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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Quelque 400.000 estivants recensés à travers les plages de la wilaya d’Alger au mois de juin dernier

Tue, 07/03/2018 - 22:49

ALGER- Les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger ont recensé quelque 400.000 estivants ayant fréquenté les plages d’Alger au cours du mois de juin dernier, et enregistré la mort par noyade de deux (2) jeunes, premières victimes de la saison estivale de l’année 2018 au niveau des plages de Sablettes et de Reghaia, a indiqué le lieutenant Khalad Benkhelfallah, chargé de la Communication à la Protection civile.

Les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger ont recensé durant le mois de juin dernier quelque 375.600 estivants ayant fréquenté l’ensemble des plages de la wilaya, autorisées à la baignade, alors que le nombre d’interventions des agents de la Protection civile pour secourir les estivants a atteint 421, avec l’enregistrement de la mort par noyade de deux victimes aux plages de Sablettes (Hussein Dey) et de Reghaia, a indiqué à l’APS le lieutenant Benkhelfallah. 

Selon les chiffres de la protection civile de la wilaya d’Alger, la plage El-Kadous, Ain Taya, a attiré le plus grand nombre d’estivants depuis le début de la saison estivale cette année, s’élevant à plus de 42.150 estivants, suivie respectivement par les plages de Tarfaya et d’El Kettani.

A noter que les services de la wilaya d’Alger ont consacré, au titre de la saison estivale en cours, 66 plages autorisées à la baignade et interdis la baignade au niveau de 21 autres pour des raisons relatives à « l’insuffisance d’aménagement, à la difficulté d’accéder aux plages, et à la pollution ainsi qu’à la qualité des eaux qui ne sont pas conformes aux normes de la santé publique et de l’hygiène ».

Durant cette année, la Direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger a mobilisé 685 agents au niveau des plages pour assurer la sécurité des estivants qui sont appelés, à leur tour, à faire preuve de vigilance et de suivre les instructions des agents de la protection civile pour éviter tout accident potentiel tels que le noyade ou la disparition, notamment au niveau des plages à forte affluence d’estivants, a conclu le responsable. 

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Egypte: 3 terroristes tués par l’armée dans le Sinaï Nord

Tue, 07/03/2018 - 22:47

L’armée et la police égyptiennes ont tué trois hommes armés et arrêté 59 autres ces derniers jours dans la province du Sinaï Nord, a annoncé mardi l’armée égyptienne. L’armée a également « détecté et déclenché 10 engins explosifs » placés dans les zones d’opération, a indiqué le porte-parole de l’armée, Tamer al-Refai, dans un communiqué. Les raids font partie de la campagne antiterroriste « Sinaï 2018 » menée par l’Egypte, qui a tué environ 321 éléments armés et plus de 30 soldats depuis son lancement en février.

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Illizi: projet d’ouverture d’un espace de formation par le groupement Sonatrach-Anadarko au centre universitaire

Tue, 07/03/2018 - 22:46

ILLIZI – L’ouverture d’un espace de formation dans divers domaines est projeté au Centre universitaire d’Illizi, à l’initiative du groupement Sonatrach-Anadarko, dans le cadre de l’investissement social, a-t-on appris mardi des services de ce groupement.

Cet espace sera dédié à l’enseignement de la langue anglaise ainsi qu’à la formation des étudiants sur les modes d’établissement d’un curriculum-vitae (C-V), les voies de communication avec les entreprises économiques pour un éventuel recrutement au terme de leur cursus universitaire, a précisé le directeur général du groupement Sonatrach-Anadarko de hassi-Berkine (Ouargla), Mohamed Ben Nezzar.

Une annexe de formation est également prévue pour la formation dans les domaines scientifiques et techniques dans le cadre de l’innovation et de la recherche scientifique, et ce dans le but de développer les compétences scientifiques de l’étudiant, a ajouté M.Ben Nezzar, lors d’une séance de travail entre le groupement Sonatrach-Andarko et les autorités de la wilaya d’Illizi.

Cet espace permettra la formation aussi bien des étudiants du Centre universitaire que des cadres des administrations publiques dans l’apprentissage de la langue anglaise, des voies d’interagir avec l’environnement professionnel et de tenir un entretien avec les responsables et autres, a indiqué, de son côté, Tracy Badham, chargée des affaires sociales chez Anadarko.

L’initiative sera élargie par la suite pour la formation d’un plus grand nombre de personnes, des différentes catégories de la société, dans l’objectif de consolider la formation de la ressource humaine, qui revêt une importance particulière dans la vie sociale, a-t-elle ajouté.

Le directeur du centre Universitaire d’Illizi, Dr Boubekeur Moussa, a indiqué, pour sa part, que cette rencontre avec les cadres du groupement Sonatrach-Anadarko, ponctue une première qui avait permis de formuler une série de suggestions liées à la formation des enseignants et des étudiants du Centre en anglais, en plus d’encadrer des rencontres scientifiques au niveau du Centre universitaire et de former les étudiants sur les voies et moyens de postuler à un emploi et de rédiger un C-V.

Le wali d’Illizi, Aissa Boulehya, a assuré de la disponibilité de ses services à mobiliser les moyens nécessaires pour la réussite de cette importante initiative pour la formation de la ressource humaine et d’affirmer qu’une correspondance sera adressée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en tant que tutelle, pour solliciter l’autorisation d’ouvrir cet espace scientifique dans les meilleurs délais.

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Maroc: 16 manifestants arrêtés et traduits devant la justice

Tue, 07/03/2018 - 22:44

Seize manifestants d’Al-Hoceïma dans la région du Rif (nord) ont été arrêtés par les forces de l’ordres marocaines fin juin et présentés devant la justice pour « participation à une manifestation non autorisée » et « troubles à l’ordre public », ont rapporté mardi des sources locales. Cette série d’arrestations était liée aux manifestations organisées jeudi dernier au lendemain de la condamnation des meneurs du mouvement du Hirak par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca à de lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme.

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Tizi-Ouzou: une quantité de 62,36 kilos de kif traité saisie durant les 6 premiers mois de 2018

Tue, 07/03/2018 - 22:42
TIZI OUZOU – Une quantité de 62,36 kilos de kif traité et une autre de 1891,5 psychotropes ont été saisies par les services de sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou durant les six premiers mois de cette année 2018, ont indiqué mardi des statistiques de ce corps sécuritaire.

Ces opérations de saisie ont été réalisées au cours de 82 affaires traitées, soit 33 pour commercialisation et 49 pour consommation, mettant en cause 123 personnes dont quatre mineurs.

Les plus grosses saisies ont été effectuées courant du mois d’avril dernier pour ce qui est du kif traité avec 33, 60 kilos ayant conduit à l’arrestation de 36 personnes, tandis que pour les psychotropes, cela s’est passé au mois de juin avec 978 unités saisies et l’arrestation de 11 individus.

Comparativement à la même période de 2017, les quantités saisies ont connu une hausse de 56,05 kilos pour ce qui est du kif traité et une baise de 751 s’agissant des psychotropes.

Pour sensibiliser sur le fléau de la drogue et son danger sur la santé et la société, la sûreté de wilaya a organisé mardi une journée d’information au niveau de son siège à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la drogue.

Une exposition illustrative des méfaits des différentes drogues, une visite sur le terrain au centre de rééducation de Boukhalfa et un tournoi sportif « le sport contre la drogue » sont au programme de cette journée d’information.

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Corne de l’Afrique: l’ONU salue les réalisations des 12 derniers mois en Somalie

Tue, 07/03/2018 - 16:34

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Somalie, Michael Keating, a salué dimanche les réalisations impressionnantes dans les domaines politique, économique et sécuritaire au cours des 12 derniers mois dans ce pays de la Corne de l’Afrique.
Selon M. Keating, ces réalisations ont permis à la Somalie d’éviter une famine imminente, d’augmenter les revenus et les subventions, d’adopter une loi clé et d’établir les relations de travail entre le gouvernement fédéral et les Etats membres. Dans un communiqué, M. Keating a félicité les Somaliens et leur gouvernement à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance de leur pays dimanche, et a fait l’éloge des réformes sur la révision constitutionnelle et le modèle électoral, et la réforme du secteur de la sécurité.
«La route est longue, et les défis ne doivent pas être sous-estimés, notamment la capacité destructrice des extrémistes violents et le risque que les différends politiques et autres saperont les efforts pour obtenir des résultats qui profitent à tous les Somaliens», a-t-il dit à Mogadiscio.
«Mais l’agenda élaboré par le gouvernement est bon et mérite à la fois l’unité nationale et un soutien international opportun», a-t-il ajouté.
Selon lui, l’ONU et les partenaires internationaux travaillent en étroite collaboration avec les dirigeants somaliens pour aider à obtenir des résultats en matière de sécurité, d’emploi et de services afin de renforcer l’Etat de droit, l’inclusivité et la responsabilité.
«Les Nations-Unies célèbrent cet anniversaire en réaffirmant leur solidarité avec tous les Somaliens dans les années à venir», a-t-il dit.
Il a déclaré que l’anniversaire d’indépendance est un grand jour pour tous les Somaliens à travers le monde, en notant que malgré les nombreuses difficultés qu’ils continuent à faire face, les Somaliens peuvent être fiers des progrès accomplis.
«Cette célébration arrive à un moment d’opportunité politique et d’espoir pour un avenir plus pacifique et prospère», a déclaré M. Keating. Il a appelé tous les dirigeants de la Somalie, que ce soit dans le secteur public ou privé, à travailler avec le gouvernement pour obtenir des résultats qui aideront à créer des emplois pour les jeunes.

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Vidéo: Le divorce en Algérie

Tue, 07/03/2018 - 16:30

En 2017 plus de soixante huit mille de divorces ont été enregistrés en Algérie, avec un pourcentage qui atteint les 20%.

La hausse du nombre de divorce, engendre une forte baisse du taux de mariage.

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15e Festival Racont’arts: l’ascension !

Tue, 07/03/2018 - 16:28

La 15e édition du Festival itinérant de Kabylie, Racont’arts, se tiendra du 19 au 26 juillet au village Tiferdoud dans la région d’Aïn El Hammam, à 1 200 mètres d’altitude.
Après Aït Ouabane en 2017, le festival Racont’arts pose bagages dans le village le plus haut de Kabylie qui a également décroché, l’an dernier, le premier prix du concours du village le plus propre. Exemple vivant d’une autogestion et autonomie réussies, Tiferdoud affiche l’identité d’un authentique hameau kabyle, enrichi par des infrastructures et différents services publics modernes, élaborés, financés et réalisés par les habitants eux-mêmes. On retient en effet cette affirmation d’un villageois qui résume parfaitement ce modèle socioéconomique : «Excepté l’électricité et le gaz fourni par l’Etat, tout est fait maison» !
Village autonome pour festival indépendant, c’est donc tout naturellement que les Racontaristes ont choisi de s’y installer pour une semaine dont le programme s’annonce chargé en musiques, en conférences, théâtre, cinéma, arts plastiques et ateliers en tous genres, etc. Venus d’Algérie et de l’étranger, des dizaines d’artistes, auteurs, artisans et intellectuels participeront à cette 15e édition dont  le slogan est tiré d’une chanson de Ali Amran Tizi n leryah (Les vents hurlants). Quelque 400 participants afflueront d’Afrique, d’Europe et des deux Amériques vers les cimes du Djurdjura.
Parmi les points forts de cette édition 2018, les organisateurs prévoient une journée d’étude autour de la question des réfugiés co-animée par le Rassemblement action-jeunesse (RAJ) et le Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade), cet organisme protestant qui milite depuis 1939 pour la solidarité avec les déplacés et les migrants.
Au programme également : les journées cinéphiles où seront projetés des fictions et des documentaires en présence des réalisateurs ; l’incontournable nuit du conte animée par des conteurs africains notamment ; les traditionnelles rencontres avec des auteurs et des éditeurs participants au mini-Salon du livre ; une exposition en plein air d’arts plastiques autour du thème «Identités en tous genres», fruit d’une résidence de création organisée par le CISP (Centre international Maurice Ravel de séjour de Paris), des conférences-débats et une scène musicale hétéroclite sans oublier la rituelle intervention in situ de Denis Martinez sur l’un des murs du village, le carnaval Ayred et la déambulation nocturne…
Parmi les invités de cette année, notons la cinéaste Yasmine Chouikh qui viendra présenter son dernier film Jusqu’à la fin des temps ; la troupe Machahu d’Iferhounene qui jouera la pièce mythique de Mohia Sin nni ; l’humoriste Kahina Bari ; la compagnie portugaise Jardin qui nous offrira un spectacle de fusion entre jazz et fado ; les poètes d’expression kabyle Ben Mohammed et Rezki Rabia ; les chanteurs Cheikh Sidi Bemol, Akli D., Baâziz, Mohsa, Debza, etc.
Organisé par la Ligue des arts cinématographiques et artistiques de Tizi-Ouzou dont Hassen Metref est la cheville ouvrière, accompagné par des dizaines de bénévoles et jeunes activistes culturels, le Festival Racont’arts sillonne la Kabylie depuis 2004 (Ath Yenni, Djemaâ N’Saharidj, Souamaâ, Agoussim, Iguersafene, etc.). La participation active et l’engagement des villageois constituent le point d’orgue de l’événement puisque ce sont eux qui assurent l’hébergement, la sécurité, la restauration et le bon déroulement des différentes activités.
Sarah H.

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Tipaza: ouverture du premier atelier de conservation et de restauration des mosaïques antiques

Tue, 07/03/2018 - 16:27

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a  affirmé, dimanche à Tipasa, que les musées et les sites archéologiques  «n’auront plus désormais à recourir au transfert de morceaux de mosaïque à  l’étranger pour leur restauration», et ce, «après l’ouverture du premier atelier de conservation et restauration des mosaïques antiques qui dispose d’une expérience algérienne avérée en la matière». S’exprimant à l’ouverture officielle de l’atelier de conservation et  de restauration de la mosaïque antique dont le siège sera situé à la villa  Angelvy (Tipasa), le ministre a indiqué que «la formation dont ont  bénéficié les huit archéologues algériens, avec le soutien de la Fondation  américaine, Getty’, leur permettra d’être au service des musées et des sites archéologiques qui nécessitent un traitement d’urgence à ses pièces en mosaïque à travers le pays».
«L’Algérie occupe la deuxième place dans la Méditerranée en termes de réserve en mosaïques à travers les wilayas du pays, notamment à l’est avec une superficie de 4500 m²», a mis en avant M. Mihoubi, estimant que «cet atelier sera  ‘‘la clinique privée’’ qui traitera ces réserves».
Dans le même sillage, il a fait savoir que «son département ministériel envisage d’ouvrir un deuxième atelier dans une wilaya de l’Est qui abrite les sites de Djemila et Timgad», ce qui met en exergue, selon le ministre,  «l’adhésion» de l’Algérie au programme de conservation du patrimoine  matériel et immatériel, citant, à titre d’exemple, le musée de Timgad qui a  été rouvert au grand public et aux spécialistes après 25 ans de fermeture».
Pour sa part, le directeur général de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC), Abdelouahab Zekaghe, a précisé à  l’APS que «cette session de formation mise sur l’élaboration d’un cadre  juridique à même d’assurer la stabilité professionnelle et de recherche  pour les archéologues formés et la restauration des espaces mosaïques  conservés aux musées depuis 1930».
Il a indiqué, dans un même contexte, que l’Algérie avait contribué grandement à la redynamisation de cette formation spécialisée en  finançant 90% des frais de formation, alors que la fondation américaine Getty a assuré les encadreurs spécialisés et pris en charge des stages à  l’étranger.
De son côté, le responsable de l’atelier de préservation et de restauration au niveau de l’ancien musée d’Arles, Patrick Blanc, a indiqué que  l’atelier ouvert en Algérie s’inscrivait dans le cadre d’un programme «à dimension méditerranéenne», qui englobe toutes les régions de la  Méditerranée qui regorge de mosaïques antiques, ajoutant que l’objectif de la formation dont ont bénéficié les 8 archéologues algériens et ceux venant du Liban et d’Egypte, était «le suivi du développement, de la rénovation et de l’élargissement des musées», de façon à ce que le  transfert de la mosaïque soit fait minutieusement, lui garantissant une  longue vie.
M. Blanc a salué, en outre, l’atelier, «le premier du genre en Algérie»,  disant que le ministère de la Culture et ses institutions avait mis à la disposition des chercheurs une base de données importantes et des équipements permettant au groupe de stagiaires de travailler sur les  modèles de mosaïques, conformément aux techniques mondialement connues.
Pour sa part, la directrice de la fondation Getty», Mme Feinstein, a  indiqué que l’atelier de l’Algérie est «une consécration» du travail mené  par l’entreprise qui date de plus de 10 ans dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, se félicitant de la formation dont a bénéficié  cette promotion de jeunes en 2016-2017.
De leur côté, les deux chercheurs en Archéologie, l’Algérien Rihan Fethi  et la Libanaise Rouba Al-Khouri, ont mis en exergue que les sessions de  formations au niveau du musée d’Arles (France) et le travail de terrain  sur le site archéologique de la région de Djebil, puis Tipasa, leur avaient permis de connaître les différentes techniques de restauration et de maintenance de la mosaïque antique et d’acquérir les différentes connaissances sur la documentation, la photographie et le nettoyage de ces mosaïques.

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Selon une étude du CREAD : La sécurité alimentaire est fragile

Tue, 07/03/2018 - 16:27

L’Algérie dépend encore des marchés extérieurs pour plusieurs produits. L’Etat recourt aux subventions pour permettre aux ménages d’acquérir certains produits alimentaires.

La sécurité alimentaire est encore un objectif à atteindre pour l’Algérie. «La situation de la sécurité alimentaire en Algérie est marquée encore par beaucoup de fragilités liées notamment à la dépendance aux marchés extérieurs et au recours aux subventions publiques», c’est ce qui est ressorti de l’étude présentée hier à Alger par des chercheurs du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread).
La directrice de la division agriculture et environnement au Cread, Amel Bouzid, qui a présenté l’étude en question, a indiqué que le taux de couverture de la production locale des besoins du marché algérien sont de 30% seulement pour les céréales, 30% pour le lait, 5% pour les huiles alimentaires et 0% pour le sucre.
«Dans les décennies futures, l’Algérie sera de plus en plus dans l’incapacité de poursuivre dans la même voie et de recourir aux mêmes solutions, car, au-delà des risques liés à la volatilité des prix sur les marchés internationaux, qui constitue une variable externe non maîtrisable, il y aura un risque aggravé lié au changement climatique qui créera davantage de difficultés au secteur agricole domestique pour garantir le maintien des taux de croissance actuels», a averti en outre Amel Bouzid.
Concernant les possibilités d’accès des ménages à l’alimentation, l’étude note que celles-ci ont été renforcées par les politiques menées en vue de favoriser l’emploi et donc les revenus pour les ménages, à travers des investissements massifs dans les grands chantiers d’extension et de modernisation des infrastructures, la promotion de l’habitat, le développement du crédit à l’investissement et le soutien des projets de développement rural dans les communes les plus pauvres et enclavées. Toutefois, des poches de pauvreté subsistent encore tant en milieu urbain qu’en zone rurale, selon l’étude, précisant qu’il y aurait 1 256 165 ménages considérés comme démunis et nécessitant une aide directe, d’après les données collectées dans 40 wilayas.
En outre, l’accès à une alimentation suffisante et saine reste insuffisant pour les titulaires de faibles revenus, vu le prix relativement cher des viandes, des fruits et légumes.
S’agissant du critère de la qualité, la ration alimentaire est déséquilibrée, car la place occupée par les blés est très importante et celle des protéines et des matières grasses encore trop basse, ce qui conduit à la hausse des maladies non transmissibles. L’étude présentée hier s’est intéressée particulièrement, a fait remarquer en outre la directrice, aux facteurs et stratégies pouvant avoir une forte influence sur la disponibilité des aliments, les possibilités d’accès à ces aliments pour l’ensemble des catégories sociales, ses formes d’utilisation ainsi que la durabilité de l’état de sécurité alimentaire.
A ce propos, l’étude souligne que la croissance effective des disponibilités en produits agricoles, par l’accroissement des rendements et l’extension des superficies cultivées, est encore insuffisante notamment pour les produits de base tels que les blés, les légumineuses et le lait, alors que ces déficits structurels constatés ont été comblés par des importations de plus en plus massives. «L’accroissement de la production agricole, même s’il reflète l’effort considérable engagé, reste toujours bien en-deçà d’une demande croissante deux fois plus rapidement durant la même période, sous le double effet de la reprise de la croissance démographique et de l’amélioration des revenus moyens des ménages, d’où le creusement de l’écart entre l’offre et la demande, imposant une hausse continue des volumes des denrées alimentaires importées», note cette étude.

Par Madjid BERKANE 

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Recette: tarte aux bananes caramélisées

Tue, 07/03/2018 - 16:22

6 petites bananes, 500 g de pâte sucrée, 40 g de sucre, 20 g de beurre. Pour l’appareil : 250 g de sucre, 50 g d’amandes en poudre, 50 g de beurre, 50 g de crème épaisse, 4 jaunes d’œufs 
Dans une poêle, mettez un peu de beurre, 20 g de sucre et 1 cuillère à café d’eau. Lorsque vous aurez un caramel clair, mettez vos bananes épluchées et coupées en 2 dans le sens de la longueur, enveloppez-les bien de caramel et laissez-les s’imprégner 2 min puis réservez et laissez refroidir. Foncez votre pâte dans votre moule puis passez-la 10 min au congélateur. Pendant ce temps, allumez le four à 180°C. (th 6). Disposez harmonieusement vos bananes dans votre fond de tarte (sans trop de jus pour ne pas détremper la pâte) et mettez à cuire. Pour l’appareil. Pendant ce temps, dans une casserole, mettez à fondre le beurre puis ajoutez les 2/3 de sucre, la poudre d’amandes et la crème fraîche. Faites bouillir 2 min puis débarrassez dans un bol et ajoutez les jaunes d’œufs en remuant bien. Lorsque la tarte aura 15 min de cuisson, mettez ce mélange sur les bananes et laissez cuire encore 15 min. Retirez votre tarte du four, mettez le dernier tiers de sucre sur votre tarte et caramélisez-la dans votre four en position gril.

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Le saviez-vous ?

Tue, 07/03/2018 - 16:19

Une étude américaine a démontré que physiologiquement, le cerveau est programmé pour déclencher la sensation de faim 45 minutes après le réveil,
d’où nos petits-déjeuners maigrichons par manque de faim.

Résultat : à 10h, coup de pompe et fringale qui nous font nous ruer sur la première friandise venue.

Conseil : Se forcer à manger un petit quelque chose de sain le matin et prévoir un fruit et un yaourt comme en-cas.

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Recette: Souris d’agneau fondantes

Tue, 07/03/2018 - 16:17

De  belles souris d’agneau, herbes de Provence, 1 tête d’ail, 3 oignons, 5 carottes, 4 tomates concassées, 10 pommes de terre, 1 branche de céleri, 1 cube de légumes, 1 c. à c. de coriandre moulue, 1 c. à c. de noix de muscade moulue, sel, poivre.
Rincez les souris d’agneau sous l’eau. Emincez les oignons. Epluchez les carottes et coupez-les en bâtonnets, coupez le céleri en petits morceaux, épluchez les pommes de terre et laissez-les tremper dans l’eau pour éviter qu’elles noircissent. Prenez une cocotte en fonte, faites dorer les souris d’agneau sous toutes les faces, retirez-les et placez les oignons émincés, faites revenir doucement, ajoutez les herbes de Provence, le céleri émincé, le cube de légumes puis remettez les souris d’agneau. Ajoutez la tomate concassée, la coriandre, la muscade, le sel, le poivre, la tête d’ail entière et couvrez d’eau. Dès que cela arrive à ébullition, couvrez, baissez le feu et laissez mijotez 1heure 30 minutes, voire un peu plus. L’idéal serait de faire cette opération la veille et faire la deuxième cuisson le lendemain. Si possible, le lendemain, ajoutez les carottes et les morceaux de pommes de terre et placez la cocotte dans le four avec le couvercle légèrement entrouvert et laissez cuire 1heure 30 minutes à 180°. La viande sera confite et fondante, un pur bonheur pour les grands adeptes de la souris d’agneau ou autres morceaux d’agneau à mijoter longtemps.

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Pour les cheveux gras

Tue, 07/03/2018 - 16:15

Le soir avant de se coucher, mettez du talc ou de la farine sur vos cheveux puis brossez-les. Ils seront encore un peu blanc mais le lendemain ils seront super !

L’huile d’amande douce  
Pour soigner les griffures, les petits bobos sur le visage, mettre de l’huile d’amande  douce dessus, ça guérit rapidement

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Béjaïa: Session de formation pour les futurs chasseurs

Tue, 07/03/2018 - 16:06

La Conservation des forêts, en parfaite coordination avec la fédération des chasseurs de la wilaya de Béjaïa a organisé la première session de formation des chasseurs du 27 au 30 juin 2018 en vue de l’obtention de l’attestation d’habilitation pour la délivrance du permis de chasse.
Une quarantaine de chasseurs de la wilaya ont pris part à cette première session qui s’est déroulée au niveau de l’INFSP de Béjaïa.
Les cours de cette session, la première du genre dans la wilaya qui a été ouverte par un représentant du wali de Béjaïa étaient assurés par les enseignants conférenciers spécialisés dans différents domaines (droit, vétérinaire, armurier), la Protection civile, des responsables de la Conservation des forêts de Béjaïa et du centre cynégétique de Zeralda.
Les thèmes abordés sont liés à la réglementation en matière de chasse, la connaissance du gibier des espèces mammifères et des oiseaux, notamment les principales espèces dont la chasse est autorisée ainsi que les espèces protégées et celles menacées de disparition et les techniques portant sur l’utilisation de fusil de chasse, a indiqué Malek Boughani président de la fédération des chasseurs de Béjaïa.
«Les chasseurs devront respecter la période d’interdiction de la chasse dans le but de préserver la faune. Pour le moment, la chasse est toujours suspendue. La décision d’interdiction de la chasse prise au début des années 1990 est à ce jour en vigueur. Uniquement le sanglier en battue administrative est autorisée. Le ministère de l’Agriculture dans un arrêté rendu le 6 /12 /2017 a décidé d’un cycle de formation pour l’obtention de l’attestation d’habilitation pour la délivrance du permis de chasse. Le Haut-Conseil national de chasse regroupant les ministères concernés va se réunir prochainement en vue de décider de la levée de la suspension de chasser les autres gibiers comme la perdrix, le lièvre etc.», a fait savoir le président de la fédération des chasseurs de Béjaïa.
D’autres sessions de trois jours sont programmées tous les quinze jours tout au long de l’année.
Il convient de signaler que 600 chasseurs sont recensés dans la wilaya de Béjaïa, répartis à travers 25 associations agréées qui constituent la fédération des chasseurs de wilaya, selon son premier responsable Malek Boughani.
La première session a été sanctionnée par une cérémonie de remise d’attestation d’habilitation qui donne droit à la délivrance du permis de chasse.
A. Kersani

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Naàma: départ de 300 colons pour le littoral

Tue, 07/03/2018 - 16:04

L’été s’installe ! Une forte canicule sévit dans la région ces derniers jours, et ce, depuis la fin du mois de Ramadhan. C’est le retour à la vie normale, mais c’est également la période des grandes vacances. Sauve qui peut !
Un contingent de 300 enfants issus des couches défavorisées des différentes communes de la wilaya, a été acheminé dans la journée du 1er juillet vers les trois centres de colonies de vacances (Boumerdès, Mostaganem et Oran), maintenus en plusieurs sessions en faveur des colons de la wilaya de Naâma durant toute la période estivale.
Le coup d’envoi de cette première session a été donné devant le siège de la Wilaya de Naâma, par le premier responsable de la wilaya, M. Mohamed Hadjar, qui veille en personne à la garantie de séjours agréables aux jeunots, dont certains vont découvrir pour la première fois la Grande Bleue.
«Toutes les dispositions nécessaires pour garantir à nos enfants de bons séjours au bord du littoral, ont été prises (transport, encadrement, divertissement, découverte des plages…)», a déclaré M. Hadjar et de poursuivre à l’adresse des enfants : «Vous aurez à passer et à savourer de bons moments d’animations, de tranquillité et en plus, vous allez bronzer sur le sable des splendides plages du littoral et bénéficier des spacieux centres de vacances et de loisirs des wilayas d’Oran, Mosta et Boumerdès ; soyez alors de bons représentants de votre wilaya, de vos familles ; soyez une vitrine de comportements exemplaires pour les autres», conseillera M. Hadjar. Notons, enfin, qu’un programme éducatif et culturel composé d’une panoplie d’activités pédagogiques, de loisirs et de compétitions sportives figure au menu du séjour des colons.
B. Henine

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Libre débat: Système de retraite, quelles réformes ?

Tue, 07/03/2018 - 16:02

La question des retraites revient régulièrement au-devant de l’actualité et déchaîne parfois des réactions passionnées. Ce qui est compréhensible compte tenu de son impact sur la société.

Les  travailleurs et les retraités observent ce qui se passe dans d’autres pays  (augmentation de l’âge de la retraite, baisse des avantages, remplacement du régime en répartition par un régime en capitalisation etc.), et s’inquiètent quant à l’avenir après l’annonce des déficits successifs de   la  caisse de retraite. Les pouvoirs publics ont pris des mesures  d’urgence pour équilibrer les comptes de la CNR : suppression du dispositif de pré -retraite, augmentation du taux de cotisation d’un point, affectation d’une taxe de 1% sur les importations.  La décision de supprimer le dispositif   de pré-retraite (retraite proportionnelle et retraite sans condition d’âge)  a déclenché des protestations en série de la part du monde du travail. Il faut rappeler dans quelles circonstances les décisions ont été prises. C’est suite aux accords avec le FMI en1994 qu’un filet social a été conçu pour accompagner le PAS (programme d’ajustement structurel) : retraite anticipée et caisse de chômage. Après la retraite anticipée, on passa au dégraissage des effectifs des entreprises publiques par le biais de ce qu’on appela «les départs volontaires». Pour inciter les travailleurs au départ  volontaire, fut instauré un autre dispositif : la retraite proportionnelle et la retraite sans condition d’âge en 1997(ordonnance 97/13 du 31 mai 1997). C’est à partir de  ce moment-là qu’on assista aux départs massifs en retraite compte tenu des avantages proposés (prime de départ plus retraite).
La CNR publie le chiffre de 933 225 (site cnr.dz) de travailleurs qui ont opté pour cette formule depuis sa création. Mais le nombre est plus important si on ajoute les retraités décédés dans la période 1997-2017, soit 1 000 000 de pensionnés à ce jour, alors que la retraite anticipée n’a pas connu le même succès (36 000 retraités). Voyons quelle est la différence entre les deux formules.

Les formules de pré-retraite
La retraite  anticipée instituée par le décret législatif n°94-10 du 26 mai 1994, qui faisait partie du dispositif qui devait accompagner l’opération de compression des effectifs  est une mesure autoritaire ; le travailleur n’a pas le choix. L’entreprise concernée devait payer à la CNR une «contribution d’ouverture de droits» calculée selon l’âge des postulants.
Le calcul du montant de la pension de retraite s’effectue selon les règles prévues par la loi 83-12. Cependant, le montant obtenu subit une décote. Chaque année d’anticipation donne lieu au retrait d’un point. C’est ainsi  qu’un travailleur qui prend sa retraite à l’âge de 50 ans voit sa pension diminuée de 10 points. Ensuite il récupère ces points progressivement  jusqu’à l’âge de 60 ans à raison d’un point par an. En outre, pour financer cet avantage, un taux de cotisation supplémentaire  fut introduit. Par contre, le pack de pré-retraite de 1997 supprime  les  moyens  d’assurer l’équilibre financier :
– pas de nouveau financement ;
– pas de décote du taux de pension.
Il est financé par les cotisations du régime de base et de la retraite anticipée. La Caisse est privée de cotisations pendant la période d’anticipation. La durée de service des pensions est plus longue pour cette catégorie de retraités. Elle est de 11 ans pour un retraité parti à l’âge de 60 ans. Si un travailleur part à l’âge de 50 ans, la Caisse aura à lui payer des prestations pendant 21 ans ! Ils bénéficient d’une pension d’un montant supérieur, s’ils réunissent 32 ans d’activité ayant donné lieu à cotisation.

Le déséquilibre financier de la CNR
Si  l’objectif de libérer du personnel a été largement atteint (100 0000 environ), on constate que cela a fortement contribué  à épuiser les réserves de la CNR et à creuser un déficit impressionnant : 300 milliards  de dinars  selon Djilali Hadjadj (source site algerieinfo-saoudi.com le 3 avril 2017). Aujourd’hui, l’Etat met fin tardivement à ce dispositif sans être sûr que cela rétablira l’équilibre financier de la caisse de retraite. Car cela fait déjà plusieurs années que les voyants sont au rouge (depuis 2013). Malgré l’augmentation du taux de cotisation d’un point en 2015, défalqué du taux de cotisation des assurances sociales gérées par la Cnas, la Caisse n’est pas sortie du tunnel. Car c’est la trésorerie des autres caisses qui couvre le déficit de la CNR. Il faut signaler que ce n’est pas la première fois que le régime de retraite rencontre des problèmes.
En effet, depuis la création de la CNR  en 1985  le taux de cotisation global a augmenté six fois : il est passé de 5% en 1985 à 18,25% en 2015. Après la prise en charge des retraites de l’agriculture en 1995 payées précédemment par la CNMA (155 000 pensions) et la promulgation de l’ordonnance 97/13  en 1997, le gouvernement est obligé de relever progressivement le taux de cotisation qui passe de 11% à 12, 5% en 1998, à 14% en 1999 ,puis à 16% en 2000 , à 17,25 en 2006 et à 18,25% en 2015. Aujourd’hui, le taux de cotisation du système de sécurité sociale se situe parmi les plus élevés au monde : il est de 28,40% au Maroc, de 29,75% en Tunisie, de 28,30% en Espagne, de 15% en Turquie, et 34,75% au Portugal.
Par conséquent,  la marge de manœuvre est réduite. Le taux de cotisation a atteint un niveau qui ne permet plus des augmentations  comme par le passé. Il faudra chercher de nouvelles recettes ailleurs. Le système de retraite algérien est un système financé par répartition (les actifs financent les retraites) : il fait appel  à la solidarité inter et intra générationnelle. Cette solidarité a été étendue à d’autres catégories.
Sa  viabilité dépend de deux facteurs :
– le facteur démographique ;
– le facteur économique.
Au plan démographique on assiste à l’explosion  du nombre de bénéficiaires d’un avantage de retraite (retraités et survivants) et à la rigidité du nombre de cotisants (5,2 millions).
En effet, le nombre de bénéficiaires de retraites est passé de 1 253 912 en 2000 à 2 978 557 au 31 décembre 2016, soit un taux d’accroissement de 137% ; alors que le nombre de cotisants a progressé de 3 726 436 à 5 100 000 dans la même période ; soit un taux de 36, 85%. On observe que le nombre de retraités  prend l’ascenseur alors que le nombre de cotisants prend péniblement les escaliers. En outre, les projections démographiques  montrent que nous sommes engagés dans une période de vieillissement de la population (sources ONU, ONS). La population algérienne  qui est de 42 millions passera à 51 millions  en 2030. Le taux de dépendance démographique (rapport des plus de 60 ans sur la population  totale) est en nette croissance : de 11,3% en 2000 il évolue à 14,4% en 2016. La tranche  des plus de 60 ans par rapport à la population totale (3 800 000 en 2017) est en augmentation : elle passe de 8,7% de la population totale en 2015 à 8,9% en 2016. Les projections de l’ONS donnent 4 329 000 en 2020 et 6 455 000 en 2030.
La population active (âge 15 à 59 ans) continue à diminuer : l’ONS note une régression de 62,5% en 2015  à 61,8% en 2016. En  l’absence de projections actuarielles nous estimons le nombre de bénéficiaires de retraites à 4 000 000 en 2030 si la législation reste à l’état actuel.

Les mesures prises en 2015 et 2016
Les mesures prises pour redresser les finances de la CNR s’avèrent très insuffisantes compte tenu du déficit affiché : l’augmentation du taux de cotisation d’un point (en2015)  et la suppression de la pré-retraite  sont insuffisantes.
Par contre, la mesure contenue dans la loi de 2016 peut réduire dans les prochaines années les départs à la retraite. Car on constate que l’âge légal de la retraite est fixé à 65 ans et celui de la pré-retraite à 60 ans, puisque le travailleur ne peut être mis à la retraite avant l’âge de 65 ans sans son accord. Par cette décision, le gouvernement veut retarder l’âge de la retraite  en allongeant la durée d’activité des travailleurs.
Le succès de cette mesure dépendra de l’adhésion des acteurs et de son attractivité. Il aurait fallu réintroduire la surcote des  années travaillées après l’âge de 60 ans : cette disposition abrogée existait à l’origine dans la loi 83-12. Chaque année supplémentaire  était validée à 2% : le taux de pension pouvait atteindre un maximum de 90% au lieu de 80%.

Les réformes possibles
Quels sont les choix qui s’offrent à nos décideurs ? Le panel des réformes est large, mais on peut classer les réformes qui ont cours dans le monde en deux catégories : les réformes paramétriques  sans changer le  système et les réformes structurelles ou paradigmiques.
Les réformes paramétriques consistent à intervenir sur les paramètres du régime de retraite qui sont :
– l’âge de la retraite ;
– le taux des annuités ;
– le salaire de référence ;
– l’assiette de calcul de la pension ;
– le taux de remplacement ;
– le taux de cotisation.
Pour augmenter les ressources on augmente le taux de cotisation global (part employé et part employeur) ou la base de calcul. Pour diminuer les dépenses on joue sur les autres paramètres. De cette manière le système de retraite reste inchangé (répartition par annuités à prestations définies). Quant aux reformes paradigmiques il s’agit de changer de paradigme. Dans ce cas on s’oriente vers la recherche d’un autre système de retraite. Par exemple, on passe d’un système  de répartition à un système par capitalisation. Il s’agit dans ce cas d’une rupture  avec l’ancien régime. Ou bien on introduit les mécanismes de la capitalisation dans le système de répartition : comptes notionnels, régime à points… Il faut signaler  que l’objectif des réformes sera de restaurer l’équilibre entre les recettes et les dépenses de prestations  servies par la CNR en réduisant les dépenses et en augmentant les recettes. Cela ne sera pas facile. Si  on diminue par exemple le taux de validation annuel de 2,5 à 2%, il faudra travailler 40 ans pour  prétendre au taux de pension maximum de 80%. Si on augmente l’âge de départ à 65 ans la pension sera servie sur une plus courte durée. Si le taux de cotisation est augmenté c’est le salaire net qui diminue, donc, le pouvoir d’achat. La réflexion doit être engagée le plus tôt possible avec les acteurs sociaux concernés. Mais  avant de procéder à ce genre de réformes il faudra épuiser les autres possibilités d’amélioration des rentrées de la CNR. Pour cela, il faudra revoir le système de pilotage et le fonctionnement des organismes de sécurité sociale :
– instaurer un nouveau modèle de management des caisses ;
– modernisation de l’organisation des méthodes de gestion et des ressources humaines (tout un programme) ;
– une attention particulière doit être apportée a la fonction recouvrement des cotisations.
Selon Djilali Hadjadj, il  y a près de 400 milliards de DA de cotisations impayées qui relèvent des institutions publiques et administrations.
En outre, plus de 4 millions de travailleurs ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale. Le manque à gagner  est évalué à 200 milliards de DA par  an. Cela signifie qu’il  y a un sérieux problème dans la gestion du recouvrement.  Il faut signaler que le gouvernement a bien créé une caisse de recouvrement (2007) qui n’a vu le jour que sur le papier. Cette fonction est toujours assurée par la Cnas.
Le contrôle est une autre fonction à développer pour améliorer le recouvrement. Le développement du contrôle-employeurs apportera des recettes supplémentaires en faisant la chasse aux mauvais payeurs et surtout à ceux qui ne déclarent pas leur personnel. Tout le monde peut  constater la non-déclaration des salariés du secteur privé dans le secteur tertiaire, le bâtiment et l’agriculture. Le contrôle des dossiers de retraite en paiement est un autre axe de gestion qui permettra de limiter les paiements indus (retraités décédés, filles mariées ou  actives, etc.) et de récupérer des milliards de dinars.

Ce que prévoit le programme du gouvernement
A ce sujet, le programme du gouvernement  se donne comme objectif «d’atteindre à terme 3 000 000 de nouvelles affiliations par l’introduction de l’économie numérique, des personnes actives occupées par le secteur informel, des personnes actives non occupées et du monde agricole», sans fixer d’échéance ni les modalités.
Par ailleurs il prévoit «la poursuite de l’adaptation du système national de retraite (élargissement de la base cotisante, révision des taux de cotisation des catégories particulières d’assurés sociaux à la charge de l’Etat, de nouvelles sources de financement  autres que les cotisations des travailleurs, etc.».
A propos du recouvrement, l’objectif est de «poursuivre le renforcement  de la fonction et du contrôle des assujettis». On remarque que ces objectifs ne peuvent être atteints qu’à moyen et long terme. Que compte faire le gouvernement  aujourd’hui pour financer les retraites ?  On retient que :
– il est question de récupérer trois millions de nouveaux cotisants qui activent actuellement dans l’informel ;
– élargir la base cotisante ;
– réviser les taux de cotisation de certaines catégories ;
– de nouvelles sources de financement autres que les cotisations.
En conséquence, on peut conclure que le gouvernement n’envisage pas de réformes importantes telles que le relèvement du taux de cotisation, âge de départ, etc., mais compte formaliser l’économie informelle, ce qui constitue un vrai défi.
La  loi des finances 2018 prévoit une subvention de 500 milliards de DA au profit de la Cnas et une taxe de 1% sur les importations destinées à la revente en  l’état.  Ces mesures ne règlent  la question du financement de la retraite que dans le court terme, car le problème de fond demeure en suspend. Le 1% de taxe  suffira-t-il à combler le déficit ? L’Etat continuera-t-il à verser une subvention à la CNR ?  La position actuelle du gouvernement  est une position d’attente qui ne règle pas les problèmes de fond.
Des réformes sérieuses sont nécessaires. Elles  ne peuvent se faire qu’en associant les acteurs du monde du travail (syndicats, employeurs). Sans cela, les réformes se feront sous la pression du FMI et de la Banque mondiale, comme cela s’est fait récemment en Égypte et d’autres pays de la région Mena (Maroc, Jordanie).
Cela peut se faire au sein d’un conseil national de la sécurité sociale, un organe consultatif qui réunirait tous les acteurs concernés et les experts en vue de proposer des solutions au gouvernement, comme cela existe dans d’autres pays (Canada, France).
Car, si des mesures ne sont pas prises, ce n’est  pas seulement la CNR qui est menacée, mais c’est aussi la Cnas qui risque de ne pas pouvoir faire face à ses engagements.
Mustapha Oussalah, retraité

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Rallye national féminin à Aïn Témouchent: une centaine de participantes attendues

Tue, 07/03/2018 - 16:01

La ville de Aïn Témouchent abrite du 3 au 6 juillet la 2e édition du Rallye national de régularité féminin, organisé conjointement par l’Association de wilaya de développement et la promotion du sport féminin (APDSF) et la DJS de Aïn Témouchent. C’est ce qu’a déclaré Melle Aïcha Hamadache, vice-présidente de l’ APDSF. Ainsi, plus d’une centaine d’athlètes sont attendues, soit 50 équipages issus de plusieurs wilayas du pays. Selon le programme de cette manifestation sportive, première en son genre à l’échelle de la wilaya, durant la matinée du 3 juillet, une séance de formation et d’explication sur le rallye sera donnée aux participantes par un groupe de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM). Le lendemain, toutes les participantes effectueront un tour d’honneur à l’intérieur de la ville. Le coup d‘envoi sera donné le 5 juillet au matin à partir du complexe sportif Oucief-Omar. Quant à la compétition, les voitures rouleront autour des villes de Aïn Témouchent, Sidi Ben Adda, Ouled Kihel, Terga-Plage,Terga puis retour à Aïn Témouchent.
S. B.

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Basket-ball: L’ES Cherchell et l’ES Ali Mendjeli accèdent en D2

Tue, 07/03/2018 - 15:57

L’ES Cherchell (Tipasa) et l’ES Ali-Mendjeli (Constantine) sont les deux équipes qui ont réussi l’accession en division 2 de basket-ball séniors messieurs à l’issue du dernier tournoi play-off disputé à Staouéli qui avait regroupé quatre équipes. L’ESC et l’ESAM, qui partagent la première place avec cinq points chacune, ont ainsi arraché l’accession aux dépens de deux autres teams, à savoir Oued Chebel et l’AU Annaba. Si pour l’ESAM, c’est une bonne consécration, pour l’ESC, c’est un grand exploit. En effet, après le forfait général et la dissolution du Mouloudia sportif de Cherchell (MSC) à l’issue de la saison 2016/2017, la section basket-ball a été reprise par le CSA/ESC (Etoile sportive de Cherchell) pour repartir à zéro, soit de la division 3. Affiliée à la Ligue régionale Centre de basket-ball (LRCBB), l’ESC a réussi la première accession avec des moyens limités, faut-il le préciser. Le prochain objectif de l’ESC est de retrouver sa place en division 1.
Ahmed A.

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Liverpool: Salah a signé un nouveau contrat à long terme

Tue, 07/03/2018 - 15:50

L’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, a signé un «nouveau contrat à long terme», a annoncé hier le club anglais, sans préciser la durée. Un peu plus d’un an après être arrivé à Liverpool pour 40 millions d’euros, après deux saisons réussies à l’AS Rome, l’attaquant égyptien «a lié son avenir aux Reds» a annoncé le club. Le joueur de 26 ans a connu une «remarquable première saison avec Liverpool», inscrivant 44 buts en seulement 52 matchs. C’est le deuxième nombre de buts le plus important enregistré par un joueur de Liverpool en une saison, le record étant détenu par Ian Rush, avec 47 buts. Meilleur joueur africain, arabe et de Premier League, Mohamed Salah a raflé une impressionnante collection de récompenses pour sa saison exceptionnelle chez les Reds. Il a notamment reçu le trophée du footballeur africain de l’année pour avoir permis à l’Egypte de se qualifier pour la Coupe du monde pour la première fois depuis 28 ans. Malgré deux buts marqués par Salah lors du Mondial, l’Egypte a quitté le tournoi après une troisième défaite, face à l’Arabie saoudite (2-1) le 25 juin à Volgograd.

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