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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Triche au bac: 4 tentatives éventées à Ghardaïa

Sun, 06/24/2018 - 15:18

Quatre tentatives de triche au bac ont été déjouées à Ghardaïa durant les deux premiers jours des épreuves, selon l’APS, citant, hier la direction de l’Éducation de la wilaya (DEW).

Précisant que ces ont été enregistrés dans la commune d’El-Atteuf, dans un centre d’examen pour candidats scolarisés et trois autres dans un centre pour candidats libres, la DEW a expliqué que les candidats ont tenté de tricher en utilisant des smartphones, interdits dans les salles d’examens et introduits illégalement en classe.

Elle ajoute que « les candidats ont enregistré les leçons de chaque matière d’examen dans les smartphones afin de copier à partir de ces moyens technologiques de communication et répondre aux questions ».Elle a conclu, enfin, que pris en flagrantdélit en plein examen, les mis en cause, ont été disqualifiés, leurs portablesonfisqués et « feront l’objet de mesures disciplinaires à caractère pédagogique », indique-ton.

Par : R. N.

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Categories: Afrique

Gestion des foules durant la campagne du Hadj: « Bouteflika avait vu juste! »

Sun, 06/24/2018 - 15:15

Par Walid Ait Said.

L’expérience algérienne dans la gestion des délégations des pèlerins a été plébiscitée par le monde. L’Organisation mondiale de la Protection civile et le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur ont décidé de s’en inspirer en intégrant le dispositif «made in bladi» dans toutes les délégations Hadj. Le chef de l’Etat avait 10 ans d’avance…

La Protection civile algérienne fait des émules! Cette institution qui a connu une véritable révolution depuis l’arrivée du chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999 continue de faire parler d’elle à travers le monde. Le président Bouteflika ne s’est pas trompé en confiant la lourde tâche de remise à niveau de nos pompiers à l’un de ses camarades de lutte et militaire de formation, le colonel Mustapha El Habiri. Ce dernier a réussi à faire de nos anges en noir une véritable référence mondiale. Les distinctions internationales sont là pour le prouver! En effet, grâce aux efforts méritoires qu’elle n’a cessé de consentir sur tous les plans, la direction générale de la Protection civile est devenue un acteur majeur et incontournable en ce qui concerne I’ensemble des missions qui I’intéressent, que ce soit au niveau interne ou bien à l’échelle du Bassin méditerranéen ou encore au niveau mondial. Le sérieux et la persévérance ayant marqué ses choix en même temps que ses priorités en matière de développement et enfin, son acceptation quant au relèvement du défi de la mise à I’épreuve de la conformité aux normes internationales, concluante au bout de deux années, chargées en termes d’actions à entreprendre (tests, manoeuvres, exercices…), liées aux missions de protection des personnes, des biens et de I’environnement, en sont les meilleures preuves. Aujourd’hui, par la voix de son secrétaire général, l’Organisation internationale de la Protection civile, exprime, encore une fois, sa reconnaissance à ceux qui continuent de faire l’événement et font avancer les choses, présentement, en matière de gestion des foules, en l’occurrence, les éléments du détachement de la Protection civile, à l’occasion de leur mobilisation en vue de la sécurisation de la mission du Hadj, depuis 2008. La décision prise par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, relative à I’incorporation d’un détachement de la Protection civile dans la mission du Hadj, avec pour mission d’en garantir la sécurisation, grâce au travail patient de sensibilisation, d’accompagnement et d’orientation devant être effectué par ses éléments, gradés et agents réunis, au profit des hadjis algériens, allait constituer une première en même temps qu’un véritable coup de maître, lequel en contribuant au renforcement des capacités d’approche et d’exécution d’une mission parmi les plus importantes échues au corps, à savoir, celle de la gestion des foules, servir les intérêts suprêmes du pays, à travers la préservation de la dignité et de l’honneur de ces citoyens lors de leur présence sur les Lieux saints de l’islam pour I’accomplissement des rituels du pèlerinage.
Sous El Habiri, les distinctions internationales pleuvent…
Les experts présents lors du Séminaire international sur la gestion des foules organisés, hier, au niveau de l’école de la Protection civile de Dar El Beïda ont plébiscité l’expérience algérienne. «Bouteflika a vu juste», ont-ils déclaré à l’unanimité. Il faut dire que l’Organisation mondiale de la Protection civile et le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur ont décidé de s’en inspirer en intégrant le dispositif «made in bladi» dans toutes les délégations de Hadj. L’analyse faite par les experts et le jugement qu’ils portent sur les actions réalisées par la Protection civile, à plus forte raison lorsqu’il est question de secours et de sauvetage des vies, ne peuvent, souffrir de quelque complaisance. Ils ne sont, en fait, que l’expression d’une réalité et ne révèlent que les résultats d’une évolution objective et impartiale, autrement ils ne seraient d’aucun apport positif aux opérations de secours. Bien au contraire, ils porteraient de la sorte un préjudice certain à leur bon déroulement. Ainsi, les appréciations qui en émanent doivent-elles conforter le secteur dans ses choix et priorités ainsi que dans les actions qu’il entreprend à l’effet d’en assurer la concrétisation. Celles, plus ré»centes, exprimées à la veille du début de la campagne du Hadj, résultent d’un constat fort avantageux quant au niveau de professionnalisme et de conscience atteint par les agents de la Protection civile, tous grades confondus dans l’accomplissement de diverses missions. L’expérience algérienne par ces résultats probants n’a donc pas laissé indifférents les experts dans la gestion des foules.
Le SG de l’Oipc: «Le modèle algérien est une référence mondiale.»
L’accord auquel sont parvenus le conseil exécutif de l’Oipc et les ministres arabes de I’Intérieur devant permettre d’entériner la décision relative à l’intégration pleine et entière de la Protection civile dans le dispositif du Hadj, constitue, à n’en point douter, un événement unique au monde pour ce qui concerne ladite gestion. Seul pays musulman à fournir à ses citoyens hadjis et ce, depuis une dizaine d’années, le soutien d’un détachement de secouristes sauveteurs de la Protection civile, chargés de la prévention des divers risques et de la réalisation d’un travail de proximité, I’Algérie voit son option plébiscitée, «(…)-Le modèle algérien est devenu une référence mondiale dans son ensemble», a tenu à souligner le secrétaire général de I’Oipc. «Et son apport a été pleinement apprécié durant cette dernière décennie, comme en témoignent les nombreux rapports élogieux et reçus de la part de leurs homologues saoudiens ainsi que de ceux de très nombreux pays», a-t-il ajouté. Dans ce contexte, et en accord avec les autorités saoudiennes, l’Organisation internationale de la Protection civile, entend lancer une vaste campagne de sensibilisation sur ce thème précisément, afin d’encourager tous les pays musulmans à adopter une décision similaire et suivre I’exemple de la Protection civile algérienne. Cette campagne sera précédée par l’organisation, à Alger, depuis vendredi dernier jusqu’à mercredi prochain, d’un séminaire portant sur le thème de «La Protection civile et la gestion de la foule», animé par des officiers de la défense civile saoudienne dont la délégation sera conduite par son directeur général, Ie général de corps d’armée Sulaiman Ben Abdullah Al-amro. Un événement qui démontre la vision à long terme du chef de l’Etat. Comme a tenu à le souligner un participant étranger, Bouteflika avait 10 ans d’avance…
W.A.S.

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Le secrétaire d’état adjoint américain jeudi prochain à Alger: La part du lion au dossier sécuritaire

Sun, 06/24/2018 - 12:27

Par Brahim Takheroubt.

Washington agirait-IL de sorte que la puissance militaire algérienne intervienne directement dans le bourbier sahélien?

La 5ème session du dialogue bilatéral algéro-américain qui se tiendra à Alger le 28 juin prochain, réservera la part du lion au dossier sécuritaire dans la région du Maghreb et au Sahel. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères et John Sullivan secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis procèderont à l’ouverture officielle des travaux de cette session qui porteront sur «un échange de vues et d’analyse sur la situation politique et sécuritaire au Maghreb et au Sahel ainsi que sur la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, y compris les menaces que font peser l’extrémisme violent, le retour des combattants terroristes étrangers et le crime organisé transnational», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le secrétaire d’Etat adjoint américain rencontrera de hauts responsables algériens pour aborder, en plus des questions économiques, le crucial dossier sécuritaire au Sahel. La migration illégale et des dangers qu’elle véhicule feront également l’objet d’un examen approfondi à cette occasion, ajoute le communiqué du MAE. Les travaux seront précédés d’un entretien entre MM. Messahel et Sullivan au cours duquel ils aborderont des questions précises, croit-on savoir. Aussi, les Américains viennent-ils entendre le son de cloche d’Alger? Washington agirait-il de sorte que la puissance militaire algérienne intervienne directement dans le bourbier sahélien? Certes, l’Algérie a toujours considéré le Sahel comme une zone stratégique et veillé aux équilibres politiques de la région grâce à une présence vigilante de ses services spéciaux, mais elle fait de la non-intervention de son armée en dehors de ses frontières un sacro-saint principe. Cela étant entendu et admis, quelles concessions chercheront alors les Américains qui ne semblent pas lâcher prise? Quoi qu’il en soit, pour de nombreux observateurs, ce rapprochement avec les Américains vient stopper un semblant isolement de l’Algérie dans la région à travers l’initiative du G5 Sahel. Parrainée essentiellement par la France, cette opération a été lancée en 2014 regroupant la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. Fidèle à sa doctrine de non-intervention militaire en dehors de ses frontières, l’Algérie a refusé de participer à cette initiative qu’elle a jugée franchement interventionniste. Mais il serait inconvenant de prétendre lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel sans associer l’Algérie qui a le double avantage d’avoir l’armée la plus forte dans la région et qui jouit d’une très grande expérience dans la lutte contre le terrorisme. C’est exactement la thèse développée dans un dernier rapport de trois parlementaires français. Le document affirme clairement que les 4 500 soldats français déployés au Sahel aux côtés des 300 membres des forces spéciales n’arrivent pas à chasser les djihasites du Mali et à grandir une stabilité dans la région. Dressant un bilan désastreux de la situation au Sahel, le document des experts français conclut que «rien ne se réglera au Sahel sans l’Algérie et son armée. Seule l’Algérie, prétendent-ils, détiendrait les clés d’une stabilité», insistent les parlementaires français qui se sont rendus sur le terrain au Sahel. Voilà donc qui justifierait «l’ingérence» américaine dans la plate-bande française.
Alger et Washington entretiennent le dialogue et l’échange de renseignements sécuritaires depuis de longues années. Pas plus tard qu’il y a deux mois, c’est le commandant de l’Africom, le général Thomas D. Waldhauser qui s’est déplacé à Alger où il a rencontré plusieurs responsables politiques et militaires algériens. Il s’est entretenu avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel et le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah. «Nous sommes impatients d’explorer les futures activités de coopération en matière de sécurité avec l’Algérie», a indiqué le général Waldhauser à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Il a affirmé que sa visite en Algérie «est une bonne opportunité pour discuter directement avec les dirigeants algériens de nos préoccupations communes en matière de défense et de sécurité».

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Dans une série de Raids Irakiens à l’est de la Syrie: 45 terroristes tués dont des chefs de Daesh

Sun, 06/24/2018 - 12:20

Par Chaabane Bensaci.

Parmi les terroristes tués figurent un haut responsable «du ministère de la guerre» de l’EI, son adjoint, le «responsable militaire d’al-Jazira», nom donné à la région désertique qui s’étend entre la Syrie et l’Irak, un haut cadre chargé de la propagande et des médias, le «messager» (porte-parole) du chef de l’EI, Abou Bakr al Baghdadi, ainsi que le «chef de la police».

A en croire le communiqué diffusé hier par le commandement conjoint des opérations militaires (JOC), à Baghdad, c’est une opération d’envergure que celle menée la veille par des F16 de l’armée de l’air irakienne contre des bases de repli du groupe autoproclamé Etat islamique à l’est de la Syrie. En effet, l’état-major irakien revendique l’élimination de 45 membres de Daesh, dont un bon nombre de responsables. Le fait que dans le communiqué, on mentionne jusqu’aux noms et qualités de ces chefs du groupe terroriste en dit long sur la qualité et l’efficacité de l’opération, menée à partir de «renseignements précis». Les Irakiens parlent de raids qui ont ciblé opportunément une réunion importante de chefs du groupe Etat islamique, dans la région de Hajine, opération lancée sur ordre du Premier ministre Haider al-Abadi, selon le commandement conjoint des opérations militaires.
Les chefs terroristes tenaient leur réunion secrète dans trois habitations, reliées par un tunnel, lesquelles ont toutes étaient détruites, comme le précise le communiqué. Faisaient partie des terroristes tués un haut responsable «du ministère de la guerre» de Daesh, son adjoint, le «responsable militaire d’al-Jazira», nom de la région désertique qui s’étend entre la Syrie et l’Irak, un haut cadre chargé de la propagande et des médias, le «messager» (porte-parole) du chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, ainsi que le «chef de la police» du groupe extrémiste. Cette liste dressée par le JOC n’a pas encore été confirmée de manière irréfutable, aucune source autre qu’irakienne n’ayant dans l’immédiat confirmé son authenticité.
Mais le fait que l’aviation irakienne ait mené sans discontinuer, depuis plus de deux mois déjà, de nombreux raids en territoire syrien, avec l’aval des autorités de Damas, plaide pour une véracité des informations, sachant que le 24 mai dernier, des F-16 irakiens avaient déjà effectué des raids spectaculaires sur un bâtiment et un dépôt d’explosifs dans cette même région de Hajine, située dans la province de Deir Ezzor, à une cinquantaine de km de la frontière syro-irakienne où se déroule un bras de fer entre l’armée régulière syrienne et les FDS kurdes soutenues et armées par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis dont plusieurs milliers de soldats sont d’ailleurs présents sur le terrain.
Depuis avril dernier, en effet, l’aviation irakienne ne cesse de multiplier les frappes aériennes sur ces zones en territoire syrien, tout au long de la frontière commune entre les deux pays, dont de larges pans ont été sous le contrôle de l’EI pendant au moins deux ans. C’est ainsi que Baghdad a pu révéler dernièrement l’envoi d’un certain nombre d’officiers du renseignement en Syrie qui, grâce à leur infiltration, sont parvenus à identifier puis capturé cinq hauts responsables de Daesh.
Il faut se rappeler qu’en 2014, la déferlante du groupe terroriste lui avait permis de s’emparer d’un tiers du territoire irakien et d’une partie tout aussi importante du territoire syrien avant que la contre-offensive, née de l’intervention russe en octobre 2015, d’abord à Tartous, puis Hmeimim et enfin sur la majorité des fronts ouverts par l’armée syrienne, ne lui fasse barrage et ne sonne la fin de sa présence en ces pays.
Baghdad a confirmé en décembre 2017 que Daesh était officiellement «vaincu» et qu’il était «chassé» de tous les centres urbains du pays. Mais les forces irakiennes poursuivent sans relâche des opérations, le long de la frontière poreuse et désertique avec la Syrie, où les terroristes conservent encore quelques poches, des éléments de Daesh s’efforçant de maintenir quelques résidus dans la région pétrolière de Deir Ezzor pourtant largement reprise par l’armée syrienne qui fait face aux FDS kurdes, soutenus par la coalition internationale et principalement par les Etats-Unis.

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L’Opep augmentera sa production de 757.000 barils/jour L’Algérie satisfaite

Sun, 06/24/2018 - 12:12

Juste avant la décision de la 9ème réunion du comité conjoint de monitoring OPEP et non-OPEP (JMMC), ainsi que le 7ème séminaire international de l’OPEP à Vienne, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a déclaré que  » la réunion s’est déroulée hier tard dans la nuit, il y a eu des discussions. Aujourd’hui nous reprenons cette réunion et je suis très optimiste pour que nous parvenions à un accord qui puisse contenter tous les membres de l’OPEP et les non-membres participants ».
Lors de cette réunion,  » nous avons œuvré pour rapprocher les points de vue de chacun des ministres des pays de l’OPEP, pour les ramener à un consensus. Nous continuons à travailler dans ce sens pour arriver à un accord qui puisse arranger d’une part le consommateur et contenter en suite le producteur », a souligné le ministre.
Et voilà que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui conviennent vendredi à Vienne de limiter à 100% leur niveau de respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de baisse, ce qui va ramener à une augmentation effective de 757.000 barils/jour.
C’est ainsi que le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a expliqué que  » Cet accord nous ramène à réaliser 100 % de la production (fixée par l’organisation). En mai 2018, nous avons réalisé un taux de conformité de 152 % par rapport aux quotas mis dans l’accord (de la baisse). Les 52% de plus, soit 757.000 barils/jour qui n’a pas été produite, vont être repris ».
Pour M. Guitouni, il s’agit d’un « accord satisfaisant qui agrémente tous les membres de l’Opep et qui sauvegarde, à la fois, les intérêts des consommateurs et ceux des producteurs ».
« Nous sommes très contents de cet accord qui marque la stabilité de notre organisation et qui assure l’équilibre entre l’offre et la demande », s’est-il réjoui.
Ce qui démontre si besoin est que le travail de titan et les efforts fournis par l’Algérie durant ces deux derniers jours pour rapprocher les points de vue entre les membres de l’organisation, en particulier l’Iran et l’Arabie saoudite, a bien réussi.
Le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh a donc affirmé que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a décidé à l’unanimité d’augmenter sa production de pétrole d’environ un million de barils par jour.
« Nous nous sommes accordés autour du chiffre d’un million de barils que nous avions proposé », a affirmé le ministre à l’issue de la réunion semestrielle de l’Organisation.
« Je pense que cela va contribuer de façon significative à répondre à la demande supplémentaire que nous prévoyons au second semestre », a-t-il ajouté.
L’Arabie saoudite, soutenue par la Russie et les Etats-Unis plaidait pour une telle augmentation dans un contexte de hausse des prix et de tensions potentielles sur le marché pétrolier.
Ryad et Moscou voulaient pour cela amender l’accord de limitation de la production qui lie l’OPEP à d’autres producteurs et a contribué à la hausse des cours depuis fin 2016.
Mais l’Iran, dont les capacités de production et d’exportation sont limitées en raison notamment des sanctions américaines, s’opposait jusqu’à vendredi matin à l’objectif d’un million de barils par jour, ne souhaitant pas subir de pertes de revenus et de parts de marché face notamment à son rival régional saoudie
Le ministre de l’Energie, M. Guitouni a bien précisé que « Nous avons aussi discuté avec nos frères koweitiens et irakiens, ainsi qu’avec nos amis vénézuéliens pour qu’ils puissent rapprocher leurs points de vue, et c’est ce qui a été fait » avec l’Arabie Saopudite, la Russie et l’Iran.
Mieux encore et pour mieux comprendre la détermination de l’Algérie à une satisfaction totale sur le sujet, il est important de noter que les pays producteurs comptent discuter des évolutions du marché pétrolier suite à cette décision, septembre prochain à Alger. Cette réunion rentre dans le cadre de la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays Opep-non Opep (JMMC).

« Répondre » à la demande mondiale
Les ministres de l’Opep sont convenus vendredi d’une hausse de la production de pétrole pour « répondre » à la demande mondiale dans un contexte de hausse des prix, comme le souhaitaient la Russie et l’Arabie saoudite, sous pression américaine.
« Nous nous sommes accordés autour du chiffre d’un million de barils que nous avions proposé », a affirmé le ministre saoudien Khaled al-Faleh à l’issue d’une réunion du cartel à Vienne. « Je pense que cela va contribuer de façon significative à répondre à la demande supplémentaire que nous prévoyons au second semestre », a-t-il ajouté.
L’objectif d’un million de barils par jour, qui concerne l’Opep et dix autres producteurs dont la Russie, n’est toutefois pas mentionné dans le texte signé par le cartel, qui doit encore se réunir avec ses partenaires samedi.
Les objectifs de limitation de production établis fin 2016 par l’Opep et ses partenaires, soit 24 producteurs de pétrole représentant plus de 50% de l’offre mondiale, ont contribué à un redécollage des prix, au plus bas il y a deux ans.
L’Arabie saoudite et la Russie estiment toutefois que la marché est aujourd’hui en risque de « surchauffe », alors que la demande s’accélère.
Ryad et ses alliés ont toutefois eu fort à faire pour convaincre l’Iran de donner son feu vert à une hausse de production alors que la République islamique est sous le coup de sanctions américaines qui compromettent ses capacités d’extraction et d’exportation.
Jeudi soir, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namar Zanganeh, avait quitté une réunion technique, affirmant qu’il n’y aurait « pas d’accord », l’unanimité étant requise pour les décisions de l’Opep.

Réallocations
Mais l’Arabie, premier exportateur mondial, a réussi à faire valoir que l’accord de 2016 laisse des marges de manœuvre, ses plafonds n’étant pas tous atteints.
L’Opep demande ainsi désormais à ses membres de considérer les volumes de production de façon globale plutôt que de fixer des objectifs par pays, ouvrant notamment la voie à des réallocations de quotas d’un pays à l’autre. « Tous les pays ne font pas les mêmes efforts de baisse de production, certaines baisses sont dues à des manques d’investissements », a reconnu Souhail al-Mazrouei, ministre de l’Energie des Emirats arabes unis dont le pays assure la présidence tournante de l’Opep, un propos visant notamment le Venezuela.
Le ministre iranien a assuré après la réunion que le consensus dégagé vendredi correspondait à ce qu’il avait « proposé et accepté », à savoir « respecter l’accord à 100%, rien de plus ». L’Opep se base sur le fait que l’accord initial, qui visait une réduction de 1,8 million de barils par jour, a mené à une baisse réelle de 2,8 millions. Concrètement, les producteurs ayant les moyens d’augmenter leur production pourront désormais accélérer leurs extractions pour compenser les déficits virtuels des autres pays.
Meneur des pays non membres de l’Opep, Moscou est un fervent partisan d’une hausse de production alors que ses entreprises pétrolières privées ont de plus en plus de mal à justifier auprès de leurs actionnaires de retenir leurs extractions et de ne pas profiter pleinement des cours élevés.

Injonction de Trump
Certains analystes présents à la conférence de l’Opep ont toutefois déploré de ne pas voir de chiffres de hausse de production dans le communiqué final.
« Ils ne peuvent pas se permettre d’être aussi vagues qu’ils l’ont été aujourd’hui (vendredi) », s’est étonné Joe McMonigle, de chez Hedgeye. Malgré ce flou, les cours du pétrole ont grimpé à l’annonce de la décision, de 2,08% à 74,67 dollars pour le Brent européen et de 2,99% à 67,50 dollars pour le WTI américain à 14H45 GMT. « J’espère que l’Opep va augmenter son débit de manière significative. Il faut garder les prix bas ! » a de son côté tweeté le président américain Donald Trump au moment où l’Organisation publiait sa décision, après avoir récemment accusé le cartel d’être responsable de la hausse du coût de l’essence aux Etats-Unis. Téhéran avait répliqué en accusant Washington d’avoir « créé les difficultés du marché en multipliant les sanctions contre deux membres fondateurs de l’Opep », l’Iran et le Venezuela. Depuis 2016, la baisse de production établie par l’Opep et de ses partenaires a fait rebondir les prix de l’or noir, brièvement passés sous les 30 dollars début 2016 avant de dépasser les 70 dollars au deuxième trimestre 2018. L’Organisation, qui réunissait 14 pays, a par ailleurs annoncé vendredi l’arrivée d’un nouveau membre, la République du Congo.
Saïd B.

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Mila: Collision entre deux camions, deux morts et trois blessés

Sun, 06/24/2018 - 12:10

 R.N.

  Deux personnes ont trouvé la mort et trois autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenue samedi sur un tronçon de la route nationale (RN) 5A, dans la commune d’Oued Athmania (Sud de Mila), a-t-on appris auprès des services de la protection civile (DPC). L’accident s’est produit plus exactement à la mechta de Bouigour, suite à une collision entre deux camions, provoquant la mort sur place de deux personnes, âgées de 39 et de 8 ans, a précisé la même source.

Trois autres personnes, âgées entre 36 et 60 ans, ont été blessées dans ce même accident, a-t-on encore relevé de même source, indiquant que les blessés ont été acheminés par les éléments de ce corps constitué vers l’hôpital des frères Boukhecham, à Oued Athmanie, après les premiers secours prodigués sur les lieux.

Une enquête a été diligentée par les services de sécurité territorialement compétents afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

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Ould Abbès à Oran : Bouteflika «n’a pas besoin d’une campagne électorale pour être élu»

Sun, 06/24/2018 - 11:58

par Mokhtaria Bensaâd

Après l’appel du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia au président de la République à se représenter, en 2019, Ould Abbès, secrétaire général du FLN est revenu sur le sujet pour soutenir, âme et cœur, le chef de l’Etat pour un 5ème mandat. Une position claire et renforcée qui dessine les grandes lignes des prochaines présidentielles dont la campagne a déjà démarré. Tout comme Ouyahia, Ould Abbès a exprimé, hier, lors du regroupement régional des cadres du parti des wilayas de l’Ouest, organisé au cinéma ‘Saâda’, son soutien indéfectible au président de la République, soulignant que : «Abdelaziz Bouteflika est le président du FLN et qu’il n’a pas besoin d’une campagne électorale pour être élu». Pour le n°1 du FLN, la réunion des secrétaires généraux des mouhafadha, au mois de mars dernier et celle de la coordination du parti, composée du Bureau politique, des présidents des commissions des deux chambres parlementaires, des ministres FLN qui sont dans le gouvernement, tenue au mois d’avril dernier, ont été suffisantes pour exprimer la position du parti, en appelant le président, «de manière civilisée», dira Ould Abbès, «pas pour un 5ème mandat et une continuation de ce qu’il a déjà réalisé dans le pays en terme de sécurité et stabilité». «Mais le dernier mot, a insisté le patron du FLN, revient au président de la République, lui seul peut décider de la question. Quant il donnera sa réponse, le secrétaire général du FLN vous la communiquera». Il a ajouté que son parti a appelé à la candidature du président de la République pour la prochaine présidentielle, avant tout le monde. Un vœu qui a été exprimé par 700.000 militants. «Nous souhaitons que sa décision soit une réponse à notre volonté», a insisté le secrétaire général du FLN. Poursuivant son discours, Ould Abbès fera l’éloge de toutes les réalisations du président de la République, depuis son élection en 1999, sur le plan sécuritaire, et développement économique et social et de son parcours politique exemplaire.

Il profitera de cette occasion, aussi, pour présenter, devant une salle comble, les membres du Bureau politique, récemment renouvelé qui ont fait le déplacement avec lui, à ce regroupement à Oran. Il a souligné que «ces membres du Bureau politique ont pour mission de renouveler les ‘kasmas’ et mettre fin à toute l’anarchie qui a régné». Pour conclure, c’est le représentant des cadres de l’Ouest qui a lu une motion de soutien au président de la République et un appel à se présenter pour un 5ème mandat.

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Grève à Air Algérie: Le Syndicat de la maintenance aérienne se prononcera le 2 juillet

Sun, 06/24/2018 - 11:57

Par Moncef Wafi.

  Grève ou non, c’est le 2 juillet prochain que devront se prononcer les adhérents au Syndicat national des techniciens maintenance avions (SNTMA), appelés à une assemblée générale extraordinaire, à la salle de restauration de la base de maintenance. Le communiqué du Syndicat, mis en ligne, vendredi dernier, appelle le collectif des mécaniciens à prendre une décision concernant leurs revendications «à travers un scrutin à bulletin». Ils doivent notamment se positionner par rapport aux revendications salariales, sanctions abusives et contrats de travail, entre autres doléances soulevées auprès de l’Administration d’Air Algérie.

Joint par téléphone, le président du SNTMA, Ahmed Boutoumi, est revenu pour ‘Le Quotidien d’Oran’ sur cette plate-forme revendicatrice qui reste, jusqu’à maintenant, insatisfaite. Aucune augmentation de la fiche de paie à l’horizon mais le plus grave, selon notre interlocuteur, est cette terrible pression exercée sur les mécaniciens, dans l’exercice de leurs fonctions. Il prend comme exemple les délais standards estimé à un mois pour une révision de l’appareil alors qu’on met la pression sur les mécanos pour finir le travail au bout de dix jours, au détriment de la sécurité des passagers et des aéronefs. Des ordres verbaux, qui ne laissent place à aucune traçabilité, d’où le refus de certains de travailler dans la précipitation. Une situation, selon Boutoumi, qui conduit, irrémédiablement, à des sanctions « abusives », des mutations internes, sous le couvert d’« actes de gestion ». Pour lui, cette pression est, également, exercée pour discréditer le Syndicat aux yeux de ses adhérents.

L’autre point de discorde, pourtant discuté lors de la Convention collective, a trait au congé où il est, systématiquement question de paie réduite. « Je viens de recevoir des appels de plusieurs mécaniciens qui dénoncent toujours cette pratique», explique Boutoumi. Quant aux contrats de travail, le Syndicaliste est clair puisque leur métier ne peut pas être géré avec des CDD. Un manquement imputé à l’Inspection du Travail, estime le SNTMA.

Pour rappel, un précédent communiqué du Syndicat soulignait que l’Inspection du travail d’Alger avait été «saisie par diverses correspondances, pour l’application des dispositions de la loi, concernant deux sujets, à savoir : le refus de la notification, à la direction générale d’Air Algérie de deux infractions, vis-à-vis de la loi et le non-respect des procédures de recrutement des mécaniciens et ingénieurs d’avion». Et de citer la loi n°90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations de travail, les articles 12, 12 bis (ordonnance 96-21 du 9 juillet 1996) et l’article 14 relatif aux contrats à durée déterminée (CDD) et qui «ne s’applique, en aucun cas, à ce personnel». La même source a expliqué que «la direction générale avait mis fin aux premiers contrats de tous les mécaniciens et ingénieurs, ayant été recrutés depuis une année à trois ans, puis les a reconduits avec de nouveaux contrats toujours en CDD, et cela pour une durée de seulement six mois». Le deuxième sujet concerne l’application de la Convention collective, notamment le chapitre ayant trait à la hiérarchisation des métiers et des salaires. Si le Collectif opte pour la grève, «nous allons respecter la loi à travers les dispositions légales», conclut-il.

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Grâce au concours des écoles, des administrations et des citoyens: 58.000 tonnes de papier recyclable, collectées en 3 mois

Sun, 06/24/2018 - 11:56

Par J. Boukraâ.

  La récupération est un vecteur de développement et d’économie. Une stratégie de promotion du recyclage du papier est en cours de développement, pour encourager les jeunes à investir dans ce secteur. À Oran, les choses commencent à évoluer vers le positif, et ce n’est pas une simple impression puisque des actions concrètes bien qu’encore timides mais réelles, sont entreprises par les autorités locales. Selon un bilan, communiqué par l’EPIC du Centre d’enfouissement technique CET, 58.000 tonnes de papier ont été collectées, durant le 1er trimestre de l’année en cours contre 60.000 tonnes, en 2017 et près de 16.300 tonnes en 2016. Selon l’EPIC, «l’opération de collecte et de recyclage du papier usagé est en bonne voie et on observe un développement significatif, dans notre wilaya, grâce au concours des établissements d’enseignement, des administrations, de divers organismes et des citoyens en général, dans cette opération de recyclage du papier et surtout grâce à la proximité du Centre urbain de tri sélectif de M’dina J’dida, nouveau centre de tri sélectif, ce qui aide les citoyens à amener les feuilles et journaux utilisés pour leur recyclage et réutilisation au niveau local ». Aussi, par le biais d’un communiqué, rendu public, l’EPIC CET lance un appel aux citoyens pour adhérer à cette politique.

«Dans ce contexte, nous demandons à tous les citoyens de la wilaya d’exercer l’esprit de la citoyenneté et le maintien du bien public et de fortement contribuer à relever ce défi, sachant qu’une grande partie du papier est importé de l’étranger» peut-on lire dans le communiqué.

Et d’ajouter : «encore une fois, nous appelons les citoyens à déposer les papiers utilisés, au cours de l’année scolaire, dans les écoles et au nouveau centre de tri urbain de M’dina Jdida, pour que notre entreprise soit en mesure de les recycler et que tous ensemble participions au développement de ce type d’économie ».

Pour rappel, l’opération de tri sélectif, à la source et la récupération des déchets pour les revaloriser, lancée, il y a près de 3 années, par l’Epic Centre d’enfouissement technique CET, semble avoir un bon écho, ce qui a encouragé les initiateurs du projet à lancer d’autres actions. L’établissement est conventionné avec une soixantaine d’établissements scolaires des 3 cycles. L’Epic a ainsi doté les classes des écoles primaires de bacs de couleur verte pour la collecte du papier.

Des affiches explicatives sur l’importance du tri sélectif ont été, également, posées près des bacs pour sensibiliser les enfants.

L’Epic CET d’Oran a aussi, établi des conventions avec 26 entreprises économiques dans 03 zones industrielles de la wilaya d’Oran (Arzew, Es-senia, Hassi Ameur). Cette action entre dans le cadre des actions visant la récupération des déchets secs recyclables (carton, plastique, déchets ferreux). La récupération et le recyclage des déchets sont une activité importante pour l’économie et une véritable source d’énergie pour beaucoup de pays. La valorisation de la récupération et du recyclage des déchets, dont le papier, le carton et le verre, permettra aux entreprises spécialisées d’engranger des revenus supplémentaires et contribuer à la propreté de l’environnement. Dans le cadre de l’élaboration d’un plan d’action, pour le tri sélectif des déchets, dans les établissements hôteliers et touristiques de la wilaya d’Oran, une première expérience de tri sélectif des déchets a été, aussi, lancée à travers plus de 20 établissements hôteliers de la wilaya d’Oran, classés de 3 à 5 étoiles, (Sheraton, Four points, Méridien, Chaîne EDEN, Ibis, Liberté, Complexe les Andalouses… ). Des entreprises spécialisées vont accompagner cette action, qui sera, ensuite, généralisée pour toucher tous les établissements hôteliers.

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Béjaia: L’échangeur et la gare maritime opérationnels

Sun, 06/24/2018 - 11:27

Par Arezki Slimani.

La ville de Béjaïa accueillera ses visiteurs avec deux nouvelle infrastructures qui ont vocation d’améliorer les conditions d’accueil tant par voie terrestre que maritime.

L’échangeur des «Quatre Chemins» a été réceptionné hier. Cette infrastructure, qui a fait couler beaucoup d’encre est désormais en service, désengorgeant plus au moins l’entrée de la ville de Béjaïa, en cette période de saison estivale.
Prévue initialement pour la fin du mois d’avril passé, la livraison de ce projet structurant a été retardée par le mauvais temps qui a sévi des jours durant, dans la région. Depuis la démolition et la délocalisation le mois de mars dernier, des locaux commerciaux situés aux alentours du chantier, le rythme des travaux a connu une cadence plus accélérée. Inscrit en 2010 dans le cadre du plan national de consolidation de la croissance économique, le projet de cet échangeur des «Quatre Chemins» n’a démarré qu’en 2012 pour une enveloppe financière de deux milliards de dinars avec un délai de réalisation initial de 24 mois. L’Entreprise nationale des grands ouvrages d’arts (Engoa), en charge du projet, n’a livré au bout de ce délai, qu’un seul pont en 2014, appelé communément le «plus grand dos d’âne «. Depuis hier, le projet est en service. Est-ce la fin des embouteillages au niveau de l’intersection de l’entrée de Béjaïa? Certains observateurs en doutent. Le problème des bouchons sera tout juste déplacé, affirme un usager de la route habitué a se rendre vers la ville de Béjaïa à partir d’Aokas. Les automobilistes qui viendront de la région est de la wilaya, trouveront toutes les peines du monde pour dépasser le nouveau point noir qui se formera au pont Skala, un carrefour qu’empruntent des milliers d’habitants du grand quartier Sid Ali Labhar et ceux venant de la côte est de Béjaïa et les régions est du pays. A noter que ce projet a coûté deux fois plus cher que prévu. A sa livraison, le coût de réalisation est estimé à 400 milliards de centime. C’est le deuxième grand projet inauguré au courant de ce mois à Béjaïa, si on compte la nouvelle gare maritime, elle aussi en chantier depuis mai 2013. Sa mise en service a coïncidé avec l’accostage au port, du premier car-ferry de la saison estivale, «Le méditerranéen» de la Compagnie Française «Corsica linéa» avec à son bord, plus d’une centaine de passagers et une soixantaine de véhicules.
L’ouvrage, un équipement d’escale complet, est conçu pour accueillir à pleine capacité un million de voyageurs et 100.000 véhicules par an et entend offrir «les meilleurs standards mondiaux en termes de fiabilité et de qualité de service tant pour les passagers que pour les personnels opérant sur le site. Réalisée par le bureau d’architecture «AXXAM «, la gare maritime se décline comme une infrastructure moderne et fonctionnelle. Elle est répartie sur deux sites, l’un à l’intérieur du port, l’autre en zone extra-portuaire, sur une superficie de l’ordre de 30 000 m2 et s’élevant sur trois niveaux, reliés les uns aux autres par des passerelles vitrées, elle offre tant aux citadins qu’aux visiteurs de passage, un spectacle idyllique de l’harmonie chatoyante, unissant l’armature urbaine, le paysage marin et les massifs du Parc national de Gouraya.

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Sur un bénéfice prévisionnel de 9 milliards, un tiers réalisé par l’APC: Le créneau des panneaux publicitaires en plein processus d’assainissement

Sun, 06/24/2018 - 11:11

Par Houari Saaïdia.

La mise aux normes du créneau tend à assainir le paysage des panneaux publicitaires. Le défi est loin d’être relevé pour l’équipe de Boukhatem tant beaucoup reste à faire: l’illicite occupe toujours une bonne place et le chiffre d’affaires réalisé est loin du prévisionnel et encore plus du marché potentiel.

Mais le fait est là: un processus de mise en conformité est engagé. Inévitablement, le dossier «Pub» a fait incursion dans la plénière APC. Ne figurant pourtant pas au menu, le dossier, sous l’intitulé générique de «Panneaux», s’est infiltré dans l’audience, allant jusqu’à supplanter des points inscrits à l’ordre du jour qu’il a fini pas réduire au lot des «divers». Quoi de plus normal que d’intercaler un chapitre qui vaut pas moins de 20 milliards de recettes dans une session 100% financière. Le passage de la délibération concernant la taxe sur les enseignes lumineuses à caractère professionnel à celle relative à la taxe liée aux actes d’urbanisme et les autorisations y afférentes (permis de clôturer, permis de démolir, permis de terrassement, autorisation de voirie…) a servi d’entracte pour faire le point sur le dossier Pub. Boukhatem commence par le côté cour du paysage: les vieux panneaux sauvages qui subsistent envers et contre tout et ceux de très fraîche date. «Qu’attendez-vous pour déplanter les panneaux non autorisés ? Non seulement vous restez inertes devant les anciens panneaux mais vous ne réagissez pas non plus aux cas nouveaux. Eux, ils sont futés et agiles. Ils vous prennent de court. L’acte se fait en deux temps. La nuit, ils mettent en place les supports en béton. La nuit d’après, ils fixent le panneau par des boulons. Il n’en faut pas plus pour vous mettre devant le fait accompli. A ce rythme-là, je crains que nos statues, stèles et monuments soient totalement éclipsés un jour par les écrans publicitaires à l’emporte-pièce», s’insurge le maire Boukhatem devant les directeurs et les délégués des secteurs urbains.

REQUISITOIRE DE BOUKHATEM CONTRE LES SECTEURS URBAINS

Certains d’entre eux tentent de relativiser en faisant état de l’éradication au niveau de leurs arrondissements respectifs de trois à quatre éléments. Jusqu’à preuve du contraire, toute l’Assemblée, président compris, est obligée de les croire sur parole, tant ils ne plaidaient pas sur pièce, c’est-à-dire avec PV et photos à l’appui. Le directeur de la réglementation générale (DRG), Bettaieb Mustapha, est interpellé à la tribune pour donner un point de situation précis. Il fait savoir que la commune a intenté cinq actions en justice pour affichage publicitaire en violation à la réglementation en vigueur (installation de panneaux publicitaires sans autorisation) et a obtenu autant de décisions judiciaires définitives en sa faveur, en vertu desquelles les annonceurs mis en cause devaient enlever sans délai leur matériel, avec le versement de dommages et intérêts à la Trésorerie communale. Précisant que dans le cadre de l’assainissement du créneau, deux séances de travail ont été tenues à cet effet avec la cellule technique rattachée au Cabinet du maire ainsi que les directeurs et les délégués des différentes délégations communales, qui ont été destinataires dans l’intervalle de la liste exhaustive des points autorisés pour l’affichage publicitaire, suivie de sorties sur le terrain à travers les secteurs urbains. Avec comme objectif évident, ajoute-t-il, de recenser les panneaux non autorisés en vue de leur démantèlement.

ENTRE L’ERADICATION SYSTEMATIQUE ET LES ACTIONS EN JUSTICE

En attendant de savoir le montant réel exact perçu au titre des panneaux publicitaires (il est de l’ordre de 3 milliards selon certaines estimations), il importe de rappeler que le BP 2018 de la commune d’Oran table sur 9,7 milliards, soit près de 9% milliards du chiffre global des recettes estimé à 87 milliards, qui consiste principalement en 22 milliards de revenus générés par la voie publique, les terrasses, les kiosques, les toilettes publiques, les parkings, le droit d’accès, les locaux DAE, les kiosques de tramway, la taxe sur le permis de construire, 5,9 milliards comme droits de voirie, DVC et SU (divers plus Seor, Sonelgaz et Algérie Télécom), 2,8 milliards en frais de désinfection du transport et endroits publics, 200 millions pour la location des chaises de la DMMG, 1 milliard pour le droit de garderie de la DAS, 4,3 milliards entre billetterie, location et abonnement de stade, stades-city, hippodrome et salles de sports, 100 millions au titre de l’abonnement bibliothèque, 19,9 milliards entre logements loués par la DRG, décisions de contentieux DRG, centre de CNAS Maraval, agence ANDI El-Hamri, Abattoirs, locaux à usage commercial, entre autres biens immeubles loués à des institutions et autres organismes publics et à usage professionnel.

LE SECTEUR EN VOIE D’ETRE BALISE

En tout état de cause, on peut d’ores et déjà dire que l’APC d’Oran a réussi la mission de mise à jour du dossier «Pub», qui s’apparentait jusqu’à un passé récent à un défi. Les suspicieux -par intérêt ou pas- quant à la capacité de l’équipe de Boukhatem à mener à bout ce chantier sont mis devant le fait accompli: il y a une organisation qui est déjà en place. Qui instaure lentement mais sûrement l’ordre dans le paysage. La procédure de mise en concurrence entreprise fin 2017 s’est soldée par 17 adjudicataires, et non des moindres sur le marché publicitaire national. Jusqu’ici 13 annonceurs ont été contractés par l’APC, dont l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep).

Il faut noter par ailleurs que le document portant cahier de charges fixant les droits et les obligations liés à la mise en adjudication des points d’emplacement destinés à l’affichage publicitaire, élaboré par le biais de la DRG, est à la hauteur des effets d’annonce qui émanaient du Cabinet du maire. Passer du mode «aucune règle» où on implantait des panneaux à tout-va et à tout hasard au circuit professionnel où les règles du jeu, le contrat de service et la charte d’étique sont fixés préalablement, c’est un grand pas. C’est surtout un acte économique très porteur et prometteur, une sacrée affaire au profit de la Trésorerie communale qui se voit ainsi branchée à une grosse machine à sous. La portée de la démarche va bien au-delà de la finance, mais c’est celle-ci qui en est la finalité. La démarche a en effet pour principaux objectifs de mettre en adjudication des points destinés à l’affichage publicitaire, la préservation de l’environnement et du cadre de vie des citoyens, la rentabilisation de l’espace urbain de la commune et la participation des opérateurs économiques agissant dans le domaine de la publicité dans le développement, la modernisation et l’embellissement de la ville.

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Réhabilitation des agglomérations Plus de 79 milliards de DA affectés en 2015-début 2018

Sun, 06/24/2018 - 10:57
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a affirmé, jeudi au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), qu’une enveloppe financière de plus de 79 milliards de dinars avait été affectée, durant la période allant de 2015 à 2018, dont 55 milliards enregistrés entre fin 2017 et début 2018 pour parachever les travaux de réhabilitation des grandes agglomérations. M. Temmar a ajouté que « le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a ordonné l’affectation d’une enveloppe financière supplémentaire estimée à 33 milliards de dinars », précisant que cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du parachèvement des travaux de réhabilitation des agglomérations parachevées ou en cours de finalisation. Dans ce contexte, il a été enregistré, jusqu’à ce jour, plus de 189.000 logements finis et plus de 185.000 unités de logements dont le taux de réalisation a atteint 90%, et nécessitant une réhabilitation, a rappelé le ministre. En ce qui concerne les nouvelles villes, M. Temmar a affirmé que depuis septembre 2013, il a été mis en place un calendrier exact pour la réalisation de ces projets. D’autant plus que les nouvelles villes connaissent des taux de réalisation « variables », à l’instar des nouvelles villes de Sidi Abdellah et de Bouinane, et les deux villes de Boughezoul (Hauts-plateaux) et d’El-Menea (Sud) qui a réalisé,  selon lui, un progrès significatif en termes de travaux de réhabilitation, indiquant que la nouvelle ville de Hassi Messaoud relève du ministère de l’Energie. A cet  égard, il a affirmé la présentation d’un dossier au niveau d’un conseil interministériel pour examiner la situation des nouvelles villes et leurs perspectives au vu des besoins financiers, assurer la coordination entre les différents secteurs et trouver une formule de leur gestion. Le ministre a fait état, en outre, de la création de plusieurs pôles urbains, à l’instar de Draa Errich à Annaba, d’Ali Mendjeli, d’Ain Nahas à Constantine, et de Misserghine à Oran, visant à trouver l’équilibre du territoire et absorber les besoins enregistrés au niveau de ces régions. Concernant les lotissements sociaux, le ministre a fait état de la création de 285.000 lots de terrains au niveau de 10 wilayas du Sud et 19 wilayas des Hauts plateaux conformément aux spécificités de ces régions et au mode de vie de ces habitants », ajoutant que « la réception des travaux d’aménagement des routes et des réseaux d’assainissement et de l’eau potable au profit de près de 72.000 lotissements. « Dans ce cadre, une enveloppe financière de plus de 17 milliards a été enregistrée durant la période allant du 2015 au 2018 pour la prise en charge des travaux d’aménagement », a-t-il poursuivi. En matière d’équipements publics, le ministre a fait savoir que « durant la période allant de 2014 à 2018, il a été enregistré 813 structures publiques dont 733 dans le secteur de l’éducation (364 groupements scolaires, 208 CEM et 89 lycée) outre 80 autres structures dans d’autres secteurs (sièges administratifs, sûreté nationale, Gendarmerie nationale, Protection civile, mosquées et marchés couverts). M. Temmar a précisé « qu’en vue de livrer ce programme dans les délais impartis parallèlement avec les logements, le gouvernement a pris plusieurs mesures dont l’affectation des enveloppes financières pour rattraper le retard accusé à travers la mobilisation de 116 milliards DA dont 105 milliards DA destinés aux structures scolaires ». Selon le ministre, la réception de 390 structures scolaires dont 302 groupements scolaires est prévue durant la rentrée scolaire 2018-2019. En matière de moyens de réalisation, M. Temmar a souligné que les différents programmes de logements ont constitué une locomotive pour le développement économique qui a permis la création de plusieurs unités de production, des bureaux d’études et des entreprises de construction outre leur contribution à l’absorption du chômage et la réduction de la facture des importations. Parmi les plus importants indices économiques, l’agrément de 2.990 ingénieurs dans le domaine de la construction, 7.800 architectes, 8.215 promoteurs et 1.936 agents immobiliers outre la création de 23.000 entreprises de réalisation dont plus de 22.000 de la qualification 1 à 4 et plus de 900 entreprises de la qualification 5 à 9″. Meriem L.

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Sheraton Club des pins Resort: tournoi de tennis pour récolter des fonds pour l’UNICEF

Sun, 06/24/2018 - 10:51

L’hôtel Sheraton Club Des Pins Resort a organisé le 22 et 23 juin 2018 son premier tournoi de tennis d’une longue lignée de tournois s’étalant jusqu’à la fin de l’année 2018 en présence des corps diplomatiques étrangers exerçant en Algérie. Les fonds récoltés seront reversés à l’UNICEF Algérie. Durant ces deux journées, les participants ont pu profiter des quatre nouveaux courts de tennis mis aux normes internationales de l’hôtel Sheraton Club des Pins Resort.

L’hôtel Sheraton Club Des Pins Resort a organisé un tournoi de tennis en présence des corps diplomatiques pour des compétitions de Simples Dames, Simples Messieurs et Doubles Mixtes. Cette rencontre à but caritatif a réuni de grandes personnalités pour une grande cause. Le Sheraton poursuit son engagement a œuvré pour le bien. En effet, la dernière action en date fût organisée durant le mois sacré et consistait en la distribution gracieuse de repas chauds aux taxieurs de l’aéroport d’Alger.

Comme l’a déclaré le directeur général de L’hôtel Sheraton Club Des Pins Resort

Mr Sam Van Campenhout«  Le groupe Marriott offre depuis de nombreuses années son soutien aux associations à but caritatif. C’est donc tout naturellement qu’ensemble avec mes équipes je désire contribuer au bien-être des ressortissants algériens au travers de l’UNICEF Algérie. Il rajouta : « Le sport est fédérateur et je me réjouissais quant à la réalisation de ce projet. J’invite tous les amateurs de tennis à venir pratiquer leur sport favori sur nos tout nouveaux terrains ».

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Dans les 3 prochaines années : 25% de l’eau potable fournis par les stations de dessalement d’eau de mer

Sun, 06/24/2018 - 10:50
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a déclaré jeudi à Mostaganem, que les stations de dessalement d’eau de mer fourniront 25 % de l’eau potable au niveau national dans les deux à trois prochaines années au maximum. « Le système de dessalement d’eau de mer fournit actuellement 17 % de l’eau potable. Ce taux peut atteindre 20 % grâce aux 11 stations entrées en service », a indiqué M. Necib. « Ce système contribuera à 25 % de la fourniture d’eau potable dans les deux à trois prochaines années à l’échelle nationale après l’entrée en service de quatre nouvelles stations de dessalement d’eau de mer actuellement en phase du lancement des travaux », a-t-il ajouté. Le premier responsable du secteur a expliqué que « l’Algérie, tout comme de grands pays du monde, investit dans le domaine de dessalement d’eau de mer dans le cadre du Plan national de sécurisation de l’eau potable ». Et d’ajouter : « Nous sommes en train de cueillir les fruits de la vision juste du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika », tout en rappelant la situation difficile en 2000 marquée par la sécheresse qui a duré plus de 10 ans. Le ministre a fait savoir que le défi actuel de dessalement d’eau de mer comporte l’amélioration des capacités de gestion et de maîtrise de la station de Mostaganem, qui fournit plus de 80% des besoins journalier en eau de la wilaya. S’agissant de l’investissement dans les domaines du tourisme aux abords des barrages et des oueds, Hocine Necib a déclaré que l’Agence nationale des barrages et transferts a accueilli 40 dossiers d’investissement actuellement à l’étude, signalant que son département ministériel a fait une correspondance aux walis dans ce sens. Il a également fait part de l’achèvement de l’élaboration des cahiers de charges et la constitution d’une commission multisectorielle pour l’octroi de concessions et la concrétisation des projets dans les plus brefs délais. Le ministre a procédé à Mostaganem au lancement de la réalisation de la première tranche du périmètre agricole irrigué de la plaine d’El Alb sur une superficie de 6.000 hectares au sud-ouest de la wilaya et à la mise en service du réseau d’alimentation en eau potable de plus de 7.000 habitants des zones rurales de la commune de Sirat (sud de la wilaya). Nassima B.

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Apple songerait sérieusement à supprimer le port lightning sur ses futurs smartphones

Sun, 06/24/2018 - 10:48

De plus en plus de fabricants de smartphones, qui tournent sous Android, se rapprochent du design del’iPhone.

C’est notamment le cas de Huawei quiassume avoir toujours préféré laisser Apple prendreles risques en premier avant de lui emprunter le pas.Mais désormais Apple serait sur le point de franchirune étape importante dans l’évolution dessmartphones et c’est un risque non négligeablepuisqu’il s’agirait de purement et simplement supprimertous les connecteurs de ses futurs modèles.

L’idée avait d’ailleurs été sérieusement étudiée lorsde la conception de l’iPhone X mais c’était troptôt car cela aurait rendu le prix du téléphone plusélevé qu’il ne l’est déjà.L’idée aurait donc été d’autoriser la connexion auxautres périphériques sans fils comme les écouteursAirPods ou l’AppleWatch mais aussi et surtout laborne de recharge AirPower. Toutefois, ce qui aaussi freiné cette initiative était le manque d’efficacité de cette dernière.

En effet, à l’époquede sa sortie, la borne de recharge restait encore plus lenteque les chargeurs conventionnels. Pour aller plusloin dans la conception d’un iPhone tout écran,même la carte Sim disparaîtrait au profit d’unecarte Sim virtuelle.En définitive, cette nouvelle génération de smartphones ne devrait pas sortir dès demain mais il estcertain qu’Apple n’a pas l’intention de s’arrêter etcompte bien rester un pionnier dans la recherche et le développement de nouveautés qui révolutionnent toujours ce domaine tellement concurrentiel.

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Il emboîte le pas à Ould Abbès, Ouyahia et Sidi Said: Ghoul appelle le président à briguer un nouveau mandat

Sun, 06/24/2018 - 10:46

Par Mohamed Boufatah.

«L’appel au chef de l’Etat pour se porter candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019 est motivé par les réalisations de ce dernier…»

Le président du TAJ, Amar Ghoul emboîte le pas au FLN, RND et Ugta. Il a appelé, hier, à son tour, le président de la République à briguer un nouveau mandat à la tête du pays.
L’actuel sénateur du tiers présidentiel, s’est exprimé lors de la rencontre regroupant les cadres de sa formation à Alger, autour des préparatifs du congrès, prévu au courant de l’année en cours. L’ex-ministre des Travaux publics, a réitéré sa fidélité sans faille et son soutien inconditionnel au chef de l’Etat. Pour cela, l’appel au chef de l’Etat pour se porter candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019 est motivé par les réalisations de ce dernier, notamment en matière de stabilité et de paix. «Nous confirmons présentement, la position du parti, inchangée depuis la création du parti. Notre soutien et fidélité sont constants et permanents loin de toute surenchère ou hésitation. Nous appelons le président de la République à poursuivre sa mission à la direction du pays en se présentant à un mandat supplémentaire», a-t-il indiqué. «Il doit poursuivre les réformes, consolider les acquis, relever les défis qui s’imposent, s’adapter aux nouvelles aspirations des jeunes et de notre peuple, renforcer la stabilité et la sécurité du pays et affronter les dangers», a-t-il estimé. «Notre position est toujours claire, franche, sincère et constante. Lorsque le président était hospitalisé en 2013 dans l’hôpital parisien du Val-de-Grâce, TAJ fut l’unique parti à tenir un rassemblement à Batna pour réaffirmer notre fidélité au chef de l’Etat. Notre position était claire aussi lors du 4e mandat en 2014. Nous étions, nous sommes et nous resterons loyaux envers Son Excellence le président Abdelaziz Bouteflika», a-t-il rappelé. «Il y a entre TAJ et le président Bouteflika un contrat moral», a-t-il fait savoir. Amar Ghoul a invité les partis de l’allégeance présidentielle, à l’image du FLN, le RND et le MPA, à renouer avec les rencontres de la coordination pour garantir le succès de la présidentielle de 2019.
Il a également appelé la société civile, le mouvement associatif et les organisations de masse à se mobiliser autour et derrière le président de la République et soutenir le choix du 5ème mandat pour le chef de l’Etat. «Nous appelons également le peuple algérien à se mobiliser pour faire triompher ce choix, qui sauvegarde la stabilité et la sécurité du pays. Au TAJ, nous serons à l’avant-garde durant la compagne pour la prochaine échéance présidentielle car nous savons bien que l’Algérie est ciblée de l’extérieur et qu’il existe beaucoup de défis difficiles à relever», a-t-il soutenu.
La solution consiste en un rassemblement des forces patriotiques sans exclusion ou marginalisation. La réussite du prochain rendez-vous est un devoir de tous afin de faire en sorte que cette élection se déroule dans de bonnes conditions, un climat apaisé et dans des circonstances de sécurité et de quiétude», a-t-il conclu.

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Djamel Ould Abbès à partir d’Oran: « Nous attendons la réponse du président »

Sun, 06/24/2018 - 10:42

Par Wahib Ait Ouakli.

La rencontre d’hier a servi de tribune pour célébrer à la fois dignement et calmement le 62e anniversaire de l’exécution du premier martyr de la guillotine coloniale, Ahmed Zabana.

Fidèle à la ligne politique entérinée par son parti, Djamel Ould Abbès est, à partir d’Oran, revenu, encore une fois, sur la présidentielle de 2019 et la candidature du président Bouteflika pour sa propre succession. Dans une salle pleine à craquer de cadres et militants de base du FLN, Djamel Ould Abbès a eu du mal à calmer les présents en les invitant à plus de patience, notamment en ce qui concerne «la nouvelle tant attendue» de la candidature du président Bouteflika pour un nouveau mandat. «Nous attendons la réponse du président», a tempéré le secrétaire général du parti majoritaire. Autrement dit, le FLN est en phase d’attente de la décantation pour se lancer dans la campagne à mener au profit de Bouteflika dès que ce dernier donne son quitus pour briguer un autre mandat. «Je vous informerais dès que je serai informé par la personne de Bouteflika», a rassuré Ould Abbès qui a explicité en se référant aux statuts de son parti. «Bouteflika est également le président de notre parti», a-t-il rappelé. Autrement dit, le vieux parti serait, à en croire Ould Abbès, la première formation à être associée dans la candidature du président de la République. Ould Abbès a bien évidemment toutes les raisons de le dire puisque son parti est majoritaire dans toutes les institutions élues en plus du fait que son président n’est autre que l’actuel chef de l’Etat. Le secrétaire général du FLN inscrit le débat sur un autre registre que celui du nombre des mandatures mais en termes de continuité dans les consécrations et la stabilité. D’où, l’appel formulé par cette formation à l’appui du président de la République l’invitant à postuler dans le cadre de la continuité. D’ailleurs, dira Ould Abbès «le FLN a, par le biais de 120 mouhafadhas, adressé, en avril dernier, une lettre au président de la République l’invitant à postuler pour le mandat de la continuité».
En faisant une telle déclaration, Ould Abbès fait de son coup le jeu d’une pierre, deux coups. D’abord, elle sonne comme une réponse aux détracteurs de Ould Abbès plaçant son parti au deuxième rang dans l’appel fait à Bouteflika pour un autre mandat. Il s’agirait selon toute vraisemblance du RND dont certains cadres ne cessent de réitérer d’avoir été la première formation à avoir appelé le président à reconduire sa candidature. Ensuite, Djamel Ould Abbès, réitère la suprématie de sa formation tout en soutenant sa candidature sans juger utile de le «crier» sous tous les toits. «Nous sommes un parti de Libération nationale, mais également un parti d’Etat», a lâché Ould Abbès. Cette déclaration a permis au SG du FLN de revenir sur l’histoire de son parti, notamment dans la préparation de la guerre de Libération nationale, mais surtout lors des négociations ayant abouti au recouvrement de l’Indépendance nationale. Il a toutefois reconnu, sans le nommer, la légitimité du vieux parti d’opposition, le Front des forces socialistes. «Il y a eu un seul parti d’opposition venu, après l’avènement du FLN créé en 1954»», a affirmé Ould Abbès ajoutant que «cette formation est venue juste après l’indépendance», un clin d’oeil au FFS de feu Hocine Ait Ahmed. Il a enchaîné en rappelant que «tous les autres sont venus durant et après les années 1990». Sur le plan organique, le premier responsable du FLN a été rassurant en soulageant sa base militante mais aussi les cadres occupant notamment les postes de mouhafadhas. «Il n’y aura pas de changements dans les mouhafadhas», a-t-il affirmé annonçant la nécessité de la restructuration des instances de base du parti, les kasmas». D’autant plus qu’«elles (les kasmas, Ndlr) n’ont connu aucun changement ni restructuration depuis 2010». La rencontre d’hier a servi de tribune pour célébrer à la fois dignement et calmement le 62e anniversaire de l’exécution du premier martyr de la guillotine coloniale, Ahmed Zabana. La lettre, adressée par Zabana à ses parents, a été lue en deux langues, le français et l’arabe avant que sa famille ne soit honorée.

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Exclusif « Louisa Hanoune », secrétaire générale du parti des travailleus, à l’expression: »Rendons grâce à la sagesse de Bouteflika »

Sun, 06/24/2018 - 10:42

Par Hocine Neffah.

Opposante responsable, intraitable surtout quand il est question de souveraineté nationale, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, qui a bien voulu nous accorder cet entretien, dissèque, sans concession, la situation politique du pays sans la détacher des enjeux internationaux. Aussi rappelle-t-elle que la crise que vit le pays n’est que l’impact directe du système capitaliste mondial auquel il convient de faire face par la résistance, par le renforcement du front interne. Seules, dit-elle, ces deux actions peuvent sauver les intérêts des travailleurs et des couches larges de la société et qui pourraient déjouer les visées des forces impérialistes et prédatrices. Mais on ne doit pas en faire des instruments pour bâillonner les syndicats et étouffer toutes formes d’expression libre. Madame Hanoune croit à une solution qui passe par une Assemblée constituante dans la perspective d’immuniser la Nation et consolider la souveraineté nationale.

L’Expression: Une crise nationale est indissociable de la crise internationale. Pouvez-vous nous donner une lecture dans ce sens?
Louisa Hanoune: L’Algérie pas plus qu’un autre pays, ne vit pas en autarcie, pour la simple raison que le système capitaliste et impérialiste est un système mondial. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir des situations où les souverainetés existent et des Etats souverains avec des dirigeants éclairés, progressistes et nationalistes. Dans le monde il y a quelques exemples. Le système capitaliste mondial est dans une crise majeure, et cette crise fait que maintenant la seule réponse qu’il apporte à tous les pays du monde, c’est la guerre. La guerre sociale contre les travailleurs d’abord, partout dans le monde, à commencer par les Etats-Unis et l’Europe, puis la guerre contre les nations opprimées, c’est ce qui se passe au Moyen-Orient, en Afrique. C’est maintenant où nous assistons à une situation où les coups d’Etat sont mis en place par l’impérialisme américain. Cela a été le cas au Brésil en 2016, il y a la tentative de renversement au Venezuela. Ce qui signifie que ceux qui dirigent ce système à l’échelle mondiale n’hésitent plus à organiser les coups d’Etat. Ce n’est pas forcément des coups d’Etat militaires mais en faisant recours à la justice et le Parlement et en utilisant des artifices, des forces occultes et des oligarchies. En bref, ce système mondial a une seule réponse, la barbarie et la guerre. L’Europe est un exemple saillant de cet effondrement inimaginable d’il y a 15 ans de cela.
En vérité, ce système qui est miné par des contradictions à l’intérieur, ne veut pas se restructurer, ce système aurait dû disparaître il y a bien longtemps mais pour différentes raisons historiques, il arrive à se maintenir, mais au détriment de la civilisation humaine. Quand on regarde comment la barbarie avance, comment la famine avance, y compris comment l’argent de la drogue et du trafic est intégré dans le budget des Etats, on voit l’ampleur très lourde des dégâts. Pour résumer le tableau, le totalitarisme est en train d’avancer de la manière la plus spectaculaire aux Etats-Unis et dans le monde en général.

Et qu’en est-il de l’Algérie? Quelle lecture faites-vous à la lumière de ces évolutions et de ces convulsions que connaît le monde?
La seule voie qui tient la route aujourd’hui que ce soit pour nous ou pour les pays dominés et qui résistent, c’est d’aller vers la mise en place de l’Assemblée constituante.

La voie du compromis…
Oui, la voie du compromis et non pas de la compromission. C’est-à-dire aller vers l’instauration de la démocratie, pour ainsi dire, il faut que la parole revienne au peuple. On doit tirer les leçons de ce qui se passe dans le monde, c’est ce qui nous amène à dire si on regarde autour de nous, la Libye disloquée, le Sahel ou les bases militaires françaises, les bases américaines et autres, on constate les contradictions qui s’expriment sur le terrain: l’enjeu, c’est la course effrénée pour la mainmise sur les richesses de la région. Pour nous, la solution est claire, c’est le socialisme. Partant de ces résistances, ça renforce notre combativité, et c’est à partir de notre regard par rapport à ce qui se passe dans le monde, que nous inscrivons notre perspective politique. Nous pensons que pour notre pays s’en sorte indemne et qu’il puisse résister, il nous faut renforcer notre immunité, l’immunité qui est comprise par certains comme étant le front intérieur, mais pour nous, immuniser le front intérieur, ce n’est pas bâillonner les syndicats ou ça veut dire les travailleurs et les couches larges doivent mourir en silence et se sacrifier pour une minorité d’oligarques et de riches. Il faut se mettre d’accord, l’Algérie n’a jamais eu de bourgeoisie nationale, je veux dire une bourgeoisie traditionnelle, nous sommes un pays qui était opprimé par la colonisation. La colonisation n’a pas permis qu’il y ait une bourgeoisie nationale. Nous avons une petite bourgeoisie et dans laquelle il y a une minorité qui aspire à monter vers le haut et une majorité qui est tirée vers le bas. Depuis 2014, c’est-à-dire depuis que la crise est ouverte en Algérie d’une manière violente, on a assisté à l’apparition de nouveaux riches, mais ce ne sont pas les représentants de la bourgeoisie, c’est comme en Russie, une oligarchie mafieuse. Il ne s’agit pas d’une bourgeoise visant la restauration d’un système bourgeois comme c’était le cas pour la Russie tsariste. L’Algérie ne figure pas dans cette catégorie de similitudes. Nous sommes un pays opprimé et comme tous les pays opprimés, l’Etat algérien est ciblé, surtout après l’adoption des orientations qui ont trait à la loi de finances et le Code d’investissement, l’intégration totale dans ce système se vérifie dans la perspective de se voir broyé comme tous les pays qui ont connu cette situation.
Il faut dire que pour nous aussi, il y a des périodes où il y a eu des résistances dans ce pays contre ce système. L’Etat algérien est connu pour ses résistances à l’impérialisme après l’indépendance, il y a eu une révolution en Algérie qui est allée le plus loin du point de vue des guerres d’indépendance nationale. C’est une révolution qui est allée le plus loin dans sa rupture avec l’impérialisme, notamment jusqu’à 1971 avec la nationalisation des hydrocarbures après la nationalisation des terres, des banques, des chemins de fer, des ports et des aéroports, après avoir chassé la présence militaire française. Donc, il y a eu une résistance reconnue comme telle, mais après il y a eu une crise de l’endettement extérieur qui nous a transformés en un pays africain comme tous les
autres. Malgré le terrorisme, l’Algérie a su résister et malgré le fait que le FMI et la Banque mondiale nous aient imposé une autre guerre, mais quand même l’Algérie a résisté en imposant une solution politique exclusivement algérienne à la crise qu’elle traversait durant les années du terrorisme. Parce que les autres pays qui ont connu une situation beaucoup moins grave que notre pays se sont retrouvés sous la tutelle de l’ONU ou les Américains ou les Européens. Pour nous, la solution était algérienne, exclusivement algérienne, donc, notre souveraineté nationale est restée sauve. Mais après la «renationalisation» de nos hydrocarbures entre 2006 et 2009-2014, il y a eu une orientation résistancielle sur le plan économique et social. Le problème, c’est qu’elle était contradictoire, elle a ouvert la voie aussi au renforcement de la prédation, donc à la naissance de l’oligarchie organisée et qui est devenue une sorte de pieuvre qui a des tentacules un peu partout. Et là, ça devient un danger.
Pour cela, nous disons que l’Etat algérien est en danger. Il est gangrené par les interférences qui existent entre l’argent sale, la politique, le siphonnage de l’argent public, la surfacturation, les crédits non remboursés et les impôts non payés etc. Les Algériens constatent que ne s’exprime pas une réelle volonté politique de mettre un terme à cela. C’est-à-dire à ces dérives mortelles. Donc, c’est l’Etat qui est devenu l’otage de cela. C’est la raison pour laquelle nous, en 2009 et 2010, pensions qu’il était encore possible de se battre pour des réformes à l’intérieur, c’est-à-dire que le système pouvait être réformé et nous avons mené une campagne, où nous avons collecté 1300.000 signatures adressées au président de la République en lui demandant d’ordonner des réformes politiques profondes.

Quelles sont ces réformes?
C’est de redonner la parole au peuple, d’organiser des élections législatives anticipées, pour commencer le renouveau politique. Mais c’est le contraire qui s’est produit, c’est la décomposition à grande échelle et malheureusement maintenant, la démocratie politique est en grand danger, c’est-à-dire les partis politiques sont en danger, parce qu’il y a ce mélange de l’argent sale avec la politique qui a atteint les partis du pouvoir et même certains partis de l’opposition, sans oublier la fraude qui est devenue une pratique courante. Il n’existe aucun pays au monde où la fraude a pris une ampleur aussi irréelle. C’est une provocation très lourde. C’est un hold-up, pour ne pas dire un viol collectif.

Certains partis appellent à la reconstruction du consensus national. Est-ce que Louisa Hanoune adhère à cette perspective ou développe-t-elle une démarche autre, plus nuancée?
Vous savez, nous, nous voulons que le peuple exerce sa souveraineté. Nous ne voulons pas que les appareils de partis politiques confisquent la souveraineté du peuple qui a été déjà confisquée depuis 1962, que les partis se concertent, se mettent d’accord sur des choses qui concernent les questions essentielles du pays, pourquoi pas. comme c’est le cas pour un front uni que l’on a déjà fait sur des questions nationales ou même sur des questions internationales comme c’est le cas pour la question palestinienne ou sur l’Irak et même au niveau de l’Assemblée populaire nationale pour supprimer la TVA sur les véhicules, nos députés ont fait le tour sur les parlementaires sans exclure aucun groupe, d’abord bien sûr ceux de l’opposition et aussi avec le FLN. Il faut dire que c’est grâce à la sagesse du président Abdelaziz Bouteflika que le projet de loi de finances dans ses articles qui ciblent les travailleurs et les couches larges, ont été retirés; nous félicitons ces décisions émanant du président de la République. Ce sont des décisions résistancielles. Donc, pour nous quand il s’agit des intérêts des travailleurs et des larges couches et aussi des intérêts de la nation, nous n’avons pas d’états d’âme, surtout quand il s’agit de défendre la souveraineté nationale, nous sommes prêts à nous asseoir avec tous les partis, les syndicats et les associations, avec tout le monde. Mais nous, nous sommes un parti indépendant, et nous militons pour le multipartisme, déjà la démocratie politique est en danger à cause de ces développements que vit le pays et la décomposition qui le guette.
Nous ne voulons pas que le multipartisme soit dissous. Je dirai que chaque parti a son programme politique et économique, et je fais allusion ici à de vrais partis et non pas à des nébuleuses. Et des partis clientélistes créés juste pour que leurs chefs soient ministres ou je ne sais pas quoi. Donc, pour nous, ces partis doivent agir. Mais pour nous, le consensus, franchement, personnellement, je ne le comprends pas, je n’arrive pas à cerner qu’est-ce que ça signifie. De mon point de vue, le consensus c’est vraiment la négation de la démocratie. ça veut dire on se met tous d’accord et ensemble sur quoi, sur un programme? On ne peut pas être d’accord sur un programme économique, voyez-vous, même dans l’opposition il y a des partis qui ont un programme libéral sur le plan économique, mais nous avons des points communs avec eux sur des questions démocratiques, on peut être d’accord avec eux sur la question de la femme et avec d’autres on peut être d’accord sur l’aspect social et ainsi de suite. Mais il y a des partis avec qui on peut partager plus d’affinités politiques parce que sur le plan idéologique et doctrinal il y a des choses qui nous rassemblent, malgré ça il y a quand même des différences.
Nous considérons que le multipartisme ne doit pas être remis en cause et que la démocratie doit être mise en avant. C’est donc la souveraineté du peuple qui doit être respectée. Il est temps maintenant que ce choix soit réellement pris en charge si on veut immuniser le pays.
Il y a l’armée qui défend les frontières et l’unité nationale. Mais quand on dit que le peuple doit immuniser le pays ça veut dire quoi? Ca veut dire qu’il doit être souverain; c’est lui qui doit définir la forme et le contenu des institutions dont il a besoin pour exercer sa souveraineté. Il faut restituer la parole au peuple. Ce que certains appellent consensus, nous, nous le définissons comme une Assemblée constituante. Ce sont des Algériennes et des Algériens qui sont élus par le peuple.

Mais est-ce que cela veut dire aussi que nous allons remettre en cause de fond en comble tout ce qui a été réalisé depuis l’indépendance?
Attendez, d’abord les constituants qui ont les pouvoirs, soit ils modifient l’actuelle Constitution dans le fond, c’est-à-dire ils l’améliorent, puisqu’il y a beaucoup de contradictions et d’imbroglios dedans, comme c’est le cas pour l’exceptionnalité, il y a quand même un sérieux problème. La révision constitutionnelle de 2016 c’est un fourre-tout. Pour nous, on ne peut pas dissocier les libertés démocratiques du reste des libertés et droits sociaux. On est convaincu que ce système est incapable de se réformer lui-même. C’est pour cette raison que nous appelons à l’élection de l’Assemblée constituante pour que le peuple exprime sa volonté et choisisse souverainement.

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Il affronte le Japon aujourd’hui: Le Sénégal à une victoire du bonheur

Sun, 06/24/2018 - 10:14

Par Saïd Mekki.

Après leur première victoire face à la Pologne, les joueurs de la sélection sénégalaise de football devront confirmer, aujourd’hui à 16h, lors de cette 2e journée du Groupe H face au Japon pour assurer leur qualification aux 8es de finale.

Ce match est d’une grande importance pour les hommes de Aliou Cissé, qui sont attendus par toute l’Afrique qu’ils représentent si bien actuellement à côté du Nigeria, mais force est de reconnaître qu’en face, il y a une équipe japonaise pour qui, ce match est également d’importance capitale. Et comme le Japon a lui aussi gagné son premier match du groupe sur le même score que le Sénégal (2-1), une victoire est synonyme de qualifications aux 8es de finales. Et c’est justement l’enjeu de ce match qui s’annonce d’ores et déjà «décisif» pour les deux formations en cas de victoire.
Un nul n’arrangerait pas les deux sélections. De plus, il ne faut surtout pas oublier que cette sélection japonaise est bien expérimentée dans cette compétition mondiale puisque les Nippons sont à leur 6e participation d’affilée. Ce qui n’est pas du tout le fait du hasard.
Les Sénégalais, capables du meilleur comme du pire, se doivent donc d’être très vigilants et surtout faire très attention à la vivacité de ces joueurs japonais insaisissables. Encore faut-il juste rappeler que les Japonais avaient bien battu les Colombiens archi-favoris de ce groupe H. Et ce n’est pas non plus, dû à un simple hasard. Côté sénégalais il faut bien profiter de ses points forts.
Et les joueurs du coach Aliou Cissé possèdent un atout d’importance à savoir leurs grands gabarits. C’est un atout d’importance s’il est bien exploité. Sinon, il sera, paradoxalement un «danger» pour les Lions de la Teranga face à ces japonais avec leur maître à jouer Kagawa et surtout les individualités telles Hasebe, Okazaki, Sakai, Kawa­shima….
L’autre homme à surveiller sera Shinji Kagawa. Ironie du sort, le Sénégal est à sa deuxième participation au Mondial. La toute première est celle parfaitement réussie en 2002 au Japon même. Les Lions de la Teranga avaient atteint les quarts de finale cette année-là, après avoir battu la France, championne du monde en titre, en match d’ouverture 1-0.
Pour ce Mondial de Russie, la victoire du Sénégal sur le Japon sera bien accueillie sur tout le continent africain qui aura un représentant au second tour. Et comme rien n’est joué d’avance, il faut attendre la fin de la partie pour se fixer sur le sort de l’une comme de l’autre équipe. Pour le moment, chacune des deux sélections a son mot à dire pour une éventuelle qualification aux huitièmes de finale de ce Mondial russe. Encore faut-il noter que le deuxième match du groupe oppose les deux «perdants» du premier match, à savoir la Colombie à la Pologne.
Et comme ces deux sélections ne joueront qu’après la fin du match Japon – Sénégal, elles sauront donc bien ce qui les attendra pour la suite de la compétition, à commencer par leur propre match juste après celui des deux, désormais, favoris pour le moment…

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La presse internationale frappe fort sur l’Argentine

Sun, 06/24/2018 - 10:12
H.Hichem. L’Argentine est au bord du gouffre après la lourde défaite contre la Croatie (3-0). Elle est mise au placard par la presse internationale. En Argentine, la presse n’hésite pas à faire passer à la moulinette leur équipe nationale.

A commencer par «Olétitre», «La Casa de Papelón», référence à la série de Netflix «La Casa de Papel», avec Papelón, qui veut dire ridicule. «Ils ont brisé notre âme, poursuit le journal. Pour les Argentins, c’est la fin. Il ne reste qu’à rentrer à la maison. Le navire a échoué, aucune bouée de sauvetage ne servirait à le rafistoler. A quoi servira sa prochaine sortie ? s’interrogent les experts. The Sun, trouve, rapporte le journal Le Figaro, un qualificatif dont la sonorité du nom du joueur vedette argentin et «mess» qu’on peut traduire ainsi : «What a Messi/Quelle pagaille !» Le Daily Mail lance «Taxi pour Messi», avec des photos de Caballero (le gardien coupable d’une grosse erreur), Messi et Maradona (en tribunes) la tête entre les mains. «Une démonstration d’inaptitude tactique et technique qui laisse l’Argentine en péril extrême et pourrait marquer la fin d’une génération», tacle encore le quotidien anglais. «Même avant la boulette du gardien, l’Argentine n’a rien montré sur le terrain. Contrairement à la légende vivante Maradona, qui a tout donné en tribune», ricane Bild en Allemagne. En Italie, la Gazzetta dello Sport lâche un «Messi Male», jeu de mots avec l’expression «messi male», qui veut dire «mal barrés». «Leo humilié par la Croatie, l’Argentine est presque éliminée. Boulette incroyable de Caballero puis une nuit de cauchemar». Et son concurrent Corriere dello Sport publie «Pleure, la Puce», en référence au surnom de Messi, rapporte Le Figaro dans sa revue de presse consacrée à cette humiliation. Ce n’est pas fini puisque China News écrit : «C’était probablement le jour le plus sombre de l’histoire du football argentin», plus méchant pour les médias allemands : «Sans d’excellents batteurs et bassistes, même si Messi est le plus grand chanteur, comment peut-il faire de la bonne musique ?» En Allemagne, Spiegel Online est sur la même ligne éditoriale : «Messi n’a pas mérité cette Argentine». The Telegraph : «On pourrait dire que Messi a essayé de les sauver, mais il ressemblait plutôt à un membre d’une famille en plein deuil au pied du lit d’un mourant». The Times : est «un petit garçon perdu à la recherche d’un abri». En Italie encore, Tuttosport met tout le monde dans le même bateau : «L’Argentine humiliée, balayée par la Croatie et quasi-dehors. Caballero désastreux, flop Messi». Le Figaro rapporte qu’en Chine, le Titan Sports désigne le coupable, l’entraîneur. «Ce match revient à Sampaoli, pas à Messi». FAZ de Francfort souligne que «le finaliste de 2014 a vécu une débâcle. Les réactions sont violentes et le sélectionneur a déjà délivré une déclaration d’échec». Même ton en Espagne où Mundo Deportivo titre : «Au fond de l’abîme» avec une photo de Sampaoli la tête dans les mains…» O Globo, au Brésil, affirme même que les «joueurs de l’Argentine demandent la démission de Sampaoli avant le match contre le Nigeria». Et enfin dans sa synthèse, le journal souligne que le gardien en prend évidemment pour son grade comme au Brésil dans Globo Esporte : «Mauvais élève de Guardiola (qu’il a eu comme entraîneur à Manchester City avant d’aller à Chelsea), Caballero déçoit et surprend l’Argentine en livrant le premier but aux Croates.»

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