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Le Cameroun, un pays clé pour développer les exportations nationales vers l’Afrique centrale

Wed, 12/05/2018 - 21:30

ALGER – L’Algérie entend promouvoir son partenariat économique et commercial avec le Cameroun qui est un pays clé pour le développement des exportations nationales vers les pays de l’Afrique centrale, a affirmé mercredi à Alger, le secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), Hocine Boubtina.

« Le Cameroun est une porte ouverte vers la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) qui est un groupement économique très important avec 120 millions de consommateurs, ce qui représente un énorme potentiel pour nous », a déclaré M. Boubtina lors d’une journée d’information sur les opportunités d’affaires, de partenariat et d’exportation vers le Cameroun et aux pays de l’Afrique centrale.

La CEMAC compte le Cameroun, le Centre-Afrique, le Congo Brazzaville, le Congo Démocratique, le Gabon, la Guinée équatorial et le Tchad. Ce même responsable a souligné que des actions multiples ont été entreprises par le gouvernement, dont l’accompagnement des sociétés exportatrices par certains nombre de facilitations financières et logistiques, en vue de booster les exportations nationales hors hydrocarbures.

« Nous nous sommes déplacés ces dernières années dans de nombreux pays africains pour prospecter les marchés (..), les opérateurs algériens ont à présent une vision claire sur les besoins de ces marchés et le niveau de compétitivité des entreprises algériennes par rapport aux entreprises étrangères déjà présentes sur le marché », a-t-il ajouté.

Invité à cette journée, le premier conseiller de l’ambassadeur du Cameroun en Algérie, Dairou Bouba, a affirmé que les économies de l’Algérie et du Cameroun  » se complètent ».

« Il y a effectivement des produits finis algériens qui peuvent être écoulés sur le marché camerounais, notamment les produits agro-alimentaires et les électroménagers qui sont compétitifs, comme il y a des produits camerounais qui peuvent être exportés vers l’Algérie notamment les produits agricoles et le bois », a-t-il déclaré.

Sur ce dernier produit, M. Bouba a fait constater que l’Algérie qui est un pays importateur de bois pourrait s’approvisionner directement auprès du Cameroun au lieu de l’importer de seconde main de l’Europe.

Selon lui, les entreprises africaines se font rares, le marché est prédominé par les sociétés européennes notamment dont l’industrie de bois où il y a une forte production et de fortes opportunités pour l’Algérie d’investir dans cette industrie », a-t-il assuré. « Les deux pays doivent travailler ensemble pour accentuer leurs échanges commerciaux », a-t-il insisté.

Outre le partenariat économique, le diplomate camerounais a invité les opérateurs algériens à investir dans des secteurs non encore exploités tels les hydrocarbures et les mines, expliquant qu’au Cameroun l’exploitation minière est artisanale et que son pays prépare des dispositions réglementaires pour attirer les investisseurs.

Présente à cette rencontre, la déléguée générale, du Comité d’Affaires algéro-camerounais, Bouthaîna Douhest, a affirmé que tous les produits algériens » peuvent être placés sur le marché du Cameroun et de la CEMAC ».

« Les secteurs les plus porteurs sur ces marchés sont l’agroalimentaire, les produits chimiques, l’industrie électrique et électronique, les matériaux de construction, les produits chimiques, pharmaceutiques », a-t-elle énuméré.

Cette algérienne installée au Cameroun depuis près de 20 ans pour accompagner les opérateurs économiques dans leurs opérations d’exportations et encourage le partenariat économique avec leurs homologues africains, estime que les exportateurs nationaux devraient être plus offensifs sur les ces marchés afin de pouvoir s’installer dans la durée.

Selon les chiffres présentés par les organisateurs de cette journée, les importations du Cameroun ont atteint 10,5 milliards de dollars en 2017, contre 6,52 milliards de dollars d’exportation.

L’Algérie occupe le 116 rang des fournisseurs du Cameroun avec seulement 350.000 dollars et ses importations en provenance de ce pays (constituées essentiellement de café et de bois ) s’élève à 18,4 millions de dollars. Ce pays importe essentiellement le blé, le riz, le poisson, le sucre, les médicaments, les voitures de tourisme, le ciment, les hydrocarbures, les huiles et le papier.

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Categories: Afrique

Une quarantaine de marques automobiles au 18ème Salon « AutoWest » d’Oran

Wed, 12/05/2018 - 21:29

ORAN – La 18ème édition du Salon de l’automobile, des cycles et motocycles de l’Ouest (AutoWest-2018) débutera le 9 décembre prochain à Oran, avec la participation d’une quarantaine de marques présentes sur le marché algérien, a-t-on appris mercredi des organisateurs.

Cette nouvelle édition est placée sous le slogan « La production automobile algérienne : diversification et développement », a précisé le commissaire du Salon, Abdelkader Rezzoug, lors d’une conférence de presse animée au Centre des conventions (CCO) qui abritera l’événement jusqu’au 15 décembre.

« Cette manifestation économique a pour vocation de donner davantage de visibilité sur la variété de la gamme nationale, contribuant ainsi à la promotion du +made in Algeria+ », a fait valoir M. Rezzoug.

« La majorité des modèles de véhicules qui seront exposés dans ce cadre sont produits en Algérie au sein des usines implantées dans différentes wilayas du pays », a-t-il souligné.

Lire aussi: Forte hausse des importations des CKD sur les 10 premiers mois de 2018

Ce Salon verra encore la présentation de gammes complètes de camions et motos montés en Algérie, et ce, sur une superficie d’exposition de plus de 12.000 mètres carrés.

La nouvelle édition accueillera également les divers services liés à l’automobile, dont ceux spécialisés dans les lubrifiants, le financement, les assurances et la géolocalisation.

Près de 50.000 visiteurs ont été enregistrés à la précédente édition de ce rendez-vous annuel organisé par la société « Somex International Plus », basée à Alger, en partenariat avec la Direction du CCO, rappelle-t-on.

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Categories: Afrique

Un « bon départ » pour l’enseignement de la langue amazighe la saison prochaine

Wed, 12/05/2018 - 18:56

TINDOUF – Le secrétaire général (SG) du Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, a affirmé, mercredi à Tindouf, que l’enseignement de la langue amazighe devrait connaitre un « bon départ » la saison prochaine, avec un objectif de sa généralisation aux trois paliers scolaires à travers le pays.

Les résultats obtenus dans l’enseignement de la langue amazighe sont « très positifs », grâce aux efforts déployés par le HCA, en coordination avec le ministère de l’Education nationale, mais restent, toutefois, « en deçà des attentes », a indiqué M. Assad lors d’une rencontre avec les cadres de la direction de l’éducation et les représentants de parents d’élèves au lycée « Bouzidi Houaria ».

Selon SG du HCA, une batterie de mesures ont été prises pour l’encouragement de l’enseignement de la lange amazighe aux élèves dans les régions du Sud du pays, en leur ouvrant des perspectives d’échange avec leurs pairs dans les autres régions du pays, dans le cadre de conventions de jumelage encadrées par le HCA en coordination avec le ministère de l’Education nationale.

Des élèves de l’école « Larbi Tébessi », dans la commune de Tindouf, qui a abrité un cours d’enseignement de Tamazight, en présence d’une délégation du HCA, seront liés en vertu d’une convention de jumelage avec des écoles du Nord du pays enseignant la langue amazighe, a-t-il ajouté.

Si Hachemi Assad a rencontré, lors de sa visite, des membres de la société civile et des associations de parents d’élèves de Tindouf où l’enseignement de l’Amazighe, lancée au titre de la saison scolaire 2016/2017, connait une amélioration continue et devrait enregistrer à l’avenir des résultats positifs, selon un bilan de la direction de l’Education de la wilaya.

Le SG du HCA a indiqué, lors d’un point de presse au terme de sa rencontre avec le mouvement associatif, que la célébration du 1er anniversaire de l’officialisation de Yennayer, comme fête nationale, sera organisée à partir du 8 janvier prochain depuis Laghouat et se poursuivra via les wilayas d’Ain-Defla, Mascara, Alger et Naâma, avant de s’achever à Tlemcen par un séminaire international sur l’art architectural amazigh.

Selon M. Assad, le déploiement du HCA, à travers l’organisation de visites aux différentes régions du pays, s’inscrit au dans le cadre de l’application des instructions du Président de la République portant sur la promotion de la langue amazighe à travers le territoire national.

Plusieurs conventions ont été signées pour la prise en charge des variantes linguistiques locales, à l’instar de celle signée en marge du séminaire national sur « La planification linguistique et le plurilinguisme : impact des dialectes locaux dans la communication socioculturelle en Algérie », tenue à Tindouf en coordination avec le HCA, pour la promotion de la variante amazighe locale « Hassanya », et ce dans le cadre de l’accompagnement des projets de développement de cette variante amazighe, a-t- fait savoir.

Il a indiqué, en outre, que le HCA s’emploie à soutenir, dans le cadre de son budget, les associations culturelles activant dans le domaine de la promotion de la langue Amazighe, dans toutes ses variantes, et que le HCA a mis à la disposition de ses partenaires des espaces pour l’enseignement de Tamazight pour les adultes, dans le but de satisfaire la demande et assurer la formation de l’élite activant au niveau des associations, en plus de l’encadrement des activités culturelles.

La célébration du nouvel an amazigh sera aussi marquée par l’accompagnement des créations culturelles, a-t-il dit.

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Le mouvement El-Bina présente son initiative « l’Algérie pour tous » aux dirigeants du MPA

Wed, 12/05/2018 - 17:52

ALGER – Le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a rencontré, mercredi à Alger, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, à qui il a présenté l’initiative de sa  formation politique « l’Algérie pour tous » visant à « concrétiser un dialogue national fédérateur ».

Dans une déclaration à l’APS à l’issue de la rencontre qui s’est déroulée au siège du MPA, M. Bengrina a fait état d’une « grande convergence de vues » entre les deux formations politiques, qualifiant cette rencontre de « riche et fructueuse ».

Il a fait savoir, à cet égard, que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’une série de rencontre initiées par son parti dans l’objectif d' »expliquer son initiative visant à unir les forces vives et les acteurs politiques, toutes obédiences confondues, autour de la table du dialogue en vue d’examiner les moyens adéquats pour relever les défis imposés par la situation sociopolitique du pays ».

Cette initiative appelle à « la protection des constantes nationales, la préservation des institutions de l’Etat et à la non-contestation de leur légitimité et à la moralisation de la pratique politique », a relevé le président du mouvement El-Bina.
M. Bengrina a fait savoir que la conjoncture actuelle « nécessite l’aplanissement des divergences et des actions dans l’intérêt suprême du pays », soulignant que le MPA « accueillait les différentes initiatives proposées par les partis politiques avec lesquels il partage les mêmes principes et tendances ».

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Réunion clubs-FAF/LFP: le satisfecit de Medouar

Wed, 12/05/2018 - 16:18

Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar, a qualifié de « bénéfique » la rencontre qui s’est tenue mercredi au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger) avec les présidents de club sur proposition de la Fédération algérienne (FAF), saluant un « climat démocratique ».

« La réunion s’est tenue sur proposition du président de la FAF, en présence de la majorité des présidents des clubs professionnels, afin de faire une évaluation générale de la phase aller de la compétition. Nous avons abordé certains sujets importants : droits TV, CNAS et subvention du MJS entre autres. Le débat s’est déroulé dans un climat démocratique et surtout avec sagesse. La rencontre était plutôt conviviale », a affirmé Medouar à la presse peu après la fin de la réunion.

Cette dernière intervient à l’issue de la première partie de la saison, marquée par le retour inquiétant de la violence dans les stades, un arbitrage de plus en plus contesté et surtout des déclarations incendiaires faites par certains responsables de club.

« Chaque président a pris la parole ensuite pour évoquer les problèmes liés au fonctionnement du championnat et proposer des solutions. Il y a une convention qui est actuellement en phase de finalisation liant les clubs amateurs aux SSPA. Le président de la FAF a appelé lors de son intervention les présidents de club à faire preuve de retenue dans leurs déclarations à la presse, et éviter les propos incendiaires qui ne vont en aucun cas servir le football national. Le sens de responsabilité doit être de mise chez nos responsables. Nous avons décidé d’organiser une réunion mensuelle avec les présidents de club pour aborder les différents sujets d’actualité », a-t-il ajouté.

Evoquant la phase retour de la compétition, le premier responsable de la LFP a indiqué que la programmation allait tenir compte de plusieurs paramètres.

« Le championnat va se terminer durant la première semaine du mois de mai prochain, en prenant compte de la participation des clubs aux compétitions africaines, à la coupe arabe et bien évidemment des élections présidentielles. La gestion du championnat se déroule dans de bonnes conditions, contrairement à ce que pensent certains », s’est-il réjoui.

APS

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Production de pétrole: L’Opep plaide pour une baisse de 1,3 mbj

Wed, 12/05/2018 - 16:14

Une réduction d’une telle ampleur modifierait certainement la tendance du marché, car elle éliminerait l’essentiel des excédents des stocks prévus pour 2019.

Le consensus autour d’une baisse de l’offre pétrolière de l’Opep et de ses alliés non Opep se précise après que la Russie et l’Arabie saoudite se sont entendues le week-end dernier pour prolonger leur coopération jusqu’en 2019. Bien que les deux producteurs n’aient pas encore officiellement confirmé de nouvelles réductions de leur production, la décision de prolonger leur pacte de coopération, conclu en décembre 2016, jette les bases d’un accord qui serait quasi acquis, à deux jours d’une réunion de l’Opep à Vienne.
Selon certains délégués de l’Opep, cités par Bloomberg, le comité consultatif de l’Organisation a proposé une réduction de
1,3 million de barils par jour par rapport aux niveaux d’octobre dernier. Les négociations autour de cette offre ont, d’ores et déjà, commencé en coulisses et devraient se poursuivre le 6 et 7 du mois en cours à l’occasion de la tenue des réunions Opep-non Opep. Si la proposition du comité consultatif de l’Opep venait à être validée par l’ensemble des producteurs signataires du pacte de coopération de décembre 2016, une réduction d’une telle ampleur modifierait certainement la tendance du marché, car elle éliminerait l’essentiel des excédents des stocks prévus pour 2019. Dans son dernier rapport mensuel pour octobre, l’Opep était en tout cas formelle sur le risque d’une importante hausse des stocks mondiaux si la production garde sa dynamique actuelle. Les termes du rapport plaidaient déjà ouvertement en faveur d’une réduction de la production, avant que les deux poids lourds du marché, l’Arabie saoudite et la Russie, confirment, depuis Buenos Aires, en marge du dernier Sommet du G20, leur volonté de coopérer au-delà de 2018 aux fins de rééquilibrer le marché. Un consensus commence ainsi à se dessiner autour d’une réduction substantielle de l’offre, afin de tenter de maîtriser une surabondance d’or noir qui rappelle les vieux démons d’avant-juin 2014. Les producteurs semblent être en tout cas conscients que sortir de Vienne, un engagement clair en faveur d’une réduction de la production, aggraverait la déroute des cours de ces dernières semaines.
Ils sont tenus de formuler une déclaration sans confusion faisant référence à un engagement ferme pour que le marché ne soit trop approvisionné. Or, une telle approche pourrait provoquer les foudres du propriétaire de la Maison-Blanche qui disait compter sur son allié saoudien pour la baisse des prix du brut. Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane, peut difficilement se permettre de défier ouvertement le président américain. Après l’indignation internationale qu’a suscitée l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul,
Mohamed Ben Salmane a besoin de la protection de son allié à la Maison-Blanche. Cela pourrait amener les Saoudiens à opter pour un engagement moins explicite en faveur de la réduction de l’offre pétrolière lors de la prochaine réunion de l’Opep, prévue jeudi à Vienne, en Autriche.
Le risque d’une telle approche est double. Le marché pourrait déraper à nouveau en l’absence d’un engagement ferme en faveur de la réduction de l’offre, alors que des pays comme la Russie et l’Irak, qui étaient jusqu’ici les plus mauvais élèves en matière de conformité aux précédents accords, risquent de ne pas adhérer fidèlement aux engagements si ceux-ci sont formulés de manière vague. Quoi qu’il en soit, la situation du marché, qui risque de renouer avec les excédents de l’offre, à l’heure où la demande mondiale semble être pour le moins capricieuse, plaide pour l’impératif d’une action commune à même de tenter un rééquilibrage.

Ali Titouche

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Blocage de l’équipement d’Evcon par les douanes: Cevital saisit le Premier ministre et le ministre des finances

Wed, 12/05/2018 - 16:12

“Il est grand temps que chacun assume ses responsabilités”, a écrit le groupe Cevital dans un tweet posté hier.

Le groupe Cevital a annoncé, hier, avoir écrit à la Direction générale des douanes pour lui demander d’appliquer le jugement en référé rendu en faveur d’EvCon, sa filiale spécialisée dans la production d’eau ultra pure. Le Premier ministre et le ministre des Finances ont également été informés des blocages dont souffre le projet du groupe et, plus particulièrement, son équipement confisqué par l’administration douanière, en dépit d’un jugement du tribunal de Boudouaou l’obligeant à lever le blocage sur la machine d’EvCon qui se trouve, depuis juillet dernier, au port sec Atlantic sis dans la commune de Boudouaou (Boumerdès). “Il est grand temps que chacun assume ses responsabilités !” a écrit le groupe Cevital dans un tweet posté hier.

L’administration des douanes a décidé de jouer l’inflexibilité jusqu’au bout, en dépit de la décision du tribunal ordonnant la libération de l’équipement industriel d’EvCon. Dans un premier jugement prononcé le 28 novembre dernier, le juge a ordonné à “l’administration de la douane (…) de finaliser les procédures de dédouanement de la marchandise importée par la partie demanderesse, la société par actions EvCon Industry (…), qui est une presse pour plaques sandwich DL 2 300 A5 qui se trouve au port sec Atlantic domicilié au quartier Ben Ajal, commune de Boudouaou (Boumerdès), et la restituer immédiatement à la demanderesse, sans conditions ni restrictions, tout en l’exemptant de tous les frais liés à son séjour au niveau des entrepôts de la défenderesse qui assume également les frais de justice”. Plutôt que de faciliter l’investissement, ce qui serait compatible avec l’une de ses vocations initiales dans une économie fonctionnant selon les règles universellement admises, cette administration s’érige en écueil, allant jusqu’à faire fi des décisions de justice en faveur de l’investissement.

Or, l’administration douanière aurait pu permettre des voies de recours, dont certaines sont prévues par la loi régissant ce genre de litiges, voire par le code des douanes qui a institué une commission de recours dédiée à statuer sur de tels différends. Cevital a fait le choix, hier, de tenter un recours auprès des plus hautes autorités du pays, à savoir le Premier ministre et le ministre des Finances, face à un blocage qui prend, désormais, les allures d’un sabotage systématique. Preuve en est que lors de la dernière audience, l’administration des douanes, censée apporter les pièces et éléments susceptibles de justifier le blocage de l’équipement d’EvCon pour “possible surfacturation”, s’est présentée au tribunal sans le moindre document attestant ses allégations. Le juge était alors dans l’obligation de renvoyer l’affaire à une date ultérieure. Il s’agit clairement d’“une tentative de gagner du temps”, commente un avocat d’affaires, joint par Liberté. Alors que l’équipement industriel d’EvCon, unique en son genre et hautement sophistiqué, risque une sérieuse détérioration au port sec de Boudouaou.

Il faudrait être sourd pour ne pas écouter le cri de détresse d’un industriel qui promet 15 milliards d’euros/an de retour sur investissement dès l’entrée en production du projet d’EvCon en Algérie. Il serait, désormais, peu utile d’aller chanter l’attractivité du pays sur les toits d’ici et d’ailleurs, lorsque l’on traîne ses industriels aussi méchamment dans la boue pour se soumettre au diktat de cette main invisible qui privilégie l’intérêt de certaines personnes au détriment de celui du pays.

Ali Titouche

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Le laboratoire pharmaceutique lance une gamme de 7 produits: Biopharm s’ouvre à la dermocosmétique

Wed, 12/05/2018 - 16:09

Les produits dermocosmétiques de marque Oze seront distribués et mis en vente à travers le réseau national des officines pharmaceutiques.

Avec une bonne dose d’assurance acquise au fil de ses succès dans l’industrie pharmaceutique, le laboratoire Biopharm s’ouvre à la dermocosmétique. Dans le cadre de sa stratégie de diversification le groupe Biopharm, présent dans les différents métiers de l’industrie pharmaceutique, a dévoilé, lors d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel Mercure à Alger, sa nouvelle gamme dermocosmétique.
Dénommée Oze, la nouvelle ligne, que propose Biopharm, est composée de 7 produits “de très haute qualité destinés aux soins du visage et du corps et fabriqués à base d’actifs naturels, brevetés et certifiés sans parabène”, souligne le groupe pharmaceutique privé algérien, coté à la Bourse d’Alger. “Nous avons fait le choix de la précaution. Les produits Oze ne contiennent pas de parabène”, a précisé Mme Nacima Drici, chef de produit chez Biopharm, ajoutant que les produits de la gamme Oze sont formulés à base d’extrait de plantes bio certifiées par un organisme européen, Ecocert. “À la pointe de l’innovation et de la technologie, cette ligne de soins est le fruit d’un travail de recherche de longue haleine initié par des laboratoires partenaires européens, puis parachevé à travers une phase de formulation réalisée par les équipes du laboratoire de recherche et développement de Biopharm”, souligne le groupe pharmaceutique privé algérien.
Fabriqués au sein de l’unité industrielle d’Oued Smar, tous les produits de la marque Oze bénéficient des mêmes exigences d’assurance-qualité que celles observées pour les produits pharmaceutiques que le groupe Biopharm met sur le marché.
Pour rappel, l’unité industrielle d’Oued Smar a été la première unité algérienne à obtenir la certification aux bonnes pratiques de fabrication de l’Agence nationale française de sécurité des médicaments. Les produits dermocosmétiques  de marque Oze seront distribués et mis en vente à travers le réseau national des officines pharmaceutiques “où les utilisateurs seront conseillés selon leurs besoins”.
Mme Kahina Liani, pharmacienne, a laissé entendre que le marché des dermocosmétiques est en plein essor en Algérie. Selon elle, les produits dermocosmétiques occupent les trois quarts des surfaces des officines.
La directrice du marketing de Biopharm explique le choix de la mise en vente des produits dermocosmétiques de la marque Oze dans les pharmacies par la fait que “ce circuit est plus sûr par rapport à la contrefaçon et l’informel”, mais également, “il permet une traçabilité des produits”, ce qui est très important pour Biopharm. “Les prix de ces produits premium ont été spécialement étudiés pour les rendre accessibles à une large catégorie de femmes algériennes”, souligne le groupe pharmaceutique dans son communiqué. “Ils varient entre 950 et 2 990 DA”, a précisé la directrice du marketing.
Oze se veut avant tout une marque nationale. “Nous sommes conscients que nous entrons dans un marché très concurrentiel où des marques, des multinationales, sont établies depuis plusieurs années” a indiqué Abdelouahed Kerrar,
P-DG de Biopharm, faisant valoir les arguments du groupe privé algérien, liés à la qualité et à la sécurité des produits. “Nous offrons la valeur en Algérie. Ce sont des emplois et de la richesse qui sont créés en Algérie”, a insisté le patron de Biopharm, rappelant qu’il y a 20 ans, l’Algérie produisait à peine 5% de ses besoins en médicaments. Biopharm ne compte pas s’arrêter aux 7 produits lancés hier. Abdelouahed Kerrar annonce le développement en cours de trois autres produits.

Meziane Rabhi

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Le rassemblement pour la Kabylie met en garde: “Le pouvoir de l’ombre pousse à une explosion sociale”

Wed, 12/05/2018 - 16:06

Le mouvement pointe “une lutte pour le pouvoir et rien que pour le pouvoir”, avertissant que “la dépolitisation de cet affrontement à huis clos constitue la plus grande menace pour le pays”.

Le Rassemblement pour la Kabylie (RPK) a mis en garde, hier, contre le risque d’une explosion sociale vers lequel le “pouvoir de l’ombre” est en train de diriger le pays, avec la contribution des partisans du 5e mandat qui, estime ce mouvement autonomiste, n’ont d’objectif que de sauvegarder leurs positions prééminentes, “quitte même à mettre le pays à feu et à sang”. “Alors qu’une demande forte pour un changement politique et institutionnel se fait sentir à travers tout le pays, les forces du statu quo poussent dangereusement vers une voie qui va directement vers l’effondrement de l’État et par conséquent l’effritement national”, avertit le RPK dans la déclaration de politique générale qui a sanctionné les travaux de sa rencontre de samedi dernier à Béjaïa.

Plus explicite, le RPK estime qu’“en dévoyant les institutions formelles de l’État par une instrumentalisation éhontée, en poussant la corruption à des niveaux jamais atteints, en bloquant tout processus de libéralisation politique, le pouvoir de l’ombre est en train de préparer les conditions objectives pour une explosion sociale”. Les affrontements des clans au sommet de l’État ne sont pas, aux yeux des rédacteurs de la déclaration, de nature à arranger les choses, bien au  contraire, puisque, estiment-ils, ils ne sont motivés que “par des considérations de prébendes”. “Quelle que soit l’issue de ces tiraillements, c’est la domination politique, comme moyen de régence de la société, qui sera mise en œuvre par le clan qui va s’imposer”, anticipe, à ce titre, le RPK, qui estime que la lutte se révèle déjà au grand jour comme une lutte pour le pouvoir et rien que pour le pouvoir et que “la dépolitisation de cet affrontement à huis clos constitue la plus grande menace pour le pays”.

Pour illustrer ce dangereux affrontement au sommet de l’État, les responsables du RPK citent la valse des arrestations et libérations d’officiers supérieurs de l’armée qui n’a, d’ailleurs, donné lieu à aucune explication par ceux qui sont chargés et censés de le faire. Cette affaire est, à leurs yeux, “assez révélatrice de la rupture de l’unité de commandement dans les affaires de l’État”. C’est dans ce même sillage que le RPK s’en prend également aux partisans du 5e mandat qui ne font, accuse-t-il, aucun cas de l’ordre constitutionnel ni de la nécessité de maintenir certains équilibres formels pour maintenir un minimum de lien entre l’État et la société. Soupçonnant un nouveau plan diabolique de règlement de comptes sur le dos de la Kabylie, le RPK en cite plusieurs éléments qui ne trompent pas.

“C’est dans ce contexte à hauts risques qu’une stigmatisation à outrance est engagée contre la Kabylie”, estime le RPK, tout en citant la récurrence des attaques contre tamazight, l’alimentation, par la police politique, des guéguerres dans les milieux de la militance kabyle, le dénigrement de tout ce qui symbolise la culture kabyle, y compris la JSK dont le président, Cherif Mellal, n’est pas épargné, et ce, malgré la réussite de son projet. À cela s’ajoute, poursuit le RPK, la répression policière comme celle observée tout récemment à Béjaïa à la suite de l’appel à manifester pour réclamer la libération des détenus politiques, des journalistes et du blogueur Merzoug Touati.

Samir LESLOUS

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Le dramaturge nous a quittés le 7 décembre 2004: Le théâtre de Mohia sombre dans l’oubli

Wed, 12/05/2018 - 16:03

En dépit d’une œuvre quantitative et qualitative exceptionnelle, le flamboyant dramaturge demeure méconnu du grand public, et des villages entiers sont aujourd’hui orphelins du théâtre de Mohia.

Sur son lit d’hôpital à Paris, Mohia ironisait devant les gens qui lui rendaient visite : “Ewwtet kan a les Brobros, assmi ar emmtegh, ad txedmem tameghra” (ah, les Berbères, le jour de ma mort, vous allez faire la fête). L’anecdote, banale par endroits, renseigne sur le tempérament du personnage, lui qui a mis sa vie et son génie au service de la cause amazighe. Muhend u Yehya, de son vrai nom Abdellah Mohia, a marqué de son empreinte le paysage culturel berbériste. Depuis les années fac à Alger, après avoir décroché son baccalauréat en mathématiques en 1968, Mohia ne tardera pas à s’impliquer dans les milieux culturels revendicatifs. Il rejoint ainsi le Collectif culturel berbère de Ben Aknoun et, plus tard, le Groupe d’études berbères (GEB) de l’université de Vincennes, en France.

C’est justement outre-mer où il donnera libre cours à son génie soutenu par une inspiration intarissable. Ce natif d’Aït Erbah en 1950 en Haute Kabylie a très tôt tutoyé la littérature universelle d’où il a adapté des chefs-d’œuvre qui ont fondé le théâtre d’expression kabyle. Tartuffe de Molière, En attendant Godot de Beckett, La Décision de Brecht, Ubi Roi de Jarry, La Jarre de Pirandello, etc., sont quelques-unes de ses adaptations en kabyle. De ce dernier texte du prix Nobel italien, Mohia a fait une adaptation d’anthologie. Avec Sinistri, Tacbaylit (la jarre) constitue en effet le fondement d’une œuvre emblématique qui irrigue la mosaïque culturelle kabyle et amazighe plus prosaïquement. Sinistri, une comédie satirique qui emprunte beaucoup au théâtre médiéval, est née de l’adaptation par Mohia de La farce de maître Pathelin, un texte qu’on prête à un auteur anonyme du XVIe siècle.

Outre le théâtre et le conte, Mohia est également l’auteur d’une poésie atypique qui a irrigué la chanson kabyle de la “protest song” engagée : Imazighen Imula, Ideflawen, Djurdjura, Malika Domrane, etc.
Plusieurs artistes ont puisé dans l’œuvre de Muhend u Yehya. Et certains n’ont même pas eu la présence d’esprit d’indiquer son nom sur la jaquette de leurs cassettes ou CD. Mais il y a pire. En dépit d’une œuvre quantitative et qualitative exceptionnelle, le flamboyant dramaturge demeure méconnu du grand public, et des villages entiers sont aujourd’hui orphelins du théâtre de Mohia.
Combien de thèses universitaires ou de colloques académiques ont été consacrés à l’œuvre que Muhend u Yehya a léguée à la postérité ? Qu’en est-il du théâtre universitaire amateur ? C’est pourtant dans ce milieu, autrefois véritable bouillon de culture, qu’est née l’œuvre monumentale de Mohia. Une œuvre qui a pris vie dans des cassettes enregistrées de manière artisanale et que les militants s’échangeaient sous le manteau. Mais parler aujourd’hui aux jeunes de cassettes ou de transistor à piles plates, c’est comme évoquer la préhistoire, eux qui sont formatés aux nouvelles technologies et à la réalité augmentée.
Entre-temps, on a oublié Ccix Ahecraruh, Jeddi Brahim et Moh Terri. On a oublié le théâtre de Mohia, lui qui est sans doute en train de “vociférer” sa poésie contestataire dans le firmament du ciel où il repose en paix depuis le 7 décembre 2004 : “Ahya ddin qessam !”

Yahia Arkat

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Cinq jours de débat au parlement britannique: L’accord avec Bruxelles sur le Brexit menacé

Wed, 12/05/2018 - 16:01

Le début de cinq jours de débats au Parlement britannique sur les termes du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne a été retardé hier par une polémique provoquée par le refus du gouvernement de publier l’intégralité de l’avis juridique sur le texte. Rappelons que le Parlement doit se prononcer le 11 décembre sur l’accord de divorce entre le Royaume-Uni et l’UE, fruit de 17 mois de difficiles négociations. Avant l’intervention de Theresa May, qui doit  ouvrir les débats, les députés de la Chambre des communes ont décidé de voter si le gouvernement s’est rendu coupable d’outrage au Parlement en refusant d’accéder à leur demande de publier la totalité de l’avis juridique britannique sur le traité de retrait.

Lundi, l’Attorney General (ministre chargé de conseiller juridiquement le gouvernement), Geoffrey Cox, a publié un résumé de cet avis juridique. Lors d’un débat animé au Parlement, il a justifié sa décision en expliquant que ce document était destiné à rester confidentiel. Ce nouvel épisode intervient dans une atmosphère déjà électrique à la Chambre des communes où des députés de tous bords sont hostiles à l’accord de divorce négocié par la Première ministre. Outre l’opposition travailliste, les europhiles du Parti libéral-démocrate et les députés écossais indépendantistes, l’allié nord-irlandais de Theresa May, le petit parti unioniste DUP, s’opposent au texte, ainsi que des dizaines de députés conservateurs favorables à une rupture franche avec l’UE.

Menacée d’un échec au Parlement, la cheffe du gouvernement a fait planer la menace d’un départ de l’UE sans accord, avec de lourdes conséquences pour l’économie britannique. Elle a aussi averti qu’il pourrait bien ne pas y avoir de Brexit du tout. Le Labour compte déclencher une motion de défiance si Theresa May échoue à faire adopter le texte. Mme May affronte, en outre, certains eurosceptiques de son propre camp, qui voudraient aussi la renverser.

R. I./Agences

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Ils disposent de plus de 7 000 soldats sur le continent: Les États-Unis renforcent leur présence militaire en Afrique

Wed, 12/05/2018 - 16:01

Beaucoup de sites militaires américains, non divulgués, existent dans plusieurs régions sensibles de l’Afrique, notamment en Libye, au Niger et en Somalie.

Le magazine spécialisé The Intercept a révélé hier que les véritables chiffres de la présence militaire des États-Unis en Afrique n’ont jamais été rendus publics, alors que l’armée américaine affirme qu’elle n’a qu’une empreinte légère sur le continent africain. Et c’est l’embuscade de 2017 au Niger qui a conduit à des rapports afin que des prélèvements soient opérés au sein des forces d’opérations spéciales ainsi que la fermeture de postes d’observation en Afrique.

Les documents confidentiels obtenus de l’Africom par cette publication, par le biais de la “Freedom of Information Act”, donnent un aperçu sur le réseau tentaculaire des avant-postes militaires américains en Afrique. Selon un exposé de l’année 2018, présenté par le conseiller scientifique Peter E. Teil de l’Africom, il existe 34 sites militaires américains dispersés à travers le continent africain avec une concentration plus élevée, notamment dans le Nord, dans l’Ouest et dans la corne de l’Afrique. À noter que ces régions ont été le théâtre de nombreuses attaques de drones et des raids commando américains. Genese Thomas Waldhauser, commandant de l’Africom, a indiqué à la House Armed Services Committee que “le plan de présence du US Africa Command est conçu pour garantir un accès stratégique à des endroits clés sur un continent caractérisé par de grandes distances et le manque d’infrastructures”.

Durant les 10 dernières années, Africom a créé des avant-postes militaires et de petites bases temporaires, où les Américains s’installent durablement. À l’exemple d’un avant-poste de drones en Tunisie, à propos duquel le chef de l’Africom dira : “Ce n’est pas notre base, c’est la base des Tunisiens.” C’est le cas également au Sénégal où, lors de l’une de ses visites à une usine, Genese Thomas Waldhauser a souligné que les États-Unis n’ont eu aucune intention de mettre en place une base permanente là-bas. On apprend que l’US Air Force pour l’Afrique travaille actuellement pour la concrétisation de 30 projets dans quatre pays du continent. “L’empreinte américaine sur le continent africain s’est développée sensiblement au cours de la dernière décennie pour promouvoir les intérêts de sécurité américains sur le continent”, reconnaît le capitaine de frégate Candice Tresch, un porte-parole du Pentagone, dans des déclarations rapportées par The Intercept.

Le Pentagone conforte ses
positions dans le Sahel

À l’instar du Camp Lemonnier de Djibouti pour l’Afrique de l’Est, les États-Unis sont en train de mettre en place un pôle pour l’Afrique de l’Ouest, à Agadez au Niger, avec une base de drones, dont la construction coûtera 100 millions de dollars américains environ. À en croire le contenu des documents cités par cette même publication, le réseau d’Africom de bases comprend des avant-postes plus “durables”, consistant en des opérations avancées, et des emplacements de sécurité coopérative, ainsi que de plus nombreux sites austères appelés “lieux d’intervention”.
Il faut savoir que les troupes et les avant-postes périodiques sont amovibles sur le continent africain, et que certains endroits utilisés par des commandos des missions sensibles sont probablement gardés sous le sceau du secret. Adam Moore, professeur de géographie à l’université UCLA de Los Angeles, explique que “la répartition des bases suggère que l’armée américaine s’articule autour des endroits de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la corne de l’Afrique, la Somalie, Djibouti, le Kenya, la Libye, le Sahel, le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Mali et le Burkina Faso”.

Les responsables militaires US tentent de relativiser, à propos de l’Africom, qui dispose de près de 7000 soldats sur le continent. Comparé aux 50 000 militaires US en Europe ou aux 23 000 en Corée du Sud, cela paraît assez peu de chose. Il n’en demeure pas moins que c’est en fonction des menaces terroristes qu’évoluera la présence militaire américaine en Afrique. Ainsi, si l’on voit par exemple une montée de Boko Haram ou de l’instabilité en Libye, on pourrait très facilement voir augmenter cette présence sur le continent. Par contre, si on arrive à maîtriser ces menaces, on optera pour la réduction des effectifs, ajoute-t-on. Ce qui est sûr, c’est que cela obéit également à la nature de la présence militaire des autres puissances en Afrique.

Merzak Tigrine

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Promotion économique des régions: l’Etat entend déconcentrer certaines de ses prérogatives aux cadres et élus locaux

Wed, 12/05/2018 - 15:55

Aux fins de hâter le développement et la promotion économique des régions, le gouvernement a décidé de déconcentrer certaines de ses prérogatives pour les confier aux élus et cadres locaux.

Accueilli, mercredi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur explique qu’à l’effet d’assurer au mieux les nouveaux pouvoirs qui leurs sont désormais dévolus, les élus et cadres locaux bénéficiéront d’une formation à divers niveaux pour être à même de gérer leur circonscription administrative respective et améliorer ainsi la qualité de service public.

Cette formation, précise M. Nourredine Benaïdja, vise à inculquer à ces derniers de nouvelles méthodes de gestion, « pour améliorer ce qui existe actuellement » et également hausser les administrations locales « à des niveaux de développement satisfaisants ».

A travers cette décentralisation des pouvoirs, explique-t-il encore, il s’agit d’assurer un transfert de compétences vers les élus et cadres locaux, pour leur permettre d’assurer leur mission dans les meilleures conditions possibles, à l’effet de promouvoir les potentialités économiques et sociale de leur région respective.

L’invité signale que dans cette perspective, le ministère de l’Intérieur a élaboré une stratégie de formation quadriennale, dont il précise qu’elle a commencé à être mise en œuvre, en 2015, et dont, dit-il, le premier bilan sera établi en 2019.

M. Benaïdja indique qu’une première session de formation, entre février et mai 2018, a concerné 1.700 élus, parmi lesquels figuraient 1.541 présidents et des vice- présidents d’APC. La seconde étape, déclare-t-il, donnera lieu à une formation « plus ciblée » autour du concept de « démocratie participative », à laquelle devraient prendre part 225 élus.

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Hadjar à Dubaï pour prendre part au 5e Sommet du savoir

Wed, 12/05/2018 - 15:47

ALGER- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar prendra part, à partir de mercredi, au 5e Sommet du savoir, prévu à Dubaï, à l’invitation du président de la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum (MBRF), indique un communiqué du ministère.

Placée sous le thème « La jeunesse et le futur de l’économie du savoir », cette 5e session abordera plusieurs thèmes relatifs à l’économie du savoir, dont « Le capital du savoir: richesse durable » et « Le rôle des gouvernements dans l’autonomisation des jeunes et l’économie du savoir », « L’économie du savoir dans les villes du futur » et « Le citoyen numérique à l’ère de l’intelligence artificielle », ajoute le communiqué.

La conférence de deux jours verra la participation de plusieurs personnalités éminentes issues de plusieurs pays, conclut le document.

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Messahel reçu par le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial

Wed, 12/05/2018 - 15:45

GENEVE – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a été reçu à Genève, par le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab.

Lors de son séjour à Genève où il prend part à la table ronde sur le Sahara occidental, M. Messahel a exprimé à M. Schwab les félicitations de l’Algérie quant au rôle joué par le Forum dans la formulation et le développement de l’agenda international sur les questions économique, de paix et de sécurité et son appui à la prise en charge des défis mondiaux dans divers domaines.

Il a également abordé avec M. Schwab des questions régionales et internationales notamment la situation dans la région et les menaces liées au terrorisme et à la radicalisation.

Dans ce même cadre, M. Messahel a fait un exposé sur l’expérience algérienne en matière de déradicalisation, de lutte contre le terrorisme ainsi que dans le domaine de la réconciliation nationale, un processus conçu et conduit par Monsieur le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

M. Schwab a, à cet égard, salué le rôle de l’Algérie et sa contribution considérable à la préservation de la paix et de la sécurité sur les plans régional et international.

Il a ajouté que l’Algérie, pays pivot de la région ayant réalisé des avancées considérables sur les plans politique et économique, peut toujours apporter sa contribution au développement de l’agenda international, notamment dans le cadre de sa participation régulière au Forum de Davos, dont la prochaine session se tiendra du 22 au 25 janvier 2019.

Le fondateur du Forum mondial a exprimé un intérêt particulier à cette expérience et a souligné son intention de poursuivre la coopération avec l’Algérie en vue d’intégrer les enseignements qui en découlent dans le cadre des activités du Forum, notamment pour ce qui est du Dialogue global sur la paix et la sécurité.

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Six bombes de confection artisanale et une casemate détruites à Tizi-Ouzou et Médéa

Wed, 12/05/2018 - 15:41

ALGER- Six bombes de confection artisanale et une casemate pour terroristes ont été détruites mardi par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Tizi-Ouzou et Médéa, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’Armée nationale populaire ont découvert et détruit, le 04 décembre 2018 lors d’opérations de fouille et de ratissage à Tizi-Ouzou et Médéa (1ère Région militaire), six (06) bombes de confection artisanale et une casemate pour terroristes », a précisé la même source.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP « a intercepté, à Tamanrasset (6ème RM), huit (08) orpailleurs et saisi 1 véhicule tout-terrain, 3 marteaux piqueurs et 3 groupes électrogènes ».

Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestin et suite à une opération de recherche et de sauvetage près des côtes d’Azzefoun à Tizi-Ouzou (1ère RM), des Garde-côtes « ont réussi à sauver six (06) personnes, alors qu’ils ont déjoué également d’autres tentatives d’émigration clandestine de 98 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Mostaganem (2ème RM) », ajoute le communiqué.

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Tourisme saharien: l’intérêt d’impulser et de diversifier l’offre touristique souligné

Wed, 12/05/2018 - 15:40

ADRAR- Les participants au premier colloque international sur l’investissement dans le tourisme saharien ont mis l’accent, au terme de leur travaux mardi à Adrar, sur l’intérêt d’impulser et de diversifier l’offre touristique en Algérie et d’encourager l’investissement dans ce segment.

Il a été recommandé également la nécessité d’accorder davantage d’intérêt au tourisme intérieur comme vecteur de promotion de l’économie touristique et d’asseoir une coordination entre les secteurs public et privé afin de valoriser les potentialités des régions.

Les participants à cette rencontre ont recommandé aussi l’introduction de normes et d’offres universitaires et professionnelles en rapport avec la formation et la qualification touristique, en plus de l’exploitation des études et travaux de recherches universitaires dans le domaine.

Ils ont appelé, par ailleurs, à développer les infrastructures pour renforcer l’attractivité de l’offre touristique saharienne et à oeuvrer à élever le sens de responsabilité sociétale des opérateurs touristiques, tout en valorisant le potentiel touristique concurrentiel des régions sahariennes.

Les intervenants au cours du colloque ont insisté sur le respect des normes internationales dans l’offre de prestations dans ce segment (tourisme saharien), et l’encouragement de l’organisation de manifestations sportives et culturelles qui drainent des flux de touristes dans les régions sahariennes et promeuvent leurs potentiels touristiques.

En marge du colloque, organisé à l’initiative de l’Université d’Adrar (Laboratoire de l’intégration économique algérienne et faculté des sciences commerciales et de gestion) , avec la participation d’expert et chercheurs nationaux et étrangers, s’est tenu un salon du tourisme saharien visant à

mettre en relief la richesse de l’artisanat traditionnel que recèle la wilaya d’Adrar.

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L’accord sur l’aviation civile UE/Maroc exclut le Sahara Occidental

Wed, 12/05/2018 - 15:38

LUXEMBOURG- Le Tribunal de l’Union européenne (UE), saisi par le Front Polisario, juge que l’accord sur l’aviation civile conclu en janvier 2018, entre l’Union européenne et le Maroc, est sans application au territoire du Sahara occidental et à son espace aérien, une décision « largement saluée » par le Front Polisario, selon un document transmis mercredi a l’APS.

« Le Tribunal de l’UE, saisi par le Front Polisario, a jugé vendredi dernier dans une ordonnance, que l’accord sur l’aviation civile conclu en janvier 2018, entre l’UE et le Maroc, est sans application au territoire du Sahara occidental et à son espace aérien », a-t-on précisé dans le verdict.

Pour le juge européen, il y a lieu de comprendre la notion de territoire du Maroc comme « renvoyant à l’espace géographique sur lequel le royaume du Maroc exerce la plénitude des compétences reconnues aux entités souveraines par le droit international, à l’exclusion de tout autre territoire tel  celui du Sahara occidental ».

Le Tribunal a ajouté, que l’inclusion du territoire du Sahara occidental enfreindrait « le principe d’autodétermination rappelé à l’article premier de la charte des Nations unies et le principe de l’effet relatif des traités ».

De même, l’ordonnance a souligné « avec une grande précision » que l’UE « ne saurait valablement partager une intention du royaume du Maroc d’inclure le territoire en question dans la chambre d’application de l’accord ».

== Nouvelle victoire juridique et diplomatique pour le Polisario==  

Pour sa part, le Front Polisario,il s’est félicité d’avoir engagé ce recours qui, après les arrêts de 2016 et 2018, permet de « dégager un édifice complet de souveraineté: la terre, la mer et l’espace aérien, alors que, a-t-il souligné, le pouvoir politique européen s’égare dans des manoeuvres de contournement du droit, la juridiction européenne, pour une troisième fois, statue de manière explicite sur la question de souveraineté ».

Cette décision montre, selon le coordinateur entre le Polisario et la Minurso, M’hamed KHADAD, « l’amateurisme et l’absence de vision de la Commission européenne qui affirmait ces jours-ci qu’avec le soi-disant procédé d’extension elle allait apporter la sécurité juridique, et ce alors qu’elle avait simplement oublié dans son raisonnement qu’il existait un espace aérien Sahraoui! Tout est à refaire ».

Le coordinateur sahraoui avec la Mission de l’Onu pour l’organsiation du référendum eu Sahara occidental (Minurso) a également affirmé que cette décision de justice à des implications concrètes et immédiates.

« A ce jour, les compagnies aériennes comme Transavia, Binter ou Royal Air Maroc n’ont plus aucun support juridique pour prétendre effectuer des vols réguliers entre El Aâyoun ou Dakhla, villes sahraouies occupées et l’Union européenne ».

Ces entreprises, qui sont soumises au droit européen, a-t-il poursuivi, « engagent clairement leur responsabilité civile et pénale. Mais, cet arrêt a une portée beaucoup plus large, En effet, c’est tout l’espace aérien qui est concerné : aucun accord international ne s’applique sur ce territoire, en l’absence d’autorisation du représentant du peuple du Sahara occidental (le Front Polisario) ».

M.Khadad a, en outre, indiqué qu' »aucun accord international n’est applicable sur l’espace aérien, et aucune autorité ne peut prendre des décisions pour donner la sécurité juridique aux avions qui voudraient transiter par le territoire ».

Par conséquent, a-t-il soutenu, le Front Polisario « s’oppose à ce que les avions civils et militaires utilisent l’espace aérien du Sahara occidental, sous la seule réserve des avions de la MINURSO, dans le cadre de la mission pour la paix ».

« Plus que jamais, il est clair que la stabilité et la sécurité dans cette partie du monde reviendra par l’application du droit international, avec le retrait de toutes les entreprises étrangères, et l’organisation du référendum d’autodétermination », a conclu M. Khadad.

Alors que s’ouvrent les pourparlers de Genève, cette décision de justice vient à point nommé pour rappeler qu’elle est la réalité du droit applicable, c’est-à-dire le statut séparé et distinct du territoire

terrestre, maritime et aérien du Sahara occidental et l’absence de toute souveraineté marocaine à l’égard de ce territoire sahraoui, a-t-on estimé.

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La SG de la CSI reçoit une délégation sahraouie et s’engage à s’enquérir de la situation des réfugiés

Wed, 12/05/2018 - 15:15

COPENHAGUE – La Secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale (CSI), Sharan Burrow a annoncé que son instance s’engageait à envoyer, en 2019, une délégation aux camps des réfugiés sahraouis, afin de s’enquérir de près de leur situation.

Cet engagement a été pris lors d’une rencontre entre Mme Burrow et une délégation syndicale sahraouie, tenue en marge des travaux du 4ème Congrès de la CSI, organisé jusqu’au 7 décembre en cours à Copenhague (Danemark), sous le thème « Renforcer le pouvoir des travailleurs et des travailleuses: changer les règles ».

Il constitue « un acquis très important » qui vient s’ajouter aux réalisations de l’Union générale des travailleurs de Sakiet el Hamra et Oued-Edhahab (UGTSARIO), sachant que la CSI est la plus grande organisation démocratique au monde.

Présidée par M. Salama Ibrahim Bachir, membre du secrétariat national de l’UGTSARIO, avec le représentant du Front Polisario au Danemark, Mohamed Lammam Mohamed Aali Sid Al-Bachir, la délégation sahraouie participe aux travaux de ce Congrès, qui se tient tous les 4 ans et qui a vu la participation de 1200 syndicats représentant 130 pays.

En marge de ces travaux, la délégation syndicale sahraouie a assisté aux principales activités inscrites au programme du 4ème Congrès de la CSI, et ce depuis le début des travaux dimanche dernier. La délégation a rencontré, lors des activités consacrées aux délégations étrangères, plusieurs délégations représentant les centrales syndicales de plusieurs pays.

Pour rappel, la CSI qui compte environ 207 millions d’adhérents relevant de 331 centrales syndicales nationales, est la plus grande organisation syndicale au monde.

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Humanitaire : l’ONU lance un appel de fonds de près de 22 mds de dollars pour 2019

Wed, 12/05/2018 - 15:12

NEW YORK – Les Nations Unies ont lancé mardi un appel de fonds de 21,9 milliards de dollars pour subvenir aux besoins de 93,6 millions de personnes parmi les plus vulnérables dans le monde.

En 2019, « les besoins humanitaires vont rester importants », a déclaré à la presse le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Mark Lowcock, soulignant que « la situation s’est détériorée dans certains pays ».

Contrairement aux années précédentes, le montant requis n’est pas totalement arrêté dans l’appel lancé mardi à Genève par Mark Lowock et auquel doit encore s’ajouter le chiffre pour la Syrie, dont l’appel sera confirmé lors de la finalisation du plan de réponse humanitaire 2019 consacré à ce pays.

« Les financements requis, au total, y compris ceux pour la Syrie, devraient avoisiner les financement requis actuels, soit près de 25 milliards de dollars », précise le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Premier enseignement de cet appel, le nombre de personnes qui auront besoin d’assistance est passé de 135 à moins de 132 millions.

En revanche, l’ONU veut aider 93,6 millions de personnes, un peu plus que les 90 millions arrêtés dans son appel lancé fin 2017.

L’OCHA justifie cette évolution par le fait que « le monde se retrouve confronté à des besoins humanitaires extrêmement élevés essentiellement dû aux conflits armés qui engendrent d’énormes souffrances humaines et des déplacements pendant des périodes de plus en plus longues ».

Détérioration de la situation au Yémen

Selon l’ONU, les besoins globaux en 2019 sont comparables à ceux de cette année. Mais c’est au Yémen que l’action de l’ONU sera la plus importante.

« Le Yémen sera le pays avec les plus grands problèmes », souligne Lowcock. Les organismes humanitaires veulent apporter une aide alimentaire d’urgence à 12 millions de personnes par mois en 2019 contre 8 millions actuellement.

Au total, l’ONU demande 4 milliards de dollars pour le Yémen afin d’aider 15 millions de personnes, soit 60% de la population affectée.

La situation humanitaire est également préoccupante en Syrie. Dans ce pays, sur les 13 millions de personnes dans le besoin, l’ONU prévoit de venir en aide 11,2 de Syriens.

Outre l’Ethiopie et le Nigéria, l’ONU portera également une attention particulière à la République démocratique du Congo (RDC), avec 9 millions de personnes ciblées sur les 12,8 millions vulnérables.

Mais en termes de financement demandé, la RDC est toutefois dépassée par le Soudan du Sud et ses voisins pour lesquels l’ONU souhaite accorder 2,9 milliards.

De plus, il y a une détérioration de la situation humanitaire au Cameroun, mais aussi en Centrafrique avec une recrudescence des conflits et de la violence », relève le chef de l’OCHA.

En Amérique Latine, l’ONU a demandé 740 millions de dollars pour la crise vénézuélienne. En revanche, les besoins sont réduits en Somalie, en Iraq, en Haïti ou au Burundi.

Par ailleurs, l’ONU estime que le Burkina Faso, la Mauritanie et le Sénégal n’ont plus besoin d’assistance.

Outre les conflits, un effort sera mené face aux désastres qui affectent environ 350 millions de personnes par an.

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