En effet, les prétendants de l’international sénégalais devront se monter convaincants afin de voir les Napolitains lâcher leur défenseur central, et Koulibaly fait un point précis sur son avenir au micro de Rai Sport :
« Mon avenir ? Je ne sais pas si je suis l’un des meilleurs défenseurs. J’essaie toujours de donner le meilleur. Depuis que je suis ici, j’essaie toujours de grandir avec le Napoli. J’ai beaucoup de motivation pour continuer et je veux le faire. Je suis heureux que de nombreuses équipes me suivent, mais je veux démontrer sur le terrain que je suis au plus haut niveau et je veux le montrer à l’avenir », déclare ainsi Kalidou Koulibaly tel que le rapporte Le10sport.
The post Naples : Koulibaly évoque son avenir appeared first on .
Selon Onzemondial.com, le Stade Rennais, club présidé par Olivier Letang, suivrait de près le championnat algérien et suivrait de près le jeune milieu de terrain de Paradou Hichem Boudaoui. Cette saison, il a joué 22 matchs avec son club en première division algérienne et a même honoré sa première sélection avec les Fennecs contre le Qatar le 27 décembre dernier. À 19 ans, son profil plaît beaucoup du côté de la Bretagne.
The post PAC : Un club français s’intéresse à Boudaoui ! appeared first on .
À la veille du huitième de finale de Cup à Newport samedi (18h30), Pep Guardiola s’est excusé de ne pas pouvoir offrir à Riyad Mahrez « le temps de jeu qu’il mérite » cette saison. Arrivé de Leicester contre 60 millions de livres (67,8 millions d’euros) l’été dernier, l’international algérien (27 ans, 43 sélections) n’a plus commencé un match depuis le 30 décembre et la victoire à Southampton (3-1).
« C’est de ma faute, a répondu l’entraîneur des Citizens. Il n’a absolument rien à voir avec ça. Cela m’attriste car il s’entraîne formidablement bien. C’est un joueur incroyablement talentueux, mais en ce moment, on a cinq attaquants. […] On est contents de lui mais malheureusement, je ne suis pas gentil avec lui. En fait, je ne peux pas lui donner les minutes qu’il mérite, et j’en suis désolé. C’est tout ce que je peux dire. »
Guardiola est néanmoins convaincu que « son heure viendra » et répète n’avoir « aucun doute sur ses qualités ». « Tout ce qu’il a à faire, c’est de continuer, de ne pas trop se plaindre, d’avancer et de se battre, encore et encore, insiste l’entraîneur espagnol. […] Donnez-lui cinq ou six matches d’affilée et il sera au niveau des Sterling ou Bernardo (Silva). » rapporte L’Equipe.fr.
The post Manchester City: Guardiola s’excuse de ne pas donner à Mahrez «le temps de jeu qu’il mérite» appeared first on .
L’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle. Il plaide en revanche pour un travail préparatoire qui permettrait la mobilisation nécessaire pour la sauvegarde de la patrie. Selon lui, « suite à des analyses basées sur des instruments scientifiques rigoureux, j’en suis arrivé à la conclusion que l’organisation de ces élections, comme celles qui les ont précédées, n’annoncent aucun indice du changement tant désiré par les citoyens, mais aggraveront encore plus l’avenir de la patrie, par l’épuisement du stock de réserves de change et les pénuries généralisées qui en découleraient ». « D’où la nécessité, ajoute-t-il, d’une mobilisation soutenue pour la sauvegarde de la patrie ». « C’est pourquoi je ne participe pas à ces élections, mais je reste engagé dans le travail préparatoire du lancement d’un Front Unifié pour la Sauvegarde de la Patrie. C’est un travail qui demande du temps, de l’engagement et la définition d’une stratégie », souligne-t-il.
The post Présidentielle 2019: Benbitour appelle à faire preuve de réalisme ! appeared first on .
Le ministère de l’Education a officiellement ordonné la révision des contenus de plusieurs livres scolaires dés cette rentrée scolaire. Ainsi, dans un premier temps, sont particulièrement visées les livres de français, de langue Arabe, d’Histoire, de géographie et de physique. Cette première étape dans la refonte du contenu du livre scolaire touche particulièrement le cycle secondaire. D’autres matières sont en voie de voir leurs livres passer par la même démarche de révision et d’amélioration de leurs contenus. Rappelons que le ministère de l’Education s’alarmait de constater le peu d’intérêt des élèves à certaines matières, notamment scientifiques. Un désintérêt essentiellement du aux contenus peu attrayant. Évoquant les mathématiques, le ministre révélait dans une précédente intervention que seuls 3,46% des élèves, toutes spécialités confondues, s’intéressaient à cette matière !
The post Livres scolaires : Vers un changement radical des contenus ! appeared first on .
A cet effet, les APC de la wilaya se sont lancées dans la réception des dossiers des nécessiteux, désireux de bénéficier du couffin de Ramadhan de l’année 2019, en vue de l’assainissement de ce fichier qui semble comporter tant de lacunes et impose d’ores et déjà une révision de ses listes. Cette opération, selon nos sources est plus que nécessaire et permet d’établir des listes définitives et ‘’transparentes’ en mettant une fin à l’anarchie qui sévissait lors de la distribution. Ainsi, il est exigé de tout démuni de fournir un chèque barré pour bénéficier de cette aide de solidarité, avant le début du mois sacré. Cette nouvelle formule d’octroi du couffin de Ramadhan tend à mettre un terme à la pratique des années antérieures consistant à l’attribution de produits alimentaires pour le mois sacré. Comme elle tient également à clore définitivement l’enregistrement de multiples doléances de la part des nécessiteux et vient également répondre aux vœux de certains élus qui ont sollicité son adoption. Toujours selon nos sources, les 32 APC de la wilaya vont bientôt finir d’assainir l’ensemble des listes pour les transmettre d’ici la fin de Février à la direction de l’action sociale, chargée de cette opération de solidarité. Selon certains chefs de ménages de nécessiteux qui ont déjà déposés le dossier exigé, la somme sera de l’ordre de 6000 dinars.
The post Couffin de ramadhan : Un chèque de 6000 dinars pour les nécessiteux ! appeared first on .
Les Tariqa (confréries) soufies en Algérie ont assumé une mission cruciale dans le déclenchement des soulèvements populaires et se sont impliqués dans la réussite de la glorieuse guerre de libération nationale, ont indiqué les participants à un séminaire de la confrérie El-Kadiria sur le thème « Le référent nationaliste et son rôle dans la paix et la stabilité de l’Algérie », tenu samedi à Laghouat.
L’universitaire de Laghouat, Mahmoud Alleuli, a relevé, dans sa communication intitulée « Les confréries soufies et la lutte contre le colonialisme », que les Tariqa « ont de tout temps assumé la mission de la lutte contre le colonialisme des pays musulmans, y compris l’Algérie ».
Le conférencier a, à ce titre, évoqué les résistances populaires menées par les Choyoukh soufis, dont la bataille de Dhahra (1845), appelée par les français « le soulèvement des confréries soufies », et leur rôle dans la défense des valeurs et mœurs socioreligieuses grâce aux méthodes de l’enseignement classique.
Dans son intervention « la pensée pédagogique du cheikh Abdelkader Djilani », Lakhdar Kouidri (université de Laghouat) a passé en revue la relation de l’éducateur avec ses adeptes, avant d’aborder les efforts et œuvres du cheikh dans la lutte contre l’aliénation et dérives marquant les idées d’autres Firaq (groupes).
Le Cheikh de la Tarika El-Kadiria en Algérie et en Afrique, Lahcen Hassani, a, pour sa part, souligné que « le référent national renvoie au cultuel puisé du rite malékite et du référent révolutionnaire inspirée des sacrifices consentis par les Chouhada et Moudjahidine ».
Les travaux du séminaire, qui regroupe à la maison de la culture Abdallah Benkeriou de Laghouat des chouyoukh et adeptes de la zaouïa El-Kadiria de différentes régions du pays, se poursuivent par des communications sur la Zaouïa El-Kadiria, ses Oulémas et érudits, l’organisation d’expositions mettant en exergue des œuvres des chouyoukh d’El-Kadiria.
The post Laghouat: les confréries soufies se sont impliquées pleinement dans la lutte contre le colonialisme appeared first on .
L’eurodéputé du groupe des Verts/Alliance libre européenne, Florent Marcellesi a lancé un appel en direction des organisations agricoles et associations de défense de consommateurs espagnoles pour se mobiliser contre les accords commerciaux illégaux Maroc-UE incluant les territoires sahraouis, les invitant à ne pas contribuer à l’occupation du Sahara occidental par le Royaume marocain et aux atteintes des droits de l’Homme.
S’exprimant après le vote du Parlement européen de l’accord illégal de pêche Maroc-UE, l’eurodéputé d’origine française installé en Espagne a lancé un appel à l’intention des organisations agricoles et associations de défense de consommateurs en Espagne les invitant à boycotter tous les produits agricoles portant l’étiquetage marocain afin de ne pas contribuer à l’occupation du Sahara occidental et aux atteintes des droits de l’Homme, ainsi qu’au droit international.
« Les tomates et autres produits agricoles du pillage qui inondent nos supermarchés constituent une concurrence déloyale contre la production locale qui respecte les règles du droit et les droits de l’Homme », a mentionné M. Marcellesi dans cet appel relié par des médias espagnols.
Affirmant que « les relations avec le Maroc sont stratégiques pour l’Espagne et pour l’Union européenne », il a souligné que celles-ci « ne peuvent être cependant sacrifiées à aucun prix au détriment du respect de l’Etat de droit et du droit international ».
Notant que la visite du roi d’Espagne, Felipe VI, au Maroc avait coïncidé avec le vote au Parlement européen de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, élargi illégalement aux territoires sahraouis occupés, l’eurodéputé a rappelé, dans ce contexte, que le Traité de l’Union européenne stipulait dans ses articles que « l’action extérieure de l’UE doit être guidée par le respect du droit international et des principes de la Charte des Nations Unies ».
« Une majorité de députés européens, y compris ceux du Parti populaire (PP) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) ont décidé que les intérêts économiques et diplomatiques pesaient davantage dans la balance que le droit international et le droit européen », a-t-il déploré.
== Les consommateurs européens pris en otage par l’UE-
Florent Marcellesi a dénoncé, en outre, l’attitude des partis européens traditionnels et leurs représentants au Parlement devant « les avertissements des organisations internationales comme ceux de Human Rights Watch alertant sur l’exploitation illégale des ressources du Sahara occidental par le Maroc et de Freedom House qui avait souligné dans son récent rapport que le Sahara occidental occupé reste l’un des territoires ayant le moins de liberté dans le monde ».
Déçu par les atteintes au droit international et européen par les instances de l’UE, l’eurodéputé des Verts a soutenu, dans le même ordre d’idées, que les accords de pêche et commerciaux Maroc-UE approuvés par le Parlement européen, sont « les symptômes d’une profonde hypocrisie institutionnelle ».
Evoquant une politique de « géométrie variable », il a considéré que « l’UE devient de facto complice de l’occupation marocaine du Sahara occidental », sapant, a-t-il aussi signalé, « les efforts des Nations unies pour négocier une solution juste, durable et respectueuse du droit international pour le Sahara occidental ».
Le Parlement européen avait approuver les accords de pêches et commerciaux dans les territoires sahraouies sans « la moindre sécurité juridique », a-t-il également relevé, tout en soutenant que ce vote a transformé « les consommateurs européens en otage et complices de l’occupation illégale du Sahara occidental ».
« La Commission européenne elle-même a reconnu qu’elle ne serait pas en mesure de différencier les produits marocains de ceux du Sahara occidental, car l’étiquetage portera comme le lieu d’origine uniquement -Maroc-« , a-il fait savoir.
Appelant à la conscience de « la grande majorité des consommateurs espagnols, pour éviter les produits étiquetés « Maroc », Florent Marcelleci a estimé que « la façon de consommer est aussi un outil utile pour changer le monde ».
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous ne devons pas être complices de politiques cyniques et sans scrupules. Faisons partie de la solution », a-t-il encore plaidé.
The post Accord de pêche UE-Maroc: appel au boycott des produits issus du Sahara occidental occupé appeared first on .
Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a fait état samedi à Blida, d’une hausse de plus de 80% de la production nationale de miel durant les vingt (20) dernières années.
Présidant la cérémonie d’installation du Conseil national interprofessionnel de la filière apiculture, M. Bouazghi a indiqué que la production nationale de miel est passée de 35.000 quintaux en 2000 à 75.000 quintaux en 2018, soit une hausse de plus de 80%, précisant que les wilayas de Skikda, Bouira, Tipaza et Blida occupent les premières places en matière de production mellifère nationale.
« L’Algérie qui importait en 2000 quelque 50.000 quintaux de miel n’en importe aujourd’hui que près de 13.000 quintaux », a-t-il ajouté expliquant ce recul par la stratégie clairvoyante initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à travers le Plan national du développement qui a donné lieu à plusieurs plans dans différentes filières ».
Le ministre a rappelé que cette stratégie, axée sur l’appui de tous les agriculteurs et éleveurs, a permis à ces derniers d’accéder au professionnalisme.
S’adressant aux professionnels de l’apiculture, M. Bouazghi a plaidé pour davantage d’effort en vue d’atteindre l’autosuffisance en matière de miel et aller vers l’exportation, soulignant que ceci passe impérativement par l’organisation des apiculteurs au sein d’un cadre clair et solide.
Concernant le nombre des acteurs de cette filière, le ministre a avancé le chiffre de 50.000 apiculteurs agréés au niveau national, estimant que ce nombre pourrait atteindre les 200.0000 en cas d’insertion et d’encadrement des apiculteurs non déclarés.
The post Production mellifère: hausse de 80% durant les 20 dernières années appeared first on .
Trente-neuf (39) orpailleurs ont été arrêtés et des moyens de transport et des équipements utilisés dans l’extraction illégale de l’or, ont été saisis par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Tamanrasset, Ain Guezzam et Bordj Badji Mokhtar, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire ont intercepté à Tamanrasset, Ain Guezzam et Bordj Badji Mokhtar (6ème Région militaire), trente-neuf (39) orpailleurs et saisi un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, un (01) chargeur de munitions, deux (02) camions, deux (02) véhicules tout-terrain, 18 groupes électrogènes, 18 marteaux piqueurs, 9 motocyclettes, 3 détecteurs de métaux, 15 pompes électriques », précise la même source.
Les détachements de l’ANP ont intercepté également 3.870 tonnes de denrées alimentaires et 26.000 litres de carburant, ajoute-t-on.
A Oum El Bouaghi (5ème RM), un détachement de l’ANP en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale, ont arrêté deux (02) individus et saisi un véhicule et 5.376 comprimés psychotropes.
Par ailleurs, cinq (05) personnes ont été arrêtées à Naama et Bordj Badi Mokhtar et plus de 11.000 unités de différentes boissons, ainsi qu’un (01) camion et un (01) véhicule ont été saisis.
The post 39 orpailleurs arrêtés à Tamanrasset, Ain Guezzam et Bordj Badji Mokhtar (MDN) appeared first on .
Le gouvernement algérien a eu l’habitude -au cours de ces dernières années- d’inviter des observateurs appartenant aux différentes organisations internationales et régionales pour superviser les élections présidentielles et législatives, mais le flou semble planer sur cette question à quelques semaines de la présidentielle d’avril 2019.
Les autorités tiennent à associer des observateurs étrangers de manière à donner plus de garanties de transparences des élections qu’elles soient présidentielles ou législatives, et ce depuis les législatives de 2012.
Le but escompté étant bien entendu de donner plus de crédit aux résultats à l’échelle internationale ainsi qu’une réponse aux doutes constants de l’opposition sur les garanties de la transparence des différentes joutes électorales.
En effet, le ministère des Affaires étrangères s’attèle à la veille de chaque échéance d’envoyer des invitations à des organismes internationaux et régionaux afin de dépêcher des observateurs en vue de superviser le processus électoral du début jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.
Les Instances invitées pour ces événements, l’on cite la Ligue des Etats arabes, l’Union africaine (UA), l’Organisation de la coopération islamique (OCI), l’Organisation des Nations Unis (ONU) et l’Union européenne (UE).
A la veille du prochain scrutin, l’Exécutif ne s’est toujours pas prononcé s’il compte à nouveau solliciter des organisations internationales pour participer à la surveillance de la présidentielle du 18 avril prochain, ou bien il va se contenter des mécanismes locaux de supervision, dont la Haute instance indépendance de surveillance des élections (HIISE) et la justice.
Hormis les observateurs européens qui signalent des cas d’irrégularités, les autres observateurs s’accordent à dire que le processus se déroule dans de bonnes conditions et dans la transparence.
Moussa. K.
The post Y aura-t-il d’observateurs étrangers à la présidentielle de 2019? appeared first on .
Le centre anti-cancer « Emir Abdelkader » de Misserghine (Ouest d’Oran) est considéré comme une « lueur d’espoir » pour les malades et leurs familles qui y viennent de plusieurs wilayas du pays à la recherche de soins, notamment en ce qui concerne le traitement des tumeurs en radiothérapie assuré par un staff médical ayant acquis une grande expérience dans ce domaine.
De nombreux malades font le déplacement de plusieurs wilayas, notamment de Constantine, Batna, Souk Ahras, Adrar et Alger, entre autres, en quête de guérison de cette pathologie maligne, surtout après avoir terminé le long et pénible traitement par chimiothérapie, en vue d’un rendez-vous pour le traitement par radiothérapie.
L’attente d’une séance de radiothérapie est une parfois une « souffrance » qui attend les malades, mais malgré la difficulté et ses effets pénibles sur le patient, elle représente, néanmoins, le seul espoir pour les personnes malades et leurs familles, même si les rendez-vous qui leur sont donnés atteignent parfois ou dépassent les trois mois, selon des avis recueillis auprès de patients au niveau du Centre.
L’époux d’une malade atteinte du cancer du sein, qui a fait le déplacement d’Adrar, rencontré dans le hall du service de traitement des tumeurs cancéreuses pour adultes, a indiqué à l’APS qu’il attendait qu’un rendez-vous soit notifié à sa femme, qui se trouve sur le point de terminer la chimiothérapie, ajoutant que les médecins lui avaient conseillé de la soumettre, le plus rapidement possible, à des séances de radiothérapie, dans un délai ne dépassant pas les deux mois après la fin de la chimiothérapie.
Il n’a pas caché ses craintes à ce sujet, indiquant qu’il avait entendu dire de plusieurs personnes, depuis son arrivée, que les rendez-vous dépassent, parfois, les trois mois.
« C’est ma grande crainte, car j’ai peur que les cellules cancéreuses réussissent à vaincre l’immunité du corps de ma femme, fatiguée par les séances de chimiothérapie, même si le staff médical du centre m’a assuré que les rendez-vous ne sont plus aussi longs. J’attends donc », a-t-il dit.
Pour sa part, une dame venue de la wilaya de Saïda raconte la souffrance de sa fille âgée de 22 ans après la découverte d’une tumeur au niveau de son sein et ses va-et-vient d’un hôpital à un autre pour une prise en charge et les séances de chimiothérapie qui l’ont exténué elle et sa famille, mais garde, malgré tout, l’espoir après avoir obtenu un rendez-vous assez proche, début avril, pour des séances de radiothérapie. La mère espère une guérison de sa fille.
Sur un ton plein d’optimisme, Ammi Mokhtar de la wilaya de Relizane, dont l’épouse souffre d’un cancer du col de l’utérus et qui a commencé des séances de radiothérapie, indique qu’elle a été prise en charge dans des délais « record ».
Un seul appareil et une grande tension sur le service
Le manque d’équipements de radiothérapie au centre « Emir Abdelkader » représente la cause principale des perturbations et de l’éloignement des rendez-vous pour les séances de radiothérapie, selon les patients et leurs familles.
Néanmoins, le directeur du centre, Mohamed Abed, a indiqué à l’APS que « le centre active actuellement avec un seul appareil, qui est utilisé au double de sa capacité », soulignant que « même si le centre travaille avec un seul appareil, après que deux autres appareils sont arrivés à expiration, nous l’utilisons au-delà de sa capacité réelle dans le traitement de pas moins de 60 patients par jour, sachant que sa capacité est de 40 patients par jour, et ce afin de ne pas laisser les malades dans l’attente ».
Et le même responsable d’ajouter « nous sommes parvenus à réduire les délais pour les traitements par radiothérapie à un mois et demi, alors qu’ils dépassaient les trois et quatre mois auparavant », signalant que « le problème des pannes des équipements a été réglé avec la signature d’un contrat avec le fournisseur pour l’approvisionnement en pièces de rechange en cas de panne et la main d’œuvre pour les réparations. Nous prévoyons également une journée pour l’entretien des équipements durant laquelle nous ne recevons aucun patient ».
Le centre dispose également de deux appareils pour le traitement de radiothérapie localisé, une forme de traitement qui consiste à mettre un élément radioactif près de la tumeur et qui a fait ses preuves, selon le même responsable, ainsi que pour le traitement de nombreuses tumeurs. Cependant, cette méthode n’est pas appliquée sur tous les malades et toutes les tumeurs.
La radiothérapie localisée est une forme de traitement du cancer qui consiste à mettre la source radioactive directement ou près de la tumeur cancéreuse et permet, dans certains cas, un traitement plus précis, réduisant du même coup les effets sur les tissus sains autour de la tumeur.
Cette thérapie est aussi utilisée conjointement avec les autres traitements comme la radiothérapie externe et la chirurgie.
M. Abed a en outre signalé une « grande tension sur le service par des malades de l’ensemble des wilayas du pays, même des wilayas possédant des centres anti-cancer, et ce en raison de sa bonne réputation et la qualification et le professionnalisme de ses staffs médicaux et paramédicaux et leur expérience dans la prise en charge de différents types de tumeurs ».
Toutefois, la situation devra connaître une « nette amélioration » avec l’acquisition, bientôt, d’un nouvel appareil de radiothérapie, car l’ouverture des plis se fera la semaine prochaine. Par conséquent, le service pourra ainsi prendre en charge 120 patients par jour, s’est félicité le même responsable.
Concernant les médicaments utilisés dans le traitement du cancer, le directeur du centre a indiqué que ce dernier n’a pas fait face à de grandes difficultés pour les acquérir, durant ces cinq dernières années, soulignant que « la pharmacie centrale nous fourni tous les médicaments dont les patients ont besoin ».
Le centre anti-cancer « Emir Abdelkader » d’Oran était, avant 2008, spécialisé dans le traitement du cancer chez les enfants avec une capacité d’accueil de 70 lits et, après une extension et la réalisation d’un service spécialisé dans le traitement des différents types de cancer, la capacité d’accueil est passée à 170 lits répartis sur trois services, à savoir 60 lits pour le service de traitement des tumeurs cancéreuses chez les enfants, 60 lits pour le service de radiothérapie et 50 lits pour le service de traitement des tumeurs cancéreuses chez les adultes.
Le centre anti-cancer est un établissement hospitalier universitaire, employant 16 professeurs de différentes catégories avec un professeur universitaire à la tête de chaque service. Il emploie également 32 médecins spécialistes et 150 paramédicaux et dispose d’un service de radiothérapie, d’un laboratoire central, d’une pharmacie et d’un centre de transfusion sanguine.
Le centre a accueilli 4.054 enfants en 2018 au niveau du service de traitement des tumeurs cancéreuses et 727 patients adultes au service des tumeurs. Le service de radiothérapie a accueilli, pour sa part, quelque 2.279 malades durant la même période.
The post Centre anti-cancer « Emir Abdelkader » d’Oran: lueur d’espoir pour les patients et leurs familles appeared first on .
Dix (10) personnes ont perdu la vie et 23 autres ont été blessées dans 12 accidents de la circulation, survenus au cours des dernières 48 heures dans plusieurs régions du pays, selon un bilan établi samedi par les services de la Protection civile.
La wilaya d’Ain Témouchent déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 2 personnes alors que 7 autres ont été blessées, suite à 2 accidents de la circulation.
Par ailleurs, et durant la même période, 4 personnes, membres d’une même famille sont mortes asphyxiées par des fuites de monoxyde de carbone, émanant du chauffage de leur domicile, dans la wilaya de de Tébessa.
Les unités de la Protection civile ont, en outre, prodigué des soins d’urgence à 12 personnes incommodées par l’inhalation du même gaz toxique, émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains, à l’intérieur de leurs domiciles, dans les wilayas d’Adrar, d’Alger et de Bouira.
Du 1er janvier au 16 février, 75 personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone, alors que 793 autres ont été secourues, selon le dernier décompte des services de la Protection civile.
The post Accidents de la circulation: 10 morts et 23 blessés en 48 heures appeared first on .
La facture globale des importations des produits alimentaires a connu une hausse en 2018, tirée essentiellement par les céréales-semoule-farine et les tourteaux de soja, a appris l’APS auprès des Douanes algériennes.
La facture globale d’importation du Groupe des produits alimentaires a atteint 8,573 milliards de dollars (mds usd) en 2018 contre 8,438 mds usd en 2017, en hausse de 135 millions de dollars (+1,6%), précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Par catégories de produits, la facture des importations des céréales-semoule-farine a grimpé à 3,1 mds usd en 2018 contre 2,77 mds usd en 2017, soit une augmentation de plus de 320 millions de dollars (+11,55%).
Quant aux importations des tourteaux de soja, elles se sont chiffrées à 619,8 millions usd contre 422,8 millions usd, en hausse de 197 millions usd (+46,6%).
Par ailleurs, cinq autres principaux produits alimentaires (lait et produits laitiers, sucre et sucreries, café-thé, légumes secs et viandes) ont connu des baisses par rapport à l’année 2017.
Ainsi, le lait et produits laitiers ont été importés pour 1,400 mds usd contre 1,409 mds usd, en baisse de neuf (9) millions usd (-0,65%).
Concernant les sucres et sucreries, ils ont été importés pour 815,54 millions usd contre 1,034 mds usd, soit une diminution de près de 219 millions usd (-21,15%).
Les légumes secs ont été importés pour 387,32 millions usd contre 450,44 millions usd, en baisse de 63,12 millions usd (-14,01%).
De même, les importations du café et thé ont baissé à 367,56 millions usd contre 423,77 millions usd, en baisse de 56,21 millions usd (-13,26%).
Les importations des viandes ont également reculé à 186,24 millions usd contre 188,85 millions usd, en baisse de 2,61 millions usd (-1,4%).
En dehors de ces sept (7) principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,70 mds usd en 2018 contre 1,73 mds usd en 2017.
Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont totalisé 926,10 millions usd en 2018 contre 850,36 millions usd en 2017, en hausse de 75,74 millions usd (+9%).
Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est chiffrée à 9,5 mds usd en 2018 contre 9,3 mds usd en 2017.
==Médica ments: hausse des importations ==
Pour ce qui concerne la facture d’importation des médicaments (classés dans le Groupe des biens de consommation non alimentaires), elle s’est établie à 2,166 mds usd contre 1,892 mds usd en 2017, en hausse de 274 millions usd (+14,44%).
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires (hors produits alimentaires stratégiques), avaient été mis en place dès le début de l’année 2018 dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.
Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce, à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.
En outre, la Loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) pour les opérations d’importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%. Son décret exécutif, promulgué en janvier 2019, a fixé la liste des marchandises (1.095 produits) qui peuvent, désormais, être importées mais qui sont soumises au Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) variant entre 30% et 200%.
The post Hausse de la facture des produits alimentaires en 2018 appeared first on .
Conséquence de la baisse des préinscriptions au programme d’études Campus France qui s’en est traduite, l’université française Sorbonne Nouvelle Paris III qui, jusqu’ici ne s’était pas prononcée sur les augmentations des frais d’inscription, a décidé de rallier la liste des 17 universités françaises qui s’opposent au programme “Bienvenue en France” prôné par le Premier ministre français Édouard Philippe. La décision de Sorbonne Nouvelle Paris III émanait de son conseil d’administration pour prendre acte du fait que le décret concernant les frais de scolarité que les étudiants extracommunautaires auraient à acquitter n’a toujours pas été publié à ce jour, et réaffirme son opposition résolue à cette réforme. Du coup, la Sorbonne Nouvelle (Paris III) a décidé de prendre des mesures pour permettre à l’ensemble des étudiants de payer, en 2019/2020, des droits d’inscription identiques à ceux que les étudiants nationaux et communautaires auront à payer.
The post Hausse des frais d’inscription : L’université Sorbonne Paris III exprime son opposition appeared first on .
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, dans la matinée de ce samedi, à kherrata dans la wilaya de Béjaia pour protester contre le 5e mandat.
Une marche pacifique a été entamée, du siège de la daïra de Kherrata, par un nombre important de manifestants, particulièrement des jeunes, selon nos sources. Les manifestants scandant des slogans contre le pourvoir et le cinquième mandat en brandissant des banderoles et des drapeaux noirs, « pouvoir assassin », « le peuple veut la chute du régime », peut-on entendre sur les vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
The post [Vidéo] « Le peuple veut la chute du régime » à Kherrata appeared first on .
“Refuser, par ruse politique ou paresse intellectuelle, une mise à plat générale des faits et événements qui ont conduit à notre déchéance, les refouler par peur ou culpabilité est la meilleure manière de précipiter une implosion nationale que tout annonce”, met-il en garde.
Qu’il parle ou qu’il se taise, Saïd Sadi ne laisse pas indifférent. Depuis son retrait de la tête du RCD, ses interventions sont devenues si rares qu’elles ont fini par être souhaitées, y compris par ses pires contempteurs, sans doute pour la profondeur de ses analyses, comte tenu de l’indigence intellectuelle du personnel politique qui essaime les structures de l’État, mais aussi à cause du naufrage moral qui risque d’engloutir le pays. Dans une contribution, d’une rare pertinence rendue publique hier, Saïd Sadi fait un diagnostic sans complaisance de la pathologie qui gangrène le pays, non sans préconiser une thérapie à même de sauver une nation en dérive. “Dans ses repères symboliques, ses fondements institutionnels et sa geste politique, avec leur cortège de régression culturelle, de délabrement social et de marasme économique, l’Algérie que nous avons connue a vécu”, constate-t-il amèrement. “L’impasse algérienne n’est pas seulement angoissante par sa profondeur, sa complexité et ses implications, elle est aliénante par le fait que la domestication culturelle et politique des élites interdit la réflexion en dehors du périmètre conceptuel dessiné par des rapports de force historiquement régis par la violence et l’opacité”, déplore-t-il encore. Tout en relevant que “la gravité du diagnostic de la lourde pathologie algérienne n’est ni vraiment perçue ni a fortiori assumée” par les postulants à la magistrature suprême, Saïd Sadi qui observe que les “issues sont de plus en plus étroites”, met en garde contre le faux diagnostic et les fausses thérapies. “Refuser, par ruse politique ou paresse intellectuelle, une mise à plat générale des faits et événements qui ont conduit à notre déchéance, les refouler par peur ou culpabilité est la meilleure manière de précipiter une implosion nationale que tout annonce”, met-il en garde. Selon lui, “les forces centrifuges sont déjà à l’œuvre”. “C’est dire si la censure et les diversions sont vaines. L’époque, la révolution numérique et la démystification de la guerre ont libéré la parole. Les tabous peuvent empêcher le pays de se construire mais ils sont inopérants dans la transmission des vérités vers de jeunes mémoires rétives à l’embrigadement”, soutient-il.
Remèdes et mode d’emploi
Comme il l’a souvent répété, Saïd Sadi, comme d’autres aussi au sein de la mouvance démocratique, est convaincu que la solution à la crise multidimensionnelle que traverse le pays et à l’impasse actuelle ne peut venir du pouvoir et encore moins en s’inscrivant dans une compétition avec les mêmes paradigmes à l’origine du désastre. “Par quelque angle que l’on appréhende la situation, force est de constater que les promesses réformatrices lancées de l’intérieur du système se sont toutes avérées illusoires et qu’en la circonstance, elles ne figurent même pas dans l’agenda du pouvoir. Jusqu’à preuve du contraire, toutes les énergies positives naissent, s’organisent et s’expriment dans des espaces autogérés”, constate-t-il. “Dire aujourd’hui que la résurrection algérienne doit se concevoir en dehors des carcans officiels ne relève ni du dépit, ni de la surenchère, ni de la radicalité. La mise en perspective d’un nouveau destin ne sera pas le fait du pouvoir. Il ne sait pas et ne voudra pas le faire. Il peut, dans le meilleur des cas, être associé à une sortie honorable consacrant sa fin de vie (…)”, observe-t-il encore. Alors qu’il considère la prochaine échéance comme un épiphénomène, Saïd Sadi prescrit les remèdes qui, à ses yeux, peuvent sauver un pays “en décomposition”. “Maintenant que nous nous sommes soumis à des affronts que peu de peuples ont accepté de supporter, maintenant que le fard par lequel nous avons maquillé nos petitesses a fondu, maintenant que l’orgueil mâtiné de racisme que nous opposions à nos frères subsahariens nous est interdit, nous sommes obligés de nous regarder tels que nous sommes avant d’affronter le regard de nos enfants. Nous n’avons d’autre choix que de nous repenser à travers de nouvelles valeurs et par des mécanismes opérationnels étrangers à la grammaire politique du système”, souligne-t-il.
Pour peu qu’ils s’en donnent les moyens, l’issue reste possible, selon lui. “La bataille sera rude, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne sera pas loyale si nous nous donnons les moyens de la préparer avec clarté et méthode. C’est bien connu, il n’y a de bataille perdue que celle qui n’a pas été livrée.”“À ceux qui seraient impressionnés par les menaces d’apparatchiks vantant la capacité du régime à contenir la rue, il faut rappeler cette vérité. Les Algériens n’ont pas gagné leur indépendance parce qu’ils disposaient d’une force supérieure à celle de l’armée française. Ils se sont libérés le jour où ils ont compris qu’il n’y avait rien à espérer de l’ordre colonial.” À méditer.
Karim Kebir
The post La thérapie de choc de Saïd Sadi ! appeared first on .
Des voix commencent à s’élever dans les tréfonds de la société algérienne pour exprimer leur opposition à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat, certes acclamée par ses partisans, mais aussi mal vécue par nombre d’Algériens, les jeunes notamment.
La première salve anti-5e mandat est venue d’Alger lorsqu’un petit groupe de citoyens a investi la place Émir-Abdelkader en scandant nombre de slogans comme “La Oujda la DRS, l’djazaïr hiya al assas” (ni Oujda ni DRS, l’Algérie c’est la base), “Noudh noudh ya chahid fibladek istiemar djdid” (lève-toi, ô ! martyr, un autre colonisateur
a envahi ton pays), “Fiqou ya el ibad, rahoum baou gaa leblad” (réveillez-vous, citoyens, ils ont vendu le pays, ndlr), “La li ouhda al khamissa” (non au 5e mandat), “Makanch rais, kayene teswira” (il n’y a pas de Président, il y a un poster). Le lendemain, dans la nuit, des jeunes de Béjaïa ont sillonné la ville en scandant des slogans hostiles à la candidature de Bouteflika. Dans la nuit de lundi à mardi, c’était au tour des étudiants de Tizi Ouzou d’investir la placette de Hasnaoua, au cœur de la ville, pour faire part de leur rejet de la candidature du chef de l’État en scandant : “Oulach, oulach, oulach 5e mandat !” (Pas de 5e mandat). Le dispositif policier qui a vite encerclé le campus universitaire a quelque peu dissuadé les étudiants de sortir dans la rue, craignant des débordements. Toujours dans la journée du lundi 11 février, des jeunes Oranais, accompagnant Rachid Nekkaz, ont investi le siège de l’APC pour crier leur colère. “Bouteflika ! Makenche Ouhda khamissa” (Bouteflika, il n’y a pas de 5e mandat), scandaient-ils. Le même scenario se reproduira le lendemain, mardi 12 février, à Chlef, toujours à l’ouest du pays, où des jeunes ont fait leur le slogan exprimé dans la capitale de l’ouest du pays. Après le Centre et l’Ouest, la vague anti-5e mandat a gagné, mercredi 13 février, l’est du pays, Bordj Bou-Arréridj plus précisément, où de nombreux jeunes ont investi la rue pour scander des slogans hostiles au 5e mandat. Jeudi 13 février, à Oum El-Bouaghi, le secrétaire général de l’ANR s’est vu, lors d’un meeting en faveur de la candidature de Bouteflika, apostrophé par l’assistance qui lui a demandé : “Où est le Président ?” Outre le nord du pays, ce mouvement de rejet de la candidature de Bouteflika a atteint le Sud. Des travailleurs de Hassi R’mel ont observé un arrêt de travail sur le lieu même de leur chantier pour protester contre le 5e mandat et l’un d’eux a appelé tous les travailleurs de Sonatrach à faire de même. Exutoires par excellence où la jeunesse algérienne déverse ses colères et ses frustrations, les stades sont gagnés, eux aussi, par cette “fièvre” anti-5e mandat. Avant même l’annonce de la candidature de Bouteflika, des supporters de la JSK ont exprimé, le 4 février lors de la rencontre face au PAC au stade Omar-Hamadi de Bologhine (Alger), leur hostilité à un prolongement du règne de l’actuel chef de l’État. Après la victoire de leur équipe contre la JSK, jeudi 13 février, des supporters du CRB ont, à leur tour, crié leur opposition à la candidature de M. Bouteflika à l’intérieur même du métro. Des supporters de l’AS Aïn M’lila ont profité d’un match de leur équipe jeudi 14 février pour inviter le président Bouteflika à se retirer de la course. Mobilisés à travers les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de citoyens, majoritairement des avocats et des étudiants, se sont rassemblés sur le cours de la Révolution à Annaba, avant-hier matin, pour dire non au 5e mandat. Le sit-in qui a eu lieu à 11h en face du théâtre régional Azzedine-Medjoubi a provoqué la curiosité des passants, dont certains ont fini par prendre part au mouvement. Brandissant des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire “Non au cinquième mandat”, “Ne compromettez pas l’avenir de nos enfants” et “Non au mandat de la honte”, les manifestants ont battu le pavé pendant une heure environ, avant de se disperser dans le calme. Me Amine Derradji, militant des droits de l’Homme, affirme que la manifestation s’est déroulée sans heurt, malgré une forte présence policière. “Nous avons tenté, à travers cette mobilisation, de prouver aux citoyens qu’ils n’avaient pas à avoir peur, qu’il fallait protester, mais de manière pacifique et civilisée.” Ce mouvement anti-5e mandat semble spontané.
Il tient de ce sentiment d’abattement que l’annonce de la candidature de Bouteflika a provoqué au sein de la société, notamment au sein d’une jeunesse dont la frustration est perceptible chaque jour. Reste à savoir si cette vague anti-5e mandat ira crescendo ou si, au contraire, elle s’estompera les prochains jours. Sur les réseaux sociaux, nombre d’internautes ont lancé des appels à manifester vendredi prochain contre la candidature de M. Bouteflika.
Arab Chih
The post Une vague anti-5e mandat prend forme ! appeared first on .
Abdelwahid Temmar rassure quant à la gestion des éventuels conflits entre les promoteurs immobiliers et les bénéficiaires de logements.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, qui intervenait, jeudi au Conseil de la nation, dans le cadre d’une séance de questions orales, se fie au décret exécutif 18-06 du 20 janvier 2018, qui attribue des prérogatives à l’effet de gérer tout éventuel conflit pouvant naître entre les promoteurs immobiliers et les bénéficiaires de logements.
Ceci à travers l’administration qui se voit autorisée à intervenir pour régler ces éventuels litiges entre les promoteurs immobiliers et les bénéficiaires, à travers des procédures administratives ou le recours à la justice.
Des litiges souvent liés à l’incapacité des promoteurs à réaliser les projets qui leur ont été confiés dans le cadre du logement promotionnel aidé (LPA). D’où les retards accusés dans la réalisation et la livraison des projets du secteur, notamment pour ce qui est des projets inscrits au titre des formules social-participatif (LSP) et LPP et à un moindre degré les projets AADL.
Ce décret garantit les droits des souscripteurs de ces formules à travers, notamment, l’association des autorités locales dans la sélection du promoteur, la sélection des bénéficiaires ainsi que des bureaux d’études, ainsi que la création d’un fichier national des promoteurs et la centralisation du financement auprès de la Caisse nationale du logement (CNL). Un promoteur qui doit fournir des garanties pour finaliser le projet car, dans le cas contraire, le Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) qui prend en charge le parachèvement de la réalisation, confie le projet à un autre promoteur avec, en sus, annulation de la vente de l’assiette foncière du projet en suspens et de son transfert à un autre promoteur en saisissant la justice. Des mesures qui permettent de régler rapidement les problèmes dus à l’atermoiement des promoteurs et de mettre un terme aux arrêts répétitifs des travaux.
M. K.
The post Les assurances de Temmar ! appeared first on .
Il donne l’impression d’avoir été dépouillé de ses illusions mais il ne déserte pas le champ politique national.
Colère froide. Moussa Touati, 66 ans en octobre prochain, chef du parti FNA (Front national algérien), depuis sa fondation, semble tomber de haut. Même s’il ne déserte pas le champ politique national, il donne l’impression d’avoir été dépouillé de ses illusions. Affable comme à son habitude, il se prête à nos questions mais dans un ton de confidences comme s’il cherche à nous prendre à témoin quant à l’état des lieux du paysage politique et social en général à la faveur de l’élection présidentielle du 18 avril prochain. Plutôt de la tristesse que de la rancœur, la tournure que prennent les choses semble le reléguer au rang de spectateur qui n’a aucune prise sur une réalité politique qui lui échappe. Nous sommes allés le voir, pour un entretien, en son siège à la rue Tanger.
Le très vieil immeuble est défiguré par les échafaudages installés pour les travaux de ravalement de la façade. Qu’importe, l’accès au siège se fait par une porte commune. Les bureaux sont plongés dans un calme feutré à peine dérangé par une secrétaire qui annonce notre visite au président puis s’éclipse.
Le président du FNA est-il un homme aigri, usé par les épreuves et les nombreux coups fourrés dont il a eu à faire face ? Il est bien loin le temps où il nous déclarait sa détermination, sinon le vœu de s’installer au Palais d’El Mouradia. Le FNA de consultations électorales : communales, législatives et présidentielles. Après une première expérience – qu’il nous dit amèrement regretter — à l’élection présidentielle en 2004 aux côtés de Ali Benflis (6,42% des voix) éjecté dès le premier tour en faveur du candidat Bouteflika, il garde tout son optimisme quant à l’avenir. C’est vrai qu’il a le vent en poupe.
Le FNA de Moussa Touati, surprend, étonne aussi bien les politiques que le citoyen lambda qui n’arrive pas s’expliquer son succès. Qu’on en juge, en 2002, il est le 7e parti avec 8 sièges devant le MSP, le RCD et le FFS notamment. Il récidive en 2013 avec 13 sièges et se classe 6e parti. En 2012, il perd quelques sièges mais score avec 9 élus dont 3 femmes. La consultation de 2017, l’euphorie prendra brusquement fin. Moussa Touati sombre. La chute est pour lui brutale, elle fait mal. Comment peut-il en être autrement lui qui recueille 330 570 voix (2,31%) favorables lors de la présidentielle de 2009 sous le slogan : «Pour le changement et la souveraineté du peuple».Cependant, 5 ans après, il n’est plus qu’à 0,56 % des voix avec 58.154 votes favorables.
Le phénomène Moussa Touati perd de sa superbe. Le coup de grâce à ses espoirs déçus viendra des dernières législatives, c’est tout juste un siège à l’Assemblée nationale qu’il arrache de haute lutte après… une grève de la faim et 200 000 DA déboursés pour accéder aux P-V du bureau de vote qui lui ont donné raison quant à ses revendications. C’est bien maigre mais mieux que de disparaître totalement. Dès lors, le président du Front national algérien n’aura de cesse de se battre et se débattre. Il incombe tous ses malheurs à la fraude électorale, les injustices et les coups bas ourdis contre sa personne et sa formation.
En effet, il sera confronté à la fronde de ses militants qui le contestent et il y voit là le travail de sape d’éléments infiltrés à laquelle s’ajoute la migration d’une partie de ses militants vers d’autres formations politiques. Et comme pour l’enfoncer, une affaire est levée contre lui à propos des locaux du siège du parti. Moussa Touati ploie mais ne rompt pas, il doit faire face à l’adversité et aux vicissitudes de la politique.
Pas de répit toutefois au natif de Béni Slimane (Médéa). Son destin lui impose de se déterminer par rapport à l’élection président du 8 avril 2019. Ses chances sont nulles. Il le sait et cela le fait d’autant enrager qu’il ne peut même plus faire bonne figure jouant le rôle de lièvre «honorable» comme par le passé. Il ne lui reste alors que les yeux pour pleurer une période faste où son nom était assurément incontournable – médiatiquement parlant au moins. C’est que le rapport à la politique après la décennie noire a radicalement changé, les forces de l’argent prennent le relais des apparatchiks de la politique imposant un nouveau rapport de force jusqu’au sommet de l’Etat. Celui qui a lancé l’idée de faire contribuer financièrement ses militants dans les élections se retrouve lui-même distancé par ceux qui roulent sur des milliards et qui achètent leur statut politique avec l’argent au vu et au su de tous. Toute honte bue. Une situation qui introduit de nouvelles donnes et le chef du FNA n’arrive pas à trouver ses marques et ne veut pas aussi songer à prendre sa retraite.
Pour l’heure, il ronge son frein et veut faire de la présidentielle 2019 l’occasion d’exprimer bruyamment sa déception d’enfant prodige. Sa dernière offre de service n’a pas eu l’effet escompté c’est-à-dire un retour d’écoute de la part d’El Mouradia (ou Zéralda !) : une marche nationale pour demander une prolongation de deux ans du mandat de Bouteflika en vue de parvenir à la mise en place de conditions pour l’élection. Ridicule diront certains tandis que d’autres riront sous cape pour ne pas crier au scandale. Par dépit ou à son corps défendant, Moussa Touati nous déclare : «Je ne suis pas candidat parce que la voix du peuple n’est pas respectée. Dans toutes ces élections, il n’y a pas de mécanismes qui protègent contre la fraude et les dépassements quand bien même il y a une commission de surveillance des élections mais sans prérogatives réelles. En dehors des observateurs dépêchés par l’Onu ou l’Union européenne, ceux d’Afrique et des pays arabes, viennent pour empocher un chèque.» Et comme pour exprimer une intime conviction : «Le peuple n’ira pas voter. Le nombre de votants ne dépassera pas 15 à 18%. Et d’ailleurs pourquoi les gens vont-ils voter s’ils ne perçoivent rien en retour en matière d’emploi, de santé, d’éducation, de retraite décente ? J’appelle les algériens à ne pas aller voter, à rester chez eux ou aller faire du pique-nique. Qu’ils s’éloignent des bureaux de vote pour éviter les caméras aux images trompeuses. Boycott ? Quelle est son efficacité devant la pratique de la fraude massive ?» «S’ils veulent vraiment de vraies élections, transparentes et crédibles, il faut introduire le vote avec la carte biométrique que l’on met dans un terminal installé dans les bureaux de vote, pas besoin de listes de votants. Cela fait plusieurs années que nous revendiquons ce procédé en vain. On n’en veut pas parce que cela met en cause d’énormes intérêts.» Son parti réduit à sa plus simple expression, Moussa Touati cherche le moyen de rebondir et retrouver le sacre d’antan ? «Nous disons qu’il est temps d’aller à une constitution populaire et arrêter avec les révisions à répétition de la constitution actuelle, ce n’est qu’ainsi que le peuple pourra décider de la nature de son régime politique « pourquoi n’a-t-il pas rejoint la coalition gouvernementale lorsqu’il avait les atouts pour cela ? La réponse fuse : «je n’ai jamais eu de contact pour ce faire.» Et c’est la porte ouverte aux récriminations : «Ils vont dépenser 100 millions de dollars pour ces deux jours de l’élection.» «Les gens sont payés pour remplir les salles de meetings». «Je défie Taj de Amar Ghoul, le MPA de Amara Benyounès et d’autres de mobiliser 500 à 1 000 personnes sans les payer.» S’il n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur ces partis qui font le jeu du pouvoir, il se désole aussi que le système achète sa protection des grandes puissances dont la France et les Etats-Unis. «Il faut rendre la souveraineté au peuple, le seul à même de défendre le pays».
Alarmiste pour certains, conviction pour lui : «Ils ont tellement appauvri l’algérien, homme libre et fier, et à abdiquer sa dignité qu’ils ont fait de lui un simple figurant pour mieux assurer leurs intérêts.»
La porte métallique s’ouvre, bruits de voix, la secrétaire annonce deux vieux militants…
B. T.
The post Moussa Touati : «le 18 avril, restez chez vous ou allez en pique-nique» appeared first on .