Dans un long entretien accordé au média Al Araby, l’ancien joueur de l’EN, Nadir Belhadj, est revenu sur plusieurs sujets. Il a ainsi évoqué sa carrière en club, en sélection, l’actualité des Verts, la situation de Mahrez en club, les très bonnes prestations de Bounedjah et Atal ainsi que son message pour les joueurs binationaux. Extraits !
«J’aurais pu rejoindre de grands clubs européens, mais…»
L’ancien arrière gauche des Verts s’est dit satisfait de sa carrière de footballeur : «Dieu merci, je qualifie ma carrière de footballeur de réussie. J’ai joué dans de bons clubs en Europe. Puis, j’ai rejoint le Qatar où j’ai d’abord porté le maillot d’Al Sadd avec lequel j’ai remporté plusieurs titres. Aujourd’hui, je joue dans un autre grand club au Qatar, Al Sailiya. A l’époque, j’aurais pu jouer dans le très haut niveau et porter le maillot de très grands clubs européens. Etant jeune, je pense que je me suis précipité à prendre certaines décisions. Parfois, c’est un sentiment de regret qui m’anime dans la mesure où j’avais la possibilité de jouer pour de grands clubs eu Europe. Cependant, je suis satisfait de ma carrière. J’ai aussi évolué aux côtés de grands joueurs à l’OL.»
«A notre époque, il n’y avait pas de stars en sélection»
Interrogé sur les clubs qui souhaitent s’attacher ses services, à l’issue du Mondial-2010 en Afrique du Sud, Nadir Belhadj a répondu : «En 2010, j’étais dans le viseur de plusieurs grands clubs européens. La Lazio de Rome me voulait. J’avais aussi deux ou trois offres d’Angleterre. Des émissaires du Barça s’étaient également déplacés à Lyon pour me superviser, avant de rejoindre Portsmouth. Finalement, le Barça a décidé de recruter Abidal dont j’ai été le remplaçant à l’OL. Je jouais à Portsmouth, avant le Mondial sud-africain. Je souffrais d’une blessure à l’époque puis je me suis déplacé à Aspitar pour me faire soigner. Ce fut une occasion pour moi de découvrir le Qatar. J’ai même suivi deux ou trois matchs du championnat là-bas. Les responsables d’Al Sadda m’avaient contacté et j’ai été très satisfait de leur proposition. J’ai donc décidé de rejoindre Al Sadd, après le Mondial.»
«Je pouvais jouer deux ans de plus en Equipe nationale, mais…»
Dans un autre registre, Nadir Belhadj est revenu sur sa retraite internationale en 2012 : «Il n’y a pas de raison particulière derrière ma décision de prendre ma retraite internationale. J’étais fatigué en raison des longs voyages. Il faut savoir que ce n’est pas facile de jouer en Afrique puis de voyager vers l’Europe ou l’Asie. L’essentiel est que j’ai vécu des moments inoubliables en sélection, notamment lors de la Coupe d’Afrique en Angola ou bien lors du Mondial-2010 en Afrique du Sud. Par la suite, il y a eu l’arrivée d’une nouvelle génération de jeunes joueurs. On est partis les uns après les autres tels que Karim Matmour, Antar Yahia et Ziani. Seul Madjid Bougherra est resté. Je pense que je pouvais poursuivre pour deux saisons supplémentaires l’aventure avec les Verts. Mais j’avais décidé de prendre ma retraite internationale. C’était mon choix.»
«La sélection renferme dans ses rangs des joueurs de qualité»
Nadir Belhadj a aussi appelé à laisser les Verts travailler dans la sérénité et le calme, en prévision des prochaines échéances : «Aujourd’hui, il y a une nouvelle génération de joueurs. J’espère qu’ils vont réaliser de grandes choses, après s’être illustrés au Mondial-2014 au Brésil. Aujourd’hui, il y a un nouvel entraîneur qui essaye de renforcer l’EN par des joueurs de qualité. L’objectif des Verts est de se qualifier au Mondial-2022 au Qatar. Il faut laisser la sélection travailler dans le calme et la sérénité. Nous avons de très bons joueurs capables de relever le défi.»
«Saâdane est le meilleur sélectionneur avec qui j’ai travaillé»
A la question de savoir quel a été le meilleur sélectionneur avec lequel il a travaillé, Belhadj a répondu sans la moindre hésitation : «Sans doute, Rabah Saâdane. C’est un entraîneur qui m’a beaucoup influé. Il possède à la fois l’expérience et la sagesse. Il est sans doute le meilleur entraîneur avec lequel j’ai travaillé en sélection. Il y a aussi le Français Jean-Michel Cavalli. Mais Saâdane, je l’estime et je le respecte beaucoup. J’aime l’entraîneur et la personne. Il sait gérer un groupe. Il y avait beaucoup de respect entre lui et les joueurs.»
«Belmadi connaît tout de l’Algérie. Il a mis les points sur les i avec tout le monde»
Appelé à donné son avis sur le débat portant sur l’entraîneur local ou étranger pour la sélection nationale, Nadir Belhadj dira : «Personnellement, je pense que le meilleur choix est celui qui connaît bien la mentalité algérienne, à l’exemple de Saâdane. Il y a aussi Madjer qui a été un joueur extraordinaire. Mais il a subi une grande pression. On ne lui a pas donné sa chance. Il a été lésé. Il ya aussi Djamel Belmadi que je considère comme un super entraîneur. Il a réalisé de très belles choses avec Lekhwiya et la sélection du Qatar. On doit lui donner du temps. Vous connaissez bien la mentalité des supporters maghrébins qui exercent une grande pression et réclament des résultats très rapidement. Il faut laisser le groupe travailler dans la sérénité, je suis convaincu qu’il réussira de belles choses. Belmadi connaît tout de l’Algérie. Il a mis les points sur les i avec tout le monde. Pour ce qui est de l’entraîneur étranger, je dois dire qu’il a besoin de plus de temps pour s’adapter.»
«Voilà ce que m’ont dit des proches des joueurs concernant l’ambiance en sélection»
Toujours concernant la gestion de l’entraîneur pour un groupe composé de stars, Belhadj a ajouté : «Durant mon passage en sélection, il n’y avait pas du tout ce genre de problème. Un entraîneur doit, seulement, savoir communiquer avec les joueurs. Il faut que tout le monde soit uni et tire dans le même sens. A notre époque, il n’y avait pas de stars en sélection. Car c’est l’équipe qui était la star numéro 1. Aujourd’hui, il y a Mahrez, Brahimi et les autres. Mais il n’y aucun problème là-dessus. Des proches des joueurs m’ont affirmé qu’il n’existe pas le moindre problème en sélection. Et même s’il y en avait, je suis convaincu que Belmadi va les résoudre en deux minutes. Il sait gérer les crises. Il faut laisser les joueurs travailler dans la sérénité, ils ont atteint leur premier objectif, à savoir la qualification pour la CAN, en attendant de se qualifier pour le Mondial. Je pense que même Belmadi veut relever ce défi et retrouver le Qatar lors du prochain Mondial.»
«Je ne suis pas du tout inquiet pour Mahrez»
Evoquant la situation de Mahrez qui ne joue pas beaucoup avec Manchester City ces dernières semaines, Belhadj dira : «Mahrez est un super joueur. Il a été fantastique avec Leicester City, je n’ai pas compris pourquoi les grands clubs ne l’ont pas pris assez rapidement. Aujourd’hui, il joue dans l’un des plus grands clubs au monde. Il travaille sous la conduite d’un des meilleurs entraîneurs au monde en l’occurrence Guardiola. Si Mahrez ne joue pas beaucoup avec Manchester City, ça a sans doute un rapport avec l’adaptation, la concurrence ainsi que la présence de plusieurs grandes stars dans l’effectif des Citizens. Je ne suis pas du tout inquiet pour lui. Il vit pratiquement la même situation que Bernardo Silva la saison dernière. Il a beaucoup souffert, avant de revenir en force cette saison et a délogé De Bruyne. Je suis convaincu qu’il aura toute sa chance la saison prochaine.»
«Voici mon conseil à Mahrez»
Appelé à donner un conseil à Mahrez, Belhadj dira : «Je ne connais pas Mahrez personnellement. Mais je lui dis de rester patient. Quand vous jouez dans un grand club, vous devez rester patient et saisir sa chance. J’ai connu la même situation à l’OL. A l’époque, il y avait Fabio Grosso, champion du monde, qui jouait dans le même poste que moi. J’ai étais en concurrence avec lui. Regardez le Barça par exemple, un joueur comme Rakitic qui a travaillé très dur et qui a attendu sa chance après le départ de Xavi et Iniesta pour s’installer comme un titulaire indiscutable dans le onze du FC Barcelone.»
«Bounedjah est un serial buteur»
Appelé à donner son avis sur Baghdad Bounedjah, Belhadj dira : «Bounedjah est un serial buteur. C’est un joueur fantastique qui ne rate pas la moindre occasion pour la transformer en but. J’espère qu’il va écrire son nom en lettres d’or dans l’histoire d’Al Sadd. J’espère qu’il évoluera dans un grand club européen. Il le mérite car il a prouvé ses qualités partout où il est passé.»
«Atal me rappelle ma jeunesse»
A l’instar de Bounedjah, Youcef Atal s’illustre lui aussi avec l’OGC Nice. Alors pour beaucoup, le jeu de l’ancien joueur du PAC ressemble beaucoup à celui de Belhadj, ce dernier a ténu à préciser : «Je ne le connais pas personnellement. Mais je l’ai suivi en Belgique où il n’a pas beaucoup joué. Mais il a beaucoup progressé depuis qu’il a rejoint l’OGC Nice. Il a beaucoup de qualités. Il défend bien tout en se projetant rapidement vers l’attaque. Il me rappelle ma jeunesse. Les Niçois sont heureux de l’avoir, notamment l’entraîneur Vieira. Il doit continuer à travailler et ne pas brûler les étapes. J’espère le voir bientôt dans un grand club européen.»
«Notre génération a fait le choix du cœur, pas celui de l’argent ou du challenge sportif»
Dans un autre registre, Nadir Belhadj a été interrogé sur les joueurs binationaux d’origine maghrébine qui hésitent à faire leur choix de sélection : «Nous sommes nés en France, mais on est des Algériens. Il y a ceux qui sont nés en Allemagne ou en Italie, mais qui sont d’origine algérienne, marocaine ou bien tunisienne. Le joueur doit suivre son cœur au moment de faire son choix de sélection. Si vous ne voulez pas jouer pour votre pays d’origine, ça c’est votre problème. Seulement, il ne faut pas hésiter ou bien faire de calcul. Vous avez le droit de réfléchir, mais cette période ne doit pas dépasser une semaine. Vous avez le droit de discuter avec votre famille ou vos proches sur le sujet, mais il faut prendre rapidement une décision. Notre génération n’a pas hésité un instant à choisir le pays de nos pères et grands-pères. On fait le choix du cœur, pas celui de l’argent ou du challenge sportif. Après, je peux comprendre aussi les joueurs qui attendent une convocation de la France, surtout lorsqu’il s’agit de joueurs exceptionnels. En Europe, c’est plus facile pour un joueur français d’évoluer dans de grands clubs, contrairement à un joueur algérien ou tunisien. Il y a aussi des cas qui vous permettent de faire facilement votre choix. C’est tout simplement lorsque vous êtes un grand joueur. Vous pouvez jouer pour votre pays, tels que Mané avec le Sénégal, Drogba avec la Côte d’Ivoire ou bien Aubameyang avec le Gabon. C’est aussi fantastique lorsque vous voyez un joueur comme Salah jouer pour l’Egypte. Je le considère comme un très grand joueur. Je prends beaucoup de plaisir à le voir jouer.»
«Fier et heureux car nous avons tout donné pour l’Algérie»
Pour ce qui est des souvenirs qu’il garde, Belhadj dira : «Il y a plein de moments que je ne peux pas oublier. Les matchs, par exemple, que j’ai joués en Algérie, au stade du 5-Juillet ou à Blida. Il y a aussi la qualif’ pour le Mondial-2010 et le but d’Antar Yahia face à l’Egypte. Ce sont des moments inoubliables. Je suis heureux et fier car nous avons tout donné pour l’Algérie.»
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Sofiane Feghouli continue de briller avec Galatasaray. Le joueur algérien s’est illustré de fort belle manière lors de la précédente rencontre face à Antalyaspor, en inscrivant un but et en délivrant deux passes décisives. Ainsi, il a confirmé sa belle forme du moment. La prestation de Feghouli n’est pas passée inaperçue chez les médias turcs. Hier, Feghouli a été encensé par la plupart des médias sportifs turcs. Pour rappel, Feghouli a inscrit quatre buts lors des cinq derniers matchs.
Il a battu son record personnel
Avant-hier soir, Sofiane Feghouli est parvenu à battre son record personnel de buts inscrits en une saison. Grâce à ce but inscrit face à Antalyaspor, Feghouli s’est offert son 6e but en championnat turc cette saison, le 8e toutes compétitions confondues. Il dépasse ainsi sa performance de 2014 lorsqu’il avait inscrit sept buts en une saison avec le Valence FC.
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Sur son site internet, le club madrilène a diffusé une photo de Zidane s’adressant à ses joueurs réunis en cercle autour de lui sur la pelouse du centre d’entraînement de Valdebebas, dans l’est de la capitale espagnole comme l’indique Sport24.
Après neuf mois sabbatiques, « Zizou » a accepté à la surprise générale de revenir au chevet d’une équipe en pleine déconfiture cette saison, avec le défi de reconstruire l’effectif de la casa blanca cet été. Le Ballon d’Or 1998 a signé jusqu’en 2022. A 11 matchs de la fin de la Liga, le Real (3e, 51 points) est confronté à un défi quasi impossible: tenter de refaire son retard de 12 points sur le leader Barcelone (1er, 63 points) pour sauver la saison, plombée notamment par une élimination piteuse en huitièmes de Ligue des champions contre l’Ajax Amsterdam (2-1, 1-4).
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Auteur d’un triplé face à la Juventus Turin, Cristiano Ronaldo était aux anges après la « remontada » des Bianconeri contre l’Atletico Madrid (3-0) :
« Ce devait être une soirée spéciale. Ça ne l’était pas seulement pour mes buts, mais pour l’équipe. C’est la mentalité qu’il faut avoir en Ligue des champions, c’est la voie à suivre, a lâché le Portugais au micro de la Sky. La Juventus m’a aidé, c’était une soirée magique. L’Atletico est une équipe très difficile à jouer, mais nous sommes aussi une équipe forte. Nous verrons ce qui se passe maintenant. » Des propos relayés par Topmercato.
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Bounedjah a en effet mené son équipe à une victoire très importante à l’occasion de cette deuxième journée de la phase de groupe de la Champions League d’Asie. Bounedjah a inscrit l’unique but de la rencontre d’une jolie tête à la 95ème minute de jeu. Al Sadd empoche donc ses premiers points dans cette phase après une défaite lors de la première journée.
A noter que l’international algérien a également été désigné homme du match.
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Pour ce rendez-vous capital, Julien Stéphan a convoqué un groupe de vingt joueurs où on notera la présence de nos deux internationaux algériens.
Le groupe de Rennes : Badiashile, Koubek, Gertmonas – Zeffane, Da Silva, Mexer, Doumbia, Bensebaini, Gelin, Traoré – Grenier, Lea-Siliki, André, Hunou, Camavinga, Bourigeaud – Sarr, Ben Arfa, Niang, Del Castillo.
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Trois semaines après le match nul et vierge de l’aller, le Bayern Munich défie Liverpool ce mercredi (21h) lors du 8e de finale retour de la Ligue des Champions. Voici les compositions des équipes.
Bayern Munich : Neuer (c) – Rafinha, Süle, Hummels, Alaba – Martinez, Thiago – Gnabry, James Rodriguez, Ribéry – Lewandowski.
Liverpool : Alisson – Alexander-Arnold, Matip, van Dijk, Robertson – Wijnaldum, Milner, Henderson (c) – Salah, Firmino, Mané.
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Plus de 27.000 personnes ont visité la 9e édition de l’exposition internationale sur l’industrie pétrolière et gazière en Afrique du nord (NAPEC 2019) qui a pris fin mercredi au Centre des conventions d’Oran (CCO), selon les organisateurs.
Le directeur général et fondateur du NAPEC, Yacini Djaafar a déclaré que la plupart des visiteurs sont des professionnels qui ont eu l’opportunité de prendre connaissance des nouveautés technologiques et des dernières innovations du secteur de l’énergie, soulignant que les participants ont exposé leurs produits, leurs innovations proposant des solutions et prospectant des partenariats en hydrocarbures et différents domaines de l’énergie.
Cette manifestation économique de quatre jours a été marquée par des négociations entre des sociétés nationales et étrangères et la signature de contrats surtout dans le domaine de développement technologique, des services et de transfert de connaissances, en plus de la formulation de demandes pour l’acquisition d’équipements, a-t-il indiqué, annonçant que la 10e édition de NAPEC 2020 réservera un pavillon aux start ups.
Ce salon a été marqué par grand nombre de directeurs généraux du secteur des hydrocarbures et de l’énergie et de personnalités dont l’ambassadrice d’Indonésie en Algérie.
Cette 9e édition de l’exposition internationale sur l’industrie pétrolière et gazière en Afrique du nord (NAPEC 2019) a vu la participation de 570 exposants du pays, à l’instar des groupes Sonatrach, Sonelgaz, Cosider et de 40 pays dont Total, Haliburton, Petrofac.
Un large espace a été réservé aux pays d’Afrique du nord pour leurs opportunités d’investissement, à l’instar de la compagnie tunisienne des activités pétrolières, la société nationale libyenne du pétrole, la société mauritanienne d’hydrocarbures et autres.
La nouveauté dans cette édition est « NAPEC du jeune professionnel » visant à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes dans le secteur des hydrocarbures et des énergies en Afrique du nord, outre la réservation de stands aux étudiants de différentes universités et écoles supérieures du pays pour exposer leurs projets de recherche liés au pétrole et au gaz et leurs différentes infrastructures.
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– Les opérateurs économiques de la filière de la pièce de rechange automobile ont signifié mercredi à Alger l’intérêt de la mise en place de formations spécialisées et d’un plus grand soutien des Pouvoirs publics pour développer la production locale.
Rassemblés à l’occasion de la 13ème édition du salon de la sous-traitance, de l’équipement automobile et les services de mobilité « Equip-Auto 2019 », les opérateurs versés dans le secteur de la pièce de rechange ont fait savoir que les investissements lourds dans les lignes de production de pièces pour les constructeurs automobiles exigent d’une part une importante production de véhicules pour commercialiser leurs productions, et d’autre part des formations spécialisées dans le domaine de la sous-traitance automobile.
« Concernant la pièce de première monte, nous ne sentons pas une politique adéquate pour atteindre cet objectif », tranche le directeur général d’une entreprise locale de production de pièces destinées aux services après-vente automobiles.
Selon lui, il s’agit de toute une culture à mettre en place pour répondre aux exigences de cette industrie de précision et ainsi parvenir à être certifié par les assembleurs automobiles.
Interrogé par l’APS, un autre exposant qui a débuté la production locale de pièces et de liquides d’entretien depuis 2005, revendique la diversification de la production et l’élargir à plusieurs familles de pièces : Pour le freinage, l’électricité automobile, les filtres, les balais d’essuie-glace et les liquides d’entretien.
Selon lui, il ne faut pas se limiter à une certaine gamme de produits, dont la demande du marché local est d’ores et déjà satisfaite, a-t-il recommandé.
« Nous exportons 20% de notre production vers l’Europe et vers d’autres pays maghrébins », assure-t-il, estimant que le marché national est suralimenté par des importations qui dépassent la demande locale.
Pour organiser l’importation des pièces de rechange et réduire l’importation de pièces de mauvaise qualité ou contrefaites les Pouvoirs publics ont instauré la règle des 120% qui exige de l’importateur de déposer à la banque la totalité du prix de la marchandise importée plus les 20% de caution, note cet exposant.
Cependant, selon un autre exposant, activant dans l’importation de pièces automobiles basé à Ouled Moussa (Alger-Est), cette disposition n’a pas eu les effets voulus.
« La règle des 120% a gêné certains importateurs au tout début de sa mise en place, mais on constate toujours une importante offre par rapport à la demande existante », juge-t-il.
Présent à cette manifestation, le représentant d’un producteur de liquides d’entretien pour véhicules basé à Bousmail (W. Tipaza) a souligné l’importance de la flexibilité de la législation.
Dans ce sens, il a estimé nécessaire, notamment pour ce type de production, de fluidifier les procédures administratives lors de l’importation d’intrants chimiques destinés à la production locale de liquides d’entretien pour automobiles.
A noter que la 13ème édition du Salon Equip-Auto 2019, qui se déroule du 11 au 14 mars, accueille plus de 500 exposants représentent différentes marques des constructeurs et équipementiers automobiles locaux et mondiaux.
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Un contrat en EPC relatif au développement du champ gazier d’Ain Tsila (Illizi) a été signé mercredi à Alger entre le groupement Isarene (Sonatrach, Petroceltic et Enel) et Petrofac International (UAE) LLC.
Situé dans le périmètre d’Isarene à 160 km au nord-ouest de la wilaya d’Illizi, le projet de développement du champ gazier d’Ain Tsila permettra la récupération de 64 milliards de mètres cubes de gaz avec une production journalière de 10,3 millions mètres cubes de gaz de vente, 11.500 de barils de condensat et de 17.000 barils de GPL sur un plateau de 14 ans.
D’un montant de 123 milliards de dinars, le contrat en EPC (Engineering, Procurement and Construction/Ingénierie, Approvisionnement et Construction) consiste à réaliser un centre de traitement de gaz (CPF), une centrale électrique de 125 MW.
Le contrat consiste également à réaliser un réseau de collecte de 110 Km pour le raccordement de 30 puits prévus pour le First Gas, un système d’expédition d’une longueur de 356 Km et des utilités.
Ce contrat dont la mise en service interviendra dans 42 mois à partir de son entrée en vigueur devrait permettre la production de trois produits à savoir le gaz à sec (10,3 millions M3/jour), le condensat (10.550 bbl/ jour) et le GPL (17.117 bbl/jour).
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Les réseaux sociaux restaient inaccessibles mardi dans l’après-midi partout dans le monde !
Le site Downdetector qui, comme son nom l’indique, recense les dysfonctionnements en temps réel sur Internet indique que la panne est bel et bien mondiale. Les côtes Est et Ouest américaines, l’Europe, mais aussi, dans une moindre mesure, l’Amérique du Sud et certains pays asiatiques, sont impactés.
On ne sait pour l’instant pas quelle est l’origine ce ces perturbations. « Salut, moi quand j’essaye de me connecter [à Instgram], ça me met « une erreur s’est produite » aidez moi svp ! Je dois faire quoi ? », commente un utilisateur sur le site DownDetector, qui recense les pannes de ce genre. « Impossible de se connecter ni de publier des photos et même de changer sa photo de profil », confirme un autre.
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L’icône de la guerre de libération, Djamila Bouhired, appelle la jeunesse algérienne à rester mobiliser !
Elle averti dans une lettre adressée au peuple «Ne les laissez pas voler votre victoire ! »
Portée par la jeunesse, Djamila Bouhired descend chaque vendredi dans la rue pour prendre part aux gigantesques mobilisations populaire contre le régime.
Voici le texte de son appel à la jeunesse algérienne publié par El Watan:Mes chers enfants et petits enfants.
Je voudrais d’abord vous dire tout mon bonheur d’être parmi vous, pour reprendre ma place de citoyenne dans ce combat de la dignité, dans une communion fraternelle.
Je voudrais vous dire toute ma gratitude pour m’avoir permis de vivre la résurrection de l’Algérie combattante, que d’aucuns avaient enterrée trop vite.
Je voudrais vous dire toute ma joie, toute ma fierté de vous voir reprendre le flambeau de vos ainés. Ils ont libéré l’Algérie de la domination coloniale ; vous êtes en train de rendre aux Algériens leurs libertés et leur fierté spoliées depuis l’indépendance.
Alors que les Algériens pleuraient leurs chers disparus dans la liesse et la dignité retrouvée, les planqués de l’extérieur avaient déclaré une nouvelle guerre au peuple et à ses libérateurs pour s’installer au pouvoir.
Au nom d’une légitimité historique usurpée, une coalition hétéroclite formée autour du clan d’Oujda, avec l’armée des frontières encadrée par des officiers de l’armée française, et le soutien des “combattants” du 19 mars, a pris le pays en otage.
Au nom d’une légitimité historique usurpée, ils ont traqué les survivants du combat libérateur, et pourchassé, exilé, assassiné nos héros qui avaient défié la puissance coloniale avec des moyens dérisoires, armés de leur seul courage et de leur seule détermination.
Plus d’un demi siècle après la victoire sur la domination coloniale et l’accession du pays à l’indépendance, le système politique installé par la force en 1962 tente de survivre par la ruse, pour continuer à opprimer les Algériens, détourner nos richesses, et prolonger la tutelle néocoloniale de la France pour bénéficier encore de la protection de ses dirigeants. Ceux qui, au nom d’un patriotisme de bazar, exigeaient la “repentance” de la France, ont fini par tomber les masques. Combien de dirigeants, à la retraite ou encore en activité, combien de ministres, combien de hauts fonctionnaires, combien d’officiers supérieurs de l’armée, combien de chefs de partis, se sont repliés sur l’hexagone, leur patrie de rechange, le refuge du fruit de leurs rapines ?
Dernier signe révélateur de ces liens pervers de domination néocoloniale, le soutien du président français au coup d’Etat programmé de son homologue algérien est une agression contre le peuple algérien, contre ses aspirations à la liberté et à la dignité. Au nom de quelle conception bien singulière de la démocratie, au nom de quelles valeurs universelles peut-on voler au secours d’un régime autoritaire, pour prolonger, hors de toute base légale, le pouvoir d’un autocrate, de sa famille, de son clan et de leurs clientèles, massivement rejetés par la volonté du peuple algérien ?
Dans son long combat libérateur, le peuple algérien ne s’est jamais trompé de cible. Si notre génération a combattu le système colonial, elle a su apprécier à sa juste valeur la solidarité active du peuple français, notamment de son avant-garde progressiste.
Mes chers enfants et petits enfants.
Par ce rappel historique, je voudrais attirer votre attention, vous la jeunesse algérienne en lutte, sur les dérives qui menacent votre combat.
En renouant le fil de l’histoire interrompu en juillet 1962, vous avez repris le flambeau qui va éclairer le chemin de notre beau pays vers son émancipation, dans la dignité retrouvée et dans les libertés à reconquérir. Là où ils se trouvent, je suis convaincue que nos martyrs, qui avaient votre âge lorsqu’ils avaient offert leur vie pour que vive l’Algérie, ont, enfin, retrouvé la paix de l’âme.
Par votre engagement pacifique qui a désarmé la répression, par votre civisme qui a suscité l’admiration dans le monde, par cette communion fraternelle tapie dans nos cœurs et qui resurgit chaque fois que la patrie est en danger, vous avez ressuscité l’espoir, vous avez réinventé le rêve, vous nous avez permis de croire de nouveau à cette Algérie digne du sacrifice de ses martyrs et des aspirations étouffées de son peuple. Une Algérie libre et prospère, délivrée de l’autoritarisme et de la rapine. Une Algérie heureuse dans laquelle tous les citoyens et toutes les citoyennes auront les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes chances, et jouiront des mêmes libertés, sans discrimination aucune.
Après des semaines d’une lutte pacifique, exemplaire dans l’histoire et de par le monde, votre mouvement est à la croisée des chemins ; sans votre vigilance, il risque de sombrer dans le catalogue des révolutions manquées.
Tapis dans l’anonymat et la clandestinité, des manipulateurs déguisés en militants, des agents-provocateurs en service commandé, des serviteurs zélés du système fraichement repentis, tentent de détourner votre combat, pour le mener vers une impasse, dans le but de donner un sursis aux usurpateurs et de maintenir le statu quo. Des listes de personnalités confectionnées dans des laboratoires occultes circulent depuis quelques jours pour imposer, dans votre dos et contre votre volonté, une direction fantoche à votre mouvement.
Mes chers enfants et petits enfants.
En quelques semaines, vous avez révélé au monde, surpris, ce que le peuple algérien avait de plus beau, de plus grand, malgré des décennies d’oppression pour vous imposer le silence.
Il vous appartient à vous qui luttez dans les universités pour une formation de qualité, dans les entreprises pour imposer vos droits syndicaux, dans les tribunaux pour faire reculer l’arbitraire, dans les hôpitaux pour exiger des soins de qualité pour tous ; il vous appartient à vous les journalistes, qui traquez la vérité pour démasquer le mensonge et la manipulation, et dont certains d’entre vous l’ont payé de leur vie ; il vous appartient à vous les artistes, qui mettez de la lumière dans l’obscurité de notre quotidien, il vous appartient à vous qui résistez contre la déchéance pour imposer de l’éthique ; il vous appartient à vous tous de dessiner votre avenir, et de donner corps à vos rêves.
Il vous appartient à vous, et à vous seuls qui luttez au quotidien, de désigner vos représentants par des voies démocratiques et dans une totale transparence.
Notre génération a été trahie ; elle n’a pas su préserver son combat contre le coup de force des opportunistes, des usurpateurs et des maquisards de la 25e heure qui ont pris le pays en otage depuis 1962. Malgré la colère du peuple qui l’a rejeté, leur dernier représentant s’accroche encore au pouvoir, dans l’illégalité, le déshonneur et l’indignité.
Ne laissez pas ses agents, camouflés dans des habits révolutionnaires, prendre le contrôle de votre mouvement de libération.
Ne les laissez pas pervertir la noblesse de votre combat.
Ne les laissez pas voler votre victoire…
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L’ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, a réagi de manière implacable, aujourd’hui mercredi, au soutien ouvert de Paris aux annonces de Bouteflika.
La première caution parisienne étant venue du ministre des affaires étrangères, Saïd Sadi a commencé par relever que «Jean-Yves Le Drian a ses petites relations avec les notables du régime qui lui servent de point d’appui pour faire mûrir les contrats, les approches et les visions stratégiques», considérant au passage que le locataire du Quai d’Orsay «est dans son rôle».
Cependant, l’ancien président du RCD estime que «ce n’est pas à lui (Jean Yves le Drian ndlr) de nous dire si les Algériens doivent accepter un chef de L’État octogénaire», alors que, «dans son pays», les français se sont réservés «un quarantenaire flambant neuf» !
Saïd Sadi poussera le bouchon plus loin, lorsqu’il fera remarquer que «par ailleurs, les recommandations de monsieur Le Drian, s’agissant de l’Algérie, ne sont pas toujours les plus pertinentes».
Il rappelle à ce propos que «c’est lui (Le Drian ndlr) qui nous recommandé l’entraineur de football Gourcuff, breton comme lui», et qui «n’a pas été une recrue particulièrement fructueuse».
Plus «sérieusement», comme le note l’intervenant, il y a, de son avis, «une interprétation qui renvoie à deux explications».
D’abord, Saïd Sadi explique que «ce n’est pas la première fois que la France passe à côté d’un mouvement historique en Algérie» et rappelle que «pendant la guerre de libération en 1954, François Mitterrand, qui était ministre de l’intérieur, avait eu cette réponse : la seule réponse à la rébellion c’est la guerre».
Ensuite, poursuit l’ancien président du RCD, «une fois l’indépendance acquise, le pouvoir français, plus particulièrement d’ailleurs les socialistes, ont cru pouvoir faire oublier leurs dérapages et dérives pendant la guerre en soutenant mordicus le FLN d’après-guerre, qui n’avait plus rien à voir avec le FLN historique, au point où des hommes comme Aït Ahmed ont été refoulés d’Orly, parce qu’il devait parler sur Europe1». Il cite dans le même sillage le cas de «Mohamed Khider (qui) a été pratiquement chassé de France sur instigation d’un certain Abdelaziz Bouteflika, pour que le FLN d’après-guerre ne soit pas fâché».
Mais «une fois le FLN explosé en plein vol en octobre 88», fait encore rappeler Saïd Sadi, «l’État français nous a expliqué qu’il fallait absolument soutenir l’extrémisme religieux, pensant faire oublier leur soutien au FLN d’après-guerre».
C’est donc, conclut-il, «pas les recommandations françaises qui ont été les plus pertinentes, les plus lucides sur la situation algérienne».
Quant à la dernière recommandation française en date, Saïd Sadi «déplore» le fait que «c’est une maladresse de plus», et qu’«il faut que les algériens s’en souviennent».
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Le Canada a exhorté mercredi l’Algérie à «fixer sans délai une nouvelle date» pour l’élection présidentielle, à la suite de la décision du chef de l’État algérien Abdelaziz Bouteflika de reporter la tenue du scrutin sans fixer de nouvelle date.
«Le Canada appuie des élections démocratiques, libres et justes en Algérie, et se tient prêt à contribuer à ces efforts», a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Nous encourageons le gouvernement de l’Algérie à fixer sans délai une nouvelle date pour la tenue des élections», a indiqué Ottawa, notant que «la gouvernance de l’Algérie, y compris le choix du président, est une décision qui revient au peuple algérien».
Confronté à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, le président Bouteflika, âgé de 82 ans et sérieusement affaibli par les séquelles d’un AVC en 2013, a annoncé lundi qu’il renonçait à briguer un cinquième mandat et a reporté sine die la présidentielle qui était prévue le 18 avril.Mais des milliers d’étudiants ont encore manifesté mardi pour dénoncer une «ruse» d’Abdelaziz Bouteflika pour se maintenir au pouvoir. Et mercredi, ce sont un millier d’enseignants et d’élèves qui ont encore protesté dans les rues d’Alger.
«Le Canada suit de près l’évolution de la situation en Algérie», a poursuivi le gouvernement canadien, réaffirmant ses «relations étroites» avec ce pays d’Afrique du Nord et souhaitant «à son peuple la paix, la stabilité et la prospérité».
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Le premier ministre, Noureddine Bedoui, récemment désigné à la place d’Ahmed Ouyahia, animera une conférence de presse, ce jeudi, a annoncé Ramtane Lamamra, qui a été l’invité, mercredi, de la radio Chaine 3.
Ramtane Lamamra a été désigné, lui aussi, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
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Dans une déclaration à la chaîne de télévision publique, Lakhdar Brahimi est revenu sur l’état de santé du président de Bouteflika et de son incapacité à faire un discours « la santé du président est stable, mais sa voix et ses jambes sont trop faibles pour faire un discours, mais je vous assure qu’il possède 100% de ses capacités intellectuelles »
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« Bouteflika n’est pas sincère! » , c’est la déclaration d’Abdelkrim Abada, ancien haut responsable du FLN qui a rejoint le mouvement populaire au lendemain de sa nomination à l’instance dirigeante du parti au site d’information TSA.
Selon lui, la décision du président de se maintenir au pouvoir sans élection est purement et simplement décevante et loin des revendications du peuple.
Il considère aussi que la nomination de Mr Bedoui est une erreur monumentale « le peuple veut du changement et on lui ressert un homme qui a fait partie de l’ancien gouvernement » a-t-il déclaré au média en ligne.
Mr Abada estime que c’est une violation de la constitution et a revendiqué le départ des corrompus et la création d’un gouvernement neutre et consensuel.
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A peine nommé, le nouveau porte-parole du FLN, Hocine Khaldoun, qui a accordé un entretien au site d’information TSA, accuse une mafia d’avoir la mainmise sur le parti et déplore le fait que le FLN ait été pris en otage pendant longtemps.
La nouvelle direction veut restituer le parti au peuple et essayer de redorer l’image du parti historique largement décrié au cours de la contestation populaire.
Mr Khaldoun appelle les vrais militants à préparer le congrès du parti, prévu début mai, et à effectuer un travail de fond pour le rénover, loin de ceux qui l’ont dirigé et décrédibilisé par le passé.
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En trois week-ends, notre jeunesse a réhabilité l’honneur, le crédit et le statut du pays dégradés par plus d’un demi-siècle de tyrannie. En une lettre surréaliste, le chef de l’Etat nous a ramenés à la case des républiques bananières.
C’est là le sentiment que m’a inspiré la déclaration du chef de l’Etat après l’avoir relue à trois reprises et qui figurera, à n’en pas douter, dans les annales des souffles burlesques des régimes autocratiques en fin de vie.
Autant le dire d’entrée, si la volonté populaire faiblit, le clan au pouvoir aura gagné et le chaos par lequel il a menacé, en vain, le citoyen, mais qu’il parvient encore à vendre à certains partenaires adviendra inéluctablement et ce sera terrible pour l’Algérie et la région nord-africaine.
Nous le savons tous, la qualité d’une initiative politique est caractérisée par le crédit de son auteur, la cohérence de son message, la façon avec laquelle elle est présentée et le moment où elle est délivrée. Aucun de ces éléments ne valorise la dernière pirouette du chef de l’Etat et leur analyse sommaire leur donne un caractère éminemment péjoratif, indépendamment du passif qui marque les promesses antérieures non honorées par un homme connu pour ses revirements.
On croyait avoir touché le fond après les menaces en direct infligées à l’ancien président de l’assemblée nationale pour qu’il se retire de l’élection alors qu’il venait de déposer son dossier au conseil constitutionnel quelques minutes plus tôt.
Eh bien non ! Au challenge de l’humiliation nationale, le régime a de la ressource.
Les éditorialistes ont déjà relevé les innombrables violations commises en une journée au nom de l’Etat algérien. Annulation d’un scrutin dont, normalement seul le conseil constitutionnel peut décider, prolongation anticonstitutionnelle d’un mandat présidentiel dont la durée est laissée à la discrétion de celui dont le peuple exige le départ, nomination d’un ministre de l’intérieur, acteur patenté des fraudes et auteur prolifique des lois scélérates, comme chef du gouvernement devant initier le renouveau, le tout agrémenté de l’invraisemblable information qui assure qu’il n’a jamais été question de cinquième mandat.
Autant de décisions qui soulignent la péremption politique du régime et son entêtement à continuer à s’abîmer dans des pratiques qui avilissent l’image d’un Etat que seule la rue, c’est à dire en l’occurrence le peuple, a réhabilité par une mobilisation digne, généreuse et politiquement pertinente puisque que ses messages disent l’essentiel : la fin du système.
Dans une contribution publiée le 13 février dernier, j’écrivais : La mise en perspective d’un nouveau destin ne sera pas le fait du pouvoir. Il ne sait pas et ne voudra pas le faire. Il peut, dans le meilleur des cas, être associé à une sortie honorable consacrant sa fin de vie.
C’est donc vers cet élan salvateur appelant à la refondation nationale qu’il faut se tourner avec disponibilité, modestie et loyauté car nous sommes face à une opportunité historique qui relève du miracle. Et nous savons tous que les miracles sont à la fois magiques et fragiles. Des choses merveilleuses peuvent s’accomplir en un rien de temps mais, du jour au lendemain, tout peut s’évanouir si des réponses adaptées ne sont pas apportées aux circonstances offertes par le destin.
Notre mission est de tout faire, chacun à son niveau, pour que cette marche de l’Histoire aboutisse.
L’ancienne génération doit s’effacer. Même la mienne doit savoir se rendre utile sans avoir de prétentions à l’exercice du pouvoir. Notre rôle est d’aider, quand cela est possible et nécessaire, à passer le gué mais non à postuler à des responsabilités organiques ou exécutives. C’est en tout cas comme cela que, personnellement, j’appréhende ma place aujourd’hui.
Mais avant de dire ce qu’il y a lieu d’envisager pour initier un débat fécond qui prolonge l’insurrection citoyenne en cours, il faut peut-être évoquer, en quelques mots, ce dont il convient de se prémunir pour éviter que ce train de l’espoir ne traine pas dans des gares peu recommandables ou, pire, qu’il déraille.
Il nous faut bien savoir que ce qui est en jeu présentement, c’est une refondation nationale complète et inédite, ce qui, évidemment, transcende, les questions de programmes partisans ou de carrières. L’affaire est donc sérieuse et complexe et il n’est pas indifférent d’insister sur ce sujet pour que chacun intègre dans sa réflexion ce point focal autour duquel doivent converger nos idées et s’articuler nos forces.
Chacun a pu noter que les transitions sont plus faciles à engager qu’à conduire à leur terme et il est important que le peuple algérien sache que dans cette phase historique, il sera seul face à son destin. Il l’a été dans le mouvement de la décolonisation et, plus tard, pendant la décennie noire.
La charge est lourde, immensément lourde, mais l’Algérien n’est jamais aussi disponible, altruiste et performant que dans les grands défis. Cependant, cette résilience ne nous exonère pas du devoir de vigilance et d’écoute.
Au-delà du pouvoir apparent déconnecté des réalités politiques et sociales du pays et qui se disqualifie quotidiennement par ses actes et propos, il ne faut pas sous évaluer les manœuvres sous-terraines d’acteurs ou d’organes parallèles ayant tissé leurs réseaux, construit leur force et amassé leur fortune dans les entrailles du système ou à sa périphérie et qui n’ont, aujourd’hui, d’autres recours que de se fondre dans la dynamique citoyenne pour tenter d’en infléchir le cours et, pourquoi pas, en faire avorter les objectifs.
Il suffit d’entendre certains affidés, de jeter un œil sur certains sites ou de suivre les plateaux des télévisions parapubliques pour confirmer les visées des slogans qui fuitent des officines.
Faute de pouvoir sauver le système, ces agents et relais s’emploient à disqualifier toute la classe politique en amalgamant pouvoir et opposition. La règle est invariable et les éléments de langage sont distillés avec méthode et permanence. « Il n’y a pas d’opposition ni d’opposants » ou « les politiques se valent tous », vieille antienne du DRS, réchauffée et agrémentée pour les besoins de la cause. Que visent ces officines ?
Empêcher les convergences des jeunes avec celles et ceux qui ont passé des dizaines d’années à maintenir allumée la bougie de l’espérance et faire oublier que certains ont donné leur vie afin qu’advienne ce merveilleux et fabuleux moment.
Ce travail de diabolisation des luttes menées pour les alternatives démocratiques et la volonté de fractionnement des expériences participe d’une stratégie d’isolement du mouvement du 22 février pour en faire un ectoplasme informe et acéphale, livré à terme à l’usure ou, si possible, aux manipulations.
La première urgence est donc de désamorcer ces infiltrations. Comment ?
Chaque citoyen demeuré intègre doit être en mesure d’apporter sa part de vérité dans cette séquence historique pour transformer une insurrection citoyenne en révolution démocratique. Et il nous faut être aussi concret que possible pour aller vite, car le temps presse, et faire du mieux que l’on peut car la renaissance d’une collectivité est toujours un accouchement délicat. Nous héritons d’un pays dévasté et exsangue et les effets de la planche à billet seront terribles. Chaque jour compte.
Ces dernières semaines, des idées sont avancées ici et là. Elles sont encore générales mais il ne faut pas bouder son plaisir quand des propositions constructives, hier encore éparses ou stigmatisées, font consensus.
Apprenons à nous écouter pour débattre et faisons le point de ce qui nous rassemble déjà. Ecouter chaque voix quelle que soit son origine et son but, l’essentiel est qu’elle s’inscrive dans l’exigence de l’heure : écrire une nouvelle page pour donner les cadres les plus appropriés à l’expression et au développement de la nouvelle Algérie.
1) La période de transition comme sas devant permettre l’ouverture de discussions annonçant un nouveau départ est aujourd’hui admise.
2) La démission du chef de l’Etat et de son gouvernement avant l’installation d’un gouvernement chargé de liquider les affaires courantes ( gouvernement de transition, d’union nationale, intérimaire…) est désormais intégrée dans le processus alternatif.
3) L’installation d’une équipe ou d’un binôme chargée d’assumer les fonctions de la représentation symbolique de l’Etat est également acceptée.
4) L’idée d’une commission d’organisation (et non de surveillance) des élections fait maintenant sens pour garantir la transparence et la régularité dans l’expression de la souveraineté populaire.
5) Enfin, la définition des postulats démocratiques auxquels doit souscrire tout compétiteur est bienvenue pour la majorité des acteurs politiques.
Ces éléments que l’opposition démocratique a portés longtemps dans l’indifférence sinon dans l’adversité représentent une bonne base pour avancer. C’est à ces acquis que doit s’adosser le mouvement populaire pour s’épargner les errements populistes et les risques d’essoufflement menaçant toutes les dynamiques contestataires qui s’enferment dans la négation et l’absence de proposition.
En retour, la classe politique a à apprendre de ce mouvement. La capacité à transcender les différences pour additionner les énergies et les intelligences, l’affirmation de la tolérance et du pardon qui évacuent les rancœurs et les frustrations qui ont été le ferment et le ciment de cette dynamique sont déjà riches d’enseignements pour le futur immédiat… La noblesse du geste du blogueur Merzouk Touati qui a publiquement pardonné au juge qui l’a injustement condamné ne doit pas être seulement entendue comme un acte symbolique mais une manifestation de la nouvelle pédagogie politique.
J’ai fait les trois marches dans la capitale. J’ai vu de la détermination, de l’attente, quelques fois de l’impatience ou même de la colère mais jamais de la haine. Et cela doit inspirer les femmes et les hommes politiques. Apprendre à naitre et vivre ensemble en se respectant est à la fois ordinaire et vital. Et ce précieux acquis, effectivement vécu dans les marches, doit être protégé, renforcé pour être progressivement étendu à toutes les sphères de la vie publique.
Enfin, il y a le rôle de l’armée dans la conjoncture actuelle. Une nouvelle société est en marche et elle accouchera d’une nouvelle Algérie. Cette marche consacre la fin de l’armée politique et de son emprise sur la nation. Celui qui n’a pas compris cet appel est condamné à rester sur le bas-côté de l’Histoire.
Les interventions hésitantes, maladroites ou contradictoires du chef d’Etat-major témoignent des rapports de force internes qui agitent le sérail et qui, à travers la préemption du militaire, prennent en otage la nation. Cela doit cesser pour le bien du pays, pour le bien de l’armée et, surtout, par ce que ceux qui ont disposé de cette institution en fonction de leur position, de leurs intérêts ou de ceux qu’ils représentent doivent savoir qu’ils n’ont plus d’autres choix que de se mettre au service du peuple.
Pour l’armée algérienne aussi, une page se tourne.
J’ai entendu récemment des paroles qui heurtent la conscience citoyenne et blessent chaque patriote. Ce n’est pas à l’armée de porter des jugements sur le peuple où d’en être fier mais au peuple d’être fier de son armée; faut-il encore qu’elle le mérite.
Le temps arrive où un ministre de la défense civil commandera à des officiers car, en tant que membre d’un gouvernement démocratiquement élu, il est l’émanation de la volonté populaire. Et un soldat ne s’honore que s’il se met au service du citoyen. Jusque-là, on a trop souvent, pour ne pas dire toujours, connu l’inverse.
L’armée algérienne, comme tout ce qu’interpelle ce mouvement, est, elle aussi, appelée à se réinventer. Elle doit être le reflet d’un peuple jeune, moderne et maintenant sûr de ses droits.
C’est tout cela la révolution démocratique qui est en germe dans l’insurrection citoyenne qui se déroule sous nos yeux.
Peu de peuples sont capables de réaliser ce qu’accomplit le peuple algérien aujourd’hui.
Malgré ses insuffisances et ses drames, la révolution algérienne dont le coût fut, certes, démesuré, a été conduite et menée à son terme par les enfants du peuple qui ont su entendre et traduite un appel refoulé pendant plusieurs générations, donnant au monde une leçon de symbiose populaire, d’abnégation et de courage collectifs.
Contrairement à ce qu’avait déclamé la propagande coloniale, la révolution algérienne n’était téléguidée ni du Caire ni de Moscou. Ni Nasser ni Kroutchev n’ont positivement pesé sur la conception, l’organisation ou la gestion politique et militaire de notre guerre de libération. Il suffit d’entendre les propos de l’actuel chef de l’Etat égyptien pour comprendre que nos aspirations ne sont pas culturellement fondues dans le même moule. L’Egypte a sorti Moubarek pour revenir à Sissi après une parenthèse islamiste qui n’a pas su réfréner ses tentations totalitaires.
Au regard de ce que mon combat m’a appris et de ce que j’observe dans la ferveur de cette jeunesse, et je le dis comme je le pense, nous sommes en mesure, nous, d’inventer et d’accomplir ce que d’autres peuples de la région n’ont pas su réaliser.
La révolution démocratique qui doit consacrer l’élan citoyen du 22 février n’est, au fond, que la perpétuation d’une tradition de luttes inédites que le génie algérien est l’un des rares à oser et savoir déclencher.
Sur un plan pratique, et c’est peut-être là que notre appoint peut être décisif, les actions de protestation de masse doivent se poursuivre. Par des marches mais aussi par des grèves dont il faut savoir étudier les modalités les plus appropriées. Des slogans appelant à la désobéissance civile ont été lancés. Les mots ont un sens. La désobéissance civile est le stade de contestation suprême auquel même le FLN avait renoncé pendant la guerre de libération.
Il me peine de le dire aussi crument car il faut savoir s’interdire de ne pas accabler les individus, mais s’agissant d’un homme ayant occupé la magistrature suprême pendant vingt ans et qui veut encore la confisquer, les enjeux sont importants pour s’encombrer de précautions oratoires : Bouteflika, pour des raisons subjectives et objectives, ne partira pas sans un rapport de force qui le contraint à l’abdication. Il vient lui-même de faire, une fois de plus, la démonstration de son addiction au pouvoir. C’est pour cela que la pression doit non seulement être maintenue mais renforcée jusqu’à son départ.
D’autant que l’armée, elle, donne à penser que, pour l’instant, elle privilégie son soutien à un homme et à son clan plutôt que la fidélité au peuple, ce qui rend encore plus impérieux l’engagement, la mobilisation et l’encadrement de nos populations.
Les idées et les volontés permettant d’entamer le débat pour une Algérie nouvelle existent et les mécanismes devant les abriter se dessinent. L’opportunité historique nous est offerte par notre jeunesse.
L’Algérie officielle a cru pouvoir ruser avec l’Histoire en refusant de prendre à bras le corps les problèmes qu’elle n’a pas su appréhender au lendemain de la guerre. On a voulu gérer les exigences politiques par des coups d’Etat, on a bricolé avec le conseil de la révolution, bluffé avec la charte nationale, improvisé avec la HCE. Tous les artifices ont été épuisés.
L’heure de vérité a sonné. Nul patriote ne peut et ne doit se dérober devant ce défi.
Saïd SADI
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WASHINGTON – Le projet de loi sur les hydrocarbures récemment peaufiné prévoit trois types de contrats qui seront proposés aux investisseurs étrangers dans le cadre de la prospection et la production des hydrocarbures en Algérie, a indiqué un haut responsable du groupe Sonatrach.
Dans un entretien accordé à l’APS, Toufik Hakkar, chef du groupe chargé de la révision de cette loi a précisé que trois formules contractuelles ont été retenues dans le nouveau texte qui sera proposé pour adoption.
Comme attendu, le texte marque le retour à l’ancien système de partage de production, instauré sous l’égide de la loi 86-14 qui a eu du succès en son temps, générant les grandes découvertes des années 1990.
M. Hakkar a expliqué que ce régime le plus couramment utilisé dans le monde réduit l’exposition de l’investisseur étranger à l’administration locale.
Dans un système de partage de production, la compagnie pétrolière étrangère qui peut se maintenir en offshore n’aura aucun contact avec les agences Alnaft et l’ARH ou même avec l’administration fiscale du fait que ses obligations fiscales sont réglées par la Sonatrach.
Le partenaire est tenu en vertu de ce contrat de ramener sa contribution financière et technologique, de récupérer ses coûts et d’être rémunéré selon une formule négociée.
La nouvelle loi prévoit un deuxième régime, communément appelée contrat de participation, dans lequel Sonatrach et la compagnie pétrolière partenaire auront les mêmes droits et obligations en termes de dépenses, de rémunération et de payement de la fiscalité.
A l’opposé du régime de partage de production, le contrat de participation oblige le partenaire étranger à s’implanter en Algérie en créant une succursale.
Le texte propose également un troisième régime, appelé contrat de services à risques, et par lequel Sonatrach pourrait faire appel à l’expertise d’une compagnie étrangère pour développer par exemple des gisements difficiles à exploiter ou améliorer la récupération des gisements matures, a-t-il expliqué.
Intervenant comme opérateur, le partenaire est rémunéré dans ce type de contrat en fonction de sa performance, a précisé M. Hakkar, également vice-président de Business-Development et marketing du groupe Sonatrach.
Le choix de l’une « des trois formules dépendra de la nature des gisements et des périmètres proposés à l’exploration et l’exploitation mais aussi de l’investisseur » lui-même, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le cœur de la loi portant sur la règle dite des 51/49 a été maintenu de même que le monopole de Sonatrach sur l’activité transport par canalisation.
Le recours aux cabinets de consulting limité au diagnostic
Le vice-président de Sonatrach a relevé que les changements apportés dans le cadre de cette nouvelle loi visent en effet à repositionner la Sonatrach sur la scène pétrolière internationale, hautement concurrentielle.
Il est question de rendre le domaine minier plus attractif après les maigres résultats des appels d’offres lancés sous l’égide des anciennes lois.
En Afrique la concurrence est devenue rude. Des pays comme l’Egypte, le Mozambique, le Sénégal, l’Angola et l’Afrique du Sud deviennent de plus en plus attractifs et suscitent l’engouement des compagnies étrangères très sélectives en matière d’investissement.
Pour élaborer une loi attractive, il a fallu faire un examen approfondi de l’état du secteur pétro-gazier notamment sur les aspects fiscal, contractuel et institutionnel.
A cet effet le groupe de travail a fait appel à trois cabinets de consulting américains, Curtis, Hartree Parner et McKinsey pour mener ce diagnostic, et établir les références (Benchmark) qui va aider à l’élaboration de la loi.
M. Hakkar a précisé que la mission de ces cabinets de consulting s’est limitée au diagnostic et à la préparation du Benchmark, alors que la conception, l’élaboration et la rédaction du texte ont été prises en charge par le groupe de travail chargé de la révision de la loi en se basant sur les résultats de cette évaluation.
Pour faire une évaluation exhaustive, le groupe de travail composé d’une quinzaine d’experts spécialisés dans les questions fiscales, économiques, juridiques a consulté d’anciens responsables du secteur de l’énergie comme Nordine Aït Laoussine, Youcef Yousfi, Abdelmadjid Attar, Nazim Zouioueche, Noureddine Cherouati et Said Sahnoun.
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