La situation financière des banques est « forte », a indiqué le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, qui a précisé que le système bancaire du pays est en « situation d’excès de liquidité ».
En abordant le financement de l’économie lors d’une réunion tenue jeudi dernier à Alger avec les dirigeants des banques aux fins d’information, notamment sur les dernières décisions du Conseil de la monnaie et du crédit prises lors de sa session du 4 novembre en cours, M. Loukal a fait savoir qu’en matière de liquidité bancaire, la situation financière des banques commerciales et, corrélativement, leur capacité à assurer le financement « sain » de l’économie nationale, est « forte » et « établie », ont indiqué à l’APS des responsables de la Banque d’Algérie à propos de la teneur de cette rencontre.
« S’il est vrai que la baisse de la liquidité bancaire, en réalité de la baisse de l’excès de liquidité bancaire, liée aux importants déficits de la balance des paiements, entamée en 2015, s’est poursuivie en 2016, la trésorerie des banques s’est, néanmoins, stabilisée à compter du premier semestre 2017, affichant un niveau de près de 780 milliards de dinars (mds DA) à fin juin 2017 », selon M. Loukal.
« Cette stabilisation de la liquidité bancaire, au 1er semestre de 2017, est concomitante au lancement des opérations d’open market, d’injection de liquidité à diverses échéances, à partir de mars 2017 », a-t-il poursuivi.
Forte augmentation de la liquidité suite à la mise en œuvre du financement non conventionnel
La liquidité s’est, ensuite, fortement accrue dès novembre 2017, suite à la mise en œuvre du financement non conventionnel, a relevé le gouverneur en précisant que cette liquidité a atteint 1.380,6 mds DA à fin décembre 2017, soit une croissance de 77% par rapport à son niveau au 1er semestre de l’année 2017, selon le même responsable.
Pour les dix (10) premiers mois de 2018, la liquidité bancaire s’est située entre 1.400 et 1.500 mds DA, a-t-il détaillé.
Selon M. Loukal, depuis janvier 2018, le système bancaire algérien, dans sa globalité, « est en situation d’excès de liquidité qui lui permet d’assurer aisément les besoins de financement sain de l’économie nationale ».
Par ailleurs, il a rappelé avec insistance à la place bancaire du pays l’importance de l’inclusion financière qui doit être accompagnée par des efforts accrus, en matière d’attractivité et de captage de la ressource, notamment celle échappant au circuit traditionnel bancaire.
C’est ainsi que le gouverneur de la Banque centrale a rappelé la nécessité d’une inclusion financière efficace destinée à assurer, à l’économie, une croissance inclusive.
En effet, « ces deux (2) fonctions étant indissociables pour la poursuite du développement et de la diversification plus prononcée de notre économie, et ce, d’autant que les obstacles à l’inclusion financière ont été levés par la Banque d’Algérie, à travers la promulgation de directives appropriées », a-t-il soutenu.
Dans ce sens, M. Loukal a informé les dirigeants des banques de la décision prise par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) pour l’élargissement de l’offre bancaire à travers l’adoption d’un règlement consacrant la finance ‘’participative’’ (produits financiers conformes à la Charia), devant permettre aux banques notamment universelles, de compléter et de diversifier la promotion de la gamme de leurs produits et services bancaires à tous les segments de la clientèle.
L’autre décision du CMC, a-t-il ajouté, est l’augmentation du capital minimum requis des banques passant à vingt (20) milliards de DA contre dix (10) milliards de DA, tandis que le capital minimum requis des établissements financiers passe à 6,5 milliards de DA contre 3,5 milliards de DA.
A cet égard, un délai de deux (2) années est accordé aux institutions concernées pour se conformer à cette exigence réglementaire.
Cet ajustement du capital minimum « ne préjuge en rien de la solidité du système bancaire algérien, dans son ensemble, de ses capacités de résilience déjà éprouvées face aux chocs externes, et de sa relative rentabilité », a expliqué le gouverneur.
De surcroît, il a porté à la connaissance de la place bancaire de l’autre décision du CMC portant sur l’émission imminente de nouvelles coupures de billets de banque de 500 DA et de 1.000 DA, et de la pièce de monnaie de 100 DA, dans le cadre d’une opération de rafraichissement de monnaies.
Il a alors expliqué qu’il s’agissait d’une « opération classique de rafraîchissement des monnaies déjà en circulation, certaines datant de plus de trois (3) décennies, alliant, par ailleurs, les nouvelles techniques de sécurisation et de promotion de l’évolution de l’Algérie en matière de développement et de modernisation ».
A ce propos, M. Loukal a souligné avec insistance que « cette action ne constitue qu’une substitution progressive en matière de recyclage des billets en circulation de 500 DA et 1.000 DA, à même valeur faciale ».
Cette opération, a tenu à préciser le gouverneur de la Banque centrale, « ne peut être et ne doit pas être interprétée comme un changement de la monnaie nationale ».
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Le journaliste d’El Khabar Mohamed Cherak, 41 ans, est décédé samedi à Alger des suites d’une longue malade, a-t-on appris auprès du journal.
Mohamed Cherak occupait le poste de chef du service politique au sein journal arabophone
El Khabar. Le défunt était marié et père de trois enfants. Il sera enterré après la prière d’El Asr au cimetière de Hamadi (Boumerdes).
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Un programme prioritaire pour lancer la stratégie nationale de lutte contre les inondations a été étudié lors de la Journée nationale de lutte contre les inondations organisée samedi à Alger, a indiqué le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.
Lors d’un point de presse tenu en marge de cette rencontre, M. Necib a souligné que cette stratégie nationale, basée sur les aspects de la prévention et de la coordination entre les différents secteurs, est un acquis « très important » destiné aux villes exposées aux inondations.
Ainsi, selon M. Necib, la convention signée lors de cette journée entre l’Agence spatiale algérienne (ASAL) et l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH), permettra à ces villes de définir le cadre de coordination entre les différents acteurs concernant l’aspect préventif et opérationnel.Interrogé par la presse à propos des dernières inondations enregistrées à travers le pays, M. Necib a estimé que ces aléas étaient dus aux changements climatiques.
Il a ainsi rappelé les masses d’eau enregistrées au niveau des barrages à travers le pays à un niveau inédit depuis une vingtaine d’années.
Pour faire face à cette situation, M. Necib a insisté sur l’intérêt d’ôter les entraves qui empêchent un écoulement régulier des cours d’eau, contribuant à réduire le nombre d’inondations.
Il a rappelé que l’Etat poursuit la réalisation des infrastructures de protection des villes précisant que 380 ont été réalisées depuis 2000 et 190 sont en cours de réalisation.
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Des quantités importantes de produits pyrotechniques, de drogue et de comprimés psychotropes ont été saisies vendredi par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) dans plusieurs régions du pays, indique le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements combinés de l’ANP ont saisi, le 16 novembre 2018, 36.700 unités pyrotechniques à Sétif (5ème Région militaire), 31.421 à Biskra et 36.260 à Ouargla (4e RM), ainsi que 7.345 boites de médicaments à Ouargla et 03 véhicules touristiques à Biskra », précise le MDN.
Selon la même source, les éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi, quant à eux, 285 kilogrammes de kif traité à Tlemcen (2e RM) et 2.703 comprimés psychotropes à Mila et El-Taref (5e RM), ainsi que 800 litres de carburant à Béchar (3e RM).
Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, les Gardes-côtes ont déjoué à Oran (2è RM), une tentative d’émigration clandestine de18 personnes, ajoute-t-on.
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Selon des indiscrétions, la Banque d’Algérie serait sur le point de diffuser une circulaire obligeant les banques de la place à relever le montant de leur capital minimum.
Cette décision tend à renforcer la solvabilité des banques et des établissements financiers à l’heure où les tensions financières que traverse le pays continuent de peser sur la trésorerie de nombre d’établissements bancaires.
La circulaire de la plus haute autorité monétaire exigerait des banques et des succursales de banques de doubler carrément le montant de leur capital ; lequel passera de 10 à 20 milliards de dinars. D’autres établissements financiers non bancaires sont également concernés par cette décision.
Il s’agit, en fait, des sociétés de leasing, dont le capital requis passerait désormais à 6 milliards de dinars contre 3,5 milliards de dinars actuellement. Selon nos sources, une récente réunion du Conseil de la monnaie et du crédit a débattu exclusivement de la solvabilité des banques de la place et des voies et mécanismes susceptibles d’améliorer le niveau de leur résilience face aux risques que font peser les tensions que traverse le pays.
Par le passé, soit depuis 2016, la Banque d’Algérie avait ouvert les canaux du réescompte et de l’Open market à même de permettre aux banques de renflouer leurs caisses. En octobre 2017, la planche à billets avait succédé à ces deux mécanismes et les tirages de monnaie ont servi en partie à alimenter les caisses des banques, voire à sauver certaines d’entre elles d’une faillite certaine.
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Les indus occupants des plages ne sévissent pas seulement en été, mais continuent d’utiliser ces espaces même en hiver.
À la plage de Sidi-Fredj, à l’ouest d’Alger, une table et deux chaises
en plastique sont louées à 1 000 DA.
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La formation pratique des étudiants en médecine à Tizi Ouzou se fera désormais même dans le secteur privé.
Une convention dans ce sens vient d’être signée entre la faculté de médecine et l’hôpital privé, Chahid-Mahmoudi. Les étudiants auront ainsi accès aux technologies les plus modernes et sophistiquées acquises par cet hôpital spécialisé notamment dans les maladies de cancers. Des technologies jusque-là inexistantes dans les structures publiques locales et nationales. “Cette convention nous permettra d’améliorer la qualité de la formation de nos étudiants, sachant que le CHU de Tizi Ouzou et les autres structures que compte la wilaya sont complètement dépassés vu le nombre d’étudiants qui y sont déjà affectés” nous explique le Pr Messaoudi, doyen de la faculté de médecine.
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Désormais, les Algériens qui souhaitent se rendre en Ethiopie en tant que touristes peuvent obtenir un visa à l’arrivée à l’aéroport international de Bole Addis-Abeba.
Ils ne sont donc plus obligés de se faire délivrer un visa à Alger pour leur voyage dans ce pays. C’est ce qu’indique l’ambassade d’Éthiopie en Algérie qui recommande cependant au voyageur de présenter une preuve d’hébergement et un billet retour (ou pour la destination suivante si en transit). La représentation diplomatique précise également que le concerné doit être en possession d’un passeport valide au moins 6 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire éthiopien. Pour les frais de visas dont il faut s’acquitter à l’arrivée à l’aéroport d’Addis-Abeba, ils sont fixés à 50 USD pour 30 jours et 70 USD pour 90 jours (en liquide).
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Dans la cour des écoles ou aux abords des établissements scolaires règne une mafia d’un nouveau genre : bourreau d’enfants. Leurs méthodes : racketter les plus jeunes en les obligeant à vider leurs poches sous la menace : goûter, argent, portable, montre… Trop jeunes pour se défendre, ces victimes s’exécutent sans piper mot. Sous la contrainte, certains vont jusqu’à voler leurs parents afin d’échapper aux représailles. Malheureusement, il se passe parfois beaucoup de temps avant qu’un proche ou parent ne découvre le pot aux roses et que les langues se délient. Témoignages.
Hnifa, 43 ans
«J’avais mis le manque d’appétit de mon fils, scolarisé en 2e année de collège, sur le compte de la pression des examens. Il a toujours été anxieux et j’ai pensé que cela finirait par lui passer dès la fin des épreuves. Quand les vacances d’automne sont arrivées, j’ai observé qu’il était soulagé et détendu. Mon garçon a repris des couleurs et retrouvé le sommeil. Le jour de la rentrée, mon fils a été pris de violentes douleurs au ventre. Il a vomi et refusé de reprendre le chemin du collège. En fait, ce n’est qu’une semaine plus tard et devant mon insistance, qu’il a fini par cracher le morceau. Un élève d’une classe supérieure, baraqué comme une armoire, le dépouillait de ce qu’il avait sur lui. Il m’a même avoué avoir été délesté de son téléphone portable et de son blouson. Cet abominable maître-chanteur l’a menacé de graves représailles s’il en parlait à quelqu’un. Avec son père, nous avons été voir le directeur. Les parents du garnement ont été convoqués. L’élève en question a été renvoyé de l’établissement. Nous n’avons pas pu récupérer les affaires de mon fils. Perturbé sur le plan psychologique, il lui a fallu des mois pour retrouver un sentiment de sécurité. Ces méthodes sont choquantes. C’est un véritable fléau qui gangrène les établissements scolaires. Les plus forts s’en prennent aux plus faibles. Les parents doivent rester vigilants. Ils doivent évoquer ce sujet avec leurs enfants. Un cours devrait aussi être institué par l’Education nationale pour rassurer les écoliers et les inciter à parler aux adultes, s’ils sont confrontés au racket.»
Mohamed, 38 ans
«Les enfants peuvent faire preuve d’une telle cruauté ! Dans la classe de ma fille scolarisée en 3e année primaire, une écolière faisait la pluie et le beau temps. Elle dépouillait ses camarades — les plus gentils — de leur goûter et de leur argent de poche. Un soir, au retour de l’école, ma fille a éclaté en sanglots. Ce jour-là, elle avait porté un joli collier auquel elle tenait beaucoup et a dû le remettre à la racketteuse de l’école. De fil en aiguille, elle m’a confié tout ce qu’elle avait sur le cœur. «Tous les jours, je dois lui donner mes goûters. Je n’ai plus rien à manger pendant la récréation, ni biscuits, ni barre chocolatée, ni croissant. Elle s’empare même de mon argent de poche aussi en me plaquant contre le mur des toilettes, lorsqu’il n’y a personne.» Mon sang n’a fait qu’un tour. Le lendemain, en l’accompagnant à l’école, j’ai demandé à ma fille de me montrer ce démon qui la martyrisait. A ma vue, sa camarade a essayé de fuir. Je l’ai rattrapée et lui ai fait la morale avant d’en rendre compte à la directrice. A ma grande surprise, cette élève n’a pas été sanctionnée. En revanche, à partir de ce jour, elle a laissé ma fille tranquille.»
Zakaria, 43 ans
«Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est un billet de 1 000 da qui a disparu de mon portefeuille. Pas de doute, quelqu’un m’avait volé à la maison. J’ai fini par découvrir que mon adolescent de 13 ans me faisait régulièrement les poches. Une peur panique s’est emparée de moi et de sa mère. Notre fils serait-il drogué ? Avait il était entraîné dans un traquenard dangereux ? Au début, il s’est contenté de baisser les yeux sans rien dire. En insistant avec lui, il a fini par nous révéler le cauchemar qu’il était en train de vivre depuis plusieurs mois. Des garnements l’attendaient régulièrement à la sortie du collège. Ils lui ont arraché son sac à dos, puis son argent. L’un d’entre eux, plus menaçant que les autres, l’a incité à lui remettre du fric en le menaçant avec un couteau. C’est là qu’il s’est mis à piquer dans mon portefeuille… A partir de ce jour, on s’est relayé sa mère, son grand frère et moi-même pour l’attendre à la sortie du collège. Les voyous racketteurs se sont volatilisés. J’étais décidé à régler mes comptes avec eux mais ils ne sont plus jamais revenus. Notre présence les a sans doute dissuadé de poursuivre leur méfait. C’est la loi de la jungle. Les plus grands s’en prennent aux plus jeunes sans aucun état d’âme !»
Les psychologues sont unanimes, en cas de changement de comportement constaté chez les enfants (refus d’aller en classe, malaise, maux de ventre, vomissements), il est bon de mener une petite enquête pour s’assurer qu’un maître chanteur en culotte courte n’est pas à l’origine de ce mal- être. Etablir un dialogue en rassurant votre enfant est très important afin qu’il puisse se confier à vous en cas de chantage et d’intimidation au sein de son établissement ou ailleurs.
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Les services des Douanes algériennes ont saisi, durant l’année 2017, plus de 700 000 lunettes de contrefaçon importées à partir des pays d’Asie et de Dubaï.
Les produits de la lunetterie et de l’optique fabriqués en Algérie sont éligibles au remboursement au niveau de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas). C’est ce qu’a indiqué Rachid Hessas, directeur de RH Communication. “La Cnas ne remboursera que les produits fabriqués localement. C’est une manière d’encourager les fabricants locaux pour explorer de nouvelles niches et parer aux dépenses en devises, d’une part, et de répondre à la forte demande du marché, d’autre part. Aujourd’hui, au moins une dizaine d’investisseurs sont engagés dans cette nouvelle industrie.”
Selon la même source, 544 opticiens sur les 1 500 opérateurs ont déjà signé cette convention. Interrogé par nos soins, Sid-Ahmed Bennouni, propriétaire de la société Acuitis, basée à Oran, a révélé que son entreprise produit des montures à base d’acétate de cellulose, une matière végétale, non cancérogène, avec un taux d’intégration de 100%. Entreprise-pilote dans cette industrie, qui emploie, par ailleurs, 74 personnes, Acuitis verra tous ses produits éligibles au remboursement à la Cnas. Cela étant, les services des Douanes algériennes ont saisi, durant l’année 2017, plus de 700 000 lunettes de contrefaçon frauduleusement importées par des individus et des opérateurs à partir des pays d’Asie et de Dubaï. C’est ce qu’ont indiqué, jeudi, les cadres de la Direction générale des Douanes algériennes (DGDA), affirmant que le phénomène des lunettes contrefaites tend à gagner encore du terrain et constitue un véritable problème de santé publique. Lors d’une intervention à la 12e édition du Salon international de l’optique et de la lunetterie d’Alger (Siol-2018), qui se déroule à l’École supérieure de l’hôtellerie et de la restauration (ESHR) d’Aïn Benian, les mêmes services ont révélé que pas moins de 11 millions de lunettes contrefaites ont été interceptées en moins de dix ans aux ports d’Algérie.
Selon les données du bureau chargé de la lutte contre la contrefaçon, à la DGDA, tous les produits de la lunetterie et de l’optique sont touchées par la contrefaçon, y compris les lentilles de vue, les montures, les verres, les produits d’entretien, mais aussi les lunettes de soleil frauduleusement introduites sur le sol algérien depuis des pays subsahariens, via les frontières terrestres. Selon la même source, le port d’Alger occupe la tête du hit-parade de la contrefaçon, suivi des ports d’Oran, de Béjaïa et de Skikda.
Farid Belgacem
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Les résidents du village de Messaïdia, une localité relevant de la commune de Belacel, à 7 kilomètres du chef-lieu de Relizane, sont excédés par les désagréments que leur cause une avarie survenue depuis plusieurs mois dans leur quartier.
Les citadins indisposés par les odeurs nauséabondes qui émanent des eaux usées qui se sont accumulées à l’intérieur de l’oued longeant la localité, font part de leur désarroi face à cette intenable situation qui perdure. L’équipe de l’Office national de l’assainissement (ONA) serait intervenue à plusieurs reprises sans pouvoir résoudre ce problème qui mène la vie dure aux riverains. Mais le problème demeure encore. Signalons que le lieu où a été localisée cette avarie en plus d’être entouré d’une vingtaine d’habitations et de locaux commerciaux est situé à proximité de l’oued qui déverse les eaux usées.
C’est un cas qui demande la conjugaison des efforts de l’APC et de la wilaya pour y mettre un terme avant l’arrivée de la saison chaude.
La sonnette d’alarme est tirée par les citoyens du quartier qui souhaitent une intervention rapide des services concernés pour régler ce problème de manière définitive.
A. Rahmane
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En dépit des alertes orales et écrites lancées aux institutions concernées, des eaux usées provenant d’un égout du célibatorium de la police surplombant la cité Larbi-Ben-M’hidi de Beni Messous, continuent de s’y déverser formant des mares noirâtres et nauséabondes, présentant un danger sanitaire pour les habitants et les enfants de l’école mitoyenne. Qu’attendent les services concernés pour intervenir et résoudre le problème ? Une catastrophe sanitaire peut-être, comme des nouveaux cas de choléra.
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Depuis jeudi, l’ambassadrice du Canada en Algérie, Mme Patricia McCullagh, est en visite, pour quelques jours, à Oran, dans une approche «d’observation et de découvertes et échanger avec des opérateurs économiques en vue d’opportunités commerciales entre nos deux pays», dira la diplomate.
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Lors d’une rencontre de courtoisie pour un premier contact, au niveau de la Chambre de commerce et d’industrie d’Oran, Mme l’ambassadrice dira que le Canada et l’Algérie entretiennent des relations bilatérales excellentes, et ce, depuis longtemps, précise-t-elle et de poursuivre : «Le Canada est resté en Algérie même pendant la période difficile de la décennie noire. Nos opérateurs économiques sont restés ici durant cette période et ont continué de travailler.»
Tout en rappelant que l’Algérie est un partenaire économique des plus importants en Afrique, Mme Patricia McCullagh a fait savoir que les échanges entre l’Algérie et le Canada sont estimés à environ 1,5 milliard de dollars canadiens. «Le Canada favorise une coopération économique avec l’Algérie basée sur le transfert de savoir-faire et l’échange d’expertise», dit-elle. Pour cette deuxième visite à Oran, la première, dira Mme l’ambassadrice, ayant été très courte, «le constat que je fais un an après, c’est qu’il y a une grande amélioration en matière d’infrastructures. Vous êtes en train de vous préparer pour les Jeux méditerranéens de 2021, et il y a des opportunités économiques».
L’intervenante expliquera à l’assistance constituée de quelques opérateurs économiques que le Canada a une grande expérience dans les secteurs des PME, l’agriculture, les télécommunications, l’aérospatial, le transport, ainsi que les infrastructures. «Je peux vous dire que le Canada a misé sur la diversification du commerce, c’est-à-dire nous sommes en train de rechercher les marchés-clés en incluant l’Afrique, en particulier.»
A une question d’un opérateur économique algérien sur une éventuelle ouverture d’une ligne aérienne Oran-Montréal, Mme l’ambassadrice a rappelé que la compagnie Air Canada a entamé ses vols à partir d’Alger au mois de juin 2017. Elle dira que pour l’heure, il n’est pas question d’un nouveau déploiement de la compagnie aérienne canadienne dans le ciel algérien. Selon un cadre de l’ambassade du Canada présent durant cette visite, l’on saura que le ministère de l’Immigration, chargé de l’Emission des permis d’études et des visas, en 2017, le Canada a émis 1 405 permis d’études aux étudiants algériens, contre 1 155 en 2016.
De même qu’il nous dira que ces deux dernières années, une cinquantaine de doctorants algériens ont choisi le Canada pour exécuter leurs travaux de recherches. Précisant que le gouvernement du Québec a accordé 125 bourses d’extension de scolarité à des étudiants algériens intéressés pour poursuivre des études universitaires en 1er, 2e et 3e cycle. L’engouement des Algériens pour émigrer au Canada est un fait, dira Mme l’ambassadrice, qui affirme qu’il y a une augmentation du nombre des Algériens qui s’intéressent à émigrer au Canada et ceux déjà en place se sont très bien intégrés, dit-elle en précisant : «Nous avons aujourd’hui 100 000 Algériens basés au Canada.»
A. B.
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Sans surprise, le projet de loi de finances 2019 a eu le quitus de l’Assemblée populaire nationale avec, comme attendu, l’assentiment des députés de l’allégeance et le refus et l’abstention de leurs pairs de l’opposition.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Si les députés du quatuor de la toute nouvelle alliance présidentielle constitué du FLN, RND, TAJ et MPA, aux côtés de leurs pairs de cette kyrielle de micro-partis et autres indépendants, ont approuvé le texte, ceux du RCD, du PT, du MSP et de l’alliance Nahda-Adala-Binaa l’ont désapprouvé au moment où les parlementaires du Front el Moustakbel se sont abstenus et ceux du FFS absents de la séance, eux qui ont décidé de geler leurs activités parlementaires pour dénoncer le coup de force ayant coûté sa place au désormais ex-président de l’Assemblée, Saïd Bouhadja.
Expliquant leur refus de ce projet de loi de finances 2019, les députés progressistes du RCD l’expliquent par le fait que ledit texte soit «fortement influencé par la tenue de l’élection présidentielle de 2019 qui, selon eux, aggrave les problèmes en différant les solutions». Et d’ajouter que «l’absence de nouveaux impôts et taxes présentée par le gouvernement et ses partis comme un butin de guerre n’est rien devant le gel des salaires, la dévaluation continue du dinar, le non-remplacement de plus de 47 000 postes de départs à la retraite, la coupe de 440 milliards de dinars dans le budget d’équipements ou le maintien du gel de projets structurants comme les CHU».
Pour le groupe parlementaire du PT, ce projet de loi «ne répond pas aux aspirations de la majorité des citoyens et ignore la souffrance qu’ils endurent d’autant qu’il ne prévoit pas de mesures pour l’amélioration de la situation financière et économique du pays». Estimant comme leurs pairs du RCD, que «si ce projet de loi ne prévoit pas de taxes et d’impôts supplémentaires et le gel de certains projets, il reste toutefois, aux yeux des députés du PT «pas différent des autres projets de loi ayant appliqué depuis 2015 la politique d’austérité qui a influé sur le pouvoir d’achat des citoyens».
Pour sa part, quant aux députés du MSP, ils considèrent que ce projet de loi «n’a pas examiné le déficit du budget de l’Etat et de la balance des paiements en particulier commerciale d’autant qu’il recourt toujours à des moyens de financement non maîtrisé qui n’assurent pas la durabilité du budget, à savoir la fiscalité pétrolière et la planche à billets». Et de dénoncer dans la foulée, le «recours fréquent aux solutions de facilité et conjoncturelles au lieu de s’orienter sérieusement vers des réformes structurelles».
Expliquant pour leur part, leur refus de ce texte, les députés de l’alliance Nahda-Adala-Binaa regrettent le «maintien du financement non conventionnel sans définir ses délais et le plafond de la planche à billets». Ils relèvent, par ailleurs, «l’incompatibilité des indicateurs sociaux sur le terrain avec le volume des transferts sociaux et l’absence de perspectives pour la prise en charge réelle et sérieuse du pouvoir d’achat des citoyens et des catégories démunies».
Il faut noter que les députés du FFS ont boycotté cette séance de vote du projet de loi de finances 2019, suite à leur résolution de geler leurs activités parlementaires pour dénoncer «l’opacité qui caractérise la gestion de la crise de l’APN» des suites de la crise qu’a vécue la Chambre basse du Parlement et qui a coûté sa place à son désormais ex-président, Saïd Bouhadja.
S’exprimant à l’issue de son adoption, le ministre des Finances réitère sa conviction que «le projet de loi de finances 2019 s’inscrit en droite ligne de la poursuite des efforts consentis par l’Etat en vue d’atténuer les effets négatifs de la diminution des ressources financières sur l’économie nationale dans un contexte marqué par des tensions sur l’équilibre financier interne et externe du pays, en raison de la baisse des cours du pétrole».
Avec comme, entre autres leitmotivs, la poursuite du contrôle de la dépense publique dans le but de limiter l’impact de ces tensions sur le Trésor public, l’amélioration des revenus de l’Etat, la coordination et la simplification des procédures, la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, outre l’encouragement et la promotion de l’investissement productif et la bonification des taux d’intérêt bancaires au profit des citoyens.
M. K.
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Air Algérie appelle les agents et techniciens de la maintenance en arrêt de travail «à la raison» et à répondre à l’initiative du dialogue lancée par l’entreprise.
Par ailleurs, la compagnie aérienne assure n’avoir enregistré aucune perturbation de vols et que les avions répondent aux normes en matière de maintenance et contrôle technique. «Aucun avion ne décolle s’il n’est pas traité» assurent les responsables de la compagnie.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La compagnie nationale aérienne s’est expliquée jeudi, lors d’une conférence de presse, sur le mouvement de grève des agents et des techniciens de la maintenance.
Mohamed Charef, conseiller du P-dg d’Air Algérie a rappelé qu’une partie du personnel de la maintenance ont observé dimanche dernier un arrêt de travail, «illégal et sauvage», et que la compagnie a tenté de raisonner ces travailleurs» pendant trois jours en vain. Suite à quoi, l’entreprise, dit-il, a pris des mesures dans un cadre légal et réglementaire envers les employés ayant refusé de rejoindre leurs postes de travail. L’intervenant a souligné que tous les problèmes posés par les travailleurs et les syndicats ont été pris en charge. Certains, dit-il, ont été résolus et d’autres sont en cours de résolution. Toujours dans le récit de ce mouvement, M. Charef a indiqué que la compagnie a ouvert un dialogue avec ces travailleurs depuis mercredi. «Les non-grévistes tentent de raisonner leurs collègues, le dialogue est très difficile mais nous espérons que ces gens-là finiront par revenir à la raison», a souligné le conférencier.
Le dialogue n’ayant pas donné de résultat avec les grévistes,
M. Charef a indiqué que la compagnie a pris la mesure de suspendre 17 grévistes, 13 sur Alger et 3 sur Oran, pour refus de travail. D’ailleurs, selon lui, il ne s’agit pas de grévistes mais de personnes qui sont en arrêt de travail. Ce dernier assure que l’exploitation en ligne n’a connu aucune perturbation. Cependant, la base de la maintenance connaît quelques perturbations. Néanmoins, rassure-t-il, «aucun avion ne décolle s’il n’assure pas les conditions de vol et s’il n’est pas traité selon la réglementation nationale et internationale et que tous les contrôles sont faits». D’ailleurs, M. Charef dit «qu’il défie quiconque dire qu’il y a un avion qui décolle sans répondre aux conditions de vol, qui sont d’ailleurs draconiennes». Saïd Boulaoued, divisionnaire responsable de la maintenance, a expliqué qu’il y a quatre équipes de 25 mécaniciens chacune. C’est pourquoi le mouvement de grève n’a pas eu d’impact sur les vols.
Les conférenciers ont expliqué que la compagnie compte 1 256 agents de la maintenance. Il y a 627 mécaniciens et ingénieurs dont 70 sont en grève. Il y a 81 techniciens dans les escales, c’est eux qui sont en arrêt.
576 mécaniciens et ingénieurs sont répartis pour l’entretien en ligne. 70% d’entre eux, dit-on, sont en activité.
S. A.
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Le NA Hussein Dey a ramené une précieuse victoire (1-0, mi-temps 1-0) de son périlleux déplacement chez l’Entente de Sétif, en match comptant pour la mise à jour de la 12e journée de la Ligue 1 Mobilis de football, devant se poursuivre samedi et s’achever le lundi, 19 novembre courant.
L’attaquant Walid Allati est l’auteur de ce but unique, à la 15e minute, mais qui suffit au bonheur des Navigateurs, car il leur permet de se hisser à la 5e place, avec 20 points. Soit à une longueur de leur adversaire du jour, qui lui reste scotché à la 4e place, avec 21 unités.
Une très bonne opération pour le Nasria, qui met fin à une série de trois défaites de rangs, alors que l’Aigle noir enregistre son deuxième revers consécutif à domicile et le troisième de la saison.
Cette 12e journée avait débuté le mardi 30 octobre dernier, et s’achèvera le lundi 19 novembre courant, avec le déroulement du choc JS Kabylie – CS Constantine, prévu à partir de 17h45, au stade du 1er-Novembre 1954 (Tizi-Ouzou).
Mardi 30 oct 2018:
Olympique Médéa – USM Alger 1-3
CR Belouizdad – CABB Arréridj 1-1
MC Oran – DRB Tadjenanet 3-1
MC Alger – JS Saoura 0-0
Paradou AC – MO Béjaïa 3-0
Vendredi 16 novembre:
ES Sétif – NA Husseïn Dey
Samedi 17 novembre:
A Batna (Stade du 1er-Novembre 1954) : AS Aïn M’lila – USM Bel-Abbès (16h00)
Lundi 19 novembre:
A Tizi-Ouzou (Stade du 1er-Novembre 1954) : JS Kabylie – CS Constantine (17h45)
Classement (actualisé au 16 novembre):
Club Pts J
1). USM Alger 33 14
2). JS Kabylie 26 13
3). JS Saoura 22 14
4). ES Sétif 21 13
5). NA Husseïn-Dey 20 14
–). Paradou AC 20 14
7). MC Alger 19 13
8). MC Oran 18 14
9). CS Constantine 16 14
–). O. Médéa 16 14
11). MO Béjaïa 14 13
12). AS Aïn M’lila 13 13
13). USM Bel-Abbes 12 13
–). CABB Arréridj 12 14
15). DRB Tadjenanet 11 14
16). CR Belouizdad 10 14
NDLR: Ce classement prend en considération la victoire de l’AS Aïn M’lila face au CR Belouizdad sur tapis vert (3-0) et la défalcation de 3 points à ce dernier.
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Les Etats-Unis ont voté vendredi contre une résolution annuelle de l’ONU condamnant l’occupation par Israël du plateau syrien du Golan, une première pour Washington qui s’abstenait d’habitude dans cette procédure.
Cette résolution, présentée chaque année, n’est pas contraignante. Elle a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies par 151 voix contre 2. Les Etats-Unis et Israël sont les deux seuls pays à avoir voté contre. Quatorze pays se sont abstenus.
L’ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a qualifié la résolution d' »inutile », « avec un préjugé flagrant anti-Israël ».
Israël s’est emparé en 1967 de la majeure partie du Golan et l’a annexée en 1981. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Israël et la Syrie restent théoriquement en état de guerre.
La résolution de l’ONU qualifie la décision d’Israël d’annexer le Golan de « nulle et non avenue ».
Sous Donald Trump, les Etats-Unis ont adopté une politique pro-israélienne renforcée, notamment en reconnaissant El-Qods occupée comme la capitale d’Israël.
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La militante sahraouie pour les droits de l’Homme, Aminatou Haidar, a tiré samedi à Madrid, la sonnette d’alarme quant à la situation humanitaire « préoccupante » dans les territoires occupés du Sahara occidental, dénonçant la répression marocaine et les violations des droits du peuple sahraoui.
Intervenant à lors de la 43ème conférence européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui(EUCOCO 2018), Aminatou Haidar, a averti que « la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental est préoccupante et les populations sahraouies ne jouissent pas du tout d’une une vie normale », et ce, a-t-elle dénoncé, « à cause des pratiques répressives des autorités marocaines et de leur politique coloniale envers la population civile sahraouie ».
Cette politique de répression marocaine, explique-t-elle, est illustrée par « l’interdiction de toutes les formes de la libre expression et l’usage très excessif de la force contre toutes les formes de protestation pacifiques organisées par les Sahraouis sur leur propre terre ».
Par ailleurs, la militante sahraouie, s’est félicitée du soutien des amis du Peuple Sahraoui partout dans le monde et en particulier en Europe, pour faire connaître les violations des droits de l’ homme commises par le régime marocain contre le Peuple Sahraoui et faire la lumière sur le pillage de ses ressources naturelles par le Maroc et ses alliés occidentaux.
« Grâce à cette mobilisation, le Parlement Européen a émis ces dernières années des avis défavorables quant au renouvellement de l’accord de pêche entre l’Etat marocain et l’Union Européenne », a-t-elle dit, regrettant, toutefois, le fait que « certains pays de l’UE et en particulier l’Espagne et la France affichent leur désaccord avec les arrêts de la CJUE concernant les ressources naturelles du Sahara occidental et cherchent par tous les moyens à les contourner ».
Elle a, dans ce contexte, appelé la communauté internationale à garantir au peuple sahraoui son droit de se prononcer librement sur l’avenir politique du Sahara Occidental, et d’arrêter d’afficher son indifférence par rapport à l’exigence de la résolution du conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale.
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Elles comportent une simplification des procédures de délivrance de visas, le renforcement des programmes de bourse et d’exonérations ainsi que la multiplication des campus franco-étrangers, notamment en Afrique.
Le Premier ministre français, Édouard Philippe, va annoncer, lundi prochain, dans le cadre des rencontres universitaires de la francophonie, à Paris, une série de mesures pour renforcer l’attractivité de la France auprès des étudiants étrangers. L’une de ces décisions concerne la simplification des démarches pour l’obtention du visa étudiant. Il s’agit, dans les faits, de numériser davantage les opérations de traitement des demandes afin de réduire les retards et faciliter le travail des Offices français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Le gouvernement français compte également mettre en place des incitations financières afin d’attirer plus d’étudiants extracommunautaires. Il envisage, à cet égard, de renforcer le programme des bourses et des exonérations. En septembre dernier, Campus France (établissement en charge de la mobilité internationale des étudiants) avait déjà révélé un certain nombre de mesures, comme la suppression pour les étudiants étrangers d’une cotisation de 271 euros d’affiliation à la sécurité sociale. Il a été également décidé de les faire bénéficier du dispositif Visale, une garantie locative gratuite pour l’acquisition d’un logement ou d’une chambre universitaire. Au cours de la dernière rentrée universitaire, plusieurs bureaux d’accueil et d’orientation ont été, par ailleurs, installés sur les campus afin d’aider les étudiants étrangers dans leurs démarches administratives et d’inscription.
Dans l’avenir et suivant les vœux du gouvernement, Campus France est appelé à multiplier sa présence à l’étranger en consolidant son réseau. Il est question aussi de créer des établissements mixtes sur le modèle de l’Université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée, basée à Tunis, afin de contribuer au rayonnement culturel de la France dans le monde et au développement de la francophonie. Selon une note de Matignon, diffusée dans les médias français, les mesures envisagées pour augmenter le nombre des étudiants étrangers sont la conséquence d’un constat en demi-teinte. Même si la France reste l’une des destinations préférées des étudiants étrangers (la quatrième dans le monde après les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie), elle se voit de plus en plus concurrencée par de nouveau rivaux, comme l’Allemagne, la Russie, la Chine, le Canada et l’Arabie saoudite. Selon Campus France, le nombre des étudiants arrivés en France entre 2010 et 2015 a baissé de 8%.
Même si les chiffres sont quelque peu repartis à la hausse ces trois dernières années, le gouvernement français estime que le pays “court un risque de décrochage”, à long terme.
Dans une interview à l’agence AFP, Béatrice Khaiat, directrice générale de Campus France, a souligné que des États comme l’Allemagne ou encore l’Arabie saoudite développent des stratégies d’attractivité offensives pour attirer davantage d’étudiants, en particulier ceux venant d’Asie et de plus en plus du continent africain. Ce qui n’est pas le cas dans l’Hexagone où les étudiants étrangers extracommunautaires doivent souvent emprunter le parcours du combattant. “En France, tout ce qui est administratif est compliqué : les visas, ouvrir un compte en banque, renouveler son titre de séjour… Nous avons aussi un fort retard sur le nombre de cours en anglais”, admet la directrice de Campus France. Sur le plan académique et de la recherche scientifique, le pays est pourtant loin devant la plupart de ses concurrents. Il compte 62 prix Nobel et quelques-unes des meilleures universités au monde. En 2017, il a reçu plus de 343 000 étudiants dont 40% d’Afrique. 30 000 sont des Algériens.
De Paris : Samia Lokmane-Khelil
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Les pathologies cancéreuses les plus fréquentes chez la femme (cancer de la thyroïde, du sein, du col de l’utérus) ont été au centre des débats jeudi dernier, à l’occasion des 14es journées médicochirurgicales du CHU Mohamed-Nedir de Tizi-Ouzou qui ont débuté mercredi dernier, avec au menu de nombreux thèmes liés à l’actualité médicochirugicale.
Le Dr I. Dahliz du service d’épidémiologie du même établissement hospitalier a présenté une étude rétrospective et descriptible dont l’objectif est d’expliquer la tendance évolutive du cancer de la thyroïde dans la wilaya de Tizi-Ouzou de 2007 à 2011 ainsi que les caractéristiques socio-épidémiologiques de cette pathologie qui, indiquera-t-il, est trois à cinq fois plus fréquent chez la femme que chez l’homme et dont le taux d’incidence est caractérisé par une grande disparité géographique. «En Algérie, le cancer de la thyroïde, peu fréquent chez l’homme, est, depuis quelques années, le troisième cancer féminin», rappellera l’orateur, qui indiquera que la tendance est la même à Tizi-Ouzou, où le cancer de la thyroïde chez la femme occupe la 3e place en 2016 avec un taux d’incidence de 10,37% contre 2,38% pour l’homme.
Sur 131 cas de cancer de la thyroïde chez les deux sexes. Durant la période de l’étude, il a été enregistré 131 cas de cancer de la thyroïde dont 106 chez la femme. La proportion occupée par le cancer de la thyroïde par rapport à la totalité de la pathologie tumorale est de : 1% des cancers chez l’homme à Tizi-Ouzou, 3,5 des cancers chez la femme à Tizi-Ouzou. L’âge médian du cancer de la thyroïde est de 48 ans. «Devant l’augmentation des taux d’incidence au fil des années, nous pouvons supposer que la liaison peut être faite avec l’effet du dépistage, et l’évolution du nombre de découvertes «fortuites» consécutives à l’évolution des pratiques médicales et aux nouveaux moyens de diagnostic», fera observer ce spécialiste.
Détail très discuté dans les débats, les facteurs de risque. La carence en iode, les facteurs nutritionnels, reproductifs, menstruels, hormonaux, anthropométriques (prise de poids) sont des facteurs de risque fortement suspectés sont mis en cause dans la littérature. Dans une moindre mesure, on évoque, également, l’exposition à des polluants environnementaux chimiques, comme les pesticides, connus pour être des perturbateurs endocriniens.
L’étude descriptive menée à Tizi-Ouzou à partir des registres tenus au niveau du service concerné du CHU, n’a pas permis de déterminer avec exactitude l’origine de cette forte prévalence de cette tumeur qui touche, particulièrement, les femmes. «Des études analytiques sont nécessaires afin de rechercher les facteurs de risque propres à la région», dira l’auteur de la présentation qui préconise que le cancer de la thyroïde «devrait aussi bénéficier d’un enregistrement à part en raison de la progression particulièrement rapide de son incidence durant la dernière décennie».
S. A. M.
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