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Afrique

L’Algérien ne consomme pas «six fois plus» d’électricité que le Tunisien et le Marocain

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:44

Par Mohamed Mehdi,

«L’Algérien consomme six fois plus (d’électricité) que le Tunisien et six fois plus que le Marocain», a déclaré la semaine dernière le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. A défaut d’appuyer ses déclarations par des chiffres, le ministre s’est contenté d’une sentence : «C’est parce que nous gaspillons beaucoup et ça, tout le monde le sait». Nous avons quand même essayé d’en savoir davantage. Les résultats sont à des années-lumière des affirmations de M. Guitouni.

Pour cela, il a juste suffi de consulter les statistiques de production et de consommation d’énergie que fournissent des organismes internationaux comme la Banque mondiale et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et qui permettent d’établir une comparaison plus précise à ce sujet entre ces trois pays du Maghreb.

Sur le site web de l’AIE, la recherche statistique par pays (les chiffres les plus récents sont de l’année 2015) montre que la consommation d’électricité est de : 1,45 MWh/capita (mégawatheure par habitant) en Algérie, contre 0,89 MWh/capita au Maroc et 1,46 MWh/capita en Tunisie. Donc, d’après l’AIE, la consommation d’électricité de l’Algérien correspond à 1,62 fois celle du Marocain, alors qu’elle est quasiment identique à celle du Tunisien.

Par ailleurs, les données de l’AIE donnent plus de détails sur la production totale d’électricité pour chaque pays, les pertes d’énergie, la consommation finale (égale à la production moins les pertes et l’utilisation énergétique des centrales), ainsi que la consommation par secteurs. En comparant ces données, l’on s’aperçoit aussi que la consommation d’électricité de l’Algérien (résidentiel) n’est pas excessivement plus grande que celle de nos voisins. Ainsi, pour l’année 2015, la consommation finale en Algérie a été de 50.153 GWh dont 34,77% par le secteur de l’industrie, 2% par les transports, 39,2% par le résidentiel, 2,7% par l’agriculture et 21,3% par «autres secteurs».

Au Maroc et en Tunisie nous retrouvons quasiment les mêmes proportions de consommation par secteurs. Ainsi, toujours en 2015, pour une consommation finale d’électricité de 29.939 GWh au Maroc, 36,3% revient au secteur industriel, 1,15% aux transports, 33,6% au secteur résidentiel, 11,9% à l’agriculture et 17% pour le secteur commercial et les services publics (cette donnée est absente dans le cas de l’Algérie). En Tunisie, la consommation finale a été de 15.437 GWh, dont 35,4% pour l’industrie, 0,6% pour les transports, 30,12% pour le secteur résidentiel, 6,78% pour l’agriculture et 27% pour le secteur commercial et les services publics.

Même constat dans les indicateurs de la Banque mondiale

Dans les données de la Banque mondiale, nous retrouvons les mêmes rapports de consommation électrique par habitant dans les trois pays. Dans la rubrique «indicateurs», nous choisissons deux années comparaison (2004 et 2014), pour chacun des trois pays, pour avoir une vision de l’évolution de la consommation sur une décennie.

Ainsi, sur la période 2004-2014, la consommation d’électricité est passée de : 801 à 1356 KWh/hab (+40,9%) en Algérie, de 611 à 901 KWh/hab (32,2%) au Maroc et de 1035 à 1444 KWh/hab (28,3%) en Tunisie.

En comparant les rapports de consommation d’électricité entre ces pays, celle de l’Algérien est 24% et 33% supérieure à celle du Marocain, respectivement en 2004 et 2014. Par contre, comparée à celle du Tunisien, l’Algérien a consommé 22% de moins en 2004 et 6% de moins en 2014.

On constate donc, selon les données de l’AIE et de la Banque mondiale, que la consommation électrique de l’Algérien est très loin du facteur «six» avancé par le ministre de l’Energie. Elle n’atteint même pas un facteur «deux». En attendant d’autres chiffres, l’Algérien consomme donc autant que le Tunisien (si ce n’est légèrement moins) et environ 30% de plus que le Marocain. Rappelons qu’il y a exactement une année, M. Guitouni, alors PDG de Sonelgaz, avait déclaré que «l’Algérien consomme 10 fois plus d’électricité qu’un Européen». A ce rythme des surenchères, l’inflation va toucher aussi le KWh… Algérien !

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Sirghaz ne va pas comme sur des roulettes

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:39

Par Abdelkrim Zerzouri,

Depuis le temps qu’on vante les bienfaits du GPLc, ou comme on le surnomme le Sirghaz (rouler au gaz), meilleure solution pour réduire et la pollution et les coûts des carburants, on serait tenté de croire que la conversion des véhicules a touché plus de 90 % du parc auto national. Hélas, il n’en est rien. Depuis environ 17 ans, les autorités algériennes n’arrêtent pas de faire de la pub gratuite en faveur du GPLc sans s’occuper de l’essentiel, l’élargissement du réseau des installateurs des kits GPL à travers le pays. Leur nombre relativement réduit n’a pas permis de répondre à la forte demande exprimée par les automobilistes. On en est arrivé à chercher des connaissances pour conclure la conversion dans un délai réduit, sinon il faut attendre des rendez-vous lointains, dont la durée varie d’une région à une autre, puisque certaines localités n’ont aucun centre d’installation des kits GPL et il leur faut du temps pour arriver à cette conversion, qu’ils iront chercher dans d’autres wilayas. Les automobilistes dans leur grande majorité sont convaincus qu’il faut passer au GPLc, à cause de son prix qui n’a pas connu de hausse et qui reste maintenu à 9 dinars/litre, seulement ils ne trouvent pas où opérer la conversion de leurs véhicules. Il y a tout un monde entre le discours officiel et la réalité du terrain. L’Etat encourage les taxieurs à rouler au Sirghaz, en prenant sur son compte 50 % des charges d’installation des kits GPLc, dont la facture varie entre 6 et 7 millions. On a pensé également à exempter de la vignette auto les propriétaires de véhicules roulant au Sirghaz, en guise de compensation des frais déboursés pour l’installation du kit GPLc. C’est sérieux, on a tout fait pour convertir le maximum de véhicules au GPLc, mais on a occulté deux éléments de base, en l’occurrence l’installateur et le matériel.

En sus de penser à approvisionner les centres existants en kits, pourquoi n’a-t-on pas encouragé et facilité l’ouverture de centres d’installation des kits GPLc à travers tout le territoire national ? Franchement incompréhensible. Peut-être qu’on croit que le nombre d’installateurs en activité peut faire l’affaire. Peut-être qu’on a intérêt à garder le monopole entre les mains de quelques centres. Peut-être qu’il y a un problème chez Naftal pour répondre à la demande des investisseurs et la fabrication des kits en nombre suffisant.

En tout cas, il y a un profond dysfonctionnement, pour ne pas dire étranglement, auquel il faut remédier sans plus tarder si on veut réaliser les prévisions sur ce registre, soit l’objectif de convertir 30% du parc automobile à motorisation essence à l’horizon 2030 (60.000 véhicules convertis en 2017). Tous les ministres de l’Energie de ces dernières années ont eu leur mot à dire sur ce sujet, plaidant pour une généralisation graduelle de l’utilisation du Sirghaz, mais tous partent sans donner un sérieux coup de dynamique à l’opération. Pourtant, on aurait à gagner des milliers de postes d’emploi et une réduction de la facture d’importation du gasoil et d’essence qui atteint un milliard de dollars/an. Si on cherchait bien, on trouverait peut-être qu’il y a un blocage pour empêcher le Sirghaz d’aller de l’avant.

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Tébessa: Sensibilisation sur l’économie de l’énergie électrique

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:36

Par Ali Chabana.

L’économie de l’énergie électrique fait un sujet d’actualité de la Société de distribution Est, direction de Tébessa. Les campagnes d’information se succèdent, ciblant les usagers, particuliers et organismes publics et privés. Ainsi, après le porte-à-porte pour expliquer aux citoyens l’utilité de la maîtrise de la consommation en électricité, emploi d’ampoules économiques, appareils électroménagers mieux adaptés. Donc, les services de la direction de distribution de Tébessa se tournent vers les lieux de culte, comme vecteur pour faire parvenir ce message. Aussi, les imams sont appelés, à leur tour, à s’investir dans cette mission. Le prêche de vendredi est sollicité afin d’inciter les gens à se prémunir du gaspillage d’une énergie produite chèrement. Rationaliser son utilisation à travers un nouveau comportement, une approche économique, au final, ce sera l’usager lui-même le grand bénéficiaire, puisque outre la diminution des fameux délestages, avec la baisse de la tension sur le réseau au moment des pics, notamment en période estivale, et surtout la réduction de la facture de consommation, bête noire de nombreux abonnés à la fin du mois. Consommer moins, payer moins, en changeant tout simplement de comportement.

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Bouira: Perturbations dans la distribution d’eau potable

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:32

par F. H.

Des dysfonctionnements dans l’alimentation en eau potable des communes d’Ath-Laâziz, Ath-Mensour, Ahnif, Chorfa et Oued El-Berdi, à partir du barrage de Tilesdit, ont été signalés. Renseignements pris, il s’agit de perturbations qui ont été observées dans le système de pompage de la station de traitement des eaux du barrage de Tilesdit. Pour mettre fin à cette perturbation, l’installation incessamment de 2 nouvelles pompes a été annoncée.

Les habitants des communes concernées supportent péniblement les coupures fâcheuses et irrégulières dans l’alimentation en eau potable, en raison du système de pompage qui manque d’efficacité. Il faut noter que le barrage de Tilesdit, implanté dans la commune de Bechloul à une vingtaine de kilomètres à l’est de Bouira, est doté d’une capacité de stockage de 165 millions de m³. Conçu pour garantir de l’eau potable au profit de 12 communes de la wilaya de Bouira.

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Selon Oxford Business Group : Ascension des investissements énergétiques algériens

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:26
L’Algérie intensifie ses investissements dans les secteurs pétrolier et gazier en lançant de nouveaux projets dans le cadre d’une stratégie qui vise à accroître la production et à développer l’industrie de la transformation pour créer de la valeur ajoutée, indique le cabinet britannique de recherche économique et de conseil Oxford Business Group(OBG) sur son site web. Dans ce sens, OBG rappelle l’entrée en production, en mars dernier, du champ gazier de Timimoun qui devrait produire 1,8 milliard de m3 de gaz/an à partir de 37 puits, dans le cadre d’un partenariat Sonatrach (51% des parts)-Total (37,75%)-Cepsa (11,25%). Le lancement des opérations à Timimoun, après une série de retards, fait suite à l’inauguration du champ gazier de Reggane Nord en 2017, développé par Sonatrach et les partenaires européens Repsol, DEA Deutsche Erdoel et Edison, pour atteindre à terme une production annuelle de 4,5 milliards de m3, note OBG. Un troisième projet devrait être lancé au deuxième semestre de 2018: Le développement du champ gazier de Touat, partenariat entre Sonatrach (35%), Engie (30%) et Neptune Energy (35%), qui a fait l’acquisition d’Engie E&P International en février 2018, souligne OBG. Ces trois projets, qui devraient entraîner une hausse de la production totale de gaz d’environ 9 milliards de m3/an, seront reliés au nouveau  gazoduc GR5 (765 km) qui transportera le gaz jusqu’au centre de traitement de Hassi R’mel. Cette hausse de la production en amont intervient alors que Sonatrach a annoncé son intention d’investir 56 milliards de dollars d’ici 2022. Renforcer le secteur de l’énergie Par ailleurs, OBG relève que « les autorités algériennes ne visent pas seulement une augmentation de la production gazière, mais entendent  également développer la transformation en aval et le rôle des énergies renouvelables pour assurer davantage d’efficacité et de rentabilité au  secteur énergétique ». L’Algérie a produit environ 95 milliards de m3 de gaz en 2017, dont environ 55% ont été exportés, principalement vers l’Europe, précise ce  cabinet britannique.

Afin de fournir une feuille de route de développement durable, Sonatrach a dévoilé sa stratégie baptisée SH2030 Leading the Change (Conduire le Changement), qui fait la part belle à l’industrie pétrochimique et à la transformation locale, poursuit la même source.

« L’aval a toujours été négligé en Algérie et cela devient un important problème stratégique », explique le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, à OBG. « Nous importons plus d’un (1) milliard de dollars de carburant par an, ce qui n’a aucun sens. Nous voulons créer de la valeur ajoutée pour notre gaz et la transformation pétrochimique sera le développement le plus important que Sonatrach connaîtra au cours du siècle », avance-t-il dans cet entretien. Afin d’améliorer la situation, la compagnie procède actuellement à une modernisation de la raffinerie de Sidi R’cine (Alger) qui verra sa capacité de transformation passer de 2,8 millions de tonnes à 3,7 millions de tonnes et sa capacité de stockage du carburant augmenter de 73%. De plus, Sonatrach a conclu en mai dernier un accord de 1,5 milliard de dollars avec le groupe français Total pour la construction d’une usine pétrochimique à Arzew, rappelle OBG. Cette unité devra produire 550.000 tonnes/an de polypropylène, avec une partie de la production qui pourra être exportée vers l’Europe, la Turquie et l’Afrique du Nord.

Abordant l’acquisition récente de la raffinerie d’Augusta (Italie), d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes/an, OBG souligne que cet achat, qui comprend aussi trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Palerme et Naples, « représente la première acquisition de Sonatrach à l’étranger dans le domaine pétrochimique ».

En outre, Sonatrach « se penche de plus en plus vers les possibilités offertes par les énergies renouvelables, voyant dans celles-ci en  particulier un moyen de réduire les coûts associés à la production énergétique ».

« Nous envisageons d’utiliser l’énergie solaire dans tous nos champs pétroliers et gaziers. Dans la mesure où chaque installation consomme  jusqu’à 20% de la production, l’utilisation de l’énergie solaire pour alimenter les opérations est absolument nécessaire », a noté M. Ould  Kaddour, ajoutant que d’ici 2030, tous les champs fonctionneront à l’énergie solaire.

Modification de la loi sur les hydrocarbures « Si une hausse des investissements et des projets de diversification devraient soutenir la croissance dans le secteur de l’énergie, les  autorités ont également évoqué des modifications à la législation actuelle dans le cadre d’une stratégie visant à attirer une plus grande  participation des acteurs internationaux », souligne OBG. « Les acteurs du secteur critiquent depuis longtemps la législation en vigueur, considérée comme dissuasive pour les acteurs internationaux  désireux de s’installer dans le pays, affirmant que certaines mesures ne correspondent plus à la réalité des activités du secteur dans un contexte de prix de l’énergie plus bas ». Outre les changements fiscaux, les propositions de réforme du code des hydrocarbures comportent une simplification des procédures bureaucratiques et administratives pour les investissements, ce qui devrait « encourager encore davantage les activités dans les secteurs pétrolier et gazier ». Saïd B.

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Vidéo hostile à Bouteflika : l’ambassadeur de l’UE en Algérie convoqué

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:25

Suite à la diffusion d’une vidéo jugée offensante envers le président de la république algérienne Abdelaziz Bouteflika, tournée au siège de l’Union Européenne en Belgique, par Leila Haddad, une ancienne correspondante de l’ENTV. John O’Rourk, l’ambassadeur de l’Union Européenne en Algérie, a régi à la convocation qu’il a reçu de la part du ministère algérien des affaires étrangères en Algérie.

A travers un Tweet John O’Rourk déclare avoir informer les autorités algériennes que l’institution qu’il représente ne porte en aucun cas la responsabilité des déclarations des journalistes qui sont accrédités auprès d’elle: « Nous avons souligné aux autorités algériennes que les journalistes accrédités auprès des institutions européennes ne parlent pas au nom des institutions mais en leur propre nom, en ligne avec les principes de liberté d’expression et liberté des médias » écrit l’ambassadeur de l’UE sur son compte twitter.

Le ministère des affaires étrangères, incite les autorités européennes à prendre des mesures contre la journaliste en question.

LDJ. Sarah

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Constituant un frein au médiateurs juridiques: L’article 994 du Code de procédure décrié

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:18

«La médiation judiciaire évite des procès lents et coûteux et permet aux citoyens de se réapproprier le procès en évitant les aléas de la justice.»

Les praticiens de la médiation des tribunaux de Sidi-Aich, Akbou, Kherrata, Amizour et Béjaïa ont rendu public leur plan d’action pour l’année sociale 2017-2018. Réunis par le bureau de l’association des médiateurs judiciaires de la wilaya de Béjaïa au siège de la cour, ces derniers ont consacré cette opportunité pour débattre du plan d’action articulé sur quatre axes stratégiques devant répondre à un ensemble de besoins dans le but d’atteindre les résultats escomptés. Il s’agit de la médiation sociale, familiale, pénale et conventionnelle. Les participants ont mis en exergue les multiples facettes de la médiation, en particulier, ses différences avec d’autres modes de résolution des conflits. Au chapitre des affaires sociales, les participants se sont appuyés sur la loi du 6 février 1990 relative à la prévention des conflits collectifs du travail.

Dans le domaine de la médiation familiale, ils ont estimé que la priorité doit être donnée au médiateur pour résoudre les litiges avant que les couples ne décident d’aller se séparer devant le juge. Selon l’Office national des statistiques (ONS), 68.000 cas de divorce ont été enregistrés au niveau national par les tribunaux en 2017 et les litiges de tous ordres sur lesquels les juridictions doivent se prononcer pour les régler, ne cessent de croître. Des chiffres effarants et les conclusions de l’enquête de l’ONS, le montrent assez bien. Ainsi, le choix devait revenir aux époux de prendre la décision. Dans cette perspective, les médiateurs interpellent le ministère de la Justice pour revoir la réglementation et procéder à la modification des dispositions des articles 439 et suivants du Code de procédure civile et administrative, qui consacrent la tentative de conciliation par un juge. En matière pénale, le médiateur algérien est exclu du champ d’application pour la confier au procureur de la République, relève-t-on bien que lors d’un séminaire international sur la médiation judiciaire, tenu à Alger les 15 et 16 juin 2009, l’ancien ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, avait déclaré à l’époque: «La médiation judiciaire appliquée actuellement dans le domaine civil sera bientôt élargie au champ pénal.» Cette déclaration n’a pas été suivie d’effet. C’est pourquoi les médiateurs de Béjaïa souhaitent se réapproprier la médiation pénale. Pour ce qui est, enfin du cadre juridique de la médiation conventionnelle, il n’existe pour l’heure, aucune loi organisant son fonctionnement dans notre pays.

Il s’agit avant tout d’un processus «extrajudiciaire» par lequel les parties tentent de parvenir à un accord pour résoudre un différend sans passer par la case «justice».Aujourd’hui, la médiation ne doit plus être restreinte à son champ d’intervention actuel, mais doit s’élargir davantage, soutiennent les participants, relevant la nécessité de revoir le cadre réglementaire pour la porter plus loin afin d’aboutir à une médiation conventionnelle où le médiateur, en tant qu’expert en relation, est choisi en dehors des tribunaux. Aujourd’hui, les freins sont nombreux dans la pratique de la médiation judiciaire: les juges des tribunaux, contraints par la loi, recourent à la médiation mais pas toujours avec conviction, les parties n’assistent pas aux audiences civiles et les avocats craignant d’y perdre leur clientèle, pensent que la médiation leur enlève une partie de leurs prérogatives, sinon leur gagne-pain. La loi, telle qu’elle est conçue, est fermement responsable de la situation actuelle que vit le médiateur judiciaire en Algérie. Les médiateurs judiciaires de la cour, réitèrent leur demande à la chancellerie, pour la révision des dispositions de l’article 994 du Code de procédure civile et administrative, lequel constitue un «FREIN» pour le développement de la médiation judiciaire dans notre pays. Le citoyen algérien doit, en effet, être informé du recours possible à la médiation, avant toute saisine du tribunal.

Au volet formation, il a été relevé plusieurs sessions de formation dispensées par des experts internationaux en médiation de l’UE. Il est attendu la sortie de 15 promotions pour la formation de base et huit promotions pour la formation approfondie. Le président Khimoum nous a déclaré qu’«outre sa rapidité, l’intérêt de la médiation judiciaire évite des procès lents et coûteux et permet aux citoyens de se réapproprier le procès en évitant les aléas de la justice. Ainsi, la médiation civile va demeurer la meilleure manière qui va inculquer la paix dans la société».

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Abdelaziz Ziari au sujet de l’exercice politique en Algérie :  » ça devient risible et traduit une faiblesse terrible « 

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:11
Jusqu’ici, ceux qui s’émeuvent à travers les fausses tribunes, les préjugés, les exaltations des salons algérois, ceux qui, installés à l’étranger sous l’œil bienveillant de leurs protecteurs, ceux qui meublent sans arrêt les émissions et les plateaux de la chaîne privée de télévision d’Abassi Madani, El-Magharibiya « , devenue au fil du temps un canal du reste de l’ex-FIS ont au moins le  » mérite  »  de dévoiler à travers leurs propos comment survivre dans un paysage socio-politique national qui leur est hostile. Ils ne trouvent plus aucun pan au sein de la société sur lequel s’adosser pour faire passer leurs messages et leur vouloir pressant de déstabiliser le pays.

D’aucuns parmi ce groupe politique minoritaire du reste annoncent sans relâche des bouleversements de grande envergure, n’ayant de  » nids  » que dans leurs rêves, formulant des suggestions politiques, démocratiques et socio-économiques  » nouvelles  » susceptibles à leurs yeux d’arrêter à mi-chemin le renouveau national ,  pourtant en campagne saine depuis 1999 avec l’appui et le soutien populaire. On se demande, en discernant tous ces phénomènes, à quelles fins ces fossoyeurs se sont rassemblés et passent tant de temps à amuser la galerie.

Il faut également ajouter que ces derniers comptent parmi eux des gens qui sont historiquement responsables des crises passées, de la situation tragique vécue par les Algériens durant une décennie, de taupes au service de capitales arabes et occidentales et que, du haut de leur mépris, ils osent s’attaquer, toute honte bue, aux acquis de la nation.

Ils ne sont pas là pour dire la vérité aux citoyens. Ils occupent l’actualité politique dans le but de tromper qui veut les entendre. Donc une tribune creuse et hypocrite de la nécessité de  » vaincre  » le programme politique en vigueur et la démocratie, assortie de fausses promesses qui ne représentent que le préambule rhétorique au projet d’intensification de plan contre la stabilité de l’Algérie. Voilà pourquoi, il est question pour le Pouvoir de répondre à ce groupe dont font partie beaucoup de larbins dont leur  » impériale  » arrogance est de freiner la démocratie et de polluer le climat social. Et à travers cette arrogance, ils ont interprété la sagesse du Pouvoir face à leurs innombrables et constantes provocations comme un signe de faiblesse.

Une  » faiblesse terrible  » ; vient de déclarer l’ancien président de l’APN, Abdelaziz Ziari dans un entretien accordé à notre confrère  » TSA « . Donnant son avis sur la lettre adressée par quatorze personnalités au président de la République pour lui demander de renoncer à un cinquième mandat, M. Ziari répond :  » Généralement, on fait une pétition ou une lettre pour demander à quelqu’un de se présenter. Demander à quelqu’un de ne pas se présenter n’a aucun sens politique.

La politique, c’est aussi les projets de société et un combat d’idées. Là, ça ressemble beaucoup plus à une réaction émotionnelle qu’à une démarche politique. Ce qui importe est de savoir que veut-t-on faire de l’Algérie ? qui est en mesure de faire avancer le pays et nous faire dépasser les crises politiques  et financières du moment ? Et puis, que veulent-ils dire ?  » Ne vous présentez-pas car si vous vous présentez, vous serez élu. S’il ne s’agissait pas d’un sujet aussi sérieux, je vous dirais que ça devient  risible. Cette initiative traduit une faiblesse terrible. Elle traduit ce qu’est devenue la classe politique et ce qu’est devenu l’exercice de la politique en Algérie ». La détérioration de la pratique politico-démocratique en Algérie est arrivée à un tel point qu’elle comporte plus de désirs de paralysie que de la défense de l’intérêt général. Voilà que le mot de la fin circule dans les milieux populaires avertis qui se méfient davantage de ces individus politiciens  qui se disent représentatifs de l’opposition, tout ce monde-là, sur un terrain politique illicite, se retrouve chaque jour dans une impasse, n’ayant aucun soutien populaire. Ils vont de défaite en défaite. B. C.

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Hébergement électronique pour le Hadj : 2018 L’opération lancée la semaine prochaine

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:09

L’Office national du Hadj et de la Omra (Onpo) a annoncé, hier, que l’opération d’hébergement électronique des Hadjis pour cette saison débutera le lundi 11 juin en cours. «L’hébergement électronique via le site officiel de l’Office débutera le lundi 11 juin 2018», a indiqué l’Office, précisant que «ce service d’information, adopté durant ces deux dernières saisons du Hadj, permet au pèlerin algérien de réserver sa chambre à La Mecque et de choisir ses compagnons du Hadj, en accédant au portail d’hébergement électronique sur le site de l’Office, en vue de choisir les hadjis avec qui il aimerait partager sa chambre et choisir l’une des chambres proposées par le système électronique». Dans le même contexte, l’Office a indiqué que le lancement officiel de l’opération d’acquisition des billets du Hadj est prévu à partir du 10 juin jusqu’au 1er juillet au niveau de toutes les agences d’Air Algérie agrées à cet effet à travers le territoire national.
Le premier vol des Hadjis vers les Lieux saints est prévu le 25 juillet prochain. L’opération sera encadrée par 44 agences de voyages, en sus de deux établissements publics.
Le nombre des pèlerins pour l’année en cours s’élève à 36 000 hadjis dont la moitié sera transportée par Air Algérie, tandis que les compagnies saoudiennes et une compagnie de transport privée prendront en charge l’autre moitié, sur décision de l’Autorité de l’aviation civile saoudienne.

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Des concertations auteur de la présidentielles de 2019 lancées: Le MSP dévoile son initiative

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 12:05

«Ces contacts préliminaires seront menés après l’installation du bureau exécutif national.»

Le président du MSP, Abderezzak Makri, vient d’informer du lancement prochain des consultations avec la classe politique en vue de dégager un consensus national autour de la transition politique et économique avant la présidentielle de 2019. Ces consultations seront lancées après l’installation du bureau exécutif national, auquel échoit la tâche d’expliciter et de détailler cette initiative lancée depuis les dernières législatives. A travers le communiqué sanctionnant la deuxième session extraordinaire du conseil consultatif, tenue au début de ce mois à Zéralda, le MSP réaffirme, entre autres, la poursuite des efforts du mouvement tendant à trouver un consensus national autour de la gestion de la prochaine étape ou l’après-avril 2019.
Chef d’un des principaux partis islamistes, qui a rejoint les rangs de l’opposition, après une longue concomitance avec le pouvoir, Makri croit à la bonne étoile des islamistes: «Les partis du courant islamiste sont capables de gouverner le pays et de réaliser une renaissance similaire à celle accomplie en Turquie et en Malaisie», estime Makri. Il a critiqué ce qu’il appelle «la mauvaise gestion gouvernementale des affaires publiques et la dilapidation des ressources du pays qui font courir des risques à l’Algérie sur les plans interne et externe». Il a ajouté: «Les hauts responsables reconnaissent eux-mêmes que la crise qui secoue le pays est beaucoup plus profonde et dangereuse que la fluctuation des cours du baril sur les marchés internationaux.»
A ses yeux, les remises en cause récurrentes des décisions du Premier ministre ne sont qu’un «ballon-sonde» dans la mesure où, poursuit-il, «ceux qui légifèrent, élaborent des politiques et prennent des décisions sont l’Etat et l’ensemble de ses institutions, y compris la Présidence, la chefferie du gouvernement, qui doivent assumer ensemble l’impopularité des décisions prises».
«La deuxième lecture du projet de la loi de finances complémentaire est du ressort du Parlement», dit-il. Par ailleurs, les contacts bilatéraux devraient se faire aussi bien avec les partis de l’opposition que ceux de l’allégeance au pouvoir.
Sur le plan économique, le mouvement appelle aussi le gouvernement à affecter les recettes tirées du raffermissement des cours du pétrole sur les marchés internationaux au développement durable et à l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. Ce parti met aussi en garde le gouvernement contre «le recours systématique à la pression fiscale étouffant les ménages au lieu de chercher d’autres alternatives économiques à travers tous les secteurs».
La plupart des membres du précédent bureau politique ont été reconduits dans l’actuel bureau exécutif. A ce propos, Makri défend la composante de son bureau politique, qui reflète, d’après lui, «la consécration des mesures de rajeunissement, de compétence, de spécialisation et de combinaison entre le renouveau et la continuité».
Il prétend que toutes les générations y sont représentées. Mis à part le président et ses deux vice-présidents, la totalité des membres appartient à une génération qui a émergé à la direction centrale, après la disparition de Cheikh Nahnah. L’ancienneté dans le militantisme au mouvement et l’expérience politique sont des critères pris en compte dans leur désignation, a-t-il encore justifié. Certains d’entre eux ont été à la tête des bureaux de wilayas où le mouvement a réalisé d’excellents résultats tandis que d’autres avaient prouvé leur compétence lors du mandat précédent, peut-on lire également sur sa page facebook.
A cette occasion, le MSP a salué «les efforts des forces sécuritaires mobilisées aux frontières qui font face au crime organisé et au trafic de drogue», appelant tout un chacun «à la vigilance et à la prudence face aux fléaux qui menacent la société».

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Skikda: Cinq abris pour terroristes découverts

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:59

Cinq abris pour terroristes ont été découverts, hier dimanche à Skikda lors d’une opération de fouille et de recherche menée par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP),

a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, suite à une opération de fouille et de recherche menée, le 2 mai 2018 à Skikda, 5 abris pour terroristes contenant 7 obus de mortier de calibre 60 mm, 1 fusil à pompe, 3 bombes de confection artisanale, 110 litres de produit chimiques entrant dans la confection des explosifs, ainsi que 1.131 balles de différents calibres, des outils de détonation, des plaques photovoltaïques, une importante quantité de vivres, de médicaments, de vêtements et divers objets.

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Energie : Le GPL meilleure solution pour réduire les coûts des carburants

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:56
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a  indiqué que l’utilisation du Gaz de pétrole liquéfié (GPL)  et du gaz naturel comprimé (GNC) demeurait la meilleure solution pour  réduire l’utilisation et les coûts du carburant conventionnel. Lors d’une intervention à l’occasion d’une rencontre placée sous le thème  « les collectivités locales au cœur de la transition énergétique: défis et  opportunités », lue en son nom par la secrétaire générale du ministère de  l’Energie, M. Guitouni a affirmé que l’utilisation du GPL et du GNC comme  carburant permettrait de réduire la lourde facture de consommation du carburant conventionnel, ajoutant que le gouvernement a consacré une importante subvention pour financer la conversion des véhicules publics et  privés ainsi que les taxis, allant jusqu’à 50% du coût de l’opération. L’Etat, poursuit le ministre, a accordé d’autres facilités pour promouvoir  l’utilisation du GPL comme carburant dont le maintien du prix du GPL à 9 DA/litre et l’exonération des véhicules utilisant ce type de carburant de  la vignette automobile. Cette rencontre nationale s’inscrit dans le cadre du développement durable des collectivités locales et de la concrétisation sur le terrain de la  coopération entre les secteurs de l’Energie et des Collectivités locales  pour la mise en œuvre du programme de l’efficacité énergétique, a-t-il  noté. Dans le même sillage, M. Guitouni a souligné que la large coopération  entre les deux secteurs permettra aux collectivités locales l’élaboration  des plans d’efficacité énergétique et le développement durable et adaptés  des objectifs nationaux visant la rationalisation de la consommation  d’énergie, vu la part importante que représentent les factures de l’énergie  dans les budget des communes. Hausse de la consommation de l’électricité La facture d’électricité des communes ne cesse d’augmenter d’une année à  une autre, a estimé le ministre, faisant état de la consommation de 4801  gigawatts en 2017, soit 8% de la consommation nationale s’élevant à 27  milliards DA, l’éclairage public représentant plus que la moitié de la  consommation des communes en électricité.  « Nous devons améliorer la gestion de l’efficacité énergétique en  économisant l’énergie, à travers l’utilisation de lampes économiques du  type LED, soit assurer une consommation suffisante et efficace à moindres  coûts, ce qui permettra aux collectivités locales de financer à l’avenir  les projets locaux tels que l’installation d’un éclairage public  fonctionnant aux énergies renouvelables, l’aménagement des routes et des  quartiers ainsi que la prise en charge des écoles ». Le ministre a rappelé, par la même occasion, que le Gouvernement et sur instruction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a tracé  un programme ambitieux visant à réaliser une économie en énergie atteignant  92 millions de tonnes équivalent pétrole fin 2030, ce qui permettra à  l’Algérie, a-t-il dit, d’épargner une enveloppe de 42 milliards USD en  réduisant 9% de la consommation de l’énergie, suite à la mise en oeuvre du  programme national de l’efficacité énergétique dont peuvent bénéficier les  collectivités locales à large échelle. S’agissant du développement des énergies renouvelables, M. Guitouni a fait savoir que le programme national porte sur la production de 22.000  mégawatts à l’horizon 2030 dont près de 400 mégawatts ont été réalisés  grâce à l’énergie solaire ayant permis au secteur d’acquérir l’expérience  nécessaire.  Le secteur de l’énergie, poursuit le ministre, s’emploie à mettre en  œuvre  ce programme avec les moyens nationaux de réalisation, partant de  l’architecture des projets à la fabrication des équipements, et ce, pour  réaliser l’intégration industrielle, en sus de la mobilisation des  universités et des centres de recherches et en appelant les investisseurs à  s’orienter vers la production d’appareils utilisant l’énergie solaire pour  en diminuer les coûts. Il a estimé que les collectivités locales, du fait de leur proximité des  citoyens, sont habilitées à les informer de la politique énergétique  nationale au niveau local, outre leur rôle important dans le développement  du marché de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. M. Guitouni a rappelé, à ce titre, la signature d’une circulaire entre les  ministères de l’Energie et de l’Intérieur qui constitue une feuille de  route des mesures devant être prises par les collectivités locales pour  limiter la consommation de l’énergie et introduire les énergies  renouvelables. Pour le ministre, le défi actuel consiste à associer les collectivités locales dans la dynamique de développement économique, en recourant aux  programmes qui intègrent l’efficacité énergétique et les énergies  renouvelables comme moyen de développement, relevant que la position des  collectivités les place au cœur de la transition énergétique, à travers  l’introduction de l’énergie durable dans la vie quotidienne du citoyen, une  démarche qui aura des effets positifs sur les plans socio-économique et  environnemental. Meriem L.

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Non prolongé au MCA et refusé au MCO et à la JSK: Chaouchi à la croisée des chemins

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:53

La gardien de but, Faouzi Chaouchi, vit des moments difficiles. Son avenir est dans le flou et il ne sait pas sous quelles couleurs va-t-il évoluer la saison prochaine.

Son contrat ayant expiré avec le MC Alger, ses dirigeants ont décidé de ne pas le lui renouveler, lui montrant, de ce fait, la porte de sortie. Chose que l’enfant de Bordj Ménaïl n’attendait certainement pas, surtout que son entraîneur, Bernard Casoni, ainsi que l’homme fort de la direction, Kamel Kaci-Saïd, ne cessait de lui jeter des fleurs, le défendant bec et ongles lorsque les critiques fusaient de partout à son encontre.
A la recherche d’un club preneur, Chaouchi se trouve dans une situation embarrassante, puisqu’il ne fait pas l’unanimité au sein de plusieurs écuries, non pas à cause de ses qualités techniques, mais pour ses sautes d’humeurs.
Le MC Oran, qui a enregistré le départ de Natèche vers la JS Saoura, avait coché le nom de Chaouchi sur son calepin avant que ce dernier ne se mette en discussion avec le président Belhadj Ahmed.
Un accord a même été trouvé, mais il se trouve que «Baba» s’est attiré les critiques de ses proches ainsi que ceux du club qui lui ont demandé de faire l’impasse sur cette transaction, et pister d’autres gardiens. Même chose avec son ancien club, la JS Kabylie.
Après le départ de Boultif vers l’ES Sétif et la libération de Asselah, Chaouchi a été proposé au président Chérif Mellal, surtout que Abdelkader Salhi hésite encore à signer pour la JSK.
Cependant, le boss de la JSK a fermé vite cette porte, indiquant que Chaouchi est indésirable, surtout son «show» à Tizi Ouzou cette saison en championnat. Il se trouve, ainsi donc, à la croisée des chemins, puisqu’il ne trouve toujours pas un club preneur, sachant qu’au vu de son salaire élevé, ce ne sont certainement pas tous les clubs qui peuvent prétendre s’attacher ses services.
Le portier en question devrait, de ce fait, revoir ses exigences salariales à la baisse pour pouvoir signer et préserver, au moins, sa place en sélection nationale. Une place déjà menacée, surtout après sa piètre prestation lors du match amical face au Cap-Vert et ses boulettes à répétition.
Autre issue pour Chaouchi, celle de la piste étrangère. Dans ce sens, nous apprenons que des équipes des pays du Golfe seraient intéressées par son profil et sont entrain de négocier, actuellement, avec son agent pour essayer de trouver un compromis. Chaouchi espère voir sa situation se régler dans les meilleurs délais, histoire de se consacrer pleinement à son travail et retrouver, surtout, son meilleur niveau, lui qui prétend être le gardien titulaire de l’EN lors de la prochaine CAN au Cameroun, au mois de janvier prochain.

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Classement annuel de l’ UEFA: Le Real Madrid toujours en tête

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:49

Le Real Madrid, vainqueur de la Ligue des champions pour la troisième fois consécutive, a confirmé sa nette domination dans le classement annuel publié par l’UEFA, devançant dans l’ordre son voisin l’Atletico de Madrid et le Bayern Munich qui est passé devant le Barça. L’UEFA calcule ce classement sur les 5 dernières années. Cela explique donc pourquoi, la «Casa Blanca» est plus que jamais seule au monde. Son plus proche poursuivant n’est autre que son voisin. Après deux finales perdues de Ligue des Champions sur les cinq dernières années, l’Atletico de Madrid a remporté cette fois-ci la Ligue Europa et confirme sa 2e place, déjà acquise l’an passé. Sur la 3e marche du podium, le FC Barcelone cède sa place au Bayern Munich. Le club catalan s’est de nouveau fait éliminer en quart de finale de Ligue des Champions alors que la formation allemande a grimpé en demi-finale cette année.

Cela suffit pour prendre 3 points d’avance sur son homologue. La Juventus Turin est elle 5e de ce classement après ses résultats réguliers dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. 6e l’an passé, le PSG a perdu une place au classement au profit du FC Séville, quart-de-finaliste de Champion’s League, quand la formation française enchaîne deux 8es de finale de suite. C’est la dernière année que les Andalous profitent de leurs trois victoires en Europa League (2014, 2015, 2016). Pour compléter ce top 10, on retrouve Manchester City au 8e rang, qui est suivi par Arsenal. Les Gunners ont réalisé un parcours européen solide en atteignant les demi-finales d’Europa League. Enfin 10e, le Borussia Dortmund a déçu cette saison en Europe. Sorti dès la phase de poules de Ligue des Champions, le BvB a été reversé en Ligue Europa où il a été éliminé en 8es par le RB Slazbourg. Derrière, Manchester United et Chelsea ne sont pas très loin mais ils payent leur irrégularité en coupes d’Europe de ces dernières saisons alors que cette année, ils ont tous les deux été éliminés de la Ligue des Champions en 8es de finale. Les voilà à égalité au 12e rang. Liverpool est lui 10 places derrière à cause de deux saisons vierges de points sur les cinq dernières années, alors qu’il est allé en finale de Ligue des Champions en 2018.

Classement
1. Real Madrid (ESP) 162 000 points
2. Atletico Madrid (ESP) 140 000 points
3. Bayern Munich (ALL) 135 000 points
4. FC Barcelone (ESP) 132 000 points
5. Juventus Turin (ITA) 126 000 points
6. FC Séville (ESP) 123 000 points
7. Paris SG (FRA) 109 000 points
8. Manchester City (ANG) 100 000 points
9. Arsenal (ANG) 93 000 points
10. Borussia Dortmund (ALL) 89 000 points

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Antar Yahia et la « bipolaire » de Bruxelles

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:43

Par Zouhir MEBARKI.

Relève. On dit qu’il «faut de tout pour faire un monde». Cela se vérifie amplement, surtout que les occasions ne manquent pas. Il y a des Algériens (très courageux!) qui lorsqu’ils sont à l’étranger n’hésitent pas à «vendre» leur pays à qui veut. Comme cela vient d’être le cas à Bruxelles où une ancienne employée de l’Entv «congédiée pour son comportement bipolaire» a décidé pour «des considérations purement mercantiles et opportunistes, de vomir sa haine de l’Algérie, ses symboles et ses institutions» comme l’a dénoncé, vendredi dernier, dans un communiqué, notre ambassade en Belgique. Comme quelques autres journalistes algériens qui «se sont faits la main» et appris le métier grâce à leur pays et puis un jour, pour une raison ou une autre, offrent leurs services à l’étranger. Ils sont à Dubai, Londres, Bruxelles ou Paris. Les plus «visibles» d’entre eux, ont une conditionnalité à remplir.

Celle de taper sur l’Algérie, peuple et Etat. Comme cette «bipolaire» de Bruxelles qui a repris une ancienne «lettre ouverte», publiée le 4 février dernier sur un site Web de Fake-News, pour la transformer en vidéo diffusée, jeudi dernier (soit 4 mois après), sur les réseaux sociaux. On sent l’acharnement et la haine à cette seule transformation. Une vidéo postée «porte plus» qu’une lettre écrite même «ouverte». Une vraie «bipolaire» qui relève de la psychiatrie lourde et dont les symptômes s’étalent dans certains de ses écrits comme les femmes, toutes les femmes, qu’elle décrit comme étant des «boîtes à gènes» ne pensant qu’à «la reproduction». Laissons cette femme d’officine (qui a des problèmes même dans son village natal de Bouira) s’attirer encore plus les foudres de son pays et de ses citoyens. Elle n’est, de toutes façons, pas la seule dans ce cas. Face à cette catégorie de harkis «4G», il y a des Algériens qui, eux aussi vivent à l’étranger, font la fierté des 41 millions d’Algériens. Samedi dernier, le COA (Comité olympique algérien) a décerné la médaille de l`Ordre du mérite olympique à Antar Yahia, cet immense joueur de football qui n’est plus à présenter, et à Fériel Sakhi, escrimeuse algérienne de niveau olympique. Après Nourredine Morcelli qui a été décoré de la même distinction en décembre dernier, ce sont, donc maintenant trois athlètes algériens qui ont cette médaille. Nous disions donc que face aux harkis «4G» (4ème génération) nous avons dans notre communauté algérienne vivant à l’étranger de farouches patriotes. L’un d’eux, Antar Yahia l’a encore souligné samedi dernier en marge de la cérémonie. «Je serais toujours au service de mon pays, c’est une certitude» a-t-il tenu à rappeler.

C’est lui qui, en 2009 et suite à son historique but qui qualifia l’Algérie à la Coupe du monde 2010, a déclaré: «L’Algérie, c’est le pays des hommes. Cette qualification, je la dédie aux 1 million et demi de martyrs.» Pour tous les Algériens, Antar Yahia est et restera le héros de Omdourman (ville du Soudan où s’est déroulé le match en question). On peut être né comme lui à Mulhouse (France) et être un vrai patriote algérien quand d’autres, comme la névrosée de Bruxelles, sont nés en Algérie pour devenir des collabos à l’étranger. Quand on vous disait au début qu’il «faut de tout pour faire un monde». Ou pour faire un pays!

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Mémoire du chaudron 88

24 Heures au Bénin - Mon, 06/04/2018 - 11:42

Principal centre urbain du septentrion, la ville de Parakou offre un intéressant terrain d'étude des rapports complexes entre les différents groupes socioculturels composant le Bénin. L'occupation spatiale du territoire de la ville par ces différents groupes humains fait apparaître de subtiles lignes de failles, lisibles dans les urnes à chaque élection présidentielle. Mais, de façon schématique, quatre grandes zones d'installations humaines composent le damier anthropo-sociologique de la ville.

À l'entrée sud de la ville, on trouve essentiellement les populations tchabès dont la légitimité territoriale se fonde sur la présence du palais royal des Akpaki. Il s'agit du quartier _"Sinanguru"_. Précisons ici que pour des raisons liées à l'histoire, les Tchaabè-Nagots se sentent autochtones dans cette cité fondée au 18è siècle et dont le premier roi fut un Nagot élevé et ennobli dans la cour royale de Nikki, au milieu des princes wassangaris. Cette passerelle historique entre les populations Tchaabè-Nagots et les Baribas reste très perceptible dans les plaisanteries séculaires entre ces deux peuples.

C'est tout le contraire des rapports de méfiance entre les populations fons d'Abomey et les Gouns de Porto-Novo, bien que le roi Toffa ait été élevé dans la cour royale d'Abomey et que son intronisation sur le trône royal de _"Hôgbonou"_ ait été supervisée par un régiment de l'armée du roi Glèlè. Deux histoires similaires aux issues diamétralement opposées.

À Parakou donc, les Tchaabè-Nagots se sentent autant autochtones que les Baribas qui occupent le quartier historique de _"Kpèbié"_ et toute la zone nord de la ville. Ce qui n'est évidemment pas le cas des Fons qui, persécutés depuis la chute du royaume guerrier d'Abomey, s'installent prudemment dans toutes les villes desservies par le chemin de fer, autour de la gare. C'était pour eux, en effet, la meilleure façon de s'assurer le premier train en cas d'explosion de folie xénophobe à leur encontre.

Ainsi, à Parakou, ils occupent tous les quartiers limitrophes de la gare ferroviaire. Quartiers _"Dépôt"_, _"Alagare_", _"Camp Adagbè"_. Le cœur de la ville est occupé par les Dendis, peuple commerçant et citadin venu du Burkina Faso et du Mali, et qui a pris ses quartiers essentiellement dans les grandes villes du nord du Bénin, comme Natitingou, Djougou, Parakou, Kandi et Nikki. Les Dendis occupent à Parakou les deux grands quartiers rivaux autour du marché _"Arzèkè"_. Il s'agit des quartiers chauds et populeux de _"Yèboubèri"_ qui, en dendi, signifie justement _"grand marché"_, et de _"Yarakinnin"_. Ces deux quartiers dendis, étalés de part et d'autre du marché Arzèkè, entretiennent, sur beaucoup de sujets, un rapport de susceptibilité et de rivalité que tous les acteurs politiques de la ville ont à rentabiliser sans scrupule.

Je me rappelle les matchs de football opposant ces deux quartiers et qui finissaient systématiquement dans la bagarre, quel que soit le score, l'arbitre finissant toujours sur une civière d'hôpital pour un penalty non accordé ou un tacle non sanctionné et que les spectateurs étaient toujours les seuls à voir. Je me rappelle aussi l'immense conflit qui opposa ces deux quartiers très musulmans lorsqu'il se fut agi de choisir lequel devait abriter la mosquée centrale de la ville. Yèboubèri remporta cette mise et la frustration fut vive à Yarakinnin qui érigea, peu de temps après, sa propre mosquée. Mais, s'il y avait une chose sur laquelle ces deux quartiers s'entendaient, c'était le rejet viscéral du christianisme. Et jusqu'à mon départ de la ville en 1991, aucune église ne put être érigée sur le territoire de Yarakinnin ou de Yèboubèri, où pratiquement chaque pâté de maisons disposait de son école coranique.

L'islam fut très présent dans mon quotidien. En dehors de la mosquée centrale de la ville, bâtie à quelques encablures de notre maison et dont les appels du muezzin rythmaient mes journées, une autre mosquée, secondaire, fut érigée à deux pas de notre bâtiment. Et en période de Ramadan, les prières quotidiennes de rupture de jeûne transformaient le quartier en zone assiégée. Mais, étant né dedans, je n'avais jamais perçu ces encombrements de voies publiques comme un problème. La chose m'aurait été sans doute plus inconfortable aujourd'hui, mais à l'époque, j'aimais bien le goût puissant de ce jus de citron épicé au gingembre, très prisé pour la rupture du jeûne.

J'aimais le goût aigre de cette bouillie de mil mi-cuite accompagnée d'un gâteau épicé appelé _"massa"_. Sans jamais jeûner, j'avais droit à tous les bonheurs de la rupture de jeûne, parce que tous les soirs, toutes les mamans de notre cour commune faisaient converger vers notre chambre une partie de ce qu'elles ont préparé pour leur rupture de jeûne.
Cette pratique était plus visible encore lors des fêtes de Tabasski où nous recevions, pendant des jours, des gigots entiers de mouton. Mais, je crois que nous devions ces marques d'attention à la personnalité de ma mère qui prenait aussi part, de façon active, à la vie de la communauté. Car, cette générosité de nos voisins du quartier ne se limitait d'ailleurs pas seulement aux célébrations musulmanes. Les retours de chasse qui mobilisaient toute la jeunesse du quartier pendant l'unique saison sèche, se ressentaient toujours chez nous de façon agréable. Les acteurs de ces chasses communautaires appelées _"damara"_ faisaient converger vers nous, les soirs, des morceaux de gibiers de toutes sortes.

Ma mère avait une grande capacité relationnelle et nous savions distinguer de loin l'écho de sa voix quand, de retour du marché, le soir, elle mettait un point d'honneur à distribuer des salutations à gauche et à droite, les légères génuflexions là où il fallait. Je me rappelle encore ces agacements furieux de mon père quand, revenant parfois de la ville avec ma mère, sur sa moto, il devait supporter les salutations que celle-ci lançait de façon interminable. _"Djani-non (mère de Jeanne !), je finirai par te débarquer de la mobylette pour que tu t'occupes mieux de tes salutations"_, finissait-il par exploser.

Je vous l'avais déjà dit, mon père et ma mère étaient deux faces diamétralement opposées d'une médaille. Ma mère, d'un naturel enthousiaste, se faisait _"belle-mère"_ de tout le monde, _"coépouse"_ de tout le monde, _"bru"_ de toute nourrice. Mon père, cérébral et introverti, était réglé comme une horloge dans toutes ses activités et avait le maniement de la lanière facile quand il fallait remettre sur le bon chemin l'un quelconque de ses enfants. Dernier de ses garçons, je n'eus pas à subir la force de sa rigueur autrement que cette sévère correction qu'il m'administra lorsque mon maître d'école du CM1 lui fit parvenir une lettre d'amour que j'avais gribouillée sur un morceau de papier, à l'intention de Mariama qui s'asseyait deux rangées plus loin. Je gardai longtemps une dent contre ce salaud de Bruno qui me dénonça. Mais, cette réaction de mon père, bien que sujet à caution aujourd'hui à la lumière de la dénonciation ambiante du châtiment corporel, me fit pourtant le plus grand bien et relança mes performances académiques qui s'étaient assoupies au cours des mois antérieurs.

Et ce n'est pas le très charismatique _"maître Akpaki"_ que j'eus l'année suivante, au CM2, qui s'en plaindrait. J'étais imprenable sur ses dictées de 7 heures par lesquelles il nous faisait démarrer nos journées, avec sa formule effrayante, _"une faute, un coup"_. Et ces coups qui devenaient particulièrement mémorables en période d'harmattan, m'avaient souvent contraint à faire une photographie mentale des textes de Bernard Dadié avec son sacré _"Climbié"_, des textes de Olympe Bêly-Quenum avec son _"Bossou ligoté par quatre singes"_, et autres textes d'anthologie, compilés dans la collection _"Pages africaines"_.

Mon goût pour la prose vient sans doute de là, de la rigueur de _"maître Akpaki"_ dont les longues cicatrices ethniques sur chaque tempe paraissaient devenir autant de lanières quand il empoignait la chicotte. Cet enseignant eu sur la constitution de mon profil moral et intellectuel, un impact hors de l'imagination.

Les maillons les plus sensibles dans un système éducatif tourné vers la construction d'une nation, ce ne sont ni les professeurs agrégés, ni les titulaires de chaire. Les plus sensibles sont les instituteurs qui reçoivent la motte d'argile pendant qu'elle est encore fraîche, vulnérable et malléable. Lorsqu'ils s'y prennent mal, il est souvent trop tard.

La ville de Parakou, c'est aussi cette importante communauté de ressortissants de la Donga et de l'Atacora-ouest, installés à l'est, dans les zones périphériques derrière le quartier Banikani. Ces populations, courageux travailleurs de la terre, s'y sont installées à cause de la proximité de terres fertiles. Dans ce quartier limitrophe à l'est de la ville, se trouvent également quelques grands noms dynastiques mahis, tels que les _"Gbaguidi"_ et les _"Cakpo-Chichi"_.

L'architecture sociale de la ville en fait un microcosme idéal pour l'expérimentation et la culture du _"vivre-ensemble"_. Yayi, mieux que Kérékou, mobilisa toutes ces composantes ethniques de la ville par des combinaisons qui étaient naturellement en sa faveur. Étant Nagot, il s'adjugeait logiquement l'électorat des quartiers sud, en même temps que celui des quartiers nord, baribas, pour des raisons spécifiques à l'histoire de la ville et dont j'ai parlé plus haut.

L'électorat dendi accompagna le choix des Baribas. Les Fons des quartiers ouest, traditionnellement acquis à Nicéphore Soglo, se portèrent majoritairement sur Yayi à cause de son passé de collaborateur du président Soglo, et en l'absence d'un grand leader fon dans la compétition. La diaspora de la Donga et de l'Atacora-Ouest, en l'absence de Mathieu Kérékou, opta pour celui qui faisait presque l'unanimité dans leurs régions d'origine. Voilà comment la conjoncture fit d'un débutant en politique, le champion d'une ville si complexe et fit de notre meeting électoral de ce samedi, neuvième jour de campagne, un sacre historique dans Parakou.

Nous quittâmes la ville au crépuscule et mîmes le cap sur Tchaourou, le berceau de Yayi. L'étape tant attendue de la campagne...

(✋À demain)

*Tibo*

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« Mettre une barrière pour que l'Assemblée ne soit pas un refuge des délinquants financiers » (Porte-parole UDBN)

24 Heures au Bénin - Mon, 06/04/2018 - 11:40

Invité sur Dimanche politique de Eden TV et Diaspora FM, ce dimanche 3 juin 2018, le secrétaire général adjoint, porte-parole de l'UDBN, a fait le tour des sujets de l'actualité politique. Il est revenu sur la situation actuelle du pays avec la gestion que fait le chef de l'Etat. Aussi, a-t-il révélé ce que fait l'UDBN pour les prochaines élections.

La situation politique du pays ne laisse personne indifférent. Alors que certains se plaignent, d'autres applaudissent. Les actions du chef de l'Etat sont diversement appréciées. Gildas Aïzannon, membre du bureau politique de l'UDBN, s'est prononcé sur les faits manquants dans le pays. Répondant à son absence sur l'arène politique, il explique : « on ne parlera pas de déconnexion. J'ai été dans le conseil municipal (de Parakou ndlr), mais je ne suis jamais resté loin de la politique ». C'est d'ailleurs ce qui l'amène à remercier le maire de Parakou qui a mis sa confiance en lui en le nommant chargé de mission. « Les autorités de Parakou continue de bénéficier de mes services. J'ai été appelé par le maire Charles Toko en tant que chargé de mission », rappelle-t-il. « Le maire nous a fait confiance et il nous a appelé à l'accompagner. Au côté du maire, nous recevons des dossiers et nous lui proposons les choses. Il faut dire que le maire Toko fait un très bon travail », souligne-t-il. Parakou est devenu une ville importante. Selon lui, la situation de Parakou mérite une attention particulière. Il fait remarque que « des actions ont été initiées par le régime défunt mais la traversée de la ville a été une réalité sous le président Patrice Talon ». Le chargé de mission du maire de Parakou confie que « autant il faut remercier le président Boni Yayi, autant il faut remercier Talon qui a modifié le projet qui était une seule voie en double ». C'est aussi le lieu pour lui, de reconnaître la valeur et l'engagement de l'actuel locataire de l'hôtel de ville. Il montre que « le maire Toko traduit sa vision, la vision d'un manager de développement. Au lieu de s'inscrire dans les actions de saupoudrage, il a pris les initiatives pérennes ».

La vie de l'UDBN

« On entend beaucoup parler de l'UDBN comparativement au passé. Vous aviez été témoin de la liesse dans laquelle on a organisé le congrès extraordinaire », informe-t-il. Il confirme que « les jeunes se sont vraiment mobilisés pour le congrès tout en montrant la force du parti ». Il faut selon lui, ‹‹ saluer l'activisme de la présidente Claudine Prudencio avec certains projets de lois qu'elle a portés. La loi sur le tabagisme et la prévention et prise en charge des hépatites ». Toutes les circonscriptions électorales grouillent d'activités politiques. « La sixième est une circonscription très active. La présidente a quand-même réussi à imposer sa voix. C'est une circonscription électorale majeure en terme de démographie », explique-t-il. Mais pour Gildas Aïzannon, la président Claudine Prudencio, « c'est la députée qui est arrivée à asseoir son hégémonie. Elle a réussi à se faire élire deux fois déjà ». Même s'il reste convaincu que « l'opposition aussi veut faire de la circonscription son fief », il dira : « nous observons ce qui se passe. Nous autres on affûte nos armes ». Il demeure confiant que « le maillage de toute la circonscription est déjà fait. Sans langue de bois, si c'est aujourd'hui les élections auront lieu et l'on doit tenir compte de la force politique de l'UDBN, on peut engranger deux députés ». A Parakou, le porte-parole pense que l'UDBN est bien présente et fera parler d'elle pour les prochaines élections. Même s'il reste convaincu que la bataille ne serait pas aisée.

La gestion sous la Rupture

« Les populations béninoises n'ont pas élu le président Patrice Talon pour que le président vienne perpétuer la politique de populisme que nous avions connue pendant 10 ans. Les populations l'ont élu sur la base d'un programme qui tourne autour du Nouveau départ et de la Rupture ». Cette Rupture confie-t-il, c'est « la rupture avec les mauvaises pratiques du passé, la rupture avec la corruption et l'impunité, la rupture avec le gaspillage des ressources de l'État ». Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l'UDBN pense que « les mêmes populations aujourd'hui demandent à ce que les ceintures soient desserrées ». Il explique que « le chef de l'État, quand il a pris le pouvoir, il a clairement montré là où il voulait aller et il a demandé au peuple qui lui a demandé la rupture de se serrer les ceintures parce que d'une manière ou d'une autre on allait empêcher l'argent sale de circuler et procéder à l'assainissement des finances publiques ». Gildas Aïzannon ajoute que « on a conscience que la même facilité qu'il y avait par le passé n'existe pratiquement plus ». L'éventualité selon lui, est que le chef de l'Etat pense à « comment aider la population à passer du laxisme, comment aider le peuple à gagner son pain au lieu d'être dans l'asservissement ». Il se dit donc confiant de l'amélioration du climat des affaires et des avancées dans le domaine économique. « C'est vrai mais je continue par croire que la population qui a demandé ce programme de rupture sait que c'est pour le bien de la nation béninoise ». Pour lui, « si la présidente Claudine Prudencio accorde son soutien au programme du gouvernement, c'est parce qu'elle croit, parce que le bureau politique croit ». Mais il souligne que « cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des choses à redire. Mais nous travaillons de manière à informer le chef de l'Etat de la situation et à travailler de façon ferme pour corriger sans grand tapage ». Bien qu'il pense que tout n'est pas rose, Gildas Aïzannon voit déjà que « les résultats pointent déjà à l'horizon. Nous n'avons pas peur ». « Nous, nous gardons espoir que les fruits vont tenirr la promesse des fleurs. Nous sommes convaincus que Patrice Talon sera porté en triomphe », assure-t-il. Il ajoute que « nous n'avons pas de doute que Patrice Talon va convaincre les Béninois et ça se passe à partir de cette année ».

Le nouveau défi

Concernant l'affaire de levée d'immunité du député Valentin Djènontin qui est un handicap pour eux dans la sixième circonscription électorale, le secrétaire adjoint de l'UDBN pense qu'il doit se mettre à la disposition de la justice pour laver son honneur. Pour lui, il ne faut pas se cacher derrière son immunité et bavarder. Pour l'avancée de ce pays, chacun doit répondre de ses actes dans sa gestion antérieure de la chose publique. M. Aïzannon ne pense pas qu'il y a une chasse aux sorcière puisque les faits selon lui sont là et chacun le constate.
Par rapport au code électoral, le porte-parole de l'UDBN soutient qu'il faut corriger certaines choses. Et pour cause, « pour moi ça ne me paraît pas très juste que dans une certaine circonscription électorale, on ait besoin de 40 mille voix alors qu'ailleurs, c'est 7 mille. Ils sont tous représentants du peuple. L'écart est trop. Il faut qu'on corrige et qu'on tienne compte du poids démographique ». Il affirme aussi qu'il est « très important de faire la promotion du genre puisque ça ne sert à rien de crier promotion des femmes sans pour autant les porter ». Aussi, pense-t-il qu'il faille mettre « une barrière pour que l'assemblée ne soit pas un refuge des délinquants financiers. Il y a certains qui érigent des titres honorables alors qu'ils n'ont rien d'honorables ». Selon lui, « c'est une plaie pour notre système électoral. Le code peut empêcher ces gens qui ont des profils sombres et douteux. Que ces gens n'accèdent pas pour se cacher sous une forme d'immunité parlementaire qui les éloigne du jugement ».
Le porte—parole de l'UDBN n'a pas manqué de réaffirmer la volonté du bureau de l'UDBN d'entrer dans le dynamisme de reconstitution des partis en grand bloc. « Tous les blocs sont en discussions. L'UDBN reste dans cette dynamique voulue par le chef de l'Etat. Mais il faut prendre le temps des discussions au sein du parti. Il faut laisser du temps au temps. Ce qui est sûr, l'UDBN va se retrouver dans un camp qui va lui assurer le maximum de garantie », conclut-il.

Giscard AMOUSSOU

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Naples: La clause de Ghoulam passe à 48 millions d’euros

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:38

En vacances à Saint-Etienne, l’international algérien, Faouzi Ghoulam, continue de travailler pour retrouver les terrains le plus tôt possible, comme le souhaite son nouvel entraîneur à Naples, Carlo Ancelotti, lequel veut tout faire pour le convaincre de rester. Il s’entraîne avec son frère Nabil, ancien coureur de demi-fond, en attendant de passer de nouveaux examens médicaux le samedi prochain pour savoir si sa blessure au genou est totalement rétablie. Sur un autre sillage, le président de Naples a indiqué qu’à partir du 15 juin prochain, la clause libératoire de Ghoulam passera de 38 à 48 millions d’euros. Chose qui risque de freiner ses courtisans, notamment Manchester United, où Mourinho insiste à la recruter.

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