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La Russie livrera des « S-300 » à l’armée syrienne

Mon, 09/24/2018 - 19:25

La Russie a annoncé lundi la livraison d’ici 15 jours des systèmes antiaériens « S-300 » à l’armée syrienne afin de renforcer ses capacités de défense nationale après le grave incident du crash de l’avion russe Il-20 près des côtes syriennes provoqué par l’armée israélienne.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a indiqué qu’un système moderne de missiles sol-air S-300 sera livré aux forces armées syriennes d’ici deux semaines, a rapporté l’agence russe Sputnik. « Ce système moderne est capable d’aider l’armée syrienne à se protéger des agressions étrangères en interceptant des missiles aériens sur une distance de plus de 250 km et de frapper simultanément plusieurs cibles aériennes ennemis », a assuré le ministre de la Défense lors d’un discours diffusé à la télévision russe.

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L’Agence Française de Développement en Algérie: 50 ans d’un partenariat de qualité

Mon, 09/24/2018 - 17:35

1968-2018 : depuis 50 ans, l’Agence Française de Développement accompagne les politiques de développement économique et social des autorités algériennes, en contribuant au financement de projets d’infrastructures, de valorisation et préservation du patrimoine naturel (agriculture – ressources en eaux – aires protégées de biodiversité – etc…), de développement des secteurs productifs publics et privés, de développement du capital humain.

Ses modalités d’intervention répondent au double objectif de cohérence avec les priorités des autorités algériennes et les mandats que lui ont confiés les autorités françaises.

L’AFD a maintenu sa présence en Algérie pendant la décennie noire des années 1990 et son activité s’est redéveloppée intensivement de 1999 à 2004.

L’AFD intervient depuis 2005 uniquement sous forme de subvention pour des opérations ciblées d’expertise et de renforcement des capacités (Fonds d’Etude et de Renforcement des Capacités – FERC), d’appuis à la société civile en partenariat avec des ONGs françaises et de projets de maintien de la biodiversité avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM).

Au 31 juillet 2018, le montant net cumulé des engagements du groupe AFD en Algérie s’élève à :

  • 156,5 M€ sous forme de prêts (octroyés entre 2000 à 2005 dont 147,3 M€ pour l’AFD dans les Infrastructures (habitat social, hydraulique urbaine, transport ferroviaire) et les lignes de crédit aux PMEs et 9,2 M€ pour PROPARCO (deux opérations en téléphonie mobile et une prise de participation dans une société de leasing) ;
  • 17,4 M€ sous forme de subventions de 2005 à septembre 2018 pour le renforcement des capacités, les formations CEFEB, les ONGs, le FFEM).

A titre d’exemples, l’AFD a contribué, par la mise en place de prêts à des conditions bonifiées, aux projets et programmes suivants :

  • Restructuration de quartiers dégradés avec le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville – 17 M€ ;
  • Programme de reconstruction suite au séisme de Boumerdes en 2003 : 41 M€
  • Transfert d’eau potable depuis le barrage de Takseb (Ministère des Ressources en eau) – 26 M€
  • Développement du réseau des trains de banlieue (SNTF) : 72,5 M€
  • Mise en place de lignes de crédit, sous forme de refinancement bancaire, auprès de banques publiques algériennes – 29,2 M€

Par son activité de subvention, l’AFD a accompagné des programmes de structuration et de renforcement de capacité, dont à titre d’exemples :

  • Appuis au développement de formations de qualité et de renforcement de capacités auprès de différents ministères : Ministère des Finances – Ministère de L’intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire – Ministère des Ressources en Eau – etc…
  • Appuis au développement de formations de qualité et de renforcement de capacités auprès des établissements bancaires de la place ;
  • Etude de faisabilité de plusieurs clusters ;
  • Appuis au renforcement de capacité des organisations de la société civile (programme JOUSSOUR).

Une ambition pour la période 2018-2022 

Conformément à ses mandats, aux objectifs du gouvernement algériens dont ceux fixés par le Nouveau Modèle de Croissance Economique approuvé en 2016, l’AFD se propose d’accompagner trois axes stratégiques d’action pour la période 2018-2022 : la transition énergétique, la transition territoriale et écologique, la diversification économique et deux axes transversaux : la transition numérique et la poursuite de l’appui à la société civile algérienne

Axes principaux :

  1. Transition énergétique : Agir pour le développement des Energies Renouvelables et pour l’amélioration de l’efficacité énergétique ;
  • Appui à la conception et au développement de projets d’Energie renouvelable, notamment solaire ;
  • Contribution au développement du réseau de transport d’électricité et à l’interconnexion des réseaux Energie renouvelable / énergie classique ;
  • Appui au ministère de l’Energie pour l’élaboration d’une prospective 2050 ;
  • Contribution aux programmes d’efficacité énergétique.
  1. Transition territoriale et écologique: Améliorer la mobilité urbaine et contribuer à la revalorisation du foncier dans un contexte de « Ville Durable » ;
  • accompagnement des Wilayas dans leur stratégie Smart City et ville durable ;
  • Mobilité urbaine : appui à une plus grande intermodalité via la rénovation des gares du Grand Alger ;
  • Développement des réseaux de transport collectif : tramway – métro – métro-câble ;
  • Appui aux politiques de rénovation des quartiers anciens dans le cadre de politiques d’aménagement des centres pour des villes durables et moins carbonées.
  1. Diversification économique : poursuivre le soutien au secteur privé et appuyer la modernisation de l’agriculture
  • Sur financement délégué, programme « économie verte des PME » et appui à la création de start-up, notamment dans l’Economie sociale et solidaire ;
  • Contribution au développement et à la diversification de l’offre de financement aux PME – TPE et création d’entreprises ;
  • Développement de projets pour la modernisation des filières de l’agro-industrie et de la pêche : gestion des ressources en eau – énergie renouvelable de proximité – accès aux marchés…

Deux axes transversaux :

  1. Appuyer l’Algérie dans sa transition numérique
  • Extension du numérique, en termes d’accessibilité et d’utilisation afin d’encourager le développement économique du pays ;
  • Soutenir la transition vers la e-Administration ;
  • Appui au développement des incubateurs – accélérateurs et FabLab.
  1. Transition publique et citoyenne
  • Soutien des associations œuvrant à l’insertion et la participation des jeunes dans la société et la protection des personnes vulnérables (femmes et enfants) ;
  • Soutien des projets d’Economie sociale et solidaire pour le développement et l’attractivité des territoires ;
  • Soutien des associations pour la préservation de la biodiversité, des zones de culture en Oasis et la valorisation du patrimoine naturel, économique, social et culturel.

L’AFD poursuivra également ses activités de renforcement de capacité des institutions publiques conformément aux objectifs du gouvernement algérien, ainsi que ses appuis financiers pour un renforcement des partenariats entre collectivités locales algériennes et françaises.

Accès à l’assemble des résultats : https://www.afd.fr

 

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Des groupes armés affichent leur hostilité – Syrie: l’accord russo-turc sur Idleb menacé

Mon, 09/24/2018 - 17:16

Le président turc Recep Teyyip Erdogan dispose de peu de temps avant le 15 octobre pour convaincre les groupes armés à se conformer à l’accord qu’il a conclu avec son homologue russe Vladimir Poutine sur la province syrienne d’Idleb.

Les membres de l’opposition syrienne dite modérée, réunie autour de l’Armée syrienne libre (ASL), ont affirmé hier qu’ils ne déposeraient pas les armes et ne quitteraient pas leurs positions, même s’ils se déclarent prêts à coopérer avec la Turquie, un des signataires de l’accord sur la création d’une “zone démilitarisée” autour de la province d’Idleb. Les rebelles qui se font appeler “Front national d’indépendance”, qui rassemble plusieurs groupuscules armés, ont déclaré dans un communiqué, repris par Reuters : “Nous sommes prêts à coopérer avec notre allié turc pour atteindre notre objectif afin d’éviter aux civils les affres de la guerre. Mais nous resterons éveillés et vigilants à toute surprise russo-iranienne, surtout après leur déclaration prouvant que cet accord est temporaire.” Et d’ajouter : “Nos doigts restent sur la gâchette… Nous n’abandonnerons pas nos armes ni notre territoire ni notre révolution”, lit-on encore sur Reuters. Plus déterminés encore, les membres du groupe terroriste Djamaat houras eddine al-islamiya (Mouvement des gardiens de la religion musulmane) ont rejeté en bloc l’accord russo-turc et ont appelé les autres groupuscules islamistes à en faire de même, en menant de nouvelles opérations armées contre les soldats russes, turcs et syriens. Si le principal groupe terroriste Tahrir al-Cham (issu d’une scission d’Al-Qaïda) ne s’est pas encore prononcé sur l’accord conclu entre les Russes et les Turcs sur Idleb, l’on s’attend à ce qu’il s’aligne sur la position des autres voix qui refusent de céder leur dernier bastion des groupes armés en Syrie.

En tout cas, le président turc Recep Teyyip Erdogan dispose de peu de temps avant le 15 octobre pour convaincre les groupes armés à se conformer à l’accord qu’il a conclu avec son homologue russe Vladimir Poutine sur la province syrienne d’Idleb. Dépassé ce délai, l’armée syrienne se tient déjà prête à lancer une vaste offensive, avec l’appui russe et iranien, pour reprendre le contrôle d’Idleb, où vivent actuellement près de trois millions de civils. Pour rappel, après l’échec du dernier sommet tripatite à Téhéran, Moscou et Ankara se sont mis d’accord, en milieu de semaine dernière, sur la mise en place d’une “zone démilitarisée” de 15-20 km de large qui doit servir de zone-tampon entre Idleb et le reste du territoire syrien, sous contrôle de Damas. L’accord en question prévoit le départ des groupes armés d’Idleb, après avoir déposé leurs armes. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a assuré, vendredi, que “cette zone vise avant tout à éradiquer la menace terroriste”, a rapporté l’AFP. “C’est une mesure intermédiaire (…) mais indispensable, car la création d’une telle zone permettra d’éviter que se poursuivent les tirs depuis la zone de désescalade d’Idleb sur les positions des forces syriennes et la base russe d’Hmeimim”, a-t-il ajouté. Mais dès l’annonce de l’accord sur Idleb, peu de monde avait été convaincu que les groupes armés allaient accepter de céder le dernier territoire soumis à leur contrôle.

Lyès Menacer

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Libye: Les combats redoublent de violence à Tripoli

Mon, 09/24/2018 - 17:14

Le nombre de morts a atteint 115 depuis le 26 août, date du début des combats entre les milices armées.

La situation reste non maîtrisable dans le sud de la capitale libyenne Tripoli, où les combats ont repris de plus belle encore hier dans le carrefour menant vers l’aéroport et le pont des courses hippiques, ainsi que dans l’avenue du Prince héritier. Selon Djaridat al-ayam al-libiyya, les soldats de la brigade Essoumoud, dirigée par Salah Badi, affrontaient les éléments de la sécurité centrale menés par Ghinoua. Le bruit des obus et des missiles Grad déchirait le ciel de Tripoli, a souligné la même source. Le quotidien Al-Moutawasit, qui a confirmé la violence des affrontements entre ces deux groupes, a également souligné l’extension des zones de combat qui ont touché hier la route As-Siwani, toujours au sud de Tripoli.

Quant à la chaîne Al-An, elle a annoncé que des combats se déroulaient du côté de la ferme agricole Khalifa-Hanniche, pas très loin de la capitale. Par ailleurs, un rapport de l’hôpital de campagne de Tripoli, chargé de recevoir les victimes de cette zone, cité par le journal libyen Alwasat, indiquait hier que le nombre de morts a atteint 115 et 560 blessés, dont 383 graves, depuis le début des combats, le 26 août dernier. La même source ajoute que des milices de Misrata se rendent sur les lieux de combat, d’où le risque de complication de la situation, déjà hors de contrôle pour les autorités libyennes. Il faut dire que cela rajoute aux difficultés rencontrées par le gouvernement d’union nationale à gérer les conséquences qui en résultent, comme l’indique la réunion tenue hier par Fayez as-Sarraj avec les responsables concernés du plan d’aides aux familles fuyant les zones de combat.

Le président du GNA a réuni Mohamed Haithem, le chargé de gestion du ministère de la Santé, Mustafa Krima, le président de l’organe de secours et d’urgence de Tripoli, Tarek Hamchari, le directeur chargé de la gestion des blessés, et du président du Croissant-Rouge libyen, Youssef Mohamed, afin de mettre en œuvre le plan d’aide à ces familles et les prendre en charge. Ainsi, en dépit de la mise en garde du Congrès des tribus libyennes de sanctionner les responsables et les membres de ces milices armées, et les appels du Secrétaire général de l’ONU à appliquer des sanctions contre les personnalités libyennes impliquées de près ou de loin dans ces violences, la situation reste non seulement incontrôlable dans le sud de Tripoli, mais risque de s’envenimer davantage avec l’arrivée sur les lieux d’autres milices. Devant ces développements regrettables, Aguila Salah, le président du Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, a estimé hier dans des déclarations reprises par Djaridat al-ayyam al-libiyya, que seule l’élection d’un nouveau président en Libye permettra de sortir le pays de la crise.

Merzak Tigrine

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Israël veut les obliger à partir avant le 1er octobre: Les habitants de Khan Al-Ahmar rejettent l’ultimatum

Mon, 09/24/2018 - 17:12

Les Palestiniens de Khan al-Ahmar, en Cisjordanie occupée, ont rejeté, hier matin, l’ultimatum fixé par l’occupant israélien pour quitter leur village d’ici le 1er octobre, ont rapporté les médias palestiniens. “Personne ne partira, il faudra nous expulser par la force”, a déclaré à l’Agence AFP, Eid Abou Khamis, un porte-parole du collectif du village, avant d’ajouter que “si Khan Al-Ahmar est démoli, ce sera uniquement par la force”. Selon l’agence de presse Wafa, les forces de répression israéliennes ont pris d’assaut la tente de sit-in dans le village, et ont effectué un tour entre les habitations du village, de manière provocante.

Le responsable de la campagne “Sauvez Khan Al-Ahmar”, Abdullah Abu Rahma, a exprimé son inquiétude suite à cette incursion dans le village, tout en indiquant que c’est la deuxième incursion depuis le matin. Abu Rahma a souligné que les citoyens craignent que cette incursion vise à organiser la démolition de maisons et de l’école dans le village ciblé. L’occupant israélien a fixé, hier, la date du 1er octobre aux Palestiniens habitant le village bédouin de Khan Al-Ahmar pour démolir eux-mêmes toutes les structures du site. Khan Al-Ahmar, où vivent environ 200 Palestiniens à l’est d’Al-Qods occupée, est coincé entre deux colonies israéliennes. Ce village palestinien est devenu emblématique du sort de ces communautés confrontées à l’occupation et la colonisation de la Cisjordanie. Huit pays européens ont réclamé à Israël de ne pas démolir ce hameau, estimant que sa destruction permettrait d’étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l’éventuelle création d’un État palestinien sur ce territoire.

Merzak T.

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L’ex-ambassadeur de France à Alger révèle dans son livre: Bajolet : “La corruption a touché la famille de Bouteflika”

Mon, 09/24/2018 - 17:11

“La demi-douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État, voire des affairistes, liés aux services ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre”, a indiqué cet ex-diplomate.

L’ex-ambassadeur de France en Algérie (2006-2008), Bernard Bajolet, qui avait révélé sur les colonnes du quotidien Le Figaro que le président Bouteflika “est maintenu en vie artificiellement”, vient de jeter un autre pavé dans la mare dans son dernier livre Le soleil ne se lève plus à l’Est : mémoires d’un ambassadeur peu diplomate (Éditions Plon), où il revient sur son passage à Alger en tant que chef de la mission diplomatique française. Abordant la situation économique du pays, M. Bajolet s’est dit impressionné par l’ampleur de la corruption en Algérie. “Je fus pris de vertige par les sommets que la corruption avait atteints, touchant jusqu’à la famille du chef de l’État”, a écrit l’auteur, qui explique comment le privé algérien a été écarté dans la prise de décision. Enfonçant le clou, M. Bajolet dira qu’“il n’y avait pas non plus en Algérie de grands capitalistes prêts à investir massivement dans le pays”. “La demi-douzaine d’hommes d’affaires que l’on présentait comme tels étaient plutôt des capitalistes d’État, voire des affairistes, liés aux services ou au pouvoir, qu’ils contribuaient à corrompre”, assène le diplomate. Selon lui, “il aurait fallu pousser le secteur privé, seul moteur de croissance”.

“Mais, déplore-t-il, le pouvoir, de toute évidence, ne le voulait pas, comme s’il craignait l’émergence d’une classe d’entrepreneurs qui aurait pu un jour le contester et exiger un partage de la décision. Ainsi, je découvris un tissu, encore embryonnaire, de PME dynamiques. Mais le gouvernement ne l’aidait pas à se développer, et Bouteflika lui-même m’avoua un jour qu’il n’y croyait pas.” Pour M. Bajolet, “l’Algérie venait à peine de se libérer de dix ans de terrorisme. Elle avait perdu beaucoup de temps, et l’administration qui la dirigeait n’était pas de nature à le lui faire rattraper : les ministères s’étaient vidés d’une grande partie de leurs cadres de qualité et, au fond, l’État se résumait pratiquement à l’armée, véritable ossature du pays, et à Sonatrach. Le processus de décision paraissait grippé, le système de représentation en panne”. Raison pour laquelle, explique-t-il encore, “l’Algérie n’a pas réussi la diversification économique et la remise à niveau des équipements publics a eu un effet limité sur l’économie”. Selon Bajolet, le président Bouteflika n’appréciait pas que “le président Chirac ne se cachait pas d’entretenir des relations quasiment familiales avec le roi du Maroc (…) On nous a parlé de relations privilégiées avec l’Algérie, se plaignit Bouteflika. Mais en réalité, les privilèges ont été réservés au Maroc et à la Tunisie.

L’Algérie, elle, n’a rien vu”.  Autre sujet abordé, et pas des moindres, l’arrêt du processus électoral en 1992 en Algérie, après la victoire du FIS, et qui ne constituait, selon lui, qu’une hypothèse au sein du Comité interministériel du renseignement (CIR). Selon l’ex-patron de la DGSE, “si le FIS prenait le pouvoir en Algérie, il ne le rendrait pas. Sa victoire risquerait de provoquer une émigration massive vers la France (…) Si, au contraire, on le lui laissait, il devrait se montrer pragmatique et compter avec la France. Il  évoluerait vers plus de modération”. Il révélera que François Mitterrand avait tranché afin que “les dirigeants algériens renouent le fil de la démocratisation”. Selon M. Bajolet, Mitterrand dit avoir regretté, a posteriori, le fait de n’avoir pas donné sa chance à Mohamed Boudiaf, figure emblématique de la Révolution algérienne et homme intègre, que la junte militaire avait rappelé de son exil.

FARID BELGACEM

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Réaction de Driencourt face aux déclarations de Bajolet sur l’Algérie

Mon, 09/24/2018 - 15:45

Suite aux déclarations de l’ex-patron de la DGSE Bernard Bajolet sur l’Algérie, l’ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt, a régi aujourd’hui.

Pour rappel l’ex-patron de la DGSE Bernard Bajolet avait remis en cause la légitimité des autorités algériennes.

Lors du lancement du groupe d’amitié algéro-français à l’APN (Assemblée populaire nationale), l’actuel ambassadeur Xavier Driencourt, a affirmé que les propos tenus par son prédécesseur n’engagent que sa personne, en ajoutant que ces propos n’étaient pas forcément celles de l’Etat français:   » Il ne faut pas ajouter de l’huile sur le feu , bien au contraire, les relations algéro-françaises ont besoin d’un apaisement », conclut Xavier Driencourt.

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Le marché de proximité du village Moussa (Jijel): Marché ou dépotoir

Mon, 09/24/2018 - 15:43

Les marchés de proximité dans la wilaya de Jijel se trouvent dans un état critique. Réalisés à coups de milliards de centimes par les pouvoirs publics dans le cadre de la démarche initiée par l’Etat en vue de résorber le commence informel qui prend de plus en plus de l’ampleur.

A cet effet, Boumehraz Larbi, cadre à la Direction du commerce a magistralement dressé un réquisitoire acerbe lors de son passage à l’émission Zouiate Nikache de la radio locale à l’encontre du marché de proximité du village Moussa, relevant de la commune de Jijel qui se trouve dans un état d’abandon. Sans aller par quatre chemins et avec une tonalité inhabituelle chez les cadres de cette direction, Boumehraz a qualifié la situation de ce marché fortement fréquenté par les citoyens de catastrophique : ordures jonchant le sol à chaque coin de cette infrastructure commerciale, odeurs nauséabondes, avaloirs bouchés, la marchandise exposée sur un sol boueux, des amas d’ordures qui s’entassent à l’entrée de ce marché, a déploré ce cadre qui n’a pas hésité à pointer du doigt les services de la commune qui, selon lui, n’assurent même pas la collecte des ordures.

Par ailleurs, lors de notre passage dans ce marché, nous avons été désagréablement surpris par son état déplorable. Les lieux dégagent des odeurs nauséabondes, des produits périssables exposés sous un soleil de plomb et sur un sol boueux à une heure tardive de la journée. On vend n’importe quoi et n’importe comment dans cet espace. On peut trouver des légumes, des fruits, des brocantes, de la friperie et des objets dont l’origine suscite des suspicions. La wilaya de Jijel compte pas moins de 15 marchés de proximité sur l’ensemble des 28 communes de la wilaya dont la majorité demeure fermée et que le taux d’exploitation de ceux qui sont opérationnels ne dépasse pas les 30%. Un vrai gâchis en ces temps où le discours officiel met l’accent sur la rationalisation de la dépense publique. Un vain mot !
Bouhali Mohammed Cherif

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Intempéries: les dégâts se sont chiffrés à plus de 25 milliards de dinar

Mon, 09/24/2018 - 15:40

Les inondations qui ont affectées, au cours des dernières semaines, différentes localités de l’Algérie, entrainant pour certaines parmi elles des pertes en vies humaines et des blessé, ont fait l’objet, lundi, de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

A propos de la situation provoquée par le mauvais temps dans 24 wilayas, le délégué national aux risques majeurs du ministère de l’Intérieur qui s’y est exprimé fait état d’une « situation inédite, due à des pluies torrentielles et des orages violents ».

Signalant que les dégâts de ces intempéries se sont chiffrés à plus de 25 milliards de dinar, M. Melizi indique, par ailleurs, qu’il n’existe pas encore de cartographie exacte des zones inondables laquelle, dit-il, est en train d’être réalisée.

Pour ce qui a trait, en particulier à  la situation créée, le 19 septembre, par les intempéries qui ont affectées la ville de Constantine et de ses environs, M. Tahar Melizi révèle qu’aucun bulletin météorologique spécial (BMS) n’a été émis « pour prévenir la population qu’un évènement violent allait survenir ». Il explique d’autre part, que celle-ci résulte d’une pluviométrie abondante, signalant qu’il est tombé 80 milimètres de pluies en 25 minutes, soit, précise-t-il l’équivalent de ce qui est observé sur une période de 3 mois.

Citant les précédents d’Ain El Kebira, à Chréa et Tébessa notamment, il signale que ces BMS n’arrivent pas « au bon moment », sinon pas du tout, ajoutant qu’il arrive aussi que leur contenu ne soit pas aussi précis qu’on le veuille, voire, « assez vague ».

A la question de savoir pourquoi les inondations provoquent autant de dégâts et si les responsabilités des pertes engendrées ont été situées, l’intervenant se contente de répondre qu’une commission ministérielle a été dépêchée pour analyser leurs causes. Il relève, de plus, que de pareils « évènements » surviennent également « dans les pays du monde entier ».

La situation créée serait-il le résultat d’une défaillance des autorités locales ? M. Melizi rétorque ne pas être d’accord avec cette explication ajoutant que celles-ci « font ce qu’elles peuvent par rapport aux moyens dont elles disposent », reconnaissant toutefois qu’il faut revoir les dispositions « pour mieux se préparer pendant toute l’année ».

M. Melizi indique, par ailleurs, qu’il n’existe pas encore de cartographie exacte des zones inondables laquelle, dit-il, est en train d’être réalisée.

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Mexique: Le président élu ne veut pas «se battre» avec Trump à propos du mur

Mon, 09/24/2018 - 15:27

Le président élu mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a déclaré samedi qu’il ne voulait pas «se battre» avec Donald Trump à propos du mur que les Etats-Unis construisent à la frontière, mais qu’il était en quête d’un accord sur la question migratoire. «Je ne veux pas aborder la question (du mur), je ne veux pas l’aborder parce que vous imaginez bien quelle est ma position», a expliqué M. Lopez Obrador à la presse lors d’un déplacement dans l’Etat de Sonora (nord), limitrophe avec les Etats-Unis.

«Nous allons les convaincre que le problème migratoire ne se résout pas en construisant des murs ou en utilisant la force, c’est un travail diplomatique fait de respect, nous n’allons pas nous battre avec le gouvernement des Etats-Unis, nous n’allons pas nous battre avec le président Donald Trump», a-t-il ajouté. Vétéran de gauche, M. Lopez Obrador a remporté une large victoire lors de l’élection présidentielle du 1er juillet et doit prendre ses fonctions le 1er décembre. Les autorités américaines ont annoncé samedi le début de la construction à El Paso, au Texas, d’un mur de plus de 5 mètres de haut, qui s’étendra sur une portion de près de 6,5 kilomètres de long. «Je cherche à obtenir un bon accord, je veux convaincre, je veux expliquer quel est notre plan pour atténuer le phénomène migratoire», a ajouté «AMLO». La construction de ce mur le long de la frontière avec le Mexique pour stopper l’immigration illégale est l’une des promesses de campagne les plus controversées de Donald Trump. Au niveau législatif, elle reste pour l’instant au point mort, suscitant l’agacement du président américain.

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Attentat d’Ahvaz: Téhéran met en cause des séparatistes arabes

Mon, 09/24/2018 - 15:27

Le président iranien Hassan Rohani a accusé dimanche, sans les nommer, des séparatistes arabes d’être derrière l’attentat ayant coûté la vie à au moins 29 personnes à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran.
«Nous n’avons aucun doute sur l’identité de ceux qui ont fait ça, sur leur groupe et leur affiliation», a déclaré M. Rohani à la télévision d’Etat avant de décoller pour New York, où il doit participer à l’Assemblée générale annuelle des Nations-Unies. Pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988), «ceux qui ont causé cette catastrophe (de samedi, ndlr) (…) ont soutenu les agresseurs et commis des crimes», a ajouté M. Rohani. «Tant que (le dictateur irakien) Saddam (Hussein) était en vie, ils étaient ses mercenaires. Ensuite, ils ont changé de maître et un des pays de la rive sud du golfe Persique s’est chargé de les soutenir, «a encore déclaré le président iranien, sans nommer le moindre pays. «Tous ces petits pays mercenaires que nous voyons dans la région sont soutenus par les Etats-Unis. Ils sont encouragés par les Américains», a ajouté M. Rohani.

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l’attentat d’Ahvaz, mais les autorités iraniennes ne semblent pas prendre cette revendication au sérieux. Le ministère des Affaires étrangères iranien a annoncé dans la nuit avoir convoqué samedi les diplomates représentant le Danemark, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas à Téhéran pour leur faire part des «fortes protestations de l’Iran contre le fait que leurs pays respectifs abritent certains membres du groupe terroriste ayant perpétré l’attaque» d’Ahvaz. Faisant référence à une revendication de l’attentat sur la chaîne satellitaire, Iran International, par le Front populaire et démocratique des Arabes d’Ahvaz, les Affaires étrangères iraniennes disent avoir insisté auprès du chargé d’affaires britannique sur le fait qu’il était «inacceptable que le porte-parole (de ce groupe séparatiste) soit autorisé à revendiquer cet acte terroriste à l’antenne d’une télévision basée à Londres». Téhéran a aussi reproché à Copenhague et La Haye de faire preuve de complaisance vis-à-vis de ce groupe, accusant les deux capitales européennes d’accueillir certains de ses membres sur leur sol. «Ces terroristes se conduisent exactement comme Daesh» (acronyme arabe de l’EI), ont affirmé les Affaires étrangères iraniennes, reprochant à l’Europe de manquer d’empathie vis-à-vis de l’Iran lorsque celui-ci est touché par des attentats. Selon un bilan officiel, 29 personnes ont été tuées à Ahvaz samedi par un commando de quatre hommes ayant ouvert le feu sur la foule qui assistait à un défilé militaire.

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Real Madrid: Revenus en hausse, le stade remodelé via un emprunt

Mon, 09/24/2018 - 15:21

Le Real Madrid, qui a dégagé des revenus 2017-2018 en forte hausse à 750,9 M EUR, a adopté hier un emprunt de long terme d’au moins 525 M EUR pour financer la refonte du stade Santiago-Bernabeu, dont les travaux doivent s’achever d’ici 2022.
Réunis en assemblée générale, les «socios» (supporters-actionnaires) du club ont approuvé le financement de ce chantier immobilier qui doit débuter début 2019 et s’achever trois ans et demi plus tard, sans perturber le calendrier sportif de l’équipe. Le président merengue Florentino Pérez a précisé que le projet, initialement chiffré à 400 M EUR mais modifié en profondeur après des recours judiciaires, coûtera désormais au moins 525 M EUR, étalés sur une trentaine d’années. Si le nouveau stade doit toujours disposer d’un toit rétractable et d’une nouvelle enveloppe métallique toute en courbes, Pérez n’a pas mentionné hier le projet d’hôtel initialement évoqué, se bornant à parler d’un musée agrandi et de nouveaux espaces de restauration et de boutiques. Le nombre de sièges du stade ne devrait pas changer, autour de 81 000 places. «Nous demandons l’autorisation (à l’assemblée) pour nous endetter afin de financer le réaménagement du stade Santiago-Bernabeu à hauteur d’un maximum de 575 M EUR et pour un délai maximal de 35 années», a dit le dirigeant devant l’assemblée générale, qui a ensuite adopté le projet.
«Dépasser le milliard de revenus»
Le réaménagement du stade Bernabeu devait initialement être financé par un accord de «naming» avec le fonds d’investissement IPIC, détenu par l’émirat d’Abou Dhabi, qui devait donner son nom au stade mais s’est finalement retiré unilatéralement. En conséquence, le Real a expliqué avoir engagé une procédure contre IPIC. Selon Pérez, l’emprunt coûtera environ 25 M EUR par an au club, sans «aucun impact sur l’activité sportive», et le stade achevé permettra de dégager 150 M EUR de revenus supplémentaires par an. «Nous voulons être le premier club du monde à dépasser la barre du milliard d’euros de revenus», a lancé Pérez, un objectif également affiché par son homologue du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu qui a lui aussi engagé une refonte de son stade, le Camp Nou. Longtemps en tête du classement des clubs de football présentant le plus de revenus au monde, le Real, triple champion d’Europe en titre, a été dépassé ces deux dernières années par Manchester United, selon le cabinet Deloitte. Les «socios», propriétaires du club merengue, ont aussi validé hier les comptes annuels avec un chiffre d’affaires 2017-2018 de 750,9 millions d’euros, soit 11,3% ou 76,3 M EUR de revenus de plus que l’exercice précédent, et un bénéfice avant impôts de 43 millions d’euros. Selon le Real, il s’agit de la plus forte hausse annuelle du chiffre d’affaires depuis 2000. Les trophées remportés en 2017-2018 (Ligue des champions, Mondial des clubs, Supercoupes d’Europe et d’Espagne, Euroligue de basket…) «se sont traduits par des revenus accrus mais aussi des coûts accrus, en particulier en terme de primes versées aux joueurs», a précisé le club. Pour la saison qui vient de débuter, la «Maison blanche» table sur un budget «de continuité» avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 752 millions d’euros et un bénéfice avant impôts attendu à 43,2 millions d’euros.

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Prisons algériennes: Un monde toujours fermé

Mon, 09/24/2018 - 15:00

Loin des regards de la société, des milliers de détenus croupissent dans des prisons dont l’opinion sait très peu de choses en réalité. Les échos de la vie carcérale filtrent par bribes, diffusés par d’anciens détenus courageux, certains avocats ou défenseurs des droits de l’Homme. L’enquête qui suit tente d’ouvrir une fenêtre sur un monde encore méconnu du grand public…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – 31 juillet 2018. Un ancien officier de l’armée algérienne lance un cri de détresse dans la presse algérienne. Son fils âgé de 24 ans vient de décéder d’une crise d’asthme à la prison d’El- Harrach. Le colonel Hamlet dénonce, accuse et impute le drame aux conditions de détention dans lesquelles se trouvait le défunt. Dans les colonnes de notre confrère Liberté, il confie avoir pourtant suivi toutes les étapes nécessaires pour faire parvenir à son fils souffrant le traitement nécessaire pour le soulager. Les démarches ont échoué, dit-il, «mon fils est mort en prison ». Quarante huit heures ont passé. L’administration pénitentiaire reste silencieuse sur le sujet. Pas de réaction non plus du ministère de la Justice.

Les spécialistes du monde judiciaire incombent ce silence à l’enquête qui doit probablement et nécessairement être déclenchée suite à cette dénonciation. D’autres, plus sceptiques, rappellent que la loi du silence a toujours prédominé dans ce genre de situation. En décembre 2016, l’administration pénitencière a été pourtant forcée de sortir de son mutisme pour se défendre des violentes attaques dont elle a fait l’objet suite à la mort du journaliste Mohamed Tamalt. La famille et les avocats du défunt ont fait savoir que le défunt était mort des suites de coups inexpliqués. L’affaire tourne au scandale. Elle ouvre la porte à d’autres dénonciations. En septembre 2017, Ghadbane Hamdi, un ancien détenu de 28 ans libéré de la prison de Khenchela affirme avoir fait l’objet de mauvais traitements et de ne pas avoir eu droit aux soins réclamés. Son cas s’apparente à celui de Mejdoub Chani. Homme d’affaires algéroluxembourgeois accusé de blanchiment d’argent dans le dossier de l’autoroute Est-Ouest. Il s’était plaint de sévices divers et du manque de soins. De nombreuses autres affaires du genre ont valu à l’Algérie des critiques importantes de la part de la commission des droits de l’Homme de l’ONU ainsi que d’autres organismes internationaux.
Avocats : des avis divergents 
Pour être fréquemment en contact avec des détenus, les avocats algériens figurent normalement parmi les personnes les plus indiquées pour évaluer la situation. Sur trois avocats interrogés, deux soutiennent qu’en dépit des apparences, des «efforts spéciaux ont été fournis pour améliorer les conditions de la vie carcérale». «Mon avis n’est pas forcément celui de tous mes autres confrères, mais j’estime sincèrement que le milieu carcéral est encore celui qui fonctionne le moins mal dans le monde de la justice» fait savoir Me Miloud Brahimi. «Depuis un certain nombre d’années, poursuit-il, tout a été fait pour humaniser les prisons. A mon niveau, je n’ai, par exemple, jamais rencontré un détenu qui se plaint d’avoir faim ou avoir subi de mauvais traitements. Sauf exception, tout semble avoir été mis en place pour renforcer le respect du détenu». A peu de mots près, Me Mecheri semble lui aussi partager l’idée d’une «amélioration ». «A El-Harrach, dit-il, la vie carcérale est un peu meilleure que celle qui prévalait auparavant. Ils ont installé des climatiseurs, des télévisions branchées sur une seule chaîne. Oui, de ce point de vue, cela semble un progrès compte tenu de la chaleur étouffante qui règne en été».

Comparé à la situation qui régnait au cours des années 1980 et 90, c’est «mieux, c’est sans comparaison» poursuit-il. «A cette époque, les détenus vivaient un réel enfer. Ils étaient plus d’une cinquantaine (parfois 70) dans une salle, les odeurs étaient insoutenables, les toilettes dans un état de saleté quasi permanent, l’hygiène absente, c’était terrible». A cette époque, apprend-on, plusieurs détenus n’ayant pas supporté les conditions carcérales, les malades en particulier, sont décédés. On en sait pas plus, le sujet est tabou. «Certains sont morts étouffés. On ne pouvait rien faire à cette époque» poursuit notre interlocuteur. «Aujourd’hui, nous avons l’affaire du journaliste Tamalt, il est mort en prison cela veut dire qu’il y a encore des efforts à faire». Il déplore aussi le fait que les prisons algériennes regorgent de «détenus dans l’attente de jugements, d’absence de dossiers dans certain cas». Les informations demeurent cependant partielles, difficiles à obtenir. Ce que déplore Me Saddat qui estime que «le temps est venu d’obtenir des accès libres au monde carcéral afin de se faire une idée réelle de la situation». Elle fait part de son expérience basée essentiellement sur les témoignages des détenus qu’elle défend. «C’est un autre monde, dit-elle, un monde terrible qui se débat dans des problème de proximité, de difficultés d’accès aux soins de manque d’hygiène. Tout cela génère des maux. Cela va des attouchements sexuels, parfois plus aux maladies. Pour voir un médecin en prison, c’est le parcours du combattant. Il faut le signaler au prévôt, lequel doit à son tour le signaler à qui de droit et attendre la réponse, en attendant, le malade souffre et cela peut entraîner de graves conséquences (…). A Ghardaïa, les conditions de détention sont inhumaines.

Dans cette région, beaucoup de personnes souffrent de problèmes ophtalmologiques en raison du climat. Ils ont du mal à se faire soigner, certains risquent même de perdre la vue. Le journaliste Tamalt n’a pas été soigné à temps, il en est mort. Des personnes décèdent en prison, mais nous n’avons pas de chiffres. Pas de données sur les maladies qui prolifèrent en prison, pas d’enquêtes sur les abus (…) Ce qui s’est passé avec le fils du colonel Hamlet est une honte, dit-elle, encore que le père a pu dénoncer, imaginez ce qu’il en est pour les autres. Malheureusement, nous n’avons pas de chiffres, pas d’éléments, pas de rapports basés sur des données fiables. Il n’y a pas possibilité de faire un travail de terrain, mais ce n’est pas en cachant la vérité qu’on pourra améliorer la situation ou avancer ». Selon Me Saddat, les «prisons sont aujourd’hui des lieux où les détenus ne sont pas en sécurité. Les autorités refusent le terme de prison lui préférant celui de centres de réinsertion, mais pour réinsérer un détenu, il faut d’abord le traiter correctement, respecter sa dignité, ses droits les plus élémentaires». Avocate des détenus de Ghardaïa, elle évoque la surpopulation des prisons de la région. «La situation est très particulière là-bas, même les droits des avocats ne sont pas respectés. J’ai eu des altercations avec des gardiens à plusieurs reprises car ils ne respectaient pas l’espace où je me trouvais avec mes clients, ils voulaient à tout prix écouter les conversations».
Des chiffres effrayants
Fin 2009. La Commission nationale de protection des droits de l’Homme présidée par Me Ksentini publie un rapport qui révèle une réalité effarante. Il y dénonce en premier lieu la surpopulation carcérale. Des chiffres sont rendus publics. Conçue pour abriter 1800 personnes, la prison d’El-Harrach contenait à cette époque 3 822 détenus dispatchés dans 26 salles. Le rapport dénonce le manque d’hygiène, le manque d’électrification, le manque d’eau et la présence de… 29 malades mentaux. 157 femmes, 32 mineurs et 60 étrangers sont également détenus ici. Comme les autres détenus, ils souffrent «d’insuffisance de lits, du manque d’aération et de lumière ainsi que d’une insuffisance des repas». La prison de Blida n’est guère mieux lotie. Bien que sa capacité d’accueil soit limitée à 90 personnes, elle abrite 1 043 détenus. Selon le même rapport, l’infirmerie, exigüe et mal aérée, entraîne des conséquences sur les détenus malades. A Boufarik, 11 détenus se partagent six lits. A Médéa, révèle la même source, les détenus souffrent de malaises psychologiques en raison du manque d’aération et de lumière. A Constantine (1097 détenus pour une capacité de 700 personnes), à Skikda, on signale l’impossibilité de faire la séparation entre malades et détenus. Le rapport a été remis aux plus hautes autorités.
«Il faut humaniser les prisons» 
Plus de neuf ans ont passé depuis la publication du rapport. Au lieu de s’améliorer, la situation s’est encore dégradée dans le monde carcéral dénonce Me Ksentini. «Elles se sont aggravées sur plusieurs plans. Placer des climatiseurs ou mettre des télévisions ne veut pas dire qu’on a fait des progrès. La détention est excessive, la préventive a augmenté de manière exponentielle, les mécanismes mis en place ne fonctionnent pas». Selon lui, le nombre de détenus s’explique en partie par le fait que la liberté conditionnelle «qui est un droit, s’accorde au compte goutte». «Un détenu peut bénéficier d’une liberté conditionnelle lorsqu’il arrive à la moitié de sa peine, malheureusement chez nous, elle est accordée à un mois de l’expiration de la peine. Ce n’est pas normal, pas plus que la détention préventive».

Selon lui, le projet visant à remplacer cette détention par un bracelet électronique n’a pas encore réellement vu le jour. «Les textes d’application n’existent pas encore. Le ministre a libéré quatre personnes, c’est très bien, mais qu’en est-il pour les autres ? Les seuls moments où les prisons sont un peu déchargées c’est lorsque le président de la République procède à des grâces partielles». Me Ksentini s’étonne des changements intervenus depuis un moment. «Auparavant, les détenus avaient droit à une visite familiale par semaine, à présent, le droit n’est accordé que tous les quinze jours. Le couffin ne peux donc entrer qu’une fois par quinzaine. Il ne doit pas dépasser dix kilos ce qui est une aberration et ne doit contenir ni gâteaux ni fruits ces derniers temps. Comment expliquer cela. Une dame m’a appelé à onze heures du soir pour me demander pourquoi son fils n’a pas le droit de recevoir une pastèque». L’avocat s’insurge également contre le fait que les détenus sont envoyés dans des prisons lointaines. «Je ne comprends pas que l’on continue à envoyer des détenus de Tlemcen à Tazoult ou d’Alger au Sahara, c’est inconcevable. Les familles sont pénalisées.

Les mères et les sœurs, car c’est elles qui assurent la solidarité autour du détenu, souffrent de manière atroce pour se déplacer. Si l’on veut réinsérer un détenu, il faut commencer par se conduire de manière humaine avec lui, lui offrir une quantité de repas suffisants, de l’aération, de la lumière, des soins. Que font des malades mentaux, des personnes totalement inconscientes de leurs actes en prison ? Pourquoi aggraver les conditions de détention des prisonniers ? Ils ont commis une faute, ils la payent mais cela reste des citoyens. Nous ne devons pas nous montrer inhumains, c’est peu glorieux». L’avocat tient cependant à rendre hommage aux gardiens de prison qui, dans leur majorité, font tout ce qu’ils peuvent pour «soulager la souffrance des détenus». Avant de conclure, il livre l’un des plus terribles souvenirs de sa carrière. Celui d’un homme de plus de 70 ans, condamné à la prison et souffrant d’une tumeur au cerveau. Toutes les démarches entreprises pour éviter l’incarcération ont été vaines. «Il est mort trois jours après sa détention»…
A. C.

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Handball – championnat d’Afrique cadet Marrakech-2018: L’Algérie n’ira pas au Mondial

Mon, 09/24/2018 - 15:00

Comme leurs aînés juniors, les cadets de la sélection nationale handball n’ont pas réussi à se qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde de la catégorie 2019 à l’issue du championnat d’Afrique des nations cadet, qui a pris fin à Marrakech samedi 22 septembre. Terminant au pied du podium, derrière le Nigeria, la Tunisie et l’Egypte — championne d’Afrique —, notre sélection nationale a réussi trois victoires et autant de défaites, soit un total de 6 points, à un point du Nigeria 7 points. 
Rencontre FAHB-présidents des ligues régionales mercredi

Poursuivant ses rencontres avec les acteurs du handball national, le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Habib Labane, se réunira mercredi avec les présidents des ligues régionales au siège de la Fédération. Les présidents des ligues régionales mettront sur la table les différents problèmes que rencontre la petite balle au niveau régional que national.
Ahmed A.

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Enseignement supérieur: Menace de grève

Mon, 09/24/2018 - 14:53

L’université algérienne risque d’être secouée par une crise. Les deux ailes du Conseil national des enseignants du supérieur risquent de mettre leurs différends de côté pour se regrouper et entamer un mouvement de protestation. En effet, l’aile dissidente appelle à un congrès unificateur pour le mois de décembre prochain. Les deux ailes réclament, entre autres, une revalorisation salariale et l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants notamment chercheurs.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le ton n’a jamais été aussi ferme. Les deux ailes du Cnes montent au créneau et menacent, chacune de son côté pour le moment, de paralyser l’université pour faire aboutir leurs revendications. D’autant plus que l’aile dissidente conduite par Milat Abdelhafid appelle à l’unification de l’organisation du Cnes. M. Milat est optimiste et estime que l’appel du jeudi du Bureau national pour l’organisation d’un congrès exceptionnel pour regrouper les deux ailes, a toutes les chances d’être accepté par l’aile conduite par Abdelmalek Azzi, laquelle a, d’ailleurs, tenu son conseil national samedi dernier. M. Azzi affirme que rien n’est encore décidé. Le Conseil national, qui a soulevé outre la revalorisation salariale, le problème des logements et du recrutement des jeunes diplômés, dit-il, rendra publique sa décision au cours de la semaine.

L’appel à un congrès unificateur n’est pas fortuit. L’aile dissidente qui n’arrive pas à faire aboutir ses doléances menace de paralyser le secteur par un mouvement de grève nationale. Pour réussir son mouvement et faire pression sur la tutelle, elle demande au préalable l’union de tous les enseignants du supérieur autour d’une seule organisation. «Nous avons appelé nos adhérents pour tenir des conseils régionaux avant d’appeler à un conseil national qui décidera de la date de la protestation », a indiqué M. Milat. La démarche prendra un peu de temps, dit-il, et peut aller jusqu’au mois de décembre voire jusqu’à janvier prochain. «Nous comptons 100 universités sur le territoire national et près de 67 000 enseignants du supérieur, c’est pourquoi nous avons besoin de temps pour mobiliser tout le monde», explique-t-il. Selon M. Milat le centre de recherche de Chicago qui a fait un classement des salaires des enseignants du supérieur dans le monde a classé l’enseignant algérien dans la dernière place avec un salaire de près de 300 euros. Selon le syndicaliste, les salaires dans l’enseignement supérieur n’ont pas connu une revalorisation depuis 2008. Pourtant, rappelle-t-il, l’ensemble des secteurs de la Fonction publique ont bénéficié d’une revalorisation salariale.

Le Cnes, aile Milat, reproche aussi au ministère d’avoir réduit le nombre de revues scientifiques à 37 au lieu des cent existantes auparavant. «Actuellement avec cette décision, l’enseignant va attendre une dizaine d’années sans pouvoir publier une thèse de doctorat» souligne le syndicaliste qui dénonce des décisions abusives de la tutelle. Jusque-là, et depuis la division du Cnes, Tahar Hadjar a réussi à contenir les appels à la grève dans son secteur. Ceux qui aboutissaient n’arrivaient, en général, plus à mobiliser comme dans le temps où le Cnes était une seule organisation. Les deux ailes laisseront-elles leurs différends de côté pour faire face au ministre de l’Enseignement supérieur ensemble ? Si c’est le cas, Tahar Hadjar a du souci à se faire, lui qui affirme que les portes de dialogue sont toujours ouvertes devant le partenaire social.
S. A.

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Choléra et inondations: La faute à l’Homme, selon Fatma-Zohra Zerouati

Mon, 09/24/2018 - 14:51

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables s’est contentée d’imputer la faute à «l’Homme» dans l’apparition du choléra en août dernier, et lors de toutes ces inondations qui ont touché plusieurs régions du pays.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Fatma-Zohra Zerouati est plus que convaincue que l’apparition du choléra en août dernier, est de «la faute de l’Homme».

Toutefois, elle n’a pas daigné donner plus d’explications. Elle s’est juste contentée d’appeler les citoyens à s’impliquer pour la préservation et la sauvegarde de l’environnement. S’agissant des inondations, la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables a pointé d’un doigt accusateur la mauvaise planification de l’urbanisme. «Plusieurs lits d’oueds ont été urbanisés», déplore-t-elle, hier au forum du quotidien El Moudjahid à Alger. Elle a estimé ainsi qu’il est important d’identifier les lieux et les endroits d’où passaient des oueds et autres cours d’eau pour éviter les dangers des inondations. Outre la résilience face aux dangers des changements climatiques, la responsabilité des collectivités locales notamment le curage des regards et avaloirs, est citée en seconde position. «Certes, il y a beaucoup d’insuffisances et il est temps que les élus locaux s’y attellent davantage», ajoute-telle. Autre sujet évoqué : la gestion des déchets. Zerouati parle à cet effet, de la gestion intégrée des déchets dont la stratégie sera présentée au gouvernement fin décembre prochain. Impliquant tous les secteurs, cette stratégie explique-t-elle, vise à atteindre zéro déchet dans la nature en 2035. Elle précise que 13 millions de tonnes de déchets sont générés annuellement en Algérie.

En plus de détails, ces amas de déchets sont constitués de 30% de déchets de nature organique assimilée, de 30% de déchets solides, et de 30% de déchets inertes (gravats et débris de démolition et de construction). Selon elle, la valorisation de ces déchets est aujourd’hui, à uniquement 7%. «Nous aspirons à atteindre une valorisation de 30% des déchets de nature organique assimilée, de 30% de déchets solides et de 50% de déchets inertes», dit-elle. Elle estime qu’aujourd’hui, il faut agir sur le mode de consommation des Algériens. «Les déchets générés doivent être triés», dit-elle. La ministre évoque par ailleurs, la campagne nationale pour le nettoyage de l’environnement lancée l’été dernier, à travers tout le territoire national notamment pour l’éradication des points noirs environnementaux. «Soixante-quinze mille tonnes de déchets ont été collectés à travers le territoire national et 500 points noirs de rejets éradiqués», conclut-elle.
Ry. N.

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Le ministère de l’Habitat va sévir

Mon, 09/24/2018 - 14:45

Toute vente d’un logement social sera suivie d’une plainte auprès de la justice. En effet, le ministère de l’Habitat vient de saisir les OPGI pour les informer que toute vente d’un logement attribué dans le cadre du social, le vendeur sera poursuivi en justice immédiatement.

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Ligue des champions d’Afrique: Ahly-ESS, deux «géants» pour une finale

Mon, 09/24/2018 - 14:45

Même s’il n’a plus l’envergure du Ahly SC de Mahmoud Al-Khatib, Magdi Abdelghani et Mohamed Abou Trika, le club égyptien demeure une valeur sûre du football africain et planétaire. L’Entente qui croisera le fer en demi-finale de la LFDC à la mythique formation Cairote sait bien que la mission d’aller en finale ne sera pas aisée.

C’est d’abord des retrouvailles. Le dernier duel algéroégyptien remonte au 21 février 2015 quand ces deux formations, sacrées dans leur challenge respectif (LDC et coupe de la CAF), s’affrontaient à Blida en match de Supercoupe d’Afrique. La rencontre s’achèvera sur une parité (1-1) mais ce sont les Sétifiens qui décrocheront le trophée grâce à leur réussite dans l’épreuve des tirs au but (6-5). Avant, les deux équipes s’étaient croisées à plusieurs reprises. Une, restera dans les annales en l’occurrence cette fameuse demi-finale en 1988 qui verra Adjissa, Zorgane, Serrar, Osmani et autre Bendjaballah terrasser l’ogre égyptien au Cairo-Stadium grâce aux tirs au but (4-2), les deux matchs (aller et retour) s’étant soldés sur un même score (2-0 à Sétif et 2-0 en Égypte). Le Ahly qui était le tenant du titre ne faisait alors que passer le témoin au futur champion, l’ESS, qui a vaincu dans une mémorable finale les Nigérians d’Iwuanyanwu (défaite 1-0 à Ibadan et victoire 4-0 à Constantine). Une consécration paradoxale pour une équipe de l’Entente qui évoluait cette année en seconde division. Autre époque, autre demi-finale et autres sensations, la double confrontation du mois prochain (aller le mardi 2 octobre au Caire, retour le mardi 23 octobre à Sétif) ne manquera pas d’attrait.

Comme on se retrouve ! 
Nonobstant la rivalité sportive qui a souvent tourné au vinaigre, les deux prochains rendez-vous algéro-égyptiens s’annoncent captivants. Sur nombre de questions, Sétifiens de Rachid Taoussi et Ahlaouis de Patrice Carteron disposent de similitudes qui feront de leur confrontation en octobre un choc inédit. Aussi bien le technicien marocain de l’Aigle noir que le français du National SC ont pris en mains leur nouvelle équipe durant l’intersaison, soit à l’issue des deux premières journées de la phase des poules. Avant l’arrivée de Taoussi, l’ESS avait 0 point dans son escarcelle (deux défaites, à Lubumbashi face au TPM et à Sétif contre le MCA) alors que Carteron a rejoint l’équipe Cairote en juin laquelle ne comptabilisait qu’un petit point (nul à domicile face à l’ES Tunis et défaite en Ouganda face à Kampala City). Au bout du compte, l’ESS surmontera son handicap en alignant deux nuls et deux succès alors que le Ahly enchaînait une belle série de quatre victoires consécutives dont deux en déplacement (à Tunis face à l’EST et à Gaborone face à Township Rollers du Botswana).

En quart de finale, l’ESS a mis KO le tenant du WAC grâce à un petit mais précieux succès au 8-Mai-45 et une belle résistance au temple Mohamed V de Casablanca. De son côté, le Ahly a découragé les Guinéens de Horoya à Conakry avant de les asphyxier samedi soir chez lui, à Al-Salam Stadium du Caire (4-0). Des performances qui n’ont été possibles que grâce à la maîtrise tactique des deux entraîneurs et l’application de leurs joueurs. Pour dire que la demi-finale d’octobre prochain se présente comme une bataille tactique où chaque élément, chaque détail, comptera. Taoussi, comme Carteron, se feront un devoir de préparer leurs poulains à nombre de stratagèmes pour pouvoir atteindre l’ultime stade de cette prestigieuse épreuve.
M. B.

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Signature d’une convention-cadre de coopération entre le HCI et la LIM

Mon, 09/24/2018 - 14:41

ALGER – Une convention-cadre de coopération a été signée, dimanche à Alger, entre le Haut conseil islamique (HCI) et la Ligue islamique mondiale (LIM), portant échange d’expériences et organisation de manifestations scientifiques, ainsi que sur la recherche des voies et moyens de lutte contre l’extrémisme et la violence. 

Signé par le président du HCI, Bouabdallah Ghlamallah, et le Secrétaire général (SG) de la LIM, Mohamed Bin Abdulkarim al-Issa qui effectue une visite de travail en Algérie sur invitation du Conseil, cette convention vise  » l’échange de publications, expériences, informations et de recherches scientifiques, notamment dans les domaines de la religion et de la pensée », la coopération en termes d’organisation des différentes manifestations scientifiques, ainsi que la contribution dans la traduction d’ouvrages scientifiques et culturels.

La convention stipule également, l’encouragement des Oulémas et penseurs au  » renouvellement du discours religieux, prône la diffusion de la modération et des valeurs de tolérance et du dialogue »,  » la recherche des voies et moyens de lutter contre la pensée extrémiste et de terroriste, ainsi que le bannissement du discours de la haine et de la violence ».

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature, M. Bouabdallah Ghlamallah, a précisé que la LIM a  » un prolongement, une activité et une influence » à travers le monde entier. « L’Algérie aspire à coopérer avec la LIM pour dissiper les ambiguïtés et démasquer les prétextes fallacieux qui sont ourdis contre l’Islam et les musulmans ».

Après avoir estimé que le monde aujourd’hui  » faite face à un colonialisme culturel  » qui vise à  » vider la Oumma islamique de sa force et de sa foi spirituelle », le même responsable a indiqué que ce colonialisme  » aborde les principes de liberté, les droits de l’Homme et de la femme, mais les viole et les instrumentalise à son intérêt ».

Cette convention a pour objet, la coopération entre le HCI et la LIM en vue de mettre en exergue les vraies valeurs de l’Islam qui honorent l’homme et défend même sa liberté, a-t-il affirmé.

A son tour, le SG de la LIM a souligné que la convention conclue  » encadre la coopération » qui sera réalisée par les deux instances,  » en vue de mettre en avant la vraie religion musulmane et lutter contre les idées d’extrémisme et de terrorisme », relevant que  » l’idéologie de l’extrémisme a tiré profit de ce vide qui régnait et l’instrumentalise même ».

Cette convention £uvre également à  » faire face aux campagnes d’islamophobie ».

Reçu en audience par M. Ghlamallah, le SG de la LIM s’est félicité du rôle religieux, scientifique, intellectuel et civilisationnel joué par le HCI et des tâches dont il s’acquitte dans la diffusion des idées de l’islam de modération et des valeurs du dialogue et de tolérance.

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La Russie n’a pris aucune décision relative à une augmentation de la production (ministre russe)

Mon, 09/24/2018 - 14:38

ALGER – La Russie n’a pris aucune décision concernant la mise sur le marché de ses capacités supplémentaires « très importantes », a affirmé dimanche à Alger le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak.

A une question d’une journaliste lors d’une conférence de presse conjointe animée au terme de la 10eme réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC) tenue à Alger, M. Novak a expliqué que « le gouvernement russe se penchait sur la question des capacités supplémentaires très importantes, mais qu’aucune décision n’a été prise pour l’instant « .

S’agissant de la réunion d’Alger, le ministre russe a estimé que le dialogue « riche et constructif  » qui a marqué la réunion des pays de l’Opep et des non Opep, prouve leur volonté à parvenir un marché davantage plus stable.

« Nous avons réussi et prouvé que nous maîtrisons la conformité (de l’engagement pour le respect du niveau de production). Les débats de la réunion d’Alger prouvent que nous partageons un intérêt commun et l’envie d’avoir un marché beaucoup plus stable et beaucoup plus visible »,a-t-il soutenu.

Selon lui, les pays Opep et non Opep sont en contact permanent et maintiennent une concertation continue.

A une autre question sur la compensation du quota de production de l’Iran, soumise à des sanctions américaines, il a répondu que l’intérêt de l’économie mondiale exige qu’il ait un équilibre du marché pétrolier, rappelant que la demande en matière d’énergies primaires sera appelée à augmenter au cours des 20 prochaines années.

« Les pays qui ont œuvré à augmenter la production du brut se sont accordés la responsabilité de veiller à la stabilité du marché mondial. Nous l’avons fait dans l’intérêt des producteurs mais aussi des consommateurs » a-t-il-ajouté.

Novak a, par ailleurs, affirmé que « la porte est ouverte pour les pays qui souhaitent se joindre aux efforts des pays Opep et non Opep « œuvrant pour le bien de toute la planète ».

Les participants à la conférence de presse ont annoncé que la 11ème réunion des pays de l’Opep et non Opep se tiendra le 11 novembre prochain à Abu-Dhabi aux Emirats Arabes Unis.

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