La République du Bénin est résolument engagée dans la lutte contre la corruption et le terrorisme. Dans ce cadre, et conformément à la loi portant organisation judiciaire, le gouvernment de Patrice Talon vient de nommer les magistrats pour siéger à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( CRIET). La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 25 juillet 2018.
Voici la composition du Tribunal Spécial
Gilbert Ulrich Togbonon n'est plus procureur de la République près du Tribunal
de 1ère Instance de Cotonou. Il a été promu Procureur Spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( CRIET) par décision du Conseil des Ministres en date de ce jour mercredi 25 juillet 2018. Dans sa mission l'ancier procureur près du Tribunal de Cotonou sera assisté de deux substituts que son : Celestin KPONON et Edwige Aklou
Tagni. La création de cette nouvelle Cour renforce l'arsenal juridique de notre pays en matière de lutte contre là corruption et le terrorisme
Les membres du Comité de direction de l'Office national d'imprimerie et de presse (Onip) sont relevés de leurs postes. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 25 juillet 2018. Cette décision fait suite à une mission d'audit organisationnel et financier à l'Onip qui relève de graves manquements dans la passation des marchés publics. Ces manquements se caractérisent par l'irrégularité de la procédure d'acquisition des intrants d'imprimerie au titre de l'année 2016, l'exécution des marchés publics non prévus au plan des marchés publics de l'année 2017 et des irrégularités dans les procédures de passation des marchés publics.
Selon le relevé du Conseil des ministres, tous ces manquements ont été confirmés par une mission de l'inspection générale du ministère de l'économie numérique et de la communication. Le Conseil a instruit le ministre de l'économie numérique et de la communication, à l'effet de prendre des mesures disciplinaires et des sanctions administratives à l'encontre de toutes les personnes impliquées et de relever les membres du Comité de direction de leurs postes respectifs sans préjudice des poursuites judiciaires que pourra engager à leur encontre, le ministre de la justice et de la législation.
F. A. A.
Après la levée d'immunités des députés Idrissou Bako, Valentin Djènontin et Mohamed Atao Hinnouho, ce mardi 24 juillet 2018, à l'Assemblée nationale, les députés du Bloc de la majorité parlementaire et ceux de la minorité parlementaire se sont prononcés. Selon Orden Alladatin de la majorité parlementaire, la levée d'immunité ne veut pas dire que les députés sont dépouillés de leur mandat de député. La levée d'immunité ne veut pas dire, selon Orden Alladatin, que les collègues sont accusés. Faisant confiance à la justice béninoise, il a souhaité que cette justice fasse son travail pour qu'au bout du rouleau, l'innocent soit acquitté et que le coupable soit puni.
Guy Mitokpè de la minorité parlementaire souhaite que les députés répondent devant la justice, mais une justice impartiale, a-t-il nuancé. Ne remettant pas en cause la qualité des juges, il a émis le vœu que les députés dont les immunités sont levées répondent de leurs actes, si et seulement si on pouvait prouver des choses contre eux. M. Mitokpè reste convaincu que ces députés sont victimes de leurs positions politiques d'aujourd'hui.
F. A. A.
Elom Mario Pierre-Cecil METONOU est nommé Procureur de la République près du Tribunal de 1ère Instance de Cotonou. Il remplace Ulrich Togbonon promu Procureur Spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 25 juillet 2018 sous la direction du Chef de l'Etat. Au terme des travaux, plusieurs décisions ont ètè prises
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L'Inspecteur général de brigade, Louis Philippe Houndégnon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Radicalisation l'Extrémisme violent et le Terrorisme (CNLRET). Sa nomination est intervenue en Conseil des ministres ce mercredi 25 juillet 2018. Une nomination qui témoigne de la volonté du chef de l'Etat à promouvoir les compétences.
F. A. A.
La marque ibérique vient de consolider sa stratégie de redéploiement en Algérie en réalisant une performance industrielle appréciable dans l’usine de son partenaire Sovac de Relizane, à savoir l’assemblage, en une année, de 20 000 véhicules.
Le fruit d’une démarche du groupe Volkswagen de consacrer Seat comme porte-drapeau de sa présence dans toute la région nord-africaine et de se repositionner sur le marché local comme assembleur incontournable. Le groupe allemand avait, d’ailleurs, précisé les contours de cette nouvelle politique de délocalisation. «Pour accélérer notre stratégie de globalisation, il est essentiel que nous assemblions des modèles hors d’Europe, comme le font d’autres constructeurs européens. L’Algérie est notre premier pas dans cette direction puisqu’il s’agit de l’un des plus grands marchés dans la région et d’une véritable opportunité de croissance pour Seat, comme dans les autres pays de l’Afrique du Nord où Seat a la responsabilité de diriger l’expansion du groupe Volkswagen.»
Le site industriel de Relizane, inauguré en 2017, assure le montage d’une large gamme de véhicules du groupe allemand, VW Golf, Polo, Caddy, Skoda Octavia et Rapid ainsi que Seat Ibiza, Arona et Leon FR. Une capacité de production qui ne cesse de monter progressivement en cadence, pour atteindre, voire même dépasser, dès la fin de cette année, les 30 000 unités.
Le développement des activités de cette usine et sa mise en conformité avec les exigences du gouvernement en matière d’intégration locale prévoient la création, à terme, d’un tissu de sous-traitants dans la périphérie immédiate du site pour assurer l’approvisionnement des chaînes d’assemblage en pièces détachées et composants et aussi l’exportation vers d’autres sites du groupe, voire même des concurrents.
Conformément à l’orientation du géant allemand, la production de l’usine de Sovac Production reste dominée par une large part réservée au label Seat.
A commencer par Ibiza qui se distingue par un design rénové et des équipements modernes et branchés qui ont fini par séduire les jeunes clients algériens.
Et pour élargir encore davantage son audience, le constructeur propose une nouvelle finition, dénommée Advanced, censée se positionner en entrée de gamme mais avec un prix qui approche les 2 000 000 DA. Elle vient d’être rejointe par deux autres modèles à succès, le nouveau crossover Arona avec son allure de petit baroudeur, et Leon FR, pour répondre aux attentes des plus exigeants.
Il est évident que Seat entend développer encore plus ses ventes et ses parts de marché en Algérie avec une gamme qui se diversifiera encore plus au cours des semaines et des mois à venir. Son partenaire, Sovac, aura dans cette perspective une part de contribution tant au plan de la production que de la détermination de la grille tarifaire qui reste, en tout état de cause, relativement élevée et ne reflète pas les avantages, les exonérations de taxes et de droits de douane et les facilitations consentis par l’Etat et qui devrait en toute logique bénéficier au bout de la chaîne au client. Ce qui est encore loin d’être le cas.
B. B.
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Le ministère algérien des Affaires étrangères a créé la surprise en rappelant son ambassadeur à Rome et en lui signifiant la fin avant terme de sa mission en Italie, selon TSA.
L’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelhamid Senouci Bereksi, a été rappelé par le ministère des Affaires étrangères pour apprendre que sa mission était terminée, a annoncé TSA.
Étant donné qu’en règle générale les ambassadeurs algériens restent en poste quatre ou cinq années, le rappel d’Abdelhamid Senouci Bereksi, en poste depuis décembre 2015, a suscité de nombreuses interrogations.
Certaines sources de TSA ont fait savoir que la raison de son rappel était «l’indiscipline». D’autres évoquent des relations conflictuelles avec des cadres du ministère.
Le média indique que ce rappel surprise d’un diplomate de premier plan, qui avant son départ à Rome occupait le poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, intervient alors qu’un mouvement dans le corps diplomatique est en attente d’une validation depuis l’été dernier.
Les propositions de changement formulées par le ministre des Affaires étrangères devraient concerner de nombreux postes: Rabat, Tunis, Lisbonne, Londres, Genève, Ottawa, Buenos Aires, Bogota, Pretoria, Doha, le Caire, Abou Dhabi, Prague, Varsovie, Budapest, Zagreb, Canberra et La Haye.
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Avec l’arrivée de l’été et la chaleur caniculaire qui plombent les températures dans toutes les régions du pays, les pneus sont soumis à une situation particulièrement difficile.
À cette époque de l’année, ils souffrent plus que jamais : en effet, la température du caoutchouc devient beaucoup plus élevée qu’en d’autres saisons, à cause de l’incidence directe du soleil et aussi parce que l’asphalte est lui-même beaucoup plus chaud — pouvant aller jusqu’à 10 degrés de plus que la température ambiante. Ce sont des conditions extrêmes que notre voiture doit supporter, et qui peuvent encore s’aggraver si nous roulons sur des routes rapides ou irrégulières.
Pour cette raison il est fondamental d’effectuer une révision au moins une fois par mois, en été, afin d’éviter les problèmes.
Comment la chaleur affecte les pneus
L’augmentation de la température atmosphérique peut faire perdre de la pression aux roues, et conduire avec des pneus sous-gonflés affecte le comportement du véhicule et l’efficacité du freinage – sans compter que les possibilités d’être victime d’une crevaison, ou que le pneu explose en pleine conduite augmentent considérablement. Il faut aussi tenir compte du fait que la chaleur use davantage les pneus des voitures, et ne pas oublier de réviser le dessin de la structure – tant la profondeur que l’état — pour réduire les probabilités de provoquer des dégâts sur d’autres éléments du véhicule, comme la suspension par exemple. De plus, avec la chaleur, la bande de roulement s’échauffe plus vite, écourtant de 15% la vie utile des pneus, ce qui entraîne à son tour une augmentation de la consommation de combustible de l’ordre de 7%.
Quelle pression pour le véhicule ?
La pression à laquelle vous devez gonfler vos pneus est indiquée par le constructeur, généralement dans l’épaisseur de la porte côté conducteur.
En général deux pressions sont possibles :
Les conduites étant en majorité mixtes, il est conseillé de toujours gonfler ses pneus à la pression supérieure, c’est-à-dire la pression «autoroute». Cependant si une seule pression est recommandée, il est possible d’ajouter 0,2 bar à celle-ci. Attention, lors de la vérification de la pression de vos pneus, n’oubliez pas la roue de secours !
Contrôlez la pression de vos pneus
Vous devez vérifier régulièrement la pression de vos pneus :
Le contrôle de la pression des pneus doit se faire à froid, c’est-à-dire quand la voiture n’a pas stationné en plein soleil, ni roulé depuis plus d’une heure, ni parcouru plus de 3 km à allure modérée. Si vous devez ajuster la pression de vos pneus alors que ceux-ci sont chauds, rajoutez 0,3 bar à la pression recommandée.
Le saviez-vous ?
Il ne faut jamais dégonfler un pneu à chaud. En effet, lorsque l’on mesure la pression à chaud, elle peut parfois dépasser celle indiquée par le constructeur, ce qui pourrait nous inciter à dégonfler le pneu. Or, cette augmentation de pression est due à la chaleur et n’est que provisoire.
Les conséquences d’un gonflage incorrect :
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La manifestation «Soirées d’été de Batna» a été lancée, samedi soir, depuis le théâtre de plein air du complexe culturel et sportif du quartier Kechida de la ville de Batna, dans une ambiance festive, marquée par une forte présence des familles.
Dès le lever de rideau, les chanteurs Samah Akla, Cheb Kadirou, Cheba Linda, et d’autres, accueillis par des applaudissements, se sont succédé sur la scène, régalant les présents avec un cocktail de chansons aux rythmes chaoui, staïfi et raï.
Organisée par l’Office communal de la culture, du tourisme et des sports de Batna, en collaboration avec l’Association des jeunes de l’art et de la musique, la première soirée d’été de la capitale des Aurès a été marquée par la prestation du ballet de la troupe locale, qui a accompagné les chanteurs, offrant aux présents des tableaux folkloriques saisissants, puisés du patrimoine local et national.
Cette manifestation culturelle représente «le début d’un programme riche et diversifié proposé par l’Office communal aux Batnéens au cours de cet été», a indiqué, à l’APS, le premier vice-président de l’Assemblée populaire communale de Batna, chargé des affaires techniques, Mohamed Zerad.
Il a ajouté que «des efforts sont déployés afin de mettre à contribution le théâtre de plein air du quartier Kechida dans l’animation de la ville», affirmant que cette infrastructure culturelle, d’une capacité de 11 000 places, a été récemment mise au service de l’Office communal, sur décision du wali, Abdelkhalek Sayouda.
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Faites bouillir un pot de crème fraîche, ajoutez hors du feu le même poids de chocolat noir en petits morceaux. Mélangez vigoureusement, et quand le chocolat est fondu, mettre au frais.
Rajoutez 20% du poids de chocolat de beurre et un sachet de sucre vanille. Lorsque la préparation est solidifiée, prélevez du majeur et de l’index la dose nécessaire, roulez dans le creux de la main en forme arrondie et roulez dans le cacao amer, le sucre cristal ou la noix de coco.
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1 tasse (250 ml) de farine, 3 gros œufs, 1/2 tasse (125 ml) d’huile, 1/2 tasse (125 ml) de lait, 1 c. à c. de levure chimique, 3 c. à s. de câpres, 1 grosse boîte de thon, 1/2 botte de persil, 100 g de fromage râpé
Préchauffez le four à thermostat 6 ou 180°C. Mélangez dans un saladier la farine avec la levure. Mélangez dans un autre saladier le lait, l’huile, les œufs. Incorporez délicatement le persil, le thon et le fromage. Versez le mélange liquide (lait, huile, œufs, persil et fromage) sur le mélange sec (farine et levure) et bien mélanger pendant environ 1 min. Beurrez un moule à cake et versez-y la préparation. Faites cuire 30 à 45 mn à four thermostat 6 ou 180°C. Après 35 min, vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau. Laissez tiédir avant le démoulage puis dégustez.
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Cheval de bataille du gouvernement et question sur laquelle il est particulièrement attendu, comme l’illustrait d’ailleurs, entre autres, le tout dernier rapport du FMI, l’emploi est l’une des constantes au cœur de la stratégie économique aussi bien de l’actuel exécutif que de ceux qui l’ont précédé.
Des gouvernements qui doivent composer avec une conjoncture pas très facile et dont les retombées ont inévitablement impacté l’emploi et, partant, le chômage chez une population active, au sens de la définition du Bureau international du travail (BIT), qui a atteint près de 12,5 millions de personnes, selon un tout récent rapport de l’Office national des statistiques (ONS).
Un rapport qui révèle que, jusqu’à avril dernier, le taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus n’atteint que 41,9% de la population en âge de travailler, soit une quasi-stagnation par rapport au niveau observé en septembre 2017, a encore relevé l’ONS avant de souligner que la situation du marché du travail, en cette période, se caractérise essentiellement par une augmentation de 1% du volume de la population active par rapport à septembre 2017, avec l’arrivée de 128 000 personnes sur le marché de l’emploi. «Cette variation est la résultante de l’augmentation relativement plus importante du volume de la population occupée, avec un solde positif de 190 000 personnes, associée à une baisse du volume de la population à la recherche d’un emploi au cours de cette même période, une diminution de 62 000», expliquent les statisticiens de l’ONS.
De ce rapport, l’on a appris également que la population occupée jusqu’au mois d’avril dernier était estimée à 11 048 000. Ainsi, par rapport à ce qui était le cas jusqu’à septembre 2017, il a été enregistré une augmentation de la main-d’œuvre masculine comparativement à septembre 2017, avec un solde positif de 180 000. Par contre, pour la main-d’œuvre féminine, c’est une quasi-stagnation selon l’étude menée par l’ONS. En conséquence, la part de la main-d’œuvre féminine est passée de 18,1% à 17,9% de la population occupée totale. Un «petit» taux qui ne fait que rapetisser quand on sait que le ratio emploi/population, ou le taux d’emploi, est de 37,2% et parmi ceux-ci que 13,4% de la gent féminine. Une donne sur laquelle s’est attardé le dernier rapport, très alarmiste, du FMI et cela se comprend quand on voit ces statistiques.
Petite éclaircie dans le sombre tableau de la situation socio-économique du pays, la période entre septembre 2017 et avril 2018 a été marquée par une augmentation du volume de l’emploi salarié, notamment le salariat non permanent par rapport à septembre 2017, avec un solde positif de 231 000, mais avec une augmentation moins importante du volume des salariés permanents (51 000), alors que le volume de l’auto-emploi connaît une décroissance de 74 000. De la répartition de l’emploi entre les secteurs d’activité, l’enquête fait ressortir que 17,2% de la main-d’œuvre totale exerce dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, 15,7% dans l’administration publique hors secteur sanitaire, 14,1% dans la santé et l’action sociale et 12% dans le secteur des industries manufacturières. «Des disparités significatives sont observées selon le sexe, puisque 76,2% de l’emploi féminin est concentré dans les secteurs de la santé et l’action sociale, les industries manufacturières et dans l’administration publique», est-il relevé dans le rapport qui nous apprend aussi que le secteur privé s’accapare 63% de l’emploi total, avec un volume de 6 949 000 personnes.
Autre fait ayant attiré l’attention des enquêteurs de l’ONS : l’emploi féminin se démarque par une plus grande concentration dans le secteur public qui absorbe 57,4% de la main-d’œuvre féminine totale. Par ailleurs, pour ce qui concerne le chômage, le nombre de chômeurs, tel que les définit le BIT, est de 1 378 000 personnes, ce qui donne un taux de chômage «officiel» de 11,1% au niveau national, avec une baisse de 0,6 point par rapport à septembre 2017. A se fier à l’étude de l’ONS, le taux de chômage a atteint 9,0% chez les hommes et 19,5% chez les femmes. Des disparités significatives sont observées selon l’âge, le niveau d’instruction et le diplôme obtenu, est-il relevé. Le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) atteint 26,4%, soit un recul de 1,9 point par rapport à septembre 2017. Le recul du taux de chômage a touché d’une manière différenciée la population selon le diplôme obtenu. On enregistre une baisse de 0,2% auprès des personnes sans qualification, alors que le recul est plus prononcé auprès des diplômés de la formation professionnelle et ceux de l’enseignement supérieur, avec une baisse de 1,4 point au cours de la même période.
La répartition des chômeurs selon le diplôme obtenu fait ressortir que 680 000 chômeurs n’ont aucun diplôme, soit près de la moitié de l’ensemble de la population au chômage (49,4%), nous apprend l’ONS. Les diplômés de la formation professionnelle en constituent 25,7%, alors que les diplômés de l’enseignement supérieur sont 24,9%. En moyenne, ils sont près de six chômeurs sur dix qui cherchent un emploi depuis une longue durée. Le rapport relève que «les chômeurs ayant déjà travaillé par le passé sont estimés à 666 000 personnes, formant ainsi 46,5% de la population au chômage, constituée majoritairement d’hommes (74,3%). Les trois quarts de cette population travaillaient comme salariés non permanents et 70,2% étaient dans le secteur privé. A noter que 63% ont quitté leur dernier poste d’emploi pour motifs de fin de contrat, de cessation d’activité ou de licenciement et 60% ont perdu leur emploi depuis moins d’une année».
Quoi qu’il en soit, la situation de l’emploi en Algérie focalise l’attention et ne fait pas, ainsi, l’exception dans le monde, mais comme les toutes dernières «remarques» du FMI suggèrent, il y a de quoi s’attendre à ce que le sujet revienne plus souvent à la une de l’actualité, notamment à partir de 2020, moment où devrait intervenir une «récession» dans l’économie nationale au cas où les autorités publiques ne prennent pas les mesures adéquates pour rectifier le tir dans leur stratégie économique.
Az. Maktour.
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