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Updated: 4 days 7 hours ago

Université d’automne de l’entreprenariat à Sidi Bel Abbès : Participation de 120 étudiants

Tue, 11/06/2018 - 15:15

Un total de 120 étudiants participent à l’université d’automne de l’entreprenariat, ouverte dimanche à la faculté de droit, sciences humaines et sociales de Sidi Bel-Abbès. Le programme de cette manifestation organisée et encadrée par l’université «Djillali Liabès» de Sidi Bel-Abbès, la maison de l’entreprenariat et deux antennes de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), repose sur une méthodologie donnée aux étudiants diplômés sur la gestion des sociétés, modalités de choix de l’idée d’un projet, étapes de création de micro-entreprises et autres domaines de l’entreprise, selon le directeur de la maison de l’entreprenariat de Sidi Bel-Abbès, Djelloul Zidane. L’objectif de cette université d’automne qui dure une semaine, est d’organiser une session de formation au profit des étudiants et de leur donner l’occasion de présenter leurs idées concernant la création d’une micro-entreprise en leur expliquant toutes les procédures nécessaires à cet égard et leur faire connaitre les facilités accordées en vertu de la convention signée entre la maison de l’entreprenariat et les dispositifs d’emploi de jeunes, a-t-il souligné, faisant savoir qu’il est attendu de concrétiser au moins 20 pour cent des idées des étudiants dans la création de micro-entreprises.
Le directeur de l’antenne ANSEJ de Sidi Bel-Abbès, Mohamed Bahif a salué l’esprit d’entreprise d’étudiants nécessitant un accompagnement dans la créer de leurs propres micro-entreprises, signalant qu’il existe divers ateliers pour former les étudiants en coopération avec divers partenaires tels que les directions des impôts, les caisses nationales d’assurance sociale des salariés (CNAS) et des non salariés (CASNOS) et le registre de commerce, afin d’expliquer les modalités de création d’une micro-entreprise. Il a indiqué que des étudiants ont déposé leurs dossiers au niveau de l’ANSEJ pour prétendre à ouvrir leurs micro-entreprises dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et des services, insistant sur la qualité pour garantir la pérennité et la réussite des projets et contribuer à l’emploi et à l’économie nationale. La directrice locale de la CNAC, Ikram Settouti a énuméré les avantages et facilités accordés aux universitaires pour concrétiser leurs projets dans le cadre de la convention signée entre ce dispositif et la maison de l’entreprenariat et l’université «Djillali Liabès», affirmant qu’une évolution permanente est enregistrée.

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Categories: Afrique

Visites du wali à travers la wilaya de Bouira : Inaugurations, remises de clefs, raccordements et pose de la première pierre

Tue, 11/06/2018 - 15:14

Les visites du wali à travers la wilaya se sont poursuivies pendant plus d’une semaine, porteuses d’espoir et de solutions aux problèmes posés dans chaque commune et chaque daïra, de Sour El-Ghozlane à Guerrouma, de Souk El-Khémis à M’chedellah, en passant par Aïn Bessem et Haïzer, les activités de ce responsable qui a enchainé inaugurations, remises de clefs et d’ODS, raccordement au gaz et à l’eau potable et pose de la première pierre ont été nombreuses et diverses.

Elles s’inscrivent globalement dans les festivités ayant marqué le premier novembre. Tout en étant attachés à ses déplacements, nous nous sommes tenus d’en rendre compte dans leurs moindres détails, l’objectif étant de donner un aperçu sur le bilan de ces dernières années et de nous permettre de saisir la dynamique à l’œuvre dans tous les secteurs de la wilaya.

Un hôpital psychiatrique
Par un jeudi clair et chaud comme on en voit qu’en cette saison, le cortège wilayal se met en route en direction de la ville des gazelles. Les journalistes venaient tout juste de fêter leur journée (c’était mardi dernier) et heureux, gazouillent à comme des oiseaux en l’absence de ces derniers. Durant tout le parcours, en effet, nous n’avons pas entendu un seul gosier pépier. Et pourtant tout le long du chemin de wilaya 127, la nature est sauvage, si l’on excepte les deux usines de part et d’autre de la route : la cimenterie et l’usine de détergents. Le fait qu’on n’entende pas un seul chant d’oiseau, un seul rapace (buse, épervier ou faucon) dans le ciel immaculé.
Mais nous voilà à Sour El Gohzlane, cette ville où les vestiges romains parlent plus fort que tous les projets réalisés à ce jour. Par la route de Médéa, nous contournons la ville et arrivons sur une butte où se dresse un imposant édifice. C’est un hôpital psychiatrique de 150 lits abritant pour le moment 66 malades. Il pourrait devenir à l’avenir un établissement régional selon la directrice de la santé et de la population. C’est devant une foule enthousiaste venue l’accueillir que le wali a prononcé un mot de circonstance avant de procéder au gente inaugural. Il a de façon toute symbolique mis un arbre en terre dans l’enceinte de cette structure spécialisée. Sa venue dans l’antique Auzia qui en période coloniale le prestigieux nom d’Aumale a coïncidé avec la Journée nationale de l’arbre. Nous apprenons qu’en cette seule journée 2 200 ont été plantés. La visite a permis aussi d’honorer le moudjahid, mort en 1996, qui a donné son nom à cet établissement spécialisé. Le wali qui participe à cette campagne de reboisement a pu se mêler à la population et tout en plantant son arbre a pu échanger beaucoup avec la population qui trouvant là une occasion unique a saisi cette opportunité pour porter à sa connaissance un grand nombre de ses doléances. Un peu plus tôt, un groupe de citoyens s’est formé sur la gauche de l’établissement pour interpeller pacifiquement le wali en criant en chœur : « Monsieur le wali, daignez-nous regarder, nous sommes victimes d’injustice. »
Mais pourquoi, tout au long de son intervention, le responsable de l’ODJ qui a commenté chaque action de cette visite au micro s’est cru tenu de prononcer Ghizlane et non Ghzlane ? C’est le nom officiel de cette ville. Ghizlane est un mot emprunté au jargon architectural qui veut dire : meurtrières, trous pratiqués dans le mur qui consiste pour le soldat de tirer tout en restant derrière le mur. Les fortifications de la ville sont de date récente ; elles appartiennent à l’école coloniale, alors que le nom arabe doit remonter à l’arrivée des Arabes en Algérie.
A la bibliothèque centrale, le soir, vers 18 heures, une opération de distribution a permis de remettre 2 226 clés aux bénéficiaires présidée par le wali et en présence du ministre du chargé du logement auprès de l’APN. Une première et une deuxième opération a permis de distribuer 814 Logements sociaux et plus de 1 000 autres logements. Au total, d’ici la fin de l’année, il sera procédé à 7 000 logements sociaux.

Dix terrains de jeux
La situation météorologique n’a pas évolué d’un iota. Le ciel est gris, mais sans pluie et si le vent est faible, il est vif. Plus que jamais, on pense à l’hiver. Mais nous voici, ce samedi matin, dans ce quartier, Ouhab Slimane, à l’est de Bouira. A cause du froid sans doute, les gens restent chez eux, calfeutrés. Le directeur de l’ODJ a beau s’égosiller au micro pour détailler l’opération qui a motivé la sortie du wali en cet endroit, rien n’y ait fait. Les fenêtres sont restées fermées. Les détaillant, il fait savoir que la commune de Bouira vient de bénéficier d’une importante enveloppe pour la réalisation de 10 terrains de jeux Cette enveloppe estimée à dix milliards de centimes est issue d’un montage financier auquel la wilaya participe à hauteur de 6 milliards et la commune de Bouira à hauteur de quatre milliards. Le tableau d’affichage parle de 12 projets. Le wali a procédé séance tenante à la remise des dix décisons de services (ODS). La même opération comprend le réaménagement de 7 terrains de jeux et l’inscription de 5 autres. Le wali qui au terme de cette visite a animé un point de presse a mis l’accent sur la volonté de l’Etat de faire du sport et des activités connexes une priorité. Il a par ailleurs indiqué que cette opération au lancement de laquelle nous venions d’assister ce matin pourrait se renouveler pour toutes les communes désireuses d’avoir de telles structures sportives pou peu qu’elles souhaitent mettre la main à la poche conformément au montage financier retenu.

Une polyclinique
à Guerrouma
Le temps est affreux, ce dimanche matin. Pluie et vent se sont relayés tout au long de notre trajet qui nous a conduits de Bouira à Guerrouma. La nature est belle et vierge et beaucoup d’endroits. Nous sommes très éprouvés par les 32 km de montagne et par la route tout en virages, tout en lacets qui tantôt grimpe au dos d’une colline, tantôt se précipite au fond d’un ravin. La vue est superbe, mais vertigineuse quand le regard sonde un précipice. Pourtant à flanc de montagne, nous remarquons de belles maisons et de belles routes qui courent dans tous les sens. Ici, malgré la sauvagerie du paysage et son relief tourmenté, le progrès a fait son entrée. Les routes, les écoles, les salles de soins, l’eau, l’électricité, le gaz et même l’internet permettent à la population de se fixer et de se sentir en rapport direct et constant avec le monde civilisé.
C’est dans cet esprit que le wali est arrivé ce matin dans cette commune au nord-ouest de Bouira. Les habitants ont l’air heureux. La vue du wali n’a pas provoqué de mouvements de protestation ou de colère. Juste un simple réflexe de curiosité. L’inauguration d’une polyclinique dans cette commune dans les montagne illustre la volonté de l’Etat de tout offrir pour que le citoyen ne manque de rien. En plus, nous apprenons que cette structure qui dispose de six médecins, de deux dentistes et de deux sages femmes est équipée pour fonctionner H24. Elle a été baptisée du nom de la martyre Abida Khaoukha. D’une des fenêtres d’un bureau, nous contemplons un moment le fameux barrage de Maala. Un élément du personnel nous met en garde contre l’humidité qui rend les conditions difficiles pour les personnes souffrant d’asthme. En cas d’évacuation, prévient-il encore, c’est la route de Tablat qui est préconisée. Cette ville qui n’est qu’à 12 km est en plus desservie par une route en bon état. Pendant le route, c’est elle que nous empruntons pour rentrer. Des ces monts dits Zbarabr, nous avons l’impression d’être de plain pied avec Djurdjura, sur notre gauche. Le temps continue à être exécrable. Une vraie journée d’hiver.

322 foyers raccordés
au gaz à Aïn Bessem
Au village Chellala, dans la daïra de Aïn Bessem, à la limite de Souk El Khémis, le vent est frais et fort ce lundi matin. C’est dire si l’atmosphère est glaciale. Les gens ont sorti non leurs parapluies, puisqu’il ne pleut pas en dépit des gros nuages qui fuient dans un ciel où luit un soleil pâle, mais leurs manteaux ou leurs cachabias. Le raccordement au gaz qui a concerné 322 foyers s’est effectué à partir de l’école Kermia Saïd. Le wali a profité pour visiter une classe préparatoire où la maitresse donnait un cours de dessin dans un climat de studiosité. La cantine où en ne servait que des repas froids jusqu’alors, a retenu son attention en ce sens qu’elle a recruté un cuisinier diplômé. Ce sont quelque 240 bénéficiaires qui prennent leur repas chaud désormais. Le wali a ensuite rencontré une famille exclue du bénéficie de cette mesure sociale à cause d’une opposition, le réseau passant sur une propriété privée et promis de s’en occuper.
Poussant sa visite jusqu’à Souk El Khémis, il a visité une unité de protection civile. Mais il s’est accordé une halte plus longue à l’abattoir de Bouira, demeuré à l’arrêt depuis cinq ans et qui a subi pour plus de 23 milliards d’euros une opération de rénovation achevée en mai et qui va permettre de doublé sa capacité de production.

Une polyclinique
à Saharidj
L’épisode orageux a pris fin et le temps s’est remis au beau ce mardi matin dernier. Le wali qui poursuit sa série de visites inscrites dans le cadre des festivités du 1er novembre, a jeté son dévolu cette fois sur la région est de la wilaya. Comme le cortège arrive à Raffour, il se heurte à une manifestation. Ce sont des élèves exclus du lycée qui revendiquent leur réintégration. Le wali a promis d’étudier leur cas et de décider avec le directeur de l’éducation de ce qu’il y aurait à faire pour chacun d’eux conformément au règlement en vigueur. A Saharidj, il a inauguré une polyclinique pour 24 000 habitants et s’est offert un bain de foule à cette occasion. Même accueil chaleureux à Chorfa où il a inauguré une salle Omnisport de 500 places et assisté à une exhibition d’arts martiaux exécutés par de jeunes athlètes de haut niveau. Poursuivant son périple sous un soleil quasi printanier, il a inauguré l’échangeur qui relie Ath Mansour au PK 87 à la pénétrante de Béjaïa sur 100 km.

De l’eau pour Haizer
Pour clore cette série de visites dont il est aisé de montrer le lien avec la commémoration de ce grand événement qu’est le premier novembre, le wali a choisi ce mercredi matin la daïra de Haïzer. A mi chemin sur cette double voie, le cortège s’arrête.
Là, à côté, se dresse un réservoir de 1000 m3 et une bâche de 300 m3 pour quelques 9000 habitants. La mise en service de ce réseau a aussitôt été effectuée. Après quoi, le wali est retourné à Bouira où il a posé la première pierre pour deux établissements scolaires : un CEM de 13 classes et trois logements de fonction et un lycée de type 800/200.
Omar Soualah et Ali D.

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Port d’El Hamdania de Cherchell : Des plongeurs en quête de vestiges archéologiques sur le site du projet

Tue, 11/06/2018 - 15:14

Des fouilles archéologiques sont actuellement réalisées par une équipe de plongeurs spécialisés dans les fonds marins du site d’implantation du projet du port commercial centre d’El Hamdania de Cherchell (Tipasa), a-t-on appris dimanche, du directeur de la culture de la wilaya, Abdennour Benkherbache.

Des opérations de fouilles et de recherches ont été décidées par les autorités publiques au niveau de tout le périmètre (maritime et terrestre) du site d’implantation du projet du port commercial d’El-Hamdania de Cherchell, décidé lors du Conseil des ministres de décembre 2015 par le Président de la République qui avait chargé le gouvernement de sa mise en œuvre, dans le cadre d’un partenariat basé sur la règle dite 51/49%. «Ces fouilles visent la découverte éventuelle de vestiges d’une grande valeur susceptibles d’être valorisés et protégés, avant le lancement effectif des travaux de réalisation de ce projet», a indiqué à l’APS M. Benkherbache. Il s’agit-là, a-t-il ajouté, de la «première mission de prospection du genre à Tipasa», réalisée sur la base de recherches ayant démontré l’existence de sites et vestiges archéologiques immergés, dont, notamment 23 chars de l’époque ottomane (16e ou 17e siècle). Selon le directeur de la culture de la wilaya, la mission consistera, entre autres, dans la détermination du lieu exact de ces chars et leur évaluation historique, avant d’examiner la possibilité de leur extraction de ce milieu inapproprié pour eux aux fins de les placer dans des laboratoires équipés pour leur protection.

Cette mission englobe deux groupes. Le premier est formé de plongeurs chargés des fouilles en mer, au moment où le second groupe s’est vu confié la tache de réaliser un cadastre global de tout le site du projet et de son périmètre, dont la forêt Rocher blanc, a expliqué Abdennour Benkherbache, signalant que les chercheurs en question sont issus des universités de Tipasa, d’Alger 2 et de Guelma, outre du Musée public national maritime, de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés et du Centre national de recherche archéologique (CNRA). Selon Rafik Khellaf, chercheur en archéologie et professeur à l’université de Tipasa, également coordinateur du projet de diagnostic archéologique du site du port d’El Hamdania, la première opération, lancée le 29 octobre pour s’étaler jusqu’au 6 novembre courant, vise à répertorier des sites archéologiques existants, avec l’élaboration d’une fiche technique pour chaque site, avant la mise au point d’un rapport final exprimant les recommandations techniques de ses rédacteurs. En effet, les chercheurs en question auront à émettre leur avis concernant soit l’approfondissement des études techniques relatives à ces sites, ou le placement de certains vestiges au niveau de laboratoires et musées ou, à défaut, leur intégration dans le projet, sans leur porter atteinte, comme c’est le cas pour les vestiges découverts dans le métro d’Alger, à la place des martyrs.

Le ministère de la Culture mettra tout en œuvre pour la valorisation et la protection de tous les vestiges qui seront mis à jour sur le site de ce projet et de tout son périmètre, au même titre que tous les sites archéologiques de la wilaya, conformément à la Convention de l’UNESCO de 2001, relative à la protection des sites archéologiques immergés, a assuré, par ailleurs, M. Benkherbache. Selon sa fiche technique, le projet du port centre d’El-Hamdania figure parmi les plus importantes infrastructures maritimes de la région méditerranéenne et du Continent africain. Lors du Conseil des ministres de décembre 2015, le Président de la République avait chargé le gouvernement de réaliser ce projet dans le cadre d’un partenariat associant, selon la règle dite 51/49%, des entreprises algériennes publiques et privées et un partenaire étranger de renom, capable de contribuer au financement de cette réalisation et à sa gestion future.

En vertu d’un protocole d’entente conclu le 17 janvier 2016, ce méga port sera construit par une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et de deux compagnies chinoises : CSCEC (China state construction corporation) et CHEC (China harbour engineering company). D’un coût de réalisation estimé à 3,6 milliards de dollars, cette infrastructure portuaire sera financée dans le cadre d’un crédit chinois à long terme. Le futur port d’El-Hamdania sera réalisé dans un délai de sept ans, mais sera progressivement mis en service dans quatre ans, avec l`entrée d’une compagnie chinoise, Shanghai Ports, qui assurera son exploitation, selon les estimations du ministère de tutelle. Avec vingt mètres de tirant d’eau (hauteur de la partie immergée d’un bateau) ce port en eau profonde est parfaitement indiqué pour le commerce national par voie maritime, mais aussi en tant que hub pour les échanges au niveau régional.
Il disposera de 23 quais d’une capacité de traitement de 6,5 millions de conteneurs et de 25,7 millions de tonnes/an de marchandises générales.

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Iran : Les nouvelles sanctions américaines entrent en vigueur

Tue, 11/06/2018 - 15:11

Les Etats-Unis rétablissent hier les sanctions contre les secteurs pétrolier et financier iraniens qui avaient été levées sous Barack Obama. C’est la concrétisation du retrait de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 annoncé par Donald Trump en mai. «L’Iran va mal», a relevé le président américain dimanche.

«Quand j’ai pris mes fonctions, juste avant, on pensait que l’Iran allait dominer tout le Moyen-Orient, ou allait le faire dans moins de quelques années, très vite. Plus personne n’en parle aujourd’hui». Les sanctions américaines s’apparentent à un chantage contre les pays tiers qui commercent actuellement avec l’Iran: les entreprises asiatiques ou européennes se verront interdites de marché américain si elles continuent d’importer du pétrole iranien, ou d’échanger avec des banques iraniennes ciblées par Washington. Beaucoup devraient choisir les Etats-Unis, ou l’ont déjà fait. Huit pays bénéficieront toutefois d’une exemption pour le pétrole, dont la Turquie, et peut-être la Chine et l’Inde. La liste sera annoncée lundi. Ce régime de dérogations est similaire à ce que les Etats-Unis pratiquaient de 2012 à 2015, avant l’accord sur le nucléaire iranien négocié sous Barack Obama. A l’époque, la Chine, l’Inde, la Turquie, la Corée du Sud, le Japon et Taïwan ont notamment été épargnés de sanctions américaines, au motif qu’ils réduisaient progressivement leurs importations de brut iranien. Des années plus tard, l’administration de Donald Trump a repris la même justification. «Il y a une poignée de pays qui ont déjà réduit de façon importante leurs importations de brut et ont besoin d’un peu plus de temps pour atteindre zéro, et nous allons leur donner ce temps», a dit le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, dans une interview dimanche sur la chaîne Fox. Concernant les sanctions financières, il a redit que plus de 600 individus et entités en Iran seraient placés sur une liste noire, soit plus que ceux qui en avaient été retirés après la conclusion de l’accord de 2015. Le but: «forcer le régime iranien à changer de comportement». Le secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, a dit la semaine dernière que les Etats-Unis souhaitaient déconnecter l’Iran du circuit bancaire international Swift, ossature du système financier mondial, comme c’était le cas de 2012 à 2016. De nombreux élus conservateurs américains le réclament. Mais Mike Pompeo n’a pas confirmé qu’une action serait prise pour tenter de forcer la main des dirigeants de Swift, une société de droit belge. «Les banques iraniennes qui se livrent à des comportements sanctionnables seront sanctionnées par le département du Trésor, point final», s’est borné à répondre le secrétaire d’Etat.

Tankers discrets
En Iran, le retour des sanctions est interprété par le pouvoir comme la preuve que les Etats-Unis ne savent pas tenir parole. «Ce nouveau président américain (…) a discrédité ce qui restait du prestige des Etats-Unis et de la démocratie», a tweeté samedi le guide suprême iranien, Ali Khamenei. L’Union européenne a adopté un mécanisme pour permettre à ses multinationales de se maintenir en Iran, mais tout indique que ces sanctions auront un effet dissuasif conséquent. Airbus et Total ont déjà annoncé leur retrait d’Iran. Le 7 août, un premier volet de sanctions avait été rétabli par Washington, ce qui a poussé les constructeurs automobiles européens Daimler et PSA à renoncer à l’Iran. Les exportations de pétrole, qui assurent 40% des recettes de l’Etat iranien selon la Banque mondiale, ont déjà baissé de 2,5 millions de barils par jour à 1,6 million en septembre. Pour continuer à écouler leur brut, les tankers iraniens se sont mis depuis quelques semaines à éteindre leurs transpondeurs afin de ne pas être repérés, mais des satellites les traquent. Le premier marché pour le pétrole iranien est la Chine, suivie de l’Union européenne, de l’Inde et de la Turquie. Le Japon et la Corée du Sud ont quasiment réduit à zéro leurs importations. Donald Trump est persuadé que la pression économique forcera les Iraniens à accepter ses conditions à un nouvel accord permanent sur le nucléaire, le texte de 2015 n’ayant posé des conditions que pour 10 ou 15 ans.

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Hassan Rohani : «Téhéran continuera à vendre son pétrole»

Tue, 11/06/2018 - 15:10

Le président iranien Hassan Rohani a promis de «contourner fièrement» les nouvelles sanctions américaines, entrées en vigueur lundi et qui visent spécifiquement les secteurs pétrolier et financier iraniens, vitaux pour l’économie du pays. Six mois après s’être retiré unilatéralement de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, le président américain Donald Trump a rétabli lundi des sanctions draconiennes contre les secteurs pétrolier et financier iraniens, qui avaient été levées sous Barack Obama. «J’annonce que nous allons contourner avec fierté vos sanctions illégales et injustes car elles vont à l’encontre du droit international», a répliqué le président Rohani dans un discours télévisé.
«Nous sommes en situation de guerre économique et nous affrontons une tentative d’intimidation. Je ne pense pas que dans l’histoire américaine il y ait eu jusqu’à présent quelqu’un à la Maison Blanche qui contrevienne à ce point au droit et aux conventions internationales», a clamé M. Rohani. Adoptant une politique hostile à l’Iran depuis son accession au pouvoir en janvier 2017, M. Trump, pour qui l’accord sur le nucléaire est une aberration, avait rétabli dès août dernier une première série de sanctions économiques contre Téhéran. Samedi, le guide suprême d’Iran Ali Khamenei a accusé le président américain d’avoir «discrédité» les Etats-Unis qui, selon lui, seront les ultimes perdants de cette politique. «L’Iran va mal», a de son côté relevé dimanche le président américain. «Quand j’ai pris mes fonctions, juste avant, on pensait que l’Iran allait dominer tout le Moyen-Orient (…). Plus personne n’en parle aujourd’hui». Les sanctions américaines s’apparentent à un chantage contre les pays tiers qui commercent actuellement avec l’Iran: les entreprises asiatiques ou européennes se verront interdites de marché américain si elles continuent d’importer du pétrole iranien, ou d’échanger avec des banques iraniennes ciblées par Washington.

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Assassinat de Khashoggi: Deux «nettoyeurs» envoyés pour effacer les preuves

Tue, 11/06/2018 - 15:06

Deux «nettoyeurs» se sont rendus d’Arabie saoudite en Turquie pour «effacer» les preuves du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul le mois dernier, a affirmé lundi, un haut responsable turc.

«Nous pensons que ces deux individus sont venus en Turquie dans le seul but d’effacer les preuves du meurtre de Jamal Khashoggi avant que la police turque ne soit autorisée à fouiller les locaux», a indiqué ce responsable sous couvert d’anonymat. «Le fait qu’une équipe de nettoyeurs a été dépêchée d’Arabie saoudite neuf jours après le meurtre suggère que de hauts responsables saoudiens étaient au courant de la mise à mort de Khashoggi», a ajouté ce responsable. Cette même source a confirmé les informations publiées lundi par le journal progouvernemental turc Sabah selon lequel un chimiste et un expert en toxicologie sont arrivées à Istanbul le 11 octobre, soit neuf jours après la disparition de Khashoggi, pour effacer les preuves du meurtre. Khashoggi a été tué à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul par des agents envoyés de Ryad le 2 octobre, un assassinat dont le président turc a déclaré qu’il avait été ordonné par «les plus hauts niveaux» du gouvernement saoudien. Le parquet d’Istanbul a affirmé la semaine dernière que M. Khashoggi avait été tué dès son entrée dans le consulat et son corps démembré. Selon Sabah, à partir du 12 octobre, le chimiste et l’expert en toxicologie se sont rendus «régulièrement» au consulat pendant une semaine. Ils ont également entrepris d’effacer toute trace du meurtre dans la résidence du consul, proche du consulat. Les deux hommes, venus, selon Sabah, avec une «prétendue équipe d’investigation» composée au total de 11 personnes, ont quitté la Turquie le 20 octobre. Selon Sabah, les enquêteurs turcs n’ont eu accès au consulat et à la résidence qu’après que le chimiste et l’expert en toxicologie se furent «débarrassés» du corps et eurent entrepris d’effacer toute trace. Le consulat a été fouillé une première fois dans la nuit du 15 au 16 octobre, et la résidence le 17. Malgré les efforts déployés par les enquêteurs turcs, le corps de Jamal Khashoggi n’a toujours pas été retrouvé. Un conseiller du président Recep Tayyip Erdogan, Yasin Aktay, a évoqué vendredi la possibilité que le corps du journaliste ait été dissous dans de l’acide.
Les fils de Khashoggi demandent à récupérer le corps de leur père Par ailleurs, les fils du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi ont demandé à pouvoir récupérer le corps de leur père, et ont déclaré vouloir rentrer en Arabie saoudite pour l’enterrer. Dans un entretien à la chaîne CNN, Salah et Abdallah Khashoggi estiment que tant que la famille n’aura pas récupéré le corps du journaliste, elle ne pourra pas faire son deuil. «Ce n’est pas une situation normale. Ce n’est pas une mort normale du tout. Tout ce que nous voulons, maintenant, c’est pouvoir l’enterrer dans le cimetière d’Al Baki à Médine (en Arabie saoudite) avec le reste de sa famille», a déclaré Salah Khashoggi. «J’en ai parlé avec les autorités saoudiennes et j’espère simplement que cela pourra se faire bientôt». Jamal Khashoggi, journaliste au Washington Post qui ne ménageait pas ses critiques envers le gouvernement saoudien et son dirigeant de fait, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MbS), a été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, le 2 octobre. Les autorités saoudiennes ont reconnu que le journaliste, qui s’était exilé aux Etats-Unis, avait été victime de meurtre avec préméditation, revenant sur leurs déclarations antérieures, à savoir qu’il était mort au cours d’une altercation. Des responsables turcs et certains élus américains estiment que c’est MbS qui a commandité son assassinat, ce que Ryad dément. Le corps de Khashoggi n’a jamais été restitué. Vendredi dernier, le journal turc Hurriyet, citant un conseiller du président turc Recep Tayyip Erdogan, écrivait que la dépouille du journaliste avait été démembrée de sorte qu’elle puisse être dissoute plus facilement.

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Yémen: La coalition assure ne pas chercher l’escalade

Tue, 11/06/2018 - 15:06

Combats au sol et raids aériens se sont à nouveau intensifiés lundi autour de Hodeida, port stratégique de l’ouest du Yémen contrôlée par les Houthis, mais la coalition sous commandement saoudien en guerre contre ces rebelles a assuré ne pas chercher «l’escalade». Des responsables des forces progouvernementales yéménites ont déclaré à l’AFP que leurs troupes étaient engagées sur plusieurs fronts et qu’elles essayaient de progresser dans les banlieues est de Hodeida vers le nord pour couper la principale voie d’approvisionnement des rebelles Houthis, soutenus par l’Iran. Ces mêmes responsables ont fait état de raids intensifs d’avions et d’hélicoptères de la coalition sur des cibles rebelles, alors qu’une source de cette coalition a assuré à l’AFP qu’il ne s’agissait pas «d’opérations offensives» pour reprendre le port de Hodeida. Les combats n’en sont pas moins meurtriers. Selon deux médecins de Hodeida, les corps de 74 combattants Houthis ont été transportés dans deux hôpitaux de la ville au cours des dernières 24 heures. Quinze combattants progouvernementaux ont par ailleurs été tués dans ces affrontements, selon des sources médicales gouvernementales yéménites.

«Précipice»
Plus tôt, une source de la coalition a souligné que l’alliance antirebelles «soutient» les efforts de l’ONU pour relancer le processus de paix et ne cherche pas «l’escalade», malgré les opérations en cours. Les deux piliers de cette coalition sont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Depuis jeudi dernier, des combats et des raids aériens sont signalés dans la région de Hodeida, où les forces progouvernementales ont acheminé d’importants renforts. Il s’agit seulement de déploiements pour «protéger nos troupes et élargir les périmètres de sécurité dans certaines zones», a déclaré la source de la coalition qui a requis l’anonymat. Vendredi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait appelé à l’arrêt «immédiat» des «violences» au Yémen pour éviter que le pays ne tombe dans un «précipice», alors que la moitié de la population est en situation de pré-famine. Le médiateur de l’ONU Martin Griffiths avait pour sa part exhorté les belligérants à s’asseoir à la table des négociations «dans un délai d’un mois». «La coalition (menée par Ryad) est engagée à faire baisser les hostilités au Yémen et soutient fermement le processus politique» que cherche à relancer l’envoyé spécial de l’ONU, a affirmé la source de la coalition. Cependant, a-t-elle ajouté, «si les Houthis ne se présentent pas à des pourparlers de paix, cela pourrait conduire à une reprise de l’offensive sur Hodeida». «La situation humanitaire au Yémen est inacceptable» et «nous sommes engagés à mettre fin au conflit dès que possible» et à «maintenir le port de Hodeida ouvert», a assuré cette source.

«Imposture» américaine
Dans le camp rebelle, le ton restait guerrier lundi. «L’escalade deviendra un cauchemar», a déclaré un haut responsable politique, Mohammad Ali al-Houthi, en appelant à «la résistance et à la confrontation». Cette «escalade est la preuve de l’imposture des déclarations américaines», a-t-il dit, cité par des médias pro-Houthis. Le 30 octobre, alors que l’Arabie saoudite était sur la défensive en liaison avec le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le ministre américain de la Défense Jim Mattis avaient appelé à l’arrêt de la guerre au Yémen et à l’ouverture de négociations de paix sous 30 jours.

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Irak : À Ramadi, un hôtel brise les traditions tribales

Tue, 11/06/2018 - 14:59

Il y a quelques jours encore, trouver un hôtel à al-Anbar relevait de la mission impossible. Aujourd’hui, un établissement vient briser les traditions tribales ancestrales de l’ouest irakien, où ne pas accueillir les étrangers dans sa propre maison est une «honte».

En plein cœur de Ramadi, chef-lieu de cette province sunnite, sur un haut bâtiment aux façades éclairées de néons colorés, une enseigne rouge signale de loin le «Rose Plaza Hotel», en arabe et en anglais. Ce projet de 80 lits, porté par un jeune homme d’affaires, a fait grand bruit dans l’immense province désertique qui borde Bagdad à l’ouest et s’étend jusqu’aux frontières de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Mais Mohammed Kassar, cheveux gominés et costume-cravate, défend toujours et encore son projet. Certes, dit-il à l’AFP, «nous sommes la province de la générosité et de l’hospitalité». «Mais ce ne serait pas sérieux qu’une province qui couvre un tiers de l’Irak, donne sur trois pays et est un carrefour commercial, n’ait aucun hôtel», martèle cet Irakien de 29 ans.

Lois ancestrales
Al-Anbar revient de loin. Longtemps bastion de l’insurrection anti-américaine, puis prise par le groupe Etat islamique (EI), cela fait longtemps que la région n’a pas accueilli de touristes ou d’investisseurs en voyage d’affaires. Mais, depuis la reprise de Ramadi en 2016, reconstruction et projets immobiliers et commerciaux attirent chefs d’entreprises et ouvriers, surtout venus d’autres provinces d’Irak. Louaï Rafe se félicite d’avoir trouvé le «Rose Plaza». Cet homme d’affaires pensait pouvoir boucler dans la journée ses démarches administratives et revenir à Bagdad, à une centaine de kilomètres à l’est de Ramadi. Le processus s’est finalement avéré plus long que prévu et il a dû réserver une chambre dans l’hôtel tout juste inauguré de Mohammed Kassar. «A chaque fois que je venais ici, je dormais chez un ami et j’étais gêné de le déranger. Cet hôtel est vraiment bienvenu, il facilite la vie de tout le monde», assure cet Irakien, mèche de cheveux tombant sur le front. La vie de tout le monde, pourtant, à al-Anbar est régie par les tribus et leurs lois coutumières ancestrales. La première d’entre elle dans la région est claire: on ne peut croiser aucun étranger sans l’inviter à rejoindre sa maison, toutes affaires cessantes, afin d’y manger abondamment et d’y dormir le temps de son séjour. Les maisons sont même construites pour cela: la pièce la plus grande y est la diwaniya, la salle de réception, qui doit être imposante, quitte à rogner sur le reste de l’espace de la famille. Et le seul qui avait tenté d’ouvrir un hôtel avant Mohammed Kassar s’y était cassé les dents. Au beau milieu de la ville, un bâtiment inachevé abandonné peut en témoigner.

Lune de miel
La compagnie turque qui avait entamé sa construction a dû tout laisser en plan quand l’EI a déferlé en 2014. Et, plaisantent encore les habitants, même les jihadistes n’ont pas mis le pied dans cet hôtel. Mohammed Ahmed, lui, a trouvé un autre avantage au «Rose Plaza». Ce jeune marié de 28 ans y a réservé une chambre pour sa lune de miel. «Je n’avais nulle part où aller et l’hôtel est une belle alternative», affirme à l’AFP le jeune homme en chemise blanche impeccable, barbe dessinée et taillée de près. Pour les habitants d’al-Anbar, au-delà des jeunes couples à la recherche de romantisme, l’hôtellerie doit aussi se développer pour attirer d’autres clients, bien plus gros. Certains se prennent déjà à rêver de congrès internationaux, de conférences économiques ou de sommets pour porter la renaissance post-EI. Certains irréductibles, à l’inverse, renâcle encore. Cheikh Ibrahim Khalil al-Hamed pense d’abord à préserver des traditions qui ont résisté au temps et même aux guerres successives qui ont déchiré l’Irak depuis des décennies. «Ces hôtels n’ont jamais existé dans les traditions de nos pères et de nos grand-pères», affirme à l’AFP ce dignitaire tribal de 52 ans. «Nous, ce qu’on a toujours connu, c’est que les invités venaient chez les tribus», qui les accueillaient royalement. «Ces hôtels détruisent notre réputation», se lamente l’homme, foulard bédouin blanc sur la tête et abaya noire sur les épaules.

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Loth Bounatiro prévoit un hiver glacial en Algérie : « L’hiver de 2018-2019 sera rude ! »

Tue, 11/06/2018 - 14:56

Le Forum du quotidien le « Courrier d’Algérie » a eu pour objectif de sensibiliser sur les risques provoqués par les catastrophes naturelles. à ce type de questions et d’autres, le spécialiste des catastrophes naturelles, observateur attentif au domaine scientifique depuis plusieurs années, Loth Bounatiro était bien placé pour répondre et apporter un éclairage nouveau sur les catastrophes naturelles.

Après avoir fait un large survol théorique de la question, Bounatiro a fait savoir que : «après les inondations de Bab El Oued en 2001, et le tremblement de terre de Boumerdès en 2003, il y a eu une nouvelle loi des catastrophes naturelles. » Il dira ensuite : « Je ne sais pas pourquoi on n’applique pas la loi sur le terrain, franchement j’ignore la vraie raison. A travers la législation, il y a eu la création de l’instance de suivi des catastrophes naturelles et là aussi, on n’a jamais vu cette commission. Depuis 2013, en septembre dernier on a pu regarder à la télévision le responsable de cette institution», a-t-il ajouté.
«À plusieurs reprises, nous avons prévenu qu’il y aura des catastrophes, et la toute dernière prévision c’était la sécheresse en été, on a signalé qu’il y aura un été chaud et il faut se préparer, mais malheureusement, les responsables n’ont pas pris nos conseils au sérieux, et juste après on a eu le virus du choléra qui est le résultat de la chaleur. On aurait pu prendre nos dispositions et on avait même présenté les mesures qu’il fallait prendre, et si on avait pris ces mesures, on aurait pu probablement éviter l’histoire du choléra, mais en tout cas, c’était une suite logique de l’alerte des scientifiques qui n’a pas été prise en considération par les autorités, en matière de sécheresse », a-t-il souligné avant de poursuivre ces propos, « Je profite à dire que cette année va être pluviométrique, et qu’il va neiger aussi de plus en plus, en comparaison de l’année précédente. » Afin d’appuyer son témoignage, le docteur d’Etat en astronomie et technologie spatiales nous a délivré les raisons scientifiques en disant : « Celui qui fait le climat c’est le soleil, c’est lui qui fait la pluie et le beau temps, les saisons. Ce n’est pas à cause des perturbations quelconques. Avant tout ça, il y a le soleil ou ce qu’on appelle, les périodes thermonucléaires du soleil qui vont changer le climat, et ce n’est pas autre chose comme la plupart des gens le pensent. Si on comprend le fonctionnement du soleil, on va comprendre le fonctionnement des saisons, et cela devient une affaire d’astrophysicien. Vous savez les périodes du soleil sont multipliées, il ya la période jour et nuit, la deuxième les quatre saisons, la troisième onze ans, la quatrième 50 ans, après 500 ans et la dernière 1000 ans. Ce sont des périodes d’activité thermonucléaire du noyau du soleil, celui qui comprend ces périodes, va comprendre comment le climat fonctionne sur terre. »
Med Wali B.

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Afghanistan: 56 morts et 379 blessés lors des dernières législatives (ONU)

Tue, 11/06/2018 - 14:55

KABOUL – Quelque 56 personnes ont été tuées et 379 autres blessées le mois dernier lors des dernières législatives en Afghanistan, a annoncé mardi l’ONU, faisant de ce scrutin le plus mortel jamais enregistré dans le pays.

Le premier des trois jours du vote, qui a démarré le 20 octobre et dont l’annonce des résultats a été repoussée au 23 novembre, a été le plus sanglant, observe la Mission onusienne en Afghanistan (Manua) dans un rapport.

Quelque 251 morts et blessés avaient été déplorés durant la présidentielle de 2014.

Aucun scrutin n’a fait davantage de victimes depuis que l’ONU a commencé à recenser les pertes civiles en Afghanistan en 2009.

Dans les six mois qui ont précédé l’élection, près de 500 Afghans ont été tués ou blessés – femmes et enfants constituant plus du tiers de victimes et 245 ont été kidnappés, selon la mission onusienne.

« Les actes de violence délibérés contre des civils et des lieux civils – comme les bureaux de vote – tout comme les actes indiscriminés sont formellement interdits selon la loi humanitaire internationale et constituent des crimes de guerre », a rappelé la Manua.

Les talibans ont surtout utilisé grenades et autres obus de mortiers pour dissuader les Afghans de voter, selon la Manua.

L’attaque la plus mortelle, un attentat-suicide qui a fait 13 morts et 40 blessés dans Kaboul, a été revendiquée par le groupe terroriste auto-proclamé « Etat islamique » (EI/Daech), a ajouté la mission onusienne.

D’après des statistiques officielles, environ 4,2 millions de personnes se sont prononcées durant ce scrutin, sur près de 9 millions d’inscrits.

Le vote s’est accompagné de nombreux ratés. Certains centres n’ont pu ouvrir faute d’assesseurs, d’absence des listes électorales ou de mauvais fonctionnement des terminaux de reconnaissance biométrique mis en place à la dernière minute et utilisés pour la première fois.

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Tlemcen – EPH de Remchi: l’apport de médecins algériens établis en France

Tue, 11/06/2018 - 10:13

Khaled Boumediene

  Ces dernières années, beaucoup de médecins et spécialistes algériens exerçant en France sont entrés en contact avec des établissements de santé du pays. Ils apportent régulièrement leurs entraides et assistances à leurs confrères algériens, et exercent bénévolement leurs activités opératoires sur des patients de tous âges souffrant de pathologies très graves, ou participent à la formation des personnels médicaux et paramédicaux des hôpitaux, établissements publics hospitaliers (EPH) et polycliniques. Le personnel médical et paramédical du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tlemcen a beaucoup profité de l’expérience du Dr. Mottolese Carmine, chef de service de neurologie pédiatrique de Lyon (France), qui a effectué trois missions au CHU de Tlemcen pour opérer des enfants de la wilaya et des régions lointaines (Annaba, Sétif, Adrar, etc.) souffrant de tumeurs cérébrales. Pour leur part, de nombreux spécialistes en gastrologie ont réalisé des explorations en matière de gastrologie, des consultations spécialisées et assuré des cycles de formation.

Par ailleurs, des spécialistes et des médecins en virologie et laboratoires animent des conférences et échangent leurs expériences avec des professionnels du CHU de Tlemcen. Dimanche dernier, c’est le Professeur Bouayad de Marseille, qui a réalisé, pas moins de cinq interventions chirurgicales sous cœlioscopie sur des patients souffrant de pathologies viscérales très graves à l’EPH de Remchi. Les dossiers de ces patients ont été minutieusement traités par ce spécialiste avec les chirurgiens très coopératifs de ce nouvel établissement sanitaire, disposant d’un plateau technique de haut niveau afin de réduire au minimum la durée de l’hospitalisation, laboratoire, service de radiologie, pédiatrie, gynécologie, maternité, ORL, ophtalmologie, pharmacie, ainsi que des salles flambant neuves qui renforcent l’aspect humain au sein de l’EPH.

Selon le Pr. Bouayad, « la cœlioscopie est une technique de chirurgie permettant d’accéder à l’intérieur de l’abdomen par de petites incisions de la paroi abdominale. Cet acte se pratique pour diagnostiquer ou traiter certaines maladies, notamment digestives ou gynécologiques. La cœlioscopie ou laparoscopie, permet, par une petite ouverture de la paroi de l’abdomen, d’observer l’intérieur de la cavité abdominale ou pelvienne et d’intervenir sur les organes, mais est difficile à pratiquer dans les cas des hernies et cerveaux. Pour une intervention classique, le patient peut rester jusqu’à vingt jours, en dehors des complications, mais avec cette nouvelle technique le malade opéré peut rester deux à trois jours à l’hôpital ».

En vue de motiver et valoriser ce type d’actions généreuses visant à soulager la souffrance des patients, le wali de Tlemcen, Benyaïche Ali, et le directeur de la santé et de la population, Beghdous Abdelkader, ont effectué une visite éclair à cet EPH. « Si je me suis déplacé aujourd’hui ici, c’est pour vous féliciter en mon nom personnel et au nom de toute la population de la wilaya pour l’aide et l’apport précieux que vous prodiguez non seulement à nos médecins mais aussi et surtout à ces nombreux malades qui souffrent. L’Etat a mis en place tous les moyens humains et équipements techniques pour que les citoyens disposent d’une offre de soins de très grande qualité. Je tiens également à remercier toute l’équipe médicale de l’EPH qui coopère avec vous, sans oublier M. Kherbouche Kamel, ce bienfaiteur qui prend en charge le séjour de tous ces médecins-spécialistes qui viennent régulièrement de l’autre rive pour opérer nos patients ». Le chef de l’exécutif a exhorté tout le personnel médical et paramédical de cet établissement à poursuivre ses efforts pour une meilleure prise en charge des malades et de profiter des compétences de ces spécialistes algériens en France.

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Trois chefs de daïra mutés, fin de fonction pour 2 autres

Tue, 11/06/2018 - 10:12

K. B.

  Le mouvement opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le corps des chefs de daïra a touché pas moins de 06 daïras sur les quelque 20 de la wilaya de Tlemcen. Pour les mutations, ce mouvement a concerné les daïras de Mansourah, Ghazaouet et Honaïne où MM. Gemel Gasmia, Abdallah Bouanini et Slimane Bejkina ont été respectivement mutés aux daïras d’Oued Taghia (Mascara), Ouled Brahim (Saïda) et Médéa. Par ailleurs, il a été décidé de mettre fin aux fonctions des chefs de des daïras de Sidi-Djillali et Marsa Ben M’hidi, MM. Touhami Mourad et Ziane Nedjadi.

Concernant les nouvelles nominations dans ce corps, le chef de cabinet du wali de Tlemcen, Benyoucef Boutkhil, et le secrétaire général de l’APC de Tlemcen, M. Mourad Bendimerad, ont été respectivement nommés chefs des daïras de Mansourah et Aïn Hadjar (Saïda).

L’on apprend, en outre, que le chef de service de la wilaya d’Adrar, Abdelhadi Kahlaoui, et le secrétaire général de la daïra de Guenzat (Sétif), Abdelmalek Maabad, ont été respectivement désignés chefs des daïras de Honaïne et Sidi-Djillali.

Par ailleurs, le chef de service de la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Tlemcen, M. Tarek Bouchenafa, a été désigné directeur de la DRAG à Ghardaïa.

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Investissement: Rebrab a rencontré Emmanuel Macron !

Tue, 11/06/2018 - 10:10

Le Président de Cevital, Issad Rebrab a rencontré lundi soir le Président, Emmanuel Macron, à Pont-à-Mousson (Nancy) , pour commémorer la fin de la Grande Guerre de 14-18.

M.Rebrab a évoqué avec le Président français les futurs projets de son Groupe en France.« Nous avons évoqué les futurs projets du Groupe Cevital en France », a tweeté Isaad Rebrab.

Avec @EmmanuelMacron à Pont-à-Mousson. Nous avons évoqué les futurs projets du @GroupeCevital en #France #ChooseGrandEst #Algérie #Cevital pic.twitter.com/LcVsbqGjYR

— Issad Rebrab (@IssadRebrab) November 5, 2018

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Mascara: Ils volent la griffe d’un médecin et falsifient des ordonnances

Tue, 11/06/2018 - 10:08

Belkecir Mohamed

  Suite à une plainte d’un médecin généraliste, la police judiciaire de la septième sûreté urbaine a réussi à neutraliser une bande de cinq malfaiteurs dont un mineur, impliqués dans le vol de la griffe de ce docteur. Ils ont utilisé cette griffe pour la falsification d’ordonnances médicales pour se procurer des psychotropes. Les enquêteurs ont déclenché des investigations qui ont abouti à la découverte d’une ordonnance médicale présentée par un des suspects auprès d’une pharmacie pour acquérir des psychotropes. Les policiers ont identifié par la suite les autres mis en cause. Les perquisitions des domiciles des suspects ont permis de récupérer la griffe volée ainsi que des ordonnances vierges et d’autres falsifiées. Les mis en cause ont été présentés devant la justice qui a placé quatre d’entre eux en détention alors que le moins âgé a été placé dans un centre pour mineurs.

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Pour une meilleure gestion des poubelles

Tue, 11/06/2018 - 10:05

B. M.

  Sous l’égide du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, une campagne d’information et d’initiation sur la bonne gestion des ordures ménagères est organisée depuis hier et jusqu’au 8 novembre au profit de la société civile. Cette manifestation a pour cadre toutes les structures relevant du secteur de l’environnement qui sont mobilisées pour cet événement. De nombreux quartiers de la ville sont ciblés pour une sensibilisation des habitants sur le traitement des déchets domestiques.

Pour rappel, un centre d’enfouissement technique (CET) a été érigé dans la périphérie de Mascara, près de la localité d’El Keurt. Cet ouvrage a été réalisé à la suite d’un partenariat algéro-belge, il y a environ cinq années.

Pendant ces quatre journées, les techniciens du secteur de l’environnement, sur la base de démonstrations, auront tout le temps d’aborder les nouvelles méthodes employées pour gérer convenablement les déchets ménagers, notamment le tri aux fins de recyclage.

Il s’agit de sensibiliser les citoyens pour préparer, selon les normes requises, les ordures ménagères en amont du travail du CET.

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Constantine – Des demandeurs de logements devant le cabinet du wali

Tue, 11/06/2018 - 10:04

 A. E. A.

Des demandeurs de logements sociaux, n’ayant pas bénéficié de décisions de pré-affectation, sont revenus, hier, à la charge et ont tenu un rassemblement devant le cabinet du wali, réclamant d’être inclus dans la prochaine liste des attributaires.

Selon leur représentant, Moncef, « c’est vraiment inqualifiable et inadmissible de ne pas nous avoir adressé des décisions de pré-affectation, comme les autres demandeurs, alors que beaucoup d’entre nous ont déposé leurs dossiers ficelés et complets depuis près de 20 ans, à savoir 1998 et 2000 ». D’autres concernés, venant des cités ‘Emir Abdelkader’, ‘Aissaoui’ et ‘Ziadia’ déclarent, avoir déposé les leurs, il y a 30 ans et même plus, dans l’espoir de pouvoir, enfin, avoir un toit décent pour leur famille. « Mais malgré toute cette longue période et les récépissés portant les dates de dépôt, lancent-ils avec colère, nous nous retrouvons totalement écartés, ne figurant sur aucune liste, ne sachant quoi faire ni à qui se plaindre », soutiennent les concernés. Et de poursuivre que « c’est l’Etat qui nous a demandé de constituer des dossiers pour bénéficier de logements et nous sommes-là, aujourd’hui, notent-ils, devant le cabinet de son 1er représentant, dans la wilaya, pour le questionner sur ce qu’il advient de nos cas.

Si c’est un oubli, nous réclamons qu’il soit corrigé et de nous intégrer parmi les bénéficiaires figurant sur la liste à venir. Maintenant, s’il s’agit d’une exclusion qu’on nous le dise et c’est tout. Cela aura l’avantage de nous éclairer et de ne plus attendre quelque chose qui ne viendra pas ».

Parmi les protestataires d’hier figuraient également des citoyens, surtout des femmes, qui disposent de décisions de pré-affectation, mais qui n’ont pas retrouvé leurs noms dans la liste des 2.500 bénéficiaires, affichée au mois de mai dernier. « Bien sûr, disent-ils, on parle d’une 2ème liste de 2.500 autres logements à distribuer, mais si c’est vrai, pourquoi on ne nous informe-t-on pas de la date de son affichage ». Cela serait tellement plus simple et surtout rassurant pour eux et pour tous ceux qui sont dans le même cas.

Les protestataires n’ont pas pu accéder au cabinet du wali, pour voir, ne serait-ce qu’un de ses représentants, comme le fera observer l’un d’eux. Seul le policier en service, les a assurés que d’autres listes seront affichées d’ici la fin de l’année en cours, ou au début 2019, leur recommandant juste de s‘armer d’un peu plus de patience et tout ira bien. Ce qui n’a pas convaincu les concernés qui ont fini malgré tout par se disperser.

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Les habitants de la rue des Maquisards veulent le gaz naturel

Tue, 11/06/2018 - 10:02

A. Mallem

Une cinquantaine de résidents de la rue des Maquisards, hommes et femmes, se sont rassemblés, hier matin, devant le cabinet du wali pour y tenir sit-in, réclamant l’adduction de leurs foyers au réseau de gaz naturel. Houhamedi Boudjemaâ, leur délégué, nous a expliqué que les installations pour le branchement du gaz naturel ont été mises en place dans les appartements des 520 habitants du quartier, depuis une année déjà, seulement le branchement n’est pas encore fait.

«Notre problème est qu’il n’y a pas de gaz dans les robinets et nous avons besoin de cette énergie, surtout en ce moment où il fait froid. Nos enfants ne peuvent pas réviser leurs cours dans la soirée alors que nos appartements ressemblent à des frigos, on ne peut pas faire convenablement la prière à la mosquée pour les mêmes raisons, etc.». A coté de lui, son voisin croit savoir, de source officielle, que le branchement est bloqué à cause d’un différend entre la Sonelgaz et la mairie, « pour une question d’argent ou on ne sait quoi», a-t-il affirmé.

Les protestataires ont tenu, aussi, à rappeler qu’ils étaient venus chez le wali, il y a plus d’un mois déjà, et, selon leurs dires, le chef de l’Exécutif de wilaya leur avait promis, alors, de prendre le problème en charge et de le régler dans les meilleurs délais. «Mais cela a traîné et les citoyens commencent à s’impatienter, ne supportant plus de vivre dans le froid», nous a expliqué Houhamedi pour justifier le retour à la protestation devant le cabinet du wali.

Deux personnes, dont Houhamedi, ont été déléguées par les protestataires et ils ont été reçus par le secrétaire général de la wilaya. A leur sortie, M. Houhamedi nous a déclaré que le représentant du wali leur a promis que le gaz leur sera «lâché» dans les meilleurs délais, que le wali est au courant de leurs problèmes et qu’il ne tardera pas à satisfaire leur revendication. Toutefois, cette promesse n’eut pas l’air de plaire à tout le monde et plusieurs protestataires se sont élevés pour réclamer du concret, une date déterminée, en faisant remarquer qu’il y a un mois, déjà, les autorités de la wilaya leur ont fait la même promesse qui est restée, sans lendemain. «Mais le secrétaire général de la wilaya n’a pas pu nous donner de date pour «lâcher» le gaz tant qu’il n’a pas encore rendu compte au wali et reçu ses instructions», nous a confié à la fin Houhamedi qui essayait de convaincre ses concitoyens de patienter encore un peu.

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Troisième session de l’APW, ce jeudi

Tue, 11/06/2018 - 10:01

 A. Mallem

  La troisième session ordinaire de l’Assemblée populaire de Wilaya (APW), pour l’année en cours, est annoncée pour ce jeudi 8 novembre et se tiendra en son siège de la cité Daksi Abdesselem.

A son ordre du jour, figurent 6 points dont 3 en rapport avec la rentrée des classes dans les 3 secteurs de l’Education, de l’Université et de la Formation professionnelle. Ensuite, viennent ceux qu’on peut qualifier d’ordinaires. Aussi, le 1er concerne l’approbation du budget primaire de la wilaya pour l’année 2019.

Viendront ensuite, et consécutivement, la lecture du rapport sur la rentrée universitaire 2018/2019, d’un autre sur la rentrée scolaire pour le même exercice et la lecture du 3ème qui porte sur la rentrée dans le secteur de la Formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette série de rapports sera clôturée par celui relatif à l’opération moissons-battages, de l’été 2018. Enfin, en dernier lieu, les élus de l’APW se pencheront sur le dernier point et qui porte sur «les préoccupations des citoyens et les affaires les concernant».

Selon certains élus, les débats vont certainement se focaliser sur les conditions de la rentrée scolaire de cette année, notamment sur le dossier des cantines scolaires dont la charge a été confiée, cette année, aux APC.

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Colloque international sur les villes intelligentes

Tue, 11/06/2018 - 10:01

A. Mallem

  «Smart Cities» est le titre retenu pour le Colloque international sur les «villes intelligentes» qui s’ouvre, aujourd’hui, et pour trois journées, à l’Université 3 ‘Salah Boubnider’ de Constantine. Le colloque est organisé par le laboratoire de l’Architecture et de l’Urbanisme, technique, espace et société (AUTES) et va regrouper urbanistes et architectes, professeurs, chercheurs et managers, venant de tout le pays mais aussi, de tout le pourtour du Bassin méditerranéen, notamment d’Espagne, du Portugal, de France, d’Italie et Tunisie. Nombreuses personnalités appartenant à d’autres pays, ne pouvant venir, vont participer par le système de ‘visio-conférence’, nous ont déclaré les organisateurs.

Selon ces derniers, le colloque est axé sur deux thèmes dépendant, directement, des mutations des villes, thèmes qui vont structurer la réflexion sur le futur de celles-ci et qui vont évoluer vers l’affirmation d’une nouvelle tendance des villes, à savoir : l’explosion urbaine qui désigne la forte accélération de l’urbanisation dans le monde. Ceci pour le premier thème. Le second thème porte sur la nouvelle révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui constitue un enjeu important pour l’avenir des villes et mettant en avant la ‘Smar City’, ou «ville intelligente», qui s’appuie sur les NTIC pour atteindre une plus grande efficacité de gestion.

Ces deux phénomènes sont, nous a expliqué Mme Sahraoui Badia, doyenne de la Faculté d’Architecture de l’Université 3 ‘Salah Boubnider’, depuis quelques années, à l’origine de la réflexion sur la création des villes intelligentes». Et d’ajouter que tout en alimentant les discours politiques et scientifiques, ces «smart cities» sont devenues le centre d’intérêt de bien des chercheurs scientifiques, faiseurs de la ville.

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Un homme retrouvé pendu à son domicile

Tue, 11/06/2018 - 09:59

A.E.A.

  Un sexagénaire a été découvert pendu, avant-hier, au balcon de son domicile, situé dans la localité de Hricha Amar, dans la commune de Aïn Smara.

Selon le communiqué de la cellule des relations publiques de la protection civile, l’unité du secteur de Ain Smara, est intervenue, dimanche dernier aux environs de 15h, dans la localité de Hricha Amar, commune de Ain Smara, daira d’El Khroub, pour transporter la dépouille de AZ. L’homme en question, âgé de 63 ans, vivait seul. Il a été trouvé pendu, au moyen d’une corde, au balcon de son appartement, situé au rez-de-chaussée de la maison. La corde était attachée à la véranda de son balcon. Le corps du malheureux a été transporté à la morgue de l’hôpital ‘Mohammed Boudiaf’ d’El Khroub. La police a ouvert une enquête à l’effet de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

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