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7e rencontre nationale des clubs verts à Boumerdès: l’environnement sous le regard des jeunes

Mon, 07/02/2018 - 17:07

L’Office des établissements des jeunes (Odej) de Boumerdès organise du 30 juin au 5 juillet la 7e rencontre nationale des clubs verts. Selon Ahmed Kara, le directeur de l’Odej de Boumerdès, 28 wilayas ont jusqu’à présent confirmé leur participation.
Durant ces journées d’échanges entre environ 500 jeunes, membres des clubs verts venant de différentes régions du pays, pas moins de 50 stands d’exposition seront installés.
La préservation de l’environnement, le civisme et la citoyenneté seront les thèmes que développeront les exposants. En plus de ces expositions, des tables rondes et des conférences seront animées. Trois concours seront également organisés.
Le premier concerne le meilleur projet sur l’environnement, le second portera sur le meilleur stand et le troisième concernera le meilleur dessin d’enfant sur la préservation de l’environnement. «En plus de ces expositions, un riche programme culturel sera mis en exécution. Par ailleurs, nos invités découvriront notre wilaya à travers des sorties», dira Kara.
Juste après cette rencontre, les établissements sous la tutelle de l’Odej de Boumerdès, notamment les auberges de jeunes et les camps de jeunes de la wilaya reprendront leurs activités d’été dans le cadre du programme de la mobilité des jeunes pour accueillir plus de 1 600 jeunes venant principalement des régions du Grand Sud du pays.
Abachi L.

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Categories: Afrique

Mondialisation, corruption et criminalité transnationale organisée: comment y faire face ?

Mon, 07/02/2018 - 17:04

Récemment a été publié en France un ouvrage d’une grande actualité, notamment par rapport à la situation très inquiétante que connaît l’Algérie en matière de grande corruption et de criminalité transnationale organisée. Ce livre Argent sale : à qui profite le crime ?(*) est l’œuvre de Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), et Carole Gomez, chercheuse à l’Iris. Nous publions ci-dessous quelques extraits d’entretiens accordés par les deux auteures.

Définir l’argent sale. Pour paraphraser le philosophe Thierry Ménissier(**), qui désignait ainsi la corruption, l’argent sale est une notion aussi bien parlante que mal définie. Si l’on comprend aisément de quoi il s’agit, arriver à poser un cadre, à définir est en revanche plus complexe. Alors que certains, comme Éric Vernier(***), par exemple, feront entrer dans cette catégorie tout flux d’argent issu d’activités illégales et immorales, d’autres nuanceront en ne prenant en compte que les activités illégales, issues par exemple de la criminalité organisée. Pour notre part, nous raisonnons en creux, c’est-à-dire que nous considérons comme argent sale tout argent qui doit connaître un blanchiment, pour pouvoir être réinjecté dans l’économie mondiale. En effet, l’argent sale issu d’activités répréhensibles se nourrit de tout un ensemble d’activités légales en tête desquelles se trouve, par exemple, l’optimisation fiscale. Ainsi, dans notre ouvrage, nous revenons sur les questions de corruption, de financement du terrorisme, de contrefaçon, de caisses noires et évidemment sur la question des paradis fiscaux. La difficulté de la règle est qu’elle est moins rapide que les techniques de fraude et de «production» de l’argent sale. Le temps de la loi est long, les détournements, crimes, évasions fiscales et autres phénomènes de l’argent sale vont très vite. Au-delà de la difficile définition qualitative, ce constat est renforcé par l’impossible quantification du phénomène d’argent sale, où des chiffres variant du simple au quintuple sont présentés.
Des estimations de 2 000 milliards de dollars, de 8% du PIB mondial et bien d’autres sont avancées. À la lecture de ces données, un constat s’impose rapidement : il est impossible d’estimer avec précision cette manne financière, sauf à raisonner par secteurs, mais qui, là encore, donneront des estimations, lesquelles, d’un spécialiste à l’autre, seront extrêmement variables. Dans ce contexte, les seuls moyens qui peuvent être efficaces dans la lutte contre ce phénomène sont culturels et liés au contrat social telles l’acceptation de l’impôt, la lutte contre les inégalités, etc. En d’autres termes, l’argent sale est d’abord et avant tout un choix de société !

Mondialisation, facteur d’aggravation de la corruption ?
La corruption constitue toujours un transfert d’argent. Dans ce contexte, quand la mondialisation facilite les transferts internationaux et conduit à une accumulation sans précédent dans l’histoire de l’humanité des richesses, tous les ingrédients sont là pour que le phénomène s’aggrave. Il n’est pas sûr toutefois qu’il se soit aggravé d’un point de vue relatif, c’est-à-dire pour ce qui concerne la part de ces richesses qui conduit à de la corruption.  En effet, il y a à peine quelques décennies, la corruption était une pratique courante à peu près partout dans le monde et cela était, au mieux, toléré, au pire, considéré comme inévitable.
Aujourd’hui, la corruption est devenue quelque chose d’inacceptable dans de nombreux pays et par une part toujours plus nombreuse de la population mondiale. Les entreprises savent toutes qu’elles prennent d’énormes risques, à la fois légaux mais également réputationnels, en proposant des pots de vin pour obtenir un marché. Cela ne signifie pas qu’elles ne le font plus mais c’est une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, pouvant entraîner leur disparition.
Nul doute que nombre d’entre elles y ont renoncé, le risque étant devenu trop grand. Et cette situation est aussi liée à une mondialisation qui connecte tout le monde et fait circuler très vite toutes les informations.

«Le temps de la loi est long»
La lutte contre l’argent sale peut être comparée à la lutte contre le dopage. Elle est indispensable, elle parvient à certains coups de filet, mais elle n’avance malheureusement pas au même rythme que ce qu’elle dénonce. La difficulté de la règle est qu’elle est moins rapide que les techniques de fraude et de «production» de l’argent sale. Le temps de la loi est long, les détournements, crimes, évasions fiscales et autres phénomènes de l’argent sale vont très vite. Autre limite, les règles restent aujourd’hui nationales alors que le phénomène de l’argent sale est mondial et internationalisé.
Les politiques peuvent être dans certains cas irresponsables ou mal avertis du phénomène mais ils sont le plus souvent impuissants.  Pourtant, la lutte doit se poursuivre, il est impossible d’accepter cela et il faut continuer à la fois à tenter de trouver des parades et à œuvrer pour que des règles globales soient mises en place.
On critique beaucoup les États-Unis quant à leur activisme politique en la matière qui menacerait la souveraineté des autres pays (ce qui est vrai, au demeurant !), mais force est de constater que cela produit des effets. Il suffit de relire l’histoire récente de la lutte contre la corruption… Ce qui est dommage c’est qu’ils ne soient pas plus imités dans leur activisme ! Cela présenterait deux avantages : contrebalancer le poids de ce pays et œuvrer contre l’argent sale.

Rôle de la société civile
Le rôle de la société civile est, sur cette question, immense. Par des manifestations monstres qui ont pesé sur les destitutions de chefs d’État, par l’activité d’ONG qui enquêtent et qui mettent en lumière l’activité de certains hommes et femmes politiques et entreprises, par l’influence croissante des lanceurs d’alerte ayant permis le dévoilement des différents scandales (UBSLeaks, LuxLeaks, Panama Papers, etc.), la société civile pèse de tout son poids sur les politiques à la fois nationales et internationales. Il s’agit évidemment d’un processus long et qui ne portera ses fruits que dans quelques années, voire quelques dizaines d’années, mais cela contribue considérablement au regard que nous portons sur les choses. À toutes fins utiles, il convient de se souvenir qu’il y a encore quelque temps, parler des paradis fiscaux, outre la dimension exotique de la chose, mettait surtout en avant le côté astucieux, presque filou de la manœuvre.
Ce n’est qu’avec des études, des enquêtes, des recherches que l’on a pu prendre conscience de l’impact désastreux de l’évitement de l’impôt sur les sociétés.
Synthèse  LSC

(*) Sylvie Matelly, Carole Gomez, Argent sale, à qui profite le crime ?, éditions Eyrolles (France), 2018.
(**) Thierry Ménissier est un philosophe français, spécialisé en philosophie politique et en histoire des idées.
(***) Eric Vernier, docteur ès sciences de gestion, chercheur à l’Iris et consultant international. Il est l’auteur de Techniques de blanchiment et Fraude fiscale et paradis fiscaux chez Dunod (France).

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Categories: Afrique

Khemis Miliana: arrestation de 3 revendeurs de drogue et saisie de 126 comprimés psychotropes

Mon, 07/02/2018 - 16:58

Exploitant une information faisant état d’un commerce de psychotropes dans le quartier Souffay, à l’est de la ville de Khemis Miliana, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra ont procédé à une opération coup-de-poing dans ce quartier, indique-t-on de source policière.
Une surveillance discrète du domicile de l’individu soupçonné de se livrer à ce commerce et au moment où il venait de garer son véhicule près de l’appartement qu’il occupait seul, et dont il en avait fait le lieu de son trafic, a conduit à son interpellation. La fouille de la voiture par les policiers a permis de découvrir dans le coffre arrière 40 comprimés psychotropes et des fioles contenant des solutions aussi dangereuses. Forts d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République, les enquêteurs ont découvert disséminé dans des vases et autres potiches, un lot de 86 autres de ces comprimés, 2 fioles de solutions à l’instar de celles découvertes dans la malle de la voiture, 21g de kif traité, 3 armes blanches dont 2 de grand format ainsi qu’un fusil de chasse factice, en plus d’une somme de 18 000 DA provenant du commerce auquel le mis en cause se livrait. Continuant leurs investigations, les policiers ont procédé à l’arrestation de deux autres individus impliqués dans ce commerce. Déférés au parquet de Khemis Miliana, les trois individus, âgés entre 23 et 31 ans, après avoir été entendus par le juge d’instruction, ont été placés en détention provisoire par le magistrat.
Karim O.

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Categories: Afrique

Jijel: un enfant meurt noyé à Aïn-el-Mechaki

Mon, 07/02/2018 - 16:53

Un enfant a trouvé la mort par noyade vendredi dans l’oued El-Mechaki relevant de la commune de Selma, a-t-on appris auprès d’une source locale proche de sa famille.
La victime répondant aux initiales de Chaker K., âgée de 11 ans et originaire de la commune de Chahna, était en compagnie d’une section de scouts musulmans en excursion dans cette région montagneuse.
On apprend, par ailleurs, que la noyade s’est produite aux environs de 14 heures dans ce oued fortement fréquenté.
La dépouille de la victime a été déposée à la morgue de l’hôpital Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de cet incident tragique .
Bouhali Mohamed Cherif

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Categories: Afrique

Il est le pionnier de la World music: Manu Dibango célèbre ses soixante ans de musique

Mon, 07/02/2018 - 16:51

«Mamako  mamassa, mako makossa !» Qui ne se souvient pas de ce légendaire début de chanson suivi d’un tout aussi légendaire solo de saxo ! L’auteur de ce super tube africain est bien sûr Manu Dibango, un artiste dont on se souvient aussi qu’il s’est produit en Algérie.
Manu Dibango célèbre cette année  ses soixante ans de musique. En cette occasion, l’artiste camerounais a donné vendredi un concert unique à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Pendant près de deux heures de spectacles, l’auteur de  Soul Makossa  (1972), énorme  tube planétaire qui lui avait ouvert  les portes des Etats-Unis, a offert un véritable récital de  saxophone.  Le public  du palais des congrès de l’Hôtel Ivoire d’Abidjan n’a  pas résisté aux titres comme  Somaloba  ou  Sango, reprenant en chœur les chansons.
«Je suis très heureux, je souhaite ça à d’autres artistes d’arriver à 60  ans et d’être aimés par un public et par les artistes», a déclaré à l’AFP le chanteur  âgé de 85 ans. Interrogé sur sa capacité de tenir encore sur scènes malgré le poids de  l’âge, l’artiste  a répondu : «cette force, je la tire du public.»
Le musicien a déjà  séjourné en Côte d’Ivoire dans les années 1970 où il a dirigé pendant  plusieurs années l’orchestre de la RTI.
A cette époque, ce pays était la plaque tournante de la musique africaine et a vu éclore des chanteurs comme les Maliens Salif Keita, Amadou & Mariam ou le Guinéen Mory Kanté.
«C’est un honneur de revoir Manu Dibango en Côte d’Ivoire, plus de 40 ans  après», a déclaré  le ministre ivoirien de la Culture Maurice Bandama.
Pour la star  ivoirienne, Aïcha Koné, qui a appris à ses côtés, «Manu Dibango est une école».
Emmanuel N’Djoké Dibango, dit Manu Dibango, le saxophoniste et chanteur camerounais de world jazz, est né le 12 décembre 1933 à Douala. Le 3 février 2009, Manu Dibango avait assigné en référé les maisons de disques de Michael Jackson et de Rihanna  pour avoir utilisé sans autorisation le thème de Soul Makossa. Finalement la procédure se solde par un arrangement financier à l’amiable. Manu Dibango, surnommé parfois «Le Baobab»,  c’est huit  décennies dont six consacrées à la musique. Il est une des personnalités les plus marquantes de ces 50 dernières années. Père de la world musique, premier disque d’or d’un artiste africain aux Etats-Unis avec Soul Makossa  qui n’en finit plus d’être samplée par tout.
Lors d’un de  ses concerts à Alger, quelqu’un avait sifflé dans la salle. «vous croyez que ça c’est un sifflet ? Voilà comment on siffle !» avait fait remarquer Manu Dibango on lançant «un vrai sifflet». Le public avait apprécié cette réaction d’un vrai Africain. C’est ça, Manu Dibango !
Kader B.

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En 5 mois, les pays africains ont déjà emprunté près de 11 milliards de dollars sur le marché international : risques et opportunités

Mon, 07/02/2018 - 16:51

(Ecofin Hebdo) – Les gouvernements d’Afrique subsaharienne ont renoué cette année 2018 avec une intense activité sur le marché des emprunts souverains (étrangers), via l’émission des obligations internationales sur les marchés des capitaux occidentaux (encore appelés Eurobonds). Rien que sur les premiers mois, cinq pays de la région (Kenya, Nigeria, Sénégal, Ghana et Afrique du sud) ont mobilisé un montant cumulé de 10,7 milliards $. Cette dynamique des Eurobonds semble désormais indissociable de l’analyse et la compréhension des cadres macroéconomiques des pays de la région

On ne sait pas encore si le niveau d’émission d’eurobonds de 2018 battra celui de 2017 (18,5 milliards $), mais deux pays, Angola et Tanzanie, sont dans le pipe, marquant un appétit constant pour ce mode de financement par les gouvernements africains. Dans son rapport Pulse Africa, publié en avril 2018, la Banque mondiale relevait que les dettes issues de ces opérations représentaient désormais 19,8% du PIB (produit intérieur brut), contre 9,7% en 2007.

Concervence d’intérêts entre les pays africains et les investisseurs

L’Afrique subsaharienne hors Afrique du sud, est donc devenue mature dans ce type d’opération, aidé par une conjoncture internationale et des conditions macroéconomiques qui lui ont été favorables. A l’exception de quelques pays, peu de pays émetteurs dans la région, se sont retrouvés en position de défaut. Il est vrai que la notation du Gabon a été ramenée à spéculative par Moody’s et que le Congo Brazzaville doit batailler avec de nombreux créanciers privés.

Plusieurs pays africains arrivent sur ce marché des capitaux, en raison de la facilité à mobiliser des ressources en devises étrangères, nécessaires pour le financement de leurs infrastructures. Les investisseurs, eux, continuent d’être séduits par les perspectives de rendement qu’offrent ces produits financiers.

Plusieurs pays africains arrivent sur ce marché des capitaux, en raison de la facilité à mobiliser des ressources en devises étrangères, nécessaires pour le financement de leurs infrastructures. Les investisseurs, eux, continuent d’être séduits par les perspectives de rendement qu’offrent ces produits financiers.

La croissance économique dans la sous-région reprend, certes timidement, une tendance haussière. Elle est annoncée à 3,7% en 2018, contre 2,4% en 2017. Dans le même temps, la crise des matières premières s’est traduite par une amélioration du déficit courant (situation où un pays effectue plus de paiement extérieur qu’il n’en reçoit). Il est passé de 4,1% du PIB en 2016 à 2,6% au terme de l’année 2017. Mais cet indicateur devrait se dégrader légèrement en 2018.

De même, l’inflation moyenne dans la région s’est aussi légèrement améliorée. Elle était juste de 10% à la fin de l’exercice 2017, contre 12,7% en décembre 2016, et selon des analyses concordantes sur l’économie de la région, les prix devraient connaître une modeste progression en 2018. Enfin, les investisseurs et autres gestionnaires d’actifs monétaires, tirent des rendements plus intéressants que ce qu’offrent d’autres obligations émises sur des marchés plus matures, jugées en théorie, moins risquées.

Un appétit pour les eurobond qui n’est pas sans risques

Cette dynamique quoique positive, ne va pas sans créer des préoccupations, notamment sur la soutenabilité d’un fort endettement pour des pays aux structures économiques encore faibles, et dont les systèmes de production reposent majoritairement sur des activités de rentes, alors que l’essentiel des consommations est tourné vers des produits à plus forte valeur ajoutée, venus de l’extérieur. Au-delà de la position de la Banque Africaine de Développement qui estime qu’en valeur, l’Afrique n’est pas surendettée, plusieurs analyses reviennent sur les risques associés aux eurobonds, qui pourraient ne pas tarder à surgir.

Le premier est le risque de change. Le fait que ces obligations internationales, soient émises dans des devises étrangères, expose à un risque d’accroissement important de la dette. Selon des analyses produites par le Cadre pour une Annulation de la Dette des Pays du Tiers Monde, les variations de change, à elles seules, avaient contribué à alourdir le service de la dette de nombreux pays. Rien que sur les intérêts, ils ont remboursé plusieurs fois l’équivalent du montant principal emprunté. Un tel risque n’est pas écarté pour l’endettement actuel.

Les variations de change, à elles seules, avaient contribué à alourdir le service de la dette de nombreux pays. Rien que sur les intérêts, ils ont remboursé plusieurs fois l’équivalent du montant principal emprunté. Un tel risque n’est pas écarté pour l’endettement actuel.

Le deuxième risque associé aux eurobonds des pays africains est celui de la situation des taux d’intérêts sur d’autres marchés. Dans ce contexte, l’évolution des taux directeurs par la réserve fédérale américaine est particulièrement à suivre. Une hausse continue de ces taux, va avoir comme effet de réduire l’intérêt pour les obligations africaines et par conséquent d’augmenter les coûts des futurs emprunts souverains africains.

Le troisième défi est plus global et concerne les chocs extérieurs. En général, les pays défendent leurs capacités à rembourser les emprunts réalisés, par le niveau de leurs revenus extérieurs. Dans ce contexte, la menace réside dans une baisse de la demande internationale sur certains produits de base (commodities), qui constituent le gros des exportations d’Afrique subsaharienne. En Afrique centrale, par exemple, la baisse des prix des matières premières (pétrole et autres) et l’obligation de poursuivre avec certains chantiers d’infrastructures, ont malmené les comptes de ses pays membres.

Très peu de pays africains, ont produit un bilan de l’utilisation qui a été faite des ressources mobilisées. Elles étaient initialement destinées à la construction d’infrastructures, mais dans plusieurs cas, elles se sont retrouvées à gérer des dépenses courantes.

Il semble exister enfin un problème d’efficience. Très peu de pays africains, ont produit un bilan de l’utilisation qui a été faite des ressources mobilisées. Elles étaient initialement destinées à la construction d’infrastructures, mais dans plusieurs cas, elles se sont retrouvées à gérer des dépenses courantes. Dans certains cas extrêmes, il se pose un défi de corruption ou de détournement des fonds par des dirigeants.

Des alternatives possibles, mais complexes

Dans un tel contexte, de nombreuses alternatives sont proposés. La Société financière Internationale et aussi la Banque Africaine de Développement encouragent et travaillent à développer un marché local des capitaux. Mais l’initiative obtient des réponses très lentes. En effet, la mobilisation des ressources internes se heurte au verrou de la contrepartie extérieure qui nait de l’obligation pour les pays africains de souvent contracter avec des entreprises étrangères pour leurs infrastructures.

Une autre approche qui est celle de la Banque africaine d’import-export (Afrexim Bank) est celle qui consiste à inviter les pays africains à financer eux même leur développement, en ayant recours aux excès des avoirs en devises des banques centrales, pour soutenir notamment la transformation structurelle de leurs économies.

les pays africains emprunteurs peuvent également se montrer plus efficients dans la réalisation de ces opérations. Du moment qu’ils n’ont pas d’autres choix que de solliciter ces mécanismes de financement, les ressources mobilisées devraient servir aux financement de projets, permettant d’encourager surtout les exportations, ou de dynamiser davantage l’activité économique avec un effet multiplicateur réel sur l’économie.

La progression de l’émission des eurobonds d’Afrique subsaharienne sera donc à suivre. Mais avec le Fonds Monétaire International, qui est désormais revenu dans son rôle de sauveur pour certains pays africains, il n’est pas exclu qu’on assiste à un ralentissement de ce type d’émission. L’institution de Bretton Woods, dans ses différentes interventions en Afrique, encourage les pays à rechercher plus de dette concessionnelles au détriment de la dette privée.

Idriss Linge

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Recette: Mille feuille de pommes de terre et poivrons

Mon, 07/02/2018 - 16:48

800 g à un 1 kg de pommes de terre, 1 poivron rouge, 1 poivron vert, 75 cl de lait entier, 30 cl de crème fraîche épaisse, 1 gousse d’ail, 1 branchette de sauge, sel, poivre
Lavez les poivrons. Plongez-les une minute dans l’eau bouillante. Egouttez-les, rafraîchissez-les et pelez-les. Epépinez-les et coupez-les en larges lanières. Pelez et coupez les pommes de terre en rondelles. Lavez, séchez, effeuillez et ciselez la sauge. Préchauffez le four th 5 (150°). Frottez l’intérieur d’un plat à gratin avec la gousse d’ail coupée en deux. Mettez une couche de pommes de terre dans le fond du plat. Recouvrez-la d’une couche de crème fraîche puis d’une couche de poivron vert. Parsemez de sauge, salez et poivrez. Recommencez l’opération en recouvrant cette fois les pommes de terre de poivron rouge puis terminez par une couche de pommes de terre. Versez le lait pardessus et enfournez. Faites cuire 2 heures.

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Fruits et légumes: des prix toujours hors de portée

Mon, 07/02/2018 - 16:30

Les prix des fruits et légumes restent exagérés pour nombre de bourses. Ces marchandises semblent ne plus obéir ni à la loi de l’offre et de la demande, ni à la saison de récolte. Pour les marchands, seul le gain compte.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Les saisons se succèdent et les récoltes des fruits et légumes aussi mais au fil des jours, leurs prix ne baissent pratiquement pas. Réputé pour la diversité des fruits, l’été lui aussi ne déroge pas à la règle des autres saisons. Là aussi, les prix de ces marchandises restent assez élevés. Arrivée sur les étals des marchés il y a quelques semaines, à 700 dinars le kilogramme, la cerise est aujourd’hui proposée entre 400 et 500 dinars au marché T’nache de Belouizdad à Alger. Ce prix demeure pourtant inaccessible pour nombre de bourses. Les plus gourmands se contentent de demander l’équivalent de 100 ou de 200 dinars, histoire de goûter à ce fruit qui donne tant envie.
Idem pour la nectarine, la pêche, la prune et la figue dont le prix ne descend pas à moins de 250 dinars. Vendue à 200 dinars le kilo, la pomme reste elle aussi, assez chère.
Seuls l’abricot et la fraise affichés respectivement à 130 dinars et 150 dinars connaissent une légère baisse de prix. Le melon Galia persiste à 60 dinars le kilo et le melon jaune à 80 dinars. Tant prisés en ces temps de fortes chaleurs pour leur richesse en eau, le melon et la pastèque aux prix affichés, se font apparemment désirer.
Quant à la banane, son prix continue de faire de la résistance. Aujourd’hui, elle est proposée à 300 dinars. Face à des prix pareils, les étals des fruits sont loin d’attirer les clients. Ici, les passants se contentent de demander les prix avant de reprendre leur tournée quotidienne du marché.
Au rythme des prix affichés, les fruits restent toujours des produits «accessoires» ou de «luxe» pour la plupart des consommateurs. Pour eux, les légumes sont les produits nécessaires et indispensables. Pourtant côté légumes, le constat est le même. Le prix de l’incontournable tomate contredit toute logique. Affichée à 120 dinars le kilogramme, la tomate est censée connaître des prix cassés en ces températures élevées. Pourtant, ce n’est pas le cas. Tous les légumes proposés, de saison ou hors saison n’obéissent plus ni à la loi de l’offre et de la demande ni à la saison de sa récolte. L’haricot vert et l’haricot rouge maintiennent leur prix de 200 dinars le kilo depuis quelque temps. Le chou-fleur vient après avec 150 dinars puis le poivron, le piment et l’aubergine à 120 dinars. Le navet, le concombre, la laitue et la betterave sont vendus à 100 dinars. Les plus accessibles sont la courgette affichée à 80 dinars, la carotte à 70 dinars et l’oignon à 60 dinars. Maintenue entre 60 et 55 dinars le kilo, la pomme de terre ne semble pas prête à lâcher prise. Son prix est maintenu depuis plusieurs mois, été comme hiver, indépendamment de sa disponibilité ou non.

Le poulet poursuit sa hausse 
Depuis le mois de Ramadhan, le prix du poulet ne cesse de mener une courbe ascendante. Alors qu’il ne dépassait pas les 290 dinars au début du mois de mai dernier, le poulet éviscéré affiche aujourd’hui, 390 dinars le kilogramme, soit 100 dinars de plus en moins de deux mois. Les marchands de volaille imputent cette hausse aux fortes températures qui se sont bien installées. «Dés qu’il commence à faire chaud, les aviculteurs n’investissent pas beaucoup et réduisent leur reproduction pour éviter les pertes de poulet», explique Toufik. Selon ce vendeur au marché T’nache, cette hausse du prix du poulet s’est accentuée depuis trois jours. Un timing qui coïncide justement avec la canicule ressentie ces derniers temps.
Ry. N.

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Conclave antiacridien à Alger: 10 pays africains et la FAO concernés

Mon, 07/02/2018 - 16:28

Un atelier régional sur la gestion de l’information acridienne est organisé depuis hier à Alger et s’étalera sur quatre jours. Les organisateurs de cet atelier, en l’occurrence la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO), un organe de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a fixé comme objectif «la coordination des différents acteurs dans la collecte des informations».
Abder Bettache – Alger (Le Soir) – La rencontre, organisée à l’Institut national de la protection des végétaux (lNPV), sera suivie par une formation sur l’utilisation de Google Earth Engine du 6 au 9 juillet 2018, dans le but de «construire et consolider les compétences des chargés de l’information acridienne afin de mieux analyser et gérer l’information au niveau national pour une prise de décision plus efficace».
Ainsi, les responsables de l’information acridienne au niveau des 10 pays membres de la CLCPRO (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tunisie et Tchad), ainsi que des représentants de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la Région centrale (CRC), à savoir les chargés de l’information de l’Arabie Saoudite, de l’Egypte et du Soudan s’attelleront, lors de cette rencontre, à réunir touts les conditions à même de mettre en place une stratégie portant gestion de l’information acridienne. L’atelier verra également la participation du secrétariat de la CLCPRO, de la CRC, ainsi que le responsable du service de l’information acridienne au niveau du siège de la FAO à Rome.
Selon une fiche de présentation, «la gestion de l’information acridienne se résume principalement en la collecte de l’information par les équipes de prospection déployées dans les zones désertiques abritant les foyers de grégarisation de ce ravageur, transmettre en temps réel via des équipements liés aux satellites les données au chef de l’information au niveau de l’Unité nationale de lutte antiacridienne et au siège de la CLCPRO à Alger, l’exploitation des données par le chef de l’information, ainsi que la préparation et l’envoi du bulletin décadaire mensuel à la CLCPRO et au siège de la FAO». Le criquet pèlerin est un ravageur redoutable en raison de l’ampleur des dégâts qu’il peut provoquer aux productions agro-sylvo-pastorales en période d’invasion et aux importantes perturbations socio-économiques et environnementales qui en découlent. «La stratégie de prévention contre le criquet pèlerin est la plus efficace pour faire face à ce ravageur car, grâce à celle-ci, les infestations peuvent être maîtrisées à temps. Elle a d’ailleurs été reconnue par la communauté internationale comme la seule stratégie durable économiquement et soucieuse de la protection de la santé humaine et de l’environnement», a-t-on indiqué. Pour les organisateurs, la stratégie mise en place «consiste à surveiller en permanence les aires de départ potentiel d’invasions (aires grégarigènes) et à détruire par des interventions de lutte précoces et ciblées les premiers regroupements du criquet pèlerin ayant amorcé la grégarisation». Pour rappel, le criquet pèlerin demeure une menace majeure pour la sécurité alimentaire et la stabilité sociale, en particulier pour de nombreuses populations rurales vivant d’une agriculture à risque climatique élevé. La lutte contre les invasions représente un coût élevé pour la communauté internationale et une menace pour l’environnement.
La FAO et son Groupe acridien jouent un rôle irremplaçable dans la coordination des activités de surveillance et de lutte à l’échelon international. Au cours de ces dernières années, ils ont joué un rôle moteur pour renforcer le dispositif de coopération régionale, améliorer les techniques de surveillance et de lutte, promouvoir, via le programme EMPRES (Emergency Prevention System), une stratégie de prévention rénovée.
A. B.

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Selon un rapport sur la sécurité alimentaire qui sera rendu public aujourd’hui: «Les Algériens consomment plus de calories qu’avant»

Mon, 07/02/2018 - 16:25

Le rapport sur les rendements des filières sera rendu public aujourd’hui, selon le Pr Fouad Chahat, ancien directeur de l’INRA (Institut national d’agronomie), qui souligne que «le nombre de calories consommées par les Algériens a augmenté de plus d’un tiers».
Malgré les multiples soutiens accordés au secteur de l’agriculture, l’Algérie peine encore à esquisser une politique tendue vers ce bel idéal de la sécurité alimentaire. Les conclusions de ce rapport élaboré avec des chercheurs font état d’une consommation de plus en plus importante selon l’expert qui notera que la majorité de notre consommation provient de l’importation.
Ce rapport a été commandé «dans le but d’évaluer la situation et engager une réflexion sur l’agriculture, les pêches, l’eau, la création des emplois et tout ce qui a relation avec la sécurité alimentaire, selon M. Chahat qui souligne que «les Algériens consomment plus qu’avant et une grande partie de notre consommation provient de l’importation». Il ajoutera que «nous tournons à plus de 6 à 7 millions de tonnes d’importation et l’écart entre l’offre et la demande en matière de production agricole ne sera pas dépassé aisément», selon son avis, au vu d’une croissance annuelle moyenne de 6% et ce, malgré les conditions climatiques défavorables.
A travers un examen a priori de l’importance des produits céréaliers dans la vie quotidienne de la population et le poids de ce secteur dans les dépenses engagées des importations, il en résulte en définitive que la production céréalière a connu une faible croissance comparativement à la consommation qui a fortement augmenté sous l’effet de la croissance démographique et du soutien par l’Etat des prix à la consommation.
Dans son analyse, le Pr Chahat, invité de la rédaction de la Chaîne 3, a indiqué que des efforts extraordinaires ont été faits, des productions ont progressé considérablement comme l’exemple de la filière de la pomme de terre, l’ail, l’oignon, la tomate mais des faiblesses persistent, «l’analyse est toujours la même notamment pour les céréales et ce, malgré les efforts enregistrés pour le blé dur, le blé tendre où on est à des niveaux très bas puisqu’on ne couvre que moins de 20% de la demande nationale». Et d’ajouter : «Des insuffisances sont perçues également pour la matière laitière et en viande, donc, «des progrès, certes importants, très significatifs mais qui restent encore insuffisants par rapport aux besoins du marché», a-t-il précisé.
Abordant la question de l’écart entre l’offre et la demande puisque le secteur agricole ne couvre que 70% de la demande nationale en produits agricoles et comment faire pour booster toutes les filières au même niveau que la pomme de terre, l’expert dira : «Nous n’avons peut-être pas bien mesuré l’écart entre l’offre et la demande et l’impact de la croissance démographique» sans oublier les problèmes d’ordre technique et le principal handicap qui reste l’importation des semences.
L’ancien directeur général de l’INRA considère que l’Algérie a le potentiel nécessaire afin de réduire ses importations de céréales de près de 50%. «Tout le monde s’arrange à dire qu’il faut moderniser l’agriculture pour améliorer la productivité, mais de l’autre côté, rien n’est fait en matière de recherche et de développement pour permettre de meilleurs résultats.» Et à ce propos, il a précisé que «l’utilisation d’une semence de qualité est indispensable si on veut améliorer la production».
Ilhem Tir.

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Brésil-Mexique à Samara Arena (15h): Chicharito-Neymar, aux larmes !

Mon, 07/02/2018 - 16:18

Qui pleurera de joie du Mexicain Chicharito Hernandez ou du Brésilien Neymar? Le duel entre les deux stars, et les deux grands sensibles du Mondial-2018, pourrait bien décider du 8e de finale de Samara, lundi (15h). Comme des fontaines.
Javier «Chicharito» Hernandez était secoué de joie après la première victoire de l’histoire du Mexique sur l’Allemagne (1-0), au premier match. «Je suis celui qui a le plus pleuré», avait admis le passeur décisif sur le but d’Hirving «Chucky» Lozano. Neymar aussi s’est effondré après la victoire contre le Costa Rica (2-0), dans le temps additionnel. Elle lançait enfin le Mondial d’une Seleçao qui avait patiné conte la Suisse (1-1). «C’étaient des larmes de joie, de dépassement, de force», a justifié Neymar. «L’émotion n’est pas synonyme de manque d’équilibre, pas du tout», l’a défendu Tite, qui a raconté avoir pleuré lui aussi après la qualification, revendiquant cette «caractéristique brésilienne». Les larmes du Costa Rica et un carton jaune pour son attitude agressive traduisent la tension nerveuse qui agite Neymar, et qui le place sous la menace d’une suspension s’il en reçoit un second. Contre la Serbie, où il n’arrivait pas à marquer malgré la victoire (2-0), les «torcidas» ont chanté son nom en fin de match, pour le réconforter.

Les armes
Par-delà leur sensibilité assumée, les deux joueurs sont les leaders d’attaque incontestés de leurs équipes. Casemiro estime «inévitable d’affirmer que Neymar est le grand joueur du Brésil, mais nous avons d’autres très bons joueurs, une défense très solide, un grand gardien…» «Dans le passé, nous avions déjà Ronaldo, Pelé ou Romario, mais aussi des bonnes équipes. Le foot c’est 11 à 14 joueurs, pas un seul», ajoute le milieu madrilène. Chicharito n’a pas autant de talent que Neymar, mais l’attaque mexicaine repose sur lui. Cette fois, c’est lui le titulaire, après être souvent sorti du banc lors de ses deux premières Coupes du monde. «Chicharito a du flair, c’est ce qui fait la différence», explique à l’AFP l’ex-meilleur buteur d’El Tri, Jared Borgetti (46 buts). «Il lit où va arriver le ballon. Il peut entrer dix minutes et se créer deux occasions», ajoute le «Zorro du désert», désormais consultant pour une chaîne mexicaine. De renard des surfaces, il a étoffé son jeu, il est capable de ressortir chercher les ballons, et reste «un des meilleurs finisseurs du monde» pour son sélectionneur, Juan Carlos Osorio. Avec un but et une passe décisive en Russie, comme Neymar, le meilleur buteur de l’histoire du Mexique avec 50 buts en a signé 4 en Coupe du monde, à égalité avec Luis Hernandez.

Le charme
Enfin Chicharito et Neymar sont des leaders charismatiques du groupe, habitués aux torrents de critiques. «Ça fait longtemps que Neymar est une star mondiale. Il sait comment gérer les critiques, assure Casemiro. S’il joue mal, il se fait tabasser. S’il joue bien, c’est le meilleur du monde. Il est habitué». La pression sur les épaules du Ney est immense, écrasante, de l’ordre de celle subie par Romario en 1994, sommé de remporter la Coupe du monde sur son immense talent. Et Romario et le Brésil avaient gagné. Les oreilles de Chicharito aussi ont beaucoup sifflé. La fête pour ses 30 ans avec tous les joueurs a été qualifiée d’orgie par la presse mexicaine, qui affirme qu’il y avait des call-girls. «Au Mexique on adore dire noir ou blanc, et bien nous on préfère le gris. Nous sommes arrivés en Russie après avoir été beaucoup critiqués, et nous avons surmonté cela», a répondu Chicharito. Comme Ney, il donne le ton, une de ses phrases sur les «choses chingonas», traduisible par «géniales», est devenue un mantra au Mexique et revient à chaque conférence de presse. «Imaginez les choses chingonas, bon sang», réclamait Chicharito avant de battre l’Allemagne (1-0). «Imaginer des choses chingonas, c’est faire corps et s’entraider, même si tu ne joues pas, aux entraînements. Nous sommes magnifiques, nous sommes ceux qui faisons tout pour mériter de gagner un match ou un Mondial». Un seul des deux poursuivra son rêve, préparez vos mouch.

Programme des 8es de finale (heure algérienne)
Lundi 2 juillet
A Samara
Brésil-Mexique (15h)
A Rostov-sur-le-Don
Belgique-Japon (19h)
Mardi 3 juillet
A Saint-Pétersbourg
Suède-Suisse (15h)
A Moscou (Spartak)
Colombie-Angleterre (19h).

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Les imams et la protestation

Mon, 07/02/2018 - 16:17

La coordination des imams a décidé de reprendre son mouvement de contestation après le 5 juillet prochain. Cette organisation vient de préciser qu’elle continuera à exprimer ses opinions par rapport à l’actualité nationale en ajoutant qu’elle le fera en «dehors des mosquées».

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Après l’Algérie et le Maroc, le Sénégal courtise Hervé: la chasse au Renard

Mon, 07/02/2018 - 16:14

C’est au tour du Sénégal de courtiser le sélectionneur des Lions indomptables. Hier, une folle rumeur avait fait le tour du web, annonçant son départ de la sélection marocaine. La presse sénégalaise avait même confirmé la sollicitation des instances sportives sénégalaises du technicien français pour prendre les rènes des Lions de la Téranga. Mais l’entraîneur à la chemise blanche déboutonnée, demeure évasif sur son avenir. «Je vais rester à Moscou suivre le reste de la compétition comme supporter de la France et du Sénégal. A la fin du Mondial, je prendrai une décision», déclare le coach. Alors que le président de la FAF Kheïreddine Zetchi a fait part de son intérêt pour les services du technicien français, pour succéder à Rabah Madjer : «Nous allons engager un technicien qui a fait ses preuves sur le plan continental. Hervé Renard et Vahid Halilhodzic (libre) ont un profil intéressant et peuvent répondre à nos attentes, ils figurent dans notre shortlist», a déclaré Zetchi. Selon des sources, le président de la FAF devra s’entretenir avec Renard le 15 juillet prochain, un rendez vous informel pour tâter le terrain. A suivre.
A. A.

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Uruguay: Cavani est affamé, mais fera-t-il trembler les Français ?

Mon, 07/02/2018 - 16:12

Il avait fini sa saison très discrètement avec le Paris SG. En Russie avec l’Uruguay, Edinson Cavani fait plus de bruit et, auteur d’un doublé somptueux pour éliminer le Portugal de Cristiano Ronaldo samedi, il promet des suées à l’équipe de France en quarts de finale… S’il peut jouer.
«Une petite pointe» à un mollet, et c’est toute une équipe qui s’inquiète. «Nous espérons tous, nous croisons les doigts pour qu’il se rétablisse le plus vite possible car je pense qu’Edi démontre depuis longtemps à quel point il est important pour la sélection», a observé son compère d’attaque Luis Suarez. «Nous ne pouvons pas dire à quel point cette blessure est sérieuse», a souligné le sélectionneur Oscar Tabarez, relevant que «le temps de récupération entre deux matchs est réduit». Un quart de finale sans Cavani, vendredi 6 juillet à Nijni Novgorod contre la France ? Ce serait un crève-cœur pour le joueur, et un coup dur pour la Céleste tant le Matador est un rouage clé de son collectif parfaitement huilé. «On a une équipe solide, qui sait à quoi elle joue, qui a les idées claires. Et surtout, on a été énergiques», a synthétisé le capitaine Diego Godin. Déjà buteur face à la Russie en poules (pour son plus grand soulagement, après deux matchs sans réussite), l’avant-centre à la musculature sèche est également redoutable par son volume de jeu et sa capacité à gêner par son pressing les relances de la défense adverse. Et ils ne sont pas nombreux à être capables de marquer un but comme son premier samedi. Sa Céleste et le Portugal ne jouaient que depuis sept minutes quand il a adressé un ballon de l’autre côté du terrain à Suarez, avant de sprinter sur une trentaine de mètres pour catapulter le ballon, du front, dans le but de l’excellent Rui Patricio.

«Aucun logiciel» contre ça
«Il y a eu une diagonale de droite à gauche, puis une autre de gauche à droite et aucun logiciel ne permet de contrer cela, a observé, fataliste, l’entraîneur portugais Fernando Santos. L’Uruguay n’avait jamais marqué un but comme ça. Cavani et Suarez ont fait d’excellentes passes». Son second but, un enroulé du droit, est plus classique, mais non moins important, puisqu’il permet à l’Uruguay d’avancer en quarts de finale. «Je suis vraiment content de la façon dont ça c’est passé», a-t-il réagi après le match. «C’est émouvant de voir tout ça, c’est de la joie, de la joie ! On ne peut qu’être très heureux de voir tous ces gens dans les gradins, et j’imagine aussi en Uruguay…», a-t-il encore dit aux diffuseurs de la rencontre, avant de se rembrunir quand il a été interrogé sur sa blessure : «On va voir comment ça va se dérouler, j’espère que je pourrai continuer à jouer avec mes coéquipiers.»
Après avoir mis ses deux buts et transpiré à tous les coins du terrain, Edi a dû quitter la pelouse, à la 71e minute, en s’appuyant sur l’épaule de Cristiano Ronaldo, en raison donc d’une pointe musculaire à un mollet. «Ça fait un peu mal, on verra demain (lundi)», a-t-il observé devant les journalistes, une fois l’émotion retombée. Ce sera sans nul doute l’objet de toutes les préoccupations du petit pays d’Amérique du Sud (3,5 millions d’habitants), écrasé entre les deux géants brésilien et argentin et si fier de ses deux couronnes mondiales (1930, 1950)… Et de sa Céleste, toujours si difficile à battre. Cavani est l’un des ambassadeurs de la «garra» uruguayenne, cet état d’esprit qui veut que les joueurs ne lâchent jamais rien sur le terrain, malgré les coups ou les scénarios défavorables. La France la connaît bien car Edi y fait régulièrement étalage de sa force de caractère. Elle lui vaut d’être le chouchou incontesté du Parc des Princes… n’en déplaise à son coéquipier Neymar. Sera-t-elle suffisante pour oublier la douleur et défier la France, vendredi à Nijni Novgorod.

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MC Oran: Badou Zaki «très satisfait» du recrutement

Mon, 07/02/2018 - 16:11

L’entraîneur du MC Oran, Badou Zaki, a indiqué que le recrutement de son club de Ligue 1 était clôturé, tout en le qualifiant de «très satisfaisant». «Nous n’allons pas encore recruter après avoir engagé pas moins de 11 joueurs. Personnellement, je suis plus que satisfait du déroulement de cette opération», a déclaré Badou Zaki en conférence de presse la veille du coup d’envoi de la préparation estivale du MCO.
La direction de la formation phare de la capitale de l’Ouest du pays a procédé au renforcement de tous les compartiments de son effectif, en engageant deux gardiens de buts, à savoir Mazouzi et Litim, trois défenseurs : Boudebouda, Khoualed et Bouchar, trois milieux de terrain, en l’occurrence, Aït Ouameur, Yettou et Bouazza, ainsi que les attaquants Hamar, Nadji et Kodjo. Le club a également racheté définitivement le contrat de Chibane, qui a évolué au MCO la saison passée à titre de prêt de l’ES Sétif, et prolongé le prêt de Mansouri (Paradou AC). «On comptait aussi recruter le défenseur international Belkhiter et un défenseur guinéen, mais on a changé d’avis surtout que nous disposons désormais d’un effectif très riche», a encore expliqué le technicien marocain, qui, encouragé par la qualité des nouvelles recrues, a réitéré ses engagements de jouer la saison prochaine «pour une place sur le podium à défaut de remporter un titre». Le conférencier, qui a succédé au Suisso-Tunisien, Moez Bouakkaz, cet été, en a profité pour exposer le programme de préparation de son équipe qui a débuté dimanche avec la reprise des entraînements à Oran à raison de deux séances par jour, et ce, jusqu’au 6 juillet, date de son départ en Turquie pour y effectuer un stage de deux semaines au cours duquel les Hamraoua disputeront quatre matchs amicaux, dont trois contre des équipe de l’élite et un face à un adversaire évoluant en deuxième division locale, selon le nouvel entraîneur du MCO. Ce dernier a prévu également une dernière joute amicale en Algérie, le 4 août prochain, soit avant une semaine du coup de starter du championnat.

Belkheiter ne désespère pas de rejoindre les Hamraoua
L’international algérien Mokhtar Belkheiter ne désespère pas de porter les couleurs du MC Oran malgré les difficultés qu’il rencontre pour obtenir sa lettre de libération du Club Africain de Tunisie où il évolue depuis quatre années, a-t-on appris dimanche de la direction de la formation oranaise.
Belkheiter a discuté, samedi soir, avec le nouvel entraîneur du MCO, Badou Zaki, à l’issue de la conférence de presse que le coach marocain a animée, affichant sa disponibilité à rejoindre les rangs des «Hamraoua», a précisé la même source. Lors de sa conférence de presse, Badou Zaki a fait savoir qu’il comptait effectivement engager le latéral droit international, mais la formule de prêt proposée par le Club Africain n’a pas arrangé les affaires du MCO. «Comme tout le monde le sait, les règlements autorisent chaque club à recruter trois joueurs seulement à titre de prêt, et nous avons consommé nos licences dans ce registre après avoir ramené Ziri, Mansouri et Kodjo», a expliqué l’ancien sélectionneur des «Lions de l’Atlas». La direction mouloudéenne et le joueur étudient actuellement la possibilité de racheter définitivement le contrat de Belkheiter, surtout que ce dernier s’est montré disponible à faire des concessions sur le plan financier, a encore indiqué la même source. Le MCO, qui débute ce dimanche la préparation de la nouvelle saison, a enregistré l’arrivée de pas moins de 11 nouveaux joueurs, rappelle-t-on.

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USM Bel-Abbès: Mustapha Arbaoui nommé nouveau directeur général

Mon, 07/02/2018 - 16:09

Le Conseil d’administration de l’USM Bel-Abbès, vainqueur de la Coupe d’Algérie de l’édition précédente, a nommé Mustapha Arbaoui au poste de directeur général (DG) de la Société sportive par actions (SSPA) du club, a-t-on appris hier de la direction de cette formation de Ligue 1. Arbaoui, un ancien joueur et cadre dans le secteur de la poste et des télécommunications, a été installé dans ses nouvelles fonctions lors de l’assemblée générale des actionnaires, tenue la veille dans un hôtel de Sidi-Bel-Abbès, précise-t-on de même source.
Il succède à Kaddour Benayad qui postule désormais à la présidence du club sportif amateur (CSA) de l’USMBA, dont l’assemblée générale élective se tiendra prochainement, selon l’intéressé. Au cours de l’AG des actionnaires, il a été également procédé à l’intégration de deux nouveaux membres au sein du Conseil d’administration de la SSPA que préside Okacha Hasnaoui, en l’occurrence, Belkacem Aïda et Omar Tounsi, affirme encore la même source.Par ailleurs, les Vert et Rouge, sous la houlette de leur nouvel entraîneur, Moez Bouakaz, ont débuté samedi leur premier stage de l’intersaison qui se déroule au niveau de l’école régionale de football à Sidi-Bel-Abbès. Un début de stage marqué notamment par plusieurs absences.

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Fruits et légumes: les prix s’envolent à Relizane

Mon, 07/02/2018 - 16:07

Bien que nous soyons en pleine saison d’abondance en fruits et légumes, il n’en demeure pas moins qu’à Relizane, les prix ont pris des ailes, ces derniers jours. La mercuriale est en perpétuelle hausse au niveau des marchés hebdomadaires qui se tiennent chaque semaine au niveau des grandes agglomérations. Les prix pratiqués par les marchands de détail frisent l’inimaginable, surtout pour ce qui a trait aux légumes et fruits. Il en est de même pour les produits de large consommation. La pomme de terre a atteint les 70 DA dans les étals, courgettes, carottes et aubergines ont aussi suivi. La tomate a atteint la barre des 90 DA alors qu’elle a été écoulée la semaine passée à 65 DA le kilogramme. Il en est de même pour le piment vert à 140 DA, alors que la semaine écoulée, il ne dépassait pas les 70 DA.
Dans la daïra de Sidi M’hamed-Benali, à l’extrême-est de la wilaya, il vaut mieux ne pas en parler, les ménagères ne savent plus où donner de la tête. Même les contrôleurs ne peuvent rien faire tant ces commerçants ont plusieurs tours dans leurs sac pour déjouer les contrôles inopinés. Autrement dit, quelle explication donner au fait que plusieurs commerçants du coin ferment boutique quelques minutes seulement avant le passage des agents contrôleurs dépêchés par la Direction de la concurrence et des prix.
Chose curieuse, les augmentations se font généralement à une période où le consommateur s’y attend le moins.
Les agents de contrôle sont bâillonnés, leur mission est réduite au strict minimum. Elle se limite à la vérification de l’étiquetage des prix et au contrôle anodin des facturations. Ils n’ont aucun pouvoir pour sanctionner les hausses de prix illicites.
A. Rahmane

Portes ouvertes sur le corps du Darak el watani

Du 28 au 30 juin courant, les citoyens de la wilaya de Relizane ont été invités à connaître, à travers des portes ouvertes organisées par la Gendarmerie nationale, tout ce qui a trait à la lutte incessante menée contre la criminalité dans toutes ses composantes. Cette manifestation est voulue un moyen supplémentaire pour rapprocher les citoyens de leur gendarmerie et leur faire toucher du doigt les avancées faites pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
D’ailleurs, et comme a tenu à le rappeler le commandant du Groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Relizane, plusieurs affaires ont été traitées et des réseaux de criminels démantelés grâce au concours de citoyens qui ont pris contact par le biais du Numéro vert 1055 avec les différents services de la Gendarmerie nationale pour dénoncer ces actes répréhensibles.
Le wali, le P/APW, les autorités civiles et militaires de Relizane étaient présents au premier jour des portes ouvertes et ont participé à leur inauguration avant de visiter les différents stands où des explications leur ont été données sur les moyens mis en œuvre et les techniques utilisées dans le traitement des différentes affaires criminelles. L’utilisation des chiens policiers pour la recherche de drogue ou d’armes à feu a retenu l’attention des présents qui ont posé plusieurs questions aux dresseurs et aux maîtres-chiens concernant la technique utilisée.
Les autres stands comme ceux des brigades criminelles, de la police de la route ou celle des interventions n’ont pas été en reste et le matériel présenté était réellement impressionnant, démontrant par là la volonté des pouvoirs publics de doter la Gendarmerie nationale des dernières techniques en matière de lutte contre la criminalité. Aussitôt la délégation officielle partie, des dizaines de citoyens, petits et grands, hommes et femmes, ont envahi la salle des fêtes où se tenaient les portes ouvertes et se sont montrés très curieux, posant toutes sortes de questions aux gendarmes qui répondaient avec une bonne volonté remarquable, donnant toutes les explications. Les motos, le matériel utilisé par les policiers anti-émeute, par la police scientifique, les maîtres-chiens aussi, étaient très sollicités, par les jeunes surtout.
A. R.

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Liaison ferroviaire Oran-Béchar: le train ne sifflera qu’une fois

Mon, 07/02/2018 - 16:07

Alors qu’on s’attendait à un troisième sifflement du train ; une nouvelle desserte de train : «… un troisième train devrait venir en renfort Oran-Béchar-Oran en cette période estivale…», ont indiqué récemment les responsables des transports de la wilaya de Naâma, pour combler le déficit en matière de transport surtout pour les grands centres urbains de transit (Aïn-Séfra, Naâma et Mécheria), mais voilà au grand dam des voyageurs de cette région, on apprend que la circulation du deuxième train assurant la même liaison vient d’être supprimée.

Un seul train, donc, assure quotidiennement la traversée des Hauts-Plateaux d’Oran vers Béchar et un autre de Béchar vers Oran qui, au départ surtout de Béchar, affiche déjà «complet», alors que les trois gares de la wilaya de Naâma ne servent actuellement que de tunnels de transit. D’ailleurs, pour les usagers du rail, sur cette ligne ferroviaire, c’est un véritable parcours du combattant que les voyageurs doivent subir à chaque voyage, c’est alors le calvaire, loin du confort et des prestations de service attendues de cette grande société.
Mieux encore, un éventuel autorail assurant la liaison Aïn-Séfra-Oran-Aïn-Séfra, était l’objet d’un sondage au niveau de la population de la région, mais ce n’était qu’une fausse manœuvre pour absorber le mécontentement des populations de cette contrée, après que le chemin de fer a changé d’itinéraire et la réalisation d’une petite gare dans la périphérie de la ville de Aïn-Séfra, où le train ne s’arrête que pour quelques instants ; un F3 si on ose le dire, car jadis la gare (TRCFA) de Aïn-Séfra était la fierté des Séfraouis, où il fallait alors payer pour accéder dans l’enceinte de la gare, oui payer un dinar symbolique pour assister aux spectacles ; un divertissement, un cirque au moment de l’arrivée des trains.

Dans tous les cas, pour la population séfraouie, Aïn-Séfra, avait-elle vraiment besoin d’une autre gare, que celle déjà existante (la 2e après celle de Mohammadia) ? Ne dit-on pas par cet adage de chez nous : «Wach khassak y a l’3âriène, Khassni khatem ya moulay» (J’ai besoin d’une bague et non d’un habit).
Enfin, c’est l’ex-ministre des Transports Amar Tou qui, pour une raison ou une autre, a complètement ignoré les principales gares d’antan, pour aller vers la création d’autres stations moyennant ainsi des sommes faramineuses et faire de Sidi-Bel-Abbès un pôle national des chemins de fer, reliant le nord, le sud, l’est, l’ouest et les Hauts-Plateaux.
B. Henine

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Bensebaïni dans le viseur du Vfb Stuttgart

Mon, 07/02/2018 - 16:07

Le défenseur international algérien du Stade rennais (Ligue 1 française) Ramy Bensebaïni intéresse la formation allemande du VFB Stuttgart, a rapporté hier le quotidien sportif L’Equipe sur son site internet. La même source souligne que le défenseur central des Verts, âgé de 23 ans, «pourrait quitter Rennes et la Ligue 1 cet été». Il reste dans le viseur de Stuttgart, qui a pris des renseignements à plusieurs reprises. Le club anglais d’Everton se serait aussi renseigné, mais c’est du côté de la Bundesliga que l’intérêt est le plus marqué pour l’instant, assure L’Equipe. Bensebaïni, dont le contrat avec le club breton court jusqu’en 2020, avait été formé à l’Académie JMG du Paradou AC (Algérie) et rejoint Rennes en 2016 pour un contrat de quatre ans après deux prêts à Lierse (Belgique) et Montpellier (France). Il s’était mis à l’évidence avec l’équipe nationale lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations disputée en 2017 au Gabon pour ses grands débuts avec les Verts, éliminés sans gloire dès le premier tour du tournoi.

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Aïn Defla: la colonne mobile de lutte contre les feux de forêt opérationnelle

Mon, 07/02/2018 - 16:02

Dimanche 1er juillet est le début du lancement officiel de la campagne de lutte contre les incendies de forêt. C’est à cet effet qu’officiellement a été installée la colonne mobile prête à intervenir sur tout le territoire de la wilaya pour renforcer le dispositif permanent et déjà opérationnel, le cas échéant, mais aussi de se porter en renfort et intervenir dans les wilayas voisines dans le cadre d’une opération de grande envergure.
Dans la cour de l’Unité principale de la Protection civile, hier en début de matinée, les 40 soldats du feu qui composent la colonne encadrée par un officier capitaine et 2 sous-officiers, alignés comme pour une parade.
La colonne est considérée comme le fer de lance de la lutte contre les feux de forêt qui malheureusement chaque année, non seulement dans la wilaya de Aïn Defla mais dans bien d’autres wilayas du pays, ravagent d’importants et précieux espaces forestiers qui partent en fumée en proie aux flammes engendrant aussi dans certains cas des pertes humaines parmi les populations riveraines.
C’est une commission composée de cadres supérieurs de la Protection civile, avec à sa tête un inspecteur régional, qui a passé en revue le contingent et procédé à l’installation de la colonne, hier 1er juillet, en milieu de matinée.
On indique que la composante de cette colonne fonctionne par rotation tous les 8 jours, la lutte contre les incendies, particulièrement durant la période des grandes chaleurs, période qui s’étend de la mi-juin à fin septembre, est épuisante pour les hommes et les équipements.
A ne pas omettre de signaler que la période estivale est aussi la saison des moissons-battages et avec des séries de feux de récoltes, des récoltes qui ont nécessité des mois et des mois de labeur inlassable et qui se font dévorer par les flammes.
Selon les statistiques de la Direction de la Protection civile, durant le mois de juin qui vient de s’achever, si le nombre de départs de feu est élevé, les dégâts par rapport à ceux enregistrés durant le mois de juin 2017 ont connu une importante diminution avec la mise en place des 13 postes avancés, amovibles et à proximité des zones à haute potentialité céréalière.
Toutefois, il est à signaler que les sapeurs-pompiers ont effectué 30 interventions pour circonscrire des incendies qui ont quand même détruit 68 ha de céréales, 1 500 bottes de foin et de paille et 360 arbres fruitiers, dégâts qu’on estime relativement bien inférieurs à ceux du mois de juin 2017.
Karim O.

La gendarmerie ouvre ses portes au public

Le Groupement de la gendarmerie de la wilaya de Aïn Defla a organisé ses journées «portes ouvertes» qui ont débuté mercredi dernier.
Au menu de la première journée qu’a abritée la salle Ben Badis, la délégation officielle présidée par le chef de l’exécutif de la wilaya a eu à visiter la multitude de stands où la gendarmerie a exposé surtout les différents moyens techniques et les équipements modernes dont elle a été dotée pour accomplir les missions qui lui sont confiées.
La placette attenante à la salle Ben Badis a servi ensuite de lieu de démonstrations, par des éléments d’une section spécialisée, des capacités de lutte et de parade contre d’éventuels actes d’agressions ou de tentatives de crimes, démonstrations vivement applaudies par une foule de jeunes qui ont afflué de toutes parts.
Dans la salle de conférences de l’Odej, le lieutenant-colonel commandant du Groupement a pris la parole et dressé l’historique du corps de la gendarmerie depuis le recouvrement de l’Indépendance à nos jours, tout en rappelant que la gendarmerie est une institution républicaine dont les missions qui lui sont confiées sont fixées constitutionnellement.
A cette occasion, les responsables des différents corps de sécurité ont remis des récompenses honorifiques à des retraités du même corps, des handicapés et des représentants de plusieurs associations civiles.
K. O.

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