dans ce projet et une qualité esthétique qui est reconnue ailleurs », a-t-il soutenu, s’interrogeant sur cette réaction « compulsive », du côté marocain et du côté des institutions françaises qui « se plient » en l’espace de 24 heures, alors que jusqu’à aujourd’hui « je n’ai eu aucune information du Centre Pompidou et sur sa décision de suspendre le projet ».
« Ce n’est pas acceptable qu’une institution culturelle agisse de la sorte.
C’est pour cette raison que je vais adresser une lettre ouverte au directeur dans les jours qui viennent qui sera adressée à la presse », a-t-il annoncé, soulignant qu’en tant qu’artiste et intellectuel il s’interdirait de se livrer à des opérations de propagande.
« Personnellement, je connais très bien la situation. Je connais le problème du Sahara occidental depuis fort longtemps. J’ai une relation profonde avec le peuple sahraoui, mais je me garderais bien d’en faire une propagande. Il n’y aucun effet de propagande dans ce que je fais.
Ce sont des faits que j’avance », a-t-il précisé, indiquant qu’il a une position « partiale » face à l’injustice.
Il a rappelé que c’est la troisième ingérence marocaine qu’il subit sur ce qu’il fait comme oeuvres artistiques. La première c’était à Paris à la Villette lors d’une exposition, mais la direction « a tenu bon », malgré la pression du Quai d’Orsay sur injonction du Maroc. La seconde, c’était lorsqu’il a été carrément exclu de « manière abrupte » de la Biennale de Dakar, une manifestation financée par le Maroc.
== La base de ce projet est une question humaine, historique et esthétique ==
Pour revenir au projet, un travail d’un collectif d’artistes chercheurs qui a réuni 80.000 photos, dont 483 émanent du musée sahraoui de la Guerre, Jean Lamore a expliqué « Pour nous, ce projet est une question esthétique à travers l’image », a-t-il affirmé, rappelant que dans le conflit du Sahara occidental, le peuple sahraoui « n’a pas une tradition de l’image ».
« La photo était presque inexistante pour le Sahraoui. Lorsqu’ils ont pris ces documents des soldats marocains lors de la lutte armée, il y a eu après un respect qui s’est instauré dans la relation avec ces documents qui ont été gardés par les Sahraouis d’une manière extrêmement respectueuse », a-t-il indiqué, précisant que ce projet, qui a été bien compris au niveau international, s’est développé au fur et à mesure pour « atteindre une maturité ».
« La base de ce projet est une question humaine, historique et esthétique », a-t-il tenu à rappeler, affirmant que les photos jouissent d’une « grande esthétique ».
Autour de ça, a-t-il ajouté, « il y eu la dimension de l’image en général que le mur répressif était inconnu sauf par l’image satellitaire que j’ai récupérée, il y a eu aussi les images de l’insurrection des Sahraouis face à l’oppression de l’armée et la police marocaines dans les territoires sahraouis illégalement occupés, qui sont en attente d’une procédure référendaire et qui ne font pas partie du Maroc ».
Il a rappelé ces images ont été proposées par le Front Polisario pour les restituer aux familles marocaines. « Le Maroc a refusé de recevoir ces images, parce qu’il refuse de reconnaître ce conflit », a-t-il expliqué, souhaitant, in fine, que ces images soient restituées aux familles marocaines.
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