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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Une AG avant la fin du mois pour éviter à l’équipe de handball la dissolution

Wed, 09/26/2018 - 09:39

R. S.

La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) d’Oran sera dans l’obligation de provoquer une assemblée générale du club sportif amateur (CSA) du MCO si la situation de son équipe de handball ne venait pas d’être débloquée avant la fin du mois en cours, a indiqué lundi à l’APS le premier responsable de cet organisme.

«Nous n’avons pas l’intention d’intervenir dans les affaires internes des associations sportives, mais on ne peut pas aussi laisser perdurer cette situation d’impasse au sein du CSA/MCO car, elle expose l’équipe de handball à la dissolution», a averti Badreddine Gharbi. Reléguée en Nationale 1 à l’issue de l’exercice précédent, l’équipe de handball du MCO, la seule section toujours dont dispose encore le CSA du club après la dissolution de plusieurs autres disciplines, n’a pas encore débuté la préparation d’intersaison car butant sur le refus des joueurs qui revendiquent plusieurs salaires impayés.
«Le championnat va bientôt commencer, et en tant que DJS, nous allons tout faire pour que le MCO y participe. Et vu que le président du CSA, Tayeb Mahiaoui, qui n’a pas organisé son assemblée générale depuis deux saisons, est toujours injoignable, nous allons assumer nos responsabilités en provoquant nous-même cette assemblée, d’autant que la loi en vigueur nous l’autorise en tant qu’autorité locale», a encore précisé Gharbi. Le même responsable s’est engagé en outre «à relancer la machine». Mieux, il a assuré que le MCO «devra viser un retour rapide parmi l’élite dès l’exercice prochain».
Le Mouloudia, qui faisait la fierté de la petite balle oranaise et algérienne notamment dans les années 1980 et 1990, a bu le calice jusqu’à la lie la saison passée à cause d’interminables problèmes financiers ayant poussé les joueurs à faire des grèves à répétition et même déclarer forfait pour un match officiel de championnat. Tout cela lui a valu de disputer les play-down, pendant lesquels ils n’ont pas réussi à éviter la relégation, un sort qu’ils ont failli vivre lors de l’avant-précédent exercice n’était la décision prise à l’époque par la Fédération algérienne de la discipline portant sur l’annulation de la descente.
Le DJS d’Oran a déploré au passage l’attitude du président du CSA/MCO ayant causé à son club d’être privé d’une subvention annuelle de l’ordre de 8 millions DA pendant deux exercices, «pour n’avoir pas présenté ses bilans moraux et financiers au titre des deux exercices 2016 et 2017», a souligné Gharbi, qui a reproché aussi aux autres dirigeants du CSA leur «indifférence totale vis-à-vis du danger guettant leur club».

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CAN-2019 (4e j/GR:D) : Des arbitres namibiens pour Bénin-Algérie

Wed, 09/26/2018 - 09:38
Le match Bénin -Algérie comptant pour la  quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations  CAN-2019 prévu le 16 octobre à 16h00 au lieu de 15h30 au stade de  l’Amitié à Cotonou, groupe D, sera dirigé par un trio arbitral namibien sous la conduite de  Jackson Pavasa. Le directeur de jeu Pavasa sera assisté par ses deux compatriotes Matheuse  Kanyanga et David Tauhulupo Shaanika. Pour mémoire, la rencontre aller prévue le 12 octobre à 20h45 au stade  Mustapha Tchaker de Blida a été confiée à un trio guinéens dirigé par Ahmed  Sekou Touré qui sera assisté par ses compatriotes Aboubacar Doumbia et   Sidiki Sidibe, alors qu’Ousmane Jacob Jacob Camar est désigné lui comme 4e  arbitre. Le  commissaire est soudanais, il répond au nom de Mamoun Bushara Nasir. La CAF  a enfin prévu l’Egyptien Essam Eldin Abdel Fattah Abdel Hamid  comme évaluateur des arbitres. Le regroupement de la  sélection nationale algérienne sous la conduite de  Djamel Belmadi devra débuter le lundi 8 octobre 2018, selon la FAF. L’Algérie et le Benin partagent la tête du groupe D avec 4 points à  l’issue de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN-2019 disputée  samedi et dimanche dernier. L’Algérie a décroché le point du match nul lors de son déplacement à  Banjul face à la Gambie (1-1) . De son côté, le Benin a obtenu un nul à  Lomé contre le Togo (0-0). Les deux premiers à l’issue des six journées de la phase de poules se  qualifieront pour la phase finale de la CAN-2019 prévue au Cameroun. Qualification du groupe 4 : L’Algérien Ghorbal arbitrera Soudan-  Sénégal Un trio arbitral algérien sous la conduite de  Mustapha Ghorbal dirigera le match Soudan- Sénégal prévu le 16 octobre à  19h30 à Khartoum pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires  de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019, groupe A, a indiqué la  Confédération africaine de football (CAF). Le directeur de jeu algérien sera assisté par ses deux compatriotes  Mokrane Gourari et Abbes Akram Zerhouni. A l’issue de la deuxième journée, le Sénégal est en tête du groupe A avec  quatre points en compagnie de Madagascar. La Guinée équatoriale arrive en  troisième position avec 3 points. Le soudan est lanterne rouge (0  pt).

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ASB Maghnia: Fethi Benkabou rend le tablier

Wed, 09/26/2018 - 09:33

Chergui Abdelghani

Rien ne va plus à l’ASB Maghnia qui a perdu son derby face au frère ennemi et voisin, l’IRBM. Une défaite qui a précipité le départ de l’entraineur Fetheddine Benkabou, qui se dit incapable de continuer à driver un club plongé dans une crise financière aiguë où les joueurs ne pensent qu’à leurs dus et nullement concentrés sur le volet technique. Ce revers face au voisin a donné lieu à diverses spéculations, et chacun y est allé de sa propre analyse. Déçus, les supporters ne sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ils tiennent la direction pour responsable de cette défaite, allant même jusqu’à s’interroger sur les réelles capacités de l’effectif qui ne serait pas capable de jouer les premiers rôles comme la saison dernière. De leur côté, les gars de l’Ittihad, qui se sont présentés avec une équipe complètement remaniée et formée de jeunes joueurs, à l’image d’Amirat, Diabi, Boutouba, Madouri et autre Hajib, ont su mettre à profit la mauvaise passe des asémistes pour avoir le gain du match. Il est vrai que l’ASBM a totalement sombré et n’a pas montré grand chose lors de cette rencontre où il fut dominé dans tous les secteurs.

Les inconditionnels des «cavaliers rouges» se disent outrés par le rendement de leur équipe, que ce soit face à l’USMM Hadjout ou contre l’IRBM car, dans ces deux rencontres, les camarades de Bouzar n’ont récolté qu’un seul point sur les six possibles, du fait que l’ASBM a joué les deux matches sur son terrain.

Aussi, s’interrogent-ils sur les réelles capacités de cette équipe à concurrencer les grosses cylindrées du groupe pour une place au soleil. Cette équipe est-elle capable d’être à la hauteur de l’objectif tracé par sa direction ? C’est le droit de chacun de donner sa vision des choses et de s’exprimer sur ce début de saison catastrophique.

Cependant, il faut se montrer patient, car le championnat n’en est qu’à ses débuts, mais tous ces points gâchés à domicile vaudront leur pesant d’or au décompte final. Il est important aussi de signaler que le club asémiste vit une situation désastreuse sur le plan financier, car les subventions tardent à arriver malgré les instructions du wali. Cet état de fait nous pousse à nous demander : où se situe le blocage de ces subventions ?

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Equipe nationale: De nouveaux joueurs en renfort

Wed, 09/26/2018 - 09:33

 Kamel Mohamed

Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, compte apporter des modifications notables à l’effectif de l’équipe nationale en prévision de la double confrontation contre le Bénin en octobre prochain.

De nouveaux joueurs devraient être sélectionnés pour renforcer les trois compartiments. Ces renforts ont été décidés après le constat de Belmadi lors du match contre le Gabon (1-1) à Banjul, le 8 septembre dernier.

Le sélectionneur national était déçu par certains joueurs et par le résultat de l’équipe. Il avait déclaré que l’Algérie pouvait empocher les trois points contre le Gabon, ce qui signifie que des joueurs n’ont pas été à la hauteur des attentes. Selon les informations parvenant de la FAF, quatre joueurs figurent déjà dans la liste élargie, établie par Belmadi. Il s’agit de Youcef Attal (Nice), Adam Ounas (Naples), Houssam Aouar (Lyon), Youcef Belaili (ES Tunis) et Zineddine Ferhat (Le Havre). Les carences constatées lors de la dernière sortie des Verts doivent être immédiatement corrigées afin de permettre à la sélection d’arracher sa première victoire sous l’ère de Belmadi.

La sélection de nouveaux joueurs accentuera aussi la concurrence au sein de l’équipe nationale, quand on sait que certains joueurs qui ont le statut de titulaires, ont un rendement tout juste moyen en équipe nationale. C’est dans cet esprit que Belmadi va opérer des changements. Le nouveau coach des Verts aura l’avantage de jouer le match aller le 12 octobre (20h45) au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Avec un stade plein à craquer comme à l’accoutumée, l’équipe nationale se surpassera certainement et arrachera sa première victoire avec Belmadi et sa deuxième dans ces éliminatoires. Une éventuelle victoire permettra aux Algériens de mieux préparer le match retour, prévu le 16 octobre à Cotonou (15h30).

Les deux rencontres comptent pour les 3e et 4e journées des qualifications à la CAN-2019.

L’Algérie occupe la première place de son groupe avec le Bénin, les deux premières équipes devant se qualifier directement à la phase finale de la CAN. Les autres équipes du groupe sont le Togo et la Gambie.

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Guterres évoque un « ordre mondiale chaotique » à l’ouverture du débat général de l’ONU

Tue, 09/25/2018 - 22:52

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré mardi que l’ordre mondiale est « de plus en plus chaotique », constatant que la confiance dans la gouvernance mondiale est « fragilisée ».

« Aujourd’hui, l’ordre mondial est de plus en plus chaotique. Les rapports de pouvoir sont moins clairs qu’auparavant. Les valeurs universelles sont érodées », a déclaré le chef de l’ONU à l’ouverture du débat général annuel de l’Assemblée général de l’ONU.

Entre pays, « la coopération devient incertaine et difficile. Au Conseil de sécurité, les divisions sont fortes », note le chef de l’ONU, relevant que l’équilibre entre puissances se modifie aujourd’hui au moment où le risque d’affrontement peut encore s’aggraver.

« Nous devons renouveler notre attachement à un ordre fondé sur des règles, qui placent l’Organisation des Nations unies en son centre et s’appuie sur les institutions et les traités qui donnent vie à la Charte », soutient Guterres.

Le SG de l’ONU souligne que tant de défis « ne sont toujours pas relevés », citant en cela l’incapacité de la communauté internationale de mettre fin à la guerre en Syrie et au Yémen et aussi de faire aboutir la solution à deux Etats au Moyen-Orient. Cette situation est « scandaleuse », regrette le chef de l’ONU.

« Palestiniens et Israéliens sont toujours aux prises avec un conflit interminable, tandis que la solution à deux Etats est de plus en plus lointaine », dira-t-il à ce propos.

Dans le même temps, la menace terroriste plane, alimentée par les causes profondes de la radicalisation et de l’extrémisme violent, alors que le péril nucléaire n’a pas faibli, et la non-prolifération est gravement compromise, constate-t-il.

Dans son discours, le chef de l’ONU a également évoqué la situation des migrants et des réfugiés qui sont toujours la cible de discriminations et de propos démagogues.

Abordant dans le même contexte, les défis du changement climatique, il a jugé que les dirigeants du monde entier ont l’obligation de changer de cap en matière de climat.

« Si nous ne changeons pas de cap dans les deux années à venir, nous risquons de perdre le contrôle de la situation », avertit Gueterres.

Le SG de l’ONU a plaidé pour la mise en £uvre de l’accord de Paris, précisant que cet accord avait le potentiel immense de mettre le monde sur la bonne voie.

 » Si nous nous engageons sur la bonne voie, l’action climatique pourrait représenter 26 milliards de dollars de plus pour l’économie mondiale d’ici 2030″, prévoit le SG de l’ONU.

Mais selon lui  » les objectifs de l’accord sont loin d’être atteints. Et pourtant ils ne représentent que le strict minimum pour éviter les pires retombées des changements climatiques « .

Guterres se déclare inquiet de voir les récentes négociations de Bangkok sur des directives d’application de l’accord s’achever sans progrès suffisants, souhaitant que la prochaine Conférence des Parties qui se tiendra en Pologne, soit couronnée de succès.

Le secrétaire général de l’ONU a lancé un appel aux gouvernements à  » faire preuve de sagesse et de courage  » en cessant de subventionner, à coups de milliards, les combustibles fossiles et en fixant un juste prix du carbone.

Guterres a annoncé un prochain sommet sur le climat, prévu septembre 2019, pour mobiliser les volontés et les fonds pour l’action climatique.

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Attentat d’Ahvaz : Accusations iraniennes et revendications multiples

Tue, 09/25/2018 - 22:49

Téhéran a désigné un grand nombre de coupables après l’attentat de samedi, ayant fait 24 morts à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran. Cette attaque, qui a visé un défilé militaire, a en outre été l’objet de deux revendications -dont une, du groupe jihadiste État islamique (EI)–, très difficiles à authentifier. Voici ce que l’on sait de ces accusations et revendications.

Mouvance séparatiste
Très rapidement après l’attentat, les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont accusé «le mouvement al-Ahwaziya», désignant la mouvance séparatiste arabe de la province du Khouzestan, qui comprend divers groupes. Le même jour, un homme se présentant comme un porte-parole d’un mouvement nommé «Résistance nationale d’Ahvaz» a revendiqué l’attentat au nom de ce groupe sur la télévision satellitaire, Iran International, émettant de Londres, en affirmant que l’attaque avait visé des cibles militaires «légitimes». Parallèlement, deux mouvements séparatistes, le «Front populaire et démocratique des Arabes d’Ahvaz (FPDAA) et le «Mouvement arabe de lutte pour la libération d’Ahvaz», ont publié des communiqués niant toute implication.

«Parrains régionaux» et «maîtres américains»
Ahvaz est la capitale du Khouzestan, province du sud-ouest de l’Iran peuplée majoritairement d’Arabes. Mettant en cause les séparatistes arabes, le président Hassan Rohani a par ailleurs accusé dimanche «des petits pays mercenaires» de la région, «encouragés par les Américains» d’être derrière l’attentat. Le même jour, le chargé d’affaires émirati à Téhéran a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. Abou Dhabi a nié tout lien avec l’attaque et accusé l’Iran de lancer une «campagne» contre les Émirats. Également convoqués, samedi, au ministère des Affaires étrangères iranien, les diplomates représentant le Danemark, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne se sont vu reprocher «d’héberger certains membres du groupe terroriste» responsable de l’attentat, selon Téhéran. Dans un communiqué publié dimanche, les Gardiens de la révolution ont eux mis en cause «le triangle satanique Occidentaux-Hébreux-Arabes». Le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif a aussi accusé «des terroristes recrutés, entraînés et payés par un régime étranger» et mis en cause «les parrains régionaux du terrorisme et leurs maîtres américains». Plus explicite, le porte-parole des Gardiens de la Révolution, Ramezan Sharif, a accusé les membres du commando d’Ahvaz d’être «nourris par l’Arabie saoudite». L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, a lui vu dans l’attaque, «une continuation de la conspiration des gouvernements de la région à la solde des États-Unis». Les États-Unis et Israël («Grand Satan» et «Petit Satan» dans la rhétorique révolutionnaire iranienne) font figure d’ennemis officiels de la République islamique. Téhéran entretient également des relations conflictuelles avec plusieurs monarchies arabes du Golfe alliées des États-Unis, en particulier avec l’Arabie saoudite, son grand rival régional avec qui les relations diplomatiques sont rompues depuis janvier 2016, mais aussi avec les Émirats et Bahreïn.

Le groupe État islamique
L’attentat d’Ahvaz a rapidement été revendiqué par le groupe jihadiste État islamique (EI), dont l’agence de propagande a par la suite publié une vidéo de trois jeunes hommes, deux parlant en arabe, un en persan, affirmant qu’il s’agit des membres du commando d’Ahvaz. L’EI n’apporte toutefois aucun élément probant permettant d’accréditer sa revendication. L’organisation sunnite ultra-radicale a revendiqué sa première attaque en Iran le 7 juin 2017. Des hommes armés et des kamikazes avaient attaqué à Téhéran le Parlement et le mausolée du fondateur de la République islamique, l’imam Khomeiny, faisant 17 morts et des dizaines de blessés. Dans une vidéo publiée en mars 2017, l’organisation avait menacé d’agir en Iran en représailles au soutien militaire et logistique apporté par Téhéran aux autorités syriennes et irakiennes, deux pays où le groupe jihadiste a perdu l’écrasante majorité de ses territoires.

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L’Aquarius privé de pavillon: Un «coup violent» au sauvetage de migrants en Méditerranée

Tue, 09/25/2018 - 22:46

Quel avenir pour les sauvetages en mer de migrants? Après la perte de pavillon par l’Aquarius, SOS Méditerranée et MSF dénoncent un «coup violent» à la mission du dernier navire humanitaire encore présent en Méditerranée centrale, devenu un symbole de la crise qui divise l’Europe. Les autorités maritimes panaméennes ont annoncé samedi qu’elles allaient retirer son pavillon à l’Aquarius, déjà privé en août de pavillon par Gibraltar, pour «non-respect» des «procédures juridiques internationales» concernant le sauvetage de migrants en mer Méditerranée. SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, qui affrètent le navire, doivent tenir une conférence de presse lundi à Paris et ont déjà dénoncé «la pression économique et politique flagrante exercée par le gouvernement italien», qui a fermé depuis juin ses ports aux migrants et «choisit sciemment de laisser les gens se noyer en mer Méditerranée». A Rome, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini (extrême droite) a assuré qu’il n’y avait eu «aucune pression» sur le Panama. Mais, «il est évident qu’aucun pays au monde ne voudrait prendre la responsabilité d’être associé à un navire qui fait obstacle aux opérations de secours en mer» et «refuse la coordination avec les gardes-côtes libyens», a-t-il ajouté. Selon le Panama, qui redoute «de sérieuses difficultés politiques» en cas de maintien de l’Aquarius sur ses registres, la principale plainte émane pourtant des autorités italiennes, selon lesquelles «le capitaine du navire a refusé de renvoyer des migrants et réfugiés pris en charge vers leur lieu d’origine».

«Cimetière marin»
Pour sortir de l’impasse, les ONG ont exhorté les dirigeants européens à attribuer un nouveau pavillon à l’Aquarius ou à intercéder auprès des autorités panaméennes pour qu’il puisse «poursuivre sa mission». Car la décision du Panama «condamne des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants en fuite à rejoindre le cimetière marin qu’est devenue la Méditerranée», selon les ONG, qui rappellent que l’Aquarius est aujourd’hui «le seul navire de recherche et de sauvetage non gouvernemental encore présent en Méditerranée centrale». Les autres navires humanitaires, qui étaient encore une dizaine il y a un peu plus d’un an au large de la Libye, ont quitté la zone pour des raisons diverses. Le Lifeline est bloqué à La Valette où les autorités ont ouvert une enquête administrative, le Iuventa, soupçonnée de collusion avec des passeurs, a été saisi par les autorités italiennes en août 2017, tandis que l’Open Arms patrouille désormais au large des côtes espagnoles.

Pour les ONG qui dénoncent depuis des mois une «criminalisation» de leurs activités, les migrants paient un lourd tribut à cette raréfaction des navires humanitaires. «Depuis le début de l’année, plus de 1.250 personnes se sont noyées alors qu’elles essayaient de traverser la Méditerranée centrale», rappellent SOS Méditerranée et MSF, qui s’en prennent aux «politiques dangereuses» des Européens. Même si on est loin du pic des arrivées de 2015, la question migratoire divise encore profondément l’Europe, qui cherche à empêcher les départs clandestins depuis l’Afrique. «Les dirigeants européens semblent n’avoir aucun scrupule à mettre en ?uvre des tactiques de plus en plus violentes et sordides qui servent leurs propres intérêts politiques au détriment des vies humaines», a déclaré Karline Kleijer, responsable des urgences chez MSF. «Choquée» par cette annonce, l’équipe de l’Aquarius a appris la décision panaméenne alors que ses équipes «étaient engagées dans une opération active de recherche et de sauvetage».

Le navire, qui compte désormais à son bord 58 rescapés «épuisés» et «en détresse psychologique», cherche toujours un port où débarquer. En juin, l’Aquarius avait déjà été au c?ur d’une crise diplomatique, après avoir récupéré 630 migrants au large de la Libye, débarqués en Espagne après le refus de l’Italie et de Malte de les accepter. Le scenario s’était répété en août pour 141 migrants débarqués à Malte. Divers navires humanitaires ont dû comme l’Aquarius trouver une solution de repli cet été. La crise a chaque fois pu se dénouer lorsque d’autres pays européens se sont engagés à se répartir les réfugiés à bord.

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Koweït : Campagne contre la censure sur des milliers de livres

Tue, 09/25/2018 - 22:42

«Cent ans de solitude» du Colombien Gabriel Garcia Marquez et « Notre-Dame de Paris » du Français Victor Hugo sont interdits au Koweït où des intellectuels s’insurgent contre la censure qui prive, selon eux, les habitants de l’émirat de milliers de livres.

Une campagne vigoureuse contre la censure a accompagné sur les réseaux sociaux deux marches de protestation de dizaines de personnes, organisées les 1er et 15 septembre à l’approche de la 43e édition de la Foire du livre en novembre. Tous les titres présentés à cette importante manifestation culturelle seront passés au peigne-fin par la censure qui fonctionne pour l’occasion à plein régime. Selon des médias locaux, pas moins de 4.000 livres ont été interdits au Koweït ces cinq dernières années, sous la pression de milieux religieux et conservateurs. «Malheureusement, censurer un livre reflète une profonde méconnaissance. La mesure est prise par un fonctionnaire sur la base de mots-clefs, même quand il s’agit de livres religieux», déplore la romancière koweïtienne Mays al-Othmane. «La censure s’amplifie», dit-elle à l’AFP. Son roman «La verrue» –l’histoire d’une femme violée durant l’occupation irakienne du Koweït en 1990-1991– a été interdit en 2015 pour la simple raison qu’il a été construit autour d’un viol.

«L’interdiction est l’exception»
Des documents ayant fuité de la Commission de censure relevant du ministère de l’Information ont révélé un grand nombre de livres interdits, selon des militants politiques. Mohammed al-Awach, haut responsable de ce ministère, défend les critères appliqués par la Commission. «L’interdiction est l’exception et l’autorisation est la règle», déclare-t-il à l’AFP, ajoutant que ce département ne fait qu’appliquer une loi sur «la presse et les publications» votée par le Parlement en 2006. Cette loi réprime toute insulte à l’islam ou à la justice, toute menace à la sécurité nationale, toute incitation aux désordres et tout acte «immoral». La Chambre des députés koweïtiens, élue au suffrage universel –ce qui est une exception dans les pays arabes du Golfe–, a été généralement dominée ces dernières années par des élus conservateurs ou tribaux. M. Awach cite 12 raisons pour censurer un livre, «comme l’atteinte à la religion, au prophète Mahomet, à ses compagnons, à la paix sociale et à l’unité nationale». Le secrétaire général de l’Union des écrivains koweïtiens Talal al-Ramidhi évoque une autre raison d’interdiction, celle de «contenus contraires à la bonne conduite», et dénonce «le flou de cette notion».

Mais M. Awach met en avant que sept des neuf membres de la Commission de censure sont des universitaires qui n’appartiennent pas au ministère de l’Information.
«Pressions politiques» Sur les réseaux sociaux, des militants anti-censure soulignent le caractère « ridicule » selon eux de décisions de la Commission de censure. «L’ignorance est la seule raison», a affirmé sur Twitter l’écrivaine Bouthaïna al-Issa. Le Koweït avait été dans les années 1970-1990 un centre actif pour l’édition avec la publication de la revue culturelle «Al-Arabi» diffusée à grande échelle dans les pays arabes et des séries de livres de vulgarisation scientifique, littéraire et autres. L’écrivain Aguil Youssef Aidane, dont deux livres sont interdits, explique la censure par des « pressions politiques exercées par certains courants religieux sur des institutions culturelles ». Il estime que le «censeur porte atteinte à l’image du Koweït en interdisant des livres parfois pour un seul mot ou une seule image».
«Atteindre à la religion ou déstabiliser l’économie peuvent être interprétés de différentes manières et il y a une différence entre la pornographie et le fait de parler de sexe», souligne Ahmed al-Deine, chef du Mouvement progressiste, un groupe politique local. «Les raisons invoquées pour interdire un livre sont souvent illogiques», estime Imane Jawhar Hayat, membre du Mouvement libéral, un autre groupe politique local. En dépit d’une censure active, personne n’a été poursuivi pour vente de livres interdits, selon le chef de l’Union des écrivains koweïtiens.

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Tizi Ouzou: Un député du RND demande au Premier ministre de libérer du foncier industriel au profit des APC gérées par son parti

Tue, 09/25/2018 - 22:41

Écrit par Hossem A. M.

Député de Tizi Ouzou et secrétaire de wilaya du RND pour la même wilaya, Tayeb Mokaddem vient d’adresser une demande écrite au Premier ministre et patron du RND, Ahmed Ouyahia, lui demandant de libérer le foncier industriel au profit des communes gérées par des exécutifs de la même obédience partisane.

Ces communes « à l’instar d’Aït Yahia Moussa, Iboudrarène, Yatafène, Aït Khellili, Akerrou… souffrent atrocement du manque de foncier industriel et sont dans le besoin réel de projets d’investissements d’intérêt citoyen », plaide le député. Selon lui, la position géographique des communes de Yatafène, Iboudrarène, Akerrou, dont le territoire se trouve sur des sites protégés, à savoir le périmètre du parc du Djurdjura et de l’Akfadou (pour la commune d’Akerrou), constitue un handicap pour le positionnement de projets d’investissements industriels. De fait, le député demande au Premier ministre de convoquer une commission interministérielle afin d’étudier les mécanismes nécessaires au déclassement des terrains forestiers et agricoles appartenant à ces communes et situées sur l’emprise des parcs naturels du Djurdjura et de l’Akfadou. Une démarche réglementaire qui permettra d’intégrer ces terres au patrimoine foncier de ces communes, afin de leur permettre d’y implanter des projets industriels.

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Quatre associations se mobilisent pour un rassemblement: Appel à « la reconnaissance officielle » du 5 Octobre

Tue, 09/25/2018 - 22:38

Écrit par Houria Moula

A quelques jours de la célébration du 30e anniversaire des événements du 5 Octobre 1988, des associations se mobilisent pour la reconnaissance de cette journée, considérée comme un tournant important dans le processus démocratique de l’Algérie. A travers une déclaration sous forme d’appel, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH)

, l’Association des victimes d’Octobre (AVO), le Rassemblement actions jeunesse (RAJ) et le Comité de solidarité avec les travailleurs (CST) ont plaidé en faveur d’une « reconnaissance officielle du 5 Octobre», rappelant que ce soulèvement populaire «sauvagement réprimé, a débouché sur la rédaction d’une Constitution qui a permis le multipartisme, le pluralisme syndical, les libertés d’association et de réunion». Les signataires du document prévoient à l’occasion une action pacifique au niveau de la wilaya de Béjaïa. A cet effet, ils appellent «l’ensemble de la société civile, partis politiques, syndicats, mouvement associatif» à prendre part massivement au rassemblement qui aura lieu le vendredi 5 octobre 2018 à 10h, à l’esplanade de la Maison de la culture Taous-Amrouche de la même ville. Outre la revendication portant reconnaissance de cette journée, les ONG veulent à travers leur action plaider « pour une démocratie authentique, pour le respect des libertés, pour un Etat de droit, pour une Algérie algérienne et pour la libération de tous les détenus d’opinion en Algérie».

Venant à l’analyse du contexte politique, économique et social mais aussi l’état des lieux des libertés et des droits de l’homme, les associations initiatrices de l’appel regrettent que depuis le 5 octobre 1988, qualifié de «date historique de la démocratie», la situation est caractérisée par «un marasme économique, une détresse sociale et une dangereuse répression des libertés d’opinion, d’expression, de rassemblement et de réunions ». LADDH, RAJ, AVO et CST n’hésiteront pas d’ailleurs à citer, entre autres exemples, la répression qui s’abat sur le mouvement Mouwatana, l’emprisonnement du blogueur Marzouk Touati, du journaliste Saïd Chitour et de tant d’autres qui «nous renseignent sur le non-respect des droits et la nature totalitaire du pouvoir », dénonce-t-on dans la déclaration. Le rassemblement prévu à Béjaïa pour commémorer les événements d’Octobre 88 se veut « un hommage à toutes les victimes martyrs pour la démocratie et les libertés », précisent ses initiateurs. Pas seulement, puisque les associations organisatrices tendent à « relancer une dynamique citoyenne pour la réappropriation des acquis démocratiques, sociaux et des libertés fondamentales chèrement arrachés ».

Toujours dans le cadre de cette commémoration, la radio (en ligne) «Voix de jeunes », de l’association RAJ, a tracé, de son côté, un programme qui se poursuivra pendant toute une semaine, soit du 30 septembre au 6 octobre prochain. Cette semaine radiophonique est placée sous le slogan «Octobre 88, lutte inachevée». Des entretiens, des tables rondes, des témoignages et des reportages réalisés avec des militants, des journalistes, des intellectuels et des acteurs associatifs, syndicaux et politiques sont au menu des émissions programmées, précise l’association. Aussi, RAJ rendra public un mémorandum, à l’occasion du 5 octobre, qui synthétisera les réflexions et les recommandations qui « encouragent les jeunes à s’impliquer davantage dans la vie et le débat publics ». Dans un récent entretien, Fersaoui avait estimé qu’« on ne peut pas construire un Etat viable sans l’implication de cette jeunesse ». Le mémorandum de RAJ fera l’objet d’une campagne de sensibilisation auprès de la société, des élus et des partis politiques.

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Béjaïa – 57 familles recasées au camp de toile de Saket: Un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya

Tue, 09/25/2018 - 22:35

Écrit par Chaffik Aït Mebarek

Les 57 familles sans toit, recasées au camp de toile de Saket par l’APC de Béjaïa, depuis huit ans, se sont rassemblées, hier, devant le siège de la wilaya pour réclamer leur relogement en urgence dans des logements sociaux.
«Nous voulons être relogés dans des logements sociaux décents avant la saison hivernale. Nous vivons dans des conditions inhumaines depuis huit longues années dans ce centre de vacances communal, dépourvu de toutes commodités », s’insurgent les manifestants rassemblés devant le portail du siège de la wilaya de Béjaïa.

«Nous sommes confinés dans des chambres ne dépassant pas les 3 m² et dépourvues de toutes les commodités. Des moustiques, des rats, des odeurs nauséabondes… A cela s’ajoute le climat d’insécurité qui règne au niveau de toute la côte ouest de Béjaïa », déplorent les protestataires. Ils tiennent à nous signaler que « certains membres de leurs familles souffrent de maladies chroniques.
«Nous craignons le pire avec l’apparition du choléra dans certaines régions du pays. Nous ne sommes pas à l’abri d’une épidémie, étant donné que les conditions d’hygiène laissent à désirer », nous dira un père de famille rencontré, hier matin, devant le siège de la wilaya. A noter que ces familles en détresse avaient déjà organisé des actions de protestation devant les sièges de l’APC, de la daïra et de la wilaya de Béjaïa pour « exiger des logements décents ».
Enfin, il est à signaler que trois représentants de ces familles en colère, ont été reçus, hier, par le wali qui leur a promis solennellement de les reloger incessamment.

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Paris réclame des sanctions contre ceux qui bloquent le processus politique

Tue, 09/25/2018 - 22:30

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a réclamé hier lundi plus de fermeté de la communauté internationale ainsi que de nouvelles sanctions contre ceux qui bloquent le processus politique en Libye. La situation actuelle «impose de nous montrer plus durs à l’égard de ceux qui souhaitent imposer le statu quo à leur seul bénéfice»

, a-t-il dit lors d’une conférence de presse en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU. «Les sanctions prises récemment contre un certain nombre de trafiquants par le Conseil de sécurité doivent être suivies d’autres sanctions, je pense en particulier aux miliciens qui menacent Tripoli», a-t-il ajouté. En fin de semaine dernière, le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale (GNA) avait demandé de l’ONU à prendre des mesures «plus fermes et plus efficaces» pour protéger les civils et arrêter les combats autour de la capitale qui ont fait plus de 100 morts depuis fin août. Le ministre français des Affaires étrangères a par ailleurs plaidé pour un meilleur contrôle des ressources financières tirées de la vente du pétrole libyen afin d’éviter qu’elles n’alimentent des groupes hostiles à une sortie de crise. « Nous devons appuyer les réformes économiques du Premier ministre (Fayez) al-Sarraj et travailler à ce qu’il y ait davantage de transparence dans l’utilisation des immenses ressources de la Libye aujourd’hui massivement détournées et qui en fait alimentent le conflit sur place», a-t-il souligné.

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8e Festival du film arabe de Malmö en Suède : L’Algérie en compétition avec «Des Moutons et des hommes» et «Les Bienheureux»

Tue, 09/25/2018 - 22:22

Écrit par Fadila Djouder

Deux films algériens «Des Moutons  et des hommes» de Karim Sayad et  «Les Bienheureux» de Sofia Djama seront en lice pour la huitième édition du Festival du cinéma arabe de Malmö (MAFF) qui se tiendra du 5 au 9 octobre en Suède ont annoncé les organisateurs sur son site Internet.

Cette année, pas moins de 120 films arabes dans les trois sections, longs métrages, courts métrages et documentaires seront projetés dans le cadre de la 8e édition du Festival du film arabe de Malmö en Suède. Des expositions, des ateliers de formation, des réflexions sur les moyens de renforcer la production commune entre les pays arabes et les pays nordiques dans le secteur du cinéma seront au menu de cette 8e édition.
L’Algérie sera en compétition avec «Des Moutons et des hommes» de Karim Sayad et Les «Bienheureux» de Sofia Djama. Le documentaire «Des moutons et des hommes» de Karim Sayad, sorti en 2017, d’une durée de 1 heure 18 minutes, revient sur le quotidien de Habib et Samir, qui se sont découvert une passion commune pour le combat de moutons. Habib, qui n’avait que 16 ans, rêvait de devenir vétérinaire car pour lui la compagnie des animaux est plus enrichissante que celle des hommes. Samir, âgé de 42 ans, espérait, quant à lui, survivre malgré toutes les conditions difficiles de la vie en vendant des béliers de combat. Quant au long métrage, «Les Bienheureux» de Sofia Djama, réalisé en 2017 (1h 42min), il relate l’histoire d’Amal et Samir qui ont décidé de fêter leur vingtième anniversaire de mariage dans un restaurant.
Pendant leur trajet, tous deux évoquent leur Algérie, Amal, à travers la perte de ses illusions, Samir par la nécessité de s’en accommoder. Au même moment, Fahim, leur fils, et ses amis, Feriel et Reda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même. Par ailleurs, Mohammad Keblawi, fondateur et commissaire du festival, a annoncé que le cinéma égyptien sera «l’invité d’honneur» de cette nouvelle édition.
«Le film égyptien «Talaq Industrial» de Khaled Diab ouvrira cet évènement et «A Shot» de Karim Shenawy clôturera ce dernier», a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. Dans le cadre de la compétition, le meilleur court métrage et court métrage documentaire recevront un prix de 10 000 couronnes suédoise tandis que le meilleur long documentaire gratifiera du prix de 15 000 couronnes suédoises et, enfin, le meilleur long métrage remportera 20 000 couronnes.

MAFF 2018 pour le soutien de la production arabe
En marge de la compétition, le festival abritera dans son programme le Forum du marché MAFF 2018 du 6 au 8 octobre. Cette plateforme, unique pour les industries cinématographiques nordiques et arabes, est conçue pour stimuler les possibilités de collaboration, de coproduction et de distribution. MAFF rassemble des producteurs, des fonds, des distributeurs et des professionnels du cinéma dans le cadre de séminaires, de conférences, d’ateliers, de présentations, de sessions de réseautage. MAFF inclut des projections de marché et propose plusieurs initiatives de financement pour les coproductions nordiques et arabes. Depuis sa création, le MMF a contribué à encourager la coproduction entre les pays nordiques et le Monde arabe et a soutenu un large éventail de projets cinématographiques. Pour la 4e édition du Forum du marché MAFF pour la coproduction de longs métrages, courts métrages et documentaires en développement. «Nous avons reçu pas moins de 37 projets éligibles des pays arabes et de Suède et 28 projets éligibles en post-production», a annoncé son commissaire sur le site. Expliquant que «le processus de sélection a été difficile, car nous avons reçu de nombreux projets intéressants. Cependant, dans les dernières étapes, les véritables films et projets exceptionnels ont été discutés et examinés en détail par l’ensemble du comité de sélection et le directeur du festival, le MAFF est fier d’annoncer les projets et les films en compétition pour le Fonds de développement et de postproduction MAFF». Cette initiative a été mise en place pour trois types de projets de films, à savoir, le soutien financier aux longs métrages d’une valeur de 15 000 couronnes suédoises, le soutien aux films documentaires de 50 000 couronnes suédoises (avec le soutien et le partenariat de l’Institut suédois du film), et le fonds de soutien de courts métrages à 30 000 couronnes suédoises.

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Collaboration artistique entre l’Espagne et l’Algérie : Bilan et perspectives, aujourd’hui, à l’Institut Cervantès

Tue, 09/25/2018 - 22:01

L’institut Cervantès organise, aujourd’hui à partir de 18 heures, une rencontre pour faire le point sur l’état des relations culturelles entre l’Algérie et l’Espagne. Elle sera animée par l’Espagnol Xavier de Luca, de l’association Jiser Reflexions Mediterrànies, et l’Algérien Walid Aidoud, représentant de Box24

. Ils débattront «sur les plateformes artistiques qui soutiennent la production, la mobilité et la visibilité des artistes dans la zone de la Méditerranée, ainsi que sur les projets de mobilité artistique entre l’Espagne et l’Algérie», précise le communiqué parvenu à la rédaction. La rencontre aura notamment pour objectif de débattre des «difficultés, des défis ou encore des possibilités de développement des carrières professionnelles des jeunes artistes dans les deux pays».
Le but de la rencontre sera également de revenir sur les projets, ainsi que les programmes de collaboration déjà en cours entre les deux structures, notamment le projet de «résidences de création», organisé par Jiser depuis 2010, permettant à de jeunes artistes de Barcelone, Tunis et Alger de «réaliser un séjour de production artistique de deux mois dans l’une de ces trois villes».
Quant à l’avenir de la collaboration entre les structures des deux pays, le communiqué précise que le dialogue hispano-algérien sur les résidences artistiques permettra de faire connaître d’autres projets qui existent entre l’Algérie et l’Espagne, ainsi que diverses plateformes artistiques qui soutiennent la production, la mobilité et la visibilité des projets artistiques dans la région de la Méditerranée.

R. C.

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Autoroute Est-Ouest: 8 centres de péage réceptionnés fin 2018

Tue, 09/25/2018 - 21:48

Au total huit (8) stations de péage situées sur le tronçon Est de l’autoroute Est-Ouest seront réceptionnées « fin 2018 ou début 2019 au plus tard », a indiqué mardi à l’APS le directeur régional de l’Algérienne des autoroutes (ADA), Mohamed Kafi.

« Huit (8) stations de péage sur les quinze (15) prévues sur la partie orientale de cette infrastructure de base seront réceptionnées d’ici à la fin de l’année en cours ou au début de l’année prochaine », a précisé le même responsable, qui a mis l’accent sur l’importance de ces structures pour un « meilleur fonctionnement » de cette autoroute.

Les stations de péage qui seront réceptionnées, sont implantées sur le tronçon allant de la wilaya de Bordj Bou Arréridj jusqu’à Constantine, a ajouté le même responsable, relevant que toutes les dispositions nécessaires au fonctionnement de ces gares de péage, notamment dans le volet formation du personnel qui y sera affecté, ont été assurées.

Le taux d’avancement des travaux de réalisation de ces stations de péage a dépassé les 70%, a fait savoir le même responsable, affirmant que « le groupement algéro-italien, chargé de ce projet, a mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires pour permettre la réception de ces gares de péage suivant le calendrier arrêté ».

Les quinze stations de péage sont réparties à travers les wilayas de Bordj Bou Arréridj (2), Sétif (3), Mila (2), Constantine (1), Skikda (4) et El Taref (1), selon les précisions fournies par le même responsable.

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Sûreté nationale : Tentative de trafic de devises déjouée à l’aéroport d’Alger

Tue, 09/25/2018 - 21:43

Les services de la police aux frontières (PAF) de l’aéroport Houari Boumediene ont réussi, dans le cadre de deux opérations distinctes, à déjouer une tentative de trafic de devises estimées à 26.700 euros, en possession de deux individus qui s’apprêtaient à quitter le territoire national, a indiqué mardi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

Le premier individu a été arrêté à l’aéroport, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays en direction de la Turquie avec en sa possession près de 8.700 euros, un montant qui dépasse la somme autorisée à faire sortir en dehors du pays sans déclaration. La somme en devise a été saisie et  transférée aux services compétents pour la finalisation des procédures légales, a précisé le communiqué.

Dans une deuxième opération, les mêmes services ont saisi un montant de 18.000 euros non déclarés en possession d’un autre individu, indique-t-on de même source.

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, les forces de police de Tlemcen ont saisi 7 kg de kif traité destinés au trafic et arrêté un suspect, selon le communiqué.

A Constantine, les services de police ont saisi 234 comprimés psychotropes, une quantité de kif traité et ont arrêté deux suspects.

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Constantine: Travaux de curage d’Oued Ziad et installation de collecteurs d’eau pluviale aux abords des routes

Tue, 09/25/2018 - 21:04

Les travaux de cette opération vont concerner d’abord le lit de l’oued, avant d’entamer le curage des 3 tunnels que traverse ce dernier, a constaté mardi  la journaliste Hayet Karboua pour la radio Chaine 3.

Une fiche technique, dit-elle, est en préparation pour la prise en charge des eaux usées pour les habitations nouvellement construites et non reliées aux réseaux d’assainissement.

La correspondante permanente de la Chaine 3 cite d’autres mesures d’urgence décidées par la commission ministérielle dépêchée à Constantine, en communs accord avec les autorités de la wilaya. Il s’agit de la réhabilitation des abords la RN 27 et la RN 3, non loin du lit dudit oued  et surtout la réalisation ou remise à niveau de collecteurs des eaux pluviales.

A rappeler, deux personnes (un même couple – 30 et 50 ans) ont péris et 11 blessés secourus suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues mercredi 18 septembre en fin d’après-midi sur la ville de Constantine.

Ces personnes ont été coincées dans leurs véhicules emportés par les crues formées dans la cité Djebli Ahmed (ex-Kantoli), situé sur la RN79, entre El Ménia et la commune de Hamma Bouziane.

Les opérations de secours et recessement de dégats collatéraux de ces crues qui ont causé un vrai vent de panique à travers tout le Constantinois se poursuivent toujours pour déambuler la chaussée et retirer les véhicules entassées sur le site.

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Ils réclament le paiement des retraites de la MIP: Sit-in des retraités de Sonatrach devant le siège du groupe

Tue, 09/25/2018 - 20:58

K.M.

Plusieurs dizaines de retraités du groupe pétrolier Sonatrach ont observé un sit-in ce mardi matin devant le siège de l’entreprise à Hydra pour protester contre le non-paiement d’une partie de leur retraite depuis plusieurs années.


Dénonçant ce qu’ils ont qualifié de « hogra », les protestataires réclament depuis des années le paiement de la retraite accumulée grâce aux cotisations à la mutuelle de l’industrie pétrolières (MIP) qui représente 20% du total de l’indemnité perçue et qui s’ajoutent aux 80 % acquis auprès de la CNAS.


Durant toutes leurs carrières, ces retraités s’acquittaient mensuellement de la cotisation dans la caisse de la MIP soit l’équivalent de 1,5 % de leurs salaires de bases. Mais force est de constater qu’ils n’ont jamais perçu l’indemnité en question depuis 2006. « Il y a ceux qui ont cotisé à la mutuelle pendant 32 ans sans qu’ils perçoivent à la sortie le moindre centime. Sonatrach en prend l’entière responsabilité puisque c’est elle qui prélevait à la source les cotisations et c’est elle qui opté pour la MIP », dira un retraité du secteur de la liquéfaction rencontré sur les lieux. Son ancien collègue précisera que « la MIP nous doit depuis des années l’équivalent des 20% des salaires au titre des cotisations effectuées alors que ni Sonatrach ni la MIP n’ont fait quoi que ce soit pour résoudre cette arnaque ».

Les travailleurs de Sonatrach se sont engagés à cotiser à la mutualité en espérant que leurs cotisations s’ajoutent aux 80 % de la CNAS sur tous les remboursements des prestations de santé, comme des laboratoires d’analyse, les consultations de médecins spécialistes. « Mais depuis la mise en place de la carte chiffa, les remboursements ont disparu », ajoutera la même source. La chiffa est une carte exclusivement délivrée par la CNAS tandis que la MIP ne délivre rien compte tenu du fait que les remboursements se font par carte. Or, depuis « l’affaire Khalifa Bank » les caisses de la MIP sont vides car les fonds de la caisse avaient été versés dans les comptes de cette banque. « On a frappé à toutes les portes, saisie la DG de Sonatrach, la MIP qui a promis de résoudre la situation et le syndicat, sans parler du ministère des finances, le résultat c’est une succession de galère, poursuit notre interlocuteur qui a souligné que nous avons décidé d’engager cette action parce qu’il revient à Sonatrach de réclamer où est passé l’argent des cotisations qu’elles versaient à la MIP. Les manifestants qui scandaient des slogans réclamant une « justice » et la fin de la « hogra » ont appelé à rencontrer le PDG du groupe Abdelmoumen Ould Kaddour.


Une délégation des retraites a été reçue par le directeur exécutif des ressources humaines au lieu du PDG.
En dépit de la situation de la MIP, la majorité des employés du groupe pétrolier cotisent à la MIP sans être sur que leur argent leur sera rendu un jour. « Sur ma fiche de paie, je cotise chaque mois 1,5% sur la rubrique COTISATION PCR/MIP EMPLOYE sur le brut, mais je ne suis pas sûr de continuer à cotiser dans cette caisse. C’est une moyenne de 5 000 DA qui part pour les assurances avec le risque que je ne les reverrai et puis les services des caisses ne sont pas satisfaisant », a affirmé un cadre moyen de l’entreprise. « En plus avec la MIP, il était question de séjours en Thalassothérapie, des voyages et a qui n’arrivent qu’en sous table et dont on entend jamais parler », a-t-il ajouté. Le rassemblement s’est déroulé en présence d’un important dispositif policier. Plusieurs véhicules dont un camion des casques bleus (antiémeutes) étaient déployés sur les lieux.

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Venezuela: Nicolas Maduro obtient cinq milliards et des accords de la Chine

Tue, 09/25/2018 - 20:53

La Chine va aider le Venezuela dans la profonde crise économique qui mine ce pays. La déclaration vient du Premier ministre chinois qui a rencontré Nicolas Maduro vendredi 14 septembre. Mission accomplie pour le président vénézuélien qui a signé plusieurs accords économiques entre deux pays. Au total, 28 protocoles d’accord ont été signés, notamment dans le secteur énergétique et minier, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. Il s’agit, entre autres, de la coopération renforcée entre les deux pays pour l’exploitation gazière et l’extraction d’or au Venezuela, mais aussi de l’approvisionnement en médicaments qui manquent au pays. Maduro a entrepris son voyage alors que des milliers de Vénézuéliens tentent de fuir leur pays.

Avant son voyage, le président sud-américain a dit espérer beaucoup de la Chine, et il ne devrait pas être déçu. Il faut dire qu’il a tout fait pour le mériter, sans oublier le passage obligé au mausolée de Mao devant le corps momifié du Grand Timonier. A en croire le président Maduro, qui dénonce régulièrement l’impérialisme américain, Pékin dessine un monde « sans empire hégémonique », selon ses propres mots. Pékin a déjà prêté une cinquantaine de milliards de dollars au Venezuela ces dix dernières années en échange de pétrole et de concessions minières. Cette fois, Maduro pourrait repartir avec cinq milliards supplémentaires et un nouveau délai pour le remboursement des crédits en cours. RFI

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23e SILA: un millier d’éditeurs de 47 pays, la Chine invité d’honneur

Tue, 09/25/2018 - 20:42

ALGER – Prés d’un millier d’éditeurs algériens et étrangers de 47 pays prendront part au 23e Salon international du livre d’Alger (SILA), prévu 29 octobre au 10 novembre prochains aux Palais des expositions des Pins maritimes avec la Chine en invité d’honneur, a annoncé lundi le commissaire du salon.

Hamidou Messaoudi qui s’exprimait au forum du journal Echaâb, a indiqué que 970 maisons d’éditions dont 271 algériennes participeront à ce rendez-vous littéraire qui mettra à l’honneur la littérature de la Chine, présente avec 3.000 titres en Arabe et en Anglais.

L’invitation de la Chine, un pays qui avait soutenu le combat du peuple algérien pour l’indépendance, coïncide avec la célébration du 60e anniversaire des relations sino-algériennes.

Avec 300.000 titres d’ouvrages dans divers domaines notamment la littérature, l’histoire et la science, le SILA accueillera par ailleurs 70 auteurs algériens, entre écrivains confirmés  et jeunes auteurs, a ajouté le commissaire.

En plus des conférences et des tables rondes, le commissariat du SILA prévoit une série d’hommages à des figures de la culture algérienne à l’image de Abdellah Cheriet, Said Boutadjine, Abou Kassem Saad Allah ou encore l’écrivain et archiviste, Mourad Bourboune, scénariste du film sur Larbi Ben M’hidi, un long métrage en phase finale de réalisation.

Interrogé sur l’éventualité d’une « billetterie payante », le commissaire du Salon a assuré que l’accès au SILA « reste gratuit », soulignant que les recettes récoltées au titre du droit d’accès n’avaient « aucune valeur ajoutée » sur le salon.

Au sujet du budget alloué à l’édition 2018 du SILA, le commissaire a précisé que le montant était de 60 millions de DA, en baisse de 25% par rapport à l’édition précédente et de 50% par rapport au SILA 2015 qui avait bénéficié d’un budget de 120 millions de DA.

Malgré la baisse de son budget, le SILA continuera à exister grâce à la contribution de partenaires publics comme l’ONDA et l’ANEP, a-t-il rassuré.

A Propos des transferts d’argent au titre des ventes des maisons d’édition étrangères participant au SILA, Hamidou Messouadi, a indiqué relevé que les montants se situaient « entre 5 et 6 milliards de dollars », compte tenu, a-t-il dit, de la baisse de la valeur de la monnaie nationale.

Evoquant l’augmentation des tarifs de location des stands pour les exposants au salon, il a indiqué que cette hausse était dictait par des « circonstances difficiles », induites par la conjoncture économique que traverse l’Algérie.

« L’administration du SILA paye à la Safex (Société algérienne des foires et expositions) 3.000 DA le mètre carré nu (non aménagé) qui, après aménagement, est sous- loué à 5970.000 DA, électricité, gardiennage et publicité, compris », a expliqué le commissaire qui situe « la facture d’électricité, à elle seule, à 6 milliards DA », payable par l’administration du SILA, a-t-il tenu à préciser.

Il admet, toutefois, que « certains éditeurs qui aménagent leurs stands, paient le même prix que les autres bénéficiaires de stands aménagés ». Ceux-là, « une quinzaine », seront « remboursés », selon lui.

Le Syndicat national des éditeurs algériens (SNEL) contesté la décision du commissariat du SILA, qui a appliqué une majoration de prés de 1.000 DA sur la location des stands.

Dans un communiqué rendu public samedi, il qualifie cette augmentation du prix de location des stands de décision « injustifiée » et « unilatérale », prise sans la consultation des éditeurs ».

Le SNEL juge, par ailleurs, que cet acte est « contradictoire avec la politique du gouvernement d’encouragement à la lecture et de soutien à l’industrie du livre ».

Présent au point de presse, le président de la Commission de lecture a indiqué que 260.000 ouvrages ont été « validés depuis mai dernier » par cette instance rattachée au ministère de la Culture, estimant que le nombre des réserves émises dans le cadre du 23e SILA reste « insignifiant ».

Djamel FoughaliIl a saisi cette occasion pour rappeler l’article 8 de la loi de 2015 relative aux activités du marché du livre et qui , stipule que « tout ouvrage portant atteinte aux symboles de l`Etat et faisant l`apologie de la violence, du terrorisme et du racisme », sont interdits d’entrée, et mettre en garde les éditeurs étrangers qui ne respecteraient pas la loi ainsi que le règlement intérieur du SILA.

Ce dernier interdit, entre autres, la vente en gros de livres durant le salon.

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