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Updated: 2 days 18 hours ago

La crise de l’APN dure dans le temps et déborde : Les symptômes du délitement du système

Tue, 10/16/2018 - 16:24

Le conflit en cours à l’APN et son prolongement à l’extérieur de l’hémicycle Zighoud-Youcef est symptomatique d’un sérieux déséquilibre dans les fondations du système.

Né de l’initiative du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), puis élargi aux députés de la majorité, le processus de destitution du président de l’Assemblée populaire nationale, Saïd Bouhadja, a aussitôt pris les allures d’une crise d’État. L’intervention du ministère des Affaires étrangères, rappelons-le, pour signifier aux diplomates en poste à Alger le report, sinon l’annulation de rendez-vous et séances de travail de groupes parlementaires
d’amitié, programmés à l’Assemblée, en était le prélude. Mais il y a quelques jours encore, personne ne s’attendait à une franche immixtion — assumée publiquement — du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Et même si celui-ci a pris le soin de porter la casquette partisane du Rassemblement nationale démocratique (RND), pour demander à Saïd Bouhadja de “se retirer dignement”, il reste que la requête du locataire du Palais de la rue Dr Saâdane engage pleinement le gouvernement.
À vrai dire, le conflit aurait pu s’estomper à l’APN si le président de l’Assemblée avait abdiqué dès le départ à l’injonction du groupe parlementaire du FLN. Mais Saïd Bouhadja, qui avait donné l’impression, dans un premier temps, d’être sur le départ, cherchait à gagner du temps, et a fini par tenir ses adversaires en haleine et leur faire épuiser toutes leurs cartes. Il voulait savoir qui cherchait réellement à “le démissionner”. Il le disait d’ailleurs : “Je ne pense pas que ce soit la présidence de la République, sans quoi, je l’aurais su. On me l’aurait signifié.” Ainsi donc, Saïd Bouhadja cherchait à faire sortir des bois les véritables commanditaires de l’action menée contre lui. Et il a réussi le pari, puisqu’ils ont aussitôt pointé le nez. Le conflit n’est donc plus interne à l’APN, et ses détracteurs en ont fourni l’argument.
Le président de la Chambre basse en a désormais la preuve : “Je suis ciblé par Ouyahia. Ses agissements ont une dimension politique.” En évoquant un “complot”, il jettera un véritable pavé dans la mare, en affirmant publiquement : “L’affaire dépasse ma personne et la question de ma démission. Ils sont en train de créer une situation de vacance politique et constitutionnelle. C’est cela la vérité. D’ailleurs, les déclarations d’Ouyahia concordent avec celles de Bernard Bajolet sur la vacance à la présidence de la République.” Les propos de Saïd Bouhadja peuvent se lire comme une alerte sur l’absence d’un chef capable d’arbitrer ou de trancher la question. Jamais, aussi, un commis de l’État n’a placé le pouvoir dans une position aussi embarrassante.

Le coup de com de Bouhadja et le faux pas d’Ould Abbes
Saïd Bouhadja, qui intriguait déjà par ses déclarations à la presse, entreprendra une autre action, cette fois-ci spectaculaire : en compagnie d’un ancien député RND, il s’offre une balade du côté de l’hotel Es-Safir (ex-Aletti), avant de longer le boulevard Mustapha-Ben Boulaïd et de s’attabler à la terrasse d’un café de la Grande-Poste. Et sans garde rapprochée. Des citoyens, notamment des jeunes, s’approchent de lui pour discuter. Ils font également des selfies avec lui. Les images font le tour des médias et des réseaux sociaux.
S’agissant de l’opinion publique, le coup de com est magnifiquement réussi. Quant à ses détracteurs, c’est un véritable camouflet qu’ils ont essuyé. Le défi leur est d’ailleurs sérieusement lancé : Ahmed Ouyahia ou Djamel Ould Abbes pourront-ils s’offrir le luxe d’une balade sans gardes dans les rues d’Alger ? En tout cas, le SG du FLN n’a pas caché, lui, son offuscation. “S’attabler à la terrasse d’un café populaire, dans les rues d’Alger, ne sied pas à la fonction de troisième personnage de l’État. Un tel comportement n’est pas aussi dans les mœurs du FLN”, déclarait-il à la presse, samedi dernier, à Bouira. Un faux pas de plus de Djamel Ould Abbes qui ne se rendait peut-être pas compte qu’il allait surtout donner l’impression d’un responsable qui méprise “la rue”. Un autre point de gagné pour Saïd Bouhadja qui, lui, a plutôt donné l’image d’un personnage “avenant”.

Risque de débordement
Depuis le début de la crise, fin septembre, Saïd Bouhadja apparaît chaque jour un peu plus serein et récolte des soutiens. Dans le camp adverse, l’agitation est de plus en plus grande. Et elle est largement visible. Ses détracteurs multiplient les faux pas, et impliquent les appareils de l’État. C’est à croire, en effet, que c’est tout l’État qui est entré en guerre avec le président d’une Assemblée élue, mais qui, en fin de compte, du moins pour le moment, ne peut rien contre lui. En dehors de l’aspect légal, Saïd Bouhadja doit aussi être épaulé par quelque partie au pouvoir. Sans quoi, il n’aurait pas tenu bon, affirment les observateurs. Il a l’air également d’être bien conseillé.
Ce conflit semble trahir un affrontement entre deux centres de décision. Et si les choses en sont arrivées là, c’est que le système n’arrive plus à gérer ses contradictions et à transcender ses clivages sans faire trop de vagues. La fin d’un règne ? C’est la grande question.

Mehdi Mehenni

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Entretien express avec Saïd Bouhadja : «Ould Abbes est illégitime, ses décisions aussi »

Tue, 10/16/2018 - 16:22

Les députés de la majorité bloquent l’entrée principale de l’APN depuis ce matin. Quel commentaire faites-vous ?

C’est une démarche illégale. Cette action a été dictée par Djamel Ould Abbes. La décision de cadenasser l’entrée principale de l’APN a été prise lors de la réunion d’hier, à Hydra, au siège du FLN. Une réunion durant laquelle ils ont décidé également de me retirer la couverture politique du parti et me traduire devant la commission de discipline de manière illégale et en porte à faux avec le règlement intérieur et les statuts du parti.

Pourquoi jugez-vous ces décisions illégales ?

Djamel Ould Abbes est tout d’abord un secrétaire général illégitime. Après le retrait de Amar Saâdani, et passée la période de transition de trente jours, il devait convoquer le comité central du parti pour élire un nouveau SG. Parce qu’il y a lieu de préciser que la réunion du comité central en octobre 2016, était ordinaire et Djamel Ould Abbes a été simplement ’’adoubé’’. Et je tiens à rappeler que les statuts du FLN veulent que l’intérim revienne au plus âgé du parti. Ensuite, le comité central ne s’est pas réuni depuis deux ans, alors que les statuts du parti exigent au moins une réunion par an, pour notamment encadrer le travail du bureau politique. D’ailleurs, le bureau politique du parti agit actuellement dans l’illégalité, vu qu’il n’a pas été approuvé par le comité central. De même pour la commission de discipline devant laquelle ils veulent me présenter. Son président est décédé et personne ne l’a remplacé à ce poste depuis. C’est dire que toutes ces décisions ont été prises dans l’illégalité. Et celui qui n’a pas de légitimité, ne peut pas me retirer la couverture politique. Ould Abbes doit quitter la direction du FLN.

Ceci, s’agissant du FLN. Mais qu’en est-il de l’APN ?

J’estime qu’il n’y a aucun problème à l’APN, vu que ce qui s’est passé, ce matin, a été décidé à l’extérieur de l’Assemblée. J’ignore encore les raisons véritables de ce comportement, mais chose est sûre : ces agissements sont immoraux et portent atteinte à l’image de l’APN à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. J’ai travaillé à concrétiser les directives et les réformes du Président de la République sur l’Etat de droit, la séparation des pouvoirs (…), mais force est de constater que ces comportements donnent l’impression qu’aucune des réformes du Président ne s’est réellement concrétisée.

Qu’est-ce que vous comptez faire, maintenant ?

Je ne suis pas un insurgé. J’ai adressé un rapport au président du parti et de la République, et j’attends sa réponse. C’est lui qui m’a proposé à ce poste. S’il me demande de partir, je quitte mon poste. S’il me demande de rester je reste. Et je compte bien me rendre à mon bureau.

Entretien réalisé par Mehdi Mehenni

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Le parti retire sa couverture politique au président de l’APN avant de le traduire en conseil de discipline / FLN : Feu sur Bouahdja

Tue, 10/16/2018 - 16:17

La crise qui secoue l’Assemblée populaire nationale (APN) depuis plus de quinze jours a pris une nouvelle tournure hier. Elle a évolué vers une confrontation fratricide entre la direction du FLN et Saïd Bouhadja, président de l’APN et cadre du parti qui risque d’en être exclu.

Saïd Bouhadja n’a plus la qualité de représentant du FLN à la chambre basse du Parlement. Le bureau politique de l’ex-parti unique qui s’est réuni, hier, en session extraordinaire a décidé, en effet, d’ôter à Saïd Bouhadja la couverture politique. Cette décision qui vient couronner de multiples actions engagées pour obtenir son départ du perchoir de l’APN ne sera pas sans effet sur l’évolution de la situation au sein du Parlement qui vit une crise depuis plus de deux semaines. « C’est à l’unanimité que le BP a décidé de lever la couverture politique au militant Bouhadja », a déclaré Djamel Ould Abbès à l’issue de la réunion des membres du BP. Devant les députés de sa formation, Djamel Ould Abbès n’a pas été tendre avec Bouhadja qu’il accuse d’avoir renié ses engagements et sa déclaration d’honneur faite lors de sa candidature au poste du président du Parlement. « Saïd Bouhadja s’est engagé, via une déclaration sur l’honneur qu’il a faite signer à l’APC, qu’il respectera les directives de la direction du FLN », a dit Ould Abbès, intimant à ses députés de prendre le relais de cette levée de couverture politique « pour hâter le départ d’un élément indiscipliné ». Cette décision sera suivie, a-t-il précisé, de la comparution de Bouhadja devant le conseil de discipline du parti qui prononcera certainement son exclusion des rangs du plus vieux parti. Parallèlement à cette décision qu’Ould Abbès a présenté comme un fruit d’un accord avec le président du FLN, Abdelaziz Bouteflika, les députés de la majorité ont décidé de tenir, aujourd’hui à l’APN, un sit-in de protestation pour exiger le départ de Bouhadja. « Un rendez-vous est pris demain à 8 h pour une action d’envergure », ont affirmé des députés de la majorité. Cette action vise, selon d’autres, à empêcher Saïd Bouhadja d’accéder à son bureau. Il faut rappeler que ce genre d’action a été « refusé » par les députés de la majorité qui pensaient que Bouhadja allait jeter l’éponge une fois le retrait de confiance exprimé contre lui.
Rappelons que Djamel Ould Abbès, premier responsable du FLN, n’avait pas manqué l’occasion de sa sortie samedi dernier pour appeler, à nouveau, le président de l’APN, à démissionner  sans faire de bruit et  à la « clairvoyance »,  lui recommandant de  « se retirer avec honneur ».
La crise à l’APN, pour rappel, s’est installé quand les présidents des groupes parlementaires du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamoue Amel El Djazaïr (TAJ), du Mouvement populaire algérien (MPA) et des Indépendants avaient signé une motion de retrait de confiance au président de l’APN.
La motion comprend notamment le retrait de confiance au président de l’APN, appelé à démissionner de son poste, avec gel de toutes les activités des structures de l’Assemblée jusqu’à satisfaction de la revendication des groupes parlementaires signataires. Les députés ont dénoncé, dans leur requête de retrait de confiance, les «dépassements et violations» enregistrés au sein de l’institution législative, à savoir « marginalisation éhontée, report intentionnel de l’adoption du règlement intérieur, marginalisation des membres de la commission des affaires juridiques, mauvaise gestion des affaires de l’APN, frais exagérés déboursés illicitement, recrutement douteux… ».
Depuis cette action, l’Assemblée vit un blocage inédit et toutes les tentatives de médiation menées se sont avérées vaines vu l’intransigeance et l’inflexibilité des deux camps.

Écrit par Hichem Laloui

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Plus de 300 participants attendus au 19ème Salon du tourisme

Tue, 10/16/2018 - 16:13

Le 19ème Salon du tourisme et du voyage à Alger, prévu pour se dérouler du 17 au 20 octobre courant, va accueillir environ 300 participants, dont plus de 120 étrangers, a indiqué, mardi, son commissaire, Rachid Cheloufi. 

Les exposants étrangers viennent de 13 pays (Tunisie, Turquie, Chine, Niger, Ethiopie, Finlande, Mexique, Portugal, Italie, Espagne, Hongrie, Slovaquie et Jordanie) a-t-il annoncé.

En marge de cette manifestation, les organisateurs prévoient d’organiser un circuit au profit de 30 participant, dont 19 étrangers représentants 11 tours opérators.

Le salon sera, d’autres part, marqué par une série de rencontres et conférences ainsi que  l’organisation d’une  journée dédiée au tourisme Saharien.

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Accidents de la route: 38 tués et 1.099 blessés sur une semaine

Tue, 10/16/2018 - 16:05

Trente huit personnes ont été tuées et 1.099 autres plus ou moins gravement blessées des suites de 971 accidents routiers survenus entre le 7 et le 13 octobre 2018 en divers endroits du pays, a annoncé la Protection civile.

Le bilan le plus lourd parmi a été constaté dans la wilaya de M’sila où il a été relevé 6 tués et 19 blessés provoqués par 22 sinistres routiers.

La même source signale par ailleurs que ses unités ont procédé, durant la même période, à
l’extinction de 860 incendies et à 1.220 interventions dont certaines à des personnes en danger.

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Activité pluvio-orageuse sur les wilayas de l’Est du pays à partir de mardi

Tue, 10/16/2018 - 15:56

Une activité orageuse accompagnée de fortes pluies continuera d’affecter certaines wilayas de l’Est du pays, et des Hauts plateaux, à partir de mardi en fin de matinée, indique l’Office national de la météorologie dans un bulletin météorologique spécial (BMS).

Laghouat, Djelfa, M’sila, Biskra, Bordj Bou Arreridj, Sétif et la partie Ouest de Batna, sont les wilayas concernées par ces prévisions, dont la validité en cours, se poursuivra jusqu’à demain mercredi à 12h 00.

Les cumuls des précipitations estimées atteindront ou dépasseront localement 30 mm, au cours de la même validité.

En outre, des pluies assez soutenues, parfois sous forme d’averses affecteront à compter de demain mercredi, les wilayas du Centre et de l’Est du pays.

Les wilayas de Jijel, Bejaïa, Bouira, Boumerdes, Alger, Tipaza, Blida , Médéa et Ain Defla, sont concernées par les prévisions du BMS, dont la validité sera en cours à compter de mercredi à 9H 00, au jeudi à 12h 00.

Les cumuls des précipitations estimées, atteindront, ou dépasseront localement 40 mm durant la validité du BMS, selon la même source.

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Organisation de la coopération islamique : Necib évoque l’expérience algérienne dans l’alimentation en eau potable

Tue, 10/16/2018 - 14:47

ALGER – Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a souligné au Caire l’effort consenti par l’Algérie pour pérenniser un service de l’eau potable et de l’assainissement de qualité, a indiqué un communiqué du ministère.

Intervenant au cours de la 4ème session de la réunion des ministres chargés de l’eau de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenue les 14 et 15 octobre au Caire, M. Necib « a fait part de l’effort significatif de l’Algérie pour garantir et pérenniser un service de l’eau potable et de l’assainissement de qualité au profit des citoyens grâce aux investissements importants consentis par l’Etat, dans le cadre des différents programmes de développement initiés par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis le début des années 2000 ».

Le ministre a également évoqué l’expérience de l’Algérie dans la mobilisation de la ressource et l’accès à l’alimentation en eau potable, ainsi que l’avancée avérée dans le domaine de l’épuration et la protection de la ressource, ajoute le communiqué.

En marge des travaux de cette réunion, M. Necib a été reçu, en compagnie des autres ministres chargés de l’eau des pays de l’OCI, par le président égyptien, Abdel Fettah Sissi, qui a fait part de l’importance de la protection et l’usage optimal de la ressource en eau, et des enjeux auxquels sont confrontés les pays de l’OCI.

Le ministre a aussi pris part, aux côtés de ses homologues des pays de l’OCI, à l’ouverture de la première semaine du Caire sur l’eau, organisée sous le thème « la préservation de l’eau pour un développement durable ».

En outre, il a eu l’occasion de partager l’expérience de l’Algérie avec les différents ministres chargés de l’eau des pays de cette organisation, et a fait part de la disponibilité de l’Algérie à contribuer pleinement aux objectifs de coopération dans le domaine de l’eau.

La 4ème session de la réunion des ministres chargés de l’eau de l’OCI, qui a vu la participation de 42 délégations des pays membres de cette organisation, a été une occasion pour mettre en avant les enjeux et les défis auxquels sont confrontés ces pays, particulièrement pour ce qui est de la protection et de la préservation de cette ressource rare menacée par les conséquences des changements climatiques, explique la même source.

Elle a également été une occasion pour l’installation du Conseil de l’eau des pays membres de l’OCI.

Cet instrument devra contribuer pleinement à la mise en œuvre de la vision arrêtée par l’OCI en matière de politique de l’eau, et permettre ainsi la concrétisation des objectifs de gestion intégrée de la ressource en eau dans un cadre de développement durable.

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Oran : la nouvelle centrale électrique de Boutlelis sera livrée le 17 décembre 2018

Tue, 10/16/2018 - 14:40

ORAN – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a annoncé à partir d’Oran, que la centrale électrique à turbine à gaz de Boutlelis sera inauguré lors de sa prochaine visite dans la wilaya, le 17 décembre prochain, mettant en garde contre tout retard.

Le ministre a accordé, dans ce cadre, un délai d’une semaine à la société COSIDER pour rattraper le retard dont elle a la responsabilité. Mustapha Guitouni a, en outre, insisté lors de sa visite lundi à Oran, sur la coordination des efforts entre les différentes sociétés présentes sur le chantier de la centrale électrique, lancé en 2014 et qui a enregistré plusieurs retards pour atteindre actuellement un taux d’avancement global de 80%.

Il a, d’autre part, souligné l’importance du projet qui devra renforcer la production de l’énergie électrique dans l’Ouest du pays et desservir quelque 50.000 habitants, notamment la nouvelle ville « Ahmed Zabana » de Misserghine.

De leur côté, les responsables du projet, qui devait initialement être livré en avril 2018, ont expliqué que les retards enregistrés sont dus à plusieurs facteurs, notamment des fuites d’eau au niveau des échangeurs d’air qui pourraient occasionner d’importants dommages.

L’autre raison du retard est justifiée par la non-conformité de certains équipements qu’il fallait remplacer, nonobstant des perturbations dans la livraison d’une huile nécessaire pour la confection des boites de câbles et la non-conformité des soudures dans les postes de gaz.

Néanmoins, les responsables du projet ont affirmé au ministre que la première tranche sera livrée et mise en exploitation le 17 décembre 2018 et la seconde le 31 janvier 2019.

Pour parer à toute éventualité, une cellule de veille formée de toutes les sociétés présentes sur la chantier a été créée, afin de coordonner les efforts et éviter tout retard supplémentaire.

Le projet de la centrale électrique à turbine à gaz de Boutelelis de 2 X 223 mégawatts (446 MW) et d’un coût de plus de 32 milliards DA a pour objectifs, selon les responsables, de satisfaire la demande grandissante en énergie électrique dans la région ouest et d’assurer une sécurité énergétique.

Mustapha Guitouni a, par ailleurs, inauguré l’agence commerciale d’Arzew, qui a fait l’objet d’une opération de rénovation intégrale d’un coûté de 20 millions DA. Il a, en outre, visité le chantier d’une nouvelle agence commerciale sise dans la zone des sièges au quartier de l’USTO à Oran, dont le chantier a été lancé en février 2018 et qui sera livrée l’été 2019.

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, accompagné de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a présidé à Oran l’ouverture de la 9ème édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2018), rappelle-t-on.

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Attentat du Palais du Gouvernement (2007): le dossier de nouveau devant la justice

Tue, 10/16/2018 - 14:37
ALGER – Six (6) des dix huit (18) inculpés déjà condamnés en 2012 à la peine capitale pour leur implication dans l`attentat à l’explosifs ayant ciblé le 11 avril 2007 le Palais du Gouvernement faisant 20 morts et 222 blessés, seront rejugés le 26 décembre prochain par le Tribunal criminel d’Appel d`Alger, a-t-on appris mardi auprès de la Cour d’Alger.

Le procès en appel de six inculpés poursuivis pour « appartenance à un groupe terroriste dont le but est de semer l`effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité, participation à des actes terroristes avec usage d`explosifs et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens » aura lieu le 26 décembre prochain, selon le rôle de la 2éme session criminelle de 2018 affiché au niveau du hall de la Cour d’Alger.

Dix huit (18) individus dont neuf (9) en fuite, parmi eux Abdelmalek Droukdel, ont été condamnés dans cette affaire, à des peines allant de dix (10) années de réclusion à la peine capitale (16 condamnations à la peine capitale ont été prononcées dont 9 par contumace).

Selon l’arrêt de renvoi, les mis en cause appartenaient à un groupe terroriste activant dans la région de Thénia (W. Boumerdes à l’est d’Alger) relevant de l`Organisation terroriste « Al-Qaida au Maghreb islamique » (AQMI).

L`attentat à l`explosif contre le Palais du Gouvernement avait été perpétré simultanément avec « un autre attentat contre le siège de la sûreté urbaine de Bab Ezzouar (Est d`Alger), suivi d`un troisième contre le siège de la brigade de gendarmerie de Bab Ezzouar. Ces deux derniers attentats avaient fait 12 morts et 131 blessés ».

Selon la même source, les services de sécurité avaient « découvert le même jour (11 avril 2007) une autre voiture piégée stationnée à la rue Djenane El-Malik dans la commune de Hydra et qui a été désamorcée par la suite ».

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Koumane salue l’expérience « exceptionnelle » de l’Algérie en matière de lutte antiterroriste

Tue, 10/16/2018 - 14:34

ALGER -Le Secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI), Mohamed Ben Ali Koumane a salué, lundi à Alger, l’expérience exceptionnelle acquise par l’Algérie en matière de lutte antiterroriste.

Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience que lui a accordée le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Nourredine Bedoui, M. Koumane a affirmé que « l’Algérie est un Etat sollicité pour son expérience sécuritaire exceptionnelle acquise en matière de lutte antiterroriste« .

Il a ajouté que cette expérience « a fait de l’Algérie un Etat plus fort et plus résistant et a permis aux services de sécurité algériens d’acquérir une grande expérience en matière de lutte contre la criminalité en général et le terrorisme en particulier ».

Le SG du CMAI a salué les efforts consentis par l’Algérie qui a présidé cette année la session du Conseil, marquée par la tenue de plusieurs réunions sectorielles dans divers domaines et « la présentation d’expériences algériennes exceptionnelles ».

Les travaux de la 2e Assemblée générale du Mécanisme de coopération policière africaine (Afripol) ayant débuté lundi démontrent tout l’intérêt accordé par l’Algérie « au volet sécuritaire », a-t-il ajouté.

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Massacres du 17 octobre 1961: 57 ans après, la France refuse toujours de reconnaitre un crime d’Etat

Tue, 10/16/2018 - 14:32

ALGER – Cinquante-sept ans après, la France refuse toujours de reconnaitre officiellement les massacres du 17 octobre 1961 à Paris, dont ont été victimes des centaines d’Algériens, comme étant un crime d’Etat, estiment des historiens et des juristes, appelant L’Etat français à reconnaitre sa responsabilité de ces crimes, comme il vient de le faire dans l’assassinat en 1957 du militant français engagé en faveur de l’indépendance de l’Algérie, Maurice Audin.

Dans la nuit du 17 octobre 1961, des centaines d’Algériens et d’Algériennes qui manifestaient pacifiquement dans la capitale française pour dénoncer le couvre-feu inique et discriminatoire décrété à leur encontre par le préfet de police de l’époque Maurice Papon ont été exécutés sommairement par balles, jetés vivants dans la Seine, battus à mort ou pendus aux arbres des bois de Vincennes, selon les témoignages de survivants et d’anciens policiers français.

Le même Maurice Papon avait, lors de l’occupation de la France par les troupes nazies et alors qu’il était secrétaire général de la préfecture de la Gironde entre 1942 et 1944, participé à l’arrestation des juifs de la région bordelaise et à leur déportation vers les camps d’extermination d’Auschwitz.

S’il a été condamné en 1998 par la justice française à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité, il n’a jamais été inquiété par cette même justice pour les massacres d’Algériens à Paris.

Selon Mohamed Ghafir, ancien responsable du Front de libération nationale (FLN) dans la région Nord de Paris, pendant la guerre de libération, un millier d’Algériens ont péri lors des manifestations d’octobre 1961, réprimées dans le sang par la police française, Au total, quelque 15.000 Algériens et Algériennes avaient été arrêtés lors de ces évènements et transférés au palais des Sports, au parc des Expositions et au stade Coubertin et détenus dans des conditions effroyables: battus et longtemps laissés sans nourriture et sans soins.

L’historien français Jean-Luc Einaudi, décédé en 2014, avait fait remonter de la mémoire collective en France les massacres du 17 octobre 1961 à Paris.

L’auteur de « La Bataille de Paris » évoque dans son livre « un massacre oublié pendant des décennies, refoulé par la conscience collective, étouffé par le gouvernement ».

Grâce à ses recherches, il était parvenu à mettre en lumière une bonne partie des contours de ces tragiques événements, en divulguant, notamment, une liste de 390 Algériens victimes de la répression sanglante de la police parisienne.

Pour l’universitaire français Olivier Le Cour Grandmaison, les massacres du 17 octobre 1961 de civils algériens à Paris « sont aujourd’hui connus et doivent être maintenant reconnus par l’Etat français, responsable et coupable ».

« Cela passe, entre autres, par la reconnaissance qu’un crime d’Etat a bien été perpétré en ces journées d’octobre 1961 », a ajouté le co-auteur de l’ouvrage collectif, « Le 17 octobre 1961 : Un crime d’Etat à Paris » (La Dispute, 2001).

Pour lui, ces massacres « relèvent d’une terreur d’Etat appliquée depuis longtemps en Algérie, réactivée à la suite du déclenchement de la guerre le 1er Novembre 1954 puis importée en métropole où la torture, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et les exécutions sommaires ont été courantes ».

La législation française sur l’accès aux archives, « une des plus restrictives » La commémoration des massacres du 17 octobre 1961 intervient cette année alors que le président Emmanuel Macron vient de reconnaitre la responsabilité de l’Etat français dans la disparition et l’assassinat, en juin 1957, du militant français engagé en faveur de l’indépendance de l’Algérie, Maurice Audin.

Tout en qualifiant de « pas immense » la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat de Maurice Audin, l’universitaire Olivier Le Cour Grandmaison a affirmé que l’ensemble des crimes coloniaux, commis par la France, doivent être qualifiés « comme ils devraient l’être ».

Il a estimé, cependant, que le président Macron et ses conseillers demeurent « très en-deçà » de ce qui aurait dû être proclamé, rappelant que lors de son déplacement à Alger, en tant que candidat à l’élection présidentielle, il avait déclaré que la colonisation avait été un « crime contre l’humanité », mais s’était bien gardé de réitérer ses propos.

Aux termes de l’article 212-1 du Code pénal français, sont considérés comme des crimes contre l’humanité : « la déportation (…) ou la pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, la torture ou d’actes inhumains inspirés par des motifs politiques (…) organisés en vertu d’un plan concerté à l’encontre d’une population civile ».

« Pour ménager les militaires, la droite et l’extrême-droite, et sans doute aussi, une partie de son électorat, peut-être aussi pour éviter des procédures judiciaires, cette qualification n’a donc pas été employée alors qu’elle est parfaitement adéquate aux pratiques de l’armée française pendant la guerre d’Algérie et aux crimes commis antérieurement à partir du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata », a-t-il assené.

Le président Macron a promis aussi d’ouvrir les archives, mais l’universitaire juge ambiguë sa déclaration à ce sujet.

« Soit cela porte uniquement sur l’affaire Audin, et c’est alors singulièrement restrictif, soit cela concerne l’ensemble de la guerre d’Algérie, et la mesure est autrement plus importante. Reste que cet accès demeure le fait du prince », a-t-il constaté.

Lire aussi :

Pour Olivier Le Cour Grandmaison, comparativement à d’autres pays comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la législation française sur l’accès aux archives est « une des plus restrictives ».

« Le président de la République laisse croire qu’il est disposé à solder les comptes du passé criminel de la France en Algérie. Qu’il le prouve en faisant enfin une déclaration précise et circonstanciée sur ce qui s’est déroulé à Paris et en banlieue parisienne », en octobre 1961, a-t-il lancé en guise de défi.

L’historien Gilles Manceron a affirmé, pour sa part, que le « plus important », maintenant est de montrer, à travers la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat de Maurice Audin, que des milliers d’Algériens ont subi le même sort.

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Gaz naturel : des coupures dans des quartiers de la commune de Dely Brahim à Alger

Tue, 10/16/2018 - 14:30

ALGER – L’alimentation en gaz naturel sera suspendue mercredi à partir de 03h00 du matin dans onze (11) quartiers de la commune de Dely Brahim (Alger), en raison des travaux de maintenance, a annoncé mardi la Direction de distribution de l’électricité et du gaz de Bologhine dans un communiqué.

Il s’agit des quartiers suivants: la coopérative Nadjah, la coopérative Rahma, Hai El Bina, Bois des Cars III, la Cité Cidek, le Lotissement Ras El Forn, la Cité 86 logements, la Coopérative Citmil, le Lotissement El Merdja, la Cité Sonacome et le Boulevard Ahmed Ouaked, a précisé la même source.

Sans indiquer ni la date ni l’heure de la fin des travaux, la Direction de distribution de l’électricité et du gaz de Bologhine s’est excusée, dans son communiqué, auprès de sa clientèle du désagrément occasionné par cette perturbation et a mis à sa disposition une ligne directe : le 3303 pour plus de renseignements.

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Les Verts veulent sceller leur qualification avant terme Les joueurs ne jurent que par la victoire

Tue, 10/16/2018 - 12:35

Vainqueur au match qui s’est jouée vendredi dernier au stade Mustapha-Tchaker (2-0), l’EN affrontera cet après-midi, à 16h, le Bénin, au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou de Cotonou, dans un match comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2019 qui aura lieu au Cameroun. Les Verts dominent ce groupe D avec sept points à leur actif, devançant de trois unités leur adversaire du jour, le Bénin, qui est deuxième avec quatre points. Tandis que le Togo et la Gambie sont derniers avec deux points seulement dans leur escarcelle. Aujourd’hui, à deux journées de la fin de ces éliminatoires, les hommes de Djamel Belmadi tenteront d’arracher la qualif’ pour la CAN 2019. Pour cela, les Fennecs devront l’emporter à Cotonou pour sceller leur qualification avant terme. Même si la mission ne s’annonce guère facile au Bénin, les coéquipiers de Fares ont affiché une grande détermination à aller chercher les trois points de la victoire au stade l’Amitié Mathieu Kérékou  de Cotonou.
Les joueurs ne jurent que par la victoire
Du côté de l’EN, tous les voyants sont au vert. En effet, l’EN a retrouvé une certaine sérénité depuis l’arrivée de Djamel Belmadi à la tête de la barre technique de la sélection nationale. Et les résultats sont là pour le prouver. Après un nul récolté dans des conditions très compliquée en Gambie, l’EN a renoué vendredi dernier avec le succès, en s’imposant sur le score de deux buts à zéro face au Bénin. Un succès qui a fait beaucoup de bien au moral des joueurs décidés, désormais, à aller chercher la victoire à Cotonou. C’est ainsi que les joueurs ont affirmé, avant leur départ à Cotonou, qu’ils iront au Bénin chercher la victoire et composter définitivement leur billet pour la phase finale de la CAN. Une mission, a priori, dans les cordes des hommes de Djamel Belmadi, eu égard aux signes positifs affichés vendredi dernier.
Attention tout de même aux Ecureuils !
Cependant, la mission des Verts ne sera pas facile cet après-midi face au Bénin. Et pour cause, les Ecureuils, qui occupent la seconde place au classement, ne veulent pas abdiquer dans la course à la qualification pour la CAN 2019. Les hommes de Michel Dussuyer vont certainement chercher à se racheter auprès de leur public et surtout rejoindre l’EN en tête du groupe, en cas de succès. Ainsi donc, ce match est plus que décisif pour les Béninois qui, en cas de défaite, ajoutée à une victoire de l’une des deux équipes dans l’autre confrontation Gambie-Togo, perdraient leur deuxième place au classement. C’est dire que les hommes de Belmadi vont devoir profiter de la pression qui sera sur les épaules des Béninois. Rappelons enfin que ce match sera officié par un trio namibien conduit par Jackson Pavaza, assisté de ses deux compatriotes Matheus Kanyanga et David Tauhulupo Shaanika.

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Journée des sensibilisation contre les méfaits du tabac à Tizi Ouzou : La cigarette provoque 15 000 décès par an

Tue, 10/16/2018 - 12:21

L’auditorium du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou a abrité, hier, une journée de sensibilisation contre les méfaits du tabac dans le cadre de la célébration de la Journée nationale anti-tabac. La rencontre a été animée par de nombreux médecins spécialistes du service de pneumo-phtisiologie et du service de cardiologie de cet établissement hospitalo-universitaire, qui sont revenus successivement sur les nombreuses maladies liées directement à la consommation du tabac qui touche malheureusement, ont-ils souligné, de plus en plus de jeunes notamment dans le milieu scolaire. À ce sujet, le Dr Hamiche a évoqué la vente libre, à chaque coin de rue, de ce “produit mortel” consommé beaucoup plus par les jeunes comme le démontre cette étude menée dans la wilaya d’Aïn Defla, où dans 16 lycées recensés, 70% des élèves sont des fumeurs. L’oratrice affirmera encore que la cigarette tue, chaque année, 15 000 personnes en Algérie, soit une moyenne de 45 personnes par jour. Elle soulignera encore les dangers d’un “tabac actuellement en vogue, qui est la chicha, plus dangereux encore”, a-t-elle dit, tout en précisant que “chaque dose de chicha équivaut à plus de soixante cigarettes” ! À celle-ci s’ajoute encore la cigarette électronique qui n’est pas aussi sans danger pour les fumeurs, ajoutera le Dr Hamiche qui a estimé, par ailleurs, que “50% des incendies enregistrés à travers le pays auraient pour point de départ un mégot de cigarette”. C’est dire l’impact et la nuisance de l’acte de fumer, non seulement sur le corps humain qui est plus exposé aux maladies cancéreuses et cardiovasculaires, mais aussi sur la nature qui n’est pas épargnée par les flammes. Pour sa part, le Dr Bellala, et dans son mot d’ouverture à cette journée, a évoqué l’importance de la lutte contre le tabagisme dans le milieu scolaire. “Pour cette année, il s’agit d’accentuer les débats sur le tabac dans le milieu scolaire où les sujets jeunes sont plus vulnérables à ce fléau. Il faut savoir que si le tabac a diminué en matière de vente, à cause de son prix qui a sensiblement augmenté, les enquêtes menées sur le terrain démontrent, par contre, que la cigarette prend plus d’ampleur chez les jeunes. On parle aussi de tabac sur d’autres formes, comme la chicha et la cigarette électronique qui commencent à prendre aussi des dimensions considérables dans les milieux juvéniles”, dira-t-elle. Sur le plan cardiovasculaire, le Dr Himeur du service de cardiologie du CHU a estimé que ce service enregistre de plus en plus de sujets jeunes qui font des infarctus causés essentiellement par le tabac d’où, a-t-il préconisé, la nécessité d’accentuer la sensibilisation et la prévention, notamment dans le milieu scolaire.

K. Tighilt

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Santé mentale : Près d’un million d’Algériens ont consulté un psychiatre

Tue, 10/16/2018 - 12:09

L’évolution des maladies mentales est intimement liée à la décennie noire et aux nuisances quotidiennes qui en constituent les principaux facteurs.

Plus de 900 000 personnes sont passées, l’année dernière, en consultation chez un spécialiste de la santé mentale, un psychiatre ou un psychologue pour un quelconque trouble psychique lié au bien-être ou à l’équilibre psychique. Plus d’un million d’Algériens souffrent  de pathologies “modernes” liées à l’environnement psychique, telles que la schizophrénie, la dépression ou encore les addictions. Cette statistique est obtenue sur la base de ratio de calcul fixé par l’OMS qui est de 2,5% de la population générale touchée par des troubles psychologiques ou psychiques, en marge de la réunion d’évaluation d’étape du Plan national de la promotion de la santé mentale, 2017-2020 organisée hier. Pour la prise en charge de cette population, l’Algérie ne compte aujourd’hui que 900 psychiatres, 2 000 psychologues et 40 pédopsychiatres. “Nous avons besoin de plus spécialistes en la matière pour encadrer une population de plus de 40 millions d’habitants”, soutiennent des participants. La première journée de la réunion a été marquée par l’évaluation des actions menées devant permettre la mise en œuvre effective du Plan national de promotion de la santé mentale 2017-2020. Il est question d’un outil de travail qui devra permettre à l’administration de mieux s’organiser pour répondre aux besoins de santé mentale, qui sont très nombreux, divers et multisectoriels. Ce plan composé de 200 mesures a été élaboré pour voir la santé mentale autrement, en introduisant des concepts nouveaux autres que la psychiatrie ou les troubles mentaux. Une sorte de feuille de route qui s’assigne comme objectif d’investir le préventif et le bien-être mental. “Il est question de prévenir tous les facteurs de malaise de l’individu pour que les gens ne subissent pas au quotidien les affres de la circulation. En un mot pour améliorer le bien-être des personnes. En fait, nous avons besoin d’un environnement avec moins de nuisance de tous genres, avec une réduction de la toxicomanie, une réduction de la violence, pour que l’environnement soit agréable. Dans le même cadre, il ne faut pas perdre de vue qu’il y a un travail qui est en train de se faire pour l’enfance”, expliquera le Dr Chakali, directeur de la santé mentale au ministère de la Santé. Les participants ont d’abord fait le point sur ce qui a été fait avant et après l’élaboration du Plan 2017-2020. Il a été question ainsi du renforcement de la protection des personnes atteintes de troubles mentaux et de l’amélioration des conditions de travail des professionnels de la santé mentale. Ces derniers auront dans les années à venir du pain sur la planche en raison des événements des années 1990 et des profondes mutations socioéconomiques qu’a connues le pays. En fait, les mutations intervenues dans le pays vont laisser certainement, de l’avis des participants, des séquelles psychiques parmi la population. Les activités liées à la promotion de la santé mentale pour les adolescents dans la cadre de la lutte contre les addictions constituent un axe fondamental dans le plan en question. Les promoteurs du Plan 2017-2020 ont consacré un chapitre à la lutte contre la discrimination et la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux. Dans l’intervention inaugurale, le ministre de la Santé a rappelé qu’en plus des activités de prévention prévues dans le plan, il reste encore d’autres défis à relever, entre autres la facilité d’accès à la santé mentale, notamment dans les régions qui ne bénéficient pas de couverture en soins psychiatriques.

Hanafi H.

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Dédié au renouvelable et au développement durable : ERA 2018, un Salon tourné vers le futur énergétique algérien

Tue, 10/16/2018 - 11:24

Écrit par Amina Guerroudj (avec Lyes Sakhi)

Deux ministres en charge des questions de l’énergie ont fait le déplacement hier à Oran pour le Salon international de l’Environnement et du renouvelable (ERA 2018). Mustapha Guitouni, ministre de l’Energie, et sa collègue de l’énvironnement et des Energies renouvelables, ont, ensemble, rompu le cordon inaugural du salon.

Les deux membres du gouvernement, qui étaient accompagnés du wali d’Oran, Mouloud Cherifi, ont fait la visite habituelle des stands ouverts, cette année et pour la 9e édition de l’évènement, à quelque 100 participants et exposants nationaux et internationaux. Parmi les Algériens, des poids lourds comme Sonatrach et Sonelgaz et leurs filiales spécialisées.

On a relevé la participation également des industriels Enie pour l’électronique, de Gica pour le ciment, de Seor et de Seaal pour l’eau. En ce qui concerne le privé, le groupe Condor, qui poursuit l’ambition d’être un fournisseur de premier plan d’équipement solaire, le groupe Zergoun de Ouargla, présent dans le bâtiment notamment, est de la partie aux côtés de petites et moyennes entreprises inscrites dans la sous-traitance dans le domaine de la génération d’énergie par le solaire. Il s’agit notamment de Mekenergie et d’Alternate Solar. La partie internationale, quant à elle, sera représentée par des entreprises françaises, italiennes, chinoises et espagnoles, nous a expliqué Linda Oulounis, responsable de Myriade Communication, société organisatrice du salon.

Pour Mme Oulounis, le salon ERA est à la fois un point de rencontre des opérateurs et universitaires concernés par le renouvelable et une « fenêtre » sur une « filière de bel avenir ». La responsable expliquera que l’Algérie a désormais mis le cap sur la transition énergétique.

Ce choix de « mixer » son bouquet énergétique pour le rendre moins dépendant des hydrocarbures « offre des opportunités extraordinaires » aux entreprises algériennes et internationales, publiques et privées, qui ont des solutions et des services à proposer pour l’industrie du renouvelable. Et de citer l’intérêt significatif selon elle de patrons comme ceux du FCE, partie prenante et sponsor parmi d’autres de l’évènement.

Le Forum des chefs d’entreprise est présent également dans les débats et les conférences dont une partie portera d’ailleurs sur l’expérience des pays voisins. Aujourd’hui, mardi, sont prévues, en effet, des communications de Myriam Mbarek et Haythem Zhioua sur les programmes marocain et tunisien en matière d’énergies renouvelables, les EnR selon le jargon des spécialistes.

Les communications et les interventions prévues par les institutionnels et les experts algériens devraient permettre d’avoir une idée plus claire sur le degré d’avancée de notre pays dans la diversification de son bouquet énergétique par le solaire, source renouvelable la « plus disponible » et la « plus généreuse », selon le commentaire d’un participant et à partir de laquelle il est prévu de conduire une transition énergétique devant permettre à l’Algérie d’aller vers une puissance installée d’origine renouvelable de  22 000 MW à l’horizon 2030.

Ici, à Oran, on signale que ce projet que le ministre de l’Energie, M. Guitouni, a abordé à travers l’annonce d’un appel d’offres pour la génération de 150 MW (lire article ci-dessous), devrait conduire la filiale spécialisée de Sonelgaz Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM) de jouer un rôle « clé ». Les échanges prévus devraient également permettre de savoir si nos opérateurs locaux sont prêts à relever ce défi industriel et comment ? Le recours au partenariat semble inéluctable et le recours aux sociétés mixtes (public, privé, privé international) devrait s’imposer comme un modèle, assurent des participants au salon, qui fermera ses portes demain 17 octobre.

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Union des paysans algériens : Soutien total à un 5e mandat et des propositions pour mieux cultiver la terre

Tue, 10/16/2018 - 11:22

Écrit par Aziz Latreche

Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a présidé hier une réunion du conseil national de l’organisation qu’il dirige, lors de laquelle il a été débattu de certaines préoccupations des professionnels du secteur. Mais cela a été, aussi, l’occasion d’annoncer publiquement le soutien des agriculteurs à la candidature à un cinquième mandat du chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, auquel, dit-il, les travailleurs de la terre doivent beaucoup.

Un soutien que M. Alioui affirme apporter au président de la République «pour les efforts qu’il a consacrés en faveur des agriculteurs, des éleveurs, ainsi que pour la réhabilitation des terres agricoles, de même que pour les diverses dispositions et facilitations bancaires accordées aux agriculteurs». «L’agriculture a enfin pris la place qu’elle mérite dans notre pays à l’exception des filières des céréales et du le lait, même si des efforts sont fournis pour remédier à cette situation», poursuit M.  Alioui, qui a également mis en valeur le rôle et l’apport des fédérations professionnelles dans le développement de l’agriculture. «Cette grande structuration est une valeur ajoutée significative grâce à son caractère professionnel et non bureaucratique. Cette capacité de participation au niveau central et local au développement des filières qu’elle représente y est pour beaucoup», estime-t-il. Et de citer pour exemple la fédération des éleveurs, qui compte 600 000 adhérents qui font travailler chacun 6 ou 7 personnes.

Et pour mieux développer l’agriculture, M. Alioui propose la mise en place d’un «système coopératif qui permettra aux paysans de mieux prendre en charge leurs activités, qui se caractérise actuellement par une cherté des outils de production, d’autant plus que ces professionnels détiennent l’initiative et la liberté de travailler à travers des contrats adéquats qui leur permettent d’exploiter les terres agricoles et de travailler pour leurs propres comptes». «Nous avons déjà élaboré une plateforme pour ce système au sein d’une commission préparatoire, avec les services du ministère de l’Agriculture, pour discuter des modalités de l’application de ce système. Des rencontres sont prévues dans ce sillage», soulignera-t-il encore.

Abordant la question des investissements agricoles et des terres qui n’ont pas été exploitées malgré leur mise en concession, M. Alioui a insisté sur l’élaboration de «modes de contrôle», notamment à travers la révision des dispositions de la loi 03-10 qui fixent les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles. L’objectif est d’établir un véritable cahier des charges que les paysans respecteront en vue d’assurer une production en contrepartie des terres agricoles qui leur ont été attribuées. Et d’afficher son vœu de «constitutionnaliser la propriété des terres agricoles, à l’exception des terres tributaires de archs, au profit de l’Etat» pour empêcher le détournement de ces terres à des fins qui ne sont pas agricoles.

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Inondations : Élaboration d’un plan préventif à travers 12 points noirs à Alger

Tue, 10/16/2018 - 11:14

L’Etablissement de maintenance des réseaux routiers et d’assainissement d’Alger (Asrout) a élaboré un plan préventif, en prévision des fortes pluies, et ce à travers la mobilisation de plus de 120 agents et de moyens matériels au niveau de 12 points noirs, a-t-on appris du même établissement.

Un programme préventif a été élaboré, sur la base du bulletin météorologique spécial (BMS) concernant d’importantes chutes de pluies, au niveau de 12 points noirs, situés dans les régions basses des communes de Sidi M’hamed, Hussein Dey, Bab El Oued, la Casbah, El Harrach, Bouzareah et Bir Mourad Rais, a indiqué à l’APS le directeur général d’Asrout, Aiter Saâdoune, au sujet des mesures prises contre la survenue d’inondations.

Pour chaque point, dix agents dotés de moyens techniques seront mobilisés en cas d’inondations, d’obstruction de regards ou d’amas de terre dans les collecteurs d’eaux pluviales, a fait savoir le même responsable. La commune de Sidi M’hamed compte 3 points noirs au niveau de la place 2 mai (Boulevard de l’ALN), qui s’étend vers la promenade des Sablettes et la Gare d’Alger, alors que la commune de Bab El Oued souffre d’un point noir au niveau du boulevard du Commandant Mira. La commune de la Casbah compte un site exposé aux inondations, qui s’étend de la gare d’Alger vers la Pêcherie, a-t-il ajouté.

Selon M. Aiter, le point le plus dangereux est situé à Hussein Dey au niveau de la rue Tripoli où se trouve la voie du tramway, outre d’autres points au niveau des communes d’El Harrach, Bouzareah et Bir Mourad Rais.

En cas d’émission d’un bulletin météorologique prévoyant une forte chute de pluie à Alger, les agents d’Asrout interviennent de manière périodique et en continu au niveau des points noirs recensés à Alger déjà touchés par les inondations, car situés dans des régions basses, a indiqué le responsable. Ces agents ont été dotés de moyens techniques modernes pour faire face aux inondations, assainir le réseau d’eau des résidus de terres amassés par les pluies et les avaloirs des feuilles d’arbres et différents déchets, a ajouté l’intervenant.

En prévision de la saison hivernale, M. Aiter a fait savoir que ces services avaient procédé jusqu’à ce mois en cours à l’assainissement de plus de 67.000 avaloirs, soit 90 % des avaloirs d’Alger qui ont été nettoyés 3 ou 4 fois selon leur position, notamment ceux situés dans l’un des 12 points noirs. Alger compte près de 15.000 regards pour éviter le mélange de la terre avec l’eau potable, a rappelé le responsable qui ajouté que les agents ont procédé au nettoiement de 6393 regards, soit 45 % des regards d’Alger.

Ces agents sont également chargés de l’assainissement du réseau d’eau de pluie des terres, outre plus de 2500 canalisations d’eaux usées ainsi que les caniveaux qui s’étendent sur 4314 km pour éviter l’inondation des routes par les eaux de pluie.

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Premier salon de l’emploi de Boumerdès : Grande affluence de jeunes et des diplômés universitaires

Tue, 10/16/2018 - 11:11

Une grande affluence de jeunes et de diplômés universitaires et de la formation professionnelle en quête d’un emploi, a été enregistrée, à l’ouverture du premier salon de l’emploi à Boumerdès, avec la participation de plus de 80 opérateurs économiques et industriels.

Outre la tenue d’expositions diverses dédiées aux dispositifs publics d’aide à l’emploi, et aux organismes financiers et des assurances, la première journée de cette manifestation de trois jours a été marquée par l’animation de conférences et d’un atelier au profit des jeunes en quête d’un emploi.

Des ateliers de formation sur les techniques de recherche d’un travail ont été, aussi, organisés à cette occasion, outre la signature de conventions de partenariat entre l’agence de l’emploi de Boumerdes et un nombre d’organismes, et d’entreprises économiques et industrielles en plus de l’université de Boumerdès.

Selon la directrice de l’agence de l’emploi de la wilaya, Lounis Nadjia, la manifestation, organisée sous le signe «Rendez-vous avec l’emploi», prévoit, également, trois ateliers de formation au profit des chefs d’entreprises, à l’initiative de la Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés (Casnos), de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés(Cnas) et de l’Inspection du travail, outre des communications sur la nomenclature algérienne des métiers, notamment.

Cet événement participe à la création d’un cadre propice à l’échange d’idées et d’expériences professionnelles entre les participants, et partant l’ouverture de nouvelles perspectives tant pour les employeurs que pour les demandeurs d’emploi, appelés à prendre connaissance des opportunités offerte par le marché local du travail, au même titre que des meilleurs créneaux employeurs, a-t-elle souligné.

L’opportunité est, également, offertes à tout demandeur d’emploi en vue d’introduire son CV et de réaliser des entrevues professionnelles sur place, au moment où les entreprises participantes peuvent promouvoir leurs produits et prestations.

En marge de ce salon, une convention de partenariat sera signée entre l’agence de l’emploi de Boumerdès et la Fédération nationale des jeunes promoteurs, outre le renouvèlement d’une autre convention liant la même agence à l’université de Boumerdès, selon la même responsable.

Une cérémonie de placement d’un nombre de bénéficiaires de contrats de travail aidés, dans leurs postes, est également programmée, à la même occasion, a-t-elle ajouté.

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El-Bayadh : Récupération prochaine d’environ 10 000 ha de terres inexploités

Tue, 10/16/2018 - 11:08

Plus de10.000 hectares de terres réservés à la concession agricole dans la wilaya d’El-Bayadh seront prochainement récupérés en raison du retard des bénéficiaires dans le lancement de leurs projets agricoles, a-t-on appris du directeur des services agricoles par intérim, Saâd Houari. « La récupération du foncier agricole et la résiliation d’actes de concession touchera un grand nombre de bénéficiaires ayant dépassé le délai de lancement des projets fixés à six mois depuis la date d’obtention de l’autorisation de fonçage de puits », a indiqué le responsable.

Des sorties sur terrain ont été effectuées par les services agricoles pour s’enquérir de la situation de concrétisation des projets et plusieurs mises en demeure ont été adressées aux bénéficiaires défaillants, a-t-on fait savoir, signalant que des procédures judiciaires seront entreprises contre les bénéficiaires de 200 projets non lancés.

Pas moins de 73 actes de terres agricoles totalisant une superficie de 364 ha au niveau de la commune de Chellala ont été résiliés et les dossiers des bénéficiaires ont été envoyés à la direction des Domaines, 13 actes seront résiliés à Sidi Ameur (65 ha), 28 autres à Brizina (10.000 ha), 31 à Boussamghoun (155 ha), 4 à El Meharra (130 ha) et 5 à Arbouet (250 ha), a-t-on précisé. Ainsi, la wilaya devra récupérer des parcelles importantes et les attribuer à de nouveaux investisseurs dans le cadre de la stratégie de relance du développement agricole.

Par ailleurs, M. Saâd a signalé le lancement à El Bayadh depuis le début de cette année, de la réalisation de 50 projets agricoles dans diverses filières totalisant une superficie de 68.000 ha. Une fiche technique sera envoyée au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche pour inscrire l’ouverture de pistes à travers des périmètres agricoles de Brizina, a-t-on encore fait savoir.

Le wali d’El-Bayadh, Mohamed Djamel Khanfar avait déclaré lors de la célébration de la Journée nationale de vulgarisation agricole que les services compétents donneront le soutien et l’accompagnement nécessaires aux agriculteurs pour développer des filières dans la wilaya.

Le nombre d’agriculteurs inscrits à la Chambre d’agriculture de la wilaya est de plus de 6.000, dont 5.000 activant dans l’élevage et 1.200 dans la production végétale.

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