Fait sans précédent dans les annales de l’équitation en Algérie. Les championnats nationaux d’équitation cadets, juniors et séniors, organisés simultanément durant 3 jours, ont été interrompus pour cause d’impraticabilité de la carrière de compétition.
Les cavaliers participants ainsi que les dirigeants en colère ont pris d’assaut le siège de la FEA pour dénoncer le manque de clairvoyance de la FEA dans la gestion du calendrier des compétitions dont ils subissent les lourds préjudices. Dans l’après-midi du vendredi, soit au deuxième jour des compétitions, la carrière du complexe sportif du Caroubier dont la réalisation a coûté la bagatelle somme de 250 millions de DA, s’est transformée en un véritable bourbier suscitant la colère des participants. Ce qui devait être une carrière gazonnée de compétition était, suite aux averse pluviales, devenue un bourbier représentant un réel danger pour les chevaux et pour les cavaliers participant à cette compétition considérée comme étant la plus prestigieuse compétition devant clore la saison sportive 2018. Toutefois et bien que des dirigeants des centres équestres ont, dans le passé, interpellé les gestionnaires à organiser cette compétition durant le mois de juin ou juillet comme cela été dans le passé, les gestionnaires de la FEA se sont obstinés à organiser cette compétition durant le mois de novembre faisant fi des conditions climatiques pouvant altérer le déroulement de cette compétition nationale.
Devant le flot de contestations, émanant des participants et dirigeants, les gestionnaires ont provoqué une réunion du bureau fédéral qui, réellement, est inexistant puisque 5 membres de ce bureau se sont insurgés et dénoncé la gestion aléatoire de la part des gestionnaires de cette instance fédérale actuellement dans l’impasse. Contraint de trouver une issue et fournir des réponses aux contestataires, le SG qui occupe également le poste de DG de la SCHPM a, par le biais d’un communiqué entouré d’ambiguïtés, annoncé le report de la compétition au 9 et 10 Novembre du mois en cours. Un communiqué qui n’a pas manqué de susciter une grande polémique notamment concernant les articles 264.3.6 (relatifs à la révision à la baisse des hauteurs des obstacles) et des contestations de la part de certains cavaliers qui estiment que celui-ci est illégal tant il est vrai qu’il ne porte ni de date ni de référence et que son contenu s’appuie sur la réglementation de la FEI plutôt que sur le règlement particulier relatif aux compétitions nationales existant. En effet, le report de cette compétition au 9 et 10 Novembre induirait des préjudices supplémentaires aux participants devant prendre en charge les multiples frais inhérents (frais d’hébergement des chevaux, frais d’hôtellerie et de restauration… etc.).
Il est à rappeler que l’organisation des championnats simultanément pour les trois catégories (cadets, juniors et séniors) et le choix de leur déroulement, ont été imposés par les gestionnaires de la FEA en dépit des correspondances adressées par bon nombre de responsables de centres équestres. Les mêmes responsables de centres équestres ont, de surcroît, jugé utile de rappeler que l’organisation des épreuves du titre national aurait dû se dérouler durant le mois de juin ou juillet comme par le passé, permettant ainsi au cavaliers et aux chevaux de se reposer durant les vacances estivales. Pour l’heure, il est indéniable de mettre en relief la responsabilité de la FEA qui serait logiquement contrainte de prendre en charge une partie des dépenses auxquelles feront face les délégations sportives venues des quatre coins du pays et obligées de rallonger leur séjour à Alger. Cet imbroglio découlant de la gestion hasardeuse de la part des gestionnaires de la FEA confirme le manque de concertation de ces derniers avec les pratiquants et responsables de centres équestres qui, faut-il le rappeler, ont introduit une série de plaintes auprès du TAS et s’apprêteraient même à introduire une plainte collective au pénal. Par ailleurs et selon certaines indiscrétions, le tollé a atteint son paroxysme poussant certains responsables et autres pratiquants des sports équestres à envisager d’organiser un sit-in devant le siège de la wilaya d’Alger pour protester et dénoncer la gestion aléatoire de la FEA de la part des gestionnaires et leur président Metidji M’hamed Zoubir.
Métidji M’hamed Zoubir, un Président fantomatique
Le président de la Fédération équestre algérienne ne cesse de briller par son absence durant les compétitions nationales de même que durant le déroulement du championnat d’Algérie. Une attitude qui n’est pas similaire à ses prédécesseurs à l’instar de Feu Aouchiche, Feu Cheloufi, Feu Kaïd Ahmed… etc. qui, animés par la passion du cheval, se sentaient investis par l’obligation d’assister aux compétitions et partager les moments les plus émouvants de cette compétition particulière au terme de laquelle ils remettaient le sacre aux champions. Que dire du comportement de l’actuel président que certaines personnes interprètent comme un comportement frisant le mépris ? Que dire de l’actuel président qui, durant l’organisation de concours internationaux au sein de son Haras à Mostaganem, est omniprésent ? Que dire, lorsque ce même président dépense des milliards puisés des fonds de la FEA au profit des cavaliers étrangers (prise en charge totale des cavaliers et des chevaux) contrairement aux cavaliers algériens contraints de faire face aux diverses dépenses ? Le moins que l’on puisse dire est que ce comportement est condamné par beaucoup de personnes évoluant dans le milieu équestre depuis des lustres. Des hommes du cheval qui estiment que l’actuel président de la FEA est en passe de devenir un responsable fantomatique…
Hamid Z.
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L’aventure des harragas algériens se poursuit inexorablement, atteignant une intensité qui a fini par transformer le phénomène en véritable problème politique pour les Etats concernés et les pays vers lesquels déferlent les vagues de migrants irréguliers. Cette situation est au centre d’études poussées menées par des sociologues algériens.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Elles ont donné lieu à des rapports régulièrement réactualisés, impossibles à clôturer en raison de l’ampleur des faits qui s’accumulent. Au Crasc (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle), un projet mené conjointement entre l’Algérie et l’Espagne est ainsi continuellement alimenté.
L’étude a, de ce fait, été effectuée par deux équipes issues des deux côtés, espagnol et algérien. En qualité de collaborateur, Bouabdellah Kacemi a pris part aux travaux démarrés en 2007.
En raison de la persistance du phénomène, ils se poursuivent à ce jour et les conclusions sont souvent partagées avec Madrid mais aussi Rome, deux destinations qui attirent particulièrement les harragas. Toutes les données contenues dans les recherches sont basées sur un travail de terrain, des enquêtes menées tout le long des villes côtières, de régions connues pour constituer des points de départ des candidats à l’aventure, mais aussi et surtout de témoignages souvent crus.
Dans ses conclusions, le sociologue évoque particulièrement le travail mené à Béni-Saf, dans l’Oranie, mais fait savoir plus globalement que la «harga» est passée par plusieurs étapes tout au long de ces dernières années. «Même si elle demeure largement majoritaire, affirme le sociologue, la jeunesse algérienne n’est plus la seule frange de la population à émigrer ou à vouloir le faire.
L’idée est aujourd’hui très répandue au sein de la population qui méconnaît malheureusement la vérité sur l’issue que connaît cette aventure». Il poursuit : «Aujourd’hui, on y trouve également des diplômés, des femmes, des enfants… les personnes qui succombent à la tentation sont de plus en plus nombreuses.» Explications : «Pour la jeunesse, les raisons sont claires.»
L’enquête menée démontre, selon lui, la présence d’une importante proportion de jeunes confrontés à des problèmes de justice. «Ce sont des personnes, ajoute notre interlocuteur, qui ont des déboires avec les instances judiciaires et qui ne trouvent que la fuite comme solution. Ceux-là sont nombreux, et il faut dire qu’on peut également retrouver ces cas parmi les adultes.»
La seconde catégorie concerne les «jeunes en échec scolaire et ceux ayant également échoué dans toutes les autres voies d’insertion sociale, stages…» A ceux-là s’est jointe (ces dernières années) une nouvelle catégorie, celle des diplômés qui estiment n’avoir aucun avenir en Algérie. «Ceux-là considèrent que le diplôme obtenu ne leur servira à rien compte tenu de l’offre et de la demande existants dans le pays, et prennent eux aussi la route de l’aventure dans l’espoir d’une situation meilleure.»
Selon une étude largement menée par une universitaire algérienne, Rym Othmani, travaillant au sein de EHESS Ecoles des hautes études en sciences sociales) à Paris, le taux de diplômés harragas a atteint les 36% en 2016. «Ce sont des diplômés et des travailleurs qualifiés, âgés de 18 à 30 ans avec une prédominance d’hommes de la classe moyenne ayant affronté un marché du travail précaire et dans une démarche d’autonomie tentent l’aventure», expliquait cette dernière lors d’une conférence au Crasc.
Au fil des ans, toutes les franges de la population «ayant échoué dans la vie ou craignant d’échouer faute de perspectives» se sont ainsi retrouvées dans les embarcations de fortune. «Des images terribles ont démontré la présence d’enfants et même de bébés dans des barques en partance pour les hautes mers.» La raison : elle est simple, affirme Bouabdellah Kacemi, «ils ont été utilisés par leurs parents pour mettre toutes leurs chances de côté une fois arrivés à destination. Ils se disent que la présence d’un nourrisson ou d’un enfant en bas âge sera prise en considération par les organisations humanitaires, les organismes de défense des droits de l’Homme, et que cela leur permettra probablement d’être autorisés à rester sur la terre d’asile».
L’enquête menée sur le terrain a également fait ressortir l’existence d’un lien étroit avec la violence et le phénomène des harragas. «On ne le soupçonne pas, révèle le sociologue, mais un bon nombre de la violence qui sévit actuellement, celle de la jeunesse en particulier, est très liée à cette envie féroce de partir. Or, ces départs nécessitent beaucoup d’argent. Les personnes qui travaillent ont de quoi payer et ramassent la somme exigée, d’autres l’extirpent à leur famille, mais la majorité n’est pas en mesure de le faire. J’ai mené une enquête sur la violence, et lorsque je demandais à ces personnes pourquoi elles faisaient cela, elles me répondaient qu’elles volaient ou tabassaient pour payer leur voyage à bord d’une barque.» Vient enfin la dernière catégorie, «celle des Algériens désabusés par des stéréotypes, des discours et des promesses jamais tenues émanant des pouvoirs publics… Mais l’idée, l’envie de la harga est partout, elle s’est généralisée de manière dramatique à travers cette société qui ignore, cependant, les conséquences de ces départs».
Des départs parfois soldés par une mort certaine dans les eaux de la Méditerranée. «Ces personnes ne pensent qu’à l’émigration, pour elles, elles embarquent vers un monde meilleur qu’elles ne connaissent qu’à travers les publicités tapageuses des médias, elles le considèrent réellement comme un eldorado et n’ont autour d’elles que le récit des personnes ayant réussi, même si elles savent que c’est parfois au bout de trois ou quatre tentatives. Cette obsession leur fait oublier la réalité, les prisons dressées à l’autre bout, les refoulés, ou la vie impitoyable qui attend ceux qui ont eu la chance de rester. Les meilleurs d’entre eux travaillent dur pour survivre, les autres, et je me base sur des témoignages, tendent la main dans les marchés ou les cafés. Lors d’un stage en France, j’en ai rencontré plein qui mendiaient, qui suppliaient d’avoir ‘’1 euro pour vivre’’. C’est celle-là la réalité, mais les Algériens refusent de la voir et se portent toujours candidats à la mort ou à la mendicité.»
A. C.
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La Fédération des professionnels du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, affiliée au Syndicat national des personnels de l’administration publique (SNAPAP), a annoncé l’organisation d’un rassemblement national mercredi prochain devant le siège du ministère à Ben- Aknoun. Cette action intervient, expliquent ses initiateurs, suite à une fermeture totale des canaux de dialogue avec la tutelle, accusée d’entretenir une politique de deux poids deux mesures avec les partenaires sociaux.
Depuis 2015, soit à l’arrivée du ministre actuel de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, la fédération affirme qu’elle n’a pas été invitée ni reçue aux nombreuses rencontres organisées par la tutelle avec les syndicats du secteur. Pourtant représentative et affilée à un syndicat reconnu au ministère du Travail; à savoir le SNAPAP, la fédération dénonce une politique de deux poids deux mesures injustifiée. Faisant état de 7 demandes d’audience officielles adressées à la tutelle, la fédération souligne qu’aucune d’elles n’a reçu de réponse, positive soit-elle ou négative. Une situation qui a poussé cette organisation, a fait savoir hier son président lors d’une conférence de presse organisée au siège du SNAPAP, à aller vers l’organisation d’une action de contestation.
En effet, la fédération a donné rendez-vous à tous ses délégués au niveau national afin de se rassembler le mercredi 7 novembre à partir de 10h devant le siège du ministère à Ben-Aknoun. Cette décision, prise par le conseil national organisé le 18 octobre dernier à Alger, a pour objectif, a poursuivi le syndicaliste, de faire pression sur le département de Hadjar et d’attirer l’attention des responsables sur les problèmes auxquels font face les travailleurs du secteur. Ça sera également l’occasion de dénoncer l’atteinte au droit syndical et les poursuites judiciaires entamées contre les délégués syndicaux, au niveau de plusieurs wilayas sans raisons valables, souligne-t-il.
De son côté, le vice-président de cette organisation, Djabri Hocine, a fait savoir que la fédération reste attachée à une plateforme de revendications, dont l’ouverture du dialogue et la concertation avec les membres de l’union, et ce à tous les niveaux (ministère et wilayas). «Nous revendiquons l’ouverture des négociations autour de l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs et dénonçons les harcèlements que connaissent les travailleurs et les syndicalistes au niveau de plusieurs wilayas », a-t-il déclaré à ce propos, avant d’appeler à mettre fin aux répressions exercées contre les adhérents. Selon le même intervenant, si la tutelle persiste à faire la sourde oreille et ne donne aucune suite positive, il n’est pas alors exclu d’entamer d’autres actions de contestation d’envergure conformément à la réglementation.
Ania Nait Chalal
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C’est le point le plus noir dans les institutions et administrations algériennes : la bureaucratie qui impose des procédures trop lentes et souvent inutiles. Une réalité qui correspond aussi à un taux d’absentéisme élevé chez les salariés de ces administrations.
Il y en a partout, et les universités sont malheureusement le parfait exemple. Et ils frappent en priorité les nouveaux étudiants, ceux qui n’ont pas des « bras et des coudes ». « Al-maârifa ». En témoigne le nombre de formulaires, procédures et paperasses, exigés par les différents départements des universités. Dans ces administrations, censées orienter et simplifier la vie aux étudiants, les dépassements sont la règle. On savait la dérive généralisée, mais manifestement, cela s’amplifie. L’année dernière, déjà, étudiants et enseignants avaient tiré la sonnette d’alarme en montrant que ces dépassements bureaucratiques ont fortement augmenté. Ce cri d’alarme met en exergue l’incapacité des responsables aux universités devant ce phénomène alors qu’ils ont tous les moyens pour agir.
Un phénomène qui s’amplifie
Mercredi dernier, beaucoup d’étudiants, anciens et en post-graduation, dont certains arrivés des wilayas de l’intérieur du pays, se sont dirigés au département de langue arabe et langues orientales (université Alger 2), pour avoir des documents leur permettant de continuer leur dossier de master ou de doctorat. Problème : l’agent chargé de la pédagogie est absent, son bureau est fermé. Sans préavis, les étudiants se sont retrouvés livrer à eux-mêmes. Les agents des autres bureaux ont tout simplement refusé de fournir la moindre information. « Il n’est pas là, je n’en sait rien. Et je ne veux pas m’en mêler ». Une réponse à laquelle est confronté tout demandeur après le soi-disant monsieur qui occupe ce bureau. La situation est néanmoins ahurissante, comme l’avait constaté sur place « Le Courrier d’Algérie».
À ces manquements de professionnalisme, l’indifférence des agents de l’administration est accompagnée par une complicité maligne, où chacun évitait de dénoncer son collègue absent de son poste.
Bureaux fermés, téléphone éteint
Un agent supplétif, recruté depuis un mois seulement, devrait remplacer l’agent absent, mais devant son inexpérience, il tentait, sur insistance des étudiants désœuvrés et las d’attendre, d’appeler l’agent absent. En vain, son téléphone est éteint. L’agent supplétif finira alors par déserter son bureau à 12H pour fuir les interrogations des étudiants qui ne cessent d’arriver. Pendant ce temps, entre le premier étage et le rez-de-chaussée du bâtiment administratif, un étudiant, de Bordj Bou-Arreridj, effectuait d’interminables va-et-vient entre le bureau du doyen et celui de la présidente du département de langue arabe. Celle-ci aurait refusé de lui délivrer « une attestation de classement », pourtant recommandée et approuvée par le doyen lui-même. Cet étudiant, qui a obtenu sa licence à Alger mais qui vient de décrocher son concours de doctorat à l’université de Bordj Bou-Arreridj doit avoir ce document avant ce dimanche s’il ne veut pas perdre son poste.
Un délai qui semble impossible : le lendemain étant le jeudi ; 1er novembre – férié -, ensuite le week-end, des journées dans lesquelles ne travaille pas l’administration. Vers 13H, alors que tous les employés sont presque tous partis chez eux – normalement le temps de fermeture des bureaux c’est 15H -, des parents d’une jeune étudiante arrivent pour l’inscrire au master. Ils viennent de Médéa. Personne pour les accueillir, personne pour les orienter, le vigile s’est contenté de leur conseiller de revenir un autre jour, car il n’y a personne. En état de nervosité extrême, les parents insistent pour voir le recteur. Ils attendent dans l’escalier-même l’arrivée de ce dernier, qui ne se pointait qu’aux environs de 14H 30, mais pour reprendre son cartable et quitter son bureau lui aussi. Rappelons que le vice-doyen de ce même département a démissionné depuis un mois. Son non remplacement à causé d’autres problèmes bureaucratiques : beaucoup d’attestations et de dossiers ne sont pas signés et un délai d’attente qui s’allonge au grand dam des étudiants. Le département de langue arabe et langues orientales se situe à l’ancienne faculté de droit à Ben Aknoun, il renferme tous les dossiers de pédagogie et archives des facultés de Béni Messous et Bouzaréah.
Paperasses et procédures très éloignées de la réalité
Paperasses parfois inutiles, des procédures différentes à suivre d’une université, un département à un autre, et des horaires d’ouverture de l’administration aussi très limités que non respectés. Un véritable calvaire. Et la liste des contraintes bureaucratiques continue. Les promesses de généralisation de l’informatisation de l’université algérienne et l’assouplissement des procédures sont très éloignées de la réalité. Des étudiants interrogés au sein de cette université ont fait même part de pratiques discriminatoires et incriminées. Par exemple : un étudiant nous a avoué qu’après un va-et-vient fatiguant au bureau du président du département de langue arabe pour obtenir la signature de son «attestation d’interruption de scolarité», il lui a suffi de faire la connaissance de quelqu’un d’une organisation estudiantine pour régler rapidement son problème. « Il m’a juste accompagné et présenté auprès de la présidente du département, pour que celle-ci daigne signer mon attestation sans me demander de revenir un autre jour », a-t-il confié sous anonymat. Le recours à ce genre de moyens semble même être recommandé par certains fonctionnaires ici, nous confient d’autres étudiants. Telle est donc la situation aujourd’hui.
Des responsables qui ne réagissent pas
Le doyen de ce département de langue arabe et langues orientales a pourtant, à sa disposition, tous les moyens – de l’avertissement des fonctionnaires au blâme, jusqu’à la mise de fin de contrats des administratifs fautifs –pour réagir. Il ne les aplique pas. Un «avis aux fonctionnaires», signé par le doyen et le président du département, est pourtant accroché au mur devant l’entrée des bureaux : « nous avons constaté récemment un flagrant laisser-aller dans les différents services de l’administration et surtout l’absentéisme élevé des agents qui quittent leurs bureaux tôt avant le temps réglementaire. De ce fait, les enseignants et étudiants sont obligés d’attendre longtemps devant des bureaux fermés sans avoir à obtenir leurs paperasses (…) Nous insistons sur le fait de respecter les horaires de travail, faute de quoi, des mesures légales et adéquates seront prises contre les réfractaires ». Mais qui peut le croire, tant la situation est gangrénée ?
Hamid Mecheri
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Plus de 20.000 migrants armés venant du Proche-Orient et d’Afrique se concentrent à la frontière entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, dans l’intention de pénétrer en Union européenne, rapporte le journal autrichien Kronen Zeitung.
95% de ces migrants qui souhaitent traverser la frontière sont des hommes jeunes, presque tous armés d’un couteau. Un policier a déjà été poignardé», ajoute le quotidien, qui précise qu’il s’agit de Pakistanais, d’Algériens, d’Iraniens et de Marocains…
Les migrants veulent aller en Allemagne et dans les pays scandinaves. L’Autriche bénéficie désormais d’une mauvaise réputation auprès d’eux», conclut Kroner Zeitung.
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Après une « brève » baisse, le prix du poulet tutoie de nouveau les cimes, et ce, en dépit des récentes exonérations fiscales consenties par l’Etat en faveur de la filière avicole. En effet, ce produit très prisé par les Algériens a, de nouveau, déserté leurs tables, après que son prix a atteint le seuil des 400DA/kg. Idem pour l’escalope, dont son prix a atteint les 790DA/kg. Quant au prix des œufs, il tend à se stabiliser autour de 13 DA l’unité. Cette situation n’est guère nouvelle en Algérie. Pour en savoir davantage sur cette fluctuation des prix nous avons pris attache avec Laâla Boukhalfa, spécialiste et ancien haut cadre du secteur avicole. Ce dernier estime que «le prix du poulet connaitra toujours cette fluctuation tant que le secteur n’est pas assaini ». Pour l’expert, « la crise que traverse l’aviculture n’est pas récente, mais elle date depuis plusieurs décennies. Il y a des hauts et des bas qui s’expliquent par le manque d’organisation ».
Dans le détail, Laâla Boukhalfa a précisé que « de nombreux éleveurs ont dû abandonner leur activité en raison de la chute brutale du prix du poulet durant l’été ». « Encaissant les pertes, les aviculteurs ont préféré abandonner leur activité », a estimé notre interlocuteur, qui a précisé que « cet abandon a engendré un déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché ». Malgré ce, il a précisé que « la hausse des prix va davantage encourager les aviculteurs à reprendre leur activité même si les conditions actuelles ne sont pas tout à fait encourageantes ».
En effet, il précisera que le prix du poussin reste excessivement élevé et il est cédé à 120 DA/unité. S’étalant davantage sur ce point, l’expert a précisé que le « retour massif des éleveurs à leur activité est à l’origine de cette hausse des prix ». Néanmoins, il a tenu à souligner que le prix du poussin ne devrait pas dépasser les 50 DA/unité pour assurer la « stabilité des prix de la production ». Néanmoins, Laâla Boukhalfa a alerté que « le retour de l’investissement dans le secteur va encore plonger dans la surproduction ». Autrement, la filière restera « instable ».
Pour ce qui est de la seconde raison à l’origine de cette fluctuation, l’expert a indiqué que « la non maitrise de ce qu’on appelle les grands-parentaux et les souches parentales est à l’origine de cette instabilité que connait le secteur ». Dans le détail, il précisera que la production nationale en grands parentaux est assurée par deux unités implantées à Tlemcen et Djelfa. Mais cette production n’arrive pas à couvrir plus de 50% des besoins, ce qui pousse le ministère de l’Agriculture à recourir à l’importation. « Les besoins nationaux en grands parentaux sont estimés entre 3 et 6 millions d’unités », a-t-il dit en précisant que le ministère doit œuvrer à assurer un certain équilibre. « Dans la mesure où la production en grands parentaux est de 6 millions d’unités, le marché sera inondé, alors qu’une production de 3 millions d’unité est insuffisante », a-t-il argumenté.
Pour ce qui est du gel de l’application de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur les intrants de la filière avicole, décidé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Laâla Boukhalfa a précisé que cette décision ne va qu’aggraver la situation. Autrement, il a précisé que « c’est une perte de temps, durant lequel le gouvernement devrait plutôt se pencher sur son organisation ». « La suppression de la TVA n’a pas fait baisser les prix », a-t-il attesté en indiquant que le consommateur continue de payer la TVA tandis que l’importateur est exonéré ! ». Pour ce qui est de la campagne de boycott lancée récemment par l’APOCE, notre interlocuteur a estimé que celle-ci ne va pas arranger les choses. Pour lui, « seule l’organisation du secteur peut mener à la stabilité du marché du poulet ».
Lamia Boufassa
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Décidemment, on n’est pas sorti de l’auberge. L’entraîneur dans le football algérien continue d’être le fusible privilégié des présidents de clubs. Le hic, est que même lorsqu’il réussit de bons résultats, il n’est pas à l’abri du limogeage. Le cas du coach de Nasria, Bilel Dziri, est des plus édifiants. En effet, ce dernier qui était l’agréable surprise de la saison passée en terminant à la 3e place en championnat assurant par là même le NAHD à la Coupe de la CAF après plusieurs années d’absence de la scène continentale, n’a pas dérogé à la règle. Cette distinction ne lui a pas suffi pour poursuivre sa mission à la tête de la barre technique des Sang et Or. Et même si le NAHD a marqué le pas il y a quelques journées cette saison, il n’en demeure pas moins que son parcours demeure positif. L’équipe a toutes les cartes en mains d’ailleurs pour revenir en force.
Cela n’a pas pour autant dissuadé les dirigeants du Nasria à se retourner contre Dziri. Ce dernier, sentant qu’il est devenu désormais indésirable, a décidé de jeter l’éponge dans la soirée de samedi. «J’ai compris que les dirigeants en voulaient plus de moi. Je ne pouvais ainsi rester, malgré le bon travail que j’ai réalisé. Je rappelle au passage qu’en 30 matchs en tant qu’entraineur en chef du NAHD, je n’en ai perdu que 4. Mon bilan est donc des plus positifs», a réagi l’ancien milieu international quelques instants après son départ du NAHD. Après ce divorce, ils sont pas moins de neuf clubs de la Ligue 1 à s’être séparés de leurs coachs après seulement 11 journées. Au train où vont les choses, tous les records en la matière sont en passe de tomber.
C’est dire que même en limitant cette saison à deux, les licences d’entraîneurs octroyés par club, la LNF a échoué dans son entreprise de mettre fin à cette instabilité chronique dans les barres techniques des clubs. Il y a quelques jours, deux entraîneurs ont été limogés et un autre a démissionné. Il s’agit de Saïd Hammouche (O Médéa), Sid-Ahmed Slimani (RC Kouba) et Lamine Bougherara (JSM Skikda). D’autres techniciens sont sur la sellette et risquent fort de venir allonger cette longue liste avant la fin de l’année. Il est connu l’entraîneur est le premier fusible à sauter, en cas de mauvais résultats. Ceci est valable dans tous les pays, mais chez nous ça prend des proportions hallucinantes. La valse des entraineurs devient par la force des choses, un sport national. Du coup, un jeu des chaises musicales s’installe permettant à des techniciens d’entraîner deux, voire trois équipes durant la même saison. Certains d’entre eux n’ont même pas le temps de chômer. A peine ont-ils été limogés, ils rebondissent aussitôt après dans un autre club. Il faut dire que la demande est grande et pressante, alors que l’offre est limitée. Ce sont les mêmes techniciens que l’on retrouve sur le marché. Ils font le tour des équipes. C’est valable aussi bien en Ligue 1 qu’en Ligue 2.
Hakim S.
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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a annoncé dimanche à Alger, l’affectation, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2019, « d’une enveloppe de 100 milliards de dinars algériens aux plans communaux de développement (PCD) » pour permettre aux communes de répondre aux besoins des citoyens et de prendre en charge les projets de développement de proximité.
« Une enveloppe de 100 milliards de dinars a été allouée aux plans communaux de développement (PCD), ce qui reflète la forte volonté des autorités et leur détermination à poursuivre l’appui de la commune en vue de réaliser un développement local réel et global et lui permettre de répondre aux besoins directes des citoyens et de prendre en charge les projets locaux de proximité », dont les projets d’approvisionnement en eau potable (AEP), d’assainissement et de désenclavement », a précisé M. Bedoui lors de la présentation d’un exposé devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le budget de son secteur, dans le cadre du PLF 2019, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda.
A ce propos, le ministre a indiqué que la répartition de ces affectations aux communes s’opère « en concertation » dans le cadre d’une commission entre les ministères des Finances et de l’Intérieur sur la base de « critères objectifs et d’indicateurs démographiques, géographiques et financiers » afin de concilier entre les besoins exprimés et les moyens financiers disponibles.
« Le volume des affectations accordées aux Collectivités locales à travers la Caisse de solidarité et de garantie des Collectivités locales connaitra une baisse sensible », a fait savoir M. Bedoui précisant que cette Caisse consacrera durant 2019 « des aides au fonctionnement, à l’équipement et à l’investissement » en faveur des collectivité locales.
Il a ajouté que la Caisse de solidarité et de garantie des Collectivités locales poursuivra ses efforts pour l’accompagnement du nouveau rôle économique des Collectivités locales à travers « l’affectation d’une enveloppe financière sous forme de prêts relais temporaires destinés au financement des projets générateurs de revenus ».
L’élaboration du budget du ministère de l’Intérieur pour l’exercice 2019 a favorisé plusieurs axes dont « la rationalisation des dépenses et une plus grande maitrise de l’affectation des ressources », outre la mise en place de la stratégie de modernisation de l’administration et d’un programme de formation global au profit des cadres et fonctionnaires locaux et centraux ainsi que des élus locaux, a-t-il fait savoir.
Le ministre a cité également la poursuite des mesures d’amélioration du service public, l’accélération de la cadence de réalisation des projets et la priorisation de l’inscription de nouveaux programmes au profit des wilayas déléguées, du développement des zones frontalières et de la prise en charge optimales des risques.
Concernant le budget de fonctionnement de son secteur, M. Bedoui a fait état d' »une baisse de 3.34% par rapport à 2018″ avec de légères hausses pour certains services, à l’image de la Direction générale de la Sûreté nationale (1.98 %) et la Protection civile (0.46 %), tandis que le budget. Cependant, le budget de la Direction générale des télécommunications et des liaisons a augmenté de 9.27 %.
« Le nombre des postes budgétaires proposés pour 2019 s’élève à 420033 dont 379329 permanents et 40704 contractuels », a-t-il encore dit.
S’agissant du budget d’équipement, le ministre a indiqué que « la priorité a été accordée » au parachèvement des projets en cours de réalisation tel qu’ils ont été approuvés, et ce dans le cadre du « respect des orientations du Gouvernement portant plafonnement des dépenses pour la maîtrise de la dépense publique encadrée à moyen terme 2018-2020 ».
Le budget d’équipement prévoit au niveau central « 17 nouvelles opérations pour une enveloppe de 9.999 millions de dinars ainsi que la réévaluation de 17 opérations ».
Par ailleurs, le ministre a ajouté que ses Services ont adopté « six dispositions législatives proposées » dans le but de « réadapter » certaines taxes fiscales, dont « le paiement d’un montant de 1500 DA au titre de droits de timbre sur le visa de prolongation de séjour en Algérie pour les ressortissants en situation régulière, valable pour une durée de 16 à 30 jours, contre 1800DA pour le visa de prolongation de 31 à 45 jours ».
Les Collectivités locales ont été « autorisées » à octroyer des aides à d’autres Collectivités locales et l’orientation de la taxe sur les pneus neufs importés au profit de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales au lieu du budget des communes.
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Engagé pour l’environnement, il organisait hier un ramassage avec Edmund Platt, un célèbre écologiste britannique.
Les deux hommes ont organisé un nettoyage collectif et ont ciblé les endroits les plus fréquentés du centre ville de Marseille. L’on compte parmi ces endroits la gare Saint Charles, mais aussi la Porte d’Aix .
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Les réformes introduites, par le Gouvernement Algérien, pour améliorer le service public et rapprocher davantage l’Administration du citoyen, ont été salués par le magazine allemand spécialisé, « Business & Diplomacy », dans sa dernière édition.
La publication, très prisée dans les milieux d’affaires et diplomatiques en Allemagne, a consacré un article au projet de modernisation des services publics administratifs en Algérie, qu’elle n’a pas manqué de qualifier de « prestigieux », eu égard aux moyens importants affectés par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire à sa mise en œuvre.
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« Je suis choqué et surpris par les récentes déclarations du président de la JS Kabylie, Chérif Mellal », a affirmé le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, qui était lundi matin l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio algérienne.
Appelant toutes les parties à la raison, le patron de la FAF, dira que « les présidents de club doivent absolument éviter les déclarations incendiaires », qui sont parfois faites « pour des raisons très minimes »
Qualifié les présidents de clubs de mafias est très grave, précise t-il, « Cherif Mellal est responsable de ses propos et il devrait en assumer les conséquences. On voudra bien connaître les raisons qu’il l’ont poussé à faire ce genre de révélations ». ajoute M. Kheireddine Zetchi.
L’invité de la rédaction, précisera, que les commissions de discipline de la ligue professionnelle et de l’éthique au niveau de la FAF vont « très certainement convoquer le président de la JSK », qui s’expliquera sur ce qu’il a dit.
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ALGER- Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Youcef Yousfi effectuera lundi une visite de travail au Japon à la tête d’une importante délégation, a indiqué dimanche un communiqué du ministère.
Cette délégation est composée de cadres du ministère, de dirigeants de certaines entreprises publiques et d’une trentaine de chefs d’entreprises privés, a précisé la même source.
Lors de son séjour au Japon, M. Yousfi mènera des entretiens avec des responsables et officiels japonais avec lesquels, il va discuter de l’état de la coopération allégro dans les différents domaines économiques.
A cette même occasion M. Yousfi rencontrera les opérateurs japonais pour examiner les opportunités de partenariat qui pourraient s’offrir aux deux pays, ajoute la même source.
Parmi les domaines susceptibles d’accélérer la coopération entre l’Algérie et le Japon, figurent les secteurs de l’automobile et des pièces de rechange, de la chimie, des mines, de l’électronique et du digital, a conclut le communiqué.
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EL BAYADH – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a annoncé, dimanche à El Bayadh, que la loi sur les hydrocarbures qui est à l’étude sera prête d’ci août 2019.
Dans une déclaration à l’APS en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, le ministre a souligné que cette loi comportera plusieurs points préservant les intérêts du pays dont le partenariat gagnant-gagnant et le partage des risques entre Sonatrach et les partenaires.
Cette loi prévoit de rendre à l’Algérie sa place internationale d’antan dans le domaine des hydrocarbures, a indiqué Mustapha Guitouni, décalrant que l’Algérie £uvre à élargir le champ de raffinage de pétrole en offshore pour réduire les charges d’importation du carburant, atteindre l’autosuffisance et aller vers l’exportation.
A ce titre, il a fait savoir que l’Algérie a réalisé cette année d’importants gains à travers la baisse d’importation du carburant de 2 milliards de dollars, annonçant l’entrée en service de la raffinerie d’hydrocarbures d’Alger, qui fait actuellement l’objet de travaux de rénovation, en février 2019 avec une capacité de raffinage de 5 millions de tonnes par an.
Il est attendu aussi le lancement prochain des travaux de réalisation d’une raffinerie à Hassi Messaoud d’une capacité de 5 millions tonnes par an. Ces projets devront réaliser l’autosuffisance en carburant et l’exportation de 5 millions de tonnes de carburant par an vers l’Afrique en 2022, a souligné M Guitouni.
Le ministre a, en outre, insisté sur l’importance d’élargir l’utilisation de Sirghaz pour les véhicules et de réduire celle du carburant importé notamment l’essence, faisant savoir que le ministère a élaboré un programme visant l’utilisation de Sirghaz par 500.000 véhicules en 2021.
Une vingtaine de jeunes de la wilaya d’El Bayadh seront prochainement formés au niveau de Naftal à Alger sur l’installation des équipements de Sirghaz aux véhicules pour leur permettre d’ouvrir des centres d’installation de ces équipements dans le cadre de la politique du secteur en matière de transfert énergétique et de réduction de l’utilisation du carburant importé, a annoncé le ministre.
Dans le cadre de l’élargissement des sources d’hydrocarbures en Algérie, Mustapha Guitouni a cité l’accord signé dernièrement avec la société « British Pétrolium » pour lancer une étude sur le gaz en mer Méditerranée et procéder à des travaux de forage prochainement.
L’exploration en mer devra renforcer l’économie nationale et augmenter les réserves d’hydrocarbures et la capacité de production pour faire face à la demande étrangère à travers des contrats signés avec des partenaires, a-t-il affirmé.
Le ministre a procédé, lors de sa visite dans la wilaya, à l’inauguration et la mise en service du projet de raccordement de 100 foyers au réseau du gaz de ville au village de Thenia au chef-lieu de wilaya, ainsi qu’au lancement au même village du projet de raccordement de 58 autres foyers et l’inauguration d’un centre d’équipement des véhicules en Sirghaz.
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AMMAN – Le Fonds des Nations unies pour l’enfance a alerté dimanche sur la situation des enfants au Yémen qualifié d' »enfer sur terre » où 30 000 enfants meurent chaque année à cause de la malnutrition, alors que toutes les 10 minutes un enfant meurt de maladies « facilement évitables », ont rapporté des médias locaux.
Dans une conférence de presse à Amman (Jordanie), le directeur de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Geert Cappelaere, a affirmé que « la photo bouleversante » publiée, 26 octobre, sur la couverture du quotidien américain, New York Times, de la fillette yéménite Amal de 7 ans au corps émacié par la malnutrition, décédée moins d’une semaine après, n’est pas « le seul enfant à subir ce sort au Yémen ».
« Quelques 30.000 enfants meurent chaque année de malnutrition au Yémen. Il n’y a pas une seule Amal, il y a malheureusement plusieurs milliers d’Amal », a souligné M. Cappelaere, de retour d’une mission effectuée dans ce pays du sud-ouest de la péninsule arabique ravagé par un conflit depuis plus de trois ans.
Selon les données de l’Unicef, 1,8 million d’enfants yéménites souffrent aujourd’hui de malnutrition « aiguë » dont 40% d’entre eux vivent à Hodeïda et dans les gouvernorats voisins.
« La malnutrition chronique, qui touche la moitié des enfants de moins de 5 ans du pays a un impact extrêmement important sur le développement de leurs cerveaux », a relevé l’Unicef, précisant que « tous ces enfants ne développeront jamais pleinement leur potentiel intellectuel ».
L’organisation onusienne a fait savoir également que 1,1 million de femmes enceintes ou allaitantes sont anémiques nécessitent une prise en charge urgente.
Quant aux niveaux de vaccination, l’Unicef a évoqué une « considérable diminution » depuis le début de la guerre en 2015.
« Les campagnes d’immunisation à l’échelle nationale étant inexistantes, des épidémies de rougeole et de diphtérie sont apparues avec des conséquences fatales sur les enfants », a ajouté le Fonds des Nations unies pour l’enfance.
« Aujourd’hui, toutes les 10 minutes un enfant yéménite meurt de maladies qui peuvent être facilement évitées. Malheureusement, la situation étant catastrophique et extrêmement grave, la situation ne fait que s’aggraver », a déploré encore le responsable de l’Unicef.
Dans le cadre de son programme de transferts monétaires d’urgence, l’organisation onusienne a reconnu qu’elle ne fournit que de « très petites sommes d’argent » à 1,5 million de familles les plus vulnérables et les plus pauvres du Yémen.
En l’absence de toute solution à la crise actuelle, l’Unicef a appelé à poursuite de l’action humanitaire, demandant aux parties au conflit de veiller à ce que l’assistance humanitaire et la protection de la population puissent se poursuivre sans condition.
« Notre demande s’adresse aussi à la communauté internationale pour qu’elle continue à être aux côté du peuple yéménite et envers les enfants », a déclaré M. Cappelaere, invitant toutes les parties au conflit à se réunir sous le leadership de l’envoyé spécial de l’ONU, Martin Griffiths et à se mettre d’accord sur un cessez-le-feu et un accord de paix.
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El Oued – Une récolte de plus d’2,7 millions de quintaux de dattes dont 65% de variété » Deglet Nour » est attendue cette saison dans la wilaya d’El Oued, pour un effectif de plus de 4 millions de palmiers a-t-on indiqué, à la direction locale des services agricoles (DSA). Lancée en début du mois d’octobre, la campagne de cueillette des dattes devra s’étaler sur trois mois dans la région, a-t-on fait savoir à la DSA d’El Oued.
Par ailleurs, l’Algérie est classée parmi les principaux pays producteurs de dattes (4è rang mondial avec 14 % de la production mondiale) et le montant des exportations entre 2016 et 2017 a été de 37 millions de dollars ce qui est vraiment d’insignifiant par rapport au potentiel existant. La production de la datte a presque doublé durant les 6 dernières années passant de 600 096 tonnes à environ 1 100 000 tonnes par an dont 3% sont exportées, selon la direction générale de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI).
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De nouvelles mesures concernant le service civil, selon les zones, pour les médecins résidents, ont été publiés dans le Journal Officiel n°62.
Par Décret exécutif n°18-256 signé le 11 octobre 2018, il est stipulé que « l’annexe I du décret exécutif n° 99-176 du 20 Rabie Ethani 1420 correspondant au 2 août 1999, susvisé, est modifiée conformément à l’annexe jointe au présent décret », lis-t-on sur le document.
« Les dispositions du présent décret s’appliquent aux praticiens médicaux spécialistes de santé publique, assujetis au service civil affectés, à compter du 1er septembre 2018 ».
les annexes suivantes stipule les années d’accomplissement et les primes selon la région:
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Le square Port Saïd, site historique stratégique, qui connaît depuis février 2017, des travaux de réaménagement et de restauration, sera rouvert au public fin novembre en cours, a indiqué le président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Alger Centre, Abdelhakim Bettache dans une déclaration à la presse, ajoutant que lors de ces travaux, des matériaux authentiques utilisés à l’époque coloniale avaient été utilisés, pour redonner à cette placette son lustre d’antan, tout en maintenant le kiosque à musique du square, l’un des éléments architecturaux caractérisant ce lieu.
Le taux d’avancement des travaux, en nette progression, est de 95%, a-t-il précisé, soulignant que cette opération inclut le tissu urbain avoisinant au square, en vue d’assurer davantage de cohérence et d’harmonie, outre la partie jouxtant l’entrée principale du Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine Bachtarzi et les anciennes bâtisses proches de cette placette, au nombre de 9.
L’opération de réaménagement à laquelle a été consacrée une enveloppe financière de 19 milliards de centimes, s’inscrit dans le cadre du plan de développement et d’urbanisme de la wilaya d’Alger (2015-2035), pour l’ériger en espace de proximité au profit des familles algéroises et de ses visiteurs, en y assurant la sécurité, l’hygiène et les loisirs.
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Les festivités marquant la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale ont été marquées, jeudi dernier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, par de nombreuses activités dont des cérémonies solennelles de raccordement de plus de 2 000 foyers au réseau de gaz naturel, un évènement qui arrive à point nommé en cette période de retour du grand froid où cette commodité des temps modernes vient réconforter les villageois des régions montagneuses qui sont connues pour leur hiver rigoureux. Dans ce sillage, ce sont 971 foyers du village Ighil-El-Mal, dans la commune de Béni-Zmenzer et 1 260 foyers au village d’Avizar, relevant de la commune de Timizart, qui ont été raccordés au gaz au cours de cérémonie rehaussée par la présence d’une officielle de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette célébration a été également marquée par d’autres activités organisées par la wilaya à savoir la visite aux domiciles du moudjahid bien connu Ahcene Moussouni, la veuve de chahid, Mme Hamel Djida situés à Tizi Ouzou, suivie de l’inauguration de l’École de management de Tizi Ouzou (EMTO), relevant du groupe INSIM. Il a été également procédé à l’inauguration d’une stèle de chouhada à Ifigha, dans la daïra d’Azazga, et la pose d’une gerbe de fleurs au cimetière du village Agouni-Timliline, dans la commune de Timizart. Par ailleurs, la fête du 1er Novembre a été aussi célébrée dans de nombreux villages de Kabylie où les comités de village et différentes associations ont tenu à marquer cette date hautement symbolique de l’histoire de notre pays. C’est ainsi qu’au village de Bouhinoune, relevant de la commune de Tizi Ouzou, l’association culturelle Tussna war Tillissa a concocté un riche programme d’activités culturelles pour rendre un vibrant hommage aux 84 martyrs du village. Au menu, des expositions et des chants patriotiques, des représentations théâtrales avec les pièces Tagzem Tassa, Tamtut n’wemgahed et Tisselit d temghart, suivies d’un récital poétique et des témoignages sur la guerre de Libération nationale. À Tigzirt, l’association des fils de chouhada en collaboration avec l’APC et l’ONM ont célébré cette date historique par l’organisation de nombreuses activités au village Issenajene, une région qui a été notamment marquée par la fameuse opération de l’armée française dénommée “Oiseau bleu” alors qu’à Azazga, il a été rendu hommage, samedi, au moudjahid Si Ahmed n’Cherfa, de son vrai nom Dahoumène Si Ahmed.
K. Tighilt
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Considérées comme des points noirs en matière d’environnement, les décharges de Draâ Smar et de Tablat ont été inscrites à l’ordre du jour d’une réunion qui a eu lieu, mercredi passé, au siège de la wilaya, sous la présidence du wali, Abbès Badaoui, en présence du P/APW, des directeurs de l’exécutif et des chefs de daïra. La réunion à laquelle ont également pris part un bureau d’études spécialisé et le directeur de l’entreprise publique de wilaya de gestion des centres d’enfouissement, a permis à l’assistance de suivre des exposés sur la situation de ces décharges qui ont été souvent mises à l’index par la population. Après échanges et débats, le wali demandera que soit procédé à la révision de l’étude géotechnique des deux décharges, en prenant en compte tous les facteurs entourant les deux sites ainsi que leurs effets induits sur la santé des populations riveraines. S’agissant de la décharge de Draâ Smar, 5 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya, son site qui est situé à proximité d’une route à grande circulation, est devenu une source incommodante asphyxiante pour les automobilistes de passage de par les odeurs et les fumées qui s’en dégagent. L’urgence est aussi signalée en ce qui concerne la décharge de Tablat dont les déchets sont toujours déversés dans le lit de l’oued, en aval de l’agglomération, débordant sur la chaussée le long de la route nationale menant vers le sud du pays. Cependant, le classement du chef-lieu de wilaya dans le peloton de tête des villes vertes, en remportant le 3e “Prix du Président de la République de la ville verte” après Sétif et Tlemcen doit être préservé. On rappellera que le prix décerné à la ville de Médéa a été remis au maire de la ville à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’arbre, au cours d’une cérémonie présidée par Mme la ministre de l’Environnement, Fatima
Zerouati.
M. EL-BEY
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Une délégation parlementaire conjointe représentant les deux chambres du Parlement, le Conseil de la Nation et l’Assemblée populaire nationale (APN), prendra part aux travaux de la 73ème Session du Comité exécutif et de la 41ème Conférence de l’Union parlementaire africaine (UPA), prévus à partir de lundi (05 novembre), jusqu’au 9 novembre dans la capitale nigérienne (Abuja), a indiqué dimanche un communiqué du Conseil de la Nation.
L’ordre du jour des travaux de ces réunions, portera sur l’examen de plusieurs thèmes, dont « l’examen du rôle des parlements dans la lutte contre le terrorisme, les groupes armées et le crime organisé en Afrique, le renforcement de l’investissement privé en tant que facteur essentiel dans le développement économique en Afrique, ainsi que la consolidation de l’enseignement des jeunes filles, en tant que moyen de lutte contre le mariage précoce en Afrique », ajoute-t-on de même source.
Prendront part à cette session qui verra l’élection d’un nouveau Secrétaire général de l’UPA, le vice-président du Conseil de la Nation qui conduira la délégation,Taher Kellil , ainsi que des membres du Conseil, Saïd Kacha, Aicha Barki et Noureddine Belatrèche.
L’APN sera également représentée par les deux députés, Belkacem Selatnia et Fatiha Berrahou, conclut le communiqué.
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