You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 17 hours ago

Hennaya: Entre canicule et méchants moustiques

Sun, 08/12/2018 - 15:08

Par Khaled Boumediene

  L’été est insupportable cette année à Hennaya (10 kilomètres au nord de Tlemcen). En l’absence de structures nautiques et de piscines pour se rafraîchir durant la journée, les habitants et notamment les jeunes n’ont qu’une seule solution pour survivre à cette fournaise, celle de s’octroyer chez eux une sieste plus longue l’après-midi. Cette canicule qui met à rude épreuve les nerfs des riverains est synonyme de souffrance notamment quand il fait chaud jour et nuit, car beaucoup de familles n’ont pas de clim. Pour leur part, les moustiques font des misères aux habitants cet été. Plus nombreux, plus virulents, ils pullulent depuis plusieurs semaines dans la ville. Sans compter les autres insectes piqueurs ou mordeurs qui leur tournent autour, tels que les mouches hématophages, taons et autres guêpes.

« Cet été on n’arrête pas de se faire piquer, ça devient insupportable ! », déplore Omar qui habite tout près d’Oued Galliane dont le cours d’eau est très infesté par les rejets d’égouts publics. Son voisin Saïd est sur la même ligne. Ce handicapé hennaoui est couvert de boutons : « Je ne suis jamais piqué d’habitude mais cette année ça démange sans arrêt ! Elles sont nombreuses ces bestioles. Mais, on se demande où sont les responsables concernés pour éradiquer la prolifération de ces petites bêtes dans l’agglomération de Hennaya », s’interroge-t-il. Selon un médecin des urgences médico-chirurgicales du CHU de Tlemcen, « les moustiques sont très virulents cet été. Beaucoup d’habitants de Hennaya sont victimes des piqûres agressives et intensives. Parfois, l’on constate des réactions allergiques impressionnantes chez ces gens ».

La population craint surtout les moustiques tigres qui semblent s’être installés dans certaines localités du pays. Sid-Ahmed, trentenaire, avoue que « cette année il fait très chaud ! C’est vraiment compliqué pour les habitants qui font ce qu’ils peuvent pour ne pas trop souffrir de la canicule étouffante qui écrase la ville depuis juillet dernier. De plus, l’humidité des barrages environnants de Sekkak, Hammam Boughrara et Sidi Abdelli est venue s’ajouter ces dernières années à la chaleur dans la région.

Le taux d’humidité de l’air est très élevé et vraiment on suffoque. Certes, certains jeunes partent à la mer. Les plages de Rechgoun, Madrid, El-Ouardania, M’khaled, Tafessout, Sidi Youchaa, Bider et Marsa Ben M’hidi deviennent même leurs destinations privilégiées. Mais il y en a beaucoup qui restent, et malheureusement ils n’ont pas où se baigner ».

De nombreux habitants prennent les crémeries d’assaut le soir, pour siroter une glace ou des boissons fraîches. En effet, non loin du siège de l’APC au centre-ville, les deux crémeries de Brixi et Khemmar animent le grand boulevard de l’Indépendance. Ces boutiques constituent d’ailleurs le seul vrai moment de détente et de plaisir qui s’offre à tout le monde. « Nous n’avons pas de choix, la seule solution pour nous est de faire suffisamment de sieste pour veiller longtemps la nuit, prendre de la glace aux saveurs multiples, boire beaucoup d’eau froide et veiller à l’extérieur le plus longtemps possible pour ne pas subir la chaleur qui règne à l’intérieur de nos habitations », souligne Abderrazek, un sportif de Hennaya.

The post Hennaya: Entre canicule et méchants moustiques appeared first on .

Categories: Afrique

Mobilité des cadres dans le monde: L’Algérie attire de plus en plus de cadres internationaux

Sun, 08/12/2018 - 15:07

Les talents internationaux sont de plus en plus attirés par l’Algérie selon les résultats d’une enquête mondiale de 366 000 personnes dans 197 pays menée par Boston Consulting Group BCG, premier cabinet international de conseil en gestion et stratégie d’entreprise en collaboration avec   THE NETWORK , le réseau mondial qui regroupe les plus grands sites de recrutement, dont Emploitic le leader de l’emploi en ligne en Algérie.

L’enquête fait ressortir qu’en terme d’attractivité des talents, l’Algérie fait un bond de la 114 ème place en 2014 à la 83 ème en 2018 parmi 197 pays concernés par ce classement.

Les talents qui convoitent l’Algérie viennent des quatre coins du monde. Les Tunisiens viennent en tête des nationalités qui souhaitent venir travailler en Algérie. D’autres pays comme le Benin, la France, l’Arabie saoudite ou encore la Norvège font partie de la liste des pays dont les travailleurs souhaitent tenter une expérience professionnelle en Algérie.

Cette étude nous offre toutefois un autre enseignement : 84% des algériens sont prêts à s’expatrier pour un emploi.

Qu’est- ce qui motive les algériens à s’expatrier ? 

Parmi les candidats algériens déclarés à l’expatriation, 84% sont des jeunes de moins de 30 ans. Ils sont 86 % dans la communauté des  universitaires  (Licence, Master  doctorat ou équivalent,) à avoir répondu favorablement à la question du départ à l’étranger.

Les opportunités d’apprentissage et de formation, les possibilités offertes pour le développement de la carrière et la stabilité financière des employeurs sont citées parmi les premières raisons qui poussent ces cadres à s’expatrier. D’autres motivations d’ordre personnelles sont évoquées : découvrir d’autres horizons, , une nouvelle culture ou un nouveau mode de vie

 Où est ce que les Algériens voudraient s’expatrier ?

Le Canada est la destination préférée des algériens souhaitant s’expatrier

Les algériens prêts à tenter la mobilité, placent en tête de leur choix de destination le Canada, la France et l’Allemagne. Viennent ensuite les Emirats arabes unis, le Royaume Uni, la Belgique. Trois autres destinations sont citées : le Qatar, la Suisse et l’Espagne.

Qui sont les algériens touchés par l’étude de BCG ?

Les données sur les interviews en Algérie ont été recueillies auprès de 27% de femmes, et 71% d’hommes.  Les personnes  de 27 ans à 37 ans ont participé en majorité à l’étude

Les interviews ont visé une population cible majoritairement universitaires et diplômés, des bacheliers et  étudiants  ont aussi participé au sondage

Les employés dans les filières industrielles et manufacturières, ceux du secteur public ou ceux travaillant dans l’administration des affaires sont plus fortement représentés dans l’enquête de Boston Consulting Group

Téléchargez ici la présentation complète de l’enquête « Global Talent Survey »

A propos d’Emploitic.com : Crée en avril 2006 à travers le dispositif ANSEJ, Emploitic.com se positionne aujourd’hui comme le leader du recrutement sur Internet en Algérie. Emploitic est un organisme de placement des travailleurs agrée par l’Etat et l’ANEM. Il est aussi membre d’une alliance Internationale «The Network » regroupant les plus importants sites emploi dans 135pays.

 

À propos du Boston Consulting Group : Le Boston Consulting Group (BCG) est un cabinet international de conseil en gestion et le premier conseiller mondial en stratégie d’entreprise. Il travaille en partenariat avec des clients du secteur privé, public et à but non lucratif de toutes les régions. Fondée en 1963, BCG est une société privée avec des bureaux dans plus de 90 villes et 50 pays. Pour plus d’informations, visitez bcg.com.

À propos de The Network : Le réseau est une alliance mondiale de plus de 50 sites parmi les plus grands sites de recrutement, engagés à trouver les meilleurs talents dans plus de 130 pays.

Fondé en 2002, The Network est devenu le leader mondial du recrutement en ligne, au service de plus de 2 000 entreprises mondiales. Les sites de recrutement de The Network attirent près de 200 millions de visiteurs uniques chaque mois. Pour plus d’informations, visitez    www.the-network.com.

 

The post Mobilité des cadres dans le monde: L’Algérie attire de plus en plus de cadres internationaux appeared first on .

Categories: Afrique

Trump et la croissance économique à long terme

Sun, 08/12/2018 - 15:07

Par Kenneth Rogoff

CAMBRIDGE – Le président Trump se flatte régulièrement d’être à l’origine du regain de croissance de l’économie américaine. Néanmoins, l’influence des présidents américains sur l’économie se fait bien plus sentir à long terme que dans l’immédiat. Il est vrai que sa décision de baisser les impôts et d’augmenter les dépenses stimule l’économie à court terme. Il en est de même du comportement des acheteurs étrangers de soja par exemple qui font des stocks avant que la guerre commerciale n’atteigne son paroxysme. Mais même avec un déficit budgétaire de presque 1 000 milliards de dollars, il n’est pas facile d’accélérer la croissance d’une économie qui pèse 20 000 milliards de dollars. Les fluctuations à court terme des stocks des entreprises freinent la croissance, tandis que d’autres facteurs la stimulent sur une courte période.

Dans un environnement politique agité, il n’est pas facile de penser à long terme. Mais grâce à la magie des taux d’intérêt composés, les mesures qui n’ont que peu d’effet sur la croissance à long terme peuvent néanmoins avoir un impact important. Ainsi la déréglementation du secteur des transports sous la présidence de Jimmy Carter à la fin des années 1970 a facilité le développement des achats sur Internet. Les baisses d’impôts massives sous la présidence de Ronald Reagan dans les années 1980 ont favorisé le retour de la croissance dans les décennies qui ont suivies (tout en creusant les inégalités). Les mesures prises par Barak Obama (et avant lui par George W. Bush) pour effacer les dégâts de la crise financière de 2008 sont en grande partie à l’origine du regain de croissance d’aujourd’hui que Trump porte à son propre crédit.

Quels seront les effets de la politique économique de Trump dans 10 ans ? Au-delà du vacarme politique, il est difficile de répondre à cette question.

Commençons par les éléments en sa faveur. La réforme de l’impôt sur les sociétés de fin 2017 constitue l’un des rares occasions où le Congrès américain a amélioré le système fiscal américain d’une complexité byzantine, même s’il aurait mieux valu fixer le taux de l’impôt sur les sociétés à 25% plutôt qu’à 21%.

Obama aurait sûrement aimé faire voter une loi du même genre. Mais durant sa présidence, le Congrès à majorité républicaine exigeait que toute loi concernant la fiscalité soit sans incidence sur les recettes, même à court terme, ce qui rendait difficile toute réforme d’ampleur. Les mesures dérégulatoires de Trump, notamment celles concernant les PME, auront probablement un effet positif sur la croissance à long terme, car elles annulent certaines décisions malencontreuses prises à la fin du mandat d’Obama – même si Trump abroge les réglementations utiles avec toutes les autres.

On n’a guère porté d’attention à un domaine dans lequel le gouvernement américain cherche actuellement à innover. Il s’agit de la reconversion professionnelle des travailleurs licenciés et de l’amélioration de la formation professionnelle au niveau de l’enseignement secondaire. En principe, grâce à la technologie et aux grandes bases de données, l’Etat fédéral peut mieux informer les lycéens et les travailleurs quant aux qualifications les plus demandées et à la répartition géographique des emplois.

Certains critiques disent qu’il s’agit d’une excuse pour réduire ou supprimer les budgets destinés aux programmes de reconversion déjà en place. Il est facile d’être cynique, pourtant l’idée qu’Internet puisse améliorer considérablement la formation et la reconversion professionnelle est bonne. Il est à noter que la fille du président, Ivanka Trump, soutient activement ce type de programme.

Trump a sans doute renforcé le potentiel de croissance de l’économie américaine à long terme, mais beaucoup d’éléments de sa politique économique font pencher la balance du mauvais coté. Ainsi, de nombreuses études (de feu l’économiste David Landes à celles plus récentes de Daron Acemoglu du MIT et de James A. Robinson de l’université de Chicago) montrent que les institutions et la culture politique sont les facteurs clés de la croissance à long terme. Il faudra sans doute des années pour que les USA se relèvent des dommages infligés par Trump à leurs institutions et à leur culture politique – et le coût économique sera considérable.

Par ailleurs, méprisant à l’égard de la science, le gouvernement de Trump voulait réduire considérablement le budget consacré à la recherche, notamment celui des Instituts nationaux de santé et de la Fondation nationale pour la science, mais heureusement le Congrès a refusé ces coupes. Il tend aussi à mettre en veilleuse l’application des lois antitrust. Cela creusera encore davantage les inégalités à long terme. Il ne reste à Trump que les mines de charbon et les droits de douane pour tenter de réparer les dégâts, mais ce n’est là qu’un plâtre sur une jambe de bois.

Enfin, priver l’Agence pour la protection de l’environnement de ses moyens d’agir et se retirer de l’Accord de Paris sur le climat ne favorisera la croissance à long terme, car la lutte ultérieure contre les dégâts de la pollution dépassera largement celui de mesures de prévention que l’on cherche à mettre en œuvre aujourd’hui.

En ce qui concerne la régulation financière, la masse de nouvelles règles adoptées après la crise financière de 2008 a été une aubaine pour les avocats. Plutôt que de faire du micromanagement bancaire, il serait préférable de veiller à ce que les actionnaires soient moins protégés, de manière à ce qu’ils interviennent pour que les grandes banques prennent moins de risque. Par contre, s’affranchir de la législation en place sans rien mettre à la place ouvre la voie à une nouvelle crise financière.

Aussi, bien que l’économie américaine soit en rapide croissance, il faudra attendre au moins une dizaine d’années pour évaluer tous les effets de la politique économique de Trump. En attendant, si une crise survient ce ne sera pas de sa faute… au moins à ce qu’il dira, puisqu’il a déjà commencé à critiquer la Réserve fédérale pour avoir augmenté les taux d’intérêt, ce qui nuit selon lui à l’économie américaine et à tout ce qu’il a fait en sa faveur.

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz
*Professeur d’économie et de sciences politiques à l’université de Harvard. Il a été économiste en chef du FMI

The post Trump et la croissance économique à long terme appeared first on .

Categories: Afrique

Chlef: Trop cher le poulet-frites !

Sun, 08/12/2018 - 15:05

Par Bencherki Otsmane

En dépit du dispositif mis en place, appelé Syrpalac (Système de régulation des produits agricoles à large consommation), qui faisait que les structures étatiques achetaient d’énormes quantités de pomme de terre à des prix garantis pour les stocker

pour être injectées graduellement dans les circuits commerciaux pour protéger le producteur, d’une part, et pour maintenir les prix dans une fourchette raisonnable, on assiste ces derniers jours à une envolée des prix de ce tubercule.

Pour rappel, il y a à peine un mois le kilo de pomme de terre était cédé à 30 voire 25 DA. Aujourd’hui au niveau des marchés de détail de la wilaya, la pomme de terre a atteint et même dépassé le cap des 70 DA le kilo. Les consommateurs n’en reviennent pas d’autant plus que leur wilaya occupe une place respectable parmi les régions productrices de pomme de terre avec des pics qui peuvent atteindre les 3 millions de quintaux par saison. On est tenté de dire que le système Syrpalac mis en place il y a quelques années a atteint ses limites et bon nombre de producteurs sont réticents quant à y adhérer préférant nettement un système de régulation des prix à eux, en mettant sur le marché juste suffisamment de quantités pour maintenir les prix au niveau qui les arrange.

Toutefois les ménages pourront toujours se rabattre sur les autres produits de saison tels que la tomate cédée à 40 DA, l’oignon à 25 DA, la carotte à 30 DA, le poivron à 50 DA. Quant aux pastèques et melons, c’est l’abondance et le prix est à la portée de tout le monde. Le raisin quant à lui en ces premiers jours de récolte est cédé entre 120 DA et 200 DA pour le muscat. Par ailleurs, un autre produit qui défraye la chronique ces derniers jours est le poulet dont les prix ont atteint des pics jamais égalés. De 280 dinars le kilo en plein mois de ramadhan, aujourd’hui il est proposé à plus de 430 dinars. Là également chacun donne sa version. Certains imputent cette envolée des prix au fait que l’offre qui est inférieure à la demande du fait que de nombreux aviculteurs préfèrent faire « le pont » en cette période de canicule redoutant des pertes sèches. D’autres par contre attribuent cette frénésie des prix à la cherté du poussin (à 120 DA l’unité contre 40 DA auparavant) conjuguée à celle de l’aliment de la volaille.

Quoi qu’il en soit, le consommateur lambda continuera de voir son porte-monnaie se rétrécir telle une peau de chagrin tellement les prix commencent à lui faire appréhender un spectre d’une hausse des prix d’autres produits d’ailleurs relevée à l’approche de chaque Aïd El Adha, y compris le mouton qui se négocie à partir de 35.000 dinars pour une bête à peine de 12 kilos.

The post Chlef: Trop cher le poulet-frites ! appeared first on .

Categories: Afrique

L’Arba: Les commerçants du marché couvert veulent des arrêts de bus à proximité

Sun, 08/12/2018 - 15:02

Par Tahar Mansour

Depuis l’ouverture de la nouvelle gare routière et le déplacement de l’arrêt menant vers Bougara et Blida vers cette gare, les commerçants du marché couvert se disent lésés par la perte de nombreux clients. Pour rappel, la gare routière pour les bus menant vers Ouled Slama, Bougara et jusqu’à Blida se trouvait collée au marché couvert de L’Arba et de très nombreux citoyens demeurant essentiellement à Ouled Slama et Bougara s’y rendaient pour leurs emplettes quotidiennes ou hebdomadaires. « Depuis le déplacement de la gare routière, nos clients éprouvent mille difficultés pour transporter leurs achats jusqu’à la nouvelle gare située à près d’un kilomètre de là », nous confie Ali, un vendeur de poulets à l’intérieur du marché couvert. Les commerçants demandent au moins un arrêt à proximité du marché pour aider les citoyens, surtout ceux âgés ou malades, pour arriver jusqu’à la nouvelle gare routière. « Nous avons sollicité les autorités locales qui nous ont répondu que ‘Fiha El Khir’ mais rien n’a été fait jusqu’à maintenant », ajoute notre interlocuteur.

Il y a aussi lieu de noter que de nombreux citoyens réclament l’ouverture de lignes urbaines avec des microbus pour relier les quartiers éloignés de la nouvelle gare routière qui se trouve quand même à près de trois kilomètres de certains d’entre eux.

The post L’Arba: Les commerçants du marché couvert veulent des arrêts de bus à proximité appeared first on .

Categories: Afrique

Mascara: Vers l’élargissement de la voie ferrée

Sun, 08/12/2018 - 15:01

Par Mohamed Belkecir

La wilaya dispose actuellement dans certains endroits d’un réseau ferroviaire obsolète nécessitant une rénovation, précisément entre les villes de Mascara, Mohammadia et vers Saïda qui sont reliées par une vieille voie ferrée étroite datant des années 30.

Cette voie est empruntée par des trains adaptés aux petits rails qui ne permettent pas de rouler rapidement, en surplombant le barrage de Fergoug et en se faufilant à travers les montes de Beni Chougrane. Pour cela, la direction des transports annonce que bientôt ce tronçon sera aménagé en voie large et l’étude est en phase d’achèvement pour laisser place aux travaux de réalisation qui s’effectueront en deux lots, Mohammadia-Mascara et Mascara-Saïda.

Durant l’ère coloniale, Mascara avait sa gare et sa voie étroite. Avec le temps, tout a disparu ne laissant que le pont de Khessibia et le beau viaduc du faubourg de la gare.

The post Mascara: Vers l’élargissement de la voie ferrée appeared first on .

Categories: Afrique

Meftah: Encore une mort par noyade

Sun, 08/12/2018 - 14:59

Par Tahar Mansour

  Malgré les SMS envoyés par l’Agence nationale des barrages (ANB), les mises en garde des diverses autorités et les informations qui leur parviennent quant à la dangerosité de la baignade dans les eaux des barrages, de jeunes hommes continuent de perdre leur vie en bravant le danger et en faisant preuve de grande imprudence en allant se baigner dans tout endroit où ils trouvent de l’eau.

Cette fois, c’est dans une retenue collinaire située à Sidi Hammad, dans la commune de Meftah, qu’un jeune homme âgé de 25 ans est mort noyé vendredi dernier. Alertée, l’unité de la Protection civile dépêcha ses éléments renforcés par des plongeurs et la dépouille du malheureux fut retirée de la retenue collinaire aux environs de 18h05 et transférée vers la morgue de l’hôpital de Meftah pour les formalités d’usage.

The post Meftah: Encore une mort par noyade appeared first on .

Categories: Afrique

Arrêtés au port de Castellón: Cinq Marocains et un Algérien passent 48 heures dans un container

Sun, 08/12/2018 - 14:57

Par Moncef Wafi

Cinq Marocains et un Algérien ont été arrêtés, dans l’après-midi de mercredi dernier, par la police espagnole, à bord d’un navire arrivé du Maroc. Selon le compte rendu de la presse ibérique, ils sont restés enfermés dans un conteneur pendant 48 heures.

Après l’alerte donnée par le bateau, affrété par la compagnie maritime anglaise ‘Borchard’, et qui a accosté au port de Castellón, dans l’est de l’Espagne, plusieurs agents du département fiscal de la ‘Guardia Civil’ ont embarqué, empêchant les six passagers clandestins de débarquer jusqu’à l’arrivée de la police nationale. Ces derniers avaient embarqué à Casablanca et le navire a continué sa route, à destination de l’Algérie, accumulant ainsi un léger retard, dans son départ à cause du travail que devaient faire les agents de l’immigration, explique-t-on.

Les passagers clandestins étaient cachés dans un conteneur, à bord du navire venu de Casablanca et amarré dans le port de Castellón, pour y charger des tuiles. Ils ont été identifiés par la police et expulsé vers leurs pays d’origine.

Si cette manière de voyager n’est pas nouvelle, chaque jour on enregistre un ou deux cas de voyageurs clandestins, il n’en demeure pas moins que cette fois-ci le nombre étonne. En effet, et après le ‘11 Septembre’, la sécurité dans les ports et aéroports a été renforcée, rendant tout accès clandestin à ces infrastructures presque impossible. Voyager dans les cales des navires en partance vers l’Europe a été l’un des moyens les plus prisés par les ‘harraga’ algériens qui payaient leur droit de traversée à des membres d’équipage qui les faisaient embarquer. D’autres déjouaient la sécurité pour se cacher, à l’abri de l’équipage, et prendre le risque de se faire arrêter en pleine mer, dans les eaux internationales. Parfois, on signalait des ‘harraga’ jetés, tout bonnement, par-dessus bord.

Le 14 août 2002, un bateau battant pavillon philippin, ‘Le Marina’, quitte le port d’Oran, transportant du blé à destination de la Yougoslavie. Trois jeunes originaires de la ville d’Es Senia embarquent, clandestinement et seront découverts, une fois au large, par l’équipage philippin, dans la cuisine du navire. Ils ont alors été présentés au commandant de bord qui aurait ordonné de les jeter à la mer. Les trois jeunes Algériens tenteront, tant bien que mal, de convaincre l’équipage du ‘Marina’ de leur donner des bouées de sauvetage afin de regagner les côtes, en vain. Après plusieurs heures de négociation, on leur a accordé juste une bassine flottante pour qu’ils regagnent les côtes. Le plus jeune d’entre eux, se jette à l’eau et s’accroche à la grande bassine. Les deux autres n’ont pas voulu quitter le navire, ils se sont accrochés aux cordes. Ils seront attachés à l’aide des cordes et jetés à la mer. Selon l’article publié, en 2012, dans une revue en ligne de géographie politique et de géopolitique, on apprend que le sujet des passagers clandestins embarqués sur les navires de marine marchande et les conséquences de leur présence au sein du monde maritime et portuaire ont peu été étudiés jusqu’alors. « Phénomène invisible par définition et peu médiatisé, il entraîne pourtant, lorsque le passager est découvert à bord, des situations humainement insoutenables et révèle des pratiques complexes où les considérations économiques priment, souvent, sur les droits humains», lit-on. La présence et le traitement des passagers clandestins, à bord des navires de marine marchande, ne sont pas des phénomènes nouveaux. En 1957, l’Organisation maritime internationale (OMI) rédige une convention internationale relative aux passagers clandestins afin de faciliter, entre autres, le débarquement de ces derniers. Novateur, ce texte se propose de régler le sort de ces passagers avec beaucoup d’humanité et de précision en définissant, notamment, une obligation d’accueil à la charge des pays signataires.

Adoptée par la Conférence diplomatique sur le droit maritime, mais inapplicable car insuffisamment ratifiée, cette convention envisage, frontalement, le règlement de situations aussi complexes qu’événementielles : au problème, une fois posé, le texte offre des solutions. Le passager clandestin est un accident ; il s’agit alors d’organiser et de systématiser la gestion de l’aléa, alors même qu’il se réalise. En ce sens, cette convention allège les devoirs du capitaine, alors et encore juridiquement responsable du passager clandestin en couvrant son droit à «livrer» ledit passager clandestin, à l’autorité compétente du port d’un État contractant.

The post Arrêtés au port de Castellón: Cinq Marocains et un Algérien passent 48 heures dans un container appeared first on .

Categories: Afrique

Aïd El Adha sera célébré mardi 21 août

Sun, 08/12/2018 - 14:35

ALGER – L’Aïd El Adha sera célébré le mardi 21 août, a indiqué dimanche le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans un communiqué.

Le Dimanche 12 août 2018 coïncidera avec le 1er Dhou el Hidja 1439 de l’hégire, précise le communiqué, ajoutant que le rassemblement sur le Mont Arafat interviendra lundi 9 Dhou el Hidja, correspondant au 20 août.

Les musulmans peuvent jeûner en ce jour conformément à la sunna. À cette occasion, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs présente ses meilleurs vœux à tout le peuple algérien.

The post Aïd El Adha sera célébré mardi 21 août appeared first on .

Categories: Afrique

BMS: Pluies et grêle sur six wilayas

Sun, 08/12/2018 - 14:32

Office national de météorologie annonce un bulletin météo spécial pour ce dimanche, en effet l’Ouest de l’Algérie sera touché par de fortes pluies sous forme d’averses orageuses et grêle.

Les wilayas concernées sont: El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Tiaret, M’sila et Biskra, les pluies prendront fin le soir à 21H.

The post BMS: Pluies et grêle sur six wilayas appeared first on .

Categories: Afrique

Nouveaux forfaits Roaming de Ooredoo: Avec Ooredoo, restez connectés et joignables à l’étranger et bénéficiez de jusqu’à 1 Go de connexion et des appels en illimité

Sun, 08/12/2018 - 13:00

Ooredoo, leader technologique, accompagne ses clients durant la saison estivale lors de leurs déplacements à l’étranger et lance, pour la première fois et en exclusivité, des nouveaux forfaits Roaming leur permettant de bénéficier d’une multitude d’avantages en appels, SMS et Data.

Durant la période des vacances, et à travers ces forfaits, les clients de Ooredoo peuvent effectuer des appels vers Ooredoo Algérie jusqu’en illimité et en recevoir de tous les pays du monde, d’envoyer des SMS et de bénéficier de jusqu’à 1 Go de connexion Internet et ce, pour 2000 DA seulement.

Ces forfaits Roaming, valables durant 07 jours, sont accessibles via le code            * 160 # pour les 07 destinations suivantes : France, Maroc, Arabie Saoudite, Espagne, Tunisie, Turquie et Italie, selon les détails suivants :

  • France: pour 2000 DA seulement le client bénéficie de 120 Min d’appels vers Ooredoo Algérie, de 1 Go d’Internet, de 20 Min de réception et de 20 SMS offerts.
  • Maroc: pour 2000 DA seulement le client bénéficie de 120 Min d’appels vers Ooredoo Algérie, de 20 Min de réception et de 20 SMS offerts.
  • Arabie Saoudite: pour 2000 DA seulement le client bénéficie d’appels illimités vers Ooredoo Algérie, de 200 Mo d’Internet, de 60 Min de réception et de 20 SMS offerts.
  • Espagne (Telefonica) : pour 2000 DA seulement le client bénéficie d’appels illimités vers Ooredoo Algérie uniquement, de 200 Mo d’Internet, de 20 Min de réception et de 20 SMS offerts.
  • Espagne (Vodafone) : pour 2000 DA seulement le client bénéficie de 1 Go d’Internet.
  • Tunisie: pour 2000 DA seulement le client bénéficie de 120 Min d’appels vers Ooredoo Algérie, de 1 Go d’Internet, de 20 Min de réception et de 20 SMS offerts.
  • Turquie: pour 2000 DA seulement le client bénéficie de 30 Min d’appels vers Ooredoo Algérie, de 200 Mo d’Internet, de 20 Min de réception et de 20 SMS offerts.
  • Italie : pour 2000 DA seulement le client bénéficie d’appels illimités vers Ooredoo Algérie uniquement, de 1 Go d’Internet, de 20 Min de réception et de 20 SMS offerts.

Avec cette nouvelle offre, Ooredoo enrichit l’expérience de ses clients en leur offrant la possibilité de rester connectés avec leurs proches durant leurs séjours à l’étranger.

The post Nouveaux forfaits Roaming de Ooredoo: Avec Ooredoo, restez connectés et joignables à l’étranger et bénéficiez de jusqu’à 1 Go de connexion et des appels en illimité appeared first on .

Categories: Afrique

Haï Sabah: La réalisation d’une annexe de CEM provoque l’ire des habitants

Sun, 08/12/2018 - 12:58

Par Houari Barti

Le projet de construction d’une annexe de CEM (en préfabriqué) à Haï Sabah sur une parcelle de terrain censée abriter un espace vert conformément au plan d’occupation des sols (POS) crée la polémique et suscite une vive réaction de la part des associations et comités de quartiers.

Ces derniers ont, en effet, protesté hier devant le chantier du projet, exigeant l’arrêt immédiat des travaux. «Nous ne sommes pas contre le projet de réalisation de l’annexe du CEM. Nous sommes contre le choix du site devant l’abriter, car le terrain choisi est un espace vert selon ce que prévoit le POS. Nous sommes également contre la forme qu’on veut donner au projet : des classes en préfabriqué. Nous demandons des classes en dur, selon les normes d’usage», ont affirmé au Quotidien d’Oran des membres de l’Association El Wouroud wal El Hayet, qualifiant ce genre de solutions de «bricolage» pour un problème qui a été pourtant soulevé «depuis près de cinq années». Les mêmes sources soulignent que leur quartier dispose d’un seul et unique CEM avec un effectif de près de 1.500 élèves. Et avec la prochaine rentrée des classes et les quelque 400 nouveaux élèves devant rejoindre cette année le cycle moyen au niveau du quartier, le problème de surcharge des classes va s’accentuer davantage.

Pourtant, affirment les membres du mouvement associatif, «nous ne cessons depuis au moins cinq années de revendiquer un nouveau CEM pour nos enfants. Mais les autorités locales sont restées, tout ce temps, sourdes à nos doléances préférant affecter le peu de terrains inoccupés dont disposait le quartier à des privés pour la réalisation de promotions immobilières. Et ce n’est qu’aujourd’hui que les pouvoirs publics semblent enfin se réveiller et prendre conscience qu’il y a nécessité d’un nouveau CEM pour les élèves du moyen». Après avoir «bradé» le plus gros du patrimoine foncier du quartier, «ils se rabattent aujourd’hui sur un espace vert. Et devant l’urgence de la situation, ils optent pour la solution du préfabriqué», ont-ils affirmé. «Voilà donc la situation à laquelle on est arrivé. Il est temps que chacun assume sa responsabilité», disent-ils.

Les représentants de la société civile sollicitent aujourd’hui le wali d’Oran pour d’une part délocaliser le projet sur un site autre que celui réservé à l’espace vert, et d’autre part à revoir la qualité du projet, en optant pour un CEM en dur pas en préfabriqué. Une réunion des représentants des associations de quartiers avec le secrétaire général de la wilaya qui assure actuellement la fonction de wali par intérim, est prévue aujourd’hui, a-t-on appris par ailleurs.

Les membres du mouvement associatif ont par ailleurs mis l’accent sur la nécessité pour les pouvoirs publics de revoir le découpage administratif qui, selon eux, est en grande partie responsable du marasme général dans lequel évolue le quartier de Haï Sabah. Distant de moins de 2 kilomètres du chef-lieu de la commune de Bir El Djir et d’à peine 800 mètres de l’USTO, le quartier de Haï Sabah, à l’est d’Oran, dépend pourtant de la commune lointaine de Sidi Chahmi (10 kilomètres de distance). Un « non-sens du point de vue géographique, mais aussi social et économique », affirment les membres des associations de quartiers qui se battent depuis plusieurs années déjà pour donner écho aux aspirations des quelque 40.000 âmes qui y vivent. Un quartier dont les jeunes ne disposent pas de stades de proximité comme quasiment tous leurs concitoyens des autres quartiers.

The post Haï Sabah: La réalisation d’une annexe de CEM provoque l’ire des habitants appeared first on .

Categories: Afrique

D’autres projets prévus sur le site: 1.800 logements LPA projetés aux «Planteurs»

Sun, 08/12/2018 - 12:56

Par Houari Saaïdia

La décision d’injecter aux ‘Planteurs’ le gros d’un programme de logements déjà notifié à la wilaya, celui du LPA sous sa nouvelle version, d’une consistance de 1.800 unités, actera la naissance d’un nouvel ensemble urbain peu consommateur d’espace, qui émergera de dessous les décombres.

Ce paquet de logements publics se veut être le premier élément structurant du POS, partie haute, de Sidi El-Houari, phase post-débidonvillisation. Cet ensemble d’habitats, autrement dit, aura pour fonction de jeter les premiers jalons d’un aménagement urbain ciblant ce périmètre à flanc de montagne. L’idée-force de ce processus initié par le wali et pour lequel il a eu déjà l’aval des instances centrales, c’est de procéder par étapes, d’aménager par partie, pour ré-urbaniser, restructurer et revitaliser le site. Passer à l’action, doucement et modérément, et ne pas attendre l’hypothétique éradication intégrale du bidonville. Les éléments se juxtaposeront, les pièces s’emboîteront, les unes dans les autres, donnant corps au POS au fur et à mesure. «Plus facile à dire qu’à faire», diront certains. «Trop beau !», diront d’autres. Sur le plan technique, ce terrain en relief, fort accidenté, très remblayé puisque le bon sol se trouve à -10 m par endroits, pose un sérieux problème de surcoût de l’acte de construction, a fortiori quand il s’agit d’un programme plafonné financièrement comme c’est le cas du LPA, avec un risque plus que théorique que la facture de réalisation excède, au final, le crédit budgétaire alloué à cet effet. Plus problématique encore, c’est la nature juridique de la majeure partie de la zone, qui relève du domaine forestier, frappé des trois fameux ‘i’: incessible, inaliénable et imprescriptible. A l’évidence, ces détails de taille n’ont pas échappé aux pouvoirs publics locaux.

Les contraintes «nature juridique» du terrain et «nature du sol»

Pour mieux comprendre le contexte et cerner la problématique lié à ce dossier, il est intéressant de revenir à l’interview accordé par le wali au ‘Quotidien d’Oran’ (voir notre édition du 2 janvier 2018) « Dès mon arrivée à Oran, j’ai chargé l’Agence foncière et l’OPGI de mener une étude au sujet des terrains pouvant être récupérés après les démolitions. J’ai, en effet, requis cette étude car la meilleure façon d’occuper ces assiettes, c’est de les restructurer, les aménager et les aménager. Je suis très sceptique à l’idée d’un reboisement du site après sa débidonvillisation. Ça fait dix ans qu’on parle d’opération de plantation. Mais où est cette opération de reforestation ? Je suis un amoureux de la verdure et un fervent défenseur de la nature. Je voudrais bien qu’il ait, au lieu et à la place de ces horreurs architecturales, une forêt urbaine. J’ai à cœur de voir celle-ci régénérer, renaître de ses cendres. Mais je crois au concret, à l’action. Où est cette opération ? Inama taatou bil maarouf : L’obéissance doit être par la raison. A l’impossible nul n’est tenu. Après déménagement, j’ai demandé à l’Agence foncière de mener une étude pour projeter des petits ensembles immobiliers, du semi-collectif et du collectif pour ré-urbaniser le site. J’étais confronté malheureusement au problème du domaine forestier. Il faut passer par un conseil ministériel. J’ai fait une démarche en ce sens. Les petites poches foncières ne présentant aucune contrainte juridique, elles sont insignifiantes. Il est impossible de convaincre un promoteur immobilier en lui disant : allez venez, je vous donne 500 m². Si c’est à meubler, il faut meubler le tout. Pas des petites cases, ça et là. On va voir comment donner une suite à ce dossier, surtout avec les promoteurs publics », avait déclaré Mouloud Cherifi. Six mois plus tard, une solution a été trouvée, celle qui consiste à implanter, sur site, un nouveau programme LPA, de petite-moyenne taille, en le scindant en plusieurs îlots épars, lequel dispositif a été rendu possible par le dégagement d’un bon nombre de petites réserves foncières éparpillées dont la superficie totale répond aux besoins.

Des petites poches, par-ci par-la, à défaut d’un site d’un seul tenant

Ainsi, un programme LPA de 1.800 unités dont l’Agence foncière et l’OPGI se taillent une part de 300 chacun, a été domicilié dans le site des ‘Planteurs’, précisément dans les endroits déjà évacués de leurs occupants, au gré des opérations de relogement vers le pôle urbain de Oued Tlélat et tout de suite rasés et délimités. Les études géotechniques ont été même déjà accomplies et un cahier de charges a été approuvé par la Commission technique DL-DUAC (direction du Logement et direction de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction). Des bureaux d’études ont été désignés par voie d’appel d’offres, également. Une procédure qui sera suivie par le lancement, prochainement, d’un avis d’appel d’offres pour le choix des entreprises de réalisation de ce programme LPA. Quatre sur les cinq sites, composant le programme à l’indicatif de l’Agence foncière, sont déjà projetés à ce POS, celle-ci a proposé le même emplacement pour le 5ème site. Pour satisfaire cette demande, il va falloir dénicher une poche foncière libre et sans contrainte. Néanmoins, selon les dernières informations recueillies auprès du directeur de l’Agence foncière, deux sites se sont avérés inadéquats après étude géotechnique plus poussée, puisqu’il s’agit de terrains à forte couche de remblais, le bon sol se trouvant à une profondeur de 12 m. Une demande de remplacement de ces deux sites a été formulée par l’Agence foncière auprès de la wilaya. Peu à peu, on y voit donc un peu plus clair. La ré-urbanisation de l’espace bidonvillisé, perché à flanc de montagne, surplombant le quartier de Sidi El-Houari, à hauteur des ‘Planteurs’ et dont les tentacules s’étendent à Ras El-Aïn, Couchet El-Djir et El-Hassi, n’étant plus une « option » dans les projections des pouvoirs publics, mais une décision prise, un projet approuvé, le processus se fera par phasage.

Deux cents hectares dont 3/4 à urbaniser et 1/4 à sauvegarder

« Reboiser tout le terrain récupéré, cela serait un sinistre retour à la case de départ, puisque ce faisant, nous mettrons en place, de nos propres mains, les conditions favorables à une résurgence du phénomène baraquement. L’idée, c’est de restructurer ce secteur, de le ré-urbaniser spécifiquement tout en respectant ses caractéristiques, ses singularités, dont en prime son entourage immédiat par Sidi El-Houari », avait affirmé, par ailleurs le wali, en marge d’une « énième » opération de relogement, ciblant un pan de ce site d’habitats précaires. Le wali se voulait pragmatique, loin de l’idéalisme des adeptes de l’écologisme et de la ville verte ainsi que du passéisme des nostalgiques qui se souviennent, encore et toujours, des jardins et des sources d’eau douce du ravin de Ras El-Aïn, lequel élément structurait, jadis, une logique d’aménagement basés sur l’activité majeure d’exploitation terrienne, assortie d’activités liées aux moulins, lavoirs et fontaines qui ponctuaient les rythmes des pratiques sociales dans le temps et l’espace. Réalisée par le ‘BET Buvor’, l’étude du POS, approuvée en 2001, prévoit surtout de meubler les 3/4 de ce périmètre-site, s’étendant sur une superficie de 203 ha en habitats collectifs et équipements publics, d’aménager un terrain à boiser ainsi que quelques espaces verts et aires de détente et de loisirs, tout en sauvegardant une parcelle de 51ha, entre patrimoine historique et site naturel.

The post D’autres projets prévus sur le site: 1.800 logements LPA projetés aux «Planteurs» appeared first on .

Categories: Afrique

La gendarmerie sensibilise contre les accidents de la route

Sun, 08/12/2018 - 12:50

Par K. Assia

Sous le slogan ; «ensemble pour un été sans accidents de la route», une campagne de sensibilisation a été lancée, dans l’après-midi de vendredi, au parc d’attractions d’El Hamri, par le groupement de la gendarmerie d’Oran. Cette action, initiée en collaboration avec le mouvement associatif activant dans le domaine de la Sécurité routière, a ciblé, principalement, les enfants, considérés comme les automobilistes de demain. Les éléments de la gendarmerie ont insisté sur le respect du code de la route, en appelant les familles à s’impliquer, davantage, dans la prévention pour éviter le pire. La lutte contre la criminalité de la route interpelle tous les acteurs pour minimiser les dégâts et les pertes humaines occasionnées à la suite de ces accidents de la route dont la principale cause demeure le facteur humain. Notons que cette campagne de sensibilisation se poursuivra jusqu’au 20 août prochain et ciblera les localités balnéaires, les places publiques et toutes les zones relevant de la compétence de la gendarmerie d’Oran.

The post La gendarmerie sensibilise contre les accidents de la route appeared first on .

Categories: Afrique

48e année du raï: La fête annulée!

Sun, 08/12/2018 - 12:30

Par Wahib AïT OUAKLI 

Les organisateurs de la 48e année du raï accusent le ministère des Affaires étrangères.

Coup d’épée dans l’eau. La festivité dédiée à la célébration de la 48e année du raï n’aura pas lieu. La rencontre artistique a été annulée. Une telle mesure a été décidée par l’association Art et Culture et la protection du patrimoine musical oranais lors de la réunion de son comité directeur ayant jugé que les préparatifs sont truffés de blocages et d’entraves administratifs. «A ce jour, aucune suite n’a été donnée, négative ou positive», ont expliqué les cadres de l’association responsabilisant la direction de la culture d’Oran «d’avoir programmé, à la dernière minute, le festival de la chanson oranaise a la même période de notre évènement au théâtre régional d’Oran». Or «nous avons déposé un dossier de partenariat et une demande d’exploitation de cette infrastructure pour un cycle de conférences, tables rondes et projections des documentaires sur l’histoire du raï», a-t-on affirmé ajoutant que «une autre demande a été déposée au directeur du théâtre avec plusieurs lettres de rappel». «Aucune suite ne nous a été formulée», a-t-on déploré.

Les organisateurs de la 48e année du raï mettent à l’index le ministère des Affaires étrangères l’accusant de se figer dans son silence en n’intervenant pas auprès des consulats d’Algérie a l’étranger pour l’octroi des visas d’entrée pour les artistes à titre gratuit pour se produire en Algérie en animant des spectacles aussi bien à Oran que dans d’autres wilayas à titre gratuit. Ce n’est pas tout. L’association Art et Culture indique que «certains consuls ont exigé le paiement des visas qui s’élève à 80 euros par personne, chose qui a poussé certaines formations artistiques à se retirer». La même association met dans le même panier d’oeufs le maire d’Oran l’accusant «d’avoir signifié un niet catégorique quant à mettre à notre disposition le théâtre de verdure Chekroune Hasni pour les soirées officielles des 48 ans du raï ainsi que le jardin ibn Badis -ex- Promenade de l’étang». L’enfonçant davantage, les responsables de l’association Art et Culture déplorent le silence du P/APC sur le premier Salon des associations de tourisme et artisanat, plats traditionnels ainsi que d’autres aides». «Il n’a même pas répondu à notre demande d’installation d’un drapeau géant et le portrait du président de la République au stade Ahmed Zabana -ex- 19 Juin, pour le concert non-stop spécial de la clôture où un duplex était prévu d’Oran vers l’Europe par la chaîne beur Fm et France Maghreb». Les déboires de l’association Art et Culture sont innombrables à commencer par l’imbroglio régnant autour de l’octroi de la salle de cinéma devant abriter le spectacle des medahette. «A Oran pour avoir la salle du cinéma le Maghreb ou Saâda il faut avoir l’accord de la direction de l’Onci à Alger et que ces salles appartiennent a l’Apc d’Oran et se trouvent au centre-ville d’Oran! s’exclame-t-on.

Et pourquoi déposer la demande a Alger? s’interroge t-on. «Hélas», soupire-t-on alors que «l’on a voulu, a travers cette manifestation, rendre hommage à plusieurs défunts artistes oubliés et remettre des trophées et diplômes de reconnaissance pour tout ce qu’ils ont fait pour la musique». Il s’agit des hommages à rendre aux défunts Ahmed Wahby, Cheikh Zargui-Cheikha Remiti, Cheikh Fethi, Saim El Hadj-Cheb Djalal, Cheb Hasni, Cheb Aziz, Cheb Yassine, Djillali Raïna Raï-Cheikh Senhadji, cheikh Bouteldja Belkacem et autres. Pour les cadres de l’association, seules les directions de la jeunesse et du tourisme d’Oran ont mis leur patte. La première a accordé la tenue du grand gala de cloture dans le stade alors que la deuxième a mobilisé ses guides touristiques devant accompagner les participants étrangers dans les différents sites touristiques à visiter. L’enjeu est, selon les organisateurs de la fête annulée, de taille. La réussite de la célébration, à Oran, de la 48e année du raï était synonyme du retour au bercail du festival du raï dont la première édition a été tenue en 1985 avant qu’il ne soit délocalisé vers la ville de Sidi Bel Abbès à partir de l’année 2008.

The post 48e année du raï: La fête annulée! appeared first on .

Categories: Afrique

Slimani accueilli en star au Fenerbahçe !

Sun, 08/12/2018 - 12:27

Il a assisté au match de son équipe contre Bursaspor.

      L’attaquant algérien Islam Slimani se trouvait depuis vendredi soir à Istanbul. Le sociétaire de Leicester City parti en prêt d’une saison au Fenerbahçe pour la somme de 4,5 millions d’euros sans option d’achat, s’est rendu en Turquie pour peaufiner l’accord conclu entre la direction des Foxes et les dirigeants du club d’Istanbul.  Les fans du club turc étaient, comme le veut la tradition en Turquie, nombreux à l’attendre à l’aéroport en provenance d’Angleterre. Ils lui ont réservé un accueil de star comme le montrent plusieurs vidéos de sites spécialisés turcs.

Il a passé la visite médicale avec succès  
Le club stambouliote mise beaucoup sur Islam Slimani pour concurrencer les autres ogres d’Istanbul, à savoir Besiktas et le championnat sortant, Galatasaray. Slimani sera aussi un atout dans ce troisième tour des éliminatoires de la Ligue des champions. C’est ainsi que ses dirigeants ont tout fait pour conclure son transfert à Fenerbahçe dans les délais. Après s’être rendu à Istanbul vendredi, l’Algérien a passé la visite médicale le lendemain avant de signer son contrat d’un an sous forme de prêt.

Il a assisté au match de son équipe contre Bursaspor
Pour le mettre dans l’ambiance du stade Şükrü Saracoğlu, les dirigeants de Fenerbahçe ont convié Islam Slimani à suivre le premier match de la Super Ligue turque joué par son équipe contre Bursaspor.   Slimani a eu aussi l’opportunité de mesurer la chaude température du public stambouliote. Islam qui aime cette atmosphère a beaucoup apprécié.

Auteur : Moumen A.

The post Slimani accueilli en star au Fenerbahçe ! appeared first on .

Categories: Afrique

Le président de l’UNPA : l’Algérie seul pays Maghrébin à ne pas importer de moutons

Sun, 08/12/2018 - 12:23

Si l’on en croit le président de l’Union nationale des paysans Algériens, l’Algérie serait le seul pays Maghrébin à ne pas importer de moutons, même durant les fêtes de l’Aïd el Adha où ces bêtes sont sacrifiées en quantité.

D’après M. Mohamed Alioui, avec un cheptel estimé globalement à 28 millions de têtes d’ovins, chaque famille Algérienne peut se permettre un mouton « à prix raisonnable ».

S’exprimant, samedi, lors du Forum du quotidien El Chaab, il a conseillé aux nationaux de lutter contre la spéculation qui se fait jour à pareille occasion, en ne  se précipitant pas vers les marchés de bétail et à attendre que les prix des bêtes accusent une baisse pour acheter son mouton de l’Aïd.

M. Alioui a cru, d’autre part, utile de lancer un appel aux éleveurs afin qu’ils rendent les prix des ovins « plus accessibles » aux citoyens, mais il n’est pas sûr qu’il soit entendu sur ce volet.

Commentant, par ailleurs, la flambée des prix observée sur les marchés des  produits agricoles, le président de l’UNPA a déploré le manque d’organisation caractérisant ces derniers, de même que l’absence de coopératives agricoles, une situation dont il estime qu’elle laisse  « le champ libre aux spéculateurs ».

The post Le président de l’UNPA : l’Algérie seul pays Maghrébin à ne pas importer de moutons appeared first on .

Categories: Afrique

Tamanrasset: Le corps d’un enfant repêché d’une mare d’eau

Sun, 08/12/2018 - 12:22

Par R.N.

Un corps sans vie d’un enfant a été repêché d’une mare d’eau, à Tamanrasset, vendredi dans la soirée, par les éléments de la protection civile, a-t-on appris, samedi, des services de la protection civile (PC). Il s’agit du corps d’un enfant âgé de 13 ans, mort noyé, dans une mare d’eau, dans la région d’In-Thbib (12 km à l’est de Tamanrasset), suite au débordement du oued de Tamanrasset, lors des dernières intempéries, selon la même source. Les mêmes services sont toujours à la recherche d’un autre enfant qui a été emporté par les crues dans la région de Tankaghali.

The post Tamanrasset: Le corps d’un enfant repêché d’une mare d’eau appeared first on .

Categories: Afrique

Assurances sociales: Plus de 90.000 cartes Chifa bloquées pour fraude

Sun, 08/12/2018 - 12:20

Un projet de mise en place d’une fiche médicale informatisée est en coursd’élaboration par la Caissenationale des assurances sociales des Travailleurssalariés (Cnas) pour une meilleure prise en charge desassurés sociaux en termesde prestations…

C’est ce qu’a indiqué son directeur général Hassen TidjaniHaddam. »Le développement d’une solution utilisantla fiche médicale informatisée esten cours d’élaboration par la Cnas pourassurer un contrôle médicalen tempsréel au niveau de la structure d’affiliation,
afin de garantir une meilleureprise en charge des assurés sociaux etavoir une base de données unique surl’ensemble des actes et des prescriptions »,a affirmé M.

Haddam dans unentretien à l’APS. Cette fiche médicaleinformatisée permettra également une »meilleure visibilité », notamment enmatière de consommation de médicamentset d’autres prestations et, parconséquent, « une meilleure maîtrise desdépenses », a-t-il précisé.Le même responsable a rappelé les dispositifsde contrôle médical et administratif entrepris par la Cnas, affirmantque le contrôle sera intensifié, automatiséet ciblant certaines professions »pourvoyeuses d’arrêts de travail » pourlutter contre les éventuels abus. Dansce contexte, il a relevé qu’au titre ducontrôle des arrêts de travail, les agentsde la

Cnas ont visité 90.234 assuréssociaux durant le premier semestre de2018 dont 8,81 % ont été sanctionnéscontre 195.268 assurés visités dont9,43 % sanctionnés durant la mêmepériode de l’année 2017. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’un « contrôle administratif qui consiste à vérifier sil’assuré social, en arrêt de travail, respecteles obligations qui lui sont imposéespar la législation et la réglementationen vigueur et ce, à travers desvisites à domicile ». En matière de remboursementdes médicaments, il a faitsavoir que la Caisse a traité 32,7 millionsd’ordonnances au courant du 1ersemestre 2018 contre 64,7 millionsdurant la même période de 2017.

Faire face à la fraude

Sur un autre plan, M. Haddam a rappelé que la Cnas a mis en place un programmeadapté à l’évolution technologique et à la modernisation des mécanismesde gestion, à travers l’introductionde la carte Chifa qui constitue uneréalisation « stratégique » sur la voie de l’amélioration de l’accessibilité auxsoins. Le mêmeresponsable a relevé, dans ce sens, que depuis le lancementde l’opération, près de 14 millions de cartes

Chifa ont été remises à leurs titulaires, alors que plus de 90.000 cartes ont été bloquées pour fraude, qualifiantce chiffre d’ »insignifiant » parrapport aux cartes délivrées et au nombre global de bénéficiaires du système de sécurité sociale, estimé à près de 39 millionsd’assurés sociaux et ayants droit.Il s’agit, a-t-il détaillé, des cartes bloquées à l’accès aux médicaments, suiteaux « fraudes avérées », ajoutant qu’un travail de sensibilisation est effectué endirection des assurés sociaux et desayants droit sur la « bonne utilisation » de cette carte. Pour ce faire, des dispositions ont été prises pour une meilleure prestation de services, notamment la mise en place d’un « guichet unique »au niveau de toutes les structures, afin de garantir aux bénéficiaires de la couverturesociale l’accès à l’informationet à la prise en charge de leurs demandesde prestation.

Le développement d’une solution techniquede contrôle « on line » entre lepharmacien conventionné et le contrôle médical, la dispense de production desdocuments d’état civil pour le bénéfice des prestations et le contrôle médical à distance pour les zones enclavées etisolées du Sud, figurent également parmi les mesures de modernisation.D’autre part, M. Haddam a évoqué le dispositif de conventionnement concluentre la Cnas et les officines, les cliniquesd’hémodialyse et de chirurgie cardiaque, les transporteurs sanitaires,les médecins traitants et les opticiens lunetiers.Ainsi, au1er semestre 2018, le montantde la facture versée aux 11.590officinesconventionnées avec la Cnas dans le cadre du système du tiers-payant,s’est élevé à près de103 milliards dedinars.

La dépense relative à la prise encharge des malades hémodialysés, aunombrede 11.497 pris en charge par 181 cliniques d’hémodialyse conventionnées,s’est élevée à 5,7 milliards DA, et celle relative à la prise en charge de 4.743 malades dans 19 cliniques spécialiséesen chirurgie cardiaque, s’est élevée à 1,8 milliard DA à la même date de référence. Il a également fait savoir que 3.449 médecins,dont 632spécialistes, sont conventionnés avec la Cnas pour une facture globale de 5,5 milliards de dinars.

Par Chahine Astouati.

The post Assurances sociales: Plus de 90.000 cartes Chifa bloquées pour fraude appeared first on .

Categories: Afrique

13e festival cinémas d’Afrique à Lausanne: 5 films algériens au programme

Sun, 08/12/2018 - 12:18

Par O. HIND

Il se tiendra du 23 au 26 août prochain avec au menu plus de 60 films des plus récents en provenance des pays africains dont l’Algérie et, notamment une carte blanche aux RCB.

Le Festival cinémas d’Afrique oeuvre comme son l’indique, pour la promotion et la diffusion des cinémas africains, le soutien aux cinéastes, la sensibilisation artistique, tout en conservant sa dimension de divertissement culturel et convivial pour le public. Au programme, plus de 60 films: fictions, documentaires, dessins animés, de la comédie grand public à l’enquête historique plus pointue, en passant par des courts-métrages ou des premières oeuvres de jeunes cinéastes. Le Festival permet au public romand de découvrir des oeuvres cinématographiques récentes, inédites ou peu diffusées, et de rencontrer les cinéastes, artistes et professionnels invités. Débats, rencontres, soirées thématiques, expos photos, concerts, gastronomie et convivialité viennent enrichir l’offre cinématographique et compléter la toile de fond des projections, en salle et en open air. Le Festival est aussi une plateforme favorisant les rencontres entre professionnels. La section Panorama constitue le coeur du programme et présente une sélection de 58 films en provenance de 25 pays d’Afrique. Composée de longs et courts métrages de tous genres- fictions, animations, documentaires produits entre 2016 et 2018, cette section offre une vision large de la production récente où les films à gros budget, célébrés internationalement, côtoient des découvertes rarement, voire jamais, présentées en Europe.

Deux coproductions suisses primées, Des moutons et des hommes de l’Helvético-Algérien Karim Sayad (prix de Soleure) et Imfura du Rwandais Samuel Ishimwe (Ours d’argent du meilleur court métrage à Berlin), seront également à l’affiche. Au programme on y découvre aussi un hommage à Idrissa Ouédraogo, cinéaste burkinabé né en 1954, décédé en février dernier. Il est l’un des réalisateurs africains les plus marquants de sa génération. Il a inspiré et accompagné toute une génération de cinéastes. Sa carrière de cinéaste commence dès 1981. Il a été le récipiendaire de plusieurs prix, notamment avec Yaaba (1989, prix de la Critique à Cannes et Prix du public au Fespaco), Tilaï (1990, Grand Prix du Jury à Cannes, Grand Prix du Fespaco) et Samba Traoré (1992, Ours d’argent à Berlin). Le Festival lui rend hommage avec la projection de son film préféré, Kini & Adams. A l’honneur aussi, le cinéma soudanais qui a connu un essor important dès l’indépendance du pays en 1956, en particulier grâce à la figure historique du réalisateur Gadalla Jubara, qui a réalisé plus de cent documentaires et quatre films de fiction au long de ses 50 ans de carrière; un court montage de sa production sera présenté en ouverture de séance. Dans les années 80, le Soudan comptait plus de 60 salles de cinéma, dont 16 dans sa capitale, Khartoum. Cependant, dans les années 90, les difficultés économiques et politiques ont mis un frein à leur exploitation. En 2018, il ne subsiste qu’une salle de cinéma dans la capitale.

Sans soutien institutionnel, les cinéastes soudanais tentent de créer des oeuvres indépendantes. Le festival présente le travail de ces auteurs qui se battent au quotidien pour faire exister le cinéma soudanais. Un des moments phares de ce festival sera en outre la carte blanche aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui sont organisées annuellement depuis 2003 par l’association Project’heurts. Elles ont pour objectif de réconcilier le public algérien avec le cinéma en lui proposant des films récents en provenance de plusieurs pays, suivis de débats pointus avec les cinéastes. Les RCB c’est aussi aujourd’hui des ateliers d’aide à la post-production et à l’écriture de scenario. Les films qui seront projetés grâce à cette carte blanche sont Je te promets de Mohamed Yargui, Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh La Vague (Lmuja) de Omar Belkacimi Et enfin de That Lovely Life de Rami Aloui. L’Algérie sera présente également avec la présentation du dernier film de Malek Bensmail La bataille d’Alger, un film dans l’histoire mais aussi avec le film En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui qui clôturera le festival. Au menu aussi une table ronde sur les liens entre les cinémas et les littératures africaines, mais aussi rétrospective autour de Nelson Mandela et la lutte anti-Apartheid. En effet, en l’honneur du 100e anniversaire de sa naissance (18 juillet 1918), une sélection de sept films (fictions et documentaires) est proposée, qui illustrent sa résistance et sa lutte contre l’apartheid.

Parmi ces films on citera Cry freedom de Richard Attenborough, Indians can’t fly d’Enver Samuel, I talk about me, I am Africa de Chris Austin et Peter Chappell, Sarafina! de Darrell Roodt, Mandela: Son of Africa, Father of a nation de Angus Gibson et Jo Menell, Mandela: Pong walk to freedom de Justin Chadwick, Long nights, Journey into day de Frances Reid et Deborah Hoffmann». Enfin on relèvera aussi un concert du sextet éthio-jazz Arat Kilo accompagné de la diva malienne Mamani Keïta et du rappeur slameur américain Mike Ladd, une très belle expo photo signée Osbone Macharia, un café-rencontre, des débats et des délices culinaires. Un événement très riche à saluer.

The post 13e festival cinémas d’Afrique à Lausanne: 5 films algériens au programme appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.