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Stabilité du marché pétrolier: le « rôle distingué » de l’Algérie et du président Bouteflika salué

Sun, 09/23/2018 - 20:47

ALGER – Le président de l’OPEP, Souhail Mohamed Al Mazraoui, a salué dimanche à Alger le « rôle distingué » de l’Algérie et, à sa tête, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sein de cette organisation, pour la stabilité du marché pétrolier au profit des producteurs et des consommateurs.

Intervenant lors d’une cérémonie organisée par l’OPEP, en marge de la réunion du Comité ministériel de suivi de l’Accord de réduction de la production pétrolière des pays OPEP et non-OPEP (JMMC), pour rendre hommage au Président Bouteflika, M. Al Mazraoui, qui est également le ministre émirati de l’Energie, a affirmé que l’OPEP a toujours fait appel à l’Algérie « dans les moments durs » et elle a toujours trouvé le « soutien » du président Bouteflika.

« Grâce à sa sagesse et à son leadership, le Président de la République trouve toujours des solutions pour ramener la stabilité du marché pétrolier », a-t-il soutenu en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

« Nous étions venus en Algérie en 2016, une année de turbulence, en tant que pays OPEP et non OPEP, et nous étions parvenus, grâce aux efforts du président Bouteflika, à conclure un accord historique qui avait permis un retour de la stabilité du marché du brut « , a souligné le président en exercice de l’OPEP.

Pour lui, « le minimum que nous puissions faire est de rendre cet hommage mérité à juste titre » au président Bouteflika.

Pour rappel, le Président de la République avait joué un rôle majeur dans la conclusion de l’accord de septembre 2016 à Alger pour la réduction de la production afin de juguler la dégringolade des cours de pétrole entamée dès juin 2014.

En effet, une démarche consensuelle avait été initiée dès février 2015 par le Président Bouteflika qui avait dépêché alors plusieurs ministres portant des messages aux pays producteurs de pétrole pour rétablir l`équilibre du marché pétrolier.

Ce qui avait été suivi par des visites effectuées au cours de l’année 2016 en Algérie, par des Présidents, des chefs de gouvernement et des ministres de l’Energie de pays producteurs de pétrole pour se concerter avec le président de la République, afin d’identifier les voies et moyens de stabiliser les cours du brut sur le marché international.

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Libye: efforts du GNA pour sécuriser la capitale et appels au respect du cessez-le-feu à Tripoli

Sun, 09/23/2018 - 20:36

ALGER – Des affrontements armés ont été enregistrés ces derniers jours au sud de la capitale libyenne Tripoli en violation de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide de l’ONU, malgré une série de mesures annoncées par le Gouvernement d’union nationale (GNA) en vue de sécuriser la capitale et de réinstaurer l’ordre dans tout le pays.

Au moins neuf personnes, dont deux civils, ont été tuées et treize autres blessées jeudi, après la reprise des violences à Tripoli, selon les services de secours.

Face à cette situation, le GNA a demandé à l’ONU de prendre des mesures « plus fermes et plus efficaces », appelant la mission de l’ONU en Libye à « placer le Conseil de sécurité (de l’ONU) devant la réalité des évènements sanglants en Libye pour qu’il assume sa responsabilité », notamment envers les civils.

De son coté, le Secrétaire général Antonio Guterres s’est dit « alarmé par le nombre croissant de violations de l’accord de cessez-le-feu » en Libye. Il a appelé les parties en conflit à respecter l’accord de cessez-le-feu et à « s’abstenir de toute action susceptible d’aggraver les souffrances de la population civile ».

M. Guterres a en outre souligné que « toute personne ayant violé le droit international humanitaire et les droits de l’homme » en Libye doit être tenue responsable de ses actes.

Malgré l’accord de cessez-le-feu, conclu le 4 septembre sous l’égide de l’ONU, les affrontements ont repris la  semaine écoulée notamment dans le quartier de Salaheddine et sur la route de l’aéroport international de Tripoli.

Théâtre de violents combats entre forces gouvernementales et miliciens de la « Septième Brigade », originaire de la ville de Tarhuna, à quelque 80 km au sud-est de Tripoli, depuis le 26 août dernier, les violences ont fait 111 morts et plus de 300 bléssés.

Plusieurs régions plongées dans le noir et des milliers de déplacés

Les combats entre milices rivales, qui ont repris mardi dernier dans le sud de la capitale libyenne, ont poussé plus de trois milles familles à fuir et provoqué une coupure générale d’électricité dans l’ouest et le sud du pays, qui fait déjà face à une pénurie d’électricité.

La Compagnie nationale d’électricité libyenne a déploré, sur son réseau de distribution,  des dégâts ayant provoqué une coupure généralisée sur les régions ouest et sud du pays. Elle a précisé ultérieurement avoir commencé à rétablir « progressivement » l’alimentation, « malgré des conditions de travail difficiles ».

L’Organisation internationale de la migration (OIM) a de son côté fait état de quelque 3.845 familles libyennes contraintes de se déplacer suite aux derniers affrontements.

L’OIM a indiqué qu’au total 19.225 personnes en provenance de différentes régions ont été déplacées depuis fin août vers d’autres zones de sécurité.

Pour leur part, les services de secours libyens ont fait savoir que des dizaines de familles ont été déplacées vers des zones plus sécurisées suite à ces affrontements éclatés ces derniers jours.

Ces violences interviennent quelques jours après la création d’un comité de surveillance du cessez-le-feu conclu récemment entre les parties libyennes au conflit et une commission chargée des questions sécuritaires.

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Zitouni: début du recensement des crimes perpétrés contre le peuple algérien durant la colonisation

Sun, 09/23/2018 - 20:35

CONSTANTINE – Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé dimanche à Constantine que son département a entamé, par le biais du Centre d’études et de recherche sur le mouvement national et la révolution de libération nationale (1954/1962), une opération de recensement de tous les crimes perpétrés contre le peuple algérien par le colonialisme français de 1830 à 1962.

Des scientifiques, des intellectuels, des historiens et des chercheurs universitaires ont été associés à cette opération, a assuré le ministre lors d’une rencontre avec la presse animée en marge de sa visite au premier quartier-général du commandement de la wilaya-2 historique à Oued Boukerker dans la commune de Zighoud Youcef,  à l’occasion du 62ème anniversaire de la mort du chahid Zighoud Youcef (1921/1956).

L’objectif de cette action est de « faire connaître au peuple algérien les crimes qui avaient été commis à son encontre durant cette période », a souligné le ministre qui a fait état de la constitution d’une autre équipe qui œuvre à recenser ce qu’a laissé le colonialisme français après 1962 de bombes, de mines et de fils barbelés le long des lignes Challe et Morice qui ont continué de faire des victimes jusqu’à fin 2016.

L’Armée nationale populaire (ANP), héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) a nettoyé le territoire national des mines anti-personnel, a ajouté le ministre.

L’évocation de la France « rappelle les montagnes de crânes et le sang versé à flots », a-t-il indiqué relevant que l’Algérie « recherche à ce jour ses chouhada dans les grottes pour les enterrer ».

Affirmant que l’Algérie a payé un lourd tribut pour arracher son indépendance, M. Zitouni a souligné qu’il « existe aujourd’hui une prise de conscience de la nécessité d’écrire l’histoire et de s’intéresser à ses artisans ».

A une question sur la réalisation d’un film sur la vie du chahid Zighoud, le ministre a affirmé que son département a donné son accord de principe pour le scénario du Dr. Ahcène Tlilani et n’attend que « la définition des modalités de son financement pour entamer le tournage ».

L’écriture de mémoires sur la Révolution de libération est « chose positive », a-t-il encore estimé affirmant que son département « n’a jamais empêché quiconque de rédiger ses mémoires ou de réaliser un documentaire sur la révolution car il existe des lois pour réguler ce type de choses ».

A son arrivée à Constantine, le ministre a présidé au cimetière des chouhada de la commune de Zighoud Youcef une cérémonie de recueillement à la mémoire du chahid Zighoud Youcef (1921/1956) à l’occasion du 62ème anniversaire de sa mort.

Une gerbe de fleurs a été déposée et la Fatiha du saint Coran a été lue à la mémoire des martyrs.

Le ministre présidera dans le cadre de sa visite à Constantine à l’université Emir Abdelkader l’ouverture d’une conférence historique sur la vie et l’itinéraire du chahid Zighoud Youcef.

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OPEP-non OPEP: appels à la poursuite des efforts pour la stabilité du marché pétrolier

Sun, 09/23/2018 - 20:33

ALGER – Plusieurs pays membres de l’OPEP et non OPEP ont affirmé dimanche à Alger leur volonté d’œuvrer davantage au renforcement de la stabilité marquant actuellement le marché pétrolier.


« Le JMMC est l’expression d’une bonne gouvernance qui donne au marché pétrolier une visibilité nécessaire et plus de transparence (…) » (Guitouni)

Saisissant leur participation à la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’OPEP et non-OPEP (JMMC), les ministres de pays OPEP et non OPEP ont été unanimes quant à la nécessité de maintenir le dialogue entre eux et avec les pays consommateurs.

Cela permettra de parvenir à des prix du brut favorables aux économies des deux parties, ont-ils fait valoir.

Dans son allocution d’ouverture des travaux de la réunion, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a appelé les pays producteurs, l’industrie pétrolière et les consommateurs à « capitaliser leurs efforts positifs » et à assurer une transition « souple » afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché pétrolier.

Selon lui, le JMMC est l’expression d’une « bonne gouvernance qui donne au marché pétrolier une visibilité nécessaire et plus de transparence notamment sur le niveau mensuel d’offre des 25 pays signataires ».

Il a alors rappelé que lors des premiers mois de la mise en œuvre de la Déclaration de Coopération OPEP-non OPEP, adoptée par les 25 pays producteurs de pétrole, « des doutes non justifiés pesaient sur leur capacité collective à agir efficacement pour éliminer l’excédent des stocks et restaurer l’équilibre du marché pétrolier ».

« Nous avons tous ensemble fait preuve de leadership, de flexibilité et de bonne gouvernance », a-t-il poursuivi.

Dans ce sens, il a relevé que la Déclaration de coopération OPEP-non OPEP avait été un succès « remarquable » et « historique ».

Par ailleurs, il a soutenu qu’il convenait à présent d’envisager les voies et moyens « de pérenniser notre coopération et de maintenir les bases d’un dialogue permanent non seulement entre les pays OPEP et non OPEP mais également, et surtout, entre les pays producteurs et consommateurs ».

Pour sa part, le président de l’OPEP et ministre émirati de l’Energie et de l’industrie, Souhail Mohamed Al Mazraoui, a affirmé que l’OPEP « n’est pas une organisation politique » et que son rôle consiste plutôt à stabiliser le marché pétrolier.

« L’OPEP n’est pas une organisation politique et n’est pas concernée par les pressions politiques », faisant allusion au récent tweet du président américain Donald Trump dans lequel il a demandé aux pays de l’OPEP à augmenter leur production accusant l’organisation de « pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut ».

A ce propos, le ministre émirati a tenu à préciser que l’OPEP « n’est pas chargée de faire hausser ou baisser les prix du brut mais plutôt de stabiliser le marché ».

De surcroît, le président de l’OPEP a fait savoir que les capacités actuelles de production sont à même d’assurer et de garder l’équilibre sur le marché pétrolier mondial.

« Je pense et je souhaite qu’avec les capacités que nous avons, nous pouvons contrôler l’équilibre et garder cet équilibre pendant longtemps » (ministre émirati) 

« Nous ne voulons pas qu’il y ait plus de déstockage et plus de pétrole sur le marché », a-t-il fait valoir.

Selon lui, « on ne peut pas réussir si nous n’avons pas cette confiance entre nous pays OPEP et non-OPEP et à l’égard des pays consommateurs ».

Par ailleurs, il a soutenu que les accords OPEP et non-OPEP ne visaient pas uniquement les prix du baril mais aussi la stabilité du marché, ajoutant que « nous continuerons à faire preuve de sagesse ».

De même, a-t-il dit, il faudrait continuer à anticiper sur l’offre et la demande pour éviter les erreurs sur le marché pétrolier.

« Nous avons des défis qui seront plus difficiles à relever si nous ne travaillons pas ensemble », a-t-il insisté.

Dans son allocution, il a aussi fait part du souhait de l’OPEP d’attirer d’autres pays producteurs dans l’accord OPEP-non OPEP pour contribuer dans la sauvegarde de l’équilibre du marché pétrolier mondial.

« Nous espérons qu’il y ait une stabilisation du marché pendant longtemps » (ministre émirati)

De son côté, le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo, a affirmé que les efforts consentis par les pays OPEP et non-OPEP avaient permis la stabilisation du marché, et a appelé à la poursuite du dialogue sur les fluctuations du marché en vue de maintenir son équilibre.

Par ailleurs, le SG de l’OPEP a salué les efforts consentis par l’Algérie, sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en vue de garantir la stabilité du marché avec la participation des pays OPEP et non-OPEP, affirmant qu’Alger est devenue « la ville des positions », car ayant abrité les concertations des pays ‘OPEP et non-OPEP, sanctionnées par la Déclaration d’Alger en 2016.

De son côté, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled El Falih, a affirmé qu’il demeurait confiant qu’il y ait suffisamment d’offre de pétrole, et ce, en prenant des « mesures appropriées » pour le long terme.

Par ailleurs, M. El Falih a affirmé, dans une déclaration à la presse en marge de la réunion, que son pays « n’influence pas les prix » et qu' »il n’existe pas d’accord pour augmenter la production » de pétrole actuellement.

Selon lui,  la stabilité marquant actuellement le marché pétrolier, avec un baril de l’ordre de 80 dollars, est « favorable aux producteurs et consommateurs ».

Le ministre de l’Energie russe, Alexandre Novak, a appelé, quant à lui, à l’élargissement de la coopération entre les pays producteurs de pétrole au sein et hors OPEP pour réaliser une stabilité à long terme sur le marché mondial.

A l’approche de la fin 2018 (date d’expiration de l’accord de réduction de la production pétrolière), il est nécessaire de réfléchir sérieusement à l’élargissement de notre partenariat pour faire face aux nouveaux défis actuels et futurs », a-t-il précisé M. Novak dans une allocution à l’ouverture des travaux.

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Béjaïa – déclin des surfaces cultivables, sécheresse… »Menaces sur la culture de la figue »

Sun, 09/23/2018 - 20:26

La culture de la figue à travers les localités de la wilaya de Bgayet file un mauvais coton. Depuis quelques décennies déjà, la filière a amorcé un déclin inéluctable.

Les parcours dédiés à ce fruit du terroir se rétrécissent inexorablement sous le double effet d’un climat de plus en plus aride et d’un délaissement par leurs propriétaires. L’image des vergers verdoyants, lourdement lestés de fruits chamarrés, n’est plus qu’un vieux souvenir. Le contraste avec le panorama de désolation qui se décline aujourd’hui, est saisissant.

Même les vergers situés en altitude, où prévalent des conditions d’hygrométrie et de température moins hostiles sont passablement impactés. En effet, que ce soit sur les collines d’Ighram, de Chellata ou sur les buttes d’Ath Djellil et les montagnes d’Ouzellaguen, l’état des vergers ne prête pas à optimisme. Il augure plutôt de lendemains incertains.

«Au cours des années 70 et même jusqu’à la fin des années 80, les récoltes étaient si abondantes que nous arrivions à placer l’excédent de figues sèches sur le marché local. De nos jours, presque personne n’arrive plus à couvrir les besoins de sa propre famille en figues fraiches», dira sur une pointe d’amertume teintée de nostalgie, un sexagénaire d’Ighzer Amokrane.

Ironie du sort, la mercuriale de la figue a pulvérisé tous les records, détrônant même les fruits exotiques d’importation. Pour cet agriculteur de la région d’Ath M’likèche sur les hauteurs de Tazmalt, si la filière végète au ras des pâquerettes, cela est largement imputable au désinvestissement progressif et à la désaffection dont elle est victime.

«Les paysans d’antan bichonnaient leurs figuiers à longueur d’année, par la taille, l’arrosage, l’apport de fertilisants qui boostaient les sols…Tous ces travaux d’entretien sont aujourd’hui tombés aux oubliettes», constate-t-il. Par ailleurs, l’occurrence de l’avortement qui épouse des contours alarmants, n’est pas sans instiller une dose d’inquiétude chez les gens de la terre.

Le recours au caprifiguier (figuier mâle), pour assurer la pollinisation, est une pratique qui se perd. «Le caprifiguier a pratiquement déserté nos vergers. Les gens ignorent jusqu’à son utilité. Pourtant, la chute massive des fruits avant maturité, est la conséquence directe de l’absence de pollinisation», relève un citoyen d’Amalou, sur la rive droite de la Soummam.

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la figue est un fruit exceptionnel, car…il n’en est pas un! Il s’agit en fait, d’une bourse à l’intérieur de laquelle se développent des fleurs femelles et mâles, mais la pollinisation des unes par les autres est impossible. Seules les figues des sujets femelles, polonisées par une sorte de guêpe (blastophage) qui vit à l’intérieur de la capsule, et seulement par elle, donnent des «fruits» comestibles.

Dans les plaines de la vallée de la Soummam, en dehors de quelques rares périmètres irrigués, les vergers dépérissement au fil des ans. Des centaines de spécimens meurent sous le regard impuissant de leurs propriétaires. Il faut, à l’évidence, des efforts homériques pour prémunir les vergers contre les aléas du climat, les préserver des incendies et les pérenniser, comme l’ont fait nos aïeux. Un sacré défi et un gros sacrifice que peu de gens sont prêts à consentir.

N. Maouche

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Un couple de M’Sila propose des organes à la vente pour soigner sa fille

Sun, 09/23/2018 - 20:21

Faute de moyens financiers, d’aides, le couple “Zouali” de M’Sila a proposé la vente d’organes (reins) en vue de collecter la somme nécessaire pour le transfert de sa fille dans un hôpital turc.

Le coût total est estimé à plus de 3 millions de dinars (300 millions de centimes).

En effet, il ne s’agit guère d’une introduction d’un scénario ou d’un film de fiction, mais cela résume la réalité amère d’une famille qui souffre de jour en jour et ce depuis sept ans, a confié à Echorouk le père de la fille “Kheira”.

Mounir, les larmes aux yeux, a relaté l’histoire de sa fille qui a commencé depuis l’instant où elle a vu le jour un certain 25 août 2011. Depuis, le nourrisson a été placé en couveuse pendant un mois et demi en constatant un manque d’oxygène au cerveau. Commencent ainsi les souffrances de cette famille qui se déplace d’un hôpital à l’autre sans pour autant trouver un remède efficace.

D’ailleurs, malgré son admission dans une clinique en Tunisie, son état de santé ne s’est jamais amélioré. Pis encore, la fillette a perdu encore du poids.

Malgré des signes inquiétants, Mounir a tout de même gardé une lueur d’espoir de voir sa fille se relever, d’aller à l’école et de jouer avec celles de son âge.

En apercevant sa colonne vertébrale commençait à se voûter, le papa avait pris contact avec un établissement de santé en Turquie. Celui-ci lui a fait part du coût des soins évalué à plus de 325 millions de centimes, ajoutant que la patiente doit être hospitalisée pendant trois mois et ce sans compter les frais d’hébergement et de transport.

Ne savant plus quoi faire, le couple s’est dit déterminé de vendre ses reins dans l’espoir de collecter la totalité du montant réclamé par ledit établissement.

Par ailleurs, il a lancé appel aux hautes autorités ainsi qu’aux âmes charitables de venir en aide à sa fillette qui a besoin d’une prise en charge médicale en Turquie.

Voici le numéro du père de “Kheira” qui attend un geste des bienfaiteurs: 0658260498

Ahmed Guerti / Traduit par: Moussa. K.

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L’expert pétrolier Mourad Preuve : les pertes occasionnées à l’industrie pétrolière vont se traduire par une baisse de l’offre de brut

Sun, 09/23/2018 - 20:16

Depuis la crise de 2014, l’industrie pétrolière a perdu quelque 1.000 milliards de dollars d’investissement, une situation risquant de se traduire, entre 2020 et 2025, par un « choc haussier » a la suite duquel la croissance de la demande ne trouvera pas assez de pétrole pour la satisfaire, prévient l’expert financier, Mourad Preure. 

Commentant la rencontre, aujourd’hui à Alger, des pays membres de l’Opec et non Opep, il note qu’elle se situe en droite ligne de celle organisée à Vienne, en juin dernier, qui avait contribué à reconduire le « consensus d’Alger » de septembre 2016, lors duquel les pays membres de l’OPEP et non Opec, à l’exemple de la Russie avaient inauguré une ligne de défense commune des prix et non plus des marchés pétroliers.

Accueilli dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il rappelle que la dernière rencontre de Vienne avait, en prévision de l’embargo imposé sur le brut Iranien, à partir du 4 novembre prochain, décidé d’augmenter la production de 500.000 à 1 million de barils/jour.

Selon cet expert, la réunion qui s’ouvre ce matin à Alger va, à la lumière de la situation du marché, discuter de la mise en œuvre de cet accord « extrêmement vague » de hausse de la production des pays Opec et non Opep.

M. Preuve anticipe que l’absence de l’Iran à cette réunion, va mettre celui-ci « sous tension », d’autant, ajoute-t-il, que ce pays a prévenu qu’il ne reconnaitrait pas une décision qui risquerait d’être conclue « à son détriment ».

Si, déclare-t-il, une baisse de production au niveau de l’Iran venait à se manifester, les prix des hydrocarbures risqueraient alors de « s’emballer »,  même si, tempère-t-il, ce serait de manière graduelle.

Il considère, d’autre part, que les difficultés de l’Arabie séoudite, qui accuse un déficit budgétaire de 100 milliards de dollars et de la Russie « qui n’a pas diversifié son économie », ont amené ces deux pays à être en convergence pour maintenir des prix qui ne lésent ni les pays producteurs, ni les pays importateurs de pétrole.

Il note, d’autre part, que les « injonctions » du président Trump à l’Opep d’augmenter sa production de brut ont contribué à créer une « atmosphère anxiogène » risquant de tirer les prix vers le haut, ajoutant en outre, qu’en menant une guerre commerciale à la Chine et « en s’en prenant à ses alliés traditionnels, tels l’Union Européenne et le Canada, « celui-ci tire les prix vers le bas », laissant planer les risques d’une crise économique.

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«La crise du lait risque de s’aggraver à Alger»

Sun, 09/23/2018 - 20:08

La crise du lait en sachet à refait surface dans le pays. Même si à l’échelle nationale, elle est considérée réduite, dans la capitale Alger, la situation commence à s’aggraver car 20% des commerçants algérois, refusent de vendre du lait en sachet. Ce constat alarmiste est celui du président de l’APOCE, Mustapha Zebdi, qui souligne que « la raison de l’apparition de la crise du lait en sachet est nouvelle : elle est l’invitée surprise d’une décision, pourtant aux louables intentions…»

En effet, à l’effet de partir à la quête des réponses sur les raisons de l’apparition de la crise du lait en sachet qui commence à se faire de plus en plus rare dans la capitale Alger, nous avons décidé de solliciter l’avis du président de l’APOCE, une association qui active dans le domaine de la défense des droits du consommateur algérien.

Ainsi, joint par nos soins tôt dans la matinée d’hier, Mustapha Zebdi a bien voulu partager les premiers résultats d’un travail d’enquête ayant été mené sur le terrain par les membres de l’APOCE. Révélant, par ordre chronologique les états de fait de l’actuelle situation, qui peut s’aggraver, selon ses dires dans la capitale Alger, le président de l’APOCE, s’arrête d’abord, sur les prémices de la pénurie de lait, et précise : «la crise du lait en sachet a fait suite» à la décision, aux louables intentions, des autorités, d’interdire aux commerçants d’exposer leurs produits à l’extérieur de leurs établissements».

Dans les détails, il indique qu’«il y a maintenant près de deux semaines que les autorités locales de la wilaya d’Alger, ont instruit les commerçants à ne plus exposer leurs marchandises à l’extérieur des commerces». Cela avant d’ajouter que «l’APOCE, n’est pas contre cette décision, positive, qui vise en premier lieu la protection des droits et de la santé du consommateur». Chiffre à l’appui, Zebdi révèle qu’à la suite de cette décision dont les intentions sont louables, 20% des commerçants algérois, refusent de proposer le lait en sachet à la vente».
Mohamed Amrouni

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Ouyahia : les producteurs de pétrole ont droit à un « juste prix »

Sun, 09/23/2018 - 19:56

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réitéré, dimanche à Alger, l’attachement de l’Algérie au droit des pays producteurs de matières premières à en tirer un « juste prix » au service de leur développement respectif. Intervenant lors de la cérémonie d’hommage rendu par l’OPEP au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en marge de la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’Accord de réduction de la production pétrolière des pays OPEP et non-OPEP (JMMC).

M. Ouyahia a soutenu que ce droit avait été, des années durant, au centre de batailles auxquelles l’Algérie a pris part « activement » au sein des Nations Unies, au niveau de l’OPEP ainsi que sur son propre sol à travers la nationalisation des hydrocarbures en 1971.

Relevant que l’environnement international a, certes, évolué depuis lors, le Premier ministre a fait valoir, cependant, que les mêmes enjeux demeurent pour les pays producteurs de matières premières. Il a, à ce titre, souligné que les prix des hydrocarbures connaissaient toujours, cycliquement, de « graves bouleversements » aux conséquences financières, économiques et sociales « très douloureuses » pour les pays producteurs. C’est pourquoi l’Algérie, qui a pris une « part active » à la « mobilisation solidaire » des pays producteurs de pétrole, membres et non membres de l’OPEP, « se félicite de voir cette dynamique donner des résultats », a-t-il enchaîné. « Nous saluons donc les délibérations de votre Comité ministériel conjoint de suivi OPEP et non OPEP et nous espérons que vos conclusions contribueront à garantir de manière stable et durable un juste prix pour le baril de pétrole sur le marché international », a-t-il avancé.

Par ailleurs, M. Ouyahia a tenu à exprimer au nom du peuple algérien et de son gouvernement, sa profonde reconnaissance pour la distinction décernée par l’OPEP au Président Bouteflika « qui vous en remercie ». « C’est là une distinction bien méritée à l’endroit de l’un des militants les plus actifs de la cause des pays du Sud producteurs de matières premières et, singulièrement, de la défense des droits des pays producteurs d’hydrocarbures », a-t-il souligné.

Il a, à ce titre rappelé qu’en septembre 1973, M. Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, avait marqué de son empreinte les résultats du Sommet des Pays Non Alignés tenu à Alger et qui avait introduit à l’agenda de ce Mouvement émancipateur, la question du développement économique des pays du Sud, comme « complément indispensable » à leurs indépendances restaurées. M. Ouyahia a également rappelé qu’en 1974, M. Bouteflika, alors président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, avait convoqué une session extraordinaire de ce forum mondial pour débattre de la revendication des pays producteurs de matières premières pour un développement international « plus juste ». Aussi, en mars 1975, a-t-il poursuivi, M. Bouteflika avait pris une « part décisive » à la préparation et au succès du 1er Sommet des pays membres de l’OPEP, une conférence qui a, selon lui, « pesé d’un poids déterminant, dans le rôle et la place de cette organisation sur la scène mondiale. »

En 1999, l’Algérie, a ajouté le Premier ministre, avait aussi pris une « part décisive » à la première collaboration entre pays OPEP et non OPEP, pour le redressement des prix du baril de pétrole, après leur recul dramatique qui a duré plus d’une année. En 2008, c’est sous l’égide du Président Bouteflika que la réunion ministérielle de l’OPEP à Oran avait amorcé le redressement des prix des hydrocarbures qui ont été malmenés à la suite de la crise financière mondiale, a-t-il ajouté.

En 2015, de nouveau, c’est le Président Bouteflika qui avait dépêché ses émissaires à tous les dirigeants des pays producteurs de pétrole OPEP et non OPEP, pour provoquer une réaction « solidaire » face à la grave chute des prix des hydrocarbures entamée en juin 2014. A ce propos, M. Ouyahia a relevé que « cet effort algérien a été patient et persévérant, mais il a donné des résultats concrets ». APS

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Ressources sahraouies: une Commission du PE relève les difficultés quant à un accord UE-Maroc

Sun, 09/23/2018 - 19:47

BRUXELLES – Le Rapporteur de la Commission du Commerce international du Parlement européen (INTA), l’eurodéputée française, me Patricia Lalonde, a relevé la difficulté d’émettre un avis sur l' »application des préférences commerciales UE-Maroc aux produits venant du territoire du Sahara occidental, principalement des produits agricoles (tomates et melons) et de la pêche ».

Mme Lalonde a expliqué la difficulté par l’existence de « différentes opinions » concernant l’opportunité d’un accord commercial à propos des produits du Sahara occidental, comme mentionné dans les conclusions de son rapport daté du 18 septembre 2018, qui fait suite à sa mission au Sahara occidental occupé, effectuée à la tête d’une délégation parlementaire, les 3 et 4 du même mois.

Précisant que la mission a été effectuée dans le contexte des « préparations de la recommandation d’approbation du Parlement (PE) » concernant la proposition d’accord visant à étendre les dites préférences, l’eurodéputée a fait savoir que des associations et organisations (dans les territoires sahraouis occupés), ont dénoncé le pillage des ressources naturelles », au moment où d’autres intervenants ont affirmé que les Sahraouis ne trouvent pas de travail dans la région et que les autorités locales auraient détruit une partie du patrimoine régional.

« Certains intervenants ont aussi indiqué que si l’accord passait au Parlement, le Front Polisario serait dans son droit de reprendre les armes », a, en outre, indiqué l’eurodéputé, avant de préciser qu’une autre association a dénoncé la surexploitation de la pêche en déplorant, dans le même ordre d’idées, que « seulement 5% des agréments de pêche seraient accordé à la population locale ».

Les associations rencontrées ont, à la même occasion, fait référence à leurs militants « toujours en prison, et à d’autres libérés depuis », dénoncé la transgression, par l’occupant marocain, des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis et se revendiquent « favorables à l’indépendance du territoire », a ajouté l’eurodéputée.

Se trouvant dans la difficulté d’exprimer leurs opinions en raison de la répression marocaine, les associations que Mme Lalonde a qualifiées de « favorables » au Front Polisario (seul et légitime représentant du peuple sahraoui), ont également évoqué le fait que « la population autochtone ne représenterait que 10% de la population locale ».

Consentement du peuple sahraoui et application de l’arrêt de la CJUE

Dans ce contexte, il convient de souligner, qu’en dépit du format « déséquilibré » de la mission INTA au Sahara occidental occupé dans la mesure où elle a été consacrée quasi-exclusivement à des rencontres avec des représentants marocains ou d’associations prétendument représentatives de la société civile sahraouie, les conclusions de Mme Lalonde reproduites dans son rapport s’inscrivent en partie, en porte-à-faux avec ses précédentes déclarations publiques affirmant un prétendu « incontestable développement socio-économique dans la région » et de « projets qui créent de l’emploi pour les jeunes ».

Par ailleurs, a-t-on regretté, Mme Lalonde s’est gardée d’aborder dans son rapport la question du « consentement » du peuple du Sahara occidental, éludant ainsi l’une des exigences portées par l’arrêt de la Cour de justice européenne (CJUE).

La CJUE dans ses arrêts du 21 décembre 2016 et du 27 février 2018 avait statué clairement sur l’inapplicabilité des accords commerciaux et de l’accord de pêche UE-Maroc au territoire du Sahara occidental, du fait de son statut de territoire « distinct » et « séparé » du Royaume du Maroc, réaffirmant ainsi la non souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, conformément à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations unies.

Dans ce sens, les plus hauts responsables européens ont réaffirmé à maintes reprises l’impératif du respect des arrêts de la CJUE, à l’instar du Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a affirmé à l’occasion de son discours sur l’état de l’Union devant le Parlement européen à Strasbourg le 12 septembre en cours, qu' »il y a un point sur lequel nous ne devons pas transiger : les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne doivent être respectés et exécutés. C’est essentiel. L’Union européenne est une communauté de droit. Le respect de la règle de droit et le respect des décisions de justice ne sont pas une option mais une obligation ».

Par ailleurs, dans un projet d’avis du 6 septembre 2018 de la Commission de l’agriculture et du développement rural (AGRI) à l’intention de la (INTA), sur le projet d’accord UE-Maroc, visant à étendre les préférences tarifaires aux produits originaires du Sahara Occidental, l’eurodéputé français Michel Dantin (Gropue du Parti Populaire européen -PPE-), en sa qualité de Rapporteur, a exprimé, entre autres, son inquiétude sur l’incapacité de la Commission à fournir des données fiables sur les importations sous préférences de produits provenant du Sahara occidental qui ont pu avoir lieu depuis l’arrêt du 21 décembre 2016.

M. Dantin a aussi exprimé des doutes sur la pertinence douanière et commerciale de « la distinction opérée par le nouvel accord entre produits originaires du Sahara et produits originaires du Maroc », ce qui s’inscrit en faux avec les déclarations répétées du Commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.

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Le Général-Major Mostefa Smaali installé dans ses nouvelles fonctions de Commandant de la 3e RM

Sun, 09/23/2018 - 17:08

ALGER – Le Général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salahvice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé dimanche la cérémonie d’installation du nouveau Commandant de la 3ème Région militaire (RM) à Béchar le Général-Major Mostefa Smaali, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

« Au nom de Son Excellence, Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et conformément au décret présidentiel du 16 septembre 2018, monsieur le Général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP a présidé, ce matin dimanche 23 septembre 2018, la cérémonie de passation de pouvoir et l’installation du Général-Major Mostefa Smaali dans les fonctions de commandant de la 3ème RM Béchar, en succession au Général-Major Saïd Chenagriha, nommé Commandant des Forces terrestres », précise la même source.

« A l’entame et à l’issue de la cérémonie d’accueil à l’entrée du siège du Commandement de la Région, le Général de corps d’Armée a observé un moment de recueillement sur l’âme du Chahid Mostefa Ben Boulaïd, dont le nom est porté par le siège du Commandement de la Région, où il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorant sa mémoire et a récité la Fatiha sur son âme et sur celles de nos valeureux Chouhada », ajoute le communiqué du MDN.

Par la suite et devant les carrés de formations alignées à la place d’armes, le Général de corps d’Armée a annoncé l’installation officielle du Général-Major Mostefa Smaali, nouveau Commandant de la 3e Région militaire et lui a remis l’emblème national.

« Au nom de son Excellence, Monsieur le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et conformément au décret présidentiel du 16 septembre 2018, j’installe officiellement, le Général-Major Mostefa Smaali, Commandant de la 3ème RM, en succession au Général-Major Saïd Chenagriha, nommé Commandant des Forces terrestres », a affirmé Le Général de corps d’Armée.

Après l’approbation du procès-verbal de la passation de pouvoir, le Général de corps d’Armée a tenu une rencontre avec le Commandement et les cadres de la Région au cours de laquelle il a prononcé une allocution d’orientation, diffusée via visioconférence à toutes les unités des 3ème et 2ème Régions militaires et à travers laquelle il a rappelé « le haut professionnalisme dont jouit aujourd’hui le corps de bataille de l’ANP qui est le fruit du soutien particulier accordé par le Haut commandement, ces dernières années, à son développement et à sa modernisation afin de le hisser aux niveaux aspirés, aussi bien en termes d’état-prêt opérationnel et de qualité de préparation et de formation qu’en termes d’emploi rationnel des moyens modernes mis à disposition ».

« Le travail laborieux que nous avons veillé à adopter au sein de l’ANP a laissé des marques concrètes, gravées sur le registre des résultats réalisés sur le terrain durant ces dernières années, au niveau de l’ensemble des composantes de nos Forces armées, ce qui a manifestement et positivement influencé le parcours de développement adopté » (Gaïd Salah) 

« Nous étions convaincus au sein de l’ANP, tout en exerçant sous le commandement clairvoyant et avec les orientations de Son Excellence, Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, que l’état-prêt au combat aspiré a des exigences bien évidentes, que nous avons veillé à réunir dans les normes requises, comme nous avons veillé à faire prendre conscience au personnel militaire, là où il se trouve, que cette patrie dont la terre est notre demeure, mérite de son Armée d’atteindre toutes les capacités nécessaires permettant de conjuguer objectivement entre la grandeur des missions assignées et l’ampleur des efforts qui doivent être consentis au service de l’Algérie et sa sécurité nationale », a affirmé Général de corps d’Armée.

« Dans ce contexte précisément, nous considérons que l’aboutissement de nos efforts sincères aux objectifs tracés et aspirés au profit de l’Algérie, terre et peuple, est le témoin-phare du degré de persévérance qui anime la ferveur de tous les personnels militaires, à tous les niveaux et dans toutes leurs catégories, en 3ème Région militaire comme dans les autres Régions », a-t-il ajouté.

Pour le Général de corps d’Armée « une détermination dont l’esprit national et professionnel doit continuer à habiter les cœurs des hommes de nos Forces armées, qui ont exercé avec des intentions pures et ont considéré que le résultat de leur travail noble et laborieux n’est qu’une autre étape sur la voie tracée, avec volonté et ténacité, vers la conquête du pari de développement optimal, voire parfait des capacités de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale ».

A l’issue, le Général de corps d’Armée a écouté les intérêts et les suggestions exprimés par les personnels de la Région « qui ont renouvelé le serment d’accomplir les missions assignées avec fierté et dévouement ».

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Ligue 2 Mobilis (7e journée) : L’ASO Chlef reprend le leadership

Sun, 09/23/2018 - 16:57

L’ASO Chlef a repris les commandes de la Ligue 2 Mobilis de football après sa victoire (2-1) chez l’USM Blida, dont il a compliqué la situation dans le bas du tableau, au moment où l’ancien co-leader, le WA Tlemcen a perdu (2-0) chez les MC El Eulma, vendredi pour le compte de la 7e journée, ayant vu l’US Biskra réaliser un bel exploit, en ramenant un nul (2-2) de chez la JSM Béjaïa, alors qu’elle était réduite à neuf contre onze. Les Chélifiens ont ouvert la marque par Benhamla (22′), avant de concéder l’égalisation devant Hadef (49′), mais le jeune Abdelkader Kaibou leur a permis de l’emporter finalement (1-2), en doublant la mise à la 63′. A noter le long arrêt de jeu qui a émaillé le match USMB – ASO Chlef, en raison du jet de fumigènes, mais qui n’a pas empêché les visiteurs de repartir avec ce précieux succès, grâce auquel ils prennent seuls les commandes de la Ligue 2 Mobilis, avec 17 points, soit avec trois longueurs d’avance sur le désormais ex co-leader, le WA Tlemcen, battu (2-0) à El Eulma, sur un doublé du vétéran Yacine Bezzaz (36′ et 70′).

Les Zianides reculent ainsi à la deuxième place, avec 14 points, alors que l’USMB, après cet énième faux-pas à domicile, reste dans une inconfortable position de premier club relégable, avec seulement quatre unités au compteur. L’exploit de la journée est à mettre à l’actif de l’US Biskra, qui après avoir été menée (2-0) chez la JSM Béjaïa, tout en se voyant réduite à neuf contre onze suite aux expulsions successives de Lakhdari et Sohbi, a réussi l’exploit de bien revenir dans ce match. En effet, après avoir rapidement fait le break, par Ghanem (13′) et Bahi (18′), les Béjaouis ont subi un incroyable retournement de situation et dont l’ancien Canari Ahmed Messaâdia a été le principal artisan, car auteur d’un doublé (83′ et 90′+1), qui a permis à l’USB de repartir avec ce précieux nul. Le derby de l’Ouest, entre l’ES Mostaganem et l’ASM Oran a tourné finalement à l’avantage de l’ESM, qui l’a emporté (2-0) grâce à Fellahi (17′) et Belkacemi (45′), se hissant ainsi à la 3e place du classement général, avec 13 unités, au moment où l’ASMO reste scotchée à la 11e place, avec seulement sept unités au compteur. L’autre bel exploit de la journée a été la première victoire à domicile du NC Magra, qui a dominé le RC Relizane (1-0) grâce à Boukhari (67′) et qui propulse le nouveau promu à la 8e place du classement général, avec autant d’unités au compteur.

Soit a égalité parfaite avec son adversaire du jour, le RCR, qui compte également 8 points. Dans le bas du tableau, et à l’instar de l’USM Blida, les mal classés RC Kouba et USM El Harrach continuent à broyer du noir, puisque le Raed s’est incliné (1-0) chez la JSM Skikda, au moment où les Jaune et Noir ont été tenus en échec à domicile par l’USM Annaba (1-1). Le RCK reste ainsi deuxième club relégable, derrière l’USM Blida, avec quatre points chacun, au moment où les Harrachis sont bons derniers, avec seulement trois unités au compteur. Cette 7e journée de Ligue 2 Mobilis se clôturera samedi, avec le déroulement du dernier match inscrit à son programme, et qui mettra aux prises le MC Saïda et l’Amel Boussaâda. Une confrontation entre clubs du milieu de tableau, prévue à partir de 16h00, au Stade du 13-Avril 1958.

Résultats partiels et classement provisoire
Vendredi :
USM El Harrach – USM Annaba 1-1
JSM Skikda – RC Kouba 1-0
USM Blida – ASO Chlef 1-2
NC Magra – RC Relizane 1-0
JSM Béjaïa – US Biskra 2-2
ES Mostaganem – ASM Oran 2-0
MC El Eulma – WA Tlemcen 2-0

Samedi :
MC Saïda – Amel Boussaâda

Classement
                      Pts J
1). ASO Chlef1 7 7
2). WA Tlemcen 14 7
3). ES Mostaganem 13 7
4). US Biskra 12 7
–). MC El Eulma 12 7
6). Amel Boussaâda 9 6
–). USM Annaba 9 7
8). RC Relizane 8 7
–). NC Magra 8 7
–). JSM Skikda 8 7
11). MC Saïda 7 6
–). ASM Oran 7 7
–). JSM Béjaïa 7 7
14). USM Blida 4 7
–). RC Kouba 4 7
16). USM El Harrach 3 7 .

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Incendies: Près de 550 ha de céréales détruits à Guelma

Sun, 09/23/2018 - 16:55

Les incendies de récoltes enregistrés dans la wilaya de Guelma, entre les mois de juin et août de l’année en cours, ont détruit 549,75 ha de céréales, a-t-on indiqué à la Direction locale de la Protection civile.

La principale variété de céréales décimée par les incendies, au cours de cette même période, est le blé dur, a précisé la même source, soulignant que la superficie totale des terres dédiées à la culture du blé dur touchée est estimée à 492,25 ha. S’agissant du reste des superficies de céréales détruites par les incendies durant l’été 2018, la même source a relevé que 22,5 ha de blé tendre, 10 ha d’orge et la même superficie de pois chiches ont été détruits par le feu, en plus de 5 ha de fèves et 60 sacs d’orge. Les pertes les plus importantes enregistrées dans la filière des céréales, suite aux incendies au cours de l’année 2018, se sont produites au mois de juillet, détruisant 324,5 ha de blé dur, 22,5 ha de blé tendre, 10 ha de pois chiches et 5 ha de fèves, a-t-on indiqué à la cellule de communication de la Direction de la Protection civile de la wilaya.

Durant le mois de juin, ce sont pas moins de 167,75 ha de blé dur, 4 ha de blé tendre et 2,5 ha d’orge qui ont été détruits par le feu, contrairement au mois d’août au cours duquel les pertes enregistrées ont été jugées «légères», estimées à seulement un (1) quintal de fèves. Une augmentation significative des dégâts occasionnés par les incendies de récolte a été, par ailleurs, enregistrée pendant l’été 2018 par rapport à la même période de l’année 2017, a-t-on indiqué, année au cours de laquelle un total de 171 ha de différentes variétés de céréales, dont 165 ha de blé dur avaient été détruits par le feu. Selon la même source, entre les mois de juin et août de l’année en cours, 323 incendies ont été recensés dans différents endroits de la wilaya de Guelma, notamment des incendies de forêt, de récoltes et d’arbres fruitiers, précisant que l’année précédente, à la même période, 393 incendies ont été enregistrés, ravageant principalement des zones forestières.

Les principales causes des incendies enregistrés au cours de l’année 2018, reviennent, selon les spécialistes, à la présence importante des herbes sèches en bordure des routes et près des terres agricoles, et qui représentent les aspects les plus importants des différentes campagnes de sensibilisation, menées en coordination avec les différents acteurs concernés, en vue de sensibiliser les agriculteurs sur la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs cultures.

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Saïda : Attribution de 786 logements tous programmes confondus

Sun, 09/23/2018 - 16:52

Pas moins de 786 logements de différents programmes ont été attribués dans la wilaya de Saïda, à leurs bénéficiaires . Ces logements ont été distribués à l’occasion de la célébration de la fête de Achoura, lors d’une cérémonie organisée au siège de la wilaya et présidée par le wali de Saïda, Seif El Islam Louh. Le wali a indiqué que ce quota comporte 412 logements publics locatifs dont 192 dans la commune de Sidi Boubekeur, 120 à Sidi Ameur, 43 logements promotionnels publics (LPP) destinés aux familles de victimes du terrorisme et 60 logements promotionnels aidés (LPA) à Saïda, en plus de 253 aides à l’habitat rural à travers les communes de la wilaya, annonçant que 3.074 logements publics locatifs seront attribués à l’occasion des festivités du 1er novembre au chef-lieu de wilaya dont 850 destinés à la résorption de l’habitat précaire RHP.

Au même mois, la wilaya prévoit la distribution de 500 aides aux bénéficiaires de l’habitat rural à travers différentes de communes. En outre, 3.000 citoyens bénéficieront fin novembre prochain de lots de terrain sociaux destinés à l’autoconstruction à travers les différentes communes dont 973 lots à Saïda, a indiqué, le directeur de l’habitat, Mustapha Zerguit. Il est prévu, au mois d’avril 2019, la distribution de 2.000 logements publics locatifs au chef-lieu de wilaya, selon le wali. Il est attendu aussi le lancement en début d’année prochaine des travaux de réalisation de 2.500 logements publics locatifs à Saïda. Un projet dont le gel a été levé par les pouvoirs centraux et le choix du terrain est en cours.

Le wali de Saïda a salué les efforts de l’Etat dont ceux du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika dans la réalisation de différents projets d’habitat pour satisfaire les besoins des citoyens.
Le quota global du programme d’habitat est estimé dans la wilaya à 44.861 logements dont 22.768 réalisés, 16.937 en cours et 5.156 autres en voie de lancement, selon la direction de l’habitat. Par ailleurs, la wilaya de Saida a bénéficié d’une enveloppe de 70,950 milliards DA du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire pour améliorer le cadre de vie de la population à travers des opérations d’aménagement urbain et la réalisation d’édifices publics et culturels au profit de 100 quartiers de la wilaya.

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Aéroport international Ahmed Benbella d’Oran : La nouvelle aérogare en phase d’équipement

Sun, 09/23/2018 - 16:50

Le projet de réalisation de la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Oran Ahmed-Benbella est actuellement en phase d’équipement pour être livré en fin décembre prochain, a-t-on appris du directeur général de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA) d’Oran.

Abdelkader Kessal a indiqué que le taux d’avancement des travaux de réalisation de cette nouvelle aérogare a dépassé 80% et est en phase d’équipement en matériel de technologie de nouvelle génération. Le projet sera réceptionné définitivement en fin décembre prochain, a-t-il annoncé, signalant que les gros œuvres ont été achevées à 100 %. Le même responsable a déclaré que ce projet, pris en charge par l’entreprise Cosider, contribuera à renforcer les infrastructures de base modernes de la wilaya d’Oran, en plus de développer la dynamique du secteur socio-économique. L’EGSA d’Oran veille à la qualité de la réalisation pour que cette nouvelle aérogare destinée aux vols internationaux soit conforme aux normes internationales et à l’évolution technologique en matière de gestion des grands aéroports, a ajouté Abdelkader Kessel.

Ce projet permettra, une fois mis en service, de traiter quelque 3,5 millions de passagers par an au lieu de 1 million de voyageurs par an, actuellement, avec la possibilité de son extension à l’avenir pour atteindre 6 millions de passagers par an. La structure de l’aéroport est composée de plaques solaires assurant 25% des besoins de l’aéroport en électricité et confère un aspect esthétique à cette infrastructure. Un parking à étages d’une capacité de 1.200 véhicules est en cours de réalisation, en plus de celui à l’extérieur de 2000 véhicules. Le directeur général de l’EGSA a fait savoir que le coût du projet est estimé à 21 milliards DA, scindé en trois lots, ceux de la réalisation de la nouvelle aérogare, de réaménagement de l’ancienne utilisée actuellement aux vols internationaux qui sera reconvertie pour les vols intérieurs et de réalisation d’un bloc de gestion des marchandises et l’aménagement d’espaces de fret, de stockage et de traitement qui permet d’augmenter le volume de traitement des marchandises de 2.000 tonnes actuellement à 15.000 par an.

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Tanzanie: Le naufrage sur le lac Victoria fait 131 morts

Sun, 09/23/2018 - 16:46

Un ferry a chaviré près du quai pour des raisons encore inconnues. Le président tanzanien a décrété quatre jours de deuil national.
Au moins 131 personnes ont péri dans le naufrage jeudi d’un ferry dans le sud du lac Victoria, selon un bilan encore provisoire communiqué vendredi soir. Dans toutes les têtes, la même question lancinante revenait : combien de personnes se trouvaient à bord du MV Nyerere lorsque celui-ci a chaviré non loin du débarcadère de l’île d’Ukara, sa destination finale ? Des témoins ont rapporté à la télévision publique qu’environ 200 passagers se trouvaient à bord du ferry, d’une capacité de 100 personnes. Contacté par l’Agence France-Presse, le gouverneur de la région de Mwanza, John Mongella, a indiqué ne pas être en mesure de confirmer ce nombre. Le gouverneur a ajouté qu’il y avait en l’état 40 rescapés, soit trois de plus que jeudi soir. Mais il n’a pas précisé si ces survivants avaient été secourus vendredi ou jeudi. Le président tanzanien a décrété quatre jours de deuil national. Les recherches de corps continuaient vendredi soir. Le ferry MV Nyerere s’est retourné jeudi après-midi à quelques dizaines de mètres seulement du débarcadère de sa destination finale, l’île d’Ukara, dans le sud du plus grand lac d’Afrique, avait indiqué jeudi soir l’Agence tanzanienne des services électriques et mécaniques, l’exploitant public du navire. Vendredi matin, les équipes de secours s’affairaient sur les lieux du drame, sous le regard de dizaines de personnes massées sur le littoral, tandis que la télévision publique mettait en garde contre tout faux espoir : « les chances de trouver des survivants sont quasi nulles «. Sur place, d’après des témoins interrogés par l’Agence France-Presse, la coque du navire affleurait à la surface de l’eau, à quelques dizaines de mètres de la côte. « Mon fils se trouve parmi les corps repêchés sans vie. Il était parti avec sa femme, mais son corps à elle n’a pas encore été retrouvé. Mon Dieu, qu’ai-je fait pour mériter ça ? « a déclaré à l’Agence France-Presse Dativa Ngenda, une dame âgée, en pleurs, jointe au téléphone à Ukara.

Les causes de l’accident encore inconnues
« Je n’ai pas encore de nouvelles de mon père et de mon petit frère qui étaient dans le ferry. Ils s’étaient rendus au marché à Bugolora pour acheter l’uniforme et d’autres fournitures scolaires pour mon frère, car l’école reprend lundi prochain «, a pour sa part témoigné Domina Maua, jointe par l’Agence France-Presse au téléphone à Arusha (Nord), où elle travaille. « Je vais prendre le bus pour m’y rendre, mais je sais qu’il n’y a aucun espoir de les retrouver vivants. Nous prions Dieu pour que leurs corps puissent être retrouvés afin que nous puissions leur dire adieu «, a-t-elle ajouté. Le ferry assurait la liaison entre l’île d’Ukara et celle, située juste en face, d’Ukerewe, qui abrite la localité de Bugolora, où les habitants d’Ukara viennent régulièrement s’approvisionner. Les causes de l’accident n’étaient pas établies vendredi, mais de précédentes tragédies dans cette région des Grands Lacs ont le plus souvent été imputées à des embarcations surchargées. De fait, plusieurs témoins interrogés par l’Agence France-Presse au téléphone ont rapporté qu’à l’approche de l’île d’Ukara, des passagers se sont déplacés vers l’avant du navire pour se préparer à débarquer. Ce mouvement aurait déséquilibré le bateau, qui s’est alors retourné. Courroucé par cette «négligence», le président a assuré qu’»il y avait aussi, en plus des bagages des passagers, des sacs de maïs, des caisses de bière et de soda ainsi d’ailleurs que des véhicules». «Les responsables seront absolument punis», a-t-il tancé. «Cette négligence nous coûte tant de vies humaines, des enfants, des mères, des élèves, des vieillards». «J’ai ordonné l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans la gestion du ferry.

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Yémen : Des écoliers rêvent de «reconstruire» ce que la guerre a détruit

Sun, 09/23/2018 - 16:43

Du nord au sud de ce pays pauvre et divisé de la péninsule arabique, des écoliers rêvent d’un «avenir brillant» et de «reconstruire» ce que le conflit a détruit. Les écoliers d’Al-Wahda saluent d’abord le drapeau du Yémen au son de l’hymne national, dans la cour de l’établissement qui porte les marques de la guerre avec des carreaux brisés et des impacts de balles sur les murs.

La rentrée s’est effectuée le 16 septembre dans le nord du pays et sa capitale, Sanaa, aux mains des rebelles Houthis, comme dans le sud contrôlé par le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi. «J’espère que la guerre prendra fin pour qu’on puisse finir tranquillement nos études et devenir des médecins, des ingénieurs ou des pilotes»: Moktar Yahya, 15 ans, qui tient un discours optimiste. «On y arrivera si Dieu veut». C’est l’un des rares collégiens de ce vieil établissement à ne pas porter l’uniforme scolaire, qui ressemble plus à une tenue militaire qu’à un habit civil. Le Yémen est en guerre depuis septembre 2014, date à laquelle les Houthis, soutenus par l’Iran, sont entrés dans Sanaa et ont pris le pouvoir par la force avec l’aide d’une partie de l’armée. Une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite est intervenue en mars 2015 pour tenter de les chasser. Plus de trois ans plus tard, cette coalition n’est toujours pas parvenue à rétablir le gouvernement Hadi, reconnu internationalement. Quelque 10.000 personnes ont été tuées, dont 2.200 enfants, et plus de 56.000 blessés. Selon l’ONU, trois Yéménites sur quatre ont besoin d’aide, notamment alimentaire, et le pays est menacé par une famine de grande ampleur en plus d’une troisième vague de choléra.

Système à genoux
Le conflit a mis à genoux l’économie et a dévasté les systèmes de santé et d’éducation. Ce mois-ci, l’Unicef a indiqué que 2.500 écoles sur les 16.000 que compte le Yémen sont hors d’usage. Quelque 66 % de ces 2.500 établissements ont subi des dégâts irréversibles, 27 % ont fermé leurs portes définitivement et 7 % sont utilisés pour accueillir des déplacés, selon la même source. En raison de la guerre, 1,84 million d’enfants ont été privés d’école. Ils sont venus s’ajouter à 1,6 million d’autres qui n’étaient pas scolarisés avant le début du conflit, selon des statistiques de 2017. La population du Yémen atteint les 27 millions d’âmes, dont la moitié a moins de 18 ans. L’Unicef a averti que quatre millions de jeunes couraient le risque de la déscolarisation, notamment dans le nord: le non versement des salaires, depuis deux ans, à 67 % des enseignants est en cause. Taha Okba, 14 ans, qui fréquente l’école Al-Wahda de Sanaa, dit vouloir adresser un «message au monde».
«Arrêtez de nous faire la guerre et de nous bombarder sur les chemins des écoles, que nous puissions avoir un avenir brillant». Le 9 août, une frappe aérienne contre un bus dans le nord du Yémen a fait 51 morts dont 40 enfants. Deux semaines plus tard, deux autres attaques dans l’ouest ont tué 26 enfants et quatre femmes.

Enfants soldats
A deux pas de l’école Al-Wahda, Alaa Yasser, 15 ans, s’emploie à réparer une voiture dans un garage du quartier. «Nous avons quitté Taëz (grande ville du sud-ouest) depuis un an et j’ai abandonné l’école pour travailler aux côtés de mon père», dit-il. A 12 ans, Mohamed Hicham al-Saqqa a lui aussi arrêté l’école après la mort de son père, il y a trois ans. «J’aimerais tant aller à l’école, mais ma mère ne peut pas payer les frais d’inscription et les fournitures», regrette-t-il. Selon l’Unicef, 70 % des enfants du Yémen vivent sous le seuil de la pauvreté, 2,9 millions font partie des déplacés du conflit et 72 % des jeunes filles sont mariées avant 18 ans. L’organisation dit avoir recensé 2.630 enfants soldats. A Aden, dans le sud, la rentrée s’est déroulée dans de meilleures conditions, sous la supervision du gouvernement Hadi. Sur les bancs de l’école Sama Aden, Hamza Saber Saïd et Hicham Moad, 12 ans chacun, ont des rêves différents. Le premier veut «reconstruire» ce que la guerre a détruit, le second rêve de devenir avocat. Afin de défendre les «personnes vulnérables», note-t-il.

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Abraham Lincoln Presidential Library and Museum : Doutes sur l’authenticité d’un chapeau de l’ex-président US

Sun, 09/23/2018 - 16:42

Le musée du président américain Abraham Lincoln va-t-il manger son chapeau ? De récents tests ADN remettent en cause l’authenticité d’un couvre-chef, que l’on pensait jusqu’alors avoir coiffé la tête de l’un des plus célèbres présidents américains. Le chapeau en question est un haut-de-forme de couleur brune, en fourrure de castor, détenu par l’Abraham Lincoln Presidential Library and Museum, le musée consacré à l’illustre homme d’Etat, dans la ville de Springfield,@ au sud de Chicago. Le musée assure depuis de longues années qu’il a orné la tête du 16ème président des Etats-Unis, connu pour avoir mis fin à l’esclavage et remporté la guerre de Sécession. Abraham Lincoln est aussi réputé pour son sens de l’esthétique. Il s’agit de l’un des trois chapeaux ayant appartenu à Lincoln aujourd’hui visibles dans un musée américain — une pièce précieuse pour la collection du musée, attirant de nombreux visiteurs, et qui est estimée à 6,5 millions de dollars. Mais il se pourrait finalement qu’il n’ait jamais appartenu à Abraham Lincoln.
Des experts du FBI et des conservateurs de l’institution muséographique Smithsonian ont analysé le chapeau, à la demande jusqu’ici restée confidentielle de la fondation du musée de l’Illinois, une organisation indépendante responsable de collectes de fonds et d’acquisition d’objets. Des tests ADN ont été réalisés, comparant des échantillons du chapeau à ceux du sang d’Abraham Lincoln collecté la nuit de son assassinat, en 1865. Résultat: non concluant. Les historiens ont ainsi écrit un rapport recommandant au musée de « bien vouloir atténuer ses affirmations à propos du chapeau », puisque son origine ne pouvait pas être formellement identifiée. Ces résultats n’ont pas été rendus publics avant que la radio locale WBEZ ne les révèlent cette semaine.
Le chef du musée, Alan Lowe, a exprimé sa frustration à propos du silence de la fondation, tout en minimisant les résultats des analyses ADN, réalisées à partir d’un objet vieux de 180 ans et manipulé par de nombreuses personnes. « Il est important de comprendre qu’aucune de ces initiatives n’a produit de nouvelle preuve sur l’origine de ce chapeau », a souligné M. Lowe dans un communiqué. Grâce à cette publicité, le musée va amorcer la recherche de nouveaux indices à propos du passé de l’objet, a-t-il ajouté.
Le chapeau n’est pour le moment plus exposé, mais il le sera de nouveau lorsque les nouveaux tests -qui seront rendus publics- auront été réalisés.

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Le parti a rendu publiques les résolutions de son conseil national – RCD : la présidentielle doit être “une confrontation de programmes”

Sun, 09/23/2018 - 16:28

Le conseil national du parti a indiqué que l’élection présidentielle de 2019 est “une joute importante” qui “doit trouver sa substance dans le cadre de la Constitution en vigueur”.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a indiqué, hier, à l’issue la session ordinaire de son conseil national (CN), que “l’élection présidentielle doit être une confrontation de programmes déclinés et exposés au peuple algérien” et que le sens d’une aussi importante joute électorale doit trouver sa substance “dans le cadre de la Constitution en vigueur”.
En réitérant sa position par rapport au rendez-vous d’avril 2019, le parti de Mohcine Belabbas a affirmé que ces deux préalables devaient être inscrits au-delà de la nécessaire “mise en place d’une instance indépendante de gestion des rendez-vous électoraux”. S’engageant à porter le débat au sein des populations “sur toutes les questions qui structurent l’avenir”, mais aussi “qui préfigurent les enjeux sociaux de la communauté nationale”, le RCD rappelle que “nul n’est tuteur de la conscience du peuple algérien”. Pointant du doigt des regroupements de pseudoreligieux, “dont les dirigeants sont issus de recyclages successifs de serviteurs du sérail, à commencer par l’ex-parti unique (FLN, ndlr), dont certains avaient été extraits avec difficulté à la justice, y compris étrangère”, le CN du RCD tire la sonnette d’alarme et met l’accent sur la dégradation de la situation sociale et le rétrécissement des espaces de liberté, avec leur lot de privations et de répression. En témoigne la situation des droits des femmes, avec laquelle le parti de M. Belabbas illustre cette dangereuse régression. “La levée de boucliers des petits rentiers des hadiths, nourris par le marché noir et le commerce de la drogue au sujet des droits de la femme dans notre société, mérite avant tout le mépris.” Tout en soulignant la consécration par la Constitution de l’égalité des droits entre tous les citoyens algériens, le RCD déplore cet anachronisme et considère qu’il était la substance des dispositions rétrogrades du code de la famille voté par le parti unique en 1984.
Abordant l’érosion du pouvoir d’achat, le parti de Belabbas a indiqué que des Algériens enchaînent les cycles de vie marqués par la cherté de la vie. Après une saison estivale gâchée par l’insalubrité publique, les coupures d’électricité et la pénurie d’eau potable, le manque de soins, les Algériens ont eu droit, souligne encore ce parti, à une rentrée sociale pénible à tous les niveaux. À commencer par la surcharge des classes décrétée par les pouvoirs publics comme une exception. La cacophonie qui a émaillé la prise en charge de l’épidémie du choléra a également été relevée par le RCD, qui met en cause l’échec, voire la marginalisation des politiques préventives. Réitérant sa proposition pour instituer une carte Hayat qui obligera les couches aisées à s’acquitter des coûts des soins, le RCD rappelle que “l’usage de la carte Chifa suppose, en premier lieu, des structures publiques performantes (…) où les catégories démunies bénéficient de la gratuité par le biais d’un mécanisme de solidarité nationale”.
Enfin, la RCD a déploré “l’autre facette d’une gouvernance qui a failli” à la suite des derniers dégâts humains et matériels causés par les intempéries à travers plusieurs wilayas.

FARID BELGACEM

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Hadj Djilani aux assises sociales du FFS: “Il y a menace sur la cohésion nationale”

Sun, 09/23/2018 - 16:25

Lors des assises sociales organisées par le FFS hier à la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda, à Alger, le premier secrétaire du parti a décrit une situation socioéconomique explosive qu’il impute au statu quo politique actuel qui empêche toute alternative.
Les foyers de tension dans plusieurs wilayas, conséquence de “l’échec d’un système de gouvernance et de la distribution inéquitable des richesses nationales”, selon Hadj Djilani, “constituent une menace réelle pour la cohésion  nationale”. Hadji Djilani n’écarte pas l’émergence d’une violence généralisée et incontrôlable dont il impute “l’entière responsabilité au  pouvoir. Car elle découle de sa gestion autoritaire, non participative et non consensuelle, ce qui approfondit les injustices, la hogra et le mépris”. Selon lui, “les décisions économiques  prises par le régime ne servent que son agenda politique et le maintien incertain de la paix sociale. L’ampleur du commerce informel reflète la  faillite de l’organisation commerciale et l’existence de réseaux de recyclage de la masse  monétaire excédentaire. L’État consacre un libéralisme sauvage en contradiction avec les  objectifs de notre glorieuse guerre de Libération”. Il suffit, assène-t-il, “d’une averse, d’un orage pour mettre à nu l’incurie de ce régime, il suffit d’une épidémie pour mettre à nu son système de santé”.
Le coordinateur des assises  sociales, Mohand-Amokrane Chérifi, pense que ce processus de régression sociale s’intensifiera “en l’absence d’un mouvement social suffisamment fort, et faute d’une victoire électorale d’un mouvement politique de progrès social”. Il estime que le régime a “déclaré la guerre aux forces sociales” à travers la non-reconnaissance des syndicats autonomes, la répression des manifestations, la révision du code du travail pour faciliter les licenciements, la remise en cause du droit de grève et du soutien des prix des produits de première nécessité, la baisse du pouvoir d’achat avec l’augmentation des taxes et l’accès limité aux services sociaux de base. “On aide quelques handicapés par-ci et quelques orphelins par-là, on distribue de la soupe pendant le Ramadhan, on montre quelques veuves avec des clefs d’un logement social ou bien des jeunes bénéficiant d’un emploi spécifique ou d’un micro-crédit. Tout cela ne constitue qu’un cache-misère, une thérapeutique qui soulage mais qui ne guérit pas, pour les besoins d’une propagande politicienne,  alors que les différentes régions du pays connaissent une régression sociale visible, souvent dramatique”, accuse Mohand-Amokrane Chérifi.
Le FFS plaide en faveur d’un état des lieux qui  évalue la protection sociale et détermine avec précision les besoins sociaux. Le parti recommande également l’établissement d’un budget social qui soit partie intégrante des lois de finances, la décentralisation des responsabilités et des ressources correspondantes au niveau des communes, qui seront chargées, désormais, de la prise en charge des besoins sociaux de base de la population locale ainsi que l’instauration d’un revenu social minimum garanti pour les Algériens sans ressources, indépendamment du SNMG qui nécessite une revalorisation. Mohand-Amokrane Chérifi a insisté sur la nécessité de tenir annuellement les assises sociales afin de “convenir des nouveaux défis à relever, visant à établir les bases consensuelles d’une alternative démocratique, économique et sociale, en opposition à la politique autoritaire et libérale du régime”.

Nissa H.

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