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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 10 hours 52 min ago

Votre week-end sportif

Thu, 11/29/2018 - 11:50

Football
Ligue 1 Mobilis (mise à jour)
Jeudi 29 novembre (17h45)
USMA-ES Sétif
Ligue 2 Mobilis (15e journée)
Vendredi 30 novembre (15h)
USM El-Harrach-JSM Skikda
ESM-MC Saïda 

Football
Ligue 1 Mobilis (mise à jour)
Jeudi 29 novembre (17h45)
USMA-ES Sétif
RCR-USM Blida
ASMO-US Biskra
NCM-RC Kouba
MCEE-JSM Béjaïa (17h)
WAT-ASO Chlef (17h)
USMAn-A Bou-Saâda (17h)
Championnat national amateur
(11e journée)
Groupe Ouest
Vendredi 30 novembre (15h)
CRB Dar El-Beïda-USMM Hadjout
SA Mohammadia-SKAF Khemis
MB Hassasna-ASB Maghnia
RCB Oued R’hiou-MCB Oued Sly
US Remchi-GC Mascara
IRB Maghnia-OM Arzew
JSM Tiaret-SCM Oran
IRB El Kerma-CRB Ben Badis
Groupe Est
Vendredi 30 novembre (15h)
AB Merouana-HB Chelghoum Laïd
E. Collo-CRB Kaïs
AB Chelghoum Laïd-CR Village Moussa
CRB Ouled Djellal-CRB Aïn Fekroune
US Chaouia-CA Batna
USM Khenchela-USM Aïn-Beïda (à huis clos)
JSD Jijel-MO Constantine
AS Khroub-US Tébessa
Groupe Centre
Vendredi 30 novembre (15h)
ESM Koléa-IB Lakhdaria
US Béni Douala-IB Khemis Khechna
ES Ben Aknoun-AR Ouargla
WR M’sila-CRB Aïn Oussera
WA Boufarik-JS Haï Djabel
NARB Réghaïa-RC Arbaâ
CR Béni Thour-NT Souf (à huis clos)
NRB Touggourt-RC Boumerdès
Interrégions (10e journée)
Groupe Est
Vendredi 30 novembre (15h)
ES Bouakeul-NRB Grarem
WM Tébessa-CB Mila
ESB Besbès-O Magrane
ES Guelma-NRC Boudjelbana
CRB Aïn Yagout-MB Rouissat
IRB Robbah-MSP Batna
IRB El Hadjar-NASR El Fedjoudj
Hamra Annaba-CRB Dréan
Groupe Centre-Est
Vendredi 30 novembre (15h)
Hydra AC-MB Bouira (11h)
MB Hassi Messaoud-IRB Berhoum (11h)
US Oued Amizour-USM Sétif
FC Bir El-Arch- AS Bordj Ghedir
JS Azazga-DRB Baraki
US Souf-NRB Teleghma
OM Ruisseau-ASC Ouled Zouaï
SA Sétif-IRB Aïn Lahdjar
Groupe Ouest
Vendredi 30 novembre (15h)
CRM Bouguirat-IRB Aïn Hadjar
USM Oran-WA Mostaganem
JS Emir Abdelkader-CSR Tindouf
CR Témouchent-JS Sig (Huis clos)
IS Tighennif-CRC Tiaret (à huis clos)
CRB Sfisef-CRB Hennaya
ICS Tlemcen-ZSA Témouchent
CRB Adrar-MB Sidi Chahmi
Groupe Centre-Ouest
Vendredi 30 novembre (15h)
FCB Frenda-CRB Boukadir
IRB Laghouat-IRB Aflou
IRB Boumedfaâ-CRB Froha
CRB Sendjas-ES Berrouaghia
RA Aïn Defla-E Sour Ghozlane
USB Tissemsilt-ORB Oued Fodda
ARB Ghriss-JSM Chéraga
CR Zaouïa-SC Aïn Defla

Championnat européens
Allemagne (13e journée)
Vendredi 30 novembre (20h30)
Fortuna Düsseldorf-Mayence
Samedi 1er décembre (15h30)
Werder Brême-Bayern Munich
Dortmund-Fribourg
Stuttgart-Augsbourg
Hanovre-Hertha Berlin
Hoffenheim-Schalke 04 (18h30)
Dimanche 2 décembre
RB Leipzig-Mönchengladbach (15h30)
Eintracht Francfort-Wolfsburg (18h)
Lundi 3 décembre (20h30)
Nuremberg-Bayer Leverkusen

Angleterre (14e journée)
Vendredi 30 novembre (21h)
Cardiff City-Wolverhampton
Samedi 1er décembre (16h)
Crystal Palace-Burnley
Newcastle-West Ham
Manchester City-Bournemouth
Leicester-Watford
Huddersfield-Brighton
Southampton-Manchester United (18h30)
Dimanche 2 décembre
Chelsea-Fulham (13h)
Arsenal -Tottenham (15h05)
Liverpool-Everton (17h15)

Espagne (14e journée)
Vendredi 30 novembre (21h)
Rayo Vallecano-Eibar
Samedi 1er décembre
Celta Vigo-Huesca (13h)
Valladolid-Leganés (16h15)
Getafe-Espanyol Barcelone (18h30)
Real Madrid-Valence (20h45)
Dimanche 2 décembre
Betis Séville-Real Sociedad (12h)
Gérone-Atlético Madrid (16h15)
FC Barcelone-Villarreal (18h30)
Alavés-Séville FC (20h45)
Lundi 3 décembre (21h)
Levante-Athletic Bilbao

Italie (14e journée)
Samedi 1er décembre
SPAL-Empoli (15h)
Fiorentina-Juventus (18h)
Sampdoria Gênes-Bologne (20h30)
Dimanche 2 décembre (15h)
AC Milan-Parme (12h30)
Frosinone-Cagliari
Sassuolo-Udinese
Torino-Genoa
Chievo Vérone-Lazio Rome (18h)
AS Rome-Inter Milan (20h30)
Lundi 3 décembre (20h30)
Atalanta Bergame-Naples

France (15e journée)
Vendredi 30 novembre (20h45)
Saint-Etienne-Nantes
Samedi 1er décembre (20h)
Lille-Lyon (17h)
Angers-Caen
Nîmes-Amiens
Monaco-Montpellier
Guingamp-Nice
Dimanche 2 décembre
Toulouse-Dijon (15h)
Marseille-Reims (17h)
Rennes-Strasbourg (17h)
Bordeaux-Paris SG (21h)

Basket-ball
Division nationale 1 seniors-messieurs (5e journée)
Vendredi 30 novembre (16h)
USM Blida-PS El-Eulma
IRBB Bou-Arréridj-OMS Miliana
OSB Bou-Arréridj-USM Alger (17h30)
Samedi 1er décembre
O Batna-CSMBB Ouargla (15h)
CRB Dar El-Beïda-GS Pétroliers (16h)
US Sétif-NB Staouéli (16h)
NA Hussein-Dey-AB Skikda (16h30)
WO Boufarik-Rouiba CB (17h30)
Division Nationale 1 seniors-dames
( 4e journée)
Vendredi 30 novembre
DRNB Staouéli-USA Batna (15h)
Hussein-Dey Marines-MT Sétif (15h)
GS Pétroliers-OC Alger (16h)
JF Kouba-RC Bordj Bou-Arréridj (16h).

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Categories: Afrique

Handball – Coupe d’Afrique des nations dames: Brazzaville-2018 Départ vendredi des Algériennes

Thu, 11/29/2018 - 11:50

La sélection algérienne féminine de handball, devant prendre part au Championnat d’Afrique des nations (CAN-2018) prévu du 02 au 12 décembre à Brazzaville, s’envolera demain, vendredi 30 novembre pour le Congo.
Notre Sept national féminin de handball, pour rappel, a effectué un stage de préparation à Alger (16-23 novembre) durant lequel le staff technique national composé d’Abdelkrim Bendjemil, Nassima Dob et Houda Benachi avait fait appel à 18 joueuses. «Nous avons formé un groupe solide et c’est le plus important. Les filles proviennent de différents clubs. Nous devons créer une osmose et donner des indications tout en présentant une stratégie en attaque et en défense. Je sais qu’au niveau des clubs, le GSP et le HBCEB travaillent très bien.

On va donc chercher à améliorer notre jeu et choisir les combinaisons à appliquer», avait déclaré Bendjemil récemment qui affirme qu’«il ne faut pas faire de cette Coupe d’Afrique, un objectif. Cependant, elle va nous permettre de se mettre dans le bain de la compétition africaine puisque plusieurs joueuses vont la disputer pour la première fois. Mon vœu est de travailler à longue échéance avec l’équipe nationale». Les Algériennes, pour rappel, sont versées dans la poule A de la CAN aux côtés de la Tunisie, le Cameroun, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. La poule B, par ailleurs, est composée de l’Angola (tenante du titre), du Congo (pays hôte), de la RD Congo, de la Guinée et du Maroc.

L’Algérie entamera la compétition dimanche 2 décembre face à la Côte d’Ivoire (11h) avant d’affronter le Cameroun lundi à 15h puis la Tunisie mardi 4 décembre à 17h et le Sénégal, mercredi 6 à 13h. Lors de la phase de poules, chaque équipe jouera quatre rencontres. Un classement sera établi avec la qualification des quatre premières sélections pour les quarts de finale à éliminations directes programmés samedi 9 décembre. A l’issue de CAN-2018, les trois premières sélections se qualifieront au Mondial-2019 prévu à Tokyo, Japon.
Ahmed Ammour

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Categories: Afrique

USM Blida: Yacine Aït-Kaci annoncé à la barre technique

Thu, 11/29/2018 - 11:41

Après le départ de Maâmar Berriche de la barre technique de l’USM Blida basket-ball, à l’issue de la 4e journée, nous apprenons que la direction du club de la ville des Roses compte confier l’équipe à Yacine Aït-Kaci. Ancien international, celui-ci a entraîné dans le passé le CRB Dar El-Beïda avec lequel il avait atteint plusieurs finales de la Coupe d’Algérie.
Ah. A.

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Emploi : Près de 26 000 demandeurs placés en 2018 à Alger

Thu, 11/29/2018 - 11:30

Près de 26 000 demandeurs d’emploi dans le cadre du système classique ont été placés à Alger, durant les neuf premiers mois de 2018, a-t-on appris, du directeur de l’emploi de la wilaya.

A ce propos, M. Abderrachid Brahimi a précisé que durant les neuf premiers mois de 2018 (de janvier à septembre), 25 709 demandeurs d’emploi ont été placés dans des postes d’emploi dans le cadre classique dont 25 338 sous des contrats de travail à durée déterminée (CDD) et 324 sous contrats de travail à durée indéterminée (CDI). Ces postes sont répartis à raison de 17 662 pour le secteur économique privé et à raison de 1 886 postes pour les société étrangères activant dans la région, a expliqué M. Brahimi. S’agissant de la répartition de ces postes par secteur d’activité, le même responsable a fait état du placement de 9 440 personnes dans le secteur industriel, 4 308 personnes dans le bâtiment, 317 personnes dans le secteur agricole, et 11 644 personnes dans les services, soulignant que sur les 25 709 placements effectués, 20 098 ont été au profit des demandeurs de sexe féminin et 5 611 au profit des demandeurs de sexe masculin.

Détaillant la situation du marché du travail, M. Brahimi a fait état de l’enregistrement de 57 172 demandes d’emploi, dont 38 078 introduites par des demandeurs de sexe masculin et 19 094 de sexe féminin, dont 19 083 sans qualifications, soit un taux de 33%. Chez la catégorie des cadres et cadres supérieurs, 17 931 demandes d’emploi (31%) ont été enregistrées, contre 13 181 demandes (23%) chez la catégorie agents qualifiés et 3 708 demandes introduites par des demandeurs ayant la qualification de technicien supérieur (6%). Pour ce quiest des offres d’emploi en fonction des secteurs d’activités, 43 306 offres ont été enregistrées, dont 18 521 dans le secteur des services, 10 747 offres dans le bâtiment et 13 826 offres dans le secteur de l’industrie, en sus de 482 offres dans le secteur agricole.

Ces offres concernent le Secteur public avec 11 964 offres, ainsi que le secteur privé avec 28 184 offres, contre 3 158 offres dans les entreprises étrangères activant en Algérie. Dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), il a indiqué que le nombre d’offres d’emploi selon le type de contrat était estimé à 1664 postes recensés durant les neuf premiers mois de l’année en cours, dont 1372 contrats d’insertion des diplômés (CID), 274 contrats d’insertion professionnelle (CIP) , et 18 installations dans le cadre des contrats de formation-insertion (CFI). Il fait état, également, de 6 524 contrats de travail aidé (CTA), et 5 323 contrats dans le cadre du dispositif de promotion de l’emploi. Parallèlement à ces chiffres, le nombre de recrutement dans le cadre du DAIP a atteint 1870 postes, dont 1597 dans le cadre des CID, 214 CIP, et 59 CFI. M. Brahimi a salué enfin les efforts déployés par les différents dispositifs mis en place par l’état pour assurer le financement, le soutien et l’emploi aux jeunes.

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Campagne labours-semailles à Tlemcen : 16 000 hectares semés

Thu, 11/29/2018 - 11:27

Une superficie estimée à 16 000 hectares (toutes espèces de céréales confondues) est semée à travers la wilaya de Tlemcen depuis le lancement au mois d’octobre dernier de la campagne labours-semailles, a-t-on appris dimanche d’un responsable de la direction des services agricoles de Tlemcen.

La présente campagne, qui se déroule dans de bonnes conditions, concerne une superficie totale de l’ordre de 172.500 ha dont 53.000 ha de blé dur, 28.000 ha de blé tendre, 86.500 ha pour les orges et 5.000 ha pour les avoines, a indiqué Abderrahim Benzamra qui a, par ailleurs, souligné que la nouveauté pour cette campagne est la constitution de commissions locales composées de représentants de subdivisions agricoles, de la Chambre d’agriculture et de l’UNPA pour accompagner notamment les céréaliers exploitant de grandes superficies sans documents authentifiés, en l’occurrence la fiche signalétique. Ces commissions se chargeront d’élaborer des procès-verbaux de constat avec un plan de situation des parcelles à exploiter qui permettront au bénéficiaire d’obtenir un crédit de campagne (crédit RFIG) en se basant sur la fiche signalétique établie par la chambre de l’agriculture, a-t-on expliqué. Une fois l’opération terminée, les bénéficiaires devront s’adresser aux communes pour procéder à la déclaration d’emblavure, a-t-on ajouté.

Afin d’assurer une bonne campagne, des séances de vulgarisation de proximité sont assurées par les représentants de la DSA en plus des regroupements qui sont organisées périodiquement sur des thèmes définis comme les semoirs, l’irrigation d’appoint des céréales, l’utilisation rationnelle des engrais de fond et de couverture, l’utilisation des herbicides en sus des différents programmes d’accompagnement et d’aide de l’Etat, a déclaré le même responsable. Il a par ailleurs fait savoir que deux programmes de soutien sont en cours. Il s’agit du programme de soutien à la mobilisation des ressources hydriques (forages) et le matériel d’irrigation (pivots, enrouleurs, kits d’aspersion, réalisation de bassins d’irrigation destinés uniquement pour l’irrigation d’appoint des céréales dans le but de sécuriser la production céréalière.

En parallèle avec cette campagne, la direction des services agricoles a initié un autre programme qui concerne les légumineuses alimentaires, notamment la lentille. Tlemcen qui emblavait, d’une manière non encadrée dans les précédentes campagnes, une superficie maximale de 20 hectares, passera cette année à 200 ha. En terme d’accompagnement pour la réalisation de ce programme, la DSA, la CCLS et la chambre de l’agriculture ont réparti le matériel indispensable à cette culture (rouleaux et semoirs ) à travers toutes les subdivisions agricoles de la wilaya pour qu’ils soient facilement accessibles aux agriculteurs touchés par ce programme qui vont bénéficier, pour la première fois, de l’accès au crédit RFIG, a-t-on indiqué.

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Au pays du cèdre : Le réchauffement climatique menace l’emblème du Liban

Thu, 11/29/2018 - 11:24

Parmi les cèdres pluricentenaires de la forêt de Tannourine, dans le nord du Liban, se dressent des squelettes gris d’arbres morts. Ici, ce n’est pas le feu qui tue l’emblème du pays, mais le réchauffement climatique.

La hausse des températures et la baisse des chutes de pluie et de neige a fait proliférer depuis la fin des années 1990 un insecte qui ronge les aiguilles des «cèdres de Dieu», comme on les appelle parfois au Liban, semant chaque année la mort parmi les arbres les plus jeunes. Le Cephalcia tannourinensis fait des ravages dans cette cédraie située à 1.800 mètres d’altitude, comme dans plusieurs autres forêts du nord libanais. «C’est comme si un feu avait balayé la forêt», lâche Nabil Nemer, entomologiste forestier, membre du comité de gestion de Tannourine. «En 2017, 170 arbres se sont totalement desséchés», déplore-t-il. Il suffit de creuser quelques centimètres au pied d’un tronc pour voir grouiller dans la terre humide les minuscules larves vertes à l’origine du mal. Elles menacent désormais l’arbre symbole du pays, ce cèdre arboré sur la monnaie et le drapeau libanais et auquel le Français Lamartine avait rendu hommage dans un poème. Le problème n’est pas nouveau: durant l’Antiquité, des forêts entières avaient ainsi été décimées. A l’époque, les Pharaons d’Egypte l’importaient pour fabriquer des navires et il aurait servi à la construction du temple du roi Salomon à Jérusalem.

«Dérangé dans son micro-habitat»
Mais si l’insecte ennemi du cèdre existe depuis des milliers d’années, le réchauffement du climat, particulièrement fort dans le bassin méditerranéen, l’a rendu plus dangereux. Dans ce bassin auquel le Liban appartient, «le changement climatique est plus intense» que la moyenne mondiale, relève Wolfgang Cramer, scientifique membre du réseau d’experts méditerranéens sur l’environnement et le changement climatique (MedECC). En temps normal, cette espèce d’insecte qui aime le froid et l’humidité de ces zones montagneuses peut dormir sous terre dans «une petite loge» entre trois et quatre ans, avant d’émerger et de s’attaquer aux bourgeons. Mais «avec la sécheresse, cette larve est dérangée dans son micro-habitat», explique M. Nemer, précisant que la température a augmenté de deux degrés à Tannourine en l’espace de trente ans. Les insectes sont plus nombreux, sortent plus rapidement de terre et foncent pour se nourrir sur une proie idéale: les cèdres âgés de 20 à 100 ans, considérés comme «jeunes» dans l’échelle temporelle des arbres.

Insecticide bio et champignons
Pour lutter contre ce phénomène, les autorités ont avec succès utilisé dès 1999 des insecticides propagés par hélicoptère. Mais depuis quatre ans, les larves sont de nouveau en croissance, et ce type d’intervention est désormais interdit au profit d’insecticides biologiques. Dès 2016, un traitement à base de champignons a été appliqué, mais il est moins efficace et nécessite surtout plus de financements, une main-d’oeuvre plus importante et des laboratoires spécialisés, lesquels font cruellement défaut. Les autorités doivent s’impliquer davantage, plaide M. Nemer, qui espère la création d’un département chargé de «la santé des forêts». Au Liban, la surface forestière, déjà rongée par l’urbanisation croissante et les incendies, recouvre près de 140.000 hectares, soit 13% du territoire, selon le ministère de l’Agriculture. On y trouve principalement des chênes, des pins, des genévriers mais aussi des cèdres et des sapins. Et pour ces forêts, la situation risque d’empirer. D’ici 2050, le pays s’attend à une hausse de la température comprise entre un et deux degrés. Selon un article publié dans la revue Nature par le MedECC, le «futur réchauffement en Méditerranée pourrait être supérieur de 25% aux taux mondiaux».

«Ne pas perdre espoir»
Pour lutter contre ces menaces, le ministère de l’Agriculture libanais a lancé fin 2012 un ambitieux programme de plantation de 40 millions d’arbres, «tous natifs du Liban», sur 70.000 hectares, insiste Chadi Mohanna, un haut responsable du ministère. Jusque-là «entre deux et trois millions d’arbres» ont déjà été plantés, dit-il. L’initiative, qui devait prendre fin en 2030, accuse du retard. M. Mohanna se veut néanmoins optimiste: «On va commencer à apercevoir un changement dans les vingt ou trente prochaines années, avec plus d’humidité, et quelques degrés en moins en période de canicule», soutient-il. Les campagnes de reforestation se font en collaboration avec des ONG et le grand public. En un dimanche ensoleillé de novembre, sur le flanc escarpé du Mont-Liban, des dizaines de scouts étaient au rendez-vous pour planter 300 jeunes cèdres à la réserve naturelle de Jaj. Ici, les arbres vieux de 500 ans, voire parfois millénaires, s’élancent majestueusement au milieu d’un paysage rocailleux. L’initiative, organisée par l’association Jouzour Loubnan («les racines du Liban», en arabe) en partenariat avec l’armée, marquait le 75e anniversaire de l’indépendance du Liban. Garçons et filles ont mis en terre des cèdres hauts de quelques centimètres seulement, avant de les coiffer d’un cône métallique entouré de pierres pour les protéger de la neige et des troupeaux venus paitre. Depuis sa création en 2008, Jouzour Loubnan a planté 300.000 arbres à travers le pays. «Le cèdre a traversé des millions d’années, il est capable de faire face au changement climatique et de s’y adapter», promet Magda Bou Dagher Kharrat, cofondatrice de l’association. «On n’a pas le droit de perdre espoir, mais on doit l’aider».

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Après une victoire dans le Mississippi: Trump renforce sa majorité au Sénat

Thu, 11/29/2018 - 11:23

Donald Trump a consolidé sa majorité républicaine au Sénat avec la victoire dans le Mississippi d’une candidate controversée pour des propos aux échos racistes, à l’issue du dernier scrutin des élections de mi-mandat qui débouchent sur un Congrès américain divisé.

Deux meetings à la veille du vote, tweet d’encouragement à l’ouverture des urnes: le président américain n’avait pas ménagé ses efforts pour assurer la victoire de Cindy Hyde-Smith. Sa réélection, a priori garantie dans cet état profondément conservateur, était apparue compromise ces derniers jours après des propos aux teintes racistes qui avait choqué, dans un Mississippi encore profondément marqué par le passé violent de la ségrégation. Cet état pauvre et conservateur a finalement confirmé son statut de fief républicain, en donnant un confortable avantage à la sénatrice républicaine sortante: Cindy Hyde-Smith a battu mardi son opposant démocrate, Mike Espy, lors de ce deuxième tour, avec quelque 55 % contre 45 % des voix, selon les chaînes NBC et FOX. «Nous sommes tous très fiers de vous !» a rapidement tweeté Donald Trump, la félicitant pour la «grande VICTOIRE».

Après des élections de mi-mandat toujours perçues comme un référendum sur le président aux Etats-Unis, les républicains renforceront donc leur contrôle du Sénat à la prochaine rentrée parlementaire en janvier, avec 53 sièges sur 100, contre 51 aujourd’hui. Mais la «vague démocrate» s’est en revanche bien matérialisée à la Chambre des représentants, où l’opposition à Donald Trump détiendra une nette majorité. Devant ses supporteurs dans le Mississippi, le président républicain avait donc martelé lundi soir, avoir «besoin de tous les votes républicains possibles au Sénat» pour défendre son programme sur l’immigration, le droit de porter des armes, les baisses d’impôts et la lutte contre l’avortement.

«Que le début»
C’est Cindy Hyde-Smith elle-même qui avait grippé la campagne bien huilée pour sa réélection, avec plusieurs commentaires immédiatement perçus comme ayant une connotation raciste dans cet état où la mémoire des nombreux lynchages de Noirs, perpétrés jusqu’à la fin des années 1960, reste douloureuse. En présentant l’un de ses partisans devant quelques supporteurs, Cindy Hyde-Smith, 59 ans, a ainsi affirmé qu’elle se placerait «au premier rang» si celui-ci l’invitait à une «pendaison publique». à une autre occasion, elle a salué la «superbe idée» de restreindre l’accès aux urnes des étudiants progressistes, alors que plusieurs États ont été accusés de limiter le vote des minorités. Des mots maladroits qui ont été détournés, s’est défendue Cindy Hyde-Smith.

Les critiques n’ont pas cessé pour autant dans cet État où la population noire (37 %) est la plus élevée des États-Unis. Un journal local a révélé ce week-end, que la sénatrice sortante, puis sa fille, avaient étudié dans des écoles privées permettant d’éviter aux élèves blancs de partager les salles de classe avec des camarades noirs. Google, les supermarchés Walmart, la ligue américaine de baseball: plusieurs grands noms ont publiquement demandé à Cindy Hyde-Smith qu’elle leur rembourse les fonds versés à sa campagne. Ayant fait campagne sur un message rassembleur pour tenter de mobiliser l’électorat noir, les abstentionnistes mais aussi plus de 20 % des Blancs nécessaires à sa victoire, Mike Espy, ancien élu noir de la Chambre et ex-membre du cabinet de Bill Clinton, avait affirmé vouloir «combler les différences». En vain. Mais à 64 ans, il s’est montré optimiste après la défaite, sur Twitter, avec la prochaine sénatoriale et l’élection présidentielle de 2020 en vue: «Ne vous y trompez pas, ce soir n’est que le début».

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Hammadi (Boumerdès): Ville plaque tournante de trafics de marchandises ?

Thu, 11/29/2018 - 11:21

Depuis quelques années, la municipalité de Hammadi, limitrophe de l’aéroport international de Dar-el-Beïda (Alger), mais située sur le territoire administratif de la wilaya de Boumerdès, a acquis, auprès des services de sécurité et des fonctionnaires de la Direction du commerce de la wilaya de Boumerdès (DC/WB) la mauvaise réputation d’être une plaque tournante de trafics de marchandises.
Située dans une région stratégique à quelques minutes du plus grand port du pays, la ville de Hammadi et sa périphérie ne sont pas éloignées de l’un des dix ports secs que compte la wilaya de Boumerdès plus ceux implantés dans l’est de la wilaya d’Alger.
L’ouest de la wilaya de Boumerdès compte également un nombre important d’unités de production. «Il n’y a pas moins d’un millier de hangars fermés à Hammadi», nous révèle un cadre de la DC/WB. Notre vis-à-vis ne se fait aucune illusion quant à la situation par rapport à la loi des marchandises se trouvant entre les murs de ces hangars. D’ailleurs, les deux dernières affaires qu’ont découvertes les contrôleurs de la DC/WB concernant la manipulation de la date de péremption de milliers de boîtes de concentré de tomate et la destruction illégale de lait pour bébés contaminé qui a été importé et payé en devises ont été localisées à Hammadi où ces produits ont été entreposés.
Les agents de l’Etat ne sont pas à leur première affaire dans leur chasse constante aux affaires de marchandises importées ou produites dans des conditions douteuses et circulant, par ailleurs, illégalement dans cette région.

Des Chinois et des entreprises chinoises impliqués
Pour rappel, le Soir d’Algérie avait rapporté, en exclusivité, le 15 juin 2015, deux affaires d’importations frauduleuses de marchandises avant d’être emmagasinées dans des entrepôts à Hammadi. Dans la première affaire découverte toujours à Hammadi, étaient impliquées deux petites entreprises (Sarl Yachang et Sarl Zenwei Kessing Faw) appartenant à des ressortissants chinois et une filiale appartenant au holding ESCES, également chinois.
Lors d’un contrôle routinier dans un garage de mécanique appartenant à la Sarl Yachang, dont le registre de commerce est établi pour les travaux de mécanique (prestations), les agents de contrôle de la DC/WB avaient découvert que cette Sarl détenait un énorme stock de marchandises importées frauduleusement comprenant pas moins de 69 types d’articles. Dans cette liste figuraient, en effet, des moteurs pour machines électriques, des perceuses, des scies électriques, des extincteurs, des machines de production de parpaing, de l’outillage à main, de la quincaillerie et même des articles de bureautique.
Les agents de la DC/WB avaient évalué le stock du lot de marchandises importées illégalement à 55 233 663,01 DA (plus de 55 milliards de centimes). Pendant que les agents de l’Etat poursuivaient leurs investigations, voilà que le gérant de la Sarl Zenwei Kessing Faw, un autre Chinois, se présentait à la Direction du commerce de Boumerdès pour dire aux enquêteurs que la marchandise lui appartient et qu’il l’avait importée dans le cadre de son contrat de sous-traitance dans le projet de la Grande-Mosquée d’Algérie. Il semblerait qu’effectivement, ces marchandises auraient transité par ce projet qui bénéficie d’un véritable couloir vert, sous haute protection politique, permettant aux Chinois d’introduire n’importe quoi mais facturé sur le budget, gardé secret, du projet en question.

Billets de banque, pétards, fumigènes, ivoire, vins de luxe,…
Durant la même période de juin 2015, une seconde affaire, liée à l’importation illégale et la détention de marchandises prohibées, a démarré, toujours à Hammadi, par l’arrestation de six Chinois en résidence illégale en Algérie. Les six individus avaient été présentés devant la justice qui les a inculpés pour séjour illégal. Ils ont été, par conséquent, placés sous mandat de dépôt. Après interrogatoire mené par les gendarmes de Boumerdès, il s’est avéré que ces derniers travaillaient illégalement. Ils étaient en charge de fabrication d’équipement en menuiserie aluminium (portes et fenêtres) pour le compte d’un holding chinois ESCES qui a la charge de réaliser des milliers de logements en Algérie. Le hangar servant d’atelier de production clandestin de portes et fenêtres a été construit par l’entreprise chinoise en question sur le terrain agricole que leur a loué un privé algérien.
Notons que ces travailleurs clandestins utilisaient une matière importée de Chine alors qu’à moins de 2 km de ce lieu clandestin, il existe une unité industrielle qui produit le profilé en aluminium. Après quelques recherches, les gendarmes de Boumerdès ont obtenu de la justice le feu vert pour perquisitionner. Ce qui les a menés à une grosse découverte. Ils ont, en effet, trouvé dans ce hangar des conteneurs de centaines de milliers de pétards, des fumigènes, ainsi que 2 500 bouteilles de spiritueux chinois de luxe. Quelques mois plus tard, en décembre 2015 (le Soir d’Algérie du 7 décembre), les gendarmes de la section de recherche du Groupement de la Gendarmerie de Boumerdès avaient mis la main, après perquisition légale, sur un véritable trésor. Dans une villa en location, pas loin de Hammadi, les gendarmes ont trouvé la somme de 1 milliard et 500 millions de centimes en monnaie nationale, 20 kg d’ivoire, 11 152 diverses bouteilles de boissons alcoolisées, 600 cartouches de cigarettes de marque étrangère et un important lot de produits alimentaires (pâtes alimentaires, thé, haricots secs, riz,…).
Les gendarmes avaient arrêté trois Chinois âgés de 21 à 53 ans. En clair, la ville de Hammadi finira, un jour ou l’autre, par poser de gros problèmes aux autorités.
Abachi L.

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Héritage Hallyday : Demande de gel des royalties et nouvel imbroglio

Thu, 11/29/2018 - 11:19

Nouvel épisode de la bataille de l’héritage Hallyday et nouvel imbroglio: la demande de gel des royalties formulée mardi, par les aînés du chanteur a été éclipsée par la démission surprise du gérant du trust regroupant une partie des biens de la star.

Bank of America a « démissionné » mercredi, de ses fonctions de gérant du trust (« trustee ») regroupant une partie du patrimoine de Johnny, a annoncé l’avocat de la banque américaine à l’ouverture d’une audience en référé devant le tribunal de grande instance de Paris. Ce trust, établi en Californie au seul bénéfice de Laeticia Hallyday, la veuve de Johnny, est au centre des inquiétudes formulées par les avocats de Laura Smet et David Hallyday. Selon eux, il s’agit d’un « coffre-fort » d’où aucun avoir ne pourra jamais être extrait. Cette structure juridique regroupe déjà des avoirs du chanteur décédé en décembre 2017, mais Bank of America avait demandé en juillet d’y ajouter ses Harley Davidson, voitures de luxe mais aussi les redevances dues par les majors Warner, Universal et Sony sur ses ventes de disques, notamment celles de son album posthume « Mon pays c’est l’amour » qui s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires.

Une audience doit avoir lieu le 22 janvier en Californie pour décider du transfert de ces avoirs dans le giron du trust. Pour éviter un tel scénario, Laura Smet et David Hallyday ont saisi le tribunal pour demander de geler le versement de 75 % des revenus découlant des ventes de disques de leur père. « La démission du trustee implique qu’aucune démarche ne sera effectuée », a voulu rassurer Me Ardavan Amir-Aslani, l’avocat de Laeticia. « Il n’y a pas urgence », a-t-il insisté, demandant un renvoi de l’audience au-delà de janvier 2019, en raison de cette situation nouvelle. Une demande rejetée par le tribunal. Depuis le décès de Johnny Hallyday à 74 ans le 5 décembre 2017, les maisons de disques ont bloqué tout versement de royalties dans l’attente du règlement du litige sur l’héritage du chanteur.

“Aller simple irréversible” 
Les deux aînés ont déjà obtenu dans une autre procédure le gel des droits d’auteur, les revenus tirés de la diffusion des titres du chanteur, et des propriétés françaises du musicien. Une mesure qui a évité le placement dans le trust de ces biens comme l’ont affirmé les avocats de David et Laura. « Chacun sait que Johnny Hallyday est une part de la France et un destin français », a rappelé Me Emmanuel Ravanas, avocat de Laura Smet, pour justifier le gel des royalties. Le transfert des actifs vers le trust, « c’est un aller simple et de façon irréversible », a insisté Me Pierre-Jean Douvier, l’avocat de David. « Nous aurions des héritiers qui pourraient être redevables de droits de succession et qui n’auraient pas le patrimoine ou les revenus pour payer ces droits », a-t-il soutenu.

En raison de sa démission, « Bank of America ne peut plus rien faire sur les actifs qui ne sont pas dans le trust », a contesté Me Arnaud Albou, l’un des avocats de Laeticia, récusant tout « danger imminent ». « N’ayant pu bloquer la sortie de l’album, ils demandent le gel des royalties, le succès de cet album est leur échec », a-t-il attaqué, faisant référence à « Mon pays c’est l’amour », dont la commercialisation avait été rendue incertaine par une autre action en justice de Laura Smet et David Hallyday. Ils réclamaient un droit de regard, finalement refusé par la justice. Aucune des trois maisons de disque ne s’est opposée au gel des royalties. Mais toutes ont fait part de leur refus de communiquer les contrats les liant à Johnny Hallyday.

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Restrictions d’importations sans effet, exportations hors hydrocarbures symboliques et pétrole à cours bas: La réduction du déficit commercial remise en cause

Thu, 11/29/2018 - 11:16

Entre janvier et la fin du mois dernier, les importations ont atteint 38,240 milliards de dollars, ce qui donne une petite économie de 134 millions de dollars par rapport à la même période de l’année dernière, lorsque, entre janvier et octobre 2017 donc, elles étaient à 38,374 milliards de dollars.

L’interrogation revient de manière quasi-récurrente : à quoi servent réellement les mesures de restriction des importations ? Les défenseurs de la politique commerciale du pays répondront sans doute que le fait est là : le déficit commercial de l’Algérie s’est établi durant les dix premiers mois de cette année à 4,11 milliards de dollars alors qu’il était de pratiquement 10 milliards l’année dernière à la même période, soit un gain de 58,5%. De quoi faire taire tous les sceptiques certes, mais d’un côté, il serait de bon ton de relativiser ces statistiques en expliquant que cette embellie sur le plan du déficit commercial on la doit à la spectaculaire remontée des cours du pétrole jusqu’à fin septembre dernier.

Des cours (plus de 70 dollars en moyenne) qui ont gonflé la facture des exportations pour offrir, contrairement aux trois années précédentes, toute latitude aux gestionnaires de l’argent du pays de couvrir nos importations. Ceci même s’il faudrait noter qu’en volume, la Sonatrach a moins exporté qu’à la même période de l’année dernière, lorsque le pétrole valait en moyenne 50 dollars. Jusqu’à fin octobre de cette année, l’Algérie a engrangé 31,795 milliards de dollars grâce à ses hydrocarbures, soit une hausse de plus de 18% par rapport à la période considérée en 2017. Dans le même temps, malgré le satisfecit affiché ces dernières semaines par les cadres du ministère du Commerce, les exportations hors hydrocarbures, malgré une hausse spectaculaire de plus de 50%, ont toujours une aussi faible influence sur la balance commerciale.

L’enseignement essentiel des statistiques émises par les douanes est donc la persistance de l’importance de la facture d’importation. En effet, les restrictions n’ont permis d’économiser que 134 millions de dollars puisque tout au long des dix derniers mois écoulés, l’Algérie ayant importé pour 38,240 milliards de dollars contre 38,374 milliards entre janvier et octobre de l’année dernière. Une lourde facture d’importation qui contredit ainsi le discours et fait toujours le bonheur des fournisseurs de notre pays au premier rang desquels on retrouve la Chine avec ses 6,41 milliards de dollars, soit 16,76% de nos importations globales, talonnée par le quatuor européen que mène la France avec 3,86 milliards de dollars (10,11%), suivie de l’Italie avec 3,06 milliards de dollars (8%), l’Espagne avec 2,95 milliards de dollars (7,7%) puis l’Allemagne avec 2,62 milliards de dollars (6,85%).

Au regard de la crise des cours qui secoue le marché pétrolier depuis un mois maintenant et la propension toujours aussi grande des importations, il y a tout lieu de nourrir quelque crainte sur le ralentissement du déficit commercial à la fin de l’année et, par ricochet, sur nos réserves de change.
Azedine Maktour

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Site archéologique numide d’Imedghassen (Batna) : Reprise de l’étude du plan de protection et préservation

Thu, 11/29/2018 - 11:16

L’étude du plan de protection et préservation du site archéologique numide d’Imedghassen, dans la commune de Boumia (30 km de Batna), vient d’être relancé, après un arrêt depuis 2012 en raison de problèmes techniques, a indiqué dimanche, à l’APS, le directeur local de la culture.

à ce propos, M. Amar Kebbour a révélé que le bureau d’études algérois, ayant mené la deuxième phase de l’étude du plan de protection et préservation de ce site vient d’être recontacté, soulignant que même si cette étude a été approuvée il faudra, toutefois, attendre la levée de certaines réserves. La troisième et dernière phase de cette étude sera lancée très prochainement afin de déterminer avec précision la gestion de l’environnement immédiat du site, y compris les normes techniques et la hauteur des constructions qui seront réalisées ultérieurement en dehors du périmètre de la zone protégée, a-t-il ajouté. Le directeur de la culture a, par ailleurs, fait état de l’existence en parallèle d’un projet visant la protection du tombeau numide royal d’Imedghassen s’inscrivant dans le cadre d’un programme de coopération entre l’Algérie et l’Union européenne.

Datant du III ème siècle av. J.-C, le tombeau d’Imdeghassen est, selon les historiens, le plus ancien mausolée royal antique conservé d’Afrique du Nord, un monument typiquement berbère du fait de sa forme cylindrique, connu sous le nom de « Bazina » (monument funéraire berbère). Classé patrimoine national protégé en 1967, le site est depuis quelques années dans un état de dégradation avancée, ce qui a nécessité la mise en place d’un plan d’urgence pour éviter que le mausolée ne soit détruit totalement.

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Appel à candidature chez Hadjar

Thu, 11/29/2018 - 11:10

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient d’annoncer l’ouverture de la 41e session de la commission universitaire nationale. Pour cela, le département de Tahar Hadjar vient d’appeler les maîtres de conférences de classe «A», justifiant de 5 ans d’expérience, à déposer leur candidature au plus tard le 25 décembre prochain.

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Un nouveau groupe parlementaire à l’APN

Thu, 11/29/2018 - 11:10

La Chambre basse du Parlement vient de s’enrichir d’un nouveau groupe parlementaire, le 10e aux côtés de ceux du FLN, RND, MSP, TAJ, Alliance Nahda-Adala-Binaa, Front El Moustakbel, MPA, FFS, PT et celui des indépendants.
Porté par Nazih Benramdhane, élu député à Guelma sur la liste du MPA avant d’en claquer la porte juste après son élection, ce groupe dénommé Alliance pour l’Algérie de demain est constitué de 37 députés sans appartenance partisane. Il vient de bénéficier du soutien logistique du nouveau président de l’APN.

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Ukraine, commerce, climat: le G20 bien plus tendu qu’attendu: Devine qui vient dîner ce soir?

Thu, 11/29/2018 - 10:58

Par Chaabane BENSACI 

Il y a 10 jours à peine, le sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) finissait dans une impasse, sans communiqué final, après des échanges houleux entre les représentants américains et chinois.

Pour son dixième round, le G20 va entamer un sommet argentin, vendredi et samedi prochains, dont le climat apparaît d’ores et déjà extrêmement tendu. Jamais, les dissensions ou les motifs de friction entre les grandes puissances n’auront été à ce point critiques, en témoigne la guerre commerciale menée par les Etats-Unis du président Donald Trump contre la Chine, l’Iran et même ses anciens alliés de l’Union européenne ou du Japon. S’y greffent ensuite les multiples foyers de tension au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Europe de l’Est où le bras de fer entre la Russie et l’Ukraine encouragée par l’Otan est loin d’être désamorcé. Last but not least, les discordes avouées ou latentes sur l’Organisation mondiale du commerce et plus encore sur le réchauffement climatique minent les rapports entre supergrands tandis que les pays en développement sont contenus dans des rôles d’observateurs qu’on «écoute» poliment, sans plus. Parmi ces derniers, il y a en outre la présence remarquée, mais non remarquable, du prince héritier saoudien marqué au fer par l’affaire Khashoggi.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 20 premières puissances de la planète – 19 Etats et l’Union européenne, pesant 85% du Produit intérieur brut mondial – vont ainsi se pencher sur les sujets qui fâchent, bien plus nombreux que ceux qui peuvent prêter à sourire. Dès l’ouverture du sommet, se posera sans nul doute la question du conflit intervenu lundi dernier entre les marines russe et ukrainienne, trois navires militaires ukrainiens ayant tenté de violer l’espace maritime russe. Prompt à la détente sur Twitter, le président américain Trump a laissé entendre qu’il pourrait annuler la rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, une rencontre à la préparation de laquelle travaillaient les équipes des deux pays, depuis plusieurs semaines. Si une telle initiative venait à se concrétiser, ce serait un froid sibérien qui tomberait aussi sec sur l’ensemble du sommet, durant les deux jours prévus.

Trump a indiqué qu’il prendrait sa décision lorsqu’il aura reçu le rapport de ses conseillers en sécurité nationale sur la situation ukrainienne, sachant que Kiev a déjà enfoncé le clou en promulguant la loi martiale pour un mois, renouvelable autant que de besoin. L’économie mondiale connaît un certain roulis, du fait des représailles américaines envers la Chine dont les exportations ont été lourdement et globalement taxées par le président Trump. Ce qui ne l’empêche pas cependant de pronostiquer un «bon accord» pour bientôt. Mais il y a 10 jours à peine, le sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) finissait dans une impasse, sans communiqué final, après des échanges houleux entre les représentants américains et chinois et d’aucuns craignent que le G20 ne subisse les conséquences de ce bras de fer économique qui plombe le commerce mondial.

Le 15 novembre 2008, le premier sommet du G20 vantait les vertus du multilatéralisme qui apporterait au monde une prospérité de nature à transcender la crise financière. Mais aujourd’hui, on sait que l’administration Trump réfute catégoriquement la démarche et prône au contraire un «chacun pour soi» strict et implacable au nom de «l’America first», confirmant d’ailleurs la tendance générale à l’émergence au nord comme au sud de dirigeants populistes tels que Bolsonaro au Brésil.
Dans ce contexte, on voit mal quel poids sera celui des «représentants» des pays en développement, en mal de crédibilité avec l’affaire Khashoggi et en proie à des contestations, de plus en plus nombreuses, sur le front social et économique. Le G20 pourra-t-il ainsi apporter une quelconque réponse aux attentes de la planète meurtrie? Ce serait un vrai miracle…

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Le G20 à l’ombre de l’affaire Khashoggi: Mohamed Ben Salmane est en Argentine

Thu, 11/29/2018 - 10:56

L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a porté plainte lundi devant la justice argentine contre le prince, dit «MBS», dans les dossiers Khashoggi et du Yémen.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, soupçonné d’avoir commandité le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, est arrivé hier à Buenos Aires pour participer au sommet du G20. Les télévisions argentines ont diffusé des images de son arrivée à l’aéroport, où il a été accueilli par le ministre argentin des Affaires étrangères Jorge Faurie.
Six avions transportaient la délégation saoudienne et la logistique.
Le prince pourrait rencontrer à Buenos Aires son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, avec lequel les relations sont extrêmement tendues depuis le début de l’affaire Khashoggi.
L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a porté plainte lundi devant la justice argentine contre le prince, dit «MBS», dans les dossiers Khashoggi et du Yémen, la Constitution argentine reconnaissant la compétence universelle en matière de crimes contre l’humanité.
«Les autorités judiciaires argentines ont commencé à analyser une plainte sur le rôle présumé du prince héritier Mohammed ben Salmane sur de possibles crimes de guerre commis par la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen et des cas de torture par des responsables saoudiens», selon l’ONG.
HRW a également demandé à la justice argentine d’enquêter sur la «possible complicité» de MBS dans le meurtre de Jamal Khashoggi le 2 octobre. Le procureur général Ramiro Gonzalez doit décider s’il requiert l’ouverture d’une instruction.
Le prince héritier doit assister vendredi et samedi au sommet du G20 à Buenos Aires. Il s’est rendu ces derniers jours aux Emirats arabes unis, au Bahreïn, en Egypte et en Tunisie.
Cette tournée internationale marque sa première sortie hors de son pays depuis le début du scandale causé par le meurtre de Jamal Khashoggi, collaborateur du quotidien américain Washington Post et pourfendeur du régime de Riyadh.
Mardi, une manifestation massive a eu lieu à Tunis, sur l’avenue Habib Bourguiba, pour contester la visite du prince-héritier saoudien Mohamed Ben Salmane.
Les manifestants ont exprimé leur colère quant à la visite du prince saoudien en scandant plusieurs slogans, à l’instar, «L’Arabie saoudite et le Qatar, ennemis de l’humanité», «La Tunisie libre et Ben Salmane en dehors» ou encore «Dégage, tu n’es pas le bienvenu». Les protestataires ont, également, entonné l’hymne national durant leur marche. Cependant, le prince héritier d’Arabie saoudite a eu un accueil très chaleureux de la part du président de la République, Béji Caïd Essebsi même si la visite n’a duré que quelques heures.
MBS est accusé par la presse et des responsables turcs d’avoir commandité le meurtre de Jamal Khashoggi, un assassinat qui a terni l’image de l’Arabie saoudite dans le monde alors que les autorités saoudiennes démentent toute implication.
La grande question que se posent les médias internationaux est de savoir quel va être le comportement des autres dirigeants du monde vis-à-vis du prince héritier saoudien, exception faite du président américain Donald Trump qui lui a déjà apporté son soutien, en écartant les conclusions de la CIA quant à sa responsabilité.

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Syrie: Idlib au coeur d’un nouveau round au Kazakhstan

Thu, 11/29/2018 - 10:55

La mise en place d’une «zone démilitarisée» à Idlib avait fait l’objet d’un accord le 17 septembre entre Moscou et Ankara pour éviter une offensive de grande ampleur du régime contre la région.

Des émissaires de l’Iran, de la Russie et de la Turquie ont entamé hier à Astana un nouveau round de pourparlers sur la Syrie, centré sur la situation à Idlib (nord-ouest), a annoncé le ministère kazakh des Affaires étrangères. Des délégations du gouvernement et de l’opposition syriennes participent également aux pourparlers, prévus sur deux jours, selon un communiqué du ministère. Outre la situation dans la province d’Idlib, les discussions doivent porter sur les conditions du retour des réfugiés et déplacés ainsi que la reconstruction après le conflit, a ajouté le ministère.
Les Nations unies doivent être représentées par l’envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui doit quitter ses fonctions fin novembre. La province d’Idlib, ultime grand bastion insurgé et terroriste confondus, en Syrie, fait l’objet depuis septembre d’une trêve négociée entre Moscou, allié du régime de Damas, et Ankara, parrain traditionnel des rebelles. Mais dimanche la Russie a mené dans la région d’Idlib des frappes aériennes -les premières en plus de deux mois- contre des positions «terroristes» en représailles à une attaque chimique présumée menée selon Damas à Alep, dans la province voisine.
La mise en place d’une «zone démilitarisée» à Idlib avait fait l’objet d’un accord le 17 septembre entre Moscou et Ankara pour éviter une offensive de grande ampleur du régime contre la région. L’accord devait entrer en vigueur mi-octobre mais sa mise en oeuvre a buté sur le refus des terroristes de déserter cette zone tampon. La région est depuis plusieurs semaines le théâtre de bombardements et d’affrontements sporadiques entre forces du régime et terroristes.
Dominés par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), émanation de l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, les terroristes contrôlent environ 70% de cette future «zone démilitarisée», selon l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme). Le nouveau round de pourparlers, qui doit s’achever jeudi, est le onzième depuis le début en janvier 2017 du processus d’Astana parrainé par la Russie, l’Iran -autre allié du régime de Damas- et la Turquie..
Le processus d’Astana a illustré le rôle incontournable de Moscou dont l’intervention militaire en septembre 2015 a permis au régime du président syrien Bachar al-Assad alors en mauvaise posture d’inverser la donne. Il a éclipsé les négociations parrainées par l’ONU, incapable de trouver une solution à la guerre qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011. Les Etats-Unis y ont parfois assisté comme observateur mais le représentant spécial de Washington pour le conflit syrien, James Jeffrey, a précisé la semaine dernière qu’ils ne participeraient pas à ce round.

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Ligue 1 mobilis – mise à jour: USM Alger – ES Sétif, aujourd’hui à 17h45, deux équipes aux objectifs opposés

Thu, 11/29/2018 - 10:53

Ce choc des titans, entre le leader qui reçoit le 5e, sera le dernier de la phase-aller, dont la 15e et ultime journée a été disputée la semaine dernière.

 L’USM Alger, solide leader de la Ligue 1, avec déjà sept points d’avance sur son premier poursuivant au classement, la JS Kabylie, accueille l’Entente de Sétif aujourd’hui à 17h45, au stade Omar-Hamadi de Bologhine, en match en retard comptant pour la mise à jour de la 11e journée. Les autres matchs de cette 11e journée ont tous été joués, et ce choc des titans, entre le leader qui reçoit le 5e, sera donc le dernier de la phase-aller, dont la 15e et ultime journée a été disputée la semaine passée. Forts de leur confortable avance, les Rouge et Noir se sont assuré le titre honorifique de Champions d’automne il y a plusieurs semaines déjà, mais cette consécration n’altère en rien leur ambition de dominer l’ESS, afin de creuser un peu plus l’écart et d’avancer ainsi vers le huitième titre de champion d’Algérie de leur histoire. «Certes, c’est une bonne chose d’avoir décroché ce titre honorifique de champions d’automne, mais cela ne nous satisfait pas.

Ce que nous voulons surtout, c’est d’être champions à la fin de la saison», ont tenu à faire savoir les Usmistes. Une ambition qui laisse présager un match de très haute facture contre l’ESS, surtout que cette dernière aussi est à la recherche d’un bon résultat pour se relancer en championnat, et dans cette perspective, quoi de mieux qu’un match à six points face au leader. Les Sétifiens seront à cette occasion dirigés par leur nouvel entraîneur Noureddine Zekri qui a succédé au Marocain Rachid Taoussi. Le fait que les deux antagonistes aient beaucoup à se faire pardonner envers, leurs supporters devrait pimenter un peu plus ce chaud duel, car l’ESS reste sur une défaite en championnat chez le MO Béjaïa (1-0), alors que l’USMA a pris une sérieuse raclée en Coupe arabe, en sinclinant (4-1) chez les Soudanais d’Al-Mereikh.

La reprise différée aux 4 et 5 janvier 2019
Par ailleurs, le début de la phase-retour du championnat de Ligue 1 et 2 initialement prévu le 28 décembre 2018 est repoussé aux 4 et 5 janvier 2019, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP). Ce report s’explique, selon la LFP, par les changements opérés dans le calendrier de la coupe d’Algérie, dont les 32es de finale auront lieu les 17 et 18 décembre.
Les clubs qualifiés sont appelés à disputer les 16es de finale les 27-28 et 29 décembre prochain, précise la même source. La trêve de cette saison a commencé pour la Ligue 1 le 23 novembre et débutera le samedi 1er décembre pour la Ligue 2 à l’issue de la 15e et dernière journée prévue ce week-end.

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«Macbeth» au théâtre de Tizi Ouzou: Un spectacle fortement apprécié par le public

Thu, 11/29/2018 - 10:43

Une belle pièce qui met en scène l’histoire de deux généraux qui complotent contre leur roi «dictateur» Duncan pour le renverser et s’emparer du trône.

La pièce théâtrale «Macbeth» (de William Shakespeare, réécrite par le dramaturge roumain Eugène Ionesco), mise en scène par Ahmed Khoudi, a été présentée, samedi, dimanche et lundi derniers au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, devant un public qui l’a fortement appréciée, a-t-on constaté. Cette pièce produite par le Théâtre national algérien Mehieddine Bachtarzi, et qui traite de la soif de pouvoir et des moyens mis en branle par l’homme pour s’emparer du pouvoir allant jusqu’à tuer les personnes qui lui sont les plus proches, a été jouée par neuf comédiens de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audio visuel de Bordj El Kiffan, issus de plusieurs wilayas du pays.
Elle met en scène l’histoire de deux généraux qui complotent contre leur roi «dictateur» Duncan pour le renverser et s’emparer du trône. Deux généraux fidèles au roi, Banco et Macbeth, réussiront à faire échouer ce complot, mais finissent eux aussi par convoiter le trône et parviennent à tuer le roi. Dans cette folle course au pouvoir, Macbeth tue son très proche ami Banco, qu’il soupçonne de comploter contre lui, mais Macbeth sera lui aussi assassiné par le fils de Banco. Pour cette tragicomédie d’environ deux heures, jouée en arabe dialectal, le metteur en scène a fait le choix d’une scénographie très légère faisant l’économie du décor.
Nous avons essayé de passer un message, mais aussi de divertir, d’où le choix de la dérision et du grotesque un peu caricatural, car c’est ce qui fonctionne le mieux avec le public algérien qu’une tragédie noire» a indiqué, Ahmed Khoudi à la fin du spectacle. Pour «tirer des comédiens le maximum de ce qu’ils peuvent donner» le metteur en scène a laissé une grande liberté «contrôlée» aux comédiens «pour leur donner du plaisir à jouer afin qu’à leur tour ils puissent offrir beaucoup de plaisir au public», a souligné Khoudi. Macbeth, dont la scénographie est signée Slimane Bedri, est un spectacle riche et diversifié, où la danse, la simulation de batailles, le jeu parfois très physique des comédiens ainsi que leurs mimes et gestuelles très expressives, font de cette pièce, un spectacle à voir et à revoir. Cette pièce a été jouée au théâtre de Tizi Ouzou, puis présentée à Béjaïa, avant d’être jouée dans les villes d’El Eulma, Constantine et Annaba.
En outre, elle participera au Festival national du théâtre professionnel, a indiqué M. Khoudi.

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Hamidou Messaoudi, commissaire du Sila, à l’expression: L’heure du bilan du Salon du livre a sonné

Thu, 11/29/2018 - 10:42

Par Abdelhakim MEZIANI

Un mois après la clôture de la 23ème édition du Salon international du livre, le commissaire du Sila revient sur les objectifs d’un tel évènement, les tenants et aboutissants de cette édition, sans parler des résultats concrets retenus à l’issue de cet évènement littéraire.

L’Expression: Est-il possible de dire que vous êtes heureux à l’issue de la 23ème édition du Salon international du livre d’Alger?
Hamidou Messaoudi:
 Très heureux même, compte tenu des résultats remarquables réalisés cette année. En effet, la fréquentation record du public et la participation sans égale des exposants ont fait que la 23ème édition du Sila a été exceptionnelle. Depuis quelques années, le Sila est devenu une espèce de phénomène de société, je dirai, tant il représente, par la force des choses, un rendez-vous annuel très attendu tant par le public que par les professionnels du livre, qu’ils soient nationaux ou étrangers. C’est aussi et il faut le dire, le fruit d’une gestion laborieuse, requérant des efforts considérables et soutenus pendant des mois durant. Pour celle-ci, huit mois, précisément, et une pléthore d’effectifs ont été nécessaires à même d’assurer une édition de cette envergure et dans la qualité des standards internationaux.

Au-delà de la participation massive des citoyens, avez-vous le sentiment d’avoir atteint vos objectifs, tous vos objectifs?
Nos objectifs ont été atteints, en effet, dans la mesure où, en termes de fréquentation, nous avons dépassé la barre des deux millions de visiteurs fixée pour atteindre les 2300.000 entrées, cette année. De même que pour la participation, sachant qu’on a enregistré 1018 exposants issus de quatre coins du globe, contre 973 participants l’an dernier. En marge de l’exposition-vente de livres s’étalant sur une surface de plus de 20.000 m², un programme d’animation culturelle riche et divers a été mis en place et a connu un franc succès en drainant un public fort nombreux et ce, pendant dix jours durant.

Ces chiffres confirment-ils pour autant le positionnement revendiqué par le Sila?
Ces chiffres record confirment, une fois de plus, le positionnement du Sila en le classant comme le premier évènement national tous secteurs confondus et le plus grand Salon du livre en Méditerranée, en Afrique et dans le Monde arabe, mais aussi l’un des plus importants au monde, de par la fréquentation et la participation des professionnels. C’est vous dire l’envergure de cet événement, désormais inscrit dans l’agenda international des Salons du livre et qui est devenu à présent une véritable vitrine ouverte de notre pays sur le monde et qui gagnerait à être consolidé et soutenu davantage par les pouvoirs publics.

Quel bilan faites-vous de la participation des maisons d’édition?
Un bilan positif et de bon augure pour l’édition nationale. Pour illustrer cela, j’évoquerai les efforts consentis, cette année, par les éditeurs nationaux qui ont fait preuve d’une certaine dynamique en créant de l’animation dans leurs stands sous forme de séances -dédicaces et rencontres, contribuant ainsi à enrichir le programme d’animation officielle. De même, en construisant et aménageant des stands personnalisés en boostant leurs images de marque et maximisant leur visibilité, mais également en participant à consolider l’image d’un salon orienté vers la créativité et la modernité. Cela dénote si preuve en est, que les éditeurs nationaux gagnent ainsi en professionnalisme et compétence et ce, d’année en année.

Ont-elles été à la hauteur de l’événement?
L’édition nationale, en général, gagne en qualité et professionnalisme et, certains éditeurs n’ont franchement rien à envier à ce qui se fait ailleurs, notamment en Occident. Ces derniers, par la qualité et la pertinence de leurs publications ont fini par asseoir une notoriété désormais bien établie. A l’image de leurs stands accueillant une forte fréquentation durant toute la période du salon, ceux-là témoignent, en effet, d’une participation fort réussie au Sila.

Que dire alors de l’événement créé par la remarquable participation de la Chine?
Sans aucun doute, la participation de la Chine en qualité d’invité d’honneur, cette année, a donné une ampleur considérable à la 23ème édition. Ce pays «Empire des lettres» a suscité la curiosité des Algériens qui sont venus fort nombreux pour visiter le stand de cette puissance éditoriale. De par son design, son achalandage et la qualité de son agencement, le stand a accueilli des milliers d’admirateurs et des curieux toutes tranches d’âges et catégories socioculturelles confondues. Par la présence chinoise, le Sila a accueilli un des plus grands écrivains actuels du nom de Mo Yan – prix Nobel de littérature en 2012. Pour la première fois de son histoire, le Sila reçoit un écrivain de cette distinction et ce n’est pas rien. Ainsi, la remarquable participation de la Chine, cette année, a fait de cet évènement une édition exceptionnelle.
Par ailleurs, il y a lieu de noter que la demande de participation étrangère sans cesse croissante et la limite d’espaces disponibles au niveau du Palais des expositions nous contraint, hélas, à limiter la participation aux éditeurs portant l’intérêt de nos concitoyens et de nos lecteurs. La priorité du salon étant la littérature, la création littéraire, le livre scientifique, technique et universitaire, nous exhortons les exposants étrangers à favoriser ces genres littéraires dans leurs étals pour répondre ainsi aux besoins accrus de nos étudiants, chercheurs et universitaires en général.

Des accords collaboratifs ont-ils vu le jour à l’issue des travaux ayant réuni Chinois et Algériens autour d’une coopération en matière d’édition et d’industries graphiques?
En effet, et comme attendu, les rencontres ayant réuni les professionnels chinois et algériens ont vu les signatures de plusieurs contrats en matière d’édition et de distribution du livre à l’occasion du Sila. Nous espérons avoir ainsi contribué à la mise en lien d’affaires de nos compatriotes professionnels du livre (éditeur, libraire, distributeur ou imprimeur) avec leurs homologues chinois dont le potentiel en matière d’édition et d’industrie du livre est plus qu’avéré quand on sait que plus de 257.000 titres sont édités et 8 milliards de livres vendus, annuellement, dans ce pays.

Avez-vous tiré quelques enseignements de la participation de qualité du prix Nobel chinois de littérature?
C’est certain que l’accueil d’un prix Nobel à un Salon du livre requiert des mesures particulières et des moyens pour y parvenir. A cet égard, l’accompagnement du ministère de la Culture a été d’un appoint nécessaire et efficient à la réussite de cet évènement. A l’ensemble des cadres de la tutelle et au ministre en tête, nous adressons nos vifs remerciements. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance. Les enseignements de cette participation de qualité sont nombreux et appellent à des appoints de manière à consolider les acquis et améliorer ce qui devait l’être de façon à maintenir ce niveau de qualité et de prestige.

Que pensez-vous de sa rencontre avec Kaddour M’Hamsadji, une rencontre qui ne figurait pourtant pas au programme officiel?
La rencontre de Kaddour M’Hamsadji avec Mo Yan à la séance d’ouverture des activités culturelles a été bel et bien programmée. C’était le fruit de la décision prise par le comité d’organisation en toute sérénité et pendant la programmation. La rencontre entre ces deux grands écrivains a été un moment fort et de découverte pour l’un comme pour l’autre, à mon sens. Le premier accueillant dans son pays un prix Nobel avec lequel il procède, symboliquement, à l’ouverture du programme culturel du salon en compagnie des ministres de la Culture algérien et chinois, a été un moment intense et mémorable, je pense. Pour le deuxième, ému des honneurs qui lui ont été faits, ajoutée à cela la rencontre du doyen des écrivains algériens et le premier auteur algérien à avoir été traduit en chinois en 1976, M.Mo Yan nous a confié qu’il en a été subjugué et sa visite de l’Algérie en sera inoubliable.

N’avez-vous pas l’impression que ce salon manque quelque peu de dimension humaine?
Pas le moins du monde. Au contraire, la dimension humaine était au coeur de l’évènement et la chaleur y était de manière palpable. Et pour cause, les innombrables regrets qu’émettent les exposants, le public et le personnel organisateur à l’approche de la clôture du Sila. C’est extraordinaire ce que les gens prêtent comme affectivité à cet évènement. D’aucuns disaient qu’ils ne voulaient pas que le salon se termine tant la chaleur humaine y était présente. Cela démontre que cette manifestation est un espace synonyme de liens, de rencontres et d’échanges entre les individus qu’ils soient professionnels du livre ou autres. Ces affirmations ainsi que d’autres éléments d’appréciation ont été recueillis par une société de sondage engagée à l’occasion.

Entendez-vous normaliser les rapports quelque peu tendus caractérisant les relations entre le Syndical national des éditeurs de livres et le Sila?
Je tiens à préciser qu’il n’y a jamais eu d’animosité entre le commissariat du Sila et le Snel. Au contraire, les rapports ont toujours été cordiaux entre les deux entités. Il en est de même avec l’Onel, d’ailleurs. Par votre question, je pense que vous faites allusion aux deux sorties médiatiques précédent l’ouverture du Sila par lesquelles le Snel fustigeait d’une part, l’augmentation (de 1000 DA) du prix du m² par rapport à l’an dernier et d’autre part, l’application par la Safex d’une certaine taxe appelée «droits d’intervention» sur les exposants. Pour rappel, nous étions les premiers à récuser cela en le criant haut et fort devant les instances dirigeantes de l’entreprise suscitée et ce, en invoquant la précarité du secteur de l’édition d’un côté et la pénalisation des exposants désireux de construire et personnaliser leurs stands, de l’autre. Mais, en vain.

Comptez-vous opter pour une nouvelle stratégie en relation avec la construction de l’image de l’auteur consacré comme faisant ses premiers pas dans ce monde fascinant de l’écriture et des rencontres avec le public?
Une considération et une part non négligeable ont toujours été réservées aux nouvelles plumes et cela à chaque édition du Sila. A titre d’exemple, cette année, nous avons consacré à ces jeunes talents une rencontre intitulée «prix littéraires, tremplins ou consécrations?», l’après-midi du mardi 6 novembre. En réunissant quelques-uns et quelques-unes de ces jeunes écrivain(e)s, parfois, lauréat(e)s de prix nationaux et internationaux, cette rencontre se voulait une mise en valeur de cette avancée et une occasion d’aborder leurs expériences en matière d’écriture.

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PLF 2019 : Le sénat adopte le budget avec une large majorité

Thu, 11/29/2018 - 10:37

Les sénateurs ont adopté à une large majorité l’intégralité des propositions de PLF 2019, dernière activité du Conseil de la nation. Des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat étant prévues dans un mois (28 décembre). Le texte a été adopté dans sa version originale par la majorité des 123 sénateurs (94 présents et 29 ont voté par procuration). Peu de sénateurs ont voté contre et aucune abstention. Lors des débats sur le budget, les sénateurs ont salué des prévisions budgétaires «les plus justes» présentées par l’Exécutif, sur instructions du président de la République.

À l’unanimité, les sénateurs ont salué les dispositions contenuesdans le PLF 2019, comme l’optimisation du recouvrement des revenus fiscaux, l’encouragement à l’économie productive et de l’épargne, la lutte contre l’évasion fiscale et l’octroi de plus d’importance au rôle d’agent d’impôt. Parmi les nombreuses propositions de la Commission budget du Sénat, les sénateurs ont préconisé et insisté sur «la nécessité de créer un ministère pour les impôts», dont le rôle est d’améliorer les moyens permettant un meilleur recouvrement de la fiscalité.

Il ont insisté aussi sur «l’implication des laboratoires de recherches aux universités pour aider à établir des plans et visions prospectives de fiscalité et budget. Les sénateurs ont plaidé par ailleurs pour faire des collectivités locales un outil pour encourager l’investissement et non pas uniquement des entités budgétivores. Ils ont appelé aussi à ce que tous les projets d’investissements soient étudiés et traités équitablement par les pouvoirs publics et aussi à notifier dans des délais raisonnables les causes du refus. Se réjouissant de l’adoption du PLF 2019, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a estimé dans son intervention que les dispositions adoptées «visent à maintenir le soutien de l’État pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, assurer leur dignité et protéger spécialement les droits des générations futures».

Le texte de budget va permettre également, soutient Raouya, de continuer à «booster la dynamique des investissements prioritaires et les activités productives» pour donner un coup de pouce aux «projets économiques à valeur ajoutée» pour servir de locomotive à l’économie et au développement, en s’appuyant aussi sur l’ouverture sur les expériences réussies mondialement en se basant sur l’utilisation des TIC ». Le ministre a exprimé les ambitions du budget qui sont de retrouver les grands équilibres budgétaires et continuer la dynamique des programmes économiques et sociaux en se basant sur la rationalisation de l’utilisation des ressources financières pour concrétiser les orientations du président de la République, de bâtir une économie forte et ouverte sur le monde».
Hamid Mecheri

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