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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Conseil de la concurrence: un bilan mitigé

Tue, 07/03/2018 - 15:35

Le Conseil de la concurrence établit son bilan annuel. Ce dernier est plutôt mitigé en raison des contraintes qui empêchent le Conseil de la concurrence de remplir pleinement ses missions. Confiné dans un siège inadéquat avec un effectif réduit, ledit Conseil souffre également des lacunes au plan juridique.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Réactivé en 2013 après une période d’hibernation, le Conseil de la concurrence reste peu visible. Et pour cause, son fonctionnement est entravé par plusieurs contraintes. Elles ont été révélées à l’occasion de la présentation de son rapport annuel.
Première difficulté rencontrée, l’absence d’un siège adéquat et l’insuffisance du personnel. Le Conseil est, en effet, domicilié dans des bureaux du ministère du Travail, affectés en 1995.
Les locaux en question ne peuvent accueillir qu’une vingtaine de personnes alors que pour remplir convenablement ses missions, le Conseil nécessite au moins 150 agents, toutes spécialités confondues. Il ne fonctionne actuellement qu’avec 28 éléments.
En attendant l’attribution d’un siège définitif, les membres du Conseil espèrent pouvoir bénéficier de la location de plus de locaux.
Au plan juridique, les incohérences et les lacunes sont nombreuses. Le rapport évoque les dispositions contenues dans l’ordonnance 03-03 du 19 juillet 2003. Certaines de ces dernières sont contradictoires avec l’esprit de la Constitution. Cette dernière a consacré l’interdiction de la concurrence déloyale, celle du monopole, la non-discrimination entre entreprises en ce qui concerne les aides de l’Etat, la régulation du marché et les droits du consommateur. Pour arriver à consacrer ces principes, l’ordonnance en question doit être modifiée comme cela avait déjà été suggéré auparavant. Une cinquantaine de ses articles doivent être retouchés, estime Amara Zitouni, dans le fond et dans la forme.
En dépit de ces contraintes, le Conseil a eu des activités diverses l’année écoulée même si les opérateurs économiques ne sont pas très nombreux à saisir le Conseil. Amara Zitouni, son président, explique cela par l’absence de culture en raison de la phase de transition que traverse l’économie algérienne. Le Conseil, dit-il, tient compte des spécificités nationales.
Evoquant le fonctionnement du Conseil de la concurrence, son président a rappelé que ce dernier était autonome mais fonctionne grâce au budget de l’Etat et est contrôlé par ce dernier. Ses décisions sont souveraines mais peuvent faire l’objet de contestation par la justice.
Trois de ces décisions ont déjà fait l’objet d’appel au niveau de la justice. En 2017, le Conseil a été saisi cinq fois. Les dossiers n’ont toujours pas été tous traités.
N. I.

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Retard

Tue, 07/03/2018 - 15:29

La nouvelle gare maritime de Annaba risque de connaître des retards dans la livraison. En tout état de cause, ça ne sera pas pour cette saison estivale. En effet, on apprend que le groupement d’entreprises chargées de la réalisation de cette gare vient d’être rappelé à l’ordre pour accélérer la cadence dans les travaux.

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Coordination des enfants de Chahids: Bounedjma reprend les commandes

Tue, 07/03/2018 - 15:28

La Coordination nationale des enfants de chahids, la Cnec, tiendra son sixième congrès, demain, à Tipasa, a annoncé cette organisation dans un communiqué signé par son président par intérim, Khaled Bounedjma. Une simple formalité pour la consolidation du retour de ce dernier à la tête de l’organisation.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Pour rappel, Khaled Bounedjma, qui était à la tête de la Cnec, avait tenté une expérience partisane en créant le Front national pour la justice sociale (FNJS) dans la foulée de la réouverture du champ politique décidée par Abdelaziz Bouteflika en 2012.
Une expérience qui ne lui a pas permis d’avoir la même présence médiatique que celle du temps où il faisait de la Cnec l’un des instruments les plus actifs sur le terrain, durant la pré-campagne et la campagne pour le deuxième et le 3e mandat de Abdelaziz Bouteflika que menait le cercle présidentiel. «Absent» en 2014, Khaled Bounedjma ne veut certainement pas rater l’occasion de l’approche d’une nouvelle campagne, celle d’un 5e mandat pour Bouteflika que soutiennent déjà, respectivement, le FLN, le RND, le TAJ de Amar Ghoul et, tout récemment encore, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah.
Il est d’ailleurs à prévoir, affirme-t-on de source proche de l’organisation, que la Cnec, outre la confirmation de Khaled Bounedjma comme président, annoncera officiellement son soutien à un 5e mandat pour Bouteflika à l’occasion de ce congrès. Elle sera ainsi la première organisation de la famille révolutionnaire à annoncer la couleur et se mettre à la disposition du pouvoir en prévision de l’entrée en lice de l’ensemble du mouvement associatif et des organisations de masse inféodées au régime, comme l’ONM, l’Onec, l’UGTA, l’UNFA, l’UNPA, l’UNJA, et bien d’autres.
K. A.

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Elle fait face à la France coloniale durant la guerre de libération: Simone Veil « la leçon de courage »

Tue, 07/03/2018 - 15:09

Par Saïd Boucetta.

Prendre le risque de s’opposer à une armada de colons galvanisés, c’est avoir assurément un courage hors normes qui mérite tous les hommages.

Elle aurait fêté ses 91ans dans 10 jours. Simone Veil n’est plus depuis le 30 juin 2017. La France, pays qui l’a vu naître et où elle a tant souffert dans sa jeunesse du racisme anti-juif, jusqu’à y perdre toute sa famille, lui a ouvert le Panthéon, une nécropole où sont enterrées les personnalités exceptionnelles. Simon Veil est donc exceptionnelle aux yeux des autorités et de l’ensemble de la société française pour son courage, son oeuvre et son destin hors du commun. Rescapée du terrible camp de concentration nazi d’Auschwitz, où elle avait été déportée à l’âge de 16 ans avec sa mère et sa soeur aînée, elle en est sortie avec une grande détermination et une force de caractère qui l’ont éloignée de toute envie de faire payer aux Français de l’époque, leur lâcheté. Simone Veil a gardé les stigmates de cette horrible période d’une France nazifiée et s’est battue aux côtés de ceux qui luttaient pour leur liberté. Cette France qui l’a admise au Panthéon est la même qui, au jour même de sa libération, a assassiné 45.000 Algériens épris de liberté, justement.
C’est contre cette France horriblement colonialiste que Simone Veil a lutté, alors qu’elle était haut fonctionnaire au ministère français de la Justice. Sa mission consistait à s’occuper des établissements pénitenciers. On pourrait penser que ce genre de poste ne débouche sur rien d’intéressant, sauf que Simone Veil y a vu une opportunité pour venir à l’aide de plusieurs révolutionnaires algériens détenus, à l’époque, dans d’affreuses conditions. La magistrate qu’elle était s’est battue contre le pendant colonialiste de l’administration pénitentiaire et militaire pour faire appliquer une directive prise par De Gaulle et que les militaires ne voulaient pas appliquer. Il s’agissait de l’application de la peine de mort sur 110 moudjahidine détenus. Nous sommes en 1959, la guerre de Libération nationale battait son plein et le lobby colonialiste était plus fort que jamais dans les travers du pouvoir à Paris. Prendre le risque de s’opposer à une armada de colons galvanisés, c’est avoir assurément un courage hors normes qui mérite tous les hommages.
Le «passage en force» de Simone Veil dans la masse des ultras de l’Algérie française a consisté en le transfert en métropole des condamnés à mort pour leur éviter la guillotine dans l’Algérie coloniale. Elle a également eu un geste que beaucoup n’oublieront pas. Il s’agit du regroupement des femmes prisonnières dans un même pénitencier. Simone Veil leur avait ouvert la porte du savoir, en leur donnant l’opportunité de bénéficier de cours.
Simone Veil est entrée au Panthéon et l’Algérie n’oubliera pas son humanisme et son sens de l’Etat qu’elle a servi avec dévouement et honneur. Cette même Algérie qui l’a retrouvée, dans le feu de la décennie noire, lorsqu’elle était venue dans le cadre d’une délégation européenne pour s’enquérir de la situation qui sévissait à l’époque. Dans le rapport final de cette mission, beaucoup ont vu l’empreinte de Simone Veil qui, à travers son objectivité, a vu le potentiel réel de la société, son désir d’en finir avec les hordes terroristes et sa détermination de ne pas abdiquer, ni devant les islamistes ni face aux velléités interventionnistes d’un Occident néo-colonialiste.
Cette grande dame a largement mérité l’hommage du président de la République à l’annonce de son décès. Il y a une année, presque jour pour jour, Abdelaziz Bouteflika écrivait: «Le peuple algérien (…) n’oublie pas aussi la proximité et la solidarité que cette grande dame lui a témoignées (…). C’est avec une immense tristesse que j’ai appris la nouvelle du décès de Simone Veil dont la vie passionnante aura été marquée autant par ses propres souffrances de la barbarie nazie, que par son engagement personnel admirable et inlassable contre toutes formes de déni de justice. Le peuple algérien a compté Simone Veil parmi les amis de ses justes causes. Il n’oublie pas aussi la proximité et la solidarité que cette grande dame lui a témoignées durant la terrible tragédie nationale qu’il a vécue.» Simone Veil est entrée au Panthéon le 1er juillet 2018, elle est dans le coeur de très nombreuses familles algériennes depuis près de 60 ans.

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En provenance d’Algérie: un bateau crée la panique dans un port Espagnol

Tue, 07/03/2018 - 15:03

Un bateau en provenance d’Oran, a créé un mouvement de panique hierdans le port généralement paisibled’Almeria, au sud de l’Espagne.

En panne depuis son arrivée avant hier, le navire Tansmediterranea venait du port d’Oran et devait embarquer des passagers lundi à 14 h à destination de Ghazaouet. Selon le média espagnol Europa Press, plusieurs passagers mécontents ont bloqué l’accès vers un autre ferry appartenant à la société Balcaria. Cet incident a nécessité, selon le même média qui cite des sources policières, l’intervention des forces de l’ordre pour débloquer la situation.

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Trois condamnations à 20 ans de réclusion pour le meurtre d’un ressortissant camerounais

Tue, 07/03/2018 - 14:58

Par R.R.

Le tribunal criminel de première instance d’Oran a prononcé dimanche trois peines de 20 ans de prison ferme et une autre à deux ans contre quatre prévenus, tous membres de la même famille accusés du meurtre d’un ressortissant camerounais.

Auparavant, dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine capitale contre un accusé, 5 ans de prison ferme contre un autre prévenu et l’application de la loi contre trois autres accusés. L’affaire remonte au mois de novembre 2016. Selon l’arrêt de renvoi, D. H., 45 ans, s’est rendu à la brigade de la gendarmerie de Tafraoui pour annoncer avoir assisté à la séquestration et au meurtre d’un Subsaharien, A. M. A., âgé de 32 ans, commis quatre mois auparavant par son oncle et ses deux cousins dans leur ferme, sise dans la localité de Tafraoui. Le témoin avait également avoué avoir participé à ce crime, après avoir aidé son cousin à se débarrasser du corps, en le jetant au bord de la route. Le cadavre en état de décomposition avancée a été découvert au bord de la route entre Tafraoui et Oued Tlélat.

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Constantine: des demandeurs de logements assiègent la daïra

Tue, 07/03/2018 - 12:41

Par A. El Abci.

Des dizaines de demandeurs de logements sociaux, dont les dossiers ont été déposés depuis 20 ans et plus, sans avoir bénéficié de décisions de pré-affectation jusqu’à aujourd’hui, mais aussi ceux ayant déposé des recours, après n’avoir pas bénéficié de logements dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire, ont tenu hier un sit-in devant la daïra.

Il s’agissait surtout de femmes venant de plusieurs quartiers et cités de la ville, pour ce qui concerne le 1er groupe, de loin le plus important, qui, brandissaient des pancartes réclamant l’octroi des fameuses décisions de pré-affectation. Ils menaçaient de fermer la route au cas où le chef de daïra ne daigne pas les recevoir et les écouter.

La situation était tellement tendue que les policiers qui étaient présents sur les lieux étaient sous pression. De même pour ceux déployés au niveau du cabinet du wali, qui ont reçu des renforts pour dissuader les protestataires d’y venir.

« J’ai déposé mon dossier il y a près de 30 ans et j’ai peur de finir par mourir sans bénéficier d’un toit décent, ne serait-ce qu’un jour », dira l’un d’eux. Il cite le cas d’un ami à lui, dont la demande a été faite la même année et qui a perdu la vie dans un accident de la circulation, il y a juste un mois, dira-t-il. Pour ceux ayant déposé des recours, ils ont les pré-affectations en poche, mais ne se sont pas retrouvés dans les listes des 2 500 noms affichées dernièrement. « Nous sommes là pour attirer l’attention sur notre cas et ce, dans l’espoir d’être intégrés dans le prochain quota de 2 500 autres appartements, dont l’affichage est annoncé pour très bientôt », lancera un des concernés, qui déclare être hébergé chez ses parents dans une maison étroite, vivant les affres de la promiscuité.

Les déposants de recours de sites déménagés depuis 2011, 2012, notamment, et qui sont les cités Annasr, Sotraco et la rue des Maquisards étaient là également, venus aux nouvelles et demander que l’on tranche enfin dans leurs cas, « dans un sens ou dans l’autre et qu’on en finisse », diront-ils.

Dans l’après-midi, les rangs des protestataires se sont dégarnis et seul un groupe d’une trentaine de manifestants restait sur place, avec un cordon de policiers les séparant de la porte du siège de la daïra.

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Constantine – Ils ont créé un climat de terreur: cinq individus neutralisés à Ali Mendjeli

Tue, 07/03/2018 - 12:40

Par A. Z.

  Les éléments de la brigade de répression du banditisme ont neutralisé, ces deux derniers jours, une bande de malfrats composée de 5 individus âgés entre 21 et 28 ans. L’exploitation judicieuse des renseignements collectés au sujet de cette bande de malfrats, qui ont semé la terreur au sein des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, a permis aux policiers de localiser le véhicule utilisé par ces individus lors de leur repli après des agressions contre les citoyens et dans leurs déplacements d’un site à un autre, et mettre en place un plan d’action pour appréhender les occupants du véhicule suspect.

Après s’être assuré que le véhicule était à l’arrêt, en stationnement dans un parking à l’UV n°10, les policiers l’encerclent et procèdent à l’arrestation des 5 individus qui se trouvaient à l’intérieur. Des armes blanches, qui servaient dans les attaques des malfaiteurs contre les citoyens, ont été découvertes à l’intérieur du véhicule, indique le communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. A l’issue des procédures pénales, les 5 mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent sous les charges d’association de malfaiteurs, possession d’armes blanches prohibées dans le but de commettre des crimes contre les personnes et installation d’un climat de terreur au sein de la population, ajoute la même source.

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Taxes sur les automobiles: forte mise en garde de l’Union européenne aux USA

Tue, 07/03/2018 - 12:39

Accusée par Donald Trump d’être aussi néfaste commercialement pour les Etats-Unis que la Chine, l’UE a mis en garde hier Washington contre les conséquences désastreuses d’éventuelles taxes américaines sur les importations de voitures étrangères. Dans une lettre adressée vendredi aux autorités américaines, la Commission européenne prévient les USA que s’ils mettaient à exécution leurs menaces d’imposer des taxes douanières sur les automobiles étrangères, l’économie américaine «serait la première touchée». Et d’avertir Donald Trump que les partenaires commerciaux des Etats-Unis, UE comprise, ne resteraient pas les bras croisés, mais au contraire imposeraient de lourdes représailles qui nuiraient aux produits automobiles américains. Cette lettre survient dans un contexte de relations commerciales de plus en plus tendues entre les USA et l’UE, après la décision de Donald Trump d’imposer le 1er juin des taxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium aux produits exportés par la plupart des pays du monde, dont certains de leurs alliés, aux Etats-Unis. L’UE avait répliqué quelques vingt jours plus tard en mettant en oeuvre des droits de douane additionnels imposés en Europe sur des dizaines de produits américains. Les Etats-Unis risquent des représailles de leurs partenaires qui pourraient toucher jusqu’à 294 milliards de dollars de produits américains (soit 19% des exportations américaines en 2017) si Donald Trump met sa menace à exécution.

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Création d’un mécanisme africain pour résoudre le conflit sahraoui: L’UA « piège » le Maroc

Tue, 07/03/2018 - 12:20

Par Mohamed Touati.

Le royaume, qui avait adhéré à l’Union africaine avec comme arrière-pensée d’en bouter la République sahraouie, voit son diabolique projet partir en fumée.

Tel est pris qui croyait prendre. Le royaume qui avait adhéré à l’Union africaine avec comme arrière-pensée d’en bouter la République sahraouie, voit son diabolique projet partir en fumée. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir crié sur les toits. «Aucun règlement de l’affaire du Sahara occidental n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie…», avait déclaré le souverain marocain lors de son discours prononcé le 6 novembre 2017 à l’occasion de la célébration du 42ème anniversaire de l’annexion du Sahara occidental. Mohammed VI devra changer son fusil d’épaule contre son gré. Certes ce n’est pas sur un claquement des doigts, voire de condamnations qu’il virera de bord pour que soit enfin démantelée la dernière colonie d’Afrique qu’il a fait sienne. Il n’y a qu’à voir comment il tente de contourner les décisions de la Cour de justice européenne à propos des accords agricoles et de pêche qui le lient à l’Union européenne.
Ses arrêts, qui ont souligné que le Sahara occidental est un territoire distinct du Maroc, n’ont pas empêché le monarque alaouite de s’y comporter en maître absolu. Cette fois -ci et pour la première fois, l’Afrique affiche sa volonté d’en finir avec ce bastion du colonialisme qui porte préjudice à son image.
L’UA a décidé de mettre en place un mécanisme qui lui permettrait de s’impliquer dans la recherche d’une solution pour mettre fin au conflit qui oppose le Maroc au Front Polisario. Une initiative qui revêt un caractère historique. «Cette décision historique vient pour réaffirmer l’attachement de l’Union africaine aux droits du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance», a déclaré le chef de la diplomatie sahraouie Mohamed Salem Ould Salek. Au-delà de cette portée symbolique, elle intervient dans le sillage de la tournée de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, dans la région.
Un moment «fort» de ce 31ème Sommet de l’UA. Un soutien aux efforts du représentant personnel de l’Onu pour le Sahara occidental basé sur les résolutions du Conseil de sécurité qui ont exhorté le Maroc et le Front Polisario à reprendre des négociations directes sans délais, de bonne foi et sans conditions préalables, pour parvenir à une solution politique juste et durable, et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. «Le conflit du Sahara occidental n’a que trop duré, note le rapport.
Cette situation est entrée dans une phase où, au-delà de ses effets négatifs bien connus au niveau de la région (…), elle menace aussi le fonctionnement de l’UA et fait obstacle à la mise en oeuvre de son agenda. Un tel état de fait ne peut être toléré», souligne le rapport du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, destiné à relancer le processus de paix entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique.
Le Maroc s’est-il senti visé? Probablement. Les événements l’attestent. Il a tenté à plusieurs reprises de semer la zizanie. Lors du 4ème Sommet arabo-africain qui s’est tenu du 22 au 24 novembre 2016 à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, le Maroc avait annoncé avec fracas son retrait, après avoir vu l’emblème sahraoui trôner à l’occasion de cet événement. «Un drapeau de l’entité fantoche (la République sahraouie, ndlr) a été installé à l’intérieur des salles de réunion», avait indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué, tentant de rallier à sa position d’autres participants.
«Dans ce forum, qui regroupe une soixantaine de pays, sept se sont retirés. Mais 54 pays africains et les 2/3 de la Ligue arabe étaient présents.» avait précisé Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, à l’époque, qui avait représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pas de réaction du côté marocain qui fait contre mauvaise fortune bon coeur. Certains observateurs n’ont pas hésité à qualifier cette initiative de l’UA de «défaite cinglante» pour Rabat, soulignant que la question du Sahara occidental est inscrite à l’ordre du jour du sommet, pour la première fois, comme un point «à part et séparé».
Le processus de démantèlement du dernier bastion du colonialisme en Afrique vient, probablement, de débuter…

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Crise politique en Libye: l’industrie pétrolière est paralysée

Tue, 07/03/2018 - 12:18

La décision controversée des autorités parallèles sur la gestion des terminaux pétroliers a ulcéré le GNA et les pays occidentaux, l’ONU et l’Union européenne, qui ont eux aussi confirmé «les droits exclusifs» de la NOC de Tripoli à exporter le pétrole.

Les exportations de pétrole sont désormais à l’arrêt dans le «croissant pétrolier» libyen, poumon économique situé dans le nord-est du pays, dans un nouvel épisode du bras de fer entre autorités politiques rivales sur la gestion des revenus de l’or noir. Ce blocage doit aboutir à une perte de production colossale de 850.000 barils/jour sur un total d’un peu plus d’un million, alors que leur vente représente quasiment l’unique source de revenus du pays, a déploré hier la Compagnie nationale de pétrole (NOC), qui dépend du gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli.
Déchirée par une lutte de pouvoir acharnée et plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Maamar El Guedafi en 2011, la Libye est dirigée par deux entités rivales: le GNA, issu d’un processus onusien et reconnu par la communauté internationale, basé dans la capitale, et un cabinet parallèle installé dans l’Est. Ce dernier est soutenu par l’»Armée nationale libyenne» (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de cette région orientale, qui tente de mettre la main sur la gestion des pétro-dollars, jusqu’ici sous la supervision du GNA.
L’ANL contrôle depuis 2016 le «croissant pétrolier» d’où est exporté l’essentiel du pétrole libyen. Mais la NOC, basée à Tripoli, a jusqu’ici gardé la gestion des sites et des ventes, conformément à une résolution de l’ONU. Les revenus sont transférés à la Banque centrale dépendant du GNA, qui se charge de «redistribuer l’argent dans toutes les régions et institutions», y compris dans les zones sous contrôle des autorités parallèles. Mais après que ses forces ont repoussé une attaque de groupes rivaux des terminaux de Ras Lanouf et al-Sedra, le maréchal Haftar a annoncé le 25 juin qu’il remettait la gestion des installations pétrolières sous son contrôle aux autorités parallèles. Il a prévenu qu’»aucun pétrolier» ne serait «autorisé à accoster dans les ports de l’Est sans la permission de la NOC» basée à Benghazi (est). En réaction, après les terminaux d’al-Sedra et Ras Lanouf -pour lesquels les exportations sont déjà gelées depuis le 14 juin-, la NOC de Tripoli a annoncé hier qu’elle arrêtait ses opérations pour ceux de Zoueitina et d’al-Hariga.
Dans son communiqué, la compagnie nationale a précisé que les autorités parallèles avaient empêché deux chargements de brut depuis ces deux ports durant le week-end. La NOC a déclaré ainsi «l’état de force majeure» sur Zoueitina et al-Hariga, à partir du début juillet. Invoqué dans des circonstances exceptionnelles, l’état de «force majeure» permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole. La Libye exporte ses hydrocarbures en particulier en Europe. Mais les Etats-Unis ou encore la Chine figurent aussi parmi ses clients les plus fidèles. Selon la NOC, les pertes de production s’élèvent désormais à 850.000 b/j de brut et plus de 20 millions de m3 de gaz naturel, sans compter d’autres produits dérivés, soit un manque à gagner quotidien de 67,4 millions de dollars, a déploré la compagnie. «Malgré les mises en garde de la NOC sur les graves conséquences de la poursuite du blocage, le Commandement général (des forces de Haftar) n’est pas revenu sur sa décision d’interdire les navires pétroliers d’entrer dans les ports pour charger leurs cargaisons», a fait valoir le patron de la NOC, Mustafa Sanallah.
«Les réservoirs de stockage sont pleins, et de ce fait la production va s’arrêter», a-t-il ajouté. La décision controversée des autorités parallèles sur la gestion des terminaux pétroliers a ulcéré le GNA et les pays occidentaux, l’ONU et l’Union européenne, qui ont eux aussi confirmé «les droits exclusifs» de la NOC de Tripoli à exporter le pétrole. Cette position ferme de la communauté internationale rend très difficile la vente du brut par les autorités parallèles, qui ne devraient pas trouver d’acheteurs, au risque d’être soumis à des sanctions de l’ONU. Des sources proches des autorités parallèles de l’est affirment que l’objectif de la manoeuvre n’est pas de vendre du brut mais de pousser le GNA -qui gère les revenus de pétrole- à faire des concessions. Les pro-Haftar veulent surtout obtenir le e limogeage du gouverneur de la Banque centrale, Seddik al-Kebir, leur ennemi juré accusé de soutenir financièrement leurs rivaux. Ces querelles éloignent un peu plus les camps rivaux des engagements pris fin mai à Paris sur des élections en décembre et l’unification des institutions.

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Hyundai Motor Group serait sur le point de racheter Fiat-Chrysler

Tue, 07/03/2018 - 12:17

Selon plusieurs médias, dontAsia Times, le P.-dg de Hyundai Motor Group, Chung Mong-koo,serait sur le point de lancer uneoffre d’achat sur le groupe automobileitalo-américain FiatChrysler

Automobiles, ont indiquédes sources proches de lasituation.Asia Times, qui cite des sourcesanonymes proches du dossier,précise que l’offre de Hyundaisera lancée avant la réunionannuelle des actionnaires deFiat-Chrysler en mai 2019, quimarquera aussi la fin de la carrièrede Sergio Marchionne entant que P.

-dg du groupe italoaméricain.Asia Times rajouteégalement que l’opération serapilotée par le fonds d’investissementactiviste ElliottManagement de Paul Singer, quia déjà acquis pour un milliard dedollars US d’actions Hyundai, etqui est très présent en Italie, où il détient 6% du capital de l’opérateurtéléphonique Telecom Italia(TIM), et où il a égalementfinancé l’acquisition du Milan AC vendu par Silvio Berlusconi aux Chinois.

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Sombres perspectives militaires pour la France au Sahel: Barkhane et la Force G5 enlisées face au terrorisme

Tue, 07/03/2018 - 12:16

Enfermés dans des bases régulièrement attaquées, victimes de mines cachées, les militaires français mènent régulièrement des opérations au Mali, à grand renfort de colonnes blindées, d’avions et d’hélicoptères, mais ne parviennent pas à faire reculer la menace jihadiste.

Même si le mot «enlisement» reste tabou à Paris, la position de la France au Sahel, où se multiplient les attaques jihadistes contre son contingent et les forces internationales, n’incite pas à l’optimisme, estiment des experts. Alors que le président Emmanuel Macron rencontrait hier à Nouakchott, en marge d’un sommet de l’Union africaine (UA), ses homologues du G5 Sahel, organisation régionale regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, les résultats de l’opération Barkhane, qui a succédé à l’opération Serval au Mali, en 2013, ne laissent pas entrevoir la possibilité d’un désengagement à court ou moyen terme, face à des groupes jihadistes qui se renforcent et étendent leur rayon d’action. «Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de dix à quinze ans, si tant est que nous le puissions», avait admis fin février le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises. «L’évolution de la situation au Mali n’est guère satisfaisante et nous n’en partirons pas demain, sans qu’il s’agisse pour autant d’un enlisement, avait-il ajouté. Enfermés dans des bases régulièrement attaquées, victimes de mines cachées sur leurs itinéraires (deux spahis ont été tués en février, quatre soldats ont été blessés à Gao dimanche) les militaires français mènent régulièrement des opérations au Mali, à grand renfort de colonnes blindées, d’avions et d’hélicoptères, «neutralisent des groupes armés terroristes», mais ne parviennent pas à faire reculer durablement la menace jihadiste. «Les Américains ont tenté cette approche du tout sécuritaire en Afghanistan: résultat, les talibans y sont plus forts que jamais» confie Bakary Sambe, directeur du groupe de réflexion Timbuktu Institute à Dakar. «Les Français font de même dans le nord du Mali: non seulement les jihadistes n’ont pas disparu mais ils se sont multipliés. Comble du comble, le jihadisme a contaminé le Burkina-Faso, le Niger et la Mauritanie». «Barkhane est désormais enlisée», estime-t-il. «La force G5 Sahel a été vue par certains comme une possibilité de désengagement de la France dans la région, mais je n’y crois pas. Cette force est nécessaire pour combattre le terrorisme dans la région, mais elle a du mal à devenir opérationnelle».
La «Lettre du continent», publication spécialisée sur l’Afrique, a indiqué la semaine dernière que «la force de lutte antiterroriste G5 Sahel, censée être opérationnelle depuis mars, est au point mort». Sur les plus de 400 millions d’euros promis pour financer cette force régionale, seulement 500.000 euros versés par le Rwanda ont été réceptionnés, assure la Lettre. «Le fonds fiduciaire devant gérer les contributions au G5 Sahel reste une coquille vide». «Nous ne sommes pas du tout satisfaits de la compréhension et de l’aide que nous recevons» a déclaré à ce sujet le président mauritanien Ould Abdel Aziz. «Nous pensons aussi qu’au niveau des Nations unies des portes nous sont fermées».
Le quartier général de la Force du G5 Sahel, à Sévaré (Mali) a été pris pour cible le 29 juin par un kamikaze à bord d’une voiture piégée, faisant trois morts dont deux militaires. Censée «gagner la confiance des populations», selon les termes de son secrétaire général, la force a été dénoncée par des associations de défense des droits de l’Homme pour la participation de ses soldats à des exactions ou des massacres. Ainsi, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a conclu que le 19 mai des éléments du bataillon malien de la force avaient exécuté sommairement douze civils dans un marché au bétail d’un village du centre du pays, après qu’un des leurs y eut été tué. En un an la force conjointe a mené, avec l’appui direct et logistique de la France, trois opérations, dont la dernière s’est achevée début juin, sans résultat plus tangible que les précédentes.

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Salon Tlemcen Auto 2018 : Le « made in Bladi » à l’honneur

Tue, 07/03/2018 - 12:12

Ouvert ses portes au Palais des expositions d’El-Koudia à l’entrée de la ville.

Plusieurs modèles assemblés en Algérie sont exposés et mis en vente avec des tarifs remisés,comme il est le cas pour la gamme Hyundai de Cima Motors, et des délais de livraison de 48 heures qui touchent aussi les gammes Kia et Renault.

Organisé par DS Event en partenariat avec Carex (Centre des arts et des expositions Tlemcen), la 3e édition du Salon de l’automobile de Tlemcen a ouvert ses portes au grand public, la participation de TMC / Cima Motors, avec deux marques Hyundai et Suzuki, Kia Al Djazair, Renault Algérie, et GMI (Global Motors Industries)avec sa gamme Hyundai Trucks & Bus assemblée au niveau de l’usine de Batna, ainsi que SARL Cylexx Tlemcen, spécialiste de la moto, distributeur multi-marques de l’Oranie. Le salon de Tlemcen Auto fermera ses portes aujourd’hui.

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Syrie: la défense russe abat des drones non identifiés

Tue, 07/03/2018 - 12:11

Moscou a fait savoir que des drones non identifiés avaient été abattus près de la base aérienne russe de Hmeimim, en Syrie.

La Défense russe a déjà repoussé à plusieurs reprises des attaques de drones contre ses infrastructures en Syrie. Le ministère russe de la Défense a fait savoir, le 1er juillet, qu’un groupe de drones non identifiés avait été abattu par les unitésde défense aérienne russes près de sa basede Hmeimim en Syrie.

Aucune victime ni dommage matériel au niveau des installationsn’a été signalé.Les responsables de cette base aérienne,citées par l’agence de presse russe RiaNovosti, ont expliqué que « toutes les ciblesaériennes » avaient été détruites et que lesobjets volants avaient été détectés dès le 30juin au nord-est de l’installation militairerusse.

Ce n’est pas la première fois que la baseaérienne de Hmeimim, située au sud-est duport de Lattaquié, est prise pour cible pardes avions sans pilote cette année. En mai, le ministère russe de la Défense avaitdéclaré que ses unités avaient abattu undrone près de l’enceinte militaire.En janvier, l’armée russe avait annoncéavoir repoussé 13 attaques de drones chargés d’explosifs menées par des djihadistescontre ses infrastructures en Syrie.

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L’Algérie ne compte pas recourir à l’endettement extérieur

Tue, 07/03/2018 - 12:05

Par Lakhdar A.

L’Algérie ne cèdera pas aux pressions extérieures des institutions financières internationales qui la poussent vers le piège mortel de l’endettement auprès de pays et de banques qui l’ont mise dans les années 1980 et 1990 dans une situation d’impasse économique et sociale.

C’est le sens des propos du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, sur les ondes de la chaîne 3 dont il était, hier matin, l’invité de la rédaction. Il a réitéré une nouvelle fois, le refus de l’Algérie de recourir au financement (endettement) extérieur, sauf dans des cas exceptionnels «d’investissements forts avec des rendements appréciables». Cela fait plusieurs années que l’Algérie n’a plus recours aux crédits extérieurs et elle continuera à ne pas y recourir. Il a fait savoir que la «construction du grand port centre» d’El Hamdania, à Cherchell, dans la wilaya de Tipaza, « sera financé par un prêt de l’Etat Chinois».
Le ministre des Finances a évoqué la démarche de rationalisation des dépenses publiques car il n’était pas possible, dans la conjoncture de crise, de poursuivre avec le même rythme que ces dernières années. De ce fait, explique-t-il, il fallait un règlement assez particulier au niveau de la rationalisation des dépenses pour pouvoir prendre en charge beaucoup d’aspects socio-économiques de l’Etat algérien. Par ailleurs, interrogé sur le risque inflationniste du recours au financement non conventionnel, M. Raouya s’est voulu rassurant en affirmant que le «risque est mesuré», ajoutant que le gouvernement a «pris l’ensemble des règles de rigueur pour pouvoir maitriser ce financement non conventionnel».

Selon les prévisions, le taux d’inflation, explique le ministre des Finances, se situerait, à peu près, entre 3 et 4% en moyenne, sur toute la période allant de 2018 à 2020. «Pour l’année 2018, nous avons prévu un taux d’inflation de 5,5%, cependant, jusqu’à maintenant, le taux d’inflation tourne autour de 4%», donc, «c’est maîtrisé», a souligné M. Raouya, qui a tenu à rappeler, encore une fois, que ce financement non conventionnel «est beaucoup plus destiné à financer l’investissement», qui «devrait permettre, bien évidemment, une croissance un peu plus soutenu».
«C’est ce qui nous manque encore», a conclu le ministre des Finances qui rappelle que la croissance reste encore tirée par le secteur public. S’agissant du projet de révision de la politique des subventions, qualifié de «un grand chantier»,
M. Raouya a affirmé que «l’Etat ne changera rien aux règles actuelles de sa politique de subvention», tant qu’ «on n’aura pas, explique-t-il, réglé les questions relatives à l’identification des ménages, des montants et comment procéder.»
Une commission planche sur ce dossier, avec l’aide de la Banque mondiale, a informé le ministre. Mais, précise-t-il, rien ne sera fait tant que l’ensemble des paramètres ne seront pas mis en place, la politique de subvention ne sera pas touchée tant que ne sera pas réglée la question de l’identification des ménages, conclut le ministre.

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LFC 2018 : des rectifications et des interrogations

Tue, 07/03/2018 - 11:57

Par Amar Khelifi.

La présomption de l’adoption à la majorité de la loi de Finances complémentaire 2018 par la Chambre haute, lors d’une session plénière, est donc chose faite depuis ce dimanche, à la grande satisfaction du ministre des Finances, qui verra dans les mesures qu’il a arrêté, enfin la possibilité d’équilibrer financièrement ses budgets, et les investissements publics, en attendant la confection de la loi de Finances 2019, dans le but de parachever les projets de développement, d’en planifier de nouveaux aux fins d’enregistrer une bien meilleure croissance économique.

Cette loi de Finances complémentaire comporte un volet essentiel qui n’est autre que la suppression de l’article 6. Cet article qui porte sur l’annulation de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), accordée aux vendeurs de véhicules produits localement. Cette taxe est fixée à 19%. Autre originalité : «L’assemblée jouit de toute la souveraineté et des prérogatives dans la prise de mesures adéquates», a déclaré à la presse le ministre des Finances M. Raouya en marge de la séance de vote. Ainsi la loi de Finances complémentaire 2018 maintient les acquis sociaux.
Les subventions aux produits de première nécessité, la gratuité des soins et l’annulation de nouvelles taxes soulageront de toute évidence les pertes subies par les ménages, en termes de pouvoir d’achats, sans apporter toutefois un réajustement des revenus consécutifs aux mécanismes inflationnistes, de plus en plus insupportables pour les smicards, et la classe moyenne. Le commerce extérieur responsable pour une grande partie de l’hémorragie de la balance commerciale, a vu l’application d’un droit additionnel, quoique qualifié de provisoire et de sauvegarde, sur toutes les marchandises importées variant entre 30% et 200%, laquelle taxe sera perçu en sus des droits de douane.

Pour l’instant la liste des produits concernés par cette mesure, et des taux prévus pour chaque produit n’a pas été rendue publique. Les autorités déclarent que la désignation des marchandises ciblées «se fera après avis de la Commission consultative intersectorielle chargée du suivi des mesures de sauvegarde. Cette mesure vise à contribuer, à la fois, au rééquilibrage de la balance des paiements qui connaît un grave déficit, à la relance de la production nationale et à la sauvegarde de l’outil de production», précise la dépêche de l’APS, poursuivant le communiqué indique que «dans le domaine commercial, toute vente de biens ou prestation de services, effectuée entre les agents économiques exerçant les activités citées à l’article 2 de la loi de 2004 relative aux pratiques commerciales, doit faire l’objet d’une facture ou d’un document en tenant lieu, ce qui n’est pas nouveau». Ce qui est en revanche inédit est que les ventes de biens ou les prestations de services faites au consommateur, doivent faire l’objet d’un ticket de caisse, ou d’un bon justifiant la transaction. Il y a de quoi rester dubitatif quant au respect de ces mesures par nos commerçants.

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Un témoignage responsable et objectif

Tue, 07/03/2018 - 11:54

Par Lakhdar A.

Les flux migratoires que connait le continent africain sont à traiter à partir de leurs causes d’origine et cela exige de tous les pays concernés, qu’ils s’engagent collectivement dans une démarche synergique pour les prendre en charge.

C’est la position de l’Algérie exprimée par Noureddine Ayadi, secrétaire général du MAE et chef de la délégation algérienne à la 33e session du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (en préparation du 32ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains, qui a commencé hier à Nouakchott et se termine aujourd’hui). L’Algérie est parmi les pays qui accueillent ces populations, vulnérables et fragiles, de migrants, poussés vers l’exil par les nombreux conflits et crises qui éclatent en Afrique.
La solution à ce fléau de la migration clandestine repose sur une stratégie faite d’actions énergiques au plan socioéconomique, mais aussi au plan politique. La solution n’est pas dans l’ouverture d’une quelconque zone de rétention dans un des pays de l’Afrique du nord, une solution du reste rejetée par l’Algérie qui appelle, en même temps, à lutter contre la migration clandestine, dans le cadre des conventions des Nations unies, dans le cadre de l’arrangement avec les pays d’origine et les pays de transit.

La question migratoire, jugée très complexe par les observateurs sérieux, exige la concertation entre les différents pays et institutions afin de prendre les mesures adéquates et lui trouver une issue durable. En attendant, l’Algérie en tant que pays d’accueil et de transit, ne ménage aucun effort, au prix d’énormes sacrifices, pour apporter tout le soutien nécessaire et prendre en charge les migrants se trouvant sur son territoire.
La preuve en est donnée par le témoignage du représentant de l’Organisation internationale de migration en Algérie (OIM), Pascal Reyntjens, qui a salué récemment les efforts et le travail déployés dans ce sens par le Croissant Rouge algérien (CRA) et plus généralement par les autorités algériennes. Les reconductions aux frontières effectuées par les autorités algériennes se font selon des arrangements avec les pays voisins concernés.
Contrairement aux allégations de médias qui ont fait état de mauvais traitements infligés aux migrants en Algérie, ce témoignage délivré par Pascal Reyntjens, son responsable, met en lumière l’action humanitaire de notre pays notamment au niveau de ses frontières partagées avec les pays du Sahel, et son engagement très fort et permanent en faveur des populations en détresse. A ceux qui refusent de voir le travail accompli dans un contexte très difficile par les autorités algériennes, Pascal Reyntjens a délivré un message exemplaire d’honnêteté.

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Habitat : l’état poursuit toujours la concrétisation du programme du Président

Tue, 07/03/2018 - 11:51
Non seulement les efforts de l’Etat en matière de logement se concrétisent, mais ils continuent dans la perspective d’appliquer le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika consacré à la problématique du logement. La double fête de l’indépendance et de la jeunesse tombe à pic. Et il y a quelques jours, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Abdelwahid Temmar a annoncé qu’une large opération de distribution de logements est prévue pour le 5 juillet, date marquant l’indépendance de l’Algérie.  » Nous sommes en phase de préparation  » a-t-il dit lors d’un point de presse animé en marge de la journée parlementaire, organisée à l’APN sous le thème  »  l’habitat entre planification et défis du siècle « . Temmar avait indiqué devant les députés que d’autres opérations du genre sont programmées tout au long de l’année et seront lancées à l’occasion des célébrations des fêtes nationales et religieuses.   Il a rappelé que 50 000 logements ont été distribués durant le mois de Ramadhan passé à l’occasion de la Laelat El Kadr. De plus, le ministre a présenté un bilan chiffré et détaillé sur son secteur, notamment sur les réalisations enregistrées depuis 1999 à 2018. Il a ainsi avancé que plus de 3,6 millions d’unités ont été réalisées à des taux variés. Le ministre a fait savoir qu’un budget financier important a été alloué à ce programme dépassant les 5.788 milliards de dinars dont 4.615 milliards de dinars ont été consommés, soit un taux de 80%.  Au passage, il a souligné qu’il a été réalisé 1,176 million de logements de type sociaux locatifs avec un taux de 30%, 1,583 million de logements ruraux avec 38% de réalisation, 456 000 sociaux participatifs et promotionnels aidés avec un taux de 11% et enfin 156 000 logements AADL avec un taux de 6%, pour ne citer que ceux-là. Temmar a fait savoir également que le programme 2015-2019 prévoit la réalisation de plus de 2 millions de logements tous types confondus. Plus rassurant, le ministre a fait observer que le rythme des réalisations a connu un bond qualitatif.  » La moyenne des réalisations annuelles dépasse les 300 000 unités de logements. Ceci est le résultat des nouvelles mesures introduites mais aussi des contrôles rigoureux effectués au niveau des chantiers « , a-t-il dit.   Par ailleurs, Temmar a été affirmatif en annonçant que les travaux du premier programme LPA de 70 000 unités dont l’affectation aux wilayas est déjà faite seront lancées au courant du 2 e semestre de l’année en cours.   Pour ce qui est du programme promotionnel public qui, depuis février dernier est devenu accessible aux émigrés, le ministre a informé que son département a inscrit   17. 225 souscripteurs établis à travers 93 pays. Dans le domaine de l’urbanisme, le ministre a fait savoir que le président de la République a accordé  » pendant ce mois, une rallonge budgétaire supplémentaire de 33 milliards de dinars pour l’achèvement des travaux d’aménagement inscrits dans les programmes déjà ou en cours de réalisation « . Temmar a avancé que plus de 185 000 unités dont le taux de réalisation a atteint les 90% nécessitent aménagement. Ainsi et à titre d’exemple, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh vient d’annoncer la distribution de 5000 unités de ce type, dès le 5 juillet prochain, coïncidant avec la célébration de la Fête d’indépendance.  A cet effet, le wali a déclaré qu’une grande opération de distribution de ce type de logements sera lancée un jour particulier, dont  pas moins de 5000  unités de cette formule, juste à Alger. Il a également poursuivi  que 82.000 familles ont été relogées depuis le mois de Juin 2014 à Alger et que les opérations de relogement vont se poursuivre. D’autre part, dans la commune de Tizi, le wali, Salah El Affani, a annoncé que des mesures ont été prises pour la livraison de 3.250 logements tous programmes confondus avant fin juillet en cours. Il a indiqué que tous les programmes dont a bénéficié la wilaya seront distribués avant la fin de 2018. Et justement à  l’occasion de la célébration de la double fête de l’indépendance et de la jeunesse, le wali a posé la première pierre, au chef-lieu de wilaya, d’un projet de réalisation de 250 logements promotionnels par le concours de l’agence foncière et de la CNEP. Deux autres projets d’habitat promotionnel de 113 et 60 logements ont été lancés outre l’inauguration d’une nouvelle unité de production d’aliment de bétail et une minoterie implantées dans la zone industrielle de Mascara. Il faut donc reconnaître que les pouvoirs publics tiennent bien leurs promesses au grand bonheur des souscripteurs pour concrétiser le programme du président de la République en matière d’habitat. Il faut souligner donc au passage que la politique de l’habitat en Algérie repose sur le Plan national d’aménagement du territoire à l’horizon 2030, adopté en 2010,  et qui constitue un instrument de développement dans l’optique de réalisation du développement durable et l’équité sociale et économique. Ce plan vise à organiser le développement urbain conformément à la stratégie de pérennité, de rééquilibrage, de l’attractivité et de la compétitivité. La loi n 06-06 portant  orientation de la Ville définit les principes généraux de la politique de la ville, à savoir la coordination et la concertation, la gestion de proximité, le développement humain, le développement durable, la bonne gouvernance, l’information, la culture, la préservation et l’équité sociale, outre les objectifs de développement millénaire qui donnent au citoyen le droit d’acquérir un logement convenable. Saïd B.

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27ème conférence mondiale du gaz de Washington : bilan satisfaisant des activités de M. Guitouni

Tue, 07/03/2018 - 11:51
Le ministre de l’énergie, M. Mustapha Guitouni, a pris part à Washington à la 27ème conférence mondiale du gaz qui a réuni les CEO des grandes compagnies énergétiques mondiales, de hauts représentants gouvernementaux, des membres du congrès américain et des décideurs politiques. Lors de son séjour, le ministre de l’énergie a eu de nombreuses entrevues, notamment avec le président et CEO de Chevron, M. Mike Wirth ainsi que le CEO et le président de Exxon Mobil, M. Darren Woods. A l’occasion d’une réception organisée le 25 juin au Département d’Etat américain, le ministre de l’Energie, accompagné de l’ambassadeur d’Algérie aux États -Unis M. Madjid Bouguerra et du P-DG de Sonatrach M. Abdelmoumene Ould Kaddour, a successivement rencontré le Secrétaire d’Etat américain M. Mike Pompeo et le Secrétaire d’Etat à l’Energie M. Rick Perry avec lesquels il a abordé certains thèmes en rapport avec la Conférence sur le gaz ainsi que les relations bilatérales algéro-américaines, notamment dans le domaine énergétique. Le ministre de l’énergie s’est entretenu par ailleurs avec d’autres hauts responsables américains. Il a ainsi rencontré le Secrétaire adjoint à la gestion des terres et des minéraux pour les États-Unis, M. Joe Balash, le mercredi 27 juin 2018 au siège du Département de l’Intérieur américain. Au Département d’Etat américain, le jeudi 28 juin, le ministre a rencontré SE l’ambassadrice Mme Joan A. Polaschik, Sous-secrétaire adjointe principale du bureau des affaires proche-orientales (ex ambassadrice des Etats-Unis en Algérie), de même que le Sous-Secrétaire du Bureau des ressources énergétiques, M. Francis R. Fannon. Les parties ont abordé les relations bilatérales algéro-américaines, notamment dans le domaine énergétique ainsi que les voies et moyens de les renforcer en attirant plus d’investisseurs américains en Algérie et en partageant les expériences et le savoir-faire. Les parties ont notamment parlé des perspectives d’affaires et d’investissement en faveur d’un partenariat entre Exxon Mobil et Sonatrach. Devant ces hauts responsables américains, le ministre de l’énergie a appelé les entreprises américaines à saisir les opportunités d’investissement en Algérie et a mis en avant les perspectives prometteuses qui s’offrent aux investisseurs dans le domaine énergétique. À ce propos, le ministre a rappelé que l’Algérie est un pays émergent, en pleine croissance, offrant de nombreuses opportunités pour le doing business dans divers secteurs grâce aux réformes engagées par Son Excellence le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika.  » L’attractivité du secteur des hydrocarbures algérien est réelle et les perspectives de rentabilité sont élevées » a ajouté le ministre. M. Guitouni a également annoncé la volonté de l’Etat algérien d’amender la loi sur les hydrocarbures par l’introduction de nouvelles dispositions sous forme de mesures d’encouragement en faveur du partenariat et en vue d’assurer une meilleure attractivité :  » nous travaillons à rendre notre réglementation flexible de façon à encourager les investissements aussi bien dans l’amont que dans l’aval pétrolier et gazier sur la base du principe gagnant-gagnant. Les nouvelles conditions permettront d’encourager les investissements dans les énergies nouvelles, les énergies renouvelables ainsi que les hydrocarbures » a déclaré le ministre. Il y a lieu de noter qu’en marge de cette conférence, le ministre de l’Energie a procédé à l’inauguration du stand d’exposition Algérie. Le ministre a montré sa satisfaction quant à l’engouement que manifestent les grandes compagnies pour l’Algérie, notamment les compagnies américaines. Cet intérêt dénote, a déclaré le ministre,  » du changement et de la dynamique actuelle du secteur de l’énergie et des perspectives d’affaires et d’investissement en Algérie « . Le ministre était accompagné du P-DG de Sonatrach, des présidents de Alnaft et de l’ARH, de SE l’ambassadeur d’Algérie aux États-Unis ainsi que d’une délégation composée de hauts responsables du ministère, de Sonatrach et de Sonelgaz. Pour rappel, cette conférence, l’une des plus importantes réunions mondiales de l’industrie du gaz, réunit des dirigeants influents, les CEO des grandes compagnies énergétiques mondiales, de hauts représentants gouvernementaux, des membres du congrès américain, des décideurs politiques et des experts. Conduite depuis 1931 par l’Union internationale du gaz (IGU), cette manifestation triennale vise à faire valoir l’industrie du gaz naturel tout en traitant des problématiques opportunes sur les questions stratégiques, commerciales et techniques auxquelles est confrontée toute la chaîne gazière. Nassima B.

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