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Afrique

Recette: Zlabia

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 15:18

1 kg de farine, 20 g de levure de boulanger, 250 g de miel, sel, huile pour la friture 

Dans une jatte, disposez la farine en fontaine. Versez la levure délayée dans un verre d’eau tiède. Salez puis pétrissez avec vos mains jusqu’à obtenir une pâte molle. Couvrez d’un linge et laissez reposer pendant 3 heures. Prenez un morceau de pâte puis faites une couronne. Plongez ensuite les beignets dans de l’huile chaude pour friture. Simultanément, faites chauffer le miel dans la casserole. Lorsque les beignets sont dorés, plongez-les dans le miel et retirez-les, puis dressez-les sur un plat.

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Remèdes au melon: Pour améliorer divers troubles

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 15:11

Découvrez comment vous pouvez préparer des remèdes pour combattre la rétention d’eau, la constipation et les brûlures d’estomac. En bref, ce fruit délicieux vous offre de multiples solutions pour améliorer votre santé de façon naturelle.
Le melon (battikh) ne peut pas manquer dans une alimentation équilibrée et saine. Car il apporte de multiples bienfaits pour la santé. Voici 3 remèdes naturels maison pour améliorer divers troubles avec plusieurs ingrédients médicinaux.

Remède diurétique au melon et céleri
Le melon a un pouvoir diurétique élevé, car il est composé de 90% d’eau et contient une bonne quantité de potassium.
Sans aucun doute, ces qualités font de ce fruit un aliment hautement recommandé pour lutter contre le gonflement, l’œdème et la rétention d’eau. De plus, si vous le combinez avec du céleri (krafès), vous améliorez encore plus ses effets purificateurs.
Ingrédients :
• 2 tranches de melon.
• 1 branche de céleri frais.
Préparation :
• Passez les ingrédients à l’extracteur de fruits pour obtenir un smoothie très rafraîchissant.
• Si les fibres de céleri vous dérangent, vous pouvez les filtrer.
• Enfin, vous pouvez le boire bien froid tout au long de la matinée, en dehors des repas.

Remède laxatif au melon, aux prunes et aux graines de chia
Pour prévenir et combattre la constipation, il faut manger des aliments riches en fibres. Pour cela, le melon agit comme un laxatif doux grâce à sa teneur en fibres et en cellulose. Cependant, vous pouvez améliorer ses effets médicinaux si vous le combinez avec deux autres aliments très riches en fibres : les prunes (fraîches ou déshydratées) et les graines de chia.
De cette façon, vous n’aurez plus besoin de recourir à des laxatifs chimiques.
Ingrédients :
• 2 tranches de melon.
• 2 prunes fraîches ou 3 prunes séchées.
• 1 cuillère à soupe de graines de chia (15 g).
• ½ verre d’eau (100 ml).
Préparation :
• La veille, mettez les graines de chia et les prunes (si elles sont déshydratées) dans un demi-verre d’eau.
• Le matin, à la première heure, mixez avec les graines, les prunes (sans noyau) et le melon.
• Buvez ce smoothie l’estomac vide, une demi-heure avant le petit-déjeuner.

Remède antiacide avec melon, gingembre et piment de Cayenne 
Vous souffrez d’hyperacidité gastrique ? Ce trouble ennuyeux affecte de nombreuses personnes quotidiennement et les empêche de profiter de la nourriture. Il faut savoir que les excès, une nourriture malsaine entraînent des brûlures d’estomac difficiles à soulager naturellement. Cependant, vous pouvez effectuer une cure efficace de 15 jours avec ce remède alcalin.

Les aliments alcalins luttent naturellement contre l’excès d’acidité dans l’organisme.
Contrairement aux acides gastriques, ces aliments ne modifient pas l’acidité naturelle de l’organisme et n’affectent pas la santé de l’estomac à long terme. Sans aucun doute, le melon, le gingembre, le piment de Cayenne et la stévia sont les ingrédients médicinaux qui vous aideront à alcaliniser votre corps.
Ingrédients :
• 2 tranches de melon.
• ½ cuillère à café de gingembre en poudre (2 g).
• 1 pincée de poivre de Cayenne, selon votre tolérance aux épices.
• De la stévia pure (comme édulcorant naturel et alcalin, selon votre goût).
Préparation :
• Mixez le melon avec le gingembre, le piment de Cayenne et la stévia.
• Divisez la boisson en deux parties, pour la prendre à deux moments : une fois au milieu de la matinée et l’autre au milieu de l’après-midi, toujours en dehors des repas.

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Lu pour vous: Elle a transformé deux ingrédients simples en remède contre le cancer puis on lui a fait ceci…

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 15:03

La biochimiste allemande, le Dr Johanna Budwig, s’est consacrée à la recherche en cancérologie. Elle a réussi à trouver une méthode pour stopper le développement du cancer et rétablir le pH sanguin. Bien que sa découverte révolutionnaire ait reçu 7 nominations au Prix Nobel, l’industrie pharmaceutique s’est vivement imposée contre sa technique, qui remet en cause le commerce florissant autour du cancer, et l’empêcha de publier ses essais cliniques afin d’obtenir son prix.

Dr Johanna Budwig a procédé à des analyses sanguines auprès de patients atteints de métastases. Ces derniers avaient des chances de survie réduites à néant. Elle a remarqué que leur taux d’hémoglobine était particulièrement bas et que leurs cellules étaient carencées en oxygène et en nutriments.
Le manque d’oxygénation provoque la mutation des cellules. Ces dernières sont alors obligées de trouver une autre source d’énergie comme celle provenant de la fermentation du sucre. Mais le sucre favorise l’apparition des cellules cancéreuses qui agissent ensuite en augmentant le taux d’acidité et de toxicité dans le sang. En outre, cela provoque une diminution encore plus importante d’oxygène.
Le but de la méthode de Dr Johanna Budwig est donc de contrer ce cercle vicieux en réapprovisionnant les cellules en oxygène et en nutriments nécessaires à leur bon fonctionnement mais aussi d’alcaliniser le sang. Ceci évite aux tumeurs de se multiplier et de se propager.

Cette méthode anti-cancer se déroule en deux étapes :
– La première étape consiste à intégrer à son régime alimentaire le mélange suivant :
Ingrédients :
. Une tasse de fromage blanc à base de lait caillé de chèvre (ou de fromage cottage)
. 3 cuillères à soupe de graines de lin fraîchement moulues (ou bien 5 cuillères à soupe d’huile de lin bio non chauffée et non traitée)
. Une pincée de piment de Cayenne
Préparation :
Mélangez l’ensemble des ingrédients puis consommez chaque jour ce remède avec une petite cuillère en bois et non pas en métal.
L’efficacité de ce remède s’explique par la teneur en acides gras essentiels contenus dans le lin (zeriâte el kettane) qui permettent au corps de pallier le manque de lipoprotéines et de phospholipides.
De plus, le fromage blanc fournit les protéines, qui grâce à un processus de liaison avec les graisses, permettent un apport en énergie et en oxygène. L’association de ces aliments offre une meilleure oxygénation et une source d’énergie pour les cellules.

– La seconde étape prend la forme de diverses règles à suivre au quotidien pour limiter les quantités de toxines et l’acidité qui pénètrent dans le corps et favorisent le développement des cellules cancéreuses. Il faut donc :
Consommer des aliments frais et bio de saison, éviter, voire supprimer, le sucre, les aliments transformés, les graisses animales, les viandes non biologiques, la mayonnaise ainsi que les sauces toutes prêtes vendues dans le commerce, le sel de table, le pain blanc, le riz blanc, la farine blanche, les produits à base de soja.
Ne pas boire l’eau du robinet, les boissons gazeuses et les sodas, Remplacer le sucre par du miel ou de la stévia, privilégier les aliments complets, boire du thé vert 3 fois par jour, consommer des jus de légumes frais, remplacer les huiles hydrogénées et l’huile de poisson par de l’huile de coco, limiter l’utilisation des médicaments et des produits cosmétiques chimiques.

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Oum El Bouaghi: Plusieurs arrestations effectuées par les services de sécurité de Aïn Fakroun

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 14:52

Pour des vols à la tire commis sur des Tunisiens, cinq jeunes ont été arrêtés par la police de Aïn Fakroun.
Selon le communiqué transmis à notre journal par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, nous avons appris que les éléments de la Sûreté de daïra de Aïn Fakroun, une localité située à 25 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, ont agi suite à des plaintes portées par des victimes tunisiennes.
Selon le communiqué, c’est en date du 20 du mois passé et suite à une plainte portée par un Tunisien faisant état de vol à la tire sur la voie publique d’une somme d’argent et d’un téléphone portable. A partir de signalements donnés par la victime, les policiers ont multiplié les investigations et ont réussi à identifier et arrêter le voleur, un jeune de 20 ans.
Ce dernier a été présenté en date du 21 du même mois devant le tribunal de Aïn Fakroun et a écopé de 2 ans de prison ferme.

Les mêmes sources nous apprennent qu’en date du 26 du mois de mai, un autre Tunisien s’est présenté au commissariat pour déposer une plainte de vol à la tire ayant concerné une somme d’argent, l’auteur du vol âgé de 27 ans a été à son tour identifié, arrêté et présenté devant le tribunal et a écopé d’une peine d’une année de prison ferme.
En date du 30 mai, trois jeunes âgés entre 19 et 20 ans ont été arrêtés pour vol d’argent et de téléphones portables, ces derniers ont été gardés en détention provisoire.

A noter que lors de ces arrestations, les éléments de la police ont réussi à récupérer plusieurs objets volés qui ont été reconnus par leurs victimes. Il est nécessaire de rappeler que la ville de Aïn Fakroun constitue un vrai comptoir commercial connu notamment pour les articles d’habillement où à de pareilles périodes une grande affluence caractérise cette ville en plus d’un nombre important de Tunisiens qui font de la ville de Aïn Fakroun leur destination privilégiée pour faire des achats tout azimut.
Moussa Chtatha

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Souk Ahras: 1 220 kg de produits impropres à la consommation saisis durant le Ramadhan

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 14:45

Pour des vols à la tire commis sur des Tunisiens, cinq jeunes ont été arrêtés par la police de Aïn Fakroun.
Selon le communiqué transmis à notre journal par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, nous avons appris que les éléments de la Sûreté de daïra de Aïn Fakroun, une localité située à 25 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, ont agi suite à des plaintes portées par des victimes tunisiennes.
Selon le communiqué, c’est en date du 20 du mois passé et suite à une plainte portée par un Tunisien faisant état de vol à la tire sur la voie publique d’une somme d’argent et d’un téléphone portable. A partir de signalements donnés par la victime, les policiers ont multiplié les investigations et ont réussi à identifier et arrêter le voleur, un jeune de 20 ans.

Ce dernier a été présenté en date du 21 du même mois devant le tribunal de Aïn Fakroun et a écopé de 2 ans de prison ferme.
Les mêmes sources nous apprennent qu’en date du 26 du mois de mai, un autre Tunisien s’est présenté au commissariat pour déposer une plainte de vol à la tire ayant concerné une somme d’argent, l’auteur du vol âgé de 27 ans a été à son tour identifié, arrêté et présenté devant le tribunal et a écopé d’une peine d’une année de prison ferme.
En date du 30 mai, trois jeunes âgés entre 19 et 20 ans ont été arrêtés pour vol d’argent et de téléphones portables, ces derniers ont été gardés en détention provisoire.

A noter que lors de ces arrestations, les éléments de la police ont réussi à récupérer plusieurs objets volés qui ont été reconnus par leurs victimes. Il est nécessaire de rappeler que la ville de Aïn Fakroun constitue un vrai comptoir commercial connu notamment pour les articles d’habillement où à de pareilles périodes une grande affluence caractérise cette ville en plus d’un nombre important de Tunisiens qui font de la ville de Aïn Fakroun leur destination privilégiée pour faire des achats tout azimut.
Moussa Chtatha

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Guelma: Le vacarme insupportable des deux-roues après le f’tour

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 14:41

Les riverains du boulevard Souidani-Boudjemaâ, au centre-ville de Guelma, se plaignent toujours du vacarme causé par les motos, le soir après le f’tour. Ils disent en avoir assez de vivre des soirées infernales durant le mois de Ramadhan.
Les habitants de ce quartier parlent d’une «énième réclamation auprès des autorités concernées». Un ancien se dit excédé, «Malgré d’incessantes réclamations». En cause, le tintamarre en continu, qui trouble la quiétude des riverains et des usagers de cette rue commerçante.
La soirée débute, selon lui, juste après le f’tour avec des spectacles ahurissants, et des exhibitions interdites des jeunes roulant le plus souvent en roue arrière. «Sans compter ceux qui prennent les espaces réservés aux piétons, et ils sont, assez nombreux.»
Les Guelmis savaient pourtant qu’en choisissant de fréquenter ce quartier, le plus animé de la ville, ils ne seraient pas à l’abri du danger et des nuisances sonores. Et d’ailleurs ils ne sont pas les seuls à subir ce genre de désagréments en ce mois de Ramadhan. La liste des quartiers soumis à ce «diktat» est longue, les boulevard du 1er-Novembre, celui du Volontariat, Bab Skika, le rond-point du Septième… «Mais le boulevard Souidani-Boudjemaâ est un quartier attractif. Il y a un important commerce, avec une grande variété de magasins, une importante pharmacie. Je comprends donc pourquoi les Guelmis fréquentent cet endroit», nous déclare un ex-élu communal.
Les services de sécurité n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour essayer de limiter ces nuisances, rappelle notre interlocuteur. Et d’ajouter : «Ce n’est pas un pur hasard s’ils ont décidé de limiter l’accès des véhicules au boulevard Souidani-Boudjemaâ durant ce mois sacré, après le f’tour. Mais il faut trouver d’autres dispositions qui puissent être appliquées, pour trouver au mieux un équilibre.»
En attendant, les riverains et les usagers du centre-ville de Guelma prennent leur mal en patience. Décidément, il n’est pas toujours simple de trouver distraction et tranquillité de vie des autres.
Noureddine Guergour

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Mémoire du chaudron 87

24 Heures au Bénin - Sun, 06/03/2018 - 13:08

Nous voici donc à Nikki, épicentre de la culture baatumbou. Mon premier séjour dans cette ville remontait à dix ans en arrière, au milieu des années 90. C'était à l'occasion d'une fête de la Gaani. J'étais en faculté de géographie et avait profité de l'occasion qu'offrait le bureau du Front des élèves et étudiants pour le développement économique du nord, FREDEN, pour étancher ma soif de connaissance de la culture bariba. Il faut dire que je ne fus pas déçu.

Le groupe des étudiants que nous étions à cette édition de la célébration de la fête de la Gaani était particulièrement choyé. Nous avions accès à toutes les étapes de la cérémonie et bénéficiions des services d'un guide de luxe, le professeur Léon Bio Bigou, grand passionné de la culture bariba. Quand je vins à Nikki pour la seconde fois, c'était en 2003, en compagnie du président de la Banque-ouest africaine de développement, Yayi Boni, qui posait son premier jalon visible dans la conquête du milieu bariba.

La Gaani, cette célébration du triomphe de l'animisme bariba sur l'islamisation forcée que tentaient d'imposer par les armes des troupes venues du nord du Nigéria, rassemblait en effet, chaque année à Nikki, l'essentiel de tous ceux qui comptaient dans le milieu bariba. Mais, cette première exhibition de Yayi en tenue traditionnelle bariba lui laissa une profonde frustration. La froideur et même l'indifférence de la tribune officielle où étaient déjà assis les cadres et élites baribas lui montraient l'immensité du défi qu'il avait à relever pour effacer cette silencieuse accusation d'imposteur culturelle qu'il lut dans beaucoup de regards ce jour-là à Nikki. Nous en parlâmes longuement sur le chemin de retour.

S'installer comme leader politique unique du septentrion, sans l'aval des Baribas, est mathématiquement et culturellement impossible. Et si le destin national de Kérékou n'avait pas pris par l'armée, il n'aurait mérité, au mieux, qu'une bienveillante condescendance de l'élite bariba qui ne l'aurait pris autrement que comme un _"Somba"_. Mais, le contrecoup à mon avis, est qu'il est très difficile pour un leader politique authentiquement et exclusivement bariba de faire accepter son leadership politique par les autres entités socio-ethniques du septentrion. Les susceptibilités ont la peau dure.

Ce qui paraissait évident, c'est qu'une des grandes clés de la stratégie de conquête du pouvoir par Yayi en 2006 se trouvait donc en pays bariba. Il en fut si conscient qu'il décida audacieusement de livrer bataille. Et on pouvait dire, vu la mobilisation au stade communal de Nikki ce samedi, neuvième jour de campagne électorale, qu'il avait gagné, sans fioritures, son challenge.

La foule, immense, trépigne à son apparition, accompagné du maire Adam Boni Tessi, tous deux habillés en princes wassangaris. Cette foule de Baatombous, de Peulhs et de Boos, s'identifiait désormais à lui. Ici aussi, tout se joua autour de la chanson de l'artiste Bourousman, _"aourama...aourama... aourama...Yayi Boni"_. Je ne savais pas avec précision ce que disait la chanson, je ne sais même pas si je viens de bien en transcrire la phonétique. Mais, c'était facile à voir les postures de danse dans lesquelles la chanson mettait le public, qu'il devrait s'agir d'un message supplicatif. Hommes, femmes, jeunes, vieux et chevaux bénirent et adoubèrent notre candidat ce jour-là à Nikki.

Le cortège s'ébranla ensuite vers Pèrèrè, pour défoncer une porte déjà si largement ouverte. De là, il nous eût été plus pratique de rejoindre Parakou, en perçant par Guinangourou. Mais, une forte délégation venue de N'Dali obtint que le cortège retraversât Nikki pour rejoindre la voie bitumée au niveau de N'Dali où, dit-on, les populations nous attendaient depuis deux jours. Mais, ce qui m'excitait surtout, c'était la perspective du meeting de Parakou qui était prévu en milieu d'après-midi ce même samedi.

Une fois à N'Dali, Macaire Johnson et moi décidâmes d'abandonner le cortège et d'aller attendre à Parakou. Ce faisant, nous pûmes nous donner un peu de repos au siège de campagne de Parakou, situé au bord de la voie inter-Etats, à l'entrée nord de la ville, dans le quartier _"Guêma"_. Souvenez-vous que c'était de là que nous étions partis, il y avait seulement vingt-quatre heures.

Le siège, à cette heure, était quasiment vide. Et cela se comprenait. Toutes les énergies s'étaient déportées vers la grande place derrière la place _"Bio Guerra"_, derrière le CEG1, actuellement CEG-Hubert Maga, où un podium géant était dressé pour le meeting.

Le cortège ne tarda pas à rentrer dans Parakou. Nous nous y insérâmes. Sous les vivats des populations riveraines, le cortège traversa lentement le quartier _"Transa"_, fit le rond-point en face de l'ancienne _"Alimentation générale du Bénin, AGB"_ puis, au lieu de foncer en ligne droite vers la place _"Bio Guerra"_, bifurqua à droite, en face de la préfecture, pour rejoindre le petit rond-point entre la mairie et l'ancienne gare routière. De là, il tourna à gauche, en direction du centre départemental hospitalier.

L'itinéraire avait été pensé avec précision de manière à rameuter la population, en traversant des zones populeuses. Et l'effet ne rata pas. Je me souviens de ce fleuve humain qui se forma spontanément sur cet axe qui m'était si familier.

Notre cortège avançait avec beaucoup de peine. Je reconnus avec beaucoup d'émotion ce petit carrefour entre la petite mosquée du quartier _"Laadji farani"_, le quartier _"Cobè"_ connu dans mon enfance pour abriter les plus durs contrebandiers de l'essence frelatée que les Dendis appelaient _"sensi fayaô"_, et mon quartier Yèbouberi.

L'effervescence de ce jour-là me rappela celle qui enflamma Parakou un jour du milieu des années 80, lors du retour triomphal des _"Buffles du Borgou"_, après leur sacre national au stade de l'Amitié de Kouhounou, face à l'équipe de l'Université nationale du Bénin. Oui, le football était la première religion à Parakou et les joueurs de l'équipe des _"Buffles du Borgou"_ étaient des stars.

Dans cette équipe, les noms de joueurs étaient généralement une combinaison entre Alassane, Abdoulaye, Mohamed. Il s'y trouvait par exemple deux ou trois Alassane Mohamed, deux ou trois Abdoulaye Mohamed dont les plus célèbres avaient pour pseudonymes _"Petit Sory"_, certainement en référence à un Sory d'une équipe de football malienne ou guinéenne, et _"Sifroid"_, parce qu'il travaillait dans l'unique société de fabrication de barres de glace de la ville, appelée _"Sifroid"_. Il y avait bien entendu quelques noms allogènes dans l'équipe, comme le gardien de but Eusèbe Nougbognonhou et le latéral gauche Ferdinand Boyer.

Les _"Buffles du Borgou"_, c'était notre _"FC Barcelone"_, c'était notre _"Real Madrid"_, c'était plus que tout ça à la fois. La passion du football à Yèboubèri était telle qu'aucun de mes mots ne peut ici en rendre compte très fidèlement. Et il n'y avait pas meilleur endroit pour faire le débriefing des matchs de foot du championnat national du Bénin, que le banc du coiffeur du quartier. Les débats y étaient parfois si enflammés qu'ils dégénéraient en échanges d'amabilités, surtout quand _"Baa Sanni"_, le vieux hooligan, venait s'asseoir. Il y avait, à deux pas de mon pâté de maisons, un passionné de football qui se faisait appeler _"Bolago Séverin"_, par allusion à son illustre idole de la radio nationale dont il était fan jusqu'à la déraison.

Yèboubèri, c'était aussi les _"grands frères"_ à qui nous vouions respect et qui nous le rendaient si bien lorsqu'un jeune du quartier se trouvait impliqué dans une bagarre hors du territoire du quartier. Le plus charismatique de ces _"grands frères"_, c'était Abiboulaye Baparapé, un solide gaillard. Je le revis plus tard, en 2007, à Gbégamey à Cotonou, où il accompagna un de ses camions. _"Toi, me dit-il en dendi, n'oublie jamais que tu es un enfant de Yèboubèri.Tu es un des nôtres"_. Je pris la pleine mesure de sa déclaration en 2008, à l'enterrement de mon père à Abomey. Une partie de Yèboubèri convergea à Dokpa-Toïzanli à Abomey, par camions entiers, dans des conditions de voyage exécrables.

Je sens toujours l'esprit du _"grand frère"_ éternel chez Mohamed, chaque fois que je me rends chez lui , dans les ateliers de couture _"Grand Boubou"_, sur l'esplanade du stade de l'Amitié. C'était nos aînés au quartier.

Yèboubèri, c'était les célèbres _"pains Baba-Moussa"_ qui sortaient chaque matin des fourneaux de la mère de Charles Toko et pour lesquels les enfants du quarter feraient n'importe quelle folie. Yèboubèri enfin, c'était les amourettes presque impossibles entre le _"Quasimodo"_ Rachidi Gbadamassi et quelques _"Esmeralda"_ rétives. Mes soeurs en parlaient avec passion.

En traversant le quartier _"Cobè"_ ce samedi, je repense à un ami d'enfance que je n'avais plus jamais vu, Adambi Moutawkil, mais à qui me faisait toujours penser le faciès du jeune maire de la ville de Parakou, Samou Adambi, qui était d'ailleurs aux manettes pour ce meeting. J'avais fait la classe de CE1 avec Moutawkil et nous formions avec un autre ami, Ismaël Lawani, déjà féru de bandes dessinées, le trio de tête d'excellence de cette classe d'une centaine d'écoliers.

Le cortège progresse péniblement. Ce meeting est prévu pour être le plus géant dans le septentrion. Le pouvoir est désormais à portée de main.

(✋À demain)

*Tibo*

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Arabie Saoudite: Remaniement ministériel et menaces contre le Qatar

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 12:01

L’Arabie saoudite s’est engagée, sous l’impulsion du prince héritier, dans une série de réformes visant à une plus grande participation dans la vie économique et sociale des femmes, autorisées par exemple à conduire dans le royaume à partir du 24 juin…

Les autorités saoudiennes ont annoncé hier un remaniement ministériel avec la mise en place d’un ministère de la Culture à part entière dans le royaume ultraconservateur engagé dans des réformes sociétales. Il s’agit du deuxième remaniement depuis la nomination en juin 2017 de l’héritier du trône Mohammed ben Salmane, fils du roi Salmane et également vice-Premier ministre et ministre de la Défense. Selon l’agence officielle SPA, Bader ben Abdallah, un prince lié selon Le New York Times à l’achat d’un tableau de Léonard de Vinci, a été nommé ministre de la Culture, un portefeuille devenu à part entière après avoir été scindé de celui de l’Information.
Deux autres nouveaux ministres ont été nommés: Ahmed ben Souleiman al-Rajhi, un ingénieur et homme d’affaires, à la tête du ministère du Travail et du Développement social, et Abdellatif ben Abdel Aziz Al-cheikh à la tête de celui des Affaires islamiques. Le ministère de l’Information reste régi par Awwad al-Awwad. En 2017, Le New York Times avait affirmé que le prince Bader, un proche du prince héritier, aurait passé les ordres auprès de la maison d’enchères Christie’s qui a organisé la vente du tableau du Christ intitulé «Salvator mundi» (Sauveur du monde) pour 450 millions de dollars.

L’Arabie saoudite s’est engagée, sous l’impulsion du prince héritier, dans une série de réformes visant à une plus grande participation dans la vie économique et sociale des femmes, autorisées par exemple à conduire dans le royaume à partir du 24 juin mais restant sous tutelle masculine. Le prince héritier a également levé l’interdiction des salles de cinéma, autorisé les concerts mixtes et réduit les pouvoirs de la police religieuse, longtemps redoutée dans le royaume régi par une version rigoriste de l’islam. Mais l’Arabie saoudite, qui abrite les deux premiers Lieux saints de l’islam, la Mecque et Médine, ne reconnaît pas le droit des non musulmans à pratiquer leur religion en public et punit sévèrement l’apostasie ou le blasphème.
L’arrestation ces dernières semaines de plusieurs défenseurs des droits de l’homme, dont des femmes, a en outre reflété les limites des réformes opérées.
Le royaume a par ailleurs annoncé hier avoir mis en place une commission royale pour la ville sainte de la Mecque, qui accueillera en août des millions de musulmans pour le grand pèlerinage annuel. La commission sera présidée par le prince Mohammed.

Aucun détail n’a été fourni sur cette commission. Engagée dans un conflit meurtrier au Yémen, l’Arabie saoudite mène également un bras de fer avec le Qatar. Elle a demandé à la France de convaincre cet Etat de renoncer à acquérir le système de défense antiaérien russe S-400, faute de quoi Riyadh se dit prêt à mener une «action militaire» contre Doha. C’est en tout cas ce qu’a révélé hier le quotidien français Le Monde alors que ni l’Elysée ni le ministère français des Affaires étrangères n’ont réagi.
Selon Le Monde, «la couronne saoudienne a récemment envoyé un courrier à la présidence française, dans lequel Riyadh se dit prêt à mener une ‘action militaire » contre le Qatar si ce dernier acquiert, comme il en a exprimé l’intention, le système de défense antiaérien russe S-400». L’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Yémen et l’Egypte ont rompu depuis le 5 juin 2017 leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir des groupes islamistes radicaux et de ne pas prendre assez de distance avec l’Iran.
Ces pays ont ensuite imposé un boycott commercial au Qatar, qui rejette toutes ces accusations et affirme que ces pays cherchent à obtenir un changement de régime à Doha. Afin de briser son isolement, le Qatar a multiplié les contacts diplomatiques et les accords commerciaux, militaires ou technologiques à l’international.

Fin janvier,l’ambassadeur qatari à Moscou, Fahad bin Mohammed Al-Attiyah, avait ainsi affirmé à l’agence de presse officielle russe Tass que le Qatar menait des négociations «à un stade avancé» pour acheter des systèmes russes de défense antiaérienne S-400. «Un mois plus tard, Ryadh avait reconnu à son tour être en lice pour obtenir ces batteries sol-air», écrit Le Monde. «Dans la lettre envoyée à l’Elysée, dont le contenu a été dévoilé au Monde par une source française proche du dossier, le roi Salman exprime sa ‘profonde préoccupation » vis-à-vis des négociations en cours entre Doha et Moscou (…) et met en garde contre un risque d’escalade». «Le royaume serait prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer ce système de défense, y compris une action militaire», écrit -toujours selon Le Monde – le monarque, qui conclut son courrier en demandant à Emmanuel Macron son aide pour empêcher la vente et préserver la stabilité de la région.

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FMI : le taux de chômage en hausse en Algérie

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:53

L’Algérie fait face depuis quatre ans aux défis de la baisse des cours pétroliers, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI).

Le FMI a fait savoir que la croissance du PIB réel a connu un ralentissement en 2017, entraîné par une contraction de la production d’hydrocarbures, bien que la croissance du secteur hors hydrocarbures a enregistré une stabilité au cours de la même année.

Le taux de chômage s’est établi à 11.7% en septembre 2017, contre 10.5% à la même période de 2016. C’est ce qu’a relevé le Fonds dans un communiqué rendu public au lendemain de l’approbation par le Conseil d’administration du FMI du rapport d’évaluation de l’économie algérienne. Il reste élevé notamment chez les hommes à 28.3% et 20.7% chez les femmes.

Le communiqué a souligné une baisse du taux d’inflation moyen qui est passé de 6.4% en 2016 à 5.6% en 2017. Elle s’explique par un ralentissement de l’inflation pour les produits manufacturés et les services. Sachant que le taux était de l’ordre de 3.4% en avril 2018.

Les réserves de change du pays ont diminué par ailleurs de 17 milliards de dollars pour se situer à 96 mds USD, affirmant que la dette extérieure reste insignifiante, tandis que la dette intérieure a considérablement grimpé depuis 2016, tout en demeurant modérée.

Les auteurs du rapport ont souligné également que l’Algérie fait face depuis 2014 aux défis de la baisse des cours pétroliers et au ralentissement de l’activité économique.

En revanche, ils ont tenu à saluer “les efforts des autorités pour gérer le processus d’ajustement économique ainsi que leur intention (autorités) d’appliquer des réformes visant à  encourager le développement du secteur privé”.

Des experts du Fonds ont préconisé d’adopter un meilleur modèle susceptible de réaliser des meilleurs résultats, soutenant à l’unanimité que l’ajustement budgétaire peut se faire progressivement à compter de 2018, et ce sans avoir recours au financement auprès de la Banque centrale. Cela passe également, à leurs yeux, par le recours à la dette extérieure pour le financement des projets d’investissement structurants, la baisse progressive du taux de change ainsi que par la lutte contre le marché parallèle des devises.

Abdeslam Sekia / Traduit par: Moussa. K.

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Un nouveau plan national pour la promotion des énergies renouvelables sera lancé: Les APC auront leur part du soleil!

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:53

Par Walid Ait Saïd, 

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a mis en place une feuille de route pour élaborer un modèle énergétique au niveau des communes et soutenir les projets d’énergies renouvelables afin de réussir leur transition énergétique…

5% du budget des APC vont dans les factures…d’énergie! C’est le terrible constat fait, hier, au Centre international des congrès (CIC-Club des pins), par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui, lors d’une Rencontre nationale sur la transition énergétique.
Le ministre a donc tenu à tirer la sonnette d’alarme en organisant cette rencontre qui doit permettre d’élaborer un modèle énergétique au niveau des communes et de soutenir les projets d’énergies renouvelables, afin de réussir leur transition énergétique. Bedoui a mis en avant le fait que les mosquées et les écoles étaient les plus grands «gaspilleurs» d’énergie, au même titre que l’éclairage public. «La rationalisation de la consommation de l’énergie dans les collectivités locales revêt une importance cruciale au vu des difficultés financières qui constituaient un grand fardeau pour le budget de l’État», a soutenu le ministre. Nouredine Bedoui insiste dans ce sens sur la nécessité de préserver cette énergie en recourant, notamment aux énergies renouvelables.

Le ministre parle en particulier de l’énergie solaire qui doit permettre de réduire la consommation d’électricité. De l’éclairage public fonctionnant à l’aide des panneaux solaires aux maisons individuelles équipées de panneaux photovoltaïques…sont les principaux axes que comporte le plan Bedoui. Ce dernier veut offrir aux APC leur part du soleil. «Un nouveau programme national pour la promotion des énergies renouvelables sera lancé durant le second semestre de 2018», a-t-il indiqué. Ce Plan national doit permettre de consolider le programme national des énergies renouvelables afin que l’objectif des 22.000 Mgw à l’horizon 2030 soit atteint le plus vite possible.
Le ministre de l’Intérieur a appelé, dans ce sens, tous les acteurs concernés à travailler ensemble pour réussir cette transition énergétique qui, selon lui, doit passer d’abord par l’encouragement des petites initiatives locales. Une feuille de route a ainsi a été mise en place par son département pour rationaliser la consommation d’électricité. «Cette feuille de route comprenait plusieurs axes, dont le remplacement graduel des lampes classiques, utilisées dans l’éclairage public, par des lampes LED, considérées comme moins énergivores», a assuré Nahla Kheddache, chef de projet énergies renouvelables au ministère de l’Intérieur. Celle à qui Bedoui a confié la lourde tâche de faire passer au Vert nos communes, assure que cela se fera dans le cadre d’un programme pilote qui est en cours de finalisation. Il concernera dans un premier temps 31 communes, avant d’être élargi aux différentes régions du pays.

Nahla Kheddache a, dans ce contexte, relevé que le remplacement de 60% des lampes classiques par des lampes LED permettra de réduire le coût annuel de l’éclairage public de 8,4 milliards de DA actuellement, à 5,6 milliards de DA. La feuille de route, élaborée en collaboration avec le ministère de l’Energie, ambitionne également de développer l’utilisation de l’énergie solaire au niveau des communes, notamment en ce qui concerne l’éclairage public et l’alimentation électrique des structures publiques comme les écoles, les mosquées et autres établissements. Un programme d’éclairage public autonome, étalé sur une durée de 3 ans, a été introduit dans cette feuille de route, permettant une réduction de la consommation d’électricité de 61 MW/an, soit un gain équivalent à 277 millions DA, a-t-elle ajouté. Nadia Kheddache a, par ailleurs, indiqué qu’une instruction a été adressée, au cours de cette année, aux 14wilayas côtières pour l’utilisation, durant la saison estivale, des panneaux photovoltaïques pour l’éclairage notamment des parkings, des plages, espaces balnéaires et autres espaces de détente. Pour sa part, le président-directeur général de la Société algérienne de la distribution de l’électricité et du gaz, Mourad Adjal, a indiqué que 8% de la consommation nationale en électricité revenaient aux communes.
L’éclairage public, qui représente plus de 70% de la consommation des communes en électricité, occupe la première place des infrastructures et établissements énergivores, tant au niveau local que national, a-t-il précisé. Selon lui, la consommation annuelle de l’électricité des wilayas comme Alger ou Oran, équivaut à la production d’une centrale électrique de 130 MW.

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Il a montré un nouveau visage: Ce qui a changé chez Madjer

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:46

Par Saïd Mekki,

Ne cessant de subir des critiques acerbes au sujet de ses choix pour mener l’EN aux demi-finales de la CAN 2019 au Cameroun, et après ses «réactions» condamnables, Rabah Madjer a montré un «nouveau» visage lors de sa dernière conférence de presse.

Ce qui est de bon augure, faut-il bien le souligner. Mais qu’est-ce qui a changé donc chez le sélectionneur principal des Verts? Il y a lieu d’abord de noter la tenue de cette conférence de presse en elle-même pour un match amical. On se souvient bien qu’en n’acceptant pas les critiques des journalistes, le sélectionneur national refusait de parler à la presse et d’organiser des conférences de presse avant de préciser que «Je ne suis pas obligé d’organiser une conférence presse s’agissant d’un match amical». Or, à la veille du match d’hier contre le Cap Vert, le sélectionneur des Verts est revenu sur le droit chemin du «professionnalisme» en animant cette fameuse conférence de presse. D’autre part, Madjer a répondu à toutes les questions qui fâchent sans s’emporter. Connu pour son «historique» talonnade, le sélectionneur des Verts, a montré une autre facette de ses «dribbles» et surtout ses «bottes en touche» justement s’agissant de ces sujets qui fâchent. Pour le cas des réactions des joueurs Feghouli et M’bolhi précisant qu’il ne pourrait répondre à la convocation du sélectionneur national, le premier pour blessure, le second pour manque de préparation, la première réponse du sélectionneur était trop sage en indiquant qu’»il n y a pas de cas Feghouli ou M’bolhi». Mais, par la suite, il fait remarquer que les «deux joueurs devraient faire comme l’a fait Halliche»: c’est-à-dire venir au Centre technique de Sidi Moussa et présenter leurs arguments. Et c’est donc une véritable contradiction que montre le sélectionneur des Verts. Or, et là, Madjer le sait très bien: les deux joueurs concernés refusent cette convocation, car au moment où ils étaient en train de réaliser de très bonnes performances avec leurs clubs respectifs attendant une invitation de sa part pour les matchs amicaux déjà joués, le sélectionneur des Verts les a ignorés. De plus, le cas de Taider n’incite pas à se déplacer pour chauffer le banc de touche. Mais tout ça, le sélectionneur des Verts le sait très bien… Quant à savoir s’il va les convoquer pour les matchs à venir, la réponse de Madjer a été plus stupéfiante: «Je ne sais pas, je n’ai pas la boule de cristal…»! On n’ose donc même pas faire de commentaire sur une telle réponse que même un amateur ne donnerait pas ainsi. Sur le cas Hanni qui n’a pas été convoqué pour ces deux matchs amicaux contre le Cap Vert et le Portugal, le sélectionneur national, «renvoie la balle en touche» en répondant que «Je n’ai pas de réponse à vous donner concernant cette question. C’est un choix qui a été fait et c’est tout». Et faut-il reconnaître au passage que ce n’est pas de l’habitude de Madjer de répondre ainsi…En tous les cas, il ne fuit pas sa responsabilité en répondant ainsi. D’autre part, Madjer martèle que «les portes de l’équipe nationale sont ouvertes à tous» avant d’estimer que «nous sommes une famille, celui qui veut rentrer, il est le bienvenu, sinon tant pis pour lui». Et au passage, le sélectionneur des Verts égratigne deux joueurs Darfalou et Boukhanchouche» et c’est ça le côté franchise de Madjer qu’il ne sait pas encore comment l’utiliser lorsqu’il s’agit de la «communication»… En tous les cas, il faut bien le réécrire les derniers réactions du sélectionneur des Verts sont encourageantes et pas plus…Wait and see.

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Rénovation de la citadelle d’Alger

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:44

La citadelle d’Alger connue sous le nom de « Dar Essoltane » ou « Palais du Dey », a été bâtie en 1516 à Bab Jdid dans la ville d’Alger.

Ce trésor historique a connu de nombreuses périodes, et a su être se conservé depuis des siècles.

Dans le but de lui redonner vie, deux parties de la citadelle d’Alger à savoir « La mosquée de Dey » et « La poudrière » vont être rénovés prochainement.

LDJ. Sarah

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Organisation du Mondial 2026: La candidature du Maroc validée

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:36

La candidature du Maroc, qui rêve de devenir le 2e pays africain à accueillir le Mondial, a été validée par la FIFA et sera donc soumise au vote le 13 juin prochain à Moscou face au favori, le trio USA/Canada/Mexique. «Le dossier marocain a été accepté», a déclaré à l’AFP Moncef Belkhayat, membre du comité de candidature marocain et ancien ministre des Sports. «La «task force» confirme aujourd’hui la capacité du Maroc à organiser techniquement le Mondial-2026. Toute notre équipe va se mobiliser pour continuer le travail et remporter une victoire le 13 juin à Moscou», a-t-il poursuivi. Le ou les pays hôtes du Mondial-2026 seront désignés par les plus de 200 fédérations membres de la FIFA, le 13 juin à Moscou, lors du Congrès de l’instance, à la veille de l’ouverture du Mondial russe. La décision de maintenir la candidature du Maroc face à celle du trio USA-Canada-Mexique a été prise par une commission d’évaluation, «task force», chargée d’examiner les deux dossiers.

2,7/5 pour le Maroc
Le dossier du Maroc «a obtenu une note globale de 2,7 sur 5, celle du trio USA-Canada-Mexique recevant la note de 4 sur 5», affirment des sources proches du du dossier marocain. Les deux équipes de candidature avaient défendu une dernière fois leur dossier mercredi à Zurich au siège de la FIFA, devant la commission d’évaluation, composée de cinq membres, dont les deux secrétaires généraux adjoints de la FIFA, Marco Villiger et l’ex-joueur croate Zvonimir Boban. Ce groupe de travail, qui a effectué des visites d’inspection dans les différents pays et sites, avait en théorie le pouvoir d’écarter une candidature avant la désignation du ou des pays organisateurs le 13 juin.
Le scénario d’une élimination du Maroc avant de livrer bataille était du reste évoqué avec insistance dans la presse locale, qui s’inquiétait des larges pouvoirs de cette «task force».

Premier Mondial à 48 équipes
Le Mondial-2026 sera le premier à se disputer avec 48 équipes, une des premières réformes voulues par le président de la FIFA, Gianni Infantino, présenté comme un ardent défenseur de la candidature du trio USA-Canada-Mexique, des pays qui l’ont aidé dans son élection en février 2016.
Pour Infantino, successeur de Sepp Blatter, ce Mondial à 48 équipes, en raison des coûts importants qu’il induit, est destiné à un pays-continent, comme la Chine ou l’Inde ou à une association de pays.
La Fédération marocaine de football avait critiqué début avril le système de notation et les critères techniques retenus par la FIFA pour la sélection du pays hôte pour 2026, reprochant notamment à la FIFA d’avoir ajouté ou modifié les critères au dernier moment. Quatre fois candidat malheureux à l’organisation du Mondial (1994, 1998, 2006 et 2010), le Maroc espère être le second pays du continent africain, après l’Afrique du Sud en 2010, à accueillir l’événement. Le Maroc bénéficie du soutien de nombreux pays européens et africains, à l’appel du président de la Confédération africaine de football, le Malgache Ahmad Ahmad. Mais deux pays africains ont déjà fait défection, le Liberia et l’Afrique du Sud, qui ont annoncé leur soutien au dossier présenté par les Etats-Unis.

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Pluies orageuses et inondations au mois de Mai: Le ciel est devenu fou

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:28

Par Massiva Zehraoui.

Selon un bulletin météo spécial, de fortes averses de pluies affecteront cette semaine les régions ouest du pays.

Le printemps de cette année n’en porte décidemment que le nom. Rarement cette saison n’a été aussi pluvieuse par le passé. En effet, à l’accoutumée, le soleil et le ciel bleu étaient au rendez-vous bien des semaines avant le début de l’été. Mais il semble que le temps en Algérie continue de subir les conséquences du dérèglement climatique. Le ciel n’en fait qu’à sa tête.

Nous assistons depuis des semaines maintenant et de manière régulière, à ce qui peut s’apparenter à des «sautes d’humeur» du temps. Dans le sens où nous vivons en l’espace d’une seule journée, toutes les saisons confondues. Les caprices de ce climat changeant commencent dés le petit matin, avec généralement des températures plutôt fraîches. Ça continue en début d’après-midi, avec une hausse surprenante et de surcroît brusque de celles-ci. Dans la soirée, des pluies sont enregistrées dans plusieurs régions du pays, souvent accompagnées, de brises fraîches. Alors que nous sommes à la première semaine du mois de juin, et qu’en l’occurrence, il ne reste que quelques jours avant l’arrivée de l’été, soit le 21 du même mois, ce climat hésitant, compte encore faire des siennes durant cette semaine. C’est ce qu’a annoncé un bulletin météo spécial (BMS), diffusé par l’Office national de météorologie. Ce dernier indique ainsi que «de fortes averses de pluies, parfois orageuses, affecteront à partir de samedi, les wilayas de l’ouest et du centre-ouest.»
Il s’agit des villes de Mostaganem, Relizane, Chlef, Ain Defla, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Tiaret et Saïda, nous informe la même source. Il faut dire que contrairement à l’année dernière, c’est depuis le mois d’avril que des pluies diluviennes ont commencé à s’abattre au niveau de quelques régions. Si certaines personnes ont considéré ces pluies comme étant un «don du ciel», ce n’est pas de cet oeil-là que l’ont vu les habitants de nombreuses villes, à l’instar de Setif. Cette wilaya fait partie des villes ayant été gravement touchées par les inondations. Le 17 mai dernier, des pluies torrentielles se sont abattues sur la localité de Aïn El-Kebira. Des disparus ont été d’ailleurs signalés dans ses environs.

Une vidéo circulant sur le Net à fait état de l’ampleur des dégâts causés par les inondations dans cette même wilaya, en montrant le CHU de Setif complètement inondé. Lors des dernières pluie, survenues dans les wilayas du centre et de l’est du pays, 11 morts au niveau national, ont été recensés par la Protection civile en l’espace de seulement 48h. Par ailleurs, les inondations ne sont pas les seules répercussions négatives de ces pluies. Les conséquences se sont également fait ressentir sur la mercuriale, qui au début du mois de Ramadhan a été marquée par une visible flambée des prix. Une hausse qui a été justifiée par ces pluies diluviennes qui ont gravement nui tant à la qualité qu’à la quantité. En sachant que les avantages de la pluie du mois de décembre et de janvier se sont révélés être de vrais désagréments pendant cette période.

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Automobile : La TVA pourrait passer à 19 %

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:22

Le gouvernement envisage de modifier à nouveau le projet de loi de financescomplémentaire 2018. Selon nos informations,un changement pourraitnotamment toucher la TVA, qui seraappliquée aux automobiles assembléesen Algérie.

Dans la première et la deuxième mouturedu PLF2018 , le gouvernementpropose d’introduire la TVA à tauxréduit (9 %) sur les véhicules fabriquéspar les constructeurs installés enAlgérie.Son argument : « Les objectifs tracés parles pouvoirs publics en faveur desindustries de montage automobile ayantété atteints, particulièrement avecl’émergence de la sous-traitance dans cedomaine, leurs efforts en termes d’incitationsfiscales seront orientés vers d’autresindustries de montage qui ont encorebesoin des aides publiques sous toutesleurs formes.

« Dans la mouture du PLF2018, quidevait être présenté avant-hier jeudi auConseil des ministres pour validation, avant d’être reporté en raison du décès de la mère de Mourad Medelci, le gouvernement aurait décidé de rétablir la TVA àtaux normal, c’est-à-dire 19 %, sur les voitures « made in Algeria ». Les constructeurs ayant des usines de montage de véhicules ont bénéficié d’une batterie d’exonérations fiscales et parafiscales dont la TVA, pour une période de cinq ans. Dans son exposé des motifs du PLF2018, le gouvernement explique que cette TVA « ne pouvant être imputée sur celle applicable au titre des opérations de vente, du fait de l’exonération de la TVA du produit fini, constitue unecharge déductible du résultat de l’entreprise ».

Si cette TVA ne sera pas supportée directement par les consommateurs, son instauration pourrait conduire à une hausse des prix des véhicules neufs, dans un contexte marqué par la baisse des prix des voitures fabriquées en Algérie. Les constructeurs vont simplement la répercuter totalement ou en partie sur le produit fini, à moins que le gouvernement ne les oblige à ne pas toucher aux prix.

Par : RIAD EL HADI

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Un journaliste arrêté à Oran

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:15

Par R. L.

  Said Boudour, journaliste et militant de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, bureau d’Oran, et membre du syndicat des éditeurs de la presse électronique SAEPE, a été arrêté, vendredi soir, indique un communiqué de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme. «A 19h25, aujourd’hui, vendredi, Said Boudour qui sortait du bureau de la LADDH, de la Place des Victoires Oran, pour se rendre chez lui pour le ‘ftour’ a été appréhendé par une demi-douzaine d’éléments en civil et embarqué dans une voiture banalisée», indique le communiqué de la Ligue.

Selon les rédacteurs du communiqué, « jeudi soir, alors qu’il était au centre-ville pour prendre un thé, des éléments en civil se sont présentés, en son domicile sis Sidi Maârouf, vers le coup d’une heure du matin, pour annoncer à son père que Said Boudour devait se présenter, demain matin, au Commissariat central pour affaire le concernant mais ils n’ont pas laissé de convocation écrite.

Le lendemain, vendredi, les mêmes éléments se présentent une nouvelle fois, au domicile des parents cette fois-ci munis d’une convocation». Dans ce même communiqué, le bureau d’Oran exprime son inquiétude par rapport à cette arrestation «d’autant qu’il survient juste après l’affaire de la saisie de la cocaïne, au port d’Oran, car Said Boudour a été le premier journaliste à avoir écrit sur le sujet, dans Algérie Part et JCA (Journaliste citoyen d’Algérie) en arabe». Cela «a-t-il un lien avec l’affaire dite du port d’Oran ?» s’interroge la ligue dans son communiqué. De son côté le site d’Algérie Part a, aussi, annoncé l’arrestation du journaliste collaborateur du site, Saïd Boudour et un «lanceur d’alerte», par la police, à Oran et transférés pour être entendus à Alger. De même source, on apprendra que l’arrestation serait en relation avec l’affaire de saisie de cocaïne au port d’Oran.

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Le PDG de Sonatrach se confie au « Le Quotidien d’Oran »: L’affaire BRC, le départ des cadres, Augusta…

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:11

Abdelmoumène Ould Kaddour a accepté, durant une discussion à bâtons rompus que nous avons eue avec lui mardi dernier, de répondre à nos questions. Sans complexe. A celle relative «au conseil » donné par un spécialiste étranger à Sonatrach de ne pas acheter la raffinerie italienne, il répond avec son sourire habituel « j’ai 25 années d’études (…) et on vient aujourd’hui me dire de ne pas acheter Augusta ! Mais de quoi se mêlent les étrangers ?» Dans cet article-interview, il parlera de la stratégie HS 2030. Il évoquera aussi, non sans amertume, « l’affaire BRC » et son incarcération à la prison militaire de Blida. « Une affaire scabreuse !» dit-il.

«Abdou » comme il aime être appelé, a, avant toute chose, tenu à nous faire visiter « le 9ème étage» de l’immeuble-siège de Sonatrach (Hydra). C’est un étage nouvellement aménagé en « open-space » où des cadres nationaux et étrangers planchent sur de nombreux dossiers. Ould Kaddour veut décloisonner la structuration et l’organisation du groupe qu’il dirige depuis le 20 mars 2017. « A mon arrivée à Sonatrach, j’ai été choqué par le cloisonnement entre les services, les bureaux, les cadres, personne ne parlait à personne » rappelle-t-il. Pourquoi les cadres de Sonatrach se donnent-ils le dos ? lui demandons-nous. « C’est peut-être une conséquence des scandales qui ont secoué le secteur, mais je pense surtout que c’est une culture en Algérie, quand on détient une information, ou un savoir-faire, on veut les garder pour soi-même » nous dit-il. Il a tenu à nous expliquer les raisons qui l’ont poussé à entreprendre des réaménagements dans la disposition des bureaux et services de Sonatrach. Bras droit toujours retenu par une attelle, air détendu, yeux rieurs, le patron de Sonatrach semble prendre à cœur la mise en œuvre des décisions de décloisonnement du groupe.

Démarche inscrite clairement dans la stratégie SH 2030 qu’il tient à présenter à tous les personnels du groupe « là où ils activent ». Il estime qu’« il faut mettre un terme à ce nivellement par le bas qui bloque les initiatives et empêche le dialogue, la communication, l’échange (…) ».

Le PDG nous ramène dans son bureau. Il avait à ses côtés un de ses proches collaborateurs et un de ses cadres, Fethi Arabi, chef du projet Stratégie SH 2030. « On veut changer le fonctionnement de Sonatrach » dit-il en s’asseyant. Ould Kaddour semble bien connaître le secteur pour l’avoir « pratiqué » pendant de longues années ici et ailleurs. Comment avez-vous vécu les événements de l’affaire BRC ? lui demandons-nous. « J’ai passé deux ans de prison à Blida, chez les militaires, j’ai été condamné officiellement à 30 mois de prison ferme, mais avant de les terminer, on est venu me dire tu sors, j’ai refusé, j’ai demandé pourquoi vous m’avez mis en prison et pourquoi vous voulez que je sorte aujourd’hui ?, » relate-t-il. Il nous rappelle qu’en prison, il avait ouvert une école d’initiation à la langue française « et aussi à la langue arabe » (rires). « L’école existait mais était fermée, j’ai embêté les responsables pour qu’on me permette de l’ouvrir et de donner des cours aux appelés » dit-il.

«L’affaire BRC étaitpour casser Khelil»

Détournements ? Malversations ? De quoi avez-vous été accusé précisément ? interrogeons-nous encore. « D’espionnage ! » répond-il sur un ton ferme. Ould Kaddour a été jugé en 2007. Il était depuis 2002 PDG de la société Brown and Root Condor (BRC), dans laquelle l’Algérie est actionnaire avec l’américain KBR, une filiale d’Haliburton. Incarcéré à la prison militaire de Blida, Ould Kaddour s’en sortira ainsi avant de purger toute sa peine. « On m’a sorti de prison comme on m’a fait entrer, sans aucun papier, sans aucun dossier » lâche-t-il. BRC « que nous avons créée » était, dit-il, « une entreprise performante, de niveau mondial, elle réalisait des projets complexes dans les délais et dans les coûts, elle employait 2.000 ingénieurs et techniciens algériens, en majorité des jeunes, on travaillait dans un cadre super sophistiqué, on avait déjà l’open-space (…)». Il note que BRC avait construit le centre de criminologie de Bouchouaoui, le siège du ministère de l’Energie, les hôpitaux d’Oran et de Constantine, le centre d’expertise et des grands brûlés de Aïn Naadja (…). « On traitait de gros projets, qui dit gros projets, dit grosses sommes d’argent, on nous en voulait, les tentations…, » dit-il sans jamais se départir de son sourire. « J’ai été jugé pour espionnage alors que BRC avait construit le siège de l’état-major de l’armée ! N’est-ce pas contradictoire ? » interroge-t-il. L’affaire BRC est pour lui, « une affaire compliquée, scabreuse ». Ould Kaddour reste convaincu qu’«elle a été diligentée pour casser Chakib Khelil ». Qui lui en voulait et pourquoi ? lui demandons-nous. « Chakib Khelil n’a jamais accepté que le DRS s’implique dans la gestion des entreprises affiliées à Sonatrach encore moins dans son ministère » affirme-t-il. Il regrette que BRC ait été fermée en mettant dehors 2.000 compétences algériennes. « C’est un véritable gâchis ! » déplore-t-il. « Abdou » refuse de continuer de parler sur ce sujet. « Je ne veux plus en parler » dit-il en se levant de sa chaise. Pendant quelques secondes, l’amertume lui avait fait éclipser le sourire.

«Le départ de nos cadres nous fragilise»

On enchaîne sur les 10.000 ou 16.000 cadres qui ont quitté Sonatrach depuis les quatre dernières années. « Il y a eu des retraites anticipées, mais beaucoup d’entre eux ont quitté pour aller travailler ailleurs, en général à l’étranger » précise-t-il. « Le départ de nos cadres vers les multinationales nous fragilise, on ne peut plus se permettre une telle hémorragie » avoue-t-il. Le PDG regrette « des défaillances dans le système du travail, le manque de motivation, de perspectives (…) ». Il nous explique que « les cadres ont été remplacés mais avec beaucoup de peine et de difficultés, ceux qui ont été recrutés ne sont pas expérimentés, on doit investir dans leur formation, ça prend du temps, pour récolter le fruit de cet investissement, ça prend des années… ». Fethi Arabi ne manque pas de noter que « Sonatrach a mis au point dans sa nouvelle stratégie, des parcours de carrières, des programmes de développement des compétences, des systèmes de récompense des performances, des formations (cadres et formateurs), le e-learning… ». Ould Kaddour rebondit et affirme qu’« il faut tout revoir dans le fonctionnement et l’organisation de Sonatrach ». Le premier constat qu’il dit avoir fait dès son arrivée, « celui de la bureaucratie, dans le bureau qu’on m’a donné, il n’y avait que des parapheurs, par le fait du cloisonnement, les têtes pensantes étaient coupées, aucune explication logique à cela si ce n’est comme je l’ai dit au début, la théorie du nivellement par le bas ». Il a trouvé « bizarre que personne ne se demande pourquoi Sonatrach n’a-t-elle pas de présence importante à l’international ou par exemple ne fait pas de raffinage… ». Il s’exclame « Sonatrach a importé de 2011 à ce jour plus de 16 milliards de dollars de produits raffinés, on achète pour deux milliards de dollars par an de carburants, jusqu’à quand ! ». Mais pourquoi l’Algérie préfère-t-elle exporter son pétrole brut pour le racheter raffiné ? « Peut-être qu’avant, il n’y avait pas eu de responsables qui avaient le courage de prendre la décision de raffiner en Algérie » pense-t-il. Aujourd’hui, il dit vouloir « inverser l’équation le plus rapidement possible». La question sur l’achat de la raffinerie italienne Augusta est évidente. « Même des étrangers vous ont recommandé de ne pas l’acheter » lui avions dit. « J’ai passé 25 ans à étudier, je suis diplômé en génie chimique de l’école nationale polytechnique d’Alger, j’ai fait MIT (Massachussets Institut of Technology), Harvard University (…), avec toutes les écoles que j’ai fréquentées, on vient me dire aujourd’hui n’achetez-pas ! De quoi se mêlent les étrangers ? (…) On est des professionnels ! » dit-il.

« Ne manquait à Sonatrach que de préparer à manger ! »

Ould kaddour explique à propos de la procédure d’acquisition d’Augusta qu’« on était sur une compétition, ce n’est pas le gré à gré, c’est un processus concurrentiel, on s’est dit que pour construire une raffinerie neuve, il faut 5 milliards de dollars et ça nous prendra 5 années, on a refusé de faire des calculs d’épicier ». Ould Kaddour se laisse dire « oui je confirme, le prix d’acquisition d’Augusta est 700 millions de dollars ». Il souligne que « dans notre stratégie SH 2030, nous avons intégré le processing, nous avons commencé à raffiner en février 2018 (…), on ne doit plus vendre nos matières premières et notre gaz sans valeur ajoutée, avec le contrat que nous avons signé avec Total, on va produire des dérivés à Arzew (…). » Acquise en mars 2018 auprès de l’américain Exxon Mobil, Augusta deviendra la propriété de Sonatrach en 2019. « On est en phase de transition, en pleine procédure de cession » dit le PDG. Il croit fermement que « Sontrach doit absolument revenir à ses métiers de base, oil and gas (pétrole et gaz) » dit-il avec un parfait accent américain (anglais ?). Il arbore un large sourire en rappelant que Sonatrach avait « un certain temps, voulu se lancer dans le catering, je prépare à manger ?!? J’avais tout fait dans le pétrole et le gaz, ne manquait à Sonatrach que de préparer à manger ! » continue-t-il de s’exclamer. Sonatrach va-t-elle garder la compagnie aérienne Tassili ? « J’en ai hérité… » répond-il simplement. « Je voudrais que Sonatrach se concentre sur ses métiers de base qui sont la recherche, l’exploration, l’exploitation, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures, c’est comme ça qu’on peut faire du business » pense-t-il. Qu’est-ce que vous appelez business ? « Sonatrach doit rebondir, faire d’autres découvertes, avoir plus de production, de productivité, vendre des produits raffinés, faire tout pour que Sonatrach se positionne dans le top des 5 premières compagnies mondiales » dit-il. « Surtout, il faut qu’on s’organise bien, parce que l’organisation que nous avons n’est pas très efficace, on n’avait pas de stratégie jusqu’à mars 2017 où nous avons commencé à élaborer la stratégie SH 2030, on n’avait pas de système d’information, et c’est ce que nous allons mettre en œuvre sur les dix ans à venir ». Il appellera deux de ses cadres pour présenter le projet SAP de « l’information instantanée » qui mettra en réseau l’ensemble du groupe Sonatrach pour faire circuler toutes les données « en temps réel». Il note « on a tout repris à zéro ». Il veut que dans les zones du sud « où il y a des hydrocarbures, on forme les jeunes pour les métiers de Sonatrach, il ne faut plus qu’on recrute des locaux comme chauffeur ou gardien ». In Salah sera doté, dit-il, « très prochainement d’un centre de formation, il faut former ».

« L’idéal est de rapprocher le plus possible le prix du gasoil de celui de l’essence »

Quid des réserves de l’Algérie en pétrole et en gaz ? « On est loin de ce que nous devions découvrir » répond le PDG. « Notre pays a beaucoup de ressources qui ne sont pas exploitées, il y a beaucoup de travail à faire, on est très loin d’avoir exploité toutes nos richesses » assure-t-il. Et le gaz de schiste ? « Nous sommes la 3ème réserve mondiale, ce sont des professionnels qui en ont fait l’évaluation » affirme-t-il. Il a promis aux jeunes d’In Salah de les emmener avec lui « en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis pour leur montrer que le gaz de schiste, ce n’est pas un poison ». Il soutient en effet, « oui, la balle est dans leur camp, ils doivent choisir entre eux, ceux qui devront partir pour que l’ensemble du processus d’exploitation du gaz de schiste leur soit expliqué, on doit le faire, le plus tôt possible serait le mieux. » Les énergies renouvelables sont-elles une alternative à portée de main ? « On y est », répond-il mais « ce n’est pas une solution facile, elle est très coûteuse, il faut du temps ». Il fait savoir qu’en juillet prochain, « on va inaugurer une centrale de 10 MW à Bir Arbaâ Nour, au sud-est de Hassi Messaoud, on investit… » A l’horizon 2030, « on aura 1,6 gigawatt de solaire, » promet-il. « On pense qu’à terme, on va solariser tous nos champs, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça prendra le temps qu’il faut, » précise-t-il.

Qu’apportera de nouveau la loi sur les hydrocarbures une fois révisée ? « Elle va nous ramener des investisseurs, depuis la dernière loi, plus personne ne vient » affirme-t-il. La règle 51/49 ? « Ce n’est pas un problème pour les étrangers, l’essentiel pour eux est que le partage des gains soit équitable » dit-il. Il affirme encore « si on veut développer de nouvelles réserves, on a besoin d’experts et de technologies». Sonatrach consacre dans sa stratégie SH 2030, un large volet sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement (HSE). « La stratégie n’apporte pas vraiment quelque chose de nouveau, « HSE », ce sont des fondamentaux qu’on ne doit pas négocier » estime Ould kaddour. Il est question pour Sonatrach de réduire l’achat du gasoil, carburant polluant par excellence. « C’est sûr qu’on y pense, on doit rapprocher le prix du gasoil le plus près de celui de l’essence, ce serait l’idéal, » estime le PDG. Le code des douanes complique-t-il les choses à Sonatrach ? « Je n’ai pas de problème avec le code des douanes, mais avec la bureaucratie, le concept de l’importation temporaire nous pose des problèmes auprès des douanes » explique Abdou Ould Kaddour.

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Intégration industrielle: Sonatrach réunit les entreprises publiques et privées

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:08

par G.O.

«Nous faisons appel à des entreprises nationales publiques et privées pour réaliser nos projets, l’objectif principal est d’atteindre un taux d’intégration de 50% ,» nous dit Hammoudi Bouhaddouda, conseiller du P-DG de Sonatrach chargé de la préparation d’une rencontre prévue à cet effet, les 24 et 25 juin prochains, au CIC, Club des Pins.

Sonatrach présentera sa stratégie de développement 2030 «premier du genre » mais aussi son plan 2018-2022 précisément « le volet technique et le volume des travaux et des équipements dont elle a besoin.» Bouhaddouda fait savoir que « ce sont plus de 100 entreprises publiques économiques (EPE) et privées qui sont invitées par Sonatrach.» Le conseiller du P-DG estime que «nous voulons que les entreprises algériennes puissent se préparer pour réaliser ce dont a besoin Sonatrach.» Pour pouvoir atteindre un taux d’intégration de 50%, dans les produits réalisés, «nous devons revoir nos cahiers des charges pour qu’on puisse savoir comment confier nos travaux à des entreprises algériennes, » nous indique Bouhaddouda. « Le taux de 50% englobe, aussi, la main-d’œuvre que nous voulons qu’elle soit algérienne, Sonatrach a la ferme intention et a pris la décision d’atteindre cet objectif, c’est pour cela qu’on a aussi invité des recteurs d’universités et des centres professionnels, » rebondit le P-DG qui assure en dernier «on y croit ! » Lors de cette rencontre, Sonatrach signera entre autres , 4 importants contrats avec Cosider, Alfapipe, Infratel et GTP. « D’ici à la fin de l’année, nous allons signer une dizaine de contrats de projets pour augmenter nos capacités de production, » nous fait savoir le P-DG.

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Des classements qui font mal

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:04

par Moncef Wafi

L’université algérienne va mal, et c’est là un doux euphémisme qui cache maladroitement son état général de déliquescence, reconnu et admis par tous les observateurs avertis. Loin des discours lénifiants, les différents classements mondiaux en la matière donnent une piètre image de nos universités. En parcourant le classement du «Center for World University Ranking» des 1.000 meilleures universités au monde pour 2018 / 2019, on y constate l’absence des établissements algériens. Loin d’être une surprise, cette hiérarchie ne fait que confirmer les précédents exercices et si les organismes diffèrent, l’absence des Algériens reste une constante. Même si l’essence même de ces classements est d’ordre commercial comme le suggère le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), on ne peut pas décemment leur reprocher de mal noter nos universités. De là à penser qu’il existe un complot contre le pays ! Il ne fait aucun doute que le niveau de nos universités laisse à désirer, et c’est le moins qu’on puisse dire. Pire, l’Algérie n’arrive même pas à rivaliser sur les plans arabe et africain, reléguée qu’elle est dans les profondeurs des tableaux. Le constat peut paraître amer, dur, mais il est en adéquation avec la triste réalité des politiques hasardeuses engagées dans le secteur de l’éducation en général.

Le dernier rapport de l’Unesco sur le classement des systèmes éducatifs à travers le monde, selon la qualité de l’enseignement et des programmes au primaire, a encore du mal à passer parmi les professionnels de l’éducation partagés entre le constat du fait accompli et le refus de cautionner un classement qui met l’Algérie derrière des pays arabes ruinés par la guerre civile à l’image de la Libye, la Syrie ou encore le Yémen. Si certains trouvent encore matière à chipoter, si ce classement est biaisé quelque part, il n’y a pourtant aucune fierté à se considérer meilleur que des pays au bord de l’implosion. Telle une lapalissade, l’université algérienne continue de briller par son absence dans le classement des universités mondiales. Le constat n’est pas celui d’hier mais la résultante d’années de tâtonnement, de mauvaise gestion et d’errements académiques. Conscient de la mauvaise image que donnent nos temples du savoir, le gouvernement, à travers Tahar Hadjar, avait promis de prendre des «mesures pratiques en vue d’améliorer la visibilité des universités algériennes pour qu’elles soient mieux classées au niveau international». Mais force est de constater que les actions gouvernementales sont toujours au stade des bonnes volontés à distribuer lors des discours solennels.

Alors que les universités du monde cherchent à rivaliser pour mieux se replacer, l’université algérienne fait encore la guerre au plagiat scientifique devenu, à force, une marque déposée et certains universitaires ont en fait un fonds de commerce juteux au même titre que les voyages d’études à l’étranger. L’Etat, comme à ses habitudes, avait privilégié le côté répressif en menaçant de prison les «plagieurs» qu’ils soient étudiants, encadreurs ou administratifs et en mettant en place des logiciels «mouchards» qui détectent le plagiat. Des mesures théoriques tant on sait que certains noms restent toujours au-dessus des lois et règles du pays. Un constat qui creuse un peu plus le fossé entre la réalité et la vision idyllique qu’ont nos responsables de l’université algérienne. Le 19 mai dernier, Bouteflika estimait que l’Algérie doit «s’enorgueillir» du niveau atteint par l’université algérienne, pour preuve les nombreux postes qu’occupent nos étudiants diplômés dans les pays occidentaux…

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