Par Walid AÏT SAÏD
En ce jour censé être de joie et de bonheur, ce sont des familles algériennes de plus, qui comptent leurs morts. Endeuillées par l’inconscience routière. Trop, c’est trop…
L’Aïd el Adha a été des plus mortels sur nos routes! Une vingtaine de personnes ont perdu la vie, plusieurs dizaines d’autres ont été blessées dans plusieurs accidents à travers le pays. L’un des premiers de ces terribles accidents est survenu juste après la traditionnelle prière de l’Aïd, au niveau de la Grande mosquée d’Alger. Il était 9h 03, quand un camion transportant de gros pilons a effectué une manoeuvre dangereuse en pleine avenue de l’ALN (moutonnière, Ndlr) qui lui a fait perdre le contrôle de sa remorque. Les gros poteaux métalliques qu’il transportait se sont ainsi renversés sur cette route à grande vitesse. Une Clio qui se trouvait juste derrière les a percutés de plein fouet!
Le conducteur, un jeune de 23 ans, est mort sur le coup. La victime qui était en route vers chez lui ne présentera jamais ses voeux de l’Aïd à ses parents, qui à la place recevront des condoléances pour leur petit parti trop tôt. Une heure plus tard, du côté de Réghaïa, c’est un autre jeune qui part à la fleur de l’âge. Yazid originaire de Maâtkas (wilaya de Tizi Ouzou) a perdu le contrôle de son véhicule, percutant de plein fouet un mur. La 207 qu’il conduisait était devenue méconnaissable, et le jeune de 27 ans est mort sur le coup. Deux tragiques accidents de la circulation qui ne seront malheureusement pas les seuls durant cette journée censée être festive. Plusieurs autres accidents ont été signalés sur des routes qui étaient pourtant presque vides. Un véhicule s’est renversé à Bord El Kiffan, deux à Chevalley, un autre à Birtouta.
Certains de ces accidents n’ont fort heureusement pas fait de victimes, mais on a quand même enregistré un véritable carnage: 20 morts en 24h! En ce jour, de joie et de bonheur, c’est une famille algérienne de plus, qui compte ses morts. Endeuillée par l’inconscience routière. Trop, c’est trop!Il ne se passe pas un jour sans que les colonnes de la presse nationale ne rapportent un drame mortel du genre, à travers le pays. Au point où les accidents de la route sont en passe de devenir des faits banals! Or, on ne doit pas banaliser ce nouveau terrorisme! Comme avec la horde islamiste, il faut mettre tous les moyens nécessaires pour combattre ce fléau meurtrier. Il est temps de dire stop et prendre conscience que cette catastrophe doit cesser. Aujourd’hui, nul n’est certain de revenir chez lui le soir, au vu du nombre d’accidents mortels recensés quotidiennement. L’hécatombe continue sur nos routes. Des drames s’ajoutent aux drames. La machine est infernale. Le bitume de l’Algérie s’abreuve du sang de ses fils. Une véritable tragédie! Cela ne s’arrêtera jamais si l’on continue à fuir nos responsabilités. Les campagnes de sensibilisations ont montré leurs limites. Il faut tout simplement faire respecter le Code de la route et instaurer une vraie culture de bonne «conduite». Un phénomène des plus frappants actuellement résume parfaitement ce manque de civisme sur nos routes avec comme principe sacro-saint «après moi, c’est le déluge». On parle de ce nouveau phénomène des boules d’attelage installées pour protéger le…pare-choc. Or, cela est un véritable danger pour les autres automobilistes ou le piéton en cas d’impact, minime soit-il.
Pendant ce temps-là, on déclare la guerre aux vitres fumées, laissant passer comme une lettre à la poste ces voitures de la mort. Jusqu’à quand cette anarchie? Jusqu’à quand ce manque de civisme? Est-ce normal de «s’engouffrer» tous dans de ronds-points alors qu’un code appliqué partout dans le monde existe? Est-ce normal de «presser» les automobiles qui s’arrêtent aux feux rouges en leur klaxonnant et les insultant pour la simple raison qu’ils…respectent ce Code de la route? «Y en a marre», on a plus de 3600 morts chaque année sur la conscience..
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« D’autres pays pourront s’ajouter à cette liste, à l’image de l’Afrique du Sud, vainqueur du tournoi de rugby à VII des derniers Jeux africains de la jeunesse en Algérie et représentant de l’Afrique aux prochains Jeux olympiques de la jeunesse en Argentine, mais aussi de la Tunisie, du Maroc et de Maurice« , ajoutent les organisateurs. La dernière édition du Championnat d’Afrique de rugby à VII joueurs, organisée au Togo en 2016, avait été remportée par les aigles rugbymen du Mali.
À rappeler que si la sélection algérienne de rugby à VII prend part au Championnat d’Afrique-2018, cela sera sa seconde compétition après le tournoi des Jeux africains de la jeunesse que l’Algérie avait abrité en juillet dernier et qui a permis à l’équipe de terminer à la 5e place au classement final sur 10 participants. Au mois de mars dernier, la Fédération algérienne de rugby avait lancé sa sélection de rugby à VII, sous la houlette de l’entraîneur sénégalais Ousmane Mané qui avait programmé des stages de présélection en France, en Algérie et en Tunisie, pour dégager les éléments les plus doués afin de représenter les couleurs nationales.
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MOSTAGANEM – Une enveloppe de 51,8 millions de dinars a été allouée, dernièrement, à un nombre d’associations sportives et culturelles, dans le cadre du budget supplémentaire 2018 de la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
La même source a déclaré que ces aides concernent la prise en charge des frais d’adhésion des clubs sportifs activant au sein de la ligue 2 professionnelle, inter-régions et division régionale 1 et 2 de football, à raison de 10,3 millions DA. Une aide financière de 10 millions DA a été octroyée à l’Espérance sportive de Mostaganem (ESM), une autre de 3 millions DA au Widad Amel Mostaganem (WAM), de 3,5 millions DA au Chabab riadhi de Bouguirat et 500.000 DA au Club Sportif de la commune d’Aïn Nouissy.
Selon la même source, une aide de 300.000 DA a été attribuée à l’Association des arbitres de la wilaya, en plus de la prise en charge des frais de la colonie de vacances des enfants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) d’une valeur de 5 millions DA. D’autre part, afin d’encourager les associations culturelles, le commissariat du festival national du théâtre amateur a bénéficié d’une aide financière de 5,5 millions DA, de même que 300.000 DA pour chacune des associations culturelles « L’écho de la Dahra » et « Manara », en plus de 13,1 millions DA pour l’association culturelle de la wilaya de Mostaganem.
En plus des aides financières pour les associations sportives et culturelles, il a été également décidé de prévoir, dans le cadre du budget supplémentaire de la wilaya de Mostaganem pour l’année 2018, l’achat de lunettes médicales et d’appareils auditifs au profit des enfants scolarisés pour une valeur de 2 millions DA, a ajouté la même source. Une aide financière d’un (1) million DA a été aussi prévue pour l’institution de la mosquée afin de couvrir les frais de l’école coranique d’été, ainsi que d’autres aides financières d’une valeur de 3 millions DA au profit de plusieurs associations sociales et caritatives destinées aux différentes opérations de solidarité, a-t-on encore indiqué.
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TLEMCEN – A l’instar d’autres jeux très prisés pendant la saison estivale, la pratique de la pétanque constitue pour bon nombres de personnes, jeunes et âgées, un passe-temps et un loisir à partager entre amis à Tlemcen-ville comme dans ses environs.
À Tlemcen, comme à Remchi, Maghnia, Ouled Mimoune, Chouly, Mansourah, …, des dizaines de personnes se regroupent presque au quotidien pour disputer, le temps d’une soirée, des parties de boules. Entre joueurs aguerris et expérimentés et autres débutants, les parties en cette saison caniculaire commencent le plus souvent en fin de journée pour durer jusqu’à une heure tardive de la nuit pour les quartiers chanceux qui disposent de boulodromes éclairés, comme c’est le cas à haï Imamat, à Mansourah ou encore à Hennaya.
De nombreux autres quartiers restent encore dépourvus de boulodromes et de ce fait, leurs habitants optent pour des terrains de fortune qui sont en général des espaces publiques inutilisés. Ahmed, Mustapha, Ismail, Oussama et d’autres joueurs indiquent que la pétanque est leur loisir préféré. « On a hâte de se retrouver durant les fins de journées pour faire quelques parties et s’amuser ensemble« , disent-ils. Éxerçant des métiers différents (professeurs, étudiants et autres métiers manuels et intellectuels), les joueurs, même s’ils savent qu’une partie de boules est un moment de loisir, la concurrence et la rivalité peuvent atteindre le comble et créer une certaine tension sportive, comme c’est le cas dans d’autres jeux de sociétés comme le domino ou les jeux de carte.
La pétanque pour Ahmed (75 ans), retraité, « est un moyen pour rester actif« . « J’ai grandi dans le milieu du sport et la pétanque convient à mon âge et me permet de rester dans le bain en compagnie de personnes moins âgées mais beaucoup plus compétitives que moi« , a-t-il déclaré. Pour Oussama, un jeune de 23 ans, « la pétanque est un sport à part entière« . Son souhait est de le maîtriser et gagner des titres dans les diverses compétitions nationales.
En effet, depuis les années 80, Tlemcen a enfanté des boulistes de talent qui ont pu réaliser des performances au niveau national et régional et qui, maintenant pratiquent ce sport comme loisir avec leurs copains. Parmi les grands boulistes de Tlemcen l’on peut citer, Brahimi Brahim, le défunt Bentabet Mustapha, Feroui Abdelkrim et d’autres générations de pétanqueurs plus jeunes, à l’instar de Rebat Smail, Mimoune Mohamed ou encore Bensalah Mohamed, Berramdane, Laoufi, Titi, Wahib, Zekri et bien d’autres joueurs de différentes associations qui composent actuellement la ligue de pétanque présidée par Benosmane Abdellatif. Pour bon nombre de personnes rencontrées, la pétanque est un bon loisir qui permet de tisser des relations amicales et un moyen efficace pour apprendre à se maîtriser et à se concentrer.
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RAMALLAH – Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé mardi la décision d’Israël d’approuver la construction de 650 nouvelles unités de logement dans la colonie de Bet El près de la ville de Ramallah en Cisjordanie.
Le ministère a déclaré dans un communiqué de presse que l’extension des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens révélaient la politique « d’accord du siècle » de l’État hébreu et l’inaction de la communauté internationale. Cette déclaration fait référence à des reportages selon lesquels le président des États-Unis, Donald Trump, et son équipe travaillaient à un accord de paix surnommé « accord du siècle » pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Plusieurs responsables des États-Unis ont indiqué que cet accord était dans sa phase finale.
L’agence de presse palestinienne officielle WAFA, citant des sources israéliennes, a rapporté que le gouvernement israélien avait approuvé la semaine dernière l’expansion de la colonie de Bet El par la construction de 650 nouvelles unités de logement, et non pas 296 comme il l’avait annoncé précédemment. Cette décision a été prise par le conseil de la colonie de Bet El et par le ministère israélien de l’Intérieur, ajoute WAFA.
L’activité de colonisation israélienne, jugée illégale par la plupart des puissances mondiales et par le droit international, est considérée comme l’un des points les plus épineux freinant les pourparlers de paix israélo-palestiniens, dans l’impasse depuis 2014.
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ALGER – La chute de la livre turque, accentuée par un conflit diplomatique entre la Turquie et les États-Unis, semble conjoncturelle et ne devrait avoir aucun impact palpable sur les échanges avec l’Algérie, ont estimé des économistes interrogés par l’APS.
La monnaie turque, qui affichait déjà une courbe descendante depuis le début de l’année, s’est brutalement dépréciée après que Washington eut imposé, début août, des sanctions inédites contre deux ministres turcs avant d’augmenter fortement les taxes à l’importation sur l’acier et l’aluminium turcs. En quelques heures, la livre s’était alors enfoncée de 20% face au dollar, s’échangeant à près de 7 livres contre un dollar, ce qui avait rapidement secoué les Bourses européennes et les marchés des changes et suscité les craintes sur une contagion à d’autres économies émergentes.
Mais la livre turque semble subir une crise « conjoncturelle« , provoquée par un arrêt subit de l’afflux de capitaux en dollars, suite aux menaces américaines qui ont poussé les investisseurs à opter pour des monnaies plus fiables, analyse l’expert financier Ferhat Ait Ali.
« La chute de la livre turque n’est pas durable et un retour à ses niveaux du début de l’année est à attendre, dans la mesure où cette chute fait suite à un arrêt de l’afflux de capitaux en dollars induit par les menaces américaines. Mais les capitaux vont affluer de nouveau pour conforter les capitaux déjà existants et qui sont à majorité européenne, ce qui rétablira les équilibres rompus sans préavis des investisseurs. »
Cela veut dire que la baisse de la monnaie turque a été provoquée par un facteur psychologique qui a poussé les investisseurs à réduire la demande sur la livre. Mais comme la valeur de la monnaie change selon la loi de l’offre et la demande, la reprise logique de la demande par les investisseurs européens, présents en force en Turquie, devrait systématiquement rétablir l’équilibre de la livre.
Quand aux exportations turques vers l’Algérie, qui portent en gros sur des produits manufacturés et des biens d’équipements alors que la plupart des produits alimentaires turcs sont déjà suspendus à l’importation, dans le cadre d’un dispositif algérien de restrictions sur les importations, l’économiste observe que ces exportations sont surtout libellés en dollars, ce qui pourrait se traduire par une meilleure compétitivité des produits turcs sur le marché algérien du fait de la baisse de la livre face au dollar, notamment pour ce qui est des articles d’habillement, le gros des magasins de vêtements pour bourses modestes étant alimenté par le marché turc.
« Soit on aura une plus grande compétitivité des produits turcs sur le marché algérien, s’ils bénéficient de la chute du cout de l’ouvraison en Turquie, soit on assistera à une stabilité en cas où les entreprises turques décident de compenser les pertes de la livre sur les marges à l’exportation. »
Cependant, « si nos commerçants s’amusent à profiter de cette situation pour augmenter leurs marges bénéficiaires, la baisse de la livre ne sera pas répercutée sur les prix des produits turcs importés en Algérie« . Il faut aussi savoir que les prix en Algérie dépendent aussi de la valeur du dinar sur les deux marchés de la devise et « si notre monnaie dévisse en même temps que la monnaie turque, l’effet sera nul en terme de prix« , soutient-il. Quant aux exportations algériennes vers la Turquie, essentiellement constituées de gaz, l’économiste rappelle que ce marché n’obéit pas aux fluctuations de la monnaie locale, mais au cours mondiaux sur le spot et au cours négocié sur les contrats, qui se font en dollars.
En 2017, Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Turquie ont avoisiné les 4 milliards de dollars. La Turquie a été classée 6ème client de l’Algérie en 2017 avec des exportations algériennes de près de 2 milliards de dollars (+45% par rapport à 2016) et 6ème fournisseur de l’Algérie qui a, à son tour, importé auprès de la Turquie pour près de 2 milliards de dollars (+3,2%). Les relations économiques entre l’Algérie et la Turquie enregistrent, depuis ces dernières années, une dynamique particulière à travers des partenariats industriels multisectoriels et un renforcement des échanges commerciaux.
Actuellement, 796 entreprises turques activent en Algérie et emploient plus de 28.000 personnes. En matière d’investissements déclarés auprès de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), la Turquie a occupé en 2017 la première place des investissements mixtes en termes de nombre et de montant de projets avec plus de 20 projets d’investissements d’un montant global de plus de 200 milliards de DA, devant générer près de 6.000 emplois.
L’expert économique et ancien ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa prévoit, pour sa part, que la crise de la livre turque sera conjoncturelle et qu’elle sera même résolue « dans quelques mois« . En plus, la Turquie jouit d’une certaine solidarité internationale dictée par la politique commerciale du président américain Donald Trump, jugée provocatrice par plusieurs pays à travers le monde.
« La Turquie n’est pas seule dans ce qu’elle est en train de subir. Il ne s’agit pas d’un face to face Turquie-États-Unis. Le président Trump a déjà provoqué l’Union européenne, l’Amérique Latine, le Canada, la Chine, l’Iran, … Je pense que tous ces pays, ainsi que l’OMC, finiront par s’élever contre la politique commerciale agressive des États-Unis et la Turquie profitera certainement de cette situation. »
L’Allemagne, premier client de la Turquie, s’en est prise récemment au président Trump, dénonçant « ses efforts et ses provocations en matière de commerce mondial« . Le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier a surtout averti « des conséquences néfastes d’une guerre commerciale totale sino-américaine » et s’est déclaré « inquiet » de la décision de Trump d’imposer des taxes douanières sur l’acier contre la Turquie. Pour ce qui est de la Chine, le président Trump a déjà imposé des droits de douane punitifs sur 34 milliards de dollars de produits chinois importés. alors que des importations chinoises supplémentaires d’une valeur de 16 milliards seront frappées de taxes au courant de ce mois.
Une monnaie dépréciée, un avantage comparatif pour une économie ouverte
Cependant, du fait d’une augmentation attendue des flux touristiques, cette dépréciation de la livre turque pourrait être avantageuse pour la Turquie, 7ème puissance économique d’Europe et 13ème puissance économique mondiale avec une croissance annuelle dépassant les 7%. « Une livre dévaluée veut dire que ce qui coutait 100 coûte aujourd’hui 80 et c’est ce que cherchent les touristes !« , souligne M. Benkhalfa. Actuellement, une nuitée dans un hôtel 5 étoiles dans ce pays, qui accueille annuellement plus de 40 millions de touristes, est accessible à partir de 60 euros contre environ 100 euros avant la crise.
Une devise faible par rapport au dollar et à l’euro, même si elle est désavantageuse pour la très forte dette turque (plus de 300 milliards de dollars), est, par ailleurs, bénéfique pour les exportations turques, très diversifiées. Avec des exportations de 157 milliards de dollars en 2017, la Turquie aura des produits moins onéreux avec une livre dépréciée et pourra ainsi récupérer d’avantage de parts de marché, poursuit l’expert. Sur un éventuel impact de la crise de la livre turque sur le comportement des importateurs algériens, M. Benkhalfa observe que les risques de change sont toujours supportés par les commerçants informels tandis que les contrats signés par les commerçants légaux prévoient des clauses régissant ces risques.
« Mais je ne pense pas qu’il y aura un impact important sur les échanges car il s’agit bien d’une chute temporaire de la livre. »
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Par QUINXB
Alger sera sous les spotlights de la littérature continentale, les 1er et 2 septembre prochain, à l’occasion de l’organisation des 1ères Rencontres Annuelles Méditerranée Afrique des jeunes écrivaines (RAMAJE).
Souhaitant « célébrer la puissance de l’imaginaire et le pouvoir des mots chez les femmes dans l’écriture », l’événement, qui se veut annuel, rendra hommage aux femmes de lettre du Continent, au travers de conférences et de débats.
Prévue à la Bibliothèque nationale du Hamma, cette 1ère édition rendra hommage à Yamina Mechakra, avec l’instauration d’un prix littéraire portant son nom. Ouvert aux romancières usant des trois langues en usage en Algérie (arabe, français, tamazight), il sera décerné par un jury exclusivement féminin.
Faïza Guène, écrivaine française issue de l’immigration, sera pour sa part l’invitée d’honneur de l’événement et reviendra sur son parcours et la sortie de son premier roman : « kiffe, kiffe, demain ».
Parmi les thématiques évoquées lors des ateliers et des rencontres, citons « la diversité de la littérature algérienne » ainsi que la problématique de la traduction et de l’édition. Du coté des professionnels du domaine, ils auront la chance d’assister à un atelier autour du « rapport de l’université algérienne aux écrivaines de la diaspora ». Un atelier en tamazight et un atelier sur le genre en littérature seront également au programme.
A noter qu’une grande libraire sera installée au niveau de la BN lors de deux jours de l’événement et ce, afin de permettre aux participant de rencontrer les écrivaines présentes lors de séances de dédicaces.
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L’auteur présumé d’un crime odieux qui avait secoué lundi, veille de l’Aid, la ville de Tizi-Ouzou, a été arrêté et sera présenté demain jeudi devant le procureur de la République, a-t-on appris mercredi de sources policières.
Originaire de la wilaya de Mila, le présumé coupable s’était établi depuis quelque temps à Tizi Ouzou et exerçait en tant qu’éleveur de bovins.
La victime, la quarantaine et père de famille, boucher de son état, a été assassiné à l’aide d’une arme blanche, lundi en fin d’après-midi, devant son commerce à la rue Abane Ramdane.
Selon la même source, un différend financier entre la victime et l’assassin serait à l’origine de ce drame, très commenté sur les réseaux sociaux.
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AIN DEFLA – Au second jour de l’aïd-el-adha, le décor à Aïn Defla est, à l’instar de bon nombre de régions du pays, marqué par les longues files de personnes devant les boucheries en vue de se faire dépecer la viande du mouton sacrifié la veille.
Très tôt le matin, et à peine la prière d’el fadjr accomplie, des groupes de citoyens se précipitent chez le boucher le plus proche de leur lieu d’habitation, une carcasse de mouton sur les épaules, en vue de se faire couper la viande. De nombreux pères de familles semblaient tout heureux de pouvoir faire dépecer leur mouton chez un professionnel, notamment ceux d’entre eux ne maîtrisant pas les rudiments les plus élémentaires se rapportant à cette tâche.
Un gage de sécurité contre les éventuelles blessures Vers 6 heures du matin, le bruit distinctif d’une hache s’abattant sur un billot « déchire » le silence de la ville et tend à réveiller une population particulièrement exténuée suite aux efforts déployés la veille à la faveur du rituel du sacrifice et de tout ce qui s’y rattache. L’échine pliée sous le poids de l’animal écorché qu’il porte sur son épaule, Djamel, agent d’administration de son état, soutient que s’il se rend chez le boucher en vue de se faire découper la viande, c’est avant tout pour éviter de se blesser si jamais il accomplissait lui-même cette tache chez lui.
« Même si je ne suis pas un profane en matière de découpage de la viande, il n’en demeure pas moins que je préfère confier cette mission à un professionnel dont la longue pratique du métier lui a fait acquérir un savoir-faire en la matière et des réflexes inouïs. »
Pour ce quinquagénaire, découper la viande est avant tout « un art » nécessitant dextérité et concentration, faisant état de nombreuses personnes de sa connaissance qui se sont gravement blessées chez elles lors d’opérations de dépeçage de la viande. Lui emboîtant le pas, Mansour, la quarantaine, affirme que dès lors que le boucher est un professionnel de la viande, le travail qu’il effectuera n’altèrera aucunement la viande et laissera toutes les parties du mouton intactes.
« Il est clair que pour un boucher, parfaitement rompu à cet exercice, cette activité ne constitue qu’une simple formalité, le boucher connaissant sur les bouts des doigts toutes les parties de l’animal qu’il a sous la main. »
Il a toutefois fait remarquer que les efforts induits par le découpage de la viande font que cette opération ne peut être effectuée que par des individus solidement bâtis, relevant que les plus chétifs d’entre eux sont, généralement, au bout du rouleau après avoir achevé leur travail vers midi. Il a, d’autre part, estimé que même s’ils maîtrisent les techniques se rapportant au dépeçage de la viande, les gens habitant les cités devraient confier cette mission à un boucher afin d’épargner à leurs voisins les désagréments causés par le bruit de la hache. Un substantiel gain de temps…
Avec une rapidité déconcertante, Ali, boucher au niveau du quartier des frères Menad situé au centre-ville de Aïn Defla, commence par disjoindre le mouton en deux, en suivant la colonne vertébrale de la bête, laissant en un laps de temps court, apparaître les gigots, les épaules et les côtelettes. Pour ce quinquagénaire qui a hérité le métier de son père, la quasi-totalité des citoyens qui sollicitent ses services le jour de l’Aïd lui avouent ne rien connaître à la manière de découper la viande. D’autres ne disposant pas du matériel nécessaire au découpage de la viande se voient « contraints » de recourir à lui.
« Personne ne consentant prêter un couteau, une hache ou tout autre instrument le jour de l’aïd car les gens veulent en finir avec cette corvée le plus vite possible. »
Selon lui, dans 4 ou 5 ans, une fois que l’Aïd el adha interviendra au courant du mois de juillet, tout le monde voudra procéder au dépeçage de son mouton le jour même de l’égorgement de peur que la chaleur torride sévissant à Aïn Defla et les régions qui lui sont proches n’influent négativement sur la chair des animaux sacrifiés. Outre le souci de se prémunir d’éventuelles blessures s’ils venaient à accomplir eux-mêmes cette besogne, nombre de pères de famille soutiennent que le recours au boucher leur permet de gagner beaucoup de temps à l’occasion de cette fête religieuse marquée par une grande activité inhérente notamment aux déplacements familiaux et aux achats.
Ils estiment, par ailleurs, que les tarifs appliqués sont « abordables« , précisant toutefois que ces derniers sont fixés en fonction de la taille de l’animal et de son poids. Une fois les clameurs tus, l’odeur des brochettes envahit la ville, chatouillant les narines et incitant les gourmets à passer à table. Réunis autour de plats succulents, des familles dégustent la viande dans une ambiance conviviale, n’omettant pas toutefois de réserver une part aux personnes démunies et à celles non épargnées par les vicissitudes de la vie.
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Le programme de permanence des commerces a été respecté au deuxième jour de l’Aïd El Adha à hauteur de 99,92% dans les six wilayas dans l’Est du pays relevant de la Direction régionale du commerce de la région de Batna, a indiqué mercredi, à l’APS, le directeur régional du commerce, par intérim, Achour Bouzida.
Le même responsable a précisé que le suivi de la permanence a atteint 100% dans les wilayas de Constantine, Tébessa, Oum El Bouaghi et Biskra, alors que dans la wilaya de Batna le suivi a été à hauteur de 99,51 %.
Pas moins de 5 567commerçants ont été mobilisés pour l’exécution du programme de permanence au cours des deux jours de la fête du sacrifice à travers les six wilayas de l’Est, a-t-on encore noté.
Les réquisitions ont concerné, entre autres, 677 boulangeries dans les six wilayas concernées, ainsi que 2 905 commerçants d’alimentation générale, 46 minoteries et 17 laiteries, a détaillé M. Bouzida.
Le directeur régional du commerce par intérim a également indiqué que six unités de vente d’eau minérale sont au programme de la permanence visant à assurer un service minimum aux citoyens pour durant l’Aïd el Adha.
APS
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Une nouvelle usine entamera l’an prochain la fabrication sous licence des fusils d’assaut russes de la marque Kalachnikov au Venezuela, a annoncé mardi Alexander Mikheev, président directeur général du groupe public Rosoboronexport. « Cette usine d’armes légères entrera en opération en 2019. Nous travaillons à accélérer le calendrier de lancement », a indiqué M. Mikheev à la presse locale en marge des travaux du Forum militaro-technique international « Army 2018 ».
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Dix-huit joueurs de la sélection algérienne masculine de handball des moins de 21 ans (U21) ont été convoqués pour un second stage à Alger de vendredi jusqu’au 4 septembre en prévision du Championnat d’Afrique de la catégorie au Maroc, a indiqué la Fédération algérienne de la discipline (FAHB).
Le staff technique, composé du duo Djalal-Eddine Harous – Omar Amrani, a fait confiance aux 18 joueurs qui se déplaceront à Marrakech pour représenter les couleurs nationales.
L’équipe avait bouclé samedi un premier stage au Centre de regroupement et de préparation des jeunes talents de Souïdania (Alger) lors duquel le travail a été axé principalement sur le volet physique en raison du début tardif de la préparation.
«Le deuxième regroupement sera axé sur les aspects technico-tactiques avec cinq matchs amicaux au programme», avait indiqué à l’APS Harous.
Au 25e Championnat d’Afrique (7-14 septembre), le Sept algérien évoluera dans la poule A en compagnie de la Tunisie, de l’Angola, de la Zambie et du vainqueur de l’IHF Trophy 2018, alors que la poule B est composée de l’Egypte, du Maroc (pays organisateur), de la RD Congo, de la Guinée et de la Sierra Leone.
La participation de la sélection nationale U21 à ce rendez-vous continental a été décidée à la dernière minute suite à l’intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports. La FAHB, présidée par Habib Labane, avait, dans un premier temps, annulé la participation des U21 à cause de problèmes financiers.
Le départ de l’équipe nationale pour le Maroc est prévu pour le 5 septembre.
Liste des joueurs convoqués pour le deuxième regroupement et le Championnat d’Afrique:
Walid Amoura, Mohamed-Réda Toubali, Riad Azzaz, Malek Foudil, Amar
Messaoud, Issam Gasmi, Alae-Eddine Boudekhana, Tarek Azzouz, Abdeljalil
Zenadi, Sami Belloucif, Abderrahmane Maâmar-Chaouche, Youcef El-Houti,
Youcef Rahmani, Abderrahmane Aïssani, Zahr-Eddine Rizi, Zakaria Bey,
Lokmane Rouila, Malik Hammache. APS
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PEKIN – Le 3ème sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) se tiendra les 3 et 4 septembre prochain à Pékin sur le thème « La Chine et l’Afrique : Communauté de destin et partenariat mutuellement profitable ».
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Pékin, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a indiqué que ce Forum constituera l’évènement le plus important, cette année, en Chine, vu le nombre de participants attendus. Outre les chefs d’Etat et gouvernements africains, le président de la Commission de l’Union africaine, le secrétaire général des Nations unies et 27 organisations internationales et africaines prendront part également à cet évènement.
Le chef de la diplomatie chinoise prévoit, à cette occasion, l’adoption de la Déclaration de Pékin, d’un plan d’action commun ainsi que la signature de conventions de coopération bilatérale devant tracer les contours de la coopération entre la Chine et l’Afrique pour les trois prochaines années. Ce rendez-vous permettra également, selon Wang Yi, d’axer les concertations sur des questions importantes s’articulant notamment autour de la construction d’une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique dans le cadre d’un partenariat mutuellement profitable.
Le sommet du FCSA marquera aussi un nouveau départ pour l’initiative chinoise la Ceinture et la Route et pour le développement en Afrique et en Chine. Une coordination devra donc être établie lors de ce Forum entre l’initiative la Ceinture et la Route, l’Agenda 2030 du développement durable de l’ONU et l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les stratégies de développement des pays africains. Ainsi, l’accent sera mis, sur le développement des relations entre les membres du Forum à travers une meilleure coopération et l’élargissement de ses champs pour englober, en plus des secteurs traditionnels, tels que l’infrastructure de base, l’énergie et la santé, d’autres volets.
Il s’agit notamment de la bonne gouvernance, la sécurité, la paix, la complémentarité des stratégies de développement et l’amélioration des capacités productives des pays africains grâce aux innovations technologiques chinoises. Selon le ministre chinois des Affaires étrangères, il sera procédé à l’organisation de 27 forums restreints et d’autres activités avant et après le démarrage du Forum du FCSA s’intéressant à plusieurs questions. Par ailleurs, l’ordre du jour du Forum comporte l’organisation d’un débat de haut niveau entre les dirigeants chinois et africains et les représentants des milieux d’affaires et des bailleurs de fonds.
La 6e Conférence sino-africaine des chefs d’entreprises se tiendra à cette occasion. Une table ronde groupant les dirigeants chinois et africains et des rencontres bilatérales sont également prévues. A noter, trois pays africains ont rejoint le FCSA après avoir établi des relations diplomatiques avec la Chine. Il s’agit de la Gambie, Sao Tomé et Burkina Faso. Créé en octobre 2000 à l’initiative de la Chine et de pays africains, le FCSA vise à approfondir la coopération, réaliser le développement économique et faire face aux défis de la mondialisation dans le cadre d’un partenariat stable, équitable et gagnant-gagnant.
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Constantine vit, comme à l’accoutumée, difficilement ses chaleurs qui viennent souligner, une fois de plus, les limites de l’économie locale en matière de loisirs, avec l’absence accrue de bassins, d’aires de jeux et de piscines.
L’été à Constantine constitue un véritable casse-tête pour ses habitants qui crient leur désarroi. Le seul programme proposé à la population reste la dégustation des glaces à la place la Brèche pour prendre l’air et les brochettes au Khroub sinon faire du shopping et profiter des aires de jeux au centre commercial de la nouvelle ville Ali-Mendjeli.
Côté infrastructures touristiques, aucun effort n’a été fourni dans ce sens malgré les quelques projets inscrits depuis quelques années déjà sans que le citoyen ne puisse en percevoir les résultats. Pourtant, sur papier, ils ne manquent pas. Quant aux initiatives privées, elles demeurent bien insuffisantes pour satisfaire la demande des citoyens. Un état de fait qui a rendu les Constantinois jaloux des efforts entrepris et des projets relatifs aux loisirs réalisés dans d’autres wilayas voisines comme Sétif, Batna et dernièrement Aïn M’lila qui disposent de parcs d’attractions, d’ailleurs très fréquentés par les Constantinois.
Le parc de Djebel Ouahch, toujours à l’abandon
L’unique endroit sain de toute pollution où l’on pouvait prendre l’air est, hélas, fermé depuis quelques années.
Le parc de Djebel Ouahch est un espace qui s’étend sur une superficie de 19 ha plongé dans la célèbre forêt du même nom au nord-est de Constantine. Sa création dans les années 1980 devait constituer la fierté de la ville lui offrant un espace naturel de détente et de loisirs. Depuis quelques années déjà, les infrastructures du parc d’attractions ont fini par être démantelées, laissant place à des vestiges en béton qui défigurent le site. En 2017, le wali de Constantine avait instruit le bureau d’études chargé de la réhabilitation et de la rénovation de la forêt récréative Djebel El-Ouahch à mettre sur pied un projet qui soit en harmonie avec ce site exceptionnel qui s’étend sur plus de 4 500 ha, ordonnant aux responsables du projet d’exploiter et de rénover les anciennes bâtisses (aujourd’hui délabrées et saccagées), et ce, afin d’éviter de détruire de nouveaux espaces verts. Et puis, si c’est nécessaire de bâtir de nouvelles constructions qui soient en conformité avec le cadre de cette forêt protégée en raison de la diversité de sa faune et de sa flore.
Le directeur de l’hydraulique devait prendre en charge le problème des quatre lacs de la forêt Djebel El Ouahch, qui se vident peu à peu, en les alimentant à partir d’une source d’eau qui reste à définir. Depuis, rien n’a été fait.
Ruée vers la piscine de Sidi M’cid
Depuis sa réouverture, la piscine de Sidi M’cid connaît une affluence inédite avec une moyenne journalière de près de 700 baigneurs, et ce, de toutes les tranches d’âge. Cette ruée s’explique par la gratuité de l’accès aux piscines publiques depuis le début du mois d’août en cours. Une décision du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. La direction de la piscine a programmé, dans ce cadre, deux séances par jour, selon le mode «Baignade libre et publique» pour les familles, les enfants et les jeunes.
Les entrées ont été organisées en trois séances, dont la première va de 13h à 15h, la deuxième de 16h jusqu’à 18h et un troisième créneau réservé en général aux habitants de Sidi M’cid et du voisinage, qui se déroule surtout la nuit et qui permet aux familles de se détendre. A noter que le complexe de Sidi M’cid ne se limite pas aux deux bassins de baignade, mais comprend plusieurs autres services et prestations, dont une cafétéria où sont servies boissons fraîches, crèmes et glaces.
La plage aux plus chanceux
La chaleur pousse les Constantinois à déserter la ville pour les localités côtières les plus proches, à savoir Skikda, Jijel, Collo et Annaba. Et ceux qui ne peuvent pas se permettre un séjour en bord de mer, choisissent la plus simple des formules, à savoir prendre l’autocar le matin, passer toute la journée et rentrer le soir. Ils renouvellent l’expérience chaque semaine.
Les départs organisés en groupes à l’initiative des associations de quartier constituent, une fois de plus, un moyen des plus prisés notamment pour les jeunes des quartiers populaires. Les prix fixés à 250 DA en aller et retour sont «à la portée de tous», selon les estivants. Chaque matin, c’est le rush.
À partir de 6h, les groupes se forment sur l’esplanade de la gare ferroviaire qui fourmille de jeunes : sacs à dos, bouteilles d’eau glacée et parasols à la main. Les bus sont alignés et les destinations affichées. Même ambiance au niveau de la gare routière.
Le centre commercial, seule alternative
Le deuxième centre commercial de cette grandeur à Constantine, Ritedj Mall draine des milliers de visiteurs depuis son ouverture en 2016.
Ouvert les vendredis après-midi également, il constitue le seul endroit où les Constantinois se retrouvent pour déguster des glaces, faire du shopping ou profiter des attractions de jeux.
Ilhem Tir
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Douze établissements scolaires seulement seront livrés cette année à Tizi Ouzou, à l’occasion de la prochaine rentrée scolaire. En effet, sur les 81 infrastructures scolaires inscrites, seules 12 seront réceptionnées, soit un taux de 15% de la demande. Il s’agit de 2 lycées, 6 CEM et de 4 groupes scolaires. Dans le même sillage et pour parer au problème de surcharge des classes, la direction de l’éducation (DE) a demandé auprès de sa tutelle, à savoir le ministère de l’Éducation nationale, l’inscription de 34 établissements dont 10 lycées, 12 CEM et 12 groupes scolaires à laquelle s’ajoute une demande d’inscription de 31 cantines scolaires. Au volet rénovation des infrastructures existantes, notamment celle des CEM, un montant de 4 milliards de centimes a été alloué par le ministère de l’Éducation qui a également dégagé une autre enveloppe budgétaire de 4 milliards pour les groupes scolaires alors que 14 milliards de centimes ont été injectés à l’équipement des établissements.
Par ailleurs, il est à souligner que certaines communes font face notamment à des blocages dans l’entame des travaux de réhabilitation des écoles primaires, lancés généralement durant l’été, et ce, à l’instar de la commune d’Aït Yahia dans la daïra d’Aïn El-Hammam où le président d’APC dénonce “le refus du contrôleur financier d’engager les dépenses du projet de l’installation du chauffage au gaz naturel dans les écoles primaires au motif que le BS 2018 n’est pas approuvé”. En effet, dans une lettre adressée au wali de Tizi Ouzou, le P/APC a exposé la situation de blocage provoquée par “le refus intransigeant du contrôleur financier d’engager toute dépense relative au projet de l’installation du gaz naturel et à celui de la réalisation des travaux de réhabilitation dans toutes les écoles primaires de la commune d’Aït Yahia au motif que nous n’avions pas présenté les certificats d’inscription de ces biens immeubles au tableau général du domaine national”, tout en expliquant que “l’actuelle assemblée n’est nullement coupable de cette regrettable situation et nos enfants ne doivent en aucun cas être pénalisés parce que les responsables de l’époque (mandat 2012-2017) n’ont pas accompli leur mission qui consistait à suivre avec rigueur ces démarches administratives pour l’obtention de ces certificats d’inscription”. Le P/APC d’Aït Yahia précisera encore que “le contrôleur financier est pourtant informé que le BS 2018 de notre APC est déficitaire et que nous avions introduit, dans le respect des délais, auprès de l’administration centrale, une demande d’octroi d’une subvention d’équilibre accompagnée de tous les documents budgétaires”.
K. Tighilt
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Les éléments de la première sûreté urbaine de la daïra de Tamanrasset ont procédé, récemment à l’arrestation de deux individus impliqués dans une affaire d’agression et d’ébriété publique. Sous l’emprise de l’alcool, les mis en cause, âgés de 30 et 35 ans, s’en seraient pris au propriétaire d’un restaurant au centre-ville en faisant usage d’une arme blanche, a-t-on appris, avant-hier, de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Les ivrognes ont failli commettre l’irréparable, n’étaient la célérité et la prompte intervention de la police, ajoute la même source, en précisant que les prévenus ont été conduits au commissariat pour l’interrogatoire d’usage, avant de les présenter devant le procureur de la République près le tribunal de Tamanrasset, qui a requis cinq ans de prison ferme à l’encontre de l’un d’entre eux et trois de prison ferme à l’encontre de l’autre. Les accusés ont aussi été condamnés à une amende de 100 000 DA chacun.
RABAH KARECHE
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Insoutenables sont les souffrances qu’endurent les parents des enfants autistes dans la wilaya de Relizane. Vivant dans un calvaire interminable, ces derniers lancent un SOS aux autorités compétentes pour remédier à leur situation dantesque qui n’a que perdurer. “Personne ne peut imaginer notre supplice dans l’accomplissement de notre mission d’aider nos enfants autistes à surmonter les difficultés auxquelles ils font face. Néanmoins, le manque flagrant des structures spécialisées susceptibles d’assurer une prise en charge psycho-médicale efficiente à cette frange sensible affectée d’une anomalie neuro-développementale méconnue dans la région, où il n’y a qu’un centre pédopsychiatrique. Cette situation pénalise les habitants de la wilaya qui attendent que les nuages soient dissipés”, s’insurge un retraité et père d’un enfant autiste de 3 ans. Et de poursuivre : “La goutte qui a fait déborder le vase est le transfert du personnel qualifié exerçant dans ce service au centre de lutte contre la toxicomanie.” Notre interlocuteur nous fait part du tourment des parents de ces enfants face à la cherté des médicaments qui devraient figurer sur la liste des médicaments des maladies chroniques (anomalies psychiatriques). Quant à leur scolarisation, ce dernier nous révèle que la problématique est entière du moment que les établissements scolaires refusent de coopérer avec eux, et la solution pour lui est la création des classes intégrées au niveau des écoles qui seront encadrées par des AVC (auxiliaires de vie scolaire.). “Nous interpellons les services concernés de nous aider à sauver cette frange sociale nécessitant une prise en charge spéciale. Car les spécialistes en pédopsychiatrie affirment que l’objectif réside dans leur intégration dans la société, surtout qu’ils disposent des facultés dans les domaines : scientifique, artistique ou autres. Et comme l’affirme d’ailleurs le documentaire français intitulé “Le cerveau d’Hugo” qui met en exergue l’autisme à partir des témoignages reflétant les difficultés qu’ils rencontrent ainsi que leur entourage”, explique-t-il.
E. Yacine
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La protection civile a affirmé que de douze personnes ont trouvé la mort et 7 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 48 heures, dans plusieurs régions du pays.
La wilaya de Tébessa déplore le bilan le plus lourd avec un décés, alors que 3 autres ont été blessées, suite à une collusion entre deux véhicules légers, survenue dans la commune de Bir Mokadem.
Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus pour évacuer les corps sans vie de 2 personnes ayant péri par noyade, le premier, dans un Oued, dans la wilaya de Mila, et le second sur une plage autorisée à la baignade dans la commune de Tigzirt (wilaya de Tizi Ouzou.
Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont procédé à l’extinction d’incendies dans plusieurs wilayas du Centre, de l’Est et du Sud du pays.
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«C’est l’excès de vitesse qui est la cause principale des drames et des deuils. Imaginez l’annonce de votre mort à votre mère qui vous chérit.» Dixit le colonel Mouloud Guemat, chef de la division sécurité routière au niveau du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale (HC/GN).
Comment faire passer ce message et l’ancrer dans le subconscient de certains usagers de la route complètement inconscients de ce qu’ils peuvent causer comme drames ? En réalisant un travail de proximité de sensibilisation en direction des conducteurs car la répression ne suffit plus.
L’Algérien en général et l’automobiliste en particulier, mis constamment sous pression de son environnement, devient de plus en plus vindicatif. De leur côté, les services de sécurité ne manquent pas, à chaque fois, de rappeler que près de 90% des accidents de la route ont pour source le facteur humain surtout l’excès de vitesse. A ce propos, la Gendarmerie nationale a organisé du 25 juillet au 18 août 2018 une campagne de sensibilisation et de prévention sur la sécurité routière.
Le colonel Guemat a donc animé, hier, un point de presse au siège de cette institution pour en faire le bilan. «Cette campagne avait pour objectif de sécuriser les déplacements des usagers de la route et de sensibiliser les conducteurs aux risques d’accidents et leurs conséquences notamment les conducteurs qui transportent des voyageurs et des marchandises et plus particulièrement les conducteurs de moins de 40 ans qui sont responsables de 63,26% des accidents», dira-t-il.
L’officier supérieur commence par dresser le bilan des sinistres concernant les zones rurales, pour la période allant du 1er janvier au 18 août 2018. Comparée avec la même période que celle de 2017, la baisse est de 19,33% au niveau des accidents (6 292 en 2017 contre 5 076 en 2018). En conséquence, cette baisse a amoindri les pertes humaines.
Les gendarmes ont enregistré une baisse de 9,62% de décès (1 673 en 2017 et 1 512 en 2018). Idem pour les blessés : mais une diminution est plus importante moins 19,19% (10 954 cas en 2017 et 8 852 cas en 2018).
Le conférencier insiste sur la campagne de sensibilisation en direction des usagers de la route. C’est, en effet, durant les 3 mois de l’été que le nombre d’accidents grimpe pour atteindre les 30% du bilan annuel.
«Lors de cette campagne pour laquelle nous avons sollicité tous nos partenaires traditionnels que sont la Police nationale, les médias, la Protection civile, les scouts, le Croissant-Rouge algérien et les associations de la sécurité routière, nous avons distribué 500 000 prospectus, mis en place des stands d’information, effectué plus de 300 sorties avec les médias et réalisé des sorties avec nos partenaires en direction des points noirs de nos routes. Par ailleurs, nous avons dressé 15 794 barrages et effectué 27 794 patrouilles». Le colonel reste optimiste et se fixe comme objectif de faire baisser le nombre des accidents de circulation en zones rurales pour atteindre au minimum 20% de moins sinon plus par rapport à 2017.
Sécurité renforcée durant les fêtes de l’Aïd el-Adha
S’agissant de la sécurité durant les fêtes de l’Aïd el-Adha, le commandement de la GN a rendu public un communiqué révélant que «le Commandement de la Gendarmerie nationale a pris un ensemble de mesures sécuritaires, à l’occasion de l’Aïd el-Adha de l’année 2018, qui seront appliquées, avant, durant et après les jours de l’Aïd, par la mise en place de formations sécuritaires adéquates afin d’assurer la sécurité et la quiétude publiques». Il est question de la surveillance renforcée des lieux publics où la foule est nombreuse ou des axes routiers importants et les entrées des agglomérations. Le communiqué rappelle, en outre, aux citoyens d’appeler le 1055 en cas de nécessité.
Abachi L.
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Les boxeurs algériens Fares Djaballah (49 Kg) et Hichem Maouche (52 kg) se sont qualifiés aux huitièmes de finales des Championnats du monde juniors (garçons et filles) qui se déroulent du 21 au 31 août à Budapest en Hongrie.
Djaballah a battu en 16es de finale le Kirghize, Gazankulu Ulul Sultan (3-2), compostant ainsi son billet pour les 1/8es de finale prévues jeudi ou il sera opposé au Kazakh, Sabyrkhan Makhmud, champion d’Asie de la catégorie.
Son coéquipier, Maouche Hichem (52 Kg), champion d’Afrique et arabe en titre, a pris le dessus sur l’Australien Chothia Yusuf (5-0) et arrache sa qualification pour les 8es de finale jeudi face à l’Italien, Cappai Patrick.
Mercredi, la deuxième journée du mondial de Budapest verra l’entrée en lice de Sekelli Abderrahim dans la catégorie des (64 Kg) face au Russe, Popov Ilia, alors que Mansouri Mohand (81 Kg) sera opposé au boxeur anglais, Itauma Karol.
Chez les filles, Berkane Louiza (48 kg) croisera les gants devant la Russe, Beschastnova Ksenia.
La sélection algérienne de boxe junior (garçons et filles) prend part aux championnats du monde avec un effectif composé de 12 boxeurs (7 garçons et 5 filles), sous la conduite des entraîneurs, Fratsa Mourad, Bourenane Brahim, Arab Hamza et Abdelbaki Belmili. Selon le programme de compétition établi par l`Association internationale de boxe (AIBA), les tours préliminaires auront lieu du 21 au 26 août, les quarts de finale les 26 et 27 août, les demi-finales le 28 et les finales les 30 et 31 du même mois. APS
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