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Afrique

Inauguration de Medinatic 2018: Un nouvel espace de loisirs et de culture est né

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 14:36

Par O. HIND.

Regroupant plusieurs activités, ce grand espace qu’abrite le Cadc est ouvert jusqu’au 30 septembre.

Sous l’égide du ministère de la Culture, en partenariat avec le Cadc et à l’initiative de Jil Fm et du ministère de la Communication Medinatic est née. Medinatic 2018 un lieu de loisirs et de culture a été inauguré officiellement mardi soir en présence conjointement des ministres de la Culture, de la Communication et du Tourisme, respectivement Azzedine Mihoubi, Djamel Kaouane et Abdelkader Benmessaoud. «Medinatic est un espace familial pour les jeunes et les moins jeunes désirant passer un moment de détente, de divertissement ou encore de culture.» peut-on lire dans la présentation faite autour de cet espace qui englobe à la fois salle de concert, qaâda artistique, cinéma de plein air, librairie, galerie d’art, conférence-débat, salle de jeux, paintball, mur d’escalade et espace restaurant. Ouvert jusqu’au 30 septembre, Medinatic se trouve au Cadc (Centre algérien de développement du cinéma) à El Achour. Ce lieu étant censé être ouvert durant trois mois, il est destiné avant tout aux familles, indique Azzedine Mihoubi qui estimera que ce genre d’endroit de distraction et de culture manque à Alger. «Ce lieu est destiné aux grands comme aux petits, aux amoureux du cinéma, de la musique, etc. Quand on nous a proposé cette idée, on ne pouvait pas refuser une telle occasion ici. D’ailleurs, le Cadc servira bientôt à abriter des studios pour le tournage de production cinématographique, mais tant que cela n’est pas encore réalisé ou monté on s’est dit qu’il était aussi valable de profiter de cet espace vacant pour abriter le projet Medinatic. Je suis sûr qu’il va être fréquenté par beaucoup de monde» et de renchérir: «L’objectif premier est la détente et le divertissement. Ce sera un endroit de rencontres et de loisirs pour les jeunes et les familles.
Pour nous l’endroit est idéal. Si nous avions trouvé un autre à Riad El Feth nous l’aurions pris. Notre but plus tard est de mettre en place des studios comme je vous l’ai dit. En attendant on essaye de l’exploiter autrement. Il sera ouvert à tous ceux qui voudraient réaliser des séries télés, des émissions etc. Le film Ben Badis a été tourné ici. Une partie du film de Ahmed Bey va être tournée ici également.
L’essentiel pour nous est de développer chaque espace susceptible d’être exploité. C’est important que les familles puissent trouver des endroits où ils peuvent se retrouver, échanger.» En effet, il y a de tout dans ce parc. A l’intérieur une galerie d’art est visible, jouxtant la libraire Point Virgule qui est venue élire domicile. Non loin de là un espace est réservé pour les conférences-débats. A l’extérieur, à côté on retrouve un hangar qui servira de salle de spectacle. A notre arrivée le groupe Ifrikya Spirit y jouait. Dehors encore on pouvait distinguer un toboggan et une grande cafétéria /resto à ciel ouvert. Sans doute qu’il manquait encore d’autres aires de jeu pour enfants pour compléter le tableau, d’où notre sentiment mitigé. Mais gageons que tout cela sera renforcé et fréquenté surtout, sinon ce sera une perte de temps, mieux, voire d’argent…

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Tlemcen: Benachenhou pour une implication de la Recherche scientifique

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:49

Par Khaled Boumediene,

  Le professeur Abdellatif Benachenhou (ex-ministre des Finances) a plaidé, mardi, pour une implication de la Recherche scientifique dans les grands problèmes de développement de l’Algérie. Invité par la faculté des Sciences de l’Université ‘Abou Bekr Belkaid’, de Tlemcen, pour animer une conférence sur le thème : «Urgences de développement et priorités de la Recherche scientifique», Benachenhou a estimé, devant un auditoire, composé des directeurs des laboratoires, des doyens des facultés des Sciences, du Droit et des Sciences politiques, ainsi que des Sciences naturelles et de la vie, que «la Recherche scientifique représente, pour notre pays, de grands enjeux car elle lui ouvre les voies de son avenir. La Recherche est, en fait, indispensable pour solutionner les grands problèmes de développement, en Algérie et réaliser des avancées décisives dans tous les secteurs. La Recherche est un outil, au service des autres politiques, qu’elles soient culturelles, sociales ou industrielles. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup de décisions liées à ces domaines ne sont pas du ressort des scientifiques. Les chercheurs doivent, donc, définir eux-mêmes leurs recherches et trouver les solutions adéquates pour leurs financements. Je ne conteste pas aux chercheurs ce qu’ils veulent mais de trouver les fonds, alors que la société s’est transformée et s’est enrichie. D’ailleurs, je n’ai jamais vu une société engager des financements pour la Recherche scientifique et le Développement des ressources. La croissance des ressources est en crise, il faut participer aux financements de la Recherche et accepter de discuter du statut juridique de la Recherche pour diversifier les sources de financement des recherches.

Il faut explorer, intelligemment, car l’Algérie se dirige vers des années et des années de pénuries des ressources. La croissance des ressources est en crise ! Les sérieuses difficultés qui nous attendent sont des problèmes majeurs qui peuvent menacer l’unité même de la nation ! La situation est très sérieuse ! Il faut, donc, se poser des questions sur la diversification des recherches. L’Enseignement supérieur a mangé trop de ressources par rapport aux autres enseignements du système global et la part ne cesse de croître encore, et c’est le système éducatif classique qui reçoit le coup. Selon des spécialistes, plus on monte dans les études, plus on augmente les capacités intellectuelles et plus l’on est chômeur. Le hic est que 50% des financements de l’Enseignement supérieur ne vont pas à l’acte pédagogique, ils vont surtout à l’accompagnement des étudiants tels l’hébergement, le transport, la restauration, etc., alors que l’Université est interpellée sur l’acte pédagogique. Il faut revenir à la pédagogie avec un peu de fermeté et aussi de dialogue !».

Dressant un constat sur l’Economie algérienne, M. Benachenhou, a, par ailleurs, révélé que trois colossales erreurs d’investissements majeurs ont été commises, dans le système économique depuis l’indépendance de notre pays : «La première concerne l’industrie gazière, dans les années 1970 où l’Algérie a décidé d’être le chef de file dans cette industrie, et on est allé prêter de l’argent pour financer cette industrie, pour être les premiers et acquérir les marchés. Des accords commerciaux d’un montant de 25 milliards de dollars ont été conclus avec les Allemands et les Américains, mais suite à une décision irréfléchie interdisant de vendre le gaz algérien aux Américains, les choses n’ont pas marché, et ces grandes dettes ont compliqué la situation de notre économie. La deuxième erreur a trait à la politique de production énergétique, notamment, celle de l’électricité, sans donner à la société Sonelgaz, les moyens d’investissements, ce qui fait qu’aujourd’hui, cette société est non seulement très endettée, mais elle est confrontée au lancinant problème de financement de ses investissements. Il faut donner les moyens d’investissements, à cette société et aller au prix réel. Je suis favorable à la construction du marché, je suis contre le commandement des investissements !

La troisième erreur commise, c’est le projet de l’Autoroute de 18 milliards de dollars, entièrement financé par les deniers publics, et c’est l’une des raisons qui m’a poussé à démissionner du gouvernement». Le Pr Benachenhou a, dans ce cadre, mis en relief le développement des Ressources naturelles (énergies renouvelables, eaux et espaces), des ressources humaines (systèmes éducatif et universitaire), des ressources culturelles (les patrimoines, la culture et la création), et l’énergie numérique. Il a, en outre, incité les chercheurs de l’Université à développer l’économie numérique, car selon lui, l’Algérie est classée au 18ème rang dans ce domaine, en Afrique. L’ancien ministre des Finances s’est étalé sur de nombreux sujets d’actualité tels le problème de l’accélération des énergies renouvelables, l’effort de développement des énergies, l’effondrement du système public de régulation des naissances, le rebond démographique avec ses conséquences sur l’emploi, le logement et l’enseignement, la transition démographique, la réorganisation de la fonction de production, l’analyse précise des ressources, les actes d’investissements de Sonatrach qui doivent être étudiés, la lutte contre la jachère (plus de 1,2 million d’hectares), la question de l’offre internationale des céréales qui est posée, aujourd’hui, le problème d’irrigation agricole et la régression des recherches, et la lutte contre le cancer qui monopolise, actuellement, de plus en plus, de ressources au détriment des autres maladies.

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500 milliards de dinars pour les projets gelés: le président relance la machine

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:42

Cet argent doit servir à la construction de nouvelles voies ferrées et de rocades au profit du nouveau port centre de Cherchell, de l’augmentation de l’exploitation des mines de phosphate, ainsi que de la modernisation du port de Annaba en liaison avec ce même projet.

Chose promise, chose due! Dès que les finances du pays se sont stabilisées, les projets gelés ont été relancés.
En effet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé de débloquer 500 milliards DA pour relancer des projets sociaux et des infrastructures en suspens, depuis l’éclatement de la crise financière en 2014. «Le projet de la loi de finances complémentaire de 2018 prévoit un ajout de 500 milliards DA en autorisations de programme pour le financement notamment de projets sociaux et d’infrastructures», a indiqué un communiqué rendu public à l’issue de la réunion du Conseil des ministres tenue mardi dernier sous la présidence du chef de l’Etat. «Dans sa partie budgétaire, le projet de loi se limite à l’ajout d’un montant de 500 milliards DA en Autorisations de programme, sans inscription de Crédits de paiements supplémentaires», note le communiqué. Mais qu’est-ce que ces autorisations de programme et ces inscriptions de crédits de paiements supplémentaires? On se noie un peu dans toutes ces notations. Eh bien, il faut savoir que les autorisations de programmes sont les montants maximum des dépenses budgétaires qui sont autorisées à être engagées pour l’exécution des projets pendant les années à venir et sont effectuées au rythme de la réalisation des travaux. Quant aux crédits de paiements, ce sont les dépenses qui sont effectuées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre de ces autorisations de programme.
En termes plus clairs, cette nouvelle dotation de 500 milliards DA «permettra de relancer une série de projets, notamment sociaux, gelés ces dernières années du fait de la tension financière sur le budget de l’Etat. «Elle servira aussi à engager de nouvelles réalisations d’infrastructures qui seront financées en concours temporaires par le Fonds national d’investissement (FNI)», explique le communiqué. «Il s’agira notamment de voies ferrées et de rocades à réaliser ou à moderniser au profit du nouveau port centre d’El Hamdania (Cherchell) et de l’augmentation de l’exploitation des mines de phosphates, ainsi que de la modernisation du port de Annaba en liaison avec ce même projet», précise le communiqué.
Le Conseil des ministres a également examiné la réévaluation d’opérations d’équipements.
Ces opérations, qui sont à un stade «très avancé» de réalisation, portent sur le dédoublement et la rectification de la voie ferrée entre Khemis-Miliana et El Affroun ainsi qu’entre Oued Sly et Yellel, ainsi que du contournement routier, de la ville de Cherchell, indique le communiqué du Conseil des ministres. Il s’agit également de la valorisation du port de Djendjen, la réalisation d’un nouveau module à l’aéroport d’Oran-Es Senia ainsi que le tramway de Ouargla. Des projets donc d’une importance capitale pour le développement économique et social. Ils sont bien ciblés étant des investissements qui touchent directement au bien-être des citoyens et la prospérité économique du pays. «Si le gouvernement doit maintenir une gestion prudente des ressources financières du pays, cela ne doit pas empêcher la relance des projets sociaux gelés ces dernières années, ainsi que la consolidation du réseau des infrastructures de base, surtout lorsque celles-ci sont liées à des projets économiques dont la rentabilité est établie», a commenté le président Bouteflika à l’issue de l’adoption de ce projet de loi. Voilà donc que comme l’avait promis le président: «Dès que les caisses se remplissent, l’argent va directement aux citoyens en forme d’infrastructures sociales…»

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USM Bel-Abbès: L’opération recrutement lancée

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:34

Par M. Kadiri,

  Juste après l’engagement du nouvel entraineur du club Moez Bouakez qui a ciblé les joueurs répondant aux profils recherchés et qu’il a déjà supervisés, les négociations ont abouti sur le recrutement de trois nouveaux joueurs ciblés par le technicien tunisien. Il s’agit du jeune défenseur latéral du GC Mascara, Achour Fateh, qui est la première recrue, suivi par le duo Masmoudi Boualem, défenseur axial de l’ASMO, et le milieu de terrain relizanais, Aït Fergane Nabil, en attendant le retour à Sidi Bel-Abbès du gardien de l’O.M, Morcelli Abdelkader, dont la libération est, dit-on, en bonne voie.

Par ailleurs, on nous signale le retour d’un enfant du cru de la catégorie espoir qui portait les couleurs de la JS Saoura, le défenseur latéral Mohammedi Imad qui est donc appelé à réintégrer son club formateur.

Le recrutement est donc bel et bien lancé et fait suite à la régularisation des salaires des joueurs cadres, au nombre de dix-sept, entreprise par l’actionnaire majoritaire, Hadj Hasnaoui Okacha, pour qui c’était la priorité des priorités. En effet, il faut préciser qu’il s’agit de joueurs sous contrat et maintenus pour éviter le risque d’un recours à la CRL. D’autres négociations sont en cours selon les vœux exprimés par Moez Bouakez. La prise de contacts avec la totalité de l’effectif se tiendra dès que les recrutements seront finalisés. Ce sera alors le coup d’envoi du cycle de la préparation qui sera ponctué par un stage à l’étranger, selon une source crédible.

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JSK : Samy Slama et Kacem Amaouche ont signé leurs contrats

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:30

Samy Slama : «Je me suis engagé avec club le plus titré d’Algérie, une fierté pour moi»

Said D. et L.A.

Il y a quelques jours, nous avons rapporté dans ces mêmes colonnes que la direction de la JSK était en contact très avancé avec deux Franco-Algériens, dont les noms ont été préservés. Mais avec insistance, nous avons fini par les avoir, il s’agit de l’arrière gauche, Samy Slama et l’ailier gauche, Kacem Amaouche. Très convaincu de leurs qualités, le manager Karim Doudane, qui a carte blanche, décide de passer la vitesse supérieure pour finaliser avec eux. D’ailleurs, après avoir préparé les contrats, il s’est envolé mardi après-midi pour Paris afin de passer à la signature et à la présentation. Et comme prévu, Samy Slama était le premier à être présenté vers 14h30 tandis que le second en fin d’après-midi, vers 17h. Les deux joueurs qui se sont engagés pour une durée de deux saisons arriveront à Alger dès le premier jour de la reprise. Ils intégreront directement le groupe pour entamer la préparation.

Avec Slama, la concurrence avec Chetti sera relancée
Après avoir été longuement marginalisé, l’arrière gauche, Lyes Chetti, profite de la blessure de Ferhani pour s’imposer et faire parler de lui. Il est devenu en un court laps de temps l’une des révélations de la saison. Ce dernier, qui a terminé la saison en force, devrait commencer à s’inquiéter puisque la JSK vient de lui trouver un concurrent solide et coriace qui possède d’énormes qualités. Le moins que l’on puisse dire est qu’à ce poste, l’équipe n’aura désormais aucun souci à se faire.

La direction confiante
De son côté, la direction de la JSK est confiante par rapport aux qualités des deux Franco-Algériens. D’après nos informations, le choix a été fait après mûre réflexion. Malgré le départ de plusieurs joueurs, la cellule de recrutement qui fait convenablement son travail devrait d’ici la fin du mois de Ramadhan en finir avec les nouvelles recrues.
Samy Slama : «Je me suis engagé avec club le plus titré d’Algérie, une fierté pour moi»Une fois le contrat signé, nous avons eu une discussion avec la nouvelle recrue de la JSK qui s’est dit heureuse de rejoindre le club le plus titré d’Algérie. Il a aussi parlé de son expérience avec la JS Saoura, un club avec qui il n’a joué aucun match pour des raisons que nous allons découvrir ensemble.
Félicitations, on vient d’apprendre que vous avez paraphé un contrat de deux saisons au profit de la JSK. Quelles sont vos impressions ?
Effectivement, je viens de signer mon nouveau contrat avec la JSK d’une durée de deux saisons. Je suis très content car je vais rejoindre l’équipe la plus titrée d’Algérie, c’est une grande fierté pour moi. N’importe quel joueur rêve de jouer pour l’équipe d’Algérie et pour la JSK. Je peux vous dire que je suis aux anges.
Pouvez-vous vous présenter aux supporters de la JSK ?
Je m’appelle Samy Slama et je suis un arrière gauche de métier. Je joue en Norvège et je suis actuellement libre de tout engagement. Ce qui m’a permis de rejoindre la JSK.
Dans quel poste évoluez-vous au juste ?
Je suis un arrière gauche, mais je peux jouer même ailier gauche. J’ai connu beaucoup de clubs où je me suis souvent imposé. Cette fois-ci, je vais jouer en Algérie, mon pays et j’en suis fier.
Comment se sont déroulées les négociations avec le manager Karim Doudane ?
Les négociations ont commencé il y a quelques jours. J’étais en contact avec Karim Doudane qui m’a proposé de jouer à la JSK. Et une fois tout réglé, il s’est déplacé en France où je l’ai rencontré pour la première fois. Nous avons discuté de plusieurs choses avant de nous mettre d’accord et passer à la signature du contrat.
Quelles sont les qualités de Samy ?
Même si je suis bon défensivement, je dirais que ma force réside dans le jeu offensif. Je suis quelqu’un qui aide beaucoup les attaquants et qui marque des buts. Même tactiquement, je lis convenablement le schéma de l’entraîneur. C’est une force qui me permet de me sentir bien sur le terrain.
Combien de matchs avez-vous joué cette saison ?
En Norvège, le championnat n’est pas encore fini puisqu’il prendra fin au mois d’octobre. Jusqu’à présent, j’ai joué, si je compte les matchs amicaux, environ 15 matchs et j’ai inscrit deux buts. Je crois que je suis toujours compétitif donc prêt à travailler directement avec la JSK.
Ne craignez-vous pas la fatigue ?
Non, je suis en vacances actuellement et j’aurais suffisamment de temps pour me reposer. L’essentiel, c’est que je serai au top d’ici la reprise des entraînements.
Donc vous n’allez pas poursuivre votre aventure avec le club norvégien…
Non, je ne poursuivrai pas l’aventure avec le club de la Norvège. Je suis libre, ce qui va me permettre de travailler avec la JSK dès qu’on m’appellera.
Quand allez-vous vous rendre en Algérie ?
Je suis disponible et dès qu’on fixe la date de la reprise, je serai le premier à rallier la ville de Tizi Ouzou. J’ai hâte de découvrir la Kabylie. Je suis un Algérien et fier de l’être. Je compte les jours pour découvrir l’ambiance en Algérie ainsi que la galerie. Je sais que les supporters de la JSK sont uniques. J’espère pouvoir leur apporter de la joie.
Nous avons appris que vous étiez sur le point de signer à la JSS, la saison passée. Pourquoi ça ne s’est pas fait ?
Sincèrement, je ne sais pas. Il est vrai que je me suis déplacé en Algérie et j’avais même entamé les entraînements, mais je ne sais pas ce qui s’est passé pour que je ne sois pas retenu. Je crois que c’est interne car ça n’avait rien à voir avec mes qualités.
La concurrence ne vous fait pas peur ?
Non, la concurrence ne m’a jamais fait peur et je suis quelqu’un qui aime relever les défis. Au contraire, je vais travailler d’arrache-pied pour convaincre l’entraîneur et essayer de gagner loyalement ma place.

Amaouche : «Je donnerai tout ce que j’ai pour réussir et faire plaisir aux supporters»

Quelques instants après la signature de son contrat pour deux saisons à la JSK, le milieu de terrain offensif Amaouche, a déclaré ceci : «Je suis très content d’avoir signé à la JSK, le club le plus titré d’Algérie et qui a une grande histoire. Je tâcherai de réussir dès ma première saison avec ce club, je me donnerai à fond pour être à la hauteur des attentes et de la confiance placée en moi par les responsables.»

«Ma famille à Bouzeguène sera ravie de me voir porter le maillot de la JSK»
Le nouveau milieu offensif kabyle ajoute : «Ma famille est originaire de Bouzeguène, je pense que ça va être un plaisir pour tous mes proches de me voir porter le maillot de la JSK. J’espère que je serai bien accueilli et que nous allons réaliser tous ensemble une grande saison.»

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Forfaits: 4 heures et SMS illimités vers l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie avec le forfait RED 15 Go

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:30

Red by SFR enrichit son forfait 15 Go à 15 euros. En bonus,  4 heures d’appels vers les fixes en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Turquie, ainsi que les SMS en illimité vers les mobiles de ces pays.

L’offre est réservée aux nouveaux clients de l’offre RED en France métropolitaine. Qui ont jusqu’au 18 Juin pour profiter de ce forfait, avec Bonus Maghreb-Turquie pour 15 euros par mois. La souscription est possible sur le site de l’opérateur.

LDJ. Sarah

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Galatasaray: Ça se complique pour Feghouli

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:27

L’international algérien, Sofiane Feghouli, qui n’a pas encore savouré complètement le titre de champion, que son club met la pression sur lui. En cause, son salaire jugé trop élevé par la direction de la formation turque, qui a d’ailleurs convoqué son agent pour s’asseoir autour d’une table de négociations. Ainsi, le Directeur Sportif de Galatasaray, Cenk Ergun, a sommé l’agent de Feghouli à une réunion d’urgence et ce, pour apporter des corrections au contrat de son poulain, soit une diminution de son salaire accordé la saison dernière lors de son arrivée. La raison principale est que le club qui va participer à la Champion’s League la saison prochaine, veut impérativement éviter des sanctions de l’UEFA à cause du fair-play financier. Et c’est dans cette optique qu’il veut vendre certains éléments et diminuer le salaire d’autres, comme c’est le cas pour Feghouli, qui, en plus de son salaire annuel de 3,8 millions d’euros, a touché 150.000 euros représentant le nombre de 20 matchs joués avec le club, ainsi que 250.000 euros pour la qualification en Ligue des champions, soit plus de 4,2 millions d’euros. En cas d’échecs des pourparlers pour diminuer ce salaire, la formation turque n’aura d’autres solutions que de le vendre.

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CR Belouizdad: Bougherara donne son accord de principe

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:24

Par Mohamed BENHAMLA.

L’entraîneur Liamne Bougherara a négocié, avant-hier, avec les dirigeants du CRB en vue de prendre en main les destinées de la barre technique, en remplacement du Marocain, Rachid Taoussi, parti du côté de l’ES Sétif. Et l’enfant de Ain M’lila a fini par donner son accord de principe en attendant que la situation administrative se règle d’ici samedi avec la tenue de l’AG des actionnaires. Une AG qui devrait officialiser le départ du président Hadj Mohamed et l’installation d’un directoire présidé par les membres du club sportif amateur (CSA), actionnaire majoritaire. Lors de cette entrevue, Bougherara a tracé les grandes lignes avec ses interlocuteurs, notamment concernant le recrutement et la composante du nouveau staff technique. Le coach aurait décidé de ramener avec lui ses propres adjoints. Cela fera, donc, que Saïd Boutaleb (entraîneur-adjoint), Hacène Belhadj (préparateur physique) et Hacène Belhadji (entraîneur des gardiens de but) seront remerciés.

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US Tébessa: L’avenir est tributaire des subventions

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:21

Par A. Mallem,

  Pour l’instant l’équipe de l’US Tébessa est en hibernation, nous a indiqué le président du club Lamri Khoulif. Les responsables du club ne songent pas encore à la préparation de la prochaine saison footballistique, ni à tenir l’assemblée générale ordinaire pour faire le bilan de la saison dernière, ni recruter de nouveaux joueurs. «Nous avons laissé ces questions pour l’après ramadhan», a déclaré le président, en ajoutant qu’il y a du temps. «Nous aurons devant nous les mois de juillet et août pour y réfléchir. Je pense même que nous aurons tout conclu durant le prochain mois». Khoulif ne se préoccupe pas du mercato car, pour lui, tout est tributaire des moyens financiers que les autorités mettront à la disposition du club pour lui permettre de mettre en œuvre son programme qui sera axé sur l’accession. Sur ce point précis, notre interlocuteur dit attendre, pour ce mois de juin, le versement de la subvention de l’exercice 2016/2017 qui, selon ses informations, va rentrer incessamment dans les caisses du club. «J’ai beaucoup de dettes à régler dont le montant est de 2,5 milliards de centimes, toutes portant sur les frais de transport, de restauration et des prêts que nous avons contractés auprès des commerçants et des sympathisants du club. Et ce n’est qu’après cela que les bilans seront arrêtés et l’assemblée générale programmée», a-t-il estimé. Lamri Khoulif a déclaré encore que si les autorités mettent le paquet et s’engagent à soutenir le club en toutes circonstances, l’équipe jouera d’emblée l’accession. «Sinon, nous laisserons tomber et quitterons le club. Nous avons été corrects et nous avons respecté les contrats passés avec les joueurs que nous avons payés jusqu’au dernier centime», a-t-il poursuivi. Il pense que ces derniers, surtout les enfants du cru, vont rester fidèles aux couleurs, comme ils l’ont toujours fait.

De ce côté-là, il dit ne rien craindre. «Notre seule crainte vient des supporters qui sont devenus maintenant plus exigeants, car ils veulent que leur équipe quitte au plus tôt cette division amateurs. Et ils ont raison. Mais que pouvions-nous faire si nous n’avons pas les moyens de réaliser leur vœu ?», a conclu notre interlocuteur.

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Volleyball – Super Division – Play-off: La dernière étape avant le titre

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:18

Par Ali Sadji,

  C’est dans le fief du champion d’Algérie en titre, le NRB Bordj Bou-Arréridj, que va se dérouler le troisième et dernier tournoi du play-off à l’issue duquel sera désigné le champion de cette saison. A cet égard, Bordj, qui a déjà perdu l’un de ses titres de la saison passée, en l’occurrence la Coupe d’Algérie, fera tout et se donnera à fond, afin d’éviter que ne lui échappe également ce titre de champion qu’il truste depuis de nombreuses années. Les quatre longueurs d’avance qu’il détient sur son plus dangereux rival et bourreau de la finale de la Coupe, à savoir le GS Pétroliers, ne seront sans doute pas de trop pour conserver son titre, d’autant que le moral des troupes est certainement bien touché par la défaite en finale de Coupe. Ce à quoi le groupe n’était pas habitué.

C’est donc par adversaires interposés que va se jouer le championnat, les deux principaux protagonistes ne devant pas s’affronter directement pour cet ultime tournoi, la dernière confrontation entre les deux formations ayant vu le NRBBA l’emporter sur le GS Pétroliers.

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NA Hussein Dey: Un renfort conséquent

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:16

Par M. Lamine,

  Le NAHD ne se départira pas de son intérêt pour les jeunes joueurs, notamment ceux qui sont formés au sein du club. En effet, un grand intérêt est accordé à ces jeunes qui sont devenus, il faut le souligner, la priorité des dirigeants et du staff technique pour ce qui est du renforcement de l’effectif de la prochaine saison. Sept joueurs des U20 viennent d’êtres promus en équipe senior, à savoir Belaid, Tougai, Nacef, Zerdoum, Haroun, Rahmoun et Bouhelfaya qui, selon la direction, sont prêts à évoluer en championnat de Ligue 1. Il suffit seulement de les lancer dans le bain et leur faire confiance. «Au NAHD, on a fait un choix stratégique qui est la formation qui nous fournit maintenant des jeunes joueurs pétris de qualités techniques et physiques et qui peuvent nous donner satisfaction. On a donc décidé de promouvoir quelques-uns d’entre eux en équipe senior», nous a dit un dirigeant influent au sein du club de Nasria.

Cependant, même s’il fait l’unanimité au sein du milieu sportif du club de Hussein Dey, ce choix n’empêche pas la direction et le staff technique de faire appel à des joueurs d’autres clubs.

Le NAHD a effectué une grande avancée dans ce registre en ramenant Rayah (ex-JSK), Dib (ex-ASAM), Mouaki (ex-USB) et Amachi (ex-MCA). A noter aussi que les dirigeants du NAHD étaient près de conclure avec l’excellent attaquant de l’USMB, Guecha. Ce dernier a préféré à la dernière minute signer à l’ES Sétif, provoquant la colère des supporters, eux qui voulaient absolument voir ce joueur pétri de qualités évoluer chez eux.

Les dirigeants et les supporters du NAHD pourraient subir une autre désillusion au cas où l’excellent milieu de terrain Ouertani venait à partir, puisqu’il se trouve en pourparlers avec le Mouloudia d’Alger. «Le renforcement de l’effectif est nécessaire au vu des objectifs importants de la prochaine saison. On compte jouer les premiers rôles en championnat et aller le plus loin possible en Coupe d’Algérie et de la CAF», a ajouté le même dirigeant. Le NAHD ne négligera pas aussi la piste africaine, puisqu’on parle dans l’entourage du club d’un joueur sénégalais et un autre du Niger.

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Déclaration de la CNTM

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/07/2018 - 13:12
CNTM - La Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie a le plaisir d'informer l'opinion publique nationale du contenu de l'accord...
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Ils sont immatriculés au consulat général d’Algérie à Paris : 745 Algériens vivent dans les territoires français d’outre-mer

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:09

Certains vivent en Nouvelle-Calédonie. Ils sont les descendants des déportés des révoltes du XIXe siècle contre l’occupation française.
Sept cent quarante-cinq Algériens qui vivent dans les territoires français d’outre-mer sont immatriculés au consulat général à Paris. Ce chiffre non exhaustif ne comprend pas les compatriotes qui ne disposent pas de cartes consulaires ou les Français d’origine algérienne qui ne portent pas la nationalité de leurs aïeuls. Parmi ces derniers, figurent des descendants des déportés de Nouvelle-Calédonie. Cet archipel situé en Océanie (dans le Pacifique Sud) a accueilli il y a deux siècles (entre 1864 et 1897) environ 2 000 Algériens.

La plupart y ont été envoyés de force pour avoir mené une insurrection contre la présence française en Algérie. Les déportés les plus emblématiques sont Ameziane Ben Echeikh Aheddadh et Cheikh Mohamed El-Mokrani, chefs de la révolte de 1871. Ils ont été, avec leurs hommes, forcés à l’exil et réduits au statut de bagnards, à des milliers de kilomètres de chez eux. Depuis quelques années, des initiatives privées ont permis aux descendants des déportés de renouer avec l’Algérie, notamment à travers des voyages. Certains ont également effectué des démarches auprès des services consulaires, en vue d’une régularisation administrative.

Les Algériens de Nouvelle-Calédonie et des autres territoires d’outre-mer dépendent du consulat général d’Algérie à Paris. Compte tenu de la distance qui les sépare de l’Hexagone, des facilitations leur ont été accordées pour la délivrance de certaines pièces administratives. Il leur est aussi possible de recourir à des procurations pour certaines démarches. Mais il semble bien que ces mesures ne suffisent pas. Les descendants des Algériens de Nouvelle-Calédonie ont encore beaucoup de mal à obtenir un passeport algérien. Certains y renoncent tout simplement parce que le coût du voyage est onéreux jusqu’à Paris ou à Alger où ils doivent rassembler des pièces manquant à leurs dossiers. Tout dernièrement, une histoire a ému la Toile et a fait réagir l’ambassadeur d’Algérie en France, Abdelkader Mesdoua. Elle concerne Lucette-Halima Benamar, une vieille dame, petite-fille de déporté qui vient de décéder sans avoir pu se rendre en Algérie, durant sa vie.

Cette femme apparue dans un documentaire diffusé, il y a quelques années, sur les Algériens de Nouvelle-Caledonie avait pourtant émis le souhait de renouer avec les siens. “Avant de mourir, j’aimerais bien recevoir ne serait-ce qu’un coup de fil d’un lointain petit-cousin. Cette voix va me permettre de partir en paix”, avait-elle confié en larmes. Dans un tweet, M. Mesdoua a affirmé avoir pris contact avec sa fille pour lui présenter ses condoléances. Il a saisi cette occasion aussi pour affirmer que des actions sont engagées pour renforcer les contacts entre le consulat d’Algérie à Paris et les Algériens des territoires d’Outre-mer de la France. Pour être plus à l’écoute des besoins de cette communauté, une rencontre est, par ailleurs, envisagée. Elle devra se tenir prochainement et vise à mettre en place un réseau d’entraide et de solidarité.

De Paris : Samia Lokmane-Khelil

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Les produits importés surtaxés!

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:09

Par Walid AÏT SAÏD.

Le blocage des importations c’est fini, mais elles seront soumises à de très très fortes taxes. Leur taux n’a pas été communiqué, mais on parle de près de 200%.

Comme annoncé il y a quelques semaines, les produits importés seront surtaxés! En effet, le Conseil des ministres tenu, mardi dernier, sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adopté le projet de loi relatif aux nouvelles taxes sur les produits importés. «Le projet de loi de finances complémentaire 2018 propose l’instauration d’un droit additionnel provisoire de sauvegarde en matière de commerce extérieur», a indiqué un communiqué du Conseil des ministres. Ce droit additionnel provisoire de sauvegarde sera appliqué aux importations de certains produits finis qui sont actuellement soumis à la suspension provisoire à l’importation.Ainsi, le blocage des importations c’est fini, mais elles seront soumises à de très très fortes taxes. Leur taux n’a pas été communiqué mais on parle de près de 200%. «Le projet de loi de finances complémentaire 2018 propose l’institution d’un droit additionnel provisoire de sauvegarde (Daps) applicable aux importations de produits de luxe avec un taux variant entre 30% et 200%», a indiqué, il y a quelques semaines, le Premier ministère sur son site Web. Ce taux sera appliqué aux importations de produits de luxe, qui seront ainsi taxés au lieu d’être interdits, générant par cela des recettes pour le Trésor public. Cela offrira également une protection supplémentaire du marché national au profit des entreprises locales qui gagneront ainsi des parts de marché.
A ce propos, le président Bouteflika, lors de ce Conseil des ministres, a appelé les opérateurs économiques «à tirer profit de la démarche de sauvegarde temporaire que le pays a mis en place en matière de commerce extérieur pour accroître leurs investissements et augmenter la production de biens et de services afin de satisfaire la demande locale et de diversifier les exportations du pays». Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises ont été mis en place en janvier 2018 dans le but de juguler l’effet des importations dont la facture a explosé durant ces dernières années et de promouvoir la production nationale, dans le contexte d’une situation financière délicate. Ainsi, il avait été décidé de la suspension provisoire d’importation, dès janvier 2018, de plusieurs centaines de produits composés essentiellement de biens alimentaires, de produits électroménagers et électroniques.
Il a aussi été procédé à l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation (TIC), au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douanes, pouvant atteindre 60%, pour 32 familles de produits finis.
En parallèle, depuis 2017, la Banque d’Algérie a mis en place successivement plusieurs dispositifs d’encadrement du commerce extérieur pour contenir davantage la facture des importations.

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Scénario idéal

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 13:04

Par Moncef Wafi,

«Créer des problèmes puis offrir des solutions », A priori, telle est, en substance, la lecture qu’on pourrait faire de cette histoire de nouveaux tarifs de délivrance des documents administratifs électroniques induits par l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018. Le scénario était couru d’avance et le casting en place, les Algériens ont assisté à une mise en scène cousue de fil blanc. Un Premier ministre cynique, dans le rôle du méchant, prêt à saigner le peuple jusqu’à la dernière goutte, justifiant le droit à une nationalité payante par les besoins de trésorerie de l’Etat. Le président de la République, lui, est le chevalier blanc, qui vient au secours du peuple, effaçant d’un revers de la main, ces décisions impopulaires. Offrir au chef de l’Etat cette image de sauveur, participe à cette volonté consciente de manipuler les masses dont la stratégie manifeste comprend, entre autres, la multiplication des distractions pour mieux détourner l’attention; l’appel à l’émotion plutôt qu’à la réflexion; remplacer la révolte par la culpabilité ou encore le fichage systématique des individus. Une stratégie codifiée en Algérie et soutenue par l’absence d’une réelle prise en charge consciente des enjeux ainsi que par l’inconsistance des intellectuels et de la société civile, ou du moins ce qu’il en reste. Mais au-delà de ce synopsis aussi prévisible qu’incompréhensible, on est en droit de s’interroger sur ces pratiques douteuses indignes d’un pays de droit.

En effet, que cachent ces manœuvres, mis à part de présenter Bouteflika sous ses meilleurs atours, sinon trahir le manque de clairvoyance de nos dirigeants qui continuent de tâtonner, proposant des solutions de replâtrage sur le seul dos du citoyen. Ce nouvel épisode des déconvenues de Ouyahia contribue également à discréditer un peu plus l’image, largement écornée, d’un commis d’Etat aux neuf vies.

Cette question des tarifs, qui a dû certainement consommer du temps et de l’énergie qu’on aurait pu dépenser à bon escient, s’inscrit en droite ligne des nombreux ratés enregistrés par les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays. Sinon, comment décemment expliquer ces incohérences qui se multiplient au sommet du pouvoir décisionnel, donnant l’impression que l’Algérie est gérée par à-coups, plongée dans la réaction à défaut de l’action réfléchie. L’autre piste de réflexion propose une mobilisation citoyenne forte qui aurait fait fléchir le gouvernement et fait des « fuites organisées » un ballon de sonde lâché pour jauger de l’accueil populaire de cette décision de taxer la citoyenneté. Enfin, il n’est pas encore interdit de rêver.

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Principe de l’exception d’inconstitutionnalité: Une nouvelle arme pour le citoyen

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:54

Par Hasna YACOUB.

Toute personne aura le droit lors d`un procès, de dire que telle ou telle disposition, qui est envisagée de lui être appliquée, n’est pas conforme à la Constitution.

L’adoption, hier, par le Conseil des ministres du projet de loi relatif à la mise en oeuvre de l’exception d’inconstitutionnalité revêt une réelle importance, car ce projet de loi organique est un acquis pour le citoyen et contribue indéniablement à la consécration de la démocratie et de l’Etat de droit. En fait, ce texte législatif, une fois mis en vigueur, va permettre à tout justiciable de saisir le Conseil constitutionnel en cas d’atteinte à ses droits et à ses libertés, garantis par la Constitution. L’exception d’inconstitutionnalité est l’une des innovations majeures introduites par la révision constitutionnelle de 2016 à travers l’article 188 et dont le projet de loi vient en codifier la mise en oeuvre. De quoi s’agit-il exactement?
Il faut savoir qu’en Algérie, le Conseil constitutionnel qui est l’organe juridictionnel suprême du pays chargé de veiller au respect de la Loi fondamentale du pays, est saisi par le président de la République, le président du Conseil de la nation ou le président de l’Assemblée populaire nationale. Depuis la révision constitutionnelle de mars 2016, le Conseil peut être saisi également par le Premier ministre, par 50 députés ou 30 membres du Conseil de la nation. Il peut aussi être saisi par le simple citoyen dans le respect de l’article 188 qui stipule «le Conseil constitutionnel peut être saisi d’une exception d’inconstitutionnalité, sur renvoi de la Cour suprême ou du Conseil d’Etat, lorsque l’une des parties au procès soutient devant une juridiction que la disposition législative dont dépend l’issue du litige porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution». Simplement dit, tout justiciable, tout citoyen, toute personne physique ou morale, de droit public ou privé y compris une personne étrangère reconnue par le droit algérien, aura le droit lors d`un procès, de dire que telle ou telle disposition, qui est envisagée de lui être appliquée, n’est pas conforme à la Constitution. L’idée, au-delà des plus hautes autorités du pays et des parlementaires, est d’ouvrir le prétoire du Conseil constitutionnel à tous les justiciables et de leur permettre de contester la constitutionnalité de dispositions législatives déjà promulguées. Ce qui ne peut que renforcer la démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’homme et l’approfondissement du contrôle constitutionnel. En fait, le recours d’un justiciable en inconstitutionnalité est examiné, tout d’abord par les juridictions inférieures, ensuite la juridiction suprême compétente qui peut décider soit du renvoi de ce recours au Conseil constitutionnel soit de son rejet et aucune autre juridiction ni personne physique ou morale ne pourra interférer dans cette décision. A souligner que les traités et les engagements internationaux ne peuvent pas faire l’objet d’une exception d’inconstitutionnalité du fait qu’ils ne revêtent pas un caractère législatif, tout comme les lois organiques ou toute loi déjà contrôlée par le Conseil constitutionnel ainsi que les ordonnances avant leur adoption par le Parlement et les décrets présidentiels et exécutifs. A ces différents textes, s’ajoutent les lois référendaires et constitutionnelles, expression de la volonté directe du peuple. Notons enfin que les dispositions de la Loi fondamentale du pays précisent que l’entrée en vigueur de ce nouveau mécanisme de contrôle constitutionnel est prévue en 2019.

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La gendarmerie dresse le bilan du premier semestre : Alarmante recrudescence de la criminalité

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:47

Outre le trafic de drogue et de psychotropes, les cambriolages et les agressions, 3 affaires d’homicide volontaire ont été traitées!

Abordant la criminalité globale, enregistrée au cours de ce semestre, les gendarmes ont dressé leur bilan! Alarmante recrudescence de la criminalité. Ces affaires concernent la criminalité de droit commun, la criminalité organisée, les infractions aux lois spéciales et l’exécution des mandats de justice.

En effet, pas moins de 2100 affaires ont été traitées et 750 individus ont été arrêtés par les unités du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger, dans le cadre de son action dans le domaine de la police judiciaire, durant les quatre premiers mois de 2018, pour divers crimes liés à l’atteinte aux personnes et aux biens notamment pour vol, coups et blessures volontaires, faux et atteinte à l’économie nationale.

L’examen des statistiques présentées permet de relever une augmentation considérable en matière d’affaires traitées par rapport à la même période de l’année écoulée. «Les unités du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger ont enregistré, dans le domaine de la police judiciaire, durant les quatre premiers mois de l’année 2018 à Alger, 2 122 affaires pour divers crimes dont 1229 crimes d’atteinte aux biens et 794 affaires d’atteinte aux personnes, outre 53 crimes liés à la famille et aux moeurs», selon le lieutenant Souad Ounis. Il s’agit également de sept affaires liées à la sécurité et l’ordre publics, précise-t-on. Les saisies de drogue connaissent de plus en plus une hausse. Ces derniers mois ont été marqués par la saisie de 6 kg et 64 grammes de kif traité et 243 grammes de cocaïne, en sus de 4 383 comprimés psychotropes.

Outre le démantèlement de plusieurs réseaux, à Alger, pour escroquerie, faux et usage de faux en écritures administratives, trafic de drogue et de psychotropes, cambriolage et agressions contre des citoyens, ces unités ont traité lors de la même période, trois affaires d’homicide, dont les mis en cause ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Dans ce même ordre d’idées, on note que, les mêmes services ont démantelé un réseau composé de 18 individus impliqués dans le vol de 875 quintaux de ronds à béton, la récupération de produits alimentaires impropres à la consommation et de 8 quintaux d’abats congelés de dinde destinés à la consommation, le certificat médical du vétérinaire et le registre du commerce étant manquants. Les mêmes éléments ont procédé a la saisie de 3950 kg de fromage. Quant à l’identification des personnes et des véhicules, l’officier supérieur a indiqué que les unités relevant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale ont procédé, lors des quatre premiers mois de 2018, à l’identification de 192.005 individus et 69.536 véhicules, ce qui a permis l’arrestation de 434 individus recherchés et la restitution de 22 véhicules.
L’officier supérieur a relevé, en outre, que dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, 42 migrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés avant d’être déférés devant les juridictions compétentes.
Enfin, il est important de souligner que la recrudescence de la criminalité sous toutes ses formes appelle à la conjugaison des efforts à tous les niveaux.

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Gaid Salah à la 12ème division d’infanterie mécanisée: « La force de l’ANP provient du moral de ses éléments »

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:44

Par Ikram GHIOUA.

«Nos ambitions de modernisation de l’Armée nationale populaire, sont grandes et infinies.»

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, effectue depuis hier, une visite de travail et d’inspection de deux jours en 1ère Région militaire. Lors de la première journée, la visite a été entamée à la 12ème division d’infanterie mécanisée à Djelfa. Infatigable, le vice-ministre de la Défense nationale a redoublé d’efforts en ce mois pour garder le contact direct avec ses éléments. A l’issue de cette visite l’hôte de la wilaya de Djelfa, a lors d’une rencontre en compagnie du général-major Habib Chentouf, commandant de la 1ère Région militaire, avec les cadres et les éléments de la division d’infanterie prononcé un discours, tout en donnant des orientations, non sans avoir évalué le degré du rendement de l’Armée nationale populaire et non sans avoir averti à la clôture de son allocution: «L’Armée nationale populaire a gardé un oeil sur l’Algérie et a veillé à sauvegarder sa souveraineté nationale, ainsi nous avons toujours rappelé que l’Algérie est l’élan et en est la finalité. Elle est l’aboutissement pour lequel nous oeuvrons, au sein de l’Armée nationale populaire, et pour lequel nous ne ménageons aucun effort afin de réaliser davantage de développement, et obtenir plus de facteurs de force et de modernité.»
S’adressant à son assistance, le vice-ministre de la Défense nationale avait entamé son intervention en soulignant: «Je confirme, en vous regardant droit dans les yeux et en lisant les expressions de la force et de la vigueur sur vos visages, que vous représentez la pierre angulaire d’un édifice dont les fondations sont profondes, nommé l’Armée nationale populaire», il ajoute avec la même détermination, s’adressant aux soldats: «La force de votre armée provient du moral de ses éléments, et ceci est une certitude bien évidente, dont nous avons pleine conscience en tant que Haut Commandement, et dont nous oeuvrons inlassablement à renforcer les fondements entre les rangs, et constatons avec grande satisfaction les fruits à travers ce moral solide, bien mis en évidence par les contributions des éléments militaires dans toutes leurs catégories, chacun dans le cadre de ses compétences, et dans tous les domaines, notamment l’accomplissement de la mission de lutte contre le reste des terroristes jusqu’à leur totale éradication.»
Le général de corps d’armée tient à rappeler devant ses troupes: «Nous continuons à affirmer que nos ambitions de modernisation de l’Armée nationale populaire, sont grandes et infinies, qui exigent de se doter en permanence de détermination, et de ne pas succomber au piège de l’autosatisfaction, peu importe l’ampleur des résultats obtenus.» Il estime donc que «c’est ainsi et sur cette voie qu’est adoptée la réévaluation continue des méthodes utilisées, car la parfaite réévaluation exige de l’individu d’effectuer des examens successifs des travaux réalisés en veillant à les soumettre aux tests nécessaires». Dans son intervention pleine de sens, le chef d’état-major de l’ANP revient sur certains critères dont doivent jouir sans modération les soldats attestant que «nous sommes parfaitement convaincus que la contribution ayant trait à l’aspect de compétences, des qualifications et des aptitudes, dans tous les sens portés par cet aspect dans le rehaussement de la disponibilité et de la réussite sur le terrain, est une contribution importante et nécessaire. Nous sommes pleinement conscients, que les exigences de l’aspect moral et ses contributions dans la promotion des degrés d’état-prêt au combat et opérationnel des éléments et des unités, est une contribution vitale, voire impérative».
Dans cet objectif précisément, a-t-il ajouté, «nous continuerons à remémorer à chaque occasion, au sein des rangs, les tenants d’un moral solide, qui sont les exploits de notre Histoire nationale, et le soin de les enraciner dans les coeurs et les esprits des personnels, de faire de ses événements, de ses faits et ses multiples stations, une motivation pour davantage d’efforts, un encouragement pour le travail fructueux et un exemple dont les leçons sont à suivre».
Tout en saluant les efforts remarquables de la 12ème division d’Infanterie mécanisée et l’ensemble des unités et des formations déployées à travers la 1ère Région militaire, il ajoute: «Je vous exhorte, au sein de la 12ème division d’infanterie mécanisée, à faire de vos bras solides les piliers inébranlables de nos Forces armées, de faire de vos esprits une source d’innovation au combat, et à veiller à faire de vos coeurs un rempart de l’amour de l’Algérie.» Insistant sur l’importance de garder un moral solide, il ajoute: «Nous avons oeuvré à rendre le moral des éléments un fondement des plus importants, sur lequel s’érige l’ensemble de nos efforts de développement, car nous sommes convaincus que la mesure véritable et rationnelle pour juger l’état-prêt d’une armée, est l’évaluation du moral, alors, veillez à en conférer l’importance qui lui revient. Celui qui maîtrise parfaitement et amplement la formule de la réussite, trouvera sans aucun doute sa voie vers le succès.»
Cet aspect mental se traduit, selon le vice-ministre de la Défense nationale «par une sagesse dans la réflexion, une rationalité de la pensée, une opinion avisée lors de l’exercice des missions, une lucidité, un discernement, un réalisme et une objectivité en faisant ressortir les critères de la réussite et les facteurs du succès». Ces critères, sont pour lui «les clés de la perfection, de l’innovation et du talent, voire du succès». D’où son insistance sur «le bilan des résultats obtenus année après année, le bon emploi de la pratique et des expériences acquises, aussi bien lors des opérations que pendant l’entraînement et la préparation au combat dans toutes ses phases et ses niveaux, ou lors des étapes des multiples formations, sont les moyens les plus adaptés et les plus efficients afin d’obtenir les résultats escomptés».
Ainsi donc pour le général de corps d’armée «l’aspect de sensibilisation et de prise de conscience sont un pilier stable qui maintient les édifices du travail laborieux, et nous oeuvrons pour cela avec persévérance, car au regard des évolutions des événements et des mutations s’opérant dans la région et la sous-région, l’Armée nationale populaire a gardé un oeil sur l’Algérie et a veillé à sauvegarder sa souveraineté nationale, ainsi nous avons toujours rappelé que l’Algérie est l’élan et en est la finalité.
Elle est l’aboutissement pour lequel nous oeuvrons, au sein de l’Armée nationale populaire, et pour lequel nous ne ménageons aucun effort afin de réaliser davantage de développement, et obtenir plus de facteurs de force et de modernité». Le message du vice-ministre de la Défense nationale intervient comme pour avertir des dangers qui assiègent le pays et des énormes efforts de l’ANP pour préserver l’Algérie.

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Portugal-algérie, aujourd’hui à 20h15 : Fernando Santos : «Il y a beaucoup de talent dans cette équipe algérienne»

Algérie 360 - Thu, 06/07/2018 - 12:26

Said F.

«Cristiano Ronaldo sera présent face à l’Algérie»

Le sélectionneur portugais, Fernando Santos, a animé hier un point de presse avant la rencontre amicale de ce soir face à l’Algérie. Celui qui a mené le Portugal au sacre lors du précédent Euro 2016 est revenu sur son adversaire du jour à savoir l’EN : «Bien sûr que nous prêtons une forte attention à nos adversaires. Nous essayons de les connaitre. Nous avons des vidéos de nos adversaires. Nous savons que l’Algérie a des joueurs de grande qualité. Et ce n’est pas le résultat de son match face au Cap Vert qui va exercer une quelconque influence sur le match de demain même si nous avons beaucoup de respect pour l’équipe du Cap-Vert», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Il est évident que les joueurs d’Algérie vont aborder le match du Portugal d’une manière bien différente que   contre le Cap Vert. Le match de demain sera l’occasion pour les joueurs d’Algérie de montrer ce dont ils sont capables.»

«Je connais Mahrez, Slimani et Brahimi, ce sont des joueurs pétris de qualité»
Le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos n’a pas tari d’éloges sur la sélection algérienne. Présent hier en conférence de presse, l’entraîneur portugais a également déclaré connaitre le duo Yacine Brahimi-Islam Slimani au vu de leur expérience au Portugal avec le FC Porto et le Sporting Lisbonne : «Nous allons affronter une équipe algérienne de valeur avec beaucoup de qualités techniques. Je connais Mahrez, Slimani et Brahimi. Ce sont des joueurs qui possèdent beaucoup de qualités techniques.»

«On n’a pas oublié la consécration de Madjer en LDC et son but face au Bayern»
Le sélectionneur du Portugal a également évoqué les souvenirs de la consécration du FC Porto en C1 face au Bayern Munich grâce notamment à un but d’anthologie inscrit par l’actuel sélectionneur national, Rabah Madjer. «On n’a pas oublié la consécration de Madjer en LDC et son but face au Bayern Munich», a-t-il déclaré. Voilà qui devrait faire plaisir à Madjer.

«Cristiano Ronaldo sera présent face à l’Algérie»
N’ayant rejoint que cette semaine le stage de préparation de la sélection portugaise à Lisbonne, Cristiano Ronaldo devrait tenir sa place sur le terrain ce soir face à l’EN. C’est ce qu’a affirmé le sélectionneur portugais, Fernando Santos, hier, en conférence de presse : «Comme en 2016, Cristiano Ronaldo et Pepe étaient arrivés un peu en retard en sélection avant le début de l’Euro en raison de leur participation à la finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid. Cette année, il n’y avait que Cristiano Ronaldo qui est arrivé en retard avant le début de ce mondial en raison, une nouvelle fois, de sa participation à la finale de la Ligue des champions avec le Real. Cristiano sera très certainement présent demain (Ndlr : aujourd’hui) face à l’Algérie.»

«Ce n’est pas le résultat du match de l’Algérie face au Cap-Vert qui va exercer une quelconque influence sur la rencontre de ce soir»
Le sélectionneur du Portugal a également été interrogé sur la situation de Cristiano Ronaldo. Le quintuple Ballon d’Or avait laissé entendre qu’il pourrait quitter le Real Madrid à l’issue de la finale de la LDC face à Liverpool. Connu pour être proche de CR7, Fernando Santos a été interrogé sur l’état d’esprit du joueur du Real Madrid à son arrivée au stade de la sélection portugaise : «On a écrit beaucoup de choses sur lui. Mais ce que je peux vous assurer est que Cristiano Ronaldo sera titulaire demain face à l’Algérie.»

«Je n’ai pas encore dans ma tête le onze qui débutera le Mondial»
A la question de savoir si la présence de Cristiano Ronaldo va le pousser à revoir son système de jeu, Fernando Santos a répondu : «Non, on continuer à jouer comme nous avons l’habitude de le faire.»   Il ajoutera : «Si j’ai encore des doutes sur le onze qui va débuter le mondial face à l’Espagne ? Mais bien sûr que oui. J’ai vingt-trois joueurs en qui j’ai beaucoup  confiance. Il nous reste encore une semaine avant d’affronter l’Espagne. On verra ce qui se passera d’ici là. On ne peut pas établir dès maintenant un onze pour un match qui va se jouer d’ici à une semaine. Bien sûr qu’il y a un schéma de base qui est défini. C’est évident. Mais j’ai une forte confiance en mes joueurs.»

«Voilà pourquoi le match de l’Algérie est très important pour nous»
Concernant ses attentes pour ce match amical d’aujourd’hui face à l’EN, le premier responsable à la barre technique du Portugal, Fernando Santos, dira : «Notre objectif pour ce match amical face à l’Algérie est de chercher à faire évoluer l’équipe. Nous allons essayer d’analyser tout ce qui va se passer pendant ce match afin d’apporter les derniers réglages avant le début du Mondial. Il ne faut pas oublier que c’est notre dernier match amical avant le tant attendu match face à l’Espagne en coupe du Monde. Il va falloir donc prendre ce match amical très au sérieux afin d’être  prêts pour le début du Mondial.»

«J’espère qu’il y aura une forte présence de notre public ce soir»
Alors que la sélection portugaise reste sur une série très négative de trois matchs de suite sans le moindre succès (Une défaite contre les Pays-Bas et deux matchs nuls contre la Tunisie et la Belgique), les coéquipiers de Cristiano Ronaldo tenteront de se ressaisir ce soir face à l’Algérie et  à quelques jours seulement du début du Mondial. Le sélectionneur portugais attend d’ailleurs un soutien indéfectible de la part des fans lors de ce dernier match amical avant le Mondial : «J’espère qu’il y aura une forte présence de notre public demain (Ndlr : aujourd’hui) face à l’Algérie. J’espère aussi que le public va continuer à nous soutenir comme cela avait été le cas à Paris lors du dernier Euro.»

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Le proxénétisme marocain en plein essor à Cotonou

24 Heures au Bénin - Thu, 06/07/2018 - 12:24

Cotonou connaît de plus en plus une nouvelle forme de prostitution surtout celle étrangère. Ramenées principalement de Casablanca, la capitale marocaine, des jeunes filles séjournent au Bénin sous des contrats de travail de sexe établis par des proxénètes qui ciblent une clientèle spéciale et d'un certain standing social. Le phénomène prend davantage de place avec une clientèle plus exigeante.

Samedi soir, 21h30, un véhicule haut de gamme, noir et d'immatriculation béninoise, franchit le portail de l'hôtel situé en plein cœur du quartier Ganhi, non loin du monument aux morts. Il se glissa et s'immobilisa devant la porte qui conduit au night club de l'hôtel. A son stationnement, le concierge du coin se précipita et ouvrit les portières du véhicule. Au bout de quelques secondes, six (06) jeunes filles sortent, toutes blanches avec, pour la plupart, des voiles. Deux autres portent le foulard islamique encore appelé tchador. Elles sont, à première vue, des musulmanes.
« Le conducteur est un Béninois et fait souvent ce travail presque deux fois par semaine, les deux soirées du week-end », confie le concierge, qui officie au sein du personnel de l'hôtel depuis bientôt quatre (04) ans. Au service d'une société privée de sécurité et de gardiennage, il n'a jamais été muté depuis qu'il a été affecté à cet endroit.
Les filles, sorties du véhicule, se dirigent à la porte d'entrée et s'éclipsent au fond de la pièce éclairée par une lumière tamisée et une musique assourdissante. A l'intérieur, un petit monde comprenant une dizaine d'autres filles de peau blanche. Ces dernières s'étaient regroupées dans un coin, un peu loin du dancing floor et des sièges du hall. Un endroit spécial aménagé pour elles et qui leur permet de se faire remarquer autrement à travers un coup d'œil dans la pièce. Elles sont toutes musulmanes, à majorité, marocaines ramenées spécialement pour ce travail dans la ville de Cotonou et environs.
« Je suis de Casablanca et suis arrivée au Bénin, il y a vingt (20) jours à peine. Ce n'est qu'ici que j'ai retrouvé mes compatriotes marocaines », confie T., une des jeunes filles descendues du véhicule.
Les raisons qui motivent leur venue au Bénin sont de divers ordres mais le but reste et demeure le même : être employées pour assouvir l'appétit libidinal de certains hommes friands des musulmanes et ayant un statut social agréablement apprécié. Dans le rang de la clientèle, des personnalités béninoises, des Libanais et des Indo-pakistanais vivant à Cotonou, au Bénin.
Le même phénomène s'observe à la Haie Vive. Dans un restaurant de ce quartier résidentiel, situé non loin de l'aéroport international de Cotonou, l'accès y est strictement réservé aux personnes d'une certaine classe sociale et aux étrangers, habitués du coin. Un accès filtré et rigoureusement contrôlé afin de ne laisser aucune faille pouvant entraver les activités, « plus ou moins illicites » qui s'y mènent.
A la devanture, pas d'affluence et aucun signe suspect. Tout semble être calme et les quelques rares clients qui viennent, maîtrisant déjà « le code », ne se font pas attendre et disparaissent au bout de quelques secondes. Après près de trois heures d'horloge passées en observation, une dizaine à peine de clients a été seulement remarquée.
Vers 2h du matin, deux (02) véhicules d'immatriculation béninoise et d'une plaque bleue (officielle) s'ébranlent et sortent des lieux. La teinte noire des vitres ne permet pas d'identifier les passagers à bord de ces véhicules mais tout porte à croire qu'il s'agit des personnalités et hauts cadres de l'administration béninoise.
« Des personnalités de la République fréquentent ici. Elus ou nommés, opérateurs économiques et hommes d'affaires de haut rang, ils viennent souvent pour se satisfaire et satisfaire leurs envies sexuelles », commente l'agent de sécurité des lieux qui confie également que « le phénomène, loin d'exister uniquement dans ces lieux publics, se déroule dans des domiciles et propriétés privés ».
« La clientèle si variée prouve l'accueil chaleureux réservé souvent aux usagers qui y trouvent pour leur goût sexuel. Dans le lot, les musulmanes (quelques Marocaines) sont en nombre dominant », dévoile l'agent de sécurité qui requiert l'anonymat.

Des Marocaines « recrutées » sous des Contrats à durée déterminée (CDD)

Ces filles marocaines, selon les informations, foulent le sol béninois sur l'initiative de certains opérateurs économiques et personnalités de haut niveau qui investissent dans leur transport et s'occupent également de leur hébergement une fois sur place.
Elles sont souvent acheminées au Bénin par la compagnie Royal Air Maroc, qui opère plusieurs vols par semaine en direction de Cotonou.
La plupart de ces filles échouent dans des snacks bars et autres coins chauds comme serveuses ou gérantes. Ces statuts sont officiels mais officieusement, c'est une autre activité qui s'y cache.
A l'ambassade du Maroc au Bénin, la plupart de ces filles n'est pas enregistrée et ne dispose pas de papiers officiels. « Difficile pour nous de se prononcer sur le sujet », se désole-t-on au secrétariat de l'ambassade à Cotonou.
Les filles descendant d'un véhicule à Ganhi

« J'ai été informée par le biais d'une voisine du quartier qui est revenue du Bénin décrivant le pays comme étant le plus paisible de l'Afrique de l'Ouest et où une telle activité se mène sans gêne contrairement à ce qui se passe au Maroc », raconte T., marocaine. La trentaine, elle précise que tous les papiers concernant son voyage ont été pris en compte par la structure qu'elle maîtrise très peu. A son arrivée à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, T. raconte qu'elle a été accueillie par deux jeunes hommes qui l'ont conduit à un domicile où son passeport et tous ses papiers lui ont été retirés. « Dans l'immeuble et après mon installation, je fais la connaissance de trois de mes compatriotes résidant déjà au Bénin depuis un temps selon leurs dires. Et c'est le même scénario avec pratiquement les mêmes acteurs », dévoile-t-elle.
Des Marocaines au stade Mathieu Kérékou de Cotonou

Il n'y a pas de réseaux de maquereaux mais des intermédiaires qui mettent à disposition des lieux d'exercice ou un carnet d'adresses mais ne gèrent pas les filles, selon les différentes confidences faites par ces Marocaines. « Une fois passée la frontière marocaine, un réseau se met en place. Un système presque codé puisqu'on recrute et on organise le déplacement de ces filles et leur hébergement sur place ici à Cotonou », décrit un des coursiers ou accompagnateur des filles.
« Un contrat de travail et de collaboration de trois (03) mois a été signé deux jours après mon arrivée au Bénin », explique T..« Quand j'avais demandé pourquoi une telle durée du contrat, ils m'ont répondu que cela court la période accordée par l'Etat béninois pour des étrangers sans visa », ajoute la Marocaine.
Un contrat qui pourrait être renouvelé une seule fois selon les efforts fournis et la rentabilité de cette dernière. Mais le renouvellement de ce contrat sera conditionné par l'obtention d'un visa de séjour au Bénin. « Alors, ces filles en général, sortent du pays à deux jours de l'expiration de leur délai de grâce, se réfugient juste dans un des pays limitrophes et reviennent à nouveau afin de bénéficier de ce temps sans visa au Bénin », confie un agent du service de l'immigration à Cotonou.
De retour à nouveau au Bénin, elles reprennent leur activité après le renouvellement, bien sûr, de leur contrat avec le proxénète responsable de leur séjour dans le pays. « La rémunération des filles est subordonnée à leurs efforts et en fonction du nombre de clients satisfaits par semaine, par mois et pendant la période du contrat », clarifie un jeune commissionnaire béninois en service dans un night club dans le 5ème arrondissement de Cotonou.
Si certaines filles débarquées dans la capitale économique bénéficient de traitement spécial, d'autres par contre, arpentent les boulevards et s'exposent surtout sur l'esplanade du stade de l'amitié de Cotonou. Là, c'est un autre calvaire qui s'y ajoute.
Des filles dans un night club à Cotonou
Habillée en robe bleue foncée, debout avec son voile noir sur la tête, elle est sur les lieux depuis une demi-heure. Sur cette esplanade extérieure du stade de l'amitié Mathieu Kérékou de Cotonou, N., Marocaine de 29 ans, attend désespérément des « clients » pour que démarre sa soirée. Mais au bout de quelques minutes d'attente sans clients, une scène inattendue se produit à notre grande stupéfaction.
Un monsieur géant, bien musclé et accompagné de deux autres de ses camarades arrive sur les lieux et se positionnent devant la jeune marocaine qui mâchait du chewing-gum, son petit sac à main en bandoulière.
« As-tu réglé le compte avant de te positionner ? », lui lance l'homme en Anglais. Au bout de quelques minutes de discussion qui a failli échouer sur des gifles, les trois sieurs ramènent la jeune fille dans un des hangars où attendaient déjà une dizaine d'autre hommes agissant, selon leurs dires, en tant qu'agents sécurité et maîtres des lieux.
La scène qui s'est produite avec la fille pourrait paraître très banale mais c'est la tasse que devrait boire toute nouvelle recrue ou venue au stade de l'amitié pour cette activité. En fait, N. passait sa troisième nuit au Bénin et en attendant de rejoindre le camp de ses compatriotes mieux logées, elle devrait aussi passer par cette étape si obligatoire.
« Nous veillons sur les filles ici et pour cela, il leur faut s'initier avec une petite dot qui leur permet de s'intégrer et de mener en toute quiétude leur activité », répond Franck, un des membres du clan, sur les raisons qui motivent un tel traitement. « En fait, c'est sa tutrice ou sa ‘'patronne'' qui devrait s'en occuper, mais elle n'a rien dit avant d'embarquer avec un client », clarifie Noël, un autre membre du groupe. Et pour n'avoir pas honoré cet engagement et procédé à cette initiation, il lui sera difficile, voire impossible de mener cette activité sur l'esplanade du stade et même aux alentours.
Ce n'est qu'après cette étape franchie que les filles marocaines pourront aisément discuter avec leurs clients et fixer leurs prix qui varient selon la tête du client et des lieux de rencontre. Comme on pouvait s'en douter, leurs prix diffèrent de ceux pratiqués par les Béninoises qui exercent cette activité.

De 50 000 à 100 000 CFA la passe pour les « escorte de luxe »

Perchées sur leurs talons aiguilles, en minijupe ou en robe transparente, les sourcils tracés au crayon noir et le visage couvert de talc pour rehausser cette blancheur si recherchée, toutes les touches sont habituellement apportées pour séduire au mieux des clients béninois fortunés, libanais, indo-pakistanais, saoudiens, des émirati, ou même des maghrébins séjournant au Bénin.
Ces « escorte de luxe », comme elles aiment se décrire, ont entre 20 et 35 ans, la plupart originaires de Casablanca et ses banlieues, et pratiquent les tarifs les plus élevés au Bénin, où le Smig est à 40 000 FCFA.
Dans les night clubs à Cotonou, les filles marocaines sont les plus « chères ». C'est d'ailleurs pour cela qu'elles sont destinées à une classe sociale économiquement stable et qu'elles se font également appelées des « escortes de luxe ». Sur l'esplanade du stade de l'amitié et dans d'autres lieux publics où elles s'exhibent pour la même cause, les tarifs de la passe est tout autre.
« Laquelle des filles voulez-vous monsieur ? », a demandé la gérante du club à notre équipe de reportage qui s'est dirigée vers ces filles regroupées dans un coin. « Si c'est elle que vous voulez, vous nous devez cinquante mille (50 000) francs CFA », lance la dame en pointant du doigt une jeune fille d'une trentaine d'années, debout à quelques mètres du dancing floor.
Il sonnait déjà 1h du matin et il ne restait que cinq de ces filles toujours en attente de clients pour le reste de la nuit. Pour ne pas terminer la soirée rien qu'en tournant les pouces, elles s'arrangent pour accueillir aussi royalement que possible, tout nouveau venu du club.
« A cette heure-là de la nuit, le tarif est revu à la baisse afin de leur permettre de réaliser au moins quelques chiffres d'affaires avant la levée du jour. Sinon, c'est soixante mille (60 000) au minimum pour une de ces filles », renseigne le disc joker (DJ), ‘l'ambianceur' du club.
Le système est organisé tel que la fille, avant le lendemain à dix (10) heures, devrait rendre compte à la patronne ou le gérant, si elle n'a pu le faire avant de quitter le club.
« Si c'est nous qui négocions avec les clients, nous recevons 60% du tarif. Si ce sont elles-mêmes, elles bénéficient de 50% du tarif. Mais si les clients sont venus ici de leur plein gré et ont fait un choix délibéré, la fille sélectionnée engrange 45% de la paye », dévoile le gérant du club. Des propos confirmés par la responsable, une Béninoise, qui a refusé de décliner son identité, prétextant travailler pour une tiers personne. En somme, c'est un plan tarifaire standard dans ces clubs de la ville de Cotonou. Et ce plan varie de 50 000 à 100 000, voire même 120 000 francs CFA la passe, y compris parfois toute la nuit.
« Les transactions passent souvent par les gérants ou les représentants des patrons qui exploitent ou qui ont fait ramener ces filles. Les filles ne perçoivent qu'à la fin du trimestre contractuel et ne disposent que d'argent de poche pour de petites courses, au cas où elles passeront les nuits dehors avec des clients », témoigne un gérant de night club rencontré à la Haie Vive, un quartier résidentiel aussi dominé par cette activité illicite.

L'ampleur du phénomène à Cotonou

Au Bénin, la prostitution, le proxénétisme et autres activités portant atteinte aux bonnes mœurs sont réprimés par la loi et une brigade spéciale a été mise en place pour cela.
La brigade des mœurs est une structure sous la tutelle de la direction de la police judiciaire.
« La brigade réprimande toutes les infractions à caractère sexuel, outrage et attentat à la pudeur, les cas de viol, l'inceste, la prostitution et toute publication obscènes même sur les médias sociaux », signale Rigobert Koutangni, commissaire de police et chef de la brigade des mœurs à Cotonou.
« Pour le cas du proxénétisme, après s'être convaincu de l'activité de prostitution d'une femme et les preuves qui prouvent qu'elle est sous contrat sexuel, nous interpellons le proxénète et nous enclenchons la procédure judiciaire et ce dernier est envoyé devant le procureur de la République », a confié un agent de la brigade qui requiert l'anonymat.
Selon les données recueillies du secrétariat de cette brigade, 20 à 35 cas de proxénètes sont interpellés par an et la période 2014-2016 a connu un fort taux. De ces chiffres, le cas spécifique des Marocaines avoisine 8 voire 12 en 2016.
« Au total, la brigade a recensé mille trente deux (1032) sites de prostitution dans la ville de Cotonou avec un total de cent quatre vingt six (186) cas spécifiques concernant le proxénétisme exploitant les filles maghrébines et d'autres du continent », renseigne le secrétariat de la brigade des mœurs.
Des chiffres inquiétants qui prouvent l'état très avancé de cette activité dans la ville de Cotonou, une ville cosmopolite. Depuis 2012, plus de cent cinquante cas de proxénétisme pour les Marocaines et pays du Maghreb ont été traités et envoyés au procureur de la République. « Notre mission s'arrête donc à ce niveau et c'est le procureur qui prend le relais pour la suite de la procédure », confie l'agent de la brigade.
L'article 334 du code pénal au Bénin stipule clairement : « Sera considéré comme proxénète et puni d'un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d'une amende de quatre cent mille (400 000) à quatre millions (4 000 000) de francs CFA, sans préjudice de peines plus fortes s'il y échet, celui ou celle (…..) qui, sous une forme quelconque, partage les produits de la prostitution d'autrui, ou reçoit des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution, (…..), qui embauche, entraîne ou entretient, même avec consentement, une personne majeure en vue de la prostitution ou la livre à la prostitution ou à la débauche. Ou celui qui fait office d'intermédiaire, à un titre quelconque, entre les personnes se livrant à la prostitution ou à la débauche et les individus qui exploitent ou rémunèrent la prostitution ou la débauche d'autrui ». Cette peine est renforcée par l'article 334 bis du code pénal qui fait courir un emprisonnement de deux (02) à cinq (05) ans et d'une amende d'un million (1 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA.
« Malheureusement, la majorité des cas des proxénètes marocains qu'a enregistré le paquet n'a pas connu de grande avancée. Le procureur de la République les a relâchés soit pour insuffisance de preuves ou vice quelconque de procédure », renseigne des sources proches du tribunal qui précisent « qu'il s'agit souvent des gros bonnets derrière cette activité ». « Néanmoins, le paquet, de 2013 à décembre 2016, a réussi à envoyé une dizaine de coursiers ou de commissionnaires de ces proxénètes en prison. Les patrons l'ayant échappé pour insuffisance de preuves et autres », précise un responsable du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
De toute évidence, les efforts de la brigade des mœurs semblent donc être vains et mêmes les dispositions du code pénale semblent être bafouées à ce stade où les proxénètes, par de simple coup de fil ou instruction, sont relâchés pour poursuivre cette activité pourtant proscrite par les textes en vigueur en République du Bénin. « Mais la lutte contre le fléau sera sans relâche », s'engage le patron de la brigade des mœurs Rigobert Koutangni.

Josaphat DAH-BOLINON

Entretien avec la psychologue Sylvie Sossou
« Les ‘'travailleuses de sexe'' ont besoin de recorporalisation, de bilan médical et de soins »
La prostitution prend de plus en plus d'ampleur dans nos sociétés et ce commerce du sexe n'épargne pas la jeune génération qui ne veut plus gagner son pain à la sueur de son front. Les conséquences sont de plusieurs ordres sur celles qui se livrent à cette dépravation des mœurs. Sylvie Akoko Sossou, psychologue clinicienne et spécialiste des ressources humaines, lève un coin de voile sur le comportement des femmes qui se livrent au proxénétisme.

Que peut-on comprendre du proxénétisme ?

Selon le lexique des termes juridiques, le proxénétisme peut être défini comme une activité délictueuse de celui ou de celle qui, de quelle que manière que ce soit, contraint une personne à se prostituer, favorise ou tire profit de la prostitution d'autrui. De nombreux faits, pouvant directement ou indirectement faciliter la prostitution, sont assimilés par le législateur à l'infraction de proxénétisme. Et l'Afrique de l'Ouest en général, le Bénin en particulier est en proie à ce fléau grandissant et les rues des grandes villes du pays sont cotées à la bourse de l'immoralité et du commerce sexuel.

Parlez-nous des conséquences découlant de cette activité sur les femmes qui s'y adonnent
Les conséquences, comme vous pouvez le constater, sont de divers ordres. Permettez que j'y aille sur deux plans : l'aspect psychique, physique.

Les conséquences psychiques

Les conséquences psychiques de la situation prostitutionnelle se manifestent par des troubles psychiques de type dissociatif, c'est-à-dire un véritable clivage ou dissociation psychique entre la personnalité prostituée et la « personnalité privée » de la personne prostituée, constituant l'aspect psychique de la décorporalisation.
Ce clivage est un mécanisme de défense psychique contre les agressions et violences vécues dans la situation prostitutionnelle ; la première de ces violences est de subir des rapports sexuels non désirés de manière répétitive.
Les notions fondamentales en matière de sexualité sont celles de désir, de plaisir et de partage, conséquent de la bilatéralité de la relation. Dans la situation prostitutionnelle, ces notions se trouvent complètement perverties, et la notion de bilatéralité de l'échange disparaît totalement. La situation prostitutionnelle n'est donc pas un échange ou une relation à caractère humain, pas plus qu'une forme de sexualité.
Le fait de subir ces rapports sexuels de manière répétitive et non désirée entraîne une dissociation psychique afin de pouvoir départager les deux univers de la personne, et surtout protéger le domaine privé des atteintes vécues dans le domaine prostitutionnel en se coupant de ce qui est éprouvé dans ce dernier. Celui-ci est totalement factices : c'est une situation simulant une relation humaine mais où tout est artificiel ; les sentiments et les émotions n'existent pas, ils sont refoulés car considérés comme des obstacles par l'acheteur de services sexuels. L'absence de tout affect humain (autre que négatif, tel que mépris de la personnalité, déni de ses désirs, ignorance de son identité humaine, assimilation à un objet sexuel totalement soumis, en résumé tout ce qui fait le caractère humain unique d'une personne est nié et doit disparaître au bénéfice du rapport strictement commercial) est extrêmement destructrice pour toute personne vivant cette situation.

Les conséquences physiques

La dissociation existant sur le plan psychique va se manifester aussi sur le plan physique, car on ne peut dissocier de manière contrôlée le ressenti physique de ce qui se passe dans la tête de la personne ; ces troubles perturbent le fonctionnement de la sensibilité corporelle des personnes prostituées, et sont aussi un mécanisme de défense : ne plus ressentir physiquement ce qui n'est pas désiré.
Les manifestations physiques essentielles vont être des troubles de la sensibilité nociceptive (ou coenesthésique), c'est-à-dire de la sensibilité à la douleur et aux sensations tactiles (du toucher), dus à la dissociation tête – corps, non – organiques. Seuil de tolérance à la douleur supérieure à la moyenne et très élevé. Elles sont capables de supporter des douleurs nettement supérieures à celles que peut tolérer une personne normale.
Dans ce cas, on parle de l'hypoesthésie. Ce terme désigne une sensibilité tactile avec la douleur inférieure à celle de la population moyenne d'une manière diffuse et générale. Plus la situation prostitutionnelle se prolonge dans le temps, plus l'hypoesthésie se transformera en anesthésie et la personne ne sent plus aucune douleur.
Quels pourront être les comportements sexuels de ces femmes dans la société ?
En premier plan, il y a des troubles de la sexualité qui sont tronquées,
dysfonctionnelles, ou quasiment absentes. Les subterfuges utilisés pour se protéger des sensations physiques liées à la relation sexuelle dans la situation prostitutionnelle contaminent la vie privée, et détruisent la qualité des relations sexuelles privées que ces personnes peuvent avoir.
Il est très important de bien comprendre la signification de l'ensemble de ces symptômes, non seulement sur le plan médical, mais aussi relationnel, social, psychologique et humain d'une manière générale.
Sur le plan médical, toute tentative de proposer des structures ou des actions de soins comme on le fait pour la population générale est vouée à l'échec. N'ayant plus la possession pleine et entière de leur propre corps, le concept même de soin n'évoque rien par rapport à un objet ou un instrument. Le soin se donne à un être vivant. Si le concept de corps dynamique et sujet disparaît, les concepts de soin et de santé disparaissent également. Ce qui n'est plus symbolisé n'est plus réel. L'absence de soins médicaux notamment, découlant de l'auto-négligence corporelle, se fait ressentir de façon importante dans l'évaluation de l'état de santé des personnes prostituées.
Sur le plan gynécologique, peu ou pas de suivi, de surveillance ou de dépistage pour les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) dont surtout le VIH/SIDA, pour les cancers gynécologiques, pour les problèmes péri – ménopausiques, pour la contraception, pour les grossesses, pour ne citer que ces cas là.
L'autre aspect est d'ordre traumatique. Les conséquences physiques et psychiques des violences corporelles et sexuelles (coups à mains nues, avec objets contondants, blessures par armes blanches, viols par les proxénètes et les acheteurs) dans la prostitution et la traite, et des violences verbales (menaces, injures, constituent souvent les tasses quotidiennes de ces femmes sexuellement exploitées pour des fins commerciales.

Y-a-t-il une prise en charge adéquate pour ces femmes ?

Difficile de le dire avec une certaine certitude. Ce qui est évident, c'est qu'on note une prise en charge presque inexistante des conséquences de la pratique prostitutionnelle sur le plan psychologique. Ces troubles d'ordre psychologique résultent de la dépression, de l'angoisse, de la phobie, tout ceci, aggravant la négligence à prendre soin de son corps et de sa santé. De plus, il y aura une aggravation de troubles ou de maladies à composante psychosomatique telles les dermatoses (eczéma, psoriasis), les gastropathies (ulcère gastrique ou duodénal, reflux gastro –oesophagien), et des problèmes rhumatismaux.
L'autre aspect très important à ne jamais négliger et qui prouve un manque de prise en charge est d'ordre additif, c'est-à-dire, la toxicomanie. Si cette dernière peut être primaire, elle est aussi souvent secondaire ou maintenue par la pratique prostitutionnelle, car les personnes prostituées expliquent que cela les aide à supporter leur activité de prostitution et les effractions sexuelles à répétition.

Est-il possible pour ces femmes de retrouver une vie normale après cette activité sexuelle commerciale ?
Oui. Mais en toute sincérité, toute relation suivie et vraie est difficile, voire quasiment inexistante. La dissociation et l'éloignement des affects et des sentiments pour se protéger rendent très difficile à construire une relation humaine nécessitant ces éléments. Il y a une ambivalence de la parole et un discours paradoxal, simplement parce que le psychisme est dissocié et la personnalité clivée. Il ne s'agit pas de mensonge ou de manipulation, mais d'alternance très rapide de temps et de lieux différents dans lesquels la parole ou le sens des mots n'ont pas la même valeur ou signification. La signification d'un moment et du lieu est toujours réelle pour la personne.
Que comprendre alors des actions capitales à mener ?

La constance et la permanence de l'écoute de cette parole sont donc indispensables pour construire une relation de confiance. Il faut savoir écouter tous les aspects d'une même parole pour pouvoir en retrouver le fil conducteur. Deux discours contradictoires chez une même personne prostituée ne sont pas révélateurs d'une simulation ou d'une dissimulation, mais d'une dissociation psychique provoquée par la situation prostitutionnelle.
Sur le plan social, toute action ou aide demande un investissement à long terme, avec présentation répétitive de l'offre d'aide. Le découpage psychique conduisant au découpage du temps et de l'espace en petites unités aléatoires rend difficile un travail d'une traite, avec un suivi optimal des différentes phases dans l'ordre chronologique. Le travail social ne peut démarrer qu'au moment où l'offre d'aide tombe dans le bon temps. La chronologie peut être très désorganisée, le suivi chaotique. Il peut y avoir reprise répétitive d'un travail amorcé sans parvenir à dépasser un stade donné pendant un certain temps. Et c'est pour cela que le suivi doit être permanent et continu.

Quelles solutions pour une prise en charge efficace et appropriée dans ce cas ?

La première chose pour stopper le processus de décorporalisation est l'arrêt de l'activité prostitutionnelle. Pour effectuer une réhabilitation médicale de la capacité et de l'autonomie de prise en charge sanitaire des personnes prostituées. Pour y parvenir, il faut la restauration de la parole de la personne prostituée, la dévictimisation, un terme criminologique désignant l'accompagnement des personnes victimes de toutes formes de violence et traumatisme et leur permettant de passer de la place de victime à une place de personne active ayant réintégré son schéma et son image corporelle. La réparation passe par la reconnaissance sociale, les soins, sans oublier la prévention de nouveaux cas de prostitution et la lutte contre les instances qui favorisent le développement de situations prostitutionnelles.
Le risque est que chaque étape de ce difficile parcours peut être l'occasion, pour une nouvelle fois, d'une survictimisation ; aggravation de la stigmatisation sociale et de situations imposées où la personne est considérée comme passive et non – décisionnaire.
Nous avons aussi la recorporalisation. C'est une méthode qui permet à la personne de se réapproprier son corps, d'être de nouveau à l'intérieur et en un seul « morceau ». La restauration de l'intégrité corporelle par des soins physiques appropriés, appelés thérapies à médiation corporelle tels que les soins kinési-thérapeutiques, des activités sportives en groupe qui sollicitent l'interaction de la personne avec les autres participants.
Ces propositions sont coûteuses en temps et en argent, mais elles sont incontournables et indispensables si on veut pouvoir réhabiliter physiquement les personnes prostituées.
Un mot pour conclure

Tout en vous remerciant de l'intérêt que vous portez à la santé psychologique de ces femmes « travailleuses de sexe », je tiens à vous préciser qu'en même temps que se fait ce travail de recorporalisation, le bilan médical et les soins pourront être entrepris. Puisque ces maux pouvant de nouveau prendre un sens sur un corps qui se remet à exister par une image et un schéma corporel en restauration, les soins venant alors s'intégrer eux-mêmes à ce processus pour le favoriser. Si je peux donc me permettre, l'ensemble de ces propositions thérapeutiques pourrait être mis en place dans le cadre d'un Centre de victimologie, qui permettrait d'une part de ne pas stigmatiser ces personnes, et d'autre part de réunir dans un même lieu toutes les phases du processus de restauration psychique et physique spécifique à ce type de violence, afin de ne pas mettre en péril la cohésion et donc la réussite de ce processus. Je vous remercie.

Propos recueillis par Josaphat DAH-BOLINON

Categories: Afrique

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