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Défense

Face à la crise au Moyen-Orient, le Haut représentant reçoit un mandat de négociation

Bruxelles2 - Mon, 01/13/2020 - 08:05
(B2) Les ministres des Affaires étrangères réunis à Bruxelles pour un Conseil extraordinaire vendredi (10 janvier) ont donné un «

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Du côté des western

EGEABLOG - Sun, 01/12/2020 - 12:20

La période de Noël a vu la parution de tout un tas de nouveautés BD. Parmi elles, plusieurs de Westen. J'évoquerai bien sûr le dernier Blueberry mais aussi deux BD débutant des cycles que l'on espère fructueux : Jusqu'au dernier de Félix et Gastine et Lonesome de Yves Swolf.

Jusqu'au dernier, éditions Grand angle (ici)

Félix et Gastine nous offrent ici une belle BD au dessin réaliste avec des couleurs passionnantes. L'histoire est très belle aussi : celle d'un vieux cowboy qui voit la fin de son métier avec l'irruption du train et qui, s'étant pris d'affection pour un gamin simplet, voit ses derniers espoirs basculer dans un drame. Le traitement graphique comme la maîtrise de l'histoire sont remarquables et surtout, permettent beaucoup d'émotions mais aussi la confrontation de tempéraments très opposés, ici nobles, là vils (c'est un western, quand même). Cependant, l’articulation entre "les bons et les méchants" est beaucoup plus subtile et entraîne le lecteur dans une belle histoire, plein de clairs obscurs, aussi bien du dessin que de l'âme. Une histoire complète (pas de suite prévue)

Lonesome, La piste du précheur et les ruffians, Lombard (ici)

Yves Swolfs s'était fait connaître par Durango, déjà un western. Le voici revenir au genre avec cette série (quatre tomes prévus, deux parus depuis 2018) sur un justicier qui affronte une bande d'excités et de pousse-au-crime, aux confins de l'Arkansas, au moment de la Guerre de Sécession. Ici encore, un coup de crayon très réaliste et étonnamment précis, et des méchants vraiment méchants...

Amertume Apache (Blueberry), Dargaud,ici

Qui ne connaît pas Blueberry, un culte absolu de la BD. Mais voilà, depuis le décès de Jean Giraud en 2012, la série n'avait rien connu.? Aussi est-ce avec une impatience gigantesque que tout le monde attendait cet album, proposé par Sfar et Blain. L'histoire se déroule à Fort Navajo, avec des personnages fragiles qu'il s'agisse de notre héros mais aussi du commandant du fort ou des personnages féminins. Au fond, tout le monde est un peu perdu, dans ce coin perdu de l'Ouest. Malgré tout, l'histoire est bien ficelée. Après, comme toute suite, on débattra à l'infini sur l'équilibre à tenir entre imitation et libération par rapport à l'origine. Convenons que les auteurs ont respecté les albums d'origine sans chercher à faire "du Giraud". J'ai pour ma part beaucoup apprécié le dessin, que j'ai trouvé dépouillé, avec une sorte de simplicité qu'on trouvait dans les albums des années 1960. Pour autant, cela n'est pas un album "rétro". Bref, un grand plaisir à retrouver notre personnage attachant. Vivement la suite (2020).

O. Kempf

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Où agissent nos chers pirates des mers ? Selon quelles méthodes ? Quand ? Toutes les réponses … ou presque

Bruxelles2 - Fri, 01/10/2020 - 18:35

(B2) La piraterie dans le monde reste relativement stable après les pics observés en 2011-2012. Le Golfe de Guinée atteint des niveaux préoccupants, pas tellement en termes de nombre, mais de modalité d’action. Tel est le constat de la Royale (la marine nationale française) qui publie son premier rapport sur la piraterie. À lire !

Pour le MICA Center (1), que nos lecteurs connaissent un peu, car il est devenu le ‘hub’ européen d’observation de la piraterie pour le Golfe de Guinée (MDAT) et, plus récemment, pour la Corne de l’Afrique avec la délocalisation du MSCHOA de l’opération Atalanta (2), ce rapport est une première. Et je dois dire que ce résultat est réussi. C’est clair, limpide, précis, illustré de nombreux schémas, de photos et au surplus bilingue (français et anglais). Ce qui n’est pas un détail dans un monde maritime dominé par l’anglais et même par la City de Londres. Niché au cœur de la préfecture maritime de Brest, armé par des officiers français (mais aussi belges, espagnols et britanniques) ce centre semble aujourd’hui arriver à sa maturité.

Un chiffre relativement stable d’année en année

Le nombre total d’événements liés à la piraterie et au brigandage reste stable ces dernières années : 360 événements reportés dans le monde, ce qui est sensiblement équivalent depuis quatre ans. Un chiffre qui a baissé par rapports aux années 2012-2015 — où la piraterie somalienne était assez active — et est de près de deux fois inférieur aux sommets atteints en 2011, au plus fort des attaques dans cette zone.

 

Des évolutions contrastées selon les zones

On note :

— le maintien à un niveau (très) faible de la piraterie au large de la Somalie et de la Corne de l’Afrique. « Au large des côtes somaliennes, le nombre d’événements reste marginal » après le pic des années 2010-2011 ;

— une légère hausse du nombre d’événements en Asie du Sud Est. Il y a en particulier « de nouveau » des attaques menées lors des transits « dans le dispositif de séparation du trafic (DST) à l’ouvert du détroit de Malacca » ;

— la recrudescence du brigandage dans l’arc des Caraïbes. En Amérique latine, « la recrudescence du phénomène constatée depuis trois ans se confirme ». En particulier, « les larcins » augmentent dans les Caraïbes ; ils touchent essentiellement la navigation de plaisance ;

— une légère hausse du nombre d’attaques relevées dans le golfe de Guinée, avec surtout une augmentation sensible du nombre de personnes enlevées. C’est sur cette dernière zone que je vais concentrer mon regard…

Le Golfe de Guinée : zone rouge

Dans le golfe de Guinée, l’insécurité maritime liée à la piraterie et au brigandage reste en effet élevée. On compte ainsi 111 évènements, soit près d’un tiers des évènements mondiaux. Un chiffre en légère hausse par rapport à 2018 (90 évènements), « plus particulièrement au fond du Golfe où elle est caractérisée par une recrudescence des enlèvements et le maintien d’un niveau de violence élevé ».

Le chiffre augmente plus particulièrement au fond du Golfe (crédit : Mica Center)

Si le nombre d’attaques comme de navires piratés reste assez stable — 23 en 2017, 28 en 2018, 26 en 2019 —, c’est le nombre de vols à bord, de rapines, qui a augmenté nettement en 2019 : 42 vols contre 22 en 2018. Le tableau (ci-dessous) le prouve.

Il s’agit principalement de vols commis au mouillage ou dans un port. Un phénomène, qui peut s’expliquer « par le mauvais temps qui a régné sur la majeure partie de la zone entre juin et octobre 2019 et qui a obligé les délinquants et criminels à opérer le long des côtes ». Ainsi, en 2019, le nombre d’actes commis le long des côtes a triplé par rapport à celui de 2018. Ainsi, plus de la moitié des événements a eu lieu à des distances inférieures à 12 nautiques de la côte.

Un nombre d’enlèvements en hausse continue

Ce qui est plus inquiétant est le nombre d’enlèvements. Il est en augmentation sensible. Ce de façon continue depuis trois ans. « La majorité des enlèvements recensés se concentre dans le fond du golfe de Guinée ». Autre facteur d’inquiétude : la durée moyenne de détention. Elle s’allonge, s’établissant désormais à 33 jours, avec un record de 58 jours. Enfin, le nombre d’otages pris par attaque a augmenté tout récemment.

Le mois de décembre illustre une accélération du phénomène. Jusqu’à là, « on observait que les pirates enlevaient moins d’une dizaine d’otages, pris parmi les membres d’équipage ». En décembre 2019, il y a eu sept prises de ‘guerre’ avec davantage d’otages : cinq enlèvements ont eu lieu, représentant 53 otages, soit plus d’un tiers du nombre total de personnes kidnappées au cours de l’année 2019. Parmi ceux-ci, deux enlèvements comportant une vingtaine d’otages chacun ont été recensés. Toute la question est désormais de savoir si on est sur une exception, ou sur une tendance.

Pays par pays

Le pirate nigérian est tenace 

C’est le Nigéria qui concentre la majorité des approches de pirates, avec près de la moitié (54 sur 111 en 2019, nombre identique en 2018 mais sur moins d’attaques). Celles-ci se concentrent au large de trois États, avec des modalités d’action et des motivations légèrement différentes.

À Lagos, le brigandage se déroule majoritairement dans la zone de mouillage située face à l’embouchure du fleuve Ogun. Le mode opératoire est assez connu : abordage du navire de nuit et le plus discrètement possible afin de s’introduire dans ses soutes et d’y voler des matériels pour revente sur le marché noir local. « La majorité de ces événements semble être l’œuvre de brigands locaux agissant sans arme. »

À Bayelsa, ce sont essentiellement les communautés locales qui passent à l’attaque contre les pêcheurs ou les remorqueurs de soutien lors de leurs transits côtiers. La prise d’otages est l’un des modes opératoires le plus souvent constaté. Les pirates locaux s’attaquent aussi à des navires à fort tonnage lors de leurs transits au large des côtes de Bayelsa.

Dans le Rivers State, les pirates profitent davantage des transits des navires marchands vers Port Harcourt pour mener leurs attaques dans la Bonny River. La plupart des événements sont donc relevés dans une zone située entre les eaux de la Bonny River et 70 nautiques des côtes. Le Nigeria a réagi cependant. Au cours des dernières années, l’État nigérian a mené des actions de lutte contre le brigandage et la piraterie. On a alors « observé une baisse du nombre d’actes commis à Bayelsa tandis que leur nombre a augmenté à Rivers State ». Une action donc assez incomplète…

Des émules au Cameroun, Gabon et Togo

Dans les autres pays, cela varie d’année en année. En 2019, on remarque une augmentation des évènements dans trois pays : le Cameroun (+7), le Gabon (+6), le Togo (+4). En revanche, on note une diminution des incidents au Ghana (-6) après un pic en 2017-2018 (respectivement 12 et 11 incidents). Le chiffre de cinq incidents revient ainsi à un niveau moyen, observé entre 2008 et 2016.

Le long des côtes du Cameroun, le nombre d’incidents est « à nouveau en augmentation depuis deux ans ». « Des pirates mènent des incursions près des côtes d’Idenau et prolongent parfois leurs raids jusqu’à Douala (4 attaques consécutives à la fin de l’été 2019) ». Le gouvernement a réagi en déployant des équipes de protection sur les navires au mouillage.

Idem au Togo qui a subi une recrudescence d’incidents durant l’année. Mais les Togolais ont réagi. En mai 2019, ils ont engagé deux navires et un groupe d’intervention. Ce qui a permis de contrer une tentative de détournement d’un pétrolier. Par ailleurs, les autorités locales ont « renforcé la sécurité du port de Lomé et de sa zone de mouillage en y déployant des équipes de protection ».

Au Gabon, les incidents étaient « extrêmement rares depuis 2013 ». Mais, au mois de décembre 2019, il y a eu une irruption soudaine (6 événements) — avec pas moins de cinq attaques de navires au cours de la même nuit – et violente. Durant l’une de ces attaques, le capitaine d’un des navires a été tué par balles.

 

Quand le pétrole monte, le pirate surgit

L’irruption des pirates n’est pas dû au total hasard. Il y a des raisons très économiques à leur intervention, surtout dans les ‘rapines’ de pétrole. Les soutages délictueux des cargaisons de pétroliers, appelés aussi bunkering, « semblent directement liés aux variations de prix du pétrole ».

Les détournements de ces derniers demandent, en effet, « une logistique importante : matériel, personnel pour se rendre maître d’un navire cible, ‘affrètement’ d’un autre navire… » Ces opérations deviennent « théoriquement rentables dès lors que le prix du baril dépasse les 60$. Elles sont cependant principalement observées lorsque les prix avoisinent les 100 $ US ».

Le seuil de rentabilité d’un vol ponctuel est plus bas car la logistique est moindre : les brigands opérant au mouillage « emploient des fûts métalliques pour pouvoir voler quelques litres de carburant, qu’ils revendent sur le marché noir local ». Ces évènements ont généralement lieu dès que le prix du baril dépasse les 40 $ US.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Crédit images : tous les schémas sont du MICA Center – Télécharger le rapport complet

  1. Le Maritime Information Cooperation & Awareness Center (MICA) a été créé au sein de la préfecture maritime de Brest (France), il y a quatre ans.
  2. Lire aussi : Piraterie maritime. Le MICA de Brest prêt à héberger le MSCHOA et prendre le relais de Northwood

À Suivre : Reportage au MICA Center.

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Avec qui gouverne Thierry Breton, le commissaire aux trois portefeuilles ?

Bruxelles2 - Fri, 01/10/2020 - 11:15
(B2) En charge du Marché Intérieur, de l'Industrie et de la Défense, et du Numérique, le commissaire français a été

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N°79. L’Union européenne face à l’escalade du conflit entre l’Iran et les États-Unis en Iraq

Bruxelles2 - Fri, 01/10/2020 - 06:35
(B2) Les tensions entre l'Iran et les États-Unis ont franchi un cap supplémentaire début 2020 avec des escarmouches militaires sur

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L’avion d’Ukrainian Airlines abattu par un missile sol-air

Bruxelles2 - Fri, 01/10/2020 - 03:17

(B2) Le crash du vol PS752 d’Ukrainian Airlines à Téhéran est dû à un missile iranien, a affirmé ce jeudi (9 janvier) le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Ce qui jette une nouvelle lumière sur cet incident

Justin Trudeau confirme l’origine du crash : un missile sol-air iranien (crédit : CPAC)

« Des renseignements de différentes sources, notamment de nos alliés et de nos propres services […] indiquent que l’avion [un Boeing 737] a été abattu par un missile sol-air iranien » a assuré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi. Un fait avéré semble-t-il.

Un tir non intentionnel sans doute

Ce missile a été tiré « sans doute de façon non intentionnelle » a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi à Ottawa. Il n’a cependant pas voulu exclure la possibilité que le tir soit intentionnel.

Le Premier ministre n’a pas voulu davantage de détails, assurant qu’il fallait avant tout « une enquête approfondie, crédible » pour déterminer les causes exactes de l’incident. « Les Canadiens ont des questions et ils méritent des réponses ».

63 Canadiens et 16 Européens victimes

L’appareil, un Boeing 737, s’est écrasé, peu après le décollage de l’aéroport de Téhéran Imam Khomeiny, (à 6h10 locales, 8h40 heure Paris), mercredi (8 janvier). Il s’est écrasé six minutes après son décollage, près de la localité de Sabashahr, au sud-ouest de Téhéran, après avoir tenté de faire demi-tour, selon l’Organisation de l’aviation civile iranienne (CAO), citée par l’AFP.

Les 176 personnes à bord sont toutes décédés. Parmi eux, selon Vadym Prystaiko, le ministre des Affaires étrangères, figurent 16 Européens (10 Suédois, 3 Britanniques et 3 Allemands), 63 Canadiens, 82 Iraniens, 11 Ukrainiens (dont les 9 membres d’équipage), 4 Afghans (1).

Une assistance néerlandaise et française

Le leader canadien s’est entretenu avec plusieurs dirigeants, notamment avec Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, qui a vécu un incident similaire lors du crash du MH17 en Ukraine, victime d’un tir des prorusses. Un échange d’expérience utile notamment sur le dialogue avec la Russie. « Les Néerlandais sont prêts à nous aider dans cette enquête ». La France, aussi, par le biais du président Emmanuel Macron « nous offre son assistance » a-t-il ajouté. Il pourrait s’agit notamment d’experts du bureau d’enquête accidents ainsi que du constructeur français Safran « puisque les moteurs [de l’avion] étaient faits en France » (2).

Commentaire : cette annonce met fin à toute une série de rumeurs qui commençaient à gonfler. Elle met la pression désormais sur le pouvoir iranien qui va devoir clarifier rapidement les circonstances de l’incident. Par ricochet, elle pourrait mettre en lumière une certaine responsabilité indirecte américaine (même si elle ne peut pas être placé au même niveau). Le geste du président américain Donald Trump donnant le ‘feu vert’ à l’exécution extra-judiciaire du général Soleimani ayant contribué à l’augmentation des tensions dans la région.

Ce rebondissement contribuera-t-il à l’escalade des tensions dans le Moyen-Orient ou au contraire à une certaine volonté de déconfliction ? Il est trop tôt pour en juger. Mais on pourrait assister à une certaine diplomatie funéraire. De façon assez ironique, selon les règles internationales, confirmées par l’Iran (cf. dépêche Irna), une enquête sur un crash d’avion réunit les services d’enquête du pays lieu de l’accident (Iran), du pays propriétaire de l’avion (Ukraine), du pays constructeur de l’avion (les Américains de Boeing et les Français de Safran). Les pays des victimes (Canada, Suède) pourraient aussi être associés.

(NGV)

  1. Les chiffres peuvent varier, plusieurs passagers possédant une double nationalité (Canadiens-Afghans et Iraniens). L’Iran évoque ainsi un autre bilan de 147 nationaux tués et 32 étrangers.
  2. Traditionnellement une enquête sur un crash réunit

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Venezuela. L’Union européenne dénonce ‘l’élection de Luis Parra’ et annonce de nouvelles sanctions

Bruxelles2 - Fri, 01/10/2020 - 02:20
(B2) L'Union européenne a réagi avec vigueur, jeudi (9 janvier), à l'irruption de Luis Parra à la tête de l'assemblée

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Une feuille de route américano-bulgare pour la défense en préparation

Bruxelles2 - Thu, 01/09/2020 - 09:30
(B2) Le ministre bulgare de la Défense Krasimir Karakachanov et deux hauts responsables américains ont convenu ce mercredi (8 janvier)

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Berlin en position de médiateur européen sur la Libye

Bruxelles2 - Wed, 01/08/2020 - 23:30
(B2) Après Paris, puis Rome, c'est au tour de Berlin de prendre en main sur les négociations sur le futur

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Libye. Les ministres des E4 appellent à la cessation des hostilités et des ingérences étrangères

Bruxelles2 - Wed, 01/08/2020 - 22:39
(B2) Les principaux ministres des Affaires étrangères de l'UE — l'Allemand (Heiko Maas), le Français (Jean-Yves Le Drian), l'Italien (Luigi

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Coalition contre Daech. Le personnel non nécessaire évacué. Les Européens quittent Bagdad et certaines bases d’Irak (v3)

Bruxelles2 - Wed, 01/08/2020 - 16:15

(B2) Il semble bien qu’il y a ait eu un ordre généralisé d’évacuation du personnel militaire présent dans le cadre de l’opération de la coalition contre Daech, Inherent Resolve, et de la mission de formation de l’OTAN en Irak. Et ce mouvement pourrait s’accélérer dans les jours qui viennent

Soldats allemands déployés en opération (© Bundeswehr / Jana Leuman – Archives B2)

Un ordre bien réel…

La lettre fuitée du commandant américain en Irak, le général des Marines, William H. Seely, était peut-être « un brouillon » authentique, ainsi qu’arguent les autorités américaines, elle semble bien avoir été suivie dans l’esprit. Une lettre recommandant (ou ordonnant) le redéploiement des troupes présentes en Irak ‘centrale’ (Badgad, centre de l’Irak, etc.) hors du pays, au Koweit voisin pour les personnels du QG, ou en Jordanie par exemple.

… transmis aux partenaires de la coalition

Les ministres allemands de la Défense et des Affaires étrangères y font référence dans leur lettre envoyée au Bundestag (lire : L’Allemagne retire ses troupes de Bagdad et du centre de l’Irak). Et dans plusieurs capitales européennes, une décision a été prise et annoncée de retirer, temporairement d’Irak leurs troupes, et de les redéployer dans d’autres pays proches. Une décision « prise pour raison de sécurité ». Le Canada qui dispose d’un important contingent (environ 500 personnels, pour moitié dans la mission de formation de l’OTAN en Irak (NMI), le restant dans la coalition contre Daech, alias opération ‘Impact’ pour les Canadiens) a annoncé transférer certains personnels vers le Koweit. Un transfert qui résulte d’une « planification de la coalition et de l’OTAN » écrit le chef d’état-major de la Défense, le général J.H. Vance dans une lettre adressée aux familles le 7 janvier.

La crainte d’une attaque ‘green on blue

Ce que craignent, avant tout, les militaires (pour l’instant), ce sont davantage des attaques dites ‘Green on blue’, venant de militaires (irakiens) formés par les troupes de la Coalition ou de l’OTAN ou d’employés locaux, que des frappes aériennes (1).

Une dizaine de pays ont déjà ou sont en train de retirer leurs troupes

Selon les informations fournies de façon officielle, et compilées par B2, les Allemands, Britanniques, Bulgares (deux officiers rapatriés au Koweit), Croates (21 soldats), Lettons, Roumains (14 soldats), Slovaques, Slovènes (six soldats), ont déjà procédé au retrait ou à la relocalisation de leurs troupes. D’autres l’ont fait de manière partielle pour quelques officiers présents à Bagdad, comme les Espagnols (10 soldats sur les 13 à Bagdad), les Néerlandais ou les Lituaniens (3 soldats sur les 15 en Irak). Certains pays (Danemark, Finlande, Hongrie, République Tchèque, Suède) n’ont pas procédé à un tel rapatriement, parfois tout simplement car leurs troupes n’étaient pas dans le centre de l’Irak, mais au Kurdistan irakien.

Un mouvement appelé à s’accélérer

Les dernières frappes de missiles iraniens, notamment à Erbil, au Kurdistan ce mercredi matin, pourraient changer la donne et aboutir à un retrait ou une mise en sécurité de certains personnels supplémentaire. Tout dépendra de l’évaluation par le commandement de la coalition de la menace intérieure. À suivre…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Mis à jour à 18h, 20h et 23h avec les précisions sur plusieurs pays (Lituanie, Canada, Pays-Bas)

  1. Les bases de la coalition ont déjà été la cible à plusieurs reprises ces dernières semaines de tirs de roquettes : « treize attaques au total dans les deux derniers mois », indique le 5 janvier, le porte-parole, le colonel Myles B. Caggins III sur twitter. Les deux dernières datant du 4 janvier avec deux attaques à la roquette sur Bagdad et Balad.

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Carnet (08.01.2020). Nucléaire iranien. Confidentiels. PESC. Opérations. Défense. Diplomatie. Pouvoirs. People. À lire.

Bruxelles2 - Wed, 01/08/2020 - 16:10
(B2) Parus récemment : (blog) Coalition contre Daech. Une consigne d’évacuation de tout le personnel non nécessaire ? Pistolets semi-automatiques

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Pistolets semi-automatiques et fusils de précision, l’armée française complète son équipement sur le marché européen

Bruxelles2 - Wed, 01/08/2020 - 08:45
(B2) L'armée française a entamé le renouvellement de ses armes de poings. Le ministre français des armées a annoncé, coup

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L’Allemagne retire ses troupes de Bagdad et du centre de l’Irak

Bruxelles2 - Tue, 01/07/2020 - 16:02

(B2) Berlin a décidé de retirer temporairement une partie de ses soldats déployés en Irak dans la coalition contre Daech (Inherent Resolve). Aussitôt décidé, aussitôt fait. Les premiers soldats évacués sont arrivés au Koweit et en Jordanie. Un mouvement qui pourrait se généraliser puisqu’il émane d’une recommandation du commandement de l’opération

Soldats évacués d’Irak descendant de l’A400M (crédit : Bundeswehr/Jan Butzkies)

La décision du Parlement irakien a semé l’alarme

C’est la résolution adoptée par le Parlement irakien, demandant au gouvernement intérimaire irakien, le retrait des troupes étrangères qui a sonné l’alarme à Berlin. « Nous avons immédiatement entamé de nouveaux pourparlers avec la partie irakienne afin de clarifier la manière dont elle entend façonner ses futures relations avec la coalition internationale anti-État islamique. » indiquent ainsi dans une lettre adressée au Bundestag lundi soir, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Heiko Maas et Annegret Kramp-Karrenbauer, relaté par notre confrère à Berlin, Thomas Wiegold de Augengeradeaus.

Un retrait temporaire en attendant une clarification

L’Allemagne entend, dans tous les cas, « respecter la souveraineté irakienne ». Des représentants de haut niveau vont être envoyés à Bagdad pour « consultations ». « En attendant cette clarification, le contingent allemand en Irak sera temporairement réduit ». Des raisons de « sécurité » prises « sur ordre » de la coalition internationale (Combined Joint Task Force Inherent Resolve. « Si l’entraînement devait reprendre, ces forces pourront être redéployées. ».

Évacuation vers la Jordanie et le Koweit

Deux sites en particulier sont concernés : Bagdad et Taji (dans le centre de l’Irak). Les 32 soldats allemands de Taji sont déjà arrivés en Jordanie mardi matin (7 janvier), évacués par un A400M de l’armée de l’air allemande jusqu’à la base d’al-Azraq, a confirmé un porte-parole de la Bundeswehr. Trois militaires présents au quartier général de l’opération à Bagdad ont été transférés au Koweït. NB : La grande partie du contingent allemand (environ 90 soldats), stationné à Erbil, en région kurde autonome, n’est pas concernée par ce retrait partiel.

(NGV, avec Thomas Wiegold à Berlin)

Mis à jour 18h avec nouvelle photo et source Bundeswehr

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La mission EUAM Iraq se fait discrète et passe en mode ‘stand by’ (v2)

Bruxelles2 - Tue, 01/07/2020 - 07:55
(B2 – exclusif) La mission de l’UE de conseil à la sécurité intérieure (EUAM Iraq) présente à Bagdad a reçu pour consigne de se faire discrète, selon nos informations. Elle ne suspend pas, ses activités, mais passe au ralenti

Les Britanniques partants

Tout le monde reste au poste… du moins officiellement. Dans les faits, les Britanniques ont déjà reçu consigne de quitter la mission sur la pointe des pieds (ou de ne pas rentrer après les congés de Noël-Nouvel An). Trop risqué après le raid américain visant le général iranien Q. Soleimani et le chef de la milice.

Consigne donnée : ne revenez pas en Iraq tout de suite

Le commandement de EUAM Iraq a d’ailleurs donné instruction à ses personnels partis pour les congés de Noël-Nouvel an, et non encore rentrés, de différer leur retour, selon nos informations. Consigne suivie apparemment. Selon nos informations, le seul Néerlandais présent dans la mission a ainsi reporté son retour prévu à Bagdad.

Une réunion du COPS sur l’Iraq

Les ambassadeurs de l’UE se réunissent au sein du Comité politique et de sécurité (COPS) pour discuter de la situation en Iraq (1) ce mardi (7 janvier) en format restreint (ambassadeur + 1 conseiller). La question de la continuation de la mission, mais surtout de son format exact est au nombre des sujets évoqués.

Une réflexion intense engagée

Interrogé lundi (6 janvier) lors du briefing quotidien avec la presse, le porte-parole du Haut représentant, Peter Stano, n’a pas voulu confirmer cette mise en sommeil : « Nous n’avons pris aucune décision concernant les activités en cours de l’UE, quel que soit le domaine dans lequel nous sommes engagés en Irak, pour les suspendre, les réduire ou les modifier ». Mais il a reconnu que des mesures étaient à l’étude et que la priorité irait à la sécurité du personnel. « Nous suivons et surveillons de près la situation et l’évaluons car, en fin de compte, il s’agit de la sécurité de nos personnels ».

Rude démarrage pour Christopher Buik

Pour le nouveau chef de mission, le policier allemand Christopher Buik, qui a pris ses fonctions officiellement début janvier (lire : Relais allemand à la tête de la mission EUAM Iraq. Berlin entend garder des postes d’influence), le démarrage est rude. Il pourrait devoir rapidement gérer une mission, condamnée à rester confinée dans des endroits sécurisés et à subir des retraits effilochés.

Commentaire : Pour l’Union européenne, suspendre ou retirer cette mission aujourd’hui serait une erreur. Il faudra tout le savoir-faire diplomatique des représentants présents sur place pour expliquer que la position politique de l’Union européenne n’est pas tout à fait celle des Américains. Tâche très délicate, surtout quand des déclarations de hauts responsables européens, telle la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, laissent penser le contraire (lire : La Commission européenne réunie mercredi sur l’Irak. L’Europe doit parler à tout le monde (Von der Leyen)).

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. C’est le seul sujet qui a été inscrit à l’ordre du jour. La question libyenne qui devait être évoquée également (lire Carnet 06.01.2020) a été reportée à plus tard.

Mis à jour le 7.1 – § consigne sur l’instruction donnée au personnel

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Réunion spéciale de la Commission européenne mercredi sur l’Irak

Bruxelles2 - Mon, 01/06/2020 - 23:05
(B2) Face à la situation en Irak, Ursula von der Leyen la présidente de la Commission européenne, a décidé de

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L’OTAN et la Coalition contre Daech suspendent leurs activités en Iraq. Trop dangereux

Bruxelles2 - Mon, 01/06/2020 - 19:34

(B2) Le regain de tensions en Irak est tel, après l’exécution par un drone américain du général iranien Q. Soleimani et de plusieurs responsables de milices chiites, que l’OTAN a décidé de suspendre ses activités d’entrainement des forces irakiennes. Idem pour la coalition contre Daech qui suspend également toute opération contre l’organisation terroriste

Un instructeur espagnol échange avec son homologue irakien, à l’aide d’un interprète, lors d’une formation, en avril 2019 (Crédit : OTAN)

Une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord (le NAC, qui regroupe les ambassadeurs des 29 pays membres) avait été convoquée en urgence ce lundi après-midi à Bruxelles pour débattre de la situation en Irak. Au sortir de la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg a fait quelques commentaires devant la presse que B2 a soigneusement écoutés.

Premier objet de la réunion : avoir des explications

Durant la réunion, les ambassadeurs de l’Alliance ont été ‘briefés’ tant par un représentant du Département d’État US qu’un représentant du Pentagone. Objectif des Américains : démontrer que cette frappe était une réponse à une menace imminente sur des personnels américains. Ce qui a justifié que tous les Alliés n’avaient pas été mis dans la confidence avant l’attaque. Briefing apparemment convaincant, puisque de l’avis du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’ensemble des Alliés ont exprimé leur « inquiétude » et appelé l’Iran à « s’abstenir de toute nouvelle violence et provocation ».

Les Alliés soutiennent la décision

Pour autant, Jens Stoltenberg a voulu souligner la non-responsabilité de l’alliance Atlantique dans cette action. Interrogé à plusieurs reprises par plusieurs confrères, il a indiqué que cette décision a été prise par les Américains, « non par la coalition ni l’OTAN ». Pour autant, les Alliés partagent avec les Américains la « préoccupation » quant aux activités de déstabilisation de l’Iran dans la région ou son soutien à différents groupes terroristes.

La mission de formation de l’OTAN suspendue

Du côté de la mission de formation de l’OTAN en Iraq, les ambassadeurs des 29 États membres ont entériné la décision prise en urgence ce week-end et annoncée par un des porte-paroles de l’organisation. « La mission de l’OTAN continue » notamment pour le conseil, « mais les activités d’entraînement sont actuellement suspendues », a souligné Jens Stoltenberg.

La sécurité des militaires engagés

Cette décision est prise pour un impératif : la sécurité des quelque 500 soldats participant à la mission (1), qualifiée de « primordiale ». « Nous continuons à prendre toutes les précautions nécessaires », ajoute-t-on au siège de l’OTAN, sans préciser si les troupes resteront dans le pays ou seront retirées.

Une suspension temporaire

Le Secrétaire général de l’Alliance se veut optimiste. La suspension n’est que « temporaire » affirme-t-il. « Nous sommes prêts à redémarrer dès que la situation sécuritaire sur le terrain le permettra. » Outre le problème sécuritaire, se pose également une question légale. « Nous sommes là à l’invitation des autorités irakiennes » rappelle J. Stoltenberg.

Les troupes étrangères plus bienvenues en Iraq ?

Dimanche, lors d’une séance extraordinaire, le Parlement irakien a requis du gouvernement qu’il demande aux troupes étrangères de quitter le pays. Cette motion, certes, n’est que facultative. Mais elle traduit bien l’ambiance d’au moins une partie des responsables politiques irakiens. Elle pourrait peser sur les esprits tant au sein du gouvernement irakien que des pays participants à l’opération (2).

La coalition internationale prend le même chemin

La coalition internationale contre Daesh, menée par les États-Unis, tourne elle aussi au ralenti. Les effectifs américains ont été relocalisés pour assurer la protection des infrastructures nationales sur place. « Les entrainements et action contre Daech ont été suspendus, la première priorité allant à la protection du personnel de la coalition », indique un communiqué de la coalition.

Commentaire : de fait, même si leurs dirigeants veulent se montrer optimistes, les missions de l’OTAN comme de la coalition contre Daech sont clouées au sol en Irak, rendues ineffectives. La nécessité pour les Américains de déployer un maximum d’effectifs pour protéger leurs emprises, comme la crainte (réelle) d’une attaque suicide de personnels irakiens qui retourneraient leurs armes contre leurs mentors américains ou occidentaux ont eu raison de toute motivation. Si cette situation devait se prolonger, il est à craindre que plusieurs pays préfèrent rapatrier leurs effectifs plutôt que de voir leurs militaires condamnés à l’inaction (au mieux), ou à servir de cible à un attentat suicide.

(Leonor Hubaut, avec NGV)

  1. La mission de formation et de conseil de l’OTAN en Irak entraine, depuis octobre 2018, les forces irakiennes pour les accompagner dans la lutte contre Daesh (lire : L’OTAN lance une petite mission de formation et de conseil en Irak)
  2. Une situation suivie de très près, notamment au Canada qui fournit une bonne partie des effectifs de la mission (250 personnels) et la commande. « Nous continuons de surveiller et d’évaluer la situation. Nous restons en étroite coordination avec nos partenaires internationaux », a indiqué Todd Lane, le porte-parole du ministre de la Défense, Harjit Sajjan, selon la presse canadienne.

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Les migrants par mer. Moins d’arrivées en Italie et en Espagne, davantage en Grèce en 2019

Bruxelles2 - Mon, 01/06/2020 - 14:58

(B2) 110.669 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime en 2019. Un chiffre en baisse de 5% par rapport à 2018, où 116.273 avaient été enregistrées. On se retrouve ainsi à 10% du pic de 2015, où le chiffre dépassait le million d’arrivées, selon le dernier bilan dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 3 janvier. Cette route reste la plus meurtrière au monde pour les migrants

Diminution de moitié en Italie et en Espagne, doublement en Grèce

La chute est vertigineuse en Italie — où seulement 11.471 personnes sont arrivées contre 23.370 en 2018 — et en Espagne — où on décompte 25.731 arrivées contre 58.525 l’année précédente. En revanche, sur la voie orientale, face à la Turquie, les chiffres doublent : 62.445 arrivées en Grèce contre 32.742 en 2018. 7647 arrivées à Chypre contre 4307 en 2018.

Un nombre de décès en baisse, en apparence

Au moins 1283 personnes sont mortes durant leur traversée de la Méditerranée, soit 44% de moins qu’en 2018 (2299). Mais ce chiffre n’est qu’un minimum. Il ne prend pas en compte les nombreux ‘bateaux fantômes’ disparus en Méditerranée en 2019. Les estimations portent à une personne sur 33 le nombre de celles qui décèdent en tentant de traverser la Méditerranée centrale. Ce ratio était de un pour 35 en 2018, de un pour 51 en 2017. La Méditerranée centrale reste le corridor le plus meurtrier au monde pour les personnes cherchant asile.

Alerte aux bateaux fantômes

« Des centaines de vies ont été perdues sans laisser de trace » précise l’organisation internationale. Aucun migrant n’ayant été secouru en mer au moment des appels de détresse. Et « leur mort pourrait ne jamais être entièrement vérifiée ». Au moins 413 personnes ont disparu ainsi en mer. Ces navires ‘fantômes’ sont « devenus de plus en plus fréquents depuis que la présence des acteurs européens et non gouvernementaux en matière de recherche et de sauvetage a diminué à la mi-2017 ».

(ES et NGV)

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