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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Parlez, vous êtes identifié !

Thu, 05/31/2018 - 20:39

L’impact des technologies du numérique s’étend à la voix humaine qui intéresse désormais les professionnels de la sécurité. Interpol, le plus grand réseau de police au monde, utilisera prochainement une technologie de reconnaissance de locuteurs très performante afin d’assister les services de l’application de la loi à reconnaître la voix d’inconnus, impliqués dans des actes criminels. Les données vocales collectées proviendraient d’écoutes téléphoniques légales ou d’enregistrements effectués sur les réseaux sociaux. Ainsi, les énormes progrès dans l’identification des propriétés acoustiques du signal de la parole provenant d’appels téléphoniques ouvrent la voie à l’utilisation des données vocales dans les tribunaux et l’utilisation de la reconnaissance de la parole comme outil d’enquête par les services de sécurité. Si on interroge l’Histoire, on pourra bien montrer l’impact stratégique de cette performance technologique. En effet, les historiens racontent comment des agents du FBI ont réussi à enregistrer, pendant la guerre froide, un appel téléphonique dans lequel un homme arrangeait une réunion secrète à l’ambassade soviétique à Washington. Mais, le jour de ce rendez-vous, les agents étaient dans l’impossibilité d’arrêter l’homme qui entrait dans l’ambassade. Ils ne disposaient pas de cette technologie pour mettre un nom sur une voix et faire correspondre une «identité vocale» à une «identité traditionnelle».
La technologie de reconnaissance du locuteur a atteint donc un niveau de performance tel qu’elle peut permettre aux services de sécurité de rajouter à leurs fichiers de repris de justice un nouveau paramètre stratégique, celui de «l’empreinte vocale». Grâce aux nouvelles technologies vocales, les enquêteurs de police vont impérativement changer de mode opératoire dans leurs enquêtes et opter pour de nouvelles façons d’investigation. Dans un proche avenir, ces enquêteurs auront la capacité d’identifier automatiquement, non seulement le locuteur dans une interception vocale, mais aussi sa langue, son sexe, son historique de positions GPS et son dialecte. L’idée d’une «identité vocale» se met alors en place pour devenir partie intégrante des différentes mesures de sécurité.
Les opérateurs des télécommunications seront ainsi dans l’obligation juridique de conserver les communications vocales de leurs abonnés. Ainsi, la voix humaine est en train de devenir un outil indispensable dans les enquêtes judiciaires.
F. F.

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Contribution : L’apport du commerce électronique à l’économie locale et à la formation

Thu, 05/31/2018 - 20:33

Par Nouha Benkouider(*)
On aborde régulièrement l’e-commerce en Algérie, de la législation à développer pour protéger les consommateurs et les contraintes locales liées à cette activité. Mais quel est l’impact de ces acteurs du commerce électronique sur l’économie locale ? Et quelles formations dispensent-elles à notre jeunesse ?
«Outre l’activité en elle-même qui génère des revenus et qui contribue au PIB, le commerce électronique permet la création d’un système dynamique de valeur, nous avons, par exemple, vu des employés Jumia recrutés en tant que livreurs, créer leur propre société de livraison, pour devenir ensuite nos prestataires, ou encore des artisans qui voient leur entreprise se développer sur Jumia.dz», affirme Sophienne Baudry, fondateur du groupe Jumia en Algérie. «L’e-commerce est une opportunité pour les PME/PMI de multiplier leur potentiel en bénéficiant d’une visibilité sur le territoire national. Elles ont désormais une vitrine virtuelle qui leur permet de commercialiser leurs marchandises, avec une mise à disposition de toute une stratégie marketing, ainsi qu’un large réseau de distribution, et ce, en moyennant un investissement minimum, et en augmentant les ventes des magasins physiques», ajoute-t-il.
Une étude réalisée par Ipsos a, en effet, démontré que 60% des consommateurs prospectent en ligne avant d’acheter en magasin, contre 27% qui prospectent en magasins avant d’acheter en ligne, et 3.5% des consommateurs ne font pas de distinction entre l’achat en ligne et traditionnel ne préférant ainsi aucun des deux à l’autre.
Un rapport de Dell et de l’Institut pour le futur nommé «Human/Machine Partnerships» indique que 85% des emplois de 2030 n’existent pas aujourd’hui. En Algérie, la naissance de nouveaux métiers tels : le community manager, data scientist, spécialiste de la cybersécurité et des conseillers spécialisés en réputation électronique confirme cette estimation faite pour les pays développés et émergents en 2017.

Jumia recrute et forme les experts de demain 
Le pionnier du commerce électronique Jumia affirme développer deux types de compétences pour ses employés : techniques et commerciales. Tout comme il met en avant la création de sociétés avec de nouvelles spécialités qui découlent du développement du secteur de l’e-commerce, augmentant ainsi le nombre de PME/PMI qui contribuent à l’économie du pays.
«Nous recrutons de jeunes diplômés de différentes spécialités: recherche opérationnelle, informatique, marketing, logistique….», affirme Sophienne Baudry. «La plupart d’entre eux peinent à trouver un emploi car ils ne disposent pas encore d’expérience. Nous leur offrons la possibilité de rejoindre une société jeune, évolutive, et qui forme ses employés.»
«Jumia assure des formations en digital marketing, en SEO, et d’autres outils informatiques de gestion, de suivi, et d’analyse de performance. Ces formations sont faites en interne et de façon continue afin de permettre à nos employés d’enrichir leurs connaissances et de s’adapter au rythme d’évolution de l’e-commerce. Nous avons également créé des postes comme Onsite Merchandiser et Data Minder qui n’existaient pas en Algérie», a-t-il ajouté
En conclusion, l’e-commerce induit la création d’entreprises locales qui contribuent au PIB et ce, en développant de nouvelles compétences qui donnent une lueur d’espoir aux jeunes qui peuvent désormais conjuguer passion et profession. Il permet également de mettre en avant le savoir artisanal traditionnel et d’augmenter le potentiel commercial des entreprises qui bénéficient désormais d’une plus grande visibilité grâce à internet.
N. B.

(*) Directrice des relations publiques Jumia Algérie Groupe.

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Categories: Afrique

Inciter les jeunes à la création de micro entreprises dans le secteur agricole

Thu, 05/31/2018 - 20:17

ALGER- Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Mourad Zemali, et le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, ont procédé jeudi à Alger, à l’installation d’un groupe de travail chargé de l’élaboration d’un programme visant l’encouragement des jeunes et le renforcement de leur participation aux activités agricoles, à travers la création de micro-entreprises dans le domaine agricole, au titre de la Caisse nationale  d’assurance chômage (CNAC) et de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), a indiqué un communiqué du ministère du Travail.

Selon la même source, l’installation de ce groupe s’inscrit dans le cadre de « la concrétisation des recommandations issues des assises nationales sur l’agriculture, tenues le 23 avril dernier, pour la mise en oeuvre des orientations contenues dans le message du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l’adresse des participants à ces assises, dans lequel il a appelé les autorités concernées à accorder davantage d’intérêt à la formation dans le domaine agricole et ses filières dans les systèmes universitaire et de formation ainsi qu’aux dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes, en orientant leurs efforts vers le secteur agricole ».

A cette occasion, le ministre a affirmé que ce groupe « revêt une grande importance, d’autant qu’il combine deux éléments majeurs, à savoir, la jeunesse et l’agriculture, qui représentent la véritable richesse du pays », soulignant que « ce groupe, en comptant des représentants des secteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, permettra d’inciter les jeunes et d’améliorer leurs capacités en vue d’investir le monde de l’entrepreneuriat dans le domaine agricole ».

« Les dispositifs destinés au soutien à la création de micro-entreprises ont connu, ces dernières années, une importante mutation marquée par l’orientation des jeunes vers des secteurs innovants et productifs dont l’agriculture », a précisé le ministre.

Ce groupe « devra jouer un rôle très important à travers la mise en place de mesures et de procédures susceptibles de renforcer cette orientation et d’encourager les jeunes à créer des micro-entreprises dans les branches et métiers de l’Agriculture, outre la contribution au renforcement du tissu économique local », a indiqué M. Zemali.

De son côté, M. Bouazghi a souligné que la formation d’un groupe de travail constituait « un maillon important dans la stratégie générale du développement agricole car visant l’encouragement des jeunes à investir le monde de l’agriculture qui représente l’avenir de l’Algérie ainsi que sa sécurité économique et alimentaire ».

A cette occasion, le ministre a appelé les membres du groupe à la nécessité « de mettre en place des mesures pratiques pour informer les jeunes des facilités et avantages accordés par l’Etat aux investisseurs dans le secteur agricole, ainsi que des opportunités d’investissement offertes dans un secteur lucratif et profitable à l’économie nationale et au développement local ».

Lors du dernier Conseil des ministres, tenu le 16 mai 2018, il a été décidé la formation de 5 groupes de travail afin de « traduire les recommandations formulées à l’issue des assises nationales de l’Agriculture en mesures concrètes et à les mettre en £uvre », a noté le communiqué.

Ce groupe est composé de représentants des ministères de la Justice, des Finances, de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle ainsi que des cadres du ministère du Travail, de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

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Interpol va recourir à l’empreinte vocale pour identifier les criminels

Thu, 05/31/2018 - 20:12

Interpol procédera prochainement à la mise en activité d’une nouvelle plateforme de logiciels qui vise à identifier les contrevenants à la loi en utilisant, pour la première fois dans l’histoire de la police, des empreintes vocales. Ce dispositif technologique permettra à Interpol de reconnaître les criminels à leur voix téléphonique et autres enregistrements sonores.
Le plus grand réseau de police au monde est entré dans l’ère des technologies vocales. Il a mis en exécution expérimentale un ensemble de logiciels qui permettraient de faire correspondre des échantillons de voix au téléphone ou des messages vocaux tirés des réseaux sociaux, à des enregistrements vocaux de criminels stockés dans une très grande base de données partagée par les organismes gouvernementaux d’application de la loi. Baptisée SIIP (Speaker Identification Integrated Project), en 2014, à l’initiative de la Commission européenne, avec la collaboration d’Interpol, la plateforme des logiciels vocaux, telle que décrite par ses développeurs, fait appel à des algorithmes d’analyse de la parole pour filtrer les échantillons vocaux selon le sexe, l’âge, la langue et l’accent.
Il s’agit de la programmation d’une approche algorithmique qui permettra l’identification de suspects par un processus de mise en relation d’une solution de reconnaissance d’un locuteur, qui compare une voix enregistrée lors d’écoutes téléphoniques, d’enregistrements sur des scènes de crime ou à partir de fichiers sonores issus des réseaux sociaux, avec celles figurant dans la base de données.
Les développeurs ont accompli avec succès les tests de performance du SIIP, effectués sur le terrain, au mois de mars 2017, à Lisbonne, au Portugal. Des chercheurs, spécialistes de la police scientifique, enquêteurs de la police judiciaire et experts dans le domaine de la reconnaissance de locuteurs ont pu assister à des démonstrations de recoupement avec succès d’enregistrements vocaux tirés des réseaux sociaux à l’aide d’identifiants clés, tels que le sexe, l’âge, la langue et l’accent. La prochaine étape concernera la présentation du projet en juin prochain à Bruxelles.

«ADN» vocale
La plateforme SIIP sera gérée par Interpol au niveau de son siège à Lyon, en France, dans le but d’accroître la précision des données vocales et d’améliorer ses fiabilité et recevabilité judiciaires. Alors que le système d’identification vocale SIIP peut traiter n’importe quel son «légalement intercepté», y compris les conversations ambiantes, son utilisation prévue serait de faire correspondre les voix recueillies à une base de données représentant une «liste noire» vocale. Une sorte de fichier d’empreintes vocales de criminels et terroristes archivés par les services de sécurité. Les échantillons peuvent provenir d’enregistrements effectués sur les réseaux téléphoniques mobiles, fixes ou mobiles, et via des applications VoIP (Voice over Internet Protocol), comme Viber, Skype ou Whatsapp, ou carrément tirés de données audio collectées à partir de vidéos de recrutement ou de propagande postées sur les réseaux sociaux. Ces données enregistrées deviennent essentiellement un widget activé sur une ligne de production. Ce fichier sonore, peut déjà inclure certaines métadonnées descriptives ajoutées par les responsables de l’application de la loi qui l’ont initialement sécurisé. Le logiciel assurera par la suite l’étiquetage de ce fichier en ajoutant de nouvelles informations sur l’âge ou l’accent du locuteur, par exemple.
Pour faciliter cette tâche, SIIP crée un modèle d’enregistrement d’un appel téléphonique effectué par la police, indiquant les paramètres acoustiques qui caractérisent les signaux vocaux du fichier. Ces caractéristiques sont appelées vecteurs d’identité, qui sont utilisés pour tenter une recherche de correspondances dans la «liste noire vocale».

Algorithmes
Pour réaliser la plateforme SIIP, les développeurs ont réalisé des programmes sur la base d’algorithmes spécifiques destinés à traiter des requêtes liées au traitement mathématique des sons de la parole naturelle. Ainsi, des échantillons vocaux nouvellement enregistrés peuvent être triés de manière à les rendre plus intelligibles en faisant appel à des techniques de filtrage du bruit de fond, de l’amélioration de la clarté de la voix et de l’isolement des sons utiles. Le but visé par ces traitements hautement technologiques est de parvenir, dans les meilleures conditions, à la correspondance mathématique des vecteurs acoustiques du fichier sonore enregistré avec ceux contenus dans la base de données d’échantillons sonores de la «liste noire» qui peut contenir jusqu’à un million de fichiers vocaux. L’accès à ces «empreintes vocales» est géré par Interpol en collaboration avec des organismes d’application de la loi issus de 192 pays. Selon des résultats des tests réels effectués sur le terrain par les experts d’Interpol, les performances de la plateforme SIIP sont exceptionnelles. Elle peut faire correspondre des échantillons vocaux provenant de plateformes de réseaux sociaux, notamment Twitter, Google+, LinkedIn, YouTube et Facebook. En combinant le contenu multimédia en fonction de critères de recherche tels que la géolocalisation du langage, le système va étiqueter et traiter ce matériel, et trouver des fichiers similaires dans la base de données.
F. F.

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Tenue de la 6éme session des ministres du commerce de l’Union africaine les 3 et 4 juin à Dakar

Thu, 05/31/2018 - 20:10

La 6ème session des ministres chargés du commerce des Etats membres de l’Union africaine (UA) se tiendra les 3 et 4 juin prochain à Dakar (Sénégal), avec la participation du ministre du Commerce, Saïd Djellab, a indiqué jeudi le ministère dans un communiqué. 

Cette session sera consacrée à l’examen du rapport de la 6ème réunion des hauts fonctionnaires et des conclusions des travaux de la 11ème réunion du forum de négociation de la zone de libre échange continentale africaine « FN ZLECAF » .

La réunion des ministres chargés du commerce (AMOT) s’inscrit dans le cadre des travaux des différentes institutions de négociation de ZLECAF.

Elle sera précédée par la 11éme session du forum de négociations de la zone de libre échange continentale africaine » ZLECAF » qui se tient du 29 du 31mai en cours et de la 6eme réunion des hauts fonctionnaires en charge du commerce, prévue du 1 au 2 juin 2018.

Pour rappel, le lancement de la ZLEC a été le sujet autour duquel se sont réunis les dirigeants de l’Union Africaine (UA) lors d’un sommet l’Assemblée de l’UA  tenue en mars dernier à Kigali (Rwanda), avec la participation de l’Algérie.

Au courant de cette réunion, 44 pays africains ont signé pour l’instauration de cette zone de libre échange continentale.

La décision d’établir la ZLEC a été adoptée en janvier 2012 lors de la 18ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA, tandis que les négociations sur la ZLEC au sein de l’UA ont débuté en 2015.

La ZLEC a pour but de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, assurant la libre circulation des activités et des investissements. Cela devrait selon l’UA permettre d’accélérer la mise en place de l’Union douanière continentale et de l’Union douanière africaine. APS

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18.000 agents pour surveiller les 398 plages autorisées à la baignade

Thu, 05/31/2018 - 20:08

Dix-huit milles (18.000) agents professionnels et saisonniers seront mobilisés, au cours de la saison estivale 2018, pour l’application du dispositif opérationnel destiné à la surveillance des 398 plages autorisées à la baignade, indique la Protection civile.

« Comme chaque année, la Direction générale de la Protection civile met en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade, afin d’assurer la sécurité des estivants, et cela du 1er juin au 30 septembre de 9h00 à 19h00 », précise la même source.

La protection civile relève que « 18.000 agents professionnels et saisonniers seront mobilisés contre 15.000 en 2017, soit une augmentation de 3.000 agents supplémentaires ».

Le dispositif opérationnel de cette année a été pourvu, selon la même source, en moyens matériels supplémentaires, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d’intervention, ainsi que les matériels collectifs et individuels d’intervention.

Il est précisé également que « sur les 608 plages que compte le littoral algérien, 210 ont été interdites à la baignade pour diverses causes, essentiellement, la pollution et les risques particuliers, contre 398 autorisées à la baignade ».

Cependant, la DGPC attire l’attention des estivants, en les appelant à plus de vigilance, en évitant, notamment, de fréquenter les plages interdites à la baignade, le respect des horaires de surveillance des plages, ne pas s’éloigner de la zone de baignade autorisée, de surveiller attentivement les enfants, ne pas se baigner après une longue exposition aux rayons de soleil et éviter de nager après les repas.

Par ailleurs, tout en relevant que l’analyse des statistiques des cinq dernières années indique que « la principale cause des noyades reste toujours, la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance », la DGPC rappelle qu’il a été enregistré au cours de l’année 2017,  le sauvetage de 53.812 personnes d’une mort certaine sur les 80.333  interventions.

Toutefois, le communiqué rappelle également le décès de 128 personnes dont 53 au niveau des plages surveillées et 75 dans les plages interdites à la baignade.

D’un autre côté, la Direction générale de la Protection civile fait remarquer avoir lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade depuis le 7 mai dernier à travers tout le territoire national, afin, d’ »inculquer aux citoyens la culture de la prévention du risque de noyade au niveau des plages, notamment les plages interdites ». APS

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La filiale de l’ENIE, Alfatron se lance dans la production d’unités de calcul intensif

Thu, 05/31/2018 - 20:03

L’entreprise publique Alfatron Electronic industries, une filiale de l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), sise dans la zone industrielle de Hassi Ameur (Oran), s’est récemment lancée dans la production d’unités de calcul intensif (UCI), a déclaré à l’APS son Président directeur général, Habib Ghazi.

Il s’agit d’un calculateur qui traite les données qui prennent des semaines avec une unité classique, dans un temps très court (quelques minutes en moyenne), a expliqué M. Ghazi, ajoutant qu’une première unité développée avec le département informatique de l’université d’Oran est à l’essai.

Les UCI, très utiles dans les universités notamment, mettent à la disposition des chercheurs des moyens matériels et logiciels pour faire du calcul intensif nécessitant des ressources importantes en temps, en mémoire, ou en espace disque, a-t-il expliqué.

Ce genre d’unité favorise, par ailleurs, le développement et la démonstration d’applications innovantes et l’optimisation des architectures matérielles capables de supporter des applications informatiques complexes, a-t-il ajouté.

Ce produit, développé par les informaticiens de l’entreprise Alfatron et les chercheurs de l’université d’Oran en collaboration avec un partenaire étranger, peut également intéresser des entreprises qui ont d’importantes bases de données à traiter comme le groupe Sonatrach et ses filiales, a souligne M. Ghazi.

A rappeler qu’Alfatron est conventionnée avec le groupe Sonatrach pour lui fournir du matériel informatique pour une durée de cinq ans. Des démarches sont en cours pour la signature d’autres conventions avec des entreprises publiques (Algérie Télécom, Mobilis, Algérie Poste, etc.).

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M’sila : effondrement partiel du pont d’Oued Bourdim sur la RN-8

Thu, 05/31/2018 - 19:56

Les intempéries enregistrées dans la wilaya de M’sila au cours des dernières 24 heures ont provoqué l’effondrement partiel du pont enjambant Oued Bourdim sur la RN-8 dans la commune Benzouh, ont rapporté jeudi les services de la Protection civile.

Cet effondrement a été causé par les crues de Oued Bourdim entraînées par les importantes précipitations de pluies recueillies par la région, selon la même source.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour secourir sept personnes encerclées par les crues à Chellal ainsi que pour dégager une voiture dans la commune de Sidi Amar, a-t-on révélé, rapportant la mort de 50 ovins suite aux crues dans la commune d’Amedjdel tandis que 28 autres ovins ont été secourus.

Cinq accidents de la route ayant fait 6 blessés ont été enregistrés à la même période à travers la wilaya, ajoute la Protection civile. APS

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Zakat El-Fitr fixée cette année à 120 DA

Thu, 05/31/2018 - 19:53

ALGER- Le montant de la Zakat El-Fitr pour le mois de Ramadhan a été fixé cette année à 120 DA, a annoncé dimanche le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.

Le ministère a, par ailleurs, indiqué avoir chargé les imams des mosquées de procéder, en collaboration avec les comités religieux des mosquées, à travers l`ensemble du territoire national, à la collecte de Zakat El-Fitr, à compter du 15ème jour du mois de Ramadhan, en vue de sa distribution aux nécessiteux, un ou deux jours avant Aïd El-Fitr ».

Chaque musulman ayant les moyens financiers doit s’acquitter de la Zakat El-Fitr pour lui ainsi que pour les personnes dont il a la charge.

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Assassinat de Maurice Audin: la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français demandée

Thu, 05/31/2018 - 19:44

PARIS – Plus d’une cinquantaine de personnalités, historiens, politiques, juristes, journalistes et cinéastes, ont demandé au président Emmanuel Macron de reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat par l’armée française de Maurice Audin en juin 1957.

« Le 11 juin 1957, pendant la bataille d’Alger, Maurice Audin, mathématicien communiste de 25 ans, était arrêté par les parachutistes du général Massu devant sa famille, avant d’être torturé. Le jeune assistant à la faculté d’Alger n’en est jamais revenu, et l’armée française a fait disparaître son corps », ont d’emblée rappelé les signataires de la lettre ouverte adressée au président Macron.

Ils ont souligné que tous ceux qui ont travaillé sur cette « affaire » ont établi que Maurice Audin avait été torturé et assassiné par l’armée française, agissant dans le cadre des pouvoirs spéciaux votés par le pouvoir politique.

Ils estiment, dans cette lettre ouverte dont une copie est parvenue à l’APS, que le moment est venu pour « des actes forts sur cette période de l’histoire », comme Emmanuel Macron en avait promis.

Pour eux, la reconnaissance des sévices subis par Maurice Audin, puis de son assassinat par l’armée française « serait cet acte fort » ( ) « pour sa famille d’abord, qui attend depuis plus de soixante ans, mais aussi pour les milliers d’Algériens ‘disparus’ comme Maurice Audin de l’autre côté de la Méditerranée ».

« Des deux côtés de la Méditerranée, les mémoires algérienne et française resteront hantées par les horreurs qui ont marqué cette guerre, tant que la vérité n’aura pas été dite et reconnue », ont-ils soutenu, estimant qu’il est aujourd’hui « grand temps d’apaiser cette mémoire pour aller de l’avant ».

En février dernier, l’affaire a été relancée médiatiquement après le témoignage d’un ancien soldat français appelé de contingent, publié par le quotidien L’Humanité, qui pense avoir enterré le corps de Maurice Audin.

« Je crois que c’est moi qui ai enterré le corps de Maurice Audin », avait confié ce témoin des atrocités qu’avait fait subir l’armée française aux Algériens durant la guerre de libération, qui a voulu garder l’anonymat en se tenant à la disposition de la famille Audin.

D’après son témoignage, les événements se sont déroulés dans une ferme à Fondouk (actuellement Khemis el-Khechna, Boumerdès) où, dans une cabane fermée à clé, se trouvaient « deux cadavres enroulés dans des draps et cachés sous la paille », avait raconté le témoin de 82 ans pour « soulager sa conscience et se rendre utile pour la famille Audin ».

« J’ai d’abord l’impression de loin que ce sont des Africains. Ils sont tout noirs, comme du charbon », avait-il précisé, faisant état des propos du soldat Gérard Garcet, désigné plus tard par ses supérieurs comme l’assassin de Maurice Audin qui racontait « fièrement » avoir passé les deux victimes à la « lampe à souder (…) pour éviter qu’on puisse les identifier ».

« C’est une grosse prise. Il ne faut jamais que leurs corps soient retrouvés », avait-il ajouté aux jeunes appelés, dont le témoin.

Selon le député Cedric Villani (mathématicien), le président Macron lui a fait part de son « intime conviction » que Maurice Audin a été « effectivement assassiné par l’armée française ».

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OMS : Le tabac, une des principales causes de maladies cardiovasculaires

Thu, 05/31/2018 - 19:43

Le tabagisme, y compris le tabagisme passif, sont des causes majeures de maladies cardiovasculaires, provoquant quelque trois millions de décès annuels, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.

La plupart des gens savent que le tabac provoque des cancers et des affections pulmonaires, mais on ignore bien souvent le rôle qu’il joue dans les maladies cardiovasculaires, qui viennent en tête des causes de décès dans le monde, a fait observer le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Si l’on sait souvent que le tabagisme accroît le risque de cancer, il est inquiétant de constater les connaissances bien plus lacunaires concernant les risques cardiovasculaires », a averti l’OMS, ajoutant que cette faible sensibilisation atteignait des proportions notables dans certains pays.

Douglas Bettcher, directeur de la prévention des maladies non transmissibles à l’OMS, a souligné que les gouvernements disposaient des pouvoirs nécessaires pour protéger la population contre les maladies cardiaques évitables.

« Parmi les mesures réduisant les risques de cardiopathie liés au tabac figurent l’interdiction totale de fumer dans tous les lieux publics et lieux de travail intérieurs et l’emploi de mises en garde sur les conditionnements illustrant les risques sanitaires liés au tabagisme », a-t-il précisé.

Malgré la baisse régulière de la consommation dans le monde, plus de 7 millions de décès annuels sont imputables au tabac comme le montre un nouveau rapport de l’OMS.

« S’il est vrai que la proportion mondiale de fumeurs a été ramenée de 27% en 2000 à 20% en 2016, la réduction de la demande de tabac, de la mortalité et de la morbidité qui lui sont dues progresse à un rythme qui ne permettra pas d’atteindre la cible d’une baisse de 30% d’ici à 2025 chez les 15 ans et plus », a estimé l’OMS. APS

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Cisco Systems Un demi-million de routeurs piratés par le malware «VPNFilter»

Thu, 05/31/2018 - 19:33

Des centaines de milliers de routeurs et autres dispositifs de stockage ont été infectés et piratés par des cybercriminels dans une «attaque qui a visé l’Ukraine», mais qui a touché pas moins de 54 autres pays. L’alerte a été lancée le 23 mai par la société Cisco Talos Intelligence, une filiale de l’américain Cisco Systems, spécialisée dans la sécurité des réseaux. Si les conclusions de l’enquête n’étaient pas définitives, elles ont permis une réaction rapide. Le FBI a annoncé, cinq jours plus tard, avoir pris le contrôle du botnet massif qui a infecté plus de 500 000 routeurs.
Talos enquête depuis plusieurs mois, en collaboration avec différents acteurs de la cyber-sécurité, sur la diffusion d’un «système malveillant modulaire appelé VPNFilter», probablement «parrainé par un Etat» qui a infecté des centaines de milliers de routeurs et d’objets connectés. Sur son blog, la société explique que le code de ce malware «se chevauche avec les versions du malware BlackEnergy», un puissant virus responsable de la coupure générale d’électricité en Ukraine en 2017. Même constat : VPNFilter est un «malware potentiellement destructeur», qui «infecte activement les routeurs ukrainiens à un rythme alarmant, en utilisant une infrastructure de commandement et de contrôle (C2) dédiée à ce pays», indique Talos sur son blog.
Selon la filiale de Cisco, «l’échelle et la capacité de cette opération sont préoccupantes». «En collaboration avec nos partenaires, nous estimons le nombre d’appareils infectés à au moins 500 000 dans au moins 54 pays», lit-on dans le document. Plusieurs équipements de réseaux sont infectés par VPNFilter. Il s’agit des marques de routeurs domestiques et de bureaux : Linksys, MikroTik NETGEAR et TP-Link. Mais également des dispositifs de stockage en réseau (NAS) de la marque taiwanaise QNAP.
Décrivant le comportement «préoccupant» de ces logiciels «malveillants» sur les équipements réseau, Talos affirme que VPNFilter permet «le vol d’informations d’identification de sites Web et la surveillance des protocoles Modbus SCADA (Contrôle de supervision et d’acquisition de données). Sa capacité ‘’destructrice’’ peut ‘’rendre inutilisable un dispositif infecté’’ avec le ‘’potentiel de couper l’accès à internet pour des centaines de milliers de victimes à travers le monde’’».
Selon les conclusions de l’enquête (qui est encore ouverte), VPNFilter «est utilisé pour créer une infrastructure expansive, difficile à attribuer, qui peut être utilisée pour répondre aux multiples besoins opérationnels de l’acteur de la menace».
En prenant possession des équipements infectés, les «activités malveillantes (…) pourraient être attribuées à tort à ceux qui en sont, en fait, des victimes», explique le document. «L’acteur (de la menace) pourrait facilement utiliser des périphériques infectés avec ce malware comme points de saut avant de se connecter à sa victime finale afin de brouiller leur vrai point de départ de l’attaque.»

Le domaine source démasqué
Selon The Hacker News, le département américain de la sécurité intérieure (Homeland Security) «a affirmé qu’il enquêtait sur les logiciels malveillants qui semblent avoir ciblé les appareils de Netgear, MikroTik, Linksys, QNAP et TP-Link». «Il a également conseillé aux utilisateurs d’installer des mises à jour de sécurité», ajoute le site spécialisé dans les questions de piratage et de sécurité.
De son côté, le FBI a «publié un avertissement» accusant des «criminels informatiques russes» d’être à l’origine de cette attaque qui a compromis des centaines de milliers de routeurs domestiques et de bureaux. Le FBI a exhorté, vendredi dernier, les utilisateurs à «télécharger les mises à jour» des fabricants de ces marques de routeurs
Une ordonnance d’un tribunal américain a donné au FBI l’autorisation de saisir tout site Web que les pirates auraient pu utiliser dans le cadre d’un botnet.
L’enquête mène vers un groupe nommé Sofacy, «connu sous le nom d’APT28 et Fancy Bear» et «affilié au gouvernement russe», rapporte The Hacker News.
Le FBI affirme avoir saisi le domaine «qui fait partie de l’infrastructure de commande et de contrôle de VPNFilter», ainsi qu’à identifier «l’adresse IP des périphériques infectés» et «transmettre aux autorités du monde entier pour supprimer le malware». Selon un officiel du FBI, cité par The Hacker News, les types de routeurs ciblés par les pirates informatiques ont été acquis par les utilisateurs dans des magasins en ligne.
A. Z.

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Tabagisme: 1,5 milliard de cigarettes produites annuellement en Algérie

Thu, 05/31/2018 - 19:31

ALGER- Le Directeur chargé de la lutte contre les maladies chroniques au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Youcef Terfani, a fait savoir jeudi que 1,5 milliard de cigarettes sont produites annuellement en Algérie, alors que la moyenne de consommation individuelle est de 17 cigarettes par jour.

Lors d’une rencontre de sensibilisation à l’Institut national de santé publique (Alger) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac (31 mai de chaque année), M. Terfani a précisé que le taux de tabagisme s’est relativement stabilisé en 2017 autour de 15% de la population, avec 8% en milieu scolaire.

Ce constat s’explique par la hausse entre 100 à 150% du prix du paquet entre 2015 et 2018 outre les différentes taxes imposées sur ce produit dangereux, dont une grande partie est versée à la Caisse nationale de lutte contre le cancer », a-t-il indiqué.

Il a déclaré que la lutte contre le trafic menée par les éléments de la Sûreté et de la gendarmerie s’est soldée en 2017 par la saisie de 1,128 milliard de paquets, ce qui a contribué, a-t-il dit, « à la maitrise des prix ».

Concernant la lutte contre le tabagisme au milieu scolaire, le même responsable a déclaré que les ministères de l’Education et de la Santé ont « intensifié leurs efforts à travers l’organisation de larges campagnes de sensibilisation menées par des médecins scolaires à travers le pays ».

Il a évoqué, par ailleurs, la stratégie adoptée par l’Algérie en application de la convention cadre de lutte contre le tabagisme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2003, et ce, à travers la

baisse du tabagisme au milieu des jeunes et la protection des citoyens exposés à la fumée secondaire notamment dans les lieux publics, outre l’application de la stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique 2016/2019.

De son coté, le Directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé, Djamel Fourar a indiqué que l’enquête nationale, réalisée en 2017 par le ministère de la Santé en coordination avec

l’Organisation mondiale de la Santé à Alger et l’Office national des statistiques, et dont les résultats seront annoncés prochainement apportera des statistiques précises sur la consommation par wilaya, ce qui contribuera à la maitrise de sa propagation dans la société ».

Les autorités publiques ont mis en place « un arsenal juridique de lutte contre ce fléau nécessitant des mesures strictes pour son application, a-t-il affirmé rappelant, dans ce cadre, les 14 articles  contenus dans le nouveau projet de loi sur la Santé.

Le représentant de l’OMS en Algérie, qui a lu le message de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr. Matshidiso Moeti, a indiqué que 146.000 personnes de moins de 30 ans meurent chaque année en Afrique en raison de maladies causées par le tabagisme.

Les pays africains intensifient leurs efforts pour encourager le sevrage tabagique, ce qui contribuera à l’amélioration de la santé et du bien-être des peuples du Continent, a-t-ildéclaré, estimant que l’imposition de taxes et l’augmentation des prix du tabac contribuent à sauver des vies à travers la baisse du taux des maladies et décès causés par ce fléau, outre la création des ressources pour la santé publique.

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Le Musée central de l’Armée célèbre la Journée internationale de l’enfance

Thu, 05/31/2018 - 19:26
ALGER- Le Musée central de l’Armée à Alger a organisé, jeudi, une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, sous le slogan « L’enfant algérien, entre souffrances du colonialisme et bénédiction de l’indépendance ».

Cette initiative s’inscrit, selon le directeur du Musée, le colonel Chouchane Mourad, dans le cadre de l’intérêt capital qu’accorde le Haut  commandement de l’Armée nationale populaire (ANP), à la consécration des principes de la révolution nationale chez les générations montantes, en vue de permettre à ces dernières de « poursuivre le processus de progrès national, tout en restant fidèles au serment des chouhada ». 

Le colonel Chouchane a mis l’accent, à ce titre, sur l’importance d’enseigner aux enfants d’aujourd’hui les grands sacrifices consentis par  leurs aïeux, afin qu’ils mesurent le lourd tribut payé pour l’indépendance et la liberté.

Cette cérémonie, rehaussée par la présence d’un grand nombre d’élèves et d’éléments des Scouts musulmans algériens (SMA), a débuté par la projection d’un film-documentaire sur les enfants durant la Révolution, suivie d’une conférence animée par la psychopédagogue, Mme Bouchabout, au cours de laquelle elle a mis en exergue le rôle central des établissements éducatifs dans l’éducation de l’enfant qui doit s’imprégner des valeurs nobles.

La conférencière a évoqué la symbolique des musées dans la transmission et la vulgarisation du legs historique de l’Algérie.

Plusieurs enfants ont exprimé leur joie pour l’organisation de telles initiatives qui leur ont permis de s’enquérir de l’histoire de l’Algérie et de ses artisans dont les enfants de la révolution.

Akram, un écolier de l’établissement primaire  » Ali Medjabra » d’El Madania, s’est réjoui de la visite scolaire effectuée au musée qui vient consolider ses connaissances en histoire reçues en classe, se disant fier des contributions des enfants à la Glorieuse révolution nationale, à l’image de Farid Maghraoui, tombé en martyr à Diar El Mahçoul (El Madania), alors qu’il n’avait même pas 10 ans.

Idem pour la petite fille Ibtissam de l’école  » Les frères Fadhli » dans la commune de Mohammed Belouizdad, qui a dit que sa visite au musée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, était une occasion pour se remémorer les sacrifices consentis par les enfants lors de la révolution, ce qui constitue, pour elle, une motivation supplémentaire dans ses études, pour qu’elle soit en mesure de servir, à l’avenir, son pays, en s’armant de savoir.

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Ils ont déposé des dossiers de logement depuis plusieurs années: Les mal-logés des quartiers populaires interpellent le wali

Thu, 05/31/2018 - 17:02

Par D. B.

Malgré les nombreux sit-in organisés au niveau de la wilaya et la daïra d’Oran; des centaines de mal-logés ayant déposé des dossiers auprès de l’OPGI, depuis plusieurs années, attendent toujours un relogement ou une pré-affectation. Selon des habitants des quartiers de Gambetta et St Eugène qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, des dossiers de demande d’un logement ont été déposé auprès des services de l’OPGI, pour certains, depuis prés de 30 années. «Nos parents ont déposé des dossiers dans les années 80, puis a notre tour nous avons déposé des demandes dans les années 90, mais jusqu’a ce jour nous n’avons rien vu venir» assure un père de famille qui partage un logement de trois pièces avec ses deux frères mariés a Gambetta. D’autres expliquent avoir déposé leurs dossiers en 2009 auprès de l’agence OPGI de Gambetta mais en vain. Ce sont des centaines de familles réparties sur les nombreux quartiers populaires à avoir entrepris toutes les démarches pour obtenir un logement au même titre que les autres bénéficiaires.

Ces familles habitant dans les quartiers de Saint Pierre, Bel Air, la rue Cavaignac, Gambetta, Saint Eugéne, Maraval… en somme dans des quartiers connus pour la concentration d’immeubles datant de l’ère coloniale. Nos interlocuteurs précisent également que la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas puisque jusqu’à présent aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 n’a obtenu un logement. Une situation que plusieurs familles n’arrivent pas à comprendre. Ils se disent tous en possession de récépissés mentionnant le nombre de points. Nous nous sommes plusieurs fois déplacés au siège de l’agence de l’OPGI de Gambetta pour avoir des explications mais malheureusement aucune information n’a filtré pour répondre aux doléances des demandeurs souligne-t-on. Les familles dénoncent ce parcours du combattant entre les différentes administrations et signalent également le manque de communication de la part des instances locales. «Plusieurs familles recensées dans les années 2000 ont été relogées alors que nous avons déposé nos dossiers il y a plus de 20 ans et nous occupons des logements indécents» clame-t-on.

Nos interlocuteurs espèrent bénéficier des programmes conséquents inscrits au profit de la wilaya d’Oran. Ils exigent dans ce registre des réponses concrètes de la part des responsables locaux et appellent à ce que la lumière soit faite sur des milliers de demandeurs qui attendent leur relogement depuis des lustres.

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Forcés de fuir la Ghouta : Des Syriens échouent dans les maisons d’autres déplacés

Thu, 05/31/2018 - 16:54

Contraints de quitter la Ghouta orientale, Oumayma al-Cheikh et sa famille ont trouvé dans le nord-ouest syrien le calme et la sécurité qu’ils recherchaient. Mais leur nouveau domicile appartient à une famille qui a elle aussi été poussée à fuir. «Personne n’aime vivre dans une maison qui n’est pas la sienne, ou utiliser les affaires d’un autre», confie cette mère de deux enfants, vêtue d’un niqab noir qui ne dévoile que ses yeux.

La ville kurde d’Afrine ainsi que la province du même nom ont été la cible d’une offensive d’envergure menée en début d’année par la Turquie. Ankara nie avoir visé la population mais l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a évalué à plus de 280 le nombre de civils tués. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir. Aujourd’hui, une atmosphère détendue règne dans la ville. Devant des immeubles éventrés lors de l’opération militaire turque, des enfants ont pris d’assaut les balançoires, et sur les trottoirs les vendeurs ont réinstallé leurs étals. «On est venu ici pour épargner à nos enfants souffrances et bombardements», dit Mme Cheikh, lors d’une promenade dans un jardin public. Après un siège asphyxiant de plusieurs années et une campagne de frappes ayant dévasté l’ancien fief rebelle de la Ghouta, le régime de Bachar al-Assad a fini par s’emparer en avril de cette région en périphérie est de Damas dont la famille al-Cheikh est originaire, poussant là aussi des milliers d’habitants sur les routes. Quelque 36 000 déplacés ont trouvé refuge à Afrine et dans sa région, selon l’OSDH. Certains vivent dans des camps –environ 10 000 selon l’ONU–, mais d’autres se sont installés dans les maisons abandonnées.

«Si le propriétaire revient?»
Depuis le début du conflit en 2011, la moitié de la population syrienne a été contrainte de quitter son foyer, soit environ 11 millions de personnes, dont six millions de déplacés internes. «Les maisons que nous avons abandonnées sont habitées par d’autres personnes. C’est le cas de tout le monde en Syrie. Nous ne sommes pas les seuls», se défend Oumayma al-Cheikh. «Des groupes rebelles nous ont aidés à habiter ici. On est épuisés par les bombardements du régime, on veut un peu de repos», ajoute Ahmed Al-Bouri, qui a fui la Ghouta avec ses parents. «Si le propriétaire revient, on ne sait pas ce qu’on va faire», reconnaît-il. «On va devoir partir, aller dans les camps (de déplacés) ou chercher une autre maison». Pour le jeune homme de 19 ans à la silhouette frêle et à la barbe fine, l’heure n’est pas vraiment au départ. Il a postulé pour rejoindre la police locale mise en place par les rebelles qui, avec les soldats turcs, contrôlent désormais la région. Mehdi Haymur et son fils fouillent dans un tas de débris à l’entrée d’un appartement criblé de balles, à la recherche d’objets qui puissent leur être utiles. Ils trouvent une paire de coussins déchirés. «Nous avons perdu nos maisons, nos terres et notre travail. Nous avons été forcés de quitter la Ghouta et nous sommes également venus ici de manière forcée», déplore M. Haymur.

«Des inconnus»
Cette situation inquiète les habitants d’Afrine même s’ils n’expriment leur exaspération qu’à demi-mots. «Des inconnus se sont installés dans la maison de mon cousin et ne veulent pas en sortir», lâche Mahmoud Hassan, un keffieh sur la tête. Cet agriculteur de 58 ans s’empresse toutefois de tempérer: «Les gens de la Ghouta sont très bien, on s’entend avec eux». Plus de 137 000 personnes ont fui la région d’Afrine et se trouvent toujours déplacées dans les régions environnantes, selon l’ONU, tandis que 135 000 autres ont choisi de rester dans la région, dont un tiers dans la ville d’Afrine. Pour ces déplacés, «la liberté de mouvement reste limitée», a récemment déploré le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (Ocha), estimant que cela «empêchait» certains de rentrer chez eux. Des responsables kurdes accusent Ankara d’entraver leur retour pour imposer un changement démographique à l’enclave kurde. La Turquie, elle, n’a jamais caché son hostilité face à l’autonomie de facto acquise par les Kurdes de Syrie dans de vastes territoires proches de sa frontière, et considère comme «terroriste» la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qu’elle a chassée d’Afrine. Othmane Khalil ne cache plus sa frustration. «Des familles de la Ghouta se sont installées dans notre rue, ils sont entrés dans la ville alors que les (habitants d’Afrine) ne sont pas autorisés à revenir», lâche cet ouvrier de 57 ans à la barbe rêche. «Si la route était ouverte, tout le monde rentrerait».

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Irak : La confusion règne autour de possibles fraudes aux législatives

Thu, 05/31/2018 - 16:44

Près de trois semaines après les législatives, la confusion règne en Irak: les accusations de fraudes électorales sont de plus en plus nombreuses alors que les tractations gouvernementales sont déjà bien entamées.

Depuis la victoire de listes anti-système, des personnalités occupant la scène politique depuis des années mais victimes du «dégagisme» ambiant réclament un recompte des voix, voire une annulation du scrutin. Les autorités ont accepté de réexaminer les résultats mais n’ont encore pris aucune mesure concrète. Selon des experts, les accusations de fraudes qui se multiplient s’apparentent toutefois plus à un baroud d’honneur de politiciens frustrés par leur éviction du pouvoir qu’à un potentiel séisme politique dans un pays bien décidé à tourner la page après trois années de lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Le 12 mai, à la surprise générale, la liste du populiste et religieux chiite Moqtada Sadr, allié aux communistes, s’est imposée devant celle d’anciens combattants anti-EI, proches de l’Iran chiite. «Annuler ces résultats n’est pas possible, cela mènerait à une crise et peut-être à des affrontements armés», affirme à l’AFP le politologue Essam al-Fili. Selon lui, les forces chiites «ne sont pas prêtes à abandonner ce qu’elles ont gagné» alors qu’elles sont en position de force dans les tractations gouvernementales en cours, qui ont commencé dès le lendemain du scrutin. Avec la percée électorale d’outsiders, de nombreuses personnalités quasi inamovibles depuis la chute il y a 15 ans de la dictature de Saddam Hussein ont perdu leur siège. Ce sont elles –le président du Parlement Salim al-Joubouri en tête– qui sont aujourd’hui à la pointe de la contestation électorale.

«12.000 voix»
Ces politiciens, qui ont jusqu’à jeudi pour formaliser leurs plaintes, sont ainsi parvenus à faire voter lundi au Parlement l’annulation des résultats du vote des expatriés et des déplacés. Ils ont également voté pour un recompte manuel de 10% des urnes qui, s’il différait de plus de 25% des résultats annoncés par la commission électorale, mènera à un recompte manuel des quelque 11 millions de bulletins. Non contraignant, ce vote devrait toutefois rester à l’état de symbole. Face aux accusations de fraude, les services de renseignement ont annoncé avoir testé les machines de vote électronique et être parvenus à faire varier les résultats, semblant accréditer la possibilité de fraudes. Le gouvernement a donc ordonné de reprendre l’examen des résultats, alors que médias et réseaux sociaux n’en finissent pas d’égrainer les accusations, qui portent majoritairement sur les bureaux de vote à l’étranger, soit une part très mineure des votants. Le sulfureux député sortant Mechaan al-Joubouri, battu, a ainsi assuré avoir vu à Damas «le responsable de la commission électorale pour la Syrie et la Jordanie vendre à un dirigeant politique 12.000 voix d’expatriés irakiens en Syrie et 4.000 voix dans un autre pays». M. Joubouri aussi a dénoncé des fraudes à Amman, où vit sa famille et où il assure avoir mené une intense campagne pour ne finalement recueillir officiellement que… 19 voix. «J’ai l’impression qu’il y a un complot clair contre moi», dit-il, affirmant n’avoir été crédité par les machines de vote que de 5.000 voix sur les 24.000 qu’il dit pouvoir prouver avoir recueillies.

«Incongruités»
Mais c’est dans la province multi-ethnique et pétrolière de Kirkouk que la contestation des résultats est la plus forte -et la plus explosive. Là, Kurdes –majoritaires–, Arabes et Turkmènes se sont menacés du pire, forçant les autorités à déclarer une nuit de couvre-feu. Au final, le résultat reflète bien l’équilibre communautaire: six élus kurdes, trois arabes et trois turkmènes. Mais il y a deux «incongruités», note l’International Crisis Group (ICG).
L’Union patriotique du Kurdistan (UPK) a emporté l’ensemble des sièges kurdes mais «a gagné dans plusieurs zones non kurdes qui ne sont pas connues pour lui être acquises», selon un rapport de ce think-tank. Or la participation chez les Kurdes «a été plus basse que lors des scrutins précédents et (…) que celle des quartiers turkmènes et des camps de déplacés où se trouvent de nombreux Arabes», poursuit l’ICG. Dans certains cas toutefois, la commission électorale a vite répondu aux candidats parfois un peu trop prompts à dénoncer des fraudes. Ainsi quand la très loquace Hanane el-Fetlaoui, tête de liste éconduite dans son bastion de Babylone, a affirmé que sa voix et celles de ses enfants avaient été «volées», la commission a publié le dépouillement de son bureau de vote pour montrer que sa famille n’avait pas été empêchée de s’exprimer. Résultat: 19 voix en sa faveur !

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Tunisie : Un procès inédit qui dessine le visage de la torture

Thu, 05/31/2018 - 16:40

Détenus ligotés nus, suspendus aux fenêtres, violés…: le procès inédit qui s’est ouvert mardi dans le cadre de la justice spécialisée devant juger les crimes de la dictature en Tunisie a longuement abordé les ressorts du recours à la torture, une démarche rare.

Parmi ces sévices ont aussi été évoqués les détenus contraints de s’asseoir, nus, sur une bouteille, et frappés jusqu’à ce que mort s’ensuive: ces descriptions des exactions du régime policier de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011) ont été rapportés par plusieurs témoins, devant un tribunal de Gabès (sud). Pendant plus de cinq heures, les cinq juges de la Cour –formés au processus de justice transitionnelle lancé après la révolution de 2011–, ont prêté une oreille attentive à ces témoignages et à la famille d’un militant islamiste, Kamel Matmati, ayant succombé sous la torture en octobre 1991. «Trois policiers, Riadh, Mustapha et Anouar, ont commencé à le frapper brutalement avec des grands bâtons», a détaillé Ali Ameur, médecin membre du mouvement Ennahdha, arrêté en même temps que la victime et témoin de «trois à quatre heures» de tortures. «Je leur ai dit qu’il avait deux fractures au bras, qu’ils devaient arrêter (…) mais le chef d’unité, Samir Zaatour, a dit «il fait de la comédie» et il a commencé lui-même à le frapper jusqu’à qu’il perde connaissance», a poursuivi ce médecin. «Quand j’ai dit aux policiers qu’il était mort, ils l’ont fait directement sortir de la chambre,» s’est encore souvenu le docteur Ameur, s’excusant toutefois de ne pouvoir répondre à toutes les questions: les faits sont anciens, et lui même a été torturé à l’époque.

«Descriptif très sommaire»
Fait inhabituel, le juge a relancé les témoins pour comprendre l’enchaînement des évènements: en dépit des quasi trois décennies écoulées, et du déni des policiers appelés à la barre, la cour a cherché à faire la lumière sur les procédés. Jusque-là, ces crimes avaient surtout été évoqués dans quelques médias ou lors des auditions publiques organisées à partir de 2016 par l’Instance vérité et dignité (IVD), créée deux ans plus tôt pour mener à bien ce processus de justice transitionnelle et solder les comptes des crimes du passé. Dans les procès pour torture ou brutalités policières devant les juridictions de droit commun, «il y a en général beaucoup de procédure et très peu de débats de fond», explique à l’AFP Camille Henry, de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). «Le descriptif des faits reste très sommaire». La torture, qui n’a été criminalisée qu’en 1999, «n’a jamais vraiment été au centre d’un procès, les juges ne cherchent pas à en décortiquer les mécanismes», renchérit Amna Guellali, responsable de Human Rights Watch (HRW). Une démarche pourtant essentielle pour éradiquer ces pratiques, qui restent présentes, malgré des avancées.

«Violence légère»
Lors de l’audience de mardi, les témoignages de policiers ont mis en lumière une culture de violence –ils ont souligné n’avoir vu que des coups sur les pieds ou des gifles, qu’ils considèrent aujourd’hui encore acceptables. «Il n’y avait pas de violence méthodique, c’était de la violence légère pour obtenir la vérité», a argué un policier ayant travaillé dans le service où Kamel Matmati a été battu à mort, témoignant derrière un panneau pour protéger son anonymat. «Il est très rare d’avoir, lors des procès, des témoignages venant de l’intérieur de la machine sécuritaire» souligne Amna Guellali. «Le déni, l’absence de remord, la banalisation de la violence tracent un portrait en creux» du système répressif, note-t-elle. «L’audience a révélé par exemple l’existence de rapports minutieux: cela montre que tout le monde savait», souligne encore Mme Guellali. «En révélant ces mécanismes, et à quel point ils sont enracinés dans la culture policière, on peut les comprendre et les désamorcer», juge-t-elle, «même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire». L’OMCT espère que ce procès, suivi par au moins une trentaine d’autres devant les juridictions spécialisées, créera «par effet domino un cadre plus favorable dans les juridictions classiques» pour juger torture et violences policières. Reste à savoir si la justice transitionnelle réussira à mettre fin à l’impunité, alors qu’aucun accusé ne s’est présenté ni ne s’est fait représenter au tribunal mardi. Jusque-là, une seule condamnation a été prononcée en Tunisie sur la base de l’article 101 bis condamnant la torture. Elle a abouti à une peine de sursis.

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En prévision de la saison estivale : La Sonelgaz met en œuvre un plan d’urgence à Tipasa

Thu, 05/31/2018 - 16:34

La direction de distribution de gaz et d’électricité de la wilaya de Tipasa a annoncé, mardi, la mise en œuvre d’un plan d’urgence en perspective de la saison estivale 2018.

Lancé en janvier dernier, ce plan a porté, notamment sur la réalisation et équipement de cinq centres transformateurs de moyenne et basse tension, parallèlement à la mise en place d’une brigade spécialisée dans l’entretien du réseau électrique, sans avoir recours aux coupures d’énergie aux dépends des abonnés, au nombre de
173 000 dans la wilaya, a indiqué à l’APS le directeur de l’entreprise, Ahmed Brahimi. Toujours en perspective de l’été, connu pour les pics de consommation électrique, à l’origine des coupures intermittentes d’énergie, ceci d’autant plus que la wilaya de Tipasa est réputée pour sa vocation touristique par excellence, faisant d’elle le point de convergence de plus de cinq millions de visiteurs en saison estivale, un nouveau transformateurs d’une capacité de 80 mgt a été réalisé dans la ville de Hadjout, au moment où la ville de Damous a bénéficié d’un transformateur mobile d’une capacité de 20 mgt, a ajouté le même responsable. M .Brahimi a rappelé, à l’occasion, la réalisation, au titre du plan d’urgence de l’été 2017 , de 13 nouveaux centres transformateurs dans la wilaya, dont sept de basse et moyenne tension, et trois transformateurs aériens. Le même responsable a souligné l’impératif de «rationaliser» de la consommation énergétique, qui selon lui, consiste «dans l’utilisation idoine de l’énergie électrique nécessaire pour la consommation des ménages, sans porter atteinte au confort des utilisateurs, ni à la sécurité des équipements». Il a, également, mis l’accent sur la contribution de la rationalisation de la consommation énergétique dans la réduction de la facture d’électricité, et des coupures d’énergie, tout en participant, aussi, à la baisse de la charge sur les stations de production et des réseaux de distribution d’électricité.

Parallèlement à la mise en œuvre de ce plan d’urgence, la Sonelgaz de Tipasa a lancé une campagne de sensibilisation pour inciter ses abonnés à la rationalisation de leur consommation énergétique, en mettant à contribution les Imams au niveau des mosquées. Le responsable a axé à ce propos, sur l’existence de reflexes «simples» et «peu couteux» que le consommateur peut aisément adopter dans sa vie quotidienne (lavage en machine, cuisine, climatisation, chauffage, repassage, éclairage …). Il a assuré que l’adoption de ces reflexes peut contribuer à une économie de 25 à 45 % de l’énergie électrique, notamment durant les périodes de pics de consommation (entre 18h et 22 h).

S’exprimant sur la campagne de coupure d’énergie, lancée dernièrement par son entreprise pour inciter certains abonnés à régler leurs dus auprès de la Sonelgaz, estimés à prés de 1 700 millions de DA, M. Brahimi a signalé qu’elle se poursuit toujours, et qu’elle enregistre des résultats divergents d’une région à une autre.
Ces créances se répartissent à raison de 891 millions de dinars chez la clientèle privée, soit un taux de 53%, contre un taux de 47% des créances chez les administrations, les entreprises publiques et les opérateurs économiques, équivalant à 803 millions de DA, selon les chiffres annoncés précédemment par l’entreprise.

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Mercato estival : Le MCA, l’ESS et la JSK entament le marché en force

Thu, 05/31/2018 - 16:30

Avant même l’ouverture officielle de la période des transferts d’été fixée du 1er juin au 8 août, le MC Alger, l’ES Sétif et la JS Kabylie ont entamé en force l’opération de recrutement, affichant d’emblée leurs ambitions de jouer les premiers rôles lors du prochain exercice dont le coup d’envoi sera donné le week-end du 10 et 11 août.

Le MCA, 5e au classement final de la saison 2017-2018, a ouvert le bal jeudi dernier en s’attachant les services du milieu de terrain de l’ES Sétif Zakaria Hadouche pour un contrat de deux saisons, suivi deux jours plus tard par le défenseur international Islam Arous, prêté pour une saison par le Paradou AC. Le «Doyen», qui reste engagé en phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, a poursuivi lundi son opération en faisant signer le jeune attaquant algérien du Club Africain (Ligue 1/ Tunisie) Mansour Benothmane (21 ans) pour deux saisons. Assoiffé de titres après deux années de disette, le Mouloudia a également conclu avec le gardien de but international Abdelkadir Salhi, en fin de contrat avec le CR Belouizdad et qui devrait s’engager à l’issue des deux matchs amicaux que doit livrer l’équipe nationale face au Cap-Vert (1er juin à Alger) et au Portugal (7 juin à Lisbonne).

De son côté, l’ES Sétif, qui a bouclé la saison dernière à une triste 8e place au classement, veut à tout prix reconquérir son titre perdu au profit du CS Constantine. Le président du club Hacen Hamar a déjà engagé trois nouvelles recrues et non des moindres : les deux sociétaires du CR Belouizdad Zakaria Draoui (milieu) et Sid-ali Lakroum (attaquant), ainsi que le défenseur de la JS Kabylie Houari Ferhani, signataires d’un contrat de deux saisons chacun. La JS Kabylie, finaliste malheureux de la Coupe d’Algérie, s’est également mise de la partie. Deux joueurs se sont engagés pour trois saisons en provenance du RC Boumerdès (Div. amateur). Il s’agit du gardien de but Abdelhak Mouissi et du milieu de terrain Mohamed Nadjib Berrabah. Le président du club Chérif Mellal, invité lundi soir sur le plateau de la chaîne Berbère TV, a annoncé avoir conclu avec quatre éléments : le gardien de but du CRB Abdelkadir Salhi, proche cependant de rejoindre le MCA, ainsi que les trois sociétaires du Paradou AC, le défenseur Islam Chahrour, le milieu de terrain Benkhelifa Tahar et l’attaquant Tayeb Meziani. «Salhi, Chahrour, Benkhelifa et Meziani sont avec nous. On a tout conclu avec eux et il ne reste que la signature de leurs contrats respectifs. On a eu leur accord, pour mois ils sont avec nous», a indiqué le responsable kabyle.
Paradou AC, pourvoyeur par excellence.

Réputé pour son académie JMG (Jean-Marc Guillou, créateur des académies JMG), le Paradou AC est cité pendant chaque période de transferts en sa qualité de pourvoyeur par excellence. Pour cette intersaison, le club algérois ne compte pas déroger à la règle, puisque plusieurs de ses éléments sont annoncés un peu partout, souvent sous forme de prêt comme il est d’usage depuis quelques saisons. Le premier à quitter le club est le défenseur international Islam Arous, prêté pour une saison renouvelable au MC Alger.
Son coéquipier et compère en sélection, le milieu de terrain offensif Farid El-Mellali est également sur le départ entre le MCA et l’étranger. La JSK, séduite la saison dernière par le milieu offensif «paciste» Lyes Benyoucef, a décidé de faire son marché au Paradou avec l’arrivée imminente des trois joueurs sus-cités. Le PAC ne s’est pas contenté de transférer ses joueurs sur le plan national, puisque le club commence à se faire un label sur le plan international. Lors du précédent exercice, deux joueurs ont été «exportés» à titre de prêt : le défenseur Youcef Attal (KV Courtrai/ Belgique) et Tayeb Meziani (Le Havre/ France).

La politique prônée par le Paradou a permis à plusieurs clubs de bénéficier de ses «bijoux», comme c’est le cas pour l’USM Alger (Abderraouf Benguit), le MC Alger (Abdellah El-Mouden), ou encore le MC Oran (Zakaria Mansouri). Devenu un club formateur par excellence en Algérie depuis le lancement de la fameuse académie JMG, le PAC avait débuté son «exportation» en prêtant le défenseur international Ramy Bensebaïni à Lierse (Belgique) puis à Montpellier (France) avant de le céder définitivement au Stade rennais (France) en 2016 pour un contrat de quatre ans.

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Categories: Afrique

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