M. Nadir
Cinq personnes, résidant toutes à Haï Chahid Mahmoud, plus connu comme douar Boudjemaâ, ont été jugées, hier, en première instance pour tentative de meurtre avec préméditation, constitution de malfaiteurs et vol qualifié dans le cadre de deux affaires, portant sur l’agression de deux chauffeurs de taxi et vol de leurs véhicules.Les faits se sont déroulés, en juillet 2015, en plein mois de Ramadhan, quand les services de police ont enregistré, à quelques jours d’intervalle, les plaintes de L. Youcef et D. Fethi pour agression avec violence et vol de leurs voitures, une Seat Ibiza pour l’un, et une Clio Campus pour le second.
Dans leurs dépositions, les plaignants rapportent relativement les mêmes faits: ils ont pris des clients dans les environs de Miramar en direction de Canastel, ils ont été hélés par un autre client au supermarché Acyl (qui se révélera être un complice) et agressés dans les ruelles sombres de Fernand-ville.
Fethi à même reçu des coups couteau qui lui ont valu une hospitalisation de 12 jours et une incapacité de 35 jours.
Sur la base des indications et des descriptions des victimes, la police parvient à identifier un dénommé Z. Bachir, 25 ans, habitant à Haï Chahid Mahmoud. Interpellé, il reconnaît les faits et donne des renseignements qui mènent à l’interpellation de 4 autres suspects : B. Mohamed Lamine, K. Nabil, Ka. Abdelkader et B. Ilyes. Les deux victimes identifient Z. Bachir et B. Mohamed Lamine, 27ans, comme faisant partie des agresseurs. Toutefois D.Fethi parlera de « ressemblances » entre le troisième client et K. Nabil, un des suspects interpellés.
A l’issue de l’instruction, trois suspects seront inculpés de tentative de meurtre avec préméditation, association de malfaiteurs et vol qualifié, deux d’association de malfaiteurs et vol qualifié et le dernier de complicité de vol qualifié.
A la barre, Z. Bachir livre une nouvelle version des faits. Il reconnaît le vol de la Seat Ibiza’ qu’il dit avoir perpétré avec B. Mohamed Lamine mais nie une quelconque implication dans l’agression de D. Fethi et le vol de la Clio Campus’.
De son côté, Mohamed Lamine rejette l’ensemble des accusations: « Je suis ici parce que Bachir m’a impliqué à cause d’un vieux différend. Je n’ai participé à aucune agression, aucun vol. » Les trois autres mis en cause clameront également leur innocence, en affirmant n’avoir jamais pris part aux forfaits cités par l’accusation. Seule victime à témoigner à la barre, D. Fethi identifiera Z. Bachir, ne reconnaîtra plus B. Mohamed Lamine mais certifiera que K.Nabil est effectivement l’homme qui attendait près du supermarché Acyl’. La victime annoncera, par ailleurs, avoir été approchée par le frère de Nabil afin qu’il revienne sur ses déclarations; ce que Nabil dénoncera depuis le box des accusés : « C’est lui qui a tenté de monnayer son silence! » Présent dans la salle, le frère en question a témoigné que « Fethi a exigé 40 millions de centimes pour innocenter Nabil ».
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a estimé que les accusations sont fondées et que D. Fethi a été poignardé parce qu’il avait reconnu ses agresseurs. Le magistrat réclamera la prison à perpétuité contre Z. Bachir, K. Nabil et B. Ilyes et 20 ans de réclusion contre les deux autres accusés. L’avocat de Z. Bachir plaidera l’acquittement pour les accusations liées à la partie concernant la Clio Campus’ et les circonstances atténuantes pour les faits portant sur la Seat Ibiza’. Le reste des avocats de la défense demanderont l’acquittement de leurs clients faute de preuves matérielles accablantes.
A l’issue des délibérations, le tribunal criminel de première instance, près la cour d’Oran, a condamné Z. Bachir et B. Mohamed Lamine à 8 ans de prison ferme, Ka. Abdelkader à 7 ans et acquitté K. Nabil et B. Ilyes.
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J. Boukraâ
Durant le mois dernier, près de 14.000 consultations et 1.900 hospitalisations ont été enregistrées par différent services des Urgences du Centre hospitalo-universitaire d’Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de cet hôpital. Avec plus de 4.000 consultations, le service des urgences cardiologique vient en tête de liste. Le service des urgences chirurgicales, celui des Urgences médico-chirurgicales (UMC) Pavillon 19 vient, en seconde position, suivi du service des Urgences chirurgicales neurologiques avec prés de 2.500 consultations. Le services des Urgence ORL, avec près de 1.300 consultations et une trentaine d’hospitalisations, vient en 4ème position, suivie du services des urgences d’Urologie avec près de 1.300 consultations et les services de maladies respiratoires avec 1.000 consultations et près de 290 hospitalisations.Les Urgences médicales des différents hôpitaux, notamment ceux des grandes villes comme Oran, se retrouvent bondés de « vrais » et de « faux » malades.
Les Urgences médicales sont ainsi confondues avec un service de consultation. En plus des malades chroniques, les diabétiques, les hypertendus, les personnes souffrant de maladies cardiaques, atterrissent également, aux Urgences, les accidentés de la route, les victimes de coups et blessures volontaires, les cas d’intoxication alimentaires et autres blessés.
En effet le CHUO d’Oran reçoit les malades de 16 wilayas de l’Ouest, notamment celles de Mostaganem, Aïn Témouchent, Relizane et Mascara, enregistre près de 100.000 consultations par an dont 76% sont des malades extra-wilaya. 25% seulement sont de vrais cas d’urgences. Pour rappel le directeur des Structures de santé, au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a affirmé l’année passée que le ministère oeuvrait à élaborer un « guide » pour la gestion des services des Urgences au niveau national.
Le ministère de la Santé a chargé un groupe d’experts pour l’élaboration d’un guide de gestion des services des Urgences au niveau national, à travers lequel les services d’inspection peuvent effectuer des opérations de contrôle et de conformité des normes dans les services. Le guide fixera les normes à observer par les services des Urgences concernant les équipements, la qualification et l’affectation du personnel.The post Urgences du CHUO: Près de 14.000 consultations et 1.900 admissions en 1 mois appeared first on .
Finalement comme prévu, le secteur de l’Education nationale a été secoué par une grève d’une journée. La coordination des syndicats du secteur a mis à exécution son préavis de grève et ce, malgré les pressions du ministère de l‘Education nationale qui atout fait pour briser ce mouvement de protestation.Et c’est sans doute pour cette raison, que le taux de suivi n’a pas été massif. En effet, selon le communiqué de la coordination, il a été de 57,56%, soit loin des taux enregistrés lors des dernières grèves et qui frôlait souvent les 80%.Mais malgré cela, la coordination n’a pas pu s’empêcher d’afficher son satisfecit. Selon le communiqué,
ce taux de suivi varie d’une wilaya à une autre, et c’est ainsi que le pus fort taux, avec 78%, a été enregistré à Alger ouest. Pour les grévistes,ce résultat a été enregistré malgré »la terrible campagne qui a précédée cette action de protestation, à travers laquelle l’administration et le ministère de l’Education ont essayé de briser la grève,avec tous les moyens et ce, en utilisant les moyens de persuasion et de peur et la propagation de fausses
informations ».Seulement, la famille de l’éducation a répondu avec force à ces manœuvres, eu égard à la légitimité de ses revendications,énoncées dans le préavis de grève. Cette grève a été initiée par six syndicats de l’Education nationale. Il s’agit en effet, du Cnapeste, du snapest, l’UN pef, le Satef, le Cela et le SNTE. Il semble qu’à la dernière minute, le Snapest a fait faux bond à ses partenaires, puisque il n’a pas participé à ce mouvement de grève. Les syndicats revendiquent l’ouverture d’un dialogue sérieux avec la tutelle, la reforme du statut particulier des travailleurs de l’Education, le dossier des œuvres sociales etant lui aussi remis sur la table, le pouvoir d’achat, ainsi que les libertés syndicales. Les syndicats n’ont eu de cesse d’accuser le ministère, d’entraver les libertés syndicales.
Le harcèlement des syndicalistes est devenu monnaie courante, et les syndicats ont initié plusieurs mouvements de protestation,pour dénoncer ces pratiques. Notons que, ce mouvement de grève est intervenu après que l’intersyndicale ait décidé de se retirer en décembre dernier, de la charte d’éthique signée il y’a trois ans et qui a permis durant cette période, d’assurer au secteur une certaine stabilité. Les syndicats ont annoncé également, le boycott de toutes les rencontres officielles organisées par la tutelle, aux niveaux national et local.
Cette décision extrême a été prise pour protester contre le mode de gouvernance du secteur, adopté par la tutelle qui, selon un communiqué des syndicats, n’a pas respecté ses engagements. Notons que le ministère a ouvert un dialogue avec les syndicats, mais sans parvenir à un résultat. »Les réponses du ministère ont été superficielles, notamment en ce qui concerne les dossiers pédagogiques et socio-professionnels. Les responsables du ministère se sont contentés de promesses, et n’ont fourni aucun calendrier pour les concrétiser », explique l’Intersyndicale, suite au dialogue de dernière minute. Les syndicats grévistes ont prévu de tenir des sit-in aujourd’hui, devant les directions de l’Education nationale de wilayas
Par : KAMAL HAMEDThe post Gréve dans l’éducation nationale : Un taux de suivi de 57,56% appeared first on .
D.B.
Après plusieurs mois d’attente, les habitants de la nouvelle cité AADL «Ain El Beida» ont poussé un «ouf» de soulagement après l’ouverture de la route d’accès entre le CW 73 (Oran-Aïn El Beida) et les nouvelles cités AADL attribuées récemment. Cet axe fermé à la circulation depuis plusieurs mois au grand dam des habitants de cette zone, obligeait les riverains a faire un long détour via le 4ème bd périphérique pour rejoindre la ville. Outre l’ouverture de cet axe, les habitants ont accueilli, favorablement, l’extension de la ligne 18, qui dessert la cité par cette nouvelle pénétrante. Cette route d’accès qui avait été réalisée en 2017 après le relogement de centaines de familles qui occupaient le bidonville communément appelé Le Virage’ est le seul accès direct entre les cités AADL de la localité d’Aïn El Beida et la zone ouest de la ville. Les nouvelles cités AADL construites dans un couloir long et étroit se trouvent coincées entre le cimetière et le 4ème bd périphérique, sans aucune issue directe pour rallier la ville. La fermeture de cette nouvelle route pour les besoins des chantiers de la société chinoise, chargée de la construction des logements location-vente, s’était prolongée durant plusieurs mois ce qui pénalisait les habitants et en particulier les ménages non motorisés. Un trajet en taxi entre la ville et ces nouvelles cités AADL revient au double voire au triple pour les personnes non véhiculées. Avant, il fallait emprunter un long détour pour se rendre aux nouvelles cités AADL de cette zone au lieu de passer, directement par la Glacière’ et l’Hôpital militaire. Les quelques bus qui desservent ces nouvelles cités étaient aussi obligés de passer par l’avenue des Martyrs de la Révolution, la N24 puis le 4ème bd périphérique pour rallier leur terminus situé à la cité AADL de Aïn El Beida. Conséquence de cette situation, le trajet entre Mdina Jdida et les nouvelles cités AADL durait au minimum 45 minutes. Durant les heures de pointe ou les embouteillages, la durée du trajet peut s’allonger pour atteindre en moyenne une heure et ceci sans compter le temps d’attente du passage du bus dans les arrêts. Le comble est que dans cette cité, il n’y a presque rien. A part une cafétéria ouverte par un privé, il n’y a ni commerces, ni mosquée, ni services, ni Sûreté bref aucune commodité. Dans ces cités « dortoirs », on ne peut même pas avoir la quiétude en raison des nuisances des chantiers en cours pour la construction de centaines de logements.Bruit important et parfois continu, va et vient incessants des poids lourds et des engins de travaux publics, poussières, déchets de chantiers les habitants de ces cités souffrent ; quotidiennement le martyre. Il est à rappeler que la route d’accès aux nouvelles cités AADL de cette zone avait été réalisée sur la parcelle qui devait être utilisée comme extension du cimetière avec pour objectif de rallier l’esplanade du cimetière de la ville, qui fait office de terminus de la nouvelle ligne urbaine 16. Grâce à cette pénétrante, les bus pouvaient desservir, directement, les nouvelles cités AADL et ainsi faciliter les déplacements des riverains.
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J. Boukraa
Entassées dans des appartements de type F1 depuis plus d’une décennie, les familles habitant dans la cité 226 logements Haï Ahmed Zabana à Arzew viennent une fois encore d’interpeller les pouvoirs publics et à leur tête le président de la République pour trouver une solution pour les habitations de type F1. Un concept d’habitation qui a été pourtant formellement interdit par le président de la République. Ainsi, ces familles au bord du désespoir en appellent au premier responsable du pays et lancent un véritable cri de détresse afin de mettre fin à leur calvaire. « En effet, dès qu’on ouvre la porte on entre directement dans l’unique chambre du studio qui fait également office de salle de séjour », dira un locataire. « Pour que chaque membre de la famille trouve sa place dans le studio, nous nous sommes privés de beaucoup de commodités et de meubles. Moi, par exemple, je n’ai pas de lit sur quoi dormir je me contente d’un matelas par terre que je dois ranger tous les matins. Même les articles électroménagers et autres meubles nous les sélectionnons selon des paramètres stricts. On opte toujours pour les articles petit format », ajoute notre interlocuteur. «Tous les locataires ont recouru à des modifications à l’intérieur de leur maison pour «gagner» quelques centimètres de plus ». Avant d’ajouter : « Privés d’espace, nos enfants n’ont d’autre recours que la rue comme échappatoire avec tous les méfaits que cela engendre notamment les fléaux sociaux. La cause c’est l’exiguïté car si j’avais beaucoup d’espace, je pourrais garder mon fils à la maison ».Pour rappel, l’Etat a cessé la construction de logements de type F1 et F2 depuis 2003 sur instruction du président de la République. Le parc national de logements de ce type a été de 25.000 unités avant l’instruction du chef de l’Etat et il ne reste que 13.000 logements qui n’ont pas été transformés soit parce qu’ils sont occupés ou pour des problèmes techniques.
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K. Assia
Le renforcement du dispositif de sécurité à travers les opérations coup de poing menées dans les localités relevant de la compétence de la gendarmerie d’Oran a été revu à la hausse avec 89 opérations d’intervention effectuées durant l’année 2018 contre 75 en 2017. Le but de ces actions selon le commandant du groupement est de sécuriser les biens et les personnes et éradiquer les foyers de la criminalité. Dans ce registre, le bilan de ces interventions qui mobilisent tous les effectifs du groupement y compris les brigades cynophiles et les sections d’intervention du 2ème commandement régional fait état de 44.408 personnes interpellées en 2018 contre 41.925 individus en 2017. Celles-ci ont été soumises au fichier d’identification national et 77 individus ont été arrêtés et présentés au tribunal en 2018 contre 13 personnes en 2017. Plus de 19.000 véhicules ont été également contrôlés. Les gendarmes ont saisi lors de ces opérations coup de poing 14.558 bouteilles de boissons alcoolisées, 9.479 cartouches de cigarettes, 72 armes blanches, 276 comprimés psychotropes et 2.150 effets vestimentaires. A noter que des plans étudiés sont établis pour lancer ces interventions initiées dans le cadre de la lutte contre la criminalité.The post Opérations coup de poing de la gendarmerie: Plus de 44.000 personnes interpellées en 2018 appeared first on .
Houari Saaïdia
Le dispositif de la régularisation foncière tourne à plein régime. Au-delà du bilan chiffré, c’est l’impact de l’opération qui est à souligner. On note dans la foulée l’assainissement de vieux dossiers épineux, la régularisation de titres de lotissements et de coopératives immobilières irréguliers créées dans les années 90, le règlement des cas de « énième » main.Au regard du bilan 2016-2018 dressé par l’Agence foncière de la wilaya d’Oran et de l’état récapitulatif des programmes concernés par la régularisation arrêté au 31 décembre 2018, et à en juger du rythme de traitement, il ne fait aucun doute que le volume de dossiers en instance au niveau de l’Agence de gestion et de régulation foncières et urbaines de la wilaya d’Oran (AGERFOR), un cumul de plusieurs années, sera assaini à très court terme. 3.022 actes délivrés et 3.557 dossiers en cours de traitement. Deux chiffres-clés qui ressortent du dernier état récapitulatif établi en fin 2018. Autre chiffre saisissant, celui relatif au montant perçu au titre des 81 opérations de régularisation : 77 milliards. Rien que cela.
Le système de versement étant des plus souples, ce n’est là pourtant que 40% de l’impact financier évalué, dont le montant global à engranger à terme est de l’ordre de 185 milliards. L’impact de la régularisation foncière ne peut être circonscrit et confiné dans un seul objectif. Il est en fait large et multiple. La régularisation est une forme de production foncière.
Elle ne concerne pas seulement la sécurité foncière mais aussi l’amélioration de l’habitat, la réhabilitation des équipements, le développement des services…
Autrement dit, la promotion de la citoyenneté, la consécration d’un droit à la ville au bénéfice de populations qui en étaient privées, parfois complètement. Outre le fait que la régularisation de l’habitat donne un contenu concret au droit de propriété et légitime l’accès des habitants au crédit et aux services, elle contribue à la réhabilitation et à la mise à niveau du cadre bâti et, par effet d’entraînement, à l’environnement urbain dans son ensemble. La régularisation foncière clarifie également les occupations de chaque parcelle, facilite la desserte en services urbains et le recouvrement de leurs coûts par les organismes et entreprises qui en ont la charge. Ceci sans parler de son impact en termes d’apaisement social et d’amélioration de la relation Etat-citoyen, mais aussi sur les plans du cadre de vie et de la formalisation des quartiers, afin de les intégrer dans le système juridique légal, pour unifier les marchés fonciers, favoriser les investissements et la croissance économique.
77 MILLIARDS RECOUVRES POUR UN OBJECTIF «A TERME» DE 185 MILLIARDS
Ce sont donc 81 sites, soit autant d’opérations, qui sont concernés par le processus de régularisation diligenté par les services de l’Agence foncière de la wilaya d’Oran, selon son directeur Mohamed Mebarki. Sur un total de 6.779 dossiers déposés, l’Agence a déjà réglé 3.022 cas, soit un nombre égal de mainlevées et d’actes de propriété délivrés. Ceci alors que 3.557 dossiers sont en voie de traitement, dont la plupart en phase avancée puisqu’ils ont été examinés et validés et des ordres de versement ont été établis pour les citoyens concernés.
Le gros du plan de charge, pratiquement 76%, se trouve au niveau des daïras de Bir El-Djir et Es-Sénia, avec respectivement 3.509 et 1.083 habitations concernées et 1.600 et 502 actes établis. Il s’agit pour le cas de Bir El-Djir de 21 opérations pour autant de sites, dont notamment Sidi El-Bachir, Haï Khemisti, Belgaïd, Bendaoud, Hassi Amer et Hassi Bounif. Pour le cas d’Es-Sénia, il est question de 13 opérations pour autant de sites, parmi lesquels : Kara, Aïn El-Beïda, Sidi Lakhdar, El-Kerma, Sidi Chahmi et Sidi Mâarouf. D’autres communes à l’instar d’Aïn El-Turck, Arzew, Sidi Benyebka, Mers El-Kébir, Aïn El-Bia, Béthioua, Hassi Ben Okba, El-Kerma, Sidi Chahmi, Gdyel, Oran, El-Braya, Oued Tlélat, qu’il s’agisse de leurs chefs-lieux respectifs ou leurs annexes, sont également concernées par cette opération. Le dossier de la régularisation foncière, l’un des problèmes majeurs de l’agglomération de Sidi El-Bachir, est en bonne voie de résolution.Au-delà du fait de rétablir des centaines d’habitants dans leur droit de propriété immobilière et de leur porter une sécurité foncière, le processus, suivi de très près par le wali, contribue à la structuration et l’intégration de cette partie désarticulée de la banlieue oranaise.
LE CAS «SINGULIER» DE SIDI EL-BACHIR
2.616 constructions, 75 hectares. C’est la consistance de l’opération de régularisation menée au niveau de deux grands sites, Sidi El-Bachir Bendaoud I et II, relevant de la commune de Bir El-Djir.
Imprégnant du rythme, et ce, sur directives réitérées du chef de l’exécutif local, Mouloud Cherifi, qui a boosté ce dossier au lendemain de sa prise des commandes de la wilaya, l’Agence foncière d’Oran a accompli un grand pas dans cette démarche. Avec comme résultat probant : la remise de 1.600 actes. C’est donc la première vague, de très bonne consistance, du dispositif, qui sera mené à bout à brève échéance, au grand soulagement des familles concernées, qui ont pris leur mal en patience, le temps de trois générations durant.
Il ne s’agit pas, en effet, de nouveaux débarqués, au grès des exodes ruraux et des dernières vagues de « ghettoïsation », comme on serait tenté de le présupposer sous le poids des préjugés et des idées préconçues que renvoie la bourgade de Sidi El-Bachir de par sa topologie urbaine et sa composition démographique, mais bel et bien d’habitants autochtones vivant depuis plusieurs décennies en ces lieux et dont au moins trois générations successives sont natives de Sidi El-Bachir et les villages alentour.
De même, il ne s’agit pas non plus de lots urbains déstructurés, livrés à eux-mêmes en matière de VRD et autres services, mais bel et bien de quartiers structurés, viabilisés, aménagés, avec un certain ordonnancement architectural et urbanistique, disons tolérables.
SANS ACTES DEPUIS trois GENERATIONS
L’acte de propriété, pour conforter et légitimer leurs enfants et petits-enfants dans leur droit de jouissance et d’héritage et sécuriser leur avenir en matière d’habitat, c’est ce qui faisait défaut, gros défaut et non moins angoissant, dans la vie de ces pères et mères de famille, qui devront bientôt pousser un long soupir de soulagement, une fois le papier en main.
Il faut savoir que le problème de la régularisation foncière des biens bâtis et non bâtis, constitue un dossier lourd et épineux, notamment lorsqu’il s’agit des propriétaires de 3e, 4e , voire 5e main. Des instructions fermes ont été données par le wali d’Oran pour remettre les actes de propriété aux citoyens, dont bon nombre attendent ce document depuis de longues années. A propos du problème des propriétaires de deuxième main, l’on assure que ce dossier est pris en charge sérieusement par l’Agence, qui s’attelle aussi à l’étude des dossiers des constructions érigées sur ses propres terrains à travers plusieurs sites, notamment à Cap Carbon, Boutlélis, BC7 et Gdyel. Le problème lié à l’absence des actes de propriété, dont souffre depuis plusieurs années une grande partie de la population résidant dans les différentes localités de la wilaya d’Oran, est toujours d’actualité dans certaines agglomérations. Il y a lieu de rappeler que le dossier de la régularisation du foncier urbain d’Oran a été ouvert fin 2004.
Cependant, la reconstitution de l’information n’était pas facile pour les services chargés du dossier, mais depuis 2014, l’opération a connu une nouvelle dynamique. A ce jour, près de 25.000 actes de propriété ont été délivrés par l’Agence foncière de la wilaya.The post Agence foncière: Plus de 3.000 actes remis et 185 milliards de recette appeared first on .
El-Houari Dilmi
Plusieurs centaines d’habitants du douar « Bounoual » relevant de la commune de Takhmaret, à quelque 90 kilomètres au sud-ouest de Tiaret, ont observé un sit-in de protestation pour appuyer une série de revendications. En effet, interpellant les autorités locales, les citoyens du village « Bounoual », distant de 17 kilomètres du chef-lieu de commune Takhmaret, ont barré la route N° 14 reliant Tiaret à Mascara, protestant surtout contre le manque d’eau potable, la dégradation du réseau d’assainissement et l’absence de gaz de ville, malgré l’achèvement des travaux de raccordement au réseau depuis plus de deux années. Forte de près de 10.000 âmes, la population du douar de « Bounoual » se plaint également de l’état de dégradation avancé des deux écoles primaires du village, mais aussi et surtout de l’absence d’un collège obligeant les élèves à parcourir 35 kilomètres par jour pour rejoindre le CEM le plus proche, à Takhmaret.35 kilomètrespour aller à l’école
Dans une lettre de protestation adressée aux élus locaux et au premier responsable de la wilaya, les villageois du douar « Bounoual » mettent en garde contre la déperdition scolaire dans le palier du primaire en raison des conditions de scolarisation très difficiles, à commencer par l’absence de chauffage, mais aussi l’éloignement du collège obligeant de nombreux parents à interrompre la scolarité de leurs enfants, notamment pour les filles. « J’ai deux filles de 13 et 14 ans qui font 35 kilomètres par jour pour rejoindre le CEM à Takhmaret, cela me coûte cher en plus du mouron que je me fais en raison du risque encouru quotidiennement par mes filles », se plaint un villageois.
L’état très dégradé du réseau routier reliant le douar de « Bounoual » à la commune de Takhmaret, et l’absence d’éclairage public, sont les autres motifs de colère des villageois qui se disent attendre les promesses des autorités locales, restées « creuses » depuis plus d’une décennie.
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Cheikh Guetbi
Suite à une information parvenue, la semaine dernière à la brigade mobile de la police judiciaire de Tlemcen, selon laquelle une importante quantité de kif est déposée à la cité Cadi à Maghnia, des investigations ont été initiées et ont permis l’interception d’un véhicule avec à son bord trois individus. Le conducteur a réussi à prendre la fuite. La fouille du véhicule a permis la découverte dans le coffre arrière de 23 kilos de kif. L’enquête est en cours pour identifier le conducteur et d’éventuels autres acolytes.Dans une seconde affaire traitée par les mêmes éléments de la police judiciaire, ces derniers ont fouillé un véhicule de type Mercedes-Benz qui est entré en collision, au niveau du village frontalier de Sellam dans la commune de Bab El Assa, avec un camion de type Hino.
La fouille de ce véhicule dont le conducteur à réussi à fuir, a permis la découverte de 3 colis de kif d’un poids total de 76,4 kilos. Une enquête est en cours.
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Attendu aujourd’hui à Kinshasa à la tête d’une délégation de l’Union africaine (UA), le président rwandais Paul Kagame se retrouve sur la défensive après la proclamation comme président de la RDC de Félix Tshisekedi, déjà félicité par d’autres dirigeants africains. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Cour constitutionnelle a passé outre à l’appel de l’UA à surseoir à la proclamation définitive des résultats de la présidentielle du 30 décembre, en rejetant le recours de Martin Fayulu et en validant la victoire de M. Tshisekedi, un autre opposant. C’est un affront pour M. Kagame. Président en exercice de l’UA, celui-ci avait initié la réunion de jeudi à Addis Abeba. Une délégation de l’UA avait alors demandé la «suspension» de la proclamation des résultats définitifs, en raison des «doutes sérieux» pesant sur ceux provisoires annoncés par la Commission électorale (Céni).
L’UA avait annoncé l’envoi à Kinshasa d’une délégation menée par M.Kagame et le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki. La dernière visite du chef de l’État rwandais dans la capitale congolaise remonte à 2010, pour le cinquantenaire de l’indépendance. Pris de vitesse, M. Kagame est sans beaucoup d’options. Il devait être accompagné des chefs d’État sud-africain Cyril Ramaphosa, angolais Joao Lourenço, namibien Hage Geingob et tchadien Idriss Déby. Cette délégation osera-t-elle maintenir la pression sur M. Kabila, en menaçant par exemple de ne pas reconnaître M. Tshisekedi comme président légitime, comme l’a demandé à la communauté internationale M. Fayulu?
C’est d’autant moins probable que, dans un communiqué, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a félicité sans tarder M. Tshisekedi et demandé le «respect» de la «souveraineté» de la RDC. Ce texte a été signé par le président de la Namibie M. Geingob, qui était pourtant cosignataire de l’appel d’Addis. L’opposant M.Fayulu, qui dénonce un «putsch électoral» orchestré par MM. Tshisekedi et Kabila, avait demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître le nouveau président élu. Pour beaucoup en RDC, la décision de l’UA de dépêcher M.Kagame a été perçue comme une provocation, en raison de son rôle passé dans leur pays.
La RDC et le Rwanda entretiennent des relations complexes depuis le génocide des Tutsis du Rwanda en 1994, qui fit 800.000 morts selon l’ONU. En 1996-1997, M. Kagame avait activement soutenu militairement le chef rebelle Laurent-Désiré Kabila, père de l’actuel président, parti de l’est frontalier du Rwanda pour renverser le maréchal Mobutu Sese Seko, au pouvoir depuis 1965. En 1998, M. Kabila a coupé les ponts avec le Rwanda. Kigali est alors intervenu une nouvelle fois en RDC au cours de la deuxième guerre régionale (1998-2003), disant vouloir pourchasser les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), considérés comme des génocidaires. Conscient de ce passif, M. Kagame a veillé à ne pas s’exprimer publiquement sur les élections en RDC. Mais le temps pressant pour lui – il cessera d’être président de l’UA le 10 février, et son successeur, l’Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi, est sur une ligne bien moins interventionniste -, il a tenté une dernière manoeuvre avec l’envoi de cette délégation.
Le Rwanda, comme l’Angola et l’Ouganda, craint avant tout qu’une instabilité en RDC se propage à ses frontières.
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Benjamin Netanyahu n’a jamais fait mystère de ses objectifs au cours des cinq dernières années, allant jusqu’à consacrer un forcing et une campagne soutenue pour nouer ou renouer les liens avec les pays les moins réfractaires en Afrique et dans les pays musulmans.
Annoncée voici plusieurs mois, lors de la visite en Israël du chef de l’Etat tchadien Idriss Deby, la «visite historique» de Benjamin Netanyahu a eu lieu, hier, en même temps que l’annonce tonitruante du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Deby justifie sa démarche par le souci de bénéficier du soutien militaire israélien dans sa lutte contre les groupes rebelles à la frontière avec la Libye et surtout les factions terroristes comme Boko Haram qui ont plongé le Tchad dans une insécurité telle qu’ils parviennent à menacer toute la partie du lac Tchad d’où partent les opérations criminelles en tous genres vers les autres pays du Sahel. Rompues en 1972, ces relations diplomatiques sont un véritable coup de poignard planté dans le dos de l’Union africaine, des pays voisins du Tchad, notamment les pays sahéliens, et bien sûr de l’OLP qui est, rappelons-le membre observateur de l’organisation panafricaine depuis de nombreuses décennies. Déjà, en novembre dernier, Idriss Deby avait fait état de ses intentions à El Qods même, fort de certains «signaux» émanant de pays membres de la Ligue arabe et il avait validé par son silence la promesse de Netanyahu qui affirmait déjà que sa visite à Ndjamena serait l’occasion «historique» pour l’annonce du rétablissement officiel des relations diplomatiques bilatérales. Benjamin Netanyahu n’a jamais fait mystère de ses objectifs au cours des cinq dernières années, allant jusqu’à consacrer un forcing et une campagne soutenue pour nouer ou renouer les liens avec les pays les moins réfractaires en Afrique et dans les pays musulmans afin d’isoler davantage l’OLP et affaiblir complètement les revendications palestiniennes d’un Etat souverain avec El Qods-Est comme capitale. L’adhésion hypocrite ou quasiment assumée de certains pays comme le Tchad ne fait que le conforter dans sa démarche. Officiellement, Israël ne cherche qu’à reprendre pied chez des Etats et des peuples qui avaient pris fait et cause pour la Palestine et le fait de revenir sur la scène africaine constitue une étape cruciale dans la stratégie de renversement des alliances. Toujours est-il que la principale motivation du chef de l’Etat tchadien Idriss Deby consiste dans son attente d’un matériel israélien sophistiqué et peut-être même de conseillers militaires pour ses troupes engagées dans une lutte difficile contre les rebelles tchadiens qui constituent une menace sérieuse pour le régime.
Deby tout comme Netanyahu avaient pris soin en novembre d’éluder farouchement les questions relatives à des accords concernant la fourniture d’armes et de coopération militaire entre les deux Etats. Mais cela n’a pas empêché des sources sécuritaires tchadiennes de révéler, quelques jours plus tard, que ces accords ont bien été conclus et qu’ils ont été, de surcroît, assortis d’un programme de travail entre les services de renseignements israéliens et tchadiens, officiellement pour combattre les rébellions dans le nord et l’est du pays. Sauf que cette donne ne peut être ignorée par les pays de la région qui ne peuvent que condamner l’initiative du chef de l’Etat tchadien, agissant au mépris des statuts et des positions de l’Union africaine qui a rejeté récemment plusieurs tentatives sournoises opérées par certains pays comme le Kenya et le Maroc afin d’introduire Israël comme membre observateur de l’organisation, aux côtés de l’OLP!
Un comble et une lâcheté quand on connaît la politique de Netanyahu dans les territoires palestiniens occupés.
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Le président syrien, Bachar al-Assad, a enchaîné les victoires face aux rebelles et aux terroristes, et contrôle désormais les deux-tiers du pays, grâce au soutien militaire de ses alliés, la Russie, l’Iran, et le Hezbollah libanais.
Un attentat a eu lieu hier matin dans le sud de la capitale syrienne Damas, a rapporté l’agence officielle Sana, selon qui un «terroriste» a été interpellé. D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, la «forte explosion», survenue près d’un bureau du renseignement militaire, a fait «des morts et des blessés».
L’existence de victimes n’a toutefois pas été confirmée par Sana. «Il y a des personnes tuées et blessées mais nous n’avons pas encore pu vérifier le bilan» exact, a déclaré le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, ajoutant que l’explosion avait été suivie de tirs». Il a précisé qu’il s’agissait de la première attaque dans la capitale syrienne en plus d’un an. La télévision d’Etat avait initialement rapporté qu’une explosion avait été entendue près d’une autoroute dans le sud de la ville, faisant état de «premiers rapports suggérant un acte terroriste». Elle n’avait pas donné davantage de détails. Le régime syrien a annoncé en mai 2018 contrôler «totalement» Damas et ses environs pour la première fois depuis 2012, après avoir chassé les terroristes du groupe Etat islamique (EI) de leur dernier réduit dans la capitale, au terme d’un mois d’une vaste offensive.
Le président syrien Bachar al-Assad a enchaîné les victoires face aux rebelles et aux terroristes, et contrôle désormais les deux-tiers du pays, grâce au soutien militaire de ses alliés, la Russie, l’Iran, et le Hezbollah libanais. Le nouvel émissaire de l’ONU pour le conflit en Syrie était à Damas la semaine dernière, après sa prise de fonction le 7 janvier. Le diplomate norvégien Geir Pedersen s’est engagé à revenir «régulièrement» dans la capitale syrienne pour trouver une solution politique à la guerre.
Les trois émissaires onusiens qui l’ont précédé -l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, l’Algérien Lakhdar Brahimi et l’Italo-Suédois Staffan de Mistura- ont tous jeté l’éponge..
Le 16 janvier, 16 personnes, dont quatre Américains, ont été tuées dans un attentat suicide revendiqué par le groupe EI à Minbej (nord), l’attaque la plus meurtrière contre les forces américaines qui dirigent une coalition internationale antiterroristes depuis 2014 en Syrie. Le président américain Donald Trump avait annoncé en décembre le retrait des troupes américaines de Syrie, justifiant ce désengagement par le fait que l’EI avait été vaincu. Des combats ont toujours lieu, notamment dans l’est du pays près de la frontière irakienne, où se sont retranchés les terroristes de l’EI.
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En visite de travail hier dans la wilaya d’Oran pour inspecter son secteur, la ministre de l’Education s’est dit toujours ouverte au dialogue avec les syndicats et en aucun cas menaçante envers les enseignants grévistes. «Je n’aime pas les menaces et la loi accorde au partenaire social le droit de recourir à la grève.»
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Toujours au sujet de la grève dans le secteur de l’éducation qui devrait avoir lieu aujourd’hui, Mme Benghabrit a tenu à préciser : «Jusqu’à ce matin, une rencontre a lieu au niveau du ministère de l’Education avec un syndicat qui avait retardé sa réunion. Les portes du dialogue restent toujours ouvertes.
A l’issue de nos discussions, nous allons remettre à tous les syndicats avec qui nous avons discuté, un projet de procès-verbal, à leur tour ils nous retourneront leurs suggestions.»
Pour la ministre de l’Education, il faut prendre le temps qu’il faudra dans le dialogue, le but étant d’en sortir avec des résultats. «Il est clair qu’on ne peut pas partager toutes les idées et toutes les suggestions, surtout concernant les revendications exposées.»
Dans le cas où la grève aura lieu aujourd’hui même, la ministre dira que son secteur a pris des mesures selon la durée du débrayage. «Les syndicats dans l’enseignement ont le droit à la grève, mais notre devoir, nous en tant que ministère de tutelle, est celui d’assurer la scolarité aux élèves. En conséquence, dans le cas d’une grève de courte durée, un protocole connu est mis en place avec le dispatching des élèves à travers les classes. Dans le cas d’une grève de longue durée, un autre protocole est enclenché en faisant appel à des contractuels et des vacataires.»
Mme Benghabrit a toutefois tenu à rappeler aux parents qu’il ne faudrait pas qu’ils se laissent influencer par l’information (de grève) qui est annoncée, en prenant l’initiative de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. «En agissant ainsi, d’une certaine manière, l’absence des élèves rend de fait la grève d’actualité. L’élève qui ne se rend pas à son établissement est considéré comme étant absent, chacun doit assumer ses responsabilités.» Pour la ministre, le message à l’intention des parents est clair, qu’il y ait grève ou pas, ils ne doivent en aucun cas prendre l’initiative de ne pas envoyer leur enfant à l’école, ce serait une manière de rendre la grève encore plus légitime.
A. B.
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Maintenant que le suspense autour de la tenue de la prochaine élection présidentielle est levé, d’autres pointent le nez dont les profils des potentiels candidats du camp islamiste.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Il est loin le temps où le pouvoir en place usait de sa terrible «arme dissuasive» en présentant comme des épouvantails les candidats du camp vert pour imposer le fameux «vote utile», toujours à sa faveur.
Le temps de la déferlante islamiste relevant désormais de l’histoire récente du pays, le camp vert a vu son influence politique s’effilocher au gré des consultations électorales qui lui ont été fatales pour ne pas représenter grand-chose électoralement, tous compartiments confondus. Ce dont les leaders de la mouvance sont conscients, eux qui, exception du défunt chef du MSP, Mahfoud Nahnah, et à un degré moindre son compère Abdallah Djaballah qui semble avoir fait son deuil en se consacrant plus au prêche religieux qu’au discours politique, il n’y a pratiquement pas une «tête» qui émerge.
Et ce n’est certainement pas Abderezzak Makri qui constituerait l’alternative à l’intérieur même de la mouvance verte, voire au sein même du parti qu’il préside. En effet, son prédécesseur à la tête du MSP, Aboudjerra Soltani, vient d’annoncer qu’il présenterait sa candidature à la prochaine présidentielle au nom du mouvement lors de la prochaine session du conseil consultatif national qui aura à trancher la question de la position finale à l’égard de ce scrutin. Voilà qui doit certainement chambouler les «plans» de Makri qui se voyait incarner la «locomotive» pas que de la mouvance mais de l’opposition en général. En témoignent ses dernières «initiatives» qui n’ont fait que «creuser davantage le fossé qui le sépare de ses pairs islamistes en particulier, notamment Soltani et Djaballah, et de ses camarades de l’opposition plus généralement qui lui reprochent sa prétention à jouer en «solo» et à adopter la «dualité» comme démarche.
L’homme a beau se défendre de ces «chefs d’inculpation» mais n’arrive toujours pas à effacer l’image que l’on fait de lui. Ce qui compromet sérieusement ses chances de constituer l’alternative d’abord «islamiste» puis, plus globalement, celle de l’opposition au système en place. A ses côtés, il y a le leader du FJD (Front pour la justice et le développement) qui, tel un chat échaudé, craint d’endurer les mêmes mésaventures du passé. Il ne semble pas «trop» intéressé par une autre candidature qui ne ferait certainement qu’amplifier le déclin de son «aura passée» ou supposée comme telle. Pour lui, une candidature au rendez-vous du 18 avril prochain serait «inutile», lui dont l’éternelle priorité est de «rassembler la grande famille verte». Un projet que les «ambitions» et les «appétits» de bien de «frères de mouvance» contrarient toujours et dont beaucoup ont rejoint, avec armes et bagages, le clan, hier vomi.
M. K.
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L’ancien chef de gouvernement et président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a rendu publique, hier dimanche, sa première réaction officielle, à la convocation du corps électoral pour la présidentielle, pour le jeudi 18 avril prochain. Benflis, qui s’est fermement opposé au report de la présidentielle, comme avait initialement prévu le pouvoir en décembre dernier, a préféré, toutefois, procéder par à-coups, et ne rien trancher définitivement s’agissant de sa propre candidature.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Dans un court communiqué rendu public dans la journée d’hier, l’ancien chef de gouvernement a, en fait, exprimé une position extrêmement mesurée. Dans cette déclaration, chaque mot est bien pesé pour, in fine, ne rien trancher ni écarter de manière définitive. On y lit, en effet que, «prenant acte de la publication au Journal Officiel du décret présidentiel numéro 19/08 du 17 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle fixée au jeudi 18 avril 2019, et conformément à la législation en vigueur en matière d’élection présidentielle, j’ai adressé, ce jour, dimanche 20 janvier 2019, à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, une lettre annonçant mon intention de constituer un dossier de candidature à l’élection à la présidence de la République». A relever, déjà, que Benflis parle, ici, «d’intention de constituer un dossier de candidature» et non pas d’une candidature en bonne et due forme. D’ailleurs, il ajoutera immédiatement après cet autre paragraphe très nuancé : «En accomplissant cette formalité pour le retrait des formulaires de souscription individuelle, il est, cependant, à préciser que la question de la participation à cette élection sera tranchée lors d’une prochaine session du comité central du parti, conformément aux statuts du parti et au règlement intérieur du comité central». Dans l’entourage de l’ancien chef de gouvernement, on confirme, effectivement, que «la question de la candidature ne sera pas tranchée de sitôt. Elle fera l’objet d’un examen minutieux de la situation politique générale du pays et de son évolution dans les jours et les semaines à venir. Le bureau politique du parti préparera un rapport détaillé dans ce sens, qu’il présentera lors d’une session extraordinaire du comité central.
On prévoit de tenir cette dernière en présence de la presse pour prendre l’opinion publique à témoin». Pour notre source, la candidature ou pas de Ali Benflis «dépendra de cette évolution de la situation politique en question, en l’occurrence, s’agira-t-il d’une élection régulière et transparente ? Qui se tiendra avec quels candidats ? Notamment, celle du chef de l’Etat et de quelle manière interviendrait-elle, etc.». Ali Benflis, qui reste, pour rappel, le seul ancien chef de gouvernement à avoir une présence permanente sur le terrain, en créant un parti politique, cumule, par ailleurs, une grande expérience. Tant en termes de mode de fonctionnement du système, que des grands rendez-vous électoraux. Directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika en 1999, Ali Benflis a eu, également, à mener son ancien parti, le FLN, durant deux grandes élections, les législatives et les locales de 2002. En sa qualité de secrétaire général du FLN mais aussi de chef du gouvernement qui organisait ces mêmes élections. L’homme a eu, enfin, à se porter deux fois candidats aux élections présidentielles, en 2004 et en 2014, deux occasions où Bouteflika et le pouvoir avaient en face un sérieux et véritable rival qui les obligera à sérieusement «mouiller le maillot» pour lui barrer la route d’El-Mouradia. En tout cas, tout ce capital le place en meilleure position que tout le reste du personnel politique dans l’opposition, pour bien évaluer la situation avant de se lancer dans la course. D’où la précaution de ne rien anticiper, ni négliger. A savoir, se préparer, déjà, sur les plans administratif et logistique, avec, notamment, ce dossier de candidature, la collecte des signatures et la confection d’un programme électoral tout en maintenant le suspense sur la décision finale et officielle.
K. A.
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Une cache d’armes contenant 6 missiles de type Grad BM-21 a été découverte lundi par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) lors d’une opération de recherche menée à Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, aujourd’hui 21 janvier 2019, lors d’une opération de recherche et de fouille menée à Tamanrasset, dans la 6ème Région militaire, une cache d’armes et de munitions contenant six (06) missiles de type Grad BM-21, un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et un chargeur garni, ainsi que 80 balles de calibre 14,5 mm », précise la même source.
« Cette opération réitère la dynamique des résultats positifs réalisés par les forces de l’Armée nationale populaire à travers l’ensemble du territoire national et dénote leurs permanentes veille et disponibilité pour contrecarrer toute tentative visant la sécurité et la stabilité du pays », souligne le communiqué.
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Une usine de transformation de la pomme de terre sera réalisée prochainement par des investisseurs américains dans la wilaya d’Ain Defla et ce, dans le cadre d’une convention signée la semaine passée avec des opérateurs algériens, a annoncé le président du Conseil national interprofessionnel de la filière pomme de terre (CNIFPT), Ahcène Guedmani.
« Cette convention a été signée entre des investisseurs américains et algériens pour la réalisation d’une usine de transformation de la pomme de terre dans la wilaya d’Ain Defla », a indiqué dans une déclaration M. Guedmani, sans donner plus de détails sur le sujet.
Une production de 18 millions de quintaux de pomme de terre est par ailleurs attendue pour l’arrière-saison de cette année, dont la campagne de récolte bat son plein, a souligné le même responsable. « La campagne de récolte bat son plein, nous nous attendons à une production de 18 millions de quintaux de la pomme de terre pour l’arrière-saison, la campagne se poursuivra jusqu’à mars prochain », a-t-il dit.
Une quantité de 80 000 quintaux sera destinée au stockage, dont 40 000 qx sont déjà entreposés dans les chambres froides à travers les différentes wilayas du pays, a tenu à préciser le même responsable. « En termes de production de la pomme de terre d’arrière-saison, la wilaya d’El-Oued occupe la première place à l’échelle nationale, suivie de Mostaganem, d’Ain Defla, de Skikda et de Bouira », a encore souligné M. Guedmani.
La filière de la pomme de terre est en train de s’organiser pour faire face à plusieurs défis dont celui de la commercialisation qui, a-t-il noté, constitue un véritable « casse-tête » pour les producteurs. « La filière endure quelques problèmes dont celui relatif à la commercialisation, les producteurs peinant à commercialiser leur produit », a-t-il déploré.
« Le CNIFPT tient régulièrement des réunions avec les différentes conseils locaux des 36 wilayas productrices de pomme de terre pour débattre des solutions idoines aux problèmes qu’ils endurent. Nous travaillons en concertation avec le ministère de l’Agriculture pour aplanir toutes les difficultés », a encore expliqué le même responsable.
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ALGER – La réouverture du Centre de thalassothérapie de Sidi Fredj (Alger) est prévue en mars prochain après finalisation des travaux d’aménagement et d’extension, dont le taux d’avancement dépasse à ce jour les 96%, a indiqué lundi le Directeur général du complexe, Saïd Bekhti.
Dans une déclaration à l’APS, en marge des Assises nationales du tourisme, M. Bekhti a fait savoir que le complexe, qui a connu une large opération d’aménagement et d’extension, avec notamment la construction d’un nouvel hôtel de 33 chambres, sera prêt au mois de mars prochain et pourra accueillir les clients en quête de prestations de thalassothérapie et de détente.
« Ce genre de structures et de projets est à même de conférer, dans un proche avenir, à la destination Algérie un caractère d’excellence et de capter davantage de touristes tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays », a estimé M. Bekhti.
Il a précisé que le Centre compte deux hôtels, totalisant 160 chambres meublées et équipées, ainsi que plusieurs annexes réservées aux soins (massage, jet de douche, …) deux piscines, un restaurant et un cafétéria.
Lancés début 2016, les travaux d’aménagement et d’extension ont nécessité après une étude réalisé par un bureau algéro-italien, une enveloppe de 6 milliards de DA, a ajouté le directeur du Centre, estimant que « c’est là un montant suffisant pour la réalisation d’un nouvel hôtel et la modernisation et le rééquipement de l’ancien hôtel ».
Evoquant la qualité des services, M. Bekhti a mis en avant l’importance de la formation et souligné que le personnel bénéficie actuellement d’une formation dans les différentes spécialités et autres prestations hôtelières. Il a mis l’accent, à ce propos, sur l’impératif de former des thalassothérapeutes, des kinésithérapeutes pour pallier le déficit enregistré.
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BLIDA – L’appel à la grève lancé par l’intersyndicale du secteur de l’éducation nationale pour, ce lundi, a reçu un « faible » échos dans les wilayas du Centre du pays, selon le constat fait par les journalistes de l’APS.
Dans la wilaya de Blida, à l’exception de quelques classes du primaire, l’appel n’a pas eu l’écho escompté, puisque les cours ont été dispensés de façon ordinaire dans les trois cycles éducatifs de la wilaya, où les élèves ont rejoint leurs classes le plus normalement du monde, notamment au niveau des lycées « Mohamed Bentfitfa » et « Mohamed Mahi » et le CEM Larbi Tebessi du chef-lieu de wilaya, au moment où une certaine perturbation a été enregistrée à l’Ecole primaire « Ibn Sina », à cause de quelques enseignants grévistes, selon le constat fait par l’APS lors d’une tournée effectuée au niveau de ces établissements, à partir de 8h00 du matin.
Une source de la direction locale de l’éducation a souligné « un échec de cette grève », dans la wilaya, exception faite d’un « petit nombre » d’écoles primaires, qui ont positivement répondu à l’appel, a-t-on assuré.
Quant à Farid Lemnadjlia, membre de l’intersyndicale, il a fait part d’un taux de suivi de 60% dans le cycle primaire, 20 % dans le moyen et 15% dans le secondaire (de la part des corps communs et des éducateurs).
Pour sa part, le vice-président de l’association nationale des parents d’élèves, Benkaci Mustapha a exprimé son « rejet » de cette grève, à laquelle il préfère, a-t-il dit « le dialogue », du fait que la ministre de l’éducation nationale a réitéré à maintes reprises son « ouverture au dialogue ».
Il a, à cet effet, lancé un appel aux enseignants en vue de « rejeter la grève », qui selon lui, « génère la violence entre les partenaires du secteur de l’éducation ».Même constat à Médéa où l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale de l’éducation a été « peu suivi », et où la majorité des établissements éducatives des trois paliers ont « fonctionné normalement », hormis quelques débrayages observés dans des écoles primaires et un nombre « très limité » de CEM, un fait qui a soulagé un grand nombre de parents selon différents témoignages recueillis par l’APS. a-t-on signalé.
Des sources syndicales ont fait état d’un taux de suivi de la grève dans les zones rurales oscillant entre 17 et 25%, principalement dans les cycles primaire et moyen.
Quelques écoles primaires ont, aussi, suivi l’appel à la grève à Tipasa, dont l’école Mohamed Benathmane du centre-ville, au grand dam de nombreux parents, qui ont exprimé, à l’APS, leur crainte quant à l’impact de ce dérayage sur le cursus scolaire de leur progéniture.
A Bouira, l’appel à la grève n’a pas été suivi, lundi, du fait que la majorité des enseignants de la wilaya ont adhéré au Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), qui a refusé d’y adhérer.« Ce syndicat a décidé de ne pas participer ni à ce mouvement de grève ni au sit-in de protestation prévu mardi à Bouira », a fait savoir Djamel Benyoucef, président du bureau local du CNAPEST à Bouira.
Même tempo à Ain Defla, où différents établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux élèves. Au technicum Ibn Sina du chef-lieu de wilaya, les enseignants ont dispensé normalement leurs cours contrairement à certains de leurs collègues (notamment parmi les plus anciens) qui ont débrayé.
A quelques encablures de cet établissement scolaire, plus exactement au lycée Ahmed Allili qui, bien qu’ayant été paralysé la veille à cause du refus des élèves de suivre leurs cours si le chauffage n’est pas rétabli, n’en a pas moins été épargné par le phénomène du débrayage.
Le président du bureau de wilaya de l’Union Nationale du Personnel de l’Education et de la Formation (UNPEF), Mir Bouabdellah, a fait état d’un suivi de la grève de l’ordre de 30 % en fin de matinée notamment au niveau des établissements du cycle moyen.
Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la majorité des établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux élèves, ce lundi matin, l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale de l’éducation n’ayant pas été suivi de la grande partie des enseignants, a-t-on constaté dans des établissements des villes de Tadmait, Draa Ben Khedda et Tizi-Ouzou.Joints par téléphone, par l’APS, des représentants locaux des syndicats qui ont adhéré à cet appel n’ont pas décroché, à l’exception de celui du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Habib Merzouk qui a déclaré que le taux provisoire de suivi de cette grève dans les établissements ou ce syndicat est représenté, est de 63%.
Pour sa part un membre de la Coordination nationale autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation, Hakim Graiche a rappelé que son syndicat n’a pas adhéré à cette grève, pour des raisons organisationnelle liées au fonctionnement du ce syndicat dont toute décision de ce genre doit émaner de la base. La direction locale de l’éducation était injoignable durant toute la matinée.
A noter que l’Intersyndicale de l’éducation est composée de six syndicats autonomes, qui sont le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), et enfin le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPEST) qui a refusé d’adhérer à cette grève.
Sachant que des sit-in sont prévus, demain mardi, devant les directions locales de l’éducation par le même intersyndicale.
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