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Yeti et compagnie » en projection à la salle cosmos.

Sat, 12/08/2018 - 12:07

« Yeti et Compagnie » en projection à la salle Cosmos!

Synopsis:

Vivant dans un petit village reculé, un jeune et intrépide yéti découvre une créature étrange qui, pensait-il jusque-là, n’existait que dans les contes : un humain ! Si c’est pour lui l’occasion de connaître la célébrité – et de conquérir la fille de ses rêves –, cette nouvelle sème le trouble dans la communauté yéti. Car qui sait les surprises que leur réserve encore le vaste monde ?

Programme des projections:

– Mardi 04 décembre : 13h30.

– Vendredi 07 décembre : 15h00.

– Samedi 08 décembre : 13h00.

Prix du ticket : 400 DA.

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Atelier dessin et peinture à l’institut français d’oran

Sat, 12/08/2018 - 12:05

Un bon plan pour vos vacances d’hiver pour vos plus petits. L’institut Français d’Oran vous propose un atelier dessin et peinture, au mois de décembre.

Si votre enfant a une ame d’artiste, rendez-vous à la médiathèque de l’Institut Français d’Oran, les samedis 15 et 22 décembre de 14h00 à 16h00, pour des ateliers pour apprendre à vos petites tetes blondes des techniques de dessin et peinture. L’atelier sera animé par Madjid Mekki et destiné aux enfants de plus de 7 ans.

  • Lieu : Institut Français d’Oran
  • Adresse : Institut Français d’Oran – 112, rue Larbi ben M’Hidi – Oran, Algérie.

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À la découverte de bou sâada – belle aventure dz

Sat, 12/08/2018 - 12:04

Belle Aventure vous propose un petit séjour à Bou Saada, de 3 jours et 2 nuits.

Au Programme 

1er Jour 

– Départ d’alger à 09h00
– Déjeuner en cours de route
– Arrivé a Boussada à 14h00
– Visite du musée national « Nasreddine Dinnet »
– Visite de la veille ville et du « Masjid Atiq »(la plus ancienne Mosquée de Boussada) avec une vue magnifique sur L’Oasis de  » la Cité du Bonheur »
– Visite du tombeau du célèbre peintre  » Etienne Dinet  »
– Pause Café/thé avec des gâteaux traditionnels (goûter)
– 18h00 : Installation à la nouvelle auberge de Boussaada
– 19h30 : Diner dans une restaurant traditionnel au menu des plats typiques de la région (chakhchokha , Lben, Zviti)

2ème Jour 

– 08h00 : petit déjeuner (Café/café crème des gâteaux traditionnels )
– Visite de la Zaouia  » d’EL Hamel  »
– Visite du village alayag
– Visite de l’Oued de Boussada « Moulin Ferréro »
– 12h30 : Déjeuner dans un restaurant spécial fromagerie (fabriqué sur place)
– 14h00: Visite des dunes de sables
– 17h30 : Pause Café/thé avec des gâteaux traditionnels (goûté )
– 19h30: Diner (couscous de la région )
– 21h00 Retour à l’auberge

3ème Jour

– 08h00 : petit déjeuner (Café/café crème des gâteaux traditionnels )
– Visite du marché de l ‘artisanat de boussada
– Visite du marché couvert qui se situe au centre ville
– 11h00 retour sur Alger

Le Tarif : 7000 DA par personne

Le tarif inclut :
– Transport aller/Retour
– Pension complète (hébergement; petit déjeuner; déjeuné; goûte ; dîner )
– Guide de la région le long du séjour

Les réservations se font en envoyant un SMS au numéro suivant : 0561 40 10 83 – En indiquant dans L’ORDRE votre *NOM- PRÉNOM -DESTINATION*

Pour plus d’informations appelez au : 0561 40 10 83.

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NASA: InSight enregistre pour la 1ère fois le son du vent sur Mars

Sat, 12/08/2018 - 12:01

LOS ANGELES – La sonde spatiale InSight, qui s’est posée sur Mars voici dix jours, a transmis le tout premier enregistrement du vent soufflant sur la planète rouge, a annoncé vendredi la NASA.

Selon l’agence spatiale américaine, des capteurs de la sonde ont enregistré le 1er décembre les vibrations provoquées par un vent se déplaçant entre 5 et 7 mètres/seconde, du Nord-ouest au Sud-est.

La NASA a déclaré que ce vent soufflait dans la même direction que les tempêtes de sable ayant frappé la zone d’atterrissage, observées depuis l’orbite.

« Capturer ce son est un bonus inattendu », s’est réjoui Bruce Bennet, chercheur principal au laboratoire JPL de la NASA à Pasadena (Californie). « Cela dit, l’une de nos tâches est de mesurer les mouvements sur Mars, ce qui inclut également bien sûr les mouvements provoqués par les ondes sonores », a-t-il dit.

Selon la NASA, ce sont deux capteurs très sensibles sur le vaisseau spatial qui ont détecté les vents martiens: un capteur de pression à l’intérieur d’InSight et le sismomètre français SEIS qui se trouve sur le pont de la sonde dans l’attente d’être posé au sol par le bras robotisé d’InSight.

Ces deux instruments enregistrent le son du vent de différentes façons. Le capteur de pression recueille les données météo et enregistre directement les vibrations de l’air. Le sismomètre enregistre les vibrations de la sonde due au vent passant sur les panneaux solaires de l’engin spatial.

InSight a atterri en toute sécurité sur Mars le 26 novembre, entamant une mission d’exploration de deux ans des profondeurs de la planète rouge.

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9e Fica: « Araby », une fiction sur la lutte des classes projetée à Alger

Sat, 12/08/2018 - 11:59

ALGER- Le long métrage de fiction « Araby », un réquisitoire contre la lutte des classes et la précarité dans le monde du travail, a été projeté vendredi soir à Alger en compétition au 9e Festival international du cinéma d’Alger (Fica), dédié au film engagé.

Coréalisé par les cinéastes brésiliens Affonso Uchoa et Joao Dumans, Araby porte à l’écran les souffrances des couches ouvrières, prises dans l’étau de la précarité et la pauvreté en pointant du doigt l’idéologie néolibérale à l’origine de l’injustice sociale au Brésil.

Le film se base sur un scénario relatant en 96 mn l’histoire d’André, un adolescent brésilien qui vit dans une ville industrielle, près d’une ancienne usine d’aluminium où travaille Cristiano, victime d’un accident de travail.

Invité à se rendre chez Cristiano pour aller chercher des vêtements et des documents, André trébuche sur un carnet de notes dans lequel il découvre Araby, un road movie écrit et filmé par Cristiano qui raconte son périple de dix ans à la recherche d’une vie meilleure, ses errances et aventures.

Au fur et à mesure qu’André plonge dans la vie de Cristiano, le film l’abandonnera complètement pour raconter Araby et affirmer ainsi une identité que le néolibéralisme s’est efforcer d’effacer.

Livré en Portugais et sous- titré en français, Araby accroche par son style narratif et ses plans intérieur invoquant le réalisme et la conscience et ses gros plans flous, invitant le spectateur à s’identifier au protagoniste.

Ouvert samedi, le 9e Fica se poursuit jusqu’à 9 décembre avec la projection en compétition de 17 longs métrages documentaires et fictions en plus de cinq courts métrages hors compétition.

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OMS: les progrès insuffisants pour réduire le nombre de morts sur les routes

Sat, 12/08/2018 - 11:58

GENÈVE – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment jugé insuffisants les progrès pour réduire le nombre de morts sur les routes, car un nouveau rapport de l’organisation indique que le nombre de morts sur les routes ne cesse d’augmenter, avec 1,35 million de morts par an.

Ce rapport mondial de l’OMS sur la sécurité routière 2018 souligne que les accidents de la route sont désormais la principale cause de mortalité chez les enfants et les jeunes de 5 à 29 ans.

« Ces décès représentent un prix inacceptable pour la mobilité », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

« Il n’y a aucune excuse pour l’inaction. C’est un problème de solutions éprouvées. Ce rapport est un appel aux gouvernements et aux partenaires à prendre des mesures beaucoup plus importantes pour mettre en œuvre ces mesures », a-t-il ajouté.

Le rapport de l’OMS indique que, malgré l’augmentation du nombre total de décès, les taux de mortalité par rapport à la taille de la population mondiale se sont stabilisés ces dernières années.

Dans le contexte où des progrès ont été réalisés, ces succès sont largement attribués à une meilleure législation concernant les principaux risques tels que la vitesse, l’alcool au volant et l’absence de port de la ceinture de sécurité, du casque de moto et du dispositif de retenue pour enfants.

Des infrastructures plus sûres comme des trottoirs et des voies réservées aux cyclistes et aux motocyclistes, l’amélioration des normes de véhicules (celles qui imposent un contrôle électronique de la stabilité et un freinage avancé) et des soins améliorés après un accident ont également contribué aux succès.

Le rapport indique que ces mesures ont contribué à réduire les décès sur les routes dans 48 pays à revenu intermédiaire ou élevé. Cependant, pas un seul pays à faible revenu n’a enregistré une réduction du nombre total de décès, en grande partie à cause du manque de mesures.

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Tiramisu sans caféine

Sat, 12/08/2018 - 11:53

ÉTAPE 1 : Séparer les blancs et les jaunes d’oeuf dans deux bols séparés. Mélanger les jaunes d’oeuf avec le sucre dans un bol. Y incorporer le fromage mascarpone, une cuillère à la fois.

ÉTAPE 2 : Monter le(s) blanc(s) en neige dans le deuxième bol, à l’aide d’un batteur ou d’un malaxeur. Incorporer ensuite les blancs dans le mélange de

ÉTAPE 3 : jaunes d’oeuf et mascarpone, en pliant très délicatement. La crème est prête. Réserver.

ÉTAPE 4 : Verser le rhum et le lait dans une petite assiette et y tremper les biscuits très légèrement.

ÉTAPE 5 : Répartir les biscuits dans des coupes d’une capacité de 250 ml (1 tasse) et les couvrir avec la crème.

ÉTAPE 6 : Saupoudrer de cacao.

ÉTAPE 7 : Laisser les coupes de tiramisu au frigo au moins une heure. Pour un résultat optimal,

ÉTAPE 8 : les y laisser toute la nuit. Servir froid.

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Beignets aux pommes caramélisés

Sat, 12/08/2018 - 11:50

ÉTAPE 1 : Dans un grand saladier, mettez la farine et le sel.

ÉTAPE 2 : Faites un puits au et cassez-y un oeuf, mélangez bien avec une cuillère en bois en incorporant peu à peu la farine. Lorsque l’oeuf est mélangé, ajoutez alors le second et faites de même que pour le 1er oeuf.

ÉTAPE 3 : Ajoutez l’huile et le lait toujours en délayant jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse.

ÉTAPE 4 : Couvrez le saladier d’un linge et laissez reposer la pâte pendant 1 heure.

ÉTAPE 5 : Pendant ce temps pelez les pommes, ôtez le coeur et coupez-les en rondelles épaisses.

ÉTAPE 6 : Roulez-les dans le sucre mélangé à la cannelle.

ÉTAPE 7 : Puis trempez-les dans la pâte et plongez-les aussitôt dans l’huile de friture très chaude.

ÉTAPE 8 : Egouttez au fur et à mesure sur du papier absorbant.

ÉTAPE 9 : Une fois frits étalez tous les beignets sur la plaque du four, saupoudrez-les de sucre et passez-les sous le gril du four afin que le sucre fonde et carémélise les beignets.

ÉTAPE 10 : Servez aussitôt.

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Lasagnes à la bolognaise facile

Sat, 12/08/2018 - 11:48

ÉTAPE 1 : Priorité à la garniture des lasagnes : pelez l’oignon et la gousse d’ail, et émincez-les finement, puis faites-les revenir à feu doux dans une casserole avec 2 c. à soupe d’huile d’olive, jusqu’à ce que les oignons deviennent un peu translucides.

ÉTAPE 2 : Ajoutez ensuite la pulpe de tomate, le sucre et les herbes de provence. Salez, poivrez, puis laissez réduire et mijoter à feu doux pendant 20 min. Pendant la cuisson de la sauce tomate, faites revenir le boeuf dans une poêle avec 2 c. à soupe l’huile d’olive, pendant 3 à 5 min à feu moyen. Salez et poivrez, puis mélangez à la sauce tomate et attendez la fin de la cuisson.

ÉTAPE 3 : Pour préparer la sauce béchamel, faites d’abord fondre le beurre dans une casserole, puis ajoutez la farine hors du feu et mélangez le tout au fouet. Ajoutez le lait, fouettez énergiquement pour éviter la formation de grumeaux. Replacez sur feu doux et laissez épaissir quelques minutes, tout en mélangeant régulièrement. Salez, poivrez et parfumez avec la noix de muscade.

ÉTAPE 4 : Quand la garniture et la béchamel sont prêtes, préchauffez le four à 180°C (th. 6) le temps de « monter » votre lasagne maison. Graissez les parois d’un plat à gratin avec le beurre fondu, puis déposez dans le fond une couche de feuilles de pâte à lasagne et nappez-la de sauce béchamel.

ÉTAPE 5 : Ajoutez par dessus une couche de garniture à la sauce tomate et au boeuf haché, puis parsemez de gruyère râpé. Répétez l’opération jusqu’à épuisement des ingrédients, en terminant par une couche de béchamel que vous n’oublierez pas de couvrir d’une belle couche de parmesan râpé.

ÉTAPE 6 : Enfournez votre lasagne maison pendant 45 min le temps de la laisser cuire et gratiner, puis laissez-la refroidir 5 à 10 min avant de la servir en belles portions rectangulaires.

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Tomates cerise confites à l’huile d’olive, ail et thym

Sat, 12/08/2018 - 11:47

ÉTAPE 1 : Préchauffez le four th.4 (120°C). Lavez les tomates, essuyez-les et coupez-les en 2. Puis disposez-les sur la plaque d’un four recouverte de papier sulfurisé (face coupée vers le haut). Arrosez d’un filet d’huile d’olive, saupoudrez de sel, de sucre et de thym. Pelez et dégermez les gousses d’ail. Disposez-les également sur la plaque.

ÉTAPE 2 : Enfournez pendant 2h30. Disposez ensuite les tomates confites dans un bocal avec un peu de thym et recouvrez-les d’huile d’olive. Stockez le bocal au frais.

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Dinde farcie et purée de patates douces

Sat, 12/08/2018 - 11:43

ÉTAPE 1 : Préchauffez le four à th.6 (180°C).

ÉTAPE 2 : Mélangez les abricots et pruneaux en dés, les raisins lavés et le porto.

ÉTAPE 3 : Émiettez la mie de pain dans le lait. Faites raidir dans le beurre, les foies de volaille et celui de la dinde, puis remplacez-les par les échalotes hachées, remuez 5 min, coupez les foies en dés.

ÉTAPE 4 : Mélangez intimement la farce fine, les foies, le pain essoré, les échalotes, les fruits macérés et le porto, les pignons, les pistaches, les œufs, quatre-épices. Salez et poivrez. Farcissez la dinde, cousez-la et bridez-la.

ÉTAPE 5 : Déposez la dinde et ses abattis dans un plat, enduisez-le de 30 g de beurre, faites-la cuire en l’arrosant souvent et laissez-la reposer 20 min dans le four éteint, porte ouverte, sous 2 couches de papier alu.

ÉTAPE 6 : Brossez l’orange, séchez la, en râpant finement le zeste, pressez-la, filtrez le jus. Faites revenir l’oignon haché dans 10 g de beurre, saupoudrez de sucre pour le caramélisez.

ÉTAPE 7 : Pelez les patates douces et émincez-les. Faites cuire environ 20 min à l’eau salée, elles doivent s’écraser facilement.

ÉTAPE 8 : Passez-les au moulin légumes grille fine, au-dessus d’une casserole, remuez à feu doux en incorporant le reste du beurre, le jus d’orange, peu de sel, du poivre, et, petit à petit, la créme bouillante en arrêtant dés que la purée est onctueuse. Ajoutez alors le zeste râpé et l’oignon.

ÉTAPE 9 : Sur le feu dégraissez le plat de cuisson de la dinde, versez 20 cl d’eau froide, laissez réduire, filtrez et dégraissez à nouveau.

ÉTAPE 10 : Débridez la dinde, retirez la farce, déposez la dinde dans un plat chaud, garnissez de farce et de purée de patates douces, en alternant. Servez le jus en sauciére.

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La cadence des travaux s’accélère : pose de la pelouse du nouveau stade d’oran

Sat, 12/08/2018 - 11:40

La pose de la pelouse constitue une opération importante dans le cadre de la réalisation du nouveau stade olympique d’Oran

La wilaya d’Oran vient d’installer l’entreprise devant mettre en place la pelouse naturelle du nouveau stade d’Oran. Dans ce sillage, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, a annoncé qu’«un protocole d’accord définitif a été signé entre la société Mettalurgical China construction (MCC), chargée de la réalisation du projet du complexe sportif en question et l’entreprise désignée pour la pose de la pelouse naturelle au niveau du stade de 40.000 places». Sur sa lancée, il annonce que «les travaux confiés à la société Vegetal Design seront lancés dans les prochains jours, pour les achever dans un délai de six mois». La pose de la pelouse constitue une opération importante dans le cadre de la réalisation de ce nouveau stade. D’autant plus que la livraison est prévue pour le début de l’année prochaine, misent les promoteurs du projet.

Le ton est, donc, donné à l’accélération de la cadence des travaux. Car, le stade olympique ainsi que les autres infrastructures du complexe sportif de Bir El Djir sont retenus pour abriter plusieurs compétitions de la 19e édition des Jeux méditerranéens, prévue à Oran en 2021. La wilaya d’Oran, par l’entremise du wali, n’a pas dissimulé sa satisfaction notamment en ce que concerne l’avancement des travaux portant sur le stade de football. «Un nouveau souffle a été donné au chantier après avoir longtemps insisté sur la nécessité de renforcer la main-d’oeuvre déployée sur le site», a-t-il rappelé. Le wali dira, dans ce sens, que «les responsables de l’entreprise MCC ont pris en considération nos différentes remarques faites lors de précédentes visites d’inspection».

«Cette fois-ci, nous enregistrons avec satisfaction une bonne cadence des travaux à même de permettre la réception du stade dans les délais fixés», dit-il encore. Aussi, il a montré sa satisfaction en se rendant au chantier du village olympique, situé à quelques kilomètres du complexe olympique. Sur place, il a fait savoir à ce propos que «les dernières contraintes liées aux études ont été levées pour permettre d’accélérer le rythme des travaux dans ce premier village olympique du genre en Algérie». Le village comprend 54 des 74 blocs d’hébergement de capacité d’accueil avoisinant 5000 lits, en phase de finition, selon les explications fournies sur place par les services compétents, qui ont, toutefois, souhaité le renforcement des équipes engagées au niveau du chantier pour aider à achever le projet en fin 2020, comme prévu. Sur un autre registre, les travaux se poursuivent dans plusieurs sites rattachés au complexe sportif comme le stade d’athlétisme, la salle omnisports et la base nautique. «Le complexe devrait être réceptionné au plus tard en début de l’année 2020», a déclaré le directeur des équipements publics de la wilaya d’Oran, Mustapha Banouh.

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Prévisions météo du samedi 08/12/2018

Fri, 12/07/2018 - 21:48

Prévisions météo du samedi 08/12/2018

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François Compaoré : le gardien de son frère

Fri, 12/07/2018 - 20:20

Ecofin Hebdo) – Parfois, une plume bâillonnée peut devenir une véritable épée de Damoclès. Alors qu’il a été pendant plusieurs années l’éminence grise du palais présidentiel Burkinabè, François Compaoré est désormais poursuivi par le fantôme de Norbert Zongo. L’enquête sur la mort de ce journaliste, assassiné en 1998, pourrait conduire le frère du président devant les tribunaux de son pays. Pour lui, Ouagadougou ne répond plus. Normal, son frère n’est plus roi dans la capitale.

Le 4 décembre, la justice française a autorisé l’extradition de François Compaoré, le frère de l’ancien président du Burkina Faso, renversé en 2014 par un soulèvement populaire. La cour d’appel de Paris s’est déclarée favorable à l’extradition du frère de Blaise Compaoré, mais doit quand même attendre un décret présidentiel pour qu’elle soit effective.

« Son avis était consulté pour tous les grands dossiers politiques.»

Il est accusé « d’incitation à l’assassinat » de Norbert Zongo, le journaliste, devenu tristement célèbre, alors qu’il enquêtait sur la mort du chauffeur de François Compaoré.

Au nom du frère

Avant 2014, François Compaoré était considéré par beaucoup comme la seconde personnalité de son pays. « Son avis était consulté pour tous les grands dossiers politiques. Mais il n’a jamais pensé à la présidence. Il était soucieux d’une seule chose, c’était de protéger les arrières de son frère », explique Alpha Yago, membre du parti fondé par Blaise Compaoré. Effectivement, François Compaoré a toujours donné l’impression d’être « le gardien de son frère ». Ceci, peut-être pour remercier un frère qui s’est battu pour sa fratrie qui ne pouvait plus se reposer sur ses géniteurs.

Né le 11 janvier 1954, à Ouagadougou, François Compaoré est d’environ trois années le cadet de Blaise. L’enfance heureuse des deux frères tourne court, lorsqu’ils perdent leurs deux parents alors que François Compaoré n’est encore qu’un enfant. A cette époque, Blaise Compaoré se battra pour aider sa famille, son frère notamment, à poursuivre ses études. Résultat, François Compaoré se révèle être un brillant élève, comme son frère à qui il ressemble, tellement qu’on en arrive parfois à les confondre.

L’enfance heureuse des deux frères tourne court, lorsqu’ils perdent leurs deux parents alors que François Compaoré n’est encore qu’un enfant. A cette époque, Blaise Compaoré se battra pour aider sa famille, son frère notamment, à poursuivre ses études.

Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique en 1976, François Compaoré obtient en 1982 une maîtrise de sciences économiques, avant un master en agroéconomie de l’université américaine de Purdue. Pendant que son ainé opte pour le métier des armes, François Compaoré, complémentaire du binôme qui dirigera quelques années plus tard le Burkina Faso, étudie l’économie.

En 1982, il intègre le Fonds de l’eau et de l’équipement rural (FEER), avant de devenir, l’année suivante, le chef de service chargé du suivi des unités économiques au ministère de l’eau. A cette époque, son frère est capitaine et combat aux côtés de Thomas Sankara lorsque ce dernier s’empare du pouvoir, à la faveur d’un coup d’État. Pourtant, 4 ans plus tard, Blaise Compaoré organise un autre coup d’État au terme duquel il prend le pouvoir. Désormais son cadet est le frère du président.

Le petit président et les intrigues de l’entourage présidentiel

Alors qu’il n’a aucun mal à prospérer seul, François Compaoré songe, malgré tout à aider son frère dans la lourde tâche que constitue la gestion du Burkina. Ses proches lui déconseillent. « Nous avons tenté de l’en dissuader. Il pensait qu’il fallait nécessairement entrer dans le système présidentiel pour aider son frère. Mais il fallait l’aider de l’extérieur, en restant au FEER. Il aurait été plus accessible et aurait mieux saisi les attentes des Burkinabés », confie au journal Le Monde, Achille Tapsoba, proche des Compaoré. Pourtant, l’appel du sang sera plus fort que la voie de la raison.

L’arrivée du frère du président, ne fera pas que des heureux dans son camp.

En 1989, François Compaoré devient conseiller économique à la présidence du Burkina-Faso. L’arrivée du frère du président, ne fera pas que des heureux dans son camp. L’un des hommes les plus menacés par le frère cadet de Blaise Compaoré est, à cette époque, Salif Diallo, l’homme de confiance du président, devenu président de l’Assemblée nationale en 2015. « Il était contre cette gestion clanique du pouvoir, ce qu’il appelait la patrimonialisation de la vie politique », se rappelle Antoine Zong-Naba, un des conseillers de Salif Diallo à l’Assemblée nationale. Naturellement, le courant ne passe pas entre Salif Diallo et François Compaoré. Mais, la résistance de l’homme de confiance de Blaise Compaoré est vaine. Il ne peut lutter contre ce qui lie les deux frères. Salif Diallo, ami de longue date du président qu’il a d’ailleurs encouragé à « crever l’abcès avec Thomas Sankara », est démis de ses fonctions, en 2008, après avoir enchaîné les postes ministériels. Il est « exilé » en Autriche où le président l’envoie en tant qu’ambassadeur. Il aurait demandé à Blaise Compaoré que l’élection présidentielle de 2005 soit sa dernière; mais d’après les bruits de couloirs, celui qui décèdera en août 2017 ne s’entendait pas avec François Compaoré.

Salif Diallo, ami de longue date du président qu’il a d’ailleurs encouragé à « crever l’abcès avec Thomas Sankara », est démis de ses fonctions, en 2008, après avoir enchaîné les postes ministériels.

Son frère, le président, ne le sait pas encore, mais le départ de Salif Diallo sera le prologue d’une série d’évènements défavorables sans précédents.

 

Le départ de Salif Diallo sera le prologue d’une série d’évènements défavorables sans précédents.

François Compaoré prend le pouvoir dans l’entourage du président, après l’éviction de Salif Diallo. « J’étais à la fois son frère et son conseiller. Je dirigeais le bureau économique et du développement de la présidence. Nous suivions tous les grands dossiers et nous avions un collaborateur dans chaque conseil d’administration des grandes sociétés d’État. Rares sont les grandes questions que l’on abordait sans me demander mon point de vue », confie François Compaoré à Jeune Afrique. En retrait lors des premières années du long règne de son frère, François Compaoré est de plus en plus visible sur la scène publique, aux côtés de son frère. Mais le frère du président n’a pas que des amis.

François Compaoré se tuera à répéter qu’Alizéta Ouédraogo était déjà riche et qu’il ne lui a rien facilité. Rien n’y fait. Les burkinabé lui en veulent.

Le départ de Salif Diallo et surtout la présumée mainmise d’Alizéta Ouédraogo, femme d’affaires et belle-mère de François Compaoré, sur le secteur privé vont faire du frère cadet du président une personnalité crainte, mais surtout peu appréciée dans le pays.

 

Alizéta Ouédraogo, femme d’affaires et belle-mère de François Compaoré.

François Compaoré se tuera à répéter qu’Alizéta Ouédraogo était déjà riche et qu’il ne lui a rien facilité. Rien n’y fait. Les burkinabé lui en veulent. Cela, surtout à cause de sa présumée implication dans la mort du journaliste Norbert Zongo.

La sinistre affaire Zongo

Le 13 décembre 1997, Norbert Zongo, journaliste Burkinabé, fondateur de l’hebdomadaire L’Indépendant, est retrouvé mort avec trois autres personnes. S’ils semblent avoir péri à cause d’un accident de la route, l’autopsie révèle qu’ils ont plutôt été tués par balles. L’affaire aurait peut-être pu être étouffée si Norbert Zongo n’était pas l’une des figures les plus importantes de l’opposition à Blaise Compaoré. Aussi, quelques jours avant sa mort, Norbert Zongo travaillait sur celle de Cédric Ouédraogo, l’ancien chauffeur personnel de François Compaoré. Pour beaucoup d’opposants, ce dernier et son frère sont responsables de la mort du journaliste.

 

Le frère du président nie totalement être impliqué dans cette affaire.

« J’étais à Paris pour représenter la présidence aux Journées économiques du Burkina. Mon vol a quitté Ouagadougou le 13 décembre à 20 h 30. J’ai appris le décès de Norbert Zongo le lendemain matin, une fois arrivé à destination. J’ai aussi appris qu’une certaine rumeur me mettait en cause. J’ai donc couru toute la journée pour pouvoir rentrer rapidement au pays, en vain », raconte François Compaoré. Le frère du président nie totalement être impliqué dans cette affaire et encore moins dans la mort de Cédric Ouédraogo. « J’ai témoigné trois fois devant la commission d’enquête internationale et trois fois devant le juge d’instruction burkinabè pour dire ce que je vous redis aujourd’hui : je n’ai jamais été impliqué dans la mort de Norbert Zongo », se défend François Compaoré.

« J’ai témoigné trois fois devant la commission d’enquête internationale et trois fois devant le juge d’instruction burkinabè pour dire ce que je vous redis aujourd’hui : je n’ai jamais été impliqué dans la mort de Norbert Zongo ».

Comme il l’explique, concernant la mort de son ancien chauffeur, son cuisinier leur avait, à Blaise Compaoré et sa femme, dérobé de l’argent qu’il avait ensuite remis à David Ouédraogo. « Quand la gendarmerie est venue l’arrêter, j’ai résisté pendant trois jours en leur disant qu’il n’y était pour rien. Mais dans sa déclaration, le cuisinier a affirmé que David, qui était un ancien militaire, lui avait confié qu’un coup d’État était en préparation. Les enquêteurs ont donc interpellé David. Ils l’ont interrogé à la gendarmerie puis à la présidence. Au bout de trois semaines, il a été emmené à l’infirmerie. J’ai ensuite appris qu’il était mort de mauvais traitements. J’en ai été très ému et j’ai présenté mes condoléances à sa famille », confie François Compaoré qui se dit prêt à répondre de ces accusations s’il obtient la garantie d’un procès équitable. Pourtant, la version officielle concernant la mort de Cédric Ouédraogo faisait état d’un décès des suites d’une maladie.

Son innocence, la majorité des Burkinabé n’y croit pas. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles, lors du soulèvement populaire de 2014 qui chassera Blaise Compaoré du pouvoir, la population passera sa colère sur la résidence du frère cadet du président. « Si j’étais aussi haï que certains le disent, je n’aurais pas pu sortir dans Ouaga sans garde du corps comme j’avais l’habitude de le faire », se défend l’intéressé.

« Si j’étais aussi haï que certains le disent, je n’aurais pas pu sortir dans Ouaga sans garde du corps comme j’avais l’habitude de le faire », se défend l’intéressé.

Pourtant, dans les faits, sa résidence est pillée, saccagée et sert littéralement de catharsis pour un peuple qui a laissé libre cours à la sourde colère causée par la mort de Norbert Zongo. D’ailleurs, après le départ de Blaise Compaoré, les autorités burkinabés vont rouvrir le dossier. Les juridictions du pays vont émettre un mandat d’arrêt international contre le frère de l’ex-président, parti se réfugier au Bénin après les évènements de 2014, avant de se retrouver en France.

L’autorisation de l’extradition de François Compaoré du territoire français ne garantit pas que la décision sera exécutée. Mais, plus que jamais, l’homme semble proche de devoir répondre de l’affaire Zongo devant les juridictions de son pays natal. Une situation qui pourrait enfin apaiser des populations vengeresses, dont le ressentiment a entretenu pendant des années le spectre de Norbert Zongo.

Servan Ahougnon

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Et si, pour l’Afrique, la véritable école du développement était l’Estonie, ce petit pays où naissent les licornes ?

Fri, 12/07/2018 - 20:18

Ecofin Hebdo) – Quand on cite les influences des différents modèles de développement économique mis en oeuvre sur le continent africain, on cite rarement celui de l’Estonie. A vrai dire, combien de personnes sur le continent connaissent ce Etat européen de 1,3 million d’âmes, réuni avec la Lituanie et la Lettonie sous le vocable de “pays baltes”?

Peu d’africains seraient à même de situer le pays sur une carte, mais pourtant, beaucoup profitent chaque jour des fruits du génie estonien. Appelle-t-on un parent à l’étranger via skype? Se déplace-t-on à Johannesburg ou à Nairobi via Taxify? Alors on est en interaction avec des applications nées et portées à maturité à Tallinn, la capitale du pays.

Ainsi, affirme Kersti Kaljulaid, la présidente du pays, « Rapporté à nos 1,3 million d’habitants, aucun autre pays dans le monde ne peut se targuer d’avoir donné naissance à 4 licornes. (4 compagnies technologiques valorisées à plus de 1 milliard de $, à savoir Skype, Taxify, Playtech et Transferwise, NDLR) »

Pays à 100% connecté, véritable start-up nation, où chaque citoyen est doté d’une identité digitale et où la plupart des interactions avec l’Etat se font par voie numérique, l’Estonie exporte aujourd’hui son savoir-faire en matière d’e-gouvernance et de services numériques. Sommes-nous là face à un conte de fées? Pas vraiment. Ainsi que le rappelle la Présidente estonienne, le pays, indépendant depuis 100 ans, sort à la fin des années 90 d’une tutelle soviétique longue et pesante. Le salaire mensuel moyen tourne autour de 30$. Si aujourd’hui il est de 1300 euros et que le pays a pu se faire une place de choix dans un domaine aussi spécialisé que celui des services numériques, c’est d’abord la conséquence de choix forts.

L’option du libéralisme économique, l’adoption des technologies numériques, un cadre législatif solide et évoluant pour mieux encadrer le progrès, un système éducatif de qualité, et une culture démocratique qui a germé au fil des années.

Pour les nations africaines, cette sucess-story baltique est porteuse de leçons fortes.

La première est que le développement n’est pas fonction de la taille d’un pays, ni de ses avantages en matière de ressources naturelles.
La deuxième est que l’éducation n’est pas une dépense vaine, même si ses fruits ne se récoltent que dans le long terme.

La troisième est que tout cadre favorisant la démocratie et la liberté d’entreprendre libère les énergies des citoyens et leur permet de donner le meilleur d’eux-même pour le mieux-être de tous.

La quatrième est que des infrastructures de qualité permettent la construction de services de qualité qui, contribueront via des taxes à la mise en place d’un cercle vertueux.

La cinquième leçon est que la transparence des institutions et des systèmes encadrant la société donnent de meilleurs résultats qu’une culture de l’opacité.

Autant de leçons qui auront été serinées sur tous les tons, mais jamais entendues par les dirigeants africains. Et pourtant beaucoup se veulent les hérauts d’une révolution digitale à laquelle ils ne semblent pas avoir compris grand chose. Et pourtant tous, répètent que cette jeunesse, ultra-connectée et ambitieuse, représente l’avenir du continent, tout en s’évertuant à freiner ses élans.

L’Afrique est-elle prête pour le décollage? Il ne nous revient pas de trancher cet éternel débat opposant d’un côté afroptimistes et de l’autre, afropessimistes. Au mieux nous contenterons-nous de noter que quand elle se décidera à prendre son envol, elle pourra toujours regarder vers la mer baltique, où elle trouvera une paire d’ailes et un doigt pour lui montrer la direction du ciel.

Aaron Akinocho

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Soudan du Sud : la pollution de l’eau par les firmes pétrolières empoisonne 600 000 personnes et les autorités se taisent

Fri, 12/07/2018 - 20:16

Ecofin Hebdo) – Au Soudan du Sud, la White Nile Petroleum Operating Company, un consortium pétrolier dirigé par la société malaisienne Petronas, pollue depuis plus de 10 ans la nappe phréatique de l’Etat d’Unity dans le cadre de ses activités de production. La société publique malaisienne du pétrole est présente dans tous les blocs pétroliers du Soudan du Sud, notamment dans les principaux consortiums de production. Elle contrôle 30% dans le consortium Greater Nile Petroleum Operating Company (GNPOC), 40% dans le Petrodar Operating Company et 67,87% dans le White Nile Petroleum Operating Company (WNPOC). Les rejets de déchets pétroliers de cet acteur dominant de la production pétrolière du Soudan du Sud dans la nature justifient la présence de substances chimiques dangereuses dans l’eau consommée dans la région, ce qui met en danger la vie de près de 600 000 personnes. Mais malgré les interpellations des ONG et de la communauté internationale pour trouver une solution à ce problème, le consortium et le gouvernement restent de marbre. Les intérêts économiques liés à l’exploitation de l’or noir semblent plus importants que les enjeux sanitaires et environnementaux.

Une vaste contamination des ressources en eau

Tout est parti d’un constat anodin. En 2007, pendant la guerre civile qui sévit au Soudan du Sud, l’ONG allemande Sign of Hope qui fournit de l’aide médicale et d’autres formes d’aide humanitaire, indique que les villageois de l’Etat d’Unity se plaignent de difficultés liées à l’accès à l’eau potable.

 

L’eau des puits est devenue salée et sent mauvais.

D’après eux, l’eau des puits est devenue salée et sent mauvais. Le bétail en est affecté. Certaines bêtes mourraient après la consommation de l’eau et la production agricole commençait à en pâtir. Par ailleurs, le nombre de malades dans les villages concernés a augmenté de façon inexplicable. On note précisément des problèmes de peau, des maladies diarrhéiques et des dysfonctionnements sexuels.

Certaines bêtes mourraient après la consommation de l’eau et la production agricole commençait à en pâtir. Par ailleurs, le nombre de malades dans les villages concernés a augmenté de façon inexplicable.

L’ONG basée à Constance, en Allemagne, craint une contamination des eaux par l’activité pétrolière de la région et initie des tests, ainsi que des études toxicologiques sur des échantillons de cheveux prélevés sur 96 volontaires vivant autour de l’usine de traitement de Thar Jath, exploitée par la White Nile Petroleum Operating Company.

 

L’eau, sur place, est contaminée par des polluants tels que le plomb et le baryum.

Le rapport explique que les échantillons d’eau ont été testés dans des laboratoires de renommé en Allemagne et le résultat a montré une concentration élevée de nitrate, de strontium, de cadmium, de plomb, de chlorures de sodium, de potassium, etc. « Les tests toxicologiques effectués sur des échantillons de cheveux prélevés chez des personnes vivant autour des champs de Mala et Thar Jath ainsi que du centre de traitement de l’huile de Thar Jath, ont révélé que l’eau, sur place, est assez contaminée par des polluants tels que le plomb et le baryum », a affirmé le vice-président de Sign of Hope Klaus Stieglitz, dans le document publié en 2008.

Ces études ont été transmises aux autorités soudanaises et à Petronas et montrent également que de nombreux enfants, nés quelques mois après le premier constat, souffrent de différents types de malformations. La communauté des médecins engagés dans la région est unanime sur le fait que si les rejets se poursuivent, les effets néfastes sur la santé des personnes et des animaux pourraient être dévastateurs.

Le Sudd est l’une des plus importantes zones humides du monde et la plus grande zone humide d’eau douce dans le bassin du Nil.

En outre, Sign of Hope pense que la contamination de la nappe phréatique pourrait atteindre le Sudd, l’un des plus grands marais du monde. L’espace abrite une faune diversifiée et subvient aux besoins de centaines de familles de pêcheurs.

Le Sudd, l’une des plus importantes zones humides du monde.

Le Sudd qui est protégé par la déclaration de Ramsar depuis 2006 est l’une des plus importantes zones humides du monde et la plus grande zone humide d’eau douce dans le bassin du Nil. Cette situation s’apparente à la pollution du Delta du Niger au Nigéria par les compagnies pétrolières dont Shell.

L’indignation de la communauté internationale

La publication du rapport a suscité des préoccupations à l’échelle internationale. En 2009, des médias comme BBC et CNN ont tous deux accusé le gouvernement du Soudan du Sud de ne pas protéger les droits des populations et l’environnement. La Direction norvégienne pour la gestion de la nature, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, la Coalition européenne pour le pétrole au Soudan du Sud (ECOS), basée aux Pays-Bas, ont soumis des rapports distincts au gouvernement sud-soudanais dans lesquels elles ont exprimé leur préoccupation face au phénomène et la nécessité de réagir rapidement.

Georges Clooney accuse Juba de dépenser tout l’argent du pétrole dans l’armement.

Les autorités sud-soudanaises refusent d’aborder la question, et moins encore avec la presse. Face à ce mutisme, les organisations accusent le gouvernement de violer les pratiques internationales de conformité avec les normes de sécurité environnementale, de protection des civils, de respect des droits humains et d’accès à l’eau potable. Après ces accusations, seul Petronas est sorti de son silence pour dénoncer des accusations « sans fondement ».

Cinq ans plus tard, malgré les appels de la communauté internationale, le statu quo a été maintenu. Les enjeux liés à l’autodétermination du Soudan du Sud ont notamment fait écran au problème. La production de la White Nile Petroleum Operating Company s’est poursuivie de même que les rejets de déchets pétroliers.

 

Daimler, l’écurie de Formule 1 dont Petronas est le sponsor, a tenté d’intercéder, sans succès.

Sign of Hope a même rencontré les responsables Daimler, l’écurie de Formule 1 dont Petronas est le sponsor pour attirer l’attention de l’écurie sur les activités de Petronas et proposer une médiation. Mais la réponse de Daimler est stricte. « Daimler n’est pas la source des incidents au Sud-Soudan, nous ne sommes pas impliqués sur le terrain, ni directement ni indirectement. Néanmoins, depuis que nous avons appris les accusations, nous avons usé de notre influence et nous avons cherché une solution. Dans ce processus, nous avons joué le rôle de modérateur entre Petronas et Sign of Hope », a affirmé le département de presse du constructeur automobile allemand.

L’indifférence coupable de Juba

Au second semestre de 2014, la situation a évolué. Comme Hope of Sign, d’autres ONG locales et internationales ont établi un état des lieux catastrophique, surtout du point de vue sanitaire. En juillet 2014, un responsable de la région du Haut-Nil a rapporté que de nombreuses femmes ont donné naissance à des enfants mort-nés, signalé d’innombrables avortements d’urgence et des enfants nés avec différentes difformités. Plus tard, le gouverneur de l’Etat de Ruweng a relevé « une grave pollution environnementale causée par les marées noires et les produits chimiques éliminés par les compagnies pétrolières ».

Un responsable de la région du Haut-Nil a rapporté que de nombreuses femmes ont donné naissance à des enfants mort-nés, signalé d’innombrables avortements d’urgence et des enfants nés avec différentes difformités.

Comme le rapporte le site d’informations en ligne Nyamilepedia, le responsable a ajouté qu’il est « nécessaire que le gouvernement fédéral de Juba intervienne immédiatement pour régler la question dans un délai aussi court que possible afin de sauver la population, les animaux et l’environnement ».

Salva Kiir, président du Soudan du Sud, reste sourd aux appels.

Ce n’est qu’en décembre 2017 que, harcelé de toutes parts, le gouvernement sud-soudanais a admis que la production pétrolière dans le nord, notamment dans cette région, est une menace pour près de 600 000 habitants dans la région concernée. C’est plus de 5% de la population du pays. Ainsi, le ministère de l’environnement a officiellement exhorté l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement à contribuer à mettre fin à la pollution par les hydrocarbures de ses ressources en eau. Une déclaration décriée par de nombreux observateurs dans le pays qui pensent que l’Etat a largement les moyens de purifier l’eau et de mettre fin aux rejets.

En effet, un autre rapport de Sign of Hope montre clairement que « dans l’état actuel des choses, il coûterait environ 250 € pour fournir de l’eau potable à une personne dans la région, pendant les 10 prochaines années. Cela revient à un investissement total de 150 millions € pour sauver cette frange de la population. »

« Dans l’état actuel des choses, il coûterait environ 250 € pour fournir de l’eau potable à une personne dans la région, pendant les 10 prochaines années. Cela revient à un investissement total de 150 millions € pour sauver cette frange de la population. »

Il faut dire qu’un rapport de l’ONG Global Witness et de Sentry, un groupe d’enquêteurs piloté par l’acteur américain Georges Clooney, a montré, en mars dernier, que chaque année, le Soudan du Sud investit des millions de dollars pour l’achat d’armement afin de nourrir le conflit qui l’oppose à l’armée de l’ex-vice président Riek Machar. Entre mars et octobre 2016, les recettes pétrolières qui se sont élevées à environ 250 millions de dollars ont presque totalement été investies dans la sécurité et l’achat d’armements.

Entre mars et octobre 2016, les recettes pétrolières qui se sont élevées à environ 250 millions de dollars ont presque totalement été investies dans la sécurité et l’achat d’armements. D’ailleurs en 2017, le Soudan du Sud qui est l’un des pays les plus pauvres du monde, avait la 18e armée la plus puissante d’Afrique

D’ailleurs en 2017, le Soudan du Sud qui est l’un des pays les plus pauvres du monde, avait la 18e armée la plus puissante d’Afrique et la 99e la plus puissante du monde, selon le Global Power Index 2017. Ceci, dans un contexte où près de 5 millions de sud-soudanais sont confrontés à la famine.

Le calvaire est loin d’être terminé

Pour les populations du bassin pétrolier du Soudan du Sud, le chemin de croix risque de durer longtemps encore. En effet, le ministre du pétrole, Ezekiel Lol Gatkuoth, a annoncé en septembre qu’il envisage de faire passer la production pétrolière de 130 000 barils par jour actuellement à 350 000 barils par jour d’ici à la mi-2019.

Le ministre du pétrole, Ezekiel Lol Gatkuoth, a annoncé en septembre qu’il envisage de faire passer la production pétrolière de 130 000 barils par jour actuellement à 350 000 barils par jour d’ici à la mi-2019.

Cela implique que les travaux d’exploration dans cette zone vont se multiplier et en cas de découvertes commerciales, on devrait envisager davantage de déversements, donc plus de pollution de l’eau, plus de problèmes santé et bien évidemment la destruction du Sudd.

Si de nombreux analystes estiment qu’il est peu probable que ce niveau de production soit atteint à cette échéance, ils estiment qu’il sera néanmoins facilité par la décision des deux Soudan de relancer leur coopération pétrolière en commençant par réparer les terminaux de stockage et de transport détruits pendant la guerre.

Le Soudan du Sud qui est un pays enclavé, exporte son brut via des oléoducs contrôlés par son voisin du nord. En contrepartie, il lui reverse d’importants frais de transit. Chacun prend ainsi sa part du gâteau.

Olivier de Souza

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Mais pourquoi l’agriculture africaine ne parvient-elle pas à se mécaniser ?

Fri, 12/07/2018 - 20:14

(Ecofin Hebdo) – Il y a 50 ans, l’agriculture africaine était plus mécanisée que celle de la Chine. Aujourd’hui, avec ses immenses ressources naturelles et ses 1,2 milliard d’habitants, le continent ne parvient pas à produire suffisamment de nourriture, pour répondre à ses besoins alimentaires. Alors qu’il s’en offusquait lors d’une conférence à Washington, Akinwumi Adesina, le président de la Banque Africaine de développement, a révélé que la région réalisait chaque année, des importations nettes agricoles de 35 milliards $, et que ce chiffre pourrait monter jusqu’à 120 milliards $. Pourquoi ?

Selon les données de 2016 de la FAO, les productions de céréales étaient de seulement 180 millions de tonnes. Or ces céréales représentent plus de 50% des apports calorifiques des ménages. Plus impressionnant encore, l’Afrique, en 2013 (date des dernières statistiques disponibles) a importé pour près de 122 millions de tonnes de produits agricoles pour satisfaire les besoins de ses populations.

La mécanisation devient une nécessité urgente pour l’Afrique

Les experts s’accordent à dire qu’une telle tendance n’est ni cohérente, ni durable. D’autant que l’Afrique possède 60% des terres cultivables inexploitées du monde. Cette situation tient elle-même de plusieurs facteurs. L’urbanisation a vidé les zones rurales exploitables de leur main d’œuvre abondante. Les jeunes surtout, qui ont du mal à accéder au foncier, ne veulent plus travailler sur les terres de propriétaires qui ne les rémunèrent pas suffisamment. Ainsi, dans ces zones rurales agricoles, la moyenne d’âge des travailleurs oscille entre 48 ans pour les hommes et jusqu’à 53 ans pour les femmes.

 

Pour l’Union Africaine et les Nations Unies, seule la mécanisation des exploitations agricoles pourrait permettre d’inverser la tendance.

De fait, ils ne peuvent pas produire assez pour satisfaire à une forte demande en forte croissance. Pour l’Union Africaine et les Nations Unies, seule la mécanisation des exploitations agricoles pourrait permettre d’inverser la tendance. Le constat n’est pas une nouveauté, mais aujourd’hui, il rencontre une véritable urgence.

A la lecture de documents officiels sur le développement agricole en Afrique, on apprend que le continent, en 1967, possédait plus de machines agricoles que la Chine, l’Inde et une partie des pays de l’Asie du sud-est. La tendance a commencé à s’inverser dans les années 2000. Aujourd’hui, les parties du monde qui autrefois traînaient le pas derrière l’Afrique, sont des champions de la production agricole.

En 1967, l’Afrique possédait plus de machines agricoles que la Chine, l’Inde et une partie des pays de l’Asie du sud-est. La tendance a commencé à s’inverser dans les années 2000.

Dans un récent rapport sur la mécanisation du secteur agricole en Afrique, Josef Kienzle, un expert de la FAO et auteur principal du rapport, a expliqué que, loin d’être un slogan, cela permettrait aux petits exploitants agricoles d’intensifier et d’élargir leurs activités, tout en offrant également l’opportunité à certains membres des familles agricoles de trouver des emplois en dehors de la ferme et d’accroître leurs revenus.

Un processus qui nécessite une collaboration étroite entre secteurs public et privé

Mais la partie n’est pas gagnée d’avance. Les expériences partagées démontrent que le processus de mécanisation n’est possible que si des centres spécialisés dans la mécanisation, issus du secteur privé et bien gérés, sont mis en place avec des services à la portée de tous. Les interventions du secteur public en faveur de ce processus devront apporter des aides spécifiques qui dépendront de la source d’énergie de la mécanisation et du type d’utilisateur.

Dans le passé, parfois récent, de nombreuses initiatives ont échoué, avec des machines données ou subventionnées qui finissent abandonnées en raison de l’absence de pièces détachées et de services de réparation.

Pour les sceptiques, l’Afrique n’est pas encore prête. Et l’histoire semble leur donner raison. Dans le passé, parfois récent, de nombreuses initiatives ont échoué, avec des machines données ou subventionnées qui finissent abandonnées en raison de l’absence de pièces détachées et de services de réparation.

De nombreuses initiatives ont échoué, avec des machines données ou subventionnées qui finissent abandonnées.

 De ce point de vue, l’Union Africaine estime que le continent africain a beaucoup à apprendre de l’Asie. Les pays de cette région ont su mettre en place un cadre permettant de soutenir l’entreprenariat orienté vers les services de machinerie agricole. Plusieurs pays ont déjà pris le pas de l’apprentissage. L’Ethiopie, le Ghana, le Kenya et le Nigeria étudient de très près le cas du Bangladesh et de sa mécanisation agricole.

Il y a beaucoup à apprendre de l’Asie

Dans plusieurs pays, des coopératives – notamment au Bénin et au Nigéria – ont réussi à offrir des services de mécanisation à leurs membres qui ont, non seulement eu un impact économique et social positifs, mais ont également bénéficié d’une participation active.

Plusieurs pays ont déjà pris le pas de l’apprentissage. L’Ethiopie, le Ghana, le Kenya et le Nigeria étudient de très près le cas du Bangladesh et de sa mécanisation agricole.

Les choses évoluent cependant très lentement. Malgré 15 ans de conférences et de rencontres de haut niveau, les gouvernements africains, ne parviennent toujours pas à consacrer 10% de leurs ressources fiscales au profit de l’Agriculture. Les choses semblent même se compliquer avec l’introduction d’un débat sur l’utilisation des Organisme Génétiquement Modifiés.

Un manque de soutien financier à combler

Beaucoup de pays africains n’ont pas de systèmes formels de soutien financier aux cultivateurs qui leur permettraient de maintenir et de développer leur productions agricoles. Bien qu’il existe aujourd’hui plusieurs groupes de microfinance qui travaillent dans ce domaine, les cultivateurs sont peu nombreux à avoir accès à ces groupes ; la majorité d’eux ignorent les procédures requises pour pourvoir accéder à un soutien de financement à long terme ou les conditions mises en place par ces institutions financières ne peuvent pas être remplies par les pauvres paysans.

L’accès au foncier, et par conséquent au crédit, est particulièrement difficile pour les femmes.

Il faut aussi préciser la mauvaise réglementation du marché bancaire qui n’avantage guère ce secteur. Lorsqu’on discute avec ces intermédiaires financiers, ils soulèvent un certain nombre de griefs. L’un d’eux est le manque de marché fiable pour les productions agricoles. Par ailleurs, les difficultés d’accès au foncier, surtout pour les femmes, et des processus administratifs longs et complexes interdisent au producteur de mobiliser des ressources financières.

Les difficultés d’accès au foncier, surtout pour les femmes, et des processus administratifs longs et complexes interdisent au producteur de mobiliser des ressources financières.

Aujourd’hui, des organismes multilatéraux comme la Banque africaine du développement ont fait du financement de l’agriculture, leur cheval de bataille. Une ambition qui vise à faire jouer à l’organisation, au cours de la prochaine décennie, un rôle de catalyseur dans l’appui aux évolutions technologiques, institutionnelles et des politiques susceptibles d’engendrer une transformation durable des économies rurales.

L’objectif est de permettre aux populations rurales d’accroître leur productivité et leurs revenus réels d’une manière équitable et écologiquement viable.

Idriss Linge

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Entretien exclusif avec Kersti Kaljulaid, présidente de l’Estonie, le pays qui veut partager sa success-story numérique avec l’Afrique

Fri, 12/07/2018 - 20:12

(Ecofin Hebdo) – En visite officielle à Cotonou, la présidente estonienne Kersti Kaljulaid a répondu à l’appel du Bénin qui a sollicité l’expertise du pays balte dans la construction de sa gouvernance numérique. La dirigeante a accordé, à l’occasion de ce séjour, un entretien exclusif à l’agence Ecofin. Au cours de cet échange, elle est revenue sur la particularité du modèle estonien tourné vers le tout-digital, les grands enjeux du secteur numérique comme les données personnelles et la prépondérance des GAFAM, ou encore les perspectives qui s’offfrent à l’Afrique dans le domaine.

AE: L’Estonie est aujourd’hui un pays acclamé pour ses performances dans le secteur numérique. Comment construit-on un success-story nationale de ce type et en quoi le Bénin peut-il s’inspirer de votre exemple?

KK: Le Bénin et l’Estonie présentent beaucoup de similarités. Nous avons dû repartir à zéro et à plusieurs reprises. L’Estonie est devenue indépendante, il y a maintenant 100 ans, mais nous avons été sous occupation soviétique pendant une cinquantaine d’année et quand nous avons retrouvé le contrôle de notre pays, le revenu mensuel moyen tournait autour de 30 $. Il est aujourd’hui de l’ordre de 1300 euros et ce progrès a été réalisé parce que nous sommes en Europe, et donc nous avons accès au marché européen. Mais le Bénin aussi a cet avantage malgré la distance, notamment grâce aux accords de partenariat économique (APE).

« Quand nous avons retrouvé le contrôle de notre pays, le revenu mensuel moyen tournait autour de 30 $. Il est aujourd’hui de l’ordre de 1300 euros. »

L’autre facteur, qui est probablement plus important pour expliquer le décollage de l’Estonie, est que très vite, nous nous sommes tournés vers l’économie de marché. Et nous ne nous sommes pas contentés de déclarations d’intention, nous avons adhéré aux fondements mêmes de ce principe. Aussi, chez nous, vous êtes seulement taxés si vous achetez quelque chose ou vous versez des dividendes. L’impôt sur le revenu, l’impôt sur le revenu des entreprises ou sur le capital réinvesti n’existe pas. En outre, tous les capitaux sont traités de la même manière. Il n’y a pas d’avantages particuliers pour des capitaux en provenance de pays de l’est ou de l’ouest, et vous pouvez gagner autant que vous voulez, puisque le niveau des taxes qu’il y a à payer n’évolue pas, et il y a une taxe proportionnelle universelle pour les revenus, les salaires et tout le reste. Aussi, voyez-vous, nous avons voulu créer un environnement favorable à l’investissement et pour ça nous avons dû faire des réformes. Et ici au Bénin, il y a tous les pre-réquis pour ça avec un pays, qui est une démocratie et qui a de la stabilité dans une région qui l’est peut-être un peu moins. Aussi le pays a-t-il des atouts pour attirer des technologies et des investissements.

AE: Après le Bénin, vous serez au Sénégal. Pourquoi l’Afrique intéresse aujourd’hui l’Estonie et quel avantage le continent aurait-il à se tourner vers votre pays?

KK: Nos compagnies s’intéressent à l’Afrique aujourd’hui car le marché occidental est saturé. Aujourd’hui, il y a beaucoup de grandes compagnies qui ont des produits standards qu’ils facturent et qui n’offrent pas des modifications pour les adapter aux besoins spécifiques de leurs utilisateurs, alors que nos compagnies en Estonie ont pour habitude de fournir des services sur mesures à leurs clients. Et ces compagnies sont à la recherche aujourd’hui, en Afrique et ailleurs, d’opportunités pour continuer à fournir des solutions spécifiquement conçues pour leur clientèle et qui offrent à également à cette dernière un avantage au niveau du coût.

« Nos compagnies s’intéressent à l’Afrique aujourd’hui car le marché occidental est saturé. »

J’espère que nos compagnies trouveront ici une plateforme à partir de laquelle elles pourront se projeter vers le reste du continent. Pour ce faire, elle devront travailler avec leurs homologues d’ici car les entreprises locales connaissent mieux la région que les nôtres ne le pourront jamais. Ce savoir constitue une opportunité pour nos entreprises de développer leurs activités et, dans le même mouvement, d’améliorer l’économie de la région. Et l’un des grands avantages de la technologie est qu’elle ne connaît pas la barrière de la géographie. Ainsi, pouvons-nous coopérer sans même avoir à nous déplacer d’un continent à l’autre.

AE: L’Afrique est un continent qui intéresse de plus en plus de pays, dont la Chine par exemple qui y investit massivement. Quelle est la différence entre votre approche et celle de ces autres pays?

KK: Vous dites que la Chine, par exemple, veut investir dans vos pays. Ce n’est pas notre approche. Nous n’investissons pas en tant que pays. Nous avons créé un environnement favorable à la libre-entreprise et ce sont ces entreprises qui veulent investir dans vos pays. Nous ne voulons pas de traitements particuliers pour nos entreprises ou nos investissements. Nous voulons juste que toutes les entreprises et tous les capitaux aient le même traitement dans vos pays.

« Voir des secteurs économiques vitaux aux mains du capital public d’autres pays est quelque chose qui devrait être évité partout. »

Que tout le monde paye les mêmes taxes, que les systèmes en vigueur soient transparents, que les règles soient facilement applicables et que les entreprises publiques de quelques régions que ce soit, ne soient pas particulièrement favorisées au détriment d’autres entreprises. Sur ce dernier point, nous pensons qu’une telle politique serait mauvaise, non seulement pour nos entreprises ici, mais également pour les PME locales, car elles ne pourront pas se développer sans se heurter à un plafond de verre. Voir des secteurs économiques vitaux aux mains du capital public d’autres pays est quelque chose qui devrait être évité partout. Et je pense que les petites économies devraient particulièrement y prêter attention car cette situation peut avoir un effet dévastateur sur leurs activité économique.

AE: La prédominance des géants du net (Google, Facebook, Amazon, Apple et Microsoft) inquiètent citoyens et Etats. Quelle doit être selon vous la réponse des pouvoir publics face à cette situation?

KK: Cette question me fait penser à des économistes qui ont publié sur le sujet, il y a de cela quelques semaines. Dans le secteur privé nous avons ces mastodontes qui ont pratiquement tout fait pour que nous accédions à ce monde digital dans lequel nous sommes. Mais dans le même temps, ils ont limité l’accès au marché à beaucoup d’entreprises, du simple fait de leur taille, ce qui crée des complications. Et ces économistes alertaient le secteur public, qui s’intéresse assez tardivement à ce monde, des dangers liés à cette situation. Nous comprenons que ceci constitue un risque pour nous et pour un développement équitable, qu’il y ait une telle concentration du marché. Nous devons donc lutter contre cette situation.

« Nous savons exporter ce savoir via notre secteur privé. »

Les auteurs de ce travail invitent tous les pays qui digitalisent de plus en plus leurs services publics à se tourner vers des compagnies locales qui ont d’abord l’avantage de comprendre le système dans lequel elles évoluent, qui ne l’inclineront pas vers des services à grand volume et qui permettront le maintien des différentes cultures d’Etat dans le digital. C’est un propos dans lequel je me retrouve parfaitement parce que, comme je le dis toujours, votre culture digitale sera, dans une certaine mesure, à l’image de votre pays. Le digital ne rend pas votre culture d’Etat pire ou meilleure, il la rend juste plus efficiente.

AE: Les données personnelles sont au coeur d’un débat très actuel dans le monde du numérique, que doivent faire aujourd’hui les Etats et les citoyens pour protéger leurs données et créer un monde numérique plus sain?

KK: Avant tout, il faut la création d’un cadre légal. Ainsi par exemple, les grandes compagnies ne pourront pas utiliser les données sous des formes personnalisées. Elles ne pourront pas s’en servir par exemple pour influer sur le cours d’une élection. Tout ceci peut se faire, mais ce qui serait plus efficace serait que, conjointement, les gens réalisent que la partie d’internet qui n’est pas protégée par des outils comme les signatures digitales, n’est pas sécurisée. Ils ne doivent donc pas donner leurs informations dans ces endroits, ou, s’ils le font, qu’ils soient bien au fait des risques encourus. Qu’ils comprennent bien que, dans bien des cas, ils vendent leurs données personnelles pour des services gratuits.

Dans le même temps, les gouvernements ont l’obligation de construire des systèmes nationaux sécurisés où chacun peut être identifié grâce à une identité digitale, et que les données échangées dans ces systèmes soient cryptées et protégées du monde extérieure. Les Etats doivent s’engager, tant au niveau de la technologie que du cadre légal, à préserver les données de ses citoyens. C’est ce que nous sommes parvenus à faire en Estonie où, par exemple, aucun service public ne peut consulter les données des citoyens s’il n’y a pas un besoin absolu de le faire. Un policier ou un médecin ne peut consulter n’importe comment les données d’un citoyen. Ce serait une violation de la loi. Il y a donc nécessité de veiller aux aspects technologiques et juridiques. Mais pour moi, le début d’une hygiène virtuelle commence par la construction d’une identité digitale.

Cette identité permet au citoyen de se faire reconnaître des autres et d’effectuer ses opérations. En construisant un tel système, internet devient plus sûr. On ne dépend plus de la partie anonyme et non-sécurisée d’internet pour les transactions.

« Pour moi, le début d’une hygiène virtuelle commence par la construction d’une identité digitale. Cette identité permet au citoyen de se faire reconnaître des autres et d’effectuer ses opérations. »

Je pense que c’est une obligation pour nos Etats de construire un environnement internet sûr pour leurs citoyens. Je n’ai rien contre les grands services internet, mais les gens doivent juste comprendre quels sont les risques qui y sont liés. Si les gens sont prêts à prendre ces risques, ça ne constitue pas un problème. Certains sont prêts à vendre leurs données personnelles en échange de services gratuits. C’est un bon business modèle, mais je ne pense pas que ça cadre avec la notion de service public.

AE: L’Afrique est aujourd’hui en train de se construire un système digital, vu de votre position, quelles sont les erreurs aujourd’hui que nos pays doivent éviter de commettre dans ce processus?

KK: Certaines erreurs que nous avons, peut-être fortuitement, évité de commettre sont en train d’être commises actuellement par d’autres gouvernements. Quand on observe, certains gouvernements, mais aussi certaines municipalités, développent actuellement beaucoup de services digitaux pour leurs citoyens. Ils le font par le biais d’applications, sans développer une ossature commune. Ainsi, les gens doivent se renseigner à chaque fois sur quelles applications ils doivent télécharger afin de bénéficier d’un service public spécifique. Ils doivent réintroduire les mêmes informations à chaque fois afin de s’inscrire, parce que ces applications n’ont pas une ossature commune. Donc, il n’y a pas d’effet d’économie d’échelle. Ce qu’il faudrait ce serait de construire une ossature qui contiendrait toutes les informations sur un citoyen, de sorte à ce que chaque application puisse consulter cette base et fournir le service public demandé. Bien entendu, les informations de cette base de données centrale doivent être protégées et ne doivent nullement servir à profiler le citoyen. L’avantage d’avoir une ossature commune à tous les services digitaux, permet la mise en place d’une identité digitale.

« Ce qu’il faudrait ce serait de construire une ossature qui contiendrait toutes les informations sur un citoyen, de sorte à ce que chaque application puisse consulter cette base et fournir le service public demandé. »

De fait, des services privés comme les banques et les télécoms doivent également pouvoir accéder à cette base de données commune. Beaucoup de pays ont commis l’erreur de créer des services publics en ligne en excluant les banques et le télécoms. Nous avons chez nous, un accès unique aux banques, aux télécoms et aux services publics. L’Etat fournit donc à chacun un kit d’identité unique qu’il doit bien garder afin d’accéder à tous ces services.

AE: Vous avez développé sur le digital une expertise qui est aujourd’hui mondialement reconnue. Etes-vous aujourd’hui dans une dynamique de partage de cette expertise, et si, oui, quelles sont les dispositions que vous prenez pour le faire?

KK: Notre position actuellement est d’essayer de partager et d’aider au maximum de nos capacités. Déjà en 2004, nous avons cherché le moyen de capitaliser sur notre expérience et en 2005, je pense, nous avons créé une académie dédiée à l’e-gouvernance. Nous l’avons fait car nous savions que nous avions mis en place chez nous quelque chose de spécial mais nous savions qu’en tant que petite nation de plus d’un million de personnes nous avions besoin de le mettre à profit et le porter à un niveau plus grand. Les Nations unies nous ont apporté le moyen de le faire afin de partager ce savoir. Nous espérons être au sommet de l’Union africaine en février prochain pour aborder le sujet de l’e-gouvernance. Nous le ferons également à la réunion des pays de la communauté caribéenne (Caricom).

 

« Il est plus facile de travailler là où le cadre légal est clairement défini. »

Nous le faisons car nous réalisons que si nous, en Europe, nous inquiétons de ce que beaucoup de gens viennent chez nous, nous devons nous arranger pour rendre la vie meilleure chez eux et donc leur permettre d’accéder à des opportunités d’emploi sans partir de chez eux. Nous considérons cela comme une mission importante. Notre aide au développement se concentre sur le digital et le développement du modèle de l’e-gouvernance, et ceci concerne beaucoup l’Afrique. Nous avons un mémorandum d’entente avec l’Union africaine. Nous avons choisi cette institution car elle nous permet d’atteindre le plus grand nombre de pays et donc de gens.

« Notre aide au développement se concentre sur le digital et le développement du modèle de l’e-gouvernance, et ceci concerne beaucoup l’Afrique. »

Cette année avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), nous avons lancé un nouveau cadre afin de créer un modèle qui aidera les gouvernements des pays dans lesquels le PNUD a une mission. Ainsi par exemple, si un gouvernement exprime le désir, par exemple de digitaliser ses registres d’Etat civil ou son cadastre, il faut qu’il définisse clairement ce qu’il entend faire, ensuite l’académie d’e-gouvernance de l’Estonie peut accompagner le pays en partageant son expérience avec ses autorités et ensuite notre secteur privé peut suivre et mettre son expertise à disposition.

Cette expertise pourra être financée via le capital privé ou l’aide au développement. C’est le modèle que nous pensons actuellement implémenter afin de partager notre savoir. Il y a déjà une grande demande, aussi les pays qui peuvent formuler leurs besoins de façon claire et précise nous permettent de mieux cerner ce que nous pouvons faire avec eux. Ces pays sont ceux qui retiennent le plus notre attention et c’est actuellement le cas du Bénin

« Un des pays du Golfe affirme qu’il ont progressé d’une centaine de place dans le classement “Doing Business” parce que leurs activités sont administrées par le biais d’un système mis en place par des compagnies estoniennes ».

Les compagnies estoniennes implémentent l’e-gouvernance en ce moment en Ukraine, en Namibie, au Botswana et dans les pays du Golfe. Ceci représente une part non-négligeable de notre économie, entre 5 et 6%, je pense. Nous savons donc exporter ce savoir via notre secteur privé. Un des pays du Golfe affirme qu’il ont progressé d’une centaine de place dans le classement “Doing Business” parce que leurs activités sont administrées par le biais d’un système mis en place par des compagnies estoniennes.

AE: Et bien entendu tout ceci est fait sur mesure?

KK: Oui Bien entendu. Vous ne pouvez pas juste prendre notre système et le reproduire, par exemple, dans le cadre légal d’Oman. Il est plus facile de travailler là où le cadre légal est clairement défini. Dans beaucoup de pays, le système de taxes n’est pas très clair, et comme ce n’est pas facile à comprendre, il est difficile, voire impossible, d’y implanter des services digitaux. C’est alors aux gouvernants de définir clairement les choses. Nous avons des consultants politiques dont le travail est de poser les questions relatives à la taxation et au changement de catégorie fiscale. Parfois c’est si compliqué qu’ils sont obligé de dire à ces pays: « Simplifiez d’abord les choses », ensuite, nous pourrons intervenir.

AE: Vous êtes au second jour de votre visite, quel opinion avez-vous pu vous former sur le Bénin jusque-là?

KK: En fait, je suis là depuis moins de 24h, mais pour ce que j’en ai vu, c’est un endroit qui essaie de donner de l’espoir aux jeunes, surtout aux jeunes filles. J’en ai vu quelques une à l’incubateur [Etrilabs NDLR], et elles sont libres de progresser, ce qui est pour moi un bon indicateur de l’espoir que génère un pays.

 

Avec Aaron Akinocho, lors de l’entretien.

J’ai rencontré des ministres qui avaient l’air très au fait des réalités du monde, et j’ai aussi rencontré des gens qui avaient l’air impatients d’obtenir des résultats assez vite. Ils agissent beaucoup sur les réformes et je pense que cela peut être douloureux des fois. Mais, il faut croire dans les dirigeants, qui savent comment interagir avec le reste du monde. Néanmoins cette confiance doit aller avec le respect des libertés essentielles, et le Bénin est un exemple de démocratie en Afrique. Le leadership qui est à l’oeuvre dans ce pays manifeste le désir de le réformer en profondeur et il semble inciter à beaucoup de confiance pour le développement de ce pays. Aussi, dirais-je que j’ai beaucoup d’espoir pour votre pays.

Interview réalisée par Aaron AKINOCHO et Hermann BOKO

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Nissan rappelle 150.000 voitures après la découverte de nouveaux problèmes d’inspection

Fri, 12/07/2018 - 20:07

Nissan, touché au cours des derniers mois par un scandale lié à l’inspection de ses véhicules au Japon, a annoncé vendredi avoir découvert de nouveaux problèmes et va rappeler les voitures affectées, au nombre d’environ 150.000. Ce chiffre vient s’ajouter au 1,15 million d’automobiles convoquées au garage depuis la révélation à l’automne 2017 de mauvaises pratiques dans les contrôles menés au sein des usines de l’archipel.

Le rappel, qui sera officiellement notifié le 13 décembre, est « limité au Japon », a précisé le constructeur japonais dans un communiqué. Dès novembre 2017, Nissan avait présenté des « contre-mesures » pour mettre fin à cette situation. Mais cela n’a pas suffi et l’été dernier, il avait admis la falsification de valeurs lors de tests destinés à mesurer l’économie de carburant et les émissions de gaz d’échappement. Nissan a assuré que cette fois, « l’ensemble des problèmes avaient été éliminés », selon les déclarations de Seiji Honda, vice-président du groupe, lors d’une conférence de presse au siège de Yokohama (banlieue de Tokyo).

Le constructeur, partenaire de Renault et de Mitsubishi Motors, a redit accorder « une grande importance dans la mise en place des 77 mesures » détaillées en septembre dernier, dans le cadre d’un investissement plus large de 170 à 180 milliards de yens sur les six prochaines années » (plus d’1,3 milliard d’euros), pour moderniser les sites notamment. Le directeur de la compétitivité du constructeur Yasuhiro Yamauchi avait alors déploré « une très faible conscience de la gravité de la violation des règles d’inspection », mettant en cause « une focalisation sur la réduction des coûts » aux dépens de « la sécurité, la qualité, l’environnement ».   Interrogé vendredi sur la responsabilité éventuelle de son ancien patron Carlos Ghosn, surnommé « cost killer » (« tueur de coûts ») dans ce scandale, M. Honda a répondu: « d’une certaine manière, peut-être ». Mais il a ajouté qu' »aucun lien direct n’avait pu être établi ». Pressé de questions sur la gouvernance de Nissan, sur la sellette après l’affaire Ghosn, il a affirmé que le groupe « était en train de passer en revue l’ensemble de ses processus », au-delà des sites de fabrication. Nissan traverse une phase difficile avec l’arrestation le 19 novembre de Carlos Ghosn, révoqué dans la foulée de la présidence du conseil d’administration sur des soupçons de malversations financières.

Dans le cadre de cette affaire, le bureau des procureurs de Tokyo a décidé d’inculper, probablement lundi, M. Ghosn ainsi que le groupe Nissan en tant qu’entité morale, selon des informations du quotidien économique Nikkei. AFP

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Stratégie de gestion des déchets : ramener le ratio à 1,1 kg/hab/jour de déchets en 2035

Fri, 12/07/2018 - 19:59

La stratégie nationale de gestion intégrée des déchets à l’horizon 2035 a été présentée hier, elle vise à changer le mode de gestion et de traitement des déchets notamment à travers leur valorisation en tant que ressource.

Il est d’abord question du tri des déchets à la source, avec comme objectif la réduction des quantités des déchets générés pour les ramener à un ratio de 1,1 kilo/jour/habitant en 2035. Est également visée, l’élimination des décharges sauvages e vue de minimiser les risques sanitaires et environnementaux. Au niveau industriel, le principe du pollueur payeur est également évoqué dans cette même stratégie dévoilée par la ministre de l’environnement et des énergies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati.

La mise en œuvre de cette stratégie est tributaire du Fonds des déchets. La réalisation de nouveaux CET (centres d’enfouissement technique, la mise à niveau de ceux existants et la réalisation d’usines de compostage figurent aussi par les projets qui nécessiteront une enveloppe globale de quelque 220 milliards de dinars.

Plus de détails dans le compte rendu de Nordine Himed pour la Radio chaine 3.

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