Un total de 251 greffes d’organes ont été effectuées en 2017, a annoncé, samedi à Alger, le Dr Radia Kriba, chargée du projet de greffe au ministère de la Santé.
Commentant l’évolution de la transplantation rénale en Algérie, cette praticienne a indiqué que seules 251 greffes avaient été réalisées en 2017, un chiffre, selon lui, en deçà des normes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoyant une moyenne de 6 greffes pour un million d’habitants.
Les transplantations effectuées l’ont été dans 12 établissements hospitaliers à travers le pays, a-t-elle fait savoir, indiquant qu’elles ont été menées à partir de personnes vivantes, généralement proche des malades.
Le Dr Kriba a, par ailleurs, signalé que le taux de malades du diabète est de près de 3% et celui de l’Hypertension artérielle de 5,6%, des maladies pouvant être à l’origine d’insuffisance rénale.
Notant que 24 malades sont dans l’attente d’un transplantation rénale, elle a ajouté que plus de 430 spécialistes et 933 médecins généralistes prennent en charge les insuffisants rénaux dans les 350 centres d’hémodialyse disséminés à travers l’Algérie.
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6 pommes, 2 cuillères à soupe de jus de citron, 1 verre d’eau, 100 g de sucre, 1 dl de crème fraîche, 1 blanc d’œuf
Pelez et évidez les pommes, mettez-les dans une casserole avec un verre d’eau et 2 cuillères à soupe de jus de citron.
Faites-les cuire à couvert, à feu moyen, pendant 10 minutes.
Ecrasez-les au mixer pour obtenir une purée très fine. Ajoutez le sucre, faites cuire encore 4 minutes et laissez refroidir.
Incorporez délicatement la crème fraîche mélangée au blanc d’œuf battu en neige ferme, juste avant de répartir dans des coupes.
Servez très frais.
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C’est sur instruction personnelle directe de Abdelaziz Bouteflika que les cinq généraux-majors et le colonel des services, détenus depuis le 14 octobre à la prison militaire de Blida, ont été libérés le 5 novembre dernier. C’est ce que nous révèle une source officielle qui nous précise, également, que cette décision présidentielle, sans appel, avait été prise, cette fois, sans avoir consulté, au préalable, l’état-major ou le ministère de la Défense nationale.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale, Abdelaziz Bouteflika a préféré, cette fois, trancher directement cette épineuse question en ordonnant la libération immédiate des concernés.
Selon la même source, ordre a également été donné par le locataire du palais d’El-Mouradia d’annuler l’ITS, c’est-à-dire l’interdiction de sortie du territoire, précédemment prise à l’encontre des officiers en question. Autrement dit, ces officiers sont entièrement libres, y compris de voyager à l’étranger. Pour rappel, c’était le dimanche 14 octobre dernier, à la surprise générale, que l’on annonçait la mise sous mandat de dépôt des six ex-hauts responsables de l’armée, à l’issue de leurs auditions respectives par le procureur du tribunal militaire de Blida.
Il s’agit du général-major Habib Chentouf, ex-chef de la Première Région militaire de Blida, du général-major Saïd Bey, ex-chef de la Deuxième Région militaire d’Oran, du général-major Abderrazak Chérif, ex-chef de la Quatrième Région militaire de Ouargla, du général-major Menad Nouba, ex-commandant de la Gendarmerie nationale, du général Boudjemaâ Boudeouaour, ex-directeur des finances au ministère de la Défense nationale et, enfin, du colonel Abdelaziz, ex-responsable de la sécurité de l’armée à la Deuxième Région.
Assurément, l’intervention directe de Abdelaziz Bouteflika n’aurait jamais eu lieu si des anomalies n’avaient pas été décelées dans la conduite de ce dossier. Dans l’entourage proche du patron d’El-Mouradia, l’on ne cache pas, aussi, une certaine gêne : «Incarcérer autant de généraux à la fois, cela ne se passe généralement que dans des pays qui ont déjoué une tentative de putschs militaires ! Ce qui n’a jamais été le cas, concernant cette affaire, bien sûr», nous confie-t-on. Au niveau de la présidence, il y a d’ailleurs une réflexion qui est engagée, nous révèle-t-on encore, autour de cette situation de cumul, entre les deux fonctions civile et militaire, depuis que l’actuel chef d’état-major de l’armée, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a été nommé au poste de vice-ministre de la Défense nationale, en septembre 2013, dans le cadre de la préparation du quatrième mandat par et pour Abdelaziz Bouteflika et dans les conditions que l’on sait.
A l’époque, Bouteflika, qui rentrait au pays le 16 juillet 2013, après une longue hospitalisation, à la suite d’un AVC sévère qui le frappait le 27 avril de la même année, attaquait, dès l’été, cette opération «quatrième mandat» que d’aucuns pensaient inimaginable à l’époque. Tout allait commencer par la nomination de Amar Saâdani à la tête du FLN dès le 29 août 2013. Quelques jours plus tard, interviendra le fameux remaniement du 13 septembre avec la nomination de la garde rapprochée aux postes-clés, y compris Mourad Medelci au Conseil constitutionnel et, par ailleurs, la nomination de Gaïd Salah au poste de vice-ministre de la Défense. L’objectif, et cela s’avérera de manière éclatante d’ailleurs, était d’isoler la seule force qui se dressait contre le quatrième mandat, le DRS et son chef, le général de corps d’armée, Mohamed Médiène, dit Toufik.
L’automne 2013 connaîtra, ainsi, une restructuration profonde des services et un renforcement considérable de l’état-major, de son chef donc, sur ces derniers. Or, à pareille période pré-électorale, les enjeux ne sont plus les mêmes. Depuis, les services sont directement rattachés à la présidence et, surtout, ont changé de main. En prévision de la présidentielle de 2019, aucune menace n’est signalée à l’horizon contre l’opération en cours, celle d’un cinquième mandat et rien ne justifie plus la situation de cumul, entre les fonctions civile et militaire de Gaïd Salah. D’où, selon notre source, ce projet d’un retour à l’ancien schéma au niveau de l’institution militaire, à savoir mettre fin au cumul. «Cela permettra d’alléger la charge, car il s’agit de deux lourdes fonctions, et, partant, une meilleure fluidité dans le travail», nous explique-t-on, prenant pour exemple illustratif, cette affaire des généraux incarcérés puis libérés.
K. A.
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ALGER- Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a présenté, dimanche devant l’Assemblée populaire nationale (APN), le Projet de loi de Finances (PLF) 2019 lors d’une plénière présidée par Mouad Bouchareb, en présence de membres du gouvernement.
Le projet de loi prévoit une croissance de 2,9% pour l’exercice 2019 contre une croissance hors hydrocarbure de 3,2%. Il a été élaboré sur la base d’un prix référentiel de 50 dollars (USD)/baril de pétrole algérien « Sahara Blend » et sur la base du prix du marché à 60 Usd.
Pour ce qui est prix de change du dinar algérien, il devrait se situer autour de 118 dinars/dollar, prix moyen annuel pour la période 2019-2021 avec une inflation de 4,5% en 2019 et 3,9% en 2020 et 3,5% en 2021.
Devant des prévisions faisant état d’un recul des exportations des hydrocarbures de 1% en termes de volume pour s’établir à 33,2 milliards USD en 2019, il est prévu une croissance hors hydrocarbures en termes de volume, grâce à la contribution des secteurs du bâtiment et des travaux publics à hauteur de 4,7%, l’industrie (5%), l’agriculture (3,7%) et les services marchands et non-marchands (1,8%).
A moyen terme, la croissance économique augmentera à 3,4% en 2020 et 3,2% en 2021 avec une moyenne de croissance hors hydrocarbure de 3,1% en 2020-2021, selon les prévision du PLF.
Le projet de loi prévoit également une hausse du volume d’exportations des hydrocarbures de 4,2% en 2020 avec des recettes estimées à 34,5 milliards USD et de 2% en 2021 avec 35,2 milliards USD de recettes.
==Les réserves de change à moins de 62 milliards USD en 2019==
Reflétant les mesures engagées par le gouvernement en vue d’encadrer les importations, le projet de loi prévoit, ajoute M. Raouya, un recul de l’importation des marchandises à 44 milliards USD en 2019, 42.9 milliards USD en 2020, et 41.8 milliards USD en 2021.
De ce fait, le déficit de la balance commerciale ralentira progressivement pour passer de 10.4 milliards USD en 2019 à 8.2 milliards USD en 2020 et 6.4 milliards USD en 2021.
Pour la période 2019-2021, le PLF prévoit une baisse continue de la balance des paiements qui devrait passer de 17.2 milliards USD en 2019, à 14.2 milliards USD en 2020, puis 14 milliards USD en 2021.
Ce recul conduira à une contraction des réserves de change à 62 milliards USD en 2019, puis 47,8 milliards USD en 2020 puis 33.8 milliards USD en 2021.
Le PLF 2019 prévoit une baisse de 10,9 % des dépenses d’équipement et une hausse de 8,1 % des dépenses de fonctionnement, induisant un déficit du trésor de -10,4 % par rapport au produit intérieur brut (PIB) (contre -11 % en 2018).
Sur un total de dépenses estimé à 8.557,2 milliards DA, le projet de loi prévoit une hausse des dépenses de fonctionnement de 4.954,5 milliards DA en 2019 (+8,1 %) contre des dépenses d’équipement estimées à 3.602,7 milliards DA (-10,9%).
Les recettes budgétaires prévues pour 2019 s’élèvent à 6.507,9 milliards DA, dont 2.714, 5 milliards DA de fiscalité pétrolière inscrite au budget.
La fiscalité pétrolière devrait atteindre 3.201,4 milliards DA en 2019. Toutefois, le déficit du trésor prévu par rapport au Produit intérieur brut (PIB) baissera à -5,7 % en 2020 et à -5 % en 2021, selon les prévisions du ministère des Finances.
Le financement du déficit du trésor entre 2019 et 2021 « connaîtra une sorte de pression, en dépit du recours au financement non conventionnel et au prélèvement à partir du Fonds de Régulation des Recettes (FRR) durant cette période ».
Cependant, le besoin au financement non conventionnel « baissera », en passant à -1.874,4 milliards DA en 2019, -746,5 milliards DA en 2020 et -796,5 milliards DA en 2021, précise le ministre.
Les Dispositions législatives prévues dans le projet de loi ont pour objectifs l’amélioration des revenus de l’Etat, la coordination et la simplification des procédures, la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, outre l’encouragement et la promotion de l’investissement productif et la bonification des taux d’intérêts bancaires au profit des citoyens.
Le texte s’inscrit en prolongement des efforts déployés par l’Etat pour alléger les impacts négatifs de la récession des ressources financières sur l’économie nationale dans un contexte marqué par des tensions sur les équilibres internes et externes du pays dues à la baisse des cours de pétrole.
A cet effet, le projet de loi consacre la poursuite de la maitrise de la dépense publique pour réduire les répercussions de ces tensions sur le trésor public.
Au terme de la présentation du ministre, le rapporteur de la commission des Finances et du budget de l’assemblée a procédé à la lecture du rapport préliminaire de la commission sur le projet de loi avant l’entame du débat par les députés.
Le ministre répondra, lundi, au préoccupations des députés sur le projet de loi qui sera voté, jeudi, par la chambre basse du parlement.
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Écrit par Adlène Badis
Il y a cent ans, la signature de l’Armistice, dans un wagon-restaurant à Compiègne (87 km au nord-est de Paris), marque la fin de la Première guerre mondiale. Une guerre meurtrière à laquelle des milliers d’Algériens ont pris part et dans laquelle des milliers laisseront leur vie. L’Armistice, signée le 11 novembre 1918 à 5h15 par les généraux allemands et les alliés, entrera en vigueur à 11h12 avec un cessez-le-feu qui signifiera la fin du premier conflit mondial.
Soixante-douze chefs d’Etat et de gouvernement, dont le Premier ministre Ahmed Ouyahia, participeront aux cérémonies commémoratives de la signature de l’Armistice. La Première guerre mondiale a causé plus de 18,6 millions de morts, d’invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. On compte environ 9 millions de morts, dont beaucoup d’Algériens qui avaient participé aux différentes batailles, dont la célèbre de Verdun. Les historiens parlent d’environ 500 000 soldats morts après la guerre des suites de blessures ou de maladies contractées pendant la guerre. Des millions de blessés. Dans cette guerre terrible, l’Algérie a fourni à la France coloniale des milliers de soldats soumis au service militaire obligatoire et, le plus souvent, envoyés au front dans des sections d’assaut. Plus de 175 000 soldats venus d’Algérie participèrent à cette guerre, 26 000 d’entre eux ne reviendront jamais. L’Histoire le retiendra, plus de 150 000 soldats algériens ont été engagés dans le premier conflit mondial et furent présents dans toutes les campagnes de guerre, de la Tunisie à l’Italie, et poursuivirent les combats en Provence, dans les Vosges et libérèrent l’Alsace.
Durant toute la période de la guerre, ils constituaient une véritable « réserve » de soldats pour la France coloniale. Les soldats algériens, des tirailleurs, embarqués le 5 août 1914 à Alger, arrivèrent le 15 août à la frontière belge. Ils étaient remarquables pour leur bravoure et leur courage au combat, selon les historiens. Ils étaient reconnus comme des hommes qui combattaient « avec ardeur et beaucoup de bravoure ». Le professeur d’histoire contemporaine, Pierre Vermeren, a estimé, dans une interview à «Paris Match», que les soldats algériens ont été les plus valeureux, et la prise de conscience du nationalisme algérien « s’était faite dans les tranchées et les usines ». Ces soldats resteront néanmoins les oubliés de l’Histoire même si certains d’entre eux seront décorés plus tard par la France. Cette dernière a entrepris la construction de la Grande Mosquée de Paris dans les années 1920 en l’honneur des « 70 000 morts musulmans » durant cette guerre qui ne les concernait pas. Une étude sur la base de données « Mémorial Genweb » révèle que parmi les morts pour la France durant cette guerre, les prénoms Mohamed et Ben Mohammed figurent dans la liste des 50 prénoms qui ont versé le plus lourd tribut au conflit. 1 204 d’entre eux étaient nés sur le territoire algérien.
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La 3e session du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la jeunesse, placée sous le thème « La culture et le sport », qui vient de se dérouler à Alger, a failli tourner au fiasco n’était la vigilance du ministère des Affaires étrangères, qui avait dépêché une diplomate chevronnée, venue spécialement d’Addis-Abeba, afin de veiller au respect de la charte de l’Union africaine. D’autant que la prochaine édition des Jeux africains se déroulera en 2019 au Maroc.
Justement, selon la charte de l’Union africaine, « les jeux Africains sont ouverts à tous les pays membres », ce qui implique la participation des sportifs du Polisario (R.A.S.D). Un point qui a suscité l’inquiétude des Marocains lors de cette 3e session du comité technique spécialisée de l’Union africaine sur la jeunesse. L’objectif assigné par le palais Royal à la délégation marocaine, qui avait participé aux travaux de cette 3e session, était de tout faire pour empêcher le Polisario d’être présent dans moins d’une année aux Jeux africains. Cette mission s’annonçait bien difficile (voire impossible) pour les Marocains. Surtout quand on sait que l’ACNOA, parraineur des Jeux africains, est présidée par l’Algérien Berraf et que le président de la zone 1 (qui concerne les 4 pays maghrébins ainsi que la R.A.S.D.) est également son compatriote et cadre au sein du M.J.S.
Forcing avorté
Néanmoins, selon une source au fait des coulisses, le président de la Zone 1 aurait tout fait durant les mois qui avaient précédé la tenue du sommet pour centraliser les informations à son niveau. Et ce sans que le ministre Mohamed Hattab et son cabinet ne soient au courant des enjeux réels (relatifs à la R.A.S.D.) de la réunion du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la jeunesse, la culture et le sport. Et c’est ainsi que durant les travaux des commissions, il est apparu que le représentant de l’ACNOA (que Berraf avait délégué pour le représenter dans cette commission) aurait fait le jeu des Marocains. Il aurait demandé à ce que l’article relatif aux pays participants aux Jeux africains soit modifié afin de ne permettre « qu’aux pays indépendants d’y participer ». Une mensure qui aurait exclu la R.A.S.D. Toutefois, il faut savoir que cette demande a été rejetée par la majorité des pays présents aux travaux, malgré l’insistance du président de la zone 1 pour modifier les critères de participation. Pour mettre fin à ce forcing politico-sportif, il aurait fallu l’intervention vigoureuse et argumentée de la diplomate algérienne dépêchée par le ministère des affaires étrangères. L’article en question a été préservé et la R.A.S.D devrait prendre part à la manifestation.
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Le cycliste algérien Yacine Chalel, champion d’Afrique de scratch, Yacine Chalel, sera en lice, ce dimanche, au grand prix de Vélizy sur piste au vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines près de Paris.
Trois semaines après la première manche de la coupe du Monde, le vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines accueille le 5e Grand Prix de Vélizy où les meilleurs pistards seront présents. Au total, 100 coureurs en provenance d’Ile de France et de plusieurs comités régionaux se disputeront les podiums. Parmi eux, quelques champions d’Afrique, de France, d’Europe et du monde ! Cet évènement est organisé par l’Equipe cycliste Vélizy 78 avec le soutien du comité d’Ile de France FFC et l’aide technique du vélodrome National. L’épreuve compte pour la coupe d’hiver d’Ile de France 2018-2019.
Mission rachat
Notre compatriote, Yacine Chalel, a précisé sur son compte des réseaux sociaux avoir «répondu favorablement à l’invitation de l’organisateur Jean-Michel Richefort». Il a indiqué, par la suite, qu’il apprécie beaucoup l’organisateur «aussi bien pour son investissement pour la piste en France que pour ses encouragements chaleureux, notamment lors de la coupe du monde sur piste.». Et justement lors de la première manche à Paris de la coupe du Monde sur piste, notre champion Yacine Chalel, sociétaire de Paris Cycliste Olympique (PCO) a été éliminé de la finale du Scratch disputée le 20 octobre dernier.
Chalel a expliqué sa contreperformance par la fatigue à l’issue des éliminatoires et la finale de la course aux points : «Pas de finale au scratch, physiquement cramé après les courses et j’étais incapable d’appuyer sur la pédale comme il se doit.»
Malgré tout, Chalel, qui espérait courir la finale du scratch finale avec le maillot de l’équipe nationale, s’est dit «Un peu déçu de perdre ce tour» soulignant que «ce n’est que partie remise».
S. B
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Écrit par Fadila Djouder
Le chercheur en théologie, animateur d’émissions religieuses, membre fondateur de la Ligue des oulémas du Sahel, et auteur, Kamel Chekkat était présent, jeudi dernier, au Salon international du livre d’Alger (Sila 2018) pour une séance de vente-dédicaces de son dernier livre «Authenticité de l’Islam à travers thèse et antithèse», publié aux éditions Necib.
Ce nouvel ouvrage est en fait une réédition de deux petits opuscules, intitulés «Thèse et Antithèse» et «Témoignages impartiaux», au profit de la construction en cours de la zaouïa du moudjahid et enseignant Cheikh Tahar Aït Aldjet à Béjaïa, confie l’auteur. Il précise à ce sujet : «Nous sommes en train de construire un grand centre qui est beaucoup plus scientifique qu’une zaouïa. Cet ouvrage est ma manière à moi de contribuer à cet effort.». Ajoutant : «Nous avons donné dans le livre certaines facettes de Cheikh Tahar que beaucoup de gens ne connaissent pas.» Pour le titre «Authenticité de l’islam», l’auteur explique que c’est un titre générique qui s’inscrit dans une collection baptisée «Juchia». Dans cette collection, il y a aussi un livre du professeur Elaalem intitulé « Oulamae Zouaoua » (les savants des souaoua), traduit tout récemment par Kamel Chekkat. Il porte sur une trentaine de personnalités, telles l’historien El Ghebrini, Cheikh El Mouloud Al Hafidhi, Cheikh Tahar Aït Aldjet ou encore Mechedellah. Le premier livre «Thèse et Antithèse» se penche sur un ensemble de thèses soulevées par des orientalistes qui ont abordé, dans leurs écrits, la religion musulmane à travers certaines thèses auquel «j’ai donné, un tant soit peu des éléments de réponses», a-t-il expliqué. Quant au second livre, «Témoignages impartiaux», c’est un ensemble de témoignages émanant de grands noms de la pensée universelle, «mis à part Napoléon Bonaparte, connu beaucoup plus en tant qu’homme politique qu’en tant qu’homme de science ou de lettre. Les autres sont des penseurs qui ont étudié l’Islam, ainsi que la biographie et l’histoire du Prophète. Ses témoignages sont, jusqu’à un certain stade, très objectifs et leurs auteurs ont parlé avec une certaine impartialité», a-t-il avancé.
Il souligne à propos du premier livre «Thèse et Antithèse» qu’il s’attelle à poser la problématique du rapport entre l’islam et les deux autres religions monothéistes et plus précisément sur la question est-ce que l’islam est une imitation du judaïsme et du christianisme ? Une thèse orientaliste que certains auteurs ont voulu rendre crédible et qui a été soutenue par un certain nombre d’historiens du monde occidental et chrétien qui disaient que «Mohamed était un homme vertueux qui, à un moment de l’histoire, visait la place du pape, quand cela lui a été refusé, il s’est mis en tête de forger une nouvelle religion ».
L’épineuse problématique de l’image de l’islam dans les médias
Kamel Chekkat mettra en exergue l’importance de soulever une telle problématique, en estimant que «quand on dit que l’islam a été monté de toutes pièces, beaucoup ne prêtent pas attention à ce genre de spéculation, car ils sont musulmans par conviction. Mais pour les futures générations et avec tout ce qui circule sur le Web comme fausses informations, un minium de vigilance s’impose. Car ils peuvent être facilement manipulés et ébranlés dans leur foi». Enchaînant sur l’importance d’être attentif à ce qui se diffuse sur les différentes plateformes virtuelles, il souligne que «c’est ce que j’appelle la sécurité du Web. Dès que nous sommes dans le débat religieux, il y a une intégrité que nous devons préserver».
Parmi les idées fausses qui circulent sur différents supports virtuels et médiatiques, notre interlocuteur citera l’étude de Christoph Luxenberg sur les origines syro-araméennes du Coran, ou «cette même pseudo thèse sur le dernier jour de Mohamed, qui est un plagiat et un amalgame de plusieurs thèses». Ajoutant qu’«aujourd’hui, il est presque devenu nécessaire d’y répondre, car nous sommes tellement frustrés de ce qui se dit des musulmans sur les médias ». Abordant la question de l’image négative des musulmans dans les médias internationaux, le chercheur en théologie habitué aux différents canaux médiatiques, souligne : «Quand on parle de violence à la télévision, ou encore d’extrémisme, c’est inévitablement associé à un musulman. A un moment donné, il faut se défendre. Mais le problème est que nous sommes arrivés à un stade où nous nous ne défendons pas uniquement contre les détracteurs de l’islam. Nous nous sommes aussi retrouvés dans l’obligation de nous défendre à cause de ce que font certains musulmans».
Soulignant à ce sujet que «si tous les regards et les projecteurs sont, aujourd’hui, braqués sur nous, en tant que communauté musulmane, c’est en majeure partie dû au mauvais comportement ou à la mauvaise image que nous-mêmes musulmans donnons de cette religion». Notre interlocuteur nous explique également que la diabolisation de l’Islam n’est pas un fait nouveau, en soulignant qu’«elle a toujours existé et a commencé très tôt. D’ailleurs dans le livre, je cite Innocent III, le pape qui disait que Mohamed (Qsssl) était Antéchrist. Mais, aujourd’hui, elle a atteint une dimension d’une gravité extrême». C’est dans cet esprit que le théologien souligne l’importance de défendre l’image médiatique des musulmans dans la mesure où « le but consiste à diminuer un peu de cet état de stress et de frustration que provoque cette mauvaise image chez les musulmans». Dans ce sillage, Kamel Chekkat estime qu’il y a aussi certaines études et écrits qui sont « tellement nuls », auxquels il n’est pas nécessaire d’y répondre afin de ne pas leur faire de publicité. Il citera à titre d’exemple «Les Versets sataniques» de Suleiman Rushdie, qui «dans le fond est un livre qui n’a aucun intérêt ni littéraire ni religieux. Je me demande comment les Iraniens ont pu lancer une Fatwa contre ce dernier à l’époque, et qui lui a permis d’avoir une publicité à l’échelle internationale».
Par ailleurs, annonçant son prochain ouvrage, Kamel Chekkat, tout en soulignant que «j’ai mis beaucoup de temps pour sortir ces deux petits opuscules», ajoute : «J’ai pratiquement aussi une dizaine d’écrits en attente, mais je pense qu’ils n’ont pas encore atteint leur maturité. Par contre, très bientôt, il y aura la publication d’une étude sur le livre «Matn Ibn Achir», que j’ai traduit en langue française, en respectant la construction du texte en vers. J’espère que cet ouvrage apportera un plus à la bibliothèque algérienne».
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Au moins neuf personnes sont mortes dans un violent incendie qui fait rage depuis jeudi dans le nord de la Californie et a forcé à l’évacuation de dizaines de milliers de personnes tandis que, plus au sud, la célèbre station balnéaire de Malibu est menacée par un autre foyer qui se propage rapidement.
« C’est mon triste devoir de confirmer que nous avons maintenant un total de neuf morts », a déclaré vendredi soir Korey Honea, le shérif du comté de Butte. Donald Trump s’est montré sévère envers la Californie, qui vient d’élire un gouverneur démocrate. « Il n’y a aucune raison pour ces énormes incendies en Californie, meurtriers et coûteux, si ce n’est que la gestion des forêts est tellement insuffisante », a tweeté samedi le président américain. « Des milliards de dollars sont donnés chaque année, avec tant de vies perdues, tout cela à cause d’une grave mauvaise gestion des forêts. Remédiez-y « maintenant, sinon il n’y aura plus de versements fédéraux! », a-t-il ajouté. Cinq des victimes dans le comté de Butte, où l’état d’urgence a été décrété, avaient été découvertes jeudi – quatre dans un véhicule et une sur le sol tout près – dans la ville de Paradise, au nord de la capitale Sacramento, dont les 26.000 habitants avaient tous reçu l’ordre d’évacuer. Au total, plus de 52.000 personnes avaient reçu l’ordre d’évacuer dans cette zone au pied de la Sierra Nevada. Favorisé par des vents violents depuis son démarrage jeudi matin, cet incendie baptisé « Camp Fire » est devenu le plus destructeur jamais enregistré en Californie. Il a dévoré quelque 6.700 structures et plus de 280 km2. Il n’est qu’à 5% maîtrisé, a indiqué vendredi soir le département des pompiers de Californie, Cal Fire. Près de Los Angeles, la ville de Malibu était en état d’alerte en raison d’un violent incendie, le « Woolsey Fire », qui avait démarré la veille à une vingtaine de kilomètres au nord. La Californie a été frappée depuis la fin de l’année 2017 par de nombreux incendies, rendus particulièrement violents par la sécheresse et les conditions climatiques, qui ont fait plus d’une dizaine de morts. En septembre, le « Mendocino Complex » avait été maîtrisé après près de deux mois de lutte.
Il avait ravagé près de 190.000 hectares, devenant le plus grand feu de forêt dans l’histoire récente de cet Etat. En juillet et août, huit personnes, dont trois pompiers, avaient par ailleurs péri dans l’incendie « Carr », qui avait sévi dans la région de Redding. Il avait détruit 93.000 hectares avant de pouvoir être éteint, après six semaines de lutte.
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Écrit par Salim bennour
Le patron de presse marocain Taoufik Bouachrine a été condamné à 12 ans de prison ferme dans la nuit de vendredi à samedi pour des violences sexuelles qu’il a toujours niées, au terme d’un procès mouvementé qui a divisé l’opinion.
L‘affaire qui a été jugée à huis clos depuis le 8 mars à Casablanca a passionné la presse locale du fait de la personnalité de l’accusé et de la gravité des charges, « traite d’êtres humains », « »abus de pouvoir à des fins sexuelles» », « viol et tentative de viol ». Arrêté en février dans les locaux de son journal au cours d’une opération spectaculaire de police et incarcéré depuis, le directeur du quotidien indépendant « Akhbar al-Yaoum » était jugé par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca qui l’a reconnu coupable de tous les chefs d’accusation. L’influent journaliste risquait 20 ans de prison. Ses avocats avaient plaidé pour son acquittement. Invité à prendre une dernière fois la parole vendredi, l’accusé a dit qu’il était « victime d’un procès politique à cause de sa plume », a dit à l’AFP un de ses avocats Mohamed Ziane. « Calme et sûr de lui », il a déploré que « dans le monde arabe on ne comprenne toujours pas ce que c’est que la liberté de la presse », selon son avocat. Il a affirmé qu’il payait ses écrits contre des personnalités politiques marocaines, comme le milliardaire Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, et contre le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane. Il a assuré avoir « appris de sources gouvernementales que l’ambassade d’Arabie saoudite à Rabat s’était plainte auprès du chef du gouvernement de deux de ses éditos critiques », selon son avocat Abdelmoula El Marouri.
Dans ses dernières déclarations, le patron de presse a une nouvelle fois nié être l’homme filmé dans les vidéos qui de plus, montrent « des scènes de relations consenties », selon un de ses avocats. L’affaire a connu plusieurs rebondissements depuis l’ouverture du procès: quatre femmes citées comme « victimes » par l’accusation ont démenti être concernées. L’une d’elle a été condamnée à six mois de prison ferme pour avoir accusé la police d’avoir falsifié sa déclaration, une peine confirmée en appel cette semaine. D’autres ont refusé de se présenter devant le tribunal. Taoufik Bouachrine avait déjà fait l’objet de poursuites: en 2009 pour une caricature jugée irrespectueuse de la famille royale et du drapeau national, en 2015 pour un article attentatoire «à la réputation du Maroc», début 2018 pour «diffamation» à l’encontre de deux ministres.
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Écrit par Anis Remane
Le 8 novembre dernier, le centre Pompidou à Beaubourg (Paris) a suspendu la présentation d’un livre de photos d’archives sur le conflit du Sahara occidental. La décision de la direction du musée d’interrompre cet évènement est venue sous la pression des milieux culturels, médiatiques et lobbyistes marocains. Le président de la fondation marocaine des musées a ainsi accusé le centre de participer à «une propagande algéro-polisarienne» en montrant des photos de soldats marocains morts durant les guerres qu’ils ont livrées aux indépendantistes sahraouis.
Dans une lettre datée du 2 novembre 2018, adressée au président du centre Georges Pompidou Serge Lasvignes, Mehdi Qotbi l’a accusé de participer à une opération de «propagande d’un mouvement séparatiste financé notoirement par l’Algérie», en acceptant de présenter Necessita dei volti (Nécessité des visages), un ouvrage réalisé par un collectif d’artistes principalement italiens qui comporte un ensemble de photographies réalisées à partir d’archives consacrées aux années de conflit avant le cessez-le feu de 1991 dans le Sahara Occidental.
Le livre était entré dans la collection de photographies du centre Pompidou et avait déjà été présenté au public en 2012. Il devait être «temporairement présenté en contrepoint d’un film d’une artiste daghestanaise sur la difficulté de transmettre son patrimoine dans son pays», selon le service de presse du centre.
Et c’est à partir d’une dépêche de l’APS annonçant que le centre Georges Pompidou consacre une galerie à la lutte du peuple sahraoui» que les médias marocains se sont emparés de l’affaire. Sous leur pression, la direction du centre a dû reculer. «Ayant constaté ces derniers jours une forme d’instrumentalisation politique de la seule présentation de ce document, il n’était manifestement plus possible de le présenter au public sans l’accompagner d’un appareil critique et d’une médiation spécifique, ce qui n’était pas l’objet ici. Nous avons donc décidé de suspendre sa présentation», a indiqué à ce sujet le service de presse du musée. «Il ne s’agissait nullement d’une exposition mais de la simple présentation d’un livre d’artistes au sein d’une salle des collections permanentes du musée», a-t-il souligné.
Lettre ouverte à Serge Lasvignes
La censure de l’évènement par le centre, sans doute par crainte de l’incident diplomatique avec Rabat, a fait réagir l’artiste américain Jean Lamore, initiateur de l’évènement. Hier, samedi, l’artiste américain a dénoncé une «ingérence marocaine inacceptables dans les activités du Centre Pompidou de Paris. «C’est lamentable qu’au 21e siècle, en France, des œuvres d’art sont censurées et retirées d’une présentation sur la base d’une pression d’un Etat étranger», s’est-il indigné dans un entretien à l’APS. «C’est une censure inacceptable. La manière unilatérale dont elle s’est faite, on envoie des ordres (du Maroc) et Paris se plie. Tout ceci me laisse croire que nous ne sommes pas au 21e siècle. On revient au 19e et au 18e siècles», a-t-il encore expliqué, ajoutant que c’est d’autant «inacceptable» qu’il s’agit d’un projet culturel. «Nous ne sommes pas venus pour vendre des bonbons ou de la vaisselle, mais présenter un sujet sensible. Il y a une grande maturité dans ce projet et une qualité esthétique qui est reconnue ailleurs», a-t-il soutenu, s’interrogeant sur cette réaction «compulsive», du côté marocain et du côté des institutions françaises qui «se plient» en l’espace de 24 heures, alors que jusqu’à aujourd’hui «je n’ai eu aucune information du Centre Pompidou et sur sa décision de suspendre le projet» ; a déclaré Jean Lamore.
«C’est pour cette raison que je vais adresser une lettre ouverte au directeur dans les jours qui viennent qui sera adressée à la presse», a-t-il annoncé, soulignant qu’en tant qu’artiste et intellectuel, il s’interdirait de se livrer à des opérations de propagande. «Personnellement, je connais très bien la situation. Je connais le problème du Sahara occidental depuis fort longtemps. J’ai une relation profonde avec le peuple sahraoui, mais je me garderais bien d’en faire une propagande. Il n’y a aucun effet de propagande dans ce que je fais. Ce sont des faits que j’avance»», a-t-il précisé, indiquant qu’il a une position «partiale» face à l’injustice. Le retrait de l’ouvrage intervient en plein anniversaire de la Marche verte lancée il y a 43 ans par le Roi Hassan II, pour imposer sa domination sur le Sahara occidental après le départ de la puissance coloniale espagnole. Il intervient également à la veille des contacts directs entre Rabat et le Polisario auxquels a appelé l’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, les 5 et 6 décembre 2018 à Genève.
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Au lendemain de l’annonce de l’ouverture des inscriptions de promotion des enseignants aux grades d’enseignants principaux et d’enseignants formateurs pour les trois cycles d’enseignement, qui concernera plus de 4000 postes budgétaires, les syndicats du secteur de l’Éducation semblent départagés. En effet, tandis que certains affirment que la mesure n’est qu’un «leurre» voire une «arnaque» pour détourner l’attention des dossiers qui fâchent, dont la gestion des oeuvres sociales, d’autres se félicitent et affirment que c’est un « acquis». Ainsi, selon le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, cette décision n’est «qu’un leurre, voire une arnaque».
Rencontré, hier, en marge de l’Assemblée constitutive de la Confédération des syndicats algériens (CSA), le syndicaliste a tiré à boulets rouges sur le ministère de l’Éducation, qui selon lui «veut gagner du temps». Et pour cause, selon ses arguments : «La promotion doit concerner l’ensemble des travailleurs du secteur de l’Éducation et non seulement les professeurs, sans oublier que certaines wilayas sont d’ores et déjà saturées en matière de postes budgétaires». «Ils sont en train de recenser le nombre des postes, mais certains établissements sont saturés avec 100% de professeurs formateurs», a-t-il affirmé. À titre d’exemple, il a précisé qu’en 2015, la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié de 160 postes budgétaires pour 160 enseignants.
Ainsi, tous les enseignants étaient, à l’époque, promus. Tout en notant que la promotion concerne les professeurs ayant 10 ans d’ancienneté, Amoura a noté que dans certaines wilayas il n’y a pas de professeurs ayant accumulé ces années. Pour ce qui est du nombre de postes budgétaires ouverts, le président du Satef a précisé que le nombre de «4000 postes à l’échelle nationale reste minime, bien que certaines wilayas sont saturées». Plus loin, le syndicaliste a précisé que cette nouvelle promotion n’est que «la résultante de la grève du Cnapeste». Pire encore, il accusera le département de Nouria Benghebrit de «vouloir à travers ce concours détourner l’attention des dossiers de discorde, tels que la révision du statut particulier ou encore la gestion des oeuvres sociales». Selon ses dires, le ministère «veut simplement gagner du temps».
Pour sa part, le coordinateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) s’est montré satisfait quant à l’annonce. Selon lui, « c’est un acquis, dans la mesure où on a obtenu pour l’année 2018 des postes budgétaires supplémentaires». Tout en précisant que cela s’inscrit dans la continuité amorcée en 2017, le syndicaliste s’est félicité de l’ouverture de ces nouveaux postes budgétaires. À noter que la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit a annoncé, hier, à travers sa page Facebook officielle, la tenue d’examens professionnels pour la promotion aux postes d’enseignant principal et enseignant formateur, pour le 15 janvier prochain. Le concours concerne 40 894 postes, dont 16 353 pour le cycle primaire, 11 751pour le moyen et 12 790 pour le secondaire. Pour ce qui est du concours de promotion aux grades d’enseignants principaux et d’enseignants formateurs annoncé jeudi dernier, il concerne 4.106 postes. Les inscriptions à ce concours débuteront aujourd’hui et se poursuivront jusqu’au 25 novembre prochain.
Lamia Boufassa
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La gestion des biens de la collectivité locale échoit, depuis 2012, aux élus. C’est-à-dire, aux maires et à leurs subalternes de décider à qui concéder une propriété communale, à quoi la faire servir, pour quelle activité et comment la rendre rentable pour la caisse. Dans son article163, le Code communal leur permet cette mission. «L’assemblée populaire communale est tenue de prendre périodiquement les mesures nécessaires pour valoriser et rentabiliser les biens communaux», pouvait-on lire dans le texte de loi. Mais, depuis lors, beaucoup a changé. De nouvelles donnes orientent encore les communes vers d’autres défis à relever, comme celui de s’autogérer et s’autofinancer. Mais, peut-on attendre des collectivités locales une production d’actifs propres à elles, suivant le potentiel local, tout en continuant à les administrer depuis le niveau central ? Les hautes autorités ont fini par comprendre que cette démarche souffre d’incohérences.
D’ailleurs, il y a de plus en plus le concept de décentralisation qui prend place et revient, depuis au moins une année, dans le discours officiel et des politiques. Dès lors, l’État ne peut plus continuer à jouer le rôle d’ordonnateur mais plutôt celui d’accompagner les collectivités locales dans l’objectif d’arriver à s’auto-gérer sur le plan administratif et s’auto-suffire sur le plan économique. L’un va avec l’autre : si l’élu local est libéré de la décision centrale, pour peu qu’il soit habile, il n’aura qu’à exploiter ses compétences pour faire de la collectivité qu’il dirige un pôle économique. En plus, l’avantage de la décentralisation fait que le représentant local connait mieux que le responsable central la réalité de terrain de la commune dont il est issu. Sur ce plan, s’il y a un signe qui confirme cette orientation, ça sera la décision de mettre en place une «commission ministérielle de l’Intérieur » chargée «du suivi du programme de rentabilisation des biens communaux et leur maitrise», a-t-on appris, hier, d’un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Ce dispositif installé, jeudi dernier par le Chef de cabinet du département ministériel dirigé par Noureddine Bedoui, est composé de responsables centraux et locaux. Outre le rôle de jauger le niveau de suivi sur le terrain des activités portant rentabilisation des biens de la commune par les élus, cette commission aura à réfléchir sur le nouveau projet qui devra encadrer le prélèvement de la fiscalité locale. Sur le terrain, ce dispositif aura aussi à s’enquérir sur les entraves prévalant dans les communes et qui empêchent le lancement de telles activités.
Farid Guellil
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Les deux syndicats prévoient de se réunir prochainement pour décider de l’attitude à tenir quant à la décision «unilatérale» du ministère de l’Éducation nationale de prolonger le mandat de la commission des oeuvres sociales à une date indéterminée. Selon Boualem Amoura ; il n’est pas exclu d’aller vers des actions de contestation. Le SG du SATEF n’écarte pas le recours à l’utilisation de cadenas pour bloquer l’accès aux différents sièges des commissions au niveau des wilayas. S’exprimant hier en marge de l’assemblée générale constitutive de la confédération des syndicats algériens tenue au siège de l’UNPEF à Alger, Boualem Amoura a en effet insinué que la riposte des travailleurs du secteur de l’Éducation ne va pas tarder à se faire pour dénoncer la gestion opaque du dossier des oeuvres sociales. Selon lui, la ministre, Nouria Benghebrit, n’a pas pris en compte les réclamations des syndicats et a décidé quand même de prolonger le mandat de la commission chargée de gérer les oeuvres sociales à une date indéfinie.
Cet état de fait, a-t-il poursuivi, pousse les différentes formations syndicales à opter carrément pour la contestation pour appeler à la constitution d’une nouvelle commission décentralisée à travers l’organisation d’un référendum. Dans ce cadre d’idées, il a fait savoir que le SATEF ainsi que le SNAPEST vont organiser une réunion dans les prochains jours pour fixer la nature du mouvement de contestation. Notre interlocuteur n’a pas exclu, dans ce sens, le recours à l’utilisation de cadenas pour bloquer l’accès aux différents sièges des commissions des oeuvres sociales dans les différentes wilayas. De son côté le président du SNAPEST, Meziane Meriane, a regretté la prolongation du mandat de ladite commission à une date indéterminée, sachant que, poursuit-il, celle-ci devait seulement s’occuper des affaires (d’urgences) et non pas l’organisation de voyages touristiques et de la OMRA. Selon lui; «la tutelle aurait du limiter la date de prolongation de cette commission et ne pas lui donner toutes les prérogatives ». Dans ce sens, il a souligné que les syndicats ne vont rater aucune occasion pour appeler à la limitation de cette prolongation et d’aller vite vers des élections. «Si toutefois on refuse de nous écouter et l’on persiste à maintenir le blocage sur cette question, on ira certainement vers des actions collectives », prévient Meriane. Ania Nait Chalal
ELLE REGROUPE 13 SYNDICATS AUTONOMES DE DIFFÉRENTS SECTEURS
Création de la Confédération des syndicats algériens
La Confédération des syndicats algériens (CSA), regroupant 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs, a été créée hier à Alger, lors d’une assemblée générale constitutive organisée au siège de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF). Les 13 syndicats autonomes membres de cette nouvelle confédération dont le dossier d’agrément sera déposé demain auprès du ministère du Travail, représentent, notamment, les secteurs de l’éducation nationale, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur, la santé, le transport, la poste, et les imams.
Dans les différentes interventions des représentants de ces syndicats, l’accent a été mis sur le rôle que doit jouer cette confédération sur la scène syndicale du pays. L’objectif principal étant de contribuer à la consécration de la politique du dialogue social et de la concertation, et de dégager un dénominatif commun en faveur de la solidarité. Pour ces syndicats, il s’agit, en premier lieu, de répondre aux préoccupations des travailleurs et de défendre leurs droits dans le cadre d’un dialogue constructif, dans le souci d’oeuvrer au développement socio-économique national, et contribuer, par là même, à la cohésion sociale et la stabilité du pays. Par ailleurs, les travaux de cette assemblée devront permettre l’adoption du projet de statut particulier, l’installation du bureau exécutif et le coordinateur national de la confédération.
Ania Nch
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Dans une commune construite en flanc de colline, longeant le front de mer, le bilan des inondations du 10 novembre 2001, était lourd, voire très lourd, des dizaines de victimes, des centaines de disparus et des dégâts matériels colossaux. On se souvient, de cette nuit du 9 au 10 novembre de l’an 2001, des pluies diluviennes se sont abattues sur la capitale, causant des crues dévastatrices, balayant tout sur leur chemin, et la commune mythique de la Capitale, Bab El- Oued a été le théâtre de ce drame. La scène est apocalyptique, des vies sont perdues, le deuil s’installe pour durer, suite à cette catastrophe naturelle, et en moins de trois heures, Bab-El-Oued et les quartiers mitoyens sont pris au piège, de la force et de la vitesse des crues, de la route de Frais Vallon, pour finir tout en bas, dans les vagues de la mer, hautes de pas moins de quatre mètres.
Des cris, des pleurs, des appels au secours, et des centaines de véhicules, camions, bus et voitures avançaient, par la force des crues. Et c’est dans cette ambiance apocalyptique, que la bravoure et le courage des jeunes des quartiers populaires de Bab-El- Oued, s’est illustrée, encore une fois, ils étaient les premiers, on se souvient à braver le danger, risquant souvent leur vies pour en sauver d’autres. Des balcons, des couvertures tombaient pour atterrir dans les mains des citoyens, des quartiers moins touchés, par cette avalanche de boue, pour ne citer que ceux situés à l’entrée de Bab-El-Oued, pour être vite transportée là ou des espaces ont été envahis par les sinistrés, ceux qui ont été tirés des griffes d’une mort certaine, par le geste d’un inconu, qui était là au bon moment. L’usine mythique de fabrication de tabac, des ateliers de confection, les hamams (bains maures) , des écoles, des magasins, le marché de Triolet, des immeubles et les maisons individuelles notamment de la commune de Oued Koriche étaient engloutis et envahis par des tonnes de boue.
Plus de 800 morts, selon les autorités, ont été victimes de ce drame, outre une centaine de disparus et des dégâts matériels considérables, au terme duquel, on a commencé à penser à la gestion des drames et des risques majeurs, mais bien avant cela, comment prévenir et se prémunir des conséquences causées par les catastrophes naturelles. Plus récemment et suite aux dernières intempéries de ces derniers jours, L’enseignantchercheur en aéronautique et génie civil à l’université de Blida, Loth Bounatiro a indiqué que le pays connaitra « une année pluviométrique très importante et saisonnière » appelant les autorités à anticiper en vue d’éviter l’irréparable. Même si depuis, El- Hemla de Bab El Oued, beaucoup a changé, dans cette commune, à travers la réalisation des espaces verts, à la place des immeubles engloutis par la boue et le séisme de 2003, les habitants gardent à ce jour les séquelles de ce drame, et en mémoire les victimes.
Au risque de revivre le même cauchemar, dans la capitale ou ailleurs à travers le pays, avons-nous retenu les leçons du passé ? Certains diront rien n’est moins sûr, comme nous l’a déclaré, Bounatiro, en animant le forum de notre quotidien, mardi dernier.D’autres avancent qu’il reste encore à faire, parce qu’au final « La gestion d’un risque majeur doit être axée sur la prévention, la prédiction et puis l’action sur le terrain » ajoute notre invité.
Lilia Sahed
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L’Opow d’Oran est à bord de l’asphyxie, maintenant que ses dettes avoisinent les 2,5 milliards de centimes, au moment où ses recettes commencent à se réduire d’une manière sensible. C’est du moins, ce que nous avons appris de son premier responsable, Lahmer Boumediene. «Nous avons des dettes à régler auprès de différents opérateurs qui avoisinent les 25 millions DA, au moment où nos entrées d’argent sont pratiquement réduites à néant en raison de la fermeture de plusieurs de nos unités pour différentes raisons», nous a déclaré ce responsable. Cette situation commence à se répercuter sur les travailleurs de l’Opow étant donné que la direction de cet organisme trouve du mal à honorer ses engagements en matière de salaires. «Si cette situation perdure lors des prochains mois, on risque de ne pas régulariser les travailleurs, ce qui va nous porter davantage de préjudice », a-t-il prévenu.
L’Opow d’Oran est composé de plusieurs infrastructures sportives qui constituaient jusque-là ses principales sources de financement, à l’image du stade Ahmed-Zababa, du Palais des sports, ainsi que la piscine olympique de M’dina J’dida et celles de Oued Tlelat et Gdyel. Il faut dire que même la direction du MCO, dont l’équipe est domiciliée au stade Ahmed- Zabana, rend les choses encore délicates pour son homologue de l’Opow pour n’avoir pas honoré ses engagements. «Concernant le stade Ahmed-Zabana, un problème de taille se pose depuis la signature d’une convention avec la direction du MCO lui permettant de le gérer le jour des matchs, mais à notre grand dam, ce club n’a jusque-là pas honoré ses engagements, alors qu’il devait nous s’acquitter de la somme de 50 millions de centimes avant chaque match comme convenu dans les clauses de la convention en question», a déploré la même source, qui menace tout simplement de résilier le contrat entre les deux parties. Mais avant cela, le patron de l’Opow d’Oran va interpeller le wali à ce sujet pour intervenir auprès de la direction des ‘’Hamraoua’’, selon ses dires.
Outre ce problème avec le MCO, l’Opow a vu ses rentrées d’argent diminuer sensiblement depuis également la fermeture du Palais des sports ‘’Hamou-Boutelilis’’ et la piscine olympique de M’dina J’dida. Ces deux infrastructures font l’objet, en effet, à des travaux de réhabilitation en vue des Jeux Méditerranéens qu’abritera Oran en 2021. Le Club de Tennis de Haï Essalam sera lui aussi bientôt fermé pour la même raison. A cela, il faudra rajouter la non-exploitation des piscines de Gdyel et de Oued Tlelat. Concernant cette dernière piscine, il y a lieu de souligner qu’elle a été sérieusement endommagée par les inondations ayant touché la région il y a quelques semaines, et nécessite par ricochet d’importants travaux de réaménagement, selon le même responsable.
Hakim S.
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«Faire toute la lumière sur le sujet»: au lendemain des révélations des «Football Leaks» sur une affaire de fichage ethnique au sein d’une cellule de recrutement du PSG, le club s’active pour se défendre, en promettant «dès la semaine prochaine» les résultats d’une enquête menée en interne.
«Initiative personnelle»
Comment expliquer la présence de critères ethniques, «Français», «Maghrébin», «Antillais», «Africain», sur des fiches de recrutement au sein du PSG entre 2013 et 2018, une pratique illégale révélée jeudi par un collectif de médias européens, dont Mediapart et Envoyé Spécial en France ? «La décision ou les actes d’une poignée de personnes ne peuvent pas remettre en cause un engagement de long terme», plaide Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG. La ligne de défense du PSG est de pointer une «initiative personnelle» du responsable du recrutement du centre de formation dédiée aux territoires hors Ile-de-France, Marc Westerloppe. Celui-ci a quitté le club au début de l’année pour rejoindre Olivier Létang, ancien directeur sportif du PSG, au Stade Rennais. «Nous ne sommes pas exempts de responsabilités parce que ça s’est passé au sein du club», estime Jean-Claude Blanc. Une enquête interne a été ouverte. «A l’issue de cette enquête, nous partagerons dès la semaine prochaine les résultats avec les instances et autorités de tutelle afin de faire toute la lumière sur le sujet», a fait savoir le club à l’AFP vendredi. Dans un communiqué diffusé par son avocat, Marc Westerloppe assure n’avoir «jamais commis quelque acte de discrimination que ce soit», et affirme «initier dès à présent toutes les actions judiciaires qui s’imposent», pour «lever ces suspicions infondées» et être «rétabli dans son honneur».
Plainte contre X
Outre les condamnations venues notamment de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, «consternée», des suites judiciaires sont possibles après ce fichage: la Ligue des droits de l’Homme a porté plainte contre X vendredi pour «discrimination» et pour «collecte et traitement de données à caractère personnel faisant apparaître les origines raciales ou ethniques». Le préjudice est déjà d’importance pour la réputation d’un club attentif à son image. «Bien que nous soyons beaucoup attaqués en ce moment, s’il y a un sujet qui nous tient à coeur c’est bien celui des luttes contre toute forme de discrimination», soupire encore Jean-Claude Blanc. Le sujet est particulièrement sensible à Paris, marqué par les affaires de racisme en tribunes du Parc des Princes dans les années 2000, avant le rachat du club par le Qatar. Le PSG a en tout cas été défendu par certains de ses jeunes passés par le centre de formation, comme Yacine Adli. «Depuis mon arrivée en 2013, j’ai côtoyé et grandi avec des joueurs de cultures diverses et n’ai jamais connu de différences ou de discriminations au sein de notre club», a assuré le jeune homme sur son compte Instagram. «J’ai grandi au centre de formation du PSG et je n’ai jamais ressenti de racisme», abonde le prometteur Moussa Diaby.
Une longue liste d’affaires
Beaucoup attaqué, le PSG ? Il s’est en tout cas retrouvé au milieu d’une sacrée série d’affaires depuis le début de la saison. Une semaine plus tôt, Jean-Claude Blanc avait déjà dû prendre la parole sur le fair-play financier, ce mécanisme mis en place par l’UEFA qui interdit aux clubs de n’investir plus qu’ils ne gagnent par leur moyen propre, c’est-à-dire sans l’apport financier de leur propriétaire. Le PSG, ciblé par une enquête de l’UEFA, est accusé de «dopage financier» car certains des contrats qu’il a passé avec des entreprises qatariennes ont été jugés surévalués par rapport aux prix en vigueur. Dans le cadre des «Football Leaks», le club a aussi dû réfuter un «accord secret» avec les pontes de l’UEFA de l’époque, Michel Platini et Gianni Infantino, en 2014, pour aider le PSG à dribbler des règles… mises en place par l’UEFA elle-même. Enfin, le match de Ligue des champions contre l’Etoile rouge de Belgrade début octobre a donné lieu à deux enquêtes: une, de la justice française sur des soupçons de match truqué par le club serbe, qui dément. Le club a annoncé se porter partie civile. L’autre enquête est conduite par l’UEFA, sur de brefs affrontements entre supporters et forces de l’ordre aux abords de son Parc des Princes. Le club s’est voulu ferme sur ce point en résiliant plusieurs dizaines d’abonnement de «fauteurs de troubles», pour une période d’un an. «Nous commençons à avoir les soucis que les grandes entreprises, les grandes marques connaissent aujourd’hui», veut croire Jean-Claude Blanc. Elles «doivent absolument être irréprochable parce que scrutés, analysés, hackés avec des fuites de documents possibles, que vous n’arriverez jamais à empêcher totalement. La seule réponse à cela, c’est d’être encore plus exemplaire, exigeant, transparent et encore plus dur dans les sanctions qui doivent être prises quand la ligne rouge est franchie.»
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La quatrième édition du Rallye international d’Algérie, « Challenge Sahari », disputée du 1er au 8 novembre courant, sur une distance globale de 1200 km, partagée en sept étapes, a connu un partage équitable des titres mis en jeu, avec une nette domination des pilotes étrangers dans les épreuves de moto, au moment où leurs homologues algériens ont survolé toutes les épreuves auto.
En effet, si le continent européen s’est taillé la part du lion dans les deux épreuves moto (M1 et Open), les pilotes algériens, eux ont dominé les trois épreuves auto, à savoir : auto / prototype, auto /essence et auto / gasoil, en raflant huit podiums sur les neuf possibles. En auto / prototype , c’est le vainqueur de la première édition de ce Rallye-Raid, en 2015, Fodil Allahom qui s’est imposé en 2h 23:20.321, devant ses compatriotes Daoud Lahbaki et Choukry Akouf, respectivement deuxièmes et troisièmes, en 2 h 35:14.965 et 3h 11:05.828. Dans la spécialité auto / essence, c’est Lotfi Benmansour qui s’était imposé, en 2h 23:18.123 devant deux autres algériens, à savoir : Larbi Benrouzi en 3h 06:07.561 et Ahmed Benmir en 3h 14:43.358. Enfin, dans la spécialité auto /gasoil, c’est l’Algérien Abdellah Dekakni qui s’est imposé, en 3h 21:54.644, devant le Belge Ronald Hobbik, deuxième en 3h 35:24.936 et un autre algérien, Sofiane Meghni, troisième en 5h 29:31. 419.
Les pilotes européens, quant à eux, ont dominé les épreuves moto, avec notamment les victoires du Britannique Janathan Blackburn dans la spécialité M1, en2h 14:26.368, et de l’Italien Alexandro Rosso, dans la spécialité Open, en 2h 16:17.027. En M1, le podium a été complété par le Français Laurent Webel, deuxième en 2h 15:26.111, et le Portugais Frederico Didi, troisième en 2h 16:07.560. Enfin, dans la spécialité Moto « Open », le podium a été complété par les Britanniques Salt Dave et Christopher Kourk, respectivement deuxième et troisième, en 3h 25:56.561 et 3h 39:16.026. Des lauréats qui auraient pu être sérieusement bousculés par l’Italien Victor Rivera, qui était un des grands favoris de cette 4e édition du Rallye international d’Algérie et qui a dû abandonner à l’issue de la 5e étape, victime d’une blessure.
Plusieurs pilotes étrangers ont pris part à ce Rallye, dont certains habitués du célébrissime « Paris – Dakar », et dont la participation a eu pour effet de rehausser le niveau de la compétition. Les motocyclistes algériens ont évoqué « le manque de moyens » et le « manque d’expérience » pour expliquer leur absence sur le podium de cette 4e édition du Rallye « Challenge Sahari », mais en promettant de « continuer à travailler » pour progresser et atteindre un meilleur niveau qui, à l’avenir, leur permettra d’obtenir de meilleurs résultats. Quoique, les motocyclistes algériens jouissent déjà d’une très bonne réputation auprès des pilotes étrangers, n’ayant pas tari d’éloges les concernant, notamment, les Italiens, ayant salué leur « bon rendement ». Cette 4e édition du Rallye « Challenge Sahari international », dédiée à la mémoire du président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (Fasm) Chihab Baloul, décédé en septembre dernier d’une crise cardiaque, a enregistré la participation de 129 pilotes algériens et 62 étrangers, représentants 7 pays, à savoir : la Libye (7 participants), la Turquie (2 participants), la Grande-Bretagne (4 participants), le Portugal (8 participants), l’Espagne (1 participant), l’Italie (23 participants) et la France (17 participants).
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Des représentants du Groupe des pays voisins (Algérie, Tunisie et Egypte) ainsi que de l’Union africaine et de la Ligue arabe seront présents à Palerme.
Une conférence internationale sur la Libye s’ouvre demain à Palerme en Italie en présence des principaux protagonistes locaux du conflit, une énième tentative pour lancer un processus électoral et politique censé sortir le pays de l’ornière. Témoin des difficultés à rapprocher les vues dans un pays miné par les divisions et les luttes de pouvoir depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, l’ONU a annoncé jeudi que le processus électoral a été retardé et devrait finalement démarrer au printemps 2019. Cette fois-ci la conférence se tient en Italie, ancienne puissance coloniale qui entretient des liens historiques avec la Libye, pays riche en pétrole.
La dernière a eu lieu à Paris en mai. L’Italie est surtout très préoccupée par le problème des migrants dont des dizaines de milliers cherchent chaque année à joindre ses côtes à partir de la Libye où les passeurs, profitant du chaos, sont très actifs.»La conférence de Palerme est un pas fondamental dans l’objectif de la stabilisation de la Libye et pour la sécurité de toute la Méditerranée», a estimé le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte. Des représentants de pays européens dont la France, des Etats-Unis ainsi que de pays arabes participeront, aujourd’hui et demain, à la réunion de Palerme en Sicile alors que la Libye est toujours en proie à l’insécurité et à un crise économique. Présents également les représentants du Groupe des pays voisins (Algérie, Tunisie et Egypte) ainsi que de l’Union africaine et de la Ligue arabe. Comme à Paris, y seront autour de la même table les principaux protagonistes en Libye: le chef du gouvernement d’union nationale(GNA) internationalement reconnu, Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays, le président du Parlement, Aguila Salah, et celui du Conseil d’Etat, équivalent d’une chambre haute à Tripoli, Khaled al-Mechri. Rome a aussi invité des dignitaires et représentants tribaux et de la société civile. Dans une interview jeudi,
M. Sarraj a souhaité que la conférence débouche sur «une vision commune vis-à-vis du dossier libyen», soulignant «la nécessité d’unifier les positions» de Paris et Rome. Après la rencontre de Paris, Rome avait reproché à Paris de vouloir faire cavalier seul sur la Libye, dirigée aujourd’hui par deux entités rivales: le GNA, issu d’un processus onusien basé à Tripoli et une autorité installée dans l’Est soutenue par un Parlement élu en 2014 et une force armée dirigée par M. Haftar. Bien que l’Italie et la France aient «de nombreux intérêts en commun en Libye comme l’énergie, l’immigration et (la lutte contre) le terrorisme, elles ont des vues divergentes sur le moyens d’atteindre leurs objectifs», estime Federica Saini Fasanotti du Brookings Institute. A Paris, les protagonistes libyens s’étaient engagés à organiser des élections législatives et présidentielle le 10 décembre. Mais cette date a été accueillie dans un scepticisme général, en particulier à Rome et Washington pour qui les conditions n’étaient pas propices à des élections. Le même jour, l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a d’ailleurs enterré définitivement la perspective d’élections avant la fin de l’année, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. «Une conférence nationale devrait se tenir dans les premières semaines de 2019. Le processus électoral qui en découlera devrait commencer au printemps 2019», a dit M. Salamé s’exprimant par vidéoconférence depuis Tripoli En Italie, aucune date ne devrait être avancée, et «pas sûr qu’il y ait un document final», selon une source diplomatique italienne.
Côté libyen, le Parlement basé dans l’Est a dit qu’il tenait «toujours à l’organisation d’élections. Via son porte-parole, le chef du GNA a précisé qu’il se rendait à Palerme pour défendre quatre dossiers: le processus électoral et sa base constitutionnelle, la fin des «institutions parallèles» et l’unification de l’armée, ainsi que des réformes économiques et de sécurité. L’une des conséquences de la rivalité entre Rome et Paris sur le dossier libyen concerne ces initiatives ponctuelles dont l’effet est sans lendemain. La réunion de Palerme n’aurait-elle alors d’autre but que celui d’effacer la réunion de Paris, tous en donnant l’illusion que des pays importants vont être accomplis? C’est ce dont sont convaincus de nombreux Libyens et des observateurs qui déplorent à juste titre la rivalité entre les pays occidentaux rivés sur le pétrole au point de faire durer indéfiniment la crise malgré les efforts de certaines parties au conflit et de la médiation onusienne, en particulier.
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Emmanuel Macron et Angela Merkel ont dévoilé hier une plaque pour commémorer l’armistice de 1918, lors d’une cérémonie hautement symbolique dans la clairière de Rethondes (nord) où fut scellée la fin de la Première Guerre mondiale. C’est la première fois depuis 1945 que le président français et le chef du gouvernement allemand se rencontrent dans ce mémorial, situé dans une clairière de la forêt de Compiègne. L’armistice y fut signé le 11 novembre 1918, dans un wagon restaurant, mettant un terme à un conflit qui fit 18 millions de morts. Dans la matinée, le président français a accueilli Donald Trump.
Visiblement soucieux de désamorcer la polémique, les deux hommes ont insisté sur leurs liens étroits: «Nous sommes devenus très bons amis au fil des ans», a assuré M.Trump. Mais son visage était fermé et l’atmosphère loin des démonstrations passées de complicité. «Nous devons mieux partager le fardeau au sein de l’Otan», a lancé M. Macron dès les début de l’entretien à l’Elysée, une musique douce aux oreilles du locataire de la Maison-Blanche qui ne cesse de réclamer une hausse des dépenses militaires des pays européens jugeant la situation actuelle injuste pour le contribuable américain. Depuis Lodz en Pologne, le président du Conseil européen Donald Tusk a soutenu exactement le contraire, reprochant à M. Trump d’être contre «une Europe unie et forte». Vendredi soir, Donald Trump avait opté pour un ton nettement moins consensuel.
«Le président Macron vient de suggérer que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie», avait-il écrit au moment même où Air Force One atterrissait près de Paris. «Très insultant mais peut-être que l’Europe devrait d’abord payer sa part à l’Otan que les Etats-Unis subventionnent largement!», avait-il ajouté. Hier matin, l’Elysée a assuré que l’armée européenne prônée par le président français en début de semaine ne visait en aucun cas les Etats-Unis, évoquant une «confusion» dans l’interprétation de ses propos. Plus largement, cette saillie illustre les désaccords politiques profonds qui opposent les deux hommes, sur l’environnement, le nucléaire iranien, les relations commerciales, et d’une manière générale, sur la gouvernance des affaires du monde, pour laquelle M. Macron défend le multilatéralisme, honni par M.Trump.Macron et Merkel ont donné le ton à cette première journée de célébration du centenaire de l’armistice mettant fin à la Première guerre mondiale. Ils ont déposé une gerbe et dévoilé une nouvelle plaque au pied du monument la Dalle sacrée », au milieu de la clairière, sur laquelle on peut lire Ici le 11 novembre 1918 succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir »». La nouvelle inscription est beaucoup moins martiale, et réaffirme «la valeur de la réconciliation franco-allemande au service de l’Europe et de la paix».
Dans la soirée, les 61 dirigeants et plusieurs autres dignitaires conviés à cette célébration se retrouveront au Musée d’Orsay à Paris, pour une visite de l’exposition consacrée à Picasso et un dîner protocolaire sur place, avant la grande cérémonie d’aujourd’hui sous l’Arc de Triomphe, point d’orgue des commémorations.
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