You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 6 hours ago

Sidi Bel Abbès : Saisie de 20 kg de kif à Ras El-Ma

Tue, 10/16/2018 - 23:59
Les éléments de la gendarmerie nationale de Ras El -Ma, à 90 km au sud-ouest de Sidi Bel Abbes, sont  parvenus à démanteler un réseau dangereux composé de 04 individus spécialisés dans le trafic de drogue et déjouer une tentative d’introduction dans la région, d’une quantité de 20 kg de kif traité, apprend-on d’une source concordante. Ce coup de filet, selon notre source, a été réussi suite à des informations fructueuses parvenues aux services de la  gendarmerie nationale et faisant état d’agissements suspects d’un groupe d’individus. Après avoir traité judicieusement ces renseignements et pris les dispositions nécessaires, les éléments de la gendarmerie territoriale arriveront,  en un laps de temps, à  arrêter les 04 narcotrafiquants et saisir les 20 kg de drogue. Une enquête a été entamée afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette tentative, avant que les  mis en cause ne soient présentés  au tribunal.

M.Noui

The post Sidi Bel Abbès : Saisie de 20 kg de kif à Ras El-Ma appeared first on .

Categories: Afrique

Selon des chiffres officiels pour 2017 : Près d’un million d’Algériens concernés par des troubles mentaux

Tue, 10/16/2018 - 17:33

Le nombre de consultations enregistré l’année dernière pour motif de troubles mentaux a dépassé les 900 000. C’est ce qu’a déclaré le sous-directeur de la promotion de la santé mentale au ministère de la Santé. il appelle, entre autres, à la formation des médecins généralistes et à la déstigmatisation des troubles mentaux.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La situation n’est pas alarmante, selon M. Mohamed Chakari. Pourtant, selon l’Organisation mondiale de l’OMS, les troubles mentaux ou neurologiques affecteront une personne sur quatre dans le monde à un moment de leur vie. Même si le ministère de la Santé ne se veut pas alarmiste, l’Algérie a décidé de prendre le problème au sérieux en initiant un plan national de promotion de la santé mentale pour la période 2017-2020. Le dispositif multisectoriel est en phase de mise en œuvre. Selon M. Chakari, qui s’est exprimé en marge de la célébration de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, beaucoup de mesures ont été déjà réalisées, malgré le retard qu’a pris le démarrage de ce plan. La mise en place d’un cadre réglementaire, souligne-t-il, va accélérer le travail, mais le résultat se verra à long terme. L’Algérie dispose ainsi, dit-il, de 20 structures hospitalières spécialisées et de 42 centres spécialisés dans le traitement des addictions. L’objectif, dit-il, c’est de développer des centres de proximité pour faciliter aux patients la prise en charge. Mokhtar Hasbellaoui qui a présidé l’ouverture de cette journée a indiqué que la santé mentale constitue une préoccupation majeure de santé publique. L’Algérie a, d’ailleurs, dit-il, adhéré au plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020 de l’OMS. «Le renforcement des capacités et la formation des ressources humaines qualifiées, la disponibilité de médicaments psychotropes, la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire visant à promouvoir les droits des patients et la réglementation des soins de santé mentale, ainsi que la promulgation de la loi sanitaire et le début de la mise en œuvre du plan national de la promotion de la santé mentale constituent des instruments déterminants pour l’amélioration de la santé mentale dans notre pays», a indiqué le ministre de la Santé. Des défis restent, cependant, à soulever, selon lui. Il citera la stigmatisation dont souffrent les personnes atteintes de troubles mentaux, la difficulté d’accès aux soins de santé mentale puisque de nombreuses wilayas restent dépourvues d’une couverture en soins psychiatriques spécialisés. L’organisation et la planification des soins de santé mentale, poursuit-il, ont été concentrées pendant plusieurs années sur les hôpitaux psychiatriques, ce qui a limité les efforts de mise en œuvre de services de santé mentale de proximité. Le nombre de lits, notamment dans les grandes villes, ne répond pas à la demande. Le pays dispose actuellement de 5 299 lits soit 13,1 lits pour 100 000 habitants. Les deux journées organisées, depuis hier, par le ministère de la Santé sur la santé mentale vont aboutir à des recommandations pour pallier ces insuffisances.
S. A.

The post Selon des chiffres officiels pour 2017 : Près d’un million d’Algériens concernés par des troubles mentaux appeared first on .

Categories: Afrique

Guitouni au sujet de la cessation de Fertial à Ali Haddad : «Je ne confirme pas et je n’infirme pas»

Tue, 10/16/2018 - 17:28
Sollicité par la presse lors d’un point de presse tenu en marge de l’ouverture du salon ERA, le ministre de l’Energie n’était pas très à l’aise pour donner une réponse claire au sujet de la cessation ou pas des parts de Fertial au profit du groupe ETRHB de Haddad.
Pour rappel, il y a quelques semaines, le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, aurait tenté de racheter les 49% des actions du partenaire espagnol Villar Mir pour devenir l’actionnaire majoritaire avec 66%, contre 34% à l’entreprise publique Asmidal. Le groupe Haddad avait obtenu en 2017, 17% des actions de ce partenariat algéro-espagnol, producteur de fertilisants. Mais pour réaliser cette vente, c’est la société-mère, Sonatrach, qui doit exercer son droit de préemption pour récupérer les actifs de l’espagnol. Hors, à ce jour, Sonatrach ne s’est pas exprimée clairement à ce sujet. Le ministre a eu cette réponse ambiguë «c’est un partenaire national qui veut rentrer dans une société, ça c’est courant, on n’a pas de problème particulier, je ne confirme pas et je n’infirme pas, ce sont des affaires de bizness qui se font entre entreprises». Puis, en quittant la conférence de presse, il lancera «Sonatrach maintient son droit à la préemption ». Présent, Ali Haddad a préféré, quant à lui, ne pas faire de commentaires, laissant cela à plus tard, lance-t-il aux journalistes.
A. B.

The post Guitouni au sujet de la cessation de Fertial à Ali Haddad : «Je ne confirme pas et je n’infirme pas» appeared first on .

Categories: Afrique

6e Boeing 738 de Tassili

Tue, 10/16/2018 - 17:21

Tassili Airlines a reçu son 6e avion Boeing 738. Une équipe de la compagnie algérienne est à Seattle (USA) pour la réception de cet appareil.

The post 6e Boeing 738 de Tassili appeared first on .

Categories: Afrique

Le jardin d’essai va-t-il être classé universel ?

Tue, 10/16/2018 - 17:08

Lors de sa visite à Alger, la directrice adjointe à la DREI du Museum d’histoire naturelle à Paris a affirmé que le jardin d’essai d’Alger «est conforme aux normes pour être classé jardin universel».

The post Le jardin d’essai va-t-il être classé universel ? appeared first on .

Categories: Afrique

Hôpital cherche policiers

Tue, 10/16/2018 - 17:08

Les efforts engagés par les équipes du CHU de Béni Messous pour sécuriser l’hôpital ne sont pas toujours récompensés. Certes, l’incivisme de certains citoyens est devenu une constante dans les structures hospitalières, mais ce qui peine les personnels du CHU, c’est la collaboration plus que timide de la Sûreté urbaine de Béni Messous pour imposer une autorité face aux agresseurs. Les efforts des responsables et des agents resteront limités sans une plus grande implication des policiers.

The post Hôpital cherche policiers appeared first on .

Categories: Afrique

Deux individus ont été arrêtés : Découverte à Béchar d’un atelier de fabrication d’armes

Tue, 10/16/2018 - 17:01

Les éléments de la brigade criminelle de la Police judiciaire de Béchar ont découvert un atelier secret de fabrication d’armes à feu et d’armes blanches et ont arrêté deux individus, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de la sûreté de cette wilaya. Dans l’atelier découvert dans la commune de Béchar, une importante quantité d’armes, notamment des fusils et pistolets traditionnels, ainsi que des armes blanches, à savoir des épées, des couteaux de différents types et modèles, ainsi que des couperets, a été décelée, a -t-on indiqué. Les deux individus propriétaires de cet atelier, âgés de plus de 40 ans, fabriquaient ces armes illégalement et sans être inscrits au Centre national du registre du commerce comme le dicte la loi, a-t-on précisé.  Les mis en cause, qui écoulaient leur produits de fabrication auprès de repris de justice, selon l’enquête diligentée par les policiers, ont été mis en détention préventive par la justice en attendant leur comparution devant une juridiction compétente, a-t-on ajouté.

The post Deux individus ont été arrêtés : Découverte à Béchar d’un atelier de fabrication d’armes appeared first on .

Categories: Afrique

Ouverture du salon des énergies renouvelables à Oran : L’Algérie déroule le tapis rouge aux partenaires

Tue, 10/16/2018 - 16:59

Présent hier à Oran, pour l’inauguration de la 9e édition du Salon des énergies renouvelables (ERA), Mustapha Guitouni, ministre de l’énergie, n’a pas hésité à lancer des messages “au partenaire national, public ou privé ainsi que nos partenaires étrangers”, et cela pour les convaincre d’investir en Algérie où il y a “de bonnes affaires, des partenariats gagnant-gagnant”, dira-t-il à maintes reprises. Accompagné de sa collègue la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, M. Guitouni a invité, lors d’un point de presse, l’ensemble des présents, partenaires étrangers et nationaux, à assiter à une rencontre le 22 décembre à Alger pour justement discuter et préparer les avis d’appels d’offres pour le renouvelable. Évoquant le décret 17-98 du 26 février 2017,
M. Guitouni expliquera : “Nous voulons vous associer à discuter du cahier des charges, on a changé notre façon de faire… et maintenant, on est ouvert, on veut accueillir les investisseurs”, finissant par dire justement que c’est là un signal très fort. “Nous voulons débattre avec vous ce cahier des charges, prendre vos avis et sortir avec un consensus”.
Cette sortie du ministre de l’Énergie fait écho, aux récentes déclarations, notamment de l’ambassadeur américain qui trouvait qu’en Algérie le climat des affaires n’était pas très bon, avec le changement récurrent des lois. Et justement hier à Oran, la question de la nouvelle loi sur les hydrocarbures a été évoquée par le ministre disant qu’“il ne faut pas se presser, une telle loi c’est le destin d’un pays, elle doit prendre tout le temps qu’il faudra et ne pas la bâcler”. Plus loin il fera référence comme souvent aux risques des investissements dans le secteur pétrolier qui sont lourds et qui doivent être partagés entre les partenaires. S’agissant du programme des énergies renouvelables, qui prévoit la réalisation de 22 000 MW, le ministre expliquera que les contraintes résident dans la difficulté à raccorder les deux réseaux ensemble, “on ne peut pas injecter du jour au lendemain du solaire sur un réseau classique” pour enfin préciser que l’option de l’Algérie pour l’énergie renouvelable a pour but “l’installation d’une industrie nationale. Nous cherchons des partenaires qui détiennent la technologie afin qu’ils s’associent avec le partenaire national public ou privé pour d’abord créer une dynamique de l’industrie”.

D. LOUKIL

The post Ouverture du salon des énergies renouvelables à Oran : L’Algérie déroule le tapis rouge aux partenaires appeared first on .

Categories: Afrique

Finance Islamique : La Banque d’Algérie tergiverse

Tue, 10/16/2018 - 16:55

Il s’agit de réécrire la réglementation actuelle afin de l’étendre à des produits financiers et bancaires autres que ce que propose le modèle conventionnel.

Le projet de créer des fenêtres dédiées à la finance islamique au niveau des banques est en suspens. La Banque d’Algérie n’a toujours pas publié le fameux règlement autorisant les banquiers de la place à investir dans des produits relevant de la finance islamique. Prévu à la rentrée, si l’on se réfère à l’agenda présenté par le gouverneur de la Banque centrale, le règlement en question peine à sortir des tiroirs du régulateur pour des raisons en tout cas inexpliquées. Selon nos sources, le règlement attendu devrait dessiner les contours des fenêtres islamiques dont il est question ainsi que les règles à observer pas les banques qui vont investir dans le domaine. En un mot, il s’agit de réécrire la réglementation actuelle afin de l’étendre, techniquement, sur des produits financiers et bancaires autres que ce que propose le modèle conventionnel. À l’heure où la situation financière du pays rappelait à tous l’urgence de capter les ressources non bancarisées, le développement de la finance islamique a été présenté comme un des leviers de la politique d’inclusion financière pour laquelle plaidait le gouvernement. Cependant, l’étape réglementaire n’a pas été franchie ; l’Exécutif ne se fixant plus d’objectifs en matière de bancarisation de l’argent de l’informel, hormis quelques déclarations sporadiques, tantôt du ministre des Finances, tantôt du gouverneur de la Banque d’Algérie. Selon nos informations, cette institution se montrerait très réticente à l’idée de donner un coup de pouce réglementaire à la finance islamique pour des raisons invoquant une éventuelle confrontation des deux modèles ; la finance islamique et le modèle conventionnel. Le règlement que devait publier le gendarme de la place bancaire devait justement placer l’étanchéité entre les deux activités, conventionnelle et islamique, notamment en ce qui concerne les ressources financières. Le règlement de la Banque centrale devrait s’intéresser aussi au traitement des réserves obligatoires qui, d’ordinaire, produisent des intérêts que d’une allocation éventuelle d’une part des fonds propres pour assurer cette étanchéité. D’autres aspects, non moins importants pour l’encadrement réglementaire de la finance islamique, lié au refinancement et au marché monétaire, devraient être pris en charge également par le texte de la Banque d’Algérie, toujours en attente de publication. Le gouvernement serait moins investi qu’en 2016 et 2017 dans les actions d’inclusion financière et de bancarisation de l’argent de l’informel. La planche à billets semble offrir du répit à une trésorerie publique qui, en octobre dernier, était carrément au bord de la faillite. Depuis Sétif, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a fait récemment la promotion des produits de la finance alternative, appelant les banques à être “plus attractives pour renforcer la disponibilité des liquidités pour l’économie nationale”. Le ministre ne semble pas ignorer, pourtant, que ces mêmes banques étaient toujours en attente du fameux sésame de l’autorité monétaire.

Ali Titouche

The post Finance Islamique : La Banque d’Algérie tergiverse appeared first on .

Categories: Afrique

Œuvres sociales de l’éducation nationale : Une moyenne de 12 milliards de dinars dépensés par an

Tue, 10/16/2018 - 16:53

Les syndicats ont demandé plus de temps pour pouvoir interroger les chiffres et apprécier le bilan.

La commission nationale des œuvres sociales de l’éducation nationale a exposé, hier, son bilan moral et financier, en présence des partenaires sociaux. Le bilan fait ressortir un total de subvention de plus de 36 milliards de dinars entre 2015 et 2017.
Ce qui donne une moyenne annuelle de 12 milliards de dinars. Pour l’année 2015, les dépenses de fonctionnement ont été supérieures à 4 milliards de dinars, celles dédiées aux œuvres sociales ont dépassé les 2 milliards de dinars, alors que les investissements se sont élevés à plus de 19 milliards de dinars.
À la lecture du bilan, les présidents des syndicats ont demandé le report de la réunion pour pouvoir éplucher les chiffres année par année.
Ce qui leur a été accordé, puisque la réunion de la commission des œuvres sociales a été reportée à la semaine prochaine. Certains leaders syndicaux ont même protesté de manière virulente.
Les dirigeants syndicaux du Snapest et du Satef, respectivement M. M. Meziane Meriane et Boualem Amoura, ont,en effet, claqué la porte de cette rencontre en signe de protestation.
“J’ai quitté la salle parce que ma présence ne doit pas servir à entériner des chiffres. J’aurais aimé discuter les chiffres annuellement, pour pouvoir apporter des correctifs ou des critiques objectives. Mais, venir après un mandat de trois ans me présenter un bilan pour l’entériner, je refuse de le faire”, dira Meriane.
De son côté, M. Amoura dira que “le président de la commission a fermé le jeu dès le départ, en nous disant : ‘Si vous avez des critiques, adressez-les par écrit à la ministre de l’Éducation.’ C’est-à-dire, aujourd’hui, nous n’avons rien à dire. Donc, j’étais le premier à dire non. Cette manière de faire, on ne l’accepte pas. Je ne suis pas un expert-comptable pour, en un temps record, juger un bilan de trois années”.  “La question des œuvres sociales constitue la  pomme de discorde des syndicats du secteur, en ce sens que le Conseil des enseignants des lycées d’Alger (Cela) et le Syndicat autonome des travailleurs de l’enseignement et de la formation (Satef) ont jusque-là critiqué l’absence d’un bilan moral et financier de la commission pour les trois dernières années. Ils ont continué à réclamer la décentralisation de la gestion des deniers du secteur pour les confier aux commissions de wilaya afin qu’ils puissent être contrôlés et suivis par la base.” Pour eux, il s’agit d’un problème de respect des lois, estimant qu’en agissant de la sorte, les membres de cette commission tente d’“étouffer justement leur mauvaise gestion”.
La ministre de l’éducation, Nouria Benghabrit, pour sa part, n’a pas cessé de renouveler sa volonté de remettre de l’ordre dans la gestion des œuvres sociales, notamment pour avoir diligenté une commission d’enquête dans
21 wilayas. Elle a, en outre, décidé le prolongement du mandat de la commission mixte MEN-partenaire social des œuvres sociales et donné son accord pour l’organisation d’un référendum au sujet du mode d’élection et pour l’ouverture du dossier de l’enseignement secondaire.

A. R.

The post Œuvres sociales de l’éducation nationale : Une moyenne de 12 milliards de dinars dépensés par an appeared first on .

Categories: Afrique

Ignorant ses adversaires : Bouhadja soumet le PLF 2019 à la commission compétente

Tue, 10/16/2018 - 16:25

Alors que les députés du FLN étaient, hier, en réunion au siège de leur parti pour prononcer son exclusion, Saïd Bouhadja semblait ignorer complètement ses adversaires, pas seulement en vaquant à ses occupations professionnelles, mais en tentant une diversion avec sa décision de soumettre le projet de loi de finances 2019 à la commission des finances et du budget de la Chambre basse du Parlement pour son examen avant son renvoi en plénière. C’est le concerné lui-même qui nous a livré l’information lors d’un contact téléphonique. “J’ai soumis le projet de loi de finances à la commission, conformément à la réglementation”, a indiqué le président de l’APN, qui semblait serein. À la question de savoir quelle était sa réaction face à la détermination de ses adversaires, Bouhadja a indiqué qu’il n’en tenait pas compte. “Cela ne compte pas”, a-t-il répondu. “À mon sens, l’affaire va vers l’apaisement. Car ce blocage ne peut continuer”, a-t-il ajouté, insinuant que les députés opposants allaient reprendre leurs activités, ce qui a été démenti en fin de journée. Pourtant, face au refus des députés de travailler avec lui, le président de l’APN se trouve en face d’un véritable écueil, légal cette fois. L’article 39 du règlement intérieur prévoit, en effet, qu’en cours de sessions, “les commissions permanentes sont convoquées par leurs présidents dans le cadre de l’examen des projets et des questions qui leur sont renvoyés par le président de l’Assemblée populaire nationale”. Or, le président de la commission et les membres de son bureau, tous issus des partis de la majorité, ont décidé de geler leurs activités parlementaires. Plus que cela, selon un membre de la commission, que nous avons joint hier, le président de l’APN est “confronté” au blocage des députés de la majorité. “Nous avons, en effet, reçu l’avant-projet de loi. Le texte a été envoyé également au président de la commission et aux autres membres. Mais son examen par la commission est difficile”, a indiqué notre interlocuteur. Saïd Bouhadja peut s’appuyer sur le deuxième paragraphe de l’article 39 du règlement intérieur qui précise que “dans l’intervalle des sessions, les commissions permanentes sont convoquées par le président de l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre de leur ordre du jour”. Or, ce texte a été adopté en 2002, du temps où il y avait deux sessions du Parlement.
Plus que cela, nous sommes en début de session du Parlement. Autre blocage, selon un député de l’opposition, l’avant-projet de loi de finances n’a pas été soumis “au bureau de l’APN”, comme stipulé par l’article 56 du règlement intérieur de l’APN. Les membres du bureau, tous issus des partis de “la majorité”, en dehors de deux vice-présidents, gèlent également leurs activités. Ce qui rend le fonctionnement de la Chambre extrêmement incertain. Seule donc une signature par ordonnance peut régler ce blocage. Même si, pour l’instant, nous sommes encore loin de ce scénario.

Ali Boukhlef

The post Ignorant ses adversaires : Bouhadja soumet le PLF 2019 à la commission compétente appeared first on .

Categories: Afrique

La crise de l’APN dure dans le temps et déborde : Les symptômes du délitement du système

Tue, 10/16/2018 - 16:24

Le conflit en cours à l’APN et son prolongement à l’extérieur de l’hémicycle Zighoud-Youcef est symptomatique d’un sérieux déséquilibre dans les fondations du système.

Né de l’initiative du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), puis élargi aux députés de la majorité, le processus de destitution du président de l’Assemblée populaire nationale, Saïd Bouhadja, a aussitôt pris les allures d’une crise d’État. L’intervention du ministère des Affaires étrangères, rappelons-le, pour signifier aux diplomates en poste à Alger le report, sinon l’annulation de rendez-vous et séances de travail de groupes parlementaires
d’amitié, programmés à l’Assemblée, en était le prélude. Mais il y a quelques jours encore, personne ne s’attendait à une franche immixtion — assumée publiquement — du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Et même si celui-ci a pris le soin de porter la casquette partisane du Rassemblement nationale démocratique (RND), pour demander à Saïd Bouhadja de “se retirer dignement”, il reste que la requête du locataire du Palais de la rue Dr Saâdane engage pleinement le gouvernement.
À vrai dire, le conflit aurait pu s’estomper à l’APN si le président de l’Assemblée avait abdiqué dès le départ à l’injonction du groupe parlementaire du FLN. Mais Saïd Bouhadja, qui avait donné l’impression, dans un premier temps, d’être sur le départ, cherchait à gagner du temps, et a fini par tenir ses adversaires en haleine et leur faire épuiser toutes leurs cartes. Il voulait savoir qui cherchait réellement à “le démissionner”. Il le disait d’ailleurs : “Je ne pense pas que ce soit la présidence de la République, sans quoi, je l’aurais su. On me l’aurait signifié.” Ainsi donc, Saïd Bouhadja cherchait à faire sortir des bois les véritables commanditaires de l’action menée contre lui. Et il a réussi le pari, puisqu’ils ont aussitôt pointé le nez. Le conflit n’est donc plus interne à l’APN, et ses détracteurs en ont fourni l’argument.
Le président de la Chambre basse en a désormais la preuve : “Je suis ciblé par Ouyahia. Ses agissements ont une dimension politique.” En évoquant un “complot”, il jettera un véritable pavé dans la mare, en affirmant publiquement : “L’affaire dépasse ma personne et la question de ma démission. Ils sont en train de créer une situation de vacance politique et constitutionnelle. C’est cela la vérité. D’ailleurs, les déclarations d’Ouyahia concordent avec celles de Bernard Bajolet sur la vacance à la présidence de la République.” Les propos de Saïd Bouhadja peuvent se lire comme une alerte sur l’absence d’un chef capable d’arbitrer ou de trancher la question. Jamais, aussi, un commis de l’État n’a placé le pouvoir dans une position aussi embarrassante.

Le coup de com de Bouhadja et le faux pas d’Ould Abbes
Saïd Bouhadja, qui intriguait déjà par ses déclarations à la presse, entreprendra une autre action, cette fois-ci spectaculaire : en compagnie d’un ancien député RND, il s’offre une balade du côté de l’hotel Es-Safir (ex-Aletti), avant de longer le boulevard Mustapha-Ben Boulaïd et de s’attabler à la terrasse d’un café de la Grande-Poste. Et sans garde rapprochée. Des citoyens, notamment des jeunes, s’approchent de lui pour discuter. Ils font également des selfies avec lui. Les images font le tour des médias et des réseaux sociaux.
S’agissant de l’opinion publique, le coup de com est magnifiquement réussi. Quant à ses détracteurs, c’est un véritable camouflet qu’ils ont essuyé. Le défi leur est d’ailleurs sérieusement lancé : Ahmed Ouyahia ou Djamel Ould Abbes pourront-ils s’offrir le luxe d’une balade sans gardes dans les rues d’Alger ? En tout cas, le SG du FLN n’a pas caché, lui, son offuscation. “S’attabler à la terrasse d’un café populaire, dans les rues d’Alger, ne sied pas à la fonction de troisième personnage de l’État. Un tel comportement n’est pas aussi dans les mœurs du FLN”, déclarait-il à la presse, samedi dernier, à Bouira. Un faux pas de plus de Djamel Ould Abbes qui ne se rendait peut-être pas compte qu’il allait surtout donner l’impression d’un responsable qui méprise “la rue”. Un autre point de gagné pour Saïd Bouhadja qui, lui, a plutôt donné l’image d’un personnage “avenant”.

Risque de débordement
Depuis le début de la crise, fin septembre, Saïd Bouhadja apparaît chaque jour un peu plus serein et récolte des soutiens. Dans le camp adverse, l’agitation est de plus en plus grande. Et elle est largement visible. Ses détracteurs multiplient les faux pas, et impliquent les appareils de l’État. C’est à croire, en effet, que c’est tout l’État qui est entré en guerre avec le président d’une Assemblée élue, mais qui, en fin de compte, du moins pour le moment, ne peut rien contre lui. En dehors de l’aspect légal, Saïd Bouhadja doit aussi être épaulé par quelque partie au pouvoir. Sans quoi, il n’aurait pas tenu bon, affirment les observateurs. Il a l’air également d’être bien conseillé.
Ce conflit semble trahir un affrontement entre deux centres de décision. Et si les choses en sont arrivées là, c’est que le système n’arrive plus à gérer ses contradictions et à transcender ses clivages sans faire trop de vagues. La fin d’un règne ? C’est la grande question.

Mehdi Mehenni

The post La crise de l’APN dure dans le temps et déborde : Les symptômes du délitement du système appeared first on .

Categories: Afrique

Entretien express avec Saïd Bouhadja : «Ould Abbes est illégitime, ses décisions aussi »

Tue, 10/16/2018 - 16:22

Les députés de la majorité bloquent l’entrée principale de l’APN depuis ce matin. Quel commentaire faites-vous ?

C’est une démarche illégale. Cette action a été dictée par Djamel Ould Abbes. La décision de cadenasser l’entrée principale de l’APN a été prise lors de la réunion d’hier, à Hydra, au siège du FLN. Une réunion durant laquelle ils ont décidé également de me retirer la couverture politique du parti et me traduire devant la commission de discipline de manière illégale et en porte à faux avec le règlement intérieur et les statuts du parti.

Pourquoi jugez-vous ces décisions illégales ?

Djamel Ould Abbes est tout d’abord un secrétaire général illégitime. Après le retrait de Amar Saâdani, et passée la période de transition de trente jours, il devait convoquer le comité central du parti pour élire un nouveau SG. Parce qu’il y a lieu de préciser que la réunion du comité central en octobre 2016, était ordinaire et Djamel Ould Abbes a été simplement ’’adoubé’’. Et je tiens à rappeler que les statuts du FLN veulent que l’intérim revienne au plus âgé du parti. Ensuite, le comité central ne s’est pas réuni depuis deux ans, alors que les statuts du parti exigent au moins une réunion par an, pour notamment encadrer le travail du bureau politique. D’ailleurs, le bureau politique du parti agit actuellement dans l’illégalité, vu qu’il n’a pas été approuvé par le comité central. De même pour la commission de discipline devant laquelle ils veulent me présenter. Son président est décédé et personne ne l’a remplacé à ce poste depuis. C’est dire que toutes ces décisions ont été prises dans l’illégalité. Et celui qui n’a pas de légitimité, ne peut pas me retirer la couverture politique. Ould Abbes doit quitter la direction du FLN.

Ceci, s’agissant du FLN. Mais qu’en est-il de l’APN ?

J’estime qu’il n’y a aucun problème à l’APN, vu que ce qui s’est passé, ce matin, a été décidé à l’extérieur de l’Assemblée. J’ignore encore les raisons véritables de ce comportement, mais chose est sûre : ces agissements sont immoraux et portent atteinte à l’image de l’APN à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. J’ai travaillé à concrétiser les directives et les réformes du Président de la République sur l’Etat de droit, la séparation des pouvoirs (…), mais force est de constater que ces comportements donnent l’impression qu’aucune des réformes du Président ne s’est réellement concrétisée.

Qu’est-ce que vous comptez faire, maintenant ?

Je ne suis pas un insurgé. J’ai adressé un rapport au président du parti et de la République, et j’attends sa réponse. C’est lui qui m’a proposé à ce poste. S’il me demande de partir, je quitte mon poste. S’il me demande de rester je reste. Et je compte bien me rendre à mon bureau.

Entretien réalisé par Mehdi Mehenni

The post Entretien express avec Saïd Bouhadja : «Ould Abbes est illégitime, ses décisions aussi » appeared first on .

Categories: Afrique

Le parti retire sa couverture politique au président de l’APN avant de le traduire en conseil de discipline / FLN : Feu sur Bouahdja

Tue, 10/16/2018 - 16:17

La crise qui secoue l’Assemblée populaire nationale (APN) depuis plus de quinze jours a pris une nouvelle tournure hier. Elle a évolué vers une confrontation fratricide entre la direction du FLN et Saïd Bouhadja, président de l’APN et cadre du parti qui risque d’en être exclu.

Saïd Bouhadja n’a plus la qualité de représentant du FLN à la chambre basse du Parlement. Le bureau politique de l’ex-parti unique qui s’est réuni, hier, en session extraordinaire a décidé, en effet, d’ôter à Saïd Bouhadja la couverture politique. Cette décision qui vient couronner de multiples actions engagées pour obtenir son départ du perchoir de l’APN ne sera pas sans effet sur l’évolution de la situation au sein du Parlement qui vit une crise depuis plus de deux semaines. « C’est à l’unanimité que le BP a décidé de lever la couverture politique au militant Bouhadja », a déclaré Djamel Ould Abbès à l’issue de la réunion des membres du BP. Devant les députés de sa formation, Djamel Ould Abbès n’a pas été tendre avec Bouhadja qu’il accuse d’avoir renié ses engagements et sa déclaration d’honneur faite lors de sa candidature au poste du président du Parlement. « Saïd Bouhadja s’est engagé, via une déclaration sur l’honneur qu’il a faite signer à l’APC, qu’il respectera les directives de la direction du FLN », a dit Ould Abbès, intimant à ses députés de prendre le relais de cette levée de couverture politique « pour hâter le départ d’un élément indiscipliné ». Cette décision sera suivie, a-t-il précisé, de la comparution de Bouhadja devant le conseil de discipline du parti qui prononcera certainement son exclusion des rangs du plus vieux parti. Parallèlement à cette décision qu’Ould Abbès a présenté comme un fruit d’un accord avec le président du FLN, Abdelaziz Bouteflika, les députés de la majorité ont décidé de tenir, aujourd’hui à l’APN, un sit-in de protestation pour exiger le départ de Bouhadja. « Un rendez-vous est pris demain à 8 h pour une action d’envergure », ont affirmé des députés de la majorité. Cette action vise, selon d’autres, à empêcher Saïd Bouhadja d’accéder à son bureau. Il faut rappeler que ce genre d’action a été « refusé » par les députés de la majorité qui pensaient que Bouhadja allait jeter l’éponge une fois le retrait de confiance exprimé contre lui.
Rappelons que Djamel Ould Abbès, premier responsable du FLN, n’avait pas manqué l’occasion de sa sortie samedi dernier pour appeler, à nouveau, le président de l’APN, à démissionner  sans faire de bruit et  à la « clairvoyance »,  lui recommandant de  « se retirer avec honneur ».
La crise à l’APN, pour rappel, s’est installé quand les présidents des groupes parlementaires du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazaïr (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants avaient signé une motion de retrait de confiance au président de l’APN.
La motion comprend notamment le retrait de confiance au président de l’APN, appelé à démissionner de son poste, avec gel de toutes les activités des structures de l’Assemblée jusqu’à satisfaction de la revendication des groupes parlementaires signataires. Les députés ont dénoncé, dans leur requête de retrait de confiance, les «dépassements et violations» enregistrés au sein de l’institution législative, à savoir « marginalisation éhontée, report intentionnel de l’adoption du règlement intérieur, marginalisation des membres de la commission des affaires juridiques, mauvaise gestion des affaires de l’APN, frais exagérés déboursés illicitement, recrutement douteux… ».
Depuis cette action, l’Assemblée vit un blocage inédit et toutes les tentatives de médiation menées se sont avérées vaines vu l’intransigeance et l’inflexibilité des deux camps.

Écrit par Hichem Laloui

The post Le parti retire sa couverture politique au président de l’APN avant de le traduire en conseil de discipline / FLN : Feu sur Bouahdja appeared first on .

Categories: Afrique

Plus de 300 participants attendus au 19ème Salon du tourisme

Tue, 10/16/2018 - 16:13

Le 19ème Salon du tourisme et du voyage à Alger, prévu pour se dérouler du 17 au 20 octobre courant, va accueillir environ 300 participants, dont plus de 120 étrangers, a indiqué, mardi, son commissaire, Rachid Cheloufi. 

Les exposants étrangers viennent de 13 pays (Tunisie, Turquie, Chine, Niger, Ethiopie, Finlande, Mexique, Portugal, Italie, Espagne, Hongrie, Slovaquie et Jordanie) a-t-il annoncé.

En marge de cette manifestation, les organisateurs prévoient d’organiser un circuit au profit de 30 participant, dont 19 étrangers représentants 11 tours opérators.

Le salon sera, d’autres part, marqué par une série de rencontres et conférences ainsi que  l’organisation d’une  journée dédiée au tourisme Saharien.

The post Plus de 300 participants attendus au 19ème Salon du tourisme appeared first on .

Categories: Afrique

Accidents de la route: 38 tués et 1.099 blessés sur une semaine

Tue, 10/16/2018 - 16:05

Trente huit personnes ont été tuées et 1.099 autres plus ou moins gravement blessées des suites de 971 accidents routiers survenus entre le 7 et le 13 octobre 2018 en divers endroits du pays, a annoncé la Protection civile.

Le bilan le plus lourd parmi a été constaté dans la wilaya de M’sila où il a été relevé 6 tués et 19 blessés provoqués par 22 sinistres routiers.

La même source signale par ailleurs que ses unités ont procédé, durant la même période, à
l’extinction de 860 incendies et à 1.220 interventions dont certaines à des personnes en danger.

The post Accidents de la route: 38 tués et 1.099 blessés sur une semaine appeared first on .

Categories: Afrique

Activité pluvio-orageuse sur les wilayas de l’Est du pays à partir de mardi

Tue, 10/16/2018 - 15:56

Une activité orageuse accompagnée de fortes pluies continuera d’affecter certaines wilayas de l’Est du pays, et des Hauts plateaux, à partir de mardi en fin de matinée, indique l’Office national de la météorologie dans un bulletin météorologique spécial (BMS).

Laghouat, Djelfa, M’sila, Biskra, Bordj Bou Arreridj, Sétif et la partie Ouest de Batna, sont les wilayas concernées par ces prévisions, dont la validité en cours, se poursuivra jusqu’à demain mercredi à 12h 00.

Les cumuls des précipitations estimées atteindront ou dépasseront localement 30 mm, au cours de la même validité.

En outre, des pluies assez soutenues, parfois sous forme d’averses affecteront à compter de demain mercredi, les wilayas du Centre et de l’Est du pays.

Les wilayas de Jijel, Bejaïa, Bouira, Boumerdes, Alger, Tipaza, Blida , Médéa et Ain Defla, sont concernées par les prévisions du BMS, dont la validité sera en cours à compter de mercredi à 9H 00, au jeudi à 12h 00.

Les cumuls des précipitations estimées, atteindront, ou dépasseront localement 40 mm durant la validité du BMS, selon la même source.

The post Activité pluvio-orageuse sur les wilayas de l’Est du pays à partir de mardi appeared first on .

Categories: Afrique

Organisation de la coopération islamique : Necib évoque l’expérience algérienne dans l’alimentation en eau potable

Tue, 10/16/2018 - 14:47

ALGER – Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a souligné au Caire l’effort consenti par l’Algérie pour pérenniser un service de l’eau potable et de l’assainissement de qualité, a indiqué un communiqué du ministère.

Intervenant au cours de la 4ème session de la réunion des ministres chargés de l’eau de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenue les 14 et 15 octobre au Caire, M. Necib « a fait part de l’effort significatif de l’Algérie pour garantir et pérenniser un service de l’eau potable et de l’assainissement de qualité au profit des citoyens grâce aux investissements importants consentis par l’Etat, dans le cadre des différents programmes de développement initiés par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis le début des années 2000 ».

Le ministre a également évoqué l’expérience de l’Algérie dans la mobilisation de la ressource et l’accès à l’alimentation en eau potable, ainsi que l’avancée avérée dans le domaine de l’épuration et la protection de la ressource, ajoute le communiqué.

En marge des travaux de cette réunion, M. Necib a été reçu, en compagnie des autres ministres chargés de l’eau des pays de l’OCI, par le président égyptien, Abdel Fettah Sissi, qui a fait part de l’importance de la protection et l’usage optimal de la ressource en eau, et des enjeux auxquels sont confrontés les pays de l’OCI.

Le ministre a aussi pris part, aux côtés de ses homologues des pays de l’OCI, à l’ouverture de la première semaine du Caire sur l’eau, organisée sous le thème « la préservation de l’eau pour un développement durable ».

En outre, il a eu l’occasion de partager l’expérience de l’Algérie avec les différents ministres chargés de l’eau des pays de cette organisation, et a fait part de la disponibilité de l’Algérie à contribuer pleinement aux objectifs de coopération dans le domaine de l’eau.

La 4ème session de la réunion des ministres chargés de l’eau de l’OCI, qui a vu la participation de 42 délégations des pays membres de cette organisation, a été une occasion pour mettre en avant les enjeux et les défis auxquels sont confrontés ces pays, particulièrement pour ce qui est de la protection et de la préservation de cette ressource rare menacée par les conséquences des changements climatiques, explique la même source.

Elle a également été une occasion pour l’installation du Conseil de l’eau des pays membres de l’OCI.

Cet instrument devra contribuer pleinement à la mise en œuvre de la vision arrêtée par l’OCI en matière de politique de l’eau, et permettre ainsi la concrétisation des objectifs de gestion intégrée de la ressource en eau dans un cadre de développement durable.

The post Organisation de la coopération islamique : Necib évoque l’expérience algérienne dans l’alimentation en eau potable appeared first on .

Categories: Afrique

Oran : la nouvelle centrale électrique de Boutlelis sera livrée le 17 décembre 2018

Tue, 10/16/2018 - 14:40

ORAN – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a annoncé à partir d’Oran, que la centrale électrique à turbine à gaz de Boutlelis sera inauguré lors de sa prochaine visite dans la wilaya, le 17 décembre prochain, mettant en garde contre tout retard.

Le ministre a accordé, dans ce cadre, un délai d’une semaine à la société COSIDER pour rattraper le retard dont elle a la responsabilité. Mustapha Guitouni a, en outre, insisté lors de sa visite lundi à Oran, sur la coordination des efforts entre les différentes sociétés présentes sur le chantier de la centrale électrique, lancé en 2014 et qui a enregistré plusieurs retards pour atteindre actuellement un taux d’avancement global de 80%.

Il a, d’autre part, souligné l’importance du projet qui devra renforcer la production de l’énergie électrique dans l’Ouest du pays et desservir quelque 50.000 habitants, notamment la nouvelle ville « Ahmed Zabana » de Misserghine.

De leur côté, les responsables du projet, qui devait initialement être livré en avril 2018, ont expliqué que les retards enregistrés sont dus à plusieurs facteurs, notamment des fuites d’eau au niveau des échangeurs d’air qui pourraient occasionner d’importants dommages.

L’autre raison du retard est justifiée par la non-conformité de certains équipements qu’il fallait remplacer, nonobstant des perturbations dans la livraison d’une huile nécessaire pour la confection des boites de câbles et la non-conformité des soudures dans les postes de gaz.

Néanmoins, les responsables du projet ont affirmé au ministre que la première tranche sera livrée et mise en exploitation le 17 décembre 2018 et la seconde le 31 janvier 2019.

Pour parer à toute éventualité, une cellule de veille formée de toutes les sociétés présentes sur la chantier a été créée, afin de coordonner les efforts et éviter tout retard supplémentaire.

Le projet de la centrale électrique à turbine à gaz de Boutelelis de 2 X 223 mégawatts (446 MW) et d’un coût de plus de 32 milliards DA a pour objectifs, selon les responsables, de satisfaire la demande grandissante en énergie électrique dans la région ouest et d’assurer une sécurité énergétique.

Mustapha Guitouni a, par ailleurs, inauguré l’agence commerciale d’Arzew, qui a fait l’objet d’une opération de rénovation intégrale d’un coûté de 20 millions DA. Il a, en outre, visité le chantier d’une nouvelle agence commerciale sise dans la zone des sièges au quartier de l’USTO à Oran, dont le chantier a été lancé en février 2018 et qui sera livrée l’été 2019.

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, accompagné de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a présidé à Oran l’ouverture de la 9ème édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2018), rappelle-t-on.

The post Oran : la nouvelle centrale électrique de Boutlelis sera livrée le 17 décembre 2018 appeared first on .

Categories: Afrique

Attentat du Palais du Gouvernement (2007): le dossier de nouveau devant la justice

Tue, 10/16/2018 - 14:37
ALGER – Six (6) des dix huit (18) inculpés déjà condamnés en 2012 à la peine capitale pour leur implication dans l`attentat à l’explosifs ayant ciblé le 11 avril 2007 le Palais du Gouvernement faisant 20 morts et 222 blessés, seront rejugés le 26 décembre prochain par le Tribunal criminel d’Appel d`Alger, a-t-on appris mardi auprès de la Cour d’Alger.

Le procès en appel de six inculpés poursuivis pour « appartenance à un groupe terroriste dont le but est de semer l`effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité, participation à des actes terroristes avec usage d`explosifs et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens » aura lieu le 26 décembre prochain, selon le rôle de la 2éme session criminelle de 2018 affiché au niveau du hall de la Cour d’Alger.

Dix huit (18) individus dont neuf (9) en fuite, parmi eux Abdelmalek Droukdel, ont été condamnés dans cette affaire, à des peines allant de dix (10) années de réclusion à la peine capitale (16 condamnations à la peine capitale ont été prononcées dont 9 par contumace).

Selon l’arrêt de renvoi, les mis en cause appartenaient à un groupe terroriste activant dans la région de Thénia (W. Boumerdes à l’est d’Alger) relevant de l`Organisation terroriste « Al-Qaida au Maghreb islamique » (AQMI).

L`attentat à l`explosif contre le Palais du Gouvernement avait été perpétré simultanément avec « un autre attentat contre le siège de la sûreté urbaine de Bab Ezzouar (Est d`Alger), suivi d`un troisième contre le siège de la brigade de gendarmerie de Bab Ezzouar. Ces deux derniers attentats avaient fait 12 morts et 131 blessés ».

Selon la même source, les services de sécurité avaient « découvert le même jour (11 avril 2007) une autre voiture piégée stationnée à la rue Djenane El-Malik dans la commune de Hydra et qui a été désamorcée par la suite ».

The post Attentat du Palais du Gouvernement (2007): le dossier de nouveau devant la justice appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.