You are here

Défense

Gaza. Attention au risque de conflit majeur, s’inquiètent les Européens

Bruxelles2 - Tue, 08/14/2018 - 20:48
(B2) La reprise des violences autour de la bande de Gaza suscitent l'inquiétude européenne. Des tirs de roquette, revendiqués par le Hamas, et les ripostes d'Israël ont fait plusieurs blessés dont un grave côté israélien et 3 morts côté palestinien dans la nuit de mercredi 8 à jeudi 9 août Un effort pour la désescalade […]

Cet article Gaza. Attention au risque de conflit majeur, s’inquiètent les Européens est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

Embargo sur les armes renforcé au Soudan du Sud

Bruxelles2 - Tue, 08/14/2018 - 16:30
(B2) L'Union européenne a modifié, le 10 août, son dispositif de sanctions, en particulier d'embargo sur les armes frappant le Soudan du Sud ainsi que les critères de définition des personnes mises sur liste noire Cette décision a été approuvée par voie de procédure écrite et est entrée en vigueur lundi (13 août), dès publication […]

Cet article Embargo sur les armes renforcé au Soudan du Sud est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

Pour la Pologne, le principe de solidarité s’exerce dans les Balkans

Bruxelles2 - Mon, 08/13/2018 - 23:12

(B2) Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, s’est déplacé au camp Butmir à Sarajevo, mercredi (8 août), pour rencontrer les militaires polonais engagés dans l’opération de l’UE déployée en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea), puis au Kosovo sur la base de Novo Selo pour rencontrer les militaires de la l’opération de stabilisation de l’OTAN (KFOR) et les policiers présents dans la mission ‘Etat de droit’ de l’UE (EULEX Kosovo).

Présence au camp Butmir (crédit : Wojciech Król/MOD Pologne)

L’affirmation du principe de solidarité

Une visite, destinée quelques jours avant le défilé militaire du 15 août, à récompenser les différents militaires engagés dans ces opérations (1), mais aussi à affirmer un message plus politique à destination des autres nations impliquées. « Nous appliquons le principe de solidarité » a ainsi affirmé le ministre M. Błaszczak lors de sa visite au Kosovo. « Nous nous soucions de la sécurité de la Pologne, mais aussi de la sécurité mondiale » (2).

(NGV)

(1) La Pologne est engagée dans les opérations de maintien de la paix dans les Balkans, depuis 1992 en Bosnie-Herzégovine et depuis 1999 au Kosovo. Elle compte aujourd’hui un contingent de 248 militaires et 14 civils, dirigé par le lieutenant-colonel Piotr Wrona, dans la KFOR (placée sous le commandement du général italien Salvatore Cuoci) et un contingent 39 militaires commandé par le le lieutenant-colonel Tomasz Adamczyk au sein de EUFOR ALTHEA (placée sous commandement hongrois).

(2) Traduit du polonais par nos soins. Sources : communiqué de EUFOR Althea (english) et communiqué du ministère de la défense (polonais)

Cet article Pour la Pologne, le principe de solidarité s’exerce dans les Balkans est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

Les émeutes, « nouvelle norme » en Afrique

Défense en ligne - Mon, 08/13/2018 - 21:10

La présidentielle en cours au Mali, marquée à la fois par une forte abstention et des violences de groupes armés à l'encontre des bureaux de vote, le rappelle cruellement : l'Afrique reste le continent le plus affecté par la guerre, puisqu'il concentre la moitié des conflits en cours dans la monde en 2017, avec 95 au total. Le bilan est certes moins lourd qu'au Proche-Orient, où 82 000 morts ont été déplorées en 2016, selon le groupe de recherche International Institute for Security Studies (IISS). En tout, (...)

- Mots d'Afrique / , , , , , ,
Categories: Défense

Territoire et empire

EGEABLOG - Sun, 08/12/2018 - 12:53

La dossier estival d'echoradar a pour thème les territoires (voir présentation du thème). Cela m'a donné de réfléchir à l'empire, sujet qui me taraude depuis quelque temps, comme alternative à l’État-nation. Quels sont les avantages de l'empire ? pourquoi ceux-ci ont-ils disparu ? peuvent-ils ressurgir ? Bref, cette forme politique qui a dominé de multiples zones de l'humanité à travers les siècles a certainement des atouts qu'il s’agit d'analyser, ce qui ne signifie évidemment pas que nous dressions un plaidoyer pour l'empire.

source : l'empire mongol de Gengis Khan.

L’empire a mauvaise presse. Qu’il s’agisse des formes anciennes de domination directe ou de l’impérialisme attribué à l’hégémon américain, chacun y dénonce un pouvoir distant et oppresseur. Or, les historiens distinguent plusieurs formes d’empire et il faut se défier de notre représentation immédiate de ce concept. H. Inglebert propose ainsi cinq types différents d’empire : grands royaumes régionaux, hégémonies régionales, empires commerciaux, empires tribaux des steppes et empires à prétention universelle (1). Constatons que nous pensons plutôt au cinquième type lorsque nous parlons d’empire. H. Inglebert précise qu’un empire doit maîtriser quatre aspects : l’extension spatiale et la maîtrise des communications ; le contrôle politique différencié de différents segments de la population ; la capacité administrative à exploiter la population ; l’autoreprésentation du pouvoir central et son influence culturelle sur les élites centrales et locales. L’empire, c’est d’abord la sujétion de territoires périphériques par un pouvoir central. Ne nous y trompons pas, il y a bien au préalable un rapport de force et de domination. Omettre cette sujétion première, c’est ne rien comprendre à la dynamique politique à l’œuvre depuis quatre siècles qui conduisit à la disparition des empires.

Toutefois, cette sujétion peut prendre bien des formes. Il s’agit rarement d’assimilation (sinon dans la très longue durée ) (2). Le plus souvent au contraire, la sujétion se traduit par quelques éléments assez simples : le paiement d’un tribut (aujourd’hui, on dirait l’impôt), la reconnaissance de la sujétion (donc l’incapacité d’une politique étrangère indépendante), enfin, selon les cas, la fourniture d’autres services (comme par exemple le service militaire ou diverses corvées d’utilité publique). En contrepartie, l’empire assure une sécurité publique et des fonctions étatiques souvent plus efficaces que le système local préexistant. La supériorité du centre s’exprime donc par un mélange de force, de culture et d’organisation. En échange, le centre obtient des ressources (monétaires ou humaines mais aussi une reconnaissance qui augmentent sa puissance.

Gradient de puissance

Mais en s’étendant, l’empire court le risque de diluer la source de sa puissance. Ce phénomène a été décrit sous le terme de « surextension impériale » par l’historien britannique Paul Kennedy (3). L’extension procure un surcroît de puissance, utilisé pour de nouvelles conquêtes, toujours plus lointaines et dont l’apport de puissance est inférieur au coût de domination (P. Kennedy a une approche économique mais les ressources de la puissances ne peuvent se réduire à ce seul facteur). L’empire est devenu trop grand et s’épuise à tenir ses conquêtes.

Ces théories impériales présupposent un fait rarement relevé : celui du gradient de puissance entre le centre et la périphérie. Ainsi, le centre dispose d’un surcroît de puissance (économique, militaire, organisationnelle, culturelle) qui lui permet de prendre le pas sur ses voisins. Il ne s’agit pas seulement du phénomène de centralisation évoqué par Norbert Elias car celui-ci intervient dans la longue durée. Dans le cas de l’empire, la domination est généralement assez rapide (de quelques années - que l’on songe à l’empire d’Alexandre - à quelques décennies) même si des contre-exemples multiséculaires existent (Rome, Chine, empire Ottoman).

Toute la difficulté consiste donc à ne pas grandir trop vite et à agglomérer durablement les nouveaux territoires et leurs populations. Les spécialistes de la question impériale, J. Burbank et F. Cooper (4), observent deux stratégies possibles : celle de l‘homogénéisation qui fut par exemple celle de Rome, étendant la citoyenneté romaine à ses acquisitions : être romain signifie adopter le mode de vie romain. L’autre stratégie consiste à maintenir la diversité, jugée normale et utile : c’est par exemple celle de l’empire Mongol, autour des XIIIe et XIVe siècles, qui tolèrent les différentes religions et cultures de leurs possessions. Burbank et Cooper relativisent d’ailleurs la prééminence de l’État-nation, qu’ils considèrent comme un récit eurocentrique. Byzance et ses 1000 ans, l’empire ottoman et ses 600 ans ou les deux millénaires de forme impériale chinoise montrent la durée de cette forme politique et surtout sa capacité d’adaptation. Par exemple, dans les Balkans, le passage de la forme impériale à l’État-nation est rien moins que convaincant.

Marches territoriales

Il faut ici revenir à cette capacité d’adaptation, mais aussi d’intégration des empires. La notion de gradient suppose une différence entre territoires. Certains peuvent bénéficier de conditions de richesse qui leurs permettent d’exercer une domination sur d’autres. On ne peut ainsi que s’interroger sur la succession, sur les rives du Bosphore, de deux empires de longue durée (Byzance puis Sublime Porte) qui ont d’ailleurs soumis une aire territoriale relativement similaire, entre Balkans et péninsule anatolienne plus quelques pourtours méditerranéens. Le lieu permet la richesse, donc attire des hommes qui favorisent un cycle de développement plus rapide que les régions environnantes. Cela permet une domination de voisinage qui s’étend peu à peu.

Une autre raison tient aux facteurs géographiques et démographiques. Des terres maigres n’encouragent pas une population intense et elles sont propices à constituer des marches territoriales, ces étendues séparant deux zones de plus grande intensité démographique. On pourrait ainsi formuler l’hypothèse que les empires s’étendent sur des zones certes habitées mais pas solidement « représentées » par leurs populations ? Il y aurait ainsi des territoires forts et d’autres qui le seraient moins, à un moment donné de l’histoire. A l’appui de cette hypothèse, le mot slave край (Kraï) qui signifie borne, bout, extrémité, bordure. On trouve ce mot dans les deux noms d’Ukraine et de Krajina. L’Ukraine est ainsi un des « bouts » de la Russie, quand les Krajina sont le bout de l’empire ottoman dans les Balkans, destinés à faire face à l’empire austro-hongrois. Territoires de bordure d’empire, territoires annexes, ils n’existent d’abord que dans cette dépendance originelle, ce qui explique d’ailleurs leur difficulté à trouver une identité nationale. L’Ukraine est aujourd’hui bien proche d’un État failli avec des difficultés nationales évidentes et une population divisée (ce dont le conflit du Donbass n’est que la manifestation la plus récente). Quant aux Krajina, elles étaient peuplées de Serbes et de Croates et les populations serbes durent les quitter lors de la fin de la guerre de Bosnie, juste avant les accords de Dayton en 1995. Cela étant, l’État bosniaque ne brille pas non plus par sa solidité.

On décèle donc aujourd’hui encore des territoires qui obéissent encore, peu ou prou, à la vieille logique des marches impériales, inventée par Charlemagne au tournant du IXe siècle. Cela signifie que nous sommes encore en train de gérer des héritages d’empire. Un bref tour du monde le montrera aisément.

Héritages d’empire

L’Europe est toujours occupée à panser les plaies des deux guerres mondiales. La situation dans les Balkans le prouve, puisqu’on vient récemment de se féliciter de l’accord trouvé entre la Grèce et la Macédoine sur le nom de cette dernière. Kossovo et Bosnie-Herzégovine ne brillent pas par la solidité de leurs États-nations. Cent ans après la fin de l’empire austro-hongrois, la situation n’est toujours pas stabilisée. Plus à l’Est, on gère encore l’éclatement de l’URSS et surtout du Pacte de Varsovie d’il y a à peine trente ans. Les trois États baltes ou la Pologne orientent encore leur politique extérieure dans la prévention d’un éventuel retour russe.

Le Proche- et le Moyen-Orient vivent toujours les suites d la disparition de l’empire ottoman, mais aussi des protectorats décidés à la suite de la Première Guerre mondiale. Aucun des États de la région ne brille par la solidité de son État-nation : Irak, Syrie, Jordanie, Arabie Séoudite, émirats du Golfe… L’Asie centrale connaît toujours le drame d’un État tampon depuis un siècle et demi, l’Afghanistan, établi pour séparer deux empires, sans même parler du Pakistan, État issu d’un empire des Indes et qui cherche toujours son identité. Plus au nord, les États issus de l’URSS (Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kazakhstan) ne montrent pas une solidité évidente.

Quant à l’Afrique, la décolonisation a joué son rôle, même si elle n’est pas seule responsable des troubles que connaît le continent. Notons qu’il y a des réussites mais aussi de nombreux pays ayant des difficultés à s’établir en État Nation, qu’ils soient issus de l’empire français (Mali, Burkina Faso, RCA), belge (RDC, Ruanda), anglais (Soudan, Zimbabwe, Nigeria), portugais (Angola), italien (Érythrée, Somalie)…

L’origine impériale ne suffit évidemment pas à expliquer le mauvais État : le Liberia ou Haïti n’ont pas eu besoin de cette explication pour échouer. De même, des territoires venant d’empires ont réussi leur transformation. Il n’y a donc pas de règle absolue liant l’héritage impérial à de difficiles constructions étatiques, seulement une tendance assez lâche. Nous sommes encore en train de gérer des héritages d’empire. La notion d’État failli est controversée, même si le think tank américain Fund for peace a mis au point un index annuel de ces États « fragiles », construit à partir d’une douzaine de critères (5). La carte montre bien les zones où se situent ces États faillis.

Diversité de populations

Un autre trait de l’empire tient à la diversité des populations rassemblées sous son joug. Cela est vrai d’un point de vue macroscopique comme microscopique.

La chose est évidente du point de vue macroscopique : un empire réunit des populations aux mœurs et aux cultures différentes, cela est même son critère. Une de ses difficultés consiste justement à gérer cette diversité, à réussir à construire une certaine unité tout en ménageant plus ou moins d’autonomie de façon à réduire les troubles. En effet, les populations soumises doivent trouver un certain confort à leur soumission. Le pouvoir central doit donc manier la force mais proposer aussi des services en échange : plus il obtient l’adhésion, moins il doit déployer de force et donc plus il peut s’économiser pour allouer ses ressources de puissance à d’autres objectifs.

Cela est d’autant plus facile que le territoire dominé n’est pas trop homogène. En effet, si c’est le cas, la population locale peut puiser dans sa masse la revendication d’une plus grande autonomie : le gradient de puissance n’est pas assez net pour que le pouvoir central puisse ignorer cette tendance. L’empire austro-hongrois est typique de cette évolution : les Magyars étaient assez puissants (assez près de la capitale, il faut aussi le noter) pour que les Habsbourg leur accordent des privilèges. L’empire devient ainsi une double monarchie, « K und K (6) » comme l’on disait à l’époque. Nombreux ont d’ailleurs vu dans cette réémergence du sentiment national la raison de la fin de l’empire (7).

Toutefois, l’empire peut aussi rencontrer une diversité de population au niveau local : sur un territoire donné, de multiples minorités sont réunies par les circonstances ou les héritages de l’histoire. Alors, l’empire joue le rôle de juge de paix et permet de réduire les inimitiés. Chacun s’accorde finalement à une férule distante mais supportable plutôt qu’à la domination d’un voisin très proche et donc insupportable. On observe de nombreux exemples de cette logique : la Bosnie-Herzégovine (sous les Ottomans comme sous les Austro-hongrois), le Liban et la Syrie, l’empire des Indes, mais aussi une grande part des empires africains. Certains voient d’ailleurs la même logique à l’œuvre dans la constitution de l’Alliance atlantique où les Européens préfèrent s’en remettre à un parrain puissant et distant (un océan d’écart !) pour éviter leurs luttes intestines qui ont été suicidaires (8).

Atouts de l'empire

Voici une des principales vertus de l’empire : il permet l’apaisement des tensions locales, la fin des guerres picrocholines. Il constitue une réponse au dilemme des minorités. Celles-ci en effet ont écouté le grand récit moderniste issu de la Révolution française, celui qui promeut la Nation et lui associe un État. Voici donc le printemps des peuples au XIXe siècle puis les luttes de décolonisation au XXe : le modèle de l’État-nation est présenté comme la forme politique la plus aboutie et la plus progressiste. Tout peuple veut donc son « indépendance », quelle que soit sa taille et sa viabilité. Ceci entraîne une grande confusion puisque des micro États n’ont pas les moyens de leur indépendance et trouvent des ressources alternatives : soit des subsides en récompense de positions politiques internationales (vote à l’ONU, reconnaissance de la Chine populaire au lieu de Taïwan), soit au moyen de tolérances juridiques qui expliquent l’existence de bien des paradis fiscaux.

Le récit de la « libération nationale » revient à appuyer sur les sentiments identitaires localisés, voire à les susciter là où ils étaient absents ou latents. La raison ne tient pas seulement à des difficultés sociales : ainsi, en Europe, des revendications nationales apparaissent dans des régions riches qui veulent justement se séparer d’un centre jugé plus faible et donc exploiteur (Flandres, Catalogne, Padanie dans les années 1990). Mais il est évidement très vif dans des zones conflictuelles : le mouvement kurde s’est ainsi renforcé à la suite des difficultés politiques en Turquie mais aussi de la guerre d’Irak puis de la guerre de Syrie. Le conflit au Mali posait à l’origine une question touarègue au nord, il s’est depuis étendu à des questions ethniques au centre du pays opposant Peuls, Dogons, Bambaras, …

Une autre conséquence de ces revendications nationales de minorités consiste en l’épuration ethnique, plus ou moins violente. Il ne faut pas oublier que l’Europe d’après-guerre a organisé de tels mouvements avec le déplacement de nombreuses minorités allemandes à travers le continent. Plus récemment, les guerres de Yougoslavie ont conduit à des homogénéisations ethniques. Nul ne doute que la guerre en Syrie produira des effets similaires. Les réfugiés en dehors du pays, les déplacés à l’intérieur, se réuniront sur des bases ethniques et politiques, forçant une homogénéisation des minorités.

L’empire favorise donc une sorte d’équilibre entre la stabilité et la liberté. La revendication nationale se place évidemment sous le prisme de la liberté (ne parle-t-on pas de « libération nationale »), quand l’empire prétend apporter la stabilité. L’équilibre est parfois atteint mais l’évolution des mœurs, des conditions sociales et économiques, des influences politiques et des modes culturelles constituent autant de facteurs qui vont mouvoir cet état temporaire. Car si l’empire est comme toute construction humaine un édifice temporaire, il s’appuie sur des territoires qui sont eux-mêmes en mouvement, alors qu’on a l’illusion de les croire fixes. Si le substrat géographique évolue lentement, la couche humaine connaît en revanche des mouvements beaucoup plus vifs. Il n’y a pas de stabilité politique sans véritable politique territoriale.

O. Kempf

  • 1 H. Inglebert, « Les empires rassemblent sans se ressembler », in Coll., Atlas des Empires (pp. 30-31), Le Monde-La Vie, 2016.
  • 2 Cf. Ch. Grataloup, qui propose un schéma de l’assimilation impériale des Han (barbares crus, barbares cuits), in « Génèse impériale de la nation chinoise » in Coll, Atlas des empires, Le Monde & La Vie, 2016, p. 13.
  • 3 P. Kennedy, Naissance et déclin des grands puissances, Payot, 1989 (éd. originale : The rise and fall of great powers, Random House, 1987).
  • 4 J. Burbank et F. Cooper, Empires, de la Chine ancienne à nos jours, Payot, 2011.
  • 5 http://fundforpeace.org/global/what-we-do/fragile-and-conflict-affected-states/ accès le 6 août 2018.
  • 6 Kaiserische und Königische.
  • 7 François Fejtö, Requiem pour un empire défunt. Histoire de la destruction de l'Autriche-Hongrie, Lieu Commun, 1988.
  • 8 O. Kempf, L’OTAN au XXIe siècle, la transformation d’un héritage, Le Rocher, 2015, 2ème édition.
Categories: Défense

Le Niger, la question migratoire n’est pas l’unique préoccupation (CICR)

Bruxelles2 - Fri, 08/10/2018 - 12:02
(B2) La question migratoire place le Niger sous le feu des projecteurs européens. Le pays, placé au cœur de la stratégie européenne sur ce continent, est régulièrement pris comme exemple. B2 s'est entretenu avec Loukas Pétridis*, qui a dirigé le bureau du CICR (le Comité international de la Croix-rouge) au Niger ces quatre dernières années Vous […]

Cet article Le Niger, la question migratoire n’est pas l’unique préoccupation (CICR) est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

Un réseau de trafic de migrants démantelé en Espagne

Bruxelles2 - Wed, 08/08/2018 - 17:06

(B2) Europol a prêté la main au démantèlement d’un réseau de trafiquants d’êtres humains basé en Espagne qui opérait entre l’Afrique et la France. Au total, l’organisation serait impliquée dans le trafic d’au moins 300 personnes.

Sept membres d’un réseau de trafic d’êtres humains ont été arrêtés, en juillet, par la police espagnole à Madrid et au nord de l’Espagne (à Guipuzcoa). Le réseau aurait facilité le passage de 300 migrants de pays d’Afrique francophone (Guinée, Côte d’Ivoire, Mali et Sénégal) vers la France via l’Espagne selon les investigations d’Europol.

Une infrastructure bien installée

Selon un communiqué de la police espagnole du 4 août, ce réseau s’appuyait sur une solide infrastructure déployée en Europe (France et Espagne) et dans des pays africains francophone. Avec un rôle bien spécifique pour chacun des membres.

Premiers soupçons

L’enquête avait démarré en janvier 2018. Tout est parti d’une station de bus de San Sebastian (Pays Basque espagnol). La conduite suspecte de deux individus, attendant à plusieurs reprises l’arrivée de personnes d’origine africaine, a attiré l’attention. Ceux-ci les emmenant à la gare et leur achetant des billets à destination de la France.

Une logistique rodée

Issus des couches sociales pauvres des pays francophones, les migrants, à qui les trafiquants promettaient de rejoindre la France, étaient embarqués via différentes routes sur le continent africain jusqu’à des bateaux de fortunes pour rejoindre les côtes espagnoles.

Pour gagner ensuite la France, en plus des départs en train ou bus, certains prenaient un taxi, conduit par un Espagnol, qui pouvait prendre jusqu’à 150 euros par personne, à raison de cinq personnes par trajet.

La police espagnole note l’utilisation de faux papiers la plupart du temps mais aussi quelques cas d’usurpation d’identité.

Lors de l’arrestation des sept membres du réseau, huit migrants ont été retrouvés dans deux appartements différents à Guipuzcoa, au nord de l’Espagne. Ils étaient dans l’attente de passer en France.

Les analyses d’Europol

Le Centre européen de contrebande des migrants d’Europol (EMSC) « a soutenu l’enquête avec des capacités d’analyse internes et le déploiement d’un expert à San Sebastian (Espagne) avec un bureau mobile et UFED (Universal Forensic Extraction Device) » précise l’agence dans un communiqué mardi (7 août).

Les investigations ont confirmé l’existence d’une organisation criminelle d’origine sub-saharienne, spécialisée sur le trafic de migrants, basée à San Sebastian, avec des ramifications à Bilbao, Madrid et in fine en France.

(Emmanuelle Stroesser)

Cet article Un réseau de trafic de migrants démantelé en Espagne est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

Le petit musée militaire ne rend pas les armes

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:48
Francis Guénon aimerait bien pouvoir montrer de nouveau son impressionnante collection au grand public. Et lance un appel à une collectivité éventuellement intéressée pour l’accueillir. Il tourne une clef dans la serrure, une autre dans une seconde. La porte frotte un peu, c’est voulu. Cette petite maison située rue Pavée ne paie pas de mine. ...
Categories: Défense

Crash d’un avion militaire de collection fait vingt morts en Suisse

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:44
Vingt personnes ont trouvé la mort dans le crash d’un avion militaire de collection contre une montagne de l’est de la Suisse, le troisième accident aérien en l’espace de huit jours dans ce pays alpin. La catastrophe, survenue samedi après-midi dans le canton des Grisons, n’a épargné aucun des 17 passagers et 3 membres d’équipage. « La police a la ...
Categories: Défense

Airbus Helicopters, star du dernier Mission Impossible

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:41
Présenté avant même sa sortie comme le « blockbuster » de l’été et l’un des meilleurs films d’action de l’année, « Mission : Impossible – Fallout » est en tout cas un succès financier ! Disposant d’un budget de l’ordre de 178 millions de dollars, ce nouvel opus truste la première place du box-office depuis le 1er août dernier ...
Categories: Défense

Une nacelle d’extraction bientôt opérationnelle pour l’armée de l’air

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:40
L’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara » a débuté les entrainements avec la nacelle héliportée qui équipera bientôt les unités de Puma de l’armée de l’Air. L’armée de l’Air nous apprend via son compte Facebook que l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara », basé en Corse, a commencé à s’entrainer avec une nacelle d’extraction. Ce système qui peut être transporté par ...
Categories: Défense

Deux Antonov An-26Bs réceptionnés par l’armée de l’air de la Côte d’Ivoire

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:07
L’armée de l’air de la Côte d’Ivoire a réceptionnée au mois de juillet 2018, deux anciens avions de transport de fabrication soviétique Antonov An-26Bs acquis auprès de la Bulgarie. Selon le magazine néerlandais spécialisé en matière d’aviation Scramble qui donne l’information, les deux avions immatriculés TU-AVL et TU-VMB ont été livrés respectivement les 19 et 23 juillet ...
Categories: Défense

Un navire de la Marine nationale parrainé par la ville de Saint-Brieuc

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:04
À l’occasion du 74e anniversaire de la libération de Saint-Brieuc, Marie-Claire Diouron, maire, a annoncé, ce lundi 6 août, son intention de solliciter le conseil municipal pour que la ville parraine un bâtiment de la Marine nationale. D’ores et déjà, l’État-major de la Marine a donné son accord. Le 6 août 1944, à 17 h, ...
Categories: Défense

Six morts suite à l’intervention de l’armée à Harare

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 20:02
Au lendemain de l’intervention de l’armée dans le centre d’Harare, mercredi 1er août, les conséquences du déploiement de soldats face à des manifestants de l’opposition s’éclaircissent, et la tache sur la réputation du pouvoir zimbabwéen s’étend. Dans la journée de jeudi, le bilan s’est alourdi à six morts, alors que trois personnes ont péri de ...
Categories: Défense

L’aréme suédoise camouflée aux couleurs du drapeau LGBT

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 19:59
Les forces militaires sont davantage réputées pour leurs opinions conservatrices que pour leurs idées progressistes. Mais, si vous voulez une exception, allez voir du côté de la Suède. Ici, l’armée semble plus qu’ailleurs imprégnée par les évolutions de la société. Pour preuve, cette très belle campagne dans laquelle elle dénonce les discriminations envers les LGBT.  Sur ...
Categories: Défense

Des unités de l’armée russe renommées avec des noms de villes européennes

Aumilitaire.com - Tue, 08/07/2018 - 19:56
Vladimir Poutine a adopté fin juin une série de décrets pour renommer des unités de l’armée du nom de villes d’ex-URSS situées aujourd’hui en dehors des frontières russes. Une mesure «patriotique» pour le régime, jugée «provocante» par les pays voisins. Le point commun entre Berlin, Varsovie, Tallinn et Lviv? Elles désignent des villes européennes bien ...
Categories: Défense

Les sanctions US rétablies en partie, l’UE met en place ses mesures de blocage

Bruxelles2 - Tue, 08/07/2018 - 15:59
(B2) Le conflit politique entre les États-Unis et l'Iran prend une nouvelle tournure mardi (7 août) avec l'entrée en vigueur du premier volet de sanctions contre l'Iran rétablies par Donald Trump estimant insuffisant l'accord sur le JCPOA pour réduire le risque nucléaire. Des sanctions US rétablies Le président américain a signé dimanche (5 août) un […]

Cet article Les sanctions US rétablies en partie, l’UE met en place ses mesures de blocage est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

La mission de formation de l’UE en Centrafrique prolongée jusqu’à l’automne 2020

Bruxelles2 - Tue, 08/07/2018 - 09:50
(B2) Comme attendu, le Conseil de l'UE a prolongé jusqu'au 19 septembre 2020 le mandat de la mission militaire de formation de l'UE en République centrafricaine (EUTM RCA). Une décision adoptée le 30 juillet, par voie de procédure écrite (la procédure balai' de la fin de l'été) et publiée au journal officiel le lendemain. Une […]

Cet article La mission de formation de l’UE en Centrafrique prolongée jusqu’à l’automne 2020 est apparu en premier sur Bruxelles2.

Categories: Défense

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.