La création d’une banque mixte entre l’Algérie et la Mauritanie ou l’installation de banques algériennes dans ce pays voisin reste indispensable pour booster les échanges commerciaux algéro-mauritaniens. La réfection de la route du côté mauritanien s’impose également.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – L’ouverture du poste frontalier entre l’Algérie et la Mauritanie a boosté les échanges commerciaux entre les deux pays. C’est ce que confirme le vice-président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci). La preuve explique Riad Benameur, ce poste frontalier ouvert en 2018 a encouragé les opérateurs économiques à aller en force vers ce marché qui est demandeur. «Outre la très bonne qualité du produit algérien, la demande existe déjà en Mauritanie. Il y a aussi des produits mauritaniens que nous pouvons importer en Algérie à moindre coût par rapport à ce que nous importons aujourd’hui, tels que le riz, les viandes rouges et le poisson», a-t-il précisé, hier, en marge du Forum économique mauritano-algérien qui se tient du 23 au 27 février prochain, à la Safex (Société algérienne des foires et exportations) à Alger.
Après les échanges commerciaux, la Caci aspire à aller vers une étape supérieure, soit un réel partenariat. «Nous voulons investir en Mauritanie, faire une transformation préalable et importer le produit vers l’Algérie», dit-il.
Rappelant que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie a dépassé les 50 millions de dollars en 2017, le vice-président de la Caci affiche les ambitions de son organisme, celles d’atteindre 100 millions de dollars.
«La Mauritanie ne doit pas être considérée comme un marché mais comme une porte vers l’Afrique de l’Ouest qui est un marché énorme pour les différents produits algériens», souligne-t-il.
Pour ce faire, il a insisté sur les facilités de paiement de part et d’autre. «Le paiement est le premier problème dans le commerce extérieur. Pourquoi ne pas ouvrir une branche d’une banque algérienne en Mauritanie pour faciliter justement le paiement ? Si nous arrivons à résoudre ce problème, nous atteindrons des volumes supérieurs à ce que nous aspirons».
Il évoque, également, l’état de la route entre les deux pays dont un tronçon de 700 km du côté mauritanien n’est pas goudronné.
Il a plaidé aussi pour des accords d’association entre l’Algérie et la Mauritanie dans le but de réduire les tarifs douaniers voire les supprimer.
Pour sa part, le président du Conseil d’affaires algéro-mauritanien, Youcef Ghazi, assure que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est en courbe ascendante. «En 2016, le volume des échanges était de 38 millions de dollars avant de passer en 2017 à 50 millions de dollars. Notre but est d’augmenter davantage ce volume», dit-il.
Pour lui, le défi est de trouver une solution aux problèmes qui freinent les échanges commerciaux entre les deux pays.
Il cite d’abord celui du paiement qui sera, selon lui, réglé soit par la mise en place de banques mixtes algéro-mauritaniennes, soit par l’ouverture d’agences bancaires algériennes en Mauritanie.
L’autre défi, poursuit-il, est la réfection de la route même «s’il faut l’implication des entreprises privées», dit-il.
Ry. N.
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a tenu, aujourd’hui lundi, un tout autre discours s’agissant du recours des citoyens à la rue pour s’exprimer.
«Je profite de cette tribune pour apporter quelques commentaires sur les évènements qu’a vécus notre pays ces derniers jours. Un nombre important de citoyens sont sortis manifester dans plusieurs villes du pays, notamment vendredi dernier. Je rappelle ici que la constitution garanti le droit au rassemblement pacifique, et Dieu Merci, toutes ces manifestations étaient pacifiques», a-t-il soutenu lors de son passage à l’APN, pour la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement.
Le 2 février dernier, Ahmed Ouyahia, et en sa qualité de SG du RND, avait pourtant tenu un discours à l’opposé. «Nous nous laisserons personne utiliser la rue, et je parle, ici, au nom de l’Etat. Nous maitrisons la rue, et nous l’avons prouvé en 2014».
«Appels anonymes»
Cependant, si le Premier ministre reconnait depuis ce lundi le «droit au rassemblement pacifique», il appelle néanmoins «tout le monde, et plus particulièrement notre société, à la vigilance, pour au moins deux raisons», dit-il.
La première, avertit-t-il, est que «ces appels sont anonymes et leurs provenances sont inconnues. Certes, ces appels sont aujourd’hui de nature pacifique, mais demain elles peuvent être d’un autre aspect».
La deuxième raison «est de voir des élèves rejoindre ces manifestations, et des appels ont été faits, hier dimanche, dans ce sens», fait-il référence au rassemblement du mouvement Mouwatana à Alger.
Ahmed Ouyahia a, par ailleurs, salué «les forces de sécurité pour leur professionnalisme et leur gestion de manière pacifique du maintien de l’ordre public».
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L’école normale supérieure de Paris a organisé, du 21 au 23 février, un évènement consacré aux Mémoires de la guerre d’Algérie, qui a été ponctué de diverses activités, notamment des conférences, projections et expositions.
Le département histoire et théorie des arts de l’École normale supérieure de Paris (5e arrondissement) a organisé, du 21 au 23 février, un événement consacré aux Mémoires de la guerre d’Algérie. L’évènement a été ponctué de diverses activités entre conférences, interventions d’artistes, réalisateurs, acteurs et metteurs en scène, autour de ce conflit, dont “la résurgence est aujourd’hui manifeste dans la recherche et dans les arts”. Le public ne doit pas s’attendre à une “rétrospective historienne” sur la guerre de libération, mais à “une entrée en matière s’adressant à ceux qui veulent un dialogue avec ces artistes algériens, français, franco-algériens, descendants de combattants des deux bords ou simplement de ces peuples, ces gens, qui ont vécu et subi la guerre”.
Programme varié, avec par exemple cette pièce de théâtre J’ai la douceur du peuple effrayante au fond du crâne, basée sur des textes de Kateb Yacine, Édouard Glissant, Jérôme Lindon et Assia Djebar. Le public d’universitaires a assisté à la projection du film L’autre côté de la mer, de Dominique Cabrera, avec Claude Brasseur, Roschdy Zem… Histoire d’un industriel pied-noir resté en Algérie après l’indépendance et qui revient en France pour une intervention chirurgicale. Il se lie d’amitié avec son médecin, un Beur qui a coupé les liens avec son pays d’origine. Des espaces de l’ENS ont reçu des expositions de peintures, dessins et photographies qui montrent des images de la guerre d’Algérie dont le dénominateur commun est la violence physique et morale.
La conférence de Raphaëlle Branche, de l’université de Rouen (Normandie), intitulée “La mémoire qui brûle : la violence pendant la guerre d’Algérie, les silences et les traumatismes”, a retenu l’attention du public. Professeure d’histoire, spécialiste des violences en situation coloniale, elle a publié en 2001 La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie (Gallimard). Elle a axé sa conférence sur son livre intitulé L’embuscade de Palestro-Algérie 1956, édité chez Gallimard en 2010 et qui a été porté à l’écran en documentaire coproduit par Arte et réalisé par Rémi Lainé sous le titre Palestro, histoire d’une embuscade.
L’oratrice affirme qu’elle possède une vision ouverte sur l’Histoire et que son souci reste l’obligation de vérité. C’est dans cet esprit qu’elle aborde le récit de cette fameuse embuscade de Palestro où une section de soldats français avait été anéantie par les combattants du Commando Ali Khodja en 1956. Avec Rémi Lainé, elle va recueillir des témoignages sur cette embuscade qui avait traumatisé l’armée française à l’époque. Elle s’appuie sur trois parties : des anciens de l’ALN, des civils témoins de l’évènement et d’anciens soldats français.
Elle reconstitue le puzzle de l’embuscade, confirmant tel ou tel témoignage, réfutant tel autre et mettant en évidence les nuances et parfois les contradictions qui émaillent les récits de guerre. Elle évoque les manipulations de la presse qui avaient montré des images de soldats français morts durant l’embuscade, alors que les enquêtes postérieures ont révélé qu’il n’y avait aucun photographe sur place.
Les témoins évoquent les horreurs de la guerre, mais certaines n’ont pas été retenues par Raphaëlle Branche parce qu’elle y voit des contradictions et un manque de rigueur dans les témoignages. À travers ces exemples, elle a voulu mettre en évidence la difficulté pour un chercheur de parvenir à la vérité. Quant à la “gestion” des traumatismes, il appartient à chaque société de le faire. En Algérie, la psychanalyste Karima Lazali a tenté, dans son livre Le trauma colonial (La découverte, 2018), d’apporter sa contribution : “Mon livre parle des conséquences psychiques de la colonisation française.
On a eu des destructions graves qui se manifestent par le sentiment de hogra, d’immobilisme, d’accablement, de difficulté à se sentir maître de sa vie, à être citoyen. J’essaie de montrer comment c’est relié à l’histoire coloniale. L’indépendance a été importante, mais il nous reste un énorme travail de libération intérieure.”
A. B.
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Depuis plusieurs jours, les États-Unis tentent un coup de force contre le pouvoir en place au Venezuela, mais le soutien russe à Caracas bloque l’ardeur de Washington.
Les États-Unis ont affiché ouvertement hier leur intention d’intervenir militairement au Venezuela pour évincer le président élu Nicolas Maduro du pouvoir et imposer à la tête du pays le président du Parlement Juan Guaido, qui s’est autoproclamé chef d’État par intérim en janvier dernier, plongeant Caracas dans une dangereuse crise politique. “Les États-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent à la restauration pacifique de la démocratie au Venezuela. Maintenant, le temps est venu d’agir pour soutenir les besoins du peuple vénézuélien désespéré”, a tweeté le secrétaire d’État américain Mike Pompeo.
Il a qualifié de “brutes” les forces de sécurité vénézuéliennes qui ont été déployées par Caracas à la frontière colombienne, d’où Washington et ses alliés veulent faire entrer de force l’aide humanitaire. Plusieurs postes-frontières sont bloqués par l’armée fidèle à M. Maduro, lequel refuse l’aide en dénonçant une tentative déguisée d’intervention américaine, sous le couvert de l’ingérence humanitaire. Des affrontements ont opposé l’armée vénézuélienne aux présumés convois humanitaires, faisant plusieurs blessés, selon plusieurs sources.
Le président légitime Nicolas Maduro, qui s’est opposé dès le début à l’idée de l’entrée des aides américaines, en affirmant que les États-Unis veulent à travers ces aides organiser une intervention militaire au Venezuela, a annoncé samedi sa décision de rompre les liens diplomatiques avec la Colombie qui continue de “rouler au profit de l’administration américaine”. Bogota a fait de même en ordonnant aux diplomates vénézuéliens de quitter, sous 24 heures, le territoire colombien. “J’ai décidé de rompre les relations politiques et diplomatiques avec le gouvernement fasciste de Colombie dont les ambassadeur et consuls ont 24 heures pour quitter le Venezuela”, a-t-il déclaré devant un rassemblement de ses partisans à Caracas.
Le président Maduro, qui bénéficie du soutien du peuple et de l’armée, a annoncé au cours de la semaine écoulée que des aides humanitaires de 300 t provenant de la Russie vont arriver dans les prochains jours au Venezuela. Le soutien international au président Maduro se renforce chaque jour avec le renouvellement de plusieurs pays de leur confiance au gouvernement légal et le maintien de la coopération avec les autorités du pays. Samedi, des milliers de Vénézuéliens sont descendus dans les rues de la capitale Caracas pour la défense de la paix et de la révolution bolivarienne.
Les partisans du parti au pouvoir se sont rassemblés pour écouter le président Nicolas Maduro. “Trente jours plus tard, le coup d’État a échoué”, a-t-il lancé en référence au 23 janvier, lorsque le chef de l’opposition, Juan Guaido, s’est déclaré président par intérim et a lancé un mouvement pour renverser le président.
L. M./Agences
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Les auteures Hedia Bensahli et Ginette Aumassip étaient samedi les invitées de la librairie Point-Virgule pour parler de leurs ouvrages Orages (éditions Frantz-Fanon) et Mémoire des pierres (éditions Anep).
Entre un citoyen qui lit et une population qui bouillonne, il fait bon sentir l’odeur du livre et écouter la culture bouillonner de plus belle en ces temps qui palpitent à plus d’un son, surtout lorsque celle qui s’occupe de faire mijoter la marmite culturelle est une Femme, et doublement quand elles sont deux. Deux “Djamilates” comme les nommera si bien un fervent lecteur et habitué de la librairie Point-Virgule de Chéraga (Alger) pour souligner le rôle important qu’a joué la Femme algérienne pendant la Révolution, rôle que beaucoup d’hommes ont tendance à oublier ou à dénigrer aujourd’hui.
Mais le thème du jour n’était pas celui-là, bien que tenu par deux femmes dont le sujet et le domaine pouvaient sembler différents, mais qui cependant ont trouvé d’eux-mêmes leur dénominateur commun car, non seulement écrits par une auteur(e) donc femme, mais aussi liés par une continuité et une complémentarité dans le propos tenu par l’une, conforté par l’autre. Il a été question pour ce rendez-vous du 23 février de faire parler la lauréate du prix Yamina Mechakra 2019, Hedia Bensahli, de son premier roman Orages publié aux éditions Frantz-Fanon, qui en a accroché plus d’un, tant son ton était libre, cinglant et sans détours.
Il y est question de cette petite fille de 3 ans, à la période postindépendance, où toutes les libertés sont permises et pourtant… On veut lui interdire de laisser sa chaussette glisser en éventail pour les besoins d’une photo… Mais elle dit non ! Et on la suivra tout au long du roman jusque vers ses 50 ans, en passant par ses 18, ses 20, ses 40 ans… Et les différentes résolutions qu’elle prendra pour disposer de son corps, de son hymen, de sa virginité, de sa vie comme elle l’entend tout en provoquant des orages qui vont éclater tout au long de ses résolutions. Non, elle ne laissera pas cette société malade lui dicter sa conduite, ni lui faire subir ce qu’ont subi les autres femmes du roman. D’autres tranches de vie que le lecteur découvrira au fur et à mesure de sa lecture et qui le poussera à la réflexion et au questionnement.
Même à la remise en question de certains acquis, habitudes ou même “coutumes” néfastes, dans le couple, la famille et la société tout entière qui faussent toute une vie et qui poussent les individus de sexes opposés à se regarder en ennemis, à agir en antagonistes, au lieu d’aller vers le dialogue et la construction de la nation en commun, chose que la seconde invitée au débat, en l’occurrence Madame Ginette Aumassip (auteure de Mémoire des pierres aux éditions Anep) – docteur en lettres, directrice de recherche honoraire du CNRS, préhistorienne, spécialiste du monde maghrébin et saharien – a tenu à préciser.
Dans son domaine, nous dira-t-elle, elle a toujours été bien entourée et aidée tout au long de son parcours professionnel par des hommes “charmants” ; et ils existent sûrement ces hommes ; ils ont même existé à l’époque de ces peintures rupestres dont le Tassili algérien regorge tant, mais hélas très peu connues, et encore trop peu étudiées. La femme y est souvent représentée, et on y lit une belle et significative représentativité d’une force familiale nouée par ces mains qui se touchent en présence d’enfants ; une manière de dire que ces populations qui nous ont précédés ne sont pas forcément ces “rustres barbares” comme on a tendance à vouloir nous faire croire.
Un autre thème crucial et une question capitale que celle relative à la sauvegarde de ce patrimoine rupestre si riche de l’Algérie, qui nécessite des pages et des pages pour débattre. Et d’autres sujets cruciaux ont été abordés comme celui de l’école, de l’éducation, de la famille, du respect de la différence, de l’histoire, de la construction de la nation par la culture et le savoir.
Samira Bendris-Oulebsir
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BOMARE COMPANY vient de décrocher un important contrat de partenariat avec KaiOS Technologies.
L’expertise de BOMARE COMPANY, entreprise algérienne leader dans le secteur de l’industrie électronique depuis 2001, et les solutions innovantes proposées par KaiOS Technologies feront un combo parfait pour offrir le meilleur aux clients.
Ce partenariat permettra le lancement des Smart Feature phones, des téléphones fonctionnant sous un système d’exploitation destiné aux téléphones non-tactiles, qui propose des fonctionnalités similaires à celles des smartphones sur des téléphones simples.
« La signature de ce partenariat marque un moment spécial dans le développement de BOMARE COMPANY, nous pourrons, désormais, intégrer le system d’exploitation le plus prisé ‘’KaiOS’’ à notre gamme de produits Feature phones qui sera prochainement dotée de fonctionnalités avancées semblables à celles d’un smartphone » déclare M Ali BOUMEDIENE Directeur Général de BOMARE COMPANY.
« Ces appareils ouvriront une nouvelle ère pour les téléphones en Algérie, en agençant l’accessibilité d’un simple téléphone polyvalent avec les fonctions essentielles d’un smartphone à un prix abordable, ce qui nous permettra de répondre au mieux aux attentes de notre clientèle et de consolider notre objectif de rendre la technologie accessible à tous» ajoute-il.
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Khaled Ben Salmane, frère cadet du prince héritier Mohammed Ben Salmane (MBS) et ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite à Washington, a été nommé au poste de ministre adjoint de la Défense, selon un décret royal publié samedi soir.
Il a été remplacé par la princesse Rima bint Bandar, qui devient la première femme ambassadrice de l’histoire du pays. Cité dans l’affaire à Istanbul de Jamal Khashoggi, le 2 octobre 2018, Khaled Ben Salmane a quitté les États-Unis au lendemain même de l’assassinat du journaliste opposé à son frère, considéré comme le commanditaire de ce crime abominable. La nomination d’une femme à la tête de l’ambassade saoudienne à Washington ne redore toutefois pas l’image de Ryad aux yeux du monde qui réclame toujours la vérité sur l’exécution au siège de son consulat en Turquie d’un journaliste opposant à MBS.
Cette nomination ne peut pas, non plus, faire taire les défenseurs des droits des femmes qui critiquent l’Arabie Saoudite au sujet des détentions arbitraires de nombreuses Saoudiennes, dont certaines sont victimes aussi de mauvais traitements et de tortures. “La nomination d’une nouvelle ambassadrice est une tentative de Ryad pour donner un nouveau départ à sa relation avec Washington et faire oublier l’affaire Khashoggi”, a déclaré à l’AFP Kristian Ulrichsen, chercheur à l’Institut Baker de la Rice University aux États-Unis. Mais, “dans la pratique, cela n’arrivera probablement pas, au moins avec le Congrès”, a-t-il ajouté.
Le Congrès américain met la pression depuis des semaines sur le président américain Donald Trump pour revoir ses relations avec Ryad, mais le locataire de la Maison-Blanche ne veut rien entendre, préférant sauvegarder les intérêts économiques et géopolitiques de Washington à la question du respect des droits de l’homme en Arabie Saoudite. Pour rappel, le Sénat américain a jugé que Mohammed ben Salmane, alias “MBS”, était “responsable” du meurtre de Khashoggi, qui collaborait notamment avec le Washington Post.
L’Arabie Saoudite a toujours nié l’implication de son prince héritier, mettant en cause des responsables moins haut placés, présentés comme des éléments “incontrôlés” et actuellement devant la justice saoudienne. Une autre résolution adoptée par les sénateurs américains en décembre appelait le président Donald Trump à “retirer les forces armées américaines des hostilités au Yémen ou affectant le Yémen, sauf les forces américaines engagées dans des opérations visant Al-Qaïda ou des forces associées”.
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Un an après la signature de son partenariat avec la Confédération Africaine de Football (CAF), faisant de la société le partenaire officiel en vente directe des Compétitions Interclubs (Ligue des Champi ons de la CAF Total, Coupe de la Confédération de la CAF Total, Supercoupe de la CAF Total), QNET a établi un bilan très positif de son action en faveur du football sur le continent.
Leader de la vente directe sur le marché asiatique, QNET a ainsi largement contribué à promouvoir et développer la visibilité du ballon rond africain, confirmant son intérêt pour le sport le plus populaire sur le continent.
Commentant la première année de son partenariat avec les compétitions de la CAF, le CEO de QNET, Trevor Kuna, a déclaré : « Nous sommes très heureux de voir que notre association avec le football en Afrique a rencontré un grand succès ces douze derniers mois. Notre partenariat nous a permis de consolider nos engagements envers nos représentants indépendants et nos clients, tout en renforçant notre présence sur le continent. »
« Notre partenariat avec QNET a tenu toutes ses promesses. Nous voulions bâtir une marque solide derrière les championnats respectifs du continent, en les rendant plus populaires, mais aussi en augmentant les revenus générés par ces derniers. C’est chose faite aujourd’hui et c’est le signe que le football africain a le potentiel pour être commercialisé dans le monde entier », a indiqué AhmadAhmad, le président de la CAF.
Pour rappel, le partenariat de deux ans signés entre la CAF et QNET vise à développer l’engagement des fans à travers toute l’Afrique et au-delà, et ce, par le biais notamment d’activités spécifiquement conçues pour les distributeurs et les représentants indépendants (IR) de la société.
QNET est également engagé dans la réalisationde projets RSE durables par le biais de sa RYTHM Foundation.
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Djezzy, leader des technologies de communications numériques, a poursuivi la dynamique de progression au niveau de sa base client au 4eme trimestre 2018 confirmant ainsi la reprise opérationnelle de l’entreprise dans un marché très concurrentiel.
Pour le quatrième trimestre consécutif, elle enregistre une croissance de sa clientèle, la dynamique positive enclenchée au début de l’année 2018 qui se poursuit avec une progression séquentielle de 1,3% au quatrième trimestre. Djezzy a augmenté sa base client de 5,7% depuis décembre 2017 et compte 15,8 millions de clients au 31 décembre 2018.
Cette évolution a été rendue possible grâce à la mise en œuvre d’une stratégie commerciale proactive axée sur les services internet et voix pour répondre aux attentes des clients ainsi qu’à une politique d’investissement dans l’infrastructure technologique et le réseau permettant à l’opérateur d’atteindre plus de performance.
Djezzy a enregistré un chiffre d’affaires de 24,1 milliards de dinars au quatrième trimestre, en baisse de 1,7% par rapport à la même période en 2017. Le revenu annuel global s’est établit à 94,8 milliards de dinars enregistrant une diminution de 6,6% comparé à 2017, une situation qui s’inscrit dans la contraction que connait le marché de la téléphonie mobile.
Le chiffre d’affaires data a progressé de 67,1% par rapport à la même période en 2017 grâce à l’utilisation croissante de l’internet mobile (2,2 Go / utilisateur, soit une croissance de près de 300%) ainsi qu’à une augmentation de 28,3% du nombre d’abonnés data.
Djezzy précise que L’EBITDA et la marge EBITDA ont diminué respectivement de 10% et de 1,7 point en glissement annuel en raison principalement de la baisse des revenus et de la forte pression sur les prix sur le marché
En revanche, au quatrième trimestre, l’EBITDA s’est élevé à 11,0 milliards de dinars le plus haut niveau atteint en 2018 en augmentation de 4,9% par rapport à la même période en 2017. La marge EBITDA, 45,7%, a également gagné 2,9 points comparativement au quatrième trimestre 2017.
Au quatrième trimestre 2018, les investissements ont atteint un montant de 5,8 milliards de dinars, en augmentation de 46,6% par rapport à la même période en 2017. En 2018, Djezzy a consenti un investissement global de 12,6 milliards de dinars confirmant sa détermination de construire le plus grand réseau 4G et contribuer en tant qu’Entreprise Publique Economique au développement de l’internet mobile en Algérie.
À la fin du quatrième trimestre 2018, les services 4G / LTE de Djezzy couvraient 28 wilayas et plus de 26,6% de la population, tandis que son réseau 3G couvrait les 48 wilayas avec plus de 76,9% de la population.
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Alger 24 février 2019
Nous, universitaires et intellectuels signataires de ce texte, sommes convaincus que des positions claires et courageuses revêtent, à cet instant historique et décisif, une importance particulière pour l’avenir de l’Algérie. Une importance accentuée par le fait que l’université ne produit plus de sens, ne s’intéresse plus à la chose publique et a renoncé à son statut de porte parole de la société.
Face à la prise de conscience exprimée par la société refusant la politique de la soumission au pouvoir absolu, nous, universitaires et intellectuels, ne pouvons passer outre l’opportunité de la transformation sociale et politique d’une société qui aspire à vivre dans la dignité, la liberté et le bienêtre. Une société dont les membres revendiquent la reconnaissance de leur statut en tant que citoyens, membres d’une communauté nationale, fière et solidaire dans ses différences.
Dans ce contexte exceptionnel, nous appelons tous les universitaires et intellectuels libres et dignes, à exprimer leur solidarité et leur totale adhésion au processus de changement que la société algérienne demande. Avant de projeter un vrai projet social et politique, l’universitaire et l’intellectuel doit nourrir une relation existentielle avec ses concitoyens; avant d’être doté d’une conscience politique, il doit être conscient de son appartenance pleine et entière à sa communauté. L’intellectuel ne peut pas être à la marge. Il doit entendre le message de la société à laquelle il appartient.
En effet, si nous, universitaires et intellectuels, n’intégrons pas la société dans nos préoccupations; si nous ne nous engageons pas moralement et politiquement à porter les aspirations de notre société, nous nous condamnons à être invisibles, inaudibles. Nous sortirons par la petite porte du futur de notre société qui prend son avenir en main et en dessine les contours. Nous nous priverons des moyens de nous affranchir des contraintes d’un régime caractérisé par l’autoritarisme, la hogra, l’esprit rentier, la médiocrité, le clientélisme et la corruption. Nous participerons à la reproduction des échecs passés.
Nous avons -en ces moments précis- une responsabilité historique. Ne la sous-estimons pas, de même ne sous-estimons pas la volonté que les Algériens affichent dans la rue. Harmonisons et synchronisons nos rapports avec eux, pour que nous puissions être capables de transformer la colère de la rue en un modèle de changement politique profond allant vers la construction d’un État moderne.
Notre engagement comme universitaires et intellectuels consiste à accompagner la société en marche. Nous sommes appelés, aujourd’hui plus que jamais, à donner du sens à cette phase socio-politique, qui doit nous conduire à la société de coexistence, d’acceptation de la contradiction et de reconnaissance de l’autre. Telle est la garantie d’un présent et d’un avenir prospère.
Nous devons nous engager à fournir les moyens politiques qui empêcheront que s’installe le vide qui permettra la reproduction d’un système politique usé. Notre responsabilité est de paver le chemin de la société qui trace sa voie vers la liberté et la justice qui mettront fin, définitivement, à un système qui a produit violence et corruption.
Nous affirmons notre position aux côté de la société que nous accompagnons. Nous participons à sa résistance pacifique qui doit continuer dans son caractère pacifique et civil. Nous l’appelons à ne pas répondre aux provocations et à toutes sortes de violence, car la violence est l’arme des faibles. L’arme des Algériens dignes est le projet pacifique et légitime qu’ils veulent bâtir. L’histoire est ponctuée de tournants qui exigent des citoyens algériens des positions et des positionnements. Les lois de l’univers, des peuples et des sociétés n’épargnent personne.
Nous amorçons un débat qui restera ouvert afin de réagir et d’accompagner la marche de la société et prémunir son projet des aventuriers et des parasites qui bénéficient du statut quo. Ils ont privé le peuple du droit à son autodétermination et cherchent, maintenant, à tirer profit du processus en marche pour reproduire un système usé qui constitue une menace pour le présent et l’avenir de l’Algérie.
Premiers signataires :
1. Redouane Boudjemaa Université d’Alger
2. Said Loucif Université d’Alger
3. Louisa Dris-Aït Hamadouche
4. Fatma Oussedik, Université d’Alger
5. Said Djaafer, journaliste
6. Fatima Bouhani Université d’Alger
7. Nacer Djabi Université d’Alger
8. Aziz Laabane, Université d’Alger
9. Chérif Dris, Ecole supérieure de journalisme
10. Nacira Houari, Université de Bejaia
11. Ali Kessaysia, Université d’Alger
12. Mourad Kassed Université d’Alger
13. Abdelaziz Boubakir, Université d’Alger
14. Lila Sidhoum, Université d’Alger
15. Mohamed Hanned, Université d’Alger
16. Aissa Merah, Université de Bajaïa
17. Salaheddine Sidhoum, Chirurgien
18. Said Gacemi, université de Tamanraset
19. Farida Akrout, université de Mostaganem
20. Redouane Rabia, université de Msila
21. Akrout Farida, université de Mostaganem
22. Mourad Ouchichi, Université de Bejaia
23. Nacer Aoudia, Université de Bejaia
24. Abdelkrim Benaicha, Université de Bejaia
25. Cherfa el hanafi, Université de Bejaia
26. Yazid Aït Koukam, Université Bab Ezzouar
27. Zoubir Arous, Université d’Alger
28. Kenza Meghiche, Université Alger
29. Amina Rabahi, université d’Alger
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ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a mis en exergue, dimanche à Alger, « le bond qualitatif » réalisé par la femme algérienne, au cours des deux dernières décennies, grâce à « la politique judicieuse » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Recevant en audience, les chefs des délégations ayant pris part à la 38ème session de la Commission de la femme arabe, abritée dimanche par la capitale algérienne, M. Messahel a mis l’accent, lors de son intervention, sur le « bond qualitatif » réalisé par la femme algérienne, au cours des deux dernières années, grâce à la politique judicieuse et à l’intérêt particulier que lui a accordée son Excellence, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika », selon le communiqué du ministère.
Relevant que le rôle de la femme algérienne et sa présence dans la vie politique et dans plusieurs secteurs, tels que l’éducation, la santé et la justice, a dépassé celui de ses homologues dans de nombreux pays, y compris les pays développés, M. Messahel s’est félicité, à cette occasion, de sa place dans la société, avant de qualifier de nouveau son rôle d’ « actif et d’efficace dans la résistance face à l’occupation et la participation dans la Guerre de Libération nationale, aux côtés de l’homme.
Le ministre s’est longuement étalé sur » sa contribution croissante à l’édification nationale, à travers son accès à une place avancée dans plusieurs domaines vitaux », a-t-il précisé.
Tout en remerciant l’Algérie pour avoir accueilli cette session, les femmes chefs des délégations, ont exprimé , de leurs côtés, leur reconnaissance au président de la République ainsi que leur estime pour ses efforts à la faveur de la promotion de la place de la femme algérienne dans la société.
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GENEVE- Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé lundi à Genève la vague de xénophobie, de racisme et d’intolérance à travers le monde.
« Le discours de haine est une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale et la paix. Il se propage comme une traînée de poudre à travers les médias sociaux, Internet et les théories de complot », a déclaré M. Guterres à l’ouverture de la 40ème session du Conseil des droits de l’Homme (CDH).
Ce discours de haine « est encouragé par un discours public qui stigmatise les femmes, les minorités, les migrants et les réfugiés », a-t-il poursuivi,précisant que « certains grands partis et dirigeants politiques coupent et collent les idées de leurs voisins dans leurs campagnes de propagande et leurs campagnes électorales. Les partis autrefois considérés comme des parias gagnent en influence ».
M.Gueterres a fustigé « les faux récits liant les réfugiés et les migrants au terrorisme, en les transformant en boucs émissaires pour de nombreux maux de la société ».
« Une campagne insidieuse cherchait à noyer le Pacte mondial pour la migration dans un flot de mensonges sur la nature et la portée de l’Accord.Cette campagne a échoué », a-t-il soutenu.
Il a insisté sur la nécessité de « rétablir l’intégrité de l’ordre international de protection des réfugiés et continuer à œuvrer pour des valeurs communes et une coopération internationale afin de réaffirmer les droits et d’aider à protéger les personnes contre les trafiquants, les passeurs et autres prédateurs impitoyables ».
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CHARM EL-CHEIKH -Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah s’est entretenu, lundi à Charm El-Cheikh (Egypte), avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Josep Borrell, en marge du sommet Ligue arabe/UE.
Lors de la rencontre qui a eu lieu à la demande du ministre espagnol, il a été procédé à l’examen des moyens de renforcement des relations bilatérales, notamment dans le domaine économique.
Les deux parties ont évoqué, également, les questions d’intérêt commun et les derniers développements dans la région arabe dont la situation en Syrie et en Libye, outre les points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet.
M.Abdelkader Bensalah participe au sommet Ligue arabe/UE en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
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ALGER – Quelque 3.885 logements ont été distribués, dimanche à Alger, lors d’une cérémonie organisée à la salle omnisports de la commune de Chéraga, en présence du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
L’opération de distribution a concerné 2.505 logements de type location-vente (AADL) et 1380 logements sociaux, dont 838 dans le cadre de la politique d’élimination de l’habitat précaire et 542 autres dans le cadre de la formule logement public locatif (LPL) distribués dans 6 communes de la capitale.
Le ministre de l’Habitat a indiqué, dans ce cadre, que le secteur poursuivra les opérations de distribution jusqu’à la fin de l’année en cours.
Après avoir félicité les citoyens à l’occasion du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, M. Temmar a précisé que le secteur de l’habitat « figure en tête des priorités du programme du gouvernement afin de permettre aux citoyens de bénéficier d’un logement décent ».
Par ailleurs, le ministre a évoqué la question de doter ces nouvelles cités des infrastructures publiques nécessaires, outre la prise en considération des droits de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques à travers des plans leur permettant de se déplacer aisément.
M. Temmar a rappelé, par la même occasion, le programme inscrit au titre de l’exercice 2019 comprenant 90.000 unités AADL , 50.000 Logements LPA, 60.000 logements ruraux et 20.000 logements LPP destinés à la communauté nationale établie à l’étranger, en sus des lotissements sociaux.
Quelque 60.000 logements dans différentes formules seront distribués avant la fin du premier trimestre 2019, en sus de la réception de 200.000 unités dont 16.000 au profit de la wilaya d’Alger.
Pour sa part, le wali d’Alger a rappelé les unités de logements distribuées depuis 2014 au niveau de la capitale, consistant en 51.000 logements LPL, plus de 14.000 logements LSP et 31.000 logements Location-vente ainsi que 7.000 logements promotionnels.
Il a évoqué, en outre, le bilan de la 24è opération de relogement qui a vu la distribution de 1200 unités de logements au profit des citoyens résidant dans des habitations précaires et des chalets et 540 unités de LPL au profit des citoyens résidant dans habitations exiguë, outre la récupération de 550 hectares d’assiettes foncières dédiées à la construction de logements, d’infrastructures publiques et d’espaces verts.
Précisant que la 24e opération de relogement devait être la dernière, M. Zoukh a fait savoir que ces services préparaient la 25e opération qui sera consacrée aux citoyens des habitats précaires dans le cadre des efforts consentis par l’Etat pour l’éradication de ce phénomène.
« La wilaya d’Alger compte 30.000 unités de type logement public locatif (LPL) prêtes à être distribuées au cours des prochains mois pour l’éradication des habitats précaires avant de se consacrer au problème de l’exiguité », a déclaré M. Zoukh.
Concernant la formule LSP, M. Zoukh a indiqué que la wilaya d’Alger ont procédé à la distribution de 42.000 logements jusqu’à 2019 dont 12.000 unités distribuées avant 2012 et 15.000 attribuées depuis juin 2014, ajoutant qu’un lot de 15.000 logements sera distribué en 2019.
Pointant du doigt les promoteurs immobiliers ayant causé du retard dans certains chantiers, le Wali d’Alger a appelé les citoyens à faire preuve de patience jusqu’au parachèvement des programmes restants.
Certains promoteurs immobiliers n’ont pas respecté les délais de livraison (…) nous allons poursuivre nos efforts en vue de parachever les projets tracés, nous serons à l’affut de ces promoteurs défaillants », a-t-il ajouté, rappelant que plus de 100.000 familles algéroises avaient bénéficié de logement.
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Deux (2) bombes de confection artisanale, ont été détruites dimanche, lors de deux opérations de fouille et de ratissage, menées par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Bouira et Skikda, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’Armée nationale populaire ont découvert et détruit, le 24 février 2019, deux (2) bombes de confection artisanale, et ce, lors de deux opérations de fouille et de ratissage menées à Bouira (1e Région militaire) et Skikda (5e RM) », précise la même source .
Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé, à Oran (2e RM), cinq (5) narcotrafiquants et saisi (105,8) kilogrammes de kif traité et quatre (4) véhicules touristiques ».
Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont arrêté, à Ouargla et Laghouat (4e RM), quatre (4) immigrants clandestins de différentes nationalités », rapporte également le communiqué.
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L’accent sera mis plus particulièrement aujourd’hui, au deuxième jour du sommet, sur les dossiers régionaux dont le Yémen, la Libye, la Syrie ou le processus de paix israélo-palestinien.
Les dirigeants de l’Union européenne et de la Ligue arabe se sont réunis hier à Charm el-Cheikh (est de l’Egypte) pour renforcer leur coopération, avec en toile de fond une possible irruption du dossier Brexit. «Sujets régionaux, sécurité et développement sont les trois principaux sujets qui intéressent les Européens», a expliqué une source diplomatique occidentale. Au chapitre du développement économique, l’aspect commercial devrait également être abordé entre les différents leaders, étant donné notamment le volume des échanges entre les deux côtés de la Méditerranée. Dans un tweet, Preben Aamann le porte-parole de l’Union européenne, explique que l’UE «est de loin le plus important partenaire des pays de la Ligue arabe.
La même chose que la Chine, les Etats-Unis et la Russie combinés». «D’autres puissances mondiales sont aussi actives dans la région», comme la Chine et la Russie par exemple, «c’est pourquoi il est important que l’Union européenne soit présente là-bas, ce sont nos voisins du Sud», avait expliqué vendredi le gouvernement allemand. Selon une source de l’UE, le premier sommet entre les deux entités est d’autant plus important que les Etats-Unis se désengagent de la région, tandis que la Russie et la Chine font des incursions, qui ne «sont pas nécessairement dans notre intérêt». «Nous ne voulons pas voir ce vide (laissé par les Etats-Unis, ndlr) absorbé par la Russie et la Chine», a ajouté une autre source avant de préciser que les Européens voient le sommet comme une chance de préserver leurs intérêts diplomatiques économiques et de sécurité.
L’accent sera mis plus particulièrement aujourd’hui, au deuxième jour du sommet, sur les dossiers régionaux dont le Yémen, la Libye, la Syrie ou le processus de paix israélo-palestinien.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a accueilli dès samedi ses premiers hôtes dans la station balnéaire sur la mer Rouge, parmi eux le roi Salmane d’Arabie saoudite, le président roumain Klaus Iohannis dont le pays assume la présidence tournante de l’UE, ou encore le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas. Le président du Conseil européen Donald Tusk, co-hôte du sommet, et le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, étaient également sur place hier. Au total, près d’une quarantaine de chefs d’Etat et Premiers ministres des deux côtés de la Méditerranée doivent assister à ce premier sommet entre les deux entités, dans la cité balnéaire placée sous très haute sécurité.
Hier matin, la plupart d’entre eux étaient sur place, selon une source européenne. Une première session plénière, hier, fut suivie d’un diner officiel.
Parmi les rares absents côté européen figurent le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, ainsi que les dirigeants lituaniens et lettons.
La France est représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Outre la chancelière allemande Angela Merkel, une attention particulière était portée à la Britannique Theresa May, en pleine consultations avec ses partenaires européens pour tenter d’éviter une sortie du Royaume-Uni de l’UE sans accord le 29 mars. Mais les Européens, et leurs homologues des Etats arabes, souhaitent se concentrer sur la coopération arabo-européenne. Selon le secrétaire général adjoint chargé des Affaires internationales, Khaled al-Habbas, la Ligue arabe attend du sommet de Charm el-Cheikh un «nouveau départ».
En outre, selon une source diplomatique occidentale, «il s’agit aussi d’une bonne opération pour l’Egypte qui montre en organisant ce sommet qu’elle revient sur le devant de la scène diplomatique». L’Egypte a connu après la révolte de 2011, qui a provoqué la chute du régime de Hosni Moubarak, une longue période d’instabilité politique et économique à laquelle elle tente de mettre fin.
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Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a affirmé lundi que le « peuple » algérien était « libre de s’exprimer » sur sa « gouvernance », alors que l’Algérie est en proie à des manifestations massives contre un 5e mandat du Président Abdelaziz Bouteflika, rapporte l’AFP.
S’adressant aux médias lors d’un point de presse à Genève après un discours devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le président tunisien a répondu à une question sur les manifestations en Algérie, précise la même source.
«L’Algérie c’est un peuple qui a beaucoup lutté pour gagner son indépendance après 130 ans de colonisation et c’est maintenant un peuple libre. Evidemment il est libre de s’exprimer comme il l’entend sur sa gouvernance », a déclaré M. Caïd Essebsi, selon toujours l’AFP.
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a fait, aujourd’hui lundi, deux lectures des manifestations contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, enregistrées ces derniers jours à travers le pays.
«S’agissant des messages qu’expriment ces manifestations, je retiens, en premier lieu, qu’ils sont en rapport avec les élections présidentielles qui se déroulent dans deux mois. Et je dis à tous que chacun peut s’exprimer en toute liberté (à travers l’urne ndlr) dans deux mois», a-t-il indiqué.
Pour lui, «chacun a le droit de défendre le candidat qu’il soutient, comme chacun a le droit de s’opposer au candidat qu’il ne soutient pas. Sauf que c’est l’urne qui tranche en dernier lieu».
Et d’ajouter : «Je pense qu’après tout ce qu’a vécu l’Algérie comme douleurs et tragédies et ce qu’elle a réalisé en termes de réformes et développement, le pays est parvenu à rendre possible le choix (d’un Président ndlr), de manière pacifique et civilisée».
Quant à la deuxième lecture que fait le Premier ministre de ces évènements, il retient que ces manifestations sont en rapport avec le «changement».
Or, relève-t-il, «le Président a annoncé la tenue, après les élections présidentielles, d’une conférence de consensus national inédite, en ce sens qu’elle sera ouverte à tous et sur tous les sujets à débattre, à l’exception des constantes nationales et le caractère républicain de l’Etat».
Ahmed Ouyahia a également précisé que cette conférence «sera ouverte aux politiques, aux organisations syndicales et patronales, ainsi qu’aux associations citoyennes et aux jeunes».
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Genève, vendredi après-midi, les images de marées humaines inondent les rues des villes algériennes. Presque au même moment, un tract appelant les Algériens de Suisse à se rassembler devant le siège des Nations unies a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. L’appel est signé par un collectif de citoyens algériens résidant en Suisse. Un groupe sur Facebook a aussi fait son apparition. Il appelle les “Algériens, Algériennes et amis de l’Algérie à participer à un rassemblement autorisé contre la farce de l’élection présidentielle”.
Aussi, contre la “mafiocratie qui gouverne notre pays, contre l’ingérence du militaire dans les affaires politiques et pour un nouveau mode de gouvernance transparent et juste”. Place des Nations, le samedi à 14h45. Des Algériens, munis de drapeaux et de diverses pancartes, commencent à investir la place des Nations unies. À quelques mètres, un groupe de policiers, devant leur camion, observe de loin et veille. Très vite, un banc public a été improvisé comme tribune devant laquelle on a installé une sono. Dès 15h, des intervenants, de simples citoyens et des personnes connues, comme Mourad Dhina ou Ali Benouari, prennent la parole et déversent leur colère, expliquent l’impasse ou démontrent la nécessité d’une rupture avec le système en place.
Une centaine de personnes ont fini par former un grand cercle humain. Alors que la foule scandait des slogans contre le 5e mandat, le musicien Amar Toumi, muni de son drapeau amazigh, fait son apparition. Beaucoup d’Algériens ont répondu à cet appel sans se poser de questions sur l’identité des organisateurs qui sont, pour la majorité du mouvement Rashad ou d’anciens fissistes en exil en Suisse. Abdelli Abdenour, qui ne cache pas son appartenance au Mouvement Rashad, se défend d’avoir organisé un rassemblement à couleur politique. Pour lui, il s’agit “d’un acte citoyen et contre la mascarade électorale”.
Pour Amar, artiste algérien de Genève, sa “présence est pour soutenir la démocratie en Algérie”. Il s’agit de se solidariser avec la vox populi, renchérit Zina qui est venue de la France voisine. Les propos de Yasmine Mecibat, présidente de l’Association des Berbères du Grand Genève, vont aussi dans le même sens. “Je suis ici pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure, pour ainsi reprendre feu Matoub Lounès”, nous affirme-t-elle. Le temps passe vite. Il est déjà 17h. La place commence à se vider. La chaise géante au pied cassé, sculpture monumentale en bois de l’artiste suisse Daniel Berset qui veille sur la place, se sent déjà esseulée.
Vue de loin, elle fait penser au dur système algérien qui vient de perdre un pied après le coup donné hier par le peuple qui a retrouvé sa fierté. Aujourd’hui, Bouteflika passera peut-être devant cette chaise trijambiste. Aurait-il la force de lever la tête pour l’admirer ? Pas sûr.
Par Houchi Tahar
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