Par Amine Bouali,
Ces 15 premiers jours de Ramadhan, les fidèles ont été moins nombreux que les années précédentes à accomplir les prières d’el-Ïcha et des «târawih» à la Grande Mosquée de Tlemcen. Apparemment, certains habitués de ce « petit bijou d’architecture et de raffinement » du centre-ville lui ont préféré des mosquées plus modestes mais plus proches de leur domicile. La noblesse mystérieuse de la Grande Mosquée de Tlemcen dont la construction remonte à l’an 1091, est à l’image de son fondateur, le grand Youcef Ibn Tachfine. (Cette mosquée fut ensuite agrandie et transformée par son fils Ali, puis plus tard, par le sultan zianide Yaghmoracène).À toute heure de la journée, pendant le Ramadhan, au fond de leur cœur ou à voix haute, en groupe ou en solitaire, nombreux sont les Tlemceniens qui s’y réfugient pour psalmodier des versets du Coran. Le passage du temps et la signification de la vie s’appréhendent ici sous un éclairage et avec une gravité introuvables ailleurs.
Après la prière du «dohr», certains fidèles gagnés par le désœuvrement ou la fatigue, s’y laissent parfois aller à un petit somme vite «sanctionné» par l’imam. La vaste salle de prière est d’une architecture sobre. Elle est structurée en une dizaine de nefs aux toits coniques que soutiennent des poutres en bois apparentes. Chaque nef est constituée d’une succession d’arcades identiques, au style assez dépouillé.
Une nef centrale, légèrement plus large, les domine et conduit au mihrab dont la forme et les motifs de décoration s’inspirent, d’après un connaisseur de l’art musulman, de ceux de la Grande Mosquée de Cordoue, en Espagne. Chaque soir, durant le Ramadhan, autour de 21 heures 30, de nombreux fidèles, hommes et femmes, jeunes et vieux, accourent au centre-ville de Tlemcen pour aller soit à la Grande Mosquée, soit à la mosquée de Sidi Braham, soit à Dar el-Hadith, toutes trois situées dans un mouchoir de poche.
Les lieux de culte des quartiers excentrés de Tlemcen (comme Kiffane, Sidi Saïd, Birouana, Sidi Tahar) ont visiblement attiré cette année beaucoup de monde. Par un lien assez mystérieux, nombre de fidèles sont attachés à une mosquée précise et à l’intérieur de celle-ci à une place déterminée. Certains viennent de loin pour essayer de retrouver ce sentiment de plénitude que le Maitre des âmes et des cœurs leur a peut-être fait entrevoir un jour.
A l’intérieur de la Grande Mosquée de Tlemcen, aussitôt après la prière d’el-Ïcha, les croyants entament les prières des « Târawih». Celles-ci, effectuées en groupe, durent, chaque soir, à peu près une heure et se composent de dix «rokâa» durant lesquelles l’imam récite à voix haute, deux «hizb» et demi du saint Coran.
La cérémonie religieuse se clôture, à chaque fois, par un chant religieux ancien («Rabbâna lek el hamd». «Seigneur à Toi la louange!») œuvre d’un poète tlemcenien dont la mémoire de la ville n’a pas retenu le nom. Les prières des «Târawih» remontent à une tradition du prophète Mohammed (QSSL) et la psalmodie du Livre, à cette occasion, illumine les nuits de Ramadhan. Cette sainte récitation durera 26 soirées et s’achèvera lors de la «Nuit du Destin» («Leïlât el-Kâdr), durant laquelle les fidèles essayeront de guetter un signe, une sorte de lumière, dit-on, cachée à l’horizon.
Tlemcen, pendant le mois de Ramadhan, connaît l’excitation et la léthargie propres à toutes les cités musulmanes. Les mauvaises langues se demandent même, des fois, si le jeûne, tel qu’il est parfois vécu, ne convie pas à la paresse, ne mène pas au bord de la crise de nerfs et, pour certains chenapans, est le moment propice pour faire la poche aux passants ? À Tlemcen, l’un des terrains de chasse traditionnels des voleurs à la tire est le marché des fruits et légumes du centre-ville ainsi que les rues commerçantes et très fréquentées de la Kissaria et de Derb Sidi Hamed. Le champ et les heures d’activité de ces O.S. d’un genre particulier (les «Ouvriers Spécialisés», appelons-les ainsi!) sont flexibles et adaptés aux circonstances. Mais une vigilance policière accrue, depuis plusieurs années déjà, semble déjouer tous leurs mauvais plans.
Le marché des fruits et légumes de Tlemcen ressemble à un véritable chaudron où s’entasse une foule hétéroclite, pressée et presque exclusivement masculine. La bâtisse, restaurée il y’a une quinzaine d’années, est construite sur deux niveaux et date de 1904. Dans une aile du rez-de-chaussée, se trouve une poissonnerie qui est reliée par un étroit corridor à une salle occupée par une vingtaine de marchands de fruits et légumes, installés dans autant de box. Ce rez-de-chaussée est d’ordinaire moins encombré par les clients que l’étage supérieur et donc moins convoité par les «Ouvriers Spécialisés», mais les prix pratiqués y sont plus élevés.
Au premier étage du marché couvert, plusieurs marchands de fruits et légumes et quelques bouchers occupent respectivement environ 80 étals construits en dur. C’est presque au coude à coude que les Tlemceniens, en particulier durant le Ramadhan, font leur marché, tout en surveillant de près leurs porte-monnaie de crainte d’avoir à pâtir des mauvaises pensées des fameux «Ouvriers Spécialisés». Progressivement, au fil des années, les rues jouxtant le marché couvert de Tlemcen (notamment celles qui se trouvent à son flanc nord), ont été squattées par des marchands ambulants (ils sont ambulants aussi pour échapper à la police).
À chaque mois de carême, une épidémie de commerce s’empare de jeunes et moins jeunes inactifs. Quelques gamins poussent des brouettes remplies de coriandre, de persil et de menthe fraîche. D’autres proposent, pour 50 dinars, des sachets contenant environ une vingtaine de gousses d’ail, des plaquettes d’œufs à 11 dinars l’unité et des «âram» de 4 citrons pour 80 ou 100 dinars le tas (selon que les citrons ressemblent, en calibre, à des billes ou des melons). Un ou deux gosses s’aventurent dans l’épicerie fine et essaient de fourguer, entassés dans des cageots, des sachets d’un kilo d’amandes à 1.800 dinars ainsi que des bouteilles d’huile d’olive à 600 dinars le litre.
Plus bas, sur la place d’El-Medress, des jeunes débrouillards ont ouvert des boulangeries en plein air, spécialisées dans le pain de campagne. Très prisés durant le mois de Ramadhan, la galette de pain de seigle et le pain dit «fréna» coûtent pas moins de 50 dinars.
Les prix des fruits et légumes ont augmenté durant les premiers jours de Ramadhan. Au marché couvert de Tlemcen, le prix du kilo de tomates est cédé 80 dinars le kilogramme, celui de la pomme de terre 60 dinars. Le poulet coûte jusqu’à 370 dinars le kilogramme alors qu’il valait à peine 270 dinars le kilo avant le début du jeûne. Certains Tlemceniens véhiculés préfèrent, pendant le mois sacré, faire leur marché, une fois par semaine, chez les fellahs des alentours, qui proposent les produits de leur récolte à meilleur prix, carrément au bord des routes. Mais nourrir sa famille reste un exercice difficile.
Partout, le sachet en plastique règne en maître pour contenir les achats effectués dans les commerces. Au musée local des souvenirs, la «hanediya» (foulard) et le couffin en «doum» (palmier nain) de nos parents ont rejoint le filet à provisions du colon.
Neuf fois sur dix, si une bagarre éclate, c’est juste un fumeur invétéré qui supporte mal son sevrage de nicotine. D’après un sondage express réalisé en ville, les pickpockets sont restés plutôt sages pendant ces premiers jours de Ramadhan à Tlemcen. Ont-ils eu peur, cette fois-ci, de «casser» leur carême s’ils se mettaient à chiper à droite à gauche ?
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Par A.E.A.
Les services de la direction du Commerce ont procédé, durant le week-end dernier, à la saisie de quantités de viandes avariées et de boissons cherbet’. Selon le chef de service Répression de la fraude, à la direction du Commerce de la wilaya de Constantine, Abdelghani Bounaas, il s’agit de plus de 545 kg de viandes avariées, d’un montant de plus de 22,5 millions de centimes et de plus 700 litres de cherbetc d’une valeur de plus de 3,5 millions de centimes.Cette opération de saisie entre dans le cadre des dispositions de prévention contre les intoxications alimentaires et aussi en application du programme spécial pour le mois de Ramadan en cours, indique la même source. Et de poursuivre, que les saisies en question ont été réalisées dans les différents marchés de la wilaya, dont 2 d’entre elles ont été effectuées en coordination avec les services de la Sûreté de la wilaya.
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125 g de farine, 2 œufs, 30 cl de lait entier, 2 cuillerées à soupe d’huile de tournesol, 1/2 sachet de levure chimique, sel, poivre. Garniture pour 1 crêpe : 100 g de saumon frais, 100 g de pousses d’épinards, 1 œuf dur, 1/2 cuillerée à café de vinaigre balsamique, 2 cuillerées à café d’huile d’olive, sel, poivre
Mettez la farine, la levure, le sel et le poivre dans un saladier, creusez un puits, cassez-y les œufs entiers. Mélangez énergiquement à l’aide d’un fouet et versez l’huile petit à petit. Délayez-la préparation peu à peu avec le lait chaud. Laissez reposer la pâte au moins 30 minutes. Faites fondre le beurre dans une poêle et mettez le saumon à cuire pendant 6 minutes. Salez et poivrez. Émiettez-le et mettez-le de côté. Lavez les épinards, détaillez les feuilles et hachez-les finement. Mélangez-les avec l’œuf dur haché, le vinaigre et l’huile. Salez et poivrez. Préparez vos crêpes dans une crêpière antiadhésive de 25 centimètres de diamètre. Dans la crêpière préalablement beurrée, déposez ensuite une crêpe. Mettez dessus du saumon émietté. Ramenez les bords de la crêpe vers le centre et servez aussitôt avec la sauce aux épinards. Ces crêpes se dégustent chaudes ou froides, accompagnées de leur sauce.
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La NASA a publié sur un de ses sites une image satellite du grand Erg oriental, illustrant le contraste entre les dunes de sable de couleur orange et le bleu du plateau rocailleux.
La ligne de démarcation située entre les deux types de terrains, se superpose presque avec la frontière algéro-libyenne. Sur la photo publiée par Live Science aujourd’hui, on aperçois la ville libyenne de Ghadamès, située à quelques kilomètres de la frontière algérienne et reconnaissable grâce à la présence de «groupements denses de palmiers », selon la NASA.
Le Grand Erg oriental occupe une surface de 600 kilomètres de long et de 200 kilomètres de large, il est marqué sur la photo de la NASA par des « dunes étoiles ».
On aperçoit également un lac asséché et des collines qui ont « de remarquables motifs droits formés par l’érosion provoquée par le vent soufflant toujours du nord », détaille la NASA.
La photo montre également des canaux asséchés « Les canaux asséchés typiques drainent l’eau des pluies occasionnelles vers le bord du grand erg. Les sédiments charriés par ces ruisseaux se sont accumulés au fil de millions d’années pour former les dunes », explique la NASA.
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Le Premier ministre ukrainien Volodymyr Groïsman a menacé hier de démissionner faute d’adoption rapide de mesures anticorruption, dans un nouveau signe des difficultés pour Kiev de renforcer la lutte contre ce fléau.
«Je suis profondément convaincu que cette lutte ne réussira pas sans création de la cour» anticorruption, a déclaré M. Groïsman. «Si cette cour, juste et indépendante, n’est pas créée, je démissionnerai du poste de Premier ministre», a-t-il ajouté. La lutte contre la corruption des élites était l’une des revendications majeures des participants au soulèvement pro-européen du Maïdan en 2013-2014 et reste l’une des exigences-clés des Occidentaux soutenant le pouvoir actuel, issu de ce mouvement. L’Ukraine s’est dotée ces dernières années de nouvelles structures anticorruption comme une agence d’enquête (Nabu) et un parquet (Sapu) spécialisés, mais la création d’un tribunal indépendant censé devenir le point d’orgue de ce système traîne. Les soutiens occidentaux de l’Ukraine dont le Fonds monétaire international pressent Kiev de créer une Cour anticorruption spécialisée, décision à laquelle est suspendue la reprise de l’aide financière du Fonds, cruciale pour sa stabilité macroéconomique.
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C’est à l’issue de la visite d’inspection de plusieurs chantiers à pied d’œuvre que vient d’effectuer le chef de l’exécutif de la wilaya dans la région ouest de la wilaya, notamment à El Abadia, qu’il a annoncé que quelque 4 500 logements sociaux seront attribués durant les 4 mois à venir, la période estivale avec les vacances scolaires permettra aux familles bénéficiaires de s’installer à leur aise dans leurs nouveaux logements.
A hay Ez Zitoun, à la périphérie nord d’El Abadia, la visite effectuée au niveau du site où a été implanté un ensemble de 450 logements, entièrement achevés, il ne reste que le branchement du lotissement au réseau électrique. Le représentant de la Direction de la Sonelgaz a promis que les équipements sont disponibles, le transformateur installé et le branchement sera effectué durant la semaine en cours et, ainsi, les 450 logements sociaux seront prêts à être attribués aux bénéficiaires dont la liste s’élabore au niveau de la daïra.
Questionné à propos d’un éventuel calendrier des dates de distribution des 4 500 logements, le wali s’est montré réservé : «Il est difficile d’avancer des échéances d’attributions parce qu’il y a des facteurs aléatoires non prévisibles et nous ne pouvons nous permettre de faire des promesses que, même pour des raisons objectives, nous ne pourrons pas tenir, il y va de notre crédibilité», nous a-t-il répondu.
Sur une assiette voisine de lotissement, une entreprise est à pied d’œuvre pour la réalisation d’un projet de construction d’un ensemble de 500 logements. De plus, selon les responsables locaux, dans ce POS (plan d’occupation du sol), figure une réserve foncière de 5 ha. «Elle pourrait être destinée à la réalisation d’un lotissement dans le cadre du dispositif LPA (ex-LSP)» a fait savoir le wali. Ici on rappellera que le ministère de l’Habitat vient d’attribuer à la wilaya de Aïn Defla une dotation de 1 500 logements de ce type et que, de ce fait, une correspondance avait été adressée au P/APC pour faire des choix de terrains à bâtir pour recevoir ce type de programme.
La visite d’inspection a concerné la nouvelle polyclinique réalisée dans le quartier Sidi Saâd qui offre à la population 10 services de soins dont les UMC, l’imagerie aux RX et panoramique, la gynécologie et la maternité. A propos de maternité, nous avons appris, d’ailleurs, que durant la nuit qui a précédé la visite de la délégation qui a procédé à l’inauguration, 5 nouveaux-nés ont été enregistrés.
Il s’agit là d’une structure de santé qui aura coûté plus de 21 milliards de centimes dont 6,8 milliards pour les équipements.
Pour ce qui est des structures sportives d’El Abadia, le chef de l’exécutif de la wilaya n’a pas caché son mécontentement de constater que la construction de la salle omnisports n’a même pas encore été entamée et que le projet traîne, empêtré dans des procédures administratives, selon les explications du DJS.
Pareillement pour la réalisation des conduites de drainage des eaux pluviales qui n’ont pas encore été réalisées après que la pose du gazon synthétique a été achevée.
Karim O.
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INJAZ El Djazair revient avec une troisième édition du programme « More than Money » en collaboration avec HSBC, le 7 et 10 juin prochain auprès de l’école IN-TUITION.
Le programme « More than Money » est un programme de 6 séances enseignant à des élèves âgés de 8 à 12 ans les rudiments essentiels de la gestion d’argent et des finances, à travers des jeux simples et dynamiques.
Ce programme, d’une durée de 4 à 5 heures, est enseigné par un coach bénévole mis à disposition par la HSBC. Parmi les thèmes abordés, l’on retrouve le profit, les dépenses, l’épargne et les donations ainsi que les différents types de business.
INJAZ El Djazair entend ainsi faire bénéficier 200 élèves de ce programme pour cette édition 2018.
Mme Leen Abdel Jaber, directrice exécutive d’INJAZ El Djazair, a déclaré : «More than Money est un programme passionnant, qui grâce au soutien de la HSBC et de ses employés, a pu prendre jour en Algérie depuis 3 ans déjà. Nous espérons permettre à davantage de jeunes en Algérie de bénéficier de ce programme au cours des mois à venir. »
INJAZ El Djazair est une fraction d’INJAZ El Arab, une organisation affiliée à Junior Achievement Worldwide qui soutient les jeunes dans les 15 pays de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord, à travers des programmes de promotion de l’entreprenariat.
Installée en Algérie en octobre 2010, INJAZ El Djazair est une association algérienne à but non lucratif, qui a pour mission d’apporter son soutien à la jeunesse algérienne afin de lui permettre de donner le meilleur d’elle-même et de contribuer au développement économique de l’Algérie.
Cet accompagnement se matérialise par une mise en relation entre cette jeunesse et une équipe dédiée, composée des principaux acteurs du marché.
INJAZ El Djazair joue également un rôle de mentors auprès de la jeunesse, leur apportant ainsi les compétences nécessaires leur permettant de devenir les leaders du marché et les entrepreneurs de demain.
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Une dizaine de projets ont été retenus en faveur de la commune de Ksar El-Hirane (35 km au sud de Laghouat) au titre du Plan communal de développement (PCD 2018), pour y booster la dynamique de développement et prendre en charge les attentes de sa population, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Ces nouvelles opérations (en chantier et en voie de lancement) touchent divers secteurs d’activités ayant un rapport avec le cadre de vie général, notamment les ressources en eau, l’aménagement urbain et la jeunesse et les sports, a-t-on précisé. Le quartier Ghris-Kheddachi, l’une des grandes concentrations d’habitants dans cette collectivité, a bénéficié d’opérations de renforcement et de rénovation des réseaux d’eau potable et d’assainissement, ainsi que l’aménagement et le revêtement d’un stade de proximité en gazon synthétique, selon la même source. D’autres opérations sont projetées pour consolider le réseau d’eau potable au niveau des quartiers Gasmia-Benharzallah et 600 logements, en plus de l’extension du réseau d’assainissement de ce dernier afin de répondre aux besoins de ses habitants.
Il s’agit, en outre, de l’achèvement de la route reliant le centre-ville à la route d’El-Assafia, ainsi que l’installation de l’éclairage public sur la route dédoublée menant vers Hassi-Delaâ, a-t-on ajouté. La commune de Ksar El-Hirane, l’une des grandes agglomérations de la wilaya de Laghouat, a finalisé dernièrement la concrétisation de 12 autres opérations de développement.
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Par Hadj Mostefaoui.
Les récents et violents orages qui s’abattent depuis peu sur les hautes plaines steppiques risquent de compromettre la prochaine saison des moissons- battage qui pointe du nez. La direction des services agricoles de la wilaya est d’ores et déjà sur le pied de guerre et a tout mis en œuvre pour que la récolte céréalière de cette année soit sauvée et préservée dès le lancement de la campagne.Une production céréalière de plus de 60.000 quintaux, entre blé dur, orge et avoine est attendue et pas moins de 15 moissonneuses-batteuses sont fin prêtes pour entrer dès que possible en action.
Il y a lieu de signaler que seulement 200 hectares de terre ont été emblavés dans les régions du grand Sud dans le cadre de l’investissement privé agricole dans la daïra de Brezina et que les résultats attendus sont très insignifiants en raison des effets néfastes du sable qui a tout enseveli sur son passage. Il a été enregistré 80 journées de vents de sable violents au cours du second trimestre de cette année ayant réduit à néant les efforts déployés par les céréaliculteurs qui s’attendent à une très faible production dans cette région très exposée aux vents de sable.
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Par Yazid Alilat,
Hier lundi, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a confirmé qu’il maintenait dans l’ensemble la pression contre le ministère en poursuivant la grève, le gel des gardes et le service minimum, après que la proposition de reprise des gardes, qui devait entrer en vigueur dimanche 3 juin, eut été ignorée par la tutelle.Pourtant le Camra, comme nous l’a confirmé un de ses membres hier lundi, avait beaucoup espéré que le ministère réponde à cette «offre». «Non, nous n’avons pas été contactés » par le ministère, nous a confirmé un membre du Camra du CHU Lamine Debaghine de BEO (Alger), qui a tenu à garder l’anonymat. «Nous, on attendait une réaction du ministère après la dernière proposition, mais pour le moment, il n’y a rien», ajoute-t-il. Résultat: «On maintient donc nos revendications, la suspension des gardes et du service minimum, et des mesures de durcissement seraient envisagées pour qu’il y ait une ouverture et la reprise du dialogue», explique au Quotidien d’Oran la même source, qui précise que «bien sûr, nous restons ouverts au dialogue». Le Camra avait, le 26 mai dernier dans un communiqué daté de Constantine, fait une proposition au ministère, qui consiste en la reprise des gardes à partir du 3 juin contre la reprise de «négociations fructueuses avant cette date». Le collectif a affirmé donner la priorité à «l’esprit du dialogue qui permettrait une issue favorable à cette situation de grève. Nous réaffirmons notre disponibilité à des négociations concrètes dans le cadre d’un dialogue sincère avec le ministère de la Santé ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur pour une solution satisfaisante de ce conflit», explique le Camra dans son communiqué, affirmant même qu’il est disposé à aller vers la fin de la grève «en cas de propositions satisfaisantes». Mais le ministre de la Santé, le Pr. Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé à la sortie d’une séance plénière consacrée à la présentation du projet de loi sur la santé devant le Conseil de la Nation que «je ne suis au courant de rien. Je suis coupé du monde». Hélas, il n’y a rien eu, et le Collectif s’est retrouvé à la case départ. Entre-temps, le Premier ministre a tenu le 30 mai dernier une réunion interministérielle avec ses ministres de la Santé, de l’Enseignement supérieur et celui du Travail, centrée sur le dossier des médecins résidents. Des espoirs avaient été formulés quant à une issue positive de cette rencontre, nous avait annoncé Nabil Kellal, médecin résident du CHU Hassiba Ben Bouali de Blida, car cette réunion devait trouver des solutions définitives au conflit.
Silence, menaces et intimidations
«On espérait des solutions», nous avait indiqué ce résident en pédiatrie du CHU Hassiba Ben Bouali de Blida. Mais il n’y a rien eu de concret, et aucune annonce n’a suivi cette réunion interministérielle sur laquelle les médecins résidents avaient placé beaucoup d’espoir. Bien au contraire, «pour le moment, il n’y a aucun contact avec le ministère», précise de son côté la même source au CHU de Bab El Oued, qui a cependant fait état de «menaces contre les résidents de la part des chefs de service». «Les menaces contre les médecins résidents grévistes pleuvent de la part des chefs de service», précise-t-il, et selon lui, «beaucoup de chefs de service font une énorme pression et multiplient les menaces contre les résidents. Et cela est valable sur tout le territoire national», souligne-t-il, avant d’affirmer que «la grève est maintenue». Certes, reconnaît la même source, «il y a des résidents qui ont repris le travail, mais sous la menace. Selon un décompte, car nous suivons la situation d’heure en heure, la grève est observée à 90% dans la wilaya d’Alger». Le même membre du Camra estime que «les menaces contre les résidents sont sérieuses, avec des avis d’exclusion des examens et même d’arrêt de travail, comme dans le service ORL du CHU de BEO, l’ancien service du ministre de la Santé». Tout porte à croire que la situation s’est davantage compliquée, après presque sept mois de grève et de négociations en queue de poisson entre les deux parties. Pourtant, dans son communiqué daté du 26 mai, le Camra avait ouvert la porte de sortie et offert à tous une sortie honorable avec l’organisation de négociations concrètes avec les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur en vue de trouver des solutions «satisfaisantes». La réunion interministérielle du 30 mai, quatre jours après ce communiqué, semble avoir opté pour une démarche autre que celle attendue par les résidents. Dès lors, il n’est pas impossible que les grévistes aillent encore un peu plus loin avec des solutions extrêmes, dont une démission collective, annoncée à plusieurs reprises par le Camra. C’est ce que certains membres du Collectif désignent par un «durcissement du mouvement». Pour l’heure, il y a beaucoup d’amertume dans les rangs du Camra, qui dénonce en même temps «une campagne d’intimidations et de menaces» contre les jeunes résidents, dont certains ont été obligés de reprendre le service. Avec ce «silence radio» entre les deux parties, beaucoup au sein du Collectif ne désespèrent pas d’une intervention salutaire du président Bouteflika, destinataire d’une lettre du Collectif le vendredi 18 mai dernier. «Votre intervention, M. le président, est la seule garantie pour mettre fin à ce scandale qui n’honore guère l’Algérie», indique la lettre qui évoque «une terrible pression», «un chantage et mesures arbitraires» et que l’administration et la tutelle «cherchent à vider nos revendications et les détourner», qui ont conduit à l’impasse et mené le secteur au «pourrissement et à la paralysie».
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250 g de farine, 80 cl de lait, 25 g de sucre, 4 œufs, 50 g de beurre fondu, 1/4 de c. à café de sel, 1 pincée de noix de muscade, 1/2 c. à café de cannelle, 250 g de confiture au choix, 4 jaunes d’œufs, 25 cl de crème fraîche, 20 g de sucre semoule, 1/2 c. à café de cannelle, 1 pincée de noix de muscade, amandes effilées grillées
Dans un mixeur, déposer les œufs, le lait, le sucre, les épices et la farine. Mixer les ingrédients pour obtenir une pâte liquide homogène. Verser la pâte obtenue dans un bol. lui incorporer le beurre fondu en mélangeant avec une spatule en bois. Couvrir la pâte avec un film alimentaire et la réserver au frais pendant 30 minutes. Cuire les crêpes dans une poêle antiadhésive et les tartiner de confiture. Mélanger tous les ingrédients de la crème pour obtenir une préparation homogène. Tapisser un moule à manqué de papier sulfurisés (du même diamètre que les crêpes) et y empiler les crêpes enduites de confiture. Verser la crème sur les crêpes et faire cuire dans un four préchauffé à 180 C pendant 25 à 30 minutes. Laisser tiédir le gâteau avant de le démouler. Au moment de servir, garnir le gâteau d’amandes effilées grillées.
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Pâte à crêpes salée (12 crêpes) : 1/2 litre de lait, 2 œufs, 225 g de farine, 50 g de beurre fondu, du sel, du poivre Pour la garniture : 12 merguez, 2 c. à.s. de moutarde, 25 cl de crème fraîche, 100 g de gruyère râpé, sel, poivre
Préparation de la pâte à crêpes: Verser le lait dans un mixeur, ajouter la farine, le beurre, les œufs, le sel et le poivre. Mixer le tout jusqu’à l’obtention d’une crème fluide. Laisser reposer pendant quelques minutes avant la cuisson. (On peut également utiliser un fouet manuel). Faire chauffer une poêle antiadhésive et la beurrer très légèrement. Verser la quantité d’une demi-louche de pâte et l’incliner de façon à recouvrir tout le fond de la poêle. Faire dorer la crêpe des deux côtés puis la déposer sur un linge propre. Continuer ainsi jusqu’à épuisement de la pâte.
Préparation de la garniture: Faire poêler les merguez jusqu’à cuisson complète. Les percer avec une fourchette pour les dégraisser. Étaler une crêpe et l’étendre avec un peu de moutarde. Déposer au centre une merguez et l’enrouler. Découper les extrémités de la crêpe. Disposer les crêpes sur une plaque huilée. Napper de crème fraîche, saupoudrer de fromage râpé puis faire cuire au four préchauffé à 180°C.
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Pour les crêpes: 2 verres de farine + 1/2 verre de lait en poudre, 2 verres 1/2 d’eau +1 sachet de levure chimique (11g), 1 cuillère à café d’eau de fleur d’oranger
Pour la crème : 2 verres de lait en poudre (demi-écrémé), 3 verres d’eau + eau de fleur d’oranger, 3 cuillères à soupe de farine, 3 cuillères à soupe de sucre semoule
Sirop : 2 verres d’eau, 3 verres de sucre semoule, 1 cuillère à soupe de jus de citron, 2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger, pistaches concassées ou moulues non salées
Commencer par préparer la crème : Dans une casserole, mélanger le lait, la farine et le sucre. Faire un puits et verser l’eau et la fleur d’oranger. Mettre sur feu moyen et remuer jusqu’à épaississement de la crème. Verser dans un bol.
Préparer les crêpes : Mélanger tous les ingrédients de la même façon que pour la crème de manière à ne pas faire de grumeaux. Chauffer une poêle à crêpes légèrement huilée. Verser des petits ronds de pâte avec une cuillère à soupe. Cuire sur une face seulement suffisamment longtemps de manière à ce que le dessus de pâte ne coule pas. Procéder de la même manière avec le restant de pâte en graissant la poêle à chaque fois. Préparer le sirop en mélangeant tous les ingrédients. Laisser bouillir 10-15 minutes de manière à ce que le mélange se concentre. Pendant ce temps, farcir chaque rond de pâte avec de la crème.
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Pâte à crêpes sucrée (12 crêpes):
1/2 litre de lait, 50 g de beurre fondu, 1 c. à s. de sucre semoule, 1 sachet de sucre vanillé, 225 g de farine, 2 œufs
Pour la garniture:
120 g d’abricots séchés, 120 g de figues séchées, 1/2 petit verre de jus d’orange, 50 g de noix, 50 g de sucre semoule, 3 bâtonnets de cannelle, quelques amandes effilées grillées
Pour la pâte:
Verser le lait dans un mixeur, ajouter le beurre, les œufs, le sucre semoule, le sucre vanillé et la farine. Mixer le tout jusqu’à l’obtention d’une crème fluide. Laisser reposer pendant quelques minutes avant la cuisson. (On peut également utiliser un fouet manuel). Faire chauffer une poêle antiadhésive et la beurrer très légèrement. Verser la quantité d’une demi-louche de pâte et l’incliner de façon à recouvrir tout le fond de la poêle. Faire dorer la crêpe des deux côtés puis la déposer sur un linge propre. Continuer ainsi jusqu’à épuisement de la pâte.
Préparation de la garniture des crêpes:
Faire ramollir les abricots et les figues séchés dans de l’eau environ 1 heure. Les égoutter et les découper en petits morceaux. Les disposer dans une poêle sur feu doux, ajouter le jus d’orange, le sucre semoule et les bâtonnets de cannelle en remuant délicatement. Découper les noix en petits morceaux et les rajouter dans la poêle. Remuer le tout jusqu’à caramélisation. Retirer du feu, laisser refroidir puis enlever les bâtonnets de cannelle. Étaler les crêpes, les fourrer avec 1 c. à. s. du mélange puis les enrouler. Les disposer dans un plat de présentation et les servir garnies d’amandes effilées.
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Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union libyen (GNA), Fayez al-Sarraj, s’est félicité d’un pacte de réconciliation signé dans la nuit de dimanche à lundi entre les maires de Taouarga et de Misrata, qui doit permettre «le retour en toute sécurité des habitants de Taouarga dans leur ville», selon un communiqué publié sur la GNA.
Ce retour «sera le début du retour de tous les déplacés et exilés libyens à l’intérieur et à l’extérieur du pays», a-t-il soutenu. Les autorités des villes libyennes de Misrata et de Taouarga ont signé un accord de paix censé permettre à quelque 40 000 habitants de Taouarga de rentrer chez eux après sept années d’exil suite aux évènements de 2011. «Ce traité vise à tourner la page du passé avec les habitants de Taouarga», a expliqué Mustafa Karwad, le maire de Misrata. Cette réconciliation survient après que toutes les parties furent parvenues à un consensus avec l’objectif d’établir des principes de bon voisinage, a-t-il ajouté. Séparées de seulement 40 kilomètres, Misrata et Taouarga avaient déjà signé un accord de réconciliation sous les auspices de l’ONU en 2016, permettant le retour des déplacés de Taouarga. Cependant, ce retour a échoué en raison de diverses exigences formulées par les milices de Misrata. Le GNA avait déjà annoncé en décembre le retour des déplacés de Taouarga début février, selon un accord conclu fin août 2016 puis renouvelé en juin 2017 entre représentants de la ville et de celle de Misrata qui l’administre depuis 2011. Le 1er février, des centaines de familles avaient pris la route pour être ensuite refoulées aux entrées de la ville par des groupes armés de Misrata opposés à l’accord. Depuis, elles campent en plein désert dans des tentes installées par les agences de l’ONU dans des secteurs à une vingtaine de kilomètres de Taouarga ou dans des abris offerts par des villes voisines.
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L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé hier la campagne de répression de plusieurs semaines, menée par les autorités marocaines en réponse à des manifestations dans la ville minière déshéritée de Jerada en mars 2018.
«Les forces de l’ordre ont fait un usage excessif de la force contre des manifestants, ont gravement blessé un garçon de 16 ans, percuté par une fourgonnette de police conduite de manière irresponsable, et ont arrêté des leaders du mouvement de protestation, qui auraient ensuite été maltraités en détention», s’indigne l’ONG, basée à Washington, dans un communiqué publié hier. Cette répression s’apparente à la réaction des autorités, en 2016-2017, suite à des manifestations dans la région du Rif, située également dans le nord du Maroc, et dont l’objet était également de protester contre ce qui était perçu comme le désintéressement du gouvernement face au manque d’opportunités socio-économiques dans la région, précise HRW. «La répression à Jerada est allée bien plus loin qu’un simple effort visant à traduire en justice des manifestants prétendument violents», a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, citée dans le communiqué.» «Il semble qu’elle visait plutôt à réprimer le droit de manifester pacifiquement contre la situation socio-économique de la région», précise Leah Whitson. Selon le communiqué, des chercheurs de Human Rights Watch qui ont visité Jerada le 4 avril ont été stoppés et interrogés à deux postes de contrôle, puis suivis de près toute la journée par une voiture avec trois hommes en civil à son bord, ce qui a apparemment conduit des témoins que les chercheurs comptaient rencontrer, à annuler leurs rendez-vous. Les chercheurs ont observé une forte présence des forces de sécurité : des policiers en uniforme et armés déployés dans chaque rue et place importante de cette petite ville, et plus de 100 fourgonnettes de police et autres forces armées stationnées dans les alentours. Ils avaient rencontré des activistes des droits humains, ainsi que Abdelhak Benkada, l’avocat de nombreux manifestants, dans la ville voisine d’Oujda le 3 avril. L’ONG précise que lors d’un incident survenu le 14 mars, et dont la vidéo est devenue virale, des véhicules de police conduits à vive allure au milieu d’un site de manifestation, l’un d’eux heurtant un garçon de 16 ans et le blessant gravement. Le garçon heurté par la fourgonnette de police s’appelle Abdelmoula Zaiqer, a déclaré sa mère, Najat Mejdaoui, à Human Rights Watch. La vidéo filmée ce jour-là et authentifiée par Human Rights Watch montre au moins quatre fourgonnettes de police slalomant à une vitesse dangereuse parmi les manifestants réunis sur l’esplanade, apparemment dans le but de les effrayer pour qu’ils se dispersent. La vidéo montre un groupe de manifestants tomber, et une fourgonnette de police heurter au moins l’un d’eux. Selon une fiche d’hospitalisation que Human Rights Watch a pu consulter, l’adolescent souffre de traumatismes à la tête, aux hanches, aux pieds et à la colonne vertébrale. Mme Mejdaoui affirme qu’au 31 mai, les médecins n’étaient pas encore en mesure de déterminer si Zaiqer pourra de nouveau marcher un jour.
Les activistes, ainsi que Benkada, ont affirmé à Human Rights Watch qu’à partir de ce jour-là, des agents de police ont forcé les portes et brisé les fenêtres de plusieurs maisons à Jerada, frappant et interpellant plusieurs hommes sans présenter de mandats d’arrêt ni de perquisition. Selon les mêmes sources, ces opérations se sont poursuivies jusqu’à très récemment, avec 23 arrestations recensées entre le 12 et le 27 mai. Au 31 mai, 69 manifestants, dont trois mineurs, étaient en prison ou en détention préventive.
Benkada a affirmé à HRW que quatre d’entre eux, dont deux leaders des manifestants, étaient détenus en isolement depuis plus de deux mois. Les manifestations à Jerada, ville de 40 000 habitants, ont commencé après la mort accidentelle de deux ouvriers, le 22 décembre 2017, dans une mine de charbon où ils travaillaient dans des conditions décrites comme insalubres et dangereuses. Le lendemain, des groupes de manifestants, pour la plupart des mineurs de charbon et leurs familles, se sont rassemblés dans une forêt proche du quartier «Village Youssef» de Jerada. Après la confrontation du 14 mars, les forces de sécurité ont arrêté 88 hommes dont huit mineurs.
Human Rights Watch a tenté d’établir contact avec les membres des familles de divers manifestants emprisonnés, mais des sources locales qui avaient promis de faciliter ces contacts se sont désistées les unes après les autres après avoir appris que les chercheurs étaient étroitement suivis pendant leur visite à Jerada le 4 avril dernier. La police a arrêté quatre hommes, dont deux meneurs des manifestations, Mostafa Dainine, 28 ans, et Amine Lamqallech, 27 ans, plusieurs jours avant les affrontements du 14 mars. Ces détenus sont enfermés dans leurs cellules 23 heures par jour, selon leur avocat Abdelhak Benkada.
HRW affirme que selon les règles minima des Nations-Unies pour le traitement des détenus, connues également sous le nom de «Règles Nelson Mandela», l’isolement cellulaire prolongé, défini comme l’isolement d’un détenu 22 heures par jour sans contact humain significatif (autre que les gardiens) durant une période de plus de 15 jours consécutifs, peut être considéré comme un traitement cruel, inhumain ou dégradant, et devrait être interdit.
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Le Président américain Donald Trump a affirmé hier avoir le «droit absolu» de s’accorder à lui-même la grâce présidentielle, tout en assurant, dans la même phrase, n’avoir rien à se reprocher.
«Comme cela a été stipulé par de nombreux spécialistes du droit, j’ai le droit absolu de me gracier, mais pourquoi le ferais-je alors que je n’ai rien à me reprocher ?», a-t-il écrit dans un tweet matinal. L’enquête sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 et une éventuelle collusion entre l’équipe de Donald Trump et Moscou empoisonne la présidence du magnat de l’immobilier qui n’a de cesse de dénoncer «une chasse aux sorcières».
Dans un deuxième tweet, il a estimé que la nomination du procureur spécial Robert Mueller pour mener cette enquête, ordonnée par le ministère de la Justice, était «anticonstitutionnelle». «Malgré cela, nous jouons le jeu car, contrairement aux démocrates, je n’ai rien fait de mal !», a-t-il ajouté.
Dimanche, l’un des avocats du Président américain, Rudy Giuliani, avait déjà évoqué la possibilité d’une grâce du Président pour lui-même, suscitant une avalanche de réactions indignées et de mises en garde, y compris au sein du clan républicain.
Les présidents ont «probablement» le pouvoir de se gracier, a dit M. Giuliani, tout en assurant que M. Trump n’en avait pas l’intention et en reconnaissant que les conséquences politiques d’une telle décision pourraient être lourdes.
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Un Palestinien a été tué par l’armée d’occupation israélienne hier dans la bande de Ghaza, ont rapporté des médias. Des soldats de l’occupation ont tiré sur des Palestiniens à l’est de la ville de Khan-Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, tuant l’un d’eux, a indiqué l’agence palestinienne WAFA. Ghaza connaît une véritable escalade israélienne depuis le 30 mars, lorsque les Palestiniens ont décidé d’organiser chaque vendredi «La marche du retour» — fortement réprimée par les forces d’occupation israélienne — en commémoration de la Nekba de 1948, lorsque les Palestiniens ont été chassés de leur terre. 123 Palestiniens ont été tués et des milliers d’autres blessés depuis le premier vendredi de protestation palestinienne, selon des sources médicales.
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Une trentaine de constructions illicites sur une superficie de quelque 4 hectares surplombant la baie de Sidi-Brahim, au lieudit El-Ketarisse, ont été rasées avant-hier par les services techniques de l’APC de Sidi-Lakhdar. Cette opération vient en application des directives du wali visant à lutter contre la prolifération des constructions bâties illégalement sur le domaine public.
Les propriétaires de somptueuses villas utilisées comme résidences secondaires érigées sur une falaise donnant sur une superbe plage ont dû croire à un mauvais rêve.
Avant-hier, sur le site, des responsables de diverses institutions, le chef de daïra et le président de l’APC de cette localité, les services de sécurité ont assisté à la démolition si bien que vers la fin de l’après-midi, il ne restait plus que des piliers en béton rasés et des gravats abandonnés sur le terrain.
Pourtant, des mises en demeure ont été signifiées aux contrevenants, ils étaient prévenus depuis longtemps pour cesser les travaux. Cette démolition d’office n’est que l’aboutissement, sans surprise, d’une procédure visant à insister sur l’exemplarité de cette action avec un message clair : on ne bâtit pas impunément n’importe où et personne n’est au-dessus de la loi.
Les villas ont été construites depuis des mois, voire des années sur un terrain agricole inconstructible pour en préserver le potentiel environnemental et économique et d’autant plus que le nombre d’infractions aux règles d’urbanisme ne cesse d’augmenter dans la wilaya.
On dénombre plusieurs délits et plusieurs constructions illicites ont été détruites sur les espaces naturels et agricoles.
Cet exemple devrait inciter, dans l’avenir, les contrevenants à se mettre en règle avant l’arrivée des pelleteuses chez eux ; en quelque sorte, c’est un message fort envoyé par la Wilaya à ceux qui construisent illégalement.
Relance de plans d’aménagement de 6 ZET
L’étude du plan d’aménagement de six zones touristiques dans le littoral est prête, a-t-on appris auprès de la Direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Mostaganem.
Cette étude concerne spécifiquement les ZET de Cap-IVI à Benabdelmalek-Ramdane, Ouréah et Sablettes à Mazagran, Macta à Fornaka, Kef-Lasfar à Sidi-Lakhdar, Sidi-Abdelkader à Achaâcha et du Chelif, à Mostaganem. L’avenir du secteur touristique est en plein essor dans la wilaya de Mostaganem avec la création de quelque 42 projets renfermant toutes les spécificités environnementales d’une capacité de 7 600 lits générant quelque 6 300 emplois. Par ailleurs, il est prévu un programme complémentaire de l’aménagement de trois autres ZET pour renforcer les 16 autres zones d’extension touristiques existantes d’une superficie globale de 4 000 hectares.
Ces espaces touristiques seront implantés à la plage de Bahara à Ouled-Boughalem, à Benabdelmalek-Ramdane et à la plage de Kef-Kadous, à Achaâcha.
A. B
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ALGER- La sélection algérienne de football a effectué lundi soir sa dernière séance d’entraînement avant de s’envoler mardi après-midi à destination de Lisbonne pour affronter son homologue portugaise jeudi à 20h15 en match amical de préparation en vue des prochaines échéances officielles.
Les hommes de Rabah Madjer ont effectué lundi une ultime séance d’entraînement à 22h00 au Centre technique de Sidi-Moussa (Alger). Un entraînement caractérisée par un travail de renforcement des muscles sous la conduite du préparateur physique, Kamel Boudjenane, selon le site de la FAF.
Un travail d’équilibre ou de proprioception a été un des principaux ateliers de cet entraînement dédié au foncier. Cela a été suivi par un travail de coordination et de maîtrise des appuis ponctué par un jeu avec ballon qui avait comme objectif de chercher l’efficacité devant les « petits bois ».
Les gardiens de but ont de leur côté été aux ordres de M’hamed Haniched et Louanes Gaouaoui qui ont travaillé avec eux la vivacité.
Le staff technique sous la conduite de Madjer a prévu deux séances d’entraînement à Lisbonne dont une au stade de Luz à l’heure du match.
Ce sera le second match amical pour les coéquipiers de Ryad Mahrez après celui perdu à la surprise générale contre le Cap-Vert (2-3) vendredi dernier au stade 5-juillet (Alger). Les Verts préparent la rencontre contre la Gambie comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2019 en septembre prochain à Banjul.
De son côté, les partenaires de la star portugaise Cristiano Ronaldo disputeront face à l’Algérie leur dernier match de préparation avant d’entamer la Coupe du Monde (14 juin-15 juillet).
Au sein d’un groupe B relevé, le Portugal affrontera l’Espagne, le Maroc puis l’Iran lors du Mondial-2018 en Russie.
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