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Défense

EUCAP Nestor renamed as EUCAP Somalia

CSDP blog - Wed, 03/01/2017 - 00:00

On March 1 st EUCAP Nestor, the European Union Maritime Capacity Building Mission to Somalia, will be renamed “EUCAP Somalia”, the EU Capacity Building Mission in Somalia.
A Council decision published on December 12th 2016 in the Official Journal of the European Union, states in article 1, EUCAP Somalia has been established as a Capacity Building Mission in Somalia.

The operational “switch-over” to the new Mission’s name is now taking place.
For the occasion, a redesign of the Mission's Website has been launched under www.eucap-som.eu . All past content from www.eucap-nestor.eu has been migrated and will be accessible on the new site.

EUCAP Somalia operates under a new, broadened civilian maritime security mandate. With an active presence in Mogadishu, Hargeisa (Somaliland) and Garowe (Puntland), EUCAP Somalia works to strengthen Somali capacity to ensure maritime security, carry out fisheries inspection and enforcement, ensure maritime search and rescue, counter smuggling, fight piracy and police the coastal zone on land and at sea.

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Tag: EUCAP SomaliaEUCAP Nestor

La France face au risque d'une étrange défaite


 
Entretien dans L'Opinion, avec Jean-Dominique Merchet, le 16 février 2017  Depuis 1952, une grande conférence sur la sécurité internationale se tient chaque année à Munich. Jadis baptisée « Wehrkunde », elle est devenue la Munich Security Conference (MSC) dont la 53e édition se tient de ce vendredi à dimanche. Cette conférence sera l’occasion d’un premier contact direct entre les Européens et l’administration Trump, le vice-président Mike Pence devant y participer. Angela Merkel y prononcera samedi un discours, alors que beaucoup de doutes et d’incertitudes s’expriment sur la diplomatie américaine et notamment son engagement dans l’Otan. Avant la conférence, l’Opinion fait le point avec Frédéric Charillon, spécialiste des relations internationales.
Cette année, le thème de la conférence de Munich sur la Sécurité est « Post-Truth, Post-West, Post-Order ». Entrons-nous vraiment dans ce monde post-vérité, – occidental – ordre international ?
On entre très certainement dans un post quelque chose, mais post-quoi ? Nous sommes dans un « entre-deux stratégique » : nous sortons d’une période post-guerre froide elle-même turbulente, et qui a eu plusieurs phases - la supposée unipolarité américaine en 1990-1992, les difficultés américaines en Afghanistan et Irak… - à quelque chose d’encore plus incertain. Est-elle « post-West » ? C’est probable. Ou plutôt, elle ne sera plus « West Only ». La paix des vainqueurs de 1945, qui voyait la France et la Grande-Bretagne membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies sans l’Inde, le Japon, l’Allemagne ou le Brésil, est arrivée à ses limites. Les grandes structures internationales (Banque mondiale, FMI…) qui accordent plus de poids aux minuscules pays européens qu’aux géants démographiques du Sud, c’est terminé également. L’absence d’« hégémon » autoproclamé laisse penser que le désordre est plus grand. Mais en réalité, la maturation de ce changement était à l’œuvre depuis longtemps
N’y a-t-il pas une illusion – ou un biais idéologique – à considérer que la vérité, l’Occident et l’ordre international allaient ainsi de pair ?
Tout à fait. Ce n’est pas parce que la Russie, l’Iran et la Turquie prennent une initiative en Syrie, que nous sommes dans la post-vérité ou le post-ordre. Ce n’est pas non plus parce que Donald Trump tweete la nuit que nous sommes entrés dans un monde de vérité alternative. La confusion des réseaux sociaux, les propagandes d’Etat, les prises de position d’acteurs privés, religieux, voire mafieux, brouillent certes les pistes, et il semble y avoir autant de vérités que de discours. L’absence d’« hégémon » autoproclamé laisse en effet penser que le désordre est plus grand. Mais en réalité, la maturation de ce changement était à l’œuvre depuis longtemps. Où étaient la vérité et l’ordre au Vietnam, en Afghanistan, au Biafra, en Palestine, au Salvador, à Prague ou Budapest, sous Pol Pot ou Pinochet ? Avec la fin de la guerre froide en 1991, nous avons connu la fin d’un langage commun des relations internationales entre deux puissances du nord (États-Unis et Union soviétique), qui prétendaient régir le monde en duopole. Désormais, après quelques années de latence, nous assistons à une immense ouverture du jeu.
Dans ce contexte, si vous deviez donner un seul conseil au prochain président français, quel serait-il ?Sans doute de ne pas chercher de guide d’action dans des formules du passé. Le gaullisme était une posture d’équilibre dans les années 1960, mais les blocs de la bipolarité n’existent plus. Le néoconservatisme et son obsession du régime change ont fait des ravages dramatiques dans les années 2000, et aujourd’hui ils provoqueraient un cataclysme supérieur encore, avec le grand retour de la Russie ou de la Chine. Le nouveau Sud est éclaté, diversifié, introuvable : un tiers-mondisme à la fois paternaliste et culpabilisant serait désuet. Plus près de nous, il n’y a plus d’« Europe de l’Est », il y a des Europes orientales, parfois européistes, parfois populistes et antilibérales : le discours convenu sur la sécurité européenne globale incluant forcément la Russie, ne tient plus. La « Méditerranée » est plus que jamais une chimère : de Barcelone à l’Union Pour la Méditerranée, tout a échoué, victime des drames régionaux (de l’Intifada à Gaza en passant par les Printemps arabes) qui ont éclipsé les agendas européens. Il faut oser réinventer les relations internationales et les politiques régionales sur de nouvelles bases. Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais il faut chercher des schémas nouveaux.
Quels sont, aujourd’hui, les grands défis sécuritaires qui pourraient affecter directement les Français ?
On peut proposer deux réponses à cette question. La réponse convenue, nous la connaissons : le terrorisme est évidemment un défi, les nouvelles menaces aussi, comme celles liées à la cyber-sécurité, la montée en puissance de stratégies autoritaires en Europe orientale (Russie) ou en Asie (Chine), la multiplication des États effondrés dans le sud-méditerranéen ou en Afrique, sans oublier les menaces globales qui pèsent sur l’environnement, notamment avec le réchauffement climatique, constituent un panorama d’ensemble qui fournit une réponse aisée. Il existe une réponse moins convenue, qui réside dans le risque d’une étrange défaite, dans laquelle on est en réalité déjà en partie entré, par refus de sortir des schémas établis. Il y a là un déficit de pensée stratégique qui menace directement notre sécurité, par aveuglement. Ne pas voir le monde qui vient, les puissances qui montent, les aspirations des peuples, conduit à des erreurs importantes. Les printemps arabes nous ont surpris parce qu’au lieu d’écouter les populations, les classes moyennes, les éléments actifs (jeunes, femmes, intellectuels, blogueurs…) du sud-méditerranéen, on s’est enfermé dans quelques face-à-face avec des leaders qui se présentaient comme des garants de stabilité, en réalité d’immobilisme. La poursuite et même l’amplification du terrorisme, avec ses mutations multiples, sont dues en partie à la mauvaise compréhension du phénomène, que l’on continue à réifier comme un adversaire militaire, alors qu’il a des origines éminemment sociales. Au lieu de comprendre l’Amérique ou la Russie, on disserte à l’infini sur Trump et Poutine, etc. Il faut sortir de ces sentiers battus, même si c’est inconfortable. Là réside sans doute le grand défi sécuritaire.
Pensez-vous qu’avec Trump, le monde est devenu plus dangereux ?
Trump est dangereux. Nous en avons la démonstration chaque jour. Il provoque, insulte, déstabilise, remet en cause l’existant sans proposer d’horizon, c’est un destructeur. Il inquiète ses alliés, divise son pays, fait augmenter l’antiaméricanisme dans le monde, vire ses principaux équipiers au bout de quelques jours… Trump est dangereux parce qu’il divise et déstabilise l’Amérique, et qu’une Amérique affaiblie, aigrie, caricaturale d’elle-même, n’est une bonne chose pour personne. Ensuite, ce désordre américain donne un feu vert dangereux à tous ceux qui seraient tentés de profiter du vide ainsi créé. Il peut s’agir de puissances expérimentées (Russie, Chine, Iran), qui savent ne pas aller trop loin et abattre leurs cartes. Il peut s’agir aussi d’alliés paniqués par le désengagement américain, qui pourraient commettre des erreurs par crispation. Ou de petits États turbulents qui pensent pouvoir désormais pousser leurs pions par des actions irresponsables. C’est tout cela qui risque d’être la conséquence directe du « trumpisme ».
Le Brexit pose-t-il un problème de sécurité ?
Le Brexit donne le signal dangereux d’une Europe en voie de détricotage. Si l’UE ne se reprend pas très vite avec des initiatives importantes et pertinentes, d’autres départs suivront. Ensuite, il appartiendra aux Britanniques de démontrer leur capacité à réinventer un projet de politique étrangère qui leur permette de demeurer une puissance de premier plan, justifiant sa place au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Si l’Europe échoue à se relancer, et le Royaume-Uni, à se réinventer, alors le couple franco-allemand sera bien seul pour affronter les défis internationaux.
La conférence sur la Sécurité se déroule en Allemagne et Angela Merkel doit prononcer un discours. Quel rôle voyez-vous pour l’Allemagne demain dans les politiques de sécurité ?
Nous devons faire le choix de l’Allemagne. D’ailleurs, nous n’avons plus le choix. L’Allemagne est plus que jamais avec la France le pilier de l’entité européenne, ou de ce qu’il en reste, sur la scène internationale. Les deux pays ont une approche très différente de l’international, qu’il faut mettre en complémentarité. Là où Paris aime les chaînes de commandement rapides, efficaces, notamment pour les interventions extérieures, Berlin préfère construire des consensus mûris, collectifs. Les deux sont compatibles, et nous sommes condamnés à nous entendre, sinon nous disparaîtrons ensemble, au moins comme puissances significatives. L’Allemagne est une puissance démocratique libérale, certes touchée elle aussi, comme nous, par la démagogie populiste, mais dont les fondements sont solides. Elle ne sera pas de sitôt une puissance militaire interventionniste, car cela va à l’encontre de beaucoup de ses valeurs. Mais elle a déjà tous les attributs pour être une puissance de proposition, de concertation, de rassemblement. Ne pas l’associer davantage à la gestion de certains dossiers, au Proche-Orient, en Méditerranée (Libye) ou ailleurs, a sans doute été une erreur, qu’il ne faudra pas renouveler.

Denmark pays (also) disability benefits for ISIS fighters

CSDP blog - Tue, 02/21/2017 - 10:31

The Danish government is paying sickness and disability benefits to Danish citizens fighting in Syria for Islamic State. The PET (Danish Security and Intelligence Service) has identified 28 jihadis, Danish citizens fighting in Syria since 2014, who had been granted an early pension, or ‘førtidspension’, because they were judged too sick or disabled to work, and then gone to take part in the war in Syria.

It is a huge scandal that danish people disburse money from the welfare fund in Denmark for people who go to Syria, staying in a war zone and directly or indirectly taking part in military operations is not something that is in any way compatible with receiving disability benefits. PET provided the information as part of preparations for a parliamentary bill which aims to make it easier to cut off benefits to Danes fighting in Syria.
Last December the Ekstra Bladet newspaper reported that Danish municipalities and the country's state unemployment fund were attempting to claim back a total of 672,000 kroner ($100,000) in wrongfully disbursed payments from 29 of the 36 Danes PET then estimated were had been collecting benefits.

We know, since 2015, that ISIS fighters in Syria have been receiving also unemployment benefits from Denmark, according to the agency for Labour Market and Recruitment (STAR) via PET. Government data revealed that 32 Danish citizens have collected about 400,000 kroner ($57,000) in welfare from the government while fighting alongside the jihadist group in Syria.
Denmark’s unemployment insurance systems is one of the world’s most generous, as those on the dagpenge scheme can receive up to 801 kroner, around £78, per day for up to two years.

Denmark, congratulation! If you often refuse to financing EU CSDP missions/operations, please do not support our common enemies. After the scandal concerning the uneployment benefits, two additional years to unveil the abuse about disability benefits.

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Tag: ISISDenmark

Aircraft carrier Sao Paulo will be decommissioned

CSDP blog - Wed, 02/15/2017 - 00:00

Aircraft carrier "São Paulo" (ex R99 Foch, built in France between 1957 and 1960) was incorporated into the Brazilian Navy in 2000, based on an opportunity purchase from the French National Navy, for US$30 million — no aircraft were included in the price — with the primary purpose of replacing the former "Minas Gerais" Light-Aircraft, at the end of its useful life, and providing the evolution of airborne operations using fixed wing aircraft and A-4 Skyhawk jet propulsion.

Although it already has 37 years of active service at the moment of acquisition, the Ship fulfilled its mission in the first years in activity by the Brazilian fleet, enabling the Navy to acquire the qualification to operate high performance aircraft embarked.

After several attempts to recover operational capacity of the brazil aircraft carrier "NAe Sao Paulo" (A 12), the Brazil Admiralty concluded that the modernization would require high financial investment contain technical uncertainties and would require a long completion period and decided to demobilize the environment, over the next three years.

A program to obtain a new ship-aerodrome x aircraft set will occupy the Navy's third acquisition priority, following the PROSUB / Nuclear Program and the Tamandaré Corvette Construction Program. The cost of acquiring this new binomial will be substantially lower than the cost of the modernization of the "Sao Paulo" and of the obtaining new aircraft compatible with this aircraft carrier. The AF-1 aircraft are expected to be at the end of their life when São Paulo ends its modernization.

NAe : Navio Aerodromo
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Tag: aircraft carrierSao PaoloR99 FochFrench Navy

German military: female soldier 'forced to pole dance'

CSDP blog - Wed, 02/15/2017 - 00:00

An internal Defence Ministry report reveals more details about an unfolding scandal at a Baden-Württemberg barracks involving "sadistic rituals". The internal report seen by Spiegel and DPA describes a female soldier being forced by her trainers to pole dance and also separately being touched in intimate areas.

The report comes from the woman’s account of an incident last year at the Pfullendorf barracks, which has been the centre of scandal in recent weeks. The woman said that she was forced to undergo some kind of recruitment test where she had to dance against a pole in a common room. She also said that throughout the training sessions, trainees were made to strip naked, and women were touched by trainers, not wearing any gloves, in intimate areas. The trainers then did a ‘smell test’ in front of the whole group. The trainers also had trainees sign a consent form, and took pictures which they said were for training purposes.

Internal research also found that the dancing pole had been installed and used regularly while soldiers were drinking. The report also noted that investigators had largely confirmed the woman’s account. Seven soldiers have been suspended amid an ongoing investigation into grievous bodily harm against trainees, as well as false imprisonment, and sexual assault. The investigation reportedly dates back to last October when a female lieutenant reported incidents directly to the Defence Ministry. The lieutenant described how she saw unbelievable scenes of recruits being forced to strip naked in front of their comrades, with trainers filming.

She also reported that trainers had forced the recruits to do exercises that served no purpose other than sexual ones, such as reviewing how to insert medical devices into the anuses of male and female recruits, which was also recorded.
In the US Army Female army members allegedly pressured into prostitution.

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Tag: German ArmyPfullendorf

The CIA Really Is Out to Get General Flynn

C'est pas secret... Blog - Tue, 02/14/2017 - 10:55
How come no-one is accusing NSA Director Michael Flynn of taking bribes from Turkey's dictator Recep Erdogan? Not long ago, they did. Last November 18,Commentary Magazine's Noah Rothman called Flynn a "dubious choice" for the National Security Council because his consulting company had a Turkish client, adding that Flynn’s views on Turkey raised a “conflict of interest.” Flynn had published an article in The Hill on Nov. 8 warning that America's dalliance with the messianic Turkish Islamist and alleged coup plotter Fethullah Gulen might undermine the country's relationship with NATO, at a time when Russia was giving Turkey the full-court press.
On Dec. 2, I wrote in Asia Times that Commentary's Rothman probably was stooging for a CIA disinformation campaign against Flynn. Not only did Flynn propose to deep-six Gulen, a longstanding friend of the CIA, but he had blown the whistle on CIA incompetence in Syria. Flynn's Defense Intelligence Agency produced a now-notorious 2012 report warning that chaos in Syria's civil war enabled the rise of a new Caliphate movement, namely ISIS. For full background, see Brad Hoff's July 2016 essay in Foreign Policy Journal: Flynn humiliated the bungling CIA and exposed the incompetence and deception of the Obama administration, and got fired for it. If anyone doubts the depth of CIA incompetence in Syria, I recommend an account that appeared this month in the London Financial Times.
In November, Flynn warned that the U.S. stood to lose its Turkish ally, to the benefit of Russia--and got attacked as a Turkish agent. That doesn't square with the current round of disinformation, which paints Flynn as pro-Russian. Flynn's detractors rely on a fake-news media which forgets the story it spun a couple of months ago when it contradicts the story it is spinning today.
I don't know why Flynn talked to the Russian ambassador about the incoming Trump administration's prospective policy on sanctions, or what transpired in the White House regarding mis-statements that Flynn may or may not have made about such discussions. Senior officials speak to their counterparts in other countries all the time, and for obvious reasons do not want these conversations to become public. The intelligence community, though, was taping Flynn's discussions, and the transcripts (of whose existence we are told but whose contents we have not seen) were used to embarrass him.
First, the allegation of various Democrats that Flynn violated the 1799 Logan Act is silly. No-one ever has been prosecuted under the Logan Act. It forbids U.S. citizens from communicating with foreign governments "with intent to influence the measures or conduct of any foreign government or of any officer or agent thereof, in relation to any disputes or controversies with the United States, or to defeat the measures of the United States." Flynn reportedly was talking about prospective policies of an administration that would take office in a matter of days; it is absurd to construe such discussions, whatever they may have contained, as an intent to undermine disputes with the United States.
Second, two narratives are running simultaneously in the media which appear to support each other, but actually consist of entirely independent bubbles of hot air. One is that Flynn misspoke about his contacts with the Russian ambassador, an allegation I cannot evaluate but find neither important nor interesting. The second is that the "Intelligence Community pushes back against a White House it considers leaky, untruthful and penetrated by the Kremlin," as retired intelligence officer John Schindler alleged today in The Observer. Not a single fact is presented in Schindler's account nor in several similar accounts circulating in the media. What leaks? Penetrated by whom? Sen. Joseph McCarthy could do better than that.
Third, the CIA has gone out of its way to sandbag Flynn at the National Security Council. As Politico reports: "On Friday, one of Flynn’s closest deputies on the NSC, senior director for Africa Robin Townley, was informed that the Central Intelligence Agency had rejected his request for an elite security clearance required for service on the NSC, according to two people with direct knowledge of the situation." Townley held precisely the same security clearance at the Department of Defense for seventeen years, yet he was blackballed without explanation. At DoD, Townley had a stellar reputation as a Middle East and Africa expert, and the denial of his clearance is hard to explain except as bureaucratic backstabbing.
Fourth, Gen. Flynn is the hardest of hardliners with respect to Russia within the Trump camp. In his 2016 book Field of Fight (co-authored with PJ Media's Michael Ledeen), Flynn warned of "an international alliance of evil movements and countries that is working to destroy us....The war is on. We face a working coalition that extends from North Korea and China to Russia, Iran, Syria, Syria, Cuba, Bolivia, Venezuela and Nicaragua." The unsubstantiated allegation that he presides over a "leaky" National Security Council tilting towards Russia makes no sense. The only leaks of which we know are politically motivated reports coming from the intelligence community designed to disrupt the normal workings of a democratic government--something that raises grave constitutional issues.
Flynn is the one senior U.S. intelligence officer with the guts to blow the whistle on a series of catastrophic intelligence and operational failures. The available facts point to the conclusion that elements of the humiliated (and perhaps soon-to-be-unemployed) intelligence community is trying to exact vengeance against a principled and patriotic officer. When the Turkish smear against Flynn came out in November, I smelled a rat. The present affair stinks like a dumpster full of dead rats.

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Le président américain peut-il être l’ennemi ?



Article paru dans The Conversation FR


Il est encore trop tôt pour savoir ce que sera la politique étrangère de la prochaine administration Trump. Trop tôt, également, pour juger de sa capacité à réagir avec compétence à une crise internationale majeure. Il est, en revanche, possible d’estimer que les bases d’une tension durable avec nombre de partenaires sont d’ores et déjà jetées.
Plusieurs facteurs hypothèquent désormais les relations de plusieurs capitales avec Washington : les provocations de Donald Trump sur plusieurs dossiers avant même son entrée en fonction, son incapacité à contrôler et à professionnaliser sa communication, le climat d’instabilité qu’il semble prompt à encourager, là où les relations internationales ont besoin d’apaisement.
Au final, le nouveau président pourrait prolonger, en l’aggravant, la perte de confiance déjà amorcée sous Barack Obama (mais pour des raisons opposées, puisqu’il s’agissait des hésitations du président sortant) entre les États-Unis et plusieurs de leurs alliés majeurs, avec en supplément une forte impopularité personnelle. Il importera, dans cette période difficile, de maintenir un contact étroit avec l’autre Amérique, responsable et compétente.
Des provocations aux effets durablesLes propos sur la construction d’un mur à la frontière mexicaine, sur les « violeurs » mexicains ou sur l’interdiction d’entrée des musulmans aux États-Unis, les jugements à l’emporte-pièce sur ses homologues ou collègues internationaux ont aliéné pour longtemps les opinions publiques des pays ou régions concernés, quand bien même leurs gouvernements respectifs s’efforceraient de garder leur calme. Ainsi, récemment, sur l’« erreur grave » d’Angela Merkel, dans son entretien avec Michael Gove et Kai Diekmann, dans le Times et Bild.
On a parfois voulu croire à des dérapages calculés, susceptibles de provoquer un choc salutaire dans des dossiers bloqués : c’est sans doute d’une grande naïveté. La promesse du candidat Trump de déménager à Jérusalem l’ambassade américaine auprès de l’État hébreu, si elle était mise à exécution, provoquerait une déflagration importante, une perte de confiance profonde, et donc une déstabilisation internationale majeure. En aucun cas une nouvelle chance pour la paix.
La remise en cause maladroite de la politique d’une Chine unique, qui a déjà porté un coup inutile à la relation avec Pékin, et inquiété les autres pays asiatiques par les remous qu’elle pourrait générer, conduirait à une escalade dangereuse si elle était poursuivie. Autrement dit, avant même l’installation physique de Donald Trump à la Maison-Blanche, le mal est fait : des coups ont été portés à la sérénité de plusieurs relations bilatérales, qui seront longues à réparer.
Le risque de décrédibilisation
Lire la suite dans The Conversation FR 

La lutte contre le narcotrafic au cœur des actions des Forces armées aux Antilles

ColBleus - Marine nationale (FR) - Tue, 01/31/2017 - 15:03

© État-major des armées

Dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic, le vice-amiral Olivier Coupry, commandant supérieur des Forces armées aux Antilles (FAA), a accueilli du 22 au 25 janvier la troisième édition d’une réunion trilatérale avec la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), les US Coast Guards du District Seven et les forces armées néerlandaises aux Antilles. Retour sur cet engagement important des FAA contre les trafics de stupéfiants dans la région des Caraïbes.

Lire la suite sur : http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/antilles/actualite...

 

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La lutte contre le narcotrafic au cœur des actions des Forces armées aux Antilles

ColBleus - Marine nationale (FR) - Tue, 01/31/2017 - 15:03

© État-major des armées

Dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic, le vice-amiral Olivier Coupry, commandant supérieur des Forces armées aux Antilles (FAA), a accueilli du 22 au 25 janvier la troisième édition d’une réunion trilatérale avec la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), les US Coast Guards du District Seven et les forces armées néerlandaises aux Antilles. Retour sur cet engagement important des FAA contre les trafics de stupéfiants dans la région des Caraïbes.

Lire la suite sur : http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/antilles/actualite...

 

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Polish firm updates Mi-24 for Senegal

CSDP blog - Tue, 01/31/2017 - 14:16

Poland’s Lodz-based WZL-1 (Wojskowe Zakłady Lotnicze Nr 1 S.A. (Military Aviation Works No. 1) has completed the modernisation, conducts maintenance, repair, overhaul of a Mil Mi-24V (6W-HCA) attack helicopter for the Senegal Air Force. The secondhand rotorcraft is understood to have been acquired from a former Soviet-era operator.

Acceptance flights were conducted on 12 January by a team of Polish and Senegalese personnel, and witnessed by the customer air force’s commander-in-chief, Brig Gen Birame Diop. This is the first Mi-24 to have been acquired by Senegal, and it is unclear whether the West African nation intends to field additional examples.
Flight Fleets Analyzer records the Senegal air force as already operating a pair of 11-year-old Mi-35s, which it acquired directly from Russia.

WZL-1 is one of the leading aviation companies in Europe. The company established its position on local, national and foreign market thanks to untypical activity which generally covers:
• overhaul, maintenance and modernization of the following helicopters: Mi-8, Mi-14, Mi-17, Mi-24, W-3 Sokół and SH-2G Kaman;
• general overhaul of SO-3/W aviation engines and TW3-117 (III s, M, MT, W) family engines.

Tag: SenegalMi-24Poland

Transformation achevée pour les marins du complément d’équipage Auvergne

ColBleus - Marine nationale (FR) - Tue, 01/31/2017 - 14:04

© Marine nationale

Le 25 janvier 2017, le capitaine de vaisseau Philippe Le Gac, directeur du Groupe de Transformation et de Renfort à Toulon (GTR/T) a salué une dernière fois les 39 marins du complément d’équipage de la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne appelés à rejoindre leur unité à Lorient dans les jours à venir.

Au cours des 6 à 12 derniers mois, ces marins ont été « transformés » par le GTR/T afin de pouvoir occuper, dès leur embarquement à bord de leur nouvelle unité, toutes les fonctions qui leur reviennent, à quai comme à la mer. Dorénavant, ils participeront à la fin de la période d’armement de la FREMM Auvergne qui devrait rejoindre Toulon, son nouveau port-base, très prochainement.

Les groupes de transformation et renfort  de Brest et Toulon (GTR / B et GTR / T) ont pour mission de soutenir et de renforcer les équipages des FREMM de chaque port base, tout en assurant la transformation des marins devant être affectés à bord de ces unités. Ces bâtiments de nouvelle génération requièrent une transformation spécifique préalable à l’embarquement ; leur équipage optimisé nécessitant de délocaliser au sein des GTR tout ou partie du « compagnonnage » tel qu’il était réalisé à bord des bâtiments des générations précédentes.

En savoir plus sur le GTR : www.colsbleus.fr/articles/9206

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Transformation achevée pour les marins du complément d’équipage Auvergne

ColBleus - Marine nationale (FR) - Tue, 01/31/2017 - 14:04

© Marine nationale

Le 25 janvier 2017, le capitaine de vaisseau Philippe Le Gac, directeur du Groupe de Transformation et de Renfort à Toulon (GTR/T) a salué une dernière fois les 39 marins du complément d’équipage de la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne appelés à rejoindre leur unité à Lorient dans les jours à venir.

Au cours des 6 à 12 derniers mois, ces marins ont été « transformés » par le GTR/T afin de pouvoir occuper, dès leur embarquement à bord de leur nouvelle unité, toutes les fonctions qui leur reviennent, à quai comme à la mer. Dorénavant, ils participeront à la fin de la période d’armement de la FREMM Auvergne qui devrait rejoindre Toulon, son nouveau port-base, très prochainement.

Les groupes de transformation et renfort  de Brest et Toulon (GTR / B et GTR / T) ont pour mission de soutenir et de renforcer les équipages des FREMM de chaque port base, tout en assurant la transformation des marins devant être affectés à bord de ces unités. Ces bâtiments de nouvelle génération requièrent une transformation spécifique préalable à l’embarquement ; leur équipage optimisé nécessitant de délocaliser au sein des GTR tout ou partie du « compagnonnage » tel qu’il était réalisé à bord des bâtiments des générations précédentes.

En savoir plus sur le GTR : www.colsbleus.fr/articles/9206

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Après la chute du mur, le KGB a mis ses locaux et ses moyens de communications au service de terroristes.

C'est pas secret... Blog - Sat, 01/28/2017 - 21:44
Flynn évoque ici les liens qui existent entre les groupes terroristes islamiques, le crime organisé et certains acteurs étatiques. Il a auparavant exposé le cas du Hezbollah et des cartels de la drogue sud-américains.
Comme c'est souvent le cas quand on regarde le champ de bataille, j'ai aussi trouvé un lien avec la Russie. Quand l'Empire Soviétique s'est effondré, un grand nombre d'officiers du KGB se sont retrouvés sans emploi et donc sans source de revenu. Ils ne pouvaient que bien s'entendre avec les réseaux terroristes : ils n'avaient aucun problème d'ordre moral pour collaborer avec des organisations anti-américaines violentes (ils l'avaient fait pendant des décennies). Au bout de quelques années, de nombreuses planques du KGB, les bâtiments de leurs QG locaux, leurs systèmes de communication sécurisés furent mis à disposition des groupes terroristes.

La participation d'anciens officiers du KGB augmenta considérablement le professionnalisme de ces réseaux de terroristes et de criminels, mais j'en savais long sur les individus qui étaient impliqués, et je savais que nous avions nos propres professionnels capables de suivre les flux d'argent ainsi que les mouvements des armes, de la drogue et des femmes captives. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'implication du KGB nous a aidé à reconstituer les réseaux de l'ennemi, mais elle nous a ouvert une fenêtre sur leur monde et nous a aussi donné de nombreuses possibilités que nous devrions à présent exploiter plus énergiquement.

in "The Field of Fight", Michael T Flynn, 2016.I highly recommend the just out book - THE FIELD OF FIGHT - by General Michael Flynn. How to defeat radical Islam.— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 23 juillet 2016
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HMS Vengeance : serious Trident missile malfunction

CSDP blog - Mon, 01/23/2017 - 17:45

Downing Street has been accused of covering up a Trident missile malfunction weeks before a crucial Commons vote on the future of the submarine-based missile system.

A Trident II D5 missile test ended in failure after it was launched from the British submarine HMS Vengeance off the coast of Florida in June 2016. The weapon is 13 metres long, weighs 60 tonnes and can carry nuclear warheads with up to eight times the destructive capacity of the bombs that hit Hiroshima and Nagasaki in the second world war. Trident missile can hit a target 4,000 nautical miles away and be accurate to within a few metres.

The problem is that when HMS Vengeance, one of the UK’s four nuclear submarines, test-fired the missile off the coast of Florida, the missile was not out by a few metres but several thousand miles. It had been targeted at the southern Atlantic off the coast of west Africa. Instead, it was heading in the opposite direction, over the US.

The four previous UK tests – in 2000, 2005, 2009 and 2012 – were successful, it was the only firing test of a British nuclear missile in four years and raises serious questions about the reliability and safety of the weapons system. But the error was hushed up. The cause of the failure remains top secret, but quotes a senior naval source saying the missile, which was unarmed for the test, suffered an in-flight malfunction after launch. According to defence sources, the missile did not veer off in the wrong direction because it was faulty but because the information relayed to it was faulty. This explanation is not reassuring.

It was reportedly intended to be fired 5,600 miles to a sea target off the west coast of Africa but may have veered off towards America instead. There was a major panic at the highest level of government and the military after the first test of our nuclear deterrent in four years ended in disastrous failure. In July, MPs voted by 472 to 117 to back the renewal of Britain's Trident nuclear deterrence. The overwhelming vote supported the Government's plans to spend up to £40 billion on four new Successor-class submarines.

Some analysts say the fact that UK tests are infrequent is not important because the US tests much more frequently and both share the underlying technology. There are over 150 tests over almost 30 years, with a sub-3% failure rate, and well under 1% since British submarines began carrying the missiles.

Source
http://www.independent.co.uk/
http://www.thetimes.co.uk/
https://www.theguardian.com

Tag: HMS VengeanceTridentnucléaire

L'Alliance Ennemie.

C'est pas secret... Blog - Fri, 01/13/2017 - 23:46
La guerre est déclarée. Nous faisons face à une coalition qui s'étend de la Corée du Nord et de la Chine jusqu'à la Russie, l'Iran, la Syrie, Cuba, la Bolivie, le Vénézuela et le Nicaragua. Nous sommes attaqués non seulement par des états-nations directement, mais aussi par Al-Qaida, le Hezbollah, l'EI et d'innombrables autres groupes terroristes. [...]
Cette alliance peut surprendre beaucoup de monde. En surface elle semble incohérente. Comment un régime communiste comme la Corée du Nord peut-il s'accommoder avec un régime islamiste comme l'Iran ? Et la Russie de Vladimir Poutine ? Elle n'est certainement pas djihadiste, en effet la Russie a beaucoup à craindre des groupes islamistes radicaux au Sud, et les Russes ont eu la main très lourde avec les Islamistes radicaux en Tchétchénie par exemple.
Mais l'armée de l'air russe et les fantassins iraniens se battent côte à côte en Syrie. L'antipathie du Kremlin envers l'Islam radical ne l'empêche pas de construire tous les réacteurs nucléaires iraniens, et le régime communiste de Pyongyang n'hésite pas à coopérer avec Téhéran dans le domaine des armes nucléaires, des missiles, du pétrole et des tunnels. [...]
[...] l'Iran a financé le terrorisme partout dans le monde et n'a jamais cessé d'attaquer les USA en paroles et en actes. Pendant des années, le Département d'Etat a déclaré que la République Islamique était le principal soutien du terrorisme international, et pour des bonnes raisons. Les Iraniens ont créé l'Organisation du Jihad Islamique, et le Hezbollah, cette grande armée terroriste basée au Liban et maintenant en Syrie.
De plus, l'Iran a aussi soutenu Al Qaida, ce qui surprend beaucoup de monde vu qu'il s'agit d'une organisation sunnite. [...] Les liens entre l'Iran et Al Qaida sont un fait bien établi depuis l'automne 1998, quand le gouvernement américain a inculpé l'organisation et son leader Osama Ben Laden : "Al Qaeda a forgé des alliances avec le Front Islamique National au Soudan et avec le gouvernement iranien et avec le groupe terroriste qui lui est associé : le Hezbollah, dans le but de travailler ensemble contre leurs ennemis communs en Occident, en particulier les USA". [...]
[Sur l'alliance Russie-Iran]

Comment expliquer cette alliance qui semble improbable de prime abord ? En partie par le vieil adage : "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Poutine a déclaré que les USA (et l'OTAN en général) étaient la principale menace pour la sécurité nationale de la Russie, et "Mort à l'Amérique" est le chant officiel de la République Islamique d'Iran. Les Poutinistes et les Musulmans radicaux iraniens s'accordent sur l'identité de leur ennemi principal. [...]
Les Iraniens et les Russes partagent bien d'avantage qu'un ennemi commun. Ils affichent le même mépris pour la démocratie et s'accordent - comme tous les membres de l'Alliance Ennemie - sur le fait que la dictature est la meilleure manière de diriger un pays, un empire ou un califat. Il y a certes des différences entre tyrannie religieuse et tyrannie séculière - l'importance de la Sharia pour les jihadistes est la plus significative - mais les deux cherchent, et combattent avant tout pour un leader tout puissant. [...]
Attaquer l'Alliance Ennemie.
Les deux membres les plus puissants et les plus actifs de l'Alliance Ennemie sont la Russie et l'Iran, et nous pouvons juger de leur efficacité en Irak et en Syrie. C'est un étrange partenariat, c'est certain, puisque le Président V Poutine est confronté à l'intérieur de ses propres frontières à la menace jihadiste dont l'Iran est le principal soutien.
En effet, c'est Poutine lui-même qui a supervisé le massacre brutal d'Islamistes radicaux par les forces de sécurité russes lors d'un assaut féroce donné dans une école de Beslan en Ossétie du Nord en 2004. 1100 personnes, dont 770 enfants, y étaient retenues otages par des terroristes islamistes ingouches et tchétchènes. Le siège dura 3 jours et se termina par le prise d'assaut de l'école et le massacre d'au moins 385 otages, dont 186 enfants.
Cette assaut fut d'une telle brutalité que David Satter, ancien correspondant du WSJ qui a beaucoup écrit sur la Russie, écrira que "la détermination du Président Poutine à écraser le résistance tchétchène à tout prix constitue une sorte de suicide moral qui pourrait détruire tout ce qui reste de démocratie en Russie et pourrait présenter une menace pour le monde entier".
[...]
Ainsi, quand on dit que la Russie ferait un partenaire idéal dans la lutte contre l'Islam radical, on doit se rappeler qu'ils n'ont jamais été très brillants dans la lutte contre les jihadistes sur leur propre territoire et qu'ils sont de mèche avec les Iraniens. En Syrie, les deux alliés ont proclamé très bruyamment qu'ils luttaient contre l'EI alors qu'en réalité ils concentrent la quasi totalité de leurs moyens contre les opposants au régime d'Assad. Ils ne sont certainement pas en train de "combattre le terrorisme" au Moyen-Orient : ils sont là pour secourir leur allié de Damas.
Bien que je croie que l'Amérique et la Russie pourraient trouver un terrain d'entente dans le cadre de la lutte contre l'Islam radical, il n'y a aucune raison de croire que Poutine accueillerait favorablement une proposition de coopération, bien au contraire en fait.
A la mi-juin 2016, le Kremlin a annoncé son intention de créer de nouvelles bases militaires à sa frontière ouest et d'accroître le niveau de réactivité de ses forces nucléaires. Ce ne sont pas là les actes d'un pays qui cherche la détente avec l'Occident. Ce sont plutôt des indications que Poutine a pleinement l'intention de faire la même chose que les Iraniens et à leurs côtés : continuer leur guerre contre nous.


divers extraits tirés de "The Field of Fight" par le Lt Général Michael T. Flynn, juillet 2016.



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